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 L’ERREUR MÉDICAMENTEUSE ET L'ÉVÈNEMENT INDÉSIRABLE GRAVE

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AuteurMessage
yanis la chouette




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Date d'inscription : 12/11/2005

L’ERREUR MÉDICAMENTEUSE ET L'ÉVÈNEMENT INDÉSIRABLE GRAVE  Empty
MessageSujet: L’ERREUR MÉDICAMENTEUSE ET L'ÉVÈNEMENT INDÉSIRABLE GRAVE    L’ERREUR MÉDICAMENTEUSE ET L'ÉVÈNEMENT INDÉSIRABLE GRAVE  EmptyJeu 29 Juin à 1:59

L’erreur médicamenteuse (EM) est « un événement iatrogène médicamenteux (EIM) évitable, résultant d’un dysfonctionnement non intentionnel dans l’organisation de la prise en charge thérapeutique médicamenteuse du patient. De tels événements peuvent s’avérer secondaires à plusieurs actions ou situations tout comme en France, légalement, « un événement indésirable grave associé à des soins réalisés lors d'investigations, de traitements, d'actes médicaux à visée esthétique ou d'actions de prévention est un événement inattendu au regard de l'état de santé et de la pathologie de la personne et dont les conséquences sont le décès, la mise en jeu du pronostic vital, la survenue probable d'un déficit fonctionnel permanent y compris une anomalie ou une malformation congénitale »1. Selon d'autres définitions antérieures, les événements indésirables sont considérés comme ayant un caractère de gravité (événement indésirable grave, EIG) « à partir du moment où ils sont cause d’hospitalisation ou ils entrainent une prolongation de l’hospitalisation, une incapacité à la sortie de l’unité ou un risque vital. »L'appellation de événement indésirable associé aux soins (EIAS) est aussi largement utilisée ; qui peut être grave (EIG) ou détecté par une procédure, une barrière avec de moindres conséquences. Vous êtes victime d'une erreur médicale, d'un aléa thérapeutique, d'une infection nosocomiale? Vous avez subi un préjudice causé par un produit défectueux (médicament, vaccin, dispositif médical, etc...), ou causé par un défaut d'information du professionnel de santé quant aux soins pratiqués ou aux suites prévisibles desdits soins ? Les avocats peuvent, après une analyse minutieuse du dossier, vous exposer les différentes voies qui s'offrent à vous, et choisir celle qui vous permettra d'obtenir une juste réparation du préjudice subi.

Cette définition rejoint celle de l'URCAM Poitou Charentes ; un effet indésirable grave est un effet ayant entraîné :

une hospitalisation ou une prolongation de l'hospitalisation du patient ;
une incapacité ou une invalidité permanente du patient ;
la mise en jeu du pronostic vital du patient ;
une anomalie congénitale pour la descendance du patient ;
ou le décès du patient.
la prescription
la communication des ordonnances
l’étiquetage des médicaments, leur emballage et leur dénomination
leur préparation, leur délivrance et leur dispensation
leur administration par un professionnel de santé
l’information et l’éducation du patient
le suivi thérapeutique ainsi que les modalités d’utilisation. »
(définition proposée par l’Association pour l'assurance qualité thérapeutique et l'évaluation - AAQTE)

Quelques constats, sur la base d'études !!!
Extraits du dictionnaire français de l’erreur médicamenteuse, 72 pages, SFPC (introduction de Edith Dufay, Présidente d’AAQTE) :

