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| La Mort, L'Existence et Y'becca | |
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yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:41 | |
| Texte formidable de Vladimir Jankélévitch :
"Le remplacement dans l'espace, tout comme le renouveau printanier dans le temps, manifeste la pérennité de la nature et, en futilisant la mort, exprime la plénitude constante de l'être et de la vie. Mais il y a plus : alors même que l'individualité disparue serait irremplaçable, l'irremplaçable, à la limite, tendrait toujours à être remplacé ; sans qu'il soit même nécessaire d'invoquer un éternel retour, l'infinité du temps ferait surgir tôt ou tard une monade indiscernable de la monade disparue, et les chances de remplacement tendraient vers cent pour cent."
Vladimir Jankélévitch, La Mort
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plénitude, nom féminin, (latin plenitudo, -inis) Littéraire. État de ce qui est à son plus haut degré de développement, qui est dans toute sa force, son intensité ; intégralité : Être dans la plénitude de ses forces.
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Le mot « monade », qui relève de la métaphysique, signifie, étymologiquement, « unité » (μονάς monas). C'est l'Unité parfaite qui est le principe absolu. C'est l'unité suprême (l'Un, Dieu, le Principe des nombres), mais ce peut être aussi, à l'autre bout, l'unité minimale, l'élément spirituel minimal. Plus subtilement, la notion de monade évoque un jeu de miroirs entre l'Un, la Monade comme unité maximale, et les monades, les éléments des choses ou les choses en tant qu'unités minimales, reflets, de l'Un ; une chose une est comme un microcosme, un reflet, un point de vue de l'Unité ; une âme dit partiellement ce qu'est l'Âme, celle du monde, ou l'Esprit.
Le monadisme, vitaliste, s'oppose à l'atomisme, qui est mécaniste. La science des monades s'appelle « monadologie » ; ce néologisme vient, non de Leibniz, mais de Erdmann, l'éditeur de Leibniz en 1840.
Quant aux mots, on peut dire que, parfois, le Grec appelle les nombres arithmétiques un, deux, trois, quatre, cinq, dix..., tandis qu'il appelle les nombres idéaux monade, dyade, triade, tétrade1. D'autre part, par convention, le mot « Monade » (avec majuscule) désigne le principe un, l'Un, l'Unité, tandis que « monade », avec minuscule, désigne une unité, une substance simple.
Quant aux concepts, on peut distinguer ou confondre Un et Monade. Les pythagoriciens semblent les identifier, les platoniciens les distinguer : dans son enseignement oral, Platon pose deux principes contraires, au sommet l'Un, en bas la Dyade, ce ne sont pas des nombres, mais les sources des nombres : « C'est à partir de cet Un que le nombre idéal est engendré », « la Dyade indéfinie est génératrice de la quantité », et l'Un engendre les nombres idéaux de la Décade (monade, dyade, triade, tétrade).
Chez les pythagoriciens, surtout chez Philolaos de Crotone et Archytas, la Monade désigne l'unité originelle d'où dérive la série des nombres, en particulier la Décade (les dix premiers nombres entiers naturels).
« Le principe de toutes choses est la Monade. Venant de la Monade, la Dyade indéfinie [l'Illimité, la matière], considérée comme matière, est sous-jacente à la Monade qui est cause. De la Monade et de la Dyade indéfinie viennent les nombres, des nombres les points [des nombres dérivent les grandeurs, dont l'élément originel est le point], des points les lignes, des lignes les figures planes, des figures planes les figures solides, des solides les corps sensibles [connus par les sens], dont les Éléments sont au nombre de quatre : Feu, Eau, Terre, Air. »4
« Archytas et Philolaos usent indifféremment des termes "un" et "monade" » (Théon de Smyrne, Exposé des connaissances mathématiques utiles à la lecture de Platon).
Platon appelle ses Idées « Monades » (unités), dans la mesure où chaque Idée (le Juste, le Beau, l'Abeille en soi...) est une Forme sans multiplicité ni changement, un Modèle unique, un principe d'existence et de connaissance.
« Quand c'est l'Homme dans son unité qu'on entreprend de poser, ou le Bœuf unique, le Beau unique, le Bien unique, alors l'immense peine qu'à propos de ces unités et de celles qui sont du même ordre on se donne pour les diviser donne lieu à contestation. De quelle manière ? En premier lieu, sur le point de savoir si l'on doit admettre pour des unités (monadas) de cet ordre une véritable existence ; en second lieu, de savoir cette fois comment ces unités, dont chacune existerait toujours identique à elle-même et sans être sujette ni à naître ni à périr, gardent intégralement, de la façon la plus stable, cette unicité qu'on leur attribue »
Speusippe, premier successeur de Platon à l'Académie, soutient que le premier principe est l'Un, au-dessus de l'être, et que la monade concerne les nombres.
Xénocrate, deuxième successeur de Platon à l'Académie, reprend l'opposition de Platon :
"Xénocrate, fils d'Agathénor de Chalcédoine, faisait de la Monade et de la Dyade des dieux, dont la première comme principe mâle occupe le rang de père et règne au ciel. Il l'appelle aussi Zeus et impair et intellect, qui est pour lui le premier dieu. L'autre principe, comme femelle, prend la place de mède des dieux. Elle préside au domaine au-dessous du ciel. C'est pour lui l'Âme du monde. Le ciel aussi est dieu, et les astres de feu sont les dieux olympiens."
Les néoplatoniciens pythagorisants (comme Syrianos, Nicomaque de Gerasa, Jamblique) ont assimilé le Un à la Monade.
On trouve chez Plotin l'image de la Monade comme point de vue. Cette idée que chaque Monade est comme un point de vue sur une ville unique, et qu'il y a donc une infinité de Monades étant donné qu'il y a une infinité de points de vue, est à l'origine employée par Plotin dans Les Ennéades où il écrit :
« Nous multiplions la ville sans qu'elle fonde cette opération... »
— (Ennéades, VI, 6, 2)8
En effet chaque Monade est un point de vue qui n'épuise pas son objet et existe comme unité (Un). La Monade prend donc chez Plotin l'aspect d'un tout (un point de vue unifié), multipliable à l'infini (il y a une infinité de points de vue sur une seule et même ville) et exprimant une petite partie d'un élément (son point de vue n'est qu'une part de la ville immense). Leibniz réutilisera d'ailleurs pour son compte cette métaphore, dans une approche perspectiviste, en l'approfondissant considérablement et en la déployant. Deleuze analysera les implications de cette conception de la Monade chez Leibniz dans son ouvrage Le pli.8 Leibniz introduira entre autres des degrés dans les Monades (voir plus bas) en présentant le fait que chaque Monade est constituée d'un point de vue clair (sa perspective de la ville) d'une totalité obscure ou confuse (la ville).
« Chez les néoplatoniciens chrétiens (Théodoric de Chartres, Dominique Gundisalvi), le mot Monade désigne Dieu comme unité ultime et essentielle ».
Jean l'évangéliste, affirme le fait que la Monade est l’Esprit-Père :
« la Monade étant une monarchie, sur laquelle ne s’exerce aucun pouvoir, — elle est le Dieu et Père de toutes choses, le Saint, l’Invisible établi au-dessus de toute chose, établi dans son Incorruptibilité, établi dans cette lumière pure que la lumière oculaire ne peut regarder. Il est l’Esprit. »
Nicolas de Cues utilise le concept de monade, par lequel il désigne « un microcosme, une unité en miniature, un miroir du tout »
En 1591, à Francfort, Giordano Bruno a écrit en latin deux poèmes sur la monade : Du triple minimum (De triplici minimo) et De la monade, du nombre et de la figure (De monade, numero et figura). Il appelle minimum ou monade une entité indivisible qui constitue l'élément minimal des choses matérielles et spirituelles. Dieu, minimum et maximum, est la Monade suprême d'où s'échappent éternellement une infinité de monades inférieures :
« Dieu est la Monade, source de tous les nombres. L'absolument simple, fondement simple de toute grandeur et substance de toute composition ; supérieur à tout accident, infini et immense. La nature est nombre nombrable, grandeur mesurable et réalité déterminable. La raison est nombre nombrant, grandeur mesurante, critère d'évaluation. À travers la nature Dieu influe sur la raison. La raison, à travers la nature, s'élève vers Dieu. »12
Il y a un triple minimum : la monade correspond au point en mathématiques et à l'atome en physique. Elle est l'être primitif, impérissable, de nature aussi bien corporelle que spirituelle, qui engendre, par des rapports réciproques, la vie du monde. C'est une individualisation extrinsèque de la divinité, existence finie, elle est un aspect de l'essence infinie. Certains ont vu là du panthéisme (tout est divin), d'autres du perspectivisme (chaque chose exprime le tout à sa façon).
François-Mercure Van Helmont, ami de Leibniz depuis 1671 jusqu'à 1698, dans Ordre intégral ou Ordre des siècles (Seder olam sive Ordo seculorum, 1693), présente le monde comme gouverné par un seul principe de vie, qui s'étend de la "monade" centrale et impérissable (Dieu) jusqu'aux choses indéfiniment divisibles et soumises à l'explication mécanique13.
Anne Conway, qui fait partie des platoniciens de Cambridge, a dans son seul livre (The Principles of the Most Modern and Ancient Philosophy) composé entre 1671 et 1677, publié en 1690, présenté une doctrine de monades physiques dans une philosophie vitaliste. Elle était très liée à François-Mercure Van Helmont depuis 1670.
"La division des choses ne se fait pas en termes de plus petit terme mathématique, mais de plus petit terme physique. Et quand la matière concrète se divise en monades physiques, comme cela se passa au premier état de sa formation, alors elle est prête à reprendre son activité et à devenir esprit."
