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 ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand

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yanis la chouette




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MessageSujet: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:13

Amour secret
Victor HUGO (1802-1885)

Ô toi d'où me vient ma pensée,
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d'où me vient mon bonheur !

Quand je traverse cette lieue
Qui nous sépare, au sein des nuits,
Ta patrie étoilée et bleue
Rayonne à mes yeux éblouis.

C'est l'heure où cent lampes en flammes
Brillent aux célestes plafonds ;
L'heure où les astres et les âmes
Échangent des regards profonds.

Je sonde alors ta destinée,
Je songe à toi, qui viens des cieux,
A toi, grande âme emprisonnée,
A toi, grand coeur mystérieux !

Noble femme, reine asservie,
Je rêve à ce sort envieux
Qui met tant d'ombre dans ta vie,
Tant de lumière dans tes yeux

Moi, je te connais tout entière
Et je te contemple à genoux ;
Mais autour de tant de lumière
Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?

Dieu lui donna tout, hors l'aumône
Qu'il fait à tous dans sa bonté ;
Le ciel qui lui devait un trône
Lui refusa la liberté.

Oui, ton aile, que le bocage,
Que l'air joyeux réclame en vain,
Se brise aux barreaux d'une cage,
Pauvre grande âme, oiseau divin !

Bel ange, un joug te tient captive,
Cent préjugés sont ta prison,
Et ton attitude pensive,
Hélas, attriste ta maison.

Tu te sens prise par le monde
Qui t'épie, injuste et mauvais.
Dans ton amertume profonde
Souvent tu dis : si je pouvais !

Mais l'amour en secret te donne
Ce qu'il a de pur et de beau,
Et son invisible couronne,
Et son invisible flambeau !

Flambeau qui se cache à l'envie,
Qui luit, splendide et clandestin,
Et qui n'éclaire de la vie
Que l'intérieur du destin.

L'amour te donne, ô douce femme,
Ces plaisirs où rien n'est amer,
Et ces regards où toute l'âme
Apparaît dans un seul éclair,

Et le sourire, et la caresse,
L'entretien furtif et charmant,
Et la mélancolique ivresse
D'un ineffable épanchement,

Et les traits chéris d'un visage,
Ombre qu'on aime et qui vous suit,
Qu'on voit le jour dans le nuage,
Qu'on voit dans le rêve la nuit,

Et les extases solitaires,
Quand tous deux nous nous asseyons
Sous les rameaux pleins de mystères
Au fond des bois pleins de rayons ;

Purs transports que la foule ignore,
Et qui font qu'on a d'heureux jours
Tant qu'on peut espérer encore
Ce dont on se souvient toujours.

Va, sèche ton bel oeil qui pleure,
Ton sort n'est pas déshérité.
Ta part est encor la meilleure,
Ne te plains pas, ô ma beauté !

Ce qui manque est bien peu de chose
Quand on est au printemps vermeil,
Et quand on vit comme la rose
De parfums, d'ombre et de soleil.

Laisse donc, ô ma douce muse,
Sans le regretter un seul jour,
Ce que le destin te refuse
Pour ce que te donne l'amour !
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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:14

Les Lois de l'attraction (titre original : The Rules of Attraction) est le deuxième roman de Bret Easton Ellis, datant de 1987, racontant la descente aux enfers d'une bande de jeunes étudiants américains à la fin des années 1980.

Sommaire

1 Résumé
2 L'écriture d'Ellis
3 Anecdotes
4 Notes et références

Résumé

Comme dans Moins que zéro, Ellis dresse le portrait d'une jeunesse dorée à travers la vie quotidienne d'une bande d’étudiants d'un campus imaginaire, Camden, qui passent leur temps à boire, se shooter, faire l'amour et changer de section, et tous ratent ainsi leur vie et leurs amours.

À Camden College, dans le New Hampshire évolue une faune diverse d'étudiants qui s'active plutôt en dehors des cours : Sean Bateman, le mec cool, plutôt beau gosse, qui deale et qui baise tout ce qui bouge (« Rock & roll » comme il dit), changeant sans cesse d'U.V. ; Lauren Hynde, étudiante en art qui se raccroche à ses rêves d’amour ; Paul Denton, gay issu d'un milieu bourgeois pour qui rien ne tourne jamais comme il faut ; Victor Ward qui se perd profondément lors de son voyage en Europe ; et toute une faune de personnages secondaires qui gravitent autour d'eux, Stuart, Clay...

Mais tout se complique quand Sean tombe amoureux de Lauren, qui attend le retour de Victor, idéalisé dans un été romantique, alors que Paul, ex de Lauren ne cesse de le harceler sexuellement, et tous les trois sont eux-mêmes courtisés par d'autres : Sean reçoit des lettres d'amour anonymes, qu'il suppose être de Lauren, Lauren est courtisée sans le savoir par un jeune homme timide, Paul est rattrapé par d'anciennes relations et de jeunes homo, comme Stuart...

Les crises émotionnelles, les excès de superficialité, les scènes quotidiennes banales entrecoupées de scènes de défonces et de fêtes gargantuesques, tout se mêle et s'entremêle dans un embrouillamini typique années 1980 (sex, drug and rock'n roll) qui est géré par les lois de l'attraction.

Le dénouement est tragique : Victor revient d'Europe mais ne reconnait plus Lauren, qui se console avec Sean, ils se sépareront après un avortement de la jeune fille, Paul est rejeté par Sean (« Je veux te connaître » lui dit-il ; ce à quoi Sean répondra, en écho à Lauren : « Tu ne peux pas. Tu ne me connaîtras jamais, personne ne connaît personne »), la jeune fille amoureuse secrètement de Sean se suicide, et la vacuité des personnages prenant le pas sur la force des sentiments.
L'écriture d'Ellis

Bret Easton Ellis fait partie du courant littéraire behavioriste, né aux États-Unis dans les années 1920, dictant aux auteurs d’être « objectifs ». Ainsi le roman est basé sur des conversations et des faits dans lesquels l’auteur n’intervient pas avec sa propre subjectivité. L'intrigue est racontée, comme dans Moins que zéro (Less than zero), par un narrateur qui fait partie de l'histoire.

Mais si dans ce premier roman, le seul narrateur est Clay, ici les narrateurs changent constamment : le trio Sean-Lauren-Paul racontent alternativement les trois-quarts du livre, entrecoupé régulièrement par des récits de Victor, Stuart, Mitchell, Patrick (le frère de Sean), et des lettres de l'amoureuse secrète de Sean. Le ton est volontairement monocorde et le style argotique, constamment référencé à la culture populaire des années 1980 (musique rock et cinéma underground), ce qui laisse au lecteur de s'approprier les évènements lui-même.

Il existe cependant des zones d'ombres dans l(es)'intrigue(s) des discordances entre les témoignages des personnages et des mensonges, ce qui crée une ambiance trouble et une attente de résolution, qui n'arrive jamais. Mais cela est surtout dû au fait que chaque personnage perçoit l'action à sa manière, selon son état d'esprit, il arrive donc que la même scène soit racontée différemment par deux personnages.

« L'auteur de Moins que zéro décrit dans son deuxième livre une nouvelle descente aux enfers qui se situe à l'université. Ses héros, des étudiants issus d'une bourgeoisie typée, trempent, d'une dérive à l'autre, dans les illusions du sexe et de la drogue, sur un fond de rock... Bret Easton Ellis peint une génération en négatif, en montrant les impasses des désirs, des urgences existentielles et des manques. Tout cela au moyen d'une écriture sobre, rapide et brute. La phraséologie de cette décennie contient à elle seule toute une micro-histoire. Une langue. » Patrick Amine, Art Press
Anecdotes

Comme dans tous les romans de Ellis, on retrouve des personnages existant dans les autres livres : l'anti-héros de Moins que zéro, Clay, apparaît à un cours, et est même un narrateur un bref instant ; Patrick Bateman, le frère de Sean, qui apparaît à la fin, est le personnage principal de American Psycho, le roman suivant de l'auteur, où Sean apparaît aussi furtivement que son frère dans Les Lois de l'attraction ; Victor est le héros de Glamorama, où apparaît aussi Lauren.
Le roman commence au milieu d’une phrase et s’achève au milieu d’une phrase, ce qui donne le sentiment au lecteur d’arriver en plein milieu d’une scène et de partir avant la fin, mais aussi un sentiment de non-avancée, comme si le roman n'avait mené de nulle part à nulle part.
Le roman a été adapté au cinéma en 2002 par Roger Avary, avec notamment James Van Der Beek et Jessica Biel, sous le titre Les Lois de l'attraction.
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:15

Depuis quelques années, la loi de l’attraction fait des adeptes de plus en plus nombreux, qui sont de plus en plus convaincu de sa véracité. Cette fascination pour la loi de l’attraction vient, sans aucun doute, du succès incontestable de : « le secret » de Rhonda Byrne. Mais qu’en est-il exactement ?

Pour ceux qui ne l’aurait pas encore lu, ou regardé, car il existe aussi en DVD, je vais rapidement résumer l’idée maitresse de l’ouvrage.

La loi d’attraction est la loi la plus puissante. elle permet de faire une demande à l’Univers. Elle est apparue au commencement des temps et existera toujours. Les gens qui attirent des bonnes choses dans leur vie utilisent consciemment ou inconsciemment cette loi de l’attraction. La loi répond à vos pensées. Vos pensées sont créatrices. Partant du principe de « qui se ressemble s’assemble », vous attirez du négatif si vous avez des pensées négatives, et des choses agréables si vous avez des pensées positives.
Les débuts de la divulgation

La loi de l’attraction a été remise « au gout du jour » au début de XXème siècle. Des écrivains comme James Allen (l’homme est le reflet de ses pensées) ou Charles Haanel (la clé de la maitrise) Wallace Wattles (comment devenir riche à craquer) ont expliqué au grand public l’interaction entre l’énergie émise et les vibrations qui nous entourent.

Plusieurs écoles et courants de pensées positives ont vu le jour. Joseph Murphy, qui fonda la Science Divine à Los Angeles parle dans tous ses ouvrages de la puissance du pouvoir mental qui permet d’atteindre ce que nous désirons. Si vous n’avez jamais lu : la puissance de votre subconscient, je vous le préconise fortement. La Science divine fait partie de la famille « nouvelle pensée ».

La nouvelle pensée est né aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle. La base de la doctrine est une croyance en une énergie divine à l’origine de la création de l’univers et présente en chacun d’entre nous.

Voici quelques « grandes figures » de la nouvelle pensée (source Wikipédia)

1859 : Phinéas Quimby

1879 Mary Baker Eddy (fondatrice de la science chrétienne)

1886 : Emma Curtis Hopkins

1888 : Malinda Cramer (fonde a science divine)

1889 Charles et Myrtle Fillmore (fondateurs de l’église de l’Unité – Unity Church)

1927 Ernest Holmes

1931 Emmet Fox

Cette « nouvelle pensée » a été fortement influencée par les sources philosophiques et religieuses comme l’hindouisme, le bouddhisme et le néoplatonisme.
Comment ça fonctionne la demande à l’Univers ? Les 3 étapes de création.

Le processus de création pour obtenir ce que l’on désire est tout simple :

Demandez- Croyez- Recevez.

Attention c’est simple, mais ce n’est pas facile, car nous sommes perturbés par des croyances négatives.

1- Demandez, signifie que vous devez exprimer clairement ce que vous voulez et non ce que vous ne voulez pas ou ne voulez plus. Vous devez être très précis pour que la loi de l’attraction fonctionne.

La loi existe, elle est présente, mais ne va se déclencher que si vous l’utilisez de la bonne manière. C’est comme l’eau ou l’électricité. L’eau est présente dans votre maison, elle circule dans les tuyaux, mais si vous n’ouvrez pas le robinet elle ne coulera jamais dans votre évier, non ? Même chose pour l’électricité, elle est présente dans votre maison, mais si vous n’appuyez jamais sur l’interrupteur, vous ne pourrez pas vous éclairer.

