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 Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018.

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yanis la chouette




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Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018. Empty
MessageSujet: Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018.   Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018. EmptyMer 2 Mai à 9:49

כנסת Compte certifié @KnessetIL
Speaker Edelstein tells French senators ”We expect countries
that signed nuclear deal with Iran to make difficult decisions”
http://goo.gl/HjTbzj

En réponse à @KnessetIL
Le 4 Mai 1848 : réunion de l'Assemblée nationale. Proclamation solennelle de la République. Le silence de la classe politique française en 2018 est indigne. Isaac-Jacob Adolphe Crémieux crie sa malédiction vers ceux qui se disent être les héritiers en bafouant les mémoires.
TAY


Dès 15 heures, la Seconde République est proclamée par Alphonse de Lamartine. Le 24 février 1848, vers midi, le roi Louis-Philippe Ier abdique en faveur de son petit-fils, le comte de Paris. Les tentatives de la duchesse d'Orléans de faire reconnaître son fils comme nouveau roi échouent devant l'hostilité de la Chambre des députés. Vers 20 heures, un nouveau gouvernement est mis en place : le gouvernement provisoire.

Comme pour la Commission exécutive qui lui succèdera, la gouvernance de l'État est collégiale (sorte de « Chef de l'État » collectif)

Jacques Charles Dupont de l'Eure
Alphonse de Lamartine
Adolphe Crémieux
François Arago
Alexandre Ledru-Rollin
Louis-Antoine Garnier-Pagès
Pierre Marie de Saint-Georges
Armand Marrast
Louis Blanc
Ferdinand Flocon
Alexandre Martin dit Albert
Ministres
À côté du « Chef de l'État », œuvrent différents ministres.

Nominations du 24 février 1848
Président du Conseil des Ministres : Jacques Charles Dupont de l'Eure
Ministre de l'Intérieur : Alexandre Ledru-Rollin
Ministre des Affaires étrangères : Alphonse de Lamartine
Ministre des Finances : Michel Goudchaux jusqu'au du 5 mars 1848
Ministre de la Justice : Adolphe Crémieux jusqu'au 11 mai 1848
Ministre des Travaux publics : Pierre Marie de Saint-Georges
Ministre de l'Agriculture et du Commerce : Eugène Bethmont
Ministre de l'Instruction publique et des Cultes : Lazare Hippolyte Carnot
Ministre de la Marine et des Colonies : François Arago
Nomination du 25 février 1848
Ministre de la Guerre : Jacques-Gervais Subervie jusqu'au 20 mars 1848, après le refus du général Marie-Alphonse Bedeau
Nomination du 4 mars 1848
Sous-secrétaire de la Marine et des Colonies : Victor Schœlcher
Remaniement du 5 mars 1848
Ministre des Finances : Louis-Antoine Garnier-Pagès
Remaniement du 20 mars 1848
Ministre de la Guerre : Louis Eugène Cavaignac jusqu'au 5 avril 1848
Nomination du 23 mars 1848
Sous-secrétaires aux Finances : Charles Duclerc
Remaniement du 5 avril 1848
Ministre de la Guerre : François Arago
Les différentes composantes du gouvernement
Ce gouvernement est un compromis entre les différents partis qui ont renversé Louis-Philippe Ier. Un premier groupe est composé de républicains libéraux, liés au journal Le National, tels Marie, Arago, Dupont de l'Eure, vétéran des assemblées révolutionnaires et du Premier Empire, Marrast, directeur du National, Garnier-Pagès qui bénéficie de l'aura de chef républicain de son frère aîné alors décédé, Ledru-Rollin, figure des républicains radicaux. Ce sont des républicains de la veille. S'y adjoignent Crémieux, député orléaniste mais défenseur des journaux, et Lamartine, poète célèbre, opposant à la Monarchie de Juillet, qui vient de faire paraître son Histoire des Girondins. Leurs noms ont été proposés par la chambre de députés. Ils veulent avant tout une révolution politique. Ils ont été contraints d'admettre parmi eux, et à égalité de pouvoir, des partisans de réformes sociales proposés par le journal La Réforme : Louis Blanc, théoricien du socialisme, Ferdinand Flocon rédacteur en chef de La Réforme, Alexandre Martin Albert, le seul ouvrier du gouvernement.

Les fonctions gouvernementales sont réparties entre des membres du gouvernement et des personnalités extérieures. Dupont de l'Eure est président du conseil ; Lamartine obtient les Affaires étrangères, Ledru-Rollin l'Intérieur. La Marine échoit à Arago, les Travaux publics à Marie et la Justice à Crémieux. Garnier-Pagès prend la mairie de Paris. Louis Blanc, qui aurait souhaité un ministère du Travail, doit se contenter de présider la Commission du gouvernement pour les travailleurs. Le général baron Jacques-Gervais Subervie, ancien officier du Premier Empire, reçoit la Guerre. Les Finances sont confiées au banquier Michel Goudchaux, l'Agriculture et le Commerce à l'avocat Eugène Bethmont. Lazare Hippolyte Carnot est chargé de l'Instruction publique. Le général Louis Eugène Cavaignac est nommé gouverneur général de l'Algérie et le vicomte de Courtais, officier de cavalerie en retraite, devient commandant de la Garde nationale.

