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| « cycle de l'oubli »: OMBRE ET POUSSIÈRE ET FORCE ET HONNEUR | |
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yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: « cycle de l'oubli »: OMBRE ET POUSSIÈRE ET FORCE ET HONNEUR Ven 5 Mai à 10:42 | |
| « cycle de l'oubli »
OMBRE ET POUSSIÈRE OU FLORENCE avec FORCE ET HONNEUR OU RAVENNE
Histoire de la dépouille de Dante
Le jour suivant la mort de Dante, son corps fut déposé dans le sarcophage actuel qui, à l'époque, était installé le long de la route, à l'extérieur du cloître de Braccioforte.
À la fin du XVe siècle, le podestat de Ravenne, Bernardo Bembo, déplaça le sarcophage sur le côté ouest du cloître.
Peu de temps après, les florentins réclamèrent les reliques de leur illustre citoyen. Ce souhait sembla pouvoir être exaucé vu que deux papes successifs (Léon X et Clément VII) étaient issus de la famille Médicis.
Léon X, à la suite de la demande soutenue aussi par Michel-Ange, concéda en 1519 aux Florentins la permission de récupérer les restes du poète et de les ramener à Florence, mais quand la délégation toscane ouvrit le sarcophage, les ossements avaient disparu.
En effet, auparavant, les moines franciscains avaient creusé un trou à travers le mur du cloître et dans le sarcophage pour « mettre en lieu sûr » les restes du poète qu'ils considéraient comme un des leurs et refusèrent de les rendre malgré les pressions. Le sarcophage fut ensuite transporté dans le cloître et surveillé en permanence. En 1692, lors des travaux d'entretien de la tombe, les ouvriers étaient encore étroitement surveillés par les frères.
En 1677, les ossements furent enfermés dans une cassette par Antonio Sarti, prieur du couvent et ils ne furent déposés dans l'urne actuelle qu'en 1781, quand l'architecte Morigia construisit l'actuel mausolée, partie intégrante du couvent.
Quand, en 1810, le couvent fut supprimé par ordre de Napoléon Bonaparte, les frères cachèrent de nouveau la cassette avec les ossements dans une porte murée de l'oratoire du cloître de Braccioforte. Ceux-ci furent découverts fortuitement, en 1865, pendant les travaux de restauration entrepris à l'occasion du Ve centenaire de la naissance de Dante.
Après avoir été exposés au public, les ossements furent remis, à l'intérieur de deux cassettes, dans le sarcophage original, dans le petit mausolée. Ils n'en furent retirés que deux fois, le 23 mars 1944 et le 19 décembre 1945, afin d'éviter leur destruction au cours des bombardements alliés sur Ravenne. Pendant cette période, elles furent enterrées à proximité du mausolée sous un tumulus couvert par la végétation, aujourd'hui repéré par une stèle commémorative.
Dans l'espoir que les reliques lui soient rendues, la commune de Florence fit réaliser en 1829 un grand cénotaphe dans la Basilique Santa Croce. Celui-ci représente le poète assis et pensif soulevé « en gloire » par l'Italie, tandis que la Poésie pleure, prostrée sur le sarcophage.
La ville de Florence, qui n'a toujours pas obtenu satisfaction, ne peut que fournir chaque année l'huile nécessaire à alimenter la lampe du tombeau2.
Ravenne (italien : Ravenna /raˈvenna/, romagnolo : Ravêna) est une ville italienne de la province de Ravenne en Émilie-Romagne. Elle est considérée comme la capitale mondiale de la mosaïque
Histoire
Ravenne fut fondée par une colonie de Thessaliens, passa ensuite aux Étrusques, aux Sabins et aux Gaulois sénonais dits Sénons de Cisalpine. Elle tomba entre les mains des Romains en l'an 234 av. J.-C., et devint municipe.
Port de bonne capacité de l'Empire romain, Ravenne fut une cité de première importance au tournant de l'Antiquité et du Moyen Âge. En 402, pendant le règne d'Honorius, elle fut, du fait de sa position stratégique plus favorable, élevée au rang de capitale de l'Empire romain d'Occident en lieu et place de Milan, trop exposée aux attaques terrestres des Barbares. Son port de grande capacité, sur l'Adriatique, la mettait en communication aisée avec Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient. La cité continua d'être le centre de l'Empire d'Occident jusqu'à la chute de celui-ci en 476. Elle devint alors la capitale du royaume d'Italie d'Odoacre, puis à partir de 493 celle du royaume des Ostrogoths, sous Théodoric le Grand, qui englobait l'Italie, la Rhétie, la Dalmatie et la Sicile. En 540, sous le règne de Justinien Ier, Ravenne fut conquise par le général de l'empire d'Orient Bélisaire ; elle fut ensuite reconquise par les Ostrogoths avant d'être à nouveau reprise par le général de l'empire d'Orient Narsès en 552.
C'est pour contrer le danger né de l'invasion des Lombards en Italie à partir de 568, que Ravenne devint le siège de l'exarchat byzantin d'Italie, par décision de l'empereur Maurice (cf. Exarchat de Ravenne). La concentration de tous les pouvoirs civils et militaires entre les mains de l'exarque, représentant personnel de l'empereur byzantin favorisa, à long terme, l'émancipation des territoires du Nord de l'Italie vis-à-vis du pouvoir impérial.
Ravenne fut prise en 752 par Aistolf, roi des Lombards. Deux ans après, Pépin le Bref, roi des Francs, la lui enleva et la donna au Saint-Siège.
Au Moyen Âge, Ravenne recouvra pour quelque temps sa liberté. En 1198, elle prenait la tête de la ligue des villes de Romagne soulevée contre le Roi des Romains Frédéric, et le pape parvint à se l'associer. À l'issue de la guerre de 1218, la famille des Traversari s'imposa à la tête de la ville, et devait s'y maintenir jusqu'en 1240. Mise ensuite pendant quelques années sous la direction d'un vicaire impérial, Ravenne fut restituée aux États pontificaux en 1248 et confiée à l'autorité des Traversari jusqu'à ce qu'en 1275, la famille des Da Polenta prenne la direction des affaires. C'est au cours de ce siècle que Ravenne connut son plus fameux citoyen, le poète Dante. Ravenne fut soumise par Bologne, puis en 1440 le dernier podestat de la famille des Da Polenta, Ostasio III, fut chassé par la république de Venise, qui annexa la ville.
Après la bataille d'Agnadel en 1509, elle fut restituée au pape et devint la capitale de la Romagne. En 1512, les Français, commandés par Gaston de Foix-Nemours, y remportèrent sur les Espagnols et les troupes du pape Jules II une victoire éclatante ; mais Gaston y périt.
L'archevêque de Ravenne était anciennement primat de l'Exarchat et prétendait rivaliser avec le pape ; mais, lors d'un concile tenu en 679, il fut obligé de renoncer publiquement à ses prétentions à l'indépendance.
Ravenne fit partie du royaume d'Italie à partir de 1861. Patrimoine Mausolée de Théodoric.
La ville est mondialement réputée pour ses monuments de style byzantin qui possèdent un ensemble incomparable de mosaïques du Haut Moyen Âge :
Mausolée de Galla Placidia Mausolée de Théodoric Basilique Saint-Vital Basilique Sant'Apollinare nuovo Basilique Sant'Apollinare in Classe Baptistère des Orthodoxes Baptistère des Ariens Chapelle archiépiscopale.
Mosaïque de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf représentant le palais de Théodoric le Grand.
Ces monuments paléochrétiens forment un ensemble unique inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les mosaïques qu'ils renferment, dans un état de conservation remarquable, fournissent une documentation iconographique exceptionnelle sur le monde byzantin de Théodose Ier à Justinien.
On peut aussi y voir le tombeau de Théodoric l'Amale, dit le Grand, roi des Ostrogoths. Ce mausolée construit, vers 520, est remarquable par sa coupole formée d'un monolithe d'Istrie, d'un mètre d'épaisseur, trente-trois mètres de circonférence et pesant trois cents tonnes.
Le poète italien Dante Alighieri est mort à Ravenne en 1321. Le célèbre Tombeau de Dante se trouve entre le parvis de l'église du couvent San Francesco et son cloître, dans le centre ville historique.
Ravenne accueille la Facoltà dei beni culturali de l'université de Bologne.
Hameaux
Classe, Lido di Dante, Lido Adriano, Punta Marina, Marina di Ravenna, Marina Romea, Casalborsetti, Mandriole, San Romualdo, Camerlona, Piangipane, Fornace Zarattini, Villanova di Ravenna, San Michele, San Marco, Ghibullo, San Zaccaria, Fosso Ghiaia, Porto Fuori, Sant'Alberto, Savarna, Conventello, Mezzano, Ammonite Communes limitrophes
Alfonsine, Argenta (FE), Bagnacavallo, Bertinoro (FC), Cervia, Césène (FC), Comacchio (FE), Forlì (FC), Russi Jumelages
La ville de Ravenne est jumelée avec3 :
Drapeau de la France Chartres (France) depuis 1957 Drapeau de l'Allemagne Spire (Allemagne) depuis 1989 Drapeau du Royaume-Uni Chichester (Royaume-Uni)
Population Évolution de la population en janvier de chaque année Évolution démographique (ligne 1) 1861 1901 1931 1961 1991 2001 2010 55 973 62 723 76 335 115 188 135 844 134 631 158 739 Ethnies et minorités étrangères
Selon les données de l’Institut national de statistique (ISTAT) au 1er janvier 2011 la population étrangère résidente était de 18 238 personnes. Les nationalités majoritairement représentatives (supérieures à 500) étaient : Pos. Pays Population 1 Drapeau de la Roumanie Roumanie 3 506 2 Drapeau de l'Albanie Albanie 3 333 3 Drapeau de la Macédoine Macédoine 1 239 4 Drapeau du Sénégal Sénégal 1 096 5 Drapeau du Nigeria Nigeria 990 6 Drapeau du Maroc Maroc 881 7 Drapeau de la Pologne Pologne 866 8 Drapeau de l'Ukraine Ukraine 790 9 Drapeau de la Moldavie Moldavie 631 10 Drapeau de la Tunisie Tunisie 570 Ravenne dans la littérature
Dante situe l'entrée du Paradis dans la forêt de Classe, à quelques kilomètres de Ravenne. La ville fut appréciée de Boccace et de Lord Byron. Elle a fait l'objet d'un récit de Vernon Lee à la fin du XIXe siècle, Ravenne et ses fantômes (éditions françaises, Alidades, 2009). Voir aussi
Marina di Ravenna, station balnéaire.
Sur les autres projets Wikimedia :
Ravenne, sur Wikiquote
Articles connexes
Exarchat de Ravenne Antiquité tardive Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants Communes de la province de Ravenne Liste des archevêques de Ravenne
Notes et références
↑ (it) Popolazione residente e bilancio demografico [archive] sur le site de l'ISTAT. ↑ « Ravenne » [archive], sur Rimini-Excursions (consulté le 31 mars 2015). ↑ Città gemellate [archive].