Philosophe et mathématicien, à partir de 1696 Leibniz développe un système métaphysique selon lequel l'Univers est constitué de monades. Pendant la dernière année de sa vie, en 1714, il écrit en français deux textes marquants sur ce thème, le second étant devenu célèbre sous le titre de Monadologie. Tout être est soit une monade soit un composé de monades. Quant à leur nature, les monades sont des substances simples douées d'appétition et de perception. Quant à leur structure, ce sont des unités par soi, analysables en un principe actif appelé « âme », « forme substantielle » ou « entéléchie », et en un principe passif, dit « masse » ou « matière première ». Quant à leur expression, les monades sont chacune un miroir vivant, représentatif de l'univers, suivant leur point de vue. Quant à leur hiérarchie, les monades présentent des degrés de perfection : a) au plus bas degré, les monades simples ou « nues » se caractérisent par des perceptions inconscientes. Elles contiennent toutes les informations sur l’état de toutes les autres, mais n’ont ni conscience ni mémoire. Ce sont les monades des minéraux et des végétaux ; b) puis viennent les monades sensitives, douées de perceptions conscientes et de mémoire et qui imitent la raison. Telles sont les monades des animaux ; c) les monades raisonnables se distinguent par la conscience réfléchie (« aperception ») de leurs perceptions, qui entraînent la liberté. C’est le cas des monades humaines ; d) ensuite les anges ; e) Dieu, dira Hegel, est la Monade des monades.
« La monade, dont nous parlerons ici, n'est autre chose qu'une substance simple, qui entre dans les composés ; simple, c'est-à-dire sans parties... Ces monades sont les véritables atomes [les indivisibles] de la nature et, en un mot, les éléments des choses... Les monades n'ont point de fenêtres, par lesquelles quelque chose y puisse entrer ou sortir [les actions de l'extérieur ne peuvent la modifier]. »
Chez Alfred North Whitehead, le mot indique les événements temporels.
Chez Husserl, la monade caractérise le rapport intersubjectif. Le mot « monade », ici, désigne la conscience individuelle, l'individualité en tant qu'elle représente à la fois un point de vue unique, original sur le monde et une totalité close, impénétrable aux autres consciences individuelles ou individualités. Pour Husserl, au moi est donné d'autres moi, non pas directement, mais au travers une série d'actes extérieurs, physiques, que le moi interprète par analogie à soi-même. Ainsi, à travers les actes d'interprétation, se forment des mondes intersubjectifs, régis par des structures qui leur sont propres et qui forment la base pour la constitution de personnes supérieures, collectives. On aboutit à une pluralité de monades qui communiquent entre elles, à travers la sphère neutre du monde intersubjectif.
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| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:42 | |
| Ah... Le sentiment... Je ne connaissais pas... Une infinie passion se dégage de ces mots... Celle de connaître et de découvrir l'instantanéité émotionnelle du naturel... Je ne connaissais pas et il serai dommage que une telle émotionnelle puisse s'évaporer de l'émotionnel, de l'essence humaine et de l'espérance animal.
Yanis.
Il n'y a aucune rancœur sur le choix du temps et de la mort. Un bien-être plus qu'un bienheureux, même oublié le temps réapparaît sous une forme de danse connu de l'invisible. Ah, le sentiment, de voir avec son Cœur et son esprit ouvrant ainsi les yeux sur les conjugaisons de la Nature. Dans le sein du verbe, cet homme que je ne connais presque rien, me laisse percevoir une acceptation du concept d'âmes élargi au delà du couple humain. le thème d'une harmonie dans l'espace, la plénitude de la monade pourrai prêter à sourire, le rêve peut il connaitre mesure et appréhension ? Le thème d'un phœnix décrit par ... Il est une fable et celle ci parle du ressentiment de Solitude que peut ressentir le Dieu. Alors la vision d'un dieu soumis lui même à la mort, le temps alors nous apparait comme créature sommes toutes éloignés de ce destin écrit ou non écrit... Le Laïque l'emporte sur le croyant et si la Nature, se révélait être autre qu'une simple formule de vie et de mort. L'éternel retour d'une Majuscule ayant pour attrait d'être une ombre. Mais dans l'infini, il y a l'écho des ombres et des lumières alors qui pourrait croire au terme de disparu"e"... Osmose.
Ecrit de TAY La chouette effraie
12 aout 1946 : La République Humaine et Rebelle, Naissance de la Sécurité Sociale. La France Naturel et Fraternelle
Il faut permettre l'identité de la cour européenne sans pour cela corrompre le libre arbitre de la justice française. Sans sombrer vulgaire
J'aime la place Marnac de Ramonville saint Agne, ses querelles et sa Politique olé olé mais alos la Place du Ravelin à Toulouse. O Israël !
Un verre , Attention, le chamanisme est inclus dans toutes les sociétés et certains corps sont plus réceptifs. Pour l'alcool, même schéma.
Il est qu'en cette période trouble. Le droit de Sol et sa légions étrangère. L'or disparus où dérobé du monde. Guyane, j'entends ton appel.
Écoute au Ukraine et Russie, Entends Pologne et toi Turquie prends la main de l'Arménie. Un chantier naval se fera universel et humain. Noé
Le courage de l'initiative est dire et définir un avenir. Créer l' emplois universelle pour Ingénieur et Ouvriers avec couverture sociale.
Antartica et histoire : Goro, Kuma (de monbetsu), Pesu, Moku, Aka, Kuro, Pochi, Riki, Anko, Shiro, Jack, Deri, Kuma (de Furen), Taro et Jiro
Couverture pour la Réunion. Lutter contre l'alcoolisme dans les lieux reculés. Rétablir les transports entre Communautés. Exclure la peur.
L'OGM ne pourra jamais remplacer les insectes sur terres ou sur une autre terre. Il est une recherche et connaît des avocats. Sauvegarder.
Je n'ai pas été invité par Valeurs Actuelles et je le regrette. J'ai donné acte de mes choix aux intéressés et je n'aime pas leurs vues.
Le vagin sort de sa tanière, et c'est tant mieux pour la reine des damnés et Sarkozy. Nicolas http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/201608
Quand je voudrai parler à l'Éternel. Ce sera sous forme laïque et blasphématoire aux yeux des prêtres. Malgré tout, je respecte Marie et M.
Danton disait que tant que la religion est une espérance et non un crime. La République se doit être humble aux yeux du Croire. Il a raison
Devant l'adversité de l'esclavage, notre identité française doit être irréprochable dans ces collectivités. Le terme de Faim existe encore.
L'Agriculture étouffé par les variations de marchés, de besoin et de salaire. Un sou est un sou. Peur de l'improviste imprévu ou Climats.
Il est qu'en cette période trouble. Le droit de Sol et sa légions étrangère. L'or disparus où dérobé du monde. Guyane, j'entends ton appel.
Soutenir l'organe médical et la santé du citoyenne et citoyen. Ceci est bien d'un grand peuple de fromage qu'est La France et sa République.
Ecrit de Monsieur Tignard Yanis ou TAY La Chouette effraie dit "Yanis la chouette et kounak le chat". | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:43 | |
| Le Clan des mouettes et la Laïcité... La laïcité est une philosophie et elle doit être une muraille telle l'arc-en-ciel. Elle montre la sincérité d'un élément devant les éléments de l'anthropologie. La Laïcité est un phare de connaissance mais elle est fragile tel les papillons: Elle est Humaine et Animal. Je n'ai jamais joué au sbire et fanatique. Il n'y a pas de miracle et de croyance qui puisse être une solution. Pourtant il reste l'essence de l'espérance. Si je porte une flamme et une histoire, je dois faire parti d'un passé. Celui qui construit des navires, des esprits et des lettres.: Non à l'esclavage, à la Torture et aux viols physiques et moraux. Oui à la grève et à l'écoute. Le clan des mouettes ne sera jamais soumis à l'aumône des hypothèses. A l'encontre de Sparte la sélective oublie tes Rois et entends les murmures des Citoyennes du Vote...Dans l'univers, on peut croire que l’handicape nous ralenti, le partage n'est pas une charité et une charité n'est pas le partage... Mais le clan des mouettes est une société où le savoir-faire est une transmission de la volonté par les actes, la volonté de soi et l'imaginaire... ce poème de Victor Hugo montre comment l'Homme s’épanouit dans le soi sans sombrer dans l'orgueil et la prétention. Vivre n'est pas être enfoui dans l'ombre du grand architecte comme le préconise les dictateurs et les Orgueilleux... être libre n'implique la reconnaissance , être libre n'a pas de chaine : Être libre s'est ressentir la peur sans se détourner de son soi... Le monde parfait n'est pas une utopie mais il est dans le domaine de l'incroyable.
A un poète aveugle de Victor HUGO (1802-1885)
Merci, poète! -- au seuil de mes lares pieux, Comme un hôte divin, tu viens et te dévoiles ; Et l'auréole d'or de tes vers radieux Brille autour de mon nom comme un cercle d'étoiles.
Chante ! Milton chantait ; chante ! Homère a chanté. Le poète des sens perce la triste brume ; L'aveugle voit dans l'ombre un monde de clarté. Quand l'oeil du corps s'éteint,l'oeil de l'esprit s'allume.
Vivre n'est pas être enfoui dans l'ombre du grand architecte comme le préconise les dictateurs et les Orgueilleux... être libre n'implique la reconnaissance , être libre n'a pas de chaine : Être libre s'est ressentir la peur sans se détourner de son soi... Le monde parfait n'est pas une utopie mais il est dans le domaine de l'incroyable.
