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 La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca

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yanis la chouette




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MessageSujet: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptySam 26 Nov à 2:51

Sujet: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca
________________________________________
On dit que je vis dans un conte de fée et nous vivons au milieu de la petite fille aux allumettes.
Malgré la présence d'un état dans la lutte contre les faits sociaux et généralisé, ceux-ci prolifèrent sur les écrans de télévisions et dans l'actualité. Malgré la volonté d'un peuple organisé dans ses intentions et dans ses bénévolats; on nous dit que ce n'est toujours pas assez. Alors stop et rappeler vous du Lundi de Pentecôte... On vous dira que et pourtant malgré le résultat, il n'y a pas eu des manifestations telles que le Cpe. Nos chiffres c'est nos chiffres; nos intentions s'est nos intentions devant le côté sombre de l'être humain alors oui, je dis que 39 n'est pas l'égale de 37 du fait que je n'ai pas hésité à sacrifier un jour férié. Rappelez-moi, c'est après 2002. Pourtant, nous avons continué le bénévolat malgré la montée des tva et des prix; cela n’a pas empêché ces histoires de petites filles aux allumettes.


L'histoire se déroule au soir de la Saint-Sylvestre. Une jeune marchande d'allumettes erre en guenilles dans les rues enneigées d'une ville (souvent perçue comme Copenhague), sans trouver aucun acheteur. Cette petite fille est exploitée par son père, qui la battra si elle ne rapporte pas d'argent. À la fin de la journée, épuisée et grelottante mais n'osant rentrer à la maison, elle se blottit dans une encoignure entre deux maisons. Pour se réchauffer, elle craque une allumette. Elle est aussitôt émerveillée par la flamme, qui rend le mur transparent et laisse voir un grand poêle en fonte aux ornements de cuivre. Malheureusement, l'allumette se consume. Elle frotte alors une seconde allumette et aperçoit la table richement garnie d'un repas de fête. Sur une belle nappe blanche couverte de vaisselle en fine porcelaine trône une appétissante oie rôtie, garnie de compote de pommes. Une troisième allumette lui montre un magnifique sapin de Noël, orné de bougies multicolores et d'innombrables jouets. Mais quand l'allumette s'éteint, l'arbre semble monter au ciel et ses bougies se transformer en étoiles. L'enfant se souvient alors des paroles de sa grand-mère décédée depuis peu, le seul être qui l'ait aimée : « quand on voit filer une étoile, c'est une âme qui monte au paradis ». Une quatrième allumette produit une grande clarté et fait apparaître la grand-mère. Alors l'enfant allume fébrilement tout le reste des allumettes, de peur de voir sa grand-mère s'évanouir comme les visions précédentes. Mais la vieille femme prend l'enfant dans ses bras et toutes deux s’envolent jusqu'au trône de Dieu. Le lendemain, on retrouve la petite fille sans vie, avec un grand sourire aux lèvres. On la croit morte de froid, ignorant qu'elle a rejoint pour toujours sa grand-mère chérie pour jouir de la félicité céleste.

Le secourisme engagé dans la lutte contre les Tortures, les Viols et l'Esclavage ainsi que contre ceux qui se nourrissent des sévices sur l'aspect moral et physique qu'il engendre dans la société. Nombreux de citoyennes et citoyens ont manifesté et maintenant, c'est eux qui devrait encore plus s'investir alors qu'ils ont tous investis. Car finalement, à force de débattre contre une telle mécanique de l'horreur, nous devenons des petites filles aux allumettes.

Nous ouvrons les yeux.

Ecrit de
TAY
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MessageSujet: Re: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptySam 26 Nov à 3:47

Vesta (prononciation latine: /wɛsta/) est la déesse vierge du foyer du peuple romain2,3 et, par extension, de la maison et de la famille dans la religion romaine. Sa présence était symbolisée par le feu sacré qui brulait dans son foyer et ses temples.
Fonction principale Déesse du foyer, de la fidélité et du feu outragé mais fidéle à La vestale Rhéa Silvia , aussi appelée Ilia (« la Troyenne »), donne naissance à Romulus et Rémus avec Mars (dieu de la guerre). Horace raconte que Rhéa Silvia voit en songe Romulus et Rémus peu avant d'accoucher, sous l'aspect de palmiers aux branches majestueuses se dressant vers le ciel.
Vesta a intercédé en faveur de Rhéa Silvia, violée par Mars pendant qu’elle dormait et enceinte des jumeaux Romulus et Rémus. Ainsi le terme de viol fut décrit dans l'antiquité sous une métaphore d'un Dieu envers Une humble Servante: Les Droits de La femme et de l'Homme devant la Justice, à méditer !

Fille de Saturne et Ops et sœur de Jupiter, Neptune , Pluton, Junon et Cérès, son plus proche équivalent dans la mythologie grecque est Hestia, mot qui désigne le « foyer de la maison », bien que le culte romain ait pris plus d’importance. Selon certains mythes concernant la fondation de Rome, Vesta parait avoir intercédé en faveur de Rhéa Silvia, violée par Mars pendant qu’elle dormait et enceinte des jumeaux Romulus et Rémus.

Il importe de ne pas confondre la vierge Vesta, déesse du feu ou le feu lui-même, avec l’antique Vesta, c’est-à-dire Titéia ou Gaïa (la déesse Terre), même si, chez les poètes, ces deux divinités paraissent souvent être confondues5.

L’importance de Vesta dans la religion romaine était telle que le culte qui lui était consacré à Rome était le seul à y disposer à temps plein d’un collège d’officiantes, recrutées, entre les âges de six à dix ans, comme « prêtresses de feu éternel » pour maintenir la flamme du temple qui était dédié. La fête religieuse romaine de Vesta, observée du 7 au 15 juin, avait cours lors des Vestalia. Le reste du temps, le feu sacré de Vesta était gardé et entretenu par des prêtresses vierges, les Vestales.

