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| L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. | |
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yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:50 | |
| Ernest Hemingway...
Après son deuxième mariage, Hemingway s'installe à Key West en Floride au cours de l'année 1928. Puis il part à Cuba pour vivre dans les environs de la Havane jusqu'en 1960[réf. insuffisante]. Complètement détaché du contexte social et géopolitique, il passe le plus clair de ses journées à pêcher l'espadon dans son yacht et à s'informer sur l'actualité sportive et littéraire.
Puis il se rend compte qu'on ne peut vivre éternellement en retrait des autres, ce qui lui inspire un nouveau roman, paru en 1937 : En avoir ou pas. Harry Morgan, faute d'argent pour nourrir les siens, se lance dans toutes sortes d'aventures auxquelles il finit par succomber. Fidèle représentant de l'individualisme américain, il ne se rend compte que trop tard « [qu']un homme seul est foutu d'avance ».
Cette œuvre marque une rupture dans l'existence solitaire de Hemingway. Le fascisme aux portes de l'Espagne ne le laisse pas indifférent. Conscient qu'il ne peut vivre indéfiniment à part, il choisit de s'engager dans la guerre civile espagnole dès 1937. Guerre d'Espagne
Il prendra part comme journaliste à la guerre d'Espagne, aux côtés des Républicains. Il écrit Pour qui sonne le glas, roman qui le rendra d'autant plus célèbre, publié en 1940 après la victoire des Franquistes en Espagne. Ce roman est autant un récit d'aventures qu'un reportage de guerre, où se mêlent épopées exaltantes, tragédies antiques et méditations sur le destin de l'Homme. C'est pendant cette période qu'il rencontre Malraux. Les carnages dont il est témoin le convainquent de la vacuité et du mensonge du langage abstrait. Changement de style « Ce qu'il faut, c'est écrire une seule phrase vraie. Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses. » Dans la nouvelle Sur l'écriture, son personnage fétiche, Nick Adams, déclare vouloir « écrire comme Cézanne peint ».
Ernest Miller Hemingway est né à Oak Park près de Chicago, le 21 juillet 1899. Il est le fils de Clarence Hemingway, médecin, et de Grace Hall, une musicienne dont le père était un grossiste en coutellerie très aisé. C'est le deuxième enfant d’une famille qui en comptera six : Marceline, née en 1898, Ernest, Ursula, née en 1902, Madeleine, née en 1904, Carol, née en 1911, et enfin, Leicester Clarence, né en 1915. Ses deux parents avaient reçu une bonne éducation et étaient appréciés et respectés dans la communauté conservatrice de Oak Park. Lorsque Clarence et Grace se marièrent en 1896, ils déménagèrent avec le père de Grace, Ernest Hall, raison pour laquelle ils ont appelé leur premier fils Ernest. Hemingway disait ne pas aimer son prénom, qu'il associait au héros naïf, même fou de la pièce d'Oscar Wilde L'Importance d'être Constant. La maison de sept chambres de la famille dans un quartier respectable contenait un studio de musique pour Grace et un cabinet dentaire pour Clarence.
La mère de Hemingway donnait souvent des concerts dans les villages environnants. Hemingway adulte affirmait haïr sa mère, bien que le biographe Michael Reynolds souligne que Hemingway reflétait son énergie et son enthousiasme. Son insistance à lui apprendre à jouer du violoncelle est devenu une « source de conflit », mais il a admis plus tard que les leçons de musique lui ont été utiles dans son écriture, comme dans la « structure contrapuntique » de Pour qui sonne le glas. La famille possédait une résidence d'été appelée Windemere sur les rives du lac Walloon, près de Détroit dans le Michigan, une région habitée par les indiens Ojibways. C'est là qu'Hemingway apprit avec son père à chasser, pêcher et camper dans les bois. En 1909, son père lui offre son premier fusil de chasse, pour son dixième anniversaire. Ses premières expériences dans la nature lui inculquèrent une passion pour l'aventure en plein air et la vie dans des régions éloignées ou isolées.
À partir de 1913, Ernest étudie à la High School d’Oak Park. Il découvre Shakespeare, Dickens, Stevenson, et participe activement à la vie sportive et culturelle de son école. En 1916, ses premières histoires et ses poèmes paraissent dans Tabula et Trapeze, des revues littéraires de l’école.
Après avoir obtenu son diplôme en 1917, Hemingway renonce à suivre des études supérieures pour devenir journaliste au Kansas City Star, sous l’influence bienveillante de son oncle paternel, Alfred Tyler Hemingway. Première Guerre mondiale
Lors de l’entrée en guerre des États-Unis le 6 avril 1917, l'incorporation de Hemingway est refusée une première fois à cause d’un œil défaillant. En avril 1918, il parvient cependant à incorporer la Croix-Rouge italienne et, après avoir traversé l’Atlantique sur le Chicago, il débarque à Bordeaux, gagne Paris, puis Milan, où il arrive le 6 juin. Après plusieurs semaines passées à l’arrière, il rejoint le front. Le 8 juillet 1918, de nuit, près de Fossalta di Piave, alors qu'il apporte du chocolat et des cigarettes aux soldats, un tir de mortier blesse Hemingway aux jambes, tue un de ses camarades et en blesse grièvement deux autres. Alors qu’il tente de ramener un camarade vers l’arrière, il est de nouveau blessé par un tir de mitrailleuse, mais parvient à un poste de secours, avant de s’évanouir. Pendant sa convalescence de trois mois dans un hôpital de Milan, il s’éprend d’une infirmière américaine, Agnes von Kurowsky, qui est plus âgée que lui de huit ans et qui lui inspirera le personnage de Catherine Barkley dans L'Adieu aux armes. portrait Ernest Hemingway en 1923 (photo de passeport)
Au mois de mars 1921, Ernest Hemingway, journaliste auprès des troupes grecques, témoigne de la violence de l’affrontement à Inönü en Anatolie, au cours de la guerre gréco-turque.
Engagé en novembre 1921 comme correspondant étranger du Toronto Star ou il devient ami avec Morley Callaghan, il déménage à Paris, où il habite, avec sa femme Hadley, au troisième étage du 74, rue du Cardinal-Lemoine, dans le Quartier latin de Paris, de janvier 1922 à août 1923. C'est à Paris qu'il fait la connaissance de Gertrude Stein, la papesse du modernisme, qui fut son mentor avant de se brouiller avec lui, mais qui lui aura fait entre-temps rencontrer les peintres qu'elle a découverts avec son frère (Pablo Picasso, Joan Miró, Juan Gris…) mais aussi les « expats » américains qui ont fait partie de ce qu'elle a appelé la « Lost Generation » : cette génération incluant artistes, écrivains, intellectuels, savants qui a atteint la majorité durant la première guerre mondiale. ( F. Scott Fitzgerald, T. S. Eliot, James Joyce, Sherwood Anderson, John Dos Passos, John Steinbeck, William Faulkner, Waldo Peirce, Isadora Duncan, Abraham Walkowitz, Alan Seeger, Franz Kafka, Henry Miller, Aldous Huxley, Malcom Cowley...) Premiers romans
Hemingway a beaucoup de mal à se réadapter à la vie civile après cette longue période de guerre. Il épouse Hadley Richardson et s'installe avec elle à Paris dès 1921. C'est à partir de cette période qu'il passe beaucoup de temps à écrire. Principalement inspiré par Gertrude Stein et Ezra Pound, il est réputé pour ses récits très concentrés, au style dépouillé et laconique, témoignant de son expérience de la vie et de la mort.
Après un recueil de nouvelles peu populaire (De nos jours), il sort en 1926 son premier roman, Le soleil se lève aussi. Ce best-seller lui permet de s'imposer rapidement sur la scène littéraire. Le titre fait référence à l'Ecclésiaste (chap. I, 3-7) et le thème principal du livre est déjà la génération perdue. Des jeunes désaxés évoluent dans un monde perdu et absurde, incapables de meubler le vide de leur vie.
Dans son deuxième roman, L'Adieu aux armes, Hemingway écrit sur la Première Guerre mondiale. Sorti en 1929, soit onze ans après la fin de la guerre, le récit est cinglant et ironique. Ce n'est pas un hasard s'il est publié aussi tardivement : dans son esthétique implicite, une émotion n'est évoquée qu'une fois l'émoi passé. Un ambulancier américain, parti en Suisse avec une jeune infirmière anglaise, se rend compte qu'il est pris au piège dans un destin auquel il croyait avoir échappé. Si le titre est emprunté à un poème patriotique anglais, l'ouvrage n'est en rien élogieux. Au contraire, il met en avant l'absence de sens de cette guerre. Le sentiment amoureux n'est pas épargné lui non plus, ce qui rend l'œuvre très pessimiste.
Cependant, malgré le désenchantement véhiculé par ses premiers romans, Hemingway réussit progressivement à oublier l'horreur de la guerre et l'absurdité de la vie. Il s'adonne notamment à deux divertissements : les courses de chevaux et la chasse.
Seconde Guerre mondiale
Hemingway revint en Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale, de juin à décembre 1944. Au moment du débarquement de Normandie, les responsables militaires qui le considéraient comme « une cargaison précieuse » le laissèrent sur une péniche de débarquement, contrairement aux affirmations de Hemingway qui prétendit être allé à terre. Vers la fin du mois de juillet, il fut attaché au 22e régiment d'infanterie commandé par le colonel Charles Buck Lanaham, qui se dirigeait vers Paris et il prit la tête d'un petit groupe de combattants à Rambouillet, dans la lointaine banlieue de Paris. Sur les exploits de Hemingway, l'écrivain de la Seconde Guerre mondiale, l'historien Paul Fussell remarque : « Hemingway créa une gêne considérable en jouant les capitaines d'infanterie pour un groupe de résistants qu'il avait rassemblé, car un correspondant de guerre n'est pas censé diriger de troupes, même s'il le fait bien. »
Cela était contraire aux Conventions de Genève, et Hemingway se vit accusé de façon formelle, mais il s'en tira en affirmant qu'il s'était simplement contenté de donner des conseils. Il réussit à avoir une entrevue avec le général Philippe de Hauteclocque, dit Leclerc, au moment où celui-ci, pressé par le général de Gaulle, se demandait s'il investirait Paris malgré l'interdiction qui lui en était faite par sa hiérarchie américaine. Hemingway se présenta en tenue mi-militaire, mi-civile et demanda un blindé de reconnaissance, deux ou trois jeeps et une demi-douzaine d'hommes pour libérer le bar du Ritz. Hemingway garda une mauvaise image de ce général qui l'éjecta en le traitant de clown1. Le 25 août, il fut présent à la libération de Paris, bien que les affirmations selon lesquelles il est entré en premier dans la ville, ou qu'il a libéré le Ritz sont considérées comme faisant partie de la légende. À Paris, il assista à une réunion organisée par Sylvia Beach et fit la paix avec Gertrude Stein. Hemingway fut présent lors de violents combats dans la forêt de Hürtgen vers la fin de 1944. Le 17 décembre, malade et fébrile, Hemingway se fit conduire au Luxembourg pour couvrir ce qu'on appellera plus tard la bataille des Ardennes. Cependant, dès son arrivée, Lanaham le conduisit voir les médecins, qui l'hospitalisèrent pour une pneumonie, et à sa sortie de l'hôpital, une semaine plus tard, les combats principaux étaient terminés. Reconnaissances littéraires Ernest Hemingway et sa 1re épouse, Hadley, à Chamby, près de Montreux, en 1922.
Ernest Hemingway est un représentant de la « génération perdue », expression qu'il utilise dans Le soleil se lève aussi, inventée par Gertrude Stein pour parler d'Ezra Pound, T.S. Eliot durant la période de Paris est une fête2.
L'auteur évoque les grands combats politiques du siècle (comme la guerre d'Espagne), le dépassement de soi ou le goût de l'aventure, de manière journalistique, voire « télégraphique », comme l'a expliqué le traducteur français de ses deux premiers romans, Maurice Edgar Coindreau. Pour Hemingway, l'esthétique implique avant tout une éthique et non une métaphysique (comme l'écrivait Sartre sur Faulkner). Son œuvre est couronnée par le prix Nobel de littérature le 28 octobre3 1954 « pour le style puissant et nouveau par lequel il maîtrise l'art de la narration moderne, comme vient de le prouver Le Vieil Homme et la Mer ». Il donnera à Stockholm, devant le jury de l'Académie suédoise, le discours le plus bref de l'histoire de cette institution. Suicide
Quand il revient aux États-Unis en septembre 1960, après des voyages à Cuba et en Espagne, il ne se porte pas très bien, ni physiquement ni mentalement. Il est devenu impuissant, il se sent sombrer dans la cécité à cause du diabète, et il est touché par la folie (en fait un trouble bipolaire qu'il subit toute sa vie). En décembre, le médecin George Saviers l'envoie se faire soigner dans la prestigieuse clinique Mayo du Minnesota, où il est traité par sismothérapie et par des sédatifs. Il en ressort en janvier 1961, mais trois mois plus tard, il doit retourner se faire hospitaliser, d'abord au Sun Valley Hospital, puis de nouveau à la clinique Mayo, où il reçoit de nouveaux électrochocs. Il revient chez lui le 30 juin, et deux jours après, le 2 juillet 1961, il se suicide d'un coup de fusil4. Autrefois, il avait blâmé son père pour son suicide, considérant cela comme un acte de lâcheté.
Le dossier médical de Hemingway, rendu accessible en 1991, montra qu'il souffrait d'hémochromatose (diagnostiquée en 1961), une maladie génétique qui provoque de sévères dommages physiques et mentaux5. Cette maladie pourrait expliquer les nombreux suicides dans la famille Hemingway (son père, son frère, sa sœur et sa petite-fille Margaux Hemingway). Ses mariages Hemingway en 1950
Ernest Hemingway se maria quatre fois :
Hadley Richardson du 3 septembre 1921 à janvier 1927. Ils ont un enfant, John Hadley Nicanor Hemingway alias Jack et "Bumby". Les comédiennes Mariel Hemingway, Margaux Hemingway et Joan Hemingway sont ses filles (donc les petites-filles d'Ernest). Pauline Pfeiffer du 10 mai 1927 au 4 novembre 1940. Ils se marient en l’église de Saint-Honoré d’Eylau, Paris 16e. Ils ont deux enfants : Patrick Hemingway et Gregory Hemingway6. Martha Gellhorn de novembre 1940 (trois semaines après son divorce) à 1945. Mary Welsh Hemingway de mars 1946 jusqu'au suicide de Hemingway, en juillet 1961.
Il est le parrain du comédien français Claude Brasseur. Œuvre Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre d'Ernest Hemingway.
La liste des œuvres n'inclut que la première édition française.
Romans
The Torrents of Spring (1926) Publié en français sous le titre Torrents de printemps, dans Œuvres romanesques, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade » no 189, 1966 The Sun Also Rises (1926) Publié en français sous le titre Le soleil se lève aussi, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, Paris, Gallimard, 1933 A Farewell to Arms (1929) Publié en français sous le titre L'Adieu aux armes, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, Paris, Gallimard, 1938 To Have and Have Not (1937) Publié en français sous le titre En avoir ou pas, traduit par Marcel Duhamel, Paris, Gallimard, 1945 For Whom the Bell Tolls (1940) Publié en français sous le titre Pour qui sonne le glas, traduit par Denise Van Moppès, Paris, Heinemann et Zsolnay, 1948 Across the River and into the Trees (1950) Publié en français sous le titre Au-delà du fleuve et sous les arbres, traduit par Paule de Beaumont, Paris, Gallimard, 1965 The Old Man and the Sea (1952) Publié en français sous le titre Le Vieil Homme et la Mer, traduit par Jean Dutourd, Paris, Gallimard, 1952 Islands in the Stream (1970), roman posthume Publié en français sous le titre Îles à la dérive, traduit par Jean-René Major, Paris, Gallimard, 1971 The Garden of Eden (1986), roman posthume Publié en français sous le titre Le Jardin d'Éden, traduit par Maurice Rambaud, Paris, Gallimard, 1986
Récits autobiographiques
Death in the Afternoon (1932) Publié en français sous le titre Mort dans l'après-midi, traduit par René Daumal, Paris, Gallimard, 1938 Green Hills of Africa (1935) Publié en français sous le titre Les Vertes Collines d'Afrique, traduit par Jeanine Delpech, Paris, Gallimard, 1937 A Moveable Feast (1964), récit posthume Publié en français sous le titre Paris est une fête, traduit par Marc Saporta, Paris, Gallimard, 1964 ; édition augmentée, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 2011 True at First Light (1999), récit posthume Publié en français sous le titre La Vérité à la lumière de l'aube, traduit par Marie-France de Paloméra, Paris, Gallimard, 1999
Recueils de nouvelles
Les recueils américains originaux et les recueils de nouvelles traduits en français correspondent rarement.
Recueils américains originaux
Three Stories and Ten Poems (1923) In Our Time (1925) Men Without Women (1927) Winner Take Nothing (1933) The Fifth Column and the First Forty-Nine Stories (1938) The Essential Hemingway (1947) The Snows of Kilimanjaro and Other Stories (1961) Publié en français sous le titre Les Neiges du Kilimandjaro, traduit par Marcel Duhamel, Paris, Club du meilleur Livre, 1957 The Fifth Column and Four Stories of the Spanish Civil War (1969) The Nick Adams Stories (1972)7 Publié en français sous le titre Les Aventures de Nick Adams, traduit par Céline Zins, Victor Llona, Henri Robillot et Marcel Duhamel, Paris, Gallimard, 1977
Recueils uniquement en traduction française
Cinquante mille dollars, traduit par Ott de Weymer, Paris, Gallimard, 1928 Paradis perdu, suivi de La Cinquième Colonne, traduit par Henri Robillot et Marcel Duhamel, Paris, Gallimard, 1949 Le Chaud et le Froid, traduit par Charles Cachera et Pierre Guglielmina, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1995
Nouvelles notables
Là-haut, dans le Michigan (Up in Michigan) (1923), version révisée en 1938 Hors de saison (Out of Season) (1923) Mon vieux (My Old Man) (1923) Le Village indien (Indian Camp) (1924) Le Révolutionnaire (The Revolutionist) (1924) Une très courte histoire (A Very Short Story) (1925) Le Docteur et la Femme du docteur (The Doctor and the Doctor's Wife) (1925) La Fin de quelque chose (The End of Something) (1925) Trois jours de tourmente (The Three-Day Blow) (1925) Le Champion (The Battler) (1925) Un soldat chez lui (Soldier's Home) (1925) Un chat sous la pluie (Cat in the Rain) (1925) La Neige sur les champs (Cross Country Snow) (1925) La Grande Rivière au cœur double (Big Two-Hearted River) (1925) L'Invincible (The Undefeated) (1925) C'est aujourd'hui vendredi (Today is Friday) (1926) Histoire banale (Banal Story) (1926) Paradis perdu ou Collines comme des éléphants blancs (Hills Like White Elephants) (1927) Les Tueurs (The Killers) (1927) Che Ti Dice La Patria ? (Che Ti Dice La Patria?) (1927) Cinquante mille dollars (Fifty Grand) (1927) Simple Enquête (Simple Enquiry) (1927) Dix Indiens (Ten Indiens) (1927) Un canari voyage (A Canary for One) (1927) Idylle alpestre (An Alpine Idyll) (1927) Course poursuite (A Pursuit Race) (1927) Dans un pays étranger ou Dans un autre pays (In Another Country) (1927) Maintenant je me couche (Now I Lay Me) (1927) Sur le quai à Smyrne (On the Quai at Smyrne) (1930) Le Vin de Wyoming (Wine of Wyoming) (1930) La Métamorphose (The Sea Change) (1931) Après la tempête (After the Storm) (1932) Histoire naturelle des morts (A Natural History of the Dead) (1932) Un endroit propre et bien éclairé (A Clean, Well-Lighted Place) (1933) La Lumière du monde (The Light of the World) (1933) Il est né le divin enfant (God Rest You Merry, Gentlemen) (1933) Ça ne risque pas de vous arriver (A Way You'll Never Be) (1933) La mère d'une tante (The Mother of a Queen) (1933) Hommage à la Suisse (Homage to Switzerland) (1933) Une journée d'attente (A Day's Wait) (1933) Le Joueur, la Religieuse et la Radio (The Gambler, the Nun, and the Radio) (1933) Pères et Fils (Fathers and Sons) (1933) Une drôle de traversée (One Trip Across) (1934) Le Retour du trafiquant (The Trademan's Return) (1936) L'Heure triomphale de Francis Macomber (The Short Happy Life of Francis Macomber) (1936) La Capitale du monde (The Capital of the World) (1936) Les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro) (1936) Le Vieil Homme près du pont (Old Man at the Bridge) (1938) La Dénonciation (The Denunciation) (1938) Le Papillon et le Tank (The Butterfly and the Tank) (1938) Veillée d'armes (Night Before Battle) (1939) Personne ne meurt jamais (Nobody Ever Dies) (1939) En contrebas (Under the Ridge) (1939)
Correspondances
Ernest Hemingway Selected Letters 1917–1961 (1981) The Cambridge Edition of the Letters of Ernest Hemingway: The Letters of Ernest Hemingway: Volume 1, 1907-1922 (2011) The Cambridge Edition of the Letters of Ernest Hemingway: The Letters of Ernest Hemingway: Volume 2, 1923-1925 (2013)
Autres publications
Death in the Afternoon (1932), récit de l’histoire de la tauromachie8. Publié en français sous le titre Mort dans l'après-midi, traduit par René Daumal, Paris, Gallimard, 1938 Men at War: The Best War Stories of All Time, anthologie de textes de divers auteurs éditée et préfacée par Hemingway (1942) Hemingway, The Wild Years (1962) By-Line: Ernest Hemingway (1967)9 Publié en français sous le titre En ligne, traduit par Jean-René Major et Georges Magnane, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1970 Ernest Hemingway: Cub Reporter (1970), articles écrits pour le Kansas City Star Publié en français sous le titre E.H., apprenti reporter, traduit par Yves Malartic, Paris, Gallimard, 1972 88 Poems (1979) Publié en français sous le titre 88 poèmes, traduit par Roger Asselineau, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1984 The Dangerous Summer10 (1985), chroniques Publié en français sous le titre L'Été dangereux, traduit par Jean-Pierre Carasso, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1988 Dateline: Toronto (1985), articles écrits pour le Toronto Star de 1920 à 1924 Under Kilimanjaro (2005), journal d'un safari --------------------------- Je n'aime pas la Tauromachie mais je ne peux me juger cette homme sur ce seul reproche. J'aurai aimé débattre de ce sujet avec lui et prouvait mes faits tout en jouant de ma cape, de mon épée et du verbe: Il aurait été surpris alors du sentiment que pouvait ressentir un taureau malgré tout ces actes de guerres, de paix et de bravoures.