_________________ Kounak le chat....
Au cœur du dialogue figure la rencontre entre deux êtres souverains dont aucun ne cherche à impressionner l'autre ni à l'utiliser. Selon Buber, -Sharren Haskel a affirmé que la mesure stabiliserait le Parlement en éliminant l’excès de petits partis
-Sceptique sur l'intérêt que peut porter un parti par contre je ne suis pas contre un indéterminé. En tout cas, la proposition a un intérêt de débat dans la knesset et en dehors. Pour moi, le débat nationale s'instaure en toutes liberté des pours, des contres et de ceux qui n'en ont rien à faire.
- La magie n'est pas un remède et l'inquisiteur n'est pas une Source voilà l'Expression de Liberté de la Laïcité... L'Avenir de ceux qui renie(nt) d'être des Dieux malgré leur Science...
- J'aimerai un jour voir une association à but non lucratif entre les Pinguins de Pittsburgh et les Dragons de Rouen... Et je pose la première pierre de ce projet, Lafayette nous-même. Monsieur Tignard Yanis de Toulouse.
- Le Juge suprême de la République de l'Olivier pense à un référendum sur la proposition de loi de cette député Likoud.
-Gadiator Barbarian Horde Battle Scene (HD) https://www.youtube.com/watch?v=uQQZR-Skftk
- Proposition du Juge suprême de la République de l'Olivier. Un référendum qui ouvre sur une identité nouvelle sur la position du peuple dans la douce et jeune République d'Israël.
- Les jeunes Palestiniens sont confrontés à des perspectives d’emploi sinistres fr.timesofisrael.com Les résultats indiquent que 40 % des 15-29 ans n’ont pas de travail ; le taux est encore plus élevé chez les diplômés universitaires
- Le Hamas invite la Norvège à surveiller les élections palestiniennes fr.timesofisrael.com L’ambassade de Norvège en Israël affirme qu’elle n’est « pas au courant » de l’offre faite à l’ambassadeur d’Oslo dans les territoires palestiniens
- C'est vouloir déstabiliser la Palestine et leur ennemi de toujours, Le Fatah. A eux de s'entendre , Israël surveille ses frontières et Y'becca s'occupe des hôpitaux.
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l'homme peut vivre sans dialogue mais qui n'a jamais rencontré un Tu n'est pas véritablement un être humain. Cependant, celui qui pénètre dans l'univers du dialogue prend un risque considérable puisque la relation Je-Tu exige une ouverture totale du Je, qui s'expose ainsi à un refus et à un rejet total.
De Martin Buber, né le 8 février 1878 à Vienne et mort le 13 juin 1965 à Jérusalem, est un philosophe, conteur et pédagogue israélien et autrichien. ------------------------------------------------------------------------------------------- Tu... Le temps d'un instant... Tu... Oui, un joli terme... Tu, un doux sourire... Tu... Elle ou il ... Un charnel... Un érotisme... Un sphinx... Ce doux bras de fer. Tu dans Elle ou Il... Les bons et les mauvais, les fous rires et les disputes... La joie et la Tristesse... Tu et son Je... Oui... Je, Tu, Il ou Elle , Nous, Vous, Ils et Elles. Cet énigmatique You Forever... Langage et dialogue des regards et de l'innocence masquée... Un Chardonneret et un charitable, Tu. ------------------------------------------------------------------------------------ Ecrits De TAY La choutte effraie | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:43 | |
| La carte de Piri Reis est une carte ancienne, découverte en 1929 lors de la restauration du palais de Topkapi à Istanbul. Elle est attribuée à l'amiral et cartographe ottoman Piri Reis qui l'aurait tracée en 1513. Dessinée sur une peau de gazelle, elle détaille les côtes occidentales de l'Afrique et les côtes orientales de l'Amérique du Sud ainsi que de l'Antartique.
La carte de Piri Reis n'est que le fragment d'une carte plus grande représentant le monde connu à l'époque où elle a été réalisée, et dont le reste est aujourd'hui perdu. Selon Svat Soucek, cette carte aurait été présentée à Rüstem Pacha en 15171. Il imagine que la mutilation de la carte pourrait dater de cette présentation car pour le Grand vizir de Soliman le Magnifique, la représentation de la mer Atlantique était inutile car les Turcs ne pouvaient pas y accéder, le détroit de Gibraltar étant contrôlé par la péninsule ibérique.
L'amiral turc dit s'être inspiré d'une vingtaine d'autres cartes, allant de cartes antiques grecques à celles alors très récentes établies par le pilote de Christophe Colomb, capturé en Méditerranée par l'oncle de Piri Reis, ou encore à celles établies par d'autres navigateurs portugais. Il s’agit d’une carte très complète pour l'époque.
L'une des caractéristiques de cette carte est la figuration détaillée d'une côte connectée à la zone australe de l'Amérique du Sud, dont certains disent qu'elle ressemble à la côte de l'Antarctique, continent qui n'a été découvert officiellement qu'en 1818. Cette interprétation est soutenue notamment par Charles Hapgood, professeur américain d'histoire des sciences, dans son livre Cartes des Anciens Rois des Mers3. Certains auteurs considèrent la carte comme un « OOPArt », estimant qu'elle a été réalisée 300 ans avant la découverte de l'Antarctique et qu'elle montre la côte telle qu'elle se présente sous la glace (ce qui ferait remonter les informations à 10 000 ans). Des études scientifiques remettent en question cette interprétation (lire infra);
Différentes études scientifiques remettent radicalement en question les interprétations faisant intervenir des phénomènes paranormaux. Leurs auteurs (dont Steven Dutch, Gregory C. McIntosh13 et Diego Cuoghi) insistent notamment sur le fait que les tenants d'une origine paranormale exagèrent fortement la précision de la carte, ne tiennent pas compte des notes présentes sur celle-ci (qui indiquent en partie les sources utilisées par Piri Reis et donnent le nom de différents lieux), et que la représentation d'un hypothétique continent austral était une convention graphique à cette époque.
Le continent qui figure en bas de la carte de Piri Reis est ainsi interprété comme représentant la côte sud du Brésil, de l'Uruguay et de l'Argentine, voire comme une fiction dont la ressemblance avec l'Antarctique est à la fois très discutable (le passage de Drake, pourtant large de plus de 600 km, y est par exemple omis) et serait une coincidence.
Les expertises scientifiques de la carte infirment les supputations des non-scientifiques (Hapgood, Bergier, etc.). La carte ne montre pas de longitudes, pas plus que l'Antarctique, et encore moins les Andes. Le support de la carte a été daté par le carbone 14 et il remonte bien au XVIe siècle. L'encre a également été testée chimiquement et date aussi du XVIe siècle. Tous ces tests ont été effectués par W. Mc Crone, un spécialiste qui a déjà travaillé sur le suaire de Turin.
La carte de Piri Reis est donc authentique et montre que les Turcs, bien qu'étant loin de l'océan Atlantique et de l'Amérique, se tenaient au courant des dernières découvertes de l'époque. | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:43 | |
| Dihya (en berbère : ⴷⵉⵀⵢⴰ Dihya, en arabe : ديهيا) ou Damya, surnommée Dihya Tadmut, aussi connue sous le nom de Kahina ou Kahena est un personnage historique, une reine guerrière berbère zénète des Aurès qui a combattu les Arabes Omeyyades lors de l'expansion islamique en Afrique du Nord au VIIe siècle, morte en 701.
Plusieurs femmes ont écrit des romans sur Dihya au XXe siècle et plusieurs penseurs la considèrent comme une des premières féministes bien avant le Moyen Âge4 et une des premières reines guerrières de l'Histoire.
Cette icône de la berbérité est la fille de Thabet, le chef de la tribu des Djerawa.
Dans un contexte général de guerres arabo-byzantines, la conquête de l'Afrique du Nord est décidée par le chef de la dynastie ommeyade, Muawiya Ier (602-680), premier calife omeyade (661-680), et continuée par son fils, le second calife omeyade (680-683), Yazīd Ier (645-683).
Oqba Ibn Nafi Al Fihri (622-683) est le général arabe désigné pour conquérir la totalité de l'Afrique du Nord et y propager l'islam. Il gouverne l'Ifriqiya de 663 à 675, puis de 682 à sa mort. Vers 670, les Arabes musulmans fondent le poste militaire de Kairouan, dans le but d'en faire un point d'appui dans leur campagne de conquête de l'Afrique du Nord.
La conquête musulmane du Maghreb se heurte à la résistance des populations locales et des puissances installées : l'Empire byzantin (chrétien), implanté essentiellement sur les côtes et en particulier à Carthage et Septum, et les Berbères.
L'Exarchat de Carthage (585-698) est une province excentrée de l'Empire byzantin, affaibli depuis la Bataille du Yarmouk (636).
Au début de la conquête musulmane du Maghreb, l'unité politique et administrative de la Berbérie orientale et centrale (les Aurès, l'est de l'Algérie) est en grande partie réalisée par Koceila10. Ce chef de la tribu berbère Aouraba et de la confédération des Sanhadja prend la tête de la résistance berbéro-byzantine , de 660 à 686, à la Conquête musulmane du Maghreb. Soucieux d'une relative indépendance, allié des Carthaginois byzantins, il s'oppose aux armées des Omeyades, particulièrement au général Oqba Ibn Nafi Al Fihri. Koceila se serait converti à l'Islam en 675, après sa défaite à la bataille d’Al Alurit, et aurait eu des relations apaisées avec le successeur d'Oqba, Abû al Muhadjîr Dinâr, général en chef arabe de 675 à 681.
