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 GÉNOCIDES DES GUERRES CONGOLAISES ET ASSASSINS FANTÖMES

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yanis la chouette




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GÉNOCIDES DES GUERRES CONGOLAISES ET ASSASSINS FANTÖMES Empty
MessageSujet: GÉNOCIDES DES GUERRES CONGOLAISES ET ASSASSINS FANTÖMES   GÉNOCIDES DES GUERRES CONGOLAISES ET ASSASSINS FANTÖMES EmptyMar 14 Mar à 3:34

La première guerre du Congo est un conflit intervenu de fin 1996 à 1997, au terme duquel le président zaïrois Mobutu Sese Seko est chassé du pouvoir par les rebelles soutenus par des États étrangers, notamment le Rwanda, l'Angola et l'Ouganda. Le chef rebelle Laurent-Désiré Kabila devient président et change le nom du pays en République démocratique du Congo. La guerre se traduit par le début des massacres pour la population et pose les jalons de la Deuxième guerre du Congo qui s'ensuit rapidement !!!

Mobutu dirige le Zaïre à partir de 1965 avec l'aide des États-Unis, qui le considèrent comme un rempart contre les leaders communistes ou nationalistes, tel le nationaliste et non communiste Patrice Lumumba, assassiné en 1961.

Au début des années 1990, avec le discours de La Baule, la perestroïka et la chute du mur de Berlin, une vague de démocratisation gagne l'Afrique. Il y a d'importantes pressions internes et externes pour une telle démocratisation au Zaïre, et Mobutu promet des réformes. Il abolit officiellement en 1991 le régime du parti unique en vigueur depuis 1967, mais se montre peu enclin à mettre en œuvre les réformes promises, s'aliénant nombre de ses alliés traditionnels, au Zaïre comme à l'extérieur.

Il y avait une longue tradition de révoltes contre le pouvoir de Mobutu. L'opposition était notamment le fait d'hommes de gauche, se réclamant de l'héritage de Patrice Lumumba, et de personnalités issues de diverses minorités ethniques et régionales opposées à la mainmise de Kinshasa sur le reste du pays. Kabila était l'un d'eux, étant à la fois originaire du Katanga, province traditionnellement opposée au gouvernement de Mobutu, et lumumbiste.

Relations entre le Zaïre et le Rwanda
Le génocide des Tutsi au Rwanda déclenche l'exode d'environ 2 millions de réfugiés rwandais, principalement Hutus, après que le Front Patriotique Rwandais s'est emparé du pouvoir en juillet 19944. Parmi les réfugiés se trouvent notamment des membres des milices dont celle des Interahamwe, impliquée dans le génocide. Au printemps 1996, les miliciens hutu Interahamwe réfugiés au Zaïre chassent de la région des milliers de Banyamulenge, nom d'une ethnie d'origine rwandaise vivant au Zaïre mais désignant en fait toute personne assimilée aux Tutsi6. Les exilés rwandais souhaitent lancer des raids sur le Rwanda. L'armée patriotique rwandaise (APR) souhaite se débarrasser de cette menace et rapatrier de force les réfugiés Hutu.

Déroulement de la guerre
La Première guerre du Congo, qui éclate le 24 octobre 1996, a d'abord été connue sous diverses désignations, en fonction de la perspective sous laquelle les événements étaient appréhendés : Soulèvement des Banyamulenge, Guerre de Libération ou Offensive de l'AFDL !!!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_guerre_du_Congo

La deuxième guerre du Congo est un conflit armé qui se déroule sur le territoire de la république démocratique du Congo (RDC, anciennement Zaïre) de 1998 à 2002, avec une fin formelle le 30 juin 2003. Elle impliqua neuf pays africains, et une trentaine de groupes armés, ce qui en fait la plus grande guerre entre États dans l'histoire de l'Afrique contemporaine. Elle est aussi surnommée la « grande guerre africaine » ou encore la « (première) guerre mondiale africaine »3,4. Elle est aussi nommée « deuxième guerre de libération nationale ».