L'unanimisme républicain
La révolution-surprise de février prend de court les hommes politiques et les autorités locales. Les républicains de la veille qui depuis des années se battent en faveur de l'instauration de la république sont peu nombreux. Ils sont de plus assez divisés : certains ne visent que des réformes politiques, d'autres veulent de surcroît des réformes sociales. Avec surprise ils voient se rallier à eux leurs adversaires politiques d'hier. Ces derniers sont les républicains du lendemain. On y retrouve les monarchistes légitimistes tels le marquis de La Rochejaquelein ou le comte de Falloux. Leur rêve de voir disparaître Louis-Philippe Ier l'usurpateur orléaniste, si peu favorable à l'Église catholique, se réalise. Des orléanistes du centre gauche et de l'opposition dynastique ne sont pas mécontents de voir la chute du premier ministre Guizot, dont l'immobilisme politique a été fatal au régime de la Monarchie de Juillet. Un peu partout ils s'installent dans les pouvoirs locaux au détriment des « guizotistes » démissionnaires et des républicains authentiques insuffisants pour occuper les places devenues vacantes.

Plus étonnant est le ralliement des corps constitués (en grande partie nommés par le régime qui vient de disparaître). Les magistrats, les enseignants, les ministres de cultes deviennent « républicains ». Les fonctionnaires d'autorité (les préfets et les maires) sont remplacés par des personnalités moins compromises avec la monarchie ou par des républicains locaux. Partout souffle le vent de la fraternité si caractéristique des premières semaines de « l’Ère nouvelle » ouverte en février 1848. On plante des arbres de la liberté sur les places publiques, on organise des banquets fraternels. La sensibilité romantique et un fort sentiment chrétien animent toutes ces manifestations.

Cette effervescence démocratique permet l'explosion du nombre de clubs politiques. Il y en a plus de 250 à Paris. Les plus caractéristiques sont celui de la Société Républicaine Centrale de Blanqui ; elle est concurrencée par la Société fraternelle centrale de Cabet et le Club des Amis du Peuple de Raspail. La presse, qui jouit désormais de la liberté totale, se développe. Lammenais crée le Peuple constituant, Proudhon lance Le Représentant du Peuple, Lacordaire publie L'Ère nouvelle, dont le titre est emblématique de l'état d'esprit dominant au début du printemps 1848.

Cependant il existe des désaccords, en grande partie liés à la situation sociale née du développement industriel pendant la Monarchie de Juillet. Dans les villes industrielles comme Lille, Limoges, Lyon, Reims, Rouen il y a des manifestations ouvrières pour réclamer des augmentations de salaire. Autour de Rouen, on voit des faits de luddisme (destruction des machines des manufactures de filature ou de tissage) provoqués par les paysans-artisans du textile qui sont fortement concurrencés. Des mariniers, des éclusiers, des voituriers attaquent les installations du chemin de fer Paris-Le Havre qui les ruinent. Les campagnes connaissent aussi des troubles agraires. Dans les régions montagneuses des Alpes, du Jura ou des Pyrénées les agents des Eaux et Forêts qui restreignent les droits de pacage des chèvres et des moutons sont pris à partie. En Isère et dans le Var, les paysans les moins aisés demandent le rétablissement des droits d'usage qui ont disparu devant les pratiques agricoles modernes mais individualistes des riches paysans. Les salariés agricoles très nombreux réclament des augmentations de salaire. Cette contestation sociale commence à faire peur aux possédants qui redoutent les « partageux », les « rouges », les « communistes ».

Le gouvernement à l'œuvre
Les premières mesures du gouvernement provisoire se veulent en rupture avec la période précédente. La peine de mort est abolie dans le domaine politique. Les châtiments corporels sont supprimés le 12 mars et la contrainte par corps le 19 mars. Le 4 mars une commission est mise en place pour résoudre le problème de l'esclavage dans les colonies françaises. Ses travaux en permettent l'abolition le 27 avril.

Dans le domaine politique, les changements sont importants. La liberté de la presse et celle de réunion sont proclamées le 4 mars. Le 5 mars le gouvernement institue le suffrage universel masculin, en remplacement du suffrage censitaire en vigueur depuis 1815. D'un coup le corps électoral passe de 250 000 à 9 millions d'électeurs. Cette mesure démocratique fait du monde rural, qui regroupe les trois quarts des habitants, le maître de la vie politique, et ce, pour de nombreuses décennies. Des élections destinées à désigner les membres d'une assemblée constituante sont prévues pour le 9 avril. La Garde nationale, jusque-là réservée aux notables, aux boutiquiers, est ouverte à tous les citoyens (mesure qui indispose une partie des anciens Gardes nationaux qui manifesteront leur mécontentement le 15 mars). Cependant le gouvernement n'est pas disposé à aller plus loin en faveur des républicains les plus radicaux. Le 25 février, dans un discours célèbre, Lamartine s'oppose à l'adoption du drapeau rouge (celui de l'insurrection républicaine) et obtient le maintien du drapeau tricolore comme emblème national. Les poursuites contre le personnel politique de la Monarchie de Juillet sont menées mollement. Le remplacement des préfets est surtout favorable aux modérés et rares sont les départements qui obtiennent un commissaire du gouvernement pris parmi les républicains de la veille (c'est pourtant le cas de Frédéric Deschamps à Rouen, de Charles Delescluze à Lille, d'Emmanuel Arago à Lyon).

