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 L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919

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yanis la chouette




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MessageSujet: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:29

Le vrai échec du traité de Versailles ? par Bruno Cabanes dans mensuel 343
daté juin 2009 - Gratuit §

Le 28 juin 1919, le traité de Versailles réglait les conditions de la paix en Europe. On l'a beaucoup accusé d'être trop dur à l'égard de l'Allemagne et d'avoir porté en germe la Seconde Guerre mondiale. On le lit aujourd'hui d'une tout autre manière.

En 2007 paraissait aux États-Unis un essai d'histoire diplomatique intitulé A Shattered Peace « Une paix brisée » [1]. Pour son auteur, David Andelman, ancien correspondant du New York Times et de CBS, le traité de Versailles a trahi son projet initial. Au lieu d'entériner la « nouvelle diplomatie » défendue par le président américain Woodrow Wilson le 8 janvier 1918 dans son célèbre discours sur les « quatorze points » pour sortir de la guerre, le traité a finalement perpétué une approche traditionnelle et arrogante des relations internationales, dont les grandes puissances, en 1919 comme aujourd'hui, ne se sont jamais totalement départies. Au moment où la nouvelle administration Obama promet un changement dans la politique étrangère, ce livre peut être lu comme une réflexion sur l'avenir de la diplomatie américaine.

En dépit de nombreux raccourcis simplificateurs - le terrorisme actuel est présenté comme un héritage direct de l'échec du wilsonisme -, David Andelman a le mérite de mettre l'accent sur un point important : et si le traité de Versailles avait eu un impact aussi fort à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'Europe en suscitant des mouvements de révolte antioccidentaux en Afrique et en Asie ? Quatre-vingt-dix ans après la signature du traité, de nouvelles publications permettent de redécouvrir la conférence de la paix et ses conséquences [2].

CINQ MOIS DE NÉGOCIATIONS

Le 28 juin 1919, sur les coups de 15 heures, deux émissaires allemands en tenue de cérémonie sont introduits dans la galerie des Glaces du château de Versailles et s'avancent, escortés par une garde de soldats alliés. Hermann Müller, le nouveau ministre allemand des Affaires étrangères, et Johannes Bell, le ministre des Transports, sont venus signer le traité de paix qui mettra un terme à la Première Guerre mondiale. « C'était une mise en scène très élaborée et calculée pour humilier l'ennemi au maximum », note le colonel House, conseiller diplomatique du président Wilson. « A mon avis, cela ne correspond pas avec la nouvelle ère que nous prétendons avoir un si ardent désir de promouvoir », ajoute-t-il, en reprochant au président du Conseil français Georges Clemenceau d'avoir conçu une cérémonie semblable à un triomphe romain.

Les deux délégués allemands sont obligés de défiler devant une délégation de « gueules cassées », reproche vivant contre les exactions des puissances vaincues. Pour la première fois dans l'histoire, la signature d'un traité est filmée. « [Les deux Allemands] sont passés à côté de moi. On aurait cru des prisonniers conduits là pour la lecture de la sentence », rapporte un diplomate anglais. Le soir même, Müller et Bell repartent pour Berlin. Dans les rues de la capitale française on voit passer des voitures traînant des canons capturés à l'ennemi.

Les négociations de paix avaient commencé cinq mois plus tôt, le 18 janvier 1919, dans le décor rouge et or du salon de l'Horloge au Quai d'Orsay. La date et le lieu, choisis par Clemenceau, sonnaient comme une revanche. Le 18 janvier était le jour anniversaire de la proclamation de Guillaume Ier comme empereur, qui avait eu lieu dans la galerie des Glaces, là même où est signé le traité de paix en 1919. L'économiste Keynes, qui participe à la délégation britannique, nous a laissé un portrait féroce de Clemenceau : « Silencieux, ganté de gris sur son fauteuil tendu de brocart, l'âme sèche et vide d'espérances, très vieux et très fatigué mais contemplant le spectacle d'un air cynique et presque malicieux. »

Les nations vaincues et celles qui leur succèdent l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, la Turquie ne sont pas conviées, pas plus d'ailleurs que la Russie pour cause de bolchevisme. Clemenceau pense aussi qu'elle a trahi la cause alliée en signant le 3 mars 1918 la paix de Brest-Litovsk qui a permis à l'Allemagne de transférer massivement des troupes vers le front occidental. C'est une différence importante avec les négociations de paix à Vienne en 1815, le grand congrès de paix européen du siècle précédent.

Autre changement, le nombre de pays participants : ils étaient 5 lors du congrès de Vienne, ils sont 27 lors de la conférence de Paris. Les délégations elles-mêmes sont beaucoup plus nombreuses, plusieurs centaines de personnes en moyenne, accompagnées par des armées de chauffeurs et de secrétaires, et plus de 500 correspondants de presse. « Entre janvier et juin, Paris fut tout à la fois le gouvernement du monde, sa cour d'appel et son Parlement : ce fut le lieu sur lequel convergeaient toutes les craintes et tous les espoirs », résume l'historienne Margaret Macmillan [3].

La conférence de la paix est un édifice soigneusement hiérarchisé, dans lequel les représentants de quelques grandes puissances mènent le jeu. Dans les deux premiers mois, deux délégués français, britanniques, italiens, américains et japonais sont réunis sous la présidence de Clemenceau dans les salons du Quai d'Orsay. Puis ce conseil des Dix, où interviennent aussi ponctuellement les représentants de plus petits pays, fait place à un conseil des Quatre, avec Clemenceau, les Premiers ministres anglais et italien Lloyd George et Orlando, et le président américain Wilson, le premier chef d'État américain à se rendre à l'étranger en cours de mandat.

A la fin avril, ce sont en fait surtout Clemenceau, Wilson et Lloyd George qui décident de l'essentiel, souvent au terme de discussions très vives où les tensions entre les trois hommes apparaissent au grand jour. Les diplomates professionnels y perdent en influence au profit des politiques. Leur pouvoir se concentre au sein de 52 commissions, qui travaillent sur les questions techniques les plus diverses, comme le tracé des frontières des nouveaux États, le sort des minorités ou la question des réparations.