Ce conflit a engendré de nombreux massacres et violations des droits de l'homme et entraîné, selon les sources, le décès de 183 000 personnes selon des démographes européens5 à environ 4 à 4,5 millions de personnes principalement de famine et de maladies selon un rapport de l'International Rescue Committee. Des millions d'autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé refuge dans les pays voisins.

Le conflit se poursuit dans le Nord-Kivu avec la guerre du Kivu qui a débuté en 2004.

Quand Laurent-Désiré Kabila prend le contrôle de la capitale en mai 1997, il doit faire face à de nombreux obstacles pour gouverner le pays qu'il renomma « République démocratique du Congo » (RDC). En coulisse, de nombreux groupes tentaient d'accaparer des parcelles de pouvoir, notamment les débiteurs étrangers, désireux de garder leur influence. Par ailleurs, la présence ostensible des Rwandais dans la capitale irrita les Congolais, qui commençaient à voir Kabila comme le jouet de puissances étrangères.[réf. nécessaire]

Les tensions entre le nouveau pouvoir et le Rwanda atteignent leur paroxysme le 14 juillet 1998, quand Kabila limoge son chef de cabinet rwandais, James Kabarebe, et le remplace par un Congolais. Il semble que Kabila sentit avoir suffisamment assuré son assise congolaise, pour mettre quelque distance avec les nations qui lui avaient permis d'accéder au pouvoir.

Deux semaines plus tard, Kabila abandonna ces démarches diplomatiques. Il remercia le Rwanda pour son aide, et demanda le retrait du pays des forces militaires rwandaises et ougandaises. Les conseillers militaires rwandais furent évacués de Kinshasa en 24 heures sans ménagement. À Kinshasa, après une campagne médiatique anti-tutsi mise en place par les autorités, des centaines de Tutsis furent lynchés8.

Les personnes les plus inquiètes de cette décision étaient les Banyamulenge du Congo oriental. Ils étaient également utilisés par le Rwanda pour influer sur la politique orientale de la RDC. La tension persistante avec leurs voisins Hutus avait été l'un des facteurs déclenchant de la Première guerre du Congo et sera une nouvelle fois à l'origine de ce conflit.

Factions dans le conflit du Congo !!§

Les nombreux groupes armés peuvent être rangés en quatre composantes principales. À cause de la nature ouverte de cette guerre, ces catégorisations sont sujettes à caution, les alliances ou les scissions ayant été nombreuses, les intérêts contradictoires et évoluant. D'autre part les catégories "hutu" et "tutsi" sont des facilités de catégorisations ethnistes issues de la colonisation, largement utilisées dans les médias et par les propagandes politiques.