Pourtant, l’eau et l’électricité sont bien présentes et attendent votre « ordre » pour vous apporter ce que vous souhaitez, comme par exemple, vous désaltérer, ou éclairer une pièce sombre, n’est-ce pas ?

Imaginez un catalogue de vente par correspondance. Allez-vous envoyer au magasin une commande tous les jours du même article ? Certainement pas ! Vous savez qu’une fois que vous l’avez commandé vous allez le recevoir. Et c’est là qu’intervient la seconde étape.

2- Croyez. Comme pour la commande sur catalogue, vous devez être certain que vous allez le recevoir. Mieux encore, vous devez être dans l’état émotionnel que vous seriez si vous étiez déjà en possession de votre désir.

Vous devez avoir une foi certaine. Vous êtes sur que ce que vous avez demandé est en route pour arriver dans votre vie. Ce n’est que dans cet état émotionnel de joie, de bonheur et de gratitude que vous mettrez en fonctionnement la loi de l’attraction.

Passez votre commande à l’Univers et attendez. Soyez patient, il ne vous viendrait pas à l’idée d’aller déterrer une graine que vous avez plantée pour voir si elle commence à pousser, non ? Alors, avec la loi de l’attraction faites la même chose.

Ne vous concentrez pas sur le fait que vous n’avez encore rien reçu, sinon vous émettez des vibrations négatives et vous allez attirer le fait de ne rien recevoir. Nos pensées et nos émotions. sont créatrices.

3- Recevez. Pour recevoir, il suffit de se sentir bien. Vous serez ainsi en harmonie avec les bonnes vibrations de l’univers. Vous émettrez des vibrations qui feront venir à vous ce que vous avez demandé.

Imaginez la concrétisation de vos désirs et soyez dans un état émotionnel identique à celui dans lequel vous seriez avec la possession de votre bien.

Vous avez sans doute remarquez que certaines personnes attirent particulièrement des difficultés non ? Ils parlent de « la loi des séries ». En réalité ce sont leurs pensées négatives sur la vie en générale qui leur rend celle-ci difficile.
Alors soyez heureux, ici et maintenant,
et vous attirerez encore plus de bonheur .
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:16


Se sentir rejeté : blessant même à l'âge adulte!









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Nous avons tous vécu du rejet. Il constitue l'une des pires blessures. Au propre comme au figuré. Des chercheurs de UCLA ont découvert que le rejet déclenche dans le cerveau le même type de réponse que la douleur physique. Nous voulons tous faire partie d'un groupe et se sentir acceptés par ses membres. L'exil, ce retrait forcé de la société, fut longtemps un châtiment imposé aux criminels. Le rejet touche directement notre peur primale de l'abandon, peur que ressentent tous les nourrissons. La vie en groupe a longtemps été nécessaire à la survie. L'isolement signifiait souvent la mort.

Dans notre vie de tous les jours, nous sommes sollicités de toutes parts et nous ne pouvons accepter toutes les invitations à nous joindre à divers groupes, comités, activités. Nous faisons des choix et rejetons ce qui ne nous convient pas. Malheureusement, lorsque c'est nous qui sommes rejetés, on a très souvent tendance à le prendre « personnel ». Et qui dit rejet, dit baisse de l'estime de soi. Cependant, cette peur du rejet a du bon : elle nous sert de baromètre pour mesurer la qualité de nos interactions et nous permet d'apporter des ajustements.
Le rejet, mal du XXIe siècle?

On attribue une bonne part des dépressions à ce sentiment d'isolement, au fait qu'on se sente à part ou exclus. Il y a 200 ans, on naissait, vivait et mourrait dans le même village, dans la même famille. On faisait partie à vie de ces groupes. Ce n'est plus le cas de nos jours. Les mailles du filet social sont de plus en plus espacées. Nous vivons maintenant dans une société d'une extrême complexité et sommes exposés à de nouvelles situations et de nouvelles personnes sur une base quotidienne. Ce qui fait augmenter nos « chances » de vivre le rejet.
Vrai ou faux rejet?

Comme les situations propices au rejet sont multiples, on conclut parfois à tort qu'on a été rejeté. Il est donc sain de bien évaluer la situation avant de réagir. Il y a bien sûr des cas évidents de rejet. Le bouc émissaire en est l'exemple le plus évident. Cependant, la froideur perçue chez une personne ou un groupe à notre égard peut simplement être une forme de méfiance ou prudence face à nous, le nouvel arrivant. Il peut aussi s'agir d'indifférence ou de distraction.
La peur qui paralyse

Le problème c'est que pour certaines personnes hypersensibles, il est très difficile de faire la part des choses. Pour elles, la peur de rejet est un problème énorme. Leur « baromètre social » ne fonctionne pas correctement et elles reçoivent constamment des messages d'alertes indiquant qu'elles sont rejetées. Elles en viennent à vivre dans l'anticipation du rejet. Elles ajustent sans cesse leur comportement, en font trop. Elles suscitent une certaine antipathie et ont de la difficulté à s'intégrer à un groupe. Et elles finissent par s'attirer exactement ce qu'elles craignent le plus : le rejet.

Ce dérèglement, ou cette mauvaise lecture des signaux, témoigne d'une blessure profonde, qui vient toujours de l'enfance. Avec le temps et les échecs à répétition, on finit par s'isoler afin d'éviter le rejet.

Un autre trait typique de la personne qui se sent toujours rejetée est la rumination. Elle passera et repassera des centaines de fois le film de ce qui s'est passé, décelant du rejet dans le moindre détail. Au lieu de tenter de mettre les choses au clair ou de passer à l'action, elle est paralysée par un sentiment d'impuissance et de colère.
Des blessures d'enfance

La peur du rejet se développe pendant l'enfance et ses causes sont multiples : parents critiques, négligents ou absents. Elle peut se déclencher à la suite d'un événement traumatisant, comme la séparation du nourrisson ou du bébé avec ses parents (lors de naissance prématurée ou d'une maladie chez l'enfant ou l'un des parents par exemple).

Une des causes les plus médiatisées ces dernières années est le rejet vécu par les enfants victimes d'intimidation à l'école. Souvent timides et effacés, ces enfants servent de boucs émissaires et subissent des blessures émotives graves, parfois irréversibles. Ils développeront souvent une tendance à vie à la dépression, auront toujours l'impression d'être à part, différents et rejetés. Voilà pourquoi il est impératif, en tant qu'adulte, d'intervenir immédiatement si on croit que notre enfant est victime d'intimidation ou s'il en est l'instigateur.
Reprendre le pouvoir qui nous appartient

Avoir peur du rejet c'est être passif et attendre des autres un signe, une ouverture. C'est accorder une importance démesurée à l'opinion des autres et à s'estimer en fonction du regard que les autres ont sur nous. C'est, au bout du compte, être à la merci des autres, être leur victime. On comprend donc que pour changer les choses, il faut rependre le contrôle et se redonner du pouvoir.

C'est aussi prendre ses responsabilités. Être en relation, c'est s'impliquer activement dans un échange avec l'autre. C'est parler honnêtement et écouter attentivement pour éviter les malentendus et le retour dans le cercle vicieux de l'apitoiement et du rejet. Être en relation demande un investissement de soi et du travail. Il y a peu de place pour la passivité.

Il faut aussi apprendre à exister sans le regard de l'autre. Et cela passe par une bonne connaissance de soi. On doit apprendre à reconnaître nos forces et nos faiblesses, à s'accepter tel qu'on est. Peur du rejet et estime de soi sont intimement liées. Vaincre la peur du rejet est donc un processus long et profond.
Dans le couple

Inutile de dire que la peur du rejet peut être un frein immense au développement de relations amoureuses. Et lorsqu'une relation s'établit, la dynamique peut être déstabilisante pour la personne qui possède une estime de soi saine. Le moindre retard, le moindre commentaire est interprété comme du rejet. Le partenaire qui se sent rejeté a constamment besoin d'être rassuré sur les sentiments de l'autre. Ce n'est pas de tout repos. Et l'attitude à suivre n'est pas simple. Il faut à la fois rassurer notre partenaire sur sa capacité à se faire aimer par nous et les autres sans toutefois tomber dans la complaisance. En faire trop dans le but de calmer le doute renforce le comportement de notre partenaire et le place dans une situation de dépendance par rapport à nous.
Pour poursuivre sa réflexion :

Ces gens qui se sentent toujours visés : apprendre à dépersonnaliser les situations, par Elayne Savage. Éditions de l'Homme.
Survivre à la peine d'amour : de l'abandon à la guérison, par Susan Anderson. Éditions de l'Homme.
Parce que quand on se compare, on se console, on visionne l'oeuvre de Woody Allen. Le cinéaste y crée un personnage angoissé, peu sûr de lui qui en fait parfois trop pour plaire.

Henri Michaud, rédacteur Canal Vie
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:17

La Victoire, Nord
From Wikipedia, the free encyclopedia
La Victoire
Laviktwa
Commune
La Victoire is located in Haiti
La Victoire
La Victoire
Location in Haiti
Coordinates: 19°20′0″N 72°2′0″WCoordinates: 19°20′0″N 72°2′0″W
Country Flag of Haiti.svg Haiti
Department Nord
Arrondissement Saint-Raphaël
Elevation 432 m (1,417 ft)
Population (7 August 2003)[1]
• Total 6,421

La Victoire (Haitian Creole: Laviktwa) is a commune in the Saint-Raphaël Arrondissement, in the Nord Department of Haiti. It has 6,421 inhabitants.
References

Institut Haïtien de Statistique et d'Informatique (IHSI)


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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:18

Princess Victoire of France
From Wikipedia, the free encyclopedia
Madame Victoire
'Fille de France'
Jean-Marc Nattier, Madame Victoire de France (1748).jpg
Victoire by Jean-Marc Nattier, 1748.
Born 11 May 1733
Palace of Versailles, France
Died 7 June 1799 (aged 66)
Triest, Italy
Burial Basilica of Saint-Denis
Full name
Victoire Louise Marie Thérèse de France
House Bourbon
Father Louis XV of France
Mother Maria Leszczyńska
Religion Roman Catholicism
Signature

Victoire de France,[1] Daughter of France (Marie Louise Thérèse Victoire; 11 May 1733 – 7 June 1799) was the seventh child and fifth daughter of King Louis XV of France and his Queen consort Maria Leszczyńska.

Originally known as Madame Quatrième, signifying the fourth daughter of the King (an older sister had died in February 1733, before her birth), she was later known as Madame Victoire. She outlived eight of her nine siblings, and was survived by her older sister Madame Adélaïde by less than a year.

Contents

1 Life
1.1 Versailles
1.2 French Revolution
1.3 Death
2 Titles and Styles
3 Ancestry
4 See also
5 References
6 Further reading

Life

Marie Louise Thérèse Victoire de France was born at the Palace of Versailles. Unlike the older children of Louis XV, Madame Victoire was not raised at the Palace of Versailles. Rather, she was sent to live at the Abbey of Fontevraud. She remained there till 1748 when she was 15.
Versailles

At the age of 15, she was allowed to return to her father's court, where her father's attention increasingly focused on his mistresses, Madame de Pompadour and later Madame du Barry.

In 1753, it was suggested that she might eventually marry her brother-in-law, Ferdinand VI of Spain, as his wife, Barbara of Portugal was seriously ill at the time. Despite her illness, though, the Queen of Spain survived another five years.

In 1768, her mother Maria Leszczyńska died, her father having acquired a new maîtresse-en-titre, the comtesse du Barry, not long previously. Louis XV, however, sent Madame du Barry away from Versailles just before he died in 1774 in order that he could receive the last rites of the Catholic Church. In 1770, Madame Victoire's nephew, Louis-Auguste, the Dauphin of France, married Archduchess Maria Antoinette of Austria at Versailles, and then permanently exiled du Barry from court.