Cela dit, le déroulement de la conférence reste assez chaotique. Nul n'avait prévu exactement comment les négociations devaient avancer ni à quel rythme. Parfois, des interlocuteurs importants sont contraints de s'absenter, comme Wilson qui rentre aux États-Unis pendant près d'un mois à partir de la mi-février. Il faut aussi attendre la mi-avril pour qu'un ordre du jour soit fixé et un compte rendu établi pour chaque réunion. La rédaction du traité de paix et de ses 440 articles se fait finalement dans la plus grande hâte. Le texte n'est relu par les délégations des pays vainqueurs que quelques heures avant d'être transmis aux vaincus.

QUEL SORT POUR L'ALLEMAGNE ?

Chaque chef de délégation était arrivé à Paris avec ses propres objectifs, porté par les attentes de son opinion publique. Mais tous ont en commun une préoccupation prioritaire : le sort fait à l'Allemagne dans l'Europe d'après-guerre. Pour la France, c'est à la fois une question de sécurité et une question de droit : dix départements ont fait l'expérience directe des combats ou de l'occupation, et le pays a perdu un quart de ses hommes âgés de 18 à 27 ans. Face à l'ampleur des sacrifices consentis pendant quatre ans, Clemenceau se montre cependant réaliste et confie au président Poincaré : « Nous n'aurons peut-être pas la paix que vous et moi souhaiterions. La France devra faire des concessions, pas à l'Allemagne, mais à ses alliés. »

Pour les Britanniques, qui suspectent les Français d'ambitions annexionnistes en Rhénanie [4], le renforcement de la puissance française sur le continent européen est au moins aussi préoccupant que la question de la puissance allemande. Le Premier ministre Lloyd George cherche alors à concilier ce qu'il considère comme un juste châtiment pour les crimes de guerre commis par les Puissances centrales et le maintien des équilibres économiques en Europe. Quant au président américain Wilson, il a toujours considéré que la paix devait être une « paix juste » - fondée sur une sorte de pacte moral qu'il appelle « covenant » -, qu'elle ne pouvait se faire au prix d'un affaiblissement excessif de l'Allemagne et qu'il fallait faire une distinction entre le peuple allemand et ses dirigeants, seuls responsables de la guerre.

Ce sont surtout les articles 231 et 232 du traité qui ont été beaucoup discutés par la suite : le premier énonce la responsabilité de l'Allemagne et des Puissances centrales dans les dommages subis par les Alliés ; le second en tire la conclusion que l'Allemagne coupable doit réparer pour les préjudices qu'elle a causés. Peu importe finalement que le grand historien Pierre Renouvin, lui-même ancien combattant de la Première Guerre mondiale, ait montré très tôt que les termes « responsabilité » et « réparations » devaient être entendus au sens du droit civil [5]. Pour les Allemands et pour la plupart des Alliés, il s'agissait bien d'une forme de condamnation morale : la plus insupportable sans doute pour un pays comme l'Allemagne qui avait perdu plus de 2 millions d'hommes.

Pour comprendre cette apparente dureté à l'égard de l'Allemagne, il faut se replacer dans le climat de la sortie de guerre, comme nous y invitent les travaux les plus récents menés sur le traité de Versailles [6]. La découverte des exactions commises par les troupes allemandes lors de leur repli à l'automne 1918, celle du traitement des civils dans les régions occupées et des prisonniers de guerre dans les camps, autrement dit le retour en force du thème des « atrocités allemandes » en 1918, pèsent lourdement sur les chefs d'État et les diplomates réunis lors de la conférence de Paris. Il faut faire d'ailleurs un cas particulier de l'attitude à l'égard de Guillaume II, en fuite aux Pays-Bas et presque unanimement considéré par les Alliés comme l'un des plus grands criminels de guerre de l'histoire.

En conséquence, comment s'étonner que, lorsque les soldats français en cours de démobilisation reçoivent les premières nouvelles des dispositions des traités de paix, ils les considèrent, dans leurs lettres, non pas comme trop dures, mais comme trop peu sévères à l'égard de ceux qu'ils appellent les « Boches » ?

Quant à la question des réparations, elle a donné naissance à une abondante littérature. Depuis la publication en 1919 du pamphlet de l'économiste Keynes Les Conséquences économiques de la paix, écrit en un été et devenu rapidement un best-seller, une première tendance a souligné les conséquences désastreuses des réparations sur l'économie allemande et sur la jeune république de Weimar. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c'est Keynes, à l'inverse, qui se trouve mis en accusation. Dans un texte célèbre, Étienne Mantoux le fils de l'historien Paul Mantoux, qui fut l'interprète militaire de Clemenceau à la conférence de la paix lui reproche tout à la fois d'avoir diffusé la légende noire du traité de Versailles, provoqué le rejet de sa ratification par le Sénat américain et entraîné le développement d'une attitude d' appeasement à l'égard de l'Allemagne nazie [7].

Une longue tradition historiographique est née de ce renversement de perspective, jusqu'aux travaux récents de l'historien Niall Ferguson qui fait remarquer qu'entre 1920 et 1932, de négociations en négociations, les réparations effectivement payées par l'Allemagne n'ont jamais représenté plus de 8,3 % de son revenu national [8]. L'Allemagne avait-elle les moyens de payer ? C'est certain. Keynes s'est-il laissé influencer par la propagande des banquiers allemands ? C'est probable. Il n'en reste pas moins que la question des réparations a empoisonné les relations diplomatiques durant toute l'entre-deux-guerres leur montant a fait l'objet de négociations sans fin, dans une vingtaine de conférences successives et alimenté les passions nationalistes du peuple allemand.

LE MOMENT WILSON

Avec le recul, la paix de Versailles, que l'on a souvent présentée comme une paix de vainqueurs, est en fait une paix de compromis. Compromis entre les aspirations idéalistes de Wilson et une approche plus réaliste de l'après-guerre. Entre les objectifs de chaque nation et la nécessité pour chacun de ménager ses alliés. Entre la haine de l'Allemagne, qui atteint son paroxysme à la fin de la guerre, et le besoin de réintégrer peu à peu les vaincus dans le concert des nations.