Forces tutsi
incluant les armées nationales des gouvernements dominés par les Tutsi au Rwanda et au Burundi, les milices créées par les populations tutsi banyamulenge de RDC et les forces du Rassemblement congolais pour la Démocratie basées à Goma, proches des Banyamulenge. Ces groupes tutsi sont essentiellement actifs au Nord et au Sud-Kivu, et en d'autres territoires centraux en direction de Kinshasa. Leurs buts sont de garantir la sécurité nationale du Rwanda et du Burundi (le Congo-Kinshasa refusant d'arrêter les anciens génocidaires hutu réfugiés sur son territoire), de protéger les Tutsis présents en République démocratique du Congo (RDC), de limiter l'influence grandissante de l'Ouganda dans la région, et enfin de faire mainmise sur les ressources naturelles du territoire de la RDC.
Forces hutu
incluant les Hutu rwandais responsables du génocide de 1994, les rebelles burundais cherchant à renverser leur gouvernement, les Hutus congolais et les milices Mai-Mai associées. Le principal groupe hutu sont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), opérant dans le Kivu. Ses objectifs sont d'expulser les forces tutsies étrangères et les Banyamulenge, et de renverser les gouvernements tutsi au pouvoir au Rwanda et au Burundi. Par ailleurs, le contrôle des ressources naturelles est ici aussi déterminant.
Forces alignées sur l'Ouganda
incluant l'armée ougandaise et différents groupes rebelles soutenus par l'Ouganda, tels le Mouvement de libération du Congo (MLC), qui contrôle essentiellement le nord de la république démocratique du Congo. Elles souhaitent sécuriser les frontières de l'Ouganda, empêcher l'émergence d'un état congolais fort, limiter l'influence du Rwanda dans la région, et bénéficier elles aussi des ressources naturelles congolaises.
Forces alignées sur Kinshasa
incluant l'Armée nationale congolaise, différents groupes nationalistes Mai-Mai, et des nations alliées telles le Zimbabwe, l'Angola, le Tchad et la Namibie. Ils contrôlent l'ouest et le sud de la république démocratique du Congo. Leur but premier est la restauration de l'unité nationale, avec un contrôle sur les territoires et frontières, et la maîtrise des ressources naturelles.
La violence « ethnique » entre forces hutu et tutsi a été régulièrement au centre du conflit, avec une peur mutuelle d'élimination de son groupe. Les forces hutu et le gouvernement de Kinshasa ont établi des relations d'alliance et de proximité, leur intérêt commun étant l'expulsion des armées régulières et des groupes associés de l'Ouganda et du Rwanda. Alors que les forces de l'Ouganda et du Rwanda travaillaient ensemble pour la conquête de territoires aux dépens de Kinshasa, la compétition pour les ressources naturelles créa une fissure dans leur coalition. L'Ouganda permettrait à Kinshasa d'envoyer des armes au FDLR hutu via le territoire tenu par les alliés de l'Ouganda et l'Ouganda lui-même, les hutu et le gouvernement de Kinshasa cherchant tous, à des degrés divers, à contrôler l'influence du Rwanda et de ses alliés.

Nature du conflit
Cette guerre n'a pas été une guerre de grandes batailles et de lignes de fronts clairement définies. Si de nombreuses troupes régulières et entraînées ont été impliquées, les dirigeants de ces nations ont été réticents à impliquer leurs propres troupes en des combats ouverts. Les équipements et l'entraînement de ces armées nationales représentant un investissement important pour des États pauvres. La vaste zone du Congo fragmenta les groupes armés, et dès lors les unités régulières ont essentiellement été stationnées autour de points stratégiques, tels les ports et aéroports, les routes importantes, plutôt qu'en des zones de combat.

Ainsi, la guerre a essentiellement été le fait de groupes militaires peu organisés. Ces troupes peu entraînées et peu disciplinées ont été à l'origine de fréquents crimes de guerre. La paix est d'autant plus difficile à établir que ces milices continuent leurs exactions, en dépit des cessez-le-feu décrétés par leurs supérieurs.

L'essentiel du conflit s'est focalisé sur le contrôle des ressources naturelles du Congo. Les États des Grands Lacs ont payé leurs dépenses militaires en exploitant les minéraux, diamants et bois rares du Congo oriental. Les forces d'occupation ont levé d'importantes taxes sur la population et l'économie locale, et réquisitionné les stocks de vivres de la région.

Une compétition pour le contrôle des ressources entre les forces anti-Kabila est aussi apparue dans le conflit. En 1999, les troupes ougandaises et rwandaises s'affrontèrent dans la ville de Kisangani. Le RCD se scinda en deux factions, affaiblissant la coalition anti-Kabila et limitant désormais ses opérations à la partie orientale de la RDC.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxi%C3%A8me_guerre_du_Congo

