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 LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE

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yanis la chouette




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LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE Empty
MessageSujet: LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE   LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE EmptyVen 3 Nov à 4:04

LA MONTAGNE, L'UNIVERS, LE MONT OLYMPUS ET Y'BECCA.

Olympus Mons s'élève à 22,5 km en moyenne au-dessus des plaines environnantes, dont l'altitude est inférieure au niveau de référence. Depuis la fin du XIXe siècle, cette gigantesque formation était connue des astronomes comme une particularité à fort albédo avant que les sondes spatiales ne révèlent sa nature montagneuse. Son premier nom, Nix Olympica, en français « Neige de l'Olympe », lui a été donné par l'astronome italien Giovanni Schiaparelli.

Olympus Mons, nom latin pour « mont Olympe », est un volcan bouclier de la planète Mars situé par 18,4° N et 226° E [archive], dans les quadrangles d'Amazonis et de Tharsis. C'est le plus haut relief connu du système solaire, culminant à 21 229 mètres au-dessus du niveau de référence martien3 ; des altitudes supérieures sont encore très souvent publiées, même récemment sur des sites institutionnels américains tels ceux de la NASA4, mais relèvent d'estimations du XXe siècle antérieures aux mesures de l'altimètre laser de Mars Global Surveyor (MOLA) et sont fondées sur un niveau de référence des altitudes martiennes alors inférieur de 4 à 6 km.

Toponymie

Nix Olympica, en français « Neige de l'Olympe » en référence au mont Olympe situé en Grèce, fut le premier nom attribué à Olympus Mons par l'astronome italien Giovanni Schiaparelli et ses successeurs, lorsqu'ils entreprirent de cartographier la planète Mars à l'aide de lunettes astronomiques au XIXe siècle — bien avant l'exploration spatiale de la planète rouge, qui a commencé le 14 juillet 1965 avec Mariner 4.

Ces premiers observateurs de Mars ont développé une nomenclature reposant sur l'albédo relatif des différentes régions martiennes observées depuis la Terre. Le toponyme Nix Olympica faisait référence à l'apparence enneigée de cette zone, nix en latin signifiant « neige ». L'albédo élevé perçu depuis la Terre est en réalité provoqué non pas par de la neige mais par les nuages de glace de dioxyde de carbone accrochés à son sommet.

La nature volcanique de cette région n'a été comprise qu'au début des années 1970 avec la sonde Mariner 9, dont les clichés à bonne résolution ont permis d'identifier la caldeira et d'interpréter l'ensemble comme un gigantesque volcan bouclier.

Aujourd'hui, Nix Olympica désigne uniquement l'ancienne formation d'albédo identifiée depuis la Terre5 tandis qu’Olympus Mons se réfère à l'édifice volcanique dans son ensemble1. La littérature scientifique ne traite par conséquent que d'Olympus Mons et non de Nix Olympica.
Géographie
Localisation

Olympus Mons s'étend entre 13,7° et 23,8° de latitude nord et 129° et 139,3° de longitude ouest6.

Il se trouve sur la bordure nord-ouest du renflement de Tharsis, immense soulèvement de la surface martienne, centré sur Noctis Labyrinthus et Syria Planum, dont l'extension occidentale concentre une douzaine de volcans majeurs. Parmi eux, l'alignement de trois grands volcans boucliers — Arsia Mons, Pavonis Mons et Ascraeus Mons — constitue l'ensemble de Tharsis Montes, prolongé au nord-est par le groupe d'Uranius. Les environs immédiats d'Olympus Mons, qui se fondent dans Amazonis Planitia, sont situés environ 1 500 mètres sous le niveau de référence martien.

Topographie

Hauteur comparée d'Olympus Mons avec les plus hautes montagnes terrestres : le Mauna Kea et l'Everest.

Carte topographique d'Olympus Mons.
Image satellite de la caldeira d'Olympus Mons.
Vue oblique recomposée d'Olympus Mons d'après une mosaïque de photographies de la sonde Viking.
Vue 3D de la caldeira.

L'édifice central s'élève à 22,5 kilomètres en moyenne au-dessus de sa base — soit deux fois et demie la hauteur de l'Everest par rapport au niveau de la mer et plus du double de celle du Mauna Kea par rapport à sa base — et à 21,2 kilomètres au-dessus du niveau de référence martien. Large de 648 kilomètres6, il possède à son sommet une caldeira complexe d'environ 80 × 60 kilomètres résultant de la coalescence d'au moins six cratères enchevêtrés, attestant l'histoire mouvementée de la caldeira avec notamment la présence de grabens résultant de l'effondrement de la surface dans une faille.

Il est entouré d'une falaise formant un escarpement continu sur toute sa circonférence, d'une hauteur de 2 à 6 kilomètres. Au-delà de cet escarpement se trouve une zone souvent appelée « l'auréole » du volcan, constituée de crêtes et de grands blocs s'étendant jusqu'à un millier de kilomètres de la caldeira. Cela met en évidence l'expansion et la modification de la surface liées à l'activité glaciaire.

L'inclinaison des pentes du volcan est voisine de 5 degrés en moyenne, atteignant 30 degrés au niveau de l'escarpement périphérique2.

À proximité de la caldeira se trouvent deux cratères d'impact. À une vingtaine de kilomètres au sud, le cratère Pangboche a un diamètre de 10,4 kilomètres. Il a été nommé par l'Union astronomique internationale7 en 2006 d'après une localité du Népal située à vingt kilomètres du sommet de l'Everest. C'est sur le rebord ouest de ce cratère que se trouve le point le plus haut d'Olympus Mons, à 21 229 mètres au-dessus du niveau de référence. Le cratère Karzok, situé à une quarantaine de kilomètres à l'est de la caldeira, a un diamètre de 15,6 kilomètres8. Il a été nommé d'après une localité du Cachemire indien. D'autres cratères d'impact sont également visibles sur les flancs du volcan.
Géologie

Olympus Mons est un volcan bouclier, le résultat de l'empilement d'une lave très fluide émise par des cheminées volcaniques sur une durée suffisamment longue. Sur Terre, un tel volcan résulte d'épanchements de laves pauvres en silice qui s'écoulent facilement sur de grandes distances, formant des structures aplaties s'étalant sur des surfaces très importantes, contrairement, par exemple, aux stratovolcans, dont le cône, bien formé, a une base bien plus restreinte. Le type même de volcan bouclier est, sur Terre, le Mauna Loa, à Hawaï ; le piton de la Fournaise, à La Réunion, en est un autre, plus petit mais très actif.

En raison de la nature fluide de ses laves, un volcan bouclier est bien plus large que haut. L'inclinaison moyenne des pentes d'Olympus Mons varie ainsi entre 5 et 10 degrés de façon progressive, avec parfois cependant quelques ruptures de pente.
Datation

En 2004, la caméra stéréo haute résolution (HRSC) de la sonde européenne Mars Express a identifié, sur les flancs d'Olympus Mons, des coulées de lave datant d'à peine 2 millions d'années. La jeunesse de celles-ci à l'échelle géologique suggère que le volcan pourrait encore être en activité9. Le volcan lui-même se serait formé au Noachien, il y a plus de 3,8 milliards d'années, et l'activité la plus récente dans les caldeiras serait intervenue il y a entre 150 et 100 millions d'années2.

Les volcans boucliers martiens atteignent des tailles gigantesques par rapport à leurs équivalents terrestres en raison de l'absence de tectonique des plaques sur Mars : la croûte martienne demeure immobile par rapport aux points chauds ; ceux-ci peuvent ainsi percer la croûte au même endroit pendant de très longues périodes pour donner naissance à des édifices volcaniques résultant de l'accumulation de laves pendant parfois plusieurs milliards d'années (3,8 milliards d'années dans le cas d'Olympus Mons). Sur Terre, cela n'est pas possible ; en effet, le déplacement des plaques lithosphériques au-dessus de ces points chauds conduit à la formation d'un chapelet de parfois plusieurs dizaines de volcans, chacun ne demeurant actif que pendant quelques millions d'années, ce qui est bien trop bref pour permettre la formation de structures aussi imposantes que sur Mars. L'archipel d'Hawaï est le meilleur exemple terrestre illustrant le déplacement d'une plaque tectonique au-dessus d'un point chaud, en l'occurrence de la plaque pacifique au-dessus du point chaud d'Hawaï ; de la même façon, l'archipel des Mascareignes résulte du déplacement de la plaque somalienne au-dessus du point chaud de la Réunion.

Les investigations récentes menées par les sondes spatiales en orbite autour de Mars indiquent toutes que la surface martienne a fait l'objet de transformations significatives jusqu'à un passé parfois très récent (d'un point de vue géologique), de seulement quelques millions d'années. Olympus Mons n'échappe pas à la règle et, outre des coulées de lave, des phénomènes de nature tectonique et même hydrologique datés de seulement 40 à 25 Ma ont été identifiés sur le flanc oriental du volcan10.
Escarpement

L'escarpement et l'auréole sont tous deux mal compris. La falaise résulterait de glissements de terrain et l'auréole proviendrait des matériaux entassés au bas de ces glissements. Les coulées de lave s'étendent au-delà de l'escarpement11.

L'escarpement qui entoure la montagne à sa base aurait été formé par des glissements de terrain induits par une fonte massive du permafrost11 ou par un soulèvement tectonique12,13. Les structures linéaires en forme de crêtes présentes autour du volcan au-delà de l'escarpement seraient, quant à elles, des dykes mis en place après les dernières coulées de lave ayant atteint la base du volcan14. Ces dykes formeraient des structures parallèles ou radiatives, traduisant ainsi des intrusions dans le sol martien14. Selon d'autres théories, ces structures seraient les restes des glissements de terrain ayant conduit à la formation de l'escarpement11. Une autre théorie propose que l'escarpement serait une résultante de l'érosion qui aurait dégagé le cœur du volcan en déblayant des terrains plus tendres qui constituaient les premiers contreforts de la montagne11. Une autre théorie sur la formation de l'escarpement et de ces structures linéaires fait intervenir des glaciers15. Cette théorie propose qu'Olympus Mons est à l'origine un volcan sous-glaciaire formé sous une épaisseur de deux à trois kilomètres de glace15. Construit sur le même mode que les tuyas terrestres, la lave se serait empilée en formant l'escarpement15. La glace disparue, les auréoles de matériaux situés à la base de l'escarpement se seraient alors formés par des glissements de terrain, faisant d'eux les structures les plus jeunes d'Olympus Mons et non les plus anciennes comme il a été proposé depuis leur découverte15.
Climat
Vue d'artiste d'Olympus Mons.

Une erreur courante[réf. nécessaire] consiste à croire que le sommet d'Olympus Mons se situe au-dessus de l'atmosphère martienne. La pression atmosphérique au sommet est à peu près 2 % de celle de la surface martienne. Par comparaison, la pression atmosphérique au sommet de l'Everest est à peu près 25 % de celle observée au niveau de la mer. Malgré cela, les poussières atmosphériques sont tout de même présentes et une couverture nuageuse de glace de dioxyde de carbone est toujours envisageable au sommet d'Olympus Mons. Les nuages de glace d'eau ne peuvent en revanche pas s'y développer[pourquoi ?]. Bien que la pression atmosphérique martienne moyenne représente moins de 1 % de la pression terrestre, la plus faible gravité locale permet à l'atmosphère de s'étendre beaucoup plus haut en altitude.

La présence d'Olympus Mons affecte grandement la circulation atmosphérique, parfois jusqu'à une altitude d'une cinquantaine de kilomètres16. Ainsi, l'atmosphère située sur les flancs du volcan, réchauffée par les rayons du Soleil, serait parcourue par des mouvements ascendants16. Cet air réchauffé se refroidirait en altitude et retomberait à distance du volcan16. À proximité de la surface martienne, l'air serait comprimé et se réchaufferait16.

Une zone plus chaude entoure Olympus Mons à 10 degrés environ du sommet du volcan16. Cette zone, circulaire, large de 5 à 7 degrés et située à environ cinq kilomètres d'altitude, se trouve à la base de l'escarpement et présente une température pouvant atteindre 30 kelvins de plus que les zones environnantes16.
Culture populaire
Comparaison de l'étendue d'Olympus Mons par rapport à la France.

De par son altitude la plus élevée du système solaire et de son nom latin se traduisant en français par « mont Olympe », Olympus Mons occupe une place importante dans la culture populaire.

C’est parfois le lieu de vie de dieux dans la littérature comme c'est le cas dans Ilium et Olympos de Dan Simmons ou Mars aux ombres sœurs de Frederick Turner. Il peut encore être un des lieux principaux comme quand il est le siège de l'École de commandement militaire d'Olympus où sont formés les soldats de la FORCE dans la saga Hypérion de Dan Simmons ou bien le lieu d'un festival annuel dans La Trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson. L'escarpement est aussi le lieu d'une scène d'escalade dans la nouvelle Mars la verte (Green Mars) du recueil Les Martiens de Kim Stanley Robinson. La montagne peut aussi servir de décor comme dans la série télévisée Exosquad où se déroule une bataille ou bien dans la nouvelle Olympus Mons de William Walling où des colons se sont établis au pied de la montagne qui leur fournit l'essentiel de leur eau grâce à un système d'aqueducs détruits au cours d'une éruption17.

Une chanson du groupe de rock américain Pixies sur l'album Trompe le Monde y fait explicitement référence : Bird Dream of the Olympus Mons.

Dans le jeu Call of Duty: Infinite Warfare, le vaisseau amiral du SetDef, colons martiens en rébellion contre la terre, s'appelle l'Olympus Mons.
Références

↑ a et b (en) USGS Gazetteer of Planetary Nomenclature – Feature Information [archive] « Olympus Mons. »
↑ a, b et c (en) Freie Universität Berlin [archive] « 15. Volcanic Activity on Mars. »
↑ a et b (en) U. S. Geological Survey – 2003 [archive] « Color-Coded Contour Map of Mars. »
↑ (en) NASA JPL Welcome to the Planets – 10 mai 2005 [archive] « Shield Volcano. »
↑ (en) USGS Gazetteer of Planetary Nomenclature – Feature Information [archive] « Nix Olympica. »
↑ a et b (en) Gazetteer of Planetary Nomenclature, « Mars: Olympus Mons » [archive], Union Astronomique Internationale, 1973 (consulté le 6 juillet 2009)
↑ (en) Gazetteer of Planetary Nomenclature, « Mars: Pangboche » [archive], Union Astronomique Internationale, 2006 (consulté le 6 juillet 2009)
↑ (en) Gazetteer of Planetary Nomenclature, « Mars: Karzok » [archive], Union Astronomique Internationale, 2006 (consulté le 6 juillet 2009)
↑ (en) G. Neukum, R. Jaumann, H. Hoffmann, E. Hauber, J. W. Head, A. T. Basilevsky, B. A. Ivanov, S. C. Werner, S. van Gasselt, J. B. Murray, T. McCord et l'équipe de l'expérience High Resolution Stereo Camera de la mission Mars Express, « Recent and episodic volcanic and glacial activity on Mars revealed by the High Resolution Stereo Camera », Nature, vol. 432,‎ 23 décembre 2004, p. 971-979 (ISSN 0028-0836, lire en ligne [archive])
DOI:10.1038/nature03231
↑ (en) A. T. Basilevsky, S. C. Werner, G. Neukum, J. W. Head, S. van Gasselt, K. Gwinner, B. A. Ivanov, « Geologically recent tectonic, volcanic and fluvial activity on the eastern flank of the Olympus Mons volcano, Mars », Geophysical Research Letters, vol. 33,‎ 2006, p. L13201 (lire en ligne [archive])
DOI:10.1029/2006GL026396
↑ a, b, c et d (en) Rosaly M. C. Lopes, J. E. Guest, C. J. Wilson, Origin of the Olympus Mons aureole and perimeter scarp
↑ P. Francis, G. Wadge, J. Geophys. Res. 88, 8333-8344, 1983
↑ A. Borgia et al., J. Geophys. Res. 95, 14357 – 14382, 1990
↑ a et b (en) L. Wilson, P. J. Mouginis-Mark, Widespread occurrence of dikes within the Olympus Mons aureole materials. (lire en ligne [archive])
↑ a, b, c et d (en) Johann Helgason, Formation of Olympus Mons and the aureole-escarpment problem on Mars (présentation en ligne [archive])
↑ a, b, c, d, e et f (en) P. M. Wolkenberg, V. Formisano, G. Rinaldi, M. D'Amore, A. Geminale, L. Montabone, A. Spiga, T. I. Michaels, An atmospheric hot ring around Olympus Mons, 2008 (lire en ligne [archive])
↑ (en) Novels by William Walling [archive]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

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Articles connexes

Géologie de la planète Mars
Volcanisme sur Mars
Échelle des temps géologiques martiens

Liens externes

MGS Mars Orbiter Laser Altimeter [archive] Carte topographique du quadrangle d'Amazonis (USGS MC-08).
MGS Mars Orbiter Laser Altimeter [archive] Carte topographique du quadrangle de Tharsis (USGS MC-09).

Bibliographie

Paul Raeburn, Mars: Uncovering the Secrets of the Red Planet, National Geographic, 1998 (ISBN 0792273737)

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MessageSujet: Re: LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE   LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE EmptyVen 3 Nov à 4:05

Le château de Miolans est un ancien château fort situé en France sur la commune de Saint-Pierre-d'Albigny dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bâti au XIe siècle dans la combe de Savoie aux portes des vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, il constitue le centre de la seigneurie puis de la baronnie de MiolansNote 1.

Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 mai 19441.

De 1987 à 1989, le site sert de décor pour certaines scènes de la série télévisée Guillaume Tell.

En 1997, le site est intégré à un itinéraire thématique de découvertes : Pierres-fortes de Savoie®.

AND

Saint-Pierre-d'Albigny est une commune française de la combe de Savoie, située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie
Localisation

Saint-Pierre-d'Albigny se situe à 20 km d'Albertville et à 30 km de Chambéry.
Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 846 hectares ; son altitude varie entre 275 et 2 037 mètres1.
Hydrographie

La commune est au confluent de l'Isère et de l'Arc, au pied de l'Arclusaz (2 041 m).
Transports

Gare de Saint-Pierre-d'Albigny.

Toponymie
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En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sè-Pyère, selon la graphie de Conflans2.
Histoire

Les premières traces humaines réellement constatées à Saint-Pierre-d'Albigny proviennent de l'âge du bronze, avec la découverte de deux poignards et d'une hache plate3. À ces trois découvertes isolées, il est aussi rapporté la découverte d'une tombe en 1978.

Or, à celles-ci, il peut être ajouté deux suspicions de sites contemporains du précédent, peut-être plus anciens :

l'abbé Félix Germain4, en 1965 et 1968, parle d'un « meillan » qui se situerait au-dessus des Allues. Actuellement, ce lieu est recouvert de forêt et broussailles ;
dans le même ouvrage, il reprend l'abbé François Gex qui rapporte, lui, la découverte accidentelle d'ossements dans une carrière, non loin de La Noiriat. Et ceci en relation avec une grotte qui abritait une Vierge. Lui-même décrivait que cette découverte aurait pu (en reprenant une controverse de l'époque) faire de Saint-Pierre un nouveau Glozel5.

D'autres traces subsistent de l'époque romaine. Un site appelé Mantala correspond au pays de Saint-Pierre (cf. la carte de Peutinger). Là aussi, les hypothèses pour situer le site sont multiples : d'un site hors de la commune (sur Bourg-Evescal, à Saint-Jean-de-la-Porte), en passant par Albigny, le site du Château de Menjoux, Le Pêchet, voir Les Allues (ou un mixage de ces sites), il a toutefois été retrouvé des objets lors de la construction du collège des Frontailles. Reste que la commune était connue au XIXe siècle pour ses traces de l'occupation romaine. Et que le château de Miolans garde un pan intégré à un mur avec un appareillage dit « romain », dont l'antériorité reste à prouver. Toutefois, une pièce romaine et du matériel militaire y furent retrouvés.
Politique et administration

La commune de Saint-Pierre-d'Albigny est membre de la communauté de communes de la Combe de Savoie.
Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 276.
Tendances politiques et résultats
Article connexe : Élections municipales de 2014 en Savoie.

Aux élections départementales de 2015, le maire Michel Bouvier, qui se présentait avec Josiane Bazin « sous la bannière socialiste »7 est battu dès le premier tour8. Au second tour, c'est la liste « Divers droite » (Christiane Brunet et Olivier Thévenet) qui l'emporte avec 67,42 % des suffrages exprimés, face à la liste « FN » (Jacqueline Beauville et Jean-Marie Garcin)9.
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1925 1947 Joseph Delachenal Indépendants Professeur de droit, député, conseiller général.
1947 1971 Jean Delachenal Indépendants Avocat, député, conseiller général.
mars 1995 mars 2001 Michel Ménard PS puis DVG ...
mars 2001 mars 2008 André Col DVG ...
mars 2008 28 mars 2014 Jean-Michel Borgel SE ...
28 mars 201410 en cours
(au 29 mars 201511) Michel Bouvier SE ...
Jumelages

La commune a développé une association de jumelage avec :

Drapeau de l'Allemagne Stetten im Remstal (Allemagne).

Population et société
Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation12. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 200513,Note 1.

En 2014, la commune comptait 3 880 habitants, en augmentation de 4,81 % par rapport à 2009 (Savoie : 3,73 % , France hors Mayotte : 2,49 %)
Évolution de la population [modifier] 1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
2 640 2 737 2 875 3 406 3 498 3 437 3 288 3 142 3 240
Évolution de la population [modifier], suite (1) 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
3 083 3 262 3 033 3 003 2 953 2 931 2 981 2 892 2 746
Évolution de la population [modifier], suite (2) 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 215 2 283 2 149 2 235 2 293 2 208 2 355 2 494 2 518
Évolution de la population [modifier], suite (3) 1982 1990 1999 2005 2010 2014 - - -
2 850 3 151 3 269 3 583 3 714 3 880 - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 199914 puis Insee à partir de 200615.)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités

Le lac de Carouge accueille tout au long de l'année des milliers de visiteurs qui viennent profiter d'un grand espace vert. La commune détient également un beau complexe sportif avec une piscine municipale, un stade de football, des courts de tennis ainsi qu'un city stade au cœur du quartier de la gare.

Chaque année, il est possible d'assister au feu d'artifice au lac de Carouge.

Chaque année, un triathlon est organisé début septembre autour du lac de Carouge, tous les niveaux sont présents.
Économie

La ville de Saint-Pierre-d'Albigny possède de nombreux commerces.

Le camping du lac de Carouge se trouve en contrebas de la commune. Il est situé à deux pas de la base de loisirs ou sont regroupées de nombreuses activités (baignade, sport nautiques, ballade en poney...).

La commune a été essentiellement agricole jusque dans les années 1960, avec une activité de petites et moyennes exploitations consacrées à la polyculture-élevage. Le nombre d'actifs agriculteurs est en forte régression. La viticulture semble maintenant être la principale activité primaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Miolans à Saint-Pierre-d'Albigny.

Le château de Miolans est un château fort, originellement fief des seigneurs de Miolans de l'an 1080 à 1593. C'est un chef-d'œuvre de l'architecture militaire qui, de par sa position stratégique, permettait le contrôle de toutes les routes en direction des cols de la vallée de la Tarentaise, de ceux de la vallée de la Maurienne, ainsi que des routes en provenance du Dauphiné et de la France, passant par la combe de Savoie. Puis le château devint la prison d'État de la Maison de Savoie jusqu'en 1792. Il offre une vue panoramique exceptionnelle, englobant le mont Blanc et Vercors.

Le château de Minjoud, du XVIIe siècle, édifié par Mansart de 1670 à 1700, avec des jardins de Le Nôtre. Hortense Mancini, duchesse de Mazarin, vint y faire de nombreux séjours. Ce château est devenu le monastère des sœurs de la Visitation.

Autres :

Le Caveau des Augustins.

Personnalités liées à la commune

Philibert Jean-Baptiste Curial (° 1774 - † 1829), général de division, baron et comte d'Empire, honoré de Légion d'honneur.
Pierre Monod (1586-1644), jésuite et ambassadeur du duc de Savoie, enfermé à Miolans.

Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes

Liste des communes de la Savoie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Saint-Pierre-d'Albigny, sur Wikimedia Commons Saint-Pierre-d’Albigny, sur le Wiktionnaire

Saint-Pierre-d'Albigny sur le site de l'Institut géographique national
Site de la mairie [archive]

Notes et références
Notes

↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

↑ Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne [archive]].
↑ Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne [archive]), p. 22
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
↑ Site www.histoire-en-savoie.org [archive]
↑ L'Évolution historique en Savoie depuis l'âge des meillans et des cités lacustres. éd. ALLIER (Grenoble) - 1968
↑ Actuellement, il est probable de penser que ce site préhistoire pourrait être de la veine que celui de Saint-Thibaud de Couz [1] [archive] [2] [archive].
↑ art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales [archive].
↑ « Michel Bouvier et Josiane Bazin avec “Savoie pour Tous” » [archive], sur le site du quotidien Le Dauphiné libéré, 24 février 2015 (consulté le 29 mars 2015).
↑ « Accueil Départementales 2015 > SAVOIE (73) > canton de Saint-Pierre-d'Albigny » [archive], sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 29 mars 2015).
↑ « Accueil Départementales 2015 > SAVOIE (73) > canton de Saint-Pierre-d'Albigny » [archive], sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 30 mars 2015).
↑ « Michel Bouvier est le nouveau maire de la commune » [archive], sur le site du quotidien Le Dauphiné libéré, 30 mars 2014 (consulté le 29 mars 2015).
↑ « Le maire, les adjoints et conseillers municipaux » [archive], sur le site de la mairie (consulté le 29 mars 2015).
↑ L'organisation du recensement [archive], sur le site de l'Insee.
↑ Calendrier départemental des recensements [archive], sur le site de l'Insee [archive].
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui [archive] sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive]2007 [archive] 2008 [archive] 2009 [archive] 2010 [archive] 2011 [archive]2012 [archive]2013 [archive]2014 [archive] .


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Communauté de communes Cœur de Savoie
Plus de 2 000 habitants La Rochette · Les Marches · Montmélian (siège) · Saint-Pierre-d'Albigny
Moins de 1 500 habitants Arvillard · Apremont · Arbin · Betton-Bettonet · Bourget-en-Huile · Bourgneuf · Chamousset · Chamoux-sur-Gelon · Champ-Laurent · Châteauneuf · Chignin · Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier · Cruet · Détrier · Étable · Francin · Fréterive · Hauteville · La Chapelle-Blanche · La Chavanne · La Croix-de-la-Rochette · La Table · La Trinité · Laissaud · Le Pontet · Le Verneil · Les Mollettes · Montendry · Myans · Planaise · Presle · Rotherens · Saint-Jean-de-la-Porte · Saint-Pierre-de-Soucy · Sainte-Hélène-du-Lac · Villard-d'Héry · Villard-Léger · Villard-Sallet · Villaroux

L'ORIENTATION ET L'INSTINCT.
L'EXISTENCE, L'ÉTHIQUE ET L'INFINI.
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Pierre Gaspard, né le 28 mars 1834*1 à Saint-Christophe-en-Oisans (département de l'Isère, France) et mort en 1915 dans ce même village, est un alpiniste français. Il réalise la première ascension de la Meije (massif des Écrins, Alpes françaises) le 16 août 1877 avec son fils et Emmanuel Boileau de Castelnau ; ascension suivant l'arête du promontoire, qui deviendra la voie « normale ».

Sommaire

1 Biographie
2 Ascensions
3 Annexes
3.1 Bibliographie
3.2 Film
4 Notes et références

Biographie
Pierre Gaspard et Emmanuel Boileau de Castelnau.

Pierre Gaspard, fils de Gaspard Hugues originaire de Châteauneuf-d'Entraunes2 et de Claudine Turc, est né au cœur du massif des Écrins. Surnommé « père Gaspard », c'est un homme robuste et intrépide, qui connaît admirablement le massif. En tant que guide, ses deux plus importants clients sont Emmanuel Boileau de Castelnau et Henry Duhamel. Avec Duhamel, outre l'ascension du Pic Gaspard en 1878, il ouvre en 1880 une voie dans la face sud de la Barre des Écrins depuis La Bérarde et l'année suivante un nouvel itinéraire sur le versant sud-est de l'aiguille du Plat de la Selle. Avec Boileau de Castelnau, Gaspard constitue probablement la plus brillante cordée connue jusque-là, pendant les saisons 1876 et 1877, réalisant une dizaine de premières. Mais le plus fameux exploit de cette équipe est la première ascension du Grand Pic de La Meije le 16 août 1877. Devenu célèbre, Gaspard se trouve dès lors fort sollicité au point qu'il est nécessaire de le retenir longtemps à l'avance. En 1885 il ouvre un nouvel itinéraire à la Meije par l'arête de la Brêche. Jusqu'à un âge avancé, le « père Gaspard » continue de courir la montagne et d'emmener des clients, au moins jusqu'en 1913.
Ascensions
Grand Pic de la Meije

1876 - Tête des Fétoules, le 19 août
1876 - Tête de l'Étret, le 4 septembre
1876 - Pic Nord des Cavales (3 362 mètres), le 10 septembre
1877 - Dôme de Neige des Écrins, le 21 juillet
1877 - Tête du Rouget, Petit Pelvoux (3 753 mètres)
1877 - Grand Pic de la Meije, le 16 août
1878 - Pointe du Vallon des Étages, le 27 juin
1878 - Pic Gaspard, le 6 juillet
1880 - Éperon nord de l'Olan
1882 - Pic central de Belledonne avec Henri Duhamel
1889 - L'Ailefroide Centrale, face sud-est
1891 - Sommet du Pelvoux par la Pointe Durand (3 932 mètres), versant nord-ouest
1891 - Sommet ouest du Pic des Souffles (3 098 mètres)

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Pierre Gaspard, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Roger Canac, Gaspard de la Meije, Presses Universitaires de Grenoble, 1985.
Gérard Bordes, Grande Encyclopédie de la Montagne, t. 4, Paris, Atlas, 1976, 2400 p.
Gaspard de la Meije, roman d'Isabelle Scheibli.

Film

Gaspard de la Meije

Notes et références

↑ « Archives Départementales de l'Isère » [archive] (consulté le 5 septembre 2016).
↑ C. et R. Glénat, Généalogie des guides paysans de St-Christophe en Oisans et de leurs familles, Centre de généalogie du Dauphiné, 1993.

AND

Giovanni Virginio Schiaparelli (14 mars 1835 à Savillan, dans l'actuelle province de Coni, au Piémont, alors dans le Royaume de Sardaigne - 4 juillet 1910 à Milan, Italie) est un astronome, historien des sciences et homme politique italien.

Sommaire

1 Biographie
2 Distinctions et récompenses
2.1 Prix
2.2 Éponymie
3 Notes et références
4 Liens externes
4.1 Notices nécrologiques

Biographie

Giovanni Schiaparelli étudie à l’université de Turin dont il sort en 1854 avec un diplôme d'ingénieur hydraulicien, puis à l’observatoire de Berlin et travaille pendant quarante ans à l’observatoire de Brera.

Il observe les objets du système solaire avant de s’arrêter sur Mars dont il nomme les mers (régions sombres qu'il nomme mare) et les continents (régions claires qu'il baptise terra). Début 1877, il croit avoir observé des formations rectilignes (les mêmes que celles du père Secchi) qu’il appelle « canali » (chenaux, improprement traduit par « canaux ») et qui traversent les continents pour rejoindre les mers. En 1879, il croit observer leur dédoublement qu'il baptise gémination. Les canaux seront observés par de nombreux autres astronomes, Eugène Antoniadi en France, Percival Lowell aux États-Unis (qui fera construire un observatoire dédié à leur étude à Flagstaff dans l'Arizona). Certains astronomes pensent que ces canaux martiens sont artificiels et construits par une civilisation martienne sur le déclin. D'autres doutent de leur existence. Un important débat opposera les astronomes (professionnels et amateurs) sur leur existence et leur nature. À partir de 1909, Eugène Antoniadi propose une explication simple : l'illusion de canaux est créée par des alignements de détails de la surface de Mars observés dans des conditions difficiles. Deux camps vont continuer à s'opposer et jusqu'au lancement des premières sondes martiennes au milieu des années 1960, les canaux continueront d'être représentés sur certaines cartes de la NASA. La meilleure qualité des images obtenues par les sondes provoquera la disparition des canaux sans qu'aucune explication précise de leur présence ne fasse l'unanimité.

De son côté, Schiaparelli n'affirme jamais la nature artificielle de ces canaux. Dans un article publié dans la revue L'Astronomie en 1882, il écrit: "Dans l'état actuel des choses, il serait prématuré d'émettre des conjectures sur la nature de ces canaux." Ceci dit, entre ses premières cartes publiées en 1878 et les suivantes, la représentation des canaux change. En 1878, Schiaparelli les montre comme des chenaux à l'aspect naturel, quelque peu irréguliers, alors que sur les cartes résumant les observations réalisées en 1879, en 1881-82 et au cours des années suivantes, ils apparaissent plus rectilignes, donnant au lecteur l'impression de structures artificielles.

Schiaparelli est le premier à démontrer la relation directe existant entre les Perséides, les Léonides, les pluies de météores et les comètes. Il devient membre étranger de la Royal Society le 29 novembre 1896.

En 1889, il est nommé par le roi Humbert Ier d'Italie sénateur du Royaume d'Italie.

Giovanni Schiaparelli est membre de l'Accademia dei Lincei et de l'Accademia delle Scienze di Torino.

Il est l'oncle de la créatrice de mode Elsa Schiaparelli.
Distinctions et récompenses
Carte de Mars par Giovanni Schiaparelli
Prix

Prix Lalande en 1868
Médaille d'or de la Royal Astronomical Society en 1872
Médaille Bruce en 1902

Éponymie

Astéroïde (4062) Schiaparelli
Cratère Schiaparelli sur la Lune
Cratère Schiaparelli sur Mars
Schiaparelli (engin spatial)

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Giovanni Schiaparelli » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Service bibliothécaire national • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale d’Israël • Bibliothèque universitaire de Pologne • Bibliothèque apostolique vaticane • WorldCat
eBook gratuit La Vita Sul Pianeta Marte [archive] sur Projet Gutenberg

Notices nécrologiques

(it) AN 185 (1910) 193/194 [archive]
ApJ 32 (1910) 313 [archive]
MNRAS 71 (1911) 282 [archive]
PASP 22 (1910) 164 [archive]


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Catégories :

Naissance dans le Royaume de Sardaigne Naissance en mars 1835 Naissance à Savillan Décès en juillet 1910 Décès à 75 ans Décès à Milan Astronome italien du XIXe siècle Astronome italien du XXe siècle Découvreur d'astéroïdes Histoire de l'observation de Mars Historien des sciencesLauréat de la médaille BruceLauréat de la médaille d'or de la Royal Astronomical SocietyLauréat du prix LalandeMembre de l'Académie des LyncéensMembre de l'Accademia delle Scienze di Torino Membre étranger de la Royal Society Personnalité politique italienne du XIXe siècle Sénateur du Royaume d'Italie (1861-1946) Étudiant de l'université de Turin

Un mouvement, dans le domaine de la mécanique (physique), est le déplacement d'un corps par rapport à un point fixe de l'espace et à un moment déterminé. Le mouvement est plus spécifiquement l'objet de la cinématique et de la dynamique.

En physique Newtonienne, on distingue :

le mouvement absolu : mouvement d'un corps considéré par rapport au référentiel absolu qui est « fixe ».
le mouvement relatif : mouvement d'un corps considéré par rapport à un autre référentiel quelconque (qui n'est pas une simple translation du référentiel absolu), qui n'est pas « fixe ».

Toutefois cette distinction n'est plus valable, principalement depuis qu'Henri Poincaré a souligné l'inutilité de cette notion de référentiel absolu (dans son livre La Science et l'Hypothèse) et surtout depuis qu'Einstein a mis en valeur le principe de relativité.

Dans un référentiel quelconque, on distingue :

le mouvement uniforme : mouvement dont la vitesse (en norme) est constante.
le mouvement uniformément accéléré : mouvement dont la vitesse varie linéairement avec le temps.
le mouvement circulaire uniforme : mouvement d'un point matériel qui décrit un cercle avec une vitesse constante.
le mouvement circulaire uniformément accéléré : mouvement d'un point matériel qui décrit un cercle avec une vitesse qui varie linéairement avec le temps.
le mouvement de translation.
le mouvement de rotation.
le mouvement vibratoire : mouvement d'un corps effectué de part et d'autre de sa position d'équilibre.
le mouvement brownien : mouvement aléatoire étudié à l'aide du calcul stochastique.

On définit la quantité de mouvement comme le produit de la masse d'un corps par sa vitesse.
Voir aussi

Cinématique
Relativité galiléenne
Balistique

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v · m
Branches de la physique
Catégories Appliquée · Expérimentale · Théorique
Champs - Ondes Champs : Gravitationnel, Électromagnétique, Électrofaible · Théorie quantique des champs · Relativité : Générale, Restreinte
Énergie - Mouvement Mécanique : Classique, Céleste, Fluides, Milieux continus, Quantique · Thermodynamique
Spécialités Acoustique · Astrophysique · Atomique · Industrielle · Matière condensée · Nucléaire · Optique · Particules · Statistique
Physique et autres sciences Atmosphérique · Biophysique (Biomécanique, Médicale) · Éconophysique · Géophysique · Physico-chimie · Mathématique · Psychophysique

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Un mouvement, dans le domaine de la mécanique (physique), est le déplacement d'un corps par rapport à un point fixe de l'espace et à un moment déterminé. Le mouvement est plus spécifiquement l'objet de la cinématique et de la dynamique.

En physique Newtonienne, on distingue :

le mouvement absolu : mouvement d'un corps considéré par rapport au référentiel absolu qui est « fixe ».
le mouvement relatif : mouvement d'un corps considéré par rapport à un autre référentiel quelconque (qui n'est pas une simple translation du référentiel absolu), qui n'est pas « fixe ».

Toutefois cette distinction n'est plus valable, principalement depuis qu'Henri Poincaré a souligné l'inutilité de cette notion de référentiel absolu (dans son livre La Science et l'Hypothèse) et surtout depuis qu'Einstein a mis en valeur le principe de relativité.

Dans un référentiel quelconque, on distingue :

le mouvement uniforme : mouvement dont la vitesse (en norme) est constante.
le mouvement uniformément accéléré : mouvement dont la vitesse varie linéairement avec le temps.
le mouvement circulaire uniforme : mouvement d'un point matériel qui décrit un cercle avec une vitesse constante.
le mouvement circulaire uniformément accéléré : mouvement d'un point matériel qui décrit un cercle avec une vitesse qui varie linéairement avec le temps.
le mouvement de translation.
le mouvement de rotation.
le mouvement vibratoire : mouvement d'un corps effectué de part et d'autre de sa position d'équilibre.
le mouvement brownien : mouvement aléatoire étudié à l'aide du calcul stochastique.

On définit la quantité de mouvement comme le produit de la masse d'un corps par sa vitesse.
Voir aussi

Cinématique
Relativité galiléenne
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Catégorie :

Mécanique

AINSI

La rotation ou mouvement de rotation est l'un des deux mouvements simples fondamentaux des solides, avec le mouvement rectiligne. En génie mécanique, il correspond au mouvement d'une pièce en liaison pivot par rapport à une autre.

La notion de mouvement circulaire est une notion de cinématique du point : on décrit la position d'un point dans le plan. La rotation est une notion de cinématique du solide : on décrit l'orientation d'un solide dans l'espace.

L'étude du mouvement de rotation est la base de la méthode du centre instantané de rotation (CIR).

Définition

Un solide est en rotation si la trajectoire de tous ses points sont des cercles dont le centre est une même droite ; cette droite est appelée « axe de rotation », et habituellement notée Δ1.

En cinématique dans le plan, les trajectoires des points sont des cercles concentriques, le centre commun de ces cercles est appelé « centre de rotation » et habituellement noté O.

La rotation est donc un mouvement bien distinct de la translation circulaire, mouvement dans lequel les trajectoires des points sont également des cercles, mais de même rayons et de centre différents.
Orientation, vitesse angulaire, accélération angulaire
Articles détaillés : vitesse angulaire et accélération angulaire.
Cinématique plane

On se place dans le cadre d'un mouvement plan.
Définitions
Définition de l'orientation et de la vitesse angulaire

L'orientation du solide est repérée par un angle habituellement noté θ (voir Angles d'Euler). En cinématique plane, cet angle peut être défini comme l'angle entre

une direction de référence passant par O, en général l'axe (Ox), et
une droite passant par O et par un point A donné du solide distinct de O.

La vitesse de rotation ω est définie par

ω = θ ˙ = d θ d t {\displaystyle \omega ={\dot {\theta }}={\frac {\mathrm {d} \theta }{\mathrm {d} t}}} {\displaystyle \omega ={\dot {\theta }}={\frac {\mathrm {d} \theta }{\mathrm {d} t}}}.

l'accélération angulaire α est définie par

α = ω ˙ = d ω d t {\displaystyle \alpha ={\dot {\omega }}={\frac {\mathrm {d} \omega }{\mathrm {d} t}}} {\displaystyle \alpha ={\dot {\omega }}={\frac {\mathrm {d} \omega }{\mathrm {d} t}}}

soit également

α = θ ¨ = d 2 θ d t 2 {\displaystyle \alpha ={\ddot {\theta }}={\frac {\mathrm {d} ^{2}\theta }{\mathrm {d} t^{2}}}} {\displaystyle \alpha ={\ddot {\theta }}={\frac {\mathrm {d} ^{2}\theta }{\mathrm {d} t^{2}}}}.

À l'instar du mouvement de translation et du mouvement circulaire, on distingue le mouvement de rotation uniforme et le mouvement de rotation uniformément varié.
Mouvement de rotation uniforme

Dans le cas du mouvement de rotation uniforme, on a une accélération angulaire nulle

α = 0

donc la vitesse de rotation est constante

ω = ω0

et l'angle croît de manière linéaire

θ = θ0 + ω0×t

où θ0 est l'orientation à l'instant initial. Ce mouvement idéal est en général utilisé pour décrire la partie centrale d'un mouvement (vitesse angulaire stable).
Mouvement de rotation uniformément varié

Dans le cas du mouvement de rotation uniformément varié, on a une accélération angulaire constante

α = α0

donc la vitesse de rotation varie de manière uniforme

ω = ω0 + α0×t

où ω0 est la vitesse à l'instant initial, et l'angle croît de manière quadratique

θ = θ0 + ω0×t + 1/2×α0×t2

où θ0 est l'orientation à l'instant initial. Ce mouvement idéal est en général utilisé pour décrire le début et la fin d'un mouvement (mise en route ou arrêt).
Mouvement des points
Triangle des vitesses dans le cas d'une barre en rotation
Triangle des vitesses dans le cas de points situés sur des axes différents

Chaque point M de l'objet a une trajectoire circulaire, donc décrit un cercle de centre O et de rayon R = OM. Le vecteur vitesse instantané est tangent au cercle, donc perpendiculaire au rayon [OM]. Sa norme vaut

v = ω×R.

Les équations horaires du point dans le cas des mouvements uniforme est décrit dans l'article Mouvement circulaire uniforme. Dans le cas général, elles sont décrites dans l'article Mouvement circulaire non uniforme.

Graphiquement, si l'on considère les vecteurs vitesse des points appartenant à une même droite passant par O, leurs extrémités sont sur une droite passant par O (en raison de la proportionnalité en R) ; la figure ainsi formée est appelée « triangle des vitesses ».

Cela permet une résolution graphique de problèmes cinématiques : si l'on connaît la vitesse d'un point du solide — par exemple point en contact avec un actionneur (extrémité de tige d'un vérin, dent d'engrenage), on peut déterminer le vecteur vitesse de tous les points du solide :

leur direction est perpendiculaire au rayon en ce point ;
la norme de la vitesse de tous les points situés sur un même cercle de centre O est identique ;
si l'on « rabat » les points sur une même droite passant par O, les vecteurs forment le triangle des vitesse.

Par « rabattre le point B sur la droite », on entend trouver le point B' de la droite situé sur le même cercle de centre O.
Cinématique dans l'espace
Position et vecteur vitesse de rotation

Dans le cas de la cinématique dans l'espace, on prend un axe de référence normal à l'axe de rotation et le coupant en O, et un point A du solide situé dans le plan normal à l'axe de rotation et passant par O.

Le vecteur vitesse de rotation ω → {\displaystyle {\vec {\omega }}} {\vec {\omega }} est le vecteur

ayant pour direction l'axe de rotation ;
dont le sens est déterminé par la règle conventionnelle d'orientation : règle de la main droite, sens de vissage ;
dont la norme est la dérivée de la position par rapport au temps.

Le vecteur accélération angulaire α → {\displaystyle {\vec {\alpha }}} \vec{\alpha} est la dérivée vectorielle de ω → {\displaystyle {\vec {\omega }}} {\vec {\omega }} :

α → = d ω → d t {\displaystyle {\vec {\alpha }}={\frac {\mathrm {d} {\vec {\omega }}}{\mathrm {d} t}}} {\displaystyle {\vec {\alpha }}={\frac {\mathrm {d} {\vec {\omega }}}{\mathrm {d} t}}}

Si O est un point de l'axe de rotation et A un point quelconque du solide, le vecteur vitesse v → A {\displaystyle {\vec {v}}_{\mathrm {A} }} {\displaystyle {\vec {v}}_{\mathrm {A} }} en A est obtenu par

v → A = ω → ∧ O A → {\displaystyle {\vec {v}}_{\mathrm {A} }={\overrightarrow {\omega }}\wedge {\vec {\mathrm {OA} }}} {\displaystyle {\vec {v}}_{\mathrm {A} }={\overrightarrow {\omega }}\wedge {\vec {\mathrm {OA} }}}.

Le vecteur vitesse angulaire est la résultante Ω → {\displaystyle {\vec {\Omega }}} {\vec {\Omega }} du torseur cinématique. Le vecteur vitesse en A est le moment de ce torseur en ce point de réduction.
Torseur cinématique

Le torseur cinématique d'une rotation d'un solide 1 par rapport à un référentiel 0, exprimé dans un repère orthonormé R ( O , x → , y → , z → ) {\displaystyle {\mathfrak {R}}(\mathrm {O} ,{\vec {x}},{\vec {y}},{\vec {z}})} {\mathfrak {R}}({\mathrm {O}},{\vec {x}},{\vec {y}},{\vec {z}}), est de la forme

{ V 1 / 0 } = A { ω x ( t ) 0 ω y ( t ) 0 ω z ( t ) 0 } R {\displaystyle \{{\mathcal {V}}_{1/0}\}={\begin{matrix}\\\\\\\end{matrix}}_{\mathrm {A} }{\begin{Bmatrix}\omega _{x}(t)&0\\\omega _{y}(t)&0\\\omega _{z}(t)&0\\\end{Bmatrix}}_{\mathfrak {R}}} {\displaystyle \{{\mathcal {V}}_{1/0}\}={\begin{matrix}\\\\\\\end{matrix}}_{\mathrm {A} }{\begin{Bmatrix}\omega _{x}(t)&0\\\omega _{y}(t)&0\\\omega _{z}(t)&0\\\end{Bmatrix}}_{\mathfrak {R}}}

où A est un point quelconque de l'axe de rotation. Le vecteur vitesse de rotation instantanée a pour composantes

Ω → 1 / 0 ( ω x ω y ω z ) {\displaystyle {\vec {\Omega }}_{1/0}{\begin{pmatrix}\omega _{x}\\\omega _{y}\\\omega _{z}\end{pmatrix}}} {\displaystyle {\vec {\Omega }}_{1/0}{\begin{pmatrix}\omega _{x}\\\omega _{y}\\\omega _{z}\end{pmatrix}}}

Dynamique et énergétique

On peut appliquer la dynamique du point à chaque élément de matière du solide. En intégrant sur la totalité du solide, on trouve les résultats suivants :

l'inertie en rotation, ou inertie à la rotation, par rapport à l'axe Δ est exprimée par le moment d'inertie JΔ ;
l'accélération angulaire est reliée aux couples extérieurs Cext et aux moments des forces extérieures par rapport à l'axe M Δ ( F → e x t ) {\displaystyle \mathrm {M} _{\Delta }({\vec {\mathrm {F} }}_{\mathrm {ext} })} {\displaystyle \mathrm {M} _{\Delta }({\vec {\mathrm {F} }}_{\mathrm {ext} })} par le principe fondamental de la dynamique :

J Δ α = ∑ C e x t + ∑ M Δ ( F → e x t ) {\displaystyle \mathrm {J} _{\Delta }\alpha =\sum \mathrm {C_{ext}} +\sum \mathrm {M} _{\Delta }({\vec {\mathrm {F} }}_{\mathrm {ext} })} {\displaystyle \mathrm {J} _{\Delta }\alpha =\sum \mathrm {C_{ext}} +\sum \mathrm {M} _{\Delta }({\vec {\mathrm {F} }}_{\mathrm {ext} })}

ou, sous forme vectorielle

J Δ α → = ∑ C → e x t + ∑ M → Δ ( F → e x t ) {\displaystyle \mathrm {J} _{\Delta }{\vec {\alpha }}=\sum {\vec {\mathrm {C} }}_{\mathrm {ext} }+\sum {\vec {\mathrm {M} }}_{\Delta }({\vec {\mathrm {F} }}_{\mathrm {ext} })} {\displaystyle \mathrm {J} _{\Delta }{\vec {\alpha }}=\sum {\vec {\mathrm {C} }}_{\mathrm {ext} }+\sum {\vec {\mathrm {M} }}_{\Delta }({\vec {\mathrm {F} }}_{\mathrm {ext} })}.