Car le but affirmé lors des négociations de paix de Paris n'est pas seulement de châtier les pays tenus pour responsables du déclenchement de la guerre. Il est aussi de mettre en pratique les idées avancées par Wilson dans son discours du 8 janvier 1918 sur les « quatorze points » et de bannir la guerre une fois pour toutes [9] : on le voit bien notamment dans le projet d'une Société des nations « point 14 ». « Nous n'avions pas à préparer seulement la paix, mais une paix éternelle », confie un jeune diplomate britannique, Harold Nicolson. « Il y avait sur nos têtes comme l'auréole d'une mission sacrée. »

La présence du président américain sur le sol européen a fait naître des espoirs comme aucun autre chef d'État étranger n'en avait jamais suscités. Tout au long du parcours qui le conduit à Paris, Wilson reçoit un accueil extrêmement enthousiaste. Dès son arrivée en France, le maire de Brest, où il débarque le 13 décembre 1918, le salue comme « l'apôtre de la liberté » qui vient libérer les peuples européens de leurs souffrances. « Il avait cessé d'être un homme d'État ordinaire pour devenir une sorte de messie », note l'écrivain anglais H. G. Wells au début des années 1930. C'est ce que l'historien Erez Manela appelle le « moment Wilson » cf. Pour en savoir plus, p. 87 : une période brève de quelques mois où tout semble possible, sous l'influence des États-Unis et du nouvel ordre mondial promis par le président américain.

Or, tandis que les spécialistes des relations internationales ont longuement exploré la dimension européenne des négociations de paix, on a longtemps négligé leur répercussion hors du monde occidental. Et pourtant, le début de l'année 1919 est marqué par la diffusion dans le monde entier du « droit à l'autodétermination ». Ce thème était déjà apparu en 1917 sous la plume de Lénine et Trotsky dans la perspective d'affaiblir l'Empire russe. Mais c'est Wilson qui l'a véritablement popularisé en en faisant l'expression de la souveraineté du peuple government by consent [10].

Contrairement à ce que l'on croit généralement, le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » n'est pas consigné tel quel dans le discours des « quatorze points ». Il faut attendre le 11 février 1918 pour que Wilson en parle devant le Congrès américain, et sans que ce droit prenne d'ailleurs valeur universelle : dans la pratique, Wilson vise surtout les territoires de l'Empire allemand, l'Empire austro-hongrois et l'Empire ottoman mais pas les colonies asiatiques ou africaines.

Reste qu'en Égypte, en Inde et en Chine, grâce aux progrès de la presse, les discours du président américain sont traduits, et son message largement diffusé et débattu dans les milieux nationalistes, malgré la censure des autorités coloniales. Des extraits du discours des « quatorze points » sont appris par coeur dans certaines écoles chinoises [11]. En décembre 1918, un intellectuel indien assiste à l'accueil que reçoit Wilson à Londres. « L'imagination peine à se représenter le délire de joie qui l'aurait accueilli dans les capitales asiatiques, écrit-il. Ce serait comme si l'un des grands sages de l'humanité, le Christ ou Bouddha, était revenu chez lui [12] . »

Aussi, au moment où s'ouvre la conférence de la paix, nombreux sont ceux qui la considèrent comme un test de la volonté occidentale à voir appliquer le droit à l'autodétermination. D'un peu partout accourent à Versailles des messagers porteurs de pétitions en faveur du vote des femmes, des droits des Noirs, des droits des travailleurs, et les porte-parole de tous ceux qui espèrent voir reconnu leur droit à une patrie : les sionistes, les Arméniens parmi beaucoup d'autres.

Drapé dans une tenue orientale, T. E. Lawrence, Lawrence d'Arabie, sert de traducteur et de conseiller à Fayçal, qui avait mené le soulèvement arabe contre la domination ottomane en juin 1916 et qui deviendra le premier roi d'Irak en 1921. D'autres n'ont pas eu la chance de venir jusqu'à Paris pour défendre les droits de leur peuple : c'est le cas du futur premier président de la Corée du Sud en 1948, Syngman Rhee, à qui l'on avait refusé un passeport.

La délégation chinoise, composée de jeunes diplomates occidentalisés V. K. Wellington Koo a fait ses études à Columbia, Chengting Thomas Wang à Yale, réclame l'abrogation des « traités inégaux » signés avec les grandes puissances au XIXe siècle et la restauration de la souveraineté chinoise sur l'ensemble de son territoire. Pour s'attirer les bonnes grâces des Japonais et éviter qu'ils ne remettent en cause le traité de Versailles en prétextant qu'il ne reconnaît pas l'égalité des races comme ils le souhaitaient, Wilson accepte de leur donner les anciennes possessions allemandes de la péninsule du Shandong, conquises par le Japon au début de la guerre.

Aussitôt, des manifestations hostiles aux Japonais et à Wilson éclatent dans toute la Chine, notamment le 4 mai 1919 lorsque 5 000 étudiants chinois défilent dans les rues de Pékin. La désillusion suscitée par la trahison de l'idéal wilsonien entraîne un certain nombre d'activistes chinois à se tourner vers le modèle bolchevique, qui promet lui aussi un abandon des anciennes pratiques coloniales : le petit Parti communiste chinois voit le jour en 1921 à Shanghai.

L'amertume est encore plus grande dans l'Empire britannique. Un peu partout, en Asie et en Afrique, les mouvements nationalistes sont réprimés avec violence, comme lors du massacre d'Amritsar, où les troupes du général anglais sir Dyer font feu et tuent près de 400 manifestants indiens, le 13 avril 1919.

A lire les travaux récents sur le traité de Versailles, on est frappé de ce décentrage des perspectives, qui nous fait considérer aujourd'hui la sortie de guerre non plus dans un cadre strictement occidental mais de manière plus globale et à l'échelle mondiale. Le traité de Versailles et les exigences des pays vainqueurs à l'égard des vaincus sont de moins en moins vus comme l'origine directe de la crise des années 1930 et de la montée des fascismes. Les historiens insistent à l'inverse sur les formidables enjeux des années 1918-1919 la menace révolutionnaire, les mouvements de réfugiés, sur le poids encore très fort des cultures de guerre et sur les réalisations concrètes qui ont découlé du traité de paix : la création du Bureau international du travail le BIT, celle du premier haut-commissariat aux Réfugiés...

Certes, le refus du Sénat des États-Unis de ratifier le traité de Versailles, le 19 mars 1920, affaiblit la Société des nations en l'absence de la principale puissance mondiale et rend caduc le traité signé par Wilson et Lloyd George qui garantissait la sécurité de la France en cas d'attaque allemande. Mais, finalement, peut-être que le véritable échec du traité de Versailles est ailleurs, loin de l'Europe et des champs de bataille de la Grande Guerre. En passant à côté des aspirations des peuples colonisés et en refusant de ratifier l'égalité entre les races, les négociateurs réunis à Paris ont contribué à alimenter des sentiments nationalistes qu'ils étaient bien incapables de satisfaire.