Queen - The Show Must Go On (Official Video) https://www.youtube.com/watch?v=t99KH0TR-J4
Dernière édition par yanis la chouette le Ven 5 Mai à 10:51, édité 1 fois | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: « cycle de l'oubli »: OMBRE ET POUSSIÈRE ET FORCE ET HONNEUR Ven 5 Mai à 10:50 | |
| Le terme de convergence est utilisé dans de nombreux domaines :
en géologie, on nomme convergence le rapprochement de deux plaques tectoniques ; en informatique, la convergence numérique est un phénomène qui tend à fusionner l'information, le support et le transport, la convergence d'un algorithme est liée à la convergence mathématique des itérés, Convergence est une messagerie Web gérée par Sun (groupe Oracle) ; en météorologie, la convergence désigne une région de l'atmosphère où les flux d'air de différentes directions se rejoignent pour créer une accumulation de masse qui mène éventuellement à un mouvement vertical d'où la formation de nuages et de précipitations ; en biologie, on parle de convergence évolutive ou d'évolution convergente, lorsque plusieurs espèces ont acquis des adaptations semblables, en réponse à un même milieu, et ce de manière indépendante ( ex: la nageoire du requin et la nageoire du dauphin sont des convergences évolutives) ; en économie, on parle de critères de convergence à propos des « Critères de Maastricht » ; en mathématiques, la convergence est une propriété fondamentale des suites dans les espaces topologiques, et des séries numériques, ou plus généralement des séries dans les groupes topologiques (abéliens). Une suite u est dite convergente vers un point l (pas nécessairement unique) dans un espace topologique X lorsque tout voisinage de l contient tous les termes de la suite à partir d'un rang suffisamment grand ; une série est convergente lorsque la suite de ses sommes partielles l'est. Ces notions se spécialisent dans certains espaces : convergence simple, convergence inconditionnelle, convergence absolue, convergence uniforme, convergence normale, En probabilité : convergence de variables aléatoires, Certains théorèmes comportent le mot convergence comme le théorème de convergence monotone ; en sport, le Circuit de l'étoile est également appelée la Convergence cycliste ; en politique : Convergence est un parti politique mexicain, Convergences, anciennement appelée Convergences 2015, est une plateforme de réflexion sur la lutte contre la pauvreté et les inégalités ; en communication, la convergence médiatique consiste à faire passer un même contenu médiatique sur plusieurs médias.
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| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: « cycle de l'oubli »: OMBRE ET POUSSIÈRE ET FORCE ET HONNEUR Ven 5 Mai à 10:53 | |
| Le terme de convergence est utilisé dans de nombreux domaines :
en géologie, on nomme convergence le rapprochement de deux plaques tectoniques ; en informatique, la convergence numérique est un phénomène qui tend à fusionner l'information, le support et le transport, la convergence d'un algorithme est liée à la convergence mathématique des itérés, Convergence est une messagerie Web gérée par Sun (groupe Oracle) ; en météorologie, la convergence désigne une région de l'atmosphère où les flux d'air de différentes directions se rejoignent pour créer une accumulation de masse qui mène éventuellement à un mouvement vertical d'où la formation de nuages et de précipitations ; en biologie, on parle de convergence évolutive ou d'évolution convergente, lorsque plusieurs espèces ont acquis des adaptations semblables, en réponse à un même milieu, et ce de manière indépendante ( ex: la nageoire du requin et la nageoire du dauphin sont des convergences évolutives) ; en économie, on parle de critères de convergence à propos des « Critères de Maastricht » ; en mathématiques, la convergence est une propriété fondamentale des suites dans les espaces topologiques, et des séries numériques, ou plus généralement des séries dans les groupes topologiques (abéliens). Une suite u est dite convergente vers un point l (pas nécessairement unique) dans un espace topologique X lorsque tout voisinage de l contient tous les termes de la suite à partir d'un rang suffisamment grand ; une série est convergente lorsque la suite de ses sommes partielles l'est. Ces notions se spécialisent dans certains espaces : convergence simple, convergence inconditionnelle, convergence absolue, convergence uniforme, convergence normale, En probabilité : convergence de variables aléatoires, Certains théorèmes comportent le mot convergence comme le théorème de convergence monotone ; en sport, le Circuit de l'étoile est également appelée la Convergence cycliste ; en politique : Convergence est un parti politique mexicain, Convergences, anciennement appelée Convergences 2015, est une plateforme de réflexion sur la lutte contre la pauvreté et les inégalités ; en communication, la convergence médiatique consiste à faire passer un même contenu médiatique sur plusieurs médias. | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: « cycle de l'oubli »: OMBRE ET POUSSIÈRE ET FORCE ET HONNEUR Ven 5 Mai à 10:58 | |
| Une ombre est une zone sombre créée par l'interposition d'un objet opaque et une source de lumière et la surface sur laquelle se réfléchit cette lumière. Elle se matérialise par une silhouette sans épaisseur.
L'ombre propre sur un objet est la partie que la lumière principale n'atteint pas en plein, et qui est donc plus sombre.
Caractéristiques
La taille de l'ombre portée dépend de la taille de l'objet intercalé et de sa distance relative de la source de lumière1. Plus l'objet est près de la source de lumière, plus la zone d'ombre sera grande. Son intensité dépend de la proportion de la lumière apportée par la source masquée. Si la source masquée est la seule source présente, alors la zone à l'ombre est dans l'obscurité totale. Différents stades d'ombre Ombre portée d'une planète Exemple d'ombre, pénombre et anté-ombre en dehors de l'astronomie.
L'astronome nomme éclipse la situation dans laquelle un astre porte son ombre sur un autre. Il s'agit d'un cas typique de source étendue (non-ponctuelle).
La figure ci-contre illustre les cônes d'ombre et d'anté-ombre ainsi que les zones de pénombre.
On y voit les zones suivantes :
Ombre : le soleil est complètement occulté par la planète Pénombre : le soleil est partiellement occulté par la planète Anté-ombre : la planète étant plus petite que le soleil, si l'on se place à une distance suffisante, sa taille ne suffit plus à occulter l'astre.
On parle respectivement de pénombre propre et pénombre portée comme d'ombre propre et d'ombre portée. Comme pour l'ombre, en l'absence de précision c'est « portée ». Utilisation de l'ombre Confort La haie ou l'arbre isolé offrent une ombre recherchée par l'homme et l'animal lorsqu'il fait chaud
Selon les régions et les pays, les architectes, depuis l'antiquité, cherchent à diminuer ou augmenter les parties de la maison ou de la cité qui seront à l'ombre. De même l'agriculture traditionnelle et le nomadisme ont-ils conservé des haies et des arbres pour que leurs troupeaux puissent se protéger de l'ardeur du soleil à leur ombre. Détermination de l'heure Cadran solaire dans la cour de la Grande Mosquée de Kairouan
Le cadran solaire utilise depuis l'antiquité l'ombre naturelle d'une barre exposée au soleil pour mesurer le passage du temps selon la position du soleil. Détermination de la taille d'objet
Sur une photographie verticale aérienne ou satellitaire géoréférencée et horodatée, la taille des bâtiments ou d'objets divers (pylônes, ponts, arbres..) peut être déterminée à partir de celle de leur ombre. L'analyse comparée de photos prises à des heures différentes donne également une indication de leur forme générale.
Une utilisation célèbre de l'ombre a été faite par Thalès pour mesurer la taille des pyramides2 (voir l'article sur le Théorème de Thalès). Ludique Jeu d'ombre chinoise formant un lapin
Les jeux d'ombres chinoises consistent, en plaçant ses mains entre la source de lumière et un écran, à obtenir des ombres dont la silhouette évoque un animal ou un objet connu.
Le théâtre d'ombres utilise le même principe, mais se sert de marionnettes opaques sur un écran lumineux pour créer en transparence des scènes animées. Photographie et cinéma argentique
Les négatifs des photos argentiques servent, lors du tirage, à faire une ombre sur le papier sensible afin de faire réagir celui-ci pour que l'image s'y imprime.
La projection de diapositive ou de film n'est rien d'autre que l'utilisation d'un obstacle partiellement transparent afin que son ombre représente une image. Considérations diverses L'ombre de pare-soleils, de ferronneries et divers objets architecturaux est utilisée par les architectes comme élément de décor, mouvant dans l'espace et le temps au rythme des mouvements du soleil. Ici, l'ombre d'un texte posé sur une porte vitrée, est portée par la lumière du soleil sur le mur, inversant le sens des lettres Sens de l'ombre
En regardant vers la source de lumière, une ombre donne une image inversée de la silhouette, alors que dans le sens des rayons issus de la source de lumière, elle donne une image droite. Dessin de l'ombre Article détaillé : Ombre portée.
Dans le domaine des arts plastiques, de l'architecture et parfois du dessin technique, le dessin de l'ombre portée est un des éléments, qui avec la perspective confèrent un réalisme au dessin si elle est fidèlement dessinée. Au contraire l'artiste peut créer des effets poétiques ou plastiques particuliers si elle est portée d'une manière non conforme à ce qu'elle serait en réalité.
En dessin technique et d'architecture, et de façon conventionnelle, on accepte que l'ombre soit le résultat de rayons incidents parallèles comme le sont ceux du soleil sur les petits objets. Cette lumière crée une ombre portée par l'objet sur le plan sur lequel il est posé, et une ombre propre sur les faces de l'objet qui sont soustraites aux rayons incidents. le soleil comme source lumineuse éclairage ponctuel comme source lumineuse
Des sources d'éclairage ponctuelles (spots, appareils d'éclairage, luminaires, etc.) vont générer un cône de rayons incidents dont la projection de l'ombre va dépendre de la position relative de la source par rapport à l'objet soumis aux rayons lumineux. Pour des sources non ponctuelles, on distingue des zones d'ombre, de pénombre et d'anté-ombre. Plus la source est large et plus le support de l'ombre est éloigné de l'objet qui masque la lumière, plus la zone de pénombre est étendue et plus le contour de l'ombre est estompé.
La couleur des ombres a fait l'objet d'un bon nombre d'écrits. Il ne suffit pas de mélanger du noir à la couleur, ni même de réaliser un glacis noir pour obtenir des ombres satifaisantes. Les réflexions de la lumière sur les objets avoisinants modifient la couleur de l'objet. À partir de la fin du XIXe siècle, certains peintres, après Paul Cézanne ont utilisé des couleurs vives pour peindre les ombres dans leurs représentations de paysages, d'animaux, natures mortes ou de personnages, c'est le cas par exemple des fauvistes.
Le peintre français Klaus Guingand a immortalisé (de 1987 à 2009) les ombres de 200 personnalités internationales, chaque personnalité posant afin que son ombre soit peinte sur une toile de 200 x 150 cm.[réf. nécessaire]
L'histoire du cinéma a connu tout d'abord aux États-Unis et en Europe une accentuation des éclairages contrastés, tout en particulier dès les années quarante et cinquante et que l'on a appelé le film noir. Dans l'adaptation de Le procès par Welles, la maîtrise de l'ombre est une des principales forces de l'image.
En infographie 3D, on commence à afficher des ombres douces qui renforcent la crédibilité de l'image, mais les temps de calculs et leur complexité augmentent beaucoup. Attachement de l'ombre à un objet
Le langage courant dit qu'un objet ou une personne a une ombre, qui lui est attachée, et qui le suit partout. Ainsi on parle de suivre quelqu'un comme son ombre pour dire qu'on le suit de très près.
Ce sens correspond à l'ombre portée d'un objet par rapport au soleil. Évidemment pour une personne touchant le sol, il est impossible de cesser de toucher son ombre.
De manière intéressante, contrairement à ce qu'indique le langage courant, un objet peut avoir plusieurs ombres, à condition, ou bien d'utiliser plusieurs sources de lumières, ou bien d'utiliser un miroir. Ombre et anthropologie culturelle Illustration en pages intérieures du magazine Weird Tales, septembre 1941.