Ecrit de TAY La chouette effraie | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:51 | |
| Jeudi, 22 Septembre 2016 05:34 AddThis Social Bookmark Button Pétrole, le calme avant la tempête
Depuis que le prix du baril a chuté, les inquiétudes sur les quantités de pétrole à disposition ont pratiquement disparu des écrans tout comme les mots « peak oil » dans les recherches de Google.
Sur le terrain, le sentiment est tout autre. Les faillites s’enchaînent et même l’Agence Internationale de l’Energie s’inquiète. Motif : l’industrie n’est plus capable de faire coïncider offre/demande. Elle n’arrive plus à répondre à l’équation : offrir un prix assez bas pour stimuler la demande et extraire à un tarif assez élevé pour couvrir les coûts d’exploitation.
Ainsi aux USA uniquement, plus de 90 entreprises ont mis la clé sous le paillasson durant les 12 derniers mois et 183 sont dans une position précaire selon Debtwire.
Il y a à peine 10 ans, Exxon Mobil, Chevron et BP devaient expliquer au Gouvernement Américain la raison de leurs profits jugés indécents. Aujourd’hui, les mêmes entreprises doivent s’endetter pour effectuer des forages aux coûts exponentiels. Elles pourraient même être dans l’incapacité de payer des dividendes à leurs actionnaires qui sont de plus en plus nombreux à quitter le navire. C’est ainsi que plus de 500 milliards $ d’investissements ont été biffés et plus de 100 milliards $ engloutis dans les faillites.
La surproduction continuera en 2017
Les nuages continuent de s’amonceler. L’Agence Internationale de l’Energie pense que la surproduction continuera en 2017. Corolaire de cette situation, le maintien du prix du baril sous la barre des 50$ continue de bloquer la relance des investissements.
Découvertes pétrolières depuis 1947 Le niveau touche un niveau le plus bas depuis plus de 60 ans. Source Bloomberg
Un capharnaüm
La production mondiale atteint le record de 95 millions de barils/jour grâce au mélange entre le pétrole traditionnel et le non conventionnel comme le schiste, l’offshore, l’Arctique ou les sables bitumineux. Les pétroliers extraient un maximum avec l’objectif de payer les factures les plus urgentes et de survivre un mois de plus.
Du côté de la demande, la baisse des importations chinoises, la faiblesse de l’activité économique mondiale, la désindustrialisation et l’efficience énergétique diminuent l’appétit.
Par le passé, l’Arabie Saoudite tenait le rôle de gendarme mondial avec sa capacité et sa volonté de moduler sa production pour coller à la demande. Le plus grand producteur mondial a abandonné cette régulation sans trouver de remplaçant. C’est à se demander comment il est possible de laisser sans gouvernance une matière première aussi stratégique.
Le pétrole prit entre l’enclume et le marteau
Le pétrole s’est imposé comme la matière première essentielle au développement de notre Economie et plus particulièrement dans les transports avec une part de marché de 95%. Si les bateaux, camions, trains ou avions étaient privés de ce combustible, le monde s’arrêterait pratiquement de tourner. Même pour extraire du pétrole, du charbon, de l’uranium, du gaz ou pour produire de l’électricité, des éoliennes, du solaire, le pétrole est incontournable. Nous avons basé notre économie sur la présomption et l’idéal qu’il était inépuisable.
Depuis 150 ans, des quantités phénoménales de pétrole ont été extraites selon le concept des fruits les plus accessibles en premier. Aujourd’hui, il faut une échelle et elle ne suffit bientôt plus.
Si au début du 20è siècle, il faillait 1 baril de pétrole pour en extraire 100, le schiste ou le bitume nécessitent 1 baril pour en produire entre 3 et 10. D’un pétrole léger qui affleurait le sol, nous devons actuellement creuser à plus de 3-4-5'000 mètres avec des techniques de plus en plus onéreuses. Alors que les coûts d’exploitation stagnaient à 10$ le baril au début des années 2000, ils ont été multiplié par 5 et parfois 10. Le découplage actuel entre le prix de vente et le prix de production détruit l’industrie alors que dès que le baril passe sur les 100$, il électrocute la croissance et cette fois c’est l’Economie qui s’écroule.
Substitution, Electrification et Consommer local
Dans le domaine des transports, la tendance est à substituer le pétrole par l’électricité. Si l’idée peut sembler réaliste pour les vélos, les motos ou les voitures, les batteries actuelles permettent difficilement de transporter les lourdes charges des camions, des avions de ligne ou des bateaux cargos, même si certains constructeurs comme Proterra tente une incursion sur le sujet.
D’autres technologies, comme l’hydrogène font leur bonhomme de chemin mais de l’eau va devoir couler sous les ponts avant d’obtenir des résultats solides.
Une résultante semble inéluctable et rappelle le peak à 147$ de 2008: la diminution des transports de marchandises et un ralentissement des échanges internationaux. Le «consommer local» pourrait devenir très tendance.
Chevy_Bolt Chevy Bolt : 100% électrique
Recherche Homme d’Etat
Devant la tempête qui s’annonce, le pragmatisme suggèrerait de minimiser l’impact économique du pétrole sur les entreprises et les citoyens.
La Norvège, la Finlande et la Suède sont en train de réduire drastiquement leur dépendance au pétrole. En octobre, la Hollande va voter sur l’interdiction de la vente de voitures à essence/diesel dès 2025. La Chine s’est lancée dans un programme à son échelle.
Les USA conscients de ce problème tentent de réinstaurer les trains électriques et se profilent dans d’électrification des véhicules. Même le dinosaure General Motors, propose une solution avec la Chevy Bolt à 37’000$ qui concurrencera la nouvelle Tesla.
En Europe, la France fait de la France. L’Allemagne pompe le gaz/pétrole russe et la Suisse fait rimer son programme d’énergie 2050 avec green washing. Tous ces pays sont dans l’attente de voir émerger dans cette bouillabaisse d’hommes politiques un homme d’Etat capable de relever les défis sans avoir les yeux rivés sur les sondages. Dans le renouvellement politique qui s’annonce aux quatre coins du monde , une perle rare pourrait émerger.
En attendant, le pétrole s’approche de l’œil du cyclone. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:51 | |
| L'État doit prendre en compte tous ces processus de remboursements et les procès qu'ils engendrent: Certes c'est colossal mais c'est vital. Il s'agit de l'acte individuel face au carnaval des camouflé de la personne Morale.
Il y a des protections civiles et dès qu'il y a un problème, les aides et les remboursements sont très lent : Beaucoup de gens s'endettent au niveau des personnes morales et physiques au profil d'un cannibalisme industriel programmé sur l'échelle d'un bouton prénommé : Existence d'une crépuscule désigné secte des profits ou la réquisition...
Un résultat de la pauvreté est que les assurances sont mal géré et ont plus de mal à rembourser les victimes. Rapport de Mutuelle.
La démarche sur l'emploi et l'existence doit être lié sur le temps et le secourisme : entretenir et investir. Regarder les assurances.
Trois heures que je suis réveillé. J'ai méditer sur pour qui sonne le glas de Hemingway. Je vais replonger dans l'actualité secouriste.
Les jours se font plus court et la nuit repose sur la route. Les petites grippes font leurs apparitions. Douce France. L'appréhension frais...
J'ai passé une bonne nuit à dormir sur mes deux oreilles. Aucun tourment ni cauchemar n'as troublé ma nuit. L'été s'évapore: la République...
Ecrit de TAY La chouette effraie.
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Nucléaire: EDF et Kodak
En 1996, Kodak comptait 140 000 salariés, détenait 90% du marché et gagnait 15 milliards d’euros par an. En 2012, Kodak déposait le bilan. Que s’est-il passé ?
À chaque fois que vous brûliez une pellicule pour prendre vos photos, à chaque fois que vous brûliez du papier photo pour imprimer vos images, Kodak touchait de l’argent. En 2012 le cœur de métier de Kodak a complètement disparu, remplacé par le numérique… justement inventé par Kodak en 1975. Pourquoi Kodak n’a pas profité de cette innovation ?
La réponse est simple: la structure de coût et les actifs de kodak étaient inadaptés au monde digital et l’entreprise ne pouvait pas lutter contre un coût marginal zéro. Combien vous coûte une photo avec votre téléphone ? Presque zéro.
Le business Model d'EDF
EDF est aujourd’hui dans une même période charnière de son histoire. Deux choix se présentent à l’entreprise : épuiser son business model jusqu’à la corde, comme Kodak, ou changer de cap.
Pourquoi le virage stratégique est nécessaire ?
En 2016, quand vous allumez la lumière, vous brûlez de l’uranium ou du fossile, quand vous démarrez votre voiture, vous brûlez du pétrole… Que se passera-t-il dans vingt ans ? Peut-on se permettre d’ignorer les énergies renouvelables ? À bien y réfléchir, quelle différence entre un appareil photo numérique et un panneau solaire ?
Une fois le panneau acheté, combien coûte le soleil pour produire 1 kWh ? Zéro.
En 2016 pour un particulier français ne bénéficiant d’aucune subvention, l’investissement dans un système solaire en autoconsommation permet de produire l’énergie la moins chère. Le prix du solaire baisse de 20% tous les vingt mois et cela fait quarante ans que cela dure…
Combien coûtera un panneau solaire dans vingt ans ?… La réponse est 6 euros. Imaginez le prix d’un KWh avec ces prix… Presque zéro. Le soleil n’envoie jamais de facture
EDF est à un tournant de son histoire. C’est une entreprise formidable, avec des salariés qui veulent montrer au monde entier que le génie français de l’énergie est capable de refaire de grandes choses et ne va pas suivre les traces de Kodak.
Les salariés, les syndicats, l’ancien directeur financier, les actionnaires, les Français sont tous du même avis, alors pourquoi hésiter ?
Et rappelez-vous que quoi qu’il arrive, le soleil n’envoie jamais de facture… C’est un problème pour quelques-uns… mais une formidable chance pour tous les autres.
Grégory Lamotte: Fondateur de Comwatt
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/21/edf-ne-doit-pas-suivre-l-exemple-de-kodak_4906460_3232.html#dvCsFo0JMB1iaX2E.99 | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:53 | |
| Lettre Adréssé au Co-Prince d'Andorre et Président de La République Française et de la France...
L'État doit prendre en compte tous ces processus de remboursements et les procès qu'ils engendrent: Certes c'est colossal mais c'est vital. Il s'agit de l'acte individuel face au carnaval des camouflé de la personne Morale.
La démarche sur l'emploi et l'existence doit être lié sur le temps et le secourisme : entretenir et investir. Abandon des assurances.
Il y a des protections civiles et dès qu'il y a un problème, les aides et les remboursements sont très lent : Beaucoup de gens s'endettent au niveau des personnes morales et physiques au profil d'un cannibalisme industriel programmé sur l'échelle d'un bouton prénommé : Existence d'une crépuscule désigné secte des profits ou la réquisition...
Un résultat de la pauvreté est que les assurances sont mal géré et ont plus de mal à rembourser les victimes. Rapport de Mutuelle.
La démarche sur l'emploi et l'existence doit être lié sur le temps et le secourisme : entretenir et investir. Regarder les assurances.
Trois heures que je suis réveillé. J'ai méditer sur pour qui sonne le glas de Hemingway. Je vais replonger dans l'actualité secouriste.
Les jours se font plus court et la nuit repose sur la route. Les petites grippes font leurs apparitions. Douce France. L'appréhension frais...
J'ai passé une bonne nuit à dormir sur mes deux oreilles. Aucun tourment ni cauchemar n'as troublé ma nuit. L'été s'évapore: la République...
Ecrit de TAY La chouette effraie.
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Nucléaire: EDF et Kodak
En 1996, Kodak comptait 140 000 salariés, détenait 90% du marché et gagnait 15 milliards d’euros par an. En 2012, Kodak déposait le bilan. Que s’est-il passé ?
À chaque fois que vous brûliez une pellicule pour prendre vos photos, à chaque fois que vous brûliez du papier photo pour imprimer vos images, Kodak touchait de l’argent. En 2012 le cœur de métier de Kodak a complètement disparu, remplacé par le numérique… justement inventé par Kodak en 1975. Pourquoi Kodak n’a pas profité de cette innovation ?
La réponse est simple: la structure de coût et les actifs de kodak étaient inadaptés au monde digital et l’entreprise ne pouvait pas lutter contre un coût marginal zéro. Combien vous coûte une photo avec votre téléphone ? Presque zéro.
Le business Model d'EDF
EDF est aujourd’hui dans une même période charnière de son histoire. Deux choix se présentent à l’entreprise : épuiser son business model jusqu’à la corde, comme Kodak, ou changer de cap.
Pourquoi le virage stratégique est nécessaire ?
En 2016, quand vous allumez la lumière, vous brûlez de l’uranium ou du fossile, quand vous démarrez votre voiture, vous brûlez du pétrole… Que se passera-t-il dans vingt ans ? Peut-on se permettre d’ignorer les énergies renouvelables ? À bien y réfléchir, quelle différence entre un appareil photo numérique et un panneau solaire ?
Une fois le panneau acheté, combien coûte le soleil pour produire 1 kWh ? Zéro.
En 2016 pour un particulier français ne bénéficiant d’aucune subvention, l’investissement dans un système solaire en autoconsommation permet de produire l’énergie la moins chère. Le prix du solaire baisse de 20% tous les vingt mois et cela fait quarante ans que cela dure…
Combien coûtera un panneau solaire dans vingt ans ?… La réponse est 6 euros. Imaginez le prix d’un KWh avec ces prix… Presque zéro. Le soleil n’envoie jamais de facture
EDF est à un tournant de son histoire. C’est une entreprise formidable, avec des salariés qui veulent montrer au monde entier que le génie français de l’énergie est capable de refaire de grandes choses et ne va pas suivre les traces de Kodak.
Les salariés, les syndicats, l’ancien directeur financier, les actionnaires, les Français sont tous du même avis, alors pourquoi hésiter ?
Et rappelez-vous que quoi qu’il arrive, le soleil n’envoie jamais de facture… C’est un problème pour quelques-uns… mais une formidable chance pour tous les autres.
Grégory Lamotte: Fondateur de Comwatt
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/21/edf-ne-doit-pas-suivre-l-exemple-de-kodak_4906460_3232.html#dvCsFo0JMB1iaX2E.99
Certes Mr Hollande Francois: j'envoie une petite flèche pour que vous vous rappeler de Moi: Les matières énergétiques sans être un virulent écologiste comme Royal Ségolène, économiste comme Emmanuel Macron. Il y a tempêtes-emploi donc je vous envoie des réflexions vu que l'heure n'est pas à la discorde non pour l’intérêt de l'économie mais de la vie citoyenne sociale. Une Connaissance de Monsieur Pierre Messner et de Mr Gabriel. Hommage princier, Au Président de La France et au Proctecteur de l'Andorre. TAY la chouette effraie
http://ecrire.elysee.fr/validation_mail/53bc56f3a7704d5e3bc7d83b1ce243a8 | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:54 | |
| Lettre Adressé au Co-Prince d'Andorre et Président de La République Française et de la France...
La ferme aux animaux D'après le roman de Georges Orwell https://www.youtube.com/watch?v=jre_bGyNufk … voir image de @_AnimalAdvocate https://petition.parliament.uk/petitions/165907 Quitte à mourir, soulever les problèmes tel un Georges Orwell ou Un Ernest Hemingway, Braver l'interdit et osait désigné votre propre signature ! Le combat n'en sera que plus beau pour ces élections de 2017 TAY La chouette effraie...
Charbon: Vattenfall renonce à Greenpeace et vend à EPH
L'entreprise suédoise Vattenfall, le 3ème producteur d'électricité en Allemagne, a vendu au géant énergétique Tchèque EPH la totalité de ses actifs d'extraction et de production de lignite, mines et centrales thermiques en Allemagne. Les 5 centrales à charbon et les 5 mines étaient évaluées à 1,6 milliards €.
Cette nouvelle aurait pu passer totalement inaperçue, si Greenpeace n'avait pas fait une offre surprise d'achat. En effet, l'ONG avait l'intention d'acheter ces actifs afin de les fermer et de laisser le charbon polluant dans le sol. Vattenfall sous pression pour se séparer de ses activités fossiles
Énergie, Robotisation, Climat : l’équation des entreprises
Les USA et la Chine ont ratifié l'accord de la COP21 de Paris sur le climat ce qui pourrait donner le feu vert à une réduction de CO2 au niveau mondial.
En Europe et aux USA, les groupes de pression des grandes entreprises montent aux barricades pour prophétiser une vague de licenciements sans précédent ainsi que la perte de compétitivité des entreprises liées à la décarbonisation. La Suisse va voter à la fin septembre pour activer cette transition écono-energétique d’ici à 2050 et elle n’échappe pas à la pression de ces lobbies. Est-ce que les emplois paieront massivement la facture et quel est l’impact des énergies renouvelables sur la productivité et l’innovation? Surtout ne rien changer
Si l’on se fie à la doctrine du MEDEF français ou du puissant lobby EconomieSuisse, la transition énergétique fait planer une vague de licenciements, de désindustrialisation ou de perte de compétitivité qui menacent la croissance et les entreprises.
Emploi : Les robots sont devenus assez intelligents pour devenir des ouvriers. Alors, Est-ce que les emplois paieront massivement la facture et quel est l’impact des énergies renouvelables sur la productivité et l’innovation? Réflexion inquiétante et pourtant à l'étude ! et pas uniquement dans le domaine spatiale !
TAY La chouette effraie | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:54 | |
| Lettre de Frida Kahlo à Diego Rivera
“Dans ma solitude je te dis qu'aimer n'est pas un péché impardonnable."
Que dire d’un amour lorsque la souffrance du lien n’est que ce qu’il lui reste ? Sans date, nous ne pouvons contextualiser précisément cette lettre que l’artiste mexicaine Frida Kahlo envoya au peintre Diego Rivera. Malgré tout, leur histoire est de celles des plus connues et fantasmées du XXe siècle. Ils se rencontrèrent alors que l’âme de la jeune Frida était déjà fracturée, tout comme son corps. Véritable pygmalion pour elle, les deux amants vécurent selon le rythme de leurs passions ; d’abord communes, puis égoïstes. Aux tromperies s’ajoutèrent la colère, la frustration et les combats d’égos. Finalement, le divorce fut prononcé. Quelques années plus tard le manque de l’autre qui se fit plus fort que le mal vécu réunit, pour la seconde seconde fois, Diego et Frida.