Mots clés :
PREMIÈRE GUERRE MONDIALEHISTORIOGRAPHIENATIONALISMETRAITÉ DE VERSAILLES
1. D. A. Andelman, A Shattered Peace. Versailles 1919 and the Price We Pay Today, Hoboken NJ, Wiley, 2007.

2. La première synthèse des réévaluations récentes du traité remonte à une dizaine d’années (cf. Pour en savoir plus, p. 87).

3. Dans Les Artisans de la paix (cf. Pour en savoir plus, p. 87).

4. En réalité, Clemenceau est prêt à un compromis sur ce point, à la différence de Poincaré et de Foch, qui souhaitent une Rhénanie indépendante qui pourrait s’allier à la Belgique, à la France et au Luxembourg en cas de nouvelle agression allemande.

5. C’est une idée que reprend Pierre Renouvin dans son Histoire des relations internationales, tome III, Hachette, 1958, rééd. 1994, p. 446.

6. Cf. G. Krumeich (dir.), Versailles 1919 (cf. Pour en savoir plus, p. 87).

7. Cf. É. Mantoux, La Paix calomniée ou les conséquences économiques de monsieur Keynes, Gallimard, 1946.

8. Cf. N. Ferguson, The Pity of War, Londres, Basic Books, 1998, chap. 14.

9. Cf. J. Winter, Dreams of Peace and Freedom, Yale University Press, 2006, chap. 2.

10. Cf. A. Mayer, Wilson vs. Lenin. Political Origins of the New Diplomacy, 1917- 1918, New York, 1967.

11. Cf. X. Guoqi, China and The Great War, Cambridge University Press, 2005, p. 245.

12 . V. S. Srinivasa Sastri (1869-1946), cité par E. Manela, p. 55. The Wilsonian Moment (cf. Pour en savoir plus, ci-contre).

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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:33

L’opération Barbarossa (en allemand : Unternehmen Barbarossa), nommée en référence à l'empereur Frédéric Barberousse, est le nom de code désignant l'invasion par le IIIe Reich de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du 22 juin 1941, et le début du front de l'Est qui sera le plus grand théâtre d'opérations de la Seconde Guerre mondiale.

Le 23 août 1939, l’Allemagne nazie et l’Union soviétique signent un traité de non-agression et de partage de l'Est de l'Europe. Cependant, le 21 juillet 1940, moins d’un an après, Hitler demande à son état-major de préparer un plan d’invasion de l’Union soviétique. Confiant, il déclenche le 22 juin 1941, un an exactement après la signature de l'armistice entre la France et le IIIe Reich1, l’opération Barbarossa. Celle-ci ouvre le front de l’Est, qui devient le principal théâtre d’opérations de la guerre terrestre en Europe, et qui joue un rôle déterminant dans la défaite du Troisième Reich. Les plus importantes et sanglantes batailles terrestres de la Seconde Guerre mondiale se déroulent sur ce front. Les conventions de Genève n’y sont pas respectées et les prisonniers, maltraités et affamés, connaissent des mortalités de masse. De 1941 à 1945, 80 % des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe2.

L'opération Barbarossa est la plus grande invasion de l’histoire militaire en termes d’effectifs engagés et de pertes3 : près de quatre millions de soldats de l’Axe pénètrent en Union soviétique. En plus des troupes, l’opération Barbarossa a mobilisé 600 000 véhicules et 600 000 chevaux. Cette invasion marque aussi un tournant dans la guerre, jusqu’alors encore assez localisée et européenne. Elle va bientôt embraser le monde entier.

La Wehrmacht possède une supériorité initiale considérable en hommes (de deux contre un au minimum) et en équipements. Elle est mieux organisée, bien mieux commandée et dispose, du moins jusqu’à la gigantesque bataille de Koursk de juillet 1943, d’une incontestable supériorité tactique. Elle bénéficie de l’effet de surprise. L’Armée rouge, décapitée par les Grandes Purges, dispose cependant d’importantes réserves humaines et d’avantages matériels (bases industrielles, armements). Après le choc initial, l’éveil du patriotisme russe permettra à Staline de compter sur la troupe et le peuple pour sauver le régime en même temps que le pays. En ne laissant aux « Untermenschen » d’alternative que la mort ou l’esclavage, le nazisme joua un rôle clé dans ce sursaut patriotique et dans le virage nationaliste du stalinisme. Par ailleurs, à l’arrière du front, les SS et les Einsatzgruppen massacrent un million de juifs et autant de civils slaves.

Comme en 1914 au début de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne entend agir rapidement : le plan Barbarossa fixe à quatre mois le délai nécessaire à l’anéantissement militaire de l’Union soviétique. En pratique, l’opération Barbarossa dure de juin 1941 à janvier-février 1942, l’échec allemand de la bataille de Moscou achevant la première phase du conflit sur le front russe. Les « justifications » du Reich de cette invasion sont historiques (récupération de territoires perdus à la suite du traité de Versailles), stratégiques (conquête rapide du cœur économique russe, levier de la domination globale du continent eurasiatique), militaires (vaincre une puissance voisine disposant d'une importante armée et ainsi apparaître comme le vainqueur incontestable du second conflit mondial) et idéologiques (la mise en œuvre géopolitique des plans nazis pour abattre le communisme et pour conquérir un espace vital à l’est : le Lebensraum). L'État nazi allemand estimait surtout que le conflit avec la Russie communiste était inévitable et que leur meilleure chance de l'emporter était une attaque surprise avant que l'Armée rouge ait fini de se moderniser. Le terme de front de l’Est, désigne, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, le théâtre d'opérations qui oppose l'Allemagne nazie à l'Union soviétique entre juin 1941 et mai 1945. Ces deux régimes dictatoriaux se livrent une guerre totale qui ne respecte pas les conventions de Genève et se déroule d'abord en Union soviétique, puis dans les pays de l'Europe de l'Est occupés par les forces de l'Axe ou alliés au Reich, et enfin en Allemagne nazie. L'Allemagne bénéficie de l'aide de l'Italie, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Finlande. Du côté des Alliés, l'Union soviétique est soutenue par des unités polonaises et roumaines, puis au fil de la conquête de l'Europe de l'Est par l'Armée rouge, par les armées roumaine, bulgare et yougoslave. Bien qu'ils ne se soient jamais directement engagés dans des actions militaires sur le front de l'Est, le Royaume-Uni et les États-Unis fournissent un soutien économique sensible à l'Union soviétique ; la France est, avec la Roumanie, le seul pays européen à compter des combattants simultanément engagés dans les deux camps lors des opérations en Union soviétique : la Légion des volontaires français et la division Charlemagne soutiennent le Reich et ses alliés, alors que l'escadrille Normandie-Niemen est engagée aux côtés des pilotes soviétiques.