Le vestibule, où, autrefois se trouvait le foyer, tire sans doute son nom de Vesta, qui, dans les sacrifices, était toujours invoquée la dernière6
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MessageSujet: Re: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptyMar 29 Nov à 10:46

La Tragédie de Alep, courtisane de Petra, qui malgré tout avait réussi à survivre devant l'avancée du désert et de ses oubliés. Là où la Nature n'a pas réussi devant la persévérance de ses habitants, la discorde par ses bombes réussit par ses intérêts à propager une certaine vision autre que celle d'une grande unité: (The Man Who Would Be King) ainsi se souleva une autre réalité dans les entrailles du proche orient. Le grand royaume de Petra et les républiques des oasis furent ensevelis par une déluge autre que des grains de sables, une malédiction créait par les hommes et je dois dire que notre discorde n'est pas l’œuvre du Démon. Si il se moque de Nous et bien après tout, Y'becca doit reconnaitre les erreurs des gouvernances tel il se passa dans la guerre de Troie. Alep est tout comme se récit où chacun d'entre nous se perçoit tel un
Josiah Harlan. Enfin bref, certains d'entre vous prévoit comme Kipling a pu aussi s'inspirer de l'histoire de Sir James Brooke (1803–1868), surnommé le « Rajah blanc », qui fonda une dynastie à Sarawak en 1841 dans son œuvre. La démocratie rattrapé par l'utopie, si cela ne ramènera pas les victimes de Alep, c'est pas ses mots que j'honore cette guerre de l'absurde pour certains, de la Liberté pour d'autres, de la délivrance pour eux et de l'espérance chez les plus fous. Finalement que ce soit Josiah Harlan ou Sir James Brooke, l'histoire ne retiendra que les casques blancs de Alep, les secouristes désintéressés de Y'becca et les défenseurs des croyances issus de la Bataille de l'Hydaspe et Bucéphale: la couronne du Kafiristan. Celle de croire au retour d'une entité prénommé La République et ses utopies.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie

Analyse

Il est probable que Kipling se soit inspiré de la vie de Josiah Harlan (en) (1799-1871), un aventurier américain qui se rendit en Afghanistan et au Punjab dans l'intention de devenir roi. Après s'être mêlé de politique locale et de faits d'armes, il finit par obtenir le titre de « Prince de Ghor » pour lui-même et ses descendants en échange de son aide militaire. Kipling a pu aussi s'inspirer de l'histoire de Sir James Brooke (1803–1868), surnommé le « Rajah blanc », qui fonda une dynastie à Sarawak en 1841.

L'histoire s'appuie sur les symboles et les rites de la franc-maçonnerie, à laquelle appartenait Kipling, et sans grand souci de vraisemblance perpétue le mythe d'une maçonnerie antique, à laquelle aurait appartenu Alexandre le Grand.

Autour du film

L'Homme qui voulut être roi était un projet désiré et imaginé par John Huston depuis 25 ans. Lorsqu'il le réalisa en 1975, il avait 69 ans. Il avait envisagé de tourner le film avec Clark Gable et Humphrey Bogart comme interprètes, mais le décès de ceux-ci (respectivement en 1960 et 1957) le contraignit à y renoncer. Il pensa ensuite à Kirk Douglas et Burt Lancaster puis Peter O'Toole et Richard Burton. Enfin, il proposa le rôle à Paul Newman et Robert Redford. Paul Newman, qui venait de faire deux films avec le cinéaste, incita Huston à prendre deux acteurs britanniques, pour une question de véracité (de son point de vue).
Le tournage s'est déroulé à Glen Canyon aux États-Unis, Chamonix-Mont-Blanc en France, au Maroc et aux studios Pinewood au Royaume-Uni.
Lors de la « ressortie » française du film en 2002 (en copie neuve), les spectateurs ont pu voir (pour la première fois) un plan fantôme absent de toutes les copies en circulation du film (copie pour Câble, VHS, DVD…). À la toute fin du film, lorsque Kipling (Christopher Plummer) vient de découvrir le sort tragique de Daniel Dravot (Sean Connery), Huston choisit de nous montrer une image mentale de Kipling : Dravot tombe, au ralenti, dans un trou noir. Sa couronne en or tournoie, elle aussi, lentement. Ils disparaissent finalement dans les ténèbres. Puis on revient sur le visage de Kipling.
Il s'agit du film préféré de Michael Caine et de Sean Connery.[réf. nécessaire]
Souffrant de graves problèmes cardiaques, John Huston vit un jour arriver, dans sa chambre d'hôpital, Sean Connery et Michael Caine. Les deux acteurs refirent (à l'identique) la scène de présentation du film.
Sean Connery réalisa lui-même la cascade périlleuse à la fin du film.
Les prêtres et habitants de Sikandergul parlent l'arabe dialectal marocain, John Huston ayant recruté ces acteurs parmi les autochtones de la région du tournage, au Maroc. Les dialogues dits par le grand prêtre sont fidèles aux traductions de Billy Fish, sauf lors des plans où le grand prêtre dévoile la pierre où est gravé le signe des francs-maçons. En substance, le prêtre disait : « Ceci est ma terre et mon pays. Vous ne l'aurez jamais. Vous n'êtes pas les bienvenus », ce que Billy Fish traduisait par l'exact contraire. On peut relever d'autres traductions de Billy Fish complètement fantaisistes, mais très rares.
Sean Connery rencontra sa future seconde femme Micheline Roquebrune à Marrakech durant le tournage du film.
Roxane, jeune fille dont Daniel Dravot choisit de faire sa femme est interprétée par Shakira Caine, la femme de Michael Caine.

Aux Indes, Daniel Dravot et Peachy Carnehan, deux amis britanniques, anciens militaires, francs-maçons et surtout aventuriers déterminés et peu scrupuleux, caressent un rêve fou : entrer au Kafiristan (un pays légendaire où aucun Européen n'a mis le pied depuis Alexandre le Grand) et en devenir le roi.