Article détaillé : Dynamique de rotation.

Par ailleurs, l'énergie cinétique en rotation Ec s'exprime par

E c = 1 2 J Δ ω 2 {\displaystyle \mathrm {E_{c}} ={\frac {1}{2}}\mathrm {J} _{\Delta }\omega ^{2}} {\displaystyle \mathrm {E_{c}} ={\frac {1}{2}}\mathrm {J} _{\Delta }\omega ^{2}}

et le théorème de l'énergie cinétique énonce que la variation de l'énergie cinétique est égale à la somme des travaux des couples et moments internes et externes. Le travail d'un couple C constant entre deux positions θ1 et θ2 s'écrit

Wθ1→θ2(C) = C⋅(θ2 - θ1),

le paramètre (θ2 - θ1) étant l'amplitude du mouvement. Si le couple varie, on définit alors le travail élémentaire pour une petite rotation d'un angle dθ

dWC = C⋅dθ

et

W θ 1 → θ 2 = ∫ θ 1 θ 2 C ⋅ d θ {\displaystyle \mathrm {W} _{\theta _{1}\to \theta _{2}}=\int _{\theta _{1}}^{\theta _{2}}\mathrm {C} \cdot \mathrm {d} \theta } {\displaystyle \mathrm {W} _{\theta _{1}\to \theta _{2}}=\int _{\theta _{1}}^{\theta _{2}}\mathrm {C} \cdot \mathrm {d} \theta }.

La puissance P du couple se définit par

PC = C⋅ω.

Sous forme vectorielle, la puissance devient

P C → = C → ⋅ ω → {\displaystyle \mathrm {P} _{\vec {\mathrm {C} }}={\vec {\mathrm {C} }}\cdot {\vec {\omega }}} {\displaystyle \mathrm {P} _{\vec {\mathrm {C} }}={\vec {\mathrm {C} }}\cdot {\vec {\omega }}}.

Mise en œuvre de ce mouvement

Le mouvement de rotation est très utilisé pour les outils coupants ou abrasifs : fraisage, scie circulaire, meule. Le mouvement permet d'évacuer les copeaux.

Le mouvement de rotation permet un mouvement continu. Ainsi, lorsqu'une machine doit effectuer une série d'opérations, toujours les mêmes, sur un grand nombre de pièces, une des solutions consiste à mettre les articles sur une roue pour les faire passer devant les différents postes, ou bien à mettre les postes opératoires sur une roue pour les faire passer devant la pièce.

Le mouvement de rotation permet également de faire passer un objet d'un point à un autre, mais il ne conserve pas l'orientation de l'objet. C'est une solution de guidage économique — les paliers coûtent moins cher que les glissières — et robuste — les glissières peuvent se bloquer par arc-boutement. Si l'on a besoin de conserver l'orientation du sujet, on peut alors avoir recours à une translation circulaire, ou bien combiner la rotation « de transport » avec une rotation « d'orientation ».
Notes et références

↑ Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « rotation » (sens A1a) du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales

Articles connexes

Rotation dans l'espace
Effet Magnus
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LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE Empty
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En physique, un référentiel galiléen (nommé ainsi en hommage à Galilée), ou inertiel, peut se définir comme un référentiel dans lequel le principe d'inertie est vérifié, c'est-à-dire que tout corps libre (c.-à-d., sur lequel ne s’exerce aucune force ou sur lequel la résultante des forces est nulle) est en mouvement de translation rectiligne uniforme, ou au repos (qui est un cas particulier de mouvement rectiligne uniforme). Par suite, la vitesse du corps est constante (au cours du temps) en direction et en norme.

Une définition, plus abstraite mais équivalente, est celle d'un référentiel par rapport auquel le temps est uniforme, l'espace homogène et isotropeR 1. Il s'agit en pratique d'une idéalisation, la recherche d'un référentiel inertiel étant un sujet délicat, et sa détermination concrète toujours approximative.

Tout référentiel en mouvement de translation rectiligne et uniforme par rapport à un référentiel galiléen est lui-même galiléen : il existe donc une infinité de référentiels galiléens, les formules de passage de l'un à l'autre se faisant par transformation de Galilée, qui laisse inchangée la forme des lois du mouvement de Newton. En mécanique relativiste, le passage d'un référentiel galiléen à l'autre fait intervenir la transformation de Lorentz, qui se ramène à celle de Galilée pour des vitesses faibles devant celle de la lumière dans le vide.

Définition et propriétés générales

En physique classique comme en relativité restreinte, l'espace de l'observateur est assimilé à un espace affine à trois dimensions auquel est associé un temps utilisé pour paramétrer les mouvements des corps observés. L'association d'un tel repère d'espace, qui implique l'existence d'un "solide de référence" auquel on rapporte l'étude des mouvements, et d'un repère de temps ou "horloge", constitue un référentiel.
Position du problème

Le choix du référentiel d'étude n'est pas uniquement guidé par des considérations techniques de complexité plus ou moins grande d'écriture des équations du mouvement, par exemple selon l'orientation des axes, le système de coordonnées (cartésiennes, sphériques, etc.), ou l'origine des dates, mais détermine également du point de vue fondamental le cadre spatio-temporel d'étude des phénomènes considérés.

En effet, pour un référentiel quelconque, l'espace n'apparaîtra pas nécessairement homogène et/ou isotrope, ni le temps uniforme. Ainsi, par exemple, l'étude du mouvement d'un corps par rapport au référentiel lié à un wagon en mouvement accéléré par rapport aux voies fera apparaître une direction privilégiée, celle du vecteur accélération, donc une anisotropie de l'espace. Il en sera de même pour un référentiel lié à un corps en mouvement de rotation autour d'un axe, qui fera apparaître à la fois une direction privilégiée, celle de l'axe de rotation (anisotropie), et des effets "centrifuges" dépendant de la distance à l'axe (non-homogénéité de l'espace), voire du temps si la vitesse de rotation n'est pas constante (non-uniformité du temps). Ces deux exemples sont détaillés plus bas.

Une telle situation conduirait à devoir écrire les équations de la physique, notamment celles de la mécanique, d'une façon distincte selon le référentiel d'étude, c'est-à-dire sous une forme non covariante, à moins de définir une classe de référentiels particuliers, dits galiléens, par rapport auxquels ces équations prennent justement une forme covariante.
Définition d'un référentiel galiléen

Les considérations précédentes conduisent à définir de façon généraleR 1 un référentiel galiléen comme un référentiel pour lequel l'espace est homogène (tous les points sont équivalents) et isotrope (toutes les directions de l'espace sont équivalentes), et le temps uniforme (tous les instants sont équivalentsN 1).

Une autre définition, historique, et souvent donnée à un niveau élémentaire, est celle d'un référentiel dans lequel est vérifié le principe d'inertie : toutN 2 point matériel libre (c.-à-d., qui n'est soumis à aucune force) est animé d'un mouvement rectiligne uniforme, l'immobilité étant un cas particulier.

Cette définition est rigoureusement équivalente à la précédente : dans un référentiel où le temps est uniforme, et l'espace homogène et isotrope, un corps libre ne subira aucun changement dans les conditions auxquelles il est soumis durant son déplacement, tous les points de l'espace étant équivalents, et ce quelle que soit la direction de son mouvement, du fait de l'isotropie, et à tout instant, du fait de l'uniformité du temps. Dès lors il persistera dans son mouvement avec un vecteur vitesse constant, donc rectiligne et uniforme, ou son état de repos, ce qui correspond à l'énoncé du principe d'inertie.

Enfin une dernière définition, également équivalente aux deux précédentes, mais plus adaptée au cadre particulier de la mécanique newtonienne, est celle d'un référentiel par rapport auquel la relation fondamentale de la dynamique s'écrit sous une forme ne faisant intervenir que des forces réellement appliquées, c'est-à-dire traduisant une interaction, à distance ou de contact, du corps considéré avec d'autres corps, à l'exclusion de toutes forces d'inertieR 3, R 4.
Confrontation avec l'expérience et exemples

Dans la pratique, un référentiel lié à des corps réels ne peut être qu'approximativement, localement et momentanément galiléen.

Il a déjà été indiqué que par rapport à un système de référence quelconque, l'espace est physiquement non-homogène et anisotrope, et le temps non uniforme, et dans ce cas la description d'un phénomène même simple peut prendre une forme très compliquée, comme il est possible de le montrer simplement en détaillant les deux exemples de référentiels non-inertiels déjà évoqués plus haut.

Soit un wagon en mouvement de translation rectiligne uniformément accéléré d'accélération a → e {\displaystyle {\vec {a}}_{e}} {\vec {a}}_{e}, par rapport à un référentiel lié aux voies, approximativement galiléen. Le mouvement accéléré du wagon se traduit par l'existence, du point de vue d'un observateur lié à un tel référentiel, d'une force d'inertie − m a → e = c t e → {\displaystyle -m{\vec {a}}_{e}={\vec {cte}}} -m{\vec {a}}_{e}={\vec {cte}} s'appliquant à tout point matériel. Cette force d'inertie est localement équivalenteN 3 à un champ de gravitationN 4 uniforme et constant, de valeur − a → e {\displaystyle -{\vec {a}}_{e}} -{\vec {a}}_{e}, non lié à la présence d'un corps physique mais constituant une propriété intrinsèque de ce référentiel.

Donc dans un référentiel lié au wagon, le temps sera uniforme, le champ étant constant, et l'espace sera homogène (tous les points seront équivalents, le "champ" étant uniforme) mais non isotrope, la direction de − a → e {\displaystyle -{\vec {a}}_{e}} -{\vec {a}}_{e} étant privilégiée. Dès lors le référentiel ne sera pas galiléen, les corps auront tendance à se déplacer dans la direction opposée à celle de l'accélération, et ceci sans qu'aucune force « réelle » ne leur soit appliquée : le principe d'inertie n'y sera donc pas vérifiéN 5.

Comparaison des points de vue entre deux observateurs, l'un lié à un référentiel supposé inertiel (en vert) et l'autre à un référentiel tournant (en rouge).

Soit un objet lié à l'axe d'un disque en rotation par un fil supposé totalement rigide (exemple d'un manège). Un observateur lié au référentiel en rotation associé au disque constatera l'existence d'une force d'inertie radiale f → c = m ω 2 r e → r {\displaystyle {\vec {f}}_{c}=m{\omega }^{2}r{\vec {e}}_{r}} {\displaystyle {\vec {f}}_{c}=m{\omega }^{2}r{\vec {e}}_{r}}R 4, ω {\displaystyle \omega } \omega étant la vitesse angulaire de rotation et r la distance à l'axe. Tout se passe comme s'il existait dans ce référentiel un champ de gravitation non uniformeN 4 (et en général non constant), intrinsèquement lié au référentiel, de valeur ω 2 r e → r {\displaystyle {\omega }^{2}r{\vec {e}}_{r}} {\displaystyle {\omega }^{2}r{\vec {e}}_{r}}.

Par rapport à un tel référentiel l'espace ne sera ni homogène (la valeur du "champ" varie selon r, tous les points ne sont pas équivalents), ni isotrope (l'axe de rotation constitue une direction privilégiée), et le temps ne sera pas non plus homogène (sauf si ω = c t e {\displaystyle \omega =cte} \omega =cte). Là encore le principe d'inertie ne sera pas vérifié : par rapport à un tel référentiel un corps libre aura tendance à se déplacer vers l'extérieur, ce que constatera l'observateur si le fil est rompu par exemple N 6.
Du point de vue de la deuxième loi de newton appliquée à l'objet sur le disque pris comme système, chacun des deux observateurs décrira la situation de façon différente (cf. figure ci-contre). L'observateur lié au disque comme celui d'un objet au repos, soumis à deux forces, la tension T → {\displaystyle {\vec {T}}} {\vec T} du fil et la force d'inertie f → c {\displaystyle {\vec {f}}_{c}} {\vec {f}}_{c}. Celui lié au sol, référentiel supposé galiléen, décrira la situation comme celle d'un objet en mouvement circulaire, subissant comme seule force la tension T → {\displaystyle {\vec {T}}} {\vec T} du fil, et donc ayant une accélération centripète : clairement les deux points de vue ne sont pas équivalentsN 7

Cependant, l'expérience nous apprend que l'on peut toujours trouver un référentiel galiléen : l'espace y est (approximativement) homogène et isotrope, et le temps uniforme. En pratique on se contente d'un référentiel approximativement inertiel, approximation jugée satisfaisante pour l'expérience considérée. Ainsi, le référentiel terrestre peut être supposé galiléen, sauf si les effets de la rotation de la Terre ne sont pas négligeables : pour une expérience de courte durée en laboratoire, cela sera généralement accepté ; pour le calcul de la trajectoire d'un missile balistique, non.

Il convient de souligner cependant que dans ce référentiel il est fait usage d'une force, le poids, traduisant l'action de la Terre sur un corps placé dans son voisinage, qui dans sa définition prend en compte des effets non-inertiels, à savoir celui de la rotation de la Terre, et (dans une bien moindre mesure) les effets différentiels de marée, liés principalement au Soleil et à la Lune. Toutefois les effets de l'accélération de Coriolis ne seront pas pris en compte par le poids.

Un "meilleur" référentiel pourra être le référentiel géocentrique, lié au centre de la Terre, et dont les directions du repère d'espace associé pointent vers trois étoiles lointaines, pouvant être considérées comme fixes. Dans ce référentiel la Terre est en rotation, ce qui élimine l'effet non-inertiel ("axifuge") lié à celle-ci, toutefois il persistera l'effet de l'accélération de la Terre sur son orbite, entre autres, donc le référentiel ne sera pas rigoureusement galiléen. Toutefois pour des observations d'une durée faible devant la période de rotation de la Terre l'approximation est très bonne. Des référentiels encore "meilleurs" seront constitués par ceux de Kepler ou de Copernic, liés respectivement au centre du Soleil et au centre d'inertie du système Solaire, pour lesquels les effets non-inertiels, liés entre autres au mouvement du Soleil par rapport au centre galactique, ne seront perceptibles que pour des périodes de plusieurs millions d'années.

Ces exemples montrent le caractère idéal de la notion de référentiel galiléen. Il est évident que le choix du référentiel dépend aussi du problème étudié. Les référentiels de Copernic ou de Kepler sont sans doute pratiques pour l'étude du mouvement des corps du système solaire, beaucoup moins pour celle de la trajectoire d'un satellite et encore moins pour celle d'un avion... Le référentiel géocentrique et le référentiel terrestre, respectivement, seront beaucoup plus appropriés, bien que non rigoureusement galiléens.

Il est aussi possible de noter que le référentiel lié au centre de masse d'un satellite artificiel, dont le repère d'espace associé est défini par les directions de trois étoiles « fixes » définit un référentiel « quasi galiléen », comme en témoigne le fait que dans la capsule spatiale les objets flottent en impesanteur (pas de forces d'inertie). En fait, ce type de référentiel, qui peut être considéré en première approximation comme en chute libreN 8, peut être qualifié comme « localement » galiléen. Toutefois ce « caractère galiléen » ne sera approximativement valable que dans un voisinage de l'origine de ce référentiel, contrairement à un « vrai » référentiel inertiel. Cette notion de référentiel "localement inertiel"R 5 a un intérêt particulier dans la théorie de la relativité généraleN 9.
Principe de relativité
Articles détaillés : Principe de relativité et Transformation de Galilée.
Représentation du mouvement de translation rectiligne et uniforme des repères d'espace associés à deux référentiels.

Étant donné un référentiel supposé galiléen tout autre référentiel, en mouvement de translationN 10 rectiligne et uniforme (cf. figure ci-contre), constituera un référentiel galiléen. Il existe ainsi une infinité de référentiels galiléens, les formules de passage de des uns par rapport aux autres étant donnée par la transformation de Galilée (ou de Lorentz dans le cas de la relativité restreinte), cf. plus bas.

La notion de référentiel galiléen est fondamentale en physique, particulièrement en mécanique. De fait, postuler l'existence d'un tel référentiel est indispensable pour pouvoir énoncer des lois physiques générales, qui ne varient ni au cours du temps, ni selon la position dans l'espace ou la direction considérée. En physique classique notamment, newtonienne ou relativiste (restreinte), les référentiels galiléens constituent une "classe privilégiée" de référentiels, pour lesquels les lois physiques sont invariantes lors d'un passage d'un de ces référentiels à un autre : ce postulat constitue le principe de relativité R 1. Ce principe s'exprime différemment dans le cadre de la mécanique newtonienne et de la relativité restreinte.

En mécanique newtonienne, tous les référentiels galiléens sont équivalents : les lois du mouvement sont invariantes par changement de référentiel galiléen, le temps s'écoulant, par hypothèse, au même rythme pour tous les observateurs. Cela signifie qu'une horloge calibrée dans un référentiel continuera à mesurer les mêmes durées dans tout autre référentiel (d'ailleurs galiléen ou non d'ailleurs), ou encore que deux évènements simultanés par rapport à ce référentiel le seront dans tous les autres. Le temps est dit newtonien ou absolu. Le principe de relativité galiléenne sera limité dans son domaine d'application à la mécanique newtonienne, c'est-à-dire aux vitesses faibles devant celle de la lumière dans le vide et / ou aux champs gravitationnels de faible intensitéR 5.

Dans le cadre de la relativité restreinte, l'équivalence des référentiels galiléens est aussi supposée valide, mais la vitesse de la lumière dans le vide est également postulée comme invariante par changement de référentiel galiléenR 5, R 6. Il est facile de montrer que ceci est incompatible avec le caractère absolu de la simultanéitéR 5, R 7 et donc du temps de la mécanique newtonienne. Il n'y a plus alors, comme en mécanique newtonienne, d'invariances distinctes de la durée Δ t {\displaystyle \Delta t} \Delta t et de la distance Δ r {\displaystyle \Delta r} {\displaystyle \Delta r} entre deux événements lors d'un changement de référentiel galiléen, mais invariance de l'intervalle d'espace-temps Δ s 2 = c 2 Δ t 2 − Δ r → 2 {\displaystyle \Delta s^{2}=c^{2}\Delta t^{2}-\Delta {\vec {r}}^{2}} {\displaystyle \Delta s^{2}=c^{2}\Delta t^{2}-\Delta {\vec {r}}^{2}}, par suite des observateurs situés dans des référentiels différents vont obtenir une séparation en temps et en espace différente entre deux mêmes évènements.

La mécanique newtonienne permet toutefois de raisonner dans tout référentiel, les effets non-inertiels étant pris en compte en utilisant la notion de force d'inertie, bien que l'utilisation de référentiels (approximativement au moins) galiléens soit généralement privilégiée afin de simplifier les analyses. En revanche, la relativité restreinte ne s'applique que dans les référentiels galiléens, les autres référentiels sont étudiés en relativité générale.
Conséquences du principe de relativité

Deux expériences de mécanique newtonienne, ou classique, faites identiquement dans deux référentiels inertiels distincts s'y déroulent de manière identique. En relativité restreinte, il s'agit de tous types d'expériences physiques (hormis la gravitation qui n'y est pas définie), et pas seulement de mécanique.

Par exemple, en mécanique classique, en considérant le sol terrestre comme un référentiel galiléen dans lequel les corps ne subissent que l'influence de la gravitation (en première approximation), le référentiel lié à un train en mouvement de translation rectiligne à vitesse constante par rapport au sol est lui aussi inertiel (sous l'influence aussi de la gravitation). Soient deux personnes, la première immobile par rapport au sol, et la seconde par rapport au train. Si ces deux personnes lâchent, sans vitesse initiale, un objet en tous points identiques, à une même distance du sol ou du plancher du train, elles observeront chacune une chute de leur objet suivant une droite verticale, parfaitement identique aux observations de l'autre (les mesures faites par l'une et l'autre personne sont identiques).

Une expérience observée depuis deux référentiels galiléens distincts (supposés en mouvement relatif de translation rectiligne uniforme) suit une loi identiquement écrite dans les deux référentiels. La différence entre les deux lois n'étant que la valeur numérique d'un paramètre (sous forme vectorielle, en général) qui change d'un référentiel à l'autre du fait de la vitesse relative des deux référentiels. Ce paramètre change les observations et mesures de l'expérience faites depuis l'un ou l'autre référentiel. Dans l'exemple cité ci-dessus, si une des personnes regarde la chute de l'objet de l'autre, elle ne verra pas une chute identique : en plus du mouvement vertical, elle y verra un mouvement horizontal rectiligne uniforme, le tout formant à ses yeux une trajectoire à la forme parabolique.
Invariances et lois de conservation

Emmy Noether a montré, par ses théorèmes de symétrie, le rapport remarquable entre l'homogénéité du temps et la conservation de l'énergie, l'homogénéité de l'espace et la conservation de la quantité de mouvement, l'isotropie de l'espace et la conservation du moment cinétique.
Changement de référentiel et transformation de Galilée

Un changement de référentiel est l'ensemble des lois à appliquer pour convertir les grandeurs physiques d'un référentiel à un autre. Dans le cas où la conversion porte sur les distances et les durées, on parle de transformation.

Mécanique classique

Article détaillé : Transformations de Galilée.

Il a déjà été indiqué qu'un référentiel animé d'un mouvement relatif de translation rectiligne uniforme par rapport à un référentiel, supposé inertiel, est lui-même inertiel, et qu'il existe donc une infinité de référentiels inertiels en translation rectiligne uniforme les uns par rapport aux autresN 11.
Schéma de la situation considérée.

Soient (R) et (R' ) deux référentiels inertiels en mouvement de translation rectiligne uniforme l'un rapport à l'autre de vitesse relative v → {\displaystyle {\vec {v}}} {\vec v}, tels que les axes des repères d'espace associés soient deux à deux parallèlesN 12, les origines de ceux-ci coïncidant à l'origine commune des dates cf. figure ci-contre). En notant r → {\displaystyle {\vec {r}}} \vec{r} et r → ′ {\displaystyle {\vec {r}}\;'} {\vec {r}}\;' les vecteurs position d'un point M du corps observé par rapport respectivement à (R) et (R'), et t et t' le temps dans chaque référentiel, les formules de changement de référentiel s'écrivent :

{ t ′ = t r → ′ = r → − v → t {\displaystyle \left\{{\begin{matrix}t'&=&t\\{\vec {r}}\;'&=&{\vec {r}}-{\vec {v}}t\end{matrix}}\right.} \left\{{\begin{matrix}t'&=&t\\{\vec {r}}\;'&=&{\vec {r}}-{\vec {v}}t\end{matrix}}\right..

La première équation traduit en fait l'hypothèse du temps absolu, c'est-à-dire de l'invariance des durées Δ t {\displaystyle \Delta t} \Delta t et Δ t ′ {\displaystyle \Delta t\;'} \Delta t\;' entre deux mêmes évènements lors du changement de référentiel. Il s'agit d'un exemple de transformation propre de Galilée.

Dans le cas particulier où les axes des référentiels sont deux à deux parallèles et la vitesse relative est parallèle à l'axe des x {\displaystyle \ x} \ x, ces formules deviennent :

{ t ′ = t x ′ = x − v t y ′ = y z ′ = z {\displaystyle \left\{{\begin{matrix}t'&=&t\\x'&=&x-vt\\y'&=&y\\z'&=&z\end{matrix}}\right.} \left\{{\begin{matrix}t'&=&t\\x'&=&x-vt\\y'&=&y\\z'&=&z\end{matrix}}\right.

Relativité restreinte

Article détaillé : Transformations de Lorentz.

Dans cette théorie aussi, on admet comme hypothèse que tous les référentiels galiléens sont en translation spatiale rectiligne uniforme les uns par rapport aux autres. Toutefois, et contrairement à la mécanique non relativiste le caractère invariant de la vitesse de la lumière dans le vide conduit à devoir abandonner l'hypothèse du temps absolu. Par suite, le temps doit être traité sur le même plan que l'espace, conduisant au concept d'espace-temps, qui peut être représenté par un espace (pseudo-)euclidien quadridimensionnel appelé espace de Minkowski à quatre dimensions.
Courbe représentant la variation du facteur de Lorentz γ en fonction de la vitesse v.