La guerre du Kivu est une succession de conflits armés en cours depuis 2004 dans l'est de la république démocratique du Congo, pays d'Afrique centrale. Ce conflit entrecoupé d'intermèdes, oppose les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda jusqu'en 2009, puis au Mouvement du 23 Mars (M23) à partir de 2012, et à de nombreux autres groupes armés principalement dans la région et ancienne province du Kivu, notamment dans les provinces actuelles du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, ainsi que dans celle de l'Ituri. Le territoire est une région riche en minerais (cuivre, cobalt, zinc, manganèse, or, uranium, et germanium). L’exploitation minière date de 1920 avec la découverte de l’or et de la cassitérite ; mais la chasse au minerai s’est développée bien plus tard en devenant un enjeu politique et économique. Les sociétés Conbelmenzaïre et Kinoretain s’occupent de l’exploitation et elles fusionnent en 1976 en donnant la SOMINKI (société des mines du Kivu). L’entreprise est ensuite rachetée par un groupe canadien et s’est ensuite fait attaquer par les « Forces Démocratiques pour la Libération de Congo-Zaïre » (AFDL) ; après la guerre civile elle n’est plus en action. Depuis la fin du xxe siècle, c’est le tantale qui est valorisé car il sert à la fabrication de produits électroniques. Des dizaines de milliers de personnes ont émigré vers la région du Kivu pour devenir des « creuseurs » et investir les anciens sites miniers de la SOMINKI. La ruée vers le tantale n’a duré que de 1999 à 2001; les cours ayant baissé. Mais l’activité minière n’est pas morte, elle joue maintenant sur le marché mondial en exploitant les autres minerais de la région. Les minerais sont transportés dans des villes de l’est du Kivu ou au Rwanda. Quand le terrain ne permet pas de faire une route, comme pour la zone de Bisie (Nord-Kivu ; à 200 kilomètres à vol d’oiseau de Goma), le transport de minerai se fait à dos d’hommes sur environ 30 kilomètres jusqu’à une route où des camions prennent les sacs qu’ils emmènent sur un « aéroport » ou des petits avions finissent le transport. Ensuite, les villes servent de lien entre les exploitations et le marché mondial dominé par de grandes firmes de pays industriels ou émergents (États-Unis, Allemagne, Belgique, Chine, Kazakhstan).

Mais entre les mines et les comptoirs (villes), l’État n’a pas les moyens de mettre un contrôle armé ; ce sont donc des milices qui utilisent la loi du plus fort !!!

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Kivu

Les massacres et violations des droits de l'homme en république démocratique du Congo entre 1994 et 2003 résultent des différents conflits ayant causé de manière directe ou indirecte, près de 5,4 millions de morts entre 1998 à 2003 en république démocratique du Congo (RDC) selon les estimations de l'organisation non gouvernementale International Rescue Committee (IRC) (janvier 2007), après le génocide des Tutsi au Rwanda (1994) puis durant la première guerre du Congo (1996-1997) et la deuxième guerre du Congo (1998-2003).

Ces massacres et violations des droits de l'homme, dont certains constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, ont fait l'objet d'investigations partielles. Ils ont donné lieu parfois dans les médias à la dénomination de « génocide congolais », souvent dans la perspective de confirmer la thèse du « double génocide » (dans la seule problématique rwandaise),[pas clair] approche rejetée par des historiens, comme Jean-Pierre Chrétien1, Gérard Prunier2, ou Alison Desforges3. Le principal obstacle à la qualification de génocide des massacres congolais vient de la constatation que ces massacres sont divers, opérés par des acteurs divers, aux mobiles divers même si le nombre de victimes et l'atrocité de certains massacres évoquent ce que le langage courant appelle génocide4. Il reste qu'après la deuxième guerre du Congo, 98 % de la mortalité, selon l'IRC, est due à la malnutrition et au manque de soins dus à la situation de guerre, ainsi qu'a la perpetution de l'insécurité durant la période du Gouvernement de transition (2003-2006) et de la guerre du Kivu5.

Historique !!!