Avec l'aide d'un journaliste anglais (qui dans le film, mais non dans la nouvelle, est Rudyard Kipling), ils parviennent à entreprendre le périlleux voyage…

Dans son bureau du journal The Northern Star, Kipling reçoit la visite d'une épave humaine, en haillons et à moitié fou, qui se présente comme celui qu'il a jadis connu sous le nom de Peachy Carnehan. Peachy raconte à Kipling comment, avec Daniel Dravot, il est arrivé au Kafiristan, province de l'Afghanistan, où ils sont devenus des dieux, ont régné et ont fini par tout perdre.

Quelques années plus tôt Daniel Dravot et Peachy Carnehan ont rendu visite à Kipling dans son bureau. Ils y ont consulté des cartes et des encyclopédies et ont signé devant Kipling un contrat les obligeant à être loyaux l'un envers l'autre, et à se tenir à l'écart de l'alcool et des femmes tant que leur but ne serait pas atteint. Puis ils sont partis vers le nord, franchissant la passe de Khyber, pénétrant par des régions inexplorées au Kafiristan (littéralement, « le pays des étrangers »).

Ils rencontrent par hasard un Ghurka qui se fait appeler Billy Fish, nom qui lui a été donné par son régiment parce que plus prononçable, seul survivant d'une expédition cartographique disparue des années auparavant. Billy parle l'anglais parfaitement, ainsi que la langue locale, et c'est ainsi qu'il aide Carnehan et Dravot dans leur ascension vers le trône, en tant qu'interprète et guide des coutumes locales.

Ils offrent leurs services comme « conseillers militaires », aidant un village puis un autre à triompher de leurs ennemis pour s'en faire des alliés. Lorsqu'au cours d'une bataille Dravot reçoit une flèche en pleine poitrine mais continue à se battre, les indigènes le croient immortel. En fait la flèche a été arrêtée par une cartouchière, sous la tunique rouge de Dravot, où elle est restée plantée. Dravot et Carnehan décident de ne pas détromper les indigènes, leur superstition pouvant les aider à parvenir à leurs fins. Plus tard, leurs exploits étant parvenus aux oreilles du « grand-prêtre », ils sont convoqués dans la « ville sainte » de Sikandergul. On découvre sur la poitrine de Dravot la médaille maçonnique que lui avait offerte Kipling, dans laquelle les indigènes reconnaissent un symbole gravé dans une pierre qu'ils attribuent à Alexandre le Grand (« Iskander »). Dans une variante du culte du cargo, ils prennent Dravot pour le fils d'Alexandre revenu parmi son peuple et il est couronné roi.

Dravot prend son rôle au sérieux: il rend la justice, entreprend de « moderniser » le pays avec l'aide de Carnehan et de Billy Fish, et se voit à la tête d'un empire. Les mois passent et Peachy Carnehan songe à quitter le pays en emportant sa part du fabuleux trésor de Sikandergul. Mais Dravot, qui entretient des rêves de grandeur, est décidé à rester et à faire son métier de roi. Ayant décidé, contre l'avis de son ami, de prendre femme pour fonder une dynastie, il jette son dévolu sur la belle Roxanne. Peachy Carnehan accepte d'attendre le mariage pour partir. Mais Roxanne, comme ses compatriotes, craint qu'une mortelle ne puisse survivre au commerce d'un dieu, et quand Dravot la prend dans ses bras pour l'embrasser devant la foule de ses sujets elle le mord jusqu'au sang. Il apparaît alors que Dravot n'est, après tout, qu'un homme. Dravot, Carnehan et Billy Fish s'enfuient, poursuivis par la foule. Billy se lance bravement dans la mêlée, sabre au clair, et succombe bientôt sous le nombre. Dravot et Carneghan sont pris. Dravot est envoyé, couronne sur la tête, au milieu du pont de cordes qu'il a fait construire au-dessus d'un ravin profond, les cordes sont coupées et il tombe dans le précipice. Carnehan est crucifié mais survit et il est libéré. Il repart en Inde, où il retrouve Kipling à qui il montre la tête de Dravot, qu'on lui a permis d'emporter, encore ornée de la couronne du Kafiristan.
Fiche technique

Titre : L'Homme qui voulut être roi
Titre original : The Man Who Would Be King
Réalisation : John Huston et John Foreman
Scénario : John Huston et Gladys Hill, d'après une histoire de Rudyard Kipling
Production : John Foreman
Société de production : Columbia Pictures
Budget : 8 millions de dollars
Musique : Maurice Jarre
Photographie : Oswald Morris et Alex Thomson (seconde équipe)
Montage : Russell Lloyd
Décors : Alexandre Trauner
Costumes : Edith Head
Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis
Format : Technicolor - 2,35:1 - Stéréo - 35 mm
Genre : Aventures
Durée : 123 minutes (2 h 3)
Dates de sortie :
17 décembre 1975 Drapeau des États-Unis États-Unis
21 avril 1976, 10 avril 2002 (ressortie) Drapeau de la France France

Distribution

Sean Connery (VF : Jean-Claude Michel) : Daniel Dravot
Michael Caine (VF : Francis Lax) : Peachy Carnehan
Christopher Plummer (VF : Jean Lagache) : Rudyard Kipling
Saeed Jaffrey (VF : Gérard Hernandez) : Billy Fish
Doghmi Larbi : Ootah
Jack May (VF : Roland Ménard) : le commissaire
Karroom Ben Bouih : Kafu Selim
Mohammad Shamsi : Babu
Albert Moses : Ghulam
Paul Antrim : Mulvaney
Graham Acres : l'agent
Shakira Caine : Roxanne

L'Homme qui voulut être roi (The Man Who Would Be King) est un film américano-britannique réalisé par John Huston, sorti en 1975.

Le film est l'adaptation de la nouvelle du même titre de Rudyard Kipling publiée en 1888.

