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 Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen.

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yanis la chouette




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Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen. Empty
MessageSujet: Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen.   Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen. EmptyJeu 23 Nov à 9:21

Hun Sen, Celui qui croit être Uchchaihshravas...

Cambodge : il y a vingt ans, le « coup de force » de Hun Sen

Le 5 juillet 1997, le prince Norodom Ranariddh est renversé par Hun Sen, avec qui il partageait le pouvoir. Paris choisit alors de soutenir ce nouvel homme fort, qui règne depuis sans partage sur le Cambodge.

LE MONDE | 05.07.2017 à 12h09 • Mis à jour le 11.07.2017 à 10h52 | Par Adrien Le Gal

Des chars qui remontent les grands boulevards de Phnom Penh, d’épaisses fumées noires s’échappant de stations-service en feu, des civils prenant la fuite : à l’aube du 5 juillet 1997, le Cambodge semble de nouveau basculer dans le chaos, six ans seulement après la conférence de Paris de 1991, qui organisait la paix entre les différentes factions cambodgiennes.

Au terme de ces accords, le petit pays asiatique, plongé dans l’horreur par le régime génocidaire des Khmers rouges (1975-1979) puis déchiré par une décennie de guerre civile (1979-1989), retrouvait la voie de la stabilité et de la démocratie, sous l’égide de son roi, Norodom Sihanouk. Le 5 juillet 1997, les scènes qui se déroulent dans Phnom Penh sont autant de signes que le mécanisme mis en place par la communauté internationale s’est sérieusement grippé.

Il suffisait d’une étincelle, dans un contexte de tension extrême. Depuis des années, le pays est dirigé par un exécutif bicéphale, un compromis bancal imaginé par Norodom Sihanouk après les premières élections libres, en 1993. Les royalistes du Funcinpec remportent le scrutin mais ils se heurtent à l’intransigeance de Hun Sen, chef d’un régime communiste installé en 1979 par les Vietnamiens à la chute des Khmers rouges, et qui refuse de quitter le pouvoir – une attitude constante jusqu’à aujourd’hui, où il règne sans partage sur le pays.
« Cohabitation »

Le roi Sihanouk a alors une idée pour permettre à tout le monde de sauver la face : il n’y a qu’à partager en deux chaque administration, chaque ministère, jusqu’à la fonction de chef du gouvernement. Le prince Norodom Ranariddh, fils aîné de Sihanouk et dirigeant du Funcinpec, devient « premier premier ministre », Hun Sen, à la tête du Parti du peuple cambodgien « deuxième premier ministre ». La paix semble sauvée. En réalité, les hostilités sont simplement retardées.

Alors ambassadeur de France au Cambodge, Gildas Le Lidec se souvient :

« Jusqu’en 1996, cette cohabitation n’a pas engendré de heurts particuliers. Norodom Ranariddh était très heureux d’être premier ministre, de profiter du lucre et des honneurs liés à sa charge. Mais Hun Sen préparait sa revanche. Il a commencé un lent et patient travail de sape. »

Pour prendre l’avantage, chaque camp tente de gagner le ralliement des derniers chefs de la guérilla khmère rouge, concentrés dans l’ouest et le nord du pays. En 1996, Hun Sen obtient, à la surprise générale, la défection de son ancien ennemi juré, Ieng Sary, l’ex-ministre khmer rouge des affaires étrangères et de 3 000 de ses hommes, qui abandonnent leur uniforme khmer rouge pour revêtir celui de l’armée régulière.

Un an après, en 1997, Norodom Ranariddh semble proche d’un accord avec les Khmers rouges d’Anlong Veng, dans le nord du pays, permettant ainsi un rééquilibrage des forces. A Phnom Penh, on aperçoit des inconnus en armes circuler – des Khmers rouges d’Anlong Veng, venus prêter main-forte aux royalistes, selon Hun Sen.
La communauté internationale consternée

Le 26 juin, alors qu’un affrontement armé entre les deux premiers ministres semble imminent, Paris dépêche à Phnom Penh le secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay, Claude Martin, fin connaisseur du dossier cambodgien. Celui-ci s’entretient avec Hun Sen, qui l’assure qu’il ne prépare aucun coup d’Etat, mais qu’il redoute d’être renversé par le prince Ranariddh. Ce dernier lui jure qu’il n’en est rien. En réalité, chacun rassemble ses forces.

Le 5 juillet, Hun Sen frappe le premier. En quelques heures, il sécurise l’aéroport, où les forces royalistes avaient établi leur base, prend le contrôle du siège du Funcinpec, voisin de l’ambassade de France – dont le bâtiment est endommagé par des tirs.

Les militaires et les policiers fidèles à Hun Sen profitent d’être maîtres de la situation pour piller les commerces de la ville. Le prince Ranariddh prend la fuite, tandis qu’une quinzaine de membres du Funcinpec se réfugient à l’ambassade de France, faisant valoir leur double nationalité, française et cambodgienne. Plusieurs dizaines d’officiers du Funcinpec sont, eux, abattus froidement lorsqu’ils tombent entre les mains des hommes du Parti du peuple cambodgien (PPC) de Hun Sen.

La communauté internationale est consternée par les événements. Entre 1992 et 1993, 1,6 milliard de dollars ont été investis par l’Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge – il s’agit alors de la plus coûteuse opération de maintien de la paix de l’ONU.

Mais parmi les diplomates occidentaux en poste à Phnom Penh, on fait le même constat : le prince Ranariddh est, selon eux, largement responsable de son sort. à l’époque ambassadeur d’Australie, Tony Kevin raconte :

« Il y avait un consensus entre les ambassadeurs de France, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie, soutenus par ceux de l’Indonésie, de la Malaisie, du Vietnam et de la Chine, selon lequel Ranariddh et les Khmers rouges voulaient défier les accords de paix, et que Hun Sen les défendait »

Surtout, la plupart des diplomates sont excédés par les provocations du prince Ranariddh, ses jeux politiques et ses maladresses – et ne sont pas mécontents d’être débarrassés de lui. Dans leurs câbles diplomatiques, ils ne font pas mystère de leur préférence pour Hun Sen. « Cela ne vaut-il pas mieux que de revenir au jeu stérile consistant à soutenir Ranariddh ? », écrit Tony Kevin à Canberra. Pas question, pour eux, de dénoncer un « coup d’Etat » – et c’est le terme « coup de force » qui s’impose rapidement pour décrire les événements.
« Homme fort »

La communauté internationale, certes, condamne l’initiative de Hun Sen. Plusieurs pays suspendent leur aide, et l’adhésion du royaume à l’Association des nations d’Asie du Sud-Est est repoussée sine die. La France, néanmoins, se distingue des autres pays, en appuyant explicitement Hun Sen. L’analyse de Gildas Le Lidec est pragmatique : le partage du pouvoir entre PPC et Funcinpec a échoué, le marchandage auquel se livrent les deux partis pour courtiser les derniers Khmers rouges est mortifère, et enfin, il est urgent de stabiliser les institutions cambodgiennes. L’ancien ambassadeur raconte :