Susceptible de pouvoir être à l’origine de multiples événements négatifs, mais aussi positifs, l’ombre d’un homme, d’un animal et d’un arbre étaient envisagés dans les cultures traditionnelles comme un sujet très sérieux. L’ombre humaine était considérée comme une partie vitale de l’individu, et par conséquent une source de danger pour lui, car une agression à son ombre serait ressentie comme sur sa propre personne, et la séparation de quelqu’un et son ombre devrait conduire nécessairement à la mort 3. L’ombre d’autrui pourrait aussi présenter des dangers : Frazer rapporte le cas d’un indigène australien qui était presque mort de peur en raison du fait que l’ombre de sa belle-mère aurait frôlé ses jambes pendant qu’il était endormi sous un arbre 4. Certains animaux auraient des pouvoirs inquiétants par l’intermédiaire de leur ombre : Pline l'Ancien attribuait aux hyènes la faculté d’utiliser leur ombre pour rendre les chiens dans l’impossibilité d’aboyer5. Selon le même auteur, l’ombre du noyer « est fâcheuse et nuisible, même à l'homme, à qui elle donne mal à la tête, et elle l'est à tout ce qui croit alentour. » et l'ombre des pins et des sapins « est incontestablement un poison pour tout ce qu'elle touche » 6. Cependant, les ombres pourraient effectuer des actions bénéfiques, comme mentionné dans Actes des Apôtres, selon lesquels l’ombre de Saint Pierre pouvait guérir des malades 7. Ce miracle a été représenté par Masaccio dans la Chapelle Brancacci de l'église Santa Maria del Carmine de Florence (Saint Pierre guérissant les malades en les couvrant de son ombre (1425-1427). Un texte d’offrande du Moyen Empire égyptien attribuait à l’ombre d’un dieu la capacité de produire des émissions séminales 8. Et que dire de l’Annonciation de Saint Luc : « Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre » 9? L’ombre dans les fictions
Dans Peter Pan, le personnage principal perd son ombre. C’est un thème plusieurs fois exploité par la littérature.
Le thème de l'ombre a été exploré à de nombreuses reprises par Roger Zelazny à travers plusieurs de ses œuvres telles que: Le Maître des ombres où Jack, le maître des ombres, tire son pouvoir de celles-ci, et bien sûr le Cycle des Princes d'Ambre dans lequel les personnages évoluent dans un univers multiple, où chaque monde parallèle façonné par leur imaginaire se nomme Ombre.
Dans une courte histoire à la suite de Philémon et le piano sauvage, Philémon et Barthélemy le naufragé rencontrent un tailleur d’ombre.
Lucky Luke est réputé comme tirant plus vite que son ombre. Dans Le Daily Star, on voit clairement que Lucky Luke tire et que son ombre ne dégaine qu’à la case suivante. Dans le générique du dessin animé, Lucky Luke tire sur son ombre plus vite qu’elle et la « tue ».
Dans nombre d’œuvres de type fantasy, l’ombre est associée à la magie noire.
L’ombre en tant qu’élément chargé et susceptible de décrire un angoissant inconnu est exploité par de nombreux auteurs, tels que J. R. R. Tolkien dans Le Seigneur des anneaux. Dans Eragon ou dans Kingdom Hearts),les ombres sont des créatures maléfiques. Dans Le Monde des Ā, l’ombre est un « méchant ». Dans la saga Le Trône de fer, le prétendant au trône Stannis Barathéon utilise une ombre à son image accouchée par sa conseillère la sorcière rouge, Melisandre, afin d'éliminer ses opposants.
Dans le manga One Piece, un arc est consacré à un corsaire voleur d'ombres et dans le manga Naruto, la clan Nara possède la capacité de manipuler les ombres.
L'ombre du Dr. Facilier dans La Princesse et la Grenouille a son existence propre. Notes et références
↑ (fr) Christian Sachse, Philosophie de la biologie : enjeux et perspectives, éd. PPUR Presses polytechniques, 2011, p. 120 [archive] ↑ (fr) Jean-Marie Nicolle, Histoire des méthodes scientifiques : du théorème de Thalès au clonage, éd. Bréal, 2006, pp.17-18 [archive] ↑ Sir James Frazer, The Golden Bough. A Study in Magic and Religion, 1890, chapitre 18. The soul as a shadow and a reflection ↑ Ibidem ↑ Pline, Histoire naturelle, 8, 44 ↑ Pline, ibidem, xvii, 18 ↑ Actes des Apôtres. 5, 12-15 ↑ Beate George, Zu den altägyptischen Vorstellungen vom Schatten als Seele, Bonn, 1970, . p. 112, cité par Pieter W Van Der Horst, « Peter's shadow », New Testament Studies (1977) Volume: 23, pp. 204-212 ↑ Luc 1.35
Articles connexes
Théâtre d'ombre Environnement nocturne
Liens externes Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Bibliographie
James Frazer, Le Rameau d'or, édition fr. par Nicole Belmont et Michel Izard, Robert Laffont, coll. "Bouquins", 1984. Chapitre 18. L’âme comme ombre et reflet Victor Ieronim Stoichiță, Brève histoire de l'ombre, Genève. Librairie Droz, 2000 Articles ombre, obombrer, ombré, ombreux, ombrer, ombrure, pénombre, pénombreux in Annie Mollard-Desfour (préface de Pierre Soulages), Dictionnaire des mots et expressions de couleur. Le Noir, Paris, CNRS Éditions, 2005. Nouvelle édition : Le Noir. Dictionnaire de la Couleur. Mots et expressions d'aujourd'hui. XXe-XXIe s., préface de Pierre Soulages, Paris, CNRS Éditions, 2010. La revue Sigila a consacré son numéro 16 (2005) au thème de l'ombre.
et
La poussière est constituée de fibres et débris fins, assez légers pour être mis en suspension dans l'air, ou plus généralement, de matériaux particulaires d'un diamètre inférieur à 500 micromètres. Elle peut poser des problèmes graves pour la santé des humains, des animaux et des plantes, mais aussi pour le fonctionnement des machines.
Les poussières sont éliminées de l'air intérieur par des aspirateurs, divers systèmes de filtres ou le procédé du cyclone.
Typologie
Sa qualité évolue avec les époques. Les poussières fossiles étudiées dans les échantillons anciens de poumons des morts du smog londonien montrent une poussière essentiellement issue de la combustion du charbon, alors qu'on y trouve aujourd'hui un nombre bien plus diversifié de polluants, et jusqu'à des particules de métaux du groupe du platine perdus par les pots catalytiques dont l'objet est d'épurer l'air.
La poussière est présente dans l'espace, et est déjà étudiée sur quelques planètes ou leurs satellites (dont la Lune). Sur Terre, elle est naturellement présente dans l'atmosphère, en proportions très variées selon la saison et le contexte biogéographique. Dans l'environnement extérieur
Elle provient de sources variées, naturelles et anthropiques, dont l'érosion du sol, les éruptions volcaniques, les tempêtes de sable ou de poussières, voire des embruns marins après les tempêtes. C'est un des composants de la pollution urbaine ou issue des cheminées et des pots d'échappement. Elle peut aussi avoir pour origine les incendies de forêts et les tempêtes qui balayent les sols arides ou vulnérables fragilisés par les labours, les abus de pesticides et d'engrais chimiques ou la surexploitation du sol. Dans l'environnement intérieur
La poussière est présente en grande quantité dans les habitations, bureaux, usines, véhicules... Elle est composée généralement de fibres textiles, de poils, particules de peau et autres phanères provenant des humains ou des animaux familiers, d'insectes morts et spores de moisissures, ainsi que de déchets alimentaires et d'usure de béton et ciment, mais sa composition varie selon les pays et l'environnement1.
La poussière est mise en suspension et transportée par les flux d'air : courants d'air, turbulences induites par le mouvement d'objets, animaux ou personnes, ou l’exposition d'un objet empoussiéré au Soleil.
Elle est la cause de nombreuses allergies et difficultés respiratoires et peut être réduite et traitée. Elle tend, par des phénomènes liés au poids moléculaire de ses constituants, leur caractère plus ou moins hydrophile, à l’électricité statique et en fonction de l’hygrométrie, à se déposer sur les objets (meubles, objets de décorations…) ou à s’agglomérer en chatons de poussière sous et derrière les meubles. La teneur de l’air en poussière augmente avec la sécheresse de l’air. Poussière et santé Effets négatifs Travailleurs en milieu urbain (poussière de béton découpé). Un des moyens de protéger les travailleurs est de fixer la poussière par arrosage, ici par un camion réservoir. Arrosage d'un stock de charbon sur un quai d'embarquement (en mai 1973 sur le terminal portuaire de Dundalk aux États-Unis.)
Plusieurs problèmes majeurs sont induits par la poussière.
Autour de sites industriels ou urbains, ou à proximité de couloirs de transports, ou dans des bâtiments construits avec des matériaux toxiques (plomb, amiante…) la poussière contient souvent une proportion significative de toxines qui sont inhalés, notamment par les enfants qui sont plus actifs et inspirent proportionnellement plus d'air qu'un adulte (par rapport à leur masse corporelle). Dans ces mêmes zones, l'air est souvent acide, plus riche en ozone et en autres gaz polluants agressifs pour les poumons, ce qui favorise des phénomènes de synergie.
Même quand les poussières ne sont pas toxiques, leur inhalation chronique induit des cancers (cancer du meunier, du boulanger qui ont inhalé beaucoup de farine par exemple, ou du menuisier exposé aux sciures fines et poussières de bois2,3, lors du ponçage notamment). Une des causes de la silicose est l'inhalation de poussière de charbon ou de schiste, aggravée par l'inhalation de polluants, dont le radon, un peu de mercure, ou de radionucléides dans certaines mines (d'uranium par exemple).
La poussière contient des allergènes : spores de champignons, de mousses, de fougères, des acariens et des pollens éventuellement naturellement allergènes et/ou dans le cas de nombreux pollens, qui le deviennent en se dégradant dans les milieux urbains où ils ne sont plus emportés par les abeilles, ni piégés et dégradés dans les sols végétalisés qui y sont rares. Les pollens sont en ville exposés à des polluants et à des phénomènes d'abrasion qui dégradent leur cuticule externe et en mettant à jour des molécules allergènes n'entrant normalement pas en contact avec les muqueuses (œil, cavité nasale, bouche, poumon, etc.). Les poussières d'origine organique (issues par exemple de la dégradation de plumes ou de la desquamation de la peau) contiennent des acariens dont les excréments peuvent également être très allergènes pour les personnes sensibles.
Les poussières sont le support de nombreux microbes et autres agents pathogènes qui ne peuvent vivre longtemps en suspension dans l'air, mais subsistent dans la poussière.
La poussière déposée par les semelles de chaussures amène dans les maisons des restes d'excréments de chiens, chats, oiseaux, rats, etc. Des particules toxiques, radioactives contaminantes peuvent être apportées au domicile avec les vêtements de travail par ceux dont le métier les expose à un environnement pollué.
C'est pourquoi l'hygiène veut qu'on opère dans des salles blanches, qu'on traque les poussières dans les hôpitaux et les lieux de soins, tout particulièrement autour des allergiques (asthmatiques en particulier). Les masques à poussières de type FFP1, FFP2, ou FFP3 (les plus efficaces) peuvent protéger les travailleurs et les bricoleurs. Des filtres peuvent débarrasser l'air des poussières les plus grossières ou de poussières plus fines (filtration par voie humide, ou électrostatiques, ou par passage au travers d'une masse fibreuse dense).