Although "Mesdames", as the surviving daughters of Louis XV were collectively known, were allowed to stay at court and keep their apartments at Versailles, their prominence there was sufficiently diminished that Victoire and her older sister, Madame Adélaïde, began touring the country.

Her father

Her mother

Victoire by Jean-Marc Nattier as the 'water'

Madame Adélaïde also by Jean-Marc Nattier as air

French Revolution

After the storming of Versailles by an army of hungry Parisian women on 6 October 1789, Mesdames Victoire and Adélaïde, now alone as the only surviving children of Louis XV, took up residence at the Château de Bellevue. Dismayed by new revolutionary laws against the Catholic Church, the sisters left France for Italy on 20 February 1791, although they were arrested and detained for several days at Arnay-le-Duc before being allowed to depart.

In Italy, they first visited their niece, Clotilde, Queen of Sardinia, the sister of Louis XVI, in Turin. They arrived in Rome on 16 April 1791.
Death

As a result of the increasing influence of Revolutionary France, the sisters were forced to constantly move. They went to Naples in 1796, where Marie Caroline, the sister of their niece, Marie Antoinette, was queen. They then moved to Corfu in 1799, and finally ended up in Trieste, where Victoire died of breast cancer. Adélaïde died one year later in Rome. The bodies of both princesses were later returned to France by their nephew, King Louis XVIII, and buried at the Abbey of Saint-Denis.

Madame Victoire's nephews included (among others) Ferdinand, Duke of Parma, Louis XVI of France, Louis XVIII of France, Charles X of France. Her nieces included Madame Élisabeth and Queen Maria Louisa of Spain. Her goddaughter was Angélique Victoire, comtesse de Chastellux.
Titles and Styles

11 May 1733 – 7 June 1799 Madame Victoire, fille de France

Ancestry
[show]Ancestors of Victoire of France
See also

iconKingdom of France portal Biography portal

Mesdames de France

References

Achaintre, Nicolas Louis, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de Bourbon, Vol. 2, (Publisher Mansut Fils, 4 Rue de l'École de Médecine, Paris, 1825), 155.

This article is based on a translation of the equivalent article of the French Wikipedia on 1 November 2006'
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyMer 29 Mar à 2:18

Victoire
From Wikipedia, the free encyclopedia
(Redirected from Victoires)

Victoire, Victory in French, may refer to :

Victoire, Saskatchewan, a populated locality in central Saskatchewan
La Victoire, Haiti, a commune in the Nord department
Station Victoire (Tram de Bordeaux)

Victoire is a French feminine given name, equivalent to English Victoria. It may refer to :

Victoire Léodile Béra (1824-1900), a French novelist, journalist and feminist
Victoire Jean-Baptiste (1861-1923), a Haitian politician de facto
Victoire Thivisol (1991-), a French film actress

Princess Victoire of France

Princess Victoire of France (1733-1799), the seventh child and fifth daughter of King Louis XV of France and his Queen consort Maria Leszczyńska
Victoire Weasley, a fictional character in the Harry Potter series

Victoires may refer to :

Victoires de la musique, an annual French award ceremony that recognises the best singers of the year
Place des Victoires, a circular place in Paris, France

See also

La Victoire en chantant, a 1976 war film, or rather, a black comedy directed by Jean-Jacques Annaud
Victory (disambiguation)
Victorious (disambiguation)
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Minouska.KounakDenat




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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyJeu 30 Mar à 3:57

MANIÈRE NAÏVE, LA TRAGÉDIE POLITIQUE SUR LES PROPOS AFFIRME LE CARACTÈRE HUMAIN DE Y'BECCA. AINSI LA FRANCE EST SOUMISE À LA TRAHISON. TAY

Hamon et Rebsalem ont réussi à faire voter leur loi sous les gouvernements Valls sans manif et opposition parlementaires. Mr Macron et Valls

Montebourg fut critiqué en tant que Ministre par la délégation socialiste du parlement mais Hamon jamais. Mr Valls est il jaloux, Mr Macron?

La droite républicaine à fait le choix d'un candidat irréprochable mais il est un fait à avouer sa défaite sera personnelle. Réveillez Vous!

Mr Fillon joue sur l'aspect d'une façon incernable. Il est vrai qu'il est confronté à une fronde de rue. Richelieu s'est t'il mue en Victime.

Conflits et lutte antiterroriste au menu du sommet arabe en Jordanie http://w.lpnt.fr/2115517t #International via @LePoint

Quand Alger servait de refuge aux militants africains-américains
Publié le 28 mars 2017 à 11h48
http://www.jeuneafrique.com/mag/418291/politique/alger-servait-de-refuge-aux-militants-africains-americains/

Mondiaux de patinage: Medvedeva nouvelle reine de la glace... Félicitations. http://sport.francetvinfo.fr/patinage/mondiaux-de-patinage-medvedeva-nouvelle-reine-de-la-glace-327877 … via @francetvsport

Florence Portelli‏ @FloPortelli 29 mars
Plus
Est-on 1homme d'honneur en s'étant engagé sur l'honneur à soutenir son camp pour finalement le trahir? #Valls @Fillon2017_fr @TousFillon

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 22 hil y a 22 heures
Plus
Histoire de l'OPEP, une histoire intéressante et méconnu des Citoyennes et Citoyens. Une Géopolitique sismique. TAY http://tinyurl.com/6vhanyk

PRÉTENTION, J'AFFIRME QUE AGIR DANS L'ASPECT DU TERRITOIRE TERRESTRE ET OCÉANIQUE RENDS YANIS ET KOUNAK CRÉDIBLE POUR L'ÉVOLUTION. Y'BECCA

Elections Françaises 2017: Un certain pont prénommé Kwai. https://www.youtube.com/watch?v=TDIYd1MBOcU&sns=tw … via @youtube

Le clans des mouettes
« Être » comme substantif et Le verbe (du latin verbum).
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t275-etre-comme-substantif-et-le-verbe-du-latin-verbum
ainsi est la force.

CIC - La Chaîne CIC‏Compte certifié @cic 14 hil y a 14 heures
Plus
"Le statut étudiant-#entrepreneur est né d'une idée que nous avons proposée au gouvernement de l'époque", @d_restino #PrixMoovjee2017

Valérie Boyer ن‏Compte certifié @valerieboyer13 3 hil y a 3 heures
Plus
"Il faut que certains actes médicaux puissent se faire par des infirmiers ou des pharmaciens" @FrancoisFillon #RTLMatin

Daft Punk - Get Lucky (Official Audio) ft. Williams, Rodgers
https://www.youtube.com/watch?v=5NV6Rdv1a3I …
U.S.A 2017: Don"t Afraid !
La Chine...
Y'becca...

C'est quoi un coup de V ?
LE CHANT DES PARTISANS
https://www.youtube.com/watch?v=QRhg-Ioik8c

Lorsque j'ai un coup de V, je sifflote ce sifflotement vers celui qui me donne une mauvaise morale. TAY https://www.youtube.com/watch?v=83bmsluWHZc&sns=tw … via @youtube

Rapport de
Y'becca

Malgré tout, Le chant des partisants doit résonner quand on entends ce chant qui
ne vient plus de l'opéra mais de la Rue...
4° - Nabucco choeur des Esclaves ou Le Cri de la Misére "en Instrumentale".
https://www.youtube.com/watch?v=y73i8YejSCU
Oui à la Gréve et Non à L'Esclavage, Tortures, Viols, Abus qu'ils soient Physiques et Morales...
Notre Evolution dans le serment de Y'becca

La Foi de Y'becca
Secouristes de La République de L'Olivier: "Les Républiques de Israël et La Palestine"
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyVen 31 Mar à 3:45

Emerson, Lake & Palmer - Lucky Man
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyVen 31 Mar à 3:45

Toulouse en 1939-1945

Histoire
Toulouse est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, appelée la "ville rose" en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite.

19/06/2009

Après la défaite de la France, la région Midi-Pyrénées et la Haute-Garonne sont en zone libre.
Avant la guerre, les Juifs sont assez peu nombreux dans la région, mais dès 1939, un grand nombre de réfugiés commencent à affluer venant s'ajouter aux réfugiés espagnols arrivés dans la région à partir de 1936 et placés à partir de 1939 et de la défaite des républicains dans des camps de la région.

Le 5 août 1942, le gouvernement de Vichy demande aux préfets de faire transporter en zone occupée les "Israélites allemands, autrichiens, tchèques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzigois, sarrois, soviétiques et réfugiés russes entrés en France après le 1er janvier 1936...".
Des rafles sont alors organisées dans toute la zone libre les 26, 27 et 28 août, dans les régions de Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice. Hommes, femmes et enfants juifs arrêtés seront acheminés à Drancy et déportés vers Auschwitz.
Pour la seule année 1942 dans toute la France, 41 951 Juifs, en majorité étrangers, seront déportés (805 rescapés en 1945).

Mgr Saliège fut le premier archevêque a prendre position contre la déportations des Juifs, le STO et les exactions nazies et à s'élever contre la politique d'exclusion de l'État français.
En août 1942, il ordonne la lecture dans toutes les paroisses de son diocèse d'une lettre pastorale intitulée Et clamor Jerusalem ascendit.

A partir de novembre 1942, la zone sud est occupée par les Allemands.

La ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le 19 août 1944 peu après le débarquement de Provence.

09/03/2010



Et clamor Jerusalem ascendit
Le 23 août 1942, Mgr Saliège, archevêque de Toulouse ordonne la lecture dans toutes les paroisses de son diocèse d'une lettre pastorale intitulée Et clamor Jerusalem ascendit.

« LETTRE DE S.E. MONSEIGNEUR SALIEGE ARCHEVEQUE DE TOULOUSE SUR LA PERSONNE HUMAINE

Mes très chers Frères,
Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits. Ces devoirs et ces droits, tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu. On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer.
Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.
Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe-t’il plus ?
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?
Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France.

Dans notre diocèse, des scènes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos Frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier.
France, patrie bien aimée France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs.
Recevez mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Jules-Géraud Saliège
Archevêque de Toulouse
13 août 1942

A lire dimanche prochain, sans commentaire. »

04/03/2009



La communauté espagnole
Les Espagnols représentent l'une des plus importantes communautés étrangères de Toulouse avec près de 20 000 à 25 000 personnes,
Toulouse a été la principale destination de l'exil des Républicains Espagnols dès les années 1930 pour certains et surtout lors de la "retirada" à partir de février 1939. C'est ainsi que plus de 15 000 Espagnols s'installent à Toulouse.
L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec Montpellier. L'espagnol est ainsi la deuxième langue parlée à Toulouse.

19/06/2009



Le réseau Bertaux
Le réseau Bertaux a été, dans la région toulousaine, le premier groupe résistant à pouvoir bénéficier en 1941 des parachutages de la France libre.

La librairie de Silvio Trentin, rue du Languedoc à Toulouse est un lieu de rencontres et de réflexions pour de nombreux intellectuels, locaux ou réfugiés, qui cherchent à réagir. A un moment où la Résistance n’ est encore qu’une idée, un petit groupe d’une quinzaine de personnes se forme autour de Pierre Bertaux, professeur d’allemand à la faculté des Lettres de Toulouse, l’éditeur Louis Vaquer et l’ancien conservateur du musée d’Art moderne Jean Cassou.

Au printemps 1941, le groupe Bertaux est déjà bien structuré. Les tâches sont réparties ainsi Pierre Bertaux s’occupe de la coordination et des liaisons, la propagande relève de Jean Cassou, l’organisation militaire de Vaquer. Toutes les formes d’actions possibles sont envisagées dés la création du réseau avec des objectifs clairement définis et ambitieux : rassembler et fournir des renseignements, organiser des passages, s’engager dans l’action directe.