La situation économique est très préoccupante. Si les épargnants sont (provisoirement ?) républicains, ils n'en négligent pas pour autant leurs intérêts. Ils retirent leurs économies des caisses d'épargne et des banques, qui ne peuvent faire face à leurs échéances et ne peuvent soutenir le crédit aux entreprises et au commerce. De nombreux établissements de crédit et de nombreuses entreprises font faillite. Aussi le gouvernement prend-il des mesures pour relancer l'activité. Le 7 mars, il permet la création du Comptoir national d'escompte de Paris, de même que dans les grandes villes, pour favoriser le financement du petit commerce. Le 15 mars, pour faire face à l'effondrement de l'encaisse-or de la Banque de France, il décrète le cours forcé du billet de banque et fait imprimer des billets de 100 francs, pour permettre les transactions importantes. Le 16 mars, pour faire face aux difficultés de trésorerie de l'État, le ministre des Finances, Garnier-Pagès, institue l'impôt additionnel de 45 centimes (soit une augmentation de 45 % !) qui frappe les revenus. Le mécontentement est tel que le gouvernement doit accepter des dégrèvements et renonce à percevoir l'impôt avant les élections du 23 avril.

Dans le domaine social, le gouvernement innove. La situation du prolétariat, en ces débuts de Révolution industrielle, est très difficile. Les salaires des ouvriers de la « grande industrie » sont très faibles et les conditions de travail déplorables. Le 28 février, les ouvriers parisiens du bâtiment manifestent pour réclamer la journée de 10 heures, la fin de la pratique « esclavagiste » du marchandage et la création d'un ministère du Travail. Le 2 mars, le nouveau pouvoir institue une Commission pour les travailleurs présidée par Louis Blanc, membre du gouvernement. Elle se réunit au Palais du Luxembourg. Le marchandage est interdit et la journée de travail est réduite d'une heure (10 heures à Paris, 11 heures en province). Surtout, le 26 février, sont créés par le gouvernement provisoire les Ateliers nationaux, destinés à donner du travail aux chômeurs parisiens (organisation inspirée, d'assez loin, des idées de Louis Blanc qui développait au même moment, du Luxembourg, des ateliers sociaux). Cette nouveauté sociale (ateliers nationaux) évoluera vers les ateliers de charité et sa fermeture sera fatale à la république sociale en provoquant le soulèvement ouvrier des journées de Juin et sa sévère répression.

Issu d'un soulèvement antimonarchique, le gouvernement provisoire fait tout pour éviter une intervention des puissances européennes (qui garantissent l'ordre européen installé en 1815, à la suite de la défaite napoléonienne). Dès le 4 mars, Lamartine, ministre des Affaires étrangères, annonce que la France a des intentions pacifiques. Or la révolution née en France se répand rapidement en Europe. Les républicains français, vainqueurs dans leur pays, peuvent-ils rester insensibles aux soulèvements des démocrates des pays voisins (Allemagne, Autriche, Italie ?). Ledru-Rollin laisse se constituer une légion belge, qui intervient sans succès en Belgique (30 mars), dont le roi Léopold Ier est le gendre de Louis-Philippe et demande une intervention contre la France. Il en est de même dans les Alpes où les Voraces lyonnais tentent vainement d'envahir la Savoie appartenant au Roi de Piémont (3 avril).

Les élections d'avril 1848
Article détaillé : Constitution française de 1848.
Le gouvernement provisoire n'a proclamé que provisoirement la République. Issu du soulèvement des Parisiens, il ne veut pas imposer la République à la France. Aussi des élections pour désigner les députés d'une assemblée constituante sont-elles prévues pour le 9 avril. Les républicains de la veille sont conscients de ce que le monde rural ne connaît pas les idées républicaines et est, dans de nombreuses régions, sous la domination économique des possédants. Une manifestation ouvrière parisienne, le 17 mars, obtient le report des élections au 23 avril. Le 16 avril, une autre manifestation, réclamant un second report, est écrasée par Ledru-Rollin s'appuyant sur la Garde nationale. Les élections du 23 avril donnent une majorité aux modérés (monarchistes camouflés et républicains modérés). Les républicains « avancés » sont nettement battus. La nouvelle assemblée se réunit le 4 mai. Elle proclame la République et met fin à l'existence du gouvernement provisoire. Elle élit une Commission exécutive de 5 membres dont sont exclus les éléments les plus progressistes du gouvernement provisoire. La Seconde République entre alors dans une nouvelle phase.