« Alors nous avons décidé de ne pas évacuer les Français de Phnom Penh et de ne pas interrompre notre aide bilatérale. Jusqu’en 1997, nous nous efforcions de garder une équidistance entre le PPC et le Funcinpec. Mais après le 5 juillet, il était évident que Hun Sen était l’homme fort du Cambodge et qu’il représentait son avenir. Même Norodom Sihanouk le reconnaissait. »

La France négocie alors avec Hun Sen, le convainc de ne pas suspendre l’ordre constitutionnel si patiemment construit. De fait, le premier ministre a l’habileté de ne pas abolir la monarchie constitutionnelle, n’interdit aucun parti politique ou ONG. Cerise sur le gâteau, il choisit de rester « deuxième premier ministre » et fait nommer, à la place de Ranariddh, Ung Huot, le ministre (Funcinpec) des affaires étrangères, qui ne dispose en réalité d’aucun pouvoir.

« Nous avons tous, à l’exception peut-être des Suédois, considéré les arrangements de Hun Sen après le 5 juillet comme plus ou moins constitutionnels, se rappelle Gordon Longmuir, alors ambassadeur du Canada. Personne n’a vraiment émis d’objection quand Ranariddh a été mis sur la touche et Ung Huot nommé “premier premier ministre”. Notre objectif principal était que Norodom Ranariddh (…) et les autres responsables politiques anti-Hun Sen rentrent à temps au Cambodge pour participer aux élections de 1998. »
« Dictateur imbu de lui-même »

Un an plus tard, le PPC aborde les élections législatives en position de force et remporte la majorité – le prince Ranariddh n’a été autorisé à revenir au Cambodge que quatre mois avant le scrutin. Auréolé de sa nouvelle légitimité, Hun Sen place ses fidèles à tous les postes de décision, met en place une administration et une économie à sa botte. En face du siège du Funcinpec, il fait ériger une sculpture montrant un revolver au canon noué. Officiellement, il s’agit d’un monument célébrant le désarmement – en réalité, un rappel de sa puissance à qui voudrait le défier.

Il s’est, depuis, maintenu au pouvoir aux prix de violations récurrentes des droits de l’homme. Au cours des vingt dernières années, de nombreux syndicalistes, journalistes, parlementaires ou militants écologistes, ont été emprisonnés, voire assassinés en toute impunité. En juin, néanmoins, les élections locales ont été marquées par une percée de l’opposition, laissant augurer un scrutin législatif âprement disputé en 2018.

En faisant le pari de Hun Sen, la France lui a-t-elle donné un sentiment d’impunité ? « Je me doutais qu’avec le temps, s’il s’accrochait au pouvoir, il finirait par mal tourner, qu’il deviendrait ce dictateur imbu de lui-même, raconte aujourd’hui Gildas Le Lidec. Mais nous avons fait ce que nous devions pour défendre les intérêts du Cambodge à cette époque. En juillet 1997, la diplomatie française a marqué des points dans ce pays. »

Tony Kevin, l’ex-ambassadeur australien, est du même avis :

« Le PPC de Hun Sen a donné au Cambodge vingt ans de stabilité. Aujourd’hui, Phnom Penh est une ville prospère, malgré les inégalités. Ranariddh et les Khmers rouges offraient seulement une guerre civile sans fin, une sorte de guerre syrienne en Asie du Sud-Est. »

En 1997, de toute façon, il était déjà trop tard pour contrer Hun Sen, note un des négociateurs de la conférence de Paris, qui requiert l’anonymat : « Nous avons considéré que la paix avait été faite en 1991, et c’était prématuré. Lorsque Hun Sen a perdu les élections de 1993, il aurait dû quitter le pouvoir, il n’y aurait jamais dû y avoir deux premiers ministres. Hun Sen a roulé tout le monde. Sa force est d’avoir toujours trouvé des gens d’accord pour accepter son comportement. »

QUI EST Uchchaihshravas... ?

Dans la mythologie hindoue, Uchchaihshravas (IAST: Uccaiḥśravas) est un cheval volant à sept têtes apparu pendant le barattage de la mer de lait. Bali, chef des Asuras, prit possession de ce cheval, mais il devint aussi occasionnellement la monture d'Indra, roi des Dieux. Selon les textes, Uchchaihshravas est blanc pur, avec une queue noire1. Ses sept têtes aux sept bouches symboliseraient les sept couleurs de l'arc-en-ciel 2, il serait aussi l'ancêtre de tous les chevaux 2.

Notes et références

↑ (en) Anna Dallapiccola Dictionary of Hindu Lore and Legend (ISBN 0-500-51088-1)
↑ a et b arc-en-ciel [archive]

Un mantra (sanskrit ; devanāgarī : मन्त्र ; « délibération, maxime ; hymne sacré, formule mystique, incantation magique »)1 est, dans l'hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme et le jaïnisme, une formule condensée, formée d'une seule syllabe ou d'une série de syllabes, répétée sans cesse avec un certain rythme, dans un exercice de méditation ou à des fins religieuses2.

Le japa est dans l'hindouisme la répétition continue d'un mantra, jusqu'à plusieurs milliers de fois par jour3.

Étymologie

Ce terme sanskrit est formé de la racine verbale man (penser)4 et du suffixe -tra, qui forme des substantifs neutres désignant l'instrument accomplissant l'action en question5.
Rôles

Le mantra est basé sur le pouvoir supposé du son (fréquemment lié au nom d'une divinité spécifique). C'est par la vibration du son et sa résonance qu'il aurait le pouvoir de modifier son environnement, ainsi que les personnes qui le récitent. Par ailleurs, la justesse de la prononciation du mantra est traditionnellement considérée comme importante.

Le mantra a pour objectif de canaliser le mental discursif. Il peut servir aussi à des fins de protection, d'invocation ou de célébration d'une construction de temple. Ses vertus, conjuguées à l'intention et à la concentration du récitant, sont censées être bénéfiques6. Il s'agit d'une formule sonore et rythmée, fondée sur la répétition de sons réputés bénéfiques pour le corps ou l'esprit. Le mantra est un support de méditation. Le but de sa pratique peut être un bienfait physique ou spirituel. Elle peut s'effectuer dans le cadre d'un rituel minimal, ou d'une liturgie (sādhana) élaborée, incluant récitations, visualisations, mudrās, etc. Le récitant peut s'accompagner d'une mālā, sorte de chapelet comportant 108 grains.