Par suite, et par contraste avec la mécanique newtonienne, où le changement de référentiel galiléen suppose les invariances séparées de la durée ( Δ t = Δ t ′ {\displaystyle \Delta t=\Delta t\;'} \Delta t=\Delta t\;') et de la distance ( Δ r = Δ r ′ {\displaystyle \Delta r=\Delta r\;'} \Delta r=\Delta r\;') entre deux évènements, c'est l'intervalle d'espace-temps Δ s 2 = c 2 Δ t 2 − Δ r → 2 {\displaystyle \Delta s^{2}=c^{2}\Delta t^{2}-\Delta {\vec {r}}^{\;2}} {\displaystyle \Delta s^{2}=c^{2}\Delta t^{2}-\Delta {\vec {r}}^{\;2}} qui est invariant lors du changement de référentiel, ceci constituant en fait la tradiction mathématique de l'invariance de cR 2, R 5.

Les formules de transformations précédentes sont remplacées par la transformation de Lorentz, qui dans le cas de la dernière situation considérée se met sous la forme :

{ c t ′ = γ ( c t − β x ) x ′ = γ ( x − β c t ) y ′ = y z ′ = z {\displaystyle \left\{{\begin{matrix}ct'&=&\gamma \left(ct-\beta x\right)\\x'&=&\gamma (x-\beta ct)\\y'&=&y\\z'&=&z\\\end{matrix}}\right.} {\displaystyle \left\{{\begin{matrix}ct'&=&\gamma \left(ct-\beta x\right)\\x'&=&\gamma (x-\beta ct)\\y'&=&y\\z'&=&z\\\end{matrix}}\right.}

où β = v c {\displaystyle \beta ={\tfrac {v}{c}}} {\displaystyle \beta ={\tfrac {v}{c}}} (vitesse réduite) et γ = 1 1 − β 2 {\displaystyle \gamma ={\frac {1}{\sqrt {1-\beta ^{2}}}}} {\displaystyle \gamma ={\frac {1}{\sqrt {1-\beta ^{2}}}}} (facteur de Lorentz).

Une des principales conséquences de ces formules est que la vitesse de la lumière dans le vide est une vitesse limite : en effet le facteur de Lorentz diverge quand v → c {\displaystyle v\rightarrow c} {\displaystyle v\rightarrow c} (cf. figure plus haut). Pour des vitesses faibles par rapport à la vitesse de la lumière dans le vide cette transformation coïncide avec la transformation de Galilée .
En relativité générale

En relativité générale, toute masse et toute énergie cinétique impliquent une courbure de l'espace-temps et donc une déviation des trajectoires possibles dans l'environnement de la masse : cet effet est la gravitation. Au voisinage d'aucune masse l'espace est homogène et isotrope, donc il ne peut y avoir de véritable référentiel galiléen au sens où cela est compris en relativité restreinte ou en physique classique.

Toutefois, il a déjà été indiqué qu'un référentiel en chute libre dans un champ de gravitation est localement inertielR 5: d'après le principe d'équivalence, au voisinage immédiat d'une géodésique tout corps suit une géodésique parallèle et à la même vitesse, donc dans ce référentiel, et très localement (mathématiquement : en un point), tout corps vérifie le mouvement inertiel. Bien sûr, il faut pour accepter cela parler de corps quasi virtuel aux énergies et masses trop petites pour avoir un effet perceptible sur l'espace-temps.

Plus précisément, la recherche d'un référentiel localement inertiel consiste à considérer la métrique g μ ν {\displaystyle g_{\mu \nu }} g_{{\mu \nu }} de l'espace-temps en un point d'univers donné, ce qui implique que les g μ ν {\displaystyle g_{\mu \nu }} g_{{\mu \nu }} sont constants, et de rechercher la transformation permettant de ramener la matrice de ces coefficients à une forme diagonaleR 5.

Dans cette théorie, du fait du principe d'équivalence, les référentiels galiléens ne sont pas tous en translation rectiligne uniforme les uns par rapport aux autres ; et en toute rigueur, l'espace étant courbe, cette notion de « translation rectiligne uniforme » ne peut avoir le même sens que dans un espace affine. Une des utilités des référentiels galiléens est que les égalités tensorielles y sont plus simples à établir que dans le cas général d'un référentiel quelconque et qu'une fois établie pour un type de référentiel, une égalité tensorielle est vraie pour tout type de référentiel (donc est toujours vraie).

Toutefois, la relativité générale peut coïncider à peu près avec la relativité restreinte sur des petites régions de l'espace-temps où les effets de courbure sont moins importants, auquel cas les raisonnements liés aux référentiels galiléens peuvent de nouveau être appliqués.
Critique par Henri Poincaré

Henri Poincaré dans son livre La Science et l'Hypothèse (1902) a souligné que les principes de la physique ne sont fondés sur aucune nécessité logique.

Déjà, ce savant mettait en cause l'a priori que l'espace physique est un espace euclidien à trois dimensions, bien qu'il ait conclu « Aucune expérience ne sera jamais en contradiction avec le postulatum d'Euclide ; en revanche aucune expérience ne sera jamais en contradiction avec le postulatum de Lobatchevsky »N 13.

Poincaré articule sa réflexion comme suit. Un référentiel galiléen est défini comme un repère cartésien, de l'espace supposé affine, dans lequel le mouvement de tout corps non influencé par une force est rectiligne uniforme : il faut savoir ce qu'est une force avant de poser cette définition. Une force ne peut être mesurée -donc définie- que par le fait qu'elle rend le mouvement non rectiligne-uniformeN 14 : la notion de force présuppose que celle de référentiel galiléen est bien définie. La force et le référentiel inertiel sont définis l'un par l'autre. Ce qui ressemble dès lors à une définition circulaire trouve sa justification dans les expériences : en observant des systèmes à peu près isolés (c'est-à-dire loin de tout corps pouvant l'influencer de manière significative), on arrive toujours à définir des référentiels dans lesquels les mouvements des centres de gravité des systèmes sont à peu près rectilignes et uniformesN 15. Enfin, Henri Poincaré insiste : la mécanique est une science expérimentale où la nature des notions utilisées importe peu, seul compte le fait que ces notions soient « commodes » du point de vue de leur formulation mathématique, qu'elles soient mesurables et permettent de prédire des résultats d'expériences renouvelées.
Notes et références
Notes

↑ Plus précisément l'uniformité du temps signifie qu'il s'écoule de la même manière... au fil du temps. On comprend intuitivement ce que cela signifie : le laps de temps que l'on appelle « une seconde » dure le même temps qu'il s'écoule aujourd'hui ou demain. De manière plus formelle, cela peut signifier qu'il y a invariance des équations par translation dans le temps de de l'ensemble de l'expérience, ou bien qu'ayant deux horloges identiques et les faisant démarrer à des instants différents quelconques, ils compteront le même nombre de secondes entre deux événements quelconques.
↑ Cette précision est fondamentale: un référentiel en chute libre dans un champ de gravitation, et donc accéléré par rapport à un "vrai" référentiel galiléen, dans un voisinage de son origine "se comporter" comme un référentiel galiléen, du fait de la compensation du champ de gravitation. On parle de référentiel "localement" galiléen (ou inertiel), concept souvent utile en relativité générale. Toutefois ceci ne sera pas vrai pour tous les corps, puisque le champ de gravitation n'est pas constant dans tout l'espace, et donc un tel référentiel ne sera pas vraiment galiléen.
↑ Ceci est une conséquence de l'identité de la masse grave et de la masse inerte.
↑ a et b Il est important de souligner une différence fondamentale entre ce "champ de gravitation équivalent" et un champ de gravitation "réel", créé par un corps massif. Ce dernier s'annule à l'infini, et ne peut pas, par aucun choix de référentiel, être éliminé dans tout l'espace, tout au plus localement, au voisinage de l'origine, pour un référentiel "localement inertiel", alors que le premier ne possède pas cette propriété, et disparaît par un choix approprié de repère, cf. Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique théorique, tome 2 : Théorie des champs [détail des éditions], §82.
↑ En revanche, dans le référentiel (approximativement) galiléen lié aux voies, il est parfaitement possible de comprendre le fait qu'un corps, initialement immobile par rapport au wagon, par exemple un voyageur se tenant debout, sera "projeté" dans le sens se l'accélération du wagon. Dans le référentiel des voies, le voyageur persiste dans le mouvement de translation rectiligne et uniforme qu'il avait avant que ne débute la phase d'accélération du wagon... Il (ou elle) finira bien sûr par être "rattrapé(e)" par les parois du wagon bien sûr...
↑ C'est bien ce qui est observé lorsqu'une pierre est lancée avec une fronde.
↑ Si les référentiels étaient galiléens, un corps au repos dans l'un des référentiels ne pourrait être dans l'autre qu'au repos ou en mouvement rectiligne et uniforme.
↑ Au sens strict de ce terme, à savoir un objet qui est soumis à la seule action de la gravitation, ce qui revient à négliger les autres forces (frottements de l'atmosphère terrestre, pression de radiation, etc.) pouvant s'exercer sur le satellite. Bien entendu celui-ci ne « tombe » pas sur la Terre, ou plutôt si, mais du fait de sa vitesse sa « chute » pendant une période donnée est exactement « compensée » par la rotondité de la Terre...
↑ Dans le cadre de cette théorie, un tel référentiel peut être déterminé en considérant un point d'espace-temps donné, et en recherchant la transformation permettant de ramener à la métrique de Minkowski la métrique g μ ν {\displaystyle g_{\mu \nu }} g_{{\mu \nu }} de l'espace-temps courbe, évaluée au point considéré, cf. Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique théorique, tome 2 : Théorie des champs [détail des éditions], op. cit., §82.
↑ C'est-à-dire que le mouvement du second référentiel se fait sans changement de direction des axes du repère d'espace associé.
↑ Il convient de souligner que le principe d'équivalence d'Einstein permet de construire des référentiels inertiels en chute libre dans un champ de gravitation, qui seront "localement inertiels", voir plus bas.
↑ Cette condition est indispensable pour ne pas avoir à tenir compte de la rotation des axes dans les formules: cf. l'article transformation de Galilée pour une situation plus générale.
↑ Ce qui signifie que comme l'espace euclidien et celui de Lobatchevsky peuvent être plongés l'un dans l'autre (voir par exemple le demi-plan de Poincaré), toute propriété due aux particularités d'un de ces espaces peut être traduite comme une propriété physique dans l'autre.
↑ Henri Poincaré examine aussi le problème de la comparaison des forces, et en déduit qu'elle ne peut se faire sans des hypothèses fortes (telle le principe de l'action et de la réaction) et en déduit que la gravitation ne peut pas non plus servir d'étalon pour la définition de la notion de force.
↑ Henri Poincaré traite aussi de la définition de la masse du corps, qui se trouve dans une situation aussi délicate.

Références

↑ a, b et c Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique théorique, tome 1 : Mécanique [détail des éditions], §3.
↑ a et b Cf. Einstein, Zur Elektrodynamik bewegter Körper ("De l'électrodynamique des corps en mouvement"), Annalen der Physik, vol. 322, no 10, 26 septembre 1905, p. 891 -921, article original [archive], traduction anglaise [archive], traduction française [archive].
↑ Cf. Herbert Goldstein, Charles P. Poole Jr., John L. Safko, Classical Mechanics [détail des éditions].
↑ a et b cf. Perez, Cours de physique : mécanique - 6e édition, Masson, Paris, 2001.
↑ a, b, c, d, e, f et g Cf. Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique théorique, tome 2 : Théorie des champs [détail des éditions], §1 - 4, §82 - 84, §87.
↑ Albert Einstein, The meaning of relativity, 5th ed., Princeton University Press, 1953.
↑ Albert Einstein, Les théories de la relativité restreinte et générale, Bordas ed., 1993, (ISBN 978-2040197131), chapitre IX.

Voir aussi
Articles connexes

Recherche d'un référentiel inertiel
Référentiel non inertiel
Transformation de Galilée

Bibliographie

Lev Landau et Evgueni Lifchits, Physique théorique, tome 1 : Mécanique [détail des éditions]
Bergman, Peter G., Introduction to the theory of relativity, Dover books, 1976, (ISBN 978-0486632827)
La Science et l'Hypothèse par Henri Poincaré, 1902.

Texte de « La Science et l'Hypothèse »

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v · m
Relativité
Relativité galiléenne Théorie du repos absolu · Principe de Copernic · Référentiel galiléen · Transformations de Galilée · Vitesse relative
Relativité restreinte
Base Principe de relativité · Relativité restreinte
Fondements Équations de Maxwell · Rapidité · Référentiel · Vitesse de la lumière
Formulations Relativité galiléenne · Transformations de Galilée · Transformations de Lorentz
Conséquences Contraction des longueurs · Dilatation du temps · Disque relativiste (en) · E=mc2 · Effet Doppler relativiste · Masse relativiste · Précession de Thomas · Simultanéité
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Relativité générale
Base Introduction à la relativité générale · Mathématiques de la relativité générale
Concepts Diagramme de Minkowski · Géométrie riemannienne · Ligne d'univers · Principe de Copernic · Principe d'équivalence · Théorie du repos absolu · Référentiel galiléen · Relativité générale · Transformations de Galilée · Vitesse relative
Phénomène Effet Lense-Thirring · Horizon · Lentille gravitationnelle · Onde gravitationnelle (primordiale, liste) · Paradoxe des jumeaux · Paradoxe du train · Petites expériences de pensée · Précession géodétique · Problème à N corps · Singularité
Équations Approximation des champs faibles · Équation d'Einstein · Équation de Hamilton–Jacobi–Einstein (en) · Équations de Friedmann · Formalisme ADM · Formalisme BSSN (en) · Théorie PPN
Autres Théories Théorie de Kaluza-Klein · Principe de Mach · Théorie de Brans–Dicke (en)
Solutions Espace ondes pp (en) · Espace de Taub–NUT (en) · Friedmann-Lemaître-Robertson-Walker · Univers de Gödel · Kasner · Kerr · Kerr-Newman · Poussière de Van Stockum (en) · Trou noir de Reissner-Nordström · Univers de Milne · Métrique de Schwarzschild
Sciences
Physique des particules Accélérateur de particules · Cyclotron · Électrodynamique quantique · Gravité quantique · Mécanique quantique relativiste · Électrodynamique quantique
Astronomie Astronomie gravitationnelle · Astronomie gamma · Astronomie X
Personnalités Ehlers · Einstein · Galilée · Hilbert · Lorentz · Mach · Michelson · Poincaré · Voigt
Histoire de la physique Article de qualité Histoire de la relativité restreinte · Histoire de la relativité générale · Controverse sur la paternité de la relativité · Bon article Critiques de la théorie de la relativité · Expérience de Michelson-Morley · Expérience d’Ives-Stilwell · Éther · Tests de la relativité restreinte · Théorie de l'éther de Lorentz

Les lois de la mécanique sont invariantes par changement de référentiel galiléen : ce postulat constitue le principe de la relativité galiléenne, qui toutefois n'est pas valable pour l'électrodynamique classique. En effet, les formules de passage d'un référentiel galiléen à un autre prévoient une dépendance de la vitesse de la lumière dans le vide c selon le référentiel par composition des vitesses, ce qui n'est pas observé. La prise en compte de cette invariance de c par changement de référentiel galiléen est à la base de la théorie de la relativité restreinteR 2

Dans un référentiel non inertiel, qui est animé d’un mouvement accéléré par rapport à un référentiel galiléen, il faut faire intervenir les forces d’inertie. Ces forces se distinguent de celles prises en compte dans un référentiel galiléen, car elles ne sont pas associées à une interaction entre le corps dont on étudie le mouvement et un autre corps.

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MessageSujet: Re: LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE   LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE EmptyVen 3 Nov à 4:13

LE VICAIRE SAVOYARD PAR MONSIEUR TIGNARD YANIS.

Henri Emmanuel Boileau, baron de Castelnau, né à Nîmes en 1857 et mort en 1923 est un alpiniste français vainqueur de la Meije.

Biographie

Il découvre la montagne dans les Pyrénées à l'âge de treize ans, gravissant la Maladeta et l'Aneto1. À dix-sept ans, il s'inscrit au Club alpin français fondé l'année précédente. En 1875, il se rend à Chamonix pour gravir le mont Blanc. Repoussé par une tempête, il fait la connaissance, à la descente, d'Henry Duhamel, créateur de la section grenobloise du club alpin français2 et spécialiste du haut Dauphiné. Celui-ci lui fait part de son désir de réussir l'ascension du Grand Pic de la Meije. Lassés du mauvais temps qui sévit à Chamonix, les deux hommes engagent trois guides de la vallée et se rendent à La Grave puis au rocher de l'aiglenote 1 pour bivouaquer. L'entreprise est tentée par la face nord avec les trois guides (Alexandre Tournier, François et Léon Simond) mais l'expédition est bloquée par un passage trop périlleux dans un corridor formé de glace noire et de grésil. Ils n'atteignent cette année que le pic Central de la Meije (3 973 mètres)3, conquis par William Auguste Coolidge cinq ans auparavant. Plus tard, à Grenoble, il fait la connaissance du président de la Société des Touristes du Dauphiné, qui lui fait rencontrer en 1876 Pierre Gaspard et son fils. Ils forment alors l'une des plus brillantes cordées de l'époque, réussissant rapidement un grand nombre de premières pendant les saisons 1876 et 1877. Le 4 août 1877, ils tentent ensemble une nouvelle ascension de la Meije par le versant sud, voie tentée l'année précédente par Henry Duhamel. Ils viennent à bout, avec difficulté4 et grâce à l'audace de Gaspard, de la muraille que Duhamel pensait infranchissable, mais contraints de renoncer par manque de temps, ils laissent en place une corde fixe. Ils y retournent le 16 août et atteignent non sans mal le sommet : La Meije est vaincue. La descente est encore plus éprouvante que la montée, et ils sont obligés de bivouaquer le 17 août sur une corniche inconfortable mais parviennent à rentrer à La Grave le lendemain.
Boileau de Castelnau rendant visite au Père Gaspard à la Bérarde

La carrière alpine du très jeune Boileau de Castelnau, interrompue par le service militaire l'année suivante, s'achève définitivement en 1879.

Vingt ans plus tard, il termine cinquième du premier Tour de France automobile, en 1899 sur Amédée Bollée Fils.
Ascensions
Grand Pic de la Meije

   1875 - Première ascension de la Tête des Corridors (3 734 m), le 21 août
   1875 - Pic Central de la Meije (3 973 mètres)
   1876 - Première ascension de la Tête des Fétoules, le 29 août
   1876 - Première ascension de l'aiguille d'Olan (3 360 m), le 2 septembre
   1876 - Première ascension de la Tête de l'Étret, le 4 septembre
   1876 - Première ascension du Pic Nord des Cavales (3 362 m), le 10 septembre
   1876 - Première ascension de la Tête du Graou (3 168 m), le 18 septembre
   1877 - Première ascension du Dôme de Neige des Écrins, le 21 juillet
   1877 - Première ascension de la Tête du Rouget, le 23 juillet
   1877 - Première ascension du Petit Pelvoux (3 753 m)
   1877 - Première ascension du Grand Pic de La Meije, le 16 août

Bibliographie
Boileau de Castelnau au TdF 1899 (bas au centre).

   Camille Blanchard, « Henri Emmanuel Boileau de Castelnau », La Montagne, 1923, p. 226-232.
   Isabelle Scheibli, Le roman de Gaspard de la Meije, Éditions Glénat, (ISBN 9782723448000)
   Henri Isselin, La Meije, Éditions Arthaud
   Gérard Bordes, Grande Encyclopédie de la Montagne, t. 2, Paris, Atlas, 1976, 2400 p.
   Pierre-Yves Kirschleger et Patrick Cabanel, « Emmanuel Boileau de Castelnau (baron) », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 340-341 (ISBN 978-2846211901)

Notes

   ↑ Le refuge actuel, le refuge de l'Aigle, ne date que de 1910

Références

   ↑ Balades dans les villages pyrénéens [archive]
   ↑ Club Alpin Français de l'Isère, présentation [archive]
   ↑ Récit de H. Duhamel dans l'annuaire du CAF [archive]
   ↑ Element, le journal du pays de la Meije, no 7 - été 2005, page 8 [archive]

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MessageSujet: Re: LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE   LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE EmptyVen 3 Nov à 4:19

Title Quarry queries
Released 02/11/2017 11:35 am
Copyright Canadian Space Agency
Description

A prototype rover is commanded to drive in and sample a quarry resembling a lunar site. The image shows a virtual reality impression of the test.

The rover is a key element of the ESA-led Heracles mission in cooperation with the Canadian Space Agency CSA and Japan’s JAXA space agency.

Heracles is studying the potential of human–robot partnerships for exploring the Solar System, beginning with the still-unexplored far side of the Moon. Astronauts tele-operating the rover from lunar orbit will help to select better, more pristine samples to return to Earth.

The test took place in mid-October at St Alphons de Granby quarry in Quebec, Canada. The site was chosen for its Moon-like landscape.

ESA’s control centre in Darmstadt, Germany and CSA took turns operating the vehicle.

An animated version of the activities can be seen here. For more on lunar exploration, explore ESA’s interactive guide to the Moon.
Id 386051

SMILE FOR NIX OLYMPICA
The Lamb Lies Down On Broadway - Genesis
https://www.youtube.com/watch?v=MRSgvfNZcWA

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MessageSujet: Re: LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE   LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE EmptyVen 3 Nov à 4:20

UN GÉANT D'ÉQUILIBRE OU UNE LIBERTÉ D'ÊTRE ET D'ÂME.
L'ÉTHIQUE ET L'ÉTHER DANS L'ADVERSITÉ DU REGARD ET DE L'INFINI PAR LE CITOYEN TIGNARD YANIS.
La Meije — Wikipédia

La Meije est une montagne du bassin de l'Oisans, en bordure nord-ouest du massif des Écrins. Elle est située à la limite des départements des Hautes-Alpes et de l'Isère.

Toponymie

Le nom de la Meije est une francisation puis simplification du nom occitan originel l'Agulha de la Meija [laɣˌyʎo de la mˈɛjd͡ʒo] « l'aiguille de la Meije »1. Le premier élément, agulha, est un nom commun désignant une montagne particulièrement pointue2, tandis que le deuxième élément, meija, signifie « demie, milieu, moitié »1,3. Le village de La Grave est situé directement au nord de la Meije : de ce fait aux yeux des gravarots le soleil passe directement au-dessus de cette montagne à midi ; elle est donc l'aiguille du milieu (de la journée).

D'autres toponymes semblables peuvent être relevés : le pic du Midi à Bagnères-de-Bigorre (pic de Mieidia en occitan), le pic du Midi à Siguer (pic de Miègjorn en occitan), ou l'aiguille du Midi à Chamonix (agouelye de Mi-jorn en arpitan). De plus, Chamonix possède une deuxième pointe nommée en fonction de la position du soleil au cours de la journée : l'aiguille du Goûter.

À La Bérarde, village situé au sud de la Meije, on l'appelle traditionnellement le Bec des Peignes4.

En 1712 la Meije était désignée sous la forme pointe Malaval. Ce nom est resté pour désigner la vallée de la Romanche, en contrebas : c'est la combe de Malaval, dominée de plus de 1 000 mètres par le plateau d'Emparis au nord, et de plus de 2 000 mètres par le dôme de la Lauze au sud5.
Géographie
Topographie

La Meije est composée de trois principaux sommets : le point culminant, le Grand pic de la Meije à 3 983 mètres (deuxième sommet majeur des Écrins après la Barre des Écrins qui culmine à 4 102 mètres), le Doigt de Dieu ou Pic Central de la Meije (3 973 mètres) surplombant le versant Sud et la Meije orientale (3 891 mètres), gros épaulement neigeux.
Glaciers

Les glaciers de La Meije en septembre 1950 en aval du col du Lautaret sur la route en direction de La Grave.

Les glaciers de La Meije le 30 juillet 2012 depuis un angle de vue similaire : en hachuré rouge les parties disparues.

La seconde photo est révélatrice de la phase actuelle de recul des glaciers alpins — comme ceux de La Meije — surtout en partie basse mais également en partie haute. Cette phase actuelle de régression peut être expliquée soit par le simple effet du réchauffement climatique soit par un ensemble complexe de causes[précision nécessaire].

La décrue s'est amorcée dès le milieu du XIXe siècle, avec la sortie du petit âge glaciaire, a connu une brutale phase de recul entre 1943 et 1952, après une série d'étés caniculaires, recul qui a repris de plus belle depuis le milieu des années 1980[réf. nécessaire]. Au début du XXe siècle, les glaciers du Lautaret, du Tabuchet et celui de la Meije ont des langues terminales très aplaties dont le front se rétracte haut en altitude.
Histoire

Le Grand pic est un des sommets les plus difficiles des Alpes car il n'existe pas d'itinéraire « facile ».
Carte extraite du livre d'Edward Whymper, Scrambles amongst the Alps (Escalades dans les Alpes de 1860 à 1868) présentant en extrait du massif de la Meije entre La Grave et La Bérarde.