La Tragédie de Alep, courtisane de Petra, qui malgré tout avait réussi à survivre devant l'avancée du désert et de ses oubliés. Là où la Nature n'a pas réussi devant la persévérance de ses habitants, la discorde par ses bombes réussit par ses intérêts à propager une certaine vision autre que celle d'une grande unité: (The Man Who Would Be King) ainsi se souleva une autre réalité dans les entrailles du proche orient. Le grand royaume de Petra et les républiques des oasis furent ensevelis par une déluge autre que des grains de sables, une malédiction créait par les hommes et je dois dire que notre discorde n'est pas l’œuvre du Démon. Si il se moque de Nous et bien après tout, Y'becca doit reconnaitre les erreurs des gouvernances tel il se passa dans la guerre de Troie. Alep est tout comme se récit où chacun d'entre nous se perçoit tel un
Josiah Harlan. Enfin bref, certains d'entre vous prévoit comme Kipling a pu aussi s'inspirer de l'histoire de Sir James Brooke (1803–1868), surnommé le « Rajah blanc », qui fonda une dynastie à Sarawak en 1841 dans son œuvre. La démocratie rattrapé par l'utopie, si cela ne ramènera pas les victimes de Alep, c'est pas ses mots que j'honore cette guerre de l'absurde pour certains, de la Liberté pour d'autres, de la délivrance pour eux et de l'espérance chez les plus fous. Finalement que ce soit Josiah Harlan ou Sir James Brooke, l'histoire ne retiendra que les casques blancs de Alep, les secouristes désintéressés de Y'becca et les défenseurs des croyances issus de la Bataille de l'Hydaspe et Bucéphale: la couronne du Kafiristan. Celle de croire au retour d'une entité prénommé La République et ses utopies.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
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MessageSujet: Re: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptyMar 20 Déc à 3:19

Benjamin l’Âne est pour le clans des éléphants ce que TAY La chouette effraie est pour le clans des mouettes. Devant Berlin, un silence doit s'entendre. Devant l'assassinat, un silence doit s'imposer. Les mots n'éteignent pas la rancœur idéologue...

Elephants are large mammals of the family Elephantidae and the order Proboscidea. Two species are traditionally recognised, the African elephant (Loxodonta africana) and the Asian elephant (Elephas maximus), although some evidence suggests that African bush elephants and African forest elephants are separate species (L. africana and L. cyclotis respectively). Elephants are scattered throughout sub-Saharan Africa, South Asia, and Southeast Asia. Elephantidae is the only surviving family of the order Proboscidea; other, now extinct, members of the order include deinotheres, gomphotheres, mammoths, and mastodons. Male African elephants are the largest extant terrestrial animals and can reach a height of 4 m (13 ft) and weigh 7,000 kg (15,000 lb). All elephants have several distinctive features, the most notable of which is a long trunk or proboscis, used for many purposes, particularly breathing, lifting water and grasping objects. Their incisors grow into tusks, which can serve as weapons and as tools for moving objects and digging. Elephants' large ear flaps help to control their body temperature. Their pillar-like legs can carry their great weight. African elephants have larger ears and concave backs while Asian elephants have smaller ears and convex or level backs.

Elephants are herbivorous and can be found in different habitats including savannahs, forests, deserts and marshes. They prefer to stay near water. They are considered to be keystone species due to their impact on their environments. Other animals tend to keep their distance from elephants, while predators such as lions, tigers, hyenas, and wild dogs usually target only young elephants (or "calves"). Females ("cows") tend to live in family groups, which can consist of one female with her calves or several related females with offspring. The groups are led by an individual known as the matriarch, often the oldest cow. Elephants have a fission–fusion society in which multiple family groups come together to socialise. Males ("bulls") leave their family groups when they reach puberty, and may live alone or with other males. Adult bulls mostly interact with family groups when looking for a mate and enter a state of increased testosterone and aggression known as musth, which helps them gain dominance and reproductive success. Calves are the centre of attention in their family groups and rely on their mothers for as long as three years. Elephants can live up to 70 years in the wild. They communicate by touch, sight, smell and sound; elephants use infrasound,[1] and seismic communication over long distances. Elephant intelligence has been compared with that of primates and cetaceans. They appear to have self-awareness and show empathy for dying or dead individuals of their kind.

African elephants are listed as vulnerable by the International Union for Conservation of Nature (IUCN), while the Asian elephant is classed as endangered. One of the biggest threats to elephant populations is the ivory trade, as the animals are poached for their ivory tusks. Other threats to wild elephants include habitat destruction and conflicts with local people. Elephants are used as working animals in Asia. In the past they were used in war; today, they are often controversially put on display in zoos, or exploited for entertainment in circuses. Elephants are highly recognisable and have been featured in art, folklore, religion, literature and popular culture.

Social organisation
A family of African elephants: note the protected position of the calves in the middle of the group
A family of elephants bathing, a behaviour which reinforces social bonding

Female elephants spend their entire lives in tight-knit matrilineal family groups, some of which are made up of more than ten members, including three pairs of mothers with offspring, and are led by the matriarch which is often the eldest female.[104] She remains leader of the group until death[13] or if she no longer has the energy for the role;[105] a study on zoo elephants showed that when the matriarch died, the levels of faecal corticosterone ('stress hormone') dramatically increased in the surviving elephants.[106] When her tenure is over, the matriarch's eldest daughter takes her place; this occurs even if her sister is present.[13] The older matriarchs tend to be more effective decision-makers.[107]

The social circle of the female elephant does not necessarily end with the small family unit. In the case of elephants in Amboseli National Park, Kenya, a female's life involves interaction with other families, clans, and subpopulations. Families may associate and bond with each other, forming what are known as bond groups. These are typically made of two family groups. During the dry season, elephant families may cluster together and form another level of social organisation known as the clan. Groups within these clans do not form strong bonds, but they defend their dry-season ranges against other clans. There are typically nine groups in a clan. The Amboseli elephant population is further divided into the "central" and "peripheral" subpopulations.[104]