Lettres
[Sans date]
Mon amour,
Aujourd’hui j’ai pensé à toi. Bien que tu ne le mérites pas je dois reconnaître que je t’aime. Comment oublier ce jour où je t’ai demandé pour la première fois un avis sur mes tableaux. Moi, encore jeune folle, toi, grand seigneur au regard lubrique. Tu m’as donné la réponse que j’attendais, pour ma satisfaction, pour me voir heureuse, sans même me connaître tu m’as poussé à continuer de peindre. Mon Diego, mon âme s’est souvenue que je t’aimerai toujours malgré que tu ne sois pas à mes côtés.
Dans ma solitude je te dis qu’aimer n’est pas un péché impardonnable. Mon amour, saches même que si tu souhaites un jour revenir, je serai toujours là à t’attendre. Ton absence me tue, fais de ton souvenir une vertu. Tu es ce Dieu inexistant à chaque fois que ton image me revient. J’ai demandé à mon cœur pourquoi toi et pas un autre.
Mon âme est vôtre,
Frida.
cartafrida ( https://lanegradesabrida.wordpress.com/tag/frida-kahlo/ — Traduction : Lison M. ) - (Source image : Frida Kahlo, Guillermo Kahlo, 16 October 1932 © Wikimedia Commons) | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:54 | |
| Energie, Robotisation, Climat : l’équation des entreprises
Les USA et la Chine ont ratifié l'accord de la COP21 de Paris sur le climat ce qui pourrait donner le feu vert à une réduction de CO2 au niveau mondial.
En Europe et aux USA, les groupes de pression des grandes entreprises montent aux barricades pour prophétiser une vague de licenciements sans précédent ainsi que la perte de compétitivité des entreprises liées à la décarbonisation.
La Suisse va voter à la fin septembre pour activer cette transition écono-energétique d’ici à 2050 et elle n’échappe pas à la pression de ces lobbies.
Est-ce que les emplois paieront massivement la facture et quel est l’impact des énergies renouvelables sur la productivité et l’innovation?
Surtout ne rien changer
Si l’on se fie à la doctrine du MEDEF français ou du puissant lobby EconomieSuisse, la transition énergétique fait planer une vague de licenciements, de désindustrialisation ou de perte de compétitivité qui menacent la croissance et les entreprises.
Les grands groupes industriels, actifs notamment dans l’automobile, les transports, la production d’énergie, l’armement, l’alimentation, la construction, etc., qui dirigent et financent ces lobby, profitent souvent d’une rente monopolistique qui les pousse à conserver le plus longtemps possible le statu quo et à éviter tout changement dans le microcosme où ils ont établi leur camp. Souvent ces entreprises ont investi d’importants capitaux financiers dans leurs outils de production avec la nécessiter d’être amorti sur des périodes souvent longues. Le statu quo est la situation privilégiée.
Au-delà de cette paralysie recherchée, le capitalisme repose sur une spirale continue de la réduction des coûts et l’innovation a presque toujours permis de relever ce défi. Dans cette course inlassable, deux facteurs sont devenus déterminants: diminuer les coûts de personnel et augmenter l’efficience énergétique.
Emploi : Les robots sont devenus assez intelligents pour devenir des ouvriers
Parmi nombre de facteurs, l’Europe est née sous l’impulsion des multinationales, dont le dessin était d’instaurer une liberté de circulation entre les travailleurs des différents pays afin d’augmenter la concurrence entre les employés et de diminuer leurs salaires. A cet égard, la libre circulation a été une réussite, mais elle pourrait être concurrencée aujourd’hui par l’immigration jugée encore plus rentable. C’est en tout cas le pari de l’Allemagne. La course à la réduction des coûts du capital humain est à ce prix.
Cependant, l’arrivée de robots, plus intelligents que les ouvriers, pourrait être un tournant décisif. Par exemple, bien qu’un robot soit plus lent à assembler une montre, il travaille sans broncher 24h/24, 7 jours sur 7. L’heureux employeur n’a plus à cotiser au chômage ou aux différentes assurances sociales alors que le leasing de Frs 6'000.--/mois de sa nouvelle recrue est fiscalement déductible.
Ces féroces prédateurs ne s’attaquent pas uniquement aux emplois répétitifs ou pénibles. On les retrouve de plus en plus dans les services à haute valeur ajoutée. Les fruits d’une recherche par une armée d’avocats et de juristes arrivent en un mois à des résultats tout aussi pertinents qu’une machine dotée d’intelligence artificielle en l’espace de 24 heures. Ce gain de productivité va devenir la norme et les investissements dans le facteur humain vont être transférés dans des actifs fiscalement déductibles.
Dans le monde, depuis la crise de 2008, plus de 10 millions d’emplois ont déjà été remplacés par des robots et le rythme s’intensifie. Cette révolution va être socialement virulente et ceci indépendamment des mesures climatiques.
Efficience Energétique: la deuxième opportunité d’optimalisation des coûts d’une entreprise.
Aux USA, entre 1900 et 1980, l’efficacité énergétique globale (rapport entre le travail physique utile via l’extraction des matériaux et son maximum) a augmenté de 2,3 à 13%. Avec les nouvelles technologies de l’internet des objets, ce chiffre pourrait tendre vers les 40%. Ce chiffre fait office de Graal pour celui qui cherche à rester compétitif.
L’émergence des énergies renouvelables, dont le coût de production marginal est proche de zéro (le soleil, le vent sont gratuits) couplé avec l’internet des objets vont permettre de s’approcher de ce but. Ainsi les PME qui investissent dans la production de renouvelable (capex) se trouvent dans une situation bien plus favorable que les grands groupes statiques. Capable d’alimenter leurs usines avec de l’énergie renouvelable au coût marginal quasi gratuit, elles obtiennent aujourd’hui un avantage qui va devenir la norme d’ici à quelques années.
Aux USA, en 1918 alors que l’électrification des maisons était florissante et acquise, les grandes entreprises américaines de l’époque, freinaient des quatre fers cette nouveauté énergétique. Il aura fallu attendre plusieurs années, pour qu’elles fassent le grand saut avec le succès que l’on connait.
Aujourd’hui, si nous avions écouté la voix des lobbies, il est presque certain que nous n’aurions pas encore accès à l’internet. Il est d’autant plus fascinant et hilarant de découvrir la stratégie de communication d’EconomieSuisse pour la campagne contre la prochaine votation sur l’Economie Verte avec le moto : «ne pas revenir au Moyen-Age».
Le Leadership énergétique va-t-il remplacer celui de la puissance armée?
La matrice Digitalisation/Internet/Energie va bouleverser le marché du travail et la stratégie des entreprises. La Chine l’a bien compris, elle qui se positionne géopolitiquement dans ces domaines. Pour éviter un clash social, Pékin doit impérativement créer des emplois pour ses travailleurs et trouver de nouvelles niches industrielles. Il semble que le gouvernement ait porté son dévolu sur les énergies renouvelables.
En une décennie, la Chine a déjà anéanti l’industrie solaire américain et européen. Grâce à la passivité de Bruxelles et Washington, elle est en passe d’accomplir le même tour de force avec l’éolien. Son annonce de participation à l’accord COP21 de Paris précise un peu plus sa stratégie et son leadership. Aurait-elle l’ambition de devenir le nouveau Moyen-Orient de l’énergie ?
A long terme, la force d’un pays ne sera plus uniquement calculée sur sa puissance militaire, mais également à sa capacité de maîtriser la production d’une énergie propre gratuite, de répondre aux changements climatiques et à intégrer l’internet des objets dans une énergie sans carbone.
Les Suisses vont voter en prenant en compte ou pas l’avenir des prochaines générations. Mais quelque soit le résultat, les robots remplaceront toujours plus de travailleurs et les entreprises qui freinent aujourd’hui des quatre fers l’efficience énergétique, risquent bien à l’avenir de se trouver à l’arrêt pour de bon. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:54 | |
| Charbon: Vattenfall renonce à Greenpeace et vend à EPH
L'entreprise suédoise Vattenfall, le 3ème producteur d'électricité en Allemagne, a vendu au géant énergétique Tchèque EPH la totalité de ses actifs d'extraction et de production de lignite, mines et centrales thermiques en Allemagne. Les 5 centrales à charbon et les 5 mines étaient évaluées à 1,6 milliards €.
Cette nouvelle aurait pu passer totalement inaperçue, si Greenpeace n'avait pas fait une offre surprise d'achat. En effet, l'ONG avait l'intention d'acheter ces actifs afin de les fermer et de laisser le charbon polluant dans le sol. Vattenfall sous pression pour se séparer de ses activités fossiles
Tout avait commencé en septembre 2015 quand Vattenfall avait lancé un appel d'achat pour se défaire de 5 centrales à charbon et autant de mines en Allemagne. Depuis plusieurs années sous pression des ONG et du Gouvernement, le géant suédois a été contraint d'orienter ses activités dans le renouvelable. La moitié du lignite (un charbon à forte teneur en carbone) européen est situé en Allemagne, dont 25% est exploité par Vattenfall.
Ainsi en 2010, Greenpeace avait mené l’assaut contre le siège de l’opérateur à Stockholm, s’enchaînant à la porte d’entrée, descendant en rappel le long des façades. En 2015, rebelote, les activistes suédois affichaient un gigantesque portrait de Mikael Damberg sur la façade de son ministère avec pour message : «Laissez le charbon de Vattenfall dans le sol.»
Vattenfall: direction énergies renouvelables
Au lieu de fermer ses mines et ses centrales, Vattenfall avait préféré vendre ses actifs. C'est là que Greenpeace Suède a soumis une offre d'achat face au géant Tchèque EPH.
Mais Vattenfall a préféré prendre l'offre financièrement plus importante et bien qu'elle se gargarise aujourd'hui de communiqué de presse «Vattenfall est en route pour devenir une entreprise neutre sur le plan climatique» le vernis vert est quelque peut entaché.
La cession devrait être effective au 31 août 2016 et le montant de la transaction n'a pas été divulguée.
L'Allemagne face à ses objectifs de CO2
En Lusace, le secteur charbonnier emploie 8'000 personnes et le géant suédois avait prévu 4'000 licenciements d'ici à 2030. Tant que l'Allemagne ne prend pas des mesures pour taxer la production charbonnière, l'activité reste rentable.
La production de lignite est une machine a générer des bénéfices avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Vattenfall avait amorti ses investissements ce qui lui servait de "cash machine". Même si EPH ne pourra exploiter que pendant cinq ou dix ans, ce sera cinq ou dix ans de rentes pures. »
De son côté Vattenfall est intéressée aux barrages suisses dont ceux d'Alpiq ainsi qu'aux barrages hydroélectriques français propriété d'EDF. La législation européenne devrait forcer EDF a se séparer de ses barrages dans les années à venir. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:55 | |
| Eolien: Hornsea II le plus grand projet au Monde en Angleterre
Après avoir suspendu temporairement l’accord avec la France pour construire 2 centrales nucléaires sur le sol anglais, Londres a donné le feu vert pour la construction de la plus grande ferme éoliennes offshore du monde. Le projet Hornsea II comprendra 300 turbines situées à 90 km des côtes du Yorkshire.
La ferme produira autant d’électricité que l’EPR nucléaire d’Areva, mais à un coût bien inférieur : 7 milliards € contre 12,5 milliards € pour la centrale nucléaire. L’entreprise danoise Dong Energy est chargée d’installer et de financer les infrastructures. Elle a jusqu'à la fin de l'année pour donner son aval.
Dong Energy est déjà impliquée dans la ferme Hornsea I. Ce premier projet, dont l'achèvement est prévu pour 2020, consiste à édifier un parc de 174 éoliennes doté au total d'une capacité de production de 1,2 gigawatt.
Hornsea II
Avec cette deuxième partie 1,6 million de foyers seront alimentés. Dong espère pouvoir produire son électricité à 10 centimes € kWh comparé au 12,5 pour le complexe nucléaire d'Hinkley Point d'EDF.
L'entreprise danoise aura la tâche de trouver les investisseurs pour le financement d'éoliennes géantes de plus de 270 m. de hauteur. Elle va étudier en détail la faisabilité du projet et la proposition du gouvernement, avant de décider de se lancer ou non dans son financement et sa réalisation.
Sur les 15 premières années, le gouvernement UK versera 10 milliards € de subsides et demande à Dong Energy de produire un kWh à 10 centimes €.
L'entreprise danoise avait annoncé début février son engagement, ferme cette fois, à financer et à bâtir Hornsea Project One, un premier ensemble d'éoliennes offshore dans la même région.
Selon Dong Energy, ce premier parc constituera à lui seul la plus puissante installation éolienne offshore du monde. Il serait donc dépassé par Hornsea Project Two, qui le compléterait, si ce dernier voit le jour.
L'énergie éolienne offshore semble être la solution idéale pour le Royaume-Uni. Elle assure déjà 5% des besoins électriques du pays et cette part pourrait grimper à 10% d'ici à 2020. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:55 | |
| Accord TransAtlantique : La Menace des Entreprises
La compagnie de pipelines canadiens TransCanada Inc poursuit en justice le Gouvernement Américain et demande 15 milliards $ de dédommagement pour l’annulation de la construction de l’oléoduc transfrontalier Keystone XL entre les USA et le Canada.
Sur la base de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna), TransCanada a présenté sa demande d’arbitrage. Cet exemple souligne la dangerosité et la perversité des accords de libre échange comme le TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement entre l’Europe et les USA). 15 milliards $ pour faire pression sur les Gouvernements
Le pipeline Keystone XL aurait dû transporter le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta, Canada à Steele City dans le Nebaska, USA. Après 7 ans d’hésitations, le président Obama a décidé en octobre 2015 de ne pas autoriser la construction de ce pipeline car il entre en contradiction avec les actions prises contre le réchauffement climatique.
C’est cette décision que TransCanada Inc attaque les USA et demande la somme pharamineuse de 15 milliards $ de dédommagement. TransCanada Inc pense que la décision du président Obama est «arbitraire et injustifiée en regard du traité commercial USA-Canada et qu’il s’agit d’une discrimination. Les retards et la décision ultime de ne pas délivrer le permis est une décision politique, directement contraire aux études du gouvernement US au lieu d’être basée sur les mérites du pipeline Keystone. TransCanada Inc a investi des milliards $ dans ce projet et ce refus ôte toute valeur à nos investissements. ».
L’entreprise se prépare à une lutte longue et coûteuse contre le Gouvernement américain et se dit prête à refaire une demande pour construire ce pipeline.
Détail piquant : TransCanada demande un dédommagement de 15 milliards $ alors que les coûts de la construction étaient devisé à 5,4 milliards $. Cette demande stratosphérique aurait pour effet de « faire réfléchir et dissuader » tout gouvernement qui désirerait se mettre en travers d’un futur projet pétrolier. Le lobby pétrolier US et Canadien soutient cette démarche.
Les grandes entreprises se sont octroyées des droits légaux afin de s’accaparer l’argent des contribuables.
TransCanada invoque le chapitre 11 de l’ALENA qui stipule qu’un investisseur (TransCanada) peut poursuivre un État s’il juge que ses droits économiques ont été violés ou qu’il a été exproprié de manière injustifiée et que ce faisant, il perd des profits potentiels.
En un mot, si un Etat prend une décision qui nuit à la stratégie d’affaires d’une entreprise, celle-ci peut poursuivre le Gouvernement.
En 2015, le Canada a déboursé 172 millions $ à différentes entreprises et le Mexique 204 millions $. Pour le moment, les États-Unis n’ont pas à cette date encore perdu de cause. Jusqu’à aujourd’hui, la tactique utilisée par les corporations est de brandir la menace judiciaire pour aller récolter une partie des montants demandés. Souvent sans même avoir commencé à investir dans les projets contestés !
TransCanada souligne les ambitions des grandes entreprises qui sont à la base de ces accords commerciaux. Comme elle ne peut pas construire ce très profitable pipeline, elle demande une compensation financière aux contribuables américains. Qu’importe les problèmes climatiques, la pollution ou la santé des habitants, tant qu’il y a de l’argent à se faire. Les politiques doivent être conscients de ce stratagème en soutenant ce genre d’accord et la population doit être informée sur le détournement d’impôts.
60% des cas gagnés par les entreprises contre 40% pour les Gouvernements
Les firmes nord-américaines impliquées dans le schiste, les sables bitumineux, les forages, les mines, la chimie et toutes les autres formes d’activités qui mettent en péril l’environnement et la santé des populations scrutent ou se servent des failles dissimulées dans ces accords afin de mettre à table les gouvernements.
Par le passé, la plupart des disputes sur les accords commerciaux (ISDS Investor State Dispute Settlement) se passaient dans un couloir Nord-Sud (pays riches et pauvres) avec des flux financiers à sens unique.
Aujourd’hui avec ces nouveaux accords entre pays riches, la tentation des entreprises de se servir dans les caisses plaines au-travers d’actions en justice, est une tentation trop grande pour être écartée.
Statistiquement, 60% des cas ISDS sont remportés par des entreprises et seuls 40% sont gagnés par les entités publiques. Les coûts de ses actions en justice varient de 8 à 30 millions $ selon l’United Nation Conference Trade and Developement. Le jeu en vaut largement la chandelle pour les multinationales et la multiplication des cas est une question de pure logique mathématique.
Protestations inutiles
« TransCanada devrait avoir honte de tenter d’extirper des milliards $ aux contribuables américains afin de faire exploser ses bénéfices après avoir été stoppée dans sa tentative de construction d’un sale et dangereux pipeline de pétrole bitumineux dans nos terrains » s'est plaint Michael Brune, CEO de Sierra Club.
Le son de cloche est totalement différent chez TransCanada qui s’appuie sur le droit légal qui lui a été transféré au travers de l’accord NAFTA.
A l’échelle européenne, rappelons que l’accord TTIP (USA-Europe) utilise les accords de l’ALENA comme inspiration pour établir les règles de cet accord qui se négocie en secret dans les couloirs de Bruxelles.
Alors que tout cela ne fait aucun sens, une question émerge : Pourquoi certains gouvernements sont-ils si déterminés à faire prendre autant de risque à l’argent versé par les contribuables en faveur d’entreprises sans scrupules ? | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:56 | |
| Les Banques tentent de passer du green washing à la réalité
[Jean Studer - Président BNS] Depuis la chute des prix du baril, les compagnies pétrolières ont diminué de plus de 500 milliards $ leurs investissements. Ce montant devrait doubler d’ici à 2020 selon Wood Mackenzie, la référence américaine dans l’analyse pétrolière.
Le yoyo des prix du baril (de 100$-27$-50$) ont mis les investisseurs et les banquiers face à de lourdes pertes.
Comme un chat échaudé craint l’eau froide, le robinet financier, dans les productions les plus onéreuses et risquées comme le schiste, le offshore ou les sables bitumineux canadiens, se ferme. Les Banques profitent de la crise pour changer de stratégie
Depuis la Conférence sur le Climat, COP21 de Paris, et sous la pression des actionnaires, plusieurs fonds d’investissements et certaines banques ont pris l’initiative de diminuer leurs expositions aux énergies fossiles.
Les mentalités tendent à changer au niveau des CEO des grandes banques et des institutions financières. Alors qu’elles ne misaient que sur du greenwashing pour redorer leur blason, certaines profitent de la crise pétrolière pour passer à une étape supérieure.
La Deutsche Bank, championne des financements dans le charbon de 2013 à 2015 avec de plus de 7 milliards $ a annoncé, en mars, qu’elle allait sortir des investissements et dettes dans le domaine des mines et de l’exploitation charbonnière.
Citigroup avec ses 24 milliards $ d’investissements dans l’industrie du charbon se dit «supporter la transition vers une économie allégée en carbone et de continuer ses efforts pour réduire son exposition financière dans le secteur minier».
JP Mogran Chase tenait le haut du pavé pour les financements du pétrole extrême dans le offshore, les sables bitumineux ou le schiste avec 38 milliards $ entre 2013-2015. La Banque américaine emboite le pas avec l’arrêt du financement de nouvelles exploitations minières mais tout en restant dans les anciennes. Les bonnes intentions ont certaines limites.
Les Banques réfractaires
Quant à la Banque Nationale Suisse, elle a utilisé l’argent de ses citoyens pour injecter 3 milliards $ dans le charbon, le gaz et le pétrole de schiste aux USA. Cette politique de placement est d’autant plus surprenante qu’elle se heurte au code éthique de l’institution.
Lors de la dernière assemblée générale en avril, son président Jean Studer (photo), a préféré jouer à l’autruche en refusant de répondre aux demandes des actionnaires sur l’implication de sa banque dans les énergies dangereuses pour l’environnement. Mais les pertes abyssales de la BNS, réalisées dans ce domaine, vont être difficilement justifiables face aux cantons actionnaires en manque d’argent.
Les deux autres géants suisse que sont l’UBS et le Crédit Suisse restent toujours encrés dans le fossile, mais les performances négatives du fossile pourraient faire pencher la balance.