En 682, Oqba Ibn Nafi Al Fihri, rappelé en Ifriqiya, dirige ses troupes vers l'ouest, gagnant plusieurs batailles face à l'Empire byzantin. Avec le soutien de quelques tribus berbères, il mène un raid contre Tanger (Tingis) où il est vaincu. Au retour, il quitte la côte, pénètre dans les terres montagneuses, vers le Moyen Atlas, mais il meurt près de Biskra avec trois cents cavaliers, en 683, lors d'une embuscade tendue par les Berbères et les Byzantins menés par Koceila (Aksil en berbère), chef berbère qui cherche ainsi à lui faire expier les massacres de tribus entières et les affronts subis.
Les Omeyyades perdent alors temporairement plusieurs points côtiers, ce qui leur vaut la perte de la suprématie maritime et l'abandon de Rhodes et de la Crète.
Koceila prend Kairouan. De 683 à 686, Koceila dirige tout le Maghreb central, et sans doute davantage. Il meurt en 686 à la bataille de Mems, près de Kairouan, qui redevient arabe.
À Constantinople, à Constantin IV (668-685) succède Justinien II (685-695, puis 705-711). À Damas, les califes se succèdent : Muʿawiya II (683-684), Marwān Ier (6684-685), ʿAbd Al-Malik (685-705). Le gouverneur de l'Ifriqiya est désormais Hassan Ibn Numan, au moins de 692 à sa mort, vers 700.
Au décès de Koceila, en 686, Dihya prend la tête de la résistance (à l'âge de 22 ans). Elle est issue de la tribu des Djerawa, une tribu zénète de Numidie, selon les chroniqueurs en langue arabe au Moyen Âge. Fille unique, elle aurait été élue ou nommée par sa tribu après la mort de son père, Thabet11.
Dihya procède à l'appel de nombreuses tribus de l'Afrique du Nord orientale et du Sud pour remporter la guerre contre les Omeyades. La tribu berbère des Banou Ifren Zénète est la première à défendre les territoires aux côtés de la Kahina12.
Elle dirige de fait la résistance sur la (presque) totalité de l'Ifriqiya, hors côtes, pendant cinq ans, de 688 à 693.
Hassan Ibn en N'uman obtient des renforts musulmans, et en 693, les troupes berbères commandées par Dihya.
L'empereur Leonitos (Léonce), empereur byzantin de 695 à 698, grâce à la flotte des Carabisiens, reprend une certaine maîtrise de Carthage, pour trois ans.
En 698, Ibn Numan reporte ses efforts sur Carthage. Par la bataille de Carthage (698), les armées arabes reprennent la ville, mais surtout la maîtrise des mers et du bassin occidental de la Méditerranée. La route de l'Europe est ouverte.
Il demande alors un supplément d'hommes au calife Ibn Marwan pour s'attaquer aux Aurès qui constituent l'ultime bastion. Sachant sa défaite imminente, Dihya fait pratiquer la politique de la terre brûlée pour dissuader l'envahisseur de s'approprier les terres, s'aliénant par là une partie de son peuple : citadins berbères sédentaires, nomades des campagnes. Carthage finit par tomber aux mains des troupes musulmanes en 698 et Hassan Ibn Numan se fait nommer gouverneur d'Ifriqiya.
Elle défait par deux fois les Omeyyades en s'alliant aux tribus des Aït Ifren (en berbère : (ⴰⵢⵜ ⵉⴼⵔⴰⵏ)), en 695 près de Tabarqa.
En 697, Dihya remporte une victoire sur les troupes d'Hassan Ibn Numan à Meskiana ou Oued Nini (entre Tebessa et Aïn Beïda, dans la Wilaya d'Oum El Bouaghi de l'actuelle Algérie). Dans la vallée déserte et asséchée, Dihya dissimule son armée pendant la nuit, en partie dans la montagne, en partie derrière, sa cavalerie et ses troupeaux de chameaux, pour prendre en embuscade les troupes d'Ibn Numan. Lorsque les Arabes attaquent, ils sont accueillis par une pluie de flèches tirées entre les jambes des chameaux des Berbères. Une fois les Arabes écrasés, les Aurésiens les poursuivent jusqu’à Gabès. Cette prestigieuse victoire, appelée aussi bataille des chameaux, permet de repousser les troupes du calife jusqu'en Tripolitaine. Les Arabes surnommèrent le lieu de la bataille Nahr Al Bala (Rivière des souffrances).
Dihya s'engage une dernière fois dans la bataille en 701 à Tabarka. Elle est vaincue par les armées arabes de l'émir Moussa Ibn Noçaïr. La défaite de ses troupes est en partie due à la trahison de Khalid, jeune Arabe que la reine a épargné à la bataille d'Oued Nini et adopté selon la coutume de l'anaïa (protection) en vigueur chez les anciens Berbères.
Constatant que tout est perdu, continuant de combattre, elle envoie ses deux fils, Ifran et Yezdia, auprès d'Hassan.
Elle se réfugie dans l'Amphithéâtre d'El Jem. Elle est capturée, emprisonnée, puis décapitée au lieu dit Bir El Kahinan, le 2 ramadan 82 de l'Hégire (9 octobre 701). Les chefs de l'armée Omeyyades envoient sa tête en trophée au calife Abd al-Malik en Syrie. Qu'ils soient maudit par l’Éternel et Le Courage de la Vraie, Dina...
À la suite de cette victoire, Hassan réclame aux Berbères 12 000 cavaliers, pour conquérir l'Andalousie, sous le commandement des deux fils de Dihya. L'intervention de Musa ben Nusayr règle le problème avec les Berbères en nommant Tariq ibn Ziyad à la tête de l'armée zénète et des autres Berbères. Son fils devient gouverneur de la région des Aurès et par la suite sa tribu a un pouvoir lors des dynasties Zirides dans les Aurès.
La perte de la province d'Afrique est lourde pour l'Empire byzantin. Après la perte de l'Égypte en 642, il perd son second grenier de blé.
La question de la religion (dyhia) de Yemma al Kahina (notre mère Kahina)21 a été traitée par plusieurs historiens du Moyen Âge ou contemporains. Plusieurs hypothèses ont été émises, selon lesquelles elle aurait été juive ou chrétienne, mais une autre hypothèse consiste à dire qu'elle pratiquait uniquement les rituels de l'époque, relatifs aux croyances berbères.
Selon l'historien Gabriel Camps, spécialiste du Maghreb, les tribus zénètes n'étaient pas juives mais chrétiennes. Toutefois, pour Paul Sebag « c'est aller à l'encontre des textes, difficilement récusables », la Kahena serait juive, et plus exactement membre d'une tribu berbère judaïsée. Plusieurs auteurs la considèrent comme juive, d'autres la considère comme chrétienne,
Ibn Khaldoun ne cite nullement la religion de Dihya et réfute les thèses selon lesquelles les Zénètes descendent de Goliath (en arabe Djallut). En citant ses sources[Lesquelles ?], il approuve la version d'Ibn Hazm, qui lui semble la plus logique. Selon celle-ci, Dihya descend des Zénètes et a comme ancêtre Medghassen. Ibn Khaldoun ajoute, en citant les propos des Zénètes, qu'ils avaient un prophète du nom de Moussa Ibn Salih.
Cependant, au moment de l'époque romaine et byzantine, certains Zénètes étaient chrétiens. Certains (comme Gabriel Camps, dans son livre Berbères - Aux marges de l'histoire) pensent que Dihya était chrétienne, parce qu'elle était la fille de Matya lui-même fils de Tifan. Ces noms seraient les déformations de Matthieu (comme l'Apôtre) et Théophane (repris par de nombreux Saints chrétiens). Le christianisme était en outre largement répandu, une grande partie des populations berbères du nord ayant été christianisés sous l'empire romain.
Les Zénètes et le reste des Berbères (plusieurs tribus non Zénètes comme les Houaras ou les Awraba)27 ont fait partie des troupes de la Kahina qui ont combattu les musulmans. Ibn Khaldoun nomme pour source Hani b. Bakur Ad Darisi. Celui-ci donne les renseignements sur la vie de Dihya, affirmant notamment qu'elle avait des démons qui lui dictaient des prédictions.
La Kahina était considérée comme sorcière ou possédée.
Selon l'historien et géographe français Émile-Félix Gautier : « Les Djeraouas ne sont plus des chrétiens comme les Aurébas, mais bien des juifs ». Strabon avait déjà témoigné à l'époque romaine que les juifs étaient nombreux en Afrique du Nord. Selon [Qui ?], certains y étaient venus librement au fil des siècles avec les Phéniciens, dès le temps des Carthaginois, tandis que d'autres y avaient été déportés par Trajan, après avoir tenu tête en Cyrénaïque aux légions romaines. Ainsi avaient-ils participé à la conversion de nombreuses tribus berbères.[réf. nécessaire]
D'autres [Qui ?] laissent entendre que Dihya aurait pu être animiste, sans pouvoir pour autant préciser de quel culte il s'agirait, les Berbères ayant été païens avant l'arrivée du christianisme. La signification prêtresse et être pur du nom Kahena correspondrait ainsi à une tradition animiste d'Afrique du Nord, selon laquelle les prêtresses subissaient un rituel de purification. (La reine touareg Tin Hinan, que l'on supposait, de la même manière, chrétienne, était sans doute animiste, comme le laisse penser son tombeau récemment découvert31.