Some elephant populations in India and Sri Lanka have similar basic social organisations. There appear to be cohesive family units and loose aggregations. They have been observed to have "nursing units" and "juvenile-care units". In southern India, elephant populations may contain family groups, bond groups and possibly clans. Family groups tend to be small, consisting of one or two adult females and their offspring. A group containing more than two adult females plus offspring is known as a "joint family". Malay elephant populations have even smaller family units, and do not have any social organisation higher than a family or bond group. Groups of African forest elephants typically consist of one adult female with one to three offspring. These groups appear to interact with each other, especially at forest clearings.[104]
Lone bull: Adult male elephants spend much of their time alone or in single-sex groups

The social life of the adult male is very different. As he matures, a male spends more time at the edge of his group and associates with outside males or even other families. At Amboseli, young males spend over 80% of their time away from their families when they are 14–15. The adult females of the group start to show aggression towards the male, which encourages him to permanently leave. When males do leave, they either live alone or with other males. The former is typical of bulls in dense forests. Asian males are usually solitary, but occasionally form groups of two or more individuals; the largest consisted of seven bulls. Larger bull groups consisting of over 10 members occur only among African bush elephants, the largest of which numbered up to 144 individuals.[108] A dominance hierarchy exists among males, whether they range socially or solitarily. Dominance depends on the age, size and sexual condition.[108] Old bulls appear to control the aggression of younger ones and prevent them from forming "gangs".[109] Adult males and females come together for reproduction. Bulls appear to associate with family groups if an oestrous cow is present.[108]
Male elephants sparring
Sexual behaviour
Musth
Main article: Musth
Bull in musth

Adult males enter a state of increased testosterone known as musth. In a population in southern India, males first enter musth at the age of 15, but it is not very intense until they are older than 25. At Amboseli, bulls under 24 do not go into musth, while half of those aged 25–35 and all those over 35 do. Young bulls appear to enter musth during the dry season (January–May), while older bulls go through it during the wet season (June–December). The main characteristic of a bull's musth is a fluid secreted from the temporal gland that runs down the side of his face. He may urinate with his penis still in his sheath, which causes the urine to spray on his hind legs. Behaviours associated with musth include walking with the head held high and swinging, picking at the ground with the tusks, marking, rumbling and waving only one ear at a time. This can last from a day to four months.[110]

Males become extremely aggressive during musth. Size is the determining factor in agonistic encounters when the individuals have the same condition. In contests between musth and non-musth individuals, musth bulls win the majority of the time, even when the non-musth bull is larger. A male may stop showing signs of musth when he encounters a musth male of higher rank. Those of equal rank tend to avoid each other. Agonistic encounters typically consist of threat displays, chases and minor sparring with the tusks. Serious fights are rare.[110]
Mating
Wikimedia Commons has media related to Elephants mating.
Bull mating with a member of a female group

Elephants are polygynous breeders,[111] and copulations are most frequent during the peak of the wet season.[112] A cow in oestrus releases chemical signals (pheromones) in her urine and vaginal secretions to signal her readiness to mate. A bull will follow a potential mate and assess her condition with the flehmen response, which requires the male to collect a chemical sample with his trunk and bring it to the vomeronasal organ.[113] The oestrous cycle of a cow lasts 14–16 weeks with a 4–6-week follicular phase and an 8–10-week luteal phase. While most mammals have one surge of luteinizing hormone during the follicular phase, elephants have two. The first (or anovulatory) surge, could signal to males that the female is in oestrus by changing her scent, but ovulation does not occur until the second (or ovulatory) surge.[114] Fertility rates in cows decline around 45–50 years of age.[105]

Bulls engage in a behaviour known as mate-guarding, where they follow oestrous females and defend them from other males. Most mate-guarding is done by musth males, and females actively seek to be guarded by them, particularly older ones.[115] Thus these bulls have more reproductive success.[108] Musth appears to signal to females the condition of the male, as weak or injured males do not have normal musths.[116] For young females, the approach of an older bull can be intimidating, so her relatives stay nearby to provide support and reassurance.[117] During copulation, the male lays his trunk over the female's back.[118] The penis is very mobile, being able to move independently of the pelvis.[119] Prior to mounting, it curves forward and upward. Copulation lasts about 45 seconds and does not involve pelvic thrusting or ejaculatory pause.[120]

Homosexual behaviour is frequent in both sexes. As in heterosexual interactions, this involves mounting. Male elephants sometimes stimulate each other by playfighting and "championships" may form between old bulls and younger males. Female same-sex behaviours have been documented only in captivity where they are known to masturbate one another with their trunks.[121]
Birthing and calves
An African elephant mother bathing with her calf

Gestation in elephants typically lasts around two years with interbirth intervals usually lasting four to five years. Births tend to take place during the wet season.[122] Calves are born 85 cm (33 in) tall and weigh around 120 kg (260 lb).[117] Typically, only a single young is born, but twins sometimes occur.[123][124] The relatively long pregnancy is maintained by five corpus luteums (as opposed to one in most mammals) and gives the foetus more time to develop, particularly the brain and trunk.[123] As such, newborn elephants are precocial and quickly stand and walk to follow their mother and family herd.[125] A new calf is usually the centre of attention for herd members. Adults and most of the other young will gather around the newborn, touching and caressing it with their trunks. For the first few days, the mother is intolerant of other herd members near her young. Alloparenting – where a calf is cared for by someone other than its mother – takes place in some family groups. Allomothers are typically two to twelve years old.[117] When a predator is near, the family group gathers together with the calves in the centre.[126]

For the first few days, the newborn is unsteady on its feet, and needs the support of its mother. It relies on touch, smell and hearing, as its eyesight is poor. It has little precise control over its trunk, which wiggles around and may cause it to trip. By its second week of life, the calf can walk more firmly and has more control over its trunk. After its first month, a calf can pick up, hold and put objects in its mouth, but cannot suck water through the trunk and must drink directly through the mouth. It is still dependent on its mother and keeps close to her.[125]