A cette fin, Marcel Vanhove, un syndicaliste chrétien chef d’entrepôt à la Compagnie industrielle des pétroles met à la disposition du groupe 10000 litres d’essence prélevée sur ses stocks

Fernand Lefebvre, ancien pilote d’essai trouve des terrains de parachutages.

A partir de juillet 1941, la liaison avec Londres est mise en place. Le premier parachutage a lieu à Fonsorbes le 13 au 14 octobre durant la nuit. Deux agents de la France libre sont largués, des containers d’armes et d’explosifs sont réceptionnés.

Au début de Décembre 1941, un dépôt d’armes est découvert dans la commune de Fonsorbes. Ce dépôt est très important : 2 parachutes, explosifs, grenades, détonateurs, 12 bombes, mèches, cordons, matraques, objets incendiaires, L’enquête est menée par le service de la Surveillance du Territoire aboutit à l'arrestation de 12 personnes dont Pierre Bertaux, qui est emprisonné au secret. Il est mené à pied, enchaîné, dans les rues de Toulouse, pour se rendre aux interrogatoires. L’enquête établi qu’ils font partie d’une organisation qui communiquait avec l’Angleterre au moyen d’un poste émetteur-récepteur clandestin de T.S.F. et de laquelle ils ont reçu, armes, munitions et explosifs dans le but de préparer un mouvement séditieux et de commettre des attentats. Le Tribunal Militaire qui juge les 12 inculpés les 30 et 31 Juillet 1942 à Toulouse condamne Pierre Bertaux à 3 ans de prison et 15.000 francs d’amende Le 26 octobre 1942 Pierre Bertaux est révoqué de ses fonctions de professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse pour actes de nature à nuire à la Défense Nationale.

Pierre Bertaux et Jean Cassou sortent de prison en 1943. Jean Cassou reprend immédiatement ses activités clandestines, alors que Bertaux se met en retrait à la campagne.

Dans la nuit du 19 août 1944 Pierre Bertaux devient commissaire régional de la République. Le dimanche 20 août, Toulouse se libère. A 20h.30, dans une allocution à Radio Toulouse Pierre Bertaux explique le protocole de transition administrative prévu par le Gouvernement Provisoire de la République française GPRF, appelle la population à l’ordre, affirme, dans le contexte d’isolement, (la route de Paris restera coupée jusqu’au 22 septembre), sa détermination républicaine.

Discours de Pierre Bertaux, 20 août 1944
"Aujourd’hui 20 août 1944, les Forces Françaises de l’Intérieur ont permis l’installation à Toulouse d’autorités françaises. Aujourd’hui 20 août 1944, en qualité de commissaire de la République, au nom du Gouvernement provisoire de la République et en accord avec le Comité de Libération de Toulouse, j’ai pris possession de la Préfecture. Le Préfet de Vichy a été arrêté. Peu à peu des autorités françaises, émanation de la nation française, seront installées. Au nom de tous ceux qui sont morts pour la cause de la France et de la liberté, au nom de ceux qui ont souffert et lutté, au nome de tous ceux qui souffrent et luttent encore, je vous demande ceci : Que votre joie soit profonde, mais qu’elle soit grave. Trop de sang a coulé, trop de larmes ont été versées ; trop de sang coule encore ; trop de larmes sont encore versées, pour que nous risquions de donner un spectacle de désordre, d’indiscipline ou de laisser aller. Pas de pillage. Pas d’actes individuels. Les traîtres seront châtiés, en vertu des lois de la République. Chaque jour, les autorités de la République, celles qui émanent de vous, peuple de France, feront avec vous un pas dans l’accomplissement de leur tâche. Pour le moment nous n’avons pas de chemin de fer, les routes sont coupées. Nous avons du pain pour huit jours. Il faut continuer la guerre. Nous aurons à manger, nous continuerons la guerre. Les autorités républicaines ont besoin que chaque citoyen, désormais libre, soit à son poste de combat. Tous ensemble, nous achèverons l’œuvre de la libération de Toulouse et l’instauration de notre République."

Les camps et les lieux d'internement de la Haute-Garonne
124e-155e-156e CTE-513e GTE de la Poudrerie 31410 Le Fauga
18e-19e-134e-135e CTE-652e GTE Mauzac 31410 Mauzac
29e CTE-402e GTE de la caserne Pelet 31000 Toulouse
502e GTE Bessières 31660 Bessières
503e GTE Léguevin 31490 Léguevin
507e GTE Tournefeuille 31170 Tournefeuille
509e GTE Fourquevaux 31450 Fourquevaux
511e GTE Cépet 31620 Cépet
512e GTE Bourg-Saint-Bernard 31570 Bourg-Saint-Bernard
513e GTE Muret 31600 Muret
560e GTE Tarabel 31570 Tarabel
561e GTE Clairfond 31120 Portet-sur-Garonne
60e CTE-562e GTE de la Poudrerie 31000 Toulouse
652e GTE Mauzac 31410 Mauzac
Camp de Clairfond 31120 Portet-sur-Garonne
Camp de Noé 31410 Noé
Camp Maury 31410 Mauzac
Camp-hôpital Le Récébédou 31120 Portet-sur-Garonne
Caserne Caffarelli 31000 Toulouse
Ceentre Le Fauga 31410 Le Fauga
Hippodrome Toulouse 31000 Toulouse
Hôpital Hôtel-Dieu 31000 Toulouse
Hôpital Saint-Gaudens 31800 Saint-Gaudens
Prison militaire de Furgol 31000 Toulouse
Prison Saint-Michel 31000 Toulouse
Stade du TOEC Toulouse Olympique Employés Club 31000 Toulouse

Les lieux de sauvetage de la Haute-Garonne
Abbaye de Sainte-Marie-du-Désert 31530 Bellegarde-Sainte-Marie
AFDU 31000 Toulouse
Armée Juive 31000 Toulouse
Armée secrète 31000 Toulouse
Camp volant de Revel 31250 Revel
Centre médico-social de Toulouse 31000 Toulouse
Château de Larade 31000 Toulouse
Château de Seyre 31560 Seyre
Clinique psychiatrique Saint-Loup 31140 Saint-Loup-Cammas
Couvent de Marie-Réparatrice 31000 Toulouse
Couvent Notre-Dame-de-la-Compassion 31000 Toulouse
École Saint-Pierre 31340 Villemur-sur-Tarn
Institution Sainte-Marie-de-Nevers 31000 Toulouse
Maison des Pupilles de la Nation 31160 Aspet
Noviciat des Jésuites 31000 Toulouse
Organisation Juive de Combat 31000 Toulouse
Orphelinat de Lévignac 31530 Lévignac-sur-Save
Paroisse Saint-Exupère 31000 Toulouse
Paroisse Saint-Michel 31000 Toulouse
Réseau Westerweel 31000 Toulouse


Les 85 Justes parmi les Nations de la Haute-Garonne
Élie Armengaud (Toulouse) Marie Fenayrol (Toulouse) Honorine Pagnon Abribat (Toulouse) (Lagardelle-sur-Lèze)
Auguste Arribat (Villemur-sur-Tarn) Marie Fenayrol (Toulouse) Jeanne Pariset (Toulouse)
Marie-Louise Aubrespin (Saint-Paul-sur-Save) Gabriel Féraud (Palaminy) Jean Philippe (Toulouse) (Beaumont-de-Lomagne)
Jeannette Augendre (Montréjeau) Maria Féraud (Palaminy) Madame Ramel (Lodes)
Marien Augendre (Montréjeau) Marcelle Fraysse (Villemur-sur-Tarn) Louis Ramel (Lodes)
Andrée Baccalerie (Toulouse) Anne Frechengues (Bordes-de-Rivière) Noémie Ramondou (Villematier)
Raymond Baccalerie (Toulouse) Émile Frechengues (Bordes-de-Rivière) Alice Resch (Toulouse) (Gurs) (Aspet)
Maria Baccalerie (Toulouse) Gilberte Frechengues (Bordes-de-Rivière) Jeanne Rey (Lieoux)
Marguerite Blaquières (Launac) Marcelle Frechengues (Toulouse) Mathieu Rey (Lieoux)
Roger Blaquières (Launac) Alfred Fréchengues (Toulouse) Victoria Rey (Lieoux)
Pierre Bockel (Lyon) (Toulouse) André Fréchengues (Bordes-de-Rivière) Germaine Ribière (Lyon) (Toulouse) (Les Billanges)
Jean-Bernard Bonnet (Cintegabelle) Georges Guichard (Barbazan) (Lodes) Maurice Roulleau (Nailloux)
Marie Bonnet (Cintegabelle) Marie Guichard (Barbazan) (Lodes) Yvette Roulleau (Nailloux)
Pierre Boué (Bruguières) Helga Holbek (Toulouse) (Gurs) (Aspet) Denise Roy (Montréjeau)
Jean Boyer (Toulouse) Catherine Laborderie (Bruguières) Pierre Roy (Montréjeau)
Louise Boyer (Toulouse) Jeanne Marceillac (Toulouse) Jules Saliège (Toulouse)
May Magdeleine-Louise Charretier (Toulouse) (Paris) (Marseille) Jean-François Marty (Toulouse) Alice Schneider (Toulouse)
Louis de Courrèges d'Ustou (Toulouse) Marie-Louise Massoc (Estadens) Marie Sentenac Diu (Miremont) (Toulouse)
René de Naurois (Toulouse) Roger Massoc (Estadens) Gabrielle Sourgens (Lévignac-sur-Save)
John de Stegge (Toulouse) Françoise Mazas (Toulouse) Charles Suran (Boulogne-sur-Gesse)
Jean Desplan (Melles) Jacques Mazas (Toulouse) Louise Thèbes (Capdenac) (Toulouse)
Marie Desplan (Melles) Raymond Mazas (Toulouse) Pierre Thomas (Toulouse)
Diego Diaz (Toulouse) Adrien Montet (Villematier) André Thouroude (Toulouse)
Juliette Doumeng (Toulouse) Louisa Montet (Villematier) Lucien Thulau (Caubiac)
Maurice Dubois (Toulouse) Jean Olivier (Saint-Julia-de-Gras-Capou) Marie-Angèle Thulau (Caubiac)
Andréa Dufor (Montréjeau) Clémence-Berthe Ordy (Gouzens) Henriette Vaur (Cadours)
Jean-Bertrand Dufor (Montréjeau) Jean-Marie Ordy (Gouzens) Raymond Viadieu (Toulouse)
Marina Fallou (Toulouse) Bertand Pagnon (Toulouse) (Lagardelle-sur-Lèze)
Jean Fenayrol (Toulouse) Marie Pagnon (Toulouse) (Lagardelle-sur-Lèze)

Maires de Toulouse

Antoine Ellen-Prévot (11/05/1935-08/1940)
André Haon (08/1940-09/06/1944)
Albert Ginesty (09/06/1944-20/08/1944)
Raymond Badiou (08/1944-09/1958)
Cultes à Toulouse

Jules-Géraud Saliège * Cardinal, archevêque de Toulouse ( 1928-1956 ) Dénonça les déportations de Juifs, le STO ou les exactions nazies. (24/02/1870-04/11/1956). Nommé Juste parmi les Nations
Louis de Courrèges d'Ustou * Évêque auxiliaire Évêque auxiliaire de Mgr Saliège. Nommé Juste parmi les Nations
Bruno de Solages * Recteur de l'Institut catholique ( 1942 ) (1895-1983)
Moïse Cassorla Rabbin ( jusqu'en mars 1943 )
Nathan Hosanski Rabbin ( 03/1943 - 01/1944 ) 30 ans, arrêté en janvier 1944 et déporté sans retour avec le convoi n° 73 du 15 mai 1944
Johnaan de Stegge * Abbé Nommé Juste parmi les Nations
René de Naurois * Aumônier du Couvent Notre-Dame-de-la-Compassion
Jeanne Pariset dite Sœur Marie-Julienne * Supérieure de la Communauté des Sœurs de la Charité de Nevers

Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France
http://www.ajpn.org/commune-Toulouse-en-1939-1945-31555.html

Rapport de
Y'becca
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyVen 31 Mar à 3:46

11 Familles réfugiées à Toulouse [Compléter]
04/1943 / 09/1943 Famille Blanck - Fanny Blanck, dite Françoise Blanc. Fanny Blanck, alliée à une cousine de Madame Rauch, elle est venue pour quelques jours. Françoise a une trentaine d'années. Son mari s'est battu en Espagne. Il est on ne sait où... dans un camp de concentration, et leur fille unique, Dorothée (Dorète), 8 ans - est réfugiée à Rontignon, aux environs de Pau, chez un pasteur protestant, Jules Jézéquel* dont la propriété est un asile ouvert à bien des malheureux. Après un petit essai satisfaisant, on accède à son désir de la garder jusqu'à la fin de l'été. Sa détresse est navrante et son énergie est farouche. Elle ne croit à rien. Ses idées communistes percent peu à peu. Françoise est une fanatique... Elle épilogue les moindres gestes des mères ... pour conclure qu'on a bien plus d'égards pour Renée et Irène qui sont "riches" que pour elle et Madame Rauch qui sont "pauvres"... Dans le courant de l'été, Françoise sera munie d'une fausse carte d'identité. "Françoise nous inquiète beaucoup et non sans raison. Elle a fort mal accueilli la proposition de lui chercher un refuge ailleurs... Elle ne veut rien entendre. Le 13 août, elle est prise d'un crachement de sang..." Elle partit le 18 août pour l'Hôtel-Dieu et reçut des visites, dont celle du Pasteur Jules Jézéquel*. De deux sources différentes, nous eûmes connaissance du dossier judiciaire de Françoise. Il est hors de question de la reprendre... Elle partit pour Pau le 10 septembre, après une scène poignante.1. (Captives en nos murs)
09/1942 / 09/1942 Famille Irène - Madame Irène... "A peu près à cette époque, une jeune femme juive, que nous appelions Madame Irène, passa quelques jours à Manrèze. Elle ne put résister à cette séquestration... qu'elle reconnaissait pourtant bien douce. De trop sinistres souvenirs hantaient son imagination et... "drame pour drame", elle préférait encore sa liberté, avec les risques de la mort en camp de concentration à cette lente agonie morale en face d'elle-même dans la solitude du cloître. Elle alla donc respirer à l'air libre, et peu de temps avant la Libération nous apprenions qu'elle avait échappé aux rafles si nombreuses dans la région."2. (Captives en nos murs)
1944 / 1944 Famille Kikierwich - Charlotte Kikierwich. "Juive polonaise, séparée de sa fille de 17 ans. Pauvre mère éplorée elle aussi, Madame Rauch est son ange gardien elle la soutient, la console... Elle reste plusieurs semaines, confinée dans une chambre et part peu de temps avant la Libération."3. (Captives en nos murs)
15/03/1943 / 11/1943 Famille Lesselbaum - Ruth Lesselbaum, dite Renée Lesage. "Madame Roger Lesselbaum, jeune femme de 20 ans, a postulé pour obtenir un abri à Manrèze où elle arrive vers le 15 mars. Elle est Polonaise - ses papiers en font foi - bien que ne vouant aucune sympathie à la Pologne. Ses parents habitaient Cologne et sont actuellement en Tunisie où un de ses frères s'est enrôlé dans l'armée d'Afrique. Ses beaux-parents ont un gros négoce de maroquinerie à Paris et sont réfugiés aux environs de Toulouse, à Coulommiers (sic). Ils comptent y séjourner aussi longtemps que les événements le permettront... La jeune Juive que nous recevons a un genre très différent des autres : cheveux teints, maquillée de la tête au pieds... avec des toilettes ad hoc. Sa tenue, ses gestes sont à l'instar du reste... Par ailleurs elle paraît gentille, conciliante... avec nous, mais hélas, avec Irène qui partage la même chambre, l'accord n'est pas parfait et les disputes commencent. Jusqu'à présent, chacune y mettant du sien, les litiges se terminaient sans bruit. Finie la quiétude dans ce "pacage" de guerre, et la bergère devint par force trop souvent juge de paix... Que de scènes encore... La famille de Renée Lesage était restée fidèle à un certain nombre de traditions judaïques... Le fiancé d'Irène procura du pain azyme et nos "brebis d'Israël" se livrèrent ensemble à de fraternelles agapes. Elles étaient quatre. En juin, la mère portière est intriguée par les petites manœuvres de Renée quand son mari vient la voir, tous les 8 ou 15 jours. On peut s'attendre à tout et se méfier de tout. Entre autres, Renée a eu l'idée "de faire venir son mari à heure fixe sous la fenêtre de sa chambre et de correspondre avec lui au moyen de billets lancés au bout d'une ficelle... Un jour, les couvertures de leur lit tombèrent par la fenêtre ... oh ! Par hasard !" Mis au courant, Monseigneur Louis de Courrèges d'Ustou* leur fit prêcher la prudence et nous recommanda la fermeté. En juillet 1943, Renée Lesselbaum était dévorée d'inquiétude au sujet de son mari. Il était non seulement menacé par les rafles concernant les Juifs, mais encore par les rafles non moins redoutables en son cas enlaçant les jeunes gens pour le travail obligatoire en Allemagne. Le père Roger Braun* lui trouva une place... au noviciat des pères Jésuites, à Mons. Mais le mari, amateur de confort, mit un mois avant de se décider. Renée tomba malade. Ces deux semaines de maladie avaient suscité autour de sa chambre des allées et venues qui intriguèrent et qui rendirent ensuite assez pénible la présence des quatre Juives à Manrèze. Les petites manœuvres et intrigues reprennent et créent une atmosphère de malaise. Elle n'hésita pas à imaginer de véritables comédies et à commencer leur mise en scène, par exemple pour nous obliger à héberger sa belle-mère, ou pour prendre la place du petit Nizan dans la famille amie... Ayant de l'argent, elle se fait faire plusieurs cartes d'identité, n'hésitant pas à usurper l'identité d'amies du couvent. Bref, elle devient dangereuse. Il est urgent de l'écarter, mais cordialement pour éviter une dénonciation. Les adieux furent corrects, Après son départ, la paix se rétablit à Manrèze.4. (Captives en nos murs)
Famille Liobé - Madame Liobé. "Juive, est accueillie temporairement à Manrèze où elle ne séjourne pas longtemps."5. (Captives en nos murs)
20/09/1942 / 24/12/1942 Famille Lominska - Irène Lominska, dite Irène Lomin puis Marie-Louise Robert. "Polonaise née à Cracovie, elle arriva le 20 septembre, âgée de 31 ans. Docteur en médecine, remarquablement intelligente et instruite, parlant couramment plusieurs langues, elle joignait aux dons de l'esprit ceux d'une excellente femme d'intérieur. Elle avait eu le courage de rester à Paris non seulement après le départ de son mari, le docteur Lominski, qui s'était enrôlé dans l'armée polonaise et avait trouvé en 1940, un refuge en Angleterre, mais à l'heure la plus tragique où les Juifs fuyaient en masse vers la zone libre... Au commencement de l'été 1942, elle doit à son tour déserter la capitale et rejoint une famille amie réfugiée dans le Gard. Cette halte ne devait être que transitoire. Les Israélites étaient traqués de toutes parts, et Madame Lominska, après des semaines angoissantes, acceptait avec une immense reconnaissance l'abri d'un couvent. Privée des nouvelles de son mari qu'elle ne pourra rassurer que quelques mois plus tard, elle ignorait tout de sa famille et de sa belle-famille. Le père Arnoux, ami du Docteur Lominski, venait la voir de temps en temps. En novembre, Madame Lomin a pu se procurer une excellente fausse carte d'identité sous le nom de Mademoiselle Marie-Louise Robert. Une légère détente s'étant produite dans la situation, elle se fit inscrire sous un faux nom à l'Aide aux Mères pour assurer plusieurs matinées de service par semaine. Son service fut de courte durée. Une grande rafle place du Capitole l'oblige un matin à réintégrer ses pénates. Erudite, Madame Lomin savait occuper ses loisirs forcés. Elle apprenait seule l'anglais au moyen d'une méthode moderne et s'était composé une petite bibliothèque d'ouvrages "substantiels". Sur la cheminée de sa chambre, fraternisaient les uns à la suite des autres des livres tels que la Bible (traduite par l'abbé Crampon), Platon, des spécimens choisis des littératures étrangères... et les oeuvres de sainte Thérèse, voire même celles de saint Jean de la Croix. Noël approchait. .. Madame Lomin se sentait faite pour agir. Difficilement, moyennant finances et avec des risques qui se multipliaient sans cesse, on pouvait encore tenter de franchir en fraude et à pieds la frontière espagnole... Madame Lominska en conféra avec le père Arnoux... Munie de sa fausse carte d'identité, elle se fit envoyer par une relation de Lyon la somme de 20 000 francs nécessaire pour le paiement de son "passeur" ... Son départ fut fixé pour la nuit de Noël, vers 3 heures. Le 24 décembre, sitôt après avoir réveillonné avec ses compagnes, Madame Lomin quittait la maison avec pour tout bagage son sac à ouvrage. A la fin de janvier, un ordre de l'agence Cook nous demandait l' envoi de la valise de Mademoiselle Marie-Louise Robert (son nom d'emprunt). Elle l'avait préparée en vue de cette éventualité. Puis ce fut le silence. Après son départ de Toulouse, elle avait traversé les Pyrénées par des chemins de contrebandiers, sentiers neigeux et abrupts... A Barcelone, elle passa plusieurs jours en prison avant de pouvoir rejoindre son mari en Angleterre, en passant par le Portugal. Madame Lominska nous écrivit un mot charmant sitôt la Libération, en 1944. Elle était à Glasgow où son mari, le Docteur Lominski est toujours professeur agrégé à l'Université de cette ville pendant qu'elle-même exerce à l'hôpital sa profession de docteur en médecine. En mai 1947, profitant d'un premier et court séjour en France depuis la fin des hostilités, elle est venue passer deux jours à Toulouse pour nous voir. Son voyage n'avait pas d'autre but ... Joie de part et d'autre. Sa famille a été bien éprouvée en Pologne. Sa mère et une de ses soeurs ont survécu à la tourmente... La plus jeune soeur a disparu. A Cracovie, sa grand-mère, octogénaire, a été fusillée à bout portant chez elle, dans son fauteuil... Presque tous les membres de leurs relations polonaises avaient péri eux aussi au four." 6. (Captives en nos murs)
04/09/1942 / 09/04/1945 Famille Rauch - Madame Alma Rauch, née Erb, dite Anna Roche. "Le 4 septembre 1942, Mademoiselle Danty nous présentait Madame Rauch. D'une famille allemande de sept enfants, elle est née en 1901 en Pologne, aux environs de Bromberg où elle a passé son enfance. Après la guerre de 1914-1918, ses parents se fixèrent à Berlin. C'est là que Madame Rauch, alors Alma Erb, fut factrice dans un grand magasin en attendant son mariage avec un juif polonais, Jacob Rauch : union qui ne devait pas être heureuse... Madame Rauch, abandonnée de son mari, a un enfant de 5 ans, Nizan. La dureté des temps obligeait, même là où l'on aurait pu recevoir mère et enfant, à séparer les enfants de leur mère car, en cas de recherches ou de perquisitions par la Gestapo, l'enfant trahit toujours inconsciemment sa mère. Et le pauvre petit garçon est confié à une colonie d'enfants juifs, aux environs de Brive. D'une santé précaire, avec une vue très défectueuse. Madame Rauch n'est qu'une malheureuse maman désemparée ... Par bonheur, la mère économe parle parfaitement l'allemand... En novembre 1942, grande rafle place du Capitole... suivie de plusieurs autres. Madame Rauch est consternée, ne venait-elle pas d'obtenir un visa pour le départ de son fils en Amérique ? Cette déception n'était que le prélude des angoisses indicibles qui la torturèrent au sujet de son fils... si la Gestapo saisissait la colonie de Brive ! La Mère supérieure s'adressa à une famille amie dont elle connaissait le dévouement et la discrétion. Un foyer fut donc trouvé pour l'enfant. Encore fallait-il le faire venir. Brive était loin. Bien des projets pour aller le chercher échouèrent. Enfin, le 3 décembre 1942, à 21 heures, Nizan, devenu "Rody" à la colonie, arrive à Toulouse. Dans un état pitoyable. Il resta au parloir durant deux jours avec sa maman. Il déclara lui-même "maintenant je m'appellerai Henry". Le lendemain il part à la campagne. Le 24 mai 1943, visite de Nizan, un superbe petit bonhomme dans lequel on avait de la peine à retrouver le miséreux du mois de décembre. Cependant un gros sacrifice assombrissait ce bonheur. L'enfant avait à peu près oublié l'allemand et sa mère ne parlait, en français, qu'un charabia inintelligible au pauvre petit... Les 5, 6 et 7 août, Madame Rauch eut la joie de revoir Nizan : le joyeux Riri. Pour l'enfant, les difficultés n'étaient pas finies... Il fallut renoncer à le laisser dans la famille qui l'avait accueilli, et il aboutit un jour au parloir en mai 1944. Il fut d'abord caché chez des amies, près de la gare Matabiau dont la radio annonçait le bombardement. Enfin, une autre amie de la maison réussit à convaincre une ancienne domestique de le prendre avec elle dans une ferme à 30 kilomètres de Toulouse. Il ne retrouvera vraiment sa maman qu'après la Libération. A Berlin, où la famille Rauch s'est installée en août 1946, Nizan est la consolation de sa maman. De ses nombreux frères, sœurs, neveux, etc., seuls sa sœur Gertrude et son mari ainsi que leur fille sont sortis indemnes de la tourmente. Tous les autres ont été victimes de la Gestapo."7. (Captives en nos murs)
28/08/1942 / 13/09/1942 Famille S. - Selma S., dite "Solange Simon". "Le 28 août 1942, Miss Rot de Neuville nous conduisait une jeune fille juive que la persécution avait refoulée dans le midi. Autrichienne, sans nouvelles de ses parents restés à Vienne, elle ne possédait que de faibles ressources et, pour sa nature habituée à l'indépendance, la transition fut brusque sur toute la ligne. Cet "oiseau" privé de liberté, ne trouva pas dorés les barreaux de la cage hospitalière. J'ai l'impression d'être enfermée dans un asile d'aliénés", soupire-t-elle. Elle parlait gentiment le français et manifestait le désir de se perfectionner dans notre langue pour utiliser ses loisirs forcés. Chaque jour une mère allait la voir... Une occasion s'offrait pour gagner Lyon... C'était pour elle la porte de la Suisse, donc une planche de salut, et son départ fut décidé pour le 13 septembre. "Elle nous quitta visiblement émue, reconnaissante de l'accueil reçu... A Noël, la Mère supérieure recevait d'elle une carte avec un petit mot de gratitude. Naturellement, elle ne donnait aucune adresse. Depuis, plus rien. A-t-elle survécu à la tourmente"8. (Captives en nos murs)
04/09/1942 / 15/10/1943 Famille Sperzling - Irène Sperzling - dite Irène Sutra. "Le 4 septembre, Madame Balesi nous présentait Irène Sperzling. Irène a 21 ans. Polonaise de Looz, elle préparait à Paris sa licence ès lettres quand, personnellement recherchée par la Gestapo. elle a dû fuir, accompagnée de son fiancé, jeune Roumain de 27 ans, professeur de philosophie. Travestie, elle fuit avec lui dans un fourgon de marchandises vers Lyon. Elle est sans ressources. Son fiancé pourvoit à ses besoins. Mais Irène est une enfant gâtée et irréfléchie. Une semaine après son arrivée, un matin de bonne heure, elle sortit en disant à la porterie, sans plus d'explication, qu'elle partait... Elle reviendra quelques semaines plus tard...
5 novembre : Irène est revenue... Ce n'est plus la jolie jeune fille que nous avions connue il y a deux mois. C'est une convalescente bien affaiblie, se remettant lentement d'une forte jaunisse... La pauvre enfant a des allures de petite vieille ... Elle a subi et subit encore le contrecoup des émotions traversées pendant ces derniers mois... Son fiancé, Monsieur Voldman, est très marqué par l'accueil bienveillant fait à la jeune fille malgré sa fugue. Finalement elle se marie le 14 septembre 1944 et, vers le 15 octobre, elle nous quitte, son mari ayant trouvé un logement. Son père, sa mère, sa soeur, tous les siens, deux ou trois cousins exceptés, ont péri victimes de la persécution contre les Juifs en Pologne.9. (Captives en nos murs)
Juin 1941 / Septembre 1942 Famille Wagner - Entre juin 1941 et Septembre 1942, venus de Belgique via Cazeres-sur-Garonne et Pau, mon pere Benny et ses parents David et Dora WAGNER etaient refugies a Toulouse, au 52 rue Gravelotte. David travaillait comme typographe dans une imprimerie, peut-etre les Parchemins du Midi, dirigee par un monsieur LOUSTEAU ou LOUSTAU. Ce Mr Lousteau avait un frère, directeur à l’EDF, avec 2 usines d’électricité à Genève (Suisse), qui avait le droit de voyager entre France et Suisse comme il le désirait, et était membre du réseau de résistance du père Favre (école St François de Sales, à Ville-La-Grand). Il a ouvert la route vers la Suisse à toute ma famille (une douzaine de personnes). J’aimerais retrouver les descendants de ces deux frères Lousteau (ou Loustau). (Temoignage de mon pere Benny Wagner)
Famille Weil - Madame Weil et sa fille Françoise Weil. "Françoise a 14ans. Juive convertie, elle terminait vers cette époque un séjour aux retraitantes (Manrèze) nécessité pour la poignante situation de sa famille. Son père et ses deux soeurs, Lise et Annette, ont été arrêtés et déportés en camp de concentration. Les jeunes filles en reviendront après avoir gravi un long calvaire. Monsieur Weil ne donna plus de ses nouvelles et le dénouement fatal ne laisse aucun doute à son sujet. La benjamine reste seule à Toulouse avec sa mère qui s'est aussi réfugiée chez nous quelque temps. Madame Weil ensuite nous confie Françoise sans qu'il soit question d'une claustration pour cette enfant qui poursuit ses études. C'est une charmante adolescente très courageuse qui laisse un excellent souvenir... En octobre 1942, il est signalé le passage de quelques juives dont le court séjour ne pouvait se prolonger. Leurs noms même n'ont pu être conservés. En 1943 et en 1944, sans précision : Quelques juives passèrent une, deux ou trois nuits sous notre toit. Il ne fallait garder aucune trace."10. (Captives en nos murs)