À titre d'exemple le mantra très connu au Tibet est le mantra de Tchenrézi, appelé familièrement le mani. Il se prononce aom mani pèmé houng en tibétain ou, en sanskrit, om manipadmé hum (ॐ मणिपद्मे हूम्). Sa récitation se fait en concurrence avec une visualisation très détaillée du Bodhisattva de la compassion, Tchenrézi en tibétain, ou Avalokiteshvara en sanskrit7. Le sens du mantra comporte de nombreuses dimensions, mais signifie grosso modo hommage au joyau du lotus, ces deux termes étant eux-mêmes de profonds symboles, que le méditant tient à l'esprit. De plus, chacune de ses syllabes est le bīja, l'essence-semence de libération de chacun des domaines ou règnes d'existence, des paradis des devas jusqu'aux enfers. C'est donc à l'univers entier que le pratiquant adresse sa compassion. Et encore, chacune des syllabes représente une des six vertus transcendantes (pāramitās) de la pensée du Mahāyāna que le pratiquant cherche à actualiser en lui-même. L'article Mani (mantra) élabore ces significations.

Bien que typiquement liées à l'hindouisme et au bouddhisme, des pratiques analogues à la récitation de mantras se retrouvent dans la plupart des religions. Par exemple la prière du cœur dans l'Hésychasme des chrétiens orthodoxes s'accompagne de la répétition constante du nom de Jésus dans la formule: Seigneur Jésus, prends pitié de moi, en fonction des injonctions Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé. (Act 2,24), et Priez sans cesse, en toutes choses faites eucharistie. (1 Th 15, 17-18). Comme autre exemple, on peut citer le dikhr des soufis, consistant en la répétition lancinante de l'unicité de Dieu, toujours en vue de l'obtention d'états de conscience particuliers.

RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS,
UN POIGNARD VOLANT OFFERT D'UN AMI QUE JE NOMMERAI:
'Nok thet (l'oiseau thet, peut être de Nok Kra Jok Thet signifiant autruche 1); un oiseau fantastique issu de la mythologie hindouiste qui habite la forêt d'Himmapan.


Un clairvoyant faucon en volant par rivière
Théodore Agrippa d'Aubigné

Un clairvoyant faucon en volant par rivière
Planait dedans le ciel, à se fondre apprêté
Sur son gibier blotti. Mais voyant à côté
Une corneille, il quitte une pointe première.

Ainsi de ses attraits une maîtresse fière
S’élevant jusqu’au ciel m’abat sous sa beauté,
Mais son vouloir volage est soudain transporté
En l’amour d’un corbeau pour me laisser arrière.

Ha ! beaux yeux obscurcis qui avez pris le pire,
Plus propres à blesser que discrets à élire,
Je vous crains abattu, ainsi que fait l’oiseau

Qui n’attend que la mort de la serre ennemie
Fors que le changement lui redonne la vie,
Et c’est le changement qui me traîne au tombeau.

Théodore Agrippa d’Aubigné, L’Hécatombe à Diane

VIVE LA RÉPUBLIQUE...

PAR DES INFORMATIONS ET
RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
SOUS L'EGIDE DE SON
INSTINCT


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MessageSujet: Re: Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen.   Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen. EmptyJeu 23 Nov à 9:36

28 janvier 2016
Thaïlande : la dictature silencieuse ?

Depuis que l’armée thaïlandaise a effectué un coup d’Etat et confisqué le pouvoir le 22 mai 2014, le régime dirigé par le général Prayut Chan-O-Cha, ne cesse d’appliquer des mesures de plus en plus répressives.


Intimidations, arrestations, incarcérations, les mesures draconiennes de la junte pour réprimer les citoyens, qui souhaitent simplement pouvoir exercer leurs droits fondamentaux, ne font qu'élargir le cercle des opposants au régime.
A (re)lire

Chroniques de Thaïlande, un an après le coup d'Etat

Les manifestations ou les regroupements pacifiques sont désormais strictement interdits sous peine d’emprisonnement. Les accusations de crimes de lèse-majesté se sont multipliées depuis l’arrivée du régime militaire au pouvoir. Les forces armées étendent depuis plus de deux ans leur emprise sur le peuple thaïlandais et affaiblissent chaque jour davantage l’appareil démocratique en place.

La liberté d’expression et d’agir est un lointain souvenir pour les Thaïlandais qui restent impuissants face à cette montée de la répression. En pleine détresse et incapables de lutter sous peine d’atterrir en prison ou de se voir condamné à mort, le peuple thaïlandais se retrouve également très seul face l’instauration de ce qui s’apparente à une dictature. La communauté internationale joue pour le moment les observateurs, laissant le chaos s’installer sur le territoire thaï.


De Max Löschner et Edgar Wolf - ARTE GEIE / Apollo Films - Allemagne 2016

ET

6 février 2017, par Georges Ugeux
La Thaïlande à la croisée des chemins sous un régime militaire qui s’accroche

L’instrumentalisation de la monarchie par l’armée

Le deuil prolongé depuis de la mort le 13 octobre 2016 du Roi Bhumibol est omniprésent dans la ville sous forme de panneaux, de photos et d’hommages. Son incinération n’a pas encore eu lieu, et risque de ne pas avoir lieu avant plusieurs mois. C’est l’incinération du roi précédent qui permet le couronnement de son fils.

Un des hauts-lieux de Bangkok est le Palais Royal. J’ai tenté de m’y rendre pour découvrir des milliers de Thaïlandais tout de noir vêtus qui eux-mêmes essayaient de rendre hommage au défunt souverain. A chaque coin de rue, la police veille et attrape de temps à autres de pauvres hères pour une raison ou une autre.

Le coup d’Etat de 2014 devait être suivi d’élections qui ne sont même pas programmées. La junte militaire a refusé la proposition provenant du Parlement. Les élections prévues à la fin de l’an dernier ont été « postposées ». Les amendements proposes par la junte militaire ont été rejetés par le futur Roi qui cherche à renforcer son pouvoir.

L’armée règne par décrets et utilise le crime de « lèse-majesté » pour emprisonner toute forme d’opposition et même récemment réclamer l’extradition du Laos des opposants. Un critique du chien du Roi sur les medias sociaux a écopé de 39 ans de prison.

Les medias sont muselés, même s’il faut reconnaitre beaucoup de courage au Bangkok Post qui continue à publier les informations relatives aux exactions des militaires. Comme toujours dans une dictature, une loi réduisant la liberté de la presse est proposée par les militaires.

D’une image d’une monarchie vénérée par le peuple, émerge une répression de libertés individuelles par un régime militaire. Au fur et à mesure de mon séjour, ce sentiment d’oppression va augmenter et m’amener à me poser des questions sur l’avenir de la Thaïlande.

La corruption érigée a l’état de système.

Derrière cette dictature militaire se cachent un nombre important d’intérêts financiers et une corruption dans ce que l’on appelle le « camp royal ». La Thaïlande commence à rejoindre les pays les plus corrompus d’Asie. Le camp royal comprend des notables et des chefs d’entreprise qui bénéficient de traitements de faveur contre monnaie sonnante et trébuchante. Les intérêts les plus divers se rejoignent.