Principaux événements sous le gouvernement provisoire de 1848
Février
24 : Révolution à Paris. Abdication de Louis-Philippe Ier. Formation du gouvernement provisoire.
25 : Lamartine s'oppose à l'adoption du drapeau rouge. Création de la Garde nationale mobile. Décrets sur le droit au travail et sur la création d'associations ouvrières.
26 : Création des Ateliers nationaux. Abolition de la peine de mort en matière politique.
28 : À Paris, manifestation des ouvriers du bâtiment et des travaux publics place de l'Hôtel de Ville pour réclamer un ministère du Travail et la journée de 10 heures. Création de la Commission du gouvernement pour les travailleurs présidée par Louis Blanc, qui met en œuvre les ateliers sociaux.
29 : suppression des droits d'octroi et de la gabelle (impôt sur le sel).
Mars
2 : abolition du système du marchandage pour les embauches. Diminution d'une heure de la journée de travail.
4 : création de la commission chargée de mettre en œuvre l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. Le gouvernement décide de ne pas intervenir en faveur des peuples européens révoltés contre leurs gouvernements.
5 : le suffrage universel masculin direct est décrété. Convocation d'une assemblée constituante et élections fixées au 9 avril. Le cours forcé du billet de banque est décrété pour éviter la disparition de l'encaisse-or de la Banque de France.
7 : réouverture de la bourse de Paris (fermée depuis le 22 février)
8 : la Garde nationale est ouverte à tous les citoyens. Création d'une École d'administration pour former les fonctionnaires.
9 : abolition de la prison pour dettes.
12 : abolition des châtiments corporels en matière pénale.
13-18 mars : révolution à Berlin.
16 : pour renflouer les caisses de l'État, Garnier-Pagès institue l'impôt des 45 centimes qui mécontente le monde rural.
17 : manifestation ouvrière à Paris pour obtenir le report de l'élection de l'Assemblée constituante. Élections reportées au 23 avril.
21 : À Bordeaux, révolte contre les envoyés du gouvernement provisoire.
23 : création du Comité central des Ouvriers du département de la Seine délégués au Luxembourg.
30 : échec de l'expédition de la légion belge en Belgique.
Avril
3 : révolte à Valence contre les envoyés du gouvernement provisoire (idem le 14). Échec de la Légion des Voraces lyonnais pour soulever la Savoie.
5 : révolte à Besançon contre les envoyés du gouvernement provisoire.
16 : échec de la manifestation parisienne pour obtenir un nouveau report de l'élection de l'Assemblée constituante.
23 : succès des modérés aux élections à l'Assemblée nationale.
27-28 : combats de rue à Rouen entre les partisans de la liste républicaine démocrate battue et ceux de la liste bourgeoise élue.
27 : abolition de l'esclavage dans les colonies françaises.
29 : Cavaignac nommé gouverneur de l'Algérie.
Mai
4 : réunion de l'Assemblée nationale. Proclamation solennelle de la République.
6 : Élection par l'Assemblée d'un nouveau gouvernement : la Commission exécutive (avec l'élimination du socialiste Louis Blanc et de l'ouvrier Albert).

SENTIMENTS D'UNE MALÉDICTION CONTRE L'OUBLI EN 2018 PAR
LES POLITIQUES FRANÇAIS ET LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DE 2018
PAR
LE CITOYEN TIGNARD YANIS
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Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018. Empty
MessageSujet: Re: Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018.   Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018. EmptyMer 2 Mai à 9:49

JE PORTE L'UNIFORME D'UNE IDÉE ET D'UNE RAISON
ET NOUS APPRENONS DANS LA SCOLARITÉ QU'AUX ÉVÉNEMENTS
DES MOUVEMENTS QUI PEUPLENT LES RAISONS DE LA SOCIÉTÉ:
LE SAGE NE FAIT JAMAIS LE PLÉBISCITE.
TAY

JUSTICE: LE DRAME VIENT D'UNE MANIÈRE DE CROIRE QUE NOUS SOMMES LA LÉGALITÉ.
LE TERME D'INNOCENCE MONTRE QUE SI LA CUPIDITÉ DÉCOULE DE LA CONVOITISE,
PERSONNE N'AVOUERA SA RESPONSABILITÉ DANS LE TEMPS.
TAY

“Devenir ou ne pas devenir... De peur d'être ?”
De Deborah Ruffato.
“Chaque philosophie aspire à devenir la philosophie.”
De Henri Gouhier / L’histoire et sa philosophie.

TRAIT D'HUMOUR, D'HUMIDITÉ ET D'HUMILITÉ... Yanis la chouette...
Lamartine proclame la Deuxième République. Le gouvernement provisoire instaurera
le suffrage universel masculin, rétablira la liberté de réunion et la liberté de la presse et abolira l’esclavage entre le 24 et 27 Avril 1848.
Le 27 Avril 1848, Le gouvernement Provisoire de la II République de France,
conduit par l'Honorable Jacques Charles Dupont de l'Eure publie un décret visant
à abolir l'Esclavage, sous l'impulsion du sous secrétaire d'état, Victor Schoelcher.
Ce sont en majorité les colonies qui sont concerné, comme la Guadeloupe ou la Reunion,
où de très nombreuses Exploitations de la canne à sucre "emploient" des esclaves.
Près de 250 000 d'entre-eux sont Libérés. N'oublions pas que l'Esclavage
avait été aboli une première fois à la Révolution
mais avait été rétabli par Napoléon.

Adolphe Crémieux ou Isaac-Jacob Adolphe Crémieux, né le 30 avril 1796 à Nîmes et mort le 10 février 1880 à Paris, est un avocat et homme politique français: Auteur du décret Crémieux d’octobre 1870 qui donnai la citoyenneté française aux « indigènes israélites d’Algérie ».
TAY

Famille
Ses parents, des Juifs du Pape de Carpentras, émigrent à Nîmes où son père David Crémieux (1761 – 1819) crée avec son frère Élie un négoce de soieries « E. Crémieux et frères » et joue un rôle actif dans la vie politique municipale.