L'architecture HQE vise notamment à réduire les facteurs d'empoussièrement de l'air. Dans les zones circumpolaires où les étés peuvent être secs, le salage est parfois utilisé en été pour stabiliser la poussière sur les routes, grâce au caractère hygroscopique du sel, mais ce sel finit par s'accumuler et pose des problèmes de toxicité pour la flore et certains animaux (poissons et certains amphibiens notamment).
Autres effets possibles
Les taux d'empoussièrement sont naturellement très bas dans les milieux végétalisés grâce à la rosée, aux mousses et lichens qui piègent efficacement de grandes quantités de poussières. Ce sont la neige, la pluie, le brouillard et les bruines qui lessivent l'air des poussières qu'il contient. Celles-ci peuvent d'ailleurs contribuer à nucléer les gouttes d'eau et à faire pleuvoir (particules soufrées, ou certaines bactéries du genre Pseudomonas notamment).
Selon certains chercheurs de l'Université de Bristol et de l'University College de Londres en Angleterre, l'exposition à une certaine espèce de bactéries présentes dans la poussière agirait sur notre santé mentale. Ces bactéries (Mycobacterium vaccae) ont un effet semblable aux antidépresseurs en stimulant dans le cerveau la production de sérotonine, le neurotransmetteur qui fait qu'en cas de manque on plonge en dépression. Ces études menées sur des rongeurs, permettent de mieux comprendre le rôle de certaines poussières sur le système immunitaire des êtres vivants4,5
De nombreux animaux prennent des bains de poussière pour se nettoyer ou se débarrasser des parasites. Mesure de l'empoussièrement
L'appareil qui sert à mesurer l'empoussièrement des sols s'appelle le bassoumètre. Les réseaux d'alerte et de mesure de la qualité de l'air utilisent aussi depuis quelques décennies en extérieur des jauges Owen qui recueillent passivement les dépôts de poussière, dont on peut ensuite analyser des échantillons, sachant qu'une fraction biodégradable pourra avoir disparu, et que des bactéries pourront s'y être multipliées si les délais d'analyse sont importants. Le laser (Lidar) peut être utilisé pour mesurer la teneur de l'air en particules, à distance. Un simple filtre en amont d'une pompe dont le débit d'air est connu permet des mesures quantitatives simples.
Une personne souffrant de la phobie de la poussière est dite amatophobe ou koniphobe. Étude de la poussière
L'étude de la poussière peut se faire de façon pluridisciplinaire : Art
En art, des artistes comme Man Ray et Marcel Duchamp ont pratiqué l'accumulation de poussière. Marcel Duchamp laissa ainsi s'accumuler sur son œuvre le grand verre une couche de poussière suffisamment épaisse pour qu'il puisse peindre, à l'aide d'un pinceau, par élimination de couches successives. Aujourd'hui, la photographie Élevage de poussière de Man Ray, donne un aperçu de cette expérience. Biologie
Des microbes et les acariens sont présents et parfois abondants dans les poussières, et les allergies qu'ils engendrent sont de plus en plus fréquentes. Chimie
Les poussières sont des particules organiques (suies, pollens, poils) ou minérales (roches érodées par le vent) qui peuvent être analysées. Surfusion de l'eau
Dans les conditions courantes, l'eau gèle à zéro degré Celsius. Ce phénomène est lié à la présence de poussière.
En conditions « stériles » (sans poussière), l'eau ne gèle pas, même jusqu'à -20 °C et peut rester en équilibre métastable jusqu'à ce qu'on y introduise une impureté ou un cristal de glace : c'est la surfusion. Symbolique
Symboliquement, le mot poussière désigne parfois le déchet, ou une quantité négligeable, avec une éventuelle connotation négative. Ce que rappelle aux catholiques la formule rituelle du mercredi des cendres « Souviens-toi que tu es né poussière et que tu redeviendras poussière ». Références
↑ L'élimination de la poussière dans votre maison [archive] par la Société canadienne de l’asthme [archive] ↑ Poussières de bois. Prévenir les risques [archive] Guide (10 pages) de bonnes pratiques de l'INRS, sur les risques lié aux poussières de bois : ED 974 ; 2006 ↑ Poussières de bois, et Guide de bonnes pratiques dans le secteur des scieries [archive] (32 pages) ↑ La poussière, nid de bonne humeur [archive], Libération ↑ L’éloge de la poussière [archive]
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
poussière, sur Wikimedia Commons
Bain de poussière Poussières sédimentables Particules en suspension Aérosol Cyclone (séparation) Pollution et Pollution de l'air Dust Bowl, tempête de sable ayant eu lieu aux États-Unis dans les années 1930 Poussière interstellaire, particules dans l'espace Poussière cométaire, issue de la queue des comètes Régolithe, couche de poussière produite par l'impact des météorites à la surface d'une planète
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| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: « cycle de l'oubli »: OMBRE ET POUSSIÈRE ET FORCE ET HONNEUR Ven 5 Mai à 10:58 | |
| Une force désigne, en physique, l'interaction entre deux objets ou systèmes, une action mécanique capable d'imposer une accélération induisant la modification du vecteur vitesse (une force exercée sur l'objet fait aller celui-ci plus vite, moins vite ou le fait tourner). En 1684, Isaac Newton a précisé ce concept en établissant les bases de la mécanique newtonienne. La base sensorielle de la notion est donnée par la sensation de contraction musculaire.
Histoire
Le concept de force est ancien, mais il a mis longtemps à obtenir une nouvelle définition utilisable. En effet, à la différence de grandeurs physiques telles que la longueur ou la masse, qui sont représentées par des grandeurs scalaires, les forces peuvent être représentées par des vecteurs. Les représentations vectorielles des forces doivent être distinguées des forces proprement dites. Certains philosophes et physiciens, dits opérationnalistes ou instrumentalistes au sujet des forces, nient qu'il existe des forces : selon eux, les vecteurs de forces utilisés en mécanique sont des outils utiles du physicien, mais ils ne décrivent rien dans la réalité. Un de leurs arguments est que les forces sont imperceptibles. Les réalistes au sujet des forces, à l'opposé, soutiennent que les vecteurs de forces réfèrent à des forces qui existent indépendamment de leur représentation. À l'objection selon laquelle les forces seraient imperceptibles, ils répondent souvent que la perception tactile ou le sens musculaire nous permettent d'expérimenter de telles entités physiques.[réf. souhaitée]
Archimède, lors de l'étude du problème du bras de levier, évoquait le poids des corps, sans expliquer plus explicitement ce qu'il entendait par là. Lors des études sur les poulies, la notion de force est utilisée confusément comme étant la tension dans les fils. Même le problème du plan incliné ou celui de la chute des corps sont résolus par Galilée sans faire appel explicitement à la notion de force.
Parallèlement, la composition des forces apparaît implicitement dans les travaux de Stevin (De Beghinselen der Weeghconst, 1586). Toutefois, la distinction entre la notion de force et de vitesse ne se fait pas encore, et il faudra attendre les travaux d'Isaac Newton pour avoir une formalisation précise de la notion de force. La définition donnée dans les célèbres Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (1687) est celle qui est encore acceptée de nos jours.
La définition du concept de force a permis une présentation simple de la mécanique classique par Isaac Newton (lois du mouvement de Newton).
Aujourd'hui, la notion de force reste très utilisée, en particulier dans l'enseignement et dans l'ingénierie. Pourtant, alors que les moments, l'énergie et les impulsions sont des grandeurs fondamentales de la physique, dans le sens où ils obéissent tous à une loi de conservation, la force peut être vue comme un artifice de modélisation, commode mais non indispensable. En mécanique analytique existent des formulations de la mécanique classique qui n'utilisent pas le concept de force. Ces formulations, apparues après la mécanique newtonienne, font cependant appel à des notions encore plus abstraites que le vecteur force, et on considère en conséquence qu'il vaut mieux les introduire seulement dans l'enseignement supérieur.
Les forces sont d'autre part souvent confondues avec le concept de contrainte, et notamment avec les tensions. Définition
En mécanique classique, une force a un sens strict. C'est la modélisation d'une interaction, quelle que soit la nature de celle-ci. La force ou interaction résulte de l'action d'un objet sur un autre. C'est le cas en particulier des interactions de contact (pression, frottement, interaction dans une liaison) ou à distance (force gravitationnelle, force électrostatique, force électromagnétique). La force est représentée par un vecteur ayant un point d'application, une direction, un sens et une intensité (en newtons). [voir vecteur Force] Un concept très utile
Le concept de force est très utile pour « imaginer » le mouvement (dynamique), les efforts (statique) ou déformations (Résistance des matériaux) subis par un objet. Quelle que soit la ou les causes du mouvement ou des efforts (freinage par frottement, accélération par moteur, portance sur une aile par les écoulements de l'air, attraction par la terre, attraction par un aimant etc.), tout se passe comme si on attachait à cet objet des petits élastiques tendus avec la même tension que la force qui s'applique sur l'objet.
Qui plus est, il est possible de combiner les forces s'appliquant sur un même point, mais provenant de différentes causes, en une seule force. Pour cela, il suffit de sommer les vecteurs force (cette opération revient à remplacer deux élastiques attachés à un même point, mais tirant peut-être dans des directions différentes, par un seul élastique produisant la même tension).
C'est cette capacité à réunir et à combiner dans un même outil des phénomènes aussi variés qui confère toute sa puissance au concept de force.
Ainsi, une fois assimilées les lois du mouvement de Newton, on peut comprendre l'effet de n'importe quelle interaction sur un objet. Pourvu, toutefois, qu'on reste dans les conditions d'application de la mécanique classique :
Les objets doivent être suffisamment grands, par rapport à un atome, pour que la matière paraisse continue (sinon, il faut utiliser la mécanique quantique) Les vitesses doivent être relativement faibles, par rapport à la vitesse de la lumière (sinon, il faut utiliser la relativité générale ou la relativité restreinte) Le champ de gravitation doit être peu variable et d'intensité limitée, afin que l'on puisse négliger ses effets sur la géométrie de l'espace-temps (sinon, il faut utiliser la relativité générale).
Dans notre vie quotidienne de terriens humains, les conditions d'application de la mécanique classique sont toujours satisfaites sur les objets que nous pouvons voir sur terre à l'œil nu. Mais les propriétés de ces objets (couleurs, dureté, fonctionnement d'un appareil électronique, etc.) s'expliquent en général par des interactions au niveau moléculaire, et nécessitent parfois, pour être expliquées, d'avoir recours à la mécanique quantique. Le vecteur force
En physique, on modélise une force par un vecteur. Un représentant du vecteur force est caractérisé par quatre éléments :
la direction : orientation de la force le sens : vers où la force agit la norme (ou intensité) : grandeur de la force, elle est mesurée en newton (N) le point d'application : endroit où la force s'exerce
Le parallélogramme des forces (Relation de Chasles appliquée aux vecteurs forces) Parallélogramme des forces Article détaillé : méthode du parallélogramme.
Le théorème du parallélogramme des forces provient de la constatation du fait que des mouvements peuvent être combinés entre eux sans que l'ordre de cette combinaison ait une quelconque influence sur le mouvement final.
Dans le parallélogramme ci-contre, on peut distinguer deux types de mouvement :
un déplacement parallèle à AB et DC (côtés bleus du parallélogramme) un déplacement parallèle à AD et BC (côtés verts du parallélogramme)
Quand un solide est situé initialement au point A, l'ordre de parcours AB puis BC ou bien AD puis DC n'a aucune influence sur le résultat final : quel que soit l'ordre des mouvements, le solide est déplacé au point C.