Dans l'histoire de l'alpinisme, La Meije occupe une place particulière : ce fut le dernier sommet majeur des Alpes à être gravi, après dix-sept tentatives menées entre 1870 et 18776, et cette première ascension fut réalisée par un Français alors que la plupart des autres grandes premières dans les Alpes furent réalisées par des alpinistes britanniques : Whymper, Coolidge etc.

Pour ces raisons et aussi grâce à l'esthétique de sa silhouette remarquable (qualifiée de « parfaitement dissymétrique » par le compositeur Olivier Messiaen), la Meije occupe une place de choix dans l'imaginaire des alpinistes. D'ailleurs, on l'appelle parfois « La Reine Meije » ou « Sa Meijesté ».

La première ascension du Grand pic fut effectuée le 16 août 1877 par Emmanuel Boileau de Castelnau avec Pierre Gaspard et fils7 après plusieurs essais infructueux ; elle suit l'arête du promontoire en face sud, c'est-à-dire la voie « normale ». Ils descendirent par la voie de montée, abandonnant des cordes sur certains passages (la technique du rappel ne fut inventée que plus tard).

La première ascension sans guide, en 1879, est au crédit de Frederick Gardiner en compagnie de Charles Pilkington et Lawrence Pilkington.

La première ascension sans bivouac et en moins de vingt-quatre heures a été réalisée en 1883 par les pyrénéistes Henri Brulle, Jean Bazillac et Célestin Passet, accompagnés du père Gaspard et de son fils Maximin.
La Meije, vue du hameau, les Terrasses (la Grave), Charles Bertier

La première traversée des arêtes de la Meije a été faite dans le sens est-ouest (du Doigt de Dieu au Grand pic) le 27 juillet 1885 par Ludwig Purtscheller, Otto et Emil Zsigmondy. Il descendirent en rappel et en plantant des pitons de la première dent à la brêche au pied du Grand pic (aujourd'hui appelées dent et brêche Zsigmondy. Ils redescendirent par l’arête du Promontoire, en empruntant pour la dalle des Autrichiens, qui est la seule modification de l'itinéraire aujourd'hui utilisé par rapport à celui de Gaspard et Castelnau. Emil Zsigmondy chuta et se tua quelques jours plus tard, lors d'une tentative en face sud des arêtes, après avoir emprunté la grande bande de neige qui traverse cette face (banquette des Autrichiens). Il est enterré au cimetière de Saint-Christophe-en-Oisans, à côté d'Ernest Thorant.

En 1891, J.-H. Gibson, Ulrich Almer et F. Boss firent la première traversée des arêtes (dans le sens ouest-est), qui est devenu l'itinéraire classique, et considéré comme l'un des plus beaux des Alpes8. Elle fait partie des 100 plus belles courses dans le massif des Écrins9.

La face nord de la Meije par le couloir du Z (voie du Z) est gravie par Maurice Fourastier et Casimir Rodier en 1933.

En 1935, Pierre Allain et Raymond Leininger tracent la directissime à la face sud du Grand pic. Une autre face sud, celle du Doigt de Dieu, est gravie pour la première fois par Victor Chaud et Jean Walden le 15 août 1951.

Le 4 août 2017, un bouquetin a été photographié à plus de 3 700 m d’altitude dans la face sud de la Meije10,11,12. Son cadre d'évolution est habituellement compris entre 500 à 3 300 m.
Activités
Tourisme

Par extension, on appelle « les vallons de la Meije » le domaine skiable original du village de La Grave (1 400 mètres-3 560 mètres), dont les itinéraires de descente, situés intégralement en hors-piste et non sécurisés, passent au pied des glaciers de la Meije et du Râteau. Les téléphériques des glaciers de la Meije, construits en 1976-1977, permettent d'atteindre l'altitude de 3 200 mètres en bordure du glacier de la Girose. De là, un téléski permet de rejoindre, le Dôme de la Lauze (3 560 mètres) en passant par le glacier de la Girose. C'est ici que se trouvent les deux seules pistes damées et sécurisées du domaine. Le domaine de La Grave est ainsi le plus plus haut domaine skiable de France.
Alpinisme
Voies d'accès
L'arête du Promontoire en face sud

La Meije est un objectif de choix pour les alpinistes et on y dénombre de multiples itinéraires dans des styles très variés13.

L'ascension se fait généralement par l'arête Sud (D-) du Promontoire et est généralement enchaînée avec la traversée des arête jusqu'au doigt de Dieu. À la suite de l'effondrement le 15 mai 1964 de la brèche Zsigmondy, qui s'est alors abaissée de 20 m14,15, l'itinéraire est devenu plus difficile, et le contournement de la première dent (dent Zsigmondy) a été équipé en 1971 de câbles métalliques pour faciliter et sécuriser le passage.

La face Sud de la Meije est également le lieu de nombreuses voies rocheuses pour les amateurs d'escalade. On peut notamment citer :

Voie des Marseillais (TD)
Voie Allain-Leininger (TD)
Face Sud intégrale du Doigt de Dieu avec la sortie Chaud (TD+)
Mitchka (6b+ à 7a)16

ainsi que de nombreuses voies dites « modernes » équipées à l'aide de pitons à expansion.

En face Nord, les voies sont généralement mixte ou neigeuse :

Voie du Z (D)
Face Nord Directe (TD)
Couloir Gravelotte (D), skié par Pierre Tardivel en 1997.
Couloir des Corridors (D)
Voie Biju-Duval (D)

Les autres sommets comme la Meije Orientale et le Doigt de Dieu sont plus faciles d'accès. Leur voie normale est sur le versant Nord et de niveau PD ; la Meije Orientale étant un itinéraire classique à ski.

Enfin, le tour de ce massif constitue certainement le raid à ski le plus parcouru du massif.

Face ouest de La Meije.

Face nord de La Meije, vue du hameau Ventelon.

Face sud de La Meije depuis la Tête Nord du Replat.

Face est de La Meije depuis le col du Lautaret.

Refuges

Deux refuges permettent d'accéder aux différents sommets de la Meije :

le refuge du Promontoire (3 092 mètres), situé à la base de l'arête du Promontoire, point de départ pour le Grand pic, pour la traversée des arêtes de la Meije et pour toutes les voies de la face sud ;
le refuge de l'Aigle (3 450 mètres) construit sur le haut du glacier du Tabuchet, permettant d'accéder à la face nord et aux itinéraires moins difficiles du Doigt de Dieu et de la Meije Orientale.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

le massif de la Meije, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Agnès Couzy et Claude de Merville, Randonnées autour de la Meije, Grenoble, Glénat, coll. « Rando-evasion », 2005 (ISBN 2723450910 et 978-2-7234-5091-1)
Bernard Boyer, Le voyage au pays de la Meije, Pertuis, B. Boyer, 2003 (ISBN 295141420X et 978-2-9514-1420-4)
Pierre Chapoutot (photogr. Frédéric Chevaillot), La Meije : Reine de l'Oisans, Paris, Hoëbeke, coll. « Sommets », 2000 (ISBN 284230098X et 978-2-8423-0098-2)
Lionel Laslaz, La Meije : un haut lieu alpin, Challes-les-Eaux (Savoie), Ed. Gap, 1er mars 2007, 103 p. (ISBN 978-2-7417-0336-5 et 2-7417-0336-1)
Isabelle Scheibli, Le Roman de Gaspard de la Meije, Glénat, 2005 (ISBN 978-2723448000)

Liens externes

« Géologie de la Meije (versant nord) » [archive], sur www.geol-alp.com
« Géologie de la Meije (versant sud) » [archive], sur www.geol-alp.com
« Images anciennes de la Meije » [archive], sur www.bibliotheque-dauphinoise.com
« La montagne c'est pointu » [archive], sur le blog de Pierre Chapoutot (mort en 2006) (histoire, anecdotes et documents sur la Meije)

Notes et références

↑ a et b (oc) Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige, vol. 2 (G-Z), Aix-en-Provence, Imprimerie Remondet-Aubin, 1886 (lire en ligne [archive])
l'agüio de la Mèijo, l'aiguille de la Meije, montagne de l'Oisans (3,987 mètres). [pg. 336]
.
↑ (oc) Lo Congrès permanent de la lenga occitana, « « Agulha » - dicod'Òc » [archive] (consulté le 20 août 2017).
↑ (oc) Lo Congrès permanent de la lenga occitana, « « Meija » - dicod'Òc » [archive] (consulté le 20 août 2017).
↑ « La Meije » [archive], sur CampToCamp.org (consulté le 20 août 2017).
↑ « La haute vallée de la Romanche : vue d'ensemble » [archive], sur www.geol-alp.com, 31 janvier 2002 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ Hervé Champollion, Le Dauphiné, éditions Ouest-France, coll. « Aimer », mai 1996 (ISBN 978-2737318511), pages 54-58.
↑ « Un grand guide Alpin : Pierre Gaspard » [archive], sur www.pyrenees-passion.info, 3 mars 2006 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ « La Meije : Voie normale et traversée des arêtes » [archive], sur www.guide-grenoble.com, 16 mai 2007 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ Gaston Rébuffat, Le massif des Écrins : les 100 plus belles courses et randonnées, Paris, Denoël, 2001, 274 p. (ISBN 9782207252321)
↑ Antoine Chandellier, Un bouquetin grimpe la face sud de la Meije [archive], Le Dauphiné libéré, 10 août 2017
↑ Anne Hédiard, Le mystère du bouquetin alpiniste de la Meije, en Isère [archive], France 3, 11 août 2017
↑ "L'affaire" du jeune bouquetin "Dibona" qui a grimpé la face Sud de la Meije ! [archive]
↑ « Topo des itinéraires de la Meije » [archive], sur www.camptocamp.org, 18 juillet 2008 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ Serge Bourgeat, Revue de géographie alpine : Éboulements et écroulements dans le bassin-versant du Vénéon (Massif des Écrins, Isère), vol. 78, Grenoble, Imprimerie Allier frères, 1990 (lire en ligne [archive]), p. 11-24
↑ « Photo de l'éboulement » [archive], sur chaps.canalblog.com, 4 mars 2006 (consulté en 21janvier 2012)
↑ « L'année montagne 2009 », Montagnes Magazine, no 60,‎ janvier 2010, p. 60

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UN GÉANT D'ÉQUILIBRE OU UNE LIBERTÉ D'ÊTRE ET D'ÂME.
L'ÉTHIQUE ET L'ÉTHER DANS L'ADVERSITÉ DU REGARD ET DE L'INFINI PAR LE CITOYEN TIGNARD YANIS.
La Meije — Wikipédia

La Meije est une montagne du bassin de l'Oisans, en bordure nord-ouest du massif des Écrins. Elle est située à la limite des départements des Hautes-Alpes et de l'Isère.

Toponymie

Le nom de la Meije est une francisation puis simplification du nom occitan originel l'Agulha de la Meija [laɣˌyʎo de la mˈɛjd͡ʒo] « l'aiguille de la Meije »1. Le premier élément, agulha, est un nom commun désignant une montagne particulièrement pointue2, tandis que le deuxième élément, meija, signifie « demie, milieu, moitié »1,3. Le village de La Grave est situé directement au nord de la Meije : de ce fait aux yeux des gravarots le soleil passe directement au-dessus de cette montagne à midi ; elle est donc l'aiguille du milieu (de la journée).

D'autres toponymes semblables peuvent être relevés : le pic du Midi à Bagnères-de-Bigorre (pic de Mieidia en occitan), le pic du Midi à Siguer (pic de Miègjorn en occitan), ou l'aiguille du Midi à Chamonix (agouelye de Mi-jorn en arpitan). De plus, Chamonix possède une deuxième pointe nommée en fonction de la position du soleil au cours de la journée : l'aiguille du Goûter.

À La Bérarde, village situé au sud de la Meije, on l'appelle traditionnellement le Bec des Peignes4.

En 1712 la Meije était désignée sous la forme pointe Malaval. Ce nom est resté pour désigner la vallée de la Romanche, en contrebas : c'est la combe de Malaval, dominée de plus de 1 000 mètres par le plateau d'Emparis au nord, et de plus de 2 000 mètres par le dôme de la Lauze au sud5.
Géographie
Topographie

La Meije est composée de trois principaux sommets : le point culminant, le Grand pic de la Meije à 3 983 mètres (deuxième sommet majeur des Écrins après la Barre des Écrins qui culmine à 4 102 mètres), le Doigt de Dieu ou Pic Central de la Meije (3 973 mètres) surplombant le versant Sud et la Meije orientale (3 891 mètres), gros épaulement neigeux.
Glaciers

Les glaciers de La Meije en septembre 1950 en aval du col du Lautaret sur la route en direction de La Grave.

Les glaciers de La Meije le 30 juillet 2012 depuis un angle de vue similaire : en hachuré rouge les parties disparues.

La seconde photo est révélatrice de la phase actuelle de recul des glaciers alpins — comme ceux de La Meije — surtout en partie basse mais également en partie haute. Cette phase actuelle de régression peut être expliquée soit par le simple effet du réchauffement climatique soit par un ensemble complexe de causes[précision nécessaire].

La décrue s'est amorcée dès le milieu du XIXe siècle, avec la sortie du petit âge glaciaire, a connu une brutale phase de recul entre 1943 et 1952, après une série d'étés caniculaires, recul qui a repris de plus belle depuis le milieu des années 1980[réf. nécessaire]. Au début du XXe siècle, les glaciers du Lautaret, du Tabuchet et celui de la Meije ont des langues terminales très aplaties dont le front se rétracte haut en altitude.
Histoire

Le Grand pic est un des sommets les plus difficiles des Alpes car il n'existe pas d'itinéraire « facile ».
Carte extraite du livre d'Edward Whymper, Scrambles amongst the Alps (Escalades dans les Alpes de 1860 à 1868) présentant en extrait du massif de la Meije entre La Grave et La Bérarde.

Dans l'histoire de l'alpinisme, La Meije occupe une place particulière : ce fut le dernier sommet majeur des Alpes à être gravi, après dix-sept tentatives menées entre 1870 et 18776, et cette première ascension fut réalisée par un Français alors que la plupart des autres grandes premières dans les Alpes furent réalisées par des alpinistes britanniques : Whymper, Coolidge etc.

Pour ces raisons et aussi grâce à l'esthétique de sa silhouette remarquable (qualifiée de « parfaitement dissymétrique » par le compositeur Olivier Messiaen), la Meije occupe une place de choix dans l'imaginaire des alpinistes. D'ailleurs, on l'appelle parfois « La Reine Meije » ou « Sa Meijesté ».

La première ascension du Grand pic fut effectuée le 16 août 1877 par Emmanuel Boileau de Castelnau avec Pierre Gaspard et fils7 après plusieurs essais infructueux ; elle suit l'arête du promontoire en face sud, c'est-à-dire la voie « normale ». Ils descendirent par la voie de montée, abandonnant des cordes sur certains passages (la technique du rappel ne fut inventée que plus tard).

La première ascension sans guide, en 1879, est au crédit de Frederick Gardiner en compagnie de Charles Pilkington et Lawrence Pilkington.

La première ascension sans bivouac et en moins de vingt-quatre heures a été réalisée en 1883 par les pyrénéistes Henri Brulle, Jean Bazillac et Célestin Passet, accompagnés du père Gaspard et de son fils Maximin.
La Meije, vue du hameau, les Terrasses (la Grave), Charles Bertier

La première traversée des arêtes de la Meije a été faite dans le sens est-ouest (du Doigt de Dieu au Grand pic) le 27 juillet 1885 par Ludwig Purtscheller, Otto et Emil Zsigmondy. Il descendirent en rappel et en plantant des pitons de la première dent à la brêche au pied du Grand pic (aujourd'hui appelées dent et brêche Zsigmondy. Ils redescendirent par l’arête du Promontoire, en empruntant pour la dalle des Autrichiens, qui est la seule modification de l'itinéraire aujourd'hui utilisé par rapport à celui de Gaspard et Castelnau. Emil Zsigmondy chuta et se tua quelques jours plus tard, lors d'une tentative en face sud des arêtes, après avoir emprunté la grande bande de neige qui traverse cette face (banquette des Autrichiens). Il est enterré au cimetière de Saint-Christophe-en-Oisans, à côté d'Ernest Thorant.

En 1891, J.-H. Gibson, Ulrich Almer et F. Boss firent la première traversée des arêtes (dans le sens ouest-est), qui est devenu l'itinéraire classique, et considéré comme l'un des plus beaux des Alpes8. Elle fait partie des 100 plus belles courses dans le massif des Écrins9.

La face nord de la Meije par le couloir du Z (voie du Z) est gravie par Maurice Fourastier et Casimir Rodier en 1933.

En 1935, Pierre Allain et Raymond Leininger tracent la directissime à la face sud du Grand pic. Une autre face sud, celle du Doigt de Dieu, est gravie pour la première fois par Victor Chaud et Jean Walden le 15 août 1951.

Le 4 août 2017, un bouquetin a été photographié à plus de 3 700 m d’altitude dans la face sud de la Meije10,11,12. Son cadre d'évolution est habituellement compris entre 500 à 3 300 m.
Activités
Tourisme

Par extension, on appelle « les vallons de la Meije » le domaine skiable original du village de La Grave (1 400 mètres-3 560 mètres), dont les itinéraires de descente, situés intégralement en hors-piste et non sécurisés, passent au pied des glaciers de la Meije et du Râteau. Les téléphériques des glaciers de la Meije, construits en 1976-1977, permettent d'atteindre l'altitude de 3 200 mètres en bordure du glacier de la Girose. De là, un téléski permet de rejoindre, le Dôme de la Lauze (3 560 mètres) en passant par le glacier de la Girose. C'est ici que se trouvent les deux seules pistes damées et sécurisées du domaine. Le domaine de La Grave est ainsi le plus plus haut domaine skiable de France.
Alpinisme
Voies d'accès
L'arête du Promontoire en face sud

La Meije est un objectif de choix pour les alpinistes et on y dénombre de multiples itinéraires dans des styles très variés13.

L'ascension se fait généralement par l'arête Sud (D-) du Promontoire et est généralement enchaînée avec la traversée des arête jusqu'au doigt de Dieu. À la suite de l'effondrement le 15 mai 1964 de la brèche Zsigmondy, qui s'est alors abaissée de 20 m14,15, l'itinéraire est devenu plus difficile, et le contournement de la première dent (dent Zsigmondy) a été équipé en 1971 de câbles métalliques pour faciliter et sécuriser le passage.

La face Sud de la Meije est également le lieu de nombreuses voies rocheuses pour les amateurs d'escalade. On peut notamment citer :

Voie des Marseillais (TD)
Voie Allain-Leininger (TD)
Face Sud intégrale du Doigt de Dieu avec la sortie Chaud (TD+)
Mitchka (6b+ à 7a)16

ainsi que de nombreuses voies dites « modernes » équipées à l'aide de pitons à expansion.

En face Nord, les voies sont généralement mixte ou neigeuse :

Voie du Z (D)
Face Nord Directe (TD)
Couloir Gravelotte (D), skié par Pierre Tardivel en 1997.
Couloir des Corridors (D)
Voie Biju-Duval (D)

Les autres sommets comme la Meije Orientale et le Doigt de Dieu sont plus faciles d'accès. Leur voie normale est sur le versant Nord et de niveau PD ; la Meije Orientale étant un itinéraire classique à ski.

Enfin, le tour de ce massif constitue certainement le raid à ski le plus parcouru du massif.

Face ouest de La Meije.

Face nord de La Meije, vue du hameau Ventelon.

Face sud de La Meije depuis la Tête Nord du Replat.

Face est de La Meije depuis le col du Lautaret.

Refuges

Deux refuges permettent d'accéder aux différents sommets de la Meije :

le refuge du Promontoire (3 092 mètres), situé à la base de l'arête du Promontoire, point de départ pour le Grand pic, pour la traversée des arêtes de la Meije et pour toutes les voies de la face sud ;
le refuge de l'Aigle (3 450 mètres) construit sur le haut du glacier du Tabuchet, permettant d'accéder à la face nord et aux itinéraires moins difficiles du Doigt de Dieu et de la Meije Orientale.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

le massif de la Meije, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Agnès Couzy et Claude de Merville, Randonnées autour de la Meije, Grenoble, Glénat, coll. « Rando-evasion », 2005 (ISBN 2723450910 et 978-2-7234-5091-1)
Bernard Boyer, Le voyage au pays de la Meije, Pertuis, B. Boyer, 2003 (ISBN 295141420X et 978-2-9514-1420-4)
Pierre Chapoutot (photogr. Frédéric Chevaillot), La Meije : Reine de l'Oisans, Paris, Hoëbeke, coll. « Sommets », 2000 (ISBN 284230098X et 978-2-8423-0098-2)
Lionel Laslaz, La Meije : un haut lieu alpin, Challes-les-Eaux (Savoie), Ed. Gap, 1er mars 2007, 103 p. (ISBN 978-2-7417-0336-5 et 2-7417-0336-1)
Isabelle Scheibli, Le Roman de Gaspard de la Meije, Glénat, 2005 (ISBN 978-2723448000)

Liens externes

« Géologie de la Meije (versant nord) » [archive], sur www.geol-alp.com
« Géologie de la Meije (versant sud) » [archive], sur www.geol-alp.com
« Images anciennes de la Meije » [archive], sur www.bibliotheque-dauphinoise.com
« La montagne c'est pointu » [archive], sur le blog de Pierre Chapoutot (mort en 2006) (histoire, anecdotes et documents sur la Meije)

Notes et références

↑ a et b (oc) Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige, vol. 2 (G-Z), Aix-en-Provence, Imprimerie Remondet-Aubin, 1886 (lire en ligne [archive])
l'agüio de la Mèijo, l'aiguille de la Meije, montagne de l'Oisans (3,987 mètres). [pg. 336]
.
↑ (oc) Lo Congrès permanent de la lenga occitana, « « Agulha » - dicod'Òc » [archive] (consulté le 20 août 2017).
↑ (oc) Lo Congrès permanent de la lenga occitana, « « Meija » - dicod'Òc » [archive] (consulté le 20 août 2017).
↑ « La Meije » [archive], sur CampToCamp.org (consulté le 20 août 2017).
↑ « La haute vallée de la Romanche : vue d'ensemble » [archive], sur www.geol-alp.com, 31 janvier 2002 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ Hervé Champollion, Le Dauphiné, éditions Ouest-France, coll. « Aimer », mai 1996 (ISBN 978-2737318511), pages 54-58.
↑ « Un grand guide Alpin : Pierre Gaspard » [archive], sur www.pyrenees-passion.info, 3 mars 2006 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ « La Meije : Voie normale et traversée des arêtes » [archive], sur www.guide-grenoble.com, 16 mai 2007 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ Gaston Rébuffat, Le massif des Écrins : les 100 plus belles courses et randonnées, Paris, Denoël, 2001, 274 p. (ISBN 9782207252321)
↑ Antoine Chandellier, Un bouquetin grimpe la face sud de la Meije [archive], Le Dauphiné libéré, 10 août 2017
↑ Anne Hédiard, Le mystère du bouquetin alpiniste de la Meije, en Isère [archive], France 3, 11 août 2017
↑ "L'affaire" du jeune bouquetin "Dibona" qui a grimpé la face Sud de la Meije ! [archive]
↑ « Topo des itinéraires de la Meije » [archive], sur www.camptocamp.org, 18 juillet 2008 (consulté le 21 janvier 2012)
↑ Serge Bourgeat, Revue de géographie alpine : Éboulements et écroulements dans le bassin-versant du Vénéon (Massif des Écrins, Isère), vol. 78, Grenoble, Imprimerie Allier frères, 1990 (lire en ligne [archive]), p. 11-24
↑ « Photo de l'éboulement » [archive], sur chaps.canalblog.com, 4 mars 2006 (consulté en 21janvier 2012)
↑ « L'année montagne 2009 », Montagnes Magazine, no 60,‎ janvier 2010, p. 60

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La Clarté en Perros-Guirec — Wikipédia

La Clarté (en breton : ar Sklaerder) est un bourg de la commune de Perros-Guirec du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Situation

Le bourg de La Clarté est situé sur la hauteur, entre le centre de Perros-Guirec, le bourg de Ploumanac'h et Trégastel.
Lieux et monuments
Le sémaphore avec au 1er plan, le port de Ploumanac'h
Le sémaphore avec au 1er plan, le port de Ploumanac'h
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La Chapelle Notre-Dame de La Clarté
Moulin de la Lande du Crac'h : ce moulin à vent, datant de 1727, est construit en moellons de granite rose ; la charpente recouverte d'ardoises, s'oriente en fonction du vent. Inscrit aux monuments historiques depuis 1983, il a été restauré en 1986 grâce à des fonds privés, mais la machinerie intérieure n'existe plus. Il est propriété de la commune, mais ne se visite pas.
Le Sémaphore1 : le sémaphore du Cribo est construit sur un promontoire qui prolonge le tertre de la Clarté et qui s´avance vers la mer dans le secteur nord-ouest. Situé au-dessus du virage panoramique de la corniche, entre la Clarté et Ploumanac'h, le bâtiment, propriété de la marine nationale depuis 1806, occupe un emplacement stratégique car la vue est circulaire et de grande portée par temps clair. Avant l'ère des alarmes électroniques, ce sémaphore était équipé d'un canon par la Société de Sauvetage en Mer pour le déclenchement de l'alarme du canot de sauvetage de Ploumanac'h. Il est possible de visiter le sémaphore lors des Journées européennes du patrimoine. Des visites sont également prévues une fois par semaine en juillet et août.
Les carrières de granite rose2 : les carrières de La Clarté sont des carrières situées en front de taille, sur le plateau, au-dessus de la vallée du Petit Traouïero. C'est seulement après 1900 que le granite de la Clarté commencera à être exploité dans de grandes carrières.
Le virage panoramique : situé au large de la plage de Trestraou sur la D788 sous le sémaphore, il offre le panorama le plus large de la région, de Trestel à Trégastel, avec au large l'île Tomé et l'ensemble de l'archipel des Sept-Îles.
La Roche des Poètes (également appelée Roche des Martyrs) : trois médaillons, de Gabriel Vicaire, Anatole Le Braz et Charles Le Goffic, y sont apposés.

