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 François de Chevert, le calice, Marianne et Elysium.

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AuteurMessage
yanis la chouette




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Date d'inscription : 12/11/2005

François de Chevert, le calice, Marianne et Elysium. Empty
MessageSujet: François de Chevert, le calice, Marianne et Elysium.   François de Chevert, le calice, Marianne et Elysium. EmptyVen 1 Fév à 10:00

François Chevert (né le 2 février 1695 à Verdun - mort le 24 janvier 1769 à Paris) fut un général de Louis XV.

Biographie
François de Chevert naît le 2 février 1695, à Verdun en Lorraine. Engagé comme simple soldat en 1706, il est promu commandant dans le Régiment de Beauce à Toul en 1728, puis lieutenant-colonel en 1739. Il se distingue lors des campagnes en Flandres, dans le Piémont et en Allemagne. À la tête de ses grenadiers, Chevert prend une part décisive lors du siège de Prague par le comte de Saxe, en 1741. L'année suivante, il défend cette même citadelle pendant 18 jours, avec 1800 hommes, contre toute l'armée autrichienne, et ne capitule qu'aux conditions les plus honorables.

Promu brigadier-général, il participe à la campagne du Dauphiné et remporte la bataille de Châteaudauphin, ce qui lui vaut d'être promu maréchal de camp, général de brigade, en 1744. Au cours de la campagne de Provence, il s'empare de l'Île Sainte-Marguerite, gagnant les galons de lieutenant-général, général de division, en 1748. Il commande l'aile française lors de la victoire d'Hastenbeck, puis lors de la victoire de Lutterburg l'année suivante.

Au cours de sa longue carrière, Chevert ne connut qu'un seul revers, à la bataille de Meer (ou Mehr) en août 1758.

Il fut fait Chevalier de Saint-Louis en 1742, alors qu'il n'était que simple commandant d'un régiment. Il fut reçu commandeur de cet ordre en 1754, Grand Croix en 1758, puis chevalier de l'Aigle Blanc de Pologne la même année. Il était gouverneur militaire de Givet et Charlemont lorsqu'il mourut.

Un monument à sa mémoire a été élevé en 1771 en l'église Saint-Eustache (Paris), où il fut inhumé. En 1787, ses ossements furent transférés aux catacombes de Paris1. La rue Chevert, dans le 7e arrondissement de Paris, lui est dédiée.

Anecdote
25 novembre 1741 : l'armée française assiégeait Prague. De deux côtés, des armées ennemies, supérieures en nombre, s'avançaient contre elle et n'étaient plus qu'à cinq lieues. Elle était perdue si elle ne s'emparait promptement de Prague. Point de retraite à travers des montagnes couvertes de neige, point de vivres, pas une seule forteresse de refuge. Le maréchal de Saxe résolut de donner immédiatement l'assaut pendant la nuit. Chevert, alors colonel, fut chargé de diriger la véritable attaque, tandis que deux fausses attaques appelaient sur d'autres points les forces des assiégés. C'est alors qu'eut lieu, entre Chevert et un grenadier intrépide le sergent Pascal ce dialogue d'une simplicité héroïque : - Vois-tu cette sentinelle là devant ? - Oui, mon colonel. - Elle va te dire : qui va là ? ne réponds rien, mais avance. - Oui, mon colonel. - Elle tirera sur toi et te manquera. - Oui, mon colonel. - Tue-la, et je suis là pour te défendre.

Le grenadier s'avance, est manqué par la sentinelle, la tue; Chevert le suit; on est sur le rempart; une porte est enfoncée. Le maréchal entre dans la ville. La garnison met bas les armes. Et cette conquête, qui sauva l'armée française, n'a pas coûté cinquante hommes. ("Livre de morale pratique", Th. H. Barrau, Hachette et Cie - 1852)

Source
Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuelInternational Standard Name IdentifierBibliothèque nationale de France (données)Gemeinsame Normdatei

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Chevert

et

En botanique, le calice est constitué par l'ensemble des sépales. Premier verticille floral, il a comme premier rôle la protection de la fleur.

Caractéristiques
Les sépales ont la structure d'une feuille et sont généralement verts. Parfois, ils ont la structure et la couleur des pétales, on les dit sépales « pétaloïdes ». C'est le cas par exemple de la tulipe dont les 3 sépales sont identiques aux 3 pétales. Chez les monocotylédones les appendices à la fois sépale et pétale se nomment tépale.