À sa naissance, Adolphe Crémieux, porte selon la tradition les prénoms de ses grands-pères, mais c’est avec le prénom d’Adolphe qu’il se fait connaître1,2. Sa sœur, Julie-Égalité Crémieux (1796 – 1880), se convertira au catholicisme.

En 1824, Adolphe Crémieux épouse Amélie Silny (1800 – 1880). De ce mariage naissent deux enfants, Gustave (1831 – 1872) et Mathilde (1834 – 1912), mariée à Alfred Peigné.

Adolple Crémieux est le grand-oncle par alliance de Marcel Proust (1871 – 1922). Il est l’un des témoins de sa petite-nièce, Jeanne Weil (1849 – 1905), lors de son mariage avec Adrien Proust en juillet 1870 (Rose Silny-Berncastel, la grand-mère maternelle de Jeanne Weil Proust, était la sœur d’Amélie Silny-Crémieux). Il a été également un des témoins du mariage de sa proche cousine Gabrielle Alphen-Salvador 3.

Adèle Weil, la grand-mère de Proust, l’un des principaux modèles de la grand-mère du narrateur dans À la recherche du temps perdu, considérait Crémieux « comme son père », selon Ghislain de Diesbach4. Auprès de Crémieux, « Adèle avait pris le goût des lettres, celui de l’éloquence profane ou sacrée qu’elle devait à son tour inculquer à sa fille Jeanne. […] La tradition intellectuelle des Crémieux devait se conserver dans sa descendance », signale Diesbach4.

La Restauration et la monarchie de Juillet
Crémieux devient avocat au barreau de Nîmes, puis auprès de la Cour de cassation. Au début de sa carrière, Crémieux défend en particulier les victimes de la Terreur blanche, ce qui lui vaut d’être appelé l’« avocat des protestants ». En 1824, à vingt-huit ans, il occupe la première place au barreau de Nîmes et compte au nombre des avocats les plus renommés de la Restauration.

En 1828, il est nommé membre laïque du Collège des notables israélites de la circonscription de Marseille, et dénonce les inégalités au nom de la devise révolutionnaire : « Liberté-Égalité-Fraternité ».

En 1830, il s’installe à Paris.

Il est député de Chinon, de 1842 à 1848.

La Deuxième République
Le 24 février 1848, lorsque la révolution républicaine triomphe à Paris, Crémieux (avocat de la princesse Mathilde Bonaparte, mais également de la famille d’Orléans), conseille au roi Louis-Philippe Ier d’abdiquer en faveur de son petit-fils et de quitter le pouvoir. Le lendemain 25 février 1848, il devient ministre de la Justice du gouvernement provisoire qui proclame la Deuxième République, poste qu’il occupe jusqu’au 7 juin 1848.

Il fait prendre le décret qui décide que la justice sera désormais rendue au nom du peuple français. Le 1er mars, il fait supprimer par un autre décret le serment de fidélité à la couronne.

Le 3 mars, dans l’affaire du procès de Saverne où il est l’avocat d’un rabbin, il obtient de la Cour de cassation l’abolition du serment more judaico, contribuant ainsi à faire cesser la dernière discrimination légale à l’égard des Juifs de France.

Dès le 31 mars, il demande la démission d’une vingtaine de hauts magistrats et suspend ceux qui refusent d’obtempérer. Ces juges sont suspendus, les uns par Crémieux lui-même, les autres à la demande des commissaires du gouvernement (préfets provisoires). Un décret du 10 août 1849 annule les suspensions de Crémieux (démissionnaire le 5 juin 1848).

Le 9 mars 1848, Crémieux reçoit « une délégation de Noirs et de Mulâtres des colonies françaises » et leur déclare que « la nouvelle République accomplira ce que la République de 92 avait proclamé. Vous redeviendrez libres ». Cependant, le 15 mars 1848, François Arago envoie aux colonies, une dépêche contenant « un ajournement de l’émancipation, et les vagues promesses qui l’accompagnent ne sont guère que d’un Guizot républicain ».

Crémieux est représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848 – 1849.

Le 11 juin 1851, en tant qu’avocat, il assiste Victor Hugo, dans la défense de son fils Charles Hugo, journaliste à l’Événement, qui est poursuivi devant la Cour d’assises de Paris, pour « avoir outragé la loi en décrivant l’exécution d’un braconnier guillotiné à Poitiers ».

Le Second Empire
Élu député de la 3e circonscription de Paris, le 22 novembre 1869, il siège au Corps législatif, dans l’opposition parlementaire, parmi les représentants de la gauche républicaine. Il vote contre la déclaration de guerre à la Prusse, en juillet 18705.

La Troisième République

Adolphe Crémieux et les autres membres du Gouvernement de la Défense nationale.
Après l’abdication de Napoléon III, il devient membre du gouvernement de la Défense nationale, du 4 septembre 1870 au 17 février 1871, comme ministre de la Justice. Suivant une décision du gouvernement, pour échapper à l’encerclement de Paris, Crémieux gagne Tours le 12 septembre. Il est suivi de ses collègues ministres Glais-Bizoin et Fourichon. Ils forment la délégation gouvernementale de Tours. Elle est renforcée le 9 octobre par Gambetta.