Le fondateur de la plus grande entreprise d’énergie éolienne d’Asie du Sud-Est, Nopporn Suppipat, a été accusé comme tant d’autres de crime de lèse-majesté et a dû « vendre » une partie de son entreprise à un proche du régime, qui naturellement ne l’a jamais payé. Il a dû fuir en France, où il a obtenu le statut de réfugié politique, en abandonnant un projet pourtant essentiel pour l’économie thaïlandaise qui souffre d’une pollution structurelle.

L’économie thaïlandaise : 33 millions de touristes

Le tourisme thaïlandais est une source majeure de ressources pour le pays et soutient la devise locale, le bath. Il est largement dû aux pays asiatiques voisins même si les Chinois ne semblent pas encore avoir découvert ce joyau de temples, de paysages et de plages qui font du pays une destination touristique majeure.

Il y a malheureusement des aspects du tourisme thaïlandais qui sont moins nobles : plateforme de la drogue que la police tente en vain d’éradiquer, mais surtout le tourisme sexuel, et particulièrement la prostitution des jeunes filles et garçons contre laquelle peu d’actions se sont avérées efficaces.

Mais le tourisme médical est en nette progression et représente un million de visiteurs. Au-delà du tourisme, l’économie thaïlandaise vit essentiellement de l’agriculture et des matières premières.

Redresser la Thaïlande passe par une démocratisation du pays

Au vu de ce qu’il faut bien appeler la main basse et vile des militaires thaïlandais, l’économie réelle perd du terrain et la pauvreté, dans et en dehors des villes, s’amplifie.

Les grandes multinationales font semblant de ne pas voir qu’elles sont en infraction par rapport à leurs propres lois sur l’interdiction de corruption.

Mais la situation géographique du pays est un atout majeur, proche de la Chine, et le pays en profite largement. C’est aussi une plateforme pour le Japon qui cherche à se développer en Asie du Sud Est. Derrière une carte postale de tourisme enchanteur, se dégage l’image d’une économie qui est pilonnée par les militaires et perd du terrain. Cela explique que la Thaïlande bénéficie d’un surplus de sa balance courante depuis plusieurs années.

La croissance a diminué de 6,4 à 3,7% en quatre ans. Mais, second pays d’Asie du Sud Est, après l’Indonésie, la Thaïlande est encore un pays riche avec un PIB par habitant de 5.800 contre 3.300 pour l’Indonésie.

Sans la pression internationale, la Thaïlande voit progressivement son économie s’effondrer dans les fanges de la corruption. Ce serait dramatique pour le pays, mais aussi pour la région. L’enjeu stratégique pour l’Occident est crucial face à l’hégémonie chinoise. Il faudra trouver des moyens de forcer la junte militaire de retourner aux urnes.

UN JOUR, LE TEMPS LIBÉRA LE PEUPLE DU JOUG DU ROI, DE SES DÉVOTS ET DES BOURREAUX POUR INSTALLER UNE DÉMOCRATIE DES TEMPLES ET DU CÉLESTE:

Le Kâla ou kirtimukha dans l'art khmer ramera la liberté de croire, de dire et d'aimer. C'est une créature que l'on peut voir traverser toute l'histoire de l'empire khmer. De nombreuses interprétations ont été données au visage du Kâla visible au registre inférieur de très nombreux linteaux et frontons khmers. On l'appelle également kirtimukha, qui vient de deux mots sanscrits, kirti qui signifie gloire, et mukha, qui veut dire visage, bouche ou entrée, ouverture 2. On peut le voir protégeant les portes des temples en Inde, Thaïlande, Cambodge et Indonésie, où on le nomme parfois Panaspati. Dans tous les cas, ses caractéristiques sont : un visage rond, une mâchoire supérieure large, des dents proéminentes et des narines dilatées dans un museau ressemblant à celui d'un lion. La mâchoire inférieure est parfois présente, mais la plupart du temps seule la langue triangulaire est visible. Des guirlandes de feuillage s'échappent de la gueule du Kâla. Selon certaine légende indienne, le vorace Kâla demanda une victime à Shiva : le dieu fut très en colère de cette demande et exigea que la créature se dévore elle-même ; Kâla le glouton commença à s'exécuter, jusqu'à ce que seuls restent son visage et sa mâchoire supérieure. Shiva lui ordonna alors de jouer le rôle de gardien de temple et de rappeler aux visiteurs le pouvoir des dieux de protéger ou de détruire. Dans cette interprétation, le Kâla engage chacun à déterminer si ses propres actions sont dignes des dieux.
Détail d'un linteau khmer représentant les neuf Devas - Provenance exacte inconnue - Style des Khleang - Dernier quart du Xe siècle, début XIe siècle - Grès - Musée Guimet, Paris - Râhu (démon de l'éclipse) dans un tourbillon de nuages.

De nombreux Kâlas, comme par exemple ceux du Prasat Muang Tam, sont dotés de mains et de bras, parfois de bracelets qui maintiennent les guirlande de feuillage. Cette présence de bras et de mains est associée au démon Râhu. Si les origines du kirtimukha ou Kâla sont associées à Shiva, dieu de la création et de la destruction, la légende de Râhu évoque Vishnou, le protecteur. Râhu, dit-on, avait volé de l'amrita (l'élixir de longue vie) aux dieux. Il but quelques gorgées de ce liquide, mais le Soleil et la Lune l'aperçurent. Vishnou, très en colère, tua Râhu en lui tranchant la tête. Mais comme ses lèvres avaient déjà touché l'amrita, une partie de sa tête était devenue immortelle. Râhu, sans corps, devint ainsi une planète et depuis cette époque, veut se venger du Soleil et de la Lune en essayant de les engloutir. Il y arrive de temps en temps, mais comme il n'a pas de corps, la Lune et le Soleil réapparaissent, mettant fin à l'éclipse.

Donc reste la question : est-ce le visage du kirtimukha ou celui de Râhu qui protège les temples khmers ? Les historiens ne sont pas d'accord : certains l'appellent le kirtimukha ou la face de lion (simhamukha) avec des bras et des mains, les paumes levées et dirigées vers l'extérieur. Les yeux pourraient être des réminiscences des yakshas, esprits parfois bienveillants, parfois néfastes. D'autres l'associent à l'histoire de Râhu, bien que ni la Lune ni le Soleil ne soient représentés dans la gueule de la créature. Il se peut que ce soit un composite, résultat de différentes influences donnant le Kâla khmer, accueillant les pèlerins venus rendre hommage aux dieux et repoussant les démons loin de ces lieux sacrés.

En Indonésie, et sur certains linteaux khmers parmi les plus anciens, le Kâla est souvent accompagné par deux animaux à corps de crocodile et trompe d'éléphant. Le makara, comme le Kâla, crache des feuillages, mais est considéré comme un créature des eaux à cause de son corps de crocodile.