Les noms donnés à ce théâtre d'opérations sont nombreux et varient suivant les pays. Les Russes (et les Soviétiques avant eux) appellent ce conflit la « Grande Guerre patriotique » (russe : Великая Отечественная Война), par allusion à la guerre patriotique de 1812 contre Napoléon Ier). Les Allemands nomment le conflit front de l'Est (allemand : die Ostfront10), campagne orientale (allemand : der Ostfeldzug) ou campagne de Russie (allemand : der Rußlandfeldzug)11. Les Finlandais, qui combattent aux côtés des Allemands, nomment la partie des combats qui se déroule sur leur territoire entre 1941 et 1944 guerre de Continuation, car elle constitue la prolongation de la guerre d'Hiver de 1939-1940. On parle également de front russe.

Il s'agit du plus grand théâtre d'opérations de la Seconde Guerre mondiale et probablement de toute l'histoire militaire. Le front de l'Est est le lieu d'une guerre féroce, occasionnant d'énormes destructions et des déportations de masse, ce qui entraîne de gigantesques pertes militaires et civiles par suite de la guerre elle-même, de famines, de maladies, de conditions météorologiques extrêmes et de massacres. Les pertes humaines sur le front de l'Est sont estimées à plus de 30 millions de morts, parmi lesquels on compte au moins 16,9 millions de civils dont 9 millions d'enfants. Les pertes matérielles s'avèrent également colossales avec 1 700 villes et 70 000 villages détruits ou incendiés rien qu'en Union soviétique13, où les dégâts totaux avoisinent les 2,6 milliards de roubles.
Ce théâtre d'opérations constitue le plus déterminant dans la chute du Troisième Reich. La défaite du Reich à l'Est entraîne la destruction de l'Allemagne comme puissance militaire, l'accession de l'Union soviétique au rang de superpuissance, la constitution du bloc soviétique en Europe de l’Est (derrière le rideau de fer) et la division de l'Allemagne.

Le 9 mai, jour de la reddition allemande pour le fuseau horaire de Moscou, est une fête nationale en Russie et dans certaines des anciennes républiques soviétiques (День Победы, littéralement « le Jour de la Victoire »).

ET,

Au fil des victoires idéologiques de la droite, deux idées reçues se sont enracinées. La première postule l’existence d’une complicité historique entre « les deux totalitarismes du XXe siècle », fasciste et communiste (lire « Tous les totalitarismes se valent »). D’elle découle le sentiment (erroné) que l’armée américaine, pas soviétique, le débarquement en Normandie, pas les batailles du front de l’Est, auraient joué un rôle décisif dans l’écrasement du IIIe Reich. Hollywood a amplifié cette illusion : Sergueï Eisenstein eût-il vécu à l’époque de Steven Spielberg, avec un public comparable, les images et les perceptions auraient sans doute été transformées.

Captain America, personnage de comics créé en 1940 par Jack Kirby et Joe Simon pour exalter le patriotisme de la jeunesse américaine.
© source : Marvel/DR.

L’autre idée reçue décrète qu’un lien d’airain existerait entre les « démocraties occidentales » et le combat universel pour la liberté. C’est en raison de ce mythe historique que chaque crime de masse commis sur la planète suscite l’interrogation rituelle des grands médias et des puissants esprits : « Mais que fait l’Occident ? » En vérité, il fait ce qu’il a toujours fait : il défend ses intérêts au moment précis où ceux-ci sont directement mis en cause.

C’est en 1973, pas du temps de Mathusalem, que les Etats-Unis appuyèrent le coup d’Etat militaire d’Augusto Pinochet au Chili contre un gouvernement d’unité populaire ; en 1977 que le président James Carter déclara son « amitié personnelle » pour le chah d’Iran qui, selon lui, bénéficiait « de l’admiration et de l’amour de son peuple » ; en 2010 que le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn fit du régime du dictateur tunisien Ben Ali un « bon exemple à suivre » pour les pays de la région ; en 2013 que le secrétaire d’Etat américain John Kerry estima qu’en dépit de leur massacre d’un millier de manifestants islamistes les généraux égyptiens avaient « indiqué » qu’ils entendaient « rétablir la démocratie » dans leur pays. Et les choses ne se sont pas présentées différemment quand se joua la liberté du monde. Car, même entre 1939 et 1941, lorsque le pacte germano-soviétique donna un semblant de consistance à la thèse conservatrice des deux totalitarismes jumeaux et complices, que firent les Etats-Unis, futurs parrains du « monde libre » ? Beaucoup moins connue que l’autre, cette histoire-là aussi est édifiante…

Un héros national américain reçoit une décoration des mains d’un nazi.
En mai 1939, Adolf Hitler s’est emparé de toute la Tchécoslovaquie. Pourtant, le Congrès des Etats-Unis refuse alors d’amender la « loi de neutralité » américaine interdisant toute vente d’armes à un pays menacé par l’Allemagne. Selon les mots d’un sénateur démocrate influent, « la situation en Europe ne paraît pas justifier une action urgente »…

Le 3 septembre 1939, l’urgence s’est-elle enfin précisée à Washington, dès lors que la France et le Royaume-Uni viennent enfin de mettre un terme à leur politique d’apaisement envers Berlin ? Eh bien toujours pas. S’adressant à ses compatriotes, le président Franklin D. Roosevelt leur annonce qu’il « souhaite et prévoit que les Etats-Unis se tiendront à l’écart de cette guerre ».

Le 5 février 2003, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le secrétaire d’Etat américain Colin Powell défend la nécessité d’une intervention militaire en Irak. Il présente alors des preuves falsifiées visant à démontrer que Bagdad possède des « armes de destruction massive ».
© Mark Garten/UN Photo.

Quelques jours plus tard, Charles Lindbergh prend à son tour la parole dans un grand discours radiodiffusé. Héros national, premier homme à avoir franchi l’Atlantique en avion, sans escale et en solitaire, Lindbergh a reçu, l’année précédente à Berlin, une décoration allemande des mains du chef nazi Hermann Göring. Sa plaidoirie isolationniste (« L’Amérique d’abord ») suscite un engouement immédiat aux Etats-Unis. Des millions de télégrammes, lettres, cartes déferlent sur les élus américains tentés de voler au secours du peuple anglais.