« L’observation des erreurs médicamenteuses amène à quatre constats majeurs :

l’erreur médicamenteuse est rarement un acte isolé, elle ne survient pas seule. Elle est l’enchaînement imprévu, mais curieusement souvent prévisible, de divers événements auxquels contribuent différents acteurs...
au premier signal d’alerte, elle est aisée à détecter contrairement à la combinaison de facteurs, des circonstances et des défaillances qui en est à l’origine...
nul n’est à l’abri d’une erreur médicamenteuse. Chacun est faillible dans ses connaissances et dans la mise en œuvre de celles-ci...
l’erreur médicamenteuse est le résultat logique d’un paradoxe bien ancré dans nos établissements de santé celui d’associer à l’utilisation de principes actifs reconnus dangereux, l’organisation non sécurisée d’activités de soins... On ne peut espérer prévenir les erreurs médicamenteuses si on n’implante pas dans les esprits la culture du risque et de la performance, préalable indispensable à la réorganisation du circuit du médicament.
Il se dessine derrière ces quatre constats une réponse implicite mais rarement mise en avant, à la pérennisation de la distribution globale du médicament, organisation la moins sécurisée du circuit du médicament dans nos établissements de santé : le déni, par l’ensemble des professionnels de santé, du risque lié au médicament.

Chacun d’entre nous a la conviction de maîtriser les activités qui lui incombent, parce que nous avons un mode de fonctionnement individuel cloisonné sans regard extérieur.

Nous avons également banalisé le médicament. Bien qu’il représente un acte thérapeutique incontournable, sa balance bénéfices-risques est insuffisamment évaluée et bien souvent dédramatisée jusqu’à l’en oublier.

La diminution du coût des médicaments, voire leur gratuité... contribuent certainement à cette banalisation.

De surcroît, les événements indésirables graves (EIG) liés à une erreur médicamenteuse sont répartis et dilués sur tout notre territoire national. La conséquence immédiate est l’absence de médiatisation, alors que le bilan annuel en termes de préjudice humain est très largement supérieur à celui occasionné par des « catastrophes » hypermédiatisées telles que l’explosion de l’usine AZF, l’accident du Tunnel du Mont Blanc, le crash du Concorde, etc. »

Quelques chiffres !!!
« L’étude ENEIS2 estime ce bilan humain à 50 000 voire 80 000 événements indésirables graves EIG liés au médicament par an, événements survenant pendant l’hospitalisation et cela sans évoquer leurs conséquences financières.

Le déni du risque est rassurant, mais il laisse aux erreurs médicamenteuses la possibilité de se renouveler. 1.5 % des hospitalisations sont dues à des événements indésirables graves liés au médicament. Ceux qui surviennent durant l’hospitalisation s’évaluent à 1.4 pour 1 000 journées d’hospitalisation en secteurs de médecine, chirurgie, obstétrique.

En regard des 11.5 millions d’hospitalisations et des 134.7 millions de journées d’hospitalisation en France en 2003, ces données impressionnent.

Dans l’étude ENEIS, la moitié de ces EIG est certainement due à des erreurs médicamenteuses. Pour des raisons méthodologiques, cette estimation est sous-évaluée de mon point de vue, l’épidémiologie ayant marqué le pas à l’analyse causale. Les événements indésirables graves liés à l’erreur médicamenteuse représenteraient en réalité bien plus de la moitié ". »

Un effet indésirable d'un médicament ou d'un soin est un effet défavorable induit ou potentiellement induit par le traitement (gêne, allergie, complications graves, y compris le décès). Cet effet peut être immédiat ou différé.

Définition officielle
Selon la définition commune à l'OMS et à la Communauté européenne, on entend une « réaction nocive et non voulue à un médicament, se produisant aux posologies normalement utilisées chez l'homme pour la prophylaxie, le diagnostic ou le traitement d'une maladie ou pour le rétablissement, la rectification ou la modification d'une fonction physiologique ». L'expression anglaise est Adverse Drug Reaction (ADR).

Discussion
Tous les types de traitements sont susceptibles d'entraîner des effets indésirables, qu'ils soient médicamenteux, mécaniques (plâtre par exemple), chirurgicaux ou même psychothérapeutiques.

Tous les médicaments ont des effets et ceux-ci sont jugés indésirables quand ils induisent l'apparition de troubles, gêne ou symptômes supplémentaires à ceux préexistants.