Forts de cette constatation, l'observation entre les forces (les causes) et les mouvements (les effets) fut fait, Simon Stevin puis Isaac Newton purent énoncer le théorème du parallélogramme des forces :
Considérons un solide au point A. Appliquons-lui une force F1 proportionnelle et parallèle au segment AB et qui déplace l'équilibre du solide au point B, puis une force F2 proportionnelle et parallèle au segment BC et qui déplace l'équilibre du solide du point B au point C. Alors la force F3 parallèle au segment AC et qui déplace l'équilibre du solide du point A au point C est telle que : F 3 A C = F 1 A B + F 2 B C {\displaystyle {\frac {F_{3}}{\rm {AC}}}={\frac {F_{1}}{\rm {AB}}}+{\frac {F_{2}}{\rm {BC}}}} {\displaystyle {\frac {F_{3}}{\rm {AC}}}={\frac {F_{1}}{\rm {AB}}}+{\frac {F_{2}}{\rm {BC}}}}
La force F3 est appelée la force « résultante » des deux forces F1 et F2.
Inversement, soit un point B quelconque et la force F3 proportionnelle et parallèle au segment AC et qui déplace l'équilibre du solide du point A au point C. Considérons les forces F1 et F2 parallèles respectivement aux segments AB et BC et telles que : F 1 A B + F 2 B C = F 3 A C {\displaystyle {\frac {F_{1}}{\rm {AB}}}+{\frac {F_{2}}{\rm {BC}}}={\frac {F_{3}}{\rm {AC}}}} {\displaystyle {\frac {F_{1}}{\rm {AB}}}+{\frac {F_{2}}{\rm {BC}}}={\frac {F_{3}}{\rm {AC}}}} Alors l'application des forces F1 et F2 au solide va déplacer l'équilibre de ce dernier du point A au point C.
Décomposition d'une force
Cette dernière propriété des forces permet de séparer une force en plusieurs composantes et est utilisée par exemple pour décomposer une force de réaction R en ses composantes normale (l'effort d'appui N) et tangentielle (l'effort de frottement T).
Enfin, soit un point D tel que ABCD soit un parallélogramme, alors la force F2, qui déplace l'équilibre du solide du point B au point C, peut aussi déplacer l'équilibre du point A au point D. Il en est de même pour la force F1 qui peut indifféremment déplacer le solide du point A au point B ou du point D au point C.
Le parallélogramme des forces amène naturellement à modéliser celles-ci par un vecteur souvent noté F → {\displaystyle {\vec {F}}} \vec{F}. Le sens et la direction du vecteur indiquent respectivement le sens et la direction de l'action, la longueur du vecteur indiquant l'intensité de cette même action.
Avec cette notation, le parallélogramme des forces se résume simplement à la relation vectorielle suivante :
F 3 → = F 1 → + F 2 → {\displaystyle {\vec {F_{3}}}={\vec {F_{1}}}+{\vec {F_{2}}}} {\vec {F_{3}}}={\vec {F_{1}}}+{\vec {F_{2}}}
Le point d'application
Une force exerce son action en un point appelé point d'application (ou point d'impact). La connaissance de ce point est importante pour déterminer le moment de la force....
L'action d'une force peut être transmise aux autres points de l'objet par déformation élastique, par exemple, si l'on pousse une voiture, la force exercée par la paume de la main est transmise au reste du véhicule.
La notion de point d'application est évidente dans le cas d'une cause « ponctuelle » : si l'on pousse un objet à la main, le point d'application est le point de contact entre l'objet et la main, et si on le tire avec une corde, c'est le point d'attache de la corde. Cependant, à y regarder de plus près, la paume de la main fait une certaine surface, et la corde a une section non nulle. La force s'exerce donc sur une surface, et non pas en un point. Le point d'application est en fait le barycentre de la surface, en supposant que la force est répartie uniformément sur la surface ; sinon, cela se ramène à un problème de pression.
La notion peut s'étendre au cas où la surface de contact est importante, comme dans le cas de la réaction d'un support sur lequel est posé un objet, ou bien la poussée d'Archimède. On l'étend également au cas des forces volumiques, c'est-à-dire des forces à distance qui s'exercent en chaque point de l'objet, comme le poids ou l'attraction électrostatique ; le point d'application est alors aussi un barycentre (le centre d'inertie de l'objet dans le cas du poids). Dimension et unités de mesure
La force a pour équation aux dimensions :
[F] = M × L × T-2
L'unité de mesure (SI) d'une force est le newton, symbole N, en hommage au savant Isaac Newton.
Le newton équivaut à 1 kg⋅m⋅s-2, c'est-à-dire qu'un newton est la force colinéaire au mouvement qui, appliquée pendant une seconde à un objet d'un kilogramme, est capable d'ajouter (ou de retrancher) un mètre par seconde à sa vitesse.
On a utilisé également le kilogramme-force (kgf), force exercée par une masse de 1 kg dans le champ de pesanteur terrestre (au niveau de la mer), et qui vaut donc environ 9,81 N, ainsi que la sthène qui vaut 1 kN. L'aéronautique et l'astronautique ont fait un grand usage d'un multiple du kilogramme-force : la tonne de poussée. Là où l'on utilisait le kgf, on utilise maintenant le décanewton (daN) :
1 daN = 10 N = 1,02 kgf.
Le kilogramme-force est encore parfois utilisé, bien que l'unité ne soit pas recommandée, par exemple sur certains articles de bricolage (résistance d'une cordelette).
Les anglo-saxons utilisent parfois la livre-force :
1 lbf ≃ 4,45 N
Quelques exemples de forces
Les phénomènes qui provoquent l'accélération ou la déformation d'un corps sont très divers, on distingue donc plusieurs types de force, mais qui sont tous modélisés par un même objet : le vecteur force. Par exemple, on peut classer les forces selon leur distance d'action :
forces de contact : pression d'un gaz, action de contact d'un objet sur un autre (appuyer, tirer), frottement. forces à distance : poids (attraction gravitationnelle), force électromagnétique.
Forces élastiques
Dans le cas le plus simple de la déformation élastique, l'allongement ou la compression modérée d'un ressort dans son axe engendre une force proportionnelle à l'allongement relatif, soit :
F → = − k x → {\displaystyle {\vec {F}}=-k\,{\vec {x}}} {\vec {F}}=-k\,{\vec {x}}
où k est la constante de raideur du ressort et x son allongement (longueur finale moins longueur initiale ; x → = x u → {\displaystyle {\vec {x}}=x\,{\vec {u}}} {\displaystyle {\vec {x}}=x\,{\vec {u}}}, le vecteur unitaire u → {\displaystyle {\vec {u}}} {\vec {u}} étant dirigé du point d'attache du ressort vers son extrémité mobile). La déformation des solides est étudiée par la mécanique des milieux continus (MMC). Pressions
Lorsqu'une force s'exerce sur une surface, il est parfois intéressant de considérer la répartition de la force selon la surface. Par exemple, si l'on enfonce une punaise dans du bois, la punaise s'enfonce car la force est répartie sur une toute petite surface (l'extrémité de la pointe) ; si l'on appuie simplement avec le doigt, le doigt ne va pas s'enfoncer dans le bois car la force est répartie sur une grande surface (l'extrémité du doigt). Pour ce type d'études, on divise l'intensité de la force par la surface sur laquelle elle s'exerce, c'est la pression. Au sein d'un matériau solide, cette pression est appelée contrainte (stress).
Par définition, la pression p vaut :
p = F S {\displaystyle p={\frac {F}{S}}} {\displaystyle p={\frac {F}{S}}}
où
F est la force en newtons (N), S est la surface en m2, p est en pascals (Pa), qui sont des N/m2.
Forces centrales Article détaillé : Mouvement à force centrale.
Une force est dite centrale si sa direction passe à tout instant par un point O fixe dans le référentiel d'étude, appelé centre de force. Bien souvent, de telles forces sont conservatives, mais il est utile de distinguer les deux notions. Ainsi la force de gravitation exercée par un corps ponctuel sur un autre est centrale ET conservative, tandis que pour le pendule simple, la tension du fil est centrale (elle passe à tout moment par le point de fixation du fil) mais NON conservative. Une caractéristique importante du mouvement sous l'action d'une force purement centrale est que le moment cinétique du système par rapport au centre de force est conservé. Forces conservatives Article détaillé : Force conservative.
Certaines forces peuvent dériver d'un potentiel, dans ce cas, il existe un champ U homogène à une énergie tel que la force résultante peut s'écrire sous la forme suivante :
F → = − ∇ → U {\displaystyle {\vec {F}}=-{\vec {\nabla }}\,U} {\vec {F}}=-{\vec {\nabla }}\,U
De telles forces sont conservatives. Forces volumiques
Il existe des forces qui s'exercent sur la totalité de l'objet, comme le poids, ces forces sont dites volumiques. On démontre, dans le cas des solides indéformables, que l'action de telles forces est équivalente à l'application d'une seule force au barycentre du corps, encore appelé « centre de masse », « centre de gravité » ou « centre d'inertie ». Force et lagrangien
En mécanique lagrangienne, si l'on note L(q,q') le lagrangien du système avec q la position et q' la vitesse du système, on a :
F = ∂ L ∂ q {\displaystyle F={\frac {\partial L}{\partial q}}} {\displaystyle F={\frac {\partial L}{\partial q}}}
On notera que F est une force généralisée : force (au sens ordinaire du terme) si la coordonnée généralisée q est une coordonnée cartésienne (exprimée en mètres), mais moment de force si q est une coordonnée angulaire (exprimée en radians). Force, travail et énergie
L'énergie fournie par l'action d'une force sur une distance donnée est appelée travail.
En physique, force et énergie sont deux manières différentes de modéliser les phénomènes. Selon les cas, on préfère l'une ou l'autre expression. Par exemple, on pourra traiter la chute d'un objet avec les forces en se servant des lois de Newton, particulièrement la seconde (l'accélération est proportionnelle à la force et inversement proportionnelle à la masse), ou avec les énergies (la diminution de l'énergie potentielle de gravité est égale à l'augmentation de l'énergie cinétique).
Une force travaille (ou effectue un travail) lorsque son point d'application se déplace. Pour le cas d'une force constante, la valeur du travail d'une force, notée W(F), est égale au produit scalaire du vecteur force par le vecteur déplacement. Mesure d'une force
Tous les appareils servant à mesurer une force reposent dans leur principe de fonctionnement sur la troisième loi de Newton : l'idée est de déterminer l'effort nécessaire qu'il faut opposer à la force à mesurer pour atteindre l'équilibre.
Dans le cas particulier du poids, on peut utiliser une balance qui compare le poids à mesurer au poids d'une masse connue. Principe de mesure d'une force avec un dynamomètre
Pour les autres cas, on utilise généralement un dynamomètre qui est en général constitué d'un ressort dont on connaît la raideur k et dont une extrémité est attachée à un point fixe. On applique la force à mesurer sur l'autre extrémité du ressort et l'on mesure la variation de longueur Δl du ressort. On en déduit la force F par la relation que nous avons vue plus haut :
F = k Δ l {\displaystyle F=k\;\Delta l} {\displaystyle F=k\;\Delta l}
La mesure de la longueur Δl est généralement faite par un comparateur. La force F étant directement proportionnelle à Δl, il suffit de graduer le cadran du comparateur en newtons plutôt qu'en mètres.