15 Familles arrêtées (Toulouse) [Compléter]
01/1944 Famille Amselle - Pierre, né le 20 septembre 1916 à Sezanne (Marne), Juif, habitait Charleville-Mézières. Il était réfugié avec sa famille à Gaillac (Tarn). Résistant, il est arrêté à la gare de Toulouse en janvier 1944 et emprisonné à la prison Saint-Michel de Toulouse. Il sera transféré au Fort Montluc à Lyon, dans la maison des otages. En représailles à un attentat commis la veille au centre SNCF de Portes-lès-Valence, il est fusillé le 8 juillet 1944 sur les lieux même de l'attentat avec 32 autres otages.
Date d'exécution : 08/07/1944

05/1944 Famille Cisinski - Paul, 27 ans, d'une famille originaire de Varsovie arrivée en France en 1920, est arrêté dans une chambre d’hôtel, à Toulouse en 1944, transféré à Drancy le 14 mai 1944 et déporté le 15 mai par le convoi 73 qui fut dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S.
Déportation : 15/05/1944 convoi no 73

02/1944 Famille Gauthier - Jean, né en 1918 à Pamiers, est militaire de carrière (aviation) jusqu’en 1942. Il entre, ensuite, au Service du Ravitaillement à Foix. Très tôt, il prend contact avec les résistants de Franc- Tireur (Amouroux et Cazalé). Ami de Pierre Labarthe (Groupe Morhange), il découvre, aussi, le groupe de résistants du Ravitaillement (de Nattes). Il est arrêté à Toulouse lors de la rafle de l’imprimerie Lion (février 1944). Déporté à Flossenbourg, il meurt le 7 décembre 1944. Une rue de Pamiers porte son nom.
JO : L'Etat en Ariège

1944 Famille Goldberg - Marcel (Mardochée), né le 04/03/1913 à Varsovie (Pologne) est le fils de Rubin Goldberg et de Chawa Mirla née Kantyn. Marié avec Fanny Fichtenberg, ils habitent Paris. Marcel est représentant de commerce. Réfugiés à Lavaur (Lot-et-Garonne), Marcel, âgé de 31 ans, est arrêté à Toulouse parce que juif et déporté sans retour de Drancy à Auschwitz.11
Déportation : 07/03/1944 convoi no 69
JO : DAF-ED 117769

01/1944 Famille Hosanski - Nathan, 30 ans, né en 1914 en Pologne, de nationalité française, rabbin de Toulouse, depuis mars 1943 est arrêté en janvier 1944. Interrogé sous la torture puis transféré à Drancy, il est déporté sans retour par le convoi n° 73 du 15 mai 1944 composé d'hommes uniquement et qui finit à Kaunas et Reval en Estonie.
Déportation : 15/05/1944 convoi no 73

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Chronologie [Ajouter]

19/04/1941 - Création de quinze préfectures régionales par décret en zone non occupée à Lyon, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse et Limoges ; en zone occupée, à Angers, Dijon, Orléans, Rennes, Rouen, Poitiers, Bordeaux ; en zone interdite, à Nancy, Laon, Châlons-sur-Marne et à Lille, préfecture rattachée à l’administration militaire de Bruxelles.
22/08/1943 - Meurtre perpétré par les unités allemandes d’occupation et recensé par la Commission d’enquête des crimes de guerre. (Voir Crimes de guerre en Haute-Garonne communes par communes).
06/06/1944 - En juin 1944, un réfugié juif a essayé de passer la ligne de démarcation à Chaum où il s'est fait tuer par les gardes frontière. Sa tombe est dans le cimetière de Chaum, il venait, semble-t-il, de Pologne. Son nom peut être retrouvé sur sa tombe. Il aurait été dénoncé. 12Chaum France
07/1944 - Meurtres perpétrés par les unités allemandes d’occupation et recensés par la Commission d’enquête des crimes de guerre. (Voir Crimes de guerre en Haute-Garonne communes par communes).
19/08/1944 - Destructions perpétrées par les unités allemandes d’occupation et recensées par la Commission d’enquête des crimes de guerre. (Voir Crimes de guerre en Haute-Garonne communes par communes).

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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal




Autres articles parus dans le site de l'AJPN
1 Le docteur Cassan de Toulouse (Le docteur Georges Cassan et son épouse, Andrée Cassan, cachent des Juifs durant la guerre et subviennent à leurs besoins... Témoignage de leur fille, Jeannine Cassan-Laborie. )

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Toulouse sur Wikipedia
2 La libération de Toulouse : souvenirs d'un commissaire de la République (Pierre BERTAUX (ancien Résistant, ancien Commissaire de la République à la Libération) fait le récit dans une longue interview, non dénuée d'humour, de cette époque troublée de la libération de la ville… )
3 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
4 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
5 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
6 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
7 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
8

Notes

- 1 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 33-34.
- 2 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 31.
- 3 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 34.
- 4 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 33.
- 5 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 34.
- 6 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 32-33.
- 7 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 31-32.
- 8 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 30.
- 9 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 30-31.
- 10 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 34.
- 11 - Témoignage de sa fille, Aline née Goldberg, le 03/10/1995, Daf-Ed 132233, et le 06/12/2012, Daf-Ed 117769.
- 12 - Témoignage basé sur le livre d'Emilienne Eychenne et de témoins du village.