Les carrières de granit et le bourg de La Clarté
Les carrières de granit et le bourg de La Clarté

Le portail de la chapelle

Le moulin

Vue nord nord-ouest du panorama

Personnalités liées à la commune

L'imitateur Thierry Le Luron, originaire de Ploumanac'h, repose au cimetière de La Clarté.
Georges Sabbagh et son fils, Pierre Sabbagh, avaient une maison à Ploumanac'h.
Le peintre russe Alexandre Benois passe ses dernières vacances en Bretagne à Trébeurden. Il en rapporte de nombreuses aquarelles dont celle du Pardon de la chapelle de la Clarté à Perros-Guirec (bourg dePloumanac'h) ainsi que celle de l'intérieure de la chapelle de Penvern à Trébeurden3.

Notes, sources et références

↑ http://archives.cotesdarmor.fr/asp/inventaire/perros/Geoviewer/Data/html/IA22007123.html [archive] Le sémaphore de La Clarté
↑ http://archives.cotesdarmor.fr/asp/inventaire/perros/Geoviewer/Data/html/IA22007131.html [archive] Le granite de La Clarté
↑ Collectif, "Peintres russes en Bretagne", Éditions Palantines, Musée départemental breton à Quimper, 2006, (ISBN 2-911434-56-0)p. 40 et p. 41

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

La Clarté, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Côte de granit rose
Chapelle Notre-Dame de La Clarté (Perros-Guirec)

Liens externes

http://www.perros-guirec.com/ [archive]

DANS LA CLARTÉ ET L'OBSCUR D'UN ALPINISTE, IL Y A L'OMBRE D'UN MARIN, LE SOURIRE DE L'AGRICULTEUR ET LE CHANT DU BERGER...
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MessageSujet: Re: LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE   LE RÊVE ET LES ENVIRONNEMENTS DE PIERRE GASPARD L'ALPINISTE EmptyVen 3 Nov à 4:33

En 2012, Genève est le seul canton suisse francophone qui a reconnu la langue des signes dans la constitution

La clarté nucale, petite zone anéchogène située sur le crâne d'un fœtus humain pendant le premier trimestre de grossesse, permet de dépister certaines "anomalies" congénitales, DONT la trisomie 21 qui semble montrer une réelle evolution de l'humain devant l'adversite. La LSF est une langue à part entière et un des piliers de l’identité de la culture sourde a ouvert un monde de compréhension et d'horizons élaborés sur les bases de clans et de Peuple.

Définition
Fœtus avec clarté nucale normale.

La clarté nucale, comme son nom l’indique, se situe au niveau de la nuque du fœtus. Elle est due à un petit décollement entre la peau et le rachis et correspond à une zone dite anéchogène (c’est-à-dire qui ne renvoie pas d’écho lors de l’examen). Tous les fœtus présentent une clarté nucale au cours du premier trimestre, mais cette clarté disparaît ensuite.
Quelques causes d'une clarté nucale trop épaisse
La clarté nucale trop épaisse peut être causée par différents facteurs, la trisomie 21, des malformations cardiaques, le nanisme, ou encore être parfois sans cause et ne causer elle-même aucune déformation handicapante1,2.

La langue des signes française (LSF) est la langue des signes utilisée par les sourds francophones et leurs proches ainsi que certains malentendants pour communiquer et par des entendants. La LSF est une langue à part entière et un des piliers de l’identité de la culture sourde.

La LSF est signée par environ 169 000 personnes dans le monde dont environ 100 000 en France en 20141.

Histoire

Pendant longtemps, les sourds (personnes souffrant de surdité), isolés, n’ont pu enrichir leurs langues signées et ont dû se contenter d’une gestuelle simpliste ; de ce fait, ne disposant pas d’une langue élaborée, ils passaient parfois pour simples d'esprit. C’est dans les familles de sourds qu’ont pu s’élaborer les premiers fondements de la LSF, et c’est en se regroupant que les sourds ont pu enrichir leur langue.

L'histoire des sourds et de la communauté Sourde prend ses racines dès l'existence de personnes sourdes, soit certainement depuis le début de l'humanité. Selon Platon et Aristote, la surdi-mutité ne permettait pas l'accès au langage (vocal), et donc ne permettait pas l'accès à la raison, il faudra attendre le début de la Renaissance pour que surdité et mutisme soient différenciés physiologiquement, grâce à la dissection de cadavres. C'est donc à partir de moment qu'a commencé l'éducation phonique, alors qu'au Ve siècle, Saint Jérôme et Saint Augustin avaient reconnu une gestualité particulière chez les sourds, qui s’élevait au statut de langue à part entière, permettant de les mener à la foi2.

L’abbé Charles Michel de l’Épée fut, en 1760, le premier entendant connu à s’intéresser aux modes de communication des « sourds-muets » en observant un couple de jumelles sourdes communiquer entre elles par gestes ; il découvre l’existence d’une langue des signes. Il décide alors de regrouper une trentaine d'enfants sourds pour les instruire. Il organise son enseignement de façon collective alors que, jusque-là l'éducation d'un enfant sourd était individuelle et dispensée par un précepteur, puisque centrée sur l'apprentissage de la parole. Il apprend lui-même la langue des signes grâce à ses élèves et démontre les progrès obtenus jusque devant la Cour de France. C’est ainsi qu’il peut ouvrir une véritable école pour sourds qui deviendra l’Institut national des jeunes sourds, aujourd’hui Institut Saint-Jacques, à Paris3.

À la mort de l’abbé de l’Épée en 1789, l’abbé Sicard lui succède et tente d’imposer un langage gestuel conventionné et agrémenté d’une grammaire de « signes méthodiques » qui sera abandonné par la suite.

Alors que la langue des signes française rayonnait, elle était au seuil de son déclin. Selon Yann Cantin, « jusqu’en 1880, la langue des signes est perçue comme le moyen le plus aisé pour les Sourds d’apprendre la langue française et ses nuances, au travers de l’écrit. La maîtrise accrue du français écrit représente donc l’émancipation sociale du Sourd tout en respectant sa double spécificité, culturelle et physique. »4

Cependant, les oralistes considèrent que les sourds doivent apprendre à parler pour s’intégrer dans la société. Le congrès de Milan en 1880 — où l’immense majorité des participants est entendante — décrète l’abandon de la langue des signes dans l’enseignement. Trois raisons sont invoquées5 : la LSF ne serait pas une vraie langue, la parole aurait été donnée par Dieu comme moyen de communication, et les signes empêcheraient les sourds de bien respirer, ce qui favoriserait la tuberculose. Cette interdiction dure près de cent ans, pendant lesquels les professeurs sont entendants et utilisent exclusivement la méthode oraliste. Cependant, malgré l’interdiction de signer en classe, la LSF ne disparaît pas, les sourds se la transmettant de génération en génération, la plupart du temps pendant la récréation.

Dans cette époque, il faut surtout mentionner Ferdinand Berthier (1803-1886): « Militant culturel de la LSF », comme il aimait lui-même à se caractériser. Cet infatigable militant fut longtemps méconnu6.

En 1960 aux États-Unis, Stokoe, le premier chercheur à s'intéresser à la langue des signes comme objet scientifique, dans le désir de rédiger un dictionnaire de la langue des signes américaine, porte une réflexion plus approfondie sur la langue des signes en elle-même. Mai 68 a joué un rôle pour la communauté sourde en ce qui concernait les revendications autour de la reconnaissance et le droit à la différence. Les années 1970 marquent le début du « réveil sourd », le début d'une prise de conscience en tant que communauté : en 1971 un congrès mondial de la Fédération des sourds se tient à Paris ; en 1973 se crée l’UNISDA (Union Nationale pour l’Intégration Sociale des Déficients Auditifs), institution grâce à laquelle naît en 1975 en France, un journal télévisé où l’on peut voir comment se développe la culture sourde américaine. En 1975, des sourds français assistent au congrès de la Fédération Nationale des Sourds à Washington aux États-Unis, où ils peuvent constater que la langue des signes américaine (ASL) est un droit, qu’il y a un développement d’une culture sourde, ainsi que des interprètes. En 1976 le premier observatoire linguistique de la langue des signes s’ouvre à Washington, avec notamment le sociologue Bernard Mottez mais aussi Harry Markowicz. Un an plus tard l’Institut Visual Theater ouvre ses portes à Paris. En 1992, un film documentaire de Nicolas Philibert sort : Le Pays des sourds, un film qui montre l’omniprésence de l’oralisme forcé dans la vie d’un sourd, et dans la communauté sourde.

Au-delà du handicap, une distinction se fait donc : « Se pose la question de la pertinence de faire la distinction entre une personne sourde, porteuse d’un handicap, et un Sourd, avec le «s» majuscule pour désigner la personne membre d’une communauté, ou qui fait partie d’un groupement de personnes qui utilisent la langue des signes. »4

Alphabet dactylologique
L’alphabet dactylologique est la façon de signer l’alphabet latin. Il est utilisé pour épeler les noms propres ou les mots n’existant pas encore en LSF. La dactylologie de la LSF se fait d’une seule main, alors que les langues de la famille de la langue des signes britannique se pratiquent avec les deux mains.

En 1991, la loi Fabius favorise le choix d’une éducation bilingue pour les sourds, la LSF et le français écrit/oral, marquant ainsi la fin de l'interdiction de la LSF en cours depuis le congrès de Milan7. La Loi no 2005-102 du 11 février 2005 reconnaît la LSF comme « langue à part entière »8. Aujourd’hui, des instituts — certains privés — ou des associations ont de nouveau intégré la LSF dans leur enseignement. Les professeurs sourds n'ont pas de statut officiel dans l’Éducation nationale : les professeurs entendants signent, aidés par des éducateurs sourds.

La LSF est depuis 2008 devenue une option au baccalauréat.
Glottophobie envers la langue

La langue des signes française naît au XVIIIe siècle et elle a, comme toutes les langues autres que le français standard, été combattue et même explicitement interdite en France à partir de 1880, surtout à l’école. La LSF a été autorisée à l’école à partir de 1991 mais n’était toujours pas considérée comme une langue (en fait elle était perçue par les autorités comme une sorte de « patois gestuel » de substitution). Il a fallu attendre 2005 pour qu’une loi lui reconnaisse en France le statut de « langue » mais avec aucun autre attribut juridique9.
Reconnaissance légale

France : La décret de la loi no 2005-102 du 11 février 2005 reconnaît la langue des signes française comme « langue à part entière » dans le code de l'éducation8:
Art. L. 312-9-1: La langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. Le Conseil supérieur de l'éducation veille à favoriser son enseignement. Il est tenu régulièrement informé des conditions de son évaluation. Elle peut être choisie comme épreuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la formation professionnelle. Sa diffusion dans l'administration est facilitée.
Suisse : Le parlement fédéral approuve la loi sur l'égalité pour les handicapés en 2002 sans oublier la langue des signes10:
Article 14, 3a, « En complément des prestations de l'assurance invalidité, la Confédération peut soutenir les mesures prises par les cantons pour encourager l'utilisation du langage des signes et du langage articulé dans la formation scolaire et professionnelle des handicapés de la parole ou de l'ouïe et pour encourager les connaissances linguistiques des handicapés de la vue ».
En 2012, Genève est le seul canton suisse francophone qui a reconnu la langue des signes dans la constitution11.

UN GÉANT D'ÉQUILIBRE OU UNE LIBERTÉ D'ÊTRE ET D'ÂME.
L'ÉTHIQUE ET L'ÉTHER DANS L'ADVERSITÉ DU REGARD ET DE L'INFINI PAR LE CITOYEN TIGNARD YANIS.

UNE LEGENDE ET UN MYTHE QUI INSPIRA LES PLUS CELEBRE AVENTURIERS POUR TRAVERSÉ TOUT CE QUI EBLOUIE DANS L'HORIZON ET L'INFINI OU LA THÉORIE DU REFLET DANS LE REFLEX D'AVEUGLEMENT. CELA S'APPLIQUE POUR LES FLUX MAGNÉTIQUE AUQUEL SONT CONFRONTÉ LES MACHINES. JE VOUS PRÉSENTE UN CONCEPT DE LA CLARTÉ LUMINEUSE ET MAGNÉTIQUE, CHÈRES ET CHERS MAGISTRATS. POUR LA RÉPUBLIQUE ET LE PEUPLE. ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

DANS LA CLARTÉ ET L'OBSCUR D'UN ALPINISTE, IL Y A L'OMBRE D'UN MARIN, LE SOURIRE DE L'AGRICULTEUR ET LE CHANT DU BERGER...
DEVANT LE REGARD DE L'HORIZON ET DE SES NUAGES.

Évaluation du risque de trisomie 21 par la clarté nucale

Pour une explication détaillée voir la page Syndrome de Down.
Quand la mesure doit-elle être faite ?

La mesure de la clarté nucale3 doit avoir lieu au cours de la première échographie de la grossesse, c’est-à-dire entre la 11e semaine et 13 semaine + 6 jours d’aménorrhée. Il est impératif que l’examen soit fait à cette période, car passé trois mois, la clarté nucale disparaît.
Exemple de fœtus avec clarté nucale élevée à 12 semaines, due dans ce cas à une trisomie 18.
Comment le risque est-il calculé ?

Le risque est calculé en fonction de différents facteurs majeurs qui sont : l'épaisseur de la clarté nucale, l'âge maternel, le poids, le dosage biochimique des marqueurs sériques dans le sang maternel (AFP, hCG, b-hCG, uE3 et PAPP-A). D'autres facteurs annexes peuvent affecter les calculs du risque de trisomie 21 : mère fumeuse, diabète, antécédent de trisomie 21, grossesse gémellaire, grossesse par fécondation in vitro4.

L'évaluation du risque de trisomie 21 par la clarté nucale se fait en comparant la médiane de la clarté nucale attendue par rapport à celle de la clarté nucale mesurée5.
On utilise deux méthodes :

on prend la différence entre la clarté nucale mesurée et la clarté nucale attendue et on applique un coefficient multiplicateur ou diviseur (fourni par l'âge maternel et le terme de la grossesse) à ce risque de base ;
ou bien on prend le multiple de la médiane (MoM), qui est le rapport entre clarté nucale mesurée et clarté nucale attendue. Ce rapport est ensuite appliqué au risque de base.

Notes et références

↑ (en) S. A. Clur, J. Ottenkanp et C. M. Bilardo, « The nuchal translucency and the fetal heart: a literature review », Prenat Diagn, no 29,‎ 27 avril 2009, p. 739-48. (PMID 19399754, lire en ligne [archive] [PDF]).
↑ (en) C. M. Bilardo, E. Timmerman, E. Pajkrt et M. van Maarle, « Increased nuchal translucency in euploid fetuses - what should we be telling the parents? » [archive] [PDF], sur http://onlinelibrary.wiley.com/ [archive], 13 janvier 2010 (PMID 20077440, DOI 10.1002/pd.2396, consulté le 5 juin 2014), p. 93-102..
↑ « La clarté nucale du fœtus : Quand la mesure est-elle faite ? » [archive], sur http://www.infobebes.com [archive] (consulté le 27 avril 2012)
↑ B. Broussin et M. F. Sarramon, « La clarté nucale : technique de mesure et signification [Nuchal translucency: technical measurement and value] », J Radiol, vol. 83, no 12 Pt 2,‎ décembre 2002, p. 1891-8. (PMID 12592151, lire en ligne [archive] [html]).
↑ L. J. Salomon, G.E. Chalouhi, J.-P. Bernard, Y. Ville, « Épaisseur de la clarté nucale A 11–14 SA : courbes et équations françaises », Journal de gynécologie-obstétrique et biologie de la reproduction,‎ juin 2009, p. 635-41. (DOI 10.1016/j.jgyn.2009.06.006, lire en ligne [archive] [html]).

Voir aussi

Échographie au premier trimestre de la grossesse

La dactylologie de la LSF se fait d’une seule main ou seulement avec les yeux...

Grammaire

La grammaire de la LSF13 est « en 3D », c’est-à-dire qu’il est possible d’exprimer plusieurs idées simultanément, ce qui la différencie de la grammaire française linéaire. Par exemple :

le francophone va dire : « Hier je me suis super bien amusé à la fête… » en mettant les mots dans cet ordre ;
le signeur va signer sur la ligne du temps que c’était « hier », signer le mot « la fête » et qu’il s’est « super bien amusé » en utilisant les intensifs du visage et des gestes.

La langue des signes française a une grammaire différente du « français signé » (la syntaxe est différente et elle utilise des signes pour les mots).
Clefs de la grammaire LSF

Expressions du visage pour indiquer le sens de la phrase. Par exemple, pour poser une question totale (qui sollicite une réponse par oui ou non), le locuteur aura les sourcils froncés pendant sa phrase. En revanche, une question ouverte comme « Où vas-tu en vacances ? » sera posée avec un haussement des sourcils, également utilisé pour les intensifs par exemple très ou beaucoup…
La ligne du temps : il n’existe pas de conjugaison en LSF, il suffit au signeur de situer l’action sur la ligne du temps (perpendiculaire à lui : derrière son épaule le passé, au niveau de son corps le présent et devant lui le futur).
Transferts : des gestes pronominaux montrant le rôle ou la forme du référent. Pour faire référence à un homme, le locuteur utilisera son index vers le haut, mais pour parler d’une voiture, il utilisera la main à plat. Notez que les noms pour homme et voiture sont différents des pronoms décrits. Les verbes de mouvement peuvent également être signés pour indiquer la direction : « La voiture tourne à gauche » sera le classificateur de voiture tournant à gauche. Autre exemple‚ « Un homme monte l’escalier » se fera par deux doigts imitant les jambes montant un escalier, dans un mouvement pouvant être différent selon qu’il s’agit d’un escalier classique ou en colimaçon…
Pour raconter quelque chose et parler de personnes absentes le signeur définit sa place et celle des autres dans l’espace, à la manière d’une mise en scène théâtrale, il est ainsi plus facile de comprendre et de suivre visuellement de qui il s’agit et quels sont les rapports entre les personnages.
Les verbes uni et pluri-directionnels :
Les verbes pluri-directionnels. Pour signer « Je te téléphone », le locuteur fera le signe téléphone de lui vers son interlocuteur. En revanche, « Tu me téléphones » se fera en signant téléphone de l’interlocuteur vers le locuteur.
Les verbes unidirectionnels : qu’on utilise le « je », le « tu » ou le « il » le verbe aura la même forme comme les verbes « aller », « manger ».

La syntaxe de la LSF est un sujet de recherche. Elle est parfois enseignée comme une langue d’ordre libre ou une langue OSV (objet sujet verbe), mais certains chercheurs pensent que les choses sont un peu plus subtiles. (On peut se référer notamment aux travaux de Christian Cuxac, enseignant-chercheur à Paris VIII.)

L’ordre des mots est le suivant : tout d’abord le temps, puis le lieu, ensuite le sujet et enfin l’action. Ce qui est logique puisque la pensée visuelle des sourds entraîne une mise en scène systématique de ce qui se dit : le décor est tout d’abord planté, les acteurs entrent ensuite en scène et l’action peut enfin débuter…
Vocabulaire et genèse des signes

Le lexique des signes est toujours en perpétuel mouvement et s’enrichit encore aujourd’hui. En effet, au fur et à mesure que le monde des sourds découvre et accède à des milieux spécialisés (milieu étudiant ou professionnel), le besoin de créer de nouveaux signes se fait davantage sentir.

des signes venus du mime (dits iconiques) : beaucoup de signes peuvent être faciles à retenir même pour un entendant car ils font partie du mime pour des actions (manger, dormir, parler…), des objets (pomme de terre, poupée…), des lieux ou paysages (école, maison, montagne…), des animaux (vache, escargot, éléphant).

Ce sont ces signes culturels que sourds et entendants ont en commun dans leur imaginaire collectif qui sont la base de la communication entre eux ; ces signes créent souvent une complicité et un sens de l’humour commun. Tout cela fait des échanges entre sourds et entendants un moment agréable, voire une découverte, pour les entendants, d’un univers poétique qui allie visuel et pensée.

des signes arbitraires : l’alphabet dactylologique est un des meilleurs exemples de signes arbitraires (bien que certains signes aient des ressemblances de formes avec la graphie de la lettre) créés afin de faire lire les mots français aux sourds. Il permet aux sourds d’épeler des mots à des entendants qui ne connaissent pas le signe correspondant, mais le plus souvent c’est pour épeler leur nom ou celui d’une ville dont le signe n’est pas encore connu. Il s’agit là d’un pont non négligeable entre les deux langues.
des signes influencés par la langue française : en côtoyant le monde des entendants la LSF a aussi intégré des signes directement en relation avec le français et souvent les premières lettres des mots sont associées à des mouvements plus ou moins arbitraires, par exemple le v de vert, vrai ou vacances, le r de rêve ou de raison, le s de sœur ou le f de frère…
des signes sans cesse inventés : ceux par exemple pour nommer quelqu’un (orthosignes) : c’est la première chose que font les sourds lorsqu’une personne nouvelle arrive et qu’elle n’a pas de signe, ils en trouvent un en fonction du physique ou du caractère de la personne…

Français signé

Le français signé est l’utilisation de signes de la LSF ordonnés selon la syntaxe linéaire de la langue française. Ce compromis naît de la nécessité de communiquer ; il est utilisé par des entendants de langue maternelle française qui ont d’ailleurs parfois une bonne connaissance des signes mais ne maîtrisent pas la syntaxe de la LSF14

Par exemple, en LSF, la phrase « J’aime cette voiture. » sera signée voiture cette aimer. Dans le français signé, le locuteur utilisera l’ordre aimer cette voiture.

Dans l’enseignement aux jeunes sourds, le problème qui se pose est que leurs enseignants sont souvent des entendants et qu’ils n’utilisent pas naturellement la syntaxe de la LSF, mais plutôt naturellement celle du français signé, ainsi les jeunes sourds n’ayant pas de parents sourds calquent leur façon de signer sur leurs enseignants entendants (d’où la nécessité d’avoir des enseignants sourds pour la LSF).
Autres langues des signes
Article connexe : Liste des langues des signes.

Il n’y a pas de langue des signes universelle. Elle est cependant en formation par les associations de langue des signes mondiales15,16.

Mais, entre les différentes langues signées, la grammaire présente des similarités qui les distinguent des langues parlées, mais le vocabulaire diffère grandement. Il existe par exemple la langue des signes américaine (ASL), la langue des signes britannique (BSL), la langue des signes belge (langue des signes de Belgique Francophone, LSFB), la langue des signes québécoise (LSQ), etc.

L'ASL est proche de la LSF, avec une similarité lexicale de 43 % sur une liste-type de 872 mots. Ceci est dû à l’influence de Laurent Clerc sur Thomas Hopkins Gallaudet, le fondateur aux États-Unis de la première école pour les enfants sourds en Amérique et dont le fils Edward-Miner Gallaudet fonda ensuite à Washington le Gallaudet College qui devint la seule université enseignant en Signes.