Après les événements de la Commune il tente en vain de sauver de la mort l’avocat engagé Gaston Crémieux, un temps à la tête de l’insurrection marseillaise et qui sera finalement fusillé. L’année suivante, Crémieux est élu député du département d’Alger (jusqu’en 1875).

Au terme de sa longue carrière politique, Crémieux devient sénateur inamovible, de 1875 à sa mort en 1880. Il est enterré au cimetière du Montparnasse.

L'œuvre politique de Crémieux
Le décret Crémieux
Article détaillé : Décret Crémieux.
Sur l’initiative de Crémieux, six décrets règlementant la vie en Algérie furent alors pris par la délégation. Et ce alors que la France était dans une situation militaire désastreuse, que Paris était assiégée par deux armées allemandes, que la priorité absolue du gouvernement était en principe la défense du pays et qu’enfin la légitimité de ce gouvernement n’était assise sur aucune élection. Cela fut ensuite vivement reproché à Crémieux.

Ces décrets comprenaient :

Le décret mettant fin à l’administration militaire de l’Algérie ;
Le décret interdisant la polygamie en Algérie ;
Mais les plus fameux d’entre eux sont les décrets du 24 octobre 1870.

Le décret no 136, le décret Crémieux, accordait la citoyenneté française aux trente sept mille Juifs d’Algérie, leur permettant de s’extirper du statut islamique de dhimmi en ces termes : « Les israélites indigènes des départements de l’Algérie sont déclarés citoyens français ; en conséquence, leur statut réel et leur statut personnel, seront, à compter de la promulgation du présent décret, réglés par la loi française. Toutes dispositions législatives, décret, règlement ou ordonnance contraires sont abolis ».

Le décret no 137 portait quant à lui sur la naturalisation des « Indigènes musulmans et des Étrangers résidant en Algérie », sous réserve de prouver l’âge légal de 21 ans par le cadi ou le juge de paix, et de formuler leur demande auprès des bureaux arabes. À l’article II on peut lire : « Titre III, article 11 : L’indigène musulman qui veut être admis à jouir des droits de citoyen français doit se présenter en personne devant le chef du bureau arabe de la circonscription dans laquelle il réside, à l’effet de former sa demande et de déclarer qu’il entend être régi par les lois civiles et politiques de la France. »

Le décret no 136 reprenait les dispositions du décret d’application du senatus consulte du 14 juillet 1865, mais supprimait l’enquête sur les antécédents et la moralité du demandeur qui devait être transmise au gouverneur général de l’Algérie et recevoir l’approbation du garde des Sceaux pour être statuée par l’Empereur et le Conseil d’État. Le décret impérial encadrait l’enrôlement militaire, dans le contexte de l’époque. Dans le cas du décret Crémieux, l’approbation devait venir du gouverneur général civil sur avis du comité consultatif. À chaque naturalisation, un bulletin était néanmoins gardé sous forme de casier judiciaire déposé à la préfecture du département (titre III, article 4).

Crémieux prit également avec la délégation le décret du 25 novembre 1870, réformant l’usage de la peine capitale (suppression de l’échafaud) et uniformisant la charge de bourreau (suppression des exécuteurs provinciaux).

Un réformateur de la franc-maçonnerie
Crémieux fut initié à la franc-maçonnerie en 1818, à la loge du « Bienfait anonyme » (à Nîmes), qui dépendait du Grand Orient de France6,7.

En 1860, il quitte le Grand Orient pour le Suprême Conseil de France (Rite écossais ancien et accepté), dont il devient le « Souverain Grand Commandeur » en 18692. En 1875, Crémieux réunit à Lausanne en Suisse, une assemblée des Suprêmes conseils de la franc-maçonnerie, pour harmoniser le Rite écossais ancien et accepté avec les « légitimes exigences de la civilisation moderne ». Cette déclaration de l’assemblée de Lausanne proclame « l’existence d’un Principe Créateur »[réf. nécessaire].

Informations diverses
En 1828, il participa à la rédaction du livret de l’opéra Guillaume Tell de Gioachino Rossini8.

Portraits connus :

Portrait d’Adolphe Crémieux par Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy (Paris, 1842 – 1923).
Photographie de Nadar.
Mrejen-O’Hana de Simone, Dictionnaire, « Isaac-Jacob Adolphe Crémieux, Avocat, homme politique, président du Consistoire central et de l’Alliance israélite universelle (Nîmes, 30 avril 1796 – Paris, 10 février 1880 », dans Archives juives 36/2,2e semestre 2003, Les Belles Lettres, p. 139 – 146 et dessin d'Henri Meyer, p. 139.
Les papiers personnels d’Adolphe Crémieux sont conservés aux Archives nationales sous la cote 369AP9.

Hommages
Une rue du 12e arrondissement de Paris porte son nom, la rue Crémieux.