Lorsque la force à mesurer est importante, on peut utiliser une barre massive comme « ressort » (cf. la loi de Hooke). La déformation élastique de la barre est alors mesurée avec un extensomètre (ou jauge de déformation) ; il s'agit en général d'un fil en zig-zag collé sur la barre, et dont la résistance électrique varie avec l'allongement relatif. Le concept de force et les théories modernes de la physique
En mécanique newtonienne, la relation entre la force et le mouvement est donnée par la 2e loi de Newton ou « principe fondamental de la dynamique » :
F → = d p → d t {\displaystyle {\vec {F}}={\frac {\mathrm {d} {\vec {p}}}{\mathrm {d} t}}} {\displaystyle {\vec {F}}={\frac {\mathrm {d} {\vec {p}}}{\mathrm {d} t}}}
où p → {\displaystyle {\vec {p}}} \vec{p} est la quantité de mouvement de l'objet, c'est-à-dire le produit de la masse par la vitesse (tandis que l'impulsion est le changement de la quantité de mouvement produit dans un court laps de temps donné), et t est le temps. Si la masse est constante, alors on a
F → = m a → {\displaystyle {\vec {F}}=m\,{\vec {a}}} {\displaystyle {\vec {F}}=m\,{\vec {a}}}
où a → {\displaystyle {\vec {a}}} {\vec {a}} est l'accélération.
Ernst Mach a fait remarquer dans son ouvrage La mécanique : Exposé historique et critique de son développement (1883) que la deuxième loi de Newton contient la définition de la force donnée par Isaac Newton lui-même. En effet, définir une force comme étant ce qui crée l'accélération n'apprend rien de plus que ce qui est dans F → = m a → {\displaystyle {\vec {F}}=m\,{\vec {a}}} {\displaystyle {\vec {F}}=m\,{\vec {a}}} et n'est finalement qu'une reformulation (incomplète) de cette dernière équation.
Cette impuissance à définir une force autrement que par des définitions circulaires était problématique pour de nombreux physiciens parmi lesquels Ernst Mach, Clifford Truesdell et Walter Noll1. Ces derniers ont donc cherché, en vain, à établir une définition explicite de la notion de force.
Les théories modernes de la physique ne font pas appel aux forces en tant que sources ou symptômes d'une interaction. La relativité générale utilise le concept de courbure de l'espace-temps. La mécanique quantique décrit les échanges entre particules élémentaires sous la forme de photons, bosons et gluons. Aucune de ces deux théories n'a recours aux forces. Toutefois, comme la notion de force est un support pratique pour l'intuition, il est toujours possible, aussi bien pour la relativité générale que pour la mécanique quantique, de calculer des forces. Mais, comme dans le cas de la 2e loi de Newton, les équations utilisées n'apportent pas d'informations supplémentaires sur ce qu'est la nature intrinsèque d'une force. Les quatre forces de la nature
L'ensemble des interactions de la matière s'explique par uniquement quatre types de forces :
La force électromagnétique La force gravitationnelle L'interaction forte L'interaction faible
Les deux dernières n'interviennent que de façon interne au noyau atomique et leurs seules manifestations tangibles à notre échelle sont les réactions nucléaires. L'interaction forte permet aux particules composées de quarks, comme les protons et les neutrons, de ne pas se désagréger. Elle est également responsable, bien que de façon indirecte, de la stabilité des atomes. L'interaction faible, plus discrète à notre échelle, se manifeste dans un certain type de réaction nucléaire, la désintégration β.
En dehors des réactions nucléaires, et une fois donnés les atomes et sans considérer leurs interactions internes aux noyaux atomique, la plupart des phénomènes physiques à notre échelle ne font intervenir que les deux autres interactions. La force gravitationnelle se manifeste dans la plupart des phénomènes décrits par l'astronomie et la géologie (essentiellement, en ce qui nous concerne, le fait que nous soyons attirés par la Terre ; que cette dernière ne se désagrège pas en poussière ; les mouvements des astres ; les efforts qu'elle crée sur la croûte terrestre, participant à son évolution géologique ; les marées, …). Toutefois, selon Einstein, la force gravitationnelle n'est pas une force mais le résultat de la courbure de l'espace-temps par la matière. Enfin, la force électro-magnétique est souvent la seule interaction à intervenir dans de très nombreux phénomènes décrits par la chimie (réactions chimiques), la physico-chimie (dureté de certains matériaux, état liquide, solide ou gazeux de la matière), la tribologie (frottements), l'optique (comportement de la lumière), et tous les phénomènes faisant intervenir l'électricité et/ou le magnétisme (y compris le stockage de cet article). Article détaillé : Interaction élémentaire. Notes
↑ On the Concept of Force [archive], Walter Noll, 2007
Voir aussi Articles connexes
Lois du mouvement de Newton Mécanique statique Moment (mécanique) Percussion (physique) Peson Poussée Travail d'une force
Liens externes
La dynamique [archive], Martin Pohl (CERN)
ET
L'honneur peut se définir comme un lien entre une personne et un groupe social qui lui donne son identité 1 et lui confère le respect. L'honneur se gagne par des actes admirés par la collectivité ; on subit la honte en conséquence d'actes méprisés. En ce sens, l'honneur est un attribut collectif, comme la vertu est un attribut individuel. Il peut y avoir des vertus secrètes ; d'honneur secret, point. L'honneur, mais surtout le déshonneur et la honte se transmettent aux proches par contagion.
Dans une même société, il y a le plus souvent des groupes d'honneur différent. Dans les groupes criminels, ne pas parler à la police est une question d'honneur ; fréquenter un délateur atteint au statut de la personne ; tandis que dans la même ville, d'autres gens ont une répulsion du même ordre en ce qui concerne l'usage de la violence, et considèrent comme moralement contaminée une personne qui la pratique, fût-ce dans un contexte sportif, comme la boxe ou le rugby. Si Boileau note qu'un vrai fourbe met son honneur à ne jamais tenir sa parole (Satires XI) c'est que la valeur de référence, pour ceux qu'il estime, c'est le pouvoir de manipuler son prochain ; c'est ce qui le définit comme fourbe.
Lorsque des institutions reconnaissent par un acte public l'importance pour elles d'une personne, cela s'appelle conférer des honneurs. Il y a le tableau d'honneur avec le portrait de l'employé du mois ; les États donnent des décorations, dont en France la principale est la Légion d'honneur. L'appétit des gens pour ces distinctions les amène parfois à manquer leur but. Des candidats avides utilisent, pour les obtenir, des moyens opposés aux valeurs qui soutiennent l'institution. La réaction à cette conséquence de l'institutionnalisation de l'honneur amène d'autres personnes à mettre leur honneur à refuser les honneurs.
Origines
L'honneur procède
« Du lat. class. honos, honoris, masc. « honneur rendu aux dieux, décerné à qqn, marque de considération; charge, magistrature, fonction publique »; à l'époque médiév., honor désigne surtout la charge octroyée par le roi au comte, au duc, aux officiers royaux2. »
L'honneur est une marque de vénération, de considération attachée elle aussi à la vertu et au mérite. Consécutivement, l'honneur est donc une forme d'estime dont on jouit après le combat comme une récompense. Il faut alors comprendre que, pour bénéficier de l'honneur, pour être qualifié d'honorable, il fallait donc avoir combattu. En ce sens, ne rien faire n'était pas un comportement pouvant être qualifié d'honorable, alors qu'il pourrait l'être à notre époque plus paisible (patience courageuse, abstention de revanche, primauté de la réflexion sur l'action, refus de faire une chose choquante, méditation et contemplation monastiques, etc.). Déclinaisons de la notion d'honneur
Dans le cadre de cette filiation sémantique, l'honneur semble être à l'origine un concept social, patrimonial et moral positif, qui se décline de la manière suivante :
Bien accordé par un suzerain à ses hommes. C'est une récompense, un butin patrimonial qui est plus ou moins synonyme de fief. Le terme reste en usage pour l'Angleterre où Guillaume le Conquérant avait pris soin à ne pas laisser s'établir des principautés. L'un des plus importants, l'honneur de Richmond passera à la famille ducale de Bretagne mettant les ducs bretons dans une situation difficile lors de la guerre de Cent Ans. On connaît aussi l'honneur de Leicester qu'a possédé un temps la famille de Grandmesnil. Actes de distinction : (rendre les honneurs à...) les honneurs militaires ou les honneurs funèbres, Dame d'honneur ; les diplômes ou Prix d'honneur ; les médailles d'honneur et la décoration de la Légion d'honneur ; les titres décernés Honoris Causa ou à titre honoraire ; être fait citoyen d'honneur d'une ville ; passer sous une haie d'honneur ; faire l'honneur de sa maison à quelqu'un signifie lui faire honneur. Par extension, rentrent dans cette catégorie toutes les distinctions qui font honneur à quelqu'un (décorations, coupes, titres honorifiques ou de noblesse, trophées artistiques, etc.), ainsi que le fait de mettre en lumière ou à l'affiche (mettre à l'honneur) une personne, un événement, un fait, une chose, un métier, une catégorie (générationnelle, sociale...), un comportement (le civisme, par exemple), un territoire, etc. Dignité, fierté, loyauté, éthique d'un individu, ou d'un groupe : une déclaration sur l'honneur ; donner sa parole d'honneur ; piquer d'honneur revient à persuader quelqu'un que son honneur est en cause ; prendre tout au point d'honneur équivaut à de l'extrême susceptibilité quant à l'honneur ; engager son honneur ou celui du groupe auquel on appartient (l'honneur d'un officier ou de l'Armée) ; honneur national ; tomber au champ d'honneur ; fors l'honneur (François Ier) ; mettre un point d'honneur à, code d'honneur... La radicalisation du sens de l'honneur amène le sentiment individuel revanchard, selon la perception des circonstances historiques ou, tout au contraire le sentiment mortifère de honte en cas d'échec, d'erreur ou de faute déshonorante (mutilation du petit doigt chez les Yakuza et suicide rituel des japonais par hara-kiri). Vendre son honneur signifie accepter faire quelque chose de déshonorant en échange d'une contrepartie quelconque. Tout au contraire, la banalisation de la notion d'honneur amène à considérer une conduite, un comportement honorable, même lorsqu'il se réalise hors du champ traditionnel de l'honneur, ou qu'il se réalise dans l'abstention (voir ci-dessous). Vertu d'une femme en rapport avec ses mœurs, la perte de sa virginité ou des relations en dehors du mariage, même consenties : ravir son honneur signifie la violer et lui avoir fait perdre sa qualité de jeune fille honorable, même si cette dernière était complice ; rendre l'honneur à une femme signifie l'épouser pour réparer l'offense, avant que ne soit connue l'éventuelle perspective d'enfantement. Aujourd'hui une telle réaction perdure en France dans certaines couches de la société, dès lors qu'un heureux événement s'annonce. Défendre jalousement son honneur signifie protéger sa vertu. Dans certaines sociétés traditionnelles, les atteintes à la vertu d'une femme peuvent provoquer des crimes d'honneur à l'encontre de celle-ci et (ou) de l'homme ayant porté atteinte à son honneur, ayant enfreint le code d'honneur de ladite société. Formules de politesse plus ou moins convenues et solennelles : J'ai l'honneur de..., Faire honneur à..., Votre honneur (lorsque l'on s'adresse à un juge anglo-saxon). Certaines figures de cartes à jouer, les plus hautes, à certains jeux : les honneurs au bridge (et au Whist dont il dérive), sont As, Roi, Dame, Valet et, comme dans la noblesse qu'ils incarnent, un petit parvenu récemment anobli, le 10 dans le Bridge moderne. Au Mhing dérivé du Mah-Jong, les honneurs sont les vents et les dragons.