Les Khleangs sont deux bâtiments dont la fonction est, pour l’heure, toujours mystérieuse. Ils sont situés sur le côté est de la place royale d’Angkor Thom, au Cambodge, juste derrière les douze tours de Prasat Suor Prat, et séparés par la voie royale qui mène du Palais Royal à la Porte de la Victoire. Leur orientation suit un axe nord-sud.

Ces deux constructions n'ont pas été réalisées à la même époque. Le Khleang du nord a été construit en bois sous Rajendravarman II, puis reconstruit en pierre par Jayavarman V, tandis que le Khleang du sud doit sa construction à son successeur Suryavarman I. Toutefois, il faut noter qu’ils sont de conception similaire (bien que le Khleang du sud soit légèrement plus étroit que son voisin du nord). Ces deux édifices ont donné leur nom au style des Khleang, caractérisé par des linteaux relativement simples, organisés autour d’un pilier (kala) central. Phimeanakas et Ta Keo sont d’autres bâtiments construits dans le même style.

« Khleang » signifie «cellier», mais il est peu probable que ce fut la fonction véritable de ces structures. Un serment d'allégeance royale est sculpté sur la porte d'un Khleang, indiquant ainsi qu'ils ont pu servir de zones de réception ou même de logements pour accueillir les nobles et les ambassadeurs.

LES TABLES DE LA LOI ET LA PROPHÉTIE
DE
TAY La chouette effraie
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MessageSujet: Re: Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen.   Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen. EmptyJeu 23 Nov à 9:48

Les Rohingya, sont un peuple indo-aryen, comme en atteste leur langue. Leur présence en Arakan est, selon certaines sources, au moins antérieure au VIIIe siècle après Jésus-Christ. Ils auraient été, au cours des siècles, mêlés aux peuples arabes, mongols, turcs, bengalis, voire portugais et se sont convertis à l'Islam tardivement, au XVe siècle, alors qu'à l'époque la région était un État vassal du Bengale1.


Des colonies musulmanes existent en Arakan depuis la venue des Arabes au VIIIe siècle. Il est possible que des descendants directs des colons arabes auraient vécu au centre de l'Arakan près de Mrauk U et de Kyauktaw, plutôt que dans la zone frontière Mayu (près de la division Chittagong au Bangladesh), région où vit la majorité des Rohingya2 3.

De 1824 à 1826, lors de la première guerre entre l’empire britannique et la Birmanie, les Rohingyas sont supplétifs dans l’armée britannique et considérés comme des traîtres par les indépendantistes birmans. Après la Seconde guerre mondiale, ils soutiennent de nouveau les Anglais face aux Birmans, qui ne leur pardonneront jamais. En 1948, la Birmanie retrouve son indépendance et les Rohingyas sont alors rejetés et persécutés.

L'exode massif des Rohingya vers le plateau de l'Arakan, à la fin du XIXe siècle est, en grande partie, liée à la politique d'immigration encouragée par l'administration coloniale durant la période du Raj britannique, ceci afin de les inciter à travailler comme main d'œuvre dans les exploitations agricoles. Au fil des générations, les Rohingya ont perdu leur caractère bengali, leur langue se différenciant nettement du bengali parlé au Bangladesh4. Cet état n'est rattaché à la Birmanie qu'en 1948. Les Rohingya vivent dans l'État actuel d'Arakan (dont ils forment environ la moitié de la population), séparés de la Birmanie proprement dite par l'Arakan Yoma1.

Origines des persécutions contre les Rohingya

Les Rohingya habitant dans l'actuel État d'Arakan, rattaché à la Birmanie en 1948, sont aujourd'hui considérés par l'ONU comme « une des minorités les plus persécutées du monde »5,6.

Les Rohingya furent victimes d'attaques venues soit de la Birmanie voisine, soit des Portugais, avec notamment l'attaque de 30 000 soldats birmans en 1785, qui emmenèrent alors 20 000 personnes comme esclaves. Par la suite, la monarchie birmane encouragea ces raids pour briser tout esprit de résistance chez cette population étrangère, capturant et brûlant vifs des centaines de personnes rassemblées dans des enclos de bambous1.
Persécutions aux XXe et XXIe siècles
Occupation britannique et Seconde Guerre mondiale

Ceci explique la satisfaction avec laquelle les Rohingyas accueillirent l'occupation britannique en 1825. De fait, ils bénéficièrent, pendant cette occupation, d'une certaine liberté culturelle (et même politique) qui les amena à pousser à l'indépendance dans les années 1930 ainsi qu'à rester fidèles aux Britanniques pendant toute la Seconde Guerre mondiale ; toutefois, cette fidélité se traduisit par des persécutions particulièrement violentes de la part des Japonais et des Birmans, qui massacrèrent les Rohingya par milliers — le chiffre de 100 000 morts en 1942 a été avancé7,8 —, torturant, violant, tuant et provoquant la fuite vers l'Inde de 22 000 habitants9.
Après la Seconde Guerre mondiale

En 1945, le gouvernement britannique mit en place une administration autonome pour l'Arakan ; celle-ci ne dura cependant que jusqu'en 1948, année durant laquelle le pays fut annexé à la Birmanie9.

On estime que les Rohingya sont aujourd’hui environ 800 000  dans l’État d'Arakan ; ils sont essentiellement regroupés près de la frontière du Bangladesh.

Ils ont en effet fui massivement vers le Bangladesh, en 1978 tout d'abord, puis en 1991-1992 pour échapper à la junte birmane, ce qui a ainsi amené plusieurs centaines de milliers d'entre eux à rester confinés dans des camps de réfugiés, dans une misère profonde6.

Le premier grand exode a eu lieu en 1978 ; on estime que 200 000 Rohingya ont alors fui le pays pour échapper aux persécutions birmanes lancées à l'occasion d'un pré-recensement visant à déterminer la nationalité des habitants10.

En 1982, la Birmanie déclare les Rohingya comme des non-citoyens, car ils n'auraient pas pu prouver leur présence Birmane avant 1799 (or la Birmanie a annexé l'Arakan en 1948)11.

Le second exode de 1991-1992 a touché, lui, 260 000 personnes, et a été déclenché par l'enrôlement dans des travaux forcés, lié à la très forte présence militaire dans la région. Dans les deux cas, la question centrale est liée au fait que le gouvernement birman considère que les Rohingya sont en grande partie des immigrants clandestins et leur refuse toute citoyenneté, alors qu'eux-mêmes s'appuient sur le fait que leur présence dans la région remonte à avant même qu'elle n'ait été rattachée à la Birmanie10,12.
Affrontements de juin, juillet et octobre 2012
Article détaillé : Conflit dans l'État d'Arakan en 2012.