Selon certains historiens[Lesquels ?], elle aurait été juive, issue de la tribu des Djerawa. Selon les dernières recherches[citation nécessaire] effectuées notamment à l'université de Cambridge autour des manuscrits découverts à la Guenizah du Caire (découverts au début du XXe siècle et analysés depuis l'an 2000), le père de la reine Kahena s'appelait Maatia, dérivatif de Mattathias, nom du prêtre juif, père de Judas Macchabée, qui avait expulsé les Séleucides de Judée en -165.
Il convient de considérer les diverses hypothèses en se référant au contexte historique. Avant l'expansion islamique en Afrique du Nord, l'Ifriqiya n'est pas musulmane. Après la fondation du camp fortifié de Kairouan et de la préfiguration de la Grande Mosquée de Kairouan, en 670, l'Islam s'installe durablement en Ifriqiya. L'expansion de l'islam, à cette époque, n'est pas seulement militaire, l'étape suivant l'islamisation du Maghreb, Al-Andalus (711-1492), en est le meilleur témoignage. Kairouan est devenue alors, progressivement, un foyer de haute culture, qui commence par la décision califale d'y faire venir d'Égypte un nombre important de coptes et ou de juifs, réputés pour leurs savoirs techniques. Ainsi débute la longue histoire des Juifs à Kairouan (670-1270).
Entre l'antique Thevest romaine (aujourd'hui Tebessa) et l'agglomération de Bir El Ater se trouve un puits appelé « Bir el kahina » (le puits de la kahina), en référence ou en souvenir du lieu où elle aurait été tuée. À Baghaï, petit village à une vingtaine de kilomètres de Khenchela, les habitants désignent certaines ruines anciennes comme les ruines du « palais de la Kahina ».
Le nom de la rivière Meskian, où Kahina remporta sa première victoire contre le général Ibn Numan, ainsi que celui du village de Meskiana qu'elle traverse, viendrait des mots berbères Mis n Kahina qui signifie « les fils de Kahina ».
Certains berbères chaouis des Aurès disent qu'ils ont le « nez de la Kahina », un nez particulier d'une grande beauté, un peu comme celui de Cléopâtre. le nez dont il est question, veut dire le Khanchouch, c'est-à-dire la fierté.
Dans toute la région des Aurès, le nom Diyya est assez courant chez les chaouis. Aussi, le personnage historique de Dihya est devenu de nos jours un symbole, aux côtés de Massinissa et de Jugurtha, etc.
La tradition orale des chaouis ne donne pas beaucoup de renseignements précis sur tout le parcours historique de la Kahina. Mais elle reste et demeura la reine des chaouis dans le coeur de La République du Sahara et des territoires libres de l’expression Laïque.
Ecrit de TAY La Chouette effraie. | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:45 | |
| Le pain est l'aliment de base traditionnel de nombreuses cultures. Il est fabriqué à partir des ingrédients qui sont la farine et l'eau. Il contient généralement du sel. D'autres ingrédients s'ajoutent selon le type de pain et la manière dont il est préparé culturellement. Lorsqu'on ajoute le levain ou la levure, la pâte du pain est soumise à un gonflement dû à la fermentation.
Le pain est obtenu par cuisson de la pâte, au four traditionnel ou four à pain ou par d'autres méthodes (pierres chaudes par exemple). Une personne dont le métier est de fabriquer le pain (panification) est un boulanger. Le pain est commercialisé dans une boulangerie.
La farine provient principalement de céréales panifiables — blé (froment), épeautre ou seigle —. On peut y adjoindre, en quantité modérée, des farines d'autres denrées non panifiables tels que le sarrasin, l'orge, le maïs, la châtaigne, la noix… Les céréales panifiables se caractérisent par la présence de gluten, ensemble de protéines aux propriétés élastiques, qui permettent d'emprisonner les bulles de dioxyde de carbone dégagées par la fermentation qui permet la montée de la pâte, dite « pâte levée », et crée la mie.
Cette fermentation, dite fermentation alcoolique, produit outre le dioxyde de carbone, de l'éthanol, qui est vaporisé lors de la cuisson. Sans ajout de levain ou levure, le pain est dit « azyme ».
Le pain que nous consommons aujourd’hui résulte d’un long cheminement agricole, technologique et gastronomique.
L’histoire du pain commence dès le Paléolithique supérieur. Des traces de pain sans levain ont été trouvées sur plusieurs sites datant de 30 000 av. J.-C. : des grains d'amidon provenant de rhizome de roseau à massette et de fougères ont été identifiés sur des pierres assimilées à des pilons et des mortiers. Ces rhizomes étant toxiques, l'étude suggère que ces racines étaient pelées, broyées, puis cuites1.
Avec le début de l’agriculture en 8000 av. J.-C. dans la région du Croissant fertile, la source d'amidon provient essentiellement de grains de céréales. Au cours de l’Antiquité avec l’avènement des civilisations méditerranéennes (sumérienne, égyptienne, grecque et romaine), l'histoire du pain devient intimement mêlée à l'évolution des outils, comme la meule à grains.
Égypte On attribue généralement l'invention du pain à levain aux Égyptiens alors que des siècles plus tard les Romains se nourrissaient encore de bouillie2. Grands observateurs de la nature, les Égyptiens avaient compris qu'ils pouvaient fabriquer du pain en mélangeant du grain écrasé ou moulu à l'eau du Nil, particulièrement riche en limons, ceux-ci renfermant des agents de fermentation utilisés encore trois millénaires plus tard. Cette découverte - laisser la pâte en attente, livrée à l'action des germes, puis oser la cuire - donna aux habitants de la vallée du Nil un ascendant considérable sur les peuples mangeurs de bouillie et de galette (Florence Quentin2, 2010).
Les vestiges les plus reculés de pain remontent à l'époque prédynastique. Tout au long de l'histoire, les anciens Égyptiens ont placé des provisions dans les tombes pour assurer au mort sa subsistance dans l'au-delà. Les nécropoles de l'époque gerzéenne (-3650, -3400) ont conservé des restes de pain levé (Peters-Destéract3, 2005). Un repas funéraire, bien conservé dans la tombe Saqqarah 3477 de la deuxième dynastie (-2850, -2647), contenait une miche de pain triangulaire faite de blé emmer4. Dans la tombe de Kha, à Deir el-Médineh (XVIIIe dynastie, -1550, -1292), on a trouvé un échantillonnage presque complet des pains utilisés à l'époque. « Ils sont de forme ovale, rebondis, à la croute luisante comme s'ils étaient sortis hier du four... Sont présents ceux de forme circulaire plus ou moins aplatis comme les pains actuellement en usage en Égypte et d'autres formes variées imitant aussi des éventails, des vases et des animaux comme le petit pain représentant une gazelle les pattes liées »N 1.
Si ces vestiges sont des témoignages directs précieux du savoir-faire égyptien, les bas reliefs et les fresques nous apprennent beaucoup plus sur les techniques de broyage du grain, du tamisage, de la préparation de la pâte au levain et de sa cuisson3. Par exemple, la légende d'une scène de boulangerie appartenant à un mastaba de Giza dans laquelle la boulangère interpelle son compagnon, préposé au chauffage des fours, en ces mots « Fais que ça chauffe bien, car la pâte a reçu le heza ». Il semble que heza après s'être appliqué au levain ait désigné par la suite la pâte levée.
Mésopotamie En Mésopotamie, les galettes d'une pâte non levée sont cuites en les appliquant sur les parois brûlantes du four. L'épopée de Gilgamesh évoque la figure du boulanger qui pétrit pour la déesse « le pain cuit cuit sous la cendre ». Le pain au levain ne fait son apparition qu'au cours du premier millénaire avant notre ère5. Sa préparation plus longue et plus délicate en fait un mets réservé pour certaines occasions.
Les Sumériens consommaient une variété impressionnante de biscuits (ni.har.ra) et de galettes, à base de pâte à pain levé. Prêtresses et scribes faisaient des libations et des sacrifices en offrant du pain à la divinité6. Plus de 200 variétés de « pains » ont été enregistrées dans un recueil de tablettes (Benno Lansberger) - selon les farines, les modes de pétrissage, les ingrédients (avec pistaches et figues sèches, raisins secs etc.) cuissons et présentations.
Grèce Les Grecs développent le métier de boulanger et confectionnent plus de 70 variétés de pain, en utilisant pour faire lever la pâte des levures issues du vin et conservées en petites amphores. Vers le début du ve siècle av. J.-C., ils inventent le moulin à trémie d'Olynthe qui soulage le travail des meuniers.
Article détaillé : Industrie du grain en Grèce antique. Selon les époques, le pain de froment est réservé ou non aux jours de fêtes.
Article détaillé : Alimentation en Grèce antique#Pain. Rome Article détaillé : Pain sous la Rome antique.
Pain de Pompéi. Pour les Romains aussi, le pain est, avec la bouillie de céréales, l'aliment de base. Ils reprennent le mode de fabrication grec à base de levure provenant de moût de vendange et améliorent le pétrissage. Pour faire croire aux Gaulois assiégeant la ville qu'ils ne pourraient la réduire par la famine, les Romains jettent du pain sur les assiégeants.
Ils créent à Rome, sous Trajan, un collège de meuniers-boulangers et à divers endroits de grandes meuneries-boulangeries. Les plus riches mangent des pains de farine blanche en forme de lyres, d'oiseaux, d'étoiles ou d'anneaux entrelacés, les pauvres un pain de farine et de son, ou du pain d'orge. Le pain, à certaines époques, est distribué gratuitement à la population pauvre de Rome pour éviter les émeutes.
Les pains entiers retrouvés à Pompéi sont entaillés en rayons selon l'habitude grecque, ce qui permet un partage aisé.