La LSF a au moins un dialecte connu, la « langue des signes de Marseille », qui compte environ un millier de locuteurs entre Marseille, Toulon, La Ciotat et Salon-de-Provence17,18. Elle est également pratiquée au Togo17, notamment dans l’enseignement de la seule école togolaise utilisant les signes18. D'autres dialectes de la LSF, tels que ceux de Metz et de Nancy, sont sous-documentés19. La « langue des signes de Lyon », peu intelligible à partir de la LSF, pourrait ne pas en être un dialecte17.
Notes et références

↑ a et b Ethnologue code « fsl ».
↑ BERNARD, Yves. (2000). Quelques traits de la pédagogie curative de l'enfant sourd. Une approche des problématiques de l'antiquité au début du XXe siècle
↑ 2012, Tricentenaire de la naissance de l'Abbé de l'Epée [archive]
↑ a et b CANTIN, Yann. Les Sourds-Muets de la Belle Époque, une communauté en mutation. 2014. Thèse de doctorat. EHESS.
↑ Florence Encrevé, Réflexions sur le congrès de Milan et ses conséquences sur la langue des signes française à la fin du xixe siècle, Le Mouvement Social 2008/2 (no 223), p. 83-98 [archive]
↑ Florence Encrevé, Ferdinand Berthier, le « Napoléon des sourds-muets », site La Noétomalalie Historique, 17 mars 2013 [archive]
↑ http://eflsignes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11&Itemid=158 [archive]
↑ a et b Elle modifie l’Article L312-9-1 du Code de l'éducation [archive] : « La langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. »
↑ « Qu’est-ce que la glottophobie ? Entretien avec Philippe Blanchet » [archive], sur blog assimil, 4 février 2016 (consulté le 22 juin 2016)
↑ « Loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées » [archive], sur www.admin.ch (consulté le 12 juin 2015)
↑ « La Fédération suisse des sourds (SGB-FSS) salue l’acceptation de la nouvelle Constitution par la population genevoise. » [archive], sur http://fr.sgb-fss.ch [archive] (consulté le 12 juin 2015)
↑ Pour l'alphabet dactylologique pour la main droite, voir p.e. le site LSF sur le web [archive]
↑ le site du gouvernement français donne les éléments de la grammaire de la LSF [archive]
↑ Sur la différence entre français signé et langue des signes françaises, on peut consulter : Catherine Hage, Jacqueline Leybaert, Compétences cognitives, linguistiques et sociales de l'enfant sourd: pistes d'évaluation, Éditions Mardaga, 2006 [archive]
↑ Gestuno: International Sign Language of the Deaf, Fédération mondiale des sourds, Commission d'unification des signes, British Deaf Association, 1975 [archive]
↑ Site web Langue des signes française.fr [archive]
↑ a, b et c Mélanie Jouitteau, « Langue des signes française (LSF) » [archive] [html], sur entrelangues.iker.univ-pau.fr, 6 mai 2015 (consulté le 20 juillet 2015)
↑ a et b « Langue des signes universelle » [archive] [html], sur langue-des-signes-francaise.fr (consulté le 20 juillet 2015)
↑ Yves Delaporte, « La variation régionale en langue des signes fraçaise », Marges Linguistiques, M.L.M.S., no 10 « Langues régionales »,‎ 2005, p. 118-132 (lire en ligne [archive]).

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clarté

nom féminin

(latin claritas, de clarus, brillant)

Définitions
Synonymes
Citations


Lumière, éclairage répandu par quelque chose de lumineux : La clarté du jour.
Qualité de ce qui est clair, lumineux, limpide, transparent, etc. : La clarté d'un appartement. La clarté de l'eau.
Qualité de ce qui est facilement intelligible ou de ce qui est précis, net ; qualité de quelqu'un qui se fait facilement comprendre, qui s'exprime et juge avec netteté, précision : La clarté d'un exposé, d'une idée.
Pour un instrument d'optique, rapport des éclairements de la rétine dans l'observation respectivement avec et sans instrument.
Dans le cas d'une étoile, rapport des flux lumineux reçus par l'œil dans l'observation respectivement avec et sans instrument.

Lumière, éclairage répandu par quelque chose de lumineux

Synonymes :
éclairage
jour
lumière

Contraires :
obscurité
ombre
ténèbres

Qualité de ce qui est clair, lumineux, limpide, transparent,...

Synonymes :
limpidité
transparence

Contraire :
opacité

Qualité de ce qui est facilement intelligible ou de ce qui est...

Synonymes :
évidence
netteté
précision

Contraires :
confusion
mystère
trouble



Jacques Audiberti (Antibes 1899-Paris 1965)
Si les curs étaient clairs, le monde serait clair.
Le Mal court , Gallimard
Pierre Corneille (Rouen 1606-Paris 1684)
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.
Le Cid, IV, 3, Rodrigue
Jean Grosjean (Paris 1912)
Tout événement n'est qu'un accroît de clarté.
Apocalypse , Gallimard
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (Paris 1622-Paris 1673)
Je consens qu'une femme ait des clartés de tout,
Mais je ne lui veux point la passion choquante
De se rendre savante afin d'être savante ;
Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait,
Elle sache ignorer les choses qu'elle sait.
Les Femmes savantes, I, 3, Clitandre
Antoine Rivaroli, dit le Comte de Rivarol (Bagnols-sur-Cèze 1753-Berlin 1801)
Ce qui n'est pas clair n'est pas français.
Discours sur l'universalité de la langue française
Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues (Aix-en-Provence 1715-Paris 1747)
La clarté est la bonne foi des philosophes.
Réflexions et Maximes
Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues (Aix-en-Provence 1715-Paris 1747)
La clarté orne les pensées profondes.
Réflexions et Maximes

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Clarté était le journal de l'Union des étudiants communistes de 1956 jusqu'en 1996.
Clarté, 5 juin 1933 - illustration par Frans Masereel

Sommaire

1 Histoire
1.1 De Clarté universitaire à Clarté
1.2 Clarté (1956-1965)
1.3 Le nouveau Clarté
2 La direction et la rédaction de Clarté et du Nouveau clarté (1963-1974)
3 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes
4.3 Lien externe

Histoire
De Clarté universitaire à Clarté

Le nom Clarté est issu du groupe qu'animaient Henri Barbusse et Paul Vaillant-Couturier au début des années 1920. Sa section universitaire était alors l'un des seuls groupes notables regroupant des étudiants communistes, outre l'Union fédérale des étudiants : elle s'intitulait Clarté universitaire et publiait un journal du même nom. Celui-ci fut renommé La lutte des classes par Pierre Naville après son exclusion du PCF, journal qui fusionna en 1935 avec La Vérité, l'organe trotskyste, pour former Lutte ouvrière (sans rapport avec le parti d'Arlette Laguiller).

De 1947 à 1956, alors que l'UEC n'existe plus, les étudiants communistes de Paris (qui, avec les membres étudiants de l'UJRF, seront intégrés à partir de 1956 au MJCF) publieront un journal dénommé Clarté, qui paraîtra tous les deux mois, totalisant entre 1947 et 1956 59 numéros.
Clarté (1956-1965)

Lorsque le Parti communiste français décide en juillet 1956, lors de son XIVe Congrès de recréer l'Union des étudiants communistes, un mensuel est prévu : il s'appellera Clarté, comme son prédécesseur parisien (la page de garde précisera alors Le nouveau Clarté).

Le mensuel est alors dirigé par un membre du bureau politique . Il s'émancipera néanmoins de sa tutelle dans les années 1960 : ce sont alors les rédacteurs en chef qui détiennent le rôle principal (André Sénik, Jean Schalit, qui refonde et modernise la maquette avec Paul Chemetov, puis Pierre Kahn, Michel Remacle, Yves Buin et Henri Vacquin en 1964). Frédéric Bon participa aussi au comité de rédaction de Clarté (sous le pseudonyme de Morland, en 1963), Serge July, Bernard Kouchner Pierre Goldman Patrick Pesnot (en 1963) et Michel-Antoine Burnier (cofondateur d'Actuel en 1968) y écrivirent aussi. Cette émancipation va de pair avec celle de l'UEC vis-à-vis du PCF : l'UEC est alors divisée entre les partisans de la ligne du PCF et les « Italiens » (ainsi dénommés pour leur soutien à la théorie du « polycentrisme » de Palmiro Togliatti, qui prône l'autonomie des partis communistes vis-à-vis de Moscou).
Le nouveau Clarté

En 1965, le PCF décide de reprendre en main l'UEC. Il y parvient grâce à l'habileté politique de Roland Leroy et amène à sa tête Guy Hermier, proche de la direction. Les « Italiens » (Pierre Kahn, alors Secrétaire national de l'UEC, André Sénik, Bernard Kouchner) perdent la direction de l'UEC lors de son VIIIe Congrès : ils quitteront l'UEC ou en seront exclus. À leur suite, d'autres secteurs de l'UEC, sont exclus de l'organisation étudiante. À Paris, c'est le sort du groupe du « secteur Lettres » emmené par Alain Krivine, qui crée la Jeunesse communiste révolutionnaire. Fin 1966, c'est le « secteur de l'École normale supérieure » qui fait sécession. La plupart de ses adhérents rejoignent les groupes maoïstes. Certains, tel Robert Linhart, pour se rapprocher du peuple ouvrier « s'établissent » en usine. Plusieurs membres de Clarté, dont Schalit, participeront à la création du journal Action en mai 68.

Pour marquer la rupture avec les périodes antérieures, Clarté devient Le Nouveau Clarté. Le premier numéro du Nouveau Clarté paraît en avril 1965. Il garde le format 24 x 29,5 cm que Clarté avait adopté depuis novembre 19631. Il conserve aussi l'encart "politique", agrafé en cahier intérieur. Il affiche en une, pleine page, le détail d'une fresque monumentale réalisée par le peintre mexicain David Alfaro Siqueiros2.

Le premier comité de rédaction3 résulte des alliances passées entre les courants de l'UEC lors du 8e congrès de l'organisation étudiante. Aux côtés de Guy Hermier, nouveau directeur, de Serge Goffard, nouveau "rédacteur en chef", de Michel Jouet, de H. Axelrad, il comprend deux "pro-chinois", Robert Linhart et Tiennot Grumbach.
"Un vrai journal communiste reparaît à l'Université (...) Notre nouveau journal se veut le continuateur des luttes menées par les intellectuels et les étudiants communistes du groupe "Clarté", fondé par Henri Barbusse, le continuateur des luttes difficiles de la Résistance, le continuateur des grandes luttes contre la guerre d'Algérie dans lesquelles les étudiants communistes tinrent un rôle de premier plan comme en témoigne le combat de Serge Magnien."

L'éditorial fait quelques raccourcis historiques. Mais après l'épisode de mai 1968, l'Union des étudiants communistes regagne rapidement une force non négligeable dans un milieu étudiant renouvelé, pour lequel les distinctions "italiens", "orthodoxes" perdaient sens. Le soutien aux combattants vietnamiens pour l'indépendance et la réunification de leur pays, les luttes pour des moyens à l'Université, l'engagement des organisations de la Jeunesse et des étudiants communistes pour la libération d'Angela Davis, le re-création d'un syndicat étudiant en l'Unef-Renouveau, animent les pages du Nouveau Clarté durant la décennie 1968-1977.

Le mensuel est publié de façon régulière jusqu'en juin 1977, date où il disparaît une première fois, après 60 numéros. Clarté devient en novembre bimensuel (et revient au numéro 1), puis redevient mensuel en 1986. Il paraît ainsi jusqu'en 1996[réf. nécessaire].
La direction et la rédaction de Clarté et du Nouveau clarté (1963-1974)

Telles qu'elles ressortent des « ours » et du dépouillement du magazine de l'UEC, les directions et rédactions successives sont des pépinières de journalistes et de quelques personnages politiques. Pour la période antérieure à 1965, les noms de Bernard Kouchner, de Serge July, directeur de Libération émergent. La période postérieure n'est pas moins riche, avec Guy Hermier, directeur de l'hebdomadaire Révolution, député de Marseille, Pierre Zarka, directeur de L'Humanité, Alain Gresh, directeur adjoint du Monde diplomatique, Dominique Vidal, rédacteur en chef du même mensuel,

Clarté, Mai 1963 / février 19644 :
directeur-gérant, Guy Tissier
rédacteur en chef, Pierre Kahn
comité de rédaction : A. Léna, Frédéric Mornand, Yves Buin, Pierre Brumberg, P.Crochard, G. Cymerman, Gilles Dreyfus, Alain Fainac, Michel Fennetaux, Pierre Goldman, Serge July, Bernard Kouchner, G. Naizot, P. Pesnot, Michel Remacle, G. Tchoulfayan, E. Sergueef, Jean-Claude Pollack, Georges Voguet
autres signatures : Paul Chemetov, H. Dreux, Alain Forner (rapport au 7e congrès de l'UEC), André Malartic, Gilles Portel, Bernard Stora, Gilles Renaudot
intervenants extérieurs : Michel Mousel (Président de l'UNEF), Jorge Semprún (interview par Laurent Leroux après l'exécution en Espagne de Julian Grimau par le régime de Franco), Elsa Triolet (interviewée par Bernard Kouchner), Jacques Madaule (préparation d'États généraux du désarmement de mai 1963), Frédéric Rossif (interview sur son film Mourir à Madrid), Xavier Renou (responsable de la JEC, Jean-Paul Malrieu, vice-président de l'UNEF, Louis Malle, Albert Détraz (secrétaire de la CFTC), François Lurçat, Pierre Lehmann, J-M Lévy-Leblond et Jean-Pierre Vigier (table ronde « Marxisme et physique moderne »), Philippe Soupault et André Breton (texte et interview pour le quarantième anniversaire du Manifeste du surréalisme), Georges Perec, Louis Aragon (interview), Gérard Jaquet (membre du comité directeur du Parti socialiste SFIO, J.-M.-G. Le Clezio, Maurice Béjart(interview)
Le nouveau clarté, avril 19655
directeur, Guy Hermier
rédacteur en chef, Serge Goffard
comité de rédaction : Herbert Axelrad, Pierre Bénard, Michel Jouet, Robert Linhart, G. Tiennot

Le nouveau clarté, novembre 1965 / mars 19666 :
directeur politique, Guy Hermier
rédacteur en chef, Serge Goffard
administrateur, Michel Jouet
comité de rédaction : Hervé Arlin, Pierre Bénard, Jean-Michel Catala, Gérard Dahan, Marc Mervais, François Roussel, G. Tiennot, A. Velmont

Le nouveau clarté, Mai 1966 / mars 19677 :
directeur politique, Guy Hermier
rédacteur en chef, Serge Goffard
rédacteur en chef adjoint, Hervé Arlin
administrateur, Jean Gimenez
maquette, Jean-Pierre Jouffroy
comité de rédaction : Jean-Claude Allanic, Alexis Bérélovitch, Jean-Michel Catala, B. Duhamel, René Gaudy, A. Jaubert, Michel Jouet, Michel Rogalski

le Nouveau clarté, novembre 19688 :
directeur politique, Jean-Michel Catala
rédacteur en chef, Jean-Claude Dufour
maquette, Jean-Pierre Jouffroy
Chefs de rubrique, Herbert Axelrad, Serge Goffard Dominique Vidal
comité de rédaction : H. Axelrad, J-M Catala, A. Chirokoff, F. Coudert, J.-C. Dufour, A. Gaudric, René Gaudy, Michel Jouet, Marcou, F. Marotin, E. Rappoport, Bernard Toboul, Jacques Varin, D. Vidal, Pierre Zarka

Le nouveau clarté, octobre 19699
directeur politique, Jean-Michel Catala
rédacteur en chef, Dominique Vidal
comité de rédaction, H. Axelrad, Alain Benezet, Gérard Bras, J.-M. Catala, C. Fillion, M. Finkel, Alain Gresh, J.-P. Jouffroy, P. Joué, Michel Jouet, Christiane Milekitch, Gérard Molina, René Prelot, F. Py, Michel Richard, Yves Vargas, D. Vidal, Serge Wolikov, Pierre Zarka.

Le nouveau clarté, octobre 197110
directeur politique, Gérard Molina
rédacteur en chef, Bernard Floris
comité de rédaction (1971-1972)11 Anne Bailly, Simone Berno, Gérard Bras, Robert Crémieux, Bernard Floris, M. Gérard, Alain Gresh, Raynald Guillot, J.-P. Jouffroy, Bernard Lafon, Christiane Milékitch, G. Molina, Joëlle Moreau (rédactrice en chef adjointe en février 1972), Francine Palant, Pierre Oliviéri, Danielle Rosemberg, Germain Trugnan, Pierre Zarka
autres rédacteurs étudiants (1971-1972), Roland Chamak, Jean-Pierre Gaudard, Olivier Schwartz, Alain Hayot, Roger Martelli, Lin Guillou, Martine Nouaille.
intervenants, interviewés ou reprises d'articles extérieurs (1971-1972)12
Cinq dirigeants communistes : Georges Marchais, avec une reprise d'un texte déjà prononcé devant un Comité central, Jacques Duclos, André Vieuguet, Roland Leroy, Paul Laurent. Deux journalistes de la presse communiste : Laurent Salini, Roger Trugnan.
domaine culturel : interview de H.J. Böhme, ministre de l'enseignement supérieur de la RDA, Abel Michéa (sport), Jean-Pierre Miquel, Jean Piat, Eduardo Manet, Maurice Goldring (débat sur le théâtre de l'Odéon à Paris) ; un article de René Nozeran, « Perspectives de la science » stricte présentation du programme scientifique du PCF ; une rencontre avec Raymond Devos, artiste.
autres : Fanny Davis (sœur d'Angela Davis)
comptes-rendus critiques : une étude théâtrale (une pièce de Bertolt Brecht Sainte-Jeanne des abattoirs) ; une exposition de dessins de la Fête de L'Humanité ; Deux articles cinématographiques (sur le cinéma américain et sur Charlot), un interview de Jean Thibaudeau portant sur les « avant gardes littéraires », mais aucun compte-rendu de publication littéraire ; deux pages artistiques (sur Picasso) ; une page hagiographique sur le physicien, « savant et militant » Paul Langevin.

Le nouveau clarté, octobre 1972 - mai 197313
directeur politique, Pierre Zarka
rédacteur en chef, Alain Gresh
rédacteur en chef adjoint, Michel Laurent
comité de rédaction, Anne Bailly, Claude Benière, Jo Benkemoun, Denis Blasquez, Gérald Bloncourt, Anne Brunschwig, Maurice Cukierman, Alain Gresch, Jean-Pierre Jouffroy, Jean Jackymiak, Roger Martelli, André Maurice, Gérard Maurice, Joëlle Moreau, Jean-Michel Morel, Christiane Milékitch, Francine Palant, Pierre Oliviéri, Yves Shebat, Pierre Zarka.
il est à noter un saut quantitatif dans la féminisation de l'équipe rédactionnelle : 6 femmes sur 15 membres en octobre 1972

Le nouveau clarté, octobre 1973 - avril 197414
directeur politique, Jean-Charles Eleb15.
rédactrice en chef, Ghislaine Povinha
rédacteur en chef adjoint, Patrice Carollo
comité de rédaction16, Alain Birebant, Denis Blasquez, Gérald Bloncourt, P. Carollo, Hélène Chambaz, Maurice Cukierman, Dominique Davenas, J-C Eleb, Jose-Miguel Garcia, Jean Jachymiak, Mireille Jaéglé, J-P Jouffroy, Goulven Kerien, Gisèle Kirjner, jean-Jacques Langlois, Gilbert Leclercq, Annette Lugand, Jean-Michel Morel, Murielle Meyer, Eliane Ozanne, G. Povinha, Gérard Zaoui.

Notes et références

↑ Clarté no 51, novembre 1963, 56 pages. Ce numéro affiche en "une" un portrait de Staline et annonce le contenu d'une encart de 20 pages, imprimé sur papier journal : "les héritiers de Staline"
↑ . Provocation ou pas ? Pour son implication dans l'assassinat en 1940 de Trotzsky, le Parti communiste mexicain est la "bête noire" des organisations se réclamant du fondateur de l'Armée rouge...
↑ Le nouveau Clarté, no 1, page 27.
↑ Clarté, numéros 50 (mai 1963), 51 (novembre 1963), 52 (décembre 1953), 53 (janvier 1964) 54 (février 1964)
↑ le nouveau clarté, numéro 1
↑ Le nouveau clarté, Numéros 3 (novembre 1965), 4-5 (décembre 1965/janvier 1966), 6 (mars 1966)
↑ le nouveau clarté, numéros 7 (mai 1966), 8 (octobre 1966), 9 (novembre-décembre 1966, 11 (mars 1967)
↑ Numéro 17, novembre 1968
↑ numéro 21, octobre 1969. Comme pour les précédents comités de rédaction, du prénom le journal ne livre que l'initiale. Il est rétabli ici, quand un article paru permet une meilleure identification
↑ numéro 31 octobre 1971. Dans l'éditorial de ce numéro, Gérard Molina livre le nombre des adhérents de l'UEC : 10 000.
↑ En cours d'année universitaire l'équipe est renouvelée. La Conférence nationale d'Ivry, tenue du 18 au 20 décembre 1971 et rassemblant 360 délégués, enregistre le changement du secrétariat général de l'UEC. Gérard Molina, étudiant en Philosophie transmet la direction de l'organisation étudiante à Pierre Zarka, étudiant en Histoire. Ipso facto celui-ci devient le directeur politique du journal.
↑ Numéros 31 (octobre 1971), 32 (novembre 1971), 33 (janvier 1972), 34 (février 1972) et 35 (mars 1972).
↑ Du numéro 36, octobre 1972, au numéro 40, mai 1973
↑ du numéro 41, octobre 1973, au numéro 45, avril 1974
↑ C'est au congrès du Mouvement de la Jeunesse communiste, tenu du 17 au 20 mai 1973, que Pierre Zarka quitte la direction de l'UEC et du Nouveau clarté pour devenir l'un des dirigeants du mouvement. Il est alors remplacé par Jean Charles Eleb, de l'université Paris 1 -Droit, sciences économiques). CF le nouveau clarté, no 41, page 5, « le nouveau collectif national de l'UEC ».
↑ Les membres du comité de rédaction nommés à la suite de la Conférence nationale de l'UEC tenue à Orsay les 2 et 3 mars 1974, en présence de 350 délégués, sont inclus dans cette liste

Voir aussi
Bibliographie

Comité central du Parti communiste français, « Compte-rendu du XIVe Congrès du PCF », Les Cahiers du communisme, 1956, numéro spécial de juillet-août, p. 331-336.
François Billoux, « Rapport au XIVe Congrès du PCF : appel à la jeunesse de France », ibid.
Jean Piel, « Intervention de Jean Piel, secrétaire national de l'UEC, devant le XVIIe Congrès du PCF », Les Cahiers du communisme, 1961, numéro spécial de juin, p. 207-212.
Serge Goffard, pour la fédération Seine-Sud, « Intervention devant le XVIIe Congrès du PCF », Les Cahiers du communisme, 1964, numéro spécial de juin-juillet, p. 356-357.

Articles connexes

Union des étudiants communistes
Mouvement des jeunes communistes de France
Parti communiste français

Lien externe

Clarté et le Nouveau Clarté sur le site du conservatoire des mémoires étudiantes [archive]

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

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Bibliographie
Ouvrages de référence

Monica Companys, Moi Sourd et toi?, ABC…LSF, LSF, Mode d'emploi, Prêt à Signer, Planète des Sourds, Parler en Signes, Dis le avec tes mains, Ah bon !, La LSF en 15 étapes, Dictionnaire 1 200 signes…, éditions Monica Companys
Christian Cuxac, Présentation, Acquisition et interaction en langue étrangère [En ligne], Les Langues des signes : une perspective sémiogénétique, mis en ligne le 14 décembre 2005
Bill Moody, La langue des signes (Tome 1), IVT Éditions (Histoire et syntaxe de la LSF)
Bill Moody, La langue de signes (Tome 2 et Tome 3)c, IVT Éditions (Dictionnaire de la LSF, classé par thèmes)
Benoît Virole Psychologie de la surdité Deboeck Université, deuxième édition, 2000.
Joël Chalude et Yves Delaporte, Gros signes : dans toutes les langues, il y a des gros mots. Dans les langues signées, il y a des gros signes !, trophée d’Autonomic Art 2006, catégorie Dessins, éditions du Fox (association 2-AS).
Yves Delaporte, Dictionnaire étymologique et historique de la langue des signes, origine et évolution de 1 200 signes : ce dictionnaire étymologique, le premier au monde consacré à une langue gestuelle, part à la recherche de la genèse des signes et retrace toutes les étapes de leur évolution, publié avec le soutien du Centre national du livre, Éditions du Fox (association 2-love).