Au début de juin 2012, des violences inter-ethniques éclatent entre les communautés musulmane (les Rohingya) et bouddhiste de l'État d'Arakan13 ; elles se traduisent par la destruction de milliers de maisons des deux communautés, et par la mort d'une cinquantaine de personnes14, voire de 8015, et entraînant le déracinement de 90 000 autres16. Beaucoup ont tenté de gagner par la mer le Bangladesh d'où ils ont été repoussés par les garde-frontières. Ce pays accueille déjà 300 000 Rohingya17. C'est le viol et le meurtre d'une jeune bouddhiste, le 28 mai 2012, qui est à l'origine des affrontements : le crime est en effet attribué aux Rohingya, entrainant la condamnation à mort de deux d'entre eux le 19 juin, et le suicide d'un troisième14.

Le discours d'Aung San Suu Kyi du 16 juin 2012, lors de acceptation de son prix Nobel de la paix décerné en 1991, a mentionné les hostilités qui se poursuivaient en Birmanie, tant au nord qu'à l'ouest, dans l'État d'Arakan ; cette référence avait donné aux Rohingya un certain espoir de la voir s'efforcer d'obtenir une certaine réconciliation nationale, voire de leur obtenir le statut de minorité ethnique qui leur est refusé18. Toutefois, le président Thein Sein a déclaré en juillet « Il n'est pas possible d'accepter les Rohingya entrés illégalement, qui ne sont pas de notre ethnicité », se déchargeant du problème sur le HCR à qui il demande de les accueillir dans des camps19. En juillet, les violences inter-ethniques se sont poursuivies, les Rakhines bouddhistes, mais aussi les forces de sécurité se livrant à des exactions à l'égard des Rohingya et des Rakhines musulmans20. Des moines ont manifesté à Mandalay en septembre pour soutenir le point de vue du président Thein Sein; pendant qu'un analyste politique écrivant habituellement pour Kachinland News, s'interroge le 19 septembre sur le site Mizzima du silence d’Aung San Suu Kyi. De nouvelles violences ont éclaté fin octobre, dans la semaine du 21 au 27, faisant 84 morts, 129 blessés, 22 000 sans abri, réfugiés dans des camps de fortune après l'incendie de leur maison21. Plus de deux cents personnes ont été tuées en 2012 et et environ cent mille sont regroupées dans des camps aux alentours de Sittwe, la capitale de l'Arakan22.
Affrontements armés de 2016-2017
Article détaillé : Conflit dans l'État d'Arakan en 2016-2017.

Début octobre 2016, devant la poursuite des persécutions à l'encontre des Rohingyas attribuées au pouvoir birman et à certains bouddhistes radicaux, accusés de brimer cette minorité musulmane depuis des décennies ; certains membres de cette minorité décident de prendre les armes afin de protéger la communauté rohingya. Des milices armées voient le jour, la plus importante d'entre elles est l'Armée du salut des rohingya de l'Arakan (ARSA)23. En octobre 2016, ces milices attaquent des postes frontières, ce qui provoque de féroces représailles de la part de l'armée : viols, tortures et massacres. La situation réelle sur place reste difficile à évaluer, puisque la Birmanie interdit aux Nations Unies et aux ONG l'accès du nord de l'Arakan où 150 000 personnes dépendent de leurs distributons alimentaires24. Elle n'a autorisé leur retour qu'à la fin d'octobre 201725.

En décembre 2016, l'Organisation internationale pour les migrations estime à environ 30 000 le nombre de Rohingya qui doivent fuir au Bangladesh, suite aux violences en Birmanie, entre octobre et décembre 2016 26.



Le 25 août 2017, une vingtaine de postes frontières sont à nouveau attaqués par 150 rebelles : au moins 71 personnes sont tuées, dont une dizaine de policiers27. Dans la semaine qui suit les combats font plus de 400 morts, dont 370 rebelles, 13 militaires ou policiers et 14 civils selon l'armée birmane28. Le projet Arakan, une organisation de défense des droits des Rohingyas, évoque pour sa part près de 130 morts, dont des femmes et des enfants 29. Selon l'ONU, en seulement une huitaine de jours , près de 90 000 personnes ont gagné le Bangladesh 30, où plus de 400 000 réfugiés rohingyas sont présents le 16 septembre31; mais le pays ne veut pas en accueillir davantage et ferme sa frontière, bloquant ainsi 20 000 civils28. L'organisation revoit d'ailleurs à la hausse le bilan fourni par les autorités birmanes, évoquant début septembre un bilan humain potentiellement supérieur à 1000 morts32. La situation d'extrême insécurité qui règne dans les villages rohingyas de l'Arakan, mais aussi l'attitude hostile de l'administration birmane envers elles ont obligé plusieurs ONG, mais aussi le Programme alimentaire mondial à cesser leurs activités dans ces zones33.

Fin octobre, la situation des Rohingyas demeurait toujours critique : alors que l'ONU estime que près de 603 000 réfugiés rohingyas ont fui au Bangladesh depuis le début des affrontements deux mois plus tôt34, le pape François avance quant à lui le chiffre de 800 000 réfugiés35. En tout près d'un million de rohingyas se trouveraient au Bangladesh, en comptant ceux déjà présents dans les camps de réfugiés avant les violences du mois d'août et qui fuyaient les persécutions anciennes dont cette minorité fait l'objet35. Une situation que l'ambassadeur du Bangladesh à l'ONU décrit comme « intenable » pour son pays35, qui envisage de stériliser les femmes rohingyas afin d'éviter une explosion démographique36 et qui cherche également, en concordance avec les autorités birmanes, à rapatrier une partie des réfugiés rohingyas dans l'état d'Arakan37. Un retour périlleux pour les Rohingyas, qui ont vu le riz cultivé dans leurs champs abandonnés être récoltés par l’État birman34, et qui pour la très large majorité d'entre eux ne possèdent aucun document officiel attestant qu'ils vivaient dans l'état d'Arakan avant le début des violences étant donné leur apatridie 37.