Mais cette notion d'effet indésirable reste une question de point de vue. Par exemple, si vous prenez un produit qui fait baisser la pression artérielle, et que votre problème de départ est que vous avez trop de pression artérielle, la baisse de pression obtenue est bénéfique. En revanche, si vous prenez ce médicament pour une autre raison, la baisse de la pression artérielle sera probablement néfaste, et l'effet, donc, indésirable.

Le degré de gravité et leur fréquence sont extrêmement variables. Certains sont bénins et modérés, permettent de poursuivre le traitement sans risque, d'autres sont plus gênants ou plus dangereux, imposant dans les deux cas l'arrêt du médicament. Ils sont tous stipulés sur la notice du médicament mais, le plus souvent, sans hiérarchisation quant à leur fréquence ou leur réelle importance : ainsi, les 200 médicaments les plus prescrits aux États-Unis comportent une liste d'environ 100 effets indésirables1.

Retrait éventuel du marché, balance bénéfice / risque
La constatation d'effets indésirables peut conduire à retirer un médicament du marché, si le risque est fréquent ou grave comparé à l'effet bénéfique attendu ou à la disponibilité d'autres traitements équivalents mieux supportés.

C'est la notion de balance bénéfices/risques, qui évalue l'importance respective des avantages et inconvénients du médicament en question, et d'autres traitements éventuels.

En médecine en général et en pharmacologie en particulier, un effet secondaire ou effet latéral est un effet survenant en plus de l'effet primaire (ou principal) désiré lors de l'application d'un traitement, pour une indication donnée. Un effet secondaire peut être désirable, indésirable, ou neutre selon les cas.

La définition d'un effet « secondaire » d'un traitement dépend de la définition de son effet « primaire », qui est l'effet recherché. Par exemple, un médicament essayé pour faire baisser la pression artérielle, le minoxidil, s'est avéré délicat d'emploi pour cet usage, mais s'est révélé faire repousser les cheveux. On en a fait une lotion, transformant l'effet secondaire en effet primaire. Qu'un effet secondaire d'un traitement indiqué soit bénéfique, néfaste ou neutre dépend par la suite de son contexte clinique. Par exemple, l'effet antiagrégant plaquettaire de l'aspirine peut être souhaitable ou non lors de sa prescription contre une fièvre. Tous les effets secondaires d'un médicament ne sont pas toujours connus après l'autorisation de mise sur le marché. Le rapport bénéfices/risques d'un médicament est évalué en permanence pour prendre la mesure des effets indésirables connus ou nouvellement identifiés.

L'ONIAM !
L’ONIAM prend en charge les frais d’expertise nécessaires à l’instruction des dossiers suivis par ces Commissions de conciliation et d’indemnisation (CCI). Il leur apporte un soutien administratif et technique en mettant à leur disposition les personnels nécessaires. Il s’appuie sur les avis émis par les Commissions de Conciliation et d’indemnisation (CCI).

compagnon.yanis.tignard @Yanis_Tignard · 16h
En réponse à @AssembleeNat
DAME AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD ET LA CASERNE JACQUES VION
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t959-dame-amandine-nietzsche-rimbaud-et-la-caserne-jacques-vion
LE 15 EN LE CADRE DE LA PERMANENCE DES SOINS ET DE L'URGENCE
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1272-le-15-en-le-cadre-de-la-permanence-des-soins-et-de-l-urgence#14324
PLAFONNEMENT RÉMUNÉRATION DES INTÉRIMAIRES HOSPITALIERS ?
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1171-plafonnement-remuneration-des-interimaires-hospitaliers
DAME AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD EXPOSE L'EUTROPHISATION
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1167-dame-amandine-nietzsche-rimbaud-expose-l-eutrophisation
COMPAGNON YANIS TIGNARD, LES RETRAITES ET L'ÉTENDUE SPATIALE
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1169-compagnon-yanis-tignard-les-retraites-et-l-etendue-spatiale
LA RENTE ACCIDENT DU TRAVAIL Y LA MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1073-la-rente-accident-du-travail-y-la-mutualite-sociale-agricole
LA PENSION DE REVERSION ET L'INDEMNITÉ DE RECONVERSION
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1066-la-pension-de-reversion-et-l-indemnite-de-reconversion
LE PRINCIPE ACTIF, LE PARACÉTAMOL ET LES VACCINS
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t1030-le-principe-actif-le-paracetamol-et-les-vaccins
LE BOUVREUIL DES ÉCOLES !
TAY