Fonctions
Sénateur inamovible
Ministre
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Sénateur de la Troisième République (d)
Député
Président
Consistoire central israélite de France
Biographie
Naissance
30 avril 1796
Nîmes
Décès
10 février 1880 (à 83 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Nom de naissance
Isaac Jacob Crémieux
Pseudonyme
Adolphe Crémieux
Nationalité
Français
Lieu de travail
Paris
Formation
Université d'Aix-Marseille
Activités
Avocat, homme politique
Enfants
Mathilde Crémieux (d)
Mathilde P. Crémieux (d)
Autres informations
Domaine
Liberté de la presse
Religion
Franc-maçonnerie
Membre de
Franc-maçonnerie
Alliance israélite universelle

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
39 s il y a 40 secondes
BRUCE SPRINGSTEEN - Streets of Philadelphia.
https://www.youtube.com/watch?v=4z2DtNW79sQ
l’« avocat des protestants ».
Adolphe Crémieux, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sénateur de la Troisième République...
Domaine: Liberté de la presse...
JE CROIS ET JE VOIS: LA VICTIME.
Y'BECCA.
TAY

Exodus: Gods and Kings
https://www.youtube.com/watch?v=LWxDMabt5r0 …
Ses parents, des Juifs du Pape de Carpentras, émigrent à Nîmes où son père David Crémieux (1761 – 1819) crée avec son frère Élie un négoce de soieries « E. Crémieux et frères » et joue un rôle en la vie politique municipale.
TAY

Y'BECCA.
Adolphe Crémieux, à l’origine Isaac-Jacob Adolphe Crémieux. dignitaire de la franc-maçonnerie, promoteur de l’Alliance israélite universelle et fondateur de l’École normale israélite orientale. Ami de l’abbé Grégoire, il donna son éloge funèbre.
LE VÉRITABLE PATRON.
TAY

Adolphe Crémieux ou Isaac-Jacob Adolphe Crémieux, né le 30 avril 1796 à Nîmes et mort le 10 février 1880 à Paris, est un avocat et homme politique français: Auteur du décret Crémieux d’octobre 1870 qui donnai la citoyenneté française aux « indigènes israélites d’Algérie ».
TAY
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yanis la chouette




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Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018. Empty
MessageSujet: Re: Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018.   Le 4 mai 1848, gouvernement provisoire et l'oubli des 2018. EmptyMer 2 Mai à 9:50

DIEU, L’ÉTAT, L'ANARCHIE, L’ÉCRITURE, LA SIGNATURE ET LE SYMBOLISME

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
22 h il y a 22 heures
L'ÉLÉGANCE DES MOTS EST DE CONNAÎTRE SA SITUATION.
AINSI, JE NE REPROCHE PAS À UN HOMME D'ÉTAT DE VOYAGER
DANS LE CADRE DE SA FONCTION DIPLOMATIQUE ET PUBLIC
MAIS CELA NE LUI DONNE PAS LE FAIT D'INTERPELLER INDIRECTEMENT
DES PERSONNES D'ÊTRE DEVANT LEUR RADIO.
TAY

ON DIRAIT QUE CE JEUNE HOMME SE PREND POUR LES CHRONIQUES
DE RIDDICK EN DISANT QU'ON DOIT MARCHER À SON RYTHME CARDIAQUE.
DANS UN MARATHON, IL Y A CERTES CES NOTIONS ET J'EN CONVIENS
CAR JE SUIS UN RÉPUBLICAIN: DISCRET ET LOGIQUE.
TAY

LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE OU LES CHRONIQUES DE RIDDICK,
J'AIME LE FAIT QUE JE SOIS LE PREMIER À MONTRER LA NATURE
MÊME DE LA SITUATION. VOUS ALLEZ ME DIRE QUE JE SUIS TRÈS SYMBOLIQUE
MAIS JE DEMEURE SUR LE FAIT QUE LA COMPARAISON EST IMPERTINENTE.
TAY

JE DIRAI QUE JE SUIS UNE FORME D'INSOMNIE OU D'ORACLE
QUI VOIT UN DESTIN PRÉSIDENTIELLE INDÉCIS DANS UN SIÈCLE
QUI EN TERME D’ÉVOLUTION À VU UNE RÉELLE COMPRÉHENSION
DE L'UNIVERS ET DE SA GÉOGRAPHIE: UN SOUFFLE DE L'ÉTHER
DANS LA SITUATION OU Y'BECCA.
TAY

À VU... LE CONTEXTE DU CONCEPT SUR L'ÉVOLUTION ET SES ORTHOGRAPHES
MAIS SEUL L'ORIGINE PERÇOIT LES MOUVEMENTS QUI MÉTAMORPHOSENT
LA RÉALITÉ EN CRÉANT LE PRÉSENT. LES ONDES DE LA RADIO SONT
DE LA NATURE TÉLÉVISUELLE: HEUREUX POUR SON SOI ET NAVRÉ
DE SON SYMBOLISME.
TAY

LE INDIRECTEMENT QUE L'ON CONDAMNE ET QUE PERSONNE N'ABSOUS LE LANGAGE.
CE INDIRECTEMENT EST LA PLUS GRANDE DES LIBERTÉS PERMETTANT DE NIER
ET D'ACCUSER DE CALOMNIE CELUI QUI CROIT AVOIR ÉTÉ DÉSIGNÉ:
MALGRÉ TOUT, CELA RESTE LE LANGAGE DU TRUAND LÂCHE,
PENSE CLINT EASTWOOD.
TAY