Amer, Winston Churchill observera plus tard que, jusqu’en avril 1940, les responsables américains étaient « tellement sûrs que les Alliés l’emporteraient qu’ils ne jugeaient pas qu’une aide serait nécessaire. Là, ils sont tellement certains que nous allons perdre qu’ils ne la jugent pas possible ». Une fraction de la droite américaine réserve son énergie au combat contre le New Deal. Une autre, inspirée par les mots de Lindbergh, « préfère cent fois être alliée avec l’Angleterre ou même avec l’Allemagne, malgré tous ses défauts, qu’avec la cruauté, l’athéisme et la barbarie de l’Union soviétique ». Le futur président Harry Truman a fait son choix lui aussi : « Si nous voyons que l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie ; mais si c’est la Russie qui gagne, nous devons aider l’Allemagne, afin qu’ils s’entre-tuent au maximum. »

En définitive, c’est l’Allemagne qui, par solidarité avec son allié nippon, décidera, le 11 décembre 1941, de déclarer la guerre aux Etats-Unis, dont la flotte vient d’être détruite, le 7, à Pearl Harbor. A l’époque, l’armée nazie se bat depuis près de six mois aux portes de Moscou…

Serge Halimi

Directeur du Monde diplomatique. Auteur de l’ouvrage Le Grand Bond en arrière, Agone, 2012.

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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:34

En mars 1946, Winston Churchill déclara dans un discours resté célèbre qu’un rideau de fer venait de s’abattre sur l’Europe, de la Baltique à l’Adriatique [1]
[1]
Wilfried Loth, Die Teilung der Welt. Geschichte des Kalten…. Depuis la conférence de Potsdam déjà, la rivalité des anciens Alliés était nettement perceptible : pendant que Staline avait avancé ses pions en Europe orientale et centrale, les Américains, après Hiroshima, étaient entrés les premiers dans l’ère de la bombe atomique. Contraints de se consulter pour déterminer l’avenir de l’Allemagne qu’ils administraient ensemble, Soviétiques, Américains, Britanniques et Français trouvèrent là un champ privilégié de confrontation : depuis l’immédiat après-guerre, l’Allemagne fut au cœur de la guerre froide. Mais l’Allemagne et les Allemands ne furent pas seulement les témoins passifs et les victimes de la division des grandes puissances. Les responsables politiques et intellectuels allemands, eux aussi, se divisèrent et contribuèrent à la scission de la nation et, bientôt, à la création de deux États allemands idéologiquement adverses. L’objet de cette étude est de montrer comment les Alliés/Occupants, mais aussi, dans une certaine mesure, les Allemands, furent les acteurs de cette fracture qui devait apparaître ostensiblement en 1946. En effet, la fusion des partis social-démocrate et communiste en zone orientale marqua non seulement la rupture profonde du mouvement ouvrier et syndical allemand, mais radicalisa aussi les positions des occupants et des Allemands de part et d’autre de l’Elbe. Ce fut ensuite l’annonce de la fusion de leurs zones par les Britanniques et les Américains. Pourtant, la rupture interallemande était loin encore d’être entièrement consommée. En 1946, les quatre occupants parvinrent encore à établir quelques directives et plans communs et « la » société allemande se conjuguait encore au singulier, confrontée, à bien des égards, à des défis similaires dans chacune des zones d’occupation. Aussi, une analyse sectorielle des évolutions allemandes doit-elle permettre d’évaluer la profondeur de la fissure et la persistance des liens entre les zones et entre les hommes. À la fin de l’année 1946, le cours de l’Histoire vers la division de l’Allemagne était-il encore réversible ?

1. LA SOCIÉTÉ ALLEMANDE
2La société allemande, qualifiée par Christoph Klemann de Zusammenbruchsgesellschaft [2]
[2]
Christoph Klemann, Die doppelte Staatsgründung. Deutsche… ( « société de l’effondrement » ), se caractérisait d’abord par de profondes mutations démographiques. Plus de 10 millions de personnes, ayant fui devant l’Armée rouge dans les premiers mois de 1945, expulsés (le processus avait commencé avant même les accords de Potsdam) et personnes déplacées se retrouvaient, souvent dans le plus grand dénuement, dans les quatre zones d’occupation. Aussi, malgré les pertes de la guerre, la population totale de l’Allemagne en 1946 (65,9 millions d’habitants) dépassait-elle celle de 1939 (59,8 millions). Mais les équilibres internes étaient bouleversés : les femmes étaient désormais plus nombreuses que les hommes (dans une proportion de 125 pour 100), et des « classes creuses » caractérisaient la pyramide des âges, affectant les adultes entre 25 et 40 ans. La répartition entre villes et campagnes avait été remodelée à la suite des bombardements, à la fin de la guerre, et les citadins « évacués » ne commençaient que lentement à regagner les villes. L’arrivée des réfugiés, expulsés et déplacés aggrava les disparités régionales : près de quatre millions s’établirent en zone soviétique, 3,2 millions en zone britannique, 2,9 millions en zone américaine et 50 000 seulement en zone française. L’intégration de ces millions de personnes représentait un défi considérable pour la société allemande : à court terme leur présence aggrava les problèmes de ravitaillement, de logement, de prise en charge sociale, mais elle devait bientôt devenir un puissant facteur de dynamisme économique [3]
[3]
Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland….

3En 1946, l’Allemagne, restait un pays détruit. Les femmes – les Trümmerfrauen – continuaient de déblayer les ruines, pendant que progressaient les chantiers de reconstruction. Depuis la fin de la guerre, les femmes jouaient le rôle majeur dans la société, un grand nombre d’hommes étant toujours internés dans les camps de prisonniers de guerre. C’était souvent à elles, aidées par les enfants, de gérer la misère du quotidien, en particulier le rationnement très strict (ce furent les « années de famine »), qui touchait en réalité presque toute l’Europe, mais qui fut d’autant plus durement ressenti en Allemagne qu’on y avait guère connu les privations pendant la guerre. Une économie de troc et de marché noir s’était mise en place depuis 1945, et les citadins se rendaient dans les campagnes pour échanger bijoux et objets manufacturés contre des produits frais (Hamsterfahrten). La population allemande bénéficia cependant de l’aide prodiguée par des organisations de secours. Ainsi, une organisation caritative privée, regroupant des citoyens américains et canadiens, envoyait-elle les fameux « paquets CARE » (Cooperative for American Remittances to Europe), contenant entre autres conserves et lait en poudre. La situation s’améliora plus rapidement en zone américaine que dans les autres zones, qui devaient continuer de souffrir de la pénurie jusqu’à la réforme monétaire de mai 1948.