For its first three months, a calf relies entirely on milk from its mother for nutrition after which it begins to forage for vegetation and can use its trunk to collect water. At the same time, improvements in lip and leg coordination occur. Calves continue to suckle at the same rate as before until their sixth month, after which they become more independent when feeding. By nine months, mouth, trunk and foot coordination is perfected. After a year, a calf's abilities to groom, drink, and feed itself are fully developed. It still needs its mother for nutrition and protection from predators for at least another year. Suckling bouts tend to last 2–4 min/hr for a calf younger than a year and it continues to suckle until it reaches three years of age or older. Suckling after two years may serve to maintain growth rate, body condition and reproductive ability.[125] Play behaviour in calves differs between the sexes; females run or chase each other, while males play-fight. The former are sexually mature by the age of nine years[117] while the latter become mature around 14–15 years.[108] Adulthood starts at about 18 years of age in both sexes.[127][128] Elephants have long lifespans, reaching 60–70 years of age.[68] Lin Wang, a captive male Asian elephant, lived for 86 years.[129]
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MessageSujet: Re: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptyMer 21 Déc à 3:25

Le solstice est l'un des moments où la déclinaison du Soleil sur la sphère céleste semble constante : à ces instants, sa trajectoire apparente atteint son point le plus haut ou le plus bas par rapport aux étoiles. Cependant, en raison de la nature elliptique de l'orbite de la Terre, qui engendre notamment une variation de vitesse de révolution de cette dernière, le jour du solstice ne correspond pas au jour où le Soleil se lève et se couche le plus tard ou le plus tôt. Autrement dit, le créneau de la journée pendant lequel le soleil est visible se décale légèrement, entre mi décembre et début janvier ; si bien que pendant cette période, le raccourcissement puis le rallongement de la durée de visibilité du soleil ne se fait pas par des variations symétriques des heures de lever et de coucher de l'astre solaire14.

L'axe de rotation de la Terre est incliné par rapport à la verticale du plan de son orbite d'environ 23°26'14" et son orientation reste constante au cours d'une révolution autour du Soleil. En conséquence, pendant une moitié de l'année, l'hémisphère nord est plus incliné vers le Soleil que l'hémisphère sud, avec un maximum vers le 21 juin. Pendant l'autre moitié l'hémisphère sud est plus incliné que l'hémisphère nord, avec un maximum vers le 22 décembre. Les moments où ces inclinaisons sont maximales sont les solstices.

Au solstice de juin, la déclinaison du Soleil atteint +23°26'14" ; au solstice de décembre, -23°26'14". Le reste de l'année, elle évolue entre ces deux extrêmes.

Les solstices ne sont pas liés à la distance entre la Terre et le Soleil, variable du fait de son excentricité orbitale : la Terre atteint son aphélie au début juillet et son périhélie au début janvier. Cependant, par suite des cycles de Milanković, l'inclinaison de l'axe terrestre et son excentricité orbitale évoluent au fil du temps : dans 10 000 ans, le passage au périhélie se produira au même moment que le solstice de juin, et le passage à l'aphélie lors du solstice de décembre.

Lors du solstice de juin, le point subsolaire atteint la latitude 23°26'14" nord, c'est-à-dire celle du tropique du Cancer15 : l'un des points situés sur ce parallèle perçoit le centre du Soleil exactement au zénith. On reconnait le solstice d'été en raison de la durée minimale de la nuit et la durée maximale du jour. C'est également le jour où le Soleil se lève le plus au nord-est, passe au méridien avec une hauteur maximale et se couche le plus au nord-ouest. Lors du solstice de décembre, le point subsolaire atteint la latitude 23°26'14" sud, c'est-à-dire celle du tropique du Capricorne.

Les points de la surface terrestre situés à la latitude 66°33'46" nord (c'est-à-dire sur le cercle Arctique) perçoivent le centre du Soleil juste sur l'horizon à minuit lors du solstice de juin. La même chose se produit lors du solstice de décembre pour les points du cercle Antarctique, par 66°33'46" sud.



0° (équateur) : le Soleil atteint sa culmination minimale, n'atteignant que 66,563° au nord ou au sud. Aux équinoxes, le soleil culminera à 90°. Il n'y a pas de saison et le jour dure toujours douze heures.

20° : le Soleil culmine à 46,563° en hiver et 86,563° à l'opposé (le jour du solstice de juin), mais il y a deux jours par an où le Soleil culmine perpendiculairement à 90°. Les jours d'été sont de deux à trois heures plus longs que les jours d'hiver. Le crépuscule dure environ une heure toute l'année.

50° : le Soleil culmine à 16,563° en hiver et à 63,437° en été. Le jour dure moins de 8 heures en hiver et plus de 16 heures en été. Les directions et angles des levers et couchers de Soleil lors des deux solstices sont très différents. En été, le Soleil ne disparaît pas suffisamment sous l'horizon pour que prenne fin le crépuscule astronomique. Au-dessus de 60° de latitude, le crépuscule civil dure toute la nuit. Au-dessus de 66,563°, le Soleil ne se couche pas en été.

70° : en hiver, le Soleil culmine sous l'horizon à −3,437° : il ne se lève pas et la zone est plongée dans la nuit polaire (avec un crépuscule prononcé cependant). En été, il culmine à 43,437° et ne se couche pas.

90° (pôles) : aux solstices d'hiver et d'été, le Soleil est respectivement à 23,437° en dessous et au-dessus de l'horizon, quelle que soit l'heure. Le solstice d'été marque la culmination maximale du Soleil au pôle : après cette date, il descend progressivement sur la sphère céleste et atteint l'horizon lors de l'équinoxe d'automne.

Le solstice est un événement astronomique qui se produit lorsque la position apparente du Soleil vu de la Terre atteint son extrême méridional ou septentrional en fonction du plan de l'équateur céleste ou terrestre. Il s'oppose ainsi à l'équinoxe, qui se produit lorsque la position apparente du Soleil est située sur l'équateur céleste. Tandis que les équinoxes se caractérisent par une durée égale entre le jour et la nuit1, les solstices correspondent à une durée de jour minimale ou maximale.