Du côté français, BNP Paribas ne s'embarrasse toujours pas d'éthique, et continue son chemin comme si de rien n'était.
Influencer Google comme stratégie
En faisant des recherches sur Google sur l’implication de ces banques dans leurs investissements fossiles, les résultats témoignent des efforts fournis par les responsables de communication pour influencer artificiellement les moteurs de recherche.
Cette couche artificielle de vernis vert est déjà une étape mais elle sonne de plus en plus faux aux oreilles des actionnaires et de leurs clients surtout que les pertes s’accumulent même si le baril a repris 95% depuis le début de l’année.
La baisse des investissements va faire remonter les prix du baril
Pour l’année à venir, la production pétrolière mondiale devrait diminuer de 4% (-3,6 millions barils/jour) et annihiler le surplus actuel pour retendre les prix sur les marchés et peser sur la croissance mondiale.
En 2016, ExxonMobil ne va investir que 23 milliards $ (42,5 milliards en 2013). Chevron suit la même tendance avec 23 milliards $ en 2016 (41.9 en 2013) et le mouvement est identique à travers le monde.
Même si les prix tutoient la barre des 50$, la sagesse va certainement pousser les majors à attendre pour voir, d’autant qu’elles ont intérêt à ce que la pénurie à venir pousse les prix vers de nouveaux sommets.
D’ici là, de plus en plus de banques devraient annoncer leur sortie du fossile à moins que la perspective de nouveaux profits les confinent à jouer avec Google. | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:56 | |
| Under the #Antarctica sea ice in front of Scott Base today. Turn on your sound. @AntarcticaNZ @UCNZ
Help get #CCTV in every #SlaughterHouse💔 Give them "#GlassWalls" ✏️https://petition.parliament.uk/petitions/165907 … #Vegan @media_ciwf --------------------------------------
L'État doit prendre en compte tous ces processus de remboursements et les procès qu'ils engendrent: Certes c'est colossal mais c'est vital.
CAR
Il y a des protections civiles et dès qu'il y a un problème, les aides et les remboursements sont très lent : Beaucoup de gens s'endettent ainsi que de grandes idées comme ce Dieu inexistant !
Ecrit de TAY La chouette effraie | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:56 | |
| Le proxénétisme est une activité consistant à tirer profit de la prostitution d'autrui ou à la favoriser. Dans la plupart des pays du monde, cette activité est illégale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9_sexuelle_et_anarchisme https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t142-le-proxenetisme-le-president-et-le-lion-de-belfort#3400http://leclandesmouettes.bbflash.net/t124-le-proxenetisme-le-president-et-le-lion-de-belfort Les proxénètes (ou souteneurs), familièrement appelés « maquereaux » ou « maques » pour les hommes, maquerelles pour les femmes, déformation de l'ancien français marfaux, sont taxés de nombreux noms d'oiseaux dans le milieu. Encadrement légal Les législations varient en ce qui concerne la légalité des intermédiaires de la prostitution : se prostituer, être client ou être proxénète. Les établissements engagés dans l’esclavage sexuel ou possédés par le crime organisé sont la cible des fortes actions pour l'application des lois contre le proxénétisme. La police intervient aussi fréquemment sur plaintes des résidents locaux, souvent dirigées contre la prostitution de rue. Dans la plupart des pays où la prostitution est illégale, au moins certaines formes sont tolérées. Encadrement international En 1949, les Nations unies ont adopté une convention dite « Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui »1 établissant que la prostitution est incompatible avec la dignité humaine[réf. nécessaire], demandant à toutes les parties prenantes de punir le proxénétisme, les opérateurs et possesseurs de maisons closes[réf. nécessaire] et d'abolir tous les traitements spéciaux d'enregistrement des prostitués[réf. nécessaire]. La convention a été ratifiée par 80 pays[réf. nécessaire] mais pas par l’Allemagne, les Pays-Bas ni les États-Unis qui n'ont pas participé. En Afrique L'Algérie et la Tunisie et le Maroc interdisent et criminalisent le proxénétisme. En Amérique Au Canada, voir la décision de la Cour supreme dans l'affaire Bedford qui déclare invalide les trois dispositions parce qu'elles portaient atteinte au droit de la sécurité de la personne garanti à l'article 7 de la Charte Canadienne. La prostitution n'est pas illégale, mais la sollicitation dans les lieux publics, les « maisons de débauche » et vivre des revenus de la prostitution sont illégaux. La cour supérieure de justice de l'Ontario a invalidé ces trois dispositions sur demande de plusieurs prostitués. Cette décision a été confirmée par la cour d’appel de l’Ontario le 26 mars 20123. Aux États-Unis, la prostitution est interdite dans la quasi-totalité du pays mais autorisée dans le des maisons closes dans plusieurs comtés du Nevada. En Asie Dans Taxi Driver, Harvey Keitel interprète « Sport » Matthew, un proxénète. Mon homme (1996), de Bertrand Blier, avec Gérard Lanvin. Terre promise, d'Amos Gitaï (2004). Le documentaire de la Canadienne Ric Esther Bienstock Esclaves sexuelles retrace le cheminement des victimes depuis le départ de leurs pays, tout en apposant un visage sur cette réalité et en exposant ses conséquences. La série télévisée belge Matrioshki : Le Trafic de la honte, de Guy Goossens et Marc Punt (2004). Sex Traffic, de David Yates (2004). Trafic humain (Human Trafficking, Canada, 2005), qui aborde le monde du proxénétisme et de la traite des blanches. Taken, film sur le trafic de femmes (2008). Hommes à louer, de Rodrigue Jean. Le Mac, film français de comédie, réalisé par Pascal Bourdiaux, sorti en 2010. Maison close, film français de Canal + Studio, en octobre 2010. The Immigrant, film américain de James Gray, sorti en 2013. Le personnage de Bruno Weiss, interprété par Joaquin Phoenix, est un maquereau. Voir catégorie « Prostitution au cinéma » Notes et références ↑ « daccessdds.un.org/doc/RESOLUTION/GEN/NR0/052/24/IMG/NR005224.pdf » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 2013-04-01 ↑ Code pénal - Tunisie [archive] ↑ Canada (Attorney General) v. Bedford [archive] ↑ Articles 225-5 et suivants du code pénal [archive]. ↑ Voir sur legifrance.gouv.fr. [archive] ↑ Lequel est puni de dix ans d'emprisonnement et de 750 000 euros d'amende. ↑ « Le proxénétisme hôtelier mis à mal passage Sainte-Foy », Le Parisien, 7 février 2001. ↑ Jacques Bichot, « Conséquences économiques de la criminalité : le cas des crimes et des délits qui concernent la famille et la sexualité », Revue française de Criminologie et de Droit Pénal, vol. 6, avril 2016 (lire en ligne [archive]) ↑ (en) « Country Report on Human Rights in Bulgaria » [archive], sur www.state.gov, département d'État des États-Unis, 11 mars 2008 (consulté le 31 mars 2010). ↑ [1] [archive] ↑ Fréttir / A new law makes purchase of sex illegal in Iceland [archive] 21.4.2009 Jafnréttisstofa ↑ Boletín Oficial del Estado. [archive] ↑ Voir sur cnrtl.fr. [archive] En Europe Prostitution légale et encadrée par des lois, maisons closes légales et encadrée par des lois. Prostitution légale et encadrée par des lois, mais les maisons closes sont illégales. Prostitution (échange d'argent pour des relations sexuelles) tolérée, mais pas réglementée, les activités organisées (maisons closes ou proxénétisme) sont illégales. Prostitution illégale — les prostitués sont punis par la loi. Les clients sont punis par la loi, mais pas les prostitués. Pas d'information En France, le proxénétisme est considéré par la loi comme une atteinte à la dignité de la personne et, à ce titre, il est puni de sept ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende4. Il est défini comme « le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit, d'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui ; de tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution ». Dans la pratique, tout(e) partenaire de prostitué(e) peut se trouver derrière les barreaux lorsqu'il est incapable de justifier son train de vie, qu’il ou elle ait « exploité » ou non sa compagne / son compagnon5. Est également puni le « proxénétisme hôtelier », défini comme la mise à disposition d’un local servant à un(e) prostitué(e). Si elle/il exerce chez elle ou chez lui, le/la prostitué(e) peut se retrouver à la rue du jour au lendemain, le propriétaire des lieux étant autorisé à dénoncer le bail pour se couvrir de l’accusation potentielle de proxénétisme hôtelier6. Pour lutter contre la prostitution (légale) dans une rue de sa juridiction, le maire du deuxième arrondissement de Paris a ainsi procédé à la distribution d’une missive « adressée aux cent soixante-neuf propriétaires des logements implantés […] et recensés par le cadastre »7. Destinée en principe à protéger les personnes prostitués, cette loi est utilisée pour les condamner : en cas de colocation ou de sous-location, le législateur n’hésite pas à considérer qu’il y a proxénétisme hôtelier. En avril 2016, l'économiste Jacques Bichot estime dans son article conséquences économiques de la criminalité publié dans la RFCDP publiée par l'IPJ que le coût du proxénétisme s'élève à 4.9 milliards d'euros en France, une estimation qu'il base sur une estimation de la perte annuelle de capital humain8. À Amsterdam, la prostitution est légale et des établissements offrent aux clients les services de prostitués, visibles derrière des fenêtres. Dans le cas de personnes de moins de 18 ans se prostituant aux Pays-Bas, être le client ou le souteneur est illégal, mais être la personne se prostituant ne l'est pas, sauf si le client est une personne âgée de moins de 16 ans. Certaines municipalités des Pays-Bas[Lesquelles ?] aimeraient une politique de tolérance zéro contre les maisons closes, sur des bases morales, mais la loi ne le permet pas. Cependant, des réglementations, y compris des restrictions sur le nombre et la localisation, existent. La prostitution n'est pas illégale en soi en Bulgarie, mais les activités associées (tel le proxénétisme) le sont9. La prostitution est légale au Danemark[réf. nécessaire], mais il est illégal de profiter de la prostitution [réf. nécessaire]. La prostitution n'est pas régulée comme aux Pays-Bas ; le gouvernement préfère[réf. nécessaire] essayer à travers des services sociaux de sortir les gens de la prostitution vers d'autres carrières [réf. nécessaire], et essaye de diminuer la quantité d'activité criminelle et autres effets négatifs gravitant autour de la prostitution. En Suède, en Norvège10, en France et en Islande11 les clients sont punis par la loi, mais pas les prostitués. En Espagne, la publicité de services ou d'établissements dédiés à la prostitution, en horaire protégé, est interdite. Articles connexes Articles décrivant les phénomènes liés à la prostitution et à l'esclavage sexuel : Prostitution | Call-girl | Tourisme sexuel Esclavage | Esclavage moderne | Traite des Blanches | Femmes de réconfort Bibliographie Alphonse Boudard, La Fermeture, la fin des maisons closes, 1986 Jean-Gabriel Mancini, Prostitution et proxénétisme, Presses universitaires de France, 1962, 126 p. Michel Vincineau, Proxénétisme, débauche ou prostitution depuis 1810, Bruylant, 2006 (ISBN 280272200X et 9782802722007) | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:57 | |
| L'État doit prendre en compte tous ces processus de remboursements et les procès qu'ils engendrent: Certes c'est colossal mais c'est vital. Il s'agit de l'acte individuel face au carnaval des camouflé de la personne Morale.
Il y a des protections civiles et dès qu'il y a un problème, les aides et les remboursements sont très lent : Beaucoup de gens s'endettent au niveau des personnes morales et physiques au profil d'un cannibalisme industriel programmé sur l'échelle d'un bouton prénommé : Existence d'une crépuscule désigné secte des profits ou la réquisition...
Un résultat de la pauvreté est que les assurances sont mal géré et ont plus de mal à rembourser les victimes. Rapport de Mutuelle.
La démarche sur l'emploi et l'existence doit être lié sur le temps et le secourisme : entretenir et investir. Regarder les assurances.
Trois heures que je suis réveillé. J'ai méditer sur pour qui sonne le glas de Hemingway. Je vais replonger dans l'actualité secouriste.
Les jours se font plus court et la nuit repose sur la route. Les petites grippes font leurs apparitions. Douce France. L'appréhension frais...
J'ai passé une bonne nuit à dormir sur mes deux oreilles. Aucun tourment ni cauchemar n'as troublé ma nuit. L'été s'évapore: la République...
Ecrit de TAY La chouette effraie. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:57 | |
| 27 September 2016, How to follow Rosetta’s grand finale
Rosetta is set to complete its historic mission in a controlled descent to the surface of its comet on 30 September, with the end of mission confirmation predicted to be within 20 minutes of 11:20 GMT (13:20 CEST).
Details of how, when and where to follow the key moments online, starting with a review of the mission’s impressive haul of science highlights on 29 September, can be found below:
Tune in to the livestream viewer at rosetta.esa.int or via https://livestream.com/ESA/rosettagrandfinale or ESA's Facebook page on 29 September for dedicated talks celebrating the scientific highlights of the mission.
Programme overview
Matt Taylor (ESA’s Rosetta Project Scientist): Introduction Mohamed El-Maarry (OSIRIS team, University of Bern): Landscapes of Chury Valerie Ciarletti (CONSERT team, Universités Paris-Saclay): Getting the ground truth about the nucleus Thurid Mannel (MIDAS team, University of Graz): Dust under the microscope Jean-Baptiste Vincent (OSIRIS team, Max-Planck Institute for Solar Physics, Göttingen): Cometary activity and fireworks Andre Bieler (ROSINA team, University of Bern/University of Michigan): Comet activity variation and evolution Charlotte Goetz (RPC team, Institute for Extra-terrestrial Physics, TU Braunschweig): The singing comet Cecila Tubiana (OSIRIS team, Max-Planck Institute for Solar Physics, Göttingen): Rosetta’s link to Earth Kathrin Altwegg (ROSINA team, University of Bern): The cometary zoo Björn Davidsson (Asteroids, Comets and Satellites Group, JPL): Formation of our Solar System Matt Taylor: Final comments and close
Rosetta’s final path Access the video
Rosetta is expected to execute its ‘collision manoeuvre’ at 20:50 GMT / 22:50 CEST, at an altitude of about 19 km, which will set it on course to collide with the comet within 20 minutes of 10:40 GMT / 12:40 CEST at the comet on 30 September. An update to confirm the manoeuvre will be provided via the Rosetta blog and via Twitter through the spacecraft’s account @ESA_Rosetta and via @esaoperations shortly after the manoeuvre is completed.
Images from the descent are expected to be shared from the early morning of 30 September onwards, via ESA’s Space in Images and Rosetta social media channels (in the first instance on Twitter via @ESA_Rosetta).
Visualising Rosetta's descent Access the video
At 08:00 GMT / 10:00 CEST the last commands will be uploaded to the spacecraft to fine-tune the spacecraft’s pointing, based on the Navigation Camera images taken shortly after the collision manoeuvre. It is at this stage that a refined time for Rosetta’s impact will be known: it is currently predicted at 10:40 GMT / 12:40 CEST (±20 minutes) at the comet but it is expected to be narrowed down to within ±2 minutes.
There will be a short transmission streamed via rosetta.esa.int, https://livestream.com/ESA/rosettagrandfinale and ESA's Facebook page confirming this information, and once known, we will update the time indicated at the top of this page and via our blog and social media channels.
Note that due to the signal travel time, the end of mission will be confirmed 40 minutes after the impact has actually occurred, within 20 minutes of 11:20 GMT / 13:20 CEST.
Live streaming will begin at 10:30 GMT / 12:30 CEST via rosetta.esa.int, https://livestream.com/ESA/rosettagrandfinale and ESA's Facebook page featuring status updates from mission controllers live from ESA’s European Space Operations Centre in Darmstadt, Germany. Note that the start time may be subject to ±20 minute change depending on the final confirmed impact time.
All times are subject to change due to circumstances beyond our control – check this page for the latest update.
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| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 8:57 | |
| UK Government and Parliament petition https://petition.parliament.uk/petitions/165907 Précaution https://petition.parliament.uk/petitions/165907.json Created by Suzy Wadsworth
We've added your signature to the petition:
Make it mandatory for CCTV to be installed in all slaughterhouses Share this petition
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At 10,000 signatures...
At 10,000 signatures, government will respond to this petition At 100,000 signatures...
At 100,000 signatures, this petition will be considered for debate in Parliament Register to vote
To vote in local, national and EU elections, you must be registered to vote. | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:06 | |
| Le combattant en Espagne
Quand la guerre civile éclate en Espagne, le 18 juillet 1936, Pierre Cot, ministre français de l'Air, et son chef de cabinet Jean Moulin se mettent en liaison avec Malraux et lui demandent d'aller se renseigner sur place87. Le 22 juillet 1936, Malraux s'envole sur un avion ministériel français à destination de Madrid88. Revenu à Paris le 2889, il projette d'aller se battre en Espagne90, au service de ses idées progressistes mais aussi dans l'espoir, selon les termes d'Olivier Todd, d'« échapper à une Clara hystérique91 ». Il recrute des pilotes, dans le cadre d'une organisation discrète par laquelle les ministères français vendent indirectement au gouvernement espagnol des avions destinés officiellement à l'armée de l'air française92. Promettant des avions et des pilotes, Malraux est bien accueilli par les républicains espagnols, et le ministère espagnol de l'Aviation l'homologue au grade de lieutenant-colonel93. Il monte de toutes pièces l'escadrille internationale España avec une vingtaine de Potez 540 et en prend le commandement comme colonel jusqu'en 1937. Bien que n'ayant jamais manié une arme ni piloté un avion89, il participe à soixante-cinq missions aériennes, et prend part, en août, aux combats contre les troupes franquistes en particulier à Tolède, Madrid, Guadalajara et Teruel94. Il est deux fois blessé. Il laisse le rôle de chef opérationnel à Abel Guidez, qui lui a été proposé par le cabinet de Pierre Cot95. Il participe au bombardement à Medellin, lors de la campagne du Tage. Le 1er septembre 1936, son escadrille inflige des dégâts au champ d'aviation clandestin franquiste d'Olmedo96. En février 1937, il participe à une mission sur Malaga.
Bien que Malraux ne pilote pas et tire mal, ses hommes prisent son courage et sont impressionnés par son savoir, même s'ils ne comprennent pas toujours ses propos97. En revanche, les appréciations de ses supérieurs militaires dont on a connaissance ne lui sont pas favorables. Antonio Camacho Benitez, chef de l'aviation gouvernementale, écrit dans un rapport : « Après l'attitude et l'action de monsieur Malraux, il conviendrait de prendre trois mesures : le réduire à la discipline, l'expulser ou le fusiller »98. D'après les mémoires d'Ignacio Hidalgo de Cisneros, qui, à la fin de la guerre civile, était général en chef de l'aviation républicaine, Malraux se déconsidéra en prétendant s'ériger en chef d'escadrille sans comprendre qu'il aurait fallu pour cela être aviateur, surtout en temps de guerre ; à trois ou quatre exceptions près, les aviateurs de Malraux n'étaient pas des antifascistes mais de simples mercenaires, attirés par une solde très élevée ; Malraux, étant ignorant de l'aviation, s'en remettait à eux mais ils ne firent rien d'utile et, au contraire, créèrent des difficultés ; Hidalgo de Cisneros essaya à plusieurs reprises de les licencier, « mais le gouvernement s'y opposait, alléguant la mauvaise impression que produirait en France l'expulsion d'Espagne, pour inutilité et indélicatesse, des aviateurs qu'une fausse propagande avait convertis en héroïques défenseurs de la liberté »99.
Malraux quitte l'Espagne en 1937. Il part le 24 février 1937 faire aux États-Unis et au Canada une tournée de conférences destinées à récolter des fonds en faveur des républicains espagnols100. Dans sa propagande, il lui arrive de se livrer à des inventions, comme de prétendre que des membres de son escadrille ont été torturés par les franquistes101. Pendant toute la durée de son engagement en faveur de l'Espagne républicaine, Malraux évite, malgré les procès de Moscou, qui inquiètent alors partout les progressistes102, de se montrer trop critique envers les communistes et l'U.R.S.S., qu'il considère comme seuls capables de faire régner la discipline nécessaire au salut de la république103. Cette attitude diplomatique de Malraux envers les staliniens (qui n'a pas empêché le communiste André Marty de proposer sa liquidation en février 1937104), l'entraîne dans une aigre polémique de presse avec Trotski105.