On dit que le calice est « dialysépale », lorsque les sépales sont indépendants les uns des autres, par exemple pour la renoncule, et « gamosépale », lorsque les sépales sont plus ou moins soudés par leur base, comme pour la primevère.

Origine

Illustration de la théorie de la métamorphose des plantes, le calice de l'Amour-en-cage se délite en hiver, laissant apparaître les nervures d'une feuille.
Théophraste fait paraître sur plusieurs années à partir de -314 l'Histoire des plantes qui lui vaut la réputation de « père de la botanique ». Dans cet atlas, l'auteur antique considère explicitement les sépales et les pétales comme des feuilles. Il n'étend cependant pas ces considérations aux organes reproducteurs. Les botanistes antérieurs à Goethe postulent l'existence d'une unité entre tous les organes végétaux, notamment les feuilles et les différentes pièces florales, qui dériveraient d'un unique organe type. C'est au cours de son voyage en Italie (1786-1788) que Goethe s'appuie sur les travaux des botanistes pour élaborer son Essai d'explication de la métamorphose des plantes (de). Dans la théorie de la métamorphose des plantes, l'écrivain allemand passionné de botanique systématise le postulat de l'homologie sériée de structure entre les différents organes végétatifs et floraux des plantes à fleurs. Conséquence de la théorie de la plante primitive (de) (l'Urpflanze) ou de la feuille primitive (l'Urblatt) à partir de laquelle toute plante se constituerait par métamorphose, les organes du calice, de la corolle, de l'androcée et du gynécée seraient ainsi des feuilles modifiées1.

Cette théorie goethéenne s'est trouvée étayée par la découverte de certaines plantes à fleurs dites « archaïques » comme les Renonculacées ou les Nymphéacées qui possèdent des formes transitionnelles entre les feuilles chlorophylliennes vertes et les pièces florales pigmentées, ainsi que par le modèle ABC du développement des fleurs (en)2.


Modèle ABC qui supporte le contrôle génétique du développement floral



Diagramme d'une fleur à maturité.

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Fonctions
La fonction primaire du calice reste la protection des jeunes organes dans le bouton floral afin d'assurer l'intégrité des organes reproducteurs. « Cette protection peut se décliner dans de nombreuses directions simultanées : protection contre le froid dont les gelées printanières par exemple sous nos climats ; protection contre les attaques de parasites tels que les champignons pathogènes ; protection contre les hordes d'herbivores, les insectes et leurs larves essentiellement, pour qui une fleur en bouton représente un mets de choix, frais et juteux avec en plus la possibilité de s'y abriter ; protection mécanique contre les risques de frottements et de déchirements quand le vent secoue les rameaux et les tiges ; protection thermique facilitant la poursuite du développement des organes dans le bouton ; protection contre les rayons du soleil trop ardents pour des organes aussi fragiles que pétales et étamines »3.

Durée de vie

Chez le Pavot de Californie en éclosion, le calice vert formé de deux sépales soudés se déchire et se trouve comme un chapeau soulevé par la croissance et le déploiement des pétales repliés en drapeau.
La durée de vie du calice est variable. Le calice est généralement caduc, c'est-à-dire qu'il tombe au moment de l'épanouissement de la fleur. Mais il peut aussi être persistant et rester à la base du fruit (calice marcescent), voire augmenter après la fécondation (calice accrescent).

Il existe parfois un « épicalice » ou « calicule », formé de petites feuilles alternant avec les sépales, qui double le calice. C'est le cas chez le fraisier.

Notes et références
↑ Michel Guédès, « La théorie de la métamorphose en morphologie végétale. Des origines à Goethe et Batsch », Revue d'histoire des sciences, t. 22, no 4,‎ 1969, p. 323-363 (lire en ligne [archive]).
↑ David Garon, Jean-Christophe Guéguen, Biodiversité et évolution du monde végétal, EDP Sciences, 2014 (lire en ligne [archive]), p. 124-126.
↑ Gérard Guillot, La planète fleurs, Éditions Quae, 2010 (lire en ligne [archive]), p. 76
Voir aussi
Articles connexes
Glossaire de botanique
Induvie
Phyllodie

Pièces florales
Androcée · Anthère · Bractée · Bractéole · Calice · Carpelle · Corolle · Étamine · Glume · Glumelle · Hypanthe · Involucre · Ovaire · Nectaire · Pédoncule · Pétale · Pistil · Réceptacle floral · Sépale · Sépale pétaloïde · Staminode · Stigmate · Style · Tépale

MOSAÏQUE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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