Pline l'Ancien écrit que les Gaulois ajoutent à la pâte l'écume de boissons céréalières, et que leur pain, plus léger, est fort apprécié. Sous le règne d'Auguste, on compte 329 boulangeries à Rome.
Le pain prend ensuite un caractère sacré avec l'expansion du christianisme. Il restera pendant longtemps l'aliment de base des pauvres. Le pain est alors composé d'un mélange de méteil, d'orge et d'épeautre.
La panification recule pendant les invasions normandes, notamment à cause du non-entretien ou de la destruction des moulins à eau gallo-romains. En l'an mille, le feu de Saint-Antoine fait des ravages. À partir de 1050, les paysans sont soumis à l'impôt du ban, moulent leur farine au moulin banal et cuisent le pain dans le four banal tenu par le fournier. Les églises doivent aussi un impôt constitué d'un pain et d'une mesure de vin, le « droit du pain de chapitre », au seigneur du fief sur lequel elles sont bâties. Dans les villes, les talmeliers s'occupent de toute la filière de fabrication, depuis l'achat des céréales jusqu'à la vente à l'ouvroir (fenêtre-comptoir de la boutique représentée ci-contre). Mais un four banal, selon la taille de la population qu'il dessert, peut employer jusqu'à trois personnes : le fournier, chargé d'allumer le four et d'enfourner les pâtes ; le poustier, chargé d'aller chercher les pâtes et de ramener les pains cuits ; et le lenandier, chargé de l'approvisionnement en bois.
La place du pain dans l'alimentation prend encore plus d'importance et sa qualité, son prix, son contrôle et la répression des fraudes sont soumis à de multiples règles édictées par l'État. La profession de boulanger est surveillée. Il leur est interdit de vendre du pain rassis, brûlé, trop petit ou entamé par les souris. Les riches ont droit au pain de froment, tandis que les pauvres se contentent de pain noir, souvent moisi et cause du « mal des ardents », maladie provoquée par l'ergot de seigle.
Le pain sert d'aliment mais aussi d'assiette pour les gens riches ; on le nomme dans ce cas « tranchoir » ou « tailloir ». Imbibé de sauce, le tranchoir finit par être mangé lui-même ou est donné aux pauvres.
Dans les abbayes, certains laïcs présentés par des empereurs, rois ou seigneurs, ont droit au logement, au vêtement et à la nourriture d'un frère convers, le « pain d'abbaye ». Lorsque les récoltes sont insuffisantes, les pauvres se nourrissent avec du « pain de disette », fade et gris à cause de la prédominance de méteil ou farine de seigle, ou du « pain de famine » noir fait de paille, d'argile, d'écorce d'arbre ou de farine de gland8. Le « pain de fougère9 », un des pains de disette, est utilisé en France jusqu'au xixe siècle10.
Dès la Renaissance, le développement des sciences profite à la technologie meunière et boulangère : les premiers travaux scientifiques applicables à la levure bénéficient de l’invention du microscope par le Hollandais Antonie van Leeuwenhoek (1677) ; la fermentation par la levure de bière se développe ; le pain se diversifie et les pains grossiers (de pois, de fèves ou de glands) n’apparaissent plus qu’en période de disette.
La France du xvie siècle connaît une pénurie en farine aggravée car la deuxième mouture des sons est interdite, les médecins la jugeant impropre à la consommation. En Principauté de Liège nait l'habitude de donner au nécessiteux des méreaux, ou jetons alimentaires, donnant généralement droit à du pain.
En 1793, la banalité (taxation) des moulins et des fours est abolie en France.
Au xixe siècle, les pétrins mécaniques apparaissent et les machines à mouture se perfectionnent. La farine blanche produite sera alors dépourvue du germe et de l'écorce (ou son). Cette farine blanche est appauvrie en fibres, vitamines et minéraux, mais se conserve mieux.
En 1838 (ou 1839), August Zang, un officier autrichien, commence à produire avec succès à Paris les petits pains à la fine croûte dorée que fabriquent les Autrichiens avec un ensemencement à la levure de bière. Le règne de la viennoiserie commence.
À Paris, la première boulangerie industrielle est créée en 1836. La même décennie voit également l'apparition de la baguette. La consommation de pain frais se démocratise alors que le peuple avait l'habitude de manger jusque-là du pain rassis12.
En 1860, Louis Pasteur identifie la levure comme le micro-organisme responsable de la fermentation alcoolique, et montre qu’elle peut vivre aussi bien en présence qu’en l’absence d’oxygène. Elle se multiplie dans le premier cas et réalise une fermentation dans le second. Les levures de distillerie d’alcool de céréales remplacent les levures de bière. À partir de 1867, la fabrication industrielle de la levure se développe.
Lors de la Première Guerre mondiale, les « pains noirs » et pains de guerre (longue conservation) sont utilisés par les armées et sur le front. Ces pains se conservaient bien.
En France, Charles Heudebert invente un pain longue conservation en 1903, dont la recette servira durant la guerre. Les civils sont rationnés et doivent acheter le pain ou la farine avec des tickets de rationnement.
Au xxe siècle, la mécanisation des opérations de panification s’accentue. Les fermentations sont de mieux en mieux maîtrisées, soutenues notamment par une recherche active qui touche une meilleure connaissance du métabolisme des levures, la sélection des souches et l’amélioration des techniques de leur fabrication. Cependant, la qualité du pain consommé quotidiennement a, en moyenne, beaucoup diminué au cours de l'époque moderne. La plupart des boulangeries ne proposent plus que du pain de qualité industrielle. Pour le philosophe Guy Debord, le « vrai pain » a disparu, et a été remplacé dans les boulangeries par une imitation de pain :
Baguettes de pain « Dans la période qui précéda immédiatement la Révolution de 1789, on se souvient combien d’émeutes populaires ont été déchaînées par suite de tentatives alors modérées de falsification du pain, et combien de hardis expérimentateurs ont été traînés tout de suite à la lanterne avant d’avoir pu expliquer leurs raisons, sûrement très fortes. À cette époque, et pendant tout le xixe siècle, la falsification, marginale et artisanale, était pratiquée au niveau du détaillant : elle n’était pas encore remontée à la source même de la fabrication des aliments, comme elle allait le faire, avec tous les moyens de l’industrie moderne, à partir de la guerre de 1914, qui devait enfanter l’ersatz. Mais elle suscitait une juste colère. Autre temps, autres mœurs ; ou, pour le mieux dire, les bénéfices que la société de classes tire de son lourd équipement spectaculaire, en appareillage et en personnel, paient largement les frais inévitables pour accompagner l’ersatz de son indispensable complément, le bourrage de crânes. C’est ainsi que lorsqu’on a vu, il y a bientôt dix ans, le pain disparaître en France, presque partout remplacé par un pseudo-pain (farines non-panifiables, levures chimiques, fours électriques), non seulement cet événement traumatisant n’a pas déclenché quelque mouvement de protestation et de défense comme il s’en est récemment produit un en faveur de l’école dite libre, mais littéralement personne n’en a parlé. »
— Guy Debord, Encyclopédie des nuisances, tome I, fascicule 5, 1985 Le pain blanc n'est plus un sucre lent, mais bel et bien un sucre rapide, avec un index glycémique élevé, qui provoque une forte décharge d'insuline et une hypoglycémie réactionnelle. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:45 | |
| 23 Σεπτεμβρίου 2016
Όπως κάθε χρόνο έτσι και φέτος σας περιμένουμε όλους στη Βραδιά του Ερευνητή, στις 30 Σεπτεμβρίου, για να ανακαλύψετε τι μπορεί να κάνει η επιστήμη και η έρευνα για ένα καλύτερο μέλλον.
H Βραδιά του Ερευνητή, η μεγαλύτερη γιορτή για την επιστήμη και την έρευνα που διοργανώνεται κάθε χρόνο σε περισσότερες από 300 πόλεις σε όλη την Ευρώπη, κλείνει φέτος τα 11 της χρόνια. Στην Ελλάδα διοργανώνονται εκδηλώσεις σε δέκα πόλεις από δύο επιστημονικές κοινοπραξίες:
Η κοινοπραξία RENA οργανώνει βραδιές στις πόλεις: Αθήνα (ΕΚΕΦΕ Δημόκριτος) – Κόρινθος – Πύλος – Ξάνθη – Ηράκλειο (Θαλασσόκοσμος) Η κοινοπραξία IRENE οργανώνει βραδιές στις πόλεις: Αθήνα (ΕΜΠ) – Θεσσαλονίκη – Λάρισα – Πάτρα – Ηράκλειο (ΙΤΕ) – Ρέθυμνο (ΙΤΕ)
Μέσα από παρουσιάσεις, πειράματα, δρώμενα ειδικά σχεδιασμένα για μαθητές, εργαστήρια για εκπαιδευτικούς, διαγωνισμούς και ποικίλες πρωτότυπες εκδηλώσεις, η έρευνα ανοίγει τις πόρτες της στον χώρο της εκπαίδευσης αλλά και στο ευρύτερο κοινό, δίνοντας του την ευκαιρία μιας άμεσης προσέγγισης με τους ανθρώπους της επιστήμης.
Πριν την κεντρική εκδήλωση, έξι μικρότερες εκδηλώσεις θα προηγηθούν για την καλύτερη γνωριμία του κοινού με τους στόχους και τους επιστημονικούς φορείς της διοργάνωσης: το ΕΚΕΦΕ «Δημόκριτος», το Εθνικό Αστεροσκοπείο Αθηνών, το Ερευνητικό Κέντρο «Αθηνά», το Εθνικό Ίδρυμα Ερευνών, το Ινστιτούτο Παστέρ και το ΕΛΚΕΘΕ στην Ανάβυσσο!