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• Gilberte Ballini • Roger Beguin • Marianne Béraud • Jean-Louis Boissières • Joseph Bourdon • Marie Brottes
• Germaine-Thérèse Ballini • Andrée Beignet • Georgette Béraud Héron • Andrée Boissières • Paul Bourdonnel • Jean Brottes
• Ernest Balthazard • Claire Beignet • Benoîte Béroujon • Robert Boisson • Alida Bourel • Georges Broua
• Marie Banc • Jeanne Beignet • Claudius Béroujon • Xavier Boisson • Pierre Bourel • Marguerite Broua
• Aimée Barange • Antoine Beille • Jeanne Béroujon-Lehmann • Janine Boitard Gille • Henri Bourel • Ernest Brouze
• Jean Barange • Césarine Beille • Andréa Bézer • Francine Bompis • Renée Bourel • Germaine Brouze
• Denise Baratz • Ernest Beille • René Bézer • Jean-Marie Bompis • Gaston Bourgeois • Jean-Marie Brugeas
• Estelle Barbotin • Germaine Beille • Agnès Bézol • Édouard Félix Bondoux • Simone Bourgeois Albert • Marie-Rose Brugeron
• Georges Barbotin • Roger Belbéoch • François Bézol • Francine Bondoux • Catherine Bourgeteau • Camille Brugère
• Léa Bardone • Micheline Bellair • Joseph Biagi • Hélène Bondoux • Georges Bourgouin • Noémie Brugère
• Oswaldo Bardone • Marie Bellocq • Emilie Biagi • Jean Bondoux • Madeleine Bourgouin • Jacques Brugirard
• Jules Barey • Pierre Bellocq • Jean Biagi • René Bondoux • Marcel Bourgouin • Jean Brugirard
• Antonin Bargues • Ivan Beltrami • Marie-Cécile Biard • Simone Bondurand • Fanny Bourgouin • Suzanne Brugirard
• Pélagie Bargues • Coralie Beluze • Fernand-Gaston Bibal • Albert Boneau • Suzanne Bourlat • Edmée Brugirard Cénat de l'herm
• Anselme Barin • Jean-Baptiste Benetbeltz • Marie-Thérèse Bibal • Gaston Bonfils • Clotilde Bousquet • Eugénie Brunel
• Jeanne Barnier • Robert Bengel • Jeanne Bieber • Jeanne Bonhomme • Jean-Albert Bousquet • Charlotte Brunel
• Edmée Baron • Adolphe Bennezon • Auguste Bieber • Roger Bonhoure • Lucette Bousquet • Paul Brunel
• Léonce Baron • Gabrielle Benoit • Jean-Baptiste Biewer • Albertine Bonnafous • Maurice Bousquet • Angèle Brunet
• Joseph Baron • Gustave Benoit • Louise Biewer • Raoul Bonnafous • Jules Boussard • Clovis Brunet
• Françoise Baron • Alexandre Berbonde • Anne-Marie Bigot Rozenbaum • Adrienne Bonnafous • Marie Boussard • Daniel Brunet
• Filomeno Barone • Marcelle Berbonde • Marguerite Billès • Henri Bonnafous • André Boussarie • Juliette Brunet
• Anna Barone • Lucien Berdase • Lucien Billès • Alphée Bonnaud • Élise Boussarie • Denise Brunet
• Raymond Barone • Francis Berend • Marcel Billières • Yvonne Bonnaventure • Renée Boussarie • Maurice Brunet
• Madeleine Barot • André-Louis Berger • Julia Billion • Robert Bonnaventure • René Boussat • Clotilde Brunet
• Daniel Barrangé • Maurice Berger • Marius Billion • Simone Bonnaventure • Thérèse Boussat Goux • Louis Brunet
• Lucienne Barrangé • Victorinne-Jeanne Berger • Hélène Bindel • Alain Bonneau • Berthe Bousson • Philibert Bublens
• Émile Barras • Marie-Thérèse Berger • Jean Bindel • Irma Bonneau • François Bousson • Antoine Buffet
• Julie Barrau • Marguerite Berger-Vachon • René Bindel • Rose Bonnet • Jean Bouteilly • Hélène Buffet
• Valentine Barrau Guiot • Paul Berger-Vachon • Rolande Birgy • Jean-Bernard Bonnet • Lydie Bouteilly • Michelle Buffet
• Gabrielle Barraud • Denise Bergon • Jamy Bissérier • Marie Bonnet • Lucienne-Jeanne Boutet • Victor Buffet
• Georgette Barraud • Marcel Bernadac • Louise Bissou • Albert Bonnet • Adrien Bouthier de Laverdonie • Joséphine Bultez
• Madeleine Barthe • Bernadette Bernadette • Jean-Bernard Bissou • Marie-Louise Bonnet • Anne-Marie Boutté • Olivier Bultez
• Pierre Barthe • Émile Bernard • Hélène Bissou Ségurel • Gaston Bonnin • Mathurin Boutté • Lucien Bunel
• Georgette Barthélémy • Yvonne Bernard • Henri Bitard • Alice Bonnin • Marguerite Bouty • Marius Buoncuore
• Louis Barthélémy • Albert-Louis Bernard • Madeleine Bitard • Blanche Bonnin Tussa • Pierre Bouty • Fernande Buoncuore
• Henri Bartoli • Fernande Bernard • Marcelle Blain • Alice Bontemps-Caron • Marthe Bouvard • Rose-Marie Buoncuore Chastin
• Edmond Bartoloni • Louise Bernard • Michel Blain • Henriette Bordier • Anaïs Bouverot • Cécile Bureau
• Nelly Bartoloni • René Bernard • Ernest Blaise • Jean-Marie Bordonnat • Marie Bouvier • Jean Bureau
• Cläre Barwitzky • Joseph Bernard • Antoine Blanchard • Marie-Françoise Borel • Louis Bouvier • Denise Bureau Sicot
• Louis Basbayon • Camille Bernasconi • André Blanchet • René Borel • Charles Bouy • Hélène Burger
• Marie Basbayon • Jeanne Bernasconi • Georgette Blanchet • Marie Borgeon • Jean Bovet • André Burlon-Artaud
• Marie-Louise Basbayon • Marguerite Bernes • Henri Blanchet • Robert Borgeon • Isidore Boyau • Angèle Burlon-Artaud
• Germaine Bastacki • Honoré Bernichon • Marie Blanchet • Raoul Borie • Léontine Boyau • Jean-Claude Burnat
• André Bastian • Léa Bernichon • Pierre Blanchet • Carmen Borie • Auguste Boyer • Marthe Burnat
• Henri Bastian • Joséphine Bersano • René Blanchet • Jacques Bories • Marie-Jeanne Boyer • Jean-Marie Buron
• Germaine Bastide • Suzanne Bersano • Odette Blanchet Bergoffen • Gabriel Bory • Jean Boyer • Suzanne Buron
• René Bastide • Claude-François Berthaud • Hélène Blanchin • Marcelle Bory • Louise Boyer • Francine Burtin
• Marcel Bastien • Marie-Joséphine Berthaud • Lucienne Blanchot • Jacqueline Bory Lussereau • Adeline Brachet • François Burtin
• Marcelle Bastien • Yvonne Berthet • Albert Blanvillain • Alexis Bosselut • Dominique Brandone • Albert Busson
• Eugène Bastouil • André Berthet • Renée Blanvillain • Jeanne Bosselut • Louise Brandone • Marie-Louise Busson
• Marie-Jeanne Bastouil • Jeanne Berthoumeyrou • Marguerite Blaquières • Madeleine Botineau • Adrien Bras
• Pierre Batisse • Paul Berthoumeyrou • Roger Blaquières • Roger Botineau • Marie-Louise Bras
• Alphonsine Batisse • Geneviève Berthoumeyroux • Lou Blazer • Madeleine Botineau Lucas • Maurice Brasdu

Quelques organisations de sauvetage durant la Seconde Guerre mondiale (WWII)

Des organisations issues des communautés juives et des associations caritatives de la société civile, confrontées à la barbarie antisémite des nazis et de Vichy s'organisent dans le sauvetage.
Une dizaine d’organisations juives d’assistance se coordonnent secrètement dès le 15 juin 1940, à Paris, en zone occupée sous le nom de comité Amelot.
A partir des lois antisémites d’octobre 1940 et de la chasse ouverte aux Juifs étrangers, le mouvement des internés volontaire s'installe au coeur des camps et font appel à des réseaux extérieurs et aux autorités religieuses afin de faire sortir le plus d'internés possible et relayer leur action.
Une vingtaine d’associations caritatives, protestantes et juives, se réunissent dans un comité à Nîmes, en zone non occupée, à partir de novembre 1940. Chacune d’elles, avec ses leaders charismatiques, se retrouve en première ligne, dans les camps d’internement, les orphelinats, les soupes populaires, et improvise dans l'urgence pour prendre en charge les persécutés. Elles sont entraînées dans une course contre la mort et commencent à pratiquer des activités illégales, fabrication de faux papiers, création de filières de camouflage et de réseaux de sauvetage avant d'entrer en résistance.
L’Eglise catholique, poussée par les activistes, sort du silence et, peu à peu, en appelle au devoir de solidarité.
Les organisations juives peuvent désormais utiliser le tissu social de la France profonde pour sauver les Juifs.
Les associations aident alors des dizaines de milliers de Juifs à se fondre dans la société civile.
Les enfants sont la priorité absolue. Une gigantesque entreprise de camouflage commence.

76 000 Juifs de France vont disparaître dans la Shoah. Mais grâce à cette mobilisation, et d’abord à celle des Juifs eux-mêmes, 250 000, soit les trois quarts des Juifs résidant en France, vont y échapper.
AFSC (American Friends Service Committee)
AIP (Association des israélites pratiquants)
AIU (Alliance Israélite Universelle)
Amitié chrétienne
Bund
Les cantines populaires
CIMADE (Comité Inter Mouvements Auprès Des Evacués)
Colonie Scolaire
Comité de la rue Amelot - 1 000 enfants Juifs seront sauvés par le Comité.
Croix Rouge Français
EIF (Éclaireurs Israélites de France)
ET (Entraide Temporaire) - Fondée avec le concours de militantes catholiques, protestantes et juives, l’Entraide Temporaire se consacre à partir de 1942 au sauvetage des enfants juifs privés de leurs parents. Le secteur des enfants est confié à Denise Milhaud, qui rejoint l’Entraide Temporaire en mars 1941. Dans son activité de sauvetage des enfants, Denise Milhaud a pour secrétaire à l’Entraide Française, Arlette Beaumont, fille adoptive du Professeur Beaumont, puis Hélène Berr qui fut déportée avec ses parents, et enfin Nicole Schneider. 500 enfants Juifs seront sauvés par l'Entraide Temporaire.
EU (Éclaireurs Unionistes)
La Fédération des Sociétés Juives
Le Foyer Amical
Foyer ouvrier juif
FSJF (Fédération des sociétés juives de France)
HIAS (Hebrew Immigrant Aid Society)
HICEM
Joint (American Joint Distribution Committee)

La Mère et l’Enfant
MJS (Mouvement de la Jeunesse Sioniste)
MNCR (Mouvement national contre le racisme) - Créé en septembre 1942 à l'initiative des résistants membres des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI), le Mouvement national contre le racisme s'engage dans le sauvetage des enfants qui risquent la déportation : les cacher, organiser des évasions et le passage des frontières, fabriquer des faux-papiers. Le MNCR agit alors avec l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE). 163 enfants sortis des foyers de l'UGIF sertont sauvés par le MNCR
ORT
OSE (Œuvre de secours aux enfants) - Entre 1939 et 1944, l'O.S.E. se trouve à la tête de 14 maisons d'enfants. Elle intervient dans les camps d'internement pour sortir les enfants menacés de déportation et ouvre des centres médico-sociaux pour aider les familles juives dans le besoin. Dès 1943 elle met sur pied un réseau clandestin qui permet de cacher l'ensemble des enfants qui lui ont été confiés, contribuant à en sauver plus de 5 000 enfants Juifs.
Paole Zion de gauche
Réseau Abadi - 527 enfants Juifs seront sauvés grâce au réseau Abadi.
Réseau Garel - 1 600 enfants Juifs seront sauvés grâce au circuit Garel.
Sixième - 1 750 enfants Juifs seront sauvés par la Sixième.
SSAE (Service Social d’Aide aux Emigrants) - œuvre privée reconnue d’utilité publique, créée à l’initiative de notabilités et qui avant la guerre tente d’apporter une aide aux familles de fusillés et de victimes de la répression. Il est dirigé par Lucie Chevalley de 1932 à 1964.
UGIF (Union Générale des Israélites de France)
UJRE (Union des juifs pour la résistance et l'entraide)
Yiddische Vinkl - foyer juif. Sa vocation était d’être un salon littéraire où étaient organisés débats et rencontres. Il y était également servi des repas chauds et dispensé une assistance pour les Juifs étrangers principalement.

Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France
http://www.ajpn.org/organisations.html

Rapport de
Y'becca

Talmud de Jérusalem
Autrefois, Dans la rue du Taur à Toulouse, il y avait un restaurateur Libanais, sa Femme et un de ses fils...
Dans ce restaurant Kebab Libanais, le seul qui le faisait avec une galette et pas avec un pain...
Le restaurateur m'enseigna le Talmud et m'appris à discerner le bon, la Brute et Le Truand selon celui de
Jérusalem à ne pas confondre avec l'Universel Babylone...
J'ai appris une autre numérotation que celle du Pardon et ne croyez pas qu'il s'agisse de la
vengeance... C'est celle de la Justice des Juges sur le serment de David.
Ainsi Parlait Zarathoustra.
Ainsi est Jérusalem devant Babylone.
Le témoin de cette histoire est Tristan le Charpentier ami de Attou Magali et Clemence Tednoudji.
Son plaisir était de partager son thé à la menthe et il était fier des études de droit de son fils.
Un jour, j'ai aidé son fils à décharger un camion difficile, celui ci me dit que veut tu ?
"Rien" ai je répondu au fils mais le père m'invita à boire un thé... "
et c'est ainsi que j'ai appris à voir l'enseignement du Talmud de Jérusalem... L'avarice et la convoitise
ronge les profiteurs et surpris sur l'aspect des lois qui engendre richesse sur le palais en oubliant
la rue. Surpris de voir que quand je fais dix heures, on me dit : je te donne neuf heures,
tu me donnes une heure pour la charité et tu m'en fais une de plus pour la gratitude et le pardon.
Mais voilà l'aspect de charité est une forme d'aveu de déséquilibre de l'égalité dans le terme du
légal et du temps: C'est une forme avancé de profit sur l'aspect de l'harmonie pour celui qui est
charitable dans un aspect du temps et; celui qui devient l'aspect même de la mauvaise foi car
il est celui qui se donne de l'importance dans l'attribution du Temps.
Talmud de Jérusalem

Ecrit
de
Monsieur Tignard Yanis
ou
TAY
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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyVen 31 Mar à 3:46

DEAD CAN DANCE - PERSEPHONE
https://www.youtube.com/watch?v=Ku1HJ2DI7Xk
L'Amour n'est pas un funeste chant de mort; il révèle la crainte de voir l'aimé mourir.

Le Talmud de Jérusalem (hébreu : תלמוד ירושלמי Talmoud Yeroushalmi) est une somme de commentaires et discussions rabbiniques sur la Mishna, depuis le IIe siècle jusqu’au Ve siècle. Contrairement à ce que son nom laisse entendre, il n’est pas rédigé à Jérusalem, alors interdite aux Juifs, mais dans les académies talmudiques de la terre d’Israël, qui se trouvent pour la plupart en Galilée. Certains préfèrent donc l’appeler Talmouda deEretz Israël ou Talmud palestinien.

Écrit dans un mélange d’hébreu et de judéo-araméen occidental, il couvre, contrairement au Talmud de Babylone élaboré deux siècles plus tard, l’ensemble des traités de la Mishna. Sous la pression des circonstances historiques, il est plus concis, moins approfondi et moins édité que son équivalent babylonien (d’aucuns affirment qu’il n’a pas été édité du tout et que la version classique de ce Talmud serait en fait celle de l’académie de Sepphoris, dont les docteurs auraient fui vers l’est suite aux répressions de la révolte des Juifs contre Constantius Gallus). Les traités de l'ordre Neziqin présentent d'importantes différences de forme et de style par rapport aux autres traités, ce qui laisse penser qu'ils sont le fruit d'une composition plus ancienne (50 ans avant le reste du Talmud).

En raison de l’intense compétition d’influence au cours de la période des gueonim entre les académies babyloniennes et galiléennes — qui se solde à l’avantage des premiers, le Talmud de Jérusalem est délaissé à mesure que le Talmud de Babylone est érigé en norme. La négligence dont il fait l’objet entraîne la perte de nombreuses portions de ce Talmud, y compris l’intégralité de l’ordre Kodashim. Son étude demeure confidentielle jusqu’à l’ère contemporaine où elle est encouragée et promue par la rédaction de nouveaux commentaires appelés à faciliter la compréhension de ce texte ardu et d’autant plus sybillin qu’il reste fragmentaire et n’a pas fait l’objet d’un commentaire équivalent à celui de Rachi.

Contexte historique

Le Talmud de Jérusalem a pour but de rassembler les enseignements dispensés dans les académies et autres cercles d’étude sur la Mishna, première cristallisation de la tradition orale rabbinique, compilée au IIe siècle. Outre les préceptes des docteurs de la Mishna, le Talmud de Jérusalem se fonde principalement sur leur commentaire par Yohanan bar Nappaha et Shimon ben Lakish, lequel est ensuite discuté par leurs disciples et les disciples de ceux-ci au cours de plusieurs générations.

Tout au long de cette tâche, les rabbins doivent opérer dans la clandestinité, au vu des décrets de l’empereur Hadrien qui a fait interdire l’étude des textes juifs à la suite de la révolte de Bar Kokhba. Aux Romains succèdent les Byzantins qui sont plus hostiles encore à ces enseignements car ils remettent en cause non seulement la souveraineté romaine sur ces terres mais encore la religion professée par les empereurs depuis la conversion de Constantin Ier au christianisme en 313. Le ton à l’égard des Juifs se durcit davantage sous le règne de Théodose II, qui adhère, sous l’influence de sa sœur aînée Pulchera, au christianisme orthodoxe, et fait détruire nombre de lieux de culte juifs, synagogues et académies. À la suite de ces pressions, les derniers grands savants de Syrie Palestine, Rav Mana et Rav Yossi rédigèrent le Talmud de Jérusalem, vers l'an 400 de l'ère commune.

Bibliographie
Texte

en hébreu Texte intégral du Talmud de Jérusalem [archive], mechon-mamre.org
traduction française : Le Talmud de Jérusalem, trad. Moïse Schwab, 1871-1890, rééd. 2010.
Vol. 1 : Traité des Berakhoth. - Vol. 2 : Traités Péa, Demei, Kilaim, Schebiith. - Vol. 3 : Traités Troumoth, Maasseroth, Maasser shéni, Halla, Orla, Biccurim. - Vol. 4 : Traités Schabbath et 'Eroubin. - Vol. 5 : Traités Pesahim, Yôma et Scheqalim. - Vol. 6 : Traités Soucca, Rosch ha-schana, Taanith, Meghilla, Haghiga, Moëd qaton [1] [archive]. - Vol. 7 : Traités Yehamoth et Sota. - Vol. 8 : Traités Kethouboth, Nedarim, Guittin. - Vol. 9 : Traités Guitin (fin), Nazir, Qiddouschin. - Vol. 10 : Traités Baba Qamma, Baba Mecia' Baba Bathra, Sanhédrin (I-VI) - Vol. 11 : Traités Sanhédrin (fin), Makkoth, Schebouoth, Aboda, Zara, Horaïoth, Niddah.
Traité de Berakhoth, etc. jusqu'au Traité Niddah, 4386 p. [2] [archive]

Études

Abraham Cohen, Le Talmud. Exposé synthétique du Talmud et de l'enseignement des Rabbins (1932), trad. de l'an., Petite bibliothèque Payot, 2002, 649 p.
David Malki, Le Talmud et ses maîtres, trad. du yiddish, Albin Michel, 1993, 270 p.
Adin Steinsaltz, Introduction au Talmud, Albin Michel, 2002, 336 p.

Voir aussi
Articles connexes

Talmud
Talmud de Babylone
Halakha
Mishna
Synagogue de Rehov

Liens externes

Le Talmud de Jérusalem traduit par Moïse Schawb [archive]
The Yerushalmi--The Talmud of the Land of Israel: An Introduction, Jacob Neusner, Jason Aronson, 1992. (ISBN 0-87668-812-1)
The Palestinian Talmud [archive], Jewish Encyclopedia
What is Talmud Yerushalmi? [archive], faqs.org
Jewish History: Talmud [archive], Aish.com
The Jerusalem Talmud [archive], ORT
Talmud/Mishna/Gemara [archive], Jewish Virtual Library
Jewish Law Research Guide [archive], University of Miami Law Library
A survey of Rabbinic Literature [archive], Ohr Somayach

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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyVen 31 Mar à 3:47

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

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MessageSujet: Re: ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand    ''Memoirs from Beyond the Grave'', TAY et Chateaubriand  EmptyVen 14 Avr à 7:52

Title Δοκιμή λέιζερ στην ESA
Released 13/04/2017 9:23 am
Copyright ESA-–Anneke Le Floc'h, CC BY-SA 3.0 IGO
Description

Δοκιμή λέιζερ στο τεχνικό κέντρο της ESA στην Ολλανδία.

Το Εργαστήριο Οπτο-ηλεκτρονικής ερευνά συσκευές που παράγουν, ανιχνεύουν και χειρίζονται το φως, όπως τα λέιζερ υψηλής απόδοσης, τους ανιχνευτές φωτονίων και τις οπτικές ίνες.

Συνεργάζεται στενά με το γειτονικό Εργαστήριο Οπτικής, το οποίο ειδικεύεται στο σχεδιασμό, την εκτίμηση και τον έλεγχο των οπτικών στοιχείων για διαστημικά τηλεσκόπια, φωτογραφικές μηχανές και μέσα απεικόνισης, καθώς και στην αξιολόγηση των οπτικών ιδιοτήτων των νέων υλικών και των επιστρώσεων και την αξιολόγηση κάθε βλάβης που προκαλείται από λέιζερ.

Τα δύο εργαστήρια συνεργάζονται για να υποστηρίξουν τις αποστολές και τα έργα της ESA καθ' όλη τη διάρκεια λειτουργίας τους.
Id 376063

Psalms 104 sung in ancient Hebrew | ברכי נפשי את ה' - תהלים ק"ד
https://www.youtube.com/watch?v=--UABwqW9Sg

Psalm 27, "ADONAI Ori" The L-RD is My Light
https://www.youtube.com/watch?v=wMZkqhZFVqc
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