En juillet 1937, il participe à un congrès d'écrivains organisé par le gouvernement espagnol106. Dans la revue Verve, il publie d'abord le premier texte de la Psychologie de l'Art, puis Psychologie des Renaissances et De la représentation en Orient et en Occident. Il séjourne avec Josette Clotis dans les Pyrénées107, où, s'inspirant de ses combats en Espagne, il écrit le roman L'Espoir, qui sera publié en décembre 1937108. Le roman fait l'objet de lectures et de discussions passionnées. Il passe l'hiver 1937-1938 à Paris, résidant à l’hôtel Madison au no 143 boulevard Saint-Germain ; Josette Clotis demeure à deux pas, à l'hôtel Royal-Condé109. Malraux se détache de plus en plus de son épouse, qui, elle, s'accroche et refuse le divorce110.
En 1938, avec Édouard Corniglion-Molinier, il réalise le film Espoir, sierra de Teruel, dont le tournage débute le 4 août à Barcelone111, au prix de nombreuses difficultés, et se poursuit à Tarragone et dans la sierra de Montserrat112. En janvier 1939, l'équipe du film doit évacuer Barcelone tombée aux mains des nationalistes et part terminer le film à Joinville et Villefranche-de-Rouergue113. Le film est projeté quelques fois en privé de juin à août. En septembre111, sa sortie en salle est interdite à la suite d'une demande faite à Édouard Daladier par Philippe Pétain, ambassadeur auprès de Franco114.
L'affaire du vol d'œuvres d'art à Angkor
Poussé par son goût de l'aventure et son amour de l'art, et peut-être pour se refaire, Malraux décide de partir avec son épouse et son ami d'enfance Louis Chevasson en Indochine pour y voler des statues et les revendre, après s'être renseigné sur les prix et les débouchés auprès de Paul Cassirer et Daniel-Henry Kahnweiler19 et avoir pris contact avant son départ avec de riches collectionneurs américains et allemands qui pourraient être intéressés par un « lot de statues khmères »20. Pour obtenir une mission archéologique gratuite, il prétend faussement qu'il suit des cours à l'École des langues orientales, fait miroiter la promesse d'un don financier important à l'École française d'Extrême-Orient (EFEO), s'engage à laisser la direction des fouilles à cette école et à ne prétendre à aucun droit de propriété personnelle sur les œuvres d'art découvertes, devant uniquement faire des moulages de statues pour le musée Guimet21. La mission lui est accordée par une commission du ministère des Colonies en septembre 192322. Il part de Marseille pour Hanoï où il rencontre Léonard Auroussea, directeur par intérim de l'EFEO, qui émet des réserves, la région des fouilles étant insoumise23, puis s'établit à Siem Reap à proximité du complexe archéologique d'Angkor le vendredi 13 octobre 192324. À la mi-décembre, Malraux et ses compagnons arrachent à la scie, au temple de Banteay Srei, une tonne de pierres sculptées et quatre grands morceaux de bas-reliefs25 qu'ils emballent et emportent pour les revendre à un collectionneur. Arrivés à Phnom-Penh, le 23 décembre 1923, ils sont arrêtés et assignés à résidence à l'hôtel Manolis dont ils ne pourront plus payer la note au bout de quatre mois20. André Malraux est condamné, le 21 juillet 1924, à trois ans de prison ferme, et son ami Louis à un an et demi26. Clara Malraux, qui est censée n'avoir fait que suivre son mari, n'a pas été inculpée27. Elle repart pour Paris en juillet 1924 et mobilise en faveur de son mari les intellectuels de l'époque comme Marcel Arland, Charles Du Bos, Louis Aragon, André Breton, François Mauriac, André Gide, Jean Paulhan et Max Jacob, qui signent une pétition réclamant un statut privilégié pour « ceux qui contribuent à augmenter le patrimoine intellectuel de notre pays [sic] »28. En appel, le 28 octobre 1924, la peine de Malraux est réduite à un an et huit mois avec sursis, sans interdiction de séjour, celle de son ami à huit mois, également avec sursis29.
Cette affaire lui vaut quelques ennemis dont le rédacteur en chef du journal L'Impartial de Saïgon, M. Henry Chavigny de Lachevrotière, avec qui il engagea une vive polémique dans la presse30 et surtout le gouverneur de la Cochinchine, Cognacq31. De retour en France, Malraux se pourvoit en cassation dans l'espoir d'obtenir la restitution des bas-reliefs20. L'arrêt d'appel sera annulé par la Cour de cassation en 1925 et un nouvel arrêt sera rendu le 11 mai 192632. Cette affaire connaît un épilogue inattendu : alors qu'il était promis à la destruction, le temple de Banteay Srei, bénéficiant de la médiatisation du procès, est classé et restauré par l’École française d'Extrême-Orient21. La critique du colonialisme
Malraux rentre en France en novembre 1924 sur le paquebot Chantilly avec son ami Chevasson. Il demeure quelque temps à Paris au no 39 boulevard Edgar-Quinet. C'est là qu'il fait ses débuts à la NRF et rencontre Pablo Picasso. Il décide cependant de regagner l'Indochine, dans l'intention d'y combattre les injustices du système colonial avec l'avocat progressiste Paul Monin, qui a déjà commencé ce combat sur place33. Pour financer leur voyage, André et Clara Malraux vendent des tableaux, parmi lesquels de faux Picasso et de faux Derain34. Ils bénéficient aussi d'une aide financière de Fernand Malraux. Ils s'embarquent pour Saïgon en troisième classe en février 1925. Pour conserver à son arrivée en Cochinchine toute la dignité qui convient à quelqu'un venu en découdre avec les plus hauts personnages d'Indochine, Malraux débarque avec Clara à Singapour, rejoint Bangkok par le train et s'embarque à nouveau — mais cette fois, en première classe — pour Saïgon35.
En juillet 1925, Malraux et Monin fondent L'Indochine, journal qui dénonce le système colonial et les injustices dont sont victimes les Annamites. Un jeune métis, journaliste de talent, Eugène Dejean de la Bâtie, accepte d'en être le gérant. Malgré les obstacles, le journal connaît une large diffusion, mais disparaît bientôt en raison d'une série de pressions de l'administration coloniale, pour renaître avec des moyens de fortune, en novembre, sous le titre de L'Indochine enchaînée36. Ce journal suivra, entre autres, l'affaire de l'assassinat du résident Bardez, un collecteur d'impôts battu à mort par une foule au Cambodge, symbole des abus du système colonial.
Malraux se brouille avec Monin qui tente de l'entraîner en Chine pour participer à la révolution chinoise37. Le témoignage de Paul Morand38, qui a rencontré Malraux le 3 novembre 1925 à Saigon39 (et non à Hong-Kong comme on l'a longtemps cru), a entretenu la légende selon laquelle Malraux avait été un acteur de la révolution chinoise en tant que chargé de la propagande du Guomindang sous Borodine40. Si Malraux ne s'est jamais engagé concrètement dans la révolution chinoise, son ami Paul Monin a pris, lui, tous les risques et, sans devenir le « lieutenant » de Borodine, a réellement effectué de courtes missions pour le Guomindang41.
Dès l'automne 1925, Malraux songe avant tout à sa carrière littéraire. Il sait L'Indochine enchaînée condamnée à brève échéance. Au début de 1926, il revient en France avec Clara42. L'Indochine s'éloigne de ses préoccupations43, mais il ne l'oublie cependant pas totalement puisqu'en 1931, il signera dans la revue Europe la pétition contre la brutalité de la répression des troubles en Annam-Tonkin[réf. souhaitée]. En fait, sur la question de l'Indochine, Malraux était plus modéré que Monin44. En 1935, encore, dans la préface d'un livre d'Andrée Viollis45, il reconnaîtra « les nécessités d'une colonisation », tout en distinguant entre ces nécessités de la colonisation et « les sottises qui se réclament d'elle »46. Les années 1930 Le romancier
En 1926, le couple emménage au no 122 boulevard Murat à Paris. Malraux se remet à l'édition des livres de luxe et devient le directeur des éditions À la sphère qui publient des œuvres de François Mauriac, Albert Samain, André Gide et Jean Giraudoux, ainsi que Pascal Pia, qui s'adonne avec un certain succès aux faux littéraires avec Années de Bruxelles, présenté comme le journal intime de Baudelaire47. En août 1926, il publie La Tentation de l'Occident, chez Grasset, dialogue épistolaire entre un Français et un Chinois48.
En 1927, il est alité pendant un trimestre entier à la suite d'une crise de rhumatisme articulaire aigu. Il entre au comité de lecture des Éditions Gallimard et la même année, y devient directeur artistique, chargé des éditions et des expositions d'art49. Dans les salons de la maison Gallimard, il organise des expositions d'art extrême-oriental et d'art contemporain50. Il publie Écrit pour un ours en peluche dans la revue 600, Le Voyage aux îles Fortunées dans la revue Commerce, et un important essai, D'une jeunesse européenne.
En 1928, il publie chez Grasset Les Conquérants, roman qui met en scène, dans la Chine de 1925, des affrontements entre nationalistes du Kuomintang et communistes51. Ce roman connaît alors un grand succès. Chez Gallimard, il publie Royaume farfelu. À cette époque, Malraux affirme avoir joué un rôle important au Kuomintang comme vice-commissaire à la propagande50,52. Durant toute cette période, il effectue de très nombreux voyages, en Europe centrale et orientale, visitant aussi l'Afrique du Nord, le Proche-Orient, l'Arabie et la Perse. En 1930, tout en continuant d'écrire, il visite le Japon, les Indes et revient par les États-Unis50. La même année, il publie La Voie royale, roman d’aventures largement inspiré par son expédition archéologique au Cambodge53. Il édite Calligrammes de Guillaume Apollinaire. Le 20 décembre 1930, son père se suicide54.
Au début de 1931, la Galerie de La Nouvelle Revue française, nouvellement créée par Gaston Gallimard, organise une exposition des œuvres d'art gothico-bouddhique que Malraux a rapportées d'Orient55, où il a voyagé deux fois avec Clara, en 1929 et en 1930. Malraux prétend que les œuvres exposées proviennent du Pamir et qu'il les y a trouvées lui-même. Il se montre avare d'explications aux universitaires et aux journalistes. Gaston Poulain, chroniqueur à Comœdia, publie une interview de Malraux qui incite au scepticisme sur l'authenticité des objets exposés56. La galerie de la NRF, dont Malraux est actionnaire, a pour objet le commerce des objets d'art et les opérations immobilières, mobilières et financières. Une grande partie de son stock, où sont représentés l'art gothico-bouddhique, l'art gréco-bouddhique, l'art indo-hellénistique ainsi que l'art des nomades de l'Asie centrale, est alimentée par les voyages de Malraux et Clara en Asie57, qui se poursuivront en 1931 : Ispahan, Afghanistan, Inde, Birmanie, Malaisie, Singapour, Hong Kong, Chine et Japon58. Malraux fait sortir les objets d'art de leur pays d'origine en contournant la douane, le cas échéant en corrompant le douanier59. Pour écouler les pièces, la galerie utilise un procédé qui, à l'époque, n'est pas illégal : on place en salle de ventes une petite quantité d'objets dont on possède de nombreux analogues, on fait monter le prix des objets mis en vente et on les achète au prix élevé qu'ils ont atteint, ce prix servant ensuite d'argument pour surévaluer toutes les pièces semblables60. Le commerce d'œuvres d'art semble avoir mis Malraux très à l'aise financièrement61.
Le 22 mars 193262, la mère de Malraux meurt. Il rencontre Josette Clotis, et s'installe avec Clara au no 44 rue du Bac (Paris 7e), où il écrit La Condition humaine, roman inspiré du massacre de Shanghai de 1927. L'œuvre connaît un immense succès et elle est couronnée par le prix Goncourt en décembre 1933. Florence Malraux, fille d'André et de Clara, naît le 28 mars 193363. Le militant antifasciste
Dès 1933, au moment où Adolf Hitler prend le pouvoir, il milite contre le fascisme et le nazisme. Il prononce un discours lors de la première réunion de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (A.E.A.R.), présidée par André Gide. Il participera à plusieurs activités de cette association, sans savoir qu'elle est noyautée par des agents de Moscou, notamment Willi Münzenberg62 : nombre d'intellectuels français se rapprochent alors du Parti communiste dans une commune opposition au fascisme germanique50. Au mois d'août, il rencontre Trotski à Saint-Palais-sur-Mer64. Il a avec Louise de Vilmorin une courte liaison, qu'il rompt quand il apprend que sa maîtresse accorde simultanément ses faveurs au journaliste allemand Friedrich Sieburg65.
En janvier 1934, il se rend en Allemagne avec André Gide, tous deux envoyés par le Parti communiste français pour remettre une pétition réclamant la libération de Dimitrov, accusé de complicité dans l'incendie du Reichstag66, mais les deux écrivains ne sont reçus ni par Hitler, ni par Goebbels67.
En mars, Malraux se lance dans une nouvelle aventure : il va avec le capitaine Édouard Corniglion-Molinier reconnaître en avion le site de Marib, au Yémen, capitale légendaire du royaume de Saba, celui de la Reine de Saba. Malraux ne se laisse pas dissuader par l'archéologue historien Henri Munier, qui lui explique que la reine de Saba n'a aucune consistance historique68. Le 7 mars, survolant les environs de Sanaa (Yémen), les deux explorateurs aperçoivent « une plage de galets colossaux » et pensent que c'est la ville de la reine de Saba. Corniglion-Molinier télégraphie en ce sens à L'Intransigeant. Au retour, ils sont invités et reçus à Addis-Abeba par l'empereur Hailé Sélassié 1er, qui prétend descendre de Salomon et de la reine de Saba69. Malraux et Corniglion-Molinier auraient survolé une oasis, quelques ruines et des groupes de maisons habitées : Asahil Rymen, Kharib et Duraib70.
En mars 1934, Malraux adhère au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, qui vient d'être créé71 et il participe à la fondation de la Ligue mondiale contre l'antisémitisme. Il fréquente le journaliste et écrivain Ilya Ehrenbourg, agent d'influence soviétique chargé de gagner des sympathisants parmi les intellectuels parisiens72. De juin à septembre, André et Clara Malraux sont en URSS avec Ehrenbourg et sa femme73. Malraux donne des entretiens à la Pravda et rencontre Boris Pasternak. Il semble n'avoir vu Staline que de loin, lors d'un défilé sportif, même s'il évoqua plus tard « le Staline que j'ai connu74 ». En août, il assiste au Congrès des écrivains soviétiques, où Gorki l'étonne par son adhésion caricaturale aux doctrines officielles en matière de littérature75. Malraux prononce un discours : L'art est une conquête[réf. souhaitée], où il rend hommage à l'émancipation du prolétariat en U.R.S.S. mais exprime la crainte que les principes du réalisme socialiste n'étouffent la création littéraire76.
En mai 193577, il publie chez Gallimard Le Temps du mépris, nouvelle inspirée de récits que lui ont faits Manès Sperber, Bernard Groethuysen et Willi Bredel, un communiste allemand que les Allemands ont libéré après un an de camp78. Il écrit la préface du livre d'André Viollis, Indochine S.O.S., et commence sa Psychologie de l'Art.
En juin 1935, il est, avec Gide, le participant français le plus en vue du Congrès international des écrivains pour la défense de la culture, au Palais de la Mutualité à Paris79. Dans l'esprit de son organisateur discret, Willi Münzenberg, ce congrès doit être une manifestation à la gloire de l'U.R.S.S80, mais certains écrivains parviennent à protester contre l'emprisonnement des opposants à Staline81. Selon des rapports des écrivains Victor Kine et Johannes Becher au Comité central du Parti communiste d'U.R.S.S., Malraux aurait aidé efficacement les Soviétiques à limiter l'action des protestataires82.
En mars 1936, il refait un court séjour en URSS. Il s'entretient avec Eisenstein83, qu'il a déjà rencontré à Paris en 1932, et qui envisage de travailler à une adaptation cinématographique de La Condition humaine84. Malraux et Eisenstein font quelques projets, mais Eisenstein finit par renoncer, car La Condition humaine lui semble trop antistalinienne85. Malraux a également une rencontre assez décevante avec Gorki86, qui mourra peu après. Il participe de nouveau au Congrès international des écrivains pour la défense de la culture, qui se tient à Londres, et y prononce une allocution.
Le dragon de deuxième classe (1939-1940)
À la déclaration de guerre, Malraux, qui avait été ajourné en 1922 et réformé en 1929, s'engage à Provins ; il est accepté comme simple soldat de deuxième classe dans les chars d'assaut, et incorporé le 14 avril 1940 comme dragon au 41e dépôt de cavalerie motorisée, près de Provins115, où il reste jusqu'au 14 mai 1940. Il reçoit une instruction d'élève sous-officier et espère devenir « tankeur »116, mais les évènements ne lui en laissent pas le temps. Il décrira ainsi sa guerre117 : « Nos chars de Provins étaient hors d'état de nous porter hors du polygone d'entraînement. En mai, nous avons fait mouvement à pied, avec des antichars. Nous avons un peu tiraillé. J'ai été très légèrement blessé le 15 juin. Et le 16, nous étions faits prisonniers comme des fantassins, à mi-distance à peu près de Provins et de Sens, où on nous dirigea… ». Il semble qu'en fait, Malraux n'avait pas été blessé, mais que ses pieds étaient endoloris par des souliers trop étroits, ce pour quoi il fut soigné par des infirmiers de la Wehrmacht au camp de prisonniers de Sens118. Volontaire pour aider aux moissons[réf. souhaitée], il est affecté à une ferme de Collemiers119. Fin septembre, son demi-frère Roland l'avertit que, selon les radios (neutres) suisse et suédoise, les Allemands recherchent certains écrivains, notamment Malraux, pour les libérer[réf. souhaitée]. Vu ses engagements politiques, Malraux estime avoir peu de chances d'être libéré120 et, avec l'aide de Roland qui lui fournit vêtements, chaussures et argent, il s'évade de la ferme, déguisé en charpentier, en compagnie du poète Jean Grosjean, de Jean Beuret et de l'abbé Magnet, le futur aumônier du Vercors, mort dans le maquis des Glières, qui lui offre l'hospitalité chez lui, dans la Drôme, en zone libre. Cette évasion est facilitée par la discipline très souple que les officiers allemands appliquaient aux prisonniers de guerre français121. Le même jour[réf. souhaitée], Josette Clotis a mis au monde leur premier fils, nommé Pierre en hommage à Pierre Drieu la Rochelle122, mais qu'on appellera Gauthier (1940-1961). Malraux, encore marié, ne peut reconnaître l'enfant. Pour que celui-ci porte le nom de Malraux, son frère Roland le reconnaît122. L'écrivain pendant l'Occupation (jusqu'en 1944)
Après son évasion, Malraux écrit à de Gaulle pour lui proposer de combattre dans l'aviation française libre ; mais le résistant chargé de transmettre ce courrier est arrêté par la police et avale la lettre : ne recevant aucune réponse, Malraux croit qu'il a été écarté en raison de sa participation à la guerre d'Espagne123. Se méfiant de l'influence des communistes[réf. souhaitée], il refuse de s'engager dans les rangs de la Résistance intérieure malgré les pressions de Marcel-François Astier, Claude Bourdet, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Il croit que les Anglais finiront par être vainqueurs124, mais les résistants français, qui manquent d'argent, d'armes et de matériel, lui font l'effet de « jouer au petit soldat125 ».
En janvier 1941[réf. souhaitée], il s'installe avec Josette Clotis à Roquebrune-Cap-Martin, villa La Souco126 où il restera jusqu'à l'automne 1942, avec un séjour à la mi-1941 à la villa Les Camélias à Cap d'Ail127. Il reprend contact avec des écrivains installés sur la Côte d'Azur : André Gide et Roger Martin du Gard entre autres. Il s'abstiendra toujours de publier dans La Nouvelle Revue française contrôlée par Drieu la Rochelle, devenu collaborateur de l'occupant, mais garde de bons rapports personnels avec cet écrivain128. En septembre[réf. souhaitée], il fait un séjour dans l'Allier129, puis il s'installe dans le Cantal[réf. souhaitée], où Josette Clotis viendra le rejoindre avec leur fils. En 1943[réf. souhaitée], il s'installe avec elle à Saint-Chamant, en Corrèze130. Son second fils, Vincent (1943-1961), naît le 11 mars 1943131 et c'est Drieu la Rochelle qui en est le parrain, à la demande de Malraux[réf. souhaitée].
Peu à peu, la Résistance, qui possède maintenant des armes et de l'argent, semble plus sérieuse à Malraux132. Début septembre[réf. souhaitée], il a ses premiers contacts avec elle, en l'occurrence avec Harry Peulevé, chef du réseau britannique Author du SOE. Il aide au recrutement de son demi-frère Roland dans le réseau.[réf. souhaitée] À l'automne 1943, toutefois, des efforts de Pierre Kaan et de Serge Ravanel pour faire entrer Malraux dans le Résistance active restent sans résultats133.