LE SAUVETEUR OBLIGEAI DE DÉTERRER DES CADAVRES POUR LES RENDRE
AUX FAMILLES EN DEUILS. LE SECOURISME N'EST PAS TOUJOURS LE MOMENT
OÙ L'ON RETROUVE LA VIE MAIS LORSQUE ON DOIT ANNONCER LE DÉCÈS
AUX FAMILLES: COURAGE ET RESPECT AUX SERVICES PUBLICS.
TAY

LE SECOURISME, QU'IL SOIT PUBLIC ET PRIVÉ, EST AU DELÀ DE LA VIE QUOTIDIENNE
CAR IL EST DANS LES MARÉES DE LA VIE: DANS LES MOUVEMENTS
ET LES CIRCONSTANCES DE LA NAISSANCE ET DE LA MORT. L'ÉTHIQUE
EST LA RAISON D'ÉTAT ET LA RÉALITÉ EST LA PRUDENCE DE LA PERSONNE.
TAY

L'ACCUMULATION DES ÉVÉNEMENTS MONTRENT UNE RÉELLE PASSIVITÉ
DE CEUX QUI CROIENT ÊTRE REPRÉSENTATIF DE LA SITUATION:
DES MEUTES PRENNENT AINSI LE DESSUS SUR LE DESSEIN
OÙ FINALEMENT L'AMERTUME PRENDS LE DESSUS SUR LE DÉSESPOIR.
TAY

ON S'INQUIÈTE DES SUPERFINIS LAISSANT LES IONS PRÉFACER
DES NOUVELLES TECHNOLOGIES SUR L'AVENIR: L'ASPECT EST QUE
LA CHAIR EST ATOMIQUE N'AYANT PAS UNE RADIOACTIVITÉ ÉLECTRIQUE:
ELLE EST POURTANT SENSIBLE AUX CHANGEMENTS
CAR SA TENEUR DEMEURE FRAGILE.
TAY

LA CHAIR ET L'ESPRIT ONT TOUJOURS INTERROGÉ CEUX QUE
NOUS APPELONS L'ÂME: L'ESPRIT EST LE VIVANT, L'ÂME EST
LE SENSIBLE ET LA CHAIR EST LA SURVIE. CHACUN DE NOUS DONNONS
UNE IMAGE AUX SENSIBLE CAR MÊME L'INVISIBLE POSSÈDE UN CORPS:
JE PARLE DU VENT ET DES MARÉES.
TAY

LES ÉLÉMENTS SONT UNE ASSOCIATION D'ÉLÉMENTS
QUE NOUS APPELONS L'ÉLABORATION. LA RÉSONANCE ORBITALE
EST DANS L'ÉVOLUTION CE QU'EST L'EAU SUR LA TERRE.
UN MÉCANISME D'UNE GRANDE INGÉNIOSITÉ CAPABLE D'ENGENDRER
L'ÊTRE DANS L'AVOIR OU LE SAVOIR.
TAY

QUAND JE RENDIS MON EXAMEN DE THÉOLOGIE;
JE REÇUS UNE MAXIME DE LA PART DE MON EXAMINATEUR:
NE JUGE LE CROIRE DE TON INTERLOCUTEUR; POUR MIEUX
LE FAIRE CIRCULER DANS TA VALEUR. CELA ME FIT RÉFLÉCHIR
ET RIRE DE TOUT: J'AIME ÉCOUTER CE QUE MES RÊVES ME DISENT
DANS MON SOMMEIL.
TAY

RIRE DE TOUT: RIRE N'EST PAS UNE MOQUERIE ET NI UN MASQUE;
IL EST COMME LA CHAIR DE POULE; C'EST UN INSTINCT DE PRÉVOYANCE
SUR L'ADVERSITÉ. CERTAINS DIRONT QUE IL S'AGIT D'UNE ARME
MAIS JE RÉTORQUE QU'IL NE FAUT PAS CONFONDRE LA GRIMACE AVEC LE MÉPRIS.
TAY

L'ÉCRITURE PEUT ÊTRE D'AUTEURS OU DE GROUPES. CHACUN POSSÈDE SON IMAGE
DE L'ÉCRITURE ET LE SOUFFLE N'EST PAS TOUJOURS UN SOUPIR: IL PEUT ÊTRE UN MURMURE.
TAY

LE CHEMIN EST SENTIMENT AUXQUELS LES SOUFFLES TROUVENT LE CHEMIN
DANS L'ORIFICE DES NOTES. LA SYMPHONIE PASTORALE SE CHANTE DANS LES OPTIQUES
DE CEUX QUI MURMURENT LEURS ÉTATS ET LES RAISONS SUR LES SENTIMENTS DU PEUPLE:
LE DESSEIN DE LA JUSTICE SE DESSINE SUR LES ARRIVISTES.
TAY

LE PEUPLE VA DEVOIR INDEMNISER LES DÉGÂTS CRÉER PAR LES MOTIFS ENGAGÉS
PAR LES POLITICIENS ET LEURS MILICIENS; CES ÉVÉNEMENTS DE PARIS VIENNENT
DE LA CIRCONSTANCE DU FAIT D'ATTRIBUER UN VAINQUEUR ET UN VAINCU
AUX SENTIMENTS DE L'OPINION ET DU PEUPLE: LA HANTISE DU PARAÎTRE.
TAY

SENTIMENTS DU CITOYEN TIGNARD YANIS
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