4Dans cette société de l’immédiat après-guerre, caractérisée par une poussée circonstancielle de criminalité, et la désorganisation de la famille (avec, d’une part, une hausse des taux de divorces et, d’autre part, une tendance au repli sur soi et une forme d’indifférence au reste de la société), les Églises furent un facteur de stabilisation et furent considérées comme telles par les quatre occupants : elles assurèrent une fonction sociale majeure et entreprirent même un travail d’éducation civique et politique, grâce à la fondation d’académies et de communautés de travail, y compris en zone soviétique [4]
[4]
Kirchen in der Nachkriegszeit. 4 Beiträge, bearb. von Armin….

5Dans chacune des zones, la population allemande s’était forgée une image de l’occupant, à la fois résultante et condition des relations qu’occupés et occupants entretenaient. Les soldats américains bénéficiaient de l’image la plus positive. Dès 1945, ils avaient distribué friandises et chocolat à la population, passant outre aux sévères consignes initiales de non-fraternisation. Celles-ci, jugées inapplicables, avaient même été levées avant la fin de 1945. Dans les autres zones, les consignes officielles furent maintenues plus longtemps, même si, dans la pratique, de très nombreuses infractions étaient recensées [5]
[5]
Cf. Es begann mit einem Ku. Deutsch-alliierte Beziehungen…. L’image de l’occupant britannique fut plus positive que celle du français, souvent perçu comme un vainqueur de second rang auquel la rigueur de sa politique d’occupation était reprochée (notamment les démontages et le rationnement), et auquel étaient associés les souvenirs pénibles de l’occupation qui avait suivi la Première Guerre mondiale. Mais l’occupant le plus redouté, voire haï, était le Soviétique, en raison des exactions perpétrées par l’Armée rouge en 1945, et qui se poursuivirent encore en 1946 : viols massifs et meurtres avaient terrorisé les populations. [6]
[6]
Norman Naimark, The Russians in Germany. A History of the…

2. LES OCCUPANTS ET LA QUESTION DU TRAITEMENT DE L’ALLEMAGNE DANS SON ENSEMBLE
6À la conférence de Potsdam (17 juillet - 2 août 1945), les trois Grands avaient affirmé le principe de la « décentralisation », c’est-à-dire de la restauration de la démocratie par la base, à partir de l’échelon communal. Si chacun des occupants était souverain dans sa zone d’occupation, le Conseil de contrôle interallié était censé gérer l’évolution de l’Allemagne dans son ensemble. À l’été 1945, Churchill, Truman et Staline avaient abandonné l’idée d’un démembrement de l’Allemagne, retenu quelques mois plus tôt à la conférence de Yalta (février 1945), mais la France, alliée « mineure » non invitée aux grandes conférences de 1945, ne s’estimait pas liée par les accords de Potsdam. Aussi, en 1946, fit-elle obstacle aux tentatives alliées d’établir des administrations centrales pour toute l’Allemagne (« politique d’obstruction » [7]
[7]
Hermann Graml, Die Alliierten und die Teilung Deutschlands.…), car Paris restait partisan d’un traitement aussi décentralisé que possible de l’ancien Reich, voire d’une Allemagne morcelée. Officiellement, en 1946, Paris revendiquait la séparation de la rive gauche du Rhin et un statut particulier pour la Sarre [8]
[8]
Dietmar Hüser, Frankreichs doppelte Deutschlandpolitik. Dynamik….

7Staline, fort de sa position très consolidée en Europe orientale et centrale, exigeait désormais un traitement unitaire de l’Allemagne, escomptant ainsi renforcer sa mainmise idéologique sur le pays vaincu. Les recherches des dernières années convergent pour montrer que Staline, dans l’immédiat après-guerre, ne souhaitait pas en venir à la création d’un État est-allemand [9]
[9]
Cette thèse avait été avancée dès 1966 par Hans-Peter Schwarz,…, mais divergent sur l’évaluation des concessions que le chef du Kremlin semblait prêt à faire – ou ne pas faire – pour sauver l’unité de l’Allemagne [10]
[10]
Tandis que Wilfried Loth a défendu la thèse des concessions que…. La fusion forcée de la SPD et de la KPD, imposée par Moscou en avril 1946 [11]
[11]
Cf. Manfred Wilke (éd.), Die Anatomie der Parteizentrale. Die…, analysée comme une erreur de parcours de Staline par Wilfried Loth, témoigne de la volonté de Staline d’imposer le socialisme dans « sa » partie d’Allemagne en cas d’impossibilité à soviétiser l’ensemble de l’Allemagne, selon Gerhard Wettig.

8Ces événements en SBZ provoquèrent un durcissement des fronts qui conduisit à l’échec de la conférence des ministres des Affaires étrangères des Quatre, à Paris (25 avril - 12 juillet 1946). Les divergences de vues étaient désormais patentes entre les quatre occupants : alors que le secrétaire d’État américain, James Byrnes, insistait sur un désarmement de l’Allemagne et sur la conclusion d’un traité de paix, Molotov se livrait à la critique des politiques d’occupation des trois Occidentaux, exigeait de s’orienter vers un État centralisé, d’établir un contrôle quadripartite de la Ruhr, de procéder à la « démilitarisation économique » de l’Allemagne et d’obtenir dix milliards de dollars au titre des réparations, dont la moitié devait revenir à l’Union soviétique, conformément à ce qui avait été prévu à la conférence de Yalta [12]
[12]
Geneviève Maelstaf, Que faire de l’Allemagne ? Les responsables…. Deux mois après l’échec de cette conférence, Byrnes annonça le tournant de la politique allemande des États-Unis, lors de son discours de Stuttgart du 6 septembre. Il assura le peuple allemand de la volonté américaine de lui faire une place parmi les nations libres du monde et d’aider à la reconstruction économique du pays sur une base démocratique et fédéraliste. Britanniques et Américains annoncèrent leur volonté de fusionner leurs zones. Cette mesure fut effective au 1er janvier 1947, avec la création de la bizone, à laquelle le gouvernement militaire français, par souci d’une décentralisation très poussée, refusa alors d’adhérer. Dans le contexte de la guerre froide, il devait finir par s’y rallier en 1948-1949. Afin de resserrer le clan occidental, la revendication française de traiter la Sarre comme une entité séparée du reste de la zone – et de l’Allemagne – fut reconnue. La Sarre obtint un statut particulier à partir de décembre 1946 et fut séparée du reste de l’Allemagne par un cordon douanier [13]
[13]
Jean-Paul Cahn, Le Second retour. Le rattachement de la Sarre à….