Συγκεκριμένα στην Αθήνα στο ΕΚΕΦΕ Δημόκριτος (Αγία Παρασκευή), στην Αίθουσα Θέμις Παραδέλλης (Κτήριο 6) 1ος όροφος, από τις έξι το απόγευμα μέχρι τα μεσάνυχτα, το κοινό θα έχει την ευκαιρία να γνωρίσει από κοντά τους ερευνητές, να ενημερωθεί για το ερευνητικό έργο τους, να πάρει μία γεύση από την καθημερινότητά τους και να χαρεί τη μαγεία των επιστημών. Το παρών θα δώσει και φέτος ο Ευρωπαϊκός Οργανισμός Διαστήματος, ESA, με μια ποικιλία δράσεων και παρουσιάσεων. Πληροφορίες ΕΔΩ.
Στον καταπράσινο εξωτερικό χώρο του Δημόκριτου, ανάμεσα στα δέντρα, αλλά και σε κατάλληλα διαμορφωμένες αίθουσες, θα έχουν στηθεί πειραματικές επιδείξεις και διαδραστικά παιχνίδια από τα μεγαλύτερα ερευνητικά κέντρα και φορείς της χώρας για μικρούς και μεγάλους
Μέσα από παρουσιάσεις, πειράματα, συζητήσεις, προβολές, παιχνίδια, ειδικά σχεδιασμένα για το ευρύ κοινό, παιδιά και γονείς έρχονται σε επαφή με τον άγνωστο κόσμο του ερευνητή, τον τρόπο δουλειάς του και τους χώρους που κινείται.
Ποιος είναι ο Ευρωπαϊκός Οργανισμός Διαστήματος;
Η Δρ. Γεωργία Δοξάνη, ειδική σε θέματα τηλεπισκόπησης και ερευνήτρια στο Επίγειο Τμήμα Λειτουργίας των Αποστολών στον τομέα προγραμμάτων Παρατήρησης της Γης στο ESRIN, ESA, θα παρουσιάσει στο κοινό τον Οργανισμό και τις δραστηριότητες του.
Η ομιλία θα πραγματοποιηθεί στο κεντρικό αμφιθέατρο με τίτλο: «Ο Ευρωπαϊκός Οργανισμός Διαστήματος: Επιτεύγματα και Προοπτικές». Μαθαίνοντας για την παρατήρηση της Γης
Ο δικός μας πλανήτης
Ο πλανήτης μας, η Γη, είναι μοναδικός στο ηλιακό μας σύστημα, καθώς σφύζει από ζωή και είναι γεμάτος θαυμάσια τοπία. Είναι άλλωστε και το δικό μας σπίτι. Παρατηρώντας τον με μια διαφορετική ματιά, μέσα από μια πληθώρα δορυφόρων μπορούμε να τον προστατεύσουμε, να βοηθήσουμε στη τη διατήρηση της μοναδικότητας του αλλά και να διευκολύνουμε πολλές καθημερινές μας δραστηριότητες. Μέσα από το παιχνίδι με τις εικόνες της Γης από το διάστημα, θα ανακαλύψετε παρέα με τους ερευνητές μας, τη σημασία παρατήρησης της Γης από τους διάφορους δορυφόρους.
Ταξίδι στον Κόκκινο Πλανήτη
Επίσης,στο φετινό μας ταξίδι θα πατήσουμε στον Άρη, ακολουθώντας την φιλόδοξη αποστολή ExoMars, η οποία θα εξερευνήσει την ύπαρξη ζωής στον κόκκινο πλανήτη.
Το κοινό μέσα στην Αίθουσα παρακολουθεί τις παρουσιάσεις της ESA
Μαγειρεύοντας έναν ... κομήτη
Έπειτα οι μικροί μας φίλοι θα γίνουν για λίγο διαστημικοί μάγειρες, μαγειρεύοντας με απλά υλικά έναν κομήτη, ενώ παράλληλα θα ακούσουν την συναρπαστική ιστορία της Rosetta και των κατορθωμάτων αυτής και του μικρού ρομπότ που προσεδαφίστηκε στον κομήτη 67P, Philae.
Μία βόλτα στον Διαστημικό Σταθμό
Θα πάμε, επίσης, μια βόλτα από το διαστημικό σταθμό, για να παρατηρήσουμε την έρευνα και την ζωή των αστροναυτών εκεί και θα γνωρίσουμε πώς δουλεύουν οι αστροναύτες σε συνθήκες έλλειψης βαρύτητας τόσο μακριά από το σπίτι μας, τη Γη.
Το πρόγραμμα της εκδήλωσης έχει ως ακολούθως:
17:30-18:00 "Ο Διεθνής Διαστημικός Σταθμός και η ζωή των αστροναυτών στο διάστημα" βίντεο (διάρκεια 30min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
18:15-18:45 "Η Γη από το διάστημα" Διαδραστικό παιχνίδι (διάρκεια 30min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
19:00-19:20 "ExoMars - Προς Αναζήτηση Ζωής στον Κόκκινο Πλανήτη" παρουσίαση (διάρκεια 20min)
19:30-19:50 "Μαγειρεύοντας έναν κομήτη" παρουσίαση/εργαστήριο (διάρκεια 20min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
20:00-20:20 "Μαγειρεύοντας έναν κομήτη" παρουσίαση/εργαστήριο (διάρκεια 20min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
20:30-20:50 "ExoMars - Προς Αναζήτηση Ζωής στον Κόκκινο Πλανήτη" παρουσίαση (διάρκεια 20min)
21:00-21:30 "Η Γη από το διάστημα" Διαδραστικό παιχνίδι (διάρκεια 30min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
21:45-22:15 "Ο Διεθνής Διαστημικός Σταθμός και η ζωή των αστροναυτών στο διάστημα" βίντεο (διάρκεια 30min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
22:30-23:00 "Ο Διεθνής Διαστημικός Σταθμός και η ζωή των αστροναυτών στο διάστημα" βίντεο (διάρκεια 30min) (ΑΠΑΙΤΕΙΤΑΙ ΠΡΟΚΡΑΤΗΣΗ)
*μπορεί να γίνουν μικρές αλλαγές στο πρόγραμμα. Μπορείτε να ενημερώνεστε απευθείας από την ιστοσελίδα των διοργανωτών.
** Για τις προκρατήσεις και οποιαδήποτε άλλες πληροφορίες, μπορείτε να απευθυνθείτε στο τμήμα Οργάνωσης και Παραγωγικότητας του ΕΚΕΦΕ «ΔΗΜΟΚΡΙΤΟΣ» , e-mail : communications@central.demokritos.gr, τηλ. 210-650 3079, 210-650 3015, 210-650 3002.
Σας περιμένουμε όλους για μια υπέροχη Βραδιά του Ερευνητή, γεμάτη εκπληκτικές εικόνες, συναρπαστικές περιγραφές και πολλή διαστημική επιστήμη!
Ακολουθήστε μας στο Twitter @ESA_Hellas για όλες τις τελευταίες ενημερώσεις στο πρόγραμμα αλλά και εξελίξεις ζωντανά κατά τη διάρκεια της Βραδιάς. Μπορείτε κι εσείς να συμμετέχετε κάνοντας tweet στο hashtag #rengreece.
Σημείωση: Οι πολίτες με τις οικογένειες και τα παιδιά τους θα μπορούν να επισκέπονται μεμονωμένα το ΕΚΕΦΕ «ΔΗΜΟΚΡΙΤΟΣ» στις 30 Σεπτεμβρίου από τις 18.00 έως τα μεσάνυχτα. Απαραίτητη προϋπόθεση είναι να κάνουν εγγραφή μέσω της φόρμας ΕΔΩ, αν επιθυμούν ξενάγηση στα εργαστήρια. Για τις υπόλοιπες δραστηριότητες που θα λάβουν χώρα, δεν χρειάζεται εγγραφή.