Par extension, les solstices désignent les jours de l'année pendant lesquels ces événements astronomiques se produisent. Les jours avoisinant le solstice d'été sont les plus longs de l'année, tandis que ceux proches du solstice d'hiver sont les plus courts de l'année2. La date des solstices correspond au début de l'été ou de l'hiver astronomique. Dans les régions tempérées, les solstices — comme les équinoxes — sont souvent utilisés pour définir les saisons du calendrier : ils peuvent servir à délimiter le début de l'été et de l'hiver, ou bien à marquer le milieu de ces deux saisons. Tout comme les saisons, les dates des solstices d'hiver et d'été sont inversées pour les hémisphères nord et sud.

Une année connaît deux solstices : dans le calendrier grégorien, le premier est proche du 21 juin, le second est proche du 21 décembre3. Ces dates changent légèrement au cours des années ; elles évoluent aussi sur les grandes périodes de temps en fonction des légers mouvements de l'axe de rotation terrestre.

Étymologie

Le terme solstice vient du latin solstitium4 (de sol, « soleil », et sistere, « s'arrêter, retenir »), faisant référence à l’azimut du Soleil à son lever et à son coucher semble rester stationnaire pendant quelques jours à ces périodes de l'année, avant de se rapprocher à nouveau de l'Est au lever et de l’Ouest au coucher.

Le terme latin solstitium est employé à la fin de la République romaine au Ier siècle av. J.-C.. Pline l'Ancien l'emploie plusieurs fois dans son Histoire naturelle dans le même sens qu'actuellement. De même, d'un point de vue astronomique moderne, c'est la période où la déclinaison du Soleil semble constante et son mouvement apparent vers le nord ou le sud sur la sphère céleste semble s'arrêter avant de changer de direction.
Histoire
Lever de soleil le jour du solstice d'été à Stonehenge.
Sur un fond nuageux un rayon de Soleil perce au-dessus d'une montagne.
Lever de soleil le jour du solstice d'hiver entre Crib Goch et Carnedd à Llanrug au Royaume-Uni.

Les solstices d'hiver et d'été sont la source de nombreuses célébrations, fêtes païennes ou fêtes religieuses dans différentes cultures au cours de l'histoire.

Dans l'Égypte antique, le solstice d'été correspond à peu près au gonflement des eaux du Nil et marque le début de la nouvelle année5,6.

Plusieurs tribus amérindiennes célèbrent le solstice d'été par la danse du soleil7.

Le christianisme célèbre différentes fêtes liées aux solstices, apparentées à la fête de la Saint-Jean, le 24 juin, à Noël, le 25 décembre ainsi que l'Annonciation le 25 mars.

À Stonehenge, des milliers de personnes se réunissent pour célébrer le passage à l'été.

Dans le calendrier hindou, les deux solstices sidéraux sont nommés Uttarayana et Dakshinayana. Le premier se produit vers le 14 janvier, le deuxième vers le 14 juin. Ils marquent le mouvement du soleil le long d'un zodiaque fixe par rapport aux étoiles (c'est-à-dire que les phénomènes de précession sont ignorés) et son entrée dans Mesha (un signe zodiacal qui correspondait au Bélier vers 285) et dans Tula (qui correspondait à la Balance à la même époque). Les solstices indiens sont traditionnellement calculés en se basant sur le tropique du Capricorne, d'où la différence significative entre les dates indiennes et réelles.

En Inde et en Asie du Sud-Est, le solstice d'hiver est à l'origine de nombreuses festivités locales tel que Makar Sankranti (Plus connue sous les variantes régionales d'Uttarayan au Gujarat, Pongal au Tamil Nadu, Maghi en Haryana, Magha Saaji en Himachal Pradesh, Lohri au Penjab, Makara Sankramana au Karnataka, Bhogali Bihu en Assam, Ghughuti en Uttarakhand, Makara Chaula en Orissa, Maghe Sankranti au Népal et Shishur Saenkraat au Cachemire), Songkran (Nouvel an Thaï) et Thingyan (Nouvel an Birman).

Les croyances celtiques appellent aussi le solstice « litha », qui réfère au jour où les mages récoltent des herbes dites magiques, accompagné d'un hommage à la nature8.

Dans le néopaganisme, les célébrations des solstices correspondent à des fêtes religieuses importantes dans les mouvements druidiques, sataniste moderne et wiccans.

Le solstice d'hiver est associé à un jour férié dans plusieurs cultures telles les Saturnales romaines, Kwanzaa pour certains afro-américains, Sol invictus, Inti Raymi dans l'empire Inca, We Tripantü (renaissance du soleil) chez les mapuches, etc.

Depuis 1982, la Fête de la musique correspond à des festivités organisées généralement le jour du solstice d'été.
Dates
Date et heure (UTC) des solstices et des équinoxes
au début du XXIe siècle
Année Équinoxe
de mars Solstice
de juin Équinoxe
de sept. Solstice
de déc.
jour heure jour heure jour heure jour heure
2001 20 13:30:44 21 07:37:45 22 23:04:30 21 19:21:31
2002 20 19:16:10 21 13:24:26 23 04:55:25 22 01:14:23
2003 21 00:59:47 21 19:10:29 23 10:46:50 22 07:03:50
2004 20 06:48:39 21 00:56:54 22 16:29:51 21 12:41:38
2005 20 12:33:26 21 06:46:09 22 22:23:11 21 18:34:58
2006 20 18:25:35 21 12:25:52 23 04:03:23 22 00:22:07
2007 21 00:07:26 21 18:06:27 23 09:51:15 22 06:07:50
2008 20 05:48:19 20 23:59:23 22 15:44:30 21 12:03:47
2009 20 11:43:39 21 05:45:32 22 21:18:36 21 17:46:48
2010 20 17:32:13 21 11:28:25 23 03:09:02 21 23:38:28
2011 20 23:20:44 21 17:16:30 23 09:04:38 22 05:30:03
2012 20 05:14:25 20 23:08:49 22 14:48:59 21 11:11:37
2013 20 11:01:55 21 05:03:57 22 20:44:08 21 17:11:00
2014 20 16:57:05 21 10:51:14 23 02:29:05 21 23:03:01
2015 20 22:45:09 21 16:37:55 23 08:20:33 22 04:47:57
2016 20 04:30:11 20 22:34:11 22 14:21:07 21 10:44:10
2017 20 10:28:38 21 04:24:09 22 20:01:48 21 16:27:57
2018 20 16:15:27 21 10:07:18 23 01:54:05 21 22:22:44
2019 20 21:58:25 21 15:54:14 23 07:50:10 22 04:19:25
2020 20 03:49:36 20 21:43:40 22 13:30:38 21 10:02:19
2021 20 09:37:27 21 03:32:08 22 19:21:03 21 15:59:16
2022 20 15:33:23 21 09:13:49 23 01:03:40 21 21:48:10
2023 20 21:24:24 21 14:57:47 23 06:49:56 22 03:27:19
2024 20 03:06:21 20 20:50:56 22 12:43:36 21 09:20:30
2025 20 09:01:25 21 02:42:11 22 18:19:16 21 15:03:01
Références :
mars [archive] • juin [archive] • sept. [archive] • déc. [archive]
Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides

À la différence des équinoxes, l'heure exacte des solstices est plus difficile à déterminer. Les variations de la déclinaison solaire deviennent plus petites à mesure que celui-ci s'approche du minimum ou du maximum. Les jours précédant et suivant les solstices, la vitesse de déclinaison est inférieure à 30 secondes d'arc par jour, moins d'un soixantième du diamètre angulaire du Soleil. Les différences de déclinaison sont presque imperceptibles à l'aide d'un sextant équipé d'un vernier ou à l'aide d'outils plus traditionnels comme un gnomon ou un astrolabe. Les variations dans l'azimut du lever et du coucher du Soleil sont également difficiles à mesurer à cause des changements dans la réfraction atmosphérique. Sans l'aide d'outils plus complexes, la précision sur le solstice ne peut être plus petite que 3 à 5 jours.

Ptolémée utilisait une méthode basée sur l'interpolation. Elle consistait à mesurer la déclinaison du Soleil à midi sur plusieurs jours avant et après le solstice afin de trouver deux jours non consécutifs possédant la même déclinaison. Le solstice est alors estimé à mi-chemin de ces deux dates. Il a été postulé qu'un intervalle de mesure de 45 jours permet d'atteindre une précision de six heures9.

Le solstice peut être déterminé précisément avec un astrolabe, à condition de disposer d'un point intermédiaire - la Lune - visible de nuit (pour pouvoir être positionné de nuit sur la sphère céleste) et suffisamment brillant pour être visible de jour (afin de pouvoir recaler la position horaire de la sphère céleste, et positionner le Soleil sur celle-ci). Avec cette double visée, qui revient à déterminer le temps sidéral, il est possible de déterminer le moment où le Soleil passe à 90° du point vernal (intersection de l'écliptique et de l'équateur), avec la précision de la mesure (sensiblement, un jour par degré).
Calendrier grégorien

Dans le calendrier grégorien, les dates de solstices varient suivant les années (le tableau à droite les résume pour les années proches). Les faits suivants sont à prendre en compte :

L’orbite terrestre n’est pas tout à fait circulaire et sa vitesse dépend donc de sa position (deuxième loi de Kepler). En conséquence, les saisons ont une durée inégale :
printemps boréal (automne austral), de l’équinoxe de mars au solstice de juin : 92,7 jours ;
été boréal (hiver austral), du solstice de juin à l’équinoxe de septembre : 93,7 jours ;
automne boréal (printemps austral), de l’équinoxe de septembre au solstice de décembre : 89,9 jours ;
hiver boréal (été austral), du solstice de décembre à l’équinoxe de mars : 89,0 jours.
L'année civile standard n'est que de 365 jours ; l'année tropique est d'environ 365,2422 jours. Les solstices se produisent donc quasiment six heures plus tard d'une année sur l'autre10. Les années bissextiles permettent de recaler les dates de solstices d'une journée tous les quatre ans.
Ce décalage bissextile compense légèrement trop la différence entre l'année civile et l'année tropique. Au bout de 70 ans, il conduit les solstices à se produire une journée plus tôt (ce qui est le problème du calendrier julien). Ce point est partiellement compensé par l'absence d'année bissextile pour les années divisibles par 100 (mais pas par 400).

Le solstice de juin se produit en général le 21 juin. Il est survenu le 20 juin en 2008 ainsi qu'en 2012 et 2016, ce qui n'était pas arrivé depuis 1896 ; cela se reproduira en 2020, 2024, ... Il s'est produit le 22 juin en 1975 et tombera à nouveau à cette date au début du XXIIIe siècle en 2203, 2207, 2211 et 2215, puis en 2302. Le solstice de juin tombera exceptionnellement un 19 juin en 2488 et ce sera la première fois depuis la création du calendrier grégorien11.

Le solstice de décembre a généralement lieu le 21 ou le 22 décembre. Il est tombé un 23 décembre en 1903 et il faudra attendre le début du XXIVe siècle pour le voir se produire de nouveau à cette date. Il est tombé un 20 décembre 10 fois à la fin du XVIIe siècle et tombera de nouveau à cette date à la fin du XXIe siècle et à la fin du XXVe siècle.
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MessageSujet: Re: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptyMer 28 Déc à 2:41

Le Voyage
Charles Baudelaire

À Maxime Du Camp

I

Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’Homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l’œil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !

Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.

Ô le pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son œil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.

Dites, qu’avez-vous vu ?

IV

« Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus beaux paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

– La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? – Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »

V

Et puis, et puis encore ?

VI

« Ô cerveaux enfantins !

Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché :

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
« Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! »

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
– Tel est du globe entier l’éternel bulletin. »

VII

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le cœur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ! »

À l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
« Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

Charles Baudelaire
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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca   La petite fille aux allumettes, le travail et Y'becca EmptyJeu 29 Déc à 4:06

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