Références

↑ a, b et c Jonassohn Björnson
↑ Aye Chan 2005, p. 397
↑ [ http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/19/01003-20170919ARTFIG00152-d-o-viennent-les-rohingyas.php [archive]] Le Figaro, 19.09.2017
↑ Birmanie : violences et apartheid contre les Rohingya [archive] - article du Ceri de novembre 2012.
↑ Bruno Philip, Ethnic violence mars transition to democracy for Rohingya in Burma [archive], sur The Guardian, le 26 juin 2012. Consulté le 30 juin 2012.
↑ a et b Bruno Philip, L’interminable persécution des Rohingya [archive], sur Le Temps, vendredi 22 juin 2012. Consulté le 28 juin 2012.
↑ 1942 Rohingya Massacre in Arakan [archive], sur kaladanpress.org. Consulté le 28 juin 2012.
↑ Urgent: Updates from Rakhine State of Burma [archive]. Consulté le 28 juin 2012.
↑ a et b Jonassohn et Björnson 1998, p. 263
↑ a et b Van Hear 1998, p. 94
↑ Human Rights Watch, Rohingya Citizenship denial [archive]
↑ Les Rohingya, exclus de la démocratie en Birmanie? Mediapart 3-10-12. Consulté le 5-10-12. [archive]
↑ La Birmanie martyrise sa minorité musulmane [archive], Le Figaro, 11 juin 2012.
↑ a et b Laurent Filippi, Les Rohingya de Birmanie, une ethnie opprimée [archive], sur francetv.fr. Consulté le 29 juin 2012.
↑ [1] [archive] Le Figaro, 6 août 2012.Consulté le 6 août 2012
↑ Bruno Philip, The Most Persecuted Minority In The World: The "Gypsies" Of Burma (La minorité la plus persécutée du monde : les « gitans » de la Birmanie) [archive], sur Le Monde/Worldcrunch.com (article du 22 juin 2012). Consulté le 29 juin 2012.
↑ [2] [archive] Consulté le 24 juillet 2012.
↑ Birmanie : les Rohingya placent leurs espoirs en Aung San Suu Kyi [archive], sur rfi.fr. Consulté le 29 juin 2012.
↑ 12-07-2012 Birmanie: des camps de réfugiés ou l'expulsion pour la minorité des Rohingya [archive]. Consulté le 24 juillet 2012
↑ 19 juillet 2012 Myanmar : les violences dont sont victimes les Rohingya minent les avancées en matière de droits fondamentaux [3] [archive]. Consulté le 24 juillet 2012.
↑ Le Monde. Consulté le 26 octobre 2012 [archive].
↑ Le Monde 4.01.17 [4] [archive]
↑ Bruno Philip, En Birmanie, la guérilla des Rohingya passe à l’offensive [archive], Le Monde, 28 août 2017.
↑ RFI,25.11.2017. [5] [archive]
↑ Birmanie: Feu vert à la distribution de vivres dans l'Etat d'Arakan, Reuters le 27.10.2017[6] [archive]
↑ « Des milliers de Rohingya passent de la Birmanie au Bangladesh » [archive], Le Monde, 6 décembre 2016.
↑ Birmanie : au moins 71 morts dans une attaque menée par des rebelles musulmans rohingya [archive], Le Monde, 25 août 2017.
↑ a et b Birmanie : les combats entre l'armée et les rebelles rohingyas ont fait près de 400 morts [archive], Franceinfo avec Reuters, 1er septembre 2017.
↑ En Birmanie, une guérilla rohingya sommaire mais déterminée [archive], AFP, 1er septembre 2017.
↑ [ http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/09/04/crise-humanitaire-sans-precedent-en-birmanie_5180667_3216.html [archive]] "Le Monde" , 4 septembre 2017
↑ « Plus de 400 000 réfugiés rohingya : le Bangladesh, démuni, alerte l’ONU » [archive], sur Le Monde, 16 septembre 2017
↑ « Violences en Birmanie : le bilan pourrait dépasser les 1.000 morts » [archive], sur Europe 1, 8 septembre 2017 (consulté le 31 octobre 2017)
↑ Birmanie: l’exode forcé des Rohingyas [archive], Arnaud Vaulerin, Libération, 4 septembre 2017
↑ a et b « La Birmanie récolte les champs des Rohingyas réfugiés au Bangladesh » [archive], sur L'Express, 28 octobre 2017 (consulté le 31 octobre 2017)
↑ a, b et c « Près d'un million de Rohingyas réfugiés au Bangladesh » [archive], sur Le Figaro, 23 octobre 2017 (consulté le 31 octobre 2017)
↑ « Le Bangladesh envisage un programme de stérilisation de réfugiés rohingyas » [archive], sur RFI, 27 octobre 2017 (consulté le 31 octobre 2017)
↑ a et b « Rohingyas: la Birmanie et le Bangladesh discutent du retour des réfugiés » [archive], sur RFI, 25 octobre 2017 (consulté le 31 octobre 2017)
↑ « Rohingyas : Aung San Suu Kyi dénonce la désinformation des «terroristes» » [archive], sur Le Figaro, 6 septembre 2017 (consulté le 31 octobre 2017)


Le 6 septembre 2017, au cours d'un entretien téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, Aung San Suu Kyi, dirigeante de facto du pays, a dénoncé la couverture médiatique internationale faite au sujet de la crise en Arakan, y voyant un parti pris en faveur des Rohingyas et présentant celle-ci comme un « iceberg de désinformation » orchestré par des « terroristes rohingyas », dans le but de diaboliser le régime birman38.

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Un clairvoyant faucon en volant par rivière
Théodore Agrippa d'Aubigné

Un clairvoyant faucon en volant par rivière
Planait dedans le ciel, à se fondre apprêté
Sur son gibier blotti. Mais voyant à côté
Une corneille, il quitte une pointe première.

Ainsi de ses attraits une maîtresse fière
S’élevant jusqu’au ciel m’abat sous sa beauté,
Mais son vouloir volage est soudain transporté
En l’amour d’un corbeau pour me laisser arrière.

Ha ! beaux yeux obscurcis qui avez pris le pire,
Plus propres à blesser que discrets à élire,
Je vous crains abattu, ainsi que fait l’oiseau

Qui n’attend que la mort de la serre ennemie
Fors que le changement lui redonne la vie,
Et c’est le changement qui me traîne au tombeau.

Théodore Agrippa d’Aubigné, L’Hécatombe à Diane

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MessageSujet: Re: Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen.   Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen. EmptyJeu 23 Nov à 10:16

Ézéchiel, Chapitre 25, verset 17.
Le traité de Paris, La Thaïlande et Le PPC de Hun Sen.
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t468-le-traite-de-paris-la-thailande-et-le-ppc-de-hun-sen
Le barattage de la mer de lait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barattage_de_la_mer_de_lait
ISRAËL... ISRAËL... ENTENDS MOI... ISRAËL...
Y'BECCA.
TAY

Le barattage de la mer de lait - le Kshirasagara manthana, aussi plus simplement appelé barattage de l'océan: samudra manthana et sagara manthana ou barattage du nectar: amrita manthana - est un mythe cosmologique de l'hindouisme.