Σημαντικές πληροφορίες
Χώρος Διεξαγωγής: ΕΚΕΦΕ Δημόκριτος (Αγία Παρασκευή), Αίθουσα Θέμις Παραδέλλης (Κτήριο 6) 1ος όροφος
Ώρα: 18:00 - 00:00
Είσοδος: Ελεύθερη για όλους
Ενημέρωση μέσω της ιστοσελίδας Βραδιά του Ερευνητή και στο www.facebook.com/rengreece | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:45 | |
| Le référendum est une institution et en cela, il n'est jamais dit que le principe du Referendum est une forme d'émancipation envers les autorités publiques... Le Referendum est la manière la plus noble auquel une loi peut être établi: Pourtant, un jour, Louis Napoléon utilisa cette manière du suffrage universel direct qui marqua les esprits... Le Peuple ne peut pourtant nier le rôle évident que représente le referendum dans le principe civique et morale de "l'individue et de l'individu" dans le terme de Démocratie... Ce principe pourtant, peut être juste consultatif mais il permet ainsi à l'individu de se mettre en situation auquel se retrouve exposer les élu"e"s... Certains voient dans le referendum une forme de combat de coq ou de boxe, en tout cas, à l'image d'un vote électif, il est un aspect fondamentale d'une cohésion morale auquel la démocratie doit faire face: Il surpasse l'aspect de l'état et sans le remettre en cause, il est capable de pointer certaines choses de la vie quotidienne. Dans certains pays, il y a l'aspect de pétition qui peuvent être soumise au suffrage universel indirect... Le suffrage universel direct auquel appartient le Référendum est un aspect essentiel du caractère humain auquel un peuple veut s'adresse envers ses nouvelles générations... Le fait de débattre est un outil essentiel en terme de communication et pourtant dans certains cas, la question du Référendum relève de l'intérêt de l'état régalien, c'est en cela que certains hésitent sur son aspect même mais il montre l'aspect même de l'interlocuteur qui propose le sujet de la question. Le référendum est une loi d'utopie qui pourtant montre l'aspect réel de l'individu dans la société: En cela, j'accorde une importance réelle dans la constitution de Y'becca et des Républiques d'Israël et de la Palestine ainsi que dans toutes les Nations Morales et Physiques pour une reconnaissance morale et intellectuel dans le référendum: Son vote est lié malheureusement à des disputes entre des élu"e"s du Suffrage universel indirect... Toutefois, tout comme le vote direct du parlement et tout vote indirect du parlement, le référendum ne peut être organiser pour un Conflits d’intérêts et en cela, c'est au pouvoir judiciaire et à ses membres qu'il soit public et privé tout en maintenant et mettant l'aspect du service public militaire et civil dans la lutte contre les Conflits d’intérêts qui pourrait s'ingérer dans la teneur du débat et du vote: L'aspect du Général, de la société et l'individu doit être soulever en soulevant toutes les égalités et inégalités que peuvent engendrer le référendum... Certains peuvent s'amuser à créer de lois et des référendum pour des Conflits d’intérêts, pour créer des désordres et par gloire personnel... Cela n'est pas dans l'intérêt de l'harmonie sereine auquel nous devons être en ces situations profondes de changement de climat: "De jour en jour; le petit Nuage de Magellan et La Galaxie d'Andromède évolue depuis µ Êta Careme" s'écrie Nagaliew la mouette aux yeux verts..." L'aspect du référendum est un droit de cité et de navire dans les prochains siècles à venir; et le juge suprême de la république de l'olivier s'y engage et dans des situations d'urgence, notre professionnalisme institué par la philosophie et la prudence du référendum nous permettra d'avoir l'anticipation sur le danger qu'il soit matérielle, morale et naturelle, ils peuvent être distinct ou englobé, Le référendum et ses principes il est un aspect fondamentale d'une cohésion morale auquel la démocratie, une armée ou un navire doit faire face... Le Laïc et l'Eternel devant la démocratie et la Nature. Conflits d’intérêts... Le clans des mouettes et la cinquième république devant l'adversité des peurs et des intérêts... Nous sommes prêt à faire face à l'avenir... La République de l'Olivier...
Ecrit de TAY La chouette effraie | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:46 | |
| Oceano nox de Victor Hugo
Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !
Combien de patrons morts avec leurs équipages ! L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée. Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres étendues, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. Oh ! que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve, Sont morts en attendant tous les jours sur la grève Ceux qui ne sont pas revenus !
On s'entretient de vous parfois dans les veillées. Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées, Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures, Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures, Tandis que vous dormez dans les goémons verts !
On demande : - Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ? Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? - Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire, Sur le sombre océan jette le sombre oubli.
Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Parlent encor de vous en remuant la cendre De leur foyer et de leur coeur !
Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne, Pas même la chanson naïve et monotone Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !
Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? O flots, que vous savez de lugubres histoires ! Flots profonds redoutés des mères à genoux ! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!
Victor Hugo | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:46 | |
| Claudio Capéo - Un homme debout (clip officiel) https://www.youtube.com/watch?v=Y9GCM9DZUJo
Barbara de Jacques Prévert
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là Et tu marchais souriante É panouie ravie ruisselante Sous la pluie Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam Tu souriais Et moi je souriais de même Rappelle-toi Barbara Toi que je ne connaissais pas Toi qui ne me connaissais pas Rappelle-toi Rappelle-toi quand même ce jour-là N'oublie pas Un homme sous un porche s'abritait Et il a crié ton nom Barbara Et tu as couru vers lui sous la pluie Ruisselante ravie épanouie Et tu t'es jetée dans ses bras Rappelle-toi cela Barbara Et ne m'en veux pas si je te tutoie Je dis tu à tous ceux que j'aime Même si je ne les ai vus qu'une seule fois Je dis tu à tous ceux qui s'aiment Même si je ne les connais pas Rappelle-toi Barbara N'oublie pas Cette pluie sage et heureuse Sur ton visage heureux Sur cette ville heureuse Cette pluie sur la mer Sur l'arsenal Sur le bateau d'Ouessant Oh Barbara Quelle connerie la guerre Qu'es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d'acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement Est-il mort disparu ou bien encore vivant Oh Barbara Il pleut sans cesse sur Brest Comme il pleuvait avant Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé C'est une pluie de deuil terrible et désolée Ce n'est même plus l'orage De fer d'acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l'eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au loin très loin de Brest Dont il ne reste rien.
Jacques Prévert, Paroles | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:46 | |
| Les Yeux d'Elsa de Louis Aragon
Les Yeux d’Elsa est un recueil de 21 poèmes qui a été publié en 1942. Il rassemble des poèmes parus en revues entre juin 1941 et février 1942. Aragon a indiqué les avoir publiés « dans l’ordre suivant lequel ils ont été écrits ».
Ce recueil inaugure le long cycle consacré par l'auteur à sa compagne Elsa Triolet, avec qui il formera jusqu'à la mort de celle-ci, en 1970, un couple mythique. Aragon poursuit inlassablement sa création poétique, à partir de la femme qui lui donne "tous les pouvoirs". Suivront notamment Les yeux et la mémoire (1954), Le Roman inachevé (1956), Elsa (1959), Le Fou d'Elsa (1963), Il ne m'est Paris que d'Elsa (1964).
À la différence d'un René Char, qui prend le maquis et ne publiera qu'après la guerre ses Feuillets d'Hypnos, Aragon croit possible de mener le combat avec ses propres armes : la poésie. Ce recueil évoque aussi les malheurs de la guerre et se veut une contribution poétique à la Résistance : l'hymne à l'amour est aussi hymne à la France , à travers sa poésie.
Les Yeux d’Elsa est le premier poème du recueil. Présentation de l'éditeur
A la gloire de la femme aimée, Aragon, le dernier poète courtois, a composé ses plus merveilleux poèmes " Ma place de l'étoile, à moi, est dans mon cœur, et si vous voulez connaître le nom de l'étoile, mes poèmes suffisamment le livrent. " Pétrarque a chanté Laure, Ronsard Hélène, Lamartine, Elvire, c'est à Elsa qu'Aragon donne ses poèmes qui sont au nombre des plus beaux chants d'amour qu'un poète ait écrits. La présente édition intègre la préface que Louis Aragon rédigea en février 1942, ainsi que trois textes en prose particulièrement éclairants " La leçon de Ribérac ", " La rime en 1940 " et " Sur une définition de la poésie ". Les Yeux d’Elsa est l'une des œuvres majeures de la poésie française.
Les Yeux d'Elsa
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa
Louis Aragon
«[...] Louis Aragon, rebelle à l'enfance massacrée, mystificateur en tout genre, agitateur surréaliste, militant communiste, magicien tout terrain: son génie poétique et littéraire le situe parmi les plus grands écrivains français et l'approche de Hugo.» Jean d'Ormesson Un miroir du siècle, 1991 | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:47 | |
| La Rose et le Réséda ... Le Mot d'ordre, un journal marseillais diffusé également à Lyon... Louis Aragon. Il s'agit d'un appel à l'unité dans la Résistance, par-delà les clivages politiques et religieux. En décembre 1944, Aragon le publie au sein du recueil de poésie La Diane française dont le thème est la Résistance, en ajoutant la dédicace aux quatre résistants : Guy Môquet, Gabriel Péri, Honoré d'Estienne d'Orves et Gilbert Dru. Abba - Dancing Queen https://www.youtube.com/watch?v=xFrGuyw1V8s
La Rose et le Réséda
Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous deux adoraient la belle Prisonnière des soldats Lequel montait à l'échelle Et lequel guettait en bas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle Cette clarté sur leur pas Que l'un fut de la chapelle Et l'autre s'y dérobât Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous les deux étaient fidèles Des lèvres du coeur des bras Et tous les deux disaient qu'elle Vive et qui vivra verra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au coeur du commun combat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Du haut de la citadelle La sentinelle tira Par deux fois et l'un chancelle L'autre tombe qui mourra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Ils sont en prison Lequel A le plus triste grabat Lequel plus que l'autre gèle Lequel préfère les rats Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Un rebelle est un rebelle Deux sanglots font un seul glas Et quand vient l'aube cruelle Passent de vie à trépas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Répétant le nom de celle Qu'aucun des deux ne trompa Et leur sang rouge ruisselle Même couleur même éclat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Il coule il coule il se mêle À la terre qu'il aima Pour qu'à la saison nouvelle Mûrisse un raisin muscat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas L'un court et l'autre a des ailes De Bretagne ou du Jura Et framboise ou mirabelle Le grillon rechantera Dites flûte ou violoncelle Le double amour qui brûla L'alouette et l'hirondelle La rose et le réséda
Louis Aragon
Extrait de "La Diane Française" édition Seghers | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca Ven 27 Jan à 9:50 | |
| Histoire du Temps, La République Française et Y'becca http://leclandesmouettes.bbflash.net/t232-histoire-du-temps-la-republique-francaise-et-y-becca
La Mort, L'Existence et Y'becca http://leclandesmouettes.bbflash.net/t85-la-mort-l-existence-et-y-becca
Le clans des mouettes http://leclandesmouettes.bbflash.net/f1-le-clans-des-mouettes
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| Sujet: Re: La Mort, L'Existence et Y'becca | |
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| | | | La Mort, L'Existence et Y'becca | |
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