Les Commissions de Conciliation et d’Indemnisation (CCI) !
Elles sont chargées de :

permettre l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux dont le degré de gravité est supérieur au seuil fixé par le décret du 4 avril 2003 ;
favoriser la résolution des conflits entre usagers et les professionnels de santé par la conciliation, directement ou en désignant un médiateur.
Dans chaque région, une ou plusieurs de ces commissions sont chargées de faciliter le règlement amiable des litiges.

La Commission Nationale des Accidents Médicaux (CNAMed) !
Elle est chargée de prononcer l’inscription d’experts en accidents médicaux sur une liste nationale, d’établir des recommandations sur la conduite des expertises, de veiller à l’application homogène du dispositif et d’en évaluer le fonctionnement dans un rapport annuel.

compagnon.yanis.tignard @Yanis_Tignard · 5s
AUX AIGUILLES DES MOUVEMENTS DES MARÉES, MAINTENANT; JE GUIDERAI
LES VOYAGEURS DEPUIS MON PHARE ET DANS MON RIEN :
JE DISTINGUE LE CONFLIT DE LA COLÈRE OU CELUI DE LA PAIX SUR LA SÉRÉNITÉ CAR, JE NE L’ÉTEINDRAI JAMAIS MA SOIF ET MA FOI
EN L'OCÉAN, LE TEMPS ET L'EXISTENCE !
TAY

LE RIEN N'EST PLUS UN MIRAGE, IL EST LA CONSCIENCE D'UNE FRONTIÈRE BRISÉE PAR
LA MÉTAMORPHOSE DU TEMPS EN UNE SOURCE D'INSPIRATION : LE VOULOIR DANS LE CHAOS !
CE RIEN MUTANT ENTRE EN JEU, DEVANT DIEU ,DE L'INCRÉDULITÉ DE CEUX QUI SE NOURRISSENT
DES VIEILLARDS ET DES ENFANTS.
TAY

Dispositif d'indemnisation !
Chaque type d’accident médical donnant droit à une indemnisation bénéficie d’une procédure spécifique.

Pour être indemnisées, les victimes peuvent saisir les Commissions directement sans passer par un avocat. Dans chaque région, une ou plusieurs commissions de conciliation et d’indemnisation sont chargées de faciliter le règlement amiable des litiges relatifs aux accidents médicaux, aux affections iatrogènes (effets secondaires liés à un traitement médical), et aux infections nosocomiales (infections contractées dans un établissement de santé).

Enquête judiciaire sur la gestion de l'ONIAM !
En 2018-2022, selon le Canard Enchaîné, une enquête de gendarmerie serait en cours à la suite d'un rapport de la Cour des comptes. De Vingt-cinq millions à Soixante huit millions d'euros se seraient évaporés et le chiffre pourrait être revu à la hausse !


TÉMOIGNAGE DU
COMPAGNON TIGNARD YANIS,
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant, de l'animal, des plantes, des logiciels, des robots et de l'homme,
ALIAS
TAY
La chouette effraie,
Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
les peuples dans le l'horizon, le vent et le verbe vers l'infini, le souffle et le vivant
DANS L'ABNÉGATION DE L’ÉGIDE DE AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD : ÊTRE !
Y'BECCA EN JÉRUSALEM AVEC IN GOD WE TRUST ! Les peuples dans l'horizon vers l'infini
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