Début 1944, Roland lui fait rencontrer George Hiller, chef du réseau Footman, autre réseau du SOE. La Résistance dans le Sud-Ouest (1944)
Fin mars 1944, ses deux demi-frères, Roland et Claude, agents du SOE, ayant été arrêtés par les Allemands134, André passe à la Résistance135 : il quitte discrètement Saint-Chamant et gagne la vallée de la Dordogne, au château de Castelnaud près de Limeuil, puis au château de la Vitrolle. Il se fait appeler « colonel Berger »136. George Hiller le met en rapport avec les groupes Vény du Lot. Grâce à Jacques Poirier et à George Hiller, il circule dans plusieurs départements (Corrèze, Lot, Dordogne et Tarn), y rencontre des chefs de la Résistance, et leur fait part de sa « mission », en ayant assez d'habileté pour laisser croire à chacun des groupes se réclamant d'une des hiérarchies en présence qu'il appartient à une autre. Il parle volontiers de son « PC interallié ». Il n'est en fait qu'un membre du réseau Nestor-DIGGER du SOE, commandé par Jacques Poirier (alias « Jack ») et implanté en Dordogne. Durant tout son engagement dans le Sud-Ouest, son rôle sera en fait celui d'un témoin et d'un compagnon prestigieux, très peu celui d'un acteur et encore moins celui d'un commandant d'unité137. Jacques Poirier, contrairement à beaucoup d'autres chefs de la Résistance, admirait Malraux, mais le trouvait plus utile par ce qu'il disait que par ce qu'il faisait138.
Le « colonel Berger » est arrêté par les Allemands (le Kamfpgruppe Wilde, de la 11e Panzer Division de la Wehrmacht, et non la division 2e Panzer Division SS Das Reich comme Malraux l'écrit dans ses Antimémoires) à Gramat le 22 juillet 1944, lors de la fusillade de la voiture de George Hiller139. Il subit des interrogatoires au cours desquels il aurait été l'objet d'un simulacre d'exécution140, puis, au terme de divers transferts, est incarcéré à la prison Saint-Michel de Toulouse141. Il se retrouve libre quand les Allemands quittent la ville, le 19 août142.
Un peu auparavant, le 26 juillet 1944, l'attaque d'un wagon de la Banque de France dans la gare de Neuvic avait mis des masses financières immenses dans les mains des résistants. Des sommes importantes sont comptabilisées comme ayant été versées pour la libération de Malraux, ce qui, comme l'a noté Guy Penaud, pose un problème, puisque Malraux n'a été libéré qu'après le départ des troupes allemandes. Dans les premiers jours qui suivent sa libération, Malraux dit à une de ses proches : « Si vous avez des embêtements financiers…, n'hésitez pas. Momentanément, je suis riche143. » La Brigade Alsace-Lorraine (1944-1945)
Fin août 1944[réf. souhaitée], séjournant à Paris, il rencontre Ernest Hemingway. Les deux écrivains auraient échangé des propos peu amènes, si on en croit Hemingway, qui raconta d'ailleurs la scène à plusieurs reprises en y embellissant chaque fois son propre rôle144. Malraux, qui prétend faussement disposer d'un stock de munitions et savoir que les Britanniques vont parachuter 10 000 hommes en Dordogne, trouve des officiers pour avaliser sa propre nomination au grade de colonel et à la tête de la Brigade Alsace-Lorraine, nouvellement créée, qui réunit d'anciens maquisards alsaciens et lorrains réfugiés dans le sud-ouest145. Le 17 septembre, il rencontre le général de Lattre de Tassigny à Dijon, à l'hôtel de la Cloche146. À la tête de la brigade147, Malraux participe dans les Vosges et en Alsace à la campagne de la première armée française, notamment à la prise de Dannemarie148 et de Colmar[réf. souhaitée], ainsi qu'à la défense de Strasbourg149. À l'aise dans la stratégie mondiale, il l'est moins sur le terrain militaire, où il délègue toute compétence à ses adjoints, le lieutenant-colonel Pierre Jacquot et le commandant Brandstetter150. Le 12 novembre, Josette Clotis meurt accidentellement148. Le 15 mars 1945, la brigade est dissoute151.
Après la Libération, Malraux se fait octroyer diverses distinctions (compagnon du Distinguished Service Order, compagnon de la Libération, croix de la Libération, médaille de la Résistance, croix de guerre) en grossissant ses états de service à la Résistance. Il prétend par exemple avoir pris le maquis dès 1940152, alors que, comme vu plus haut, il ne l'a fait qu'en 1944.
En novembre 1972, à l'initiative de son médecin-neuropsychiatre Louis Bertagna182 qui le traite depuis 1966, Malraux est hospitalisé à la Salpêtrière pour alcoolisme et dépression nerveuse214. De ce séjour à l'hôpital, qui dure vingt-neuf jours, il tirera le livre Lazare215.
Il témoigne, en octobre 1973, en faveur de Jean Kay, qui passe en justice pour le détournement du vol 711216 et part avec Sophie de Vilmorin au Bangladesh.
Lors de l'élection présidentielle de 1974, il soutient le gaulliste Jacques Chaban-Delmas contre François Mitterrand et contre Valéry Giscard d'Estaing. Son apparition dans une émission télévisée où il est censé appuyer Chaban-Delmas se révèle désastreuse : il semble dire que la télévision rendra les enseignants inutiles, ce qui fait perdre à Chaban-Delmas les voix des enseignants gaullistes217. Lors de cette campagne, il déclare : « Politiquement, l'unité de l'Europe est une utopie. Il faudrait un ennemi commun pour l'unité politique de l'Europe mais le seul ennemi commun qui pourrait exister serait l'Islam217. »
Dans cette même année 1974, il présente au Japon une exposition de La Joconde218.
En janvier 1975, il inaugure le Centre culturel André Malraux à Verrières-le-Buisson, y prononce un discours sur le livre de poche et son avenir. Il prononce en mai à la cathédrale de Chartres, un discours pour le 30e anniversaire de la Libération des camps de concentration. Fin décembre 1975, avec Sophie de Vilmorin, il fait à titre privé un voyage à Haïti, où il s'intéresse aux peintres spontanéistes de l'école de Saint-Soleil219. Il assiste à une cérémonie vaudoue, mais s'en va très vite220.
En novembre 1976, il est hospitalisé à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, officiellement pour une congestion pulmonaire, mais en réalité pour un cancer de la peau. Il meurt à l'hôpital le 23 novembre 1976. Il est inhumé le lendemain au cimetière de Verrières-le-Buisson221 et non pas dans le parc du château de Vilmorin, comme il l'aurait souhaité, aux côtés de Louise de Vilmorin. Un hommage national lui est rendu le 27 dans la Cour carrée du palais du Louvre.
Dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de sa mort, et à l'instigation de Pierre Messmer222, les cendres de Malraux ont été transférées du cimetière de Verrières-le-Buisson où il était enterré, au Panthéon en 1996. | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:08 | |
| Malraux et la transcendance Art et humanisme
Malraux ne s’est jamais cru lié par un dogme et, à travers ses mutations, il est resté fidèle à son besoin de dépassement, en excluant tout recours aux utopies consolatrices, mais en devenant de plus en plus dépendant aux stupéfiants. Agnostique, il a mis dans l’art — et notamment dans l'idée d'un « musée imaginaire » qui arracherait les œuvres d’art à leurs fonctions traditionnelles pour les repenser dans leurs relations et leurs métamorphoses — la seule grandeur à la portée de l’homme et ses seules chances d’éternité[réf. nécessaire]. C’est pourquoi fraternité et humanisme sont au cœur de sa vie et de son œuvre :
« L’humanisme, ce n’est pas dire : “Ce que j’ai fait, aucun animal ne l’aurait fait”, c’est dire : “Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête, et nous voulons retrouver l’homme partout où nous avons trouvé ce qui l’écrase”. »
— Les Voix du silence, 1951 La nostalgie du divin
Dès 1926, il exprime dans La Tentation de l'Occident une idée à laquelle il reviendra souvent : « Dieu a été détruit. L'homme ne trouve que la mort. »231
On lui a souvent attribué la phrase « Le siècle prochain sera religieux ou ne sera pas »; "spirituel" y est parfois substitué à "religieux". Il a cependant plusieurs fois démenti l'avoir prononcée, même si différents témoins, dont André Frossard, ont affirmé l'avoir entendue de sa bouche sous la forme un peu différente : « Le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas ». L'universitaire américain Brian Thompson s'est penché à plusieurs reprises sur cette question ; il avait entendu cette phrase de la bouche même de Malraux lors d'un entretien à Verrières-le-Buisson en 1972. Sa communication au colloque international sur Malraux, tenu à Belfast en 2007, a été publiée dans une revue spécialisée aux États-Unis232. La phrase litigieuse pourrait aussi être une citation non littérale de ce propos authentique :
« Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu'ait connue l'humanité, va être d'y réintégrer les dieux. »233
L'exemple de l'Inde
Dans cette perspective de « réintégration des dieux », André Malraux donna une large part à la civilisation indienne ainsi qu'à sa religion, l'hindouisme. Dans Antimémoires, il place l'Inde comme un de ses phares personnels les plus inspirants :
« [Face à l'Inde] Je venais de retrouver l'une des plus profondes et des plus complexes rencontres de ma jeunesse. Plus que celle de l'Amérique préhispanique, parce que l'Angleterre n'a détruit ni les prêtres ni les guerriers de l'Inde, et que l'on y construit encore des temples aux anciens dieux. Plus que celle de l'Islam et du Japon, parce que l'Inde est moins occidentalisée, parce qu'elle déploie plus largement les ailes nocturnes de l'homme ; plus que celle de l'Afrique par son élaboration, par sa continuité. Loin de nous dans le rêve et dans le temps, l'Inde appartient à l'Ancien Orient de notre âme. »
Dans un entretien[réf. nécessaire] avec Karthy Sishupal, une étudiante indienne qui lui a consacré une thèse, on trouve la phrase suivante :
« L'Inde est tout de même le seul pays qui ait fait une révolution pour des raisons morales. Il n'y a qu'un seul Gandhi ». | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:10 | |
| Orwell en Espagne
Courant 1936, alors que fait rage la guerre d'Espagne qui met aux prises les républicains avec la tentative de coup d'État militaire menée par Francisco Franco, Orwell est décidé à se rendre en Espagne afin d'écrire quelques articles pour les journaux, mais aussi de se battre. Orwell et son épouse quittent Londres le 22 septembre 1936 et s'arrêtent une journée à Paris, où Orwell rend visite à Henry Miller qui tente en vain de le dissuader de se rendre en Espagne. Ils prennent ensuite le train pour Portbou, à la frontière espagnole. Plus tard, le 26 décembre 1936, ils arrivent à Barcelone29 et rejoignent, par l’intermédiaire de l’Independent Labour Party (ILP), qui leur a remis des lettres de recommandation30, les milices du POUM31.
Orwell, à son arrivée à Barcelone, est fasciné par l'atmosphère qu'il y trouve : lui qui l'année précédente se désolait de ne pouvoir rompre la barrière de classe qui sépare le bourgeois qu'il est de ces prolétaires qu'il était allé rencontrer32, empêchant toute rencontre véritable entre les uns et les autres, découvre une société dans laquelle cette barrière, à ce qu'il lui semble, est en train de s'effondrer. Les milices du POUM, notamment, dans lesquelles il est nommé instructeur (grâce à l'expérience acquise dans ce domaine lors de ses années birmanes), lui apparaissent comme étant « une sorte de microcosme de société sans classes »33.
Après avoir passé quelque temps sur le front d'Aragon, Orwell retourne à Barcelone, où il participe aux « troubles de mai » qui opposent les forces révolutionnaires au gouvernement catalan et au PSUC34 et qui verront la victoire de ces derniers35. Il retourne au front, où il est blessé par balle à la gorge. Démobilisé, contraint de quitter clandestinement l'Espagne pour ne pas être arrêté (le POUM, dénoncé comme un « parti fasciste » par la propagande du PSUC, est déclaré illégal le 16 juin 1937), Orwell et son épouse gagnent la France en juin 1937, via Perpignan. Orwell y retrouve Fenner Brockway (en), le secrétaire général du Parti travailliste indépendant, avec qui il discute toute la nuit. Alors que Brockway se rend à Barcelone le lendemain, Orwell part se reposer trois jours à Banyuls-sur-Mer. Il y entame la rédaction pour un journal anglais d'un article intitulé « Les pieds dans le plat espagnol »29.
À son retour à Londres début juillet, Orwell est atterré par la manière dont les intellectuels de gauche (en particulier ceux qui appartiennent au Parti communiste ou en sont proches) rendent compte de ce qui se passe en Espagne, et notamment par les calomnies répandues sur le compte du POUM, systématiquement accusé d'être soit une organisation fasciste, soit une organisation manipulée par les fascistes : c'est dans l'optique de rétablir la vérité quant aux événements dont il a été témoin qu'il entreprend alors de rédiger son Hommage à la Catalogne qu'il fait paraître, avec quelques difficultés, en avril 1938. À partir de ce moment, écrira-t-il en 1946, « tout ce [qu'il] a écrit de sérieux […] a été écrit, directement ou indirectement, et jusque dans la moindre ligne, contre le totalitarisme et pour le socialisme démocratique »36. Dans cette perspective, il se décide à adhérer à l'ILP au mois de juin 1938, estimant que « le seul régime qui, à long terme, peut accorder la liberté de parole est un régime socialiste »37. Le patriotisme révolutionnaire
Alors que la menace d'un nouveau conflit européen se fait de plus en plus précise, Orwell défend une position antiguerre et critique l'antifascisme des fronts populaires : cette guerre ne servirait, selon lui, qu'à renforcer les impérialismes européens, qui ont beau jeu de se présenter, face à la menace fasciste, comme des démocraties, alors qu'ils exploitent sans vergogne « six cents millions d'êtres humains privés de tous droits »38.
Quelques mois plus tard, pourtant, il change radicalement de position sur le sujet : alors que le Parti communiste (qui appelait auparavant à la lutte contre les dictatures fascistes) se découvre pacifiste à la suite du Pacte germano-soviétique, Orwell découvre que, dans le fond, il a toujours été un patriote39. Il distingue cependant le patriotisme du nationalisme et l'oppose au conservatisme40. De ce fait, il s'éloigne « sur la pointe des pieds »41 de l'ILP, qui persiste dans le pacifisme, et s'oppose à l'engagement dans le conflit.
Contrariant le désir qu'il avait de s'engager dans l'armée, sa faible santé le fait réformer. Malgré celle-ci, il s'engage en 1940 dans la Home Guard (milice de volontaires organisée par l'État et créée dans le but de résister à l'invasion nazie dans le cas où les Allemands parviendraient à débarquer en Grande-Bretagne). Par ailleurs, en 1941, il est engagé comme producteur à la BBC, diffusant émissions culturelles et commentaires de guerre à destination des Indes42.
Parallèlement à ces activités, Orwell envoie entre 1941 et 1946 seize articles (« Les Lettres de Londres ») à la revue américaine d'inspiration trotskiste Partisan Review43. En effet, le patriotisme dont il fait preuve depuis le début de la guerre ne lui a pas pour autant fait abandonner ses aspirations révolutionnaires. Bien au contraire, il estime que la victoire de la Grande-Bretagne sur les dictatures fascistes passera nécessairement par la révolution sociale en Angleterre, révolution dont il voit les signes avant-coureurs dans le mécontentement croissant des classes populaires face aux privations dues à l'état de guerre (qui ne frappent pas les couches supérieures de la société) et aux revers militaires de l'armée anglaise, revers causés selon lui par l'incurie des dirigeants militaires et politiques. De ce point de vue, la Home Guard lui apparaît comme étant ce peuple en armes qui renversera, au besoin par la force, le pouvoir en place avant de défaire les armées hitlériennes (il développe ces points de vue dans son essai intitulé Le Lion et la Licorne, qui parait en 1941 dans la collection « Searchlight », dont il est le cofondateur).
En novembre 1943, Orwell démissionne de son poste à la BBC44. Il devient alors directeur des pages littéraires de l'hebdomadaire de la gauche travailliste The Tribune et entame la rédaction de La Ferme des animaux.
Une éducation anglaise Chapelle du collège d'Eton.
George Orwell naît le 25 juin 1903 à Motihari, dans l'État de l'actuel Bihar, en Inde sous l'ancienne présidence du Bengale, dans une famille appartenant à la moyenne bourgeoisie anglaise2. Il est le fils de Richard Walmesley Blair, un fonctionnaire de l'administration des Indes chargé de la Régie de l'opium (le commerce de l'opium, essentiellement en direction de la Chine, est à l'époque un monopole d'État) et d'Ida Mabel Blair. Il a deux sœurs, Marjorie (l'aînée) et Avril (la cadette). Il retourne en Angleterre en 19043 en compagnie de sa mère et de sa sœur. Éric ne revoit son père qu'en 1907, lors d'une permission de trois mois accordée à ce dernier, qui ne rejoint définitivement sa famille qu'en 1911, après sa mise à la retraite.
À cette époque, le jeune Eric Blair est déjà pensionnaire de la preparatory school4 St Cyprian (Eastbourne, East Sussex), qui lui inspire bien plus tard, dans les années 1946-1947, un récit, qu'il présente comme autobiographique, publié seulement après sa mort : Such, Such were the Joys. Il y décrit quel « épouvantable cauchemar5 » furent pour lui ces années d'internat6. Éric Blair est néanmoins un élève brillant et travailleur (il passe auprès de ses camarades pour un « intellectuel7 »), que ses maîtres motivent en lui rappelant que c'est à une bourse qu'il doit son admission à St Cyprien.
Signe de son excellence scolaire, Blair obtient une bourse au collège d'Eton, la plus réputée des public schools, où il étudie de 1917 à 1921. Orwell garde un assez bon souvenir de ces années, durant lesquelles il travaille peu, passant graduellement du statut d'élève brillant à celui d'élève médiocre, et faisant montre d'un tempérament volontiers rebelle (rébellion qui semble-t-il n'est aucunement liée à des revendications d'ordre politique ou idéologique). À cette époque, il a deux ambitions : devenir un écrivain célèbre (il écrit des nouvelles et des poèmes – banals8 – dans une revue du college), et retourner en Orient, qu'il connaît surtout par l'intermédiaire des souvenirs de sa mère. Au service de l'Empire
La (relative) prospérité de la famille Blair est étroitement liée à l'Impérialisme britannique : outre son père, on peut citer l'arrière-grand-père paternel du futur George Orwell (propriétaire d'esclaves en Jamaïque) ou encore son grand-père maternel (marchand de teck en Birmanie). Aussi, même s'il s'agit d'une peu glorieuse conclusion à une scolarité effectuée dans d'aussi prestigieux établissements, est-ce donc tout naturellement que le jeune Eric Blair endosse l'uniforme et retourne aux Indes en 1922 pour devenir sergent dans la police impériale en Birmanie.
La situation sur place est à ce moment, sinon toujours explosive, du moins souvent tendue9 entre les Birmans et leurs colonisateurs : le nationalisme birman prend alors son essor, marqué par plusieurs mouvements de grève, en général violemment réprimés10. La mission des Britanniques est, selon le mot d'un ancien gouverneur adjoint de Birmanie, de « faire régner la loi et l'ordre dans des régions barbares »11.
Orwell qualifie plus tard son temps de service comme ayant consisté en « cinq années d'ennui au son des clairons »12. Après avoir effectué ses neuf mois réglementaires à l'école d'entraînement de la police, il connaît six lieux d'affectation différents, en général peu reluisants (notamment Moulmein). Il laisse l'image d'un grand jeune homme taciturne et solitaire, occupant la majeure partie de son temps libre à la lecture. Parmi les anecdotes concernant cette période, il aurait un jour assisté à une exécution capitale, ce qui lui inspire l'essai Une pendaison, « son premier écrit qui témoigne d'un style distinctif et du talent d'Orwell »13.
On ne connaît pas non plus avec certitude le détail de l'évolution intérieure qui le fait passer de l'ennui au dégoût de sa fonction comme rouage de l'administration coloniale. Mais il est permis de penser que ces propos de Flory, l'antihéros de Une histoire birmane, ne doivent pas être très éloignés de ce que pense le fonctionnaire de police Eric Blair vers 1927 : « le fonctionnaire maintient le Birman à terre pendant que l'homme d'affaires lui fait les poches14. »
Quoi qu'il en soit, à la fin de l'année 1927, il jette l'éponge : arguant de raisons de santé (sur lesquelles nous ne savons rien), il rentre en Angleterre et donne sa démission. Il annonce alors à sa famille qu'il a décidé de se consacrer à l'écriture. Tout au long des vingt-deux ans qu'il lui reste à vivre, il reste un ennemi déclaré de l'impérialisme britannique. Des débuts d'écrivain difficiles
Eric Blair semble n'avoir guère eu de dons particuliers pour l'écriture, si l'on en croit le témoignage de ceux qu'il fréquente à l'époque15 : il travaille donc d'arrache-pied, écrit poèmes sur nouvelles et multiplie les ébauches de romans.