Au début des temps, les dieux ou deva et les démons ou asura, qui étaient alors tous mortels, étaient en lutte pour la maîtrise du monde. Les deva, affaiblis et vaincus, demandèrent l'assistance de Vishnou qui leur proposa d'unir leurs forces à celles des asura dans le but d'extraire l'amrita, le nectar d'immortalité de Kshirodadhî, la mer de lait1. Pour ce faire, ils devaient jeter des herbes magiques dans la mer, renverser le mont Mandara de façon à poser son sommet sur la carapace de la tortue Akûpâra, un avatar de Vishnou, et utiliser le serpent Vâsuki, le roi des Nâgas, pour mettre la montagne en rotation en tirant alternativement.
Shiva boit le poison issu du barattage, à gauche les démons, à droite les dieux. Haridwar, Temple de Shri Krishna Pranami
Fragment de tympan du Prasat Phnom Da, style d'Angkor Vat, première moitié du XIIe siècle. Au registre inférieur, les dieux et les démons utilisent le corps de Vasuki pour baratter l'océan de lait.
Musée Guimet, Paris

Après mille ans d'effort, le barattage produisit alors un certain nombre d'objets extraordinaires et d'êtres merveilleux :

Kâlakûta ou Hâla-Hala, un poison violent que Shiva but avant qu'il ne se répande et détruise le monde. Il en conservera une marque bleue à la gorge. Cependant quelques gouttes s'échappèrent et furent léchées par les serpents et les scorpions et sont à l'origine de leur venin ;
Surabhî, la vache d'abondance, source perpétuelle de lait et de beurre, qui satisfait tous les besoins ;
Vârunî, la déesse du vin, roulant des yeux, fille de Varuna ;
Pârijâta, l'arbre du paradis parfumant le monde de la fragrance de ses fleurs ;
Chandra, la lune dont Shiva para sa chevelure ;
Uchaishravas, le cheval blanc, l'ancêtre de tous les chevaux, dont les sept bouches symbolisent les sept couleurs de l'arc-en-ciel2 ;
Airâvata, l'éléphant blanc qui devint la monture d'Indra ;
les Apsarâs ou nymphes célestes ;
Shrî (Lakshmî), la déesse de la beauté et de la fortune, assise sur un lotus ;
Kaustubha, la conscience sans défaut, le joyau qui orna ensuite la poitrine de Vishnu, et de son avatar Krishna ;
et enfin Dhanvantari, le médecin des deva - souvent considéré comme un avatar mineur de Vishnou et futur roi de Kâshi - tenant dans ses mains une coupe, kumbha, pleine d'amrita, le nectar d'immortalité.

Aussitôt qu'ils virent ce dernier, les asura se précipitèrent sur lui et s'emparèrent de la coupe avant que les deva ne puissent intervenir. Vishnou prit alors la forme de Mohini, la femme la plus belle au monde, et tandis que les asura étaient subjugués, il s'empara de la coupe et la remit aux deva.

Rendus maintenant immortels, les deva ne pouvaient plus être vaincus et ils précipitèrent les asura aux enfers. Cependant, au cours de cette dernière lutte, quelques gouttes d'amrita tombèrent en quatre endroits de l'Inde : dans le fleuve Godâvarî à Nasik, dans la Shipra à Ujjain, et dans le Gange à Haridwar et à Prayag ou Allâhâbâd. Ces quatre villes, bénies par le nectar devinrent des lieux majeurs de pèlerinage où se tiennent les rassemblements nommés kumbhamelâ.

L'une des plus belles représentations de ce mythe hindouiste se trouve dans le complexe d'Angkor Vat au Cambodge.
Notes et références

↑ Encyclopedia of Hinduism par C.A. Jones et J.D. Ryan publié par Checkmark Books, page 288, (ISBN 0816073368)
↑ arc-en-ciel [archive]

Ézéchiel, Chapitre 25, verset 17.
La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'œuvre du Malin. Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui, au nom de la charité, se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes... Car il est le gardien de son frère et la... providence des enfants égarés. J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'Éternel quand sur toi s'abattra la vengeance du Tout-Puissant !

L’infini dans la métaphysique ou Le Mystére.

A new NASA tool links changes in sea level in 293 global port cities to specific regions of melting land ice, such as southern Greenland and the Antarctic Peninsula. It is intended to help coastal planners prepare for rising seas in the decades to come.

All coastal cities will see some impacts of global sea level rise. But the new tool shows that, for example, New York City is more strongly affected by melting ice in northeastern Greenland than in southwestern Greenland; while Sydney has a greater risk from the rapidly melting Antarctic Peninsula than from East Antarctica.

A paper describing the new tool, titled "Should coastal planners have concern over where land ice is melting?," was recently published in the journal Science Advances. The research team is Eric Larour, Erik Ivins and Surendra Adhikari of NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, California.

Melting ice and rising ocean temperatures contribute about evenly to global sea level rise today. Individual cities are also affected by local conditions such as land sinking. Other Web-based resources such as the U.S. Climate Resilience Toolkit address some of these issues, but the new NASA tool is the only resource to match specific melting ice locations with their effects on the world's ports.

Water from melted ice on land doesn't spread evenly across the world's oceans because of a gravitational push-pull between ice and ocean. As a melting glacier or ice sheet dwindles, it loses mass, causing its local gravitational pull on nearby ocean water to diminish. Seawater that had been pulled toward the ice by the force of gravity flows away -- in other words, sea level drops in the vicinity of a melting glacier but rises farther away. When this spatial pattern can be attributed to a given glacier or ice sheet, it is known as a sea level fingerprint.

To calculate this and other influences on sea level such as Earth's rotation, Larour and his colleagues used a dynamic mathematical formula called the adjoint method, which is used in seismic and meteorological studies. The method enables fast computation of the sensitivity of a model's output to its inputs -- in this case, the sensitivity of sea level to ice melting. They used the method with JPL's well-tested computer model of ice sheet melting, the Ice Sheet System Model, to develop their new tool, called Gradient Fingerprint Mapping.

Users of the tool need no specialized training or extreme computer power; they simply download it, input data or projections of ice loss, and let it evolve the shifting ice and water patterns forward into the future. The result: a detailed profile of the sensitivity of sea level at any of these cities to changes in ice anywhere in the world.

Calculations of sea level fingerprints have been made in previous studies but tended to be cumbersome and spatially coarse, Larour said. The new tool provides an overall mechanism for rapidly computing high-resolution results using a variety of potential data sets.

Gradient Fingerprint Mapping is not dependent on a particular climate change scenario, Larour said. "You can apply the method to any type of melting scenario that you want." That means it will retain its utility as improved projections of ice loss become available in the future.

The computations show that the specific location of mass loss in Greenland is crucial, as it greatly affects the local sea level predictions for many major coastal cities in North America and Europe. The spatial details of Antarctic melting are important for areas south of the equator in South America, Africa and South Asia.

Among some intriguing results, Larour said, are those for New York, London and Oslo. Greenland’s northeastern ice stream was shown to have an outsized effect on New York’s local sea level, but the island's southern glaciers had little influence. London was more strongly affected by Greenland’s northwestern and western glaciers. And Norway is so close to Greenland, the island's gravitational fingerprint is contributing to sea level decrease in Oslo.

The authors note that ocean dynamics can accelerate or offset the changes in sea level from gravitational fingerprints -- particularly in New York, where the contribution of melting ice to accelerated sea level rise is minor compared to other sources.

“This is really a new capability,” Larour said. “Now a coastal planner can understand and see how the melting or growing of a given ice sheet could be detrimental or beneficial to a specific location.”

Access the tool at:

https://vesl.jpl.nasa.gov/research/sea-level/slr-gfm

Alan Buis
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, California
818-354-0474
Alan.Buis@jpl.nasa.gov

Written by Pat Brennan
NASA Sea Level Portal

2017-301

https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasa-links-port-city-sea-levels-to-regional-ice-melt

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