De manière dérivée (honorable) :
Caractère acceptable, mais plus banal, d'un individu, d'un comportement ou d'un résultat : ce comportement est honorable (digne ou seulement, il s'est bien acquitté d'une tache, il s'en est tiré honorablement, cette tâche est à son honneur...). Cela peut se réaliser dans l'action, dans le comportement et la conduite, voire dans l'abnégation ou l'abstention (ne pas s'abaisser, se déshonorer à faire telle chose, avoir le courage de ne pas réagir, ou de supporter, etc). Cela peut se projeter sur la banalisation des critères de la réputation ; cette personne est honorable (bonne réputation ou seulement, ne fait pas parler d'elle, ne pose pas de problème, est bien intégrée). On qualifie aussi un résultat ou une défaite d'honorable, notamment lorsque l'on pouvait craindre un moins bon résultat (sauver l'honneur).
Prise en compte de l'honneur par le système juridique français
L'atteinte à l'honneur d'une femme, au sens décrit plus haut, se retrouve aujourd'hui dans les notions juridiques de viol ou de harcèlement sexuel, donc seulement lorsque l'atteinte est subie, et se résout par une peine correctionnelle ou criminelle en matière pénale. En cette matière, il est moins question d'honneur aujourd'hui que d'atteinte à la dignité et à l'intégrité de la femme, ou d'un homme, bien que ce sentiment d'atteinte à l'honneur perdure culturellement dans l'entourage familial de certaines victimes féminines.
Le duel était de coutume pour laver son honneur après tout comportement jugé comme un affront
L'atteinte à la réputation d'une personne se résolvait par le passé par le duel qui, interdit sous Louis XIII, continua en pratique jusqu'au début du XXe siècle, « comme supplément obligé des lois qui ne connaissent pas des offenses à l'honneur » dira Chateaubriand3. Cependant, afin de ne pas encourir de peine criminelle, il s'achevait généralement dès la première goutte de sang versée. La prise en compte de cette atteinte à la réputation se retrouve aujourd'hui dans la notion juridique de diffamation et se résout par l'octroi de dommages-intérêts en matière civile. S'agissant des diffamations dans les médias, la procédure amiable du droit de réponse, si elle est suivie d'effet, peut cependant suffire, au gré du diffamé. La vendetta, c'est-à-dire le fait de se faire justice soi-même notamment pour venger une offense à l'honneur ou une dette d'honneur (meurtre, atteintes physiques ou patrimoniales) est courant dans les populations ayant gardé une tradition culturelle forte et extensive de l'honneur, à laquelle le droit ne répond pas (ou pas assez). Par exemple, en Afghanistan où un père ne saurait se soustraire à sa parole de donner sa fille à marier4. Toutefois, dans les sociétés modernes (pays occidentaux notamment), les actes auxquels cette vengeance donne lieu sont sanctionnés à hauteur de l'infraction commise, généralement sans considération pour le motif, selon, sur le plan pénal ou sur le plan civil (atteintes patrimoniales et dommages-intérêts). La déclaration sur l'honneur est aujourd'hui admise comme suffisante dans un certain nombre de procédures administratives (déclaration de concubinage, déclaration de situation aux organismes sociaux ou assurances, publication des bans, etc.) et se retrouve, en quelque sorte, devant un tribunal lorsque l'on y prête serment. L'atteinte à l'honneur national a fait, ou fait encore parfois l'objet d'une incrimination pénale (Andorre, Bulgarie, Espagne, Italie) 5 mais c'est généralement à travers l'atteinte aux symboles nationaux (drapeau, Chef de l’État, hymne national, etc.) que cette notion est appréhendée par le droit, comme c'est le cas en France. En droit international, hormis les agressions caractérisées, les actes et les déclarations qui peuvent être considérées comme une atteinte à l'honneur national ne font plus l'objet d'un état de belligérance, comme par le passé. Aujourd'hui, elles se résolvent sur le terrain diplomatique et se traduisent par une demande d'excuses ou, à défaut, par diverses mesures de rétorsion (rappel d'ambassadeur, ou au contraire expulsion de diplomates étrangers, sanctions économiques, etc.). L'octroi de la Légion d'honneur fait l'objet d'un décret du Président de la République. Cette décoration a la préséance sur toutes les autres. Elle donne le droit, à la descendance féminine du titulaire (jusqu'au troisième degré), de bénéficier d'une scolarité à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur. La radiation de l'Ordre peut intervenir en cas d'atteinte à l'honneur ou à la dignité. Elle est automatique, parce que considérée comme telle, en cas de déchéance de la nationalité française ou de condamnation à une peine d'emprisonnement d'un an ou plus, pour crime 6. Cas de Maurice Papon qui, bien que s'étant vu retirer cette décoration, a été enterré avec celle-ci 7. Un enfant, selon le Code civil, « doit honneur et respect à ses pères et mères ». Notre Code civil reprend ainsi l'un des dix commandements judéo-chrétiens. Ledit code précise que cette obligation pèse sur l'enfant « à tout âge »8. Toutefois, en pratique, ce n'est que d'une manière indirecte qu'est sanctionnée cette obligation à l'honneur, notamment, par l'obligation pesant sur les enfants de prendre en charge les obsèques de leurs parents, même en cas de refus de la succession de ces derniers ; la déclinaison la plus concrète de l'obligation d'honorer ses parents étant formalisée dans un autre article du Code civil relatif à l'obligation alimentaire due aux ascendants par les enfants 9. Les enfants sont donc invités, en quelque sorte, à mettre un point d'honneur à assurer à leur parents la réciprocité des obligations d'entretien et d'éducation qui pesaient sur leurs ascendants à leur profit 10. Différents corps d'agents publics et d'auxiliaires de justice doivent répondre de leurs manquements à l'honneur (entre autres). Ainsi les avocats s'exposent à des sanctions disciplinaires (par exemple une suspension), selon le code disciplinaire et la déontologie qui régissent leur profession 11. Tel est aussi le cas des magistrats qui manquent à l'honneur de leur charge ou à l'honneur de la justice 12. De même que pour tout agent public dont les manquements à la probité, aux bonnes mœurs ou à l'honneur peuvent être constitutifs d'une faute professionnelle[réf. nécessaire]. Maurice Cusson fait de l'honneur le motif essentiel de l'homicide13. Il établit ainsi un lien entre la perte du sens de l'honneur au long de l'histoire et la baisse du taux d'homicide14.
La notion d'honneur
Il s'agit à la fois d'une notion sociologique et culturelle, contingente :
de la sensibilité individuelle et/ou collective (familiale ou sociétale) ; de la morale et des mœurs d'une époque donnée ; des circonstances.
Les origines viriles de l'honneur
Les origines de l'honneur relient cette notion à la victoire sur le champ de bataille[réf. nécessaire].
Durant l'antiquité, la défaite était cruelle et le vainqueur pouvait humilier l'adversaire. « Vae Victis ! » 15. Les vaincus, en perdant le contrôle sur leur destin, perdaient, avec tous leur biens y compris les plus précieux, leur honneur dans l'humiliation. Au besoin, le suicide permettait d'échapper à l'ennemi et au déshonneur. Cassius et Brutus se suicidèrent après leurs défaites contre les triumvirs. Dans la société romaine, le pouvoir sur les choses et les gens était exercés par les hommes. Aussi l'honneur, associé au pouvoir sur soi et ses dépendants, épouse, enfants, esclaves, est-il, comme la vertu (de vir, homme), une qualité virile. Cependant, une femme exerçant le pouvoir, la reine d'Égypte, Cléopâtre, préfère-t-elle aussi, dans des circonstances semblables, mourir plutôt que d'être exhibée comme vaincue dans le triomphe d'Auguste.
Au Moyen Âge, les chevaliers se souciaient plus de l'honneur de leur lignée que du sort de la bataille, c'est-à-dire de se comporter avec bravoure et panache que de se comporter de manière efficiente 16.
À l'époque moderne, l'honneur reste attaché au devoir patriotique et au sacrifice pour la nation qui seront exaltés pour soutenir l'effort de guerre lors des grands conflits.
L'honneur est d'abord une valeur collective. Il s'attache à la lignée, à la tribu, à la nation. Ainsi, l'honneur perdu d'une femme, c'est-à-dire le fait pour elle d'avoir des relations sexuelles avec un homme qui n'y a pas été intégré (ou à la lignée duquel elle n'a pas été intégrée) est d'abord celui de la lignée. Celle-ci repose sur l'idée que les hommes se perpétuent par le sang dans des femmes, considérées à peu près comme un vase où se développe la semence. Pour que la lignée se poursuive, il faut que la filiation ne puisse être mise en doute[réf. nécessaire]. La virginité d'une femme, sa sexualité ne lui appartiennent pas. C'est un mécanisme de clan, une affaire familiale. C'est l'honneur de la famille, au premier rang duquel se trouve le père, puis le mari, que de protéger la femme de toutes relations hors cadre ou de toutes tentations. Aujourd'hui encore, bien que sous une forme souvent atténuée, se perpétue cette idée que la famille est éclaboussée par la conduite d'une femme, comme elle l'est d'ailleurs par celle des hommes qui manquent à la probité, à la parole donnée, et par ses membres affligés d'une difformité physique, et qu'elle doit donc se plier à certains codes comportementaux et vestimentaires dans ses relations avec les hommes, à peine de mettre en cause l'honneur de son clan[réf. nécessaire].