9À Berlin, les divergences entre les quatre occupants sur la nature de la future démocratie allemande à mettre en place étaient telles que le Conseil de contrôle, bien avant son échec définitif en mars 1948, fonctionnait de manière minimale, réussissant surtout à établir des directives communes en matière répressive (la directive no 24 du 12 janvier 1946 sur « l’élimination des nazis et autres personnes hostiles aux buts alliés des administrations et des postes comportant des responsabilités ») plutôt que constructive.

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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:35

3. LA DÉNAZIFICATION
10Ainsi, au début de l’année 1946, les quatre Alliés paraissaient encore partager une conception commune de la dénazification. Au cours de cette année-là, le déroulement du procès de Nuremberg (novembre 1945 - septembre 1946) devait donner au monde entier le sentiment d’un front commun pour rétablir la justice et châtier les principaux criminels du « IIIe Reich ». Le 30 septembre, le Tribunal international de Nuremberg condamnait à mort et faisait exécuter 12 des 24 inculpés. Aussi l’année 1946 reste-t-elle une grande date dans l’histoire de la dénazification et marqua-t-elle profondément les consciences allemandes.

11Mais, hormis ce cercle extrêmement étroit des principaux responsables du régime nazi, le processus de dénazification se déroula au niveau de chacune des quatre zones d’occupation, selon des modalités bien différentes. En zone soviétique, après une période caractérisée par le manque d’instruction de l’occupant et les pratiques très hétérogènes de la dénazification, il fallait adopter des arrêtés uniformes dans les Länder. Dès le début, la KPD disposa d’une position clé : le premier vice-président de chaque Land était responsable de la dénazification. Or, ce fut toujours un communiste qui occupa ce poste. De juillet 1945 à décembre 1946, les lois et les décrets des Länder constituèrent la base juridique de la dénazification. En Thuringe, la loi d’épuration du 23 juillet 1945 prescrivit le limogeage des « anciens combattants » (les alte Kämpfer étaient ceux qui avaient adhéré à la NSDAP avant le 1er avril 1933) et des membres de la NSDAP qui avaient occupé des positions dirigeantes. Les simples sympathisants (Mitläufer), en revanche, ne furent pas concernés. Dans le Brandebourg et le Mecklembourg-Poméranie-occidentale, tous les anciens membres de la NSDAP furent renvoyés. En Saxe, le rang au sein du parti ou de ses organisations fut le critère décisif dans la procédure de dénazification ; en Saxe-Anhalt, chacun fut soumis à un examen [14]
[14]
Cf. Wolfgang Meinicke, « Die Entnazifizierung in der…. Jusqu’à la fin de 1946, 306 500 personnes furent congédiées ou suspendues en zone d’occupation soviétique (sans le Mecklembourg-Poméranie-occidentale). Ces chiffres peu précis, lacunaires ou même falsifiés, ne peuvent être considérés que comme des valeurs indicatives. En décembre 1946, le gouvernement militaire soviétique appliqua la directive du conseil de contrôle no 24 transmettant la responsabilité aux membres des commissions de dénazification. Ces derniers devaient examiner au cas par cas tous les employés et fonctionnaires. Le parti socialiste unifié (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, SED) supervisa leur travail. 850 000 anciens membres de la NSDAP furent recensés. Le nombre exact des sanctions est controversé, mais selon les dossiers de la SED, 520 000 anciens nationaux-socialistes, 80 % des juges et à peu près 20 000 des 39 348 professeurs durent abandonner leur travail. Ils furent immédiatement remplacés par des policiers populaires, des juges et des procureurs populaires (selon la réforme de la justice de 1946 [15]
[15]
Cf. Hermann Wentker, « Volksrichter in der SBZ/DDR (1945-1952).…) et par de jeunes professeurs [16]
[16]
Cf. Petra Gruner, « Die Neulehrer : Schlüsselsymbol… qui avaient reçu une formation sommaire [17]
[17]
Cf. Rainer Eckert, « Entnazifizierung », Rainer Eppelmann…. Le principal critère de sélection était leur dévouement au système communiste et à la politique de la KPD/SED, faisant d’eux un instrument de son autorité.

12Bien que leur travail fût souvent freiné par la masse de dossiers et le manque de personnel, les commissions appliquaient à la lettre l’ordre de l’administration militaire soviétique en Allemagne (Sowjetische Militäradministration in Deutschland, SMAD). Ce procédé eut pour conséquence de raréfier le nombre des spécialistes. Comme dans les zones occidentales, les partis politiques demandèrent alors à la SMAD une plus grande indulgence. Dans une lettre commune, ils écrivirent au gouvernement militaire soviétique le 17 février 1947 : « L’application schématique de cette directive, comme on peut le constater, a entraîné le renvoi d’un grand nombre d’experts et de spécialistes dans les entreprises et l’administration. Ce phénomène préoccupe le Front unitaire soucieux de la consolidation et de la continuation des progrès économiques réalisés dans la SBZ. » [18]
[18]
Document reproduit dans Clemens Vollnhals (éd.),…

13La SMAD réagit le 16 août 1947 en modifiant radicalement sa politique. L’ordre no 201 devait permettre la réhabilitation d’une grande partie des anciens membres de la NSDAP. En même temps, les Soviétiques transférèrent le jugement des criminels de guerre – à quelques exceptions près – aux tribunaux allemands. La dénazification fut désormais ciblée sur les membres actifs de la NSDAP. Ce changement permit, à l’inverse, aux membres nominaux de regagner le droit de vote actif et passif ainsi que tous leurs droits civiques et politiques. L’idée d’une rééducation dans le sens répressif et le principe de la culpabilité individuelle furent abandonnés. Les communistes commencèrent peu à peu à rechercher la faveur de leurs anciens ennemis et essayèrent de les intégrer dans le parti. Nombreux furent ceux qui comprirent vite que, pour prouver leurs convictions antifascistes, il fallait se présenter comme victime du régime national-