En 1994, la situation historique du Zaïre est caractérisée par la fin du règne de Mobutu:

la déliquescence du régime du président Mobutu Sese Seko, la déstructuration de l'État hérité de la colonisation et la corruption des Forces Armées Zaïroises...
la politique de certaines sociétés internationales, des transnationales opérant dans l'exploitation des matières premières (or, diamant, coltan, bois précieux, cuivre...) appliquée en Afrique centrale depuis la colonisation, qui ont intérêt à la faiblesse des États pillés.
L'abandon du régime du président Mobutu par la Communauté Internationale6, à la suite de l'effondrement du bloc communiste
La réalité sociologique du Congo, 60 millions d'habitants parlant 250 langues sur un territoire sans infrastructures.
Le conflit au Congo, s'est selon l'IRC, caractérisé par son « extrême violence, des déplacements massifs de populations, des viols7 à grande échelle et l'écroulement des soins de santé publics ». Le conflit a donc indirectement entraîné l'incapacité pour les populations à se faire soigner, et, selon l'IRC, « les graves conséquences du conflit sur la santé ressemblent à celles observées lors d'autres conflits de ces 20 dernières années, mais elles ont bien plus d'ampleur ».

Conséquences en république démocratique du Congo-Zaïre du génocide rwandais de 1994 !!!

Les génocidaires Rwandais, en fuite devant la victoire du FPR, profiteront de la présence de l'opération Turquoise française et de la situation de chaos de l'État congolais et la compliqueront :

À la suite du génocide des Tutsi au Rwanda de 1994 qui fait plus de 800 000 victimes, majoritairement tutsi, des centaines de milliers de réfugiés (la plupart hutus, dont l'État génocidaire rwandais, son gouvernement et ses institutions, des miliciens interahamwe et les forces armées rwandaises avec leurs armes) vont fuir en quelques semaines le Rwanda en direction du Zaïre. L'opération Turquoise, française, gère ce déplacement massif de population, sans opérer de désarmement. Ceux-ci vont se regrouper dans d'énormes camps de réfugiés à l'Est du Congo, avec en leur sein tout le dispositif génocidaire rwandais qui souhaite reconquérir le Rwanda9.
Les flux migratoires du génocide rwandais de 1994 déstabilisent l'équilibre géopolitique de l'Est du Congo,
L'absence d'appui de la Communauté Internationale au Zaïre pour faire face aux besoins humanitaires générés par les déplacements de population fuyant les conflits.
La volonté de mettre fin aux attaques des anciens génocidaires du Rwanda, répétées et prolongeant le génocide ponctuellement, opérants à partir des camps de réfugiés, vont mener le Général Paul Kagame à créer en collaboration avec le gouvernement ougandais du président ougandais Museveni l'Alliance des Forces démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) à la tête de laquelle est placé Laurent-Désiré Kabila afin d'attaquer le Zaïre. Cette coalition renverse Mobutu et installe Laurent-Désiré Kabila à la tête du Zaïre. La première guerre pan-africaine a commencé et va donner lieu à de nombreux massacres et crimes contre l'humanité [réf. nécessaire] envers les populations civiles durant la première guerre du Congo, la deuxième guerre du Congo et le gouvernement de transition.

Contexte politique : l'analyse des tenants de la thèse du « double génocide »
La république démocratique du Congo (RDC) est un pays en guerre. Au-delà des multiples accords de paix et autres traités ou protocoles, conclus entre les parties belligérantes, la sécurité internationale dans l’Est du pays (Ituri, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Province Orientale, Maniema...), et dans la région des Grands lacs, continue d’être menacée.

Cette situation résulte de l’enchaînement de plusieurs facteurs qui trouvent leur dynamique initiale dans les facettes peu reluisantes du passé colonial belge.

Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, l’affaiblissement du Zaïre de Mobutu, miné par la corruption et les dissensions politiques, a créé au cœur de l’Afrique un ventre mou, qui a permis de libérer, après avoir été longtemps plus ou moins contenues, les haines attisées par les antagonismes ethniques au Rwanda et au Burundi. Antagonismes nés de la distinction identitaire opérée entre Hutu et Tutsi par une Belgique coloniale, alors chargée de la gestion de ces territoires, à des fins purement administratives.

Plusieurs façons de voir s'affrontent alors quant aux causes des tragédies de la région et au rôle joué par le Front patriotique rwandais.

Pour certains, comme l'ancien ministre de la Défense du Président Mobutu, ainsi que les proches de l'ancien gouvernement rwandais[réf. nécessaire], le génocide des Tutsi au Rwanda apparaît comme le premier acte d’une dynamique de déstabilisation de l’Afrique centrale21, qu'on soupçonne planifiée, afin d’aboutir à une reconfiguration du tracé des frontières issu initialement de la Conférence de Berlin de 188522.


Selon cette approche, cette démarche déstabilisatrice a été initiée par les « lobbies tutsis » (minoritaires au Rwanda) organisés au sein du Front patriotique rwandais (FPR), appuyés et équipés par l’administration Clinton et l’appareil militaro-industriel américain[réf. nécessaire]. Elle aurait poursuivi un double objectif: imposer le leadership politique tutsi en Afrique centrale, et élargir les frontières du Rwanda aux territoires du Kivu Sud et Nord Kivu, afin de désenclaver un territoire trop exigu, démographiquement sous pression, et accéder à de riches ressources naturelles, dont la nature a largement dépourvu le Rwanda23.

Selon les tenants de cette analyse, la mise en œuvre de ce programme, en RDC, a un prix : affaiblir par tous les moyens possibles la population congolaise, en majorité bantou, pour l’empêcher de réagir et briser en elle toute idée d’unité nationale ; ensuite, opérer un nécessaire rééquilibrage démographique au Kivu, par le biais d’un transfert massif de population rwandaise et par l’application d’une politique d’extinction programmée d’une grande partie de la population congolaise, et assurer le financement de la reconstruction du nouvel État rwandais improductif en termes de matières premières et de ressources naturelles.

C’est sur la base de cette analyse que les tenants de cette analyse parlent de « génocide congolais », mis en parallèle et symétriquement au génocide des Tutsi au Rwanda en 199424.

Toujours selon les tenants de cette approche, qui n'a été reprise ni par les historiens ni par les Nations unies, il s'agit d'un génocide perpétré insidieusement en RDC depuis 1996, pendant la première guerre et la seconde guerre du Congo — dites de « haute intensité » —, et tout au long de ces temps d’insécurité et d’instabilité que connaît encore la RDC —guerre dite de « basse intensité »—, par les autorités rwandaises et leurs complices congolais et occidentaux, sur les populations identifiées de nationalité congolaise[réf. nécessaire].

Un génocide ?
En France, l’article 2 de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide entend le génocide comme l’un des quelconques actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel.

Raphaël Lemkin ajoute qu’il s’agit, au-delà de la seule extermination physique d’une nation (massacres), d’« un plan coordonné d’actions différentes qui tendent à détruire les fondations essentielles de la vie des groupes nationaux dans le but de détruire ces groupes mêmes »25.

Plusieurs groupes à travers le monde ont appelé génocide les massacres qui ont eu lieu dans cette région. Cependant aucun historien reconnu, aucune institution politique régionale ou internationale, aucune instance officielle régionale ou internationale des droits de l'homme n'a repris cette appellation. Pour l'écrivain congolais Gaspard-Hubert Lonsi Koko, dans l'ouvrage intitulé Le regard africain sur l'Europe, « si lors de la gestion léopoldienne de l’État indépendant du Congo on avait évoqué “l’holocauste oublié”, de nos jours, s’agissant des crimes contre l’Humanité commis dans la région du Kivu, on parle de “génocide ignoré” ».

Ampleur des massacres !!!

« Aucun conflit n'a, depuis la Seconde Guerre mondiale, fait autant de victimes mais après sept ans, l'ignorance universelle qui entoure l'échelle et les conséquences du conflit reste de mise, et l'engagement international, bien en deçà des besoins humanitaires » selon Richard Brennan de l'International Rescue Committee (IRC) - rapport IRC de janvier 2006.

D’après les plus récentes études, menées par l’organisation non gouvernementale International Rescue Committee (IRC) (janvier 2006), et Human Rights Watch (HRW, rapport annuel 2005), le bilan des civils congolais qui ont trouvé la mort, directement et indirectement, dans le cadre du conflit qui ravage la république démocratique du Congo, depuis 1996 à ce jour, s’élève à près de 4 millions d'âmes. Ce nombre, corroboré notamment par les différents rapports des Nations Unies, ne tient toutefois pas compte des populations déplacées du fait des guerres, soumises à la famine généralisée, à la maladie, et aux exactions les plus intolérables perpétrées tant par les actuelles autorités de Kinshasa, que par les forces étrangères d’occupation et les milices privées à leur solde.

L'IRC a déjà mené trois études sur la mortalité en république démocratique du Congo entre 1998 et 2002. Il en résulte que le conflit au Congo est le plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale, et que le nombre de victimes est considérablement plus élevé que lors des récentes guerres et crises qui ont donné lieu à des massacres de grande ampleur telle qu'en Bosnie (environ 250 000 victimes), au Rwanda (environ 800 000 victimes tutsis et hutus), au Kosovo (environ 12 000 victimes), et au Darfour (Soudan, environ 70 000 victimes).

La quatrième étude publiée en janvier 2006 a été menée à travers tout le pays, entre avril et juillet 2004 (avec une interruption de 3 semaines cependant, lors de la mutinerie, à Bukavu, des éléments militaires congolais dirigés par les généraux Nkundabatware et Mutebesi, issus du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), et soutenu par le Rwanda). 19 500 ménages ont été interrogés à cette occasion.

Les résultats sont effarants. Selon l'IRC, le coût humain dû à la guerre s'élève à 6,9 millions de personnes, rien qu’entre 1996 à 2006. Le taux de mortalité au Congo est 60 % plus élevé que la moyenne de l'Afrique subsaharienne. Il y meurt chaque mois 51 000 personnes de plus qu'avant la guerre, sur un total de 807 000 morts. La mortalité est également nettement plus élevée dans les provinces instables de l'Est du Congo (Kivu, Ituri, Maniema, Province Orientale) que dans le reste du pays.

L'IRC affirme que cette estimation est raisonnable. En fonction des corrections, le nombre de décès s'élève au minimum à 5,9 millions, et pourrait atteindre jusqu’à 8,4 millions, la mortalité de 8 millions de Congolais n'ayant pu être vérifiée vu les poches d’insécurité persistante au long des années où l’étude n’a pu être menée. Les massacres ont continué après 2005 et jusqu'en 2020. On evalue aujourd'hui le nombre de victimes dans l'est du congo (RDC) pour la période 1996 2020 à 18 millions de morts.

Plusieurs groupes à travers le monde ont appelé génocide les massacres qui ont eu lieu dans cette région. Cependant aucun historien reconnu, aucune institution politique régionale ou internationale, aucune instance officielle régionale ou internationale des droits de l'homme n'a repris cette appellation. Pour l'écrivain congolais Gaspard-Hubert Lonsi Koko, dans l'ouvrage intitulé Le regard africain sur l'Europe, « si lors de la gestion léopoldienne de l’État indépendant du Congo on avait évoqué “l’holocauste oublié”, de nos jours, s’agissant des crimes contre l’Humanité commis dans la région du Kivu, on parle de “génocide ignoré” ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_et_violations_des_droits_de_l%27homme_en_r%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo_entre_1994_et_2003

FOR IMMEDIATE RELEASE
Monday, March 6, 2023
Court Finds Gross Negligence, Orders Oil Company to Pay United States and State of California $65 Million
On March 2, the U.S. District Court for the Central District of California entered final judgment against HVI Cat Canyon Inc., formerly known as Greka Oil & Gas Inc., in a civil suit brought jointly by the United States, on behalf of the U.S. Environmental Protection Agency (EPA) and the U.S. Coast Guard, and by the State of California on behalf of the California Department of Fish and Wildlife (CDFW) and the California Regional Water Quality Control Board, Central Coast Region.

The United States and California filed the suit alleging that HVI Cat Canyon, which previously owned and operated multiple oil and gas production facilities in Santa Barbara County, California, was liable for:

12 oil spills into waters of the United States in violation of the Clean Water Act;
17 oil spills into waters of the state in violation of state law;
Reimbursement of the federal and state governments’ costs of cleaning up the oil spills;
Natural resource damages under state law for harm to fish, plant, bird, or animal life and habitat; and
Numerous violations of federal Oil Pollution Prevention Regulations identified in 16 EPA inspections across 11 facilities.
The court’s judgment follows an earlier 65-page opinion dated Feb. 25, in which the court awarded the United States and California the full amount of civil penalties, response costs, and damages that they sought at trial.  

“We applaud the court’s decision to hold HVI Cat Canyon responsible for the full extent of the harm they caused,” said Assistant Attorney General Todd Kim of the Justice Department’s Environmental and Natural Resources Division. “This outcome is a prime example of strong federal and state partnership and persistence in pursuing justice against a company that long flouted its compliance obligations.”

“This final judgment reflects EPA’s continued commitment to ensuring companies that operate oil and gas production facilities comply with federal clean water laws and prevent unnecessary oil spills,” said Regional Administrator Martha Guzman of EPA Pacific Southwest. “Holding companies responsible for failing to meet their environmental obligations is key to protecting our waterways and surrounding communities.”

“The California Department of Fish and Wildlife is committed to protecting our state’s pristine natural resources,” said CDFW Director Charlton H. Bonham. “Staff from our Office of Spill Prevention and Response work daily to prevent, prepare for and respond to oil spill incidents statewide. The collective efforts of state and federal regulators to hold this company accountable for the significant impacts they have caused is evidence of our dedication to fighting every day for the resources we hold in trust for all Californians.”

“HVI Cat Canyon, formerly GREKA, is being held accountable in their long history of multiple violations and on-going non-compliance across many agencies,” said Regional Water Board Chair Jane Gray. “This judgment is a testament to the multi-year efforts of agencies and the legal system’s ability to provide justice for egregious actions perpetrated against the environment.”

The court found that the 12 spills into waters of the United States, which occurred from 2005 through 2010, resulted from HVI Cat Canyon’s gross negligence. “Based on the totality of the circumstances, the spills evinced a pattern of reckless disregard for good oilfield industry practices, and a series of negligent acts or omissions by HVI concerning oil spill prevention, and pipeline and facility inspection and maintenance,” the court wrote. In total, the court found that the spills had discharged approximately 26,584 barrels of crude oil and produced water, a briny waste by-product of oil production. The court also ruled that HVI Cat Canyon had committed a total of 60 violations of the federal regulations at 11 facilities for a total of 86,842 days of violation.

Ultimately the court held HVI Cat Canyon liable to the United States for $40 million in civil penalties for the spills, $15 million in civil penalties for the violations of federal regulations, and $2.5 million in cleanup costs.  The court also held HVI Cat Canyon liable to California for $7.7 million in civil penalties and nearly $200,000 in natural resource damages and cleanup costs.

The case is styled United States, et al. v. HVI Cat Canyon, Inc., formerly known as Greka Oil & Gas Inc., No. 2:11-cv-05097-FMO-SS (C.D. Cal.). The court’s order is available through the court’s website, www.cacd.uscourts.gov.

Topic(s):
Environment
Component(s):
Environment and Natural Resources Division
USAO - California, Central
Press Release Number:
23-248
Updated March 6, 2023

TÉMOIGNAGE DU
COMPAGNON TIGNARD YANIS,
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant, de l'animal, des plantes et de l'homme,
ALIAS
TAY
La chouette effraie,
Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
les peuples dans le l'horizon, le vent et le verbe vers l'infini, le souffle et le vivant
VERS L’ÉGIDE DE AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD !
Y'BECCA EN JÉRUSALEM ! Les peuples dans l'horizon vers l'infini

Anyone with information about potential interlocking directorates or any other potential violations of the antitrust laws is encouraged to contact the Antitrust Division’s Citizen Complaint Center at 1-888-647-3258 or antitrust.complaints@usdoj.gov.

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Washington, DC 20530-0001
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GÉNOCIDES DES GUERRES CONGOLAISES ET ASSASSINS FANTÖMES
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