Ces aspects guerriers et claniques expliquent en partie la survivance de certains codes d'honneur, notamment au nord ou au sud de la Méditerranée, chez des peuples repliés sur leurs valeurs familiales, leur territoire et leur tradition de résistance face aux invasions multiples qu'ils ont connues. On pense à la vendetta, à l'omertà et au machisme qui caractérisent le code d'honneur en Sicile et en Corse, ou le Kanoun très stricte en Albanie et en Kabylie. Mais ces origines guerrières, qui permettaient d'obtenir un fief, une ville, un territoire, et donc un titre, que l'on transmettait à sa descendance avec les valeurs viriles qui en étaient la source, expliquent aussi qu'en Occident, l'honneur fut d’abord associé au fait d'être bien né (sous-entendu, issu de cette noblesse guerrière) et d’être ainsi capable, dans l'action, d'une grandeur pouvant dépasser les exigences du strict devoir ou de la stricte utilité. C'est ce qui a fondé les valeurs de la noblesse patriarcale (toutes origines progressivement confondues) pendant quelques siècles. L'honneur dans la littérature
Platon souligne que le Thumos (l'une des trois parties de l'âme) « est en réalité le siège du courage, du sentiment de dignité, de fierté, d'honneur ». Rabelais donne dans Gargantua (1532) une définition de l'honneur : « Les gens libères, bien néz, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes, ont par nature un instinct et aiguillon qui tousjours les poulse à faictz vertueux et retire de vice, lequel ils nommoient honneur. » (Gargantua, LVII.) William Shakespeare fait dire à Falstaff dans sa pièce Henry IV (première partie) que « l'honneur peut-il remettre un jambe? Non. Un bras? Non. M'ôter la douleur d'une blessure? Non. Qu'est-ce que l'honneur? un mot. Et qu'est-ce que ce mot, l'honneur? Ce qu'est l'honneur : du vent. Un joli appoint vraiment ! Et à qui profite-t-il? Celui qui mourut mercredi, le sent-il? Non. L'entend-il? Non. L'honneur est donc une chose insensible? Oui, pour les morts. Mais ne saurait-il vivre avec les vivants? Non. Pourquoi? C'est que la médisance ne souffrira jamais. A ce compte, je ne veux point d'honneur, l'honneur est un pur écusson funèbre : et ainsi finit mon catéchisme » Jean de La Fontaine illustre dans sa fable Le Lièvre et la Tortue comment l'honneur peut être dévoyé par l'orgueil ; « Elle [la Tortue] se hâte avec lenteur, Lui cependant méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire, Croit qu'il y va de son honneur, De partir tard ». Montesquieu voit dans l'honneur, le ressort « qui borne la puissance » dans les États monarchistes et modérés. L'honneur « règne, comme un monarque, sur le prince et le petit peuple ». (De l’esprit des lois, III, X.). Voltaire souligne que l'honneur ne serait pas seulement l'affaire des honnêtes gens : « Je conçois bien qu'un scélérat, associé à d'autres scélérats, cèle d'abord ses complices ; les brigands s'en font un point d'honneur ; car il y a ce que l'on appelle de l'honneur jusque dans le crime. » (Dissertation sur la mort d'Henri IV.) Chamfort évoque ironiquement l'évolution moderne de la notion d'honneur : « Pour ne parler que de morale, on sent combien ce mot, l'honneur, renferme d'idées complexes et métaphysiques. Notre siècle en a senti les inconvénients ; et, pour ramener tout au simple, pour prévenir tout abus de mots, il a établi que l'honneur restait dans son intégrité à tout homme qui n'avait point été repris de justice. » (Maximes et Pensées, Philosophie et morale, XLII.) Arthur Schopenhauer aborde assez longuement la notion d'honneur dans son ouvrage Aphorismes sur la sagesse dans la vie (chap. 4) : « L’honneur est, objectivement, l’opinion qu’ont les autres de notre valeur, et, subjectivement, la crainte que nous inspire cette opinion. En cette dernière qualité, il a souvent une action très salutaire, quoique nullement fondée en morale pure, sur l’homme d’honneur. […] L’honneur a, dans un certain sens, un caractère négatif, par opposition à la gloire dont le caractère est positif, car l’honneur n’est pas cette opinion qui porte sur certaines qualités spéciales, n’appartenant qu’à un seul individu ; mais c’est celle qui porte sur des qualités d’ordinaire présupposées, que cet individu est tenu de posséder également. L’honneur se contente donc d’attester que ce sujet ne fait pas exception, tant que la gloire affirme qu’il en est une. La gloire doit donc s’acquérir ; l’honneur au contraire n’a besoin que de ne pas se perdre 17. » Simone Weil décrit l'honneur comme un moteur de l'âme : « L'honneur est un besoin vital de l'âme humaine. Le respect dû à chaque être humain comme tel, même s'il est effectivement accordé, ne suffit pas à satisfaire ce besoin ; car il est identique pour tous et immuable ; au lieu que l'honneur a rapport à un être humain considéré, non pas simplement comme tel, mais dans son entourage social. Ce besoin est pleinement satisfait, si chacune des collectivités dont un être humain est membre lui offre une part à une tradition de grandeur enfermée dans son passé et publiquement reconnue au-dehors. » (L'Enracinement.)
Bibliographie
Marie Gautheron, L'honneur. Image de soi ou don de soi : un idéal équivoque, Collection Morales, Autrement (Paris),1991, 231 p. (ISBN 2-86260-316-3) Marie-Luce Gélard, Le pilier de la tente. Rituels et représentations de l’honneur chez les Aït Khebbach (Tafilalt), Paris, Maison des sciences de l’homme, 2003 Philippe d'Iribarne, La logique de l'honneur. Gestion des entreprises et traditions nationales, Collection Essais, Poche, 1993 Pierre Lafargue, L'honneur se porte moins bien que la livrée, William Blake & Co. Edit, 1994 Florence Weber, L'honneur des jardiniers. Les potagers dans la France du XXe siècle, Belin, coll. « socio-histoire », Paris, 1998, 287 p.
Notes et références
↑ Hobbes, Léviathan (1651), ch. X. ↑ Trésor de la langue française, article « Honneur ». ↑ Mémoires d'outre-tombe, t. VI, p 280 ↑ Tel ce vieux père qui en échange d'avoir reçu une jeune fille comme épouse lors de son veuvage a promis dès qu'elle avait 5 ans de donner sa fille à marier en échange. L'ONG, aidée des autorités locales, ne réussira pas à faire changer d'avis le père menacé de mort s'il ne rembourse pas sa dette d'honneur, et qui se sent déshonoré que d'autres s'occupent de cette histoire qui obligera l'enfant à quitter l'école (Nassima, une vie confisquée, Envoyé spécial, France 2, 31 décembre 2008) ↑ Art. 79 du Code Pénal d'Andorre ; art. 88 du Code Pénal 1951 de Bulgarie ; art. 5 du Code Pénal d'Espagne ; art. 291 du Code Pénal 1930 d'Italie ↑ Articles R90 et R91 du Règlement de l'Ordre national de la Légion d'honneur ↑ À cet égard, les autorités publiques ont laissé se dérouler la cérémonie selon les vœux des partisans du défunt [1] [archive] ↑ Article 371 du Code civil français ↑ Article 205 du Code civil français ↑ Article 371-2 du Code civil français ↑ Article 138 du décret du 27 novembre 1991 qui vient en complément des dispositions de la loi du 31 décembre 1971 (art. 3) ↑ Article 43 de l'ordonnance n°58-1270 du 22 décembre 1958 ↑ Maurice Cusson, Les homicides - Criminologie historique de la violence et de la non-violence, Éditions Hurtubise inc., 2015, 256 p. ↑ Laurent Lemasson, « Tu ne tueras point », Revue française de criminologie et de droit pénal, vol. 5, octobre 2015 (lire en ligne [archive]) ↑ Tite-Live V, 48 ↑ À la bataille de Waterloo, alors que la situation était désespérée, le Maréchal Ney repartit à l'attaque, à pied, en s'écriant : « Venez voir comment meurt un maréchal de France ! ». Et, effectivement, tous les témoins dirent qu'il cherchait la mort, mais que la mort ne voulut pas de lui. ↑ Arthur Schopenhauer (trad. J.-A. Cantacuzène), Aphorismes sur la sagesse dans la vie, Paris, Librairie Germer Baillière et Cie, 1880 (lire sur Wikisource) p. 78 et 82.
Articles connexes
Crime d'honneur Culture de l'honneur Honorariat [Lequel ?] Bras d'honneur Doigt d'honneur Droit à l'honneur
Liens externes
Différentes définitions de l'honneur selon l'Ordre des Templiers [2] [archive] L'honneur et la chose honorable. Bulletin réflexif ; Institut québécois d'éthique appliquée ; [3] [archive]
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| | | yanis la chouette
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| DANS L'ADOPTION D'UN MEMBRE DANS UN CLAN DE NOMBREUSES SUR LA FOI, L'APTITUDE, LE DÉTERMINÈ ET LE AINSI NE SONT PAS DES APTITUDES PERMETTANT à L'INNOCENT DE S'INCLURE DANS UNE SOCIÉTÉ QUI S'AMUSE PLUS à MARTYRISER PAR LE BIZUTAGE PLUS QUE DE DONNER UNE CONSCIENCE LOYAL DE L'HISTOIRE ET DE LA SOUFFRANCE: L'ANIMAL RESSENS LA DOULEUR DEVANT LE COUTEAU, ENFANT, J'AI VU LE CHAMEAU PLEURER... OUI LE VAISSEAU DU DÉSERT OU LE BOSSU TOUT COMME LE PORC ET LE DROMADAIRE PLEURER DEVANT LE COUTEAU. PEU IMPORTE LE DÉSIR; L'ANIMAL ET SES ORGANISMES NE SONT PAS UN APHRODISIAQUE. LE PLAISIR EST CERTES UNE SOURCE D'AMOUR MAIS L'IMAGINATION MEUBLÉE PAR UNE SOURCE D'INSPIRATION BASÉ NE SONT PAS UNE CRIMINALITÉ.
RESSENTIR EST ENCORE UN DOMAINE INEXPLORÉ DE L’ÊTRE HUMAIN Où CERTAINS ANIMAUX SAVENT FAIRE ENTENDRE LEUR INSTINCT ET LEUR SURVIE TOUT EN ÉPROUVANT DU DÉSIR SANS AVOIR BESOIN D'APHRODISIAQUE. CERTES LA SEXUALITÉ N'EST PAS UNE ÉQUATION à GÉOMÉTRIE INVARIABLE ET LA CHAIR N'EST PAS LE DÉMON PRÉTENDU PAR LES IMPUISSANTS ET LES FANATIQUES: EN EFFET, CERTAINS N'ONT PAS BESOIN DE DROGUES POUR RESSENTIR DES BONNES PULSIONS OU DE NÉFASTES HOMICIDES.
REVENANT à CETTE ASPECT DE DOULEUR, IL FAUT ARRÊTER DE JOUER SUR LES CRAINTES OU LE BIEN-ÊTRE AU SUJET DES MÉTAPHORES DU QUOTIDIEN. ON NE NAIT PAS BON MAIS DANS UN PREMIER TEMPS?, ON EST INNOCENT ENSUITE INTERVIENT LES ÉVÉNEMENTS RÉVÉLATEURS. C'EST AU MOMENT LE PLUS EXTRAORDINAIRE DES FAITS QUE LA PERSONNE DÉCOUVRE SON SOI: IL N'EST PAS CONFRONTÉ à LA NOTION DE BIEN OU DE MAL; IL SE RETROUVE à UNE SITUATION Où SA RÉACTION EST RÉVÉLATEUR DE SES ACTES ET DE SES PULSIONS: IL APPRENDRA à VIVRE AVEC QU'ILS SOIENT DANS L’ASPECT DE LA BIENVEILLANCE OU DE L’AGRESSIVITÉ.
NOTRE CONSCIENCE NOUS PORTE VERS LA PRUDENCE DEVANT LES ÉVÉNEMENTS NATURELLE, ANIMALIERS ET HUMAIN. LA CRAINTE NE DOIT PAS DÉTRUIRE NOTRE PRUDENCE MAIS NOTRE PRUDENCE NE DOIT PAS AVEUGLER NOTRE CRAINTE. SANS CHERCHER NOTRE JUSTE MILIEU? SACHONS ENTENDRE LE POIDS ÉMOTIONNEL DE NOTRE BALANCE DEVANT LA SITUATION DE DANGER: ÊTRE CARTÉSIEN SANS RENIER L'ASPECT DE MYSTÈRE ET DE DOUTE DONC VIVRE EN ÉPROUVANT LE CONCEPT DE SOMMEIL, DE LUEUR, DE CONSTITUTION ET D'ANIMAL.
NON AUX ESCLAVAGES, TORTURES ET VIOLS QU'ILS SOIENT PHYSIQUES ET MORAUX
AINSI
Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.
Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions... Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".
Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers, espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté... La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...
Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro; alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance: Celle d'insulter !
Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...
La République de l'Olivier dit : "Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..." la constitution rajoute : "Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim." et le peuple doit rajouter : "Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."
Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.
"Je suis Y'becca"
Ecrit de TAY La chouette effraie.
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Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...
"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie." Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...
Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.
L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.
Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.
Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.
Pour Lise Et Pour Vous le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT Association humanitaire, d'entraide, sociale
"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie." Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)
"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure." Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)
"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts." Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)
"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent." Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)
"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel." Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)
"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder." Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)
"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant." Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)
"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté." Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)
"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie." Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)
"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse." Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.
"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie." Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.
"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout." Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)
"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression." Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)
"La grâce, plus belle encore que la beauté." Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)
Compte rendu de TAY La chouette effraie
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