Autobiographies, histoire des sourds

Emmanuelle Laborit, Le Cri de la mouette.
Helen Keller, Sourde, muette, aveugle, PBP
Harlan Lane, Quand l’esprit entend, collection Opus, Odile Jacob
Oliver Sacks, Des yeux pour entendre, Seuil (découverte de la communication par les signes vue par un neurologue)
Armand Pelletier et Yves Delaporte, Moi, Armand, né sourd et muet…, collection Terre Humaine, Plon (autobiographie d’un sourd et muet et analyse d’un ethnologue)
Marcel Debureaux, Hier, aujourd'hui, demain, auteur sourd, Langue des Signes Éditions Publications.

Articles connexes

Alphabet dactylologique
Histoire des sourds
Histoire de la langue des signes
Vieille langue des signes française
Vocabulaire de la langue des signes française
L'Œil et la Main
glottophobie
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Liens externes

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(en) Fiche langue de la langue des signes française (code «fsl») [archive] dans la base de données linguistique Ethnologue.
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2 November 2017

ESA is offering graphic designers and artists a unique opportunity to feature their work on the rocket carrying the Cheops satellite.

The design will be placed on the Soyuz rocket’s fairing, the tough outer shell that protects the satellite during launch and as it passes through the atmosphere into space.

At an altitude of about 100 km the fairing will be jettisoned and fall back to Earth, while Cheops will continue into orbit.

Cheops, a partnership between ESA and Switzerland, will observe bright stars known to host planets.

Scientists will use high-precision monitoring of a star’s brightness to examine the transit of a planet as it passes briefly across the bright face.

The information will help to reveal the structure of planets circling other stars, especially those in the Earth-to-Neptune mass range. The mission will also contribute to our understanding of how planets change orbits during their formation and evolution.

Cheops is currently on track to be ready for launch by the end of 2018.

This competition is an exciting opportunity for students of graphic art or design, or early career graphic artists and designers to make one of their designs a part of ESA history.
Design space

For the winner, the design will be visible during launch preparations and liftoff, as well as on photographs and video footage taken at the spaceport in Kourou, French Guiana.

In addition, the winner will be invited to attend the main Cheops launch event in Europe as a guest of ESA and to watch as their design climbs skywards.
Cheops satellite

Designs selected as runners-up will be exhibited during the event, which will be broadcast through multiple media channels.

You can read more about Cheops on the dedicated ESA webpages and on the mission webpages from the University of Bern.

Read the full competition rules here.

The deadline for submissions is 17:00 GMT (18:00 CET) on 31 January.

For further information, please contact:

Markus Bauer








ESA Science and Robotic Exploration Communication Officer









Tel: +31 71 565 6799









Mob: +31 61 594 3 954









Email: markus.bauer@esa.int

Kate Isaak
ESA Cheops Project Scientist
Scientific Support Office
Directorate of Science
Tel: +31 71 565 3559
Email: kate.isaak@esa.int

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Launch_your_design_with_Cheops

AND

POUR L'ALPINISTE, LE MARIN, L'AGRICULTEUR ET L'ÉTHIQUE D'UNE ESPÉRANCE PRÉNOMMÉE LE PEUPLE. MON MESSAGE DE CROIRE DANS CETTE VALEUR QUI EST MIENNE ET QUI SE NOMME LA RÉPUBLIQUE. HOMMAGE À LA LAÏCITÉ. PAROLES ET ÉCRITURES DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

MISSION ACCOMPLISHED: After two decades in space, NASA's Cassini spacecraft reached the end of its remarkable journey of exploration.

Orbiting the ringed planet Saturn and its numerous moons, the Cassini spacecraft had been a keystone of exploration of the Saturnian system and the properties of gaseous planets in our solar system.

A joint endeavor of NASA, the European Space Agency, or ESA, and the Italian Space Agency, Cassini launched in 1997 along with ESA's Huygens probe. The spacecraft contributed to studies of Jupiter for six months in 2000 before reaching its destination, Saturn, in 2004 and starting a string of flybys of Saturn's moons. That same year it released the Huygens probe on Saturn's moon Titan to conduct a study of the moon's atmosphere and surface composition. In its second extended mission, Cassini made the first observations of a complete seasonal period for Saturn and its moons, flew between the rings and descended into the planet's atmosphere.
Mission Events

December 30, 2000: Cassini-Huygens takes a six-month swing by Jupiter to pick up speed for its journey to Saturn and collaborates with NASA's Galileo spacecraft to study the Jovian system.

June 30, 2004: Cassini arrives at Saturn.

December 13, 2004: Cassini-Huygens makes its first flyby of a Saturnian moon, two in fact: Titan and Dione. For a full list of Cassini's flybys since 2004, visit: http://saturn.jpl.nasa.gov/mission/flybys/

December 24, 2004: The Cassini spacecraft releases the European Space Agency-built Huygens probe at Saturn's moon Titan.

January 14, 2005: The Huygens probe makes its descent through Titan's atmosphere to sample the chemical composition and surface properties of the Saturnian moon.

June 2008: Cassini completes its primary mission to explore the Saturn system and begins its mission extension (Cassini Equinox Mission).

September 2010: Cassini completes its extended mission (Cassini Equinox Mission) and begins its second mission extension (Cassini Solstice Mission), which goes through 2017 and will make the first observations of a complete seasonal period for Saturn and its moons. Learn more at http://saturn.jpl.nasa.gov/index.cfm .

December 2011:Cassini uses its synthetic aperture radar to obtain the highest resolution images yet of Saturn's moon Enceladus.

December 2012: Cassini uses its visual and infrared mapping spectrometer, or VIMS, instrument to track the transit of Venus -- a first for a spacecraft beyond Earth orbit. The exercise is to test the feasibility of using Cassini's VIMS to observe planets outside our solar system.

March 2013: Cassini makes its last flyby of Saturn's moon Rhea, probing the internal structure of the moon by measuring the gravitational pull of Rhea against the spacecraft's steady radio link to NASA's Deep Space Network here on Earth.

July 2013: Cassini images a backlit Saturn to examine the planet's rings in fine detail and captures a pixel-size Earth in the process. In a campaign to raise awareness about the photo shoot, NASA encourages Earthlings to go outside and wave at Saturn.

April 22, 2017: Closest flyby of Titan moon.

April 23, 2017: First Grand Finale orbit begins.

April 26, 2017: First ringplane crossing. NASA's Cassini spacecraft is back in contact with Earth after its successful first-ever dive through the narrow gap between the planet Saturn and its rings.

September 15, 2017: End of Mission as Cassini begins Final Entry into Saturn's Atmosphere.
Scientific Instruments

- Cassini orbiter:
- Ion and neutral mass spectrometer
- Visible and infrared mapping spectrometer
- Composite infrared spectrometer
- Cosmic dust analyzer
- Radio and plasma wave instrument
- Cassini plasma spectrometer
- Ultraviolet imaging spectrograph
- Magnetospheric imaging instrument
- Dual technique magnetometer
- Radio science subsystem
- Imaging science subsystem
- Radar

Huygens probe:
- Descent imager and spectral radiometer
- Huygens atmospheric structure instrument
- Gas chromatograph and mass spectrometer
- Aerosol collector pyrolyzer
- Surface science package
- Doppler wind experiment

https://www.jpl.nasa.gov/missions/
https://www.jpl.nasa.gov/missions/cassini-huygens/

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Ta Prohm (Rājavihara) est un temple sur le site d'Angkor au Cambodge, construit selon le style du Bayon à la fin du XIIe siècle. Son nom signifie "grand-père Brahma".

Histoire
Édification

Situé un kilomètre à l'est d'Angkor Thom, sur le bord sud du baray oriental, il a été construit sous le règne de Jayavarman VII comme monastère et université bouddhique Mahāyāna sous le nom Rājavihara (le monastère du roi).
Tour

Jayavarman VII est le seul roi khmer à avoir édifié deux grands temples. Le premier des deux, Ta Prohm fut consacré en 1186 et dédié à la famille du roi : l'idole principale (Prajnāpāramitā, la personnification de la sagesse) a pris modèle sur sa mère, tandis que les deux temples satellites de la troisième enceinte étaient consacrés l'un à son guru (nord) et l'autre à son frère aîné (sud).

Il édifiera ensuite le Preah Khan en l'honneur de son père, identifié à Lokeśvara. Grand bâtisseur, il dote également Angkor de nombreux édifices de moindre taille dont le Banteay Kdei et construit dans tout l'empire khmer de l'époque.
Redécouverte

À la différence de la plupart des autres monuments d'Angkor, Ta Prohm a été laissé dans un état proche de sa re-découverte au début du XXe siècle.

Il a été choisi à cet effet par l'École française d'Extrême-Orient comme "concession au goût général pour le pittoresque" (Glaize).

Néanmoins beaucoup de travail a été nécessaire pour stabiliser les ruines et en permettre l'accès, afin de maintenir "cet état de négligence apparente" (Freeman et Jacques).

Une inscription sur le Ta Prohm indique que 12 640 personnes servaient dans ce seul temple. Elle rapporte aussi que plus de 66 000 fermiers produisaient plus de 2 500 tonnes de riz par an pour nourrir la multitude de prêtres, de danseuses et d'ouvriers du temple.

Si l'on ajoute trois grands temples (le Preah Khan et les deux ensembles encore plus vastes d'Angkor Vat et du Bayon), on atteint vite 300 000 cultivateurs, soit à peu près la moitié de la population estimée du Grand Angkor.
Description

Comme les autres temples khmers, Ta Prohm est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m soit environ 60 ha) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d'une tour à quatre visages d'un style proche de celles d'Angkor Thom. Une cinquième porte plus discrète se trouve sur le mur nord - peut-être servait-elle de "porte de service". Cinq enceintes constituent le plan général du site.

Une fois franchie le gopura de la 5e enceinte, une longue allée tracée dans la forêt conduit à une terrasse cruciforme, franchissant les douves. Cette terrasse, chaotique, est envahie par de grands arbres au tronc blanc argenté, appelés fromagers, dont les longues racines ondoyantes déforment le dallage de grès.

Passé la porte de la 4e enceinte, on débouche sur une cour (40 m par 55 m), bordée de murs de latérite.
Ta Prohm

On atteint ensuite une nouvelle enceinte par une longue allée dallée de grès conduisant au gopura d'où part un préau bordé de piliers. Traversant le gopura ouest de cette 3e enceinte, on se trouve dans une deuxième cour où d'immenses arbres s'agrippent par leurs racines à des tours isolées et se posent sur les murs, dont certains ont cédé sous le poids.
Galerie avec racines.

Dans cette cour, on pénètre dans un petit cloître également surmonté d'immenses arbres. On peut y voir des frontons sculptés, notamment sur le côté ouest du sanctuaire cruciforme central, couronné d'arbres gigantesques.

On se glisse ensuite entre deux petits édifices et on se trouve alors en présence d'un grand bâtiment rectangulaire, construit en grès. De nombreux éboulis, formés principalement par les blocs de la toiture écroulée, obstruent en grande partie l'édifice.

Plusieurs linteaux de portes encore en place montrent de beaux reliefs d'Apsara laissant supposer que l’on se trouve en présence d'une « salle des danseuses ».
Finesse d'une frise

Vers l'est, une grande terrasse en grès, surélevée prolonge le gopura que l'on vient de traverser.

À l'intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd'hui un gîte d'étape près de l'entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d'environ 25 m de large, délimite l'espace carré d'environ 250 m de côté du temple proprement dit.

Le sanctuaire central, très dépouillé, occupe le milieu de la cour. On le traverse et on arrive dans la courette sud.
Mur emprisonné dans les racines de tetrameles nudiflora

Aussitôt passé le gopura ouest de la première enceinte, on voit sur la gauche un énorme tetrameles nudiflora, juché tel une pieuvre sur le toit de la galerie et qui semble l’écraser de son poids colossal. Mais les énormes racines de l'arbre, en forme de mains, plongeant verticalement vers le sol et se répandant ensuite aux alentours, semblent vouloir servir de supports pour soulager la toiture oppressée.

L'entrelacs des racines et des murs, l'alternance des arbres et des pierres en fait l'un des sites les plus photographiés d'Angkor.

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AND

News | November 2, 2017
Juno Aces Eighth Science Pass of Jupiter, Names New Project Manager

Data returned Tuesday, Oct. 31, indicate that NASA's Juno spacecraft successfully completed its eighth science flyby over Jupiter's mysterious cloud tops on Tuesday, Oct. 24. The confirmation was delayed by several days due to solar conjunction at Jupiter, which affected communications during the days prior to and after the flyby.

Solar conjunction is the period when the path of communication between Earth and Jupiter comes into close proximity with the Sun. During solar conjunction, no attempts are made to send new instructions or receive information from Juno, as it is impossible to predict what information might be corrupted due to interference from charged particles from the Sun. Instead, a transmission moratorium is put into place; engineers send instructions prior to the start of solar conjunction and store data on board for transmission back to Earth following the event.

"All the science collected during the flyby was carried in Juno's memory until yesterday, when Jupiter came out of solar conjunction," said the new Juno project manager, Ed Hirst, from NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, California. "All science instruments and the spacecraft's JunoCam were operating, and the new data are now being transmitted to Earth and being delivered into the hands of our science team."

Hirst has worked on Juno since its preliminary design phase, through launch in 2011 and arrival at Jupiter in 2016. He previously worked on NASA's Galileo, Stardust and Genesis missions. Born in Guatemala City, Guatemala, he earned a B.S. in Aerospace Engineering from the University of Texas at Austin and joined JPL in 1993. Hirst succeeds Rick Nybakken, who was recently appointed deputy director for JPL's Office of Safety and Mission Success.

"We couldn't be happier for Rick and know he will continue to do great things to further NASA's leadership in space exploration," said Scott Bolton, Juno's principal investigator from the Southwest Research Institute in San Antonio. "Similarly, we are pleased with Ed's promotion to project manager. He has been a critical part of Juno for many years and we know he'll hit the ground running."

Juno's next close flyby of Jupiter will occur on Dec. 16.

"There is no more exciting place to be than in orbit around Jupiter and no team I'd rather be with than the Juno team," said Hirst. "Our spacecraft is in great shape, and the team is looking forward to many more flybys of the solar system's largest planet."

Juno launched on Aug. 5, 2011, from Cape Canaveral, Florida, and arrived in orbit around Jupiter on July 4, 2016. During its mission of exploration, Juno soars low over the planet's cloud tops -- as close as about 2,100 miles (3,400 kilometers). During these flybys, Juno is probing beneath the obscuring cloud cover of Jupiter and studying its auroras to learn more about the planet's origins, structure, atmosphere and magnetosphere.

JPL manages the Juno mission for the principal investigator, Scott Bolton, of Southwest Research Institute in San Antonio. The Juno mission is part of the New Frontiers Program managed by NASA's Marshall Space Flight Center in Huntsville, Alabama, for the Science Mission Directorate. Lockheed Martin Space Systems, Denver, built the spacecraft. JPL is a division of Caltech in Pasadena, California.

More information on the Juno mission is available at:

https://www.nasa.gov/juno

https://www.missionjuno.swri.edu

The public can follow the mission on Facebook and Twitter at:

https://www.facebook.com/NASAJuno

http://www.twitter.com/NASAJuno

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2017-287

News | October 26, 2017
Dawn Finds Possible Ancient Ocean Remnants at Ceres

Minerals containing water are widespread on Ceres, suggesting the dwarf planet may have had a global ocean in the past. What became of that ocean? Could Ceres still have liquid today? Two new studies from NASA's Dawn mission shed light on these questions.

The Dawn team found that Ceres' crust is a mixture of ice, salts and hydrated materials that were subjected to past and possibly recent geologic activity, and that this crust represents most of that ancient ocean. The second study builds off the first and suggests there is a softer, easily deformable layer beneath Ceres' rigid surface crust, which could be the signature of residual liquid left over from the ocean, too.

"More and more, we are learning that Ceres is a complex, dynamic world that may have hosted a lot of liquid water in the past, and may still have some underground," said Julie Castillo-Rogez, Dawn project scientist and co-author of the studies, based at NASA's Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, California.

What's inside Ceres? Gravity will tell.

Landing on Ceres to investigate its interior would be technically challenging and would risk contaminating the dwarf planet. Instead, scientists use Dawn's observations in orbit to measure Ceres' gravity, in order to estimate its composition and interior structure.

The first of the two studies, led by Anton Ermakov, a postdoctoral researcher at JPL, used shape and gravity data measurements from the Dawn mission to determine the internal structure and composition of Ceres. The measurements came from observing the spacecraft's motions with NASA's Deep Space Network to track small changes in the spacecraft's orbit. This study is published in the Journal of Geophysical Research.

Ermakov and his colleagues' research supports the possibility that Ceres is geologically active -- if not now, then it may have been in the recent past. Three craters -- Occator, Kerwan and Yalode -- and Ceres' solitary tall mountain, Ahuna Mons, are all associated with "gravity anomalies." This means discrepancies between the scientists' models of Ceres' gravity and what Dawn observed in these four locations can be associated with subsurface structures.

"Ceres has an abundance of gravity anomalies associated with outstanding geologic features," Ermakov said. In the cases of Ahuna Mons and Occator, the anomalies can be used to better understand the origin of these features, which are believed to be different expressions of cryovolcanism.

The study found the crust's density to be relatively low, closer to that of ice than rocks. However, a study by Dawn guest investigator Michael Bland of the U.S. Geological Survey indicated that ice is too soft to be the dominant component of Ceres' strong crust. So, how can Ceres' crust be as light as ice in terms of density, but simultaneously much stronger? To answer this question, another team modeled how Ceres' surface evolved with time.

A 'Fossil' Ocean at Ceres

The second study, led by Roger Fu at Harvard University in Cambridge, Massachusetts, investigated the strength and composition of Ceres' crust and deeper interior by studying the dwarf planet's topography. This study is published in the journal Earth and Planetary Science Letters

By studying how topography evolves on a planetary body, scientists can understand the composition of its interior. A strong, rock-dominated crust can remain unchanged over the 4.5-billion-year-old age of the solar system, while a weak crust rich in ices and salts would deform over that time.

By modeling how Ceres' crust flows, Fu and colleagues found it is likely a mixture of ice, salts, rock and an additional component believed to be clathrate hydrate. A clathrate hydrate is a cage of water molecules surrounding a gas molecule. This structure is 100 to 1,000 times stronger than water ice, despite having nearly the same density.

The researchers believe Ceres once had more pronounced surface features, but they have smoothed out over time. This type of flattening of mountains and valleys requires a high-strength crust resting on a more deformable layer, which Fu and colleagues interpret to contain a little bit of liquid.

The team thinks most of Ceres' ancient ocean is now frozen and bound up in the crust, remaining in the form of ice, clathrate hydrates and salts. It has mostly been that way for more than 4 billion years. But if there is residual liquid underneath, that ocean is not yet entirely frozen. This is consistent with several thermal evolution models of Ceres published prior to Dawn's arrival there, supporting the idea that Ceres' deeper interior contains liquid left over from its ancient ocean.

The Dawn mission is managed by JPL for NASA's Science Mission Directorate in Washington. Dawn is a project of the directorate's Discovery Program, managed by NASA's Marshall Space Flight Center in Huntsville, Alabama. UCLA is responsible for overall Dawn mission science. Orbital ATK Inc., in Dulles, Virginia, designed and built the spacecraft. The German Aerospace Center, Max Planck Institute for Solar System Research, Italian Space Agency and Italian National Astrophysical Institute are international partners on the mission team. For a complete list of mission participants, visit:

https://dawn.jpl.nasa.gov/mission

More information about Dawn is available at the following sites:

https://www.nasa.gov/dawn

https://dawn.jpl.nasa.gov

News Media Contact
Elizabeth Landau
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.
(818) 354-6425
Elizabeth.Landau@jpl.nasa.gov

Written by Elyssia Widjaja
NASA-JPL News Office

2017-277

POUR L'ALPINISTE, LE MARIN, L'AGRICULTEUR ET L'ÉTHIQUE D'UNE ESPÉRANCE PRÉNOMMÉE LE PEUPLE. MON MESSAGE DE CROIRE DANS CETTE VALEUR QUI EST MIENNE ET QUI SE NOMME LA RÉPUBLIQUE. HOMMAGE À LA LAÏCITÉ. PAROLES ET ÉCRITURES DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

Mars Rover Mission Progresses Toward Resumed Drilling

NASA's Mars rover Curiosity team is working to restore Curiosity's sample-drilling capability using new techniques. The latest development is a preparatory test on Mars.

The five-year-old mission is still several months from the soonest possible resumption of drilling into Martian rocks. Managers are enthusiastic about successful Earth-based tests of techniques to work around a mechanical problem that appeared late last year and suspended use of the rover's drill.

"We're steadily proceeding with due caution to develop and test ways of using the rover differently from ever before, and Curiosity is continuing productive investigations that don't require drilling," said Deputy Project Manager Steve Lee, of NASA's Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, California.

Curiosity touched its drill to the ground Oct. 17 for the first time in 10 months. It pressed the drill bit downward, and then applied smaller sideways forces while taking measurements with a force sensor.

"This is the first time we've ever placed the drill bit directly on a Martian rock without stabilizers," said JPL's Douglas Klein, chief engineer for the mission's return-to-drilling development. "The test is to gain better understanding of how the force/torque sensor on the arm provides information about side forces."

This sensor gives the arm a sense of touch about how hard it is pressing down or sideways. Avoiding too much side force in drilling into a rock and extracting the bit from the rock is crucial to avoid having the bit get stuck in the rock.

Curiosity has used its drill to acquire sample material from Martian rocks 15 times so far, from 2013 to 2016. It collected powdered rock samples that were delivered to laboratory instruments inside the rover. On each of those occasions, two contact posts -- the stabilizers on either side of the bit -- were placed on the target rock while the bit was in a withdrawn position. Then a motorized feed mechanism within the drill extended the bit forward, and the bit's rotation and percussion actions penetrated the rock.

The drill's feed mechanism stopped working reliably in December 2016. After exploring possibilities of restoring the feed mechanism's reliability or using it despite unreliability, the project set a priority to develop an alternative method of drilling without use of the feed mechanism. The promising alternative uses motion of the robotic arm to directly advance the extended bit into a rock.

"We're replacing the one-axis motion of the feed mechanism with an arm that has five degrees of freedom of motion," Klein said. "That's not simple. It's fortunate the arm has the force/torque sensor."

The sensor's main use until now has been to monitor for a force so excessive of expectations that it would automatically halt all arm motion for the day. The new "feed-extended" drilling uses it to compensate for side loads. This test will help engineers determine how data from the sensor can be used most effectively.

Using this method, a near-twin of Curiosity at JPL has collected drilled samples from Earth rocks. The team has also developed methods to deliver drilled samples to the laboratory-instrument inlets on the test rover's deck without use of the drill's feed mechanism. Development of this alternative sample-transfer technique is needed because the process used previously depended on having the bit in a withdrawn, rather than extended, position.

"The development work and testing here at JPL has been promising," Lee said. "The next step is to assess the force/torque sensor on Mars. We've made tremendous progress in developing feed-extended drilling, using the rover's versatile capabilities beyond the original design concepts. While there are still uncertainties that may complicate attempts to drill on Mars again, we are optimistic."

The rover's current location is on "Vera Rubin Ridge" on lower Mount Sharp. Curiosity is nearing the top of the 20-story-tall ridge. It has been studying the extent and distribution of the iron-oxide mineral hematite in the rocks that make up the erosion-resistant ridge.

During the first year after Curiosity's landing near Mount Sharp, the mission accomplished a major goal by determining that, billions of years ago, a Martian lake offered conditions that would have been favorable for microbial life. Curiosity has since traversed through a diversity of environments where both water and wind have left their imprint. Vera Rubin Ridge and layers above it that contain clay and sulfate minerals provide tempting opportunities to learn even more about the history and habitability of ancient Mars. For more about Curiosity, visit:

https://mars.jpl.nasa.gov/msl

News Media Contact
Guy Webster
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.
818-354-6278
guy.webster@jpl.nasa.gov

Laurie Cantillo / Dwayne Brown
NASA Headquarters, Washington
202-358-1077 / 202-358-1726
laura.l.cantillo@nasa.gov / dwayne.c.brown@nasa.gov

2017-276

SMILE FOR NIX OLYMPICA
King Crimson - Moonchild - Lyrics
https://www.youtube.com/watch?v=1EVGR6rSu0c

L'ORIENTATION ET L'INSTINCT.
L'EXISTENCE, L'ÉTHIQUE ET L'INFINI.
L'INTERPRÉTATION DE LA VIE PAR LE CITOYEN GASPARD PIERRE...
HOMMAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

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