En parallèle, à l'automne 1927, il explore les bas-fonds londoniens, enquêtant sur les conditions de vie des plus démunis, les suit sur les routes et dans les sinistres asiles de nuit : il espère en tirer la matière d'un ouvrage sur les conditions de vie des pauvres. Il tente par là d'exorciser la culpabilité qui le ronge d'avoir « été l'exécutant d'un système d'exploitation et d'oppression16 » en Birmanie.
Au printemps 1928, il décide d'aller s'installer à Paris (où vit l'une de ses tantes) pour écrire. Il y reste dix-huit mois, au cours desquels nous ne savons pas grand-chose de sa vie17, si ce n'est qu'à l'automne 1929, à court d'argent et après avoir donné quelques leçons d'anglais, il fait la plonge durant quelques semaines dans un hôtel de luxe de la rue de Rivoli. Durant cette période, il publie épisodiquement des articles dans des journaux communistes (tel que Monde, revue fondée et dirigée par Henri Barbusse18). De la quasi-totalité de ses écrits de cette période, il ne reste rien. Il retourne en Angleterre en décembre 1929, juste à temps pour passer les fêtes de Noël avec sa famille. Fauché, n'ayant rien publié de prometteur, sa santé mise à mal par une pneumonie contractée l'hiver précédent, l'équipée parisienne apparaît comme un fiasco intégral.
Il reprend son exploration des bas-fonds de la société anglaise au printemps suivant, partageant la vie des vagabonds et des clochards, tantôt quelques jours, tantôt une semaine ou deux19. Mais il est contraint de mettre un terme à ses expéditions quelques mois plus tard : il n'a plus les moyens financiers de poursuivre ses vagabondages.
Il se décide à accepter un poste d'enseignant dans une école privée, dans une petite ville où il s'ennuie (Hayes, dans le Middlesex). Il en profite pour achever Dans la Dèche à Paris et à Londres, qui paraît au début de l'année 193320. C'est à cette occasion qu'il prend le pseudonyme de George Orwell21. Même si les critiques sont bonnes, les ventes sont médiocres. Qui plus est, l'éditeur d'Orwell (Victor Gollancz) craint le procès en diffamation pour Une histoire birmane dont la rédaction est achevée à l'automne 1934 et qui, pour cette raison, est tout d'abord publié aux États-Unis puis, avec quelques changements de noms, en Angleterre en 1935. À cette période, Orwell s'enthousiasme pour l'Ulysse de James Joyce et contracte une nouvelle pneumonie, qui l'oblige à abandonner sa charge d'enseignant (ou plutôt, qui l'en libère). À la rencontre du prolétariat
À la fin de l'automne 1934, Orwell termine dans la douleur la rédaction de son deuxième roman, Une fille de pasteur, dont il se montre peu satisfait : « C'était une bonne idée, explique-t-il à un de ses correspondants, mais je crains de l'avoir complètement gâchée »22. Là encore, la précision des références à des lieux et des personnages réels fait craindre à Victor Gollancz que l'ouvrage ne soit poursuivi en diffamation. Il se décide toutefois à le publier, assorti de corrections mineures, au début de l'année 193523.
Entre temps, Orwell s'est installé à Londres, où il trouve un emploi à la librairie « Booklover's Corner », dans le quartier d'Hampstead, « qui était, et demeure, un quartier d'intellectuels (réels ou prétendus) »24. Il rencontre Eileen O'Shaughnessy, qu'il épouse en juin 1936. Orwell a auparavant publié un autre roman, « le dernier de ses livres consciemment "littéraires" », selon Bernard Crick25, Et vive l'Aspidistra ! Il se rend aussi dans le nord de l'Angleterre où, pour honorer une commande que lui a passée Victor Gollancz, il étudie les conditions de vie des mineurs des régions industrielles. Il tire de ce reportage un livre, Le Quai de Wigan, qui sera publié alors qu'Orwell est en Espagne. Très polémique dans sa seconde partie, dans laquelle l'auteur analyse les raisons de l'échec de la gauche à gagner les classes laborieuses à la cause socialiste26, il paraît avec une mise au point hostile de Victor Gollancz qui, initiateur du projet, se désolidarise de son aboutissement.
Cette rencontre avec le prolétariat des régions minières marque surtout la « conversion27 » d'Orwell à la cause socialiste. Celle-ci survient brutalement, comme une évidence, face au spectacle de l'injustice sociale et de la misère du prolétariat anglais28.
Les dernières années
Orwell achève l'écriture de La Ferme des animaux en février 1944. L'ouvrage ne paraît pourtant qu'un an plus tard, en août 1945. Entre-temps, le livre est refusé par quatre éditeurs45 : la mise en cause radicale de l’URSS semble prématurée, à un moment où la guerre contre l'Allemagne hitlérienne n'est pas terminée.
En 1945 toujours, Orwell, qui a démissionné de son poste au Tribune, devient envoyé spécial de The Observer en France et en Allemagne, où il est chargé de commenter la vie politique. Il est à Cologne, en mars, lorsqu'il apprend que sa femme, atteinte d'un cancer, vient de mourir. Il rentre à Londres et entame la rédaction de ce qui va devenir son œuvre la plus célèbre : 1984.
En parallèle, à partir d'août 1945, il devient vice-président du « Freedom Defense Committee » (présidé par le poète anarchiste Herbert Read), qui s'est fixé pour tâche de « défendre les libertés fondamentales des individus et des organisations, et [de] venir en aide à ceux qui sont persécutés pour avoir exercé leurs droits à la liberté de s'exprimer, d'écrire et d'agir »46. Orwell soutient le comité jusqu'à sa dissolution en 1949.
En cette même année 1949, il publie 1984, qu'il a achevé à la fin de l'année précédente sur l'île de Jura (Écosse)47. Il épouse en secondes noces Sonia Brownell le 13 octobre, alors que, gravement malade de la tuberculose, il a été admis le mois précédent à l'University College Hospital de Londres, où il prend des notes en vue d'un futur roman. Il y meurt le 21 janvier 1950. Tombe d'Eric Arthur Blair près d'Abingdon.
Orwell est enterré dans le petit cimetière de l'église de Sutton Courtenay, près d'Abingdon dans l'Oxfordshire, bien que n'ayant aucun lien avec ce village. Il a pourtant laissé comme instructions : « Après ma mort, je ne veux pas être brûlé. Je veux simplement être enterré dans le cimetière le plus proche du lieu de mon décès. » Mais son décès ayant eu lieu au centre de Londres et aucun des cimetières londoniens n'ayant assez de place pour l'enterrer, sa veuve, Sonia Brownell, craignant que son corps ne soit incinéré, a demandé à tous ses amis de contacter le curé de leur village d'origine pour voir si leur église disposerait dans son cimetière d'une place pour l'y enterrer. C'est ainsi qu'il a été, par pur hasard, inhumé à Sutton Courtenay.
Sur sa tombe ces simples mots :
Eric Arthur Blair né le 25 juin 1903, mort le 21 janvier 1950
Sans aucune mention ni de ses œuvres, ni de son nom de plume « George Orwell ». Après sa mort, sa veuve a fait publier une collection de ses articles, essais, correspondances ainsi que quelques nouvelles sous le titre de Collected Essays, Journalism, and Letters (1968).
The Complete Works of George Orwell (vingt volumes), première édition des œuvres complètes d'Orwell sous la direction de Peter Davison, a été achevée de publication en Angleterre en 199848.
En janvier 2008, le Times l'a classé deuxième dans sa liste des « 50 plus grands écrivains britanniques depuis 1945 »49. À la marge Polémique relative à la liste de noms de « communistes » fournie à l'Information Research Department
Le 11 juillet 1996, un article publié dans le quotidien anglais The Guardian révèle que George Orwell a livré en 1949 une liste de noms de journalistes et d'intellectuels « cryptocommunistes », « compagnons de route » ou « sympathisants » de l'Union soviétique à un fonctionnaire de l'Information Research Department (une section du ministère des Affaires étrangères britannique liée aux services de renseignements), Celia Kirwan. La réalité de cette collaboration est prouvée par un document déclassifié la veille par le Public Record Office50.
L'information est relayée en France principalement par les quotidiens Le Monde (12 et 13 juillet 1996) et Libération (15 juillet 1996). Le public français apprend ainsi que l'auteur de 1984 « dénonçait au Foreign Office les « cryptocommunistes » » (Le Monde, 13 juillet 1996). Dans son numéro d'octobre 1996, le magazine L'Histoire va plus loin encore, expliquant qu'Orwell aurait « spontanément participé à la chasse aux sorcières » organisée contre les intellectuels communistes par le Foreign Office.
Ces articles français oublient de mentionner plusieurs informations essentielles. D'abord, Kirwan, belle-sœur de l'écrivain Arthur Koestler, était une amie intime d'Orwell, dont elle avait repoussé la demande en mariage en 1945, alors que l'écrivain était veuf depuis quelques mois. Ensuite, la remise des informations a eu lieu à l'occasion d'une visite de Kirwan à Orwell, peu avant la mort de ce dernier, qui était déjà dans un sanatorium. Kirwan lui confie alors qu'elle travaille pour un service gouvernemental chargé de recruter des écrivains et des intellectuels susceptibles de produire de la propagande antisoviétique. Orwell, après lui avoir donné les noms de quelques personnes de sa connaissance lui paraissant aptes à être recrutées, propose de lui indiquer, à titre privé, les noms d'autres personnes qu'il est inutile d'approcher, en raison de leurs convictions politiques (lesquelles sont souvent de notoriété publique).
La fameuse liste, déclassifiée en 2003 – mais déjà mentionnée dans la biographie de Bernard Crick parue en 1980 ; celui-ci en ayant tout simplement consulté la copie disponible dans les Archives Orwell51 – confirme ce qui précède. Bernard Crick signale que « quelques-uns (des individus), recensés comme ayant simplement des opinions « proches », semblent sélectionnés pour des raisons tirées par les cheveux et peu pertinentes ». Simon Leys répond à cela que la liste établie pour Kirwan n'est pas établie uniquement en fonction de critères politiques, mais signale également des individus dont il est inapproprié de solliciter la collaboration en raison de leur « malhonnêteté » ou de leur « stupidité »52.
Dans sa biographie politique d'Orwell, John Newsinger mentionne que l'auteur a manifesté à plusieurs reprises à la fin des années 1940, son hostilité à toute tentative d'instaurer un « maccarthysme anglais53». Il indique aussi que, « lorsque l'IRD a été créé par le gouvernement travailliste, son but affiché est de mener des activités de propagande en faveur d'une troisième voie entre le communisme soviétique et le capitalisme américain. Il n'est absolument pas évident à l'époque qu'il s'agissait d'une arme des services secrets britanniques »54.
Pour terminer, il faut indiquer que 1949 est l'une des années les plus terribles de la guerre froide. Staline est vieillissant et sa paranoïa ne cesse de s'aggraver ; l'URSS a mis au point l'arme atomique et termine son processus de satellisation des pays d'Europe de l'Est ; la guerre de Corée est sur le point de débuter ; et l'Angleterre grouille littéralement d'espions du NKVD (notamment les fameux Cinq de Cambridge).
Orwell, lui, très loin des sympathies soviétiques d'une partie de l'intelligentsia occidentale, a pu voir pendant la guerre civile espagnole le stalinisme au pouvoir à Barcelone, lors de l'élimination des anarchistes qui contrôlaient la ville.
Le détail de cette affaire se retrouve dans le pamphlet Orwell devant ses calomniateurs, publié en 1997 par L'Encyclopédie des nuisances aux éditions Ivrea. De manière plus succincte, Simon Leys aborde la question dans la réédition de son essai Orwell ou l'horreur de la politique (2006). Orwell à Eton
Aldous Huxley, le futur auteur du Meilleur des mondes, enseigna brièvement le français à Eton (en remplacement d'un professeur titulaire parti à la guerre), où parmi ses élèves figurait le futur auteur de 1984. Apparemment, Orwell appréciait Huxley, qui leur apprenait « des mots rares et étranges, de manière assez concertée », se souvient Steven Runciman (ami et condisciple d'Orwell à cette époque), qui ajoute qu'il était « un professeur d'une totale incompétence. Il n'arrivait pas à faire respecter la discipline et était tellement myope qu'il ne voyait pas ce qui se passait, si bien qu'il était constamment chahuté », ce qui énervait passablement Orwell « qui trouvait que c'était cruel ».Malgré leur estime mutuelle, Huxley n'admettra pas la nécessité interne et la force de 1984, sans doute à cause de sa technophilie55[réf. insuffisante].[non neutre]. Huxley discutera la différence entre les perceptions d'un futur totalitaire illustrées dans Le Meilleur des mondes et 1984 dans l'essai Brave New World Revisited (1958).
Runciman conclut pourtant que les cours dispensés par Aldous Huxley ne furent pas inutiles aux jeunes gens : « Le goût des mots, de leur usage précis et signifiant nous resta. En cela, nous avons une grande dette envers lui56». Orwell et l'espéranto
Selon une information publiée par le centre d'espéranto de Londres en 1984, qui serait en partie vraie et en partie mythique, Orwell n'aurait pas apprécié l'espéranto et l'aurait utilisé comme modèle pour le novlangue de son roman 1984. Trois affaires ayant eu lieu pendant la jeunesse d'Orwell pourraient avoir eu une certaine importance. La première, en 1927, quand Orwell visita sa tante Nellie Limouzin, celle-ci logeait avec le fameux espérantiste Eugène Adam (connu sous le pseudonyme de Lanti, l'un des fondateurs de l'Association mondiale anationale - abréviation SAT en espéranto). Limouzin et Lanti utilisaient l'espéranto à la maison. La deuxième, un ami d'Orwell, voyageant à Paris et voulant apprendre le français dut quitter son logement pour cause de mésentente avec les autres résidents qui ne s'exprimaient qu'en espéranto et vivaient selon l'idéologie espérantiste de l'époque. La troisième, les époux Westrope, amis de Lanti possédaient une librairie à Hampstead, où Orwell travailla pendant sa jeunesse. L'espéranto comme source du novlangue demeure douteux. Le but du novlangue, fut clairement défini par Orwell, comme appauvrissement de la langue pour empêcher toute critique contre le système (selon l'idée, que l'on ne peut concevoir quelque chose, que si on peut l'exprimer). Cela diffère de l'espéranto, dont la possibilité d'associer racines et affixes, multiplie au contraire le nombre de mots, et en conséquence nuance, presque sans limite les manières de s'exprimer. Œuvres Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre de George Orwell.
Les éditeurs français ne sont mentionnés que si les textes n'ont pas fait l'objet de plusieurs traductions différentes.
La Vache enragée (Down and Out in London and Paris, Londres, Victor Gollancz, 1933), trad. R.N. Raimbault et Gwen Gilbert, préface de Panaït Istrati, Paris, NRF Gallimard, 1935 ; réédité sous le titre Dans la dèche à Paris et à Londres, trad. Michel Pétris, Paris, Champ libre, 1982 (ISBN 2-85184-132-7) Une histoire birmane (Burmese Days, New York, Harper Collins, 1935), Paris, Champ libre, 1984 (ISBN 2-85184-151-3). Une fille de pasteur (A Clergyman's Daughter, Londres, Victor Gollancz, 1935), Paris, Le Serpent à plumes, 2007. Et vive l'Aspidistra ! (en) (Keep the Aspidistra Flying, Londres, Victor Gollancz, 1936), Paris, Champ libre, 1982 (ISBN 2-85184-134-3). Le Quai de Wigan (The Road to Wigan Pier, Londres, Victor Gollancz, 1937), Paris, Champ libre, 1982 (ISBN 2-85184-133-5). Hommage à la Catalogne (Homage to Catalonia, Londres, Secker and Warburg, 1938), Paris, Champ libre, 1982 (ISBN 2-85184-130-0) ; traduit aussi sous le titre Catalogne libre[réf. nécessaire]. Un peu d'air frais (Coming Up for Air, Londres, Victor Gollancz, 1939), Paris, Champ libre, 1983 (ISBN 2-85184-141-6). La Ferme des animaux (Animal Farm, Londres, Secker and Warburg, 1945), Paris, Champ Libre, 1981 (ISBN 2-85184-120-3) ; traduit aussi sous les titres Les Animaux partout ! et La République des animaux[réf. nécessaire]. 1984 (Nineteen Eighty-Four, Londres, Secker and Warburg, 1949).
Autres écrits
Chroniques du temps de la guerre (1941-1943) (The War Broadcasts / The War Commentaries, Londres, 1985 - posthume), Paris, éd. G. Lebovici, 1988 (ISBN 2-85184-182-3). Essais, articles et lettres (Collected Essays, Journalism, and Letters, New York, Harcourt, Brace & World, 1968 - posthume), 4 vol., Paris, éd. Ivrea et éd. de l'Encyclopédie des Nuisances, 1995-2001. Édition originale établie par Sonia Orwell et Ian Angus. Dans le ventre de la baleine et autres essais (1931-1943), Paris, éd. Ivrea et Encyclopédie des nuisances, 2005 (ISBN 2-85184-284-6). Édition abrégée des Essais, articles et lettres. Tels, tels étaient nos plaisirs et autres essais (1944-1949), Paris, éd. Ivrea et Encyclopédie des nuisances, 2005 (ISBN 2-85184-285-4). Édition abrégée des Essais, articles et lettres. Correspondance avec son traducteur René-Noël Raimbault : correspondance inédite, 1934-1935, Paris, éd. Jean-Michel Place, 2006. À ma guise : Chroniques (1943-1947), Marseille, Agone, 2008 (ISBN 978-2-7489-0083-5). Écrits politiques (1928-1949) : Sur le socialisme, les intellectuels et la démocratie, Marseille, Agone, 2009 (ISBN 978-2-7489-0084-2). Une vie en lettres. Correspondance (1903-1950), Agone, 2014.
Articles (en) George Orwell, « A Nice Cup of Tea », Evening Standard, 12 janvier 1946 | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:16 | |
| Title Once upon a time.Rosetta's grand finale http://www.esa.int/spaceinvideos/Videos/2016/09/Once_upon_a_time_Rosetta_s_grand_finale
Toutes sondes possèdent l’intelligence de transmettre tel les premiers Live streaming will begin at 10:30 GMT / 12:30 CEST via rosetta.esa.int, https://livestream.com/ESA/rosettagrandfinale and ESA's Facebook page featuring status updates from mission controllers live from ESA’s European Space Operations Centre in Darmstadt, Germany. Note that the start time may be subject to ±20 minute change depending on the final confirmed impact time.
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27 septembre 2016
Ce vendredi 30 septembre, la Cité des sciences et de l’industrie de Paris organise en partenariat avec l’ESA un événement autour de la fin des opérations de la mission Rosetta.
La sonde Rosetta, qui observe la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko depuis plus de deux ans, se posera vendredi sur la comète afin de récolter une moisson inédite – et finale – de données scientifiques. La sonde n’est en effet pas prévue pour survivre à cet atterrissage qui marquera la fin des opérations, déjà repoussée de neuf mois par rapport à la mission prévue initialement.
Rosetta et son atterrisseur Philae ont récolté une extraordinaire quantité de données sur la structure du noyau, la composition de la chevelure, les conditions de formation du Système solaire et l’apparition de la vie. En attendant les dernières photographies du sol avant l’impact, un dernier point sera fait sur les découvertes qui ont été permises par la mission en présence de scientifiques qui ont suivi la mission Rosetta.
De nombreuses personnalités scientifiques seront présentes à la Cité des sciences, notamment Philippe Kletzkine, Chef de projet scientifique à l'ESA et ancien Responsable de projet Philae. D’autres, comme Jan Woerner, Directeur général de l’ESA, seront présentes en duplex depuis l’ESOC, le Centre européen des opérations spatiales de l’ESA à Darmstadt (Allemagne).
Cette séance est proposée et animée par Gilles Dawidowicz, Société astronomique de France, et Francis Rocard, astrophysicien, responsable Programme Système Solaire au CNES, ainsi que Frédéric Castel, envoyé spécial à Darmstadt.
La séance se déroulera de 10h30 à 14h à la Cité des sciences et de l’industrie, dans le 19e arrondissement à Paris. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.
Plus d’informations sur le site de la Cité des sciences et de l’industrie.
Chapitre 1
Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait"Histoires Vécues". Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin.
On disait dans le livre :"Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion."
J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin. Mon dessin numéro i. Il était comme ça :
J'ai montré mon chef-d'oeuvre aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur faisait peur. Elles m'ont répondu :"Pourquoi un chapeau ferait-il peur ?"
Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J'ai alors dessiné l'intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d'explications. Mon dessin numéro 2 était comme ça:
Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire. C'est ainsi que j'ai abandonné, à l'âge de six ans, une magnifique carrière de peintre. J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro i et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.
J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à piloter des avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d'oeil la Chine de l'Arizona. C'est très utile, si l'on est égaré pendant la nuit.
J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré mon opinion.
Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l'expérience sur elle de mon dessin numéro i que j'ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait :"C'e§t un chapeau."Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d'étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable.
Chapitre 2
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler 'véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassée dans mon moteur. Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours,
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait :
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !
- Dessine-moi un mouton...
J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j'ai réussi à faire de lui. Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n'est pas ma faute. J'avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l'âge de six ans, et je n'avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts.
je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d'étonnement. N'oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n'avait en rien l'apparence d'un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis :
- Mais... qu'est-ce que tu fais là ?
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse :
- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton...
Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j'avais surtout étudié la géographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit :
- ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton.
Comme je n'avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l'un des deux seuls dessins dont j'étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d'entendre le petit bonhomme me répondre :
- Non ! Non 1 je ne veux pas d'un éléphant dans un boa. Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton.
Alors j'ai dessiné.
Il regarda attentivement, puis
- Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.
Je dessinai :
Mon ami sourit gentiment, avec indulgence :
- Tu vois bien... ce n'est pas un mouton, c'est un bélier. Il a des cornes...
Je refis donc encore mon dessin :
Mais il fut refusé, comme les précédents :
- Celui-là est trop vieux. je veux un mouton qui vive longtemps.
Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai :
- ça c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.
Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge :
- C'est tout à fait comme ça que je le
Voulais ! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton ?
- Pourquoi ?
- Parce que chez moi c'est tout petit...
- Ça suffira sûrement. je t'ai donné un tout petit mouton.
Il pencha la tête vers le dessin
- Pas si petit que ça... Tiens Il s'est endormi...
Et c'est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.
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| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:21 | |
| USA.Gov Logo https://www.fws.gov/birds/get-involved/duck-stamp.php?utm_campaign=%2B+Travel+and+Immigration&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=34893793&_hsenc=p2ANqtz-94aoXNsBCZ21yyNdE5v7uZa4sAhwV2DitE3Ozl8BTJHD3W1Ashk91kWtaryxmZR_gQ8lMchnWTdtv8uv08dyck-vOj0w&_hsmi=34893793
The winner of the 2016 Federal Duck Stamp Art contest held September 9-10, is an artist from Minnesota, James Hautman. His painting of Canada geese will be printed and become the official 2017-2018 Federal Migratory Bird Hunting and Conservation Stamp, or “Duck Stamp.” The annual program is conducted by the U.S. Fish and Wildlife Service and the Department of Interior.
The stamp is important because waterfowl hunters age 16 and older are required to purchase a federal duck stamp every year and carry it with them when they hunt. Stamp collectors and others can also purchase the duck stamp as a show of support for wildlife conservation. The latest winning stamp is expected to be $25.00 and available in June 2017. The proceeds will be going to conserve and protect wetland habitats in the National Wildlife Refuge System.
Anyone can enter the annual Federal Duck Stamp Art contest. There is also the National Junior Duck Stamp contest. There is no monetary award from the government but winners have the right to merchandise their winning image. Screen_Shot_2016-09-26_at_12.51.14_PM.png | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:25 | |
| Synopsis
Ce film est tiré du roman d'Ernest Hemingway Pour qui sonne le glas.
Venu combattre aux côtés des républicains lors de la Guerre d'Espagne, l'américain Robert Jordan est chargé de faire sauter en Castille un pont défendu par les fascistes afin de couper la route à l'armée franquiste. Il tombe amoureux de Maria, une des résistantes du groupe dirigé par Pablo et sa femme Pilar. Commentaires
De la séquence d'ouverture à la séquence de fermeture, le film est traversé par trois thèmes majeurs.
Le thème de la mort. Robert a pour mission de faire sauter le pont et il sait qu’il n’y survivrait pas. Pablo, en connaissant la mission, sait immédiatement qu’elle conduira à leur mort. Sordo, aussi, y voit cette issue inévitable. Presque tous les personnages contemplent leur propre mort. Le thème de la camaraderie accompagne la perspective de la mort, sacrifice des personnages pour une juste cause. Robert Jordan, Anselmo et les autres sont prêts à le faire, comme «tout homme de bien le ferait», avec des accolades fréquentes qui renforcent l’impression d’un compagnonnage intense. Après avoir annoncé à Joaquim l’exécution de toute sa famille, tout le monde l’embrasse et déclare être maintenant sa famille. Cet amour des uns pour les autres se porte aussi à la terre d’Espagne, dès le début jusqu’à la fin. C’est un hymne à la vie traversée par la mort, la vie simple et poignante décrite comme «sentir son cœur battre contre le sol tapissé d’aiguilles de pin». Le thème du suicide chez tous les personnages où chacun préfère se donner la mort ou être achevé par un camarade plutôt qu’être capturé. L’image finale est Robert Jordan, blessé et incapable de suivre ses compagnons, qui se prépare à mourir en protégeant ses compagnons par une embuscade contre les poursuivants.
Fiche technique
Titre : Pour qui sonne le glas Titre original : For Whom the Bell Tolls Réalisation : Sam Wood Scénario : Dudley Nichols d'après le roman éponyme d'Ernest Hemingway Direction artistique : Haldane Douglas et Hans Dreier Création des décors : William Cameron Menzies Photographie : Ray Rennahan Montage : John F. Link Sr. et Sherman Todd Producteur : Sam Wood et Buddy G. DeSylva producteur exécutif (non crédité) Musique : Victor Young Société de production et de distribution : Paramount Pictures Effets visuels : Collaborateurs divers, dont Gordon Jennings Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis Format : Couleur Technicolor - Son : Mono (Western Electric Mirrophonic Recording) s Langue : Anglais, Espagnol Genre : Drame de guerre Durée : 170 minutes Dates de sortie : Drapeau des États-Unis États-Unis : 14 juillet 1943 (New York) Drapeau de la France France : 20 juin 1947
Distribution
Gary Cooper (VF : Richard Francœur) : Robert Jordan Ingrid Bergman (VF : Éléonore Hirt) : María Akim Tamiroff (VF : Georges Chamarat) : Pablo Arturo de Córdova : Agustín Vladimir Sokoloff : Anselmo Mikhail Rasumny : Rafael Fortunio Bonanova (VF : Robert Dalban) : Fernando Eric Feldary (VF : Pierre Leproux) : Andrés Victor Varconi : Primitivo Katína Paxinoú (VF : Germaine Kerjean) : Pilar Joseph Calleia : le sourd Lilo Yarson : Joaquin Alexander Granach : Paco Adia Kuznetzoff : Gustavo Leonid Snegoff : Ignacio Leo Bulgakov : Général Golz Duncan Renaldo : Lieutenant Berrendo Frank Puglia : Capitaine Gomez Pedro de Cordoba : Colonel Miranda Michael Visaroff : un officier Martin Garralaga : Capitaine Mora Jean Del Val : le tireur embusqué John Mylong (VF : Jean-Henri Chambois) : Colonel Duval Fédor Chaliapine fils : Kashkin
Et, parmi les acteurs non crédités :
George Coulouris : André Massart Yvonne De Carlo : une fille dans un café William Edmunds : 1er soldat Alberto Morin : 2e soldat Konstantin Shayne : Karkov
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| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Mar 27 Sep à 9:27 | |
| Les PH en grève revendiquent une mobilisation « massive » et verront Touraine le 4 octobre http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2016/09/26/les-ph-en-greve-revendiquent-une-mobilisation-massive-et-verront-touraine-le-4-octobre_827681?ecmp=NL_derniereheure_20160926#utm_source=qdm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20160926&utm_campaign=NL_derniereheure
Temps de travail, rémunération, recherche : une partie des praticiens hospitaliers (PH) ont entamé ce lundi 26 septembre une grève de jour reconductible, mais aussi une cessation de la permanence des soins, afin d'améliorer leurs conditions de travail et rendre leurs carrières hospitalières plus attractives.
Les organisations grévistes ont revendiqué en fin d'après-midi une mobilisation « massive, exceptionnelle » dans « la majorité des spécialités médicales et dans tous les types d'établissements ».
De source syndicale, 30 à 40 % des PH (selon les spécialités et les établissements) étaient en grève et jusqu'à 60 % des anesthésistes-réanimateurs et des psychiatres. La Coordination nationale infirmière (CNI) a également apporté son soutien au conflit.
[Mise à jour : 27 septembre] Les chiffres communiqués lundi soir par le ministère de la Santé font état d'une mobilisation beaucoup plus modeste. Selon les informations communiquées par les établissements de santé, le taux de participation des praticiens hospitaliers à 19 h était de 3,5%, sensiblement plus élevé dans les CH (4,2 %) que dans les CHU (3,3 %). Le taux de mobilisation (incluant les praticiens assignés) était de 6,7 % selon le ministère (9,7 % dans les CH, 5,8 % dans les CHU).
Le mouvement a été lancé à l'origine par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) et a reçu le soutien de deux intersyndicales – Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH). « L'attractivité est en berne. 25 à 30 % des postes de PH sont vacants. Nous avons besoin d'un sursaut. L'enjeu, c'est l'avenir de l'hôpital », résume le Dr Yves Rébufat, président du SNPHAR-E.
Fuite vers le privé
L'absence de décompte clair du temps de travail (limitation à 48 heures hebdomadaires à l'instar de l'accord urgentistes, découpage de la journée de 24 heures en cinq plages au lieu de quatre, prise en compte du temps additionnel et des astreintes) est au cœur du conflit. « Les praticiens travaillent entre 50 et 60 heures par semaine, on dépasse la norme européenne des 48 heures », poursuit Yves Rébufat.
L'épuisement des praticiens hospitaliers et la fuite vers le privé sont des conséquences de cette désorganisation. « Le travail supplémentaire et la réduction des effectifs conduisent à une détérioration du soin et à l'augmentation des risques psychosociaux », argumente le Dr Rébufat.
Un quatorzième échelon…
Les syndicats réclament également des valences (hors soin) à hauteur de 20 % de leur temps de travail. « La recherche, la formation et l'organisation des équipes sont aussi l'intérêt du travail hospitalier », reprend le Dr Rébufat.
Ils attendent une valorisation de la prime d'exercice territorial (ancienne prime multisite de 392 euros par mois) et une revalorisation de l'indemnité d'engagement de service public exclusif – dont le montant de 487 euros par mois n'a pas bougé depuis 2000. À cela s'ajoute, la revendication d'un 14e échelon statuaire des PH.
Entrevue avec Touraine le 4 octobre
Malgré le mouvement, la continuité des soins devait être assurée par les médecins assignés par les directeurs des établissements. « Un médecin peut refuser cette assignation, fait valoir le Dr Max-André Doppia, président d'Avenir Hospitalier, dans ce cas, une réquisition est organisée par le ministère ».
Le SNPHAR-E, Avenir Hospitalier et la CPH seront reçus par Marisol Touraine le mardi 4 octobre. « Nous souhaitons une reconnaissance et la sécurisation de notre travail », précise le Dr Rébufat. Compte tenu de ce rendez-vous ministériel, le mouvement de grève dont le renouvellement était envisagé pour lundi prochain 3 octobre est « suspendu ». En revanche, le préavis concernant les gardes et astreintes est maintenu à partir de ce lundi soir.
Une seconde grève nationale reste programmée cette fois par les cinq intersyndicales de PH (CPH, CMH, INPH, Avenir hospitalier, SNAM-HP) le 12 octobre. Source : Lequotidiendumedecin.fr
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| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Sam 19 Nov à 3:23 | |
| Quelle est la mission de l'état, de l'individu et de l'utopie ,
Elles et Ils sont les institutions du secourisme et doivent répondre aux demandes de la Citoyenneté. Ce qui peut sembler navrant; c'est la parution de l'affrontement... C'est l'effort des sens face aux déterminismes des courants entourant, intérieur et extérieur... La Femme et l'Homme se plongent dans le tourbillon sans réaliser qu'il peut ou pourrai le contourner... Il peut ainsi réparer plus vite et plus rapidement tout en respectant le savoir faire et la main d’œuvre issu de l'apprentissage et l’autodidacte. Telle, avec ou sans raison, cette femme ou cet Homme pourraient devenir très intéressant: C'est à l'état de dire ces choses là mais l'état est une forme utopie. Même une machine peut dire qu'elle issue d'inventeur plutôt que d'être la propriété d'un brevet. Ce mécanisme s'appliquent aussi aux robots. Car oui, Le caractère humain, l'animal, la machine et le robot ont plus de valeur qu'une valeur d'état établi par un comité restreint. L'aspect de défense commune est un aspect universelle car il implique l'aspect militaire tout comme l'aspect civil. En effet le donjon demeure dans le château fort: L'aspect humaniste doit être conserver dans la République car celle ci sépare et répare les cris et les gifles, Tout age et toutes volontés accentue son message de fraternité, d’égalité et de liberté.
La République s'est une bibliothèque où l'amour figure comme l'autocritique et l'évolution. Chacun ne peut tout accumuler par principe de transition car ce fut le souhait du peuple antique et du mariage. Par ainsi, la portée est de transmettre réellement les travaux pour permettre un réel constat de l'aménagement secouristes, médicales, militaires, d'habitations, d'emploi public en incluant l'aspect du secteur privé dans la légalité des droits de la Femme et de l'Homme, de protection juridique dans les divorces, accidents du travail, de contrainte morale, d'abus physiques, sur les moyens de transports permettant à tous le moyens de se déplacer dans un aspect physique en respectant le prix de vie, que la haute technologie sois abordable envers tous et chacun à un prix modéré pour ainsi permettre une meilleur surveillance sur l'égalité des chances pour l'aspect physiques et morales des individus, associations, organismes, entreprises et structure étatiques. Ces mesures montreront de l'élasticité d'aujourd'hui démontre que la plénitude ne fus pas "ou jamais atteint" d'une manière déterminée ni même indéterminée. Le Luxe fut utilisé comme une arme et fausse sur la modernité de l’intérêt au détriment sur le concept de caractère propre du projet défini par un architecte, un penseur et d'un ouvrier; Le luxe favorise l'architecte sur l'ouvrier par le concept d'une vision chimérique établi par le concept du droit féodal. Il suffit...
La République et ses Organismes Public tout comme Privé ont des rôles de rigueur, d'alternance et de travail sur le bien commun. Car, La République s'est une bibliothèque où l'amour figure comme l'autocritique et l'évolution. Chacun ne peut tout accumuler par principe de transition car ce fut le souhait du peuple antique et du mariage. Par ainsi, la portée est de transmettre réellement les travaux pour permettre un réel constat de l'aménagement secouristes, médicales, militaires, d'habitations, d'emploi public en incluant l'aspect du secteur privé dans la légalité des droits de la Femme et de l'Homme, de protection juridique dans les divorces, accidents du travail, de contrainte morale, d'abus physiques, sur les moyens de transports permettant à tous le moyens de se déplacer dans un aspect physique en respectant le prix de vie, que la haute technologie sois abordable envers tous et chacun à un prix modéré pour ainsi permettre une meilleur surveillance sur l'égalité des chances pour l'aspect physiques et morales des individus, associations, organismes, entreprises et structure étatiques.
Ainsi, L'individu figurera à sa place au Panthéon à coté d'un vrai principe de la République: La Paix et les Peuples tout en conservant son propre individu.
Ecrit de TAY La chouette effraie | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: L'évolution industrielle, Y'becca et Guerres du Profit. Sam 25 Nov à 10:31 | |
| Inside Man... J'ai donné parole de maintenir un fait... Il y a le candidat désigné par le vote des adhérents et en cela, j'interpelle la Justice sur le fait que je maintiens le cap choisis par les adhérents... Je savais qu'il s'agissait d'une erreur mais je fais preuve de démocratie même si cela m'en coute... Ce n'est pas pour Monsieur Fillon mais pour les adhérents, le principe de justice démocratique et l'affirmation d'une parole. Je déplore la mauvaise foi sur les mots et les actes tout en y ajoutant le fait que je vais balayer devant mon seuil que devant celui des autres... En cela, je ne participerai pas à la manifestation Fillon mais je ne trouve pas choquant sur le fait qu'il doit avoir étudier d'une manière juridique, le fait... Je n'abandonne pas le profit de l'éthique pour celui de la conviction... je ne cherche pas à établir une lumière qui est le fait de la Justice... Vous savez que je suis de ceux qui croit en une république organisé sur tous les aspects de la complexité du peuple de Droit. Si Fillon se détourne de sa parole et de ses convictions, en tant que membre fondateur des républicains 201 001 364; je m'investis dans le fait de diriger mon navire dans le fait de se maintenir devant une rancœur annoncée... Je ne comprends pas la décision des adhérents et je pars du principe que je reste à bord: je peux faire acte sur le fait. En cela, je prépare les premiers secours car les pertes seront certaines... Régionales... Il y a pas de quoi crier ! Oui, vraiment; vivre dans la peur ou dans le rôle de l'inculpé ! Certes, je ne défie pas la Justice mais je compare cette situation que j'ai vécu en 1995 contre le Gouvernement Chirac et Juppé... Je ne comprends pas la décision des adhérents. Pour Fillon, c'est plutôt rude mais vaut mieux être isolé et bien entouré que le contraire... Des gens croient encore en lui et cela est une équation d'écoute de la Démocratie... J’espère que les Procureurs ma pardonneront mais je rajoute que je ne partage pas le fait qu'il soit une victime du système judiciaire... Il peut prétendre à présent avoir réunis autour de lui, une équipe de baroudeurs prête à exercer une expérience gouvernementale et présidentielle; Je réalise le fait et je réitère mon soutien dans l'exercice de la Justice... Le voilà tel Octave devant Marc Antoine dans la célèbre bataille de Actium... Il reproche à la justice de vouloir sa mort; il devrai se réjouir de s'être débarrasser des piques assiettes... mais il devra accepter un fait il n'est pas Octave devant Marc Antoine car je dirais plus que son destin s'approche de plus en plus à celui de Brutus... Ceux, qui l'entoure, sont brave pour Certains... L'image de l’infamie est celle que l'on attribut à son adversaire. Le salaire du privilège peut être rendu à de la vanité et de la jalousie sur des fonctions plus hautaines... Cela et cela, il ne veut l'admettre... Entouré par les siens, il cherche la fonction de l'oint pour ensuite se sentir investi par une force électorale qui se transformera en une action miraculeuse du Peuple si il est élu... Cela fait peur même pour les plus proches d'entre eux... Le doute ne fait pas parti de leur recueil... La prière est une révélation sur le mauvais sort ambiant... le sacrifice du soi et du service publique sans prendre en compte l'aspect social de la personne humaine: Les frais médicaux, chirurgicaux et une saignée sur le Service Public alors que la population augmente... Les vieux vivent trop longtemps, se permettent de dire tous les classes sociales au sujet de la santé et des retraites... Hum; oui, la Justice surveille les homicides ! La Justice, elle, se remets dans le droit de sauvegarde du bien et de l’intérêt sur les aspects que les sbires des présidentielles ont constitués des comités de riposte sur tous les événements de la campagne... Prêt à donner des coups sans vouloir en recevoir: La Naïveté ou l'Orgueil de Foi. en tout cas, je ne suis pas juge de la République Française... Je déplore des faits où nul n'est à l'abri d'une mauvaise réflexion sur ces idées et sur sa conscience... Les candidats le savent, les militants le savent mais ceux qui sont là pour entendre des faits... Ils entendent la vérité sur un système élaboré par le concept des droits : L'attribution divine et électorale où même la Justice est soumise aux vagues de l'apriori, du conflit d’intérêt et de Personne... Chacun y va de son Jugement... Pourtant, il y a une procédure indéterminée... Et cela, Personne ne veut l'admettre... La Justice est confondu avec le Secourisme et le Secourisme est confondu avec la Justice... Y'becca et Les Pompiers Jacques Vion de Toulouse... Pour La Justice Non à l'Esclavage, à la Torture qu'elle soit physique ou morales et aux viols qu'ils soient physiques ou morales, Non à la diffamation de la Justice pour un intérêt morale ou physique... Oui à la Gréve, à La Justice, à l’Écoute, à la Santé, au bien être, aux manifestations publiques... https://la-5ieme-republique.actifforum.com/f1p350-la-cinquieme-republiquehttp://leclandesmouettes.bbflash.net/f1p500-le-clans-des-mouettes http://leclandesmouettes.bbflash.net/f1p450-le-clans-des-mouettes Ecrit de TAY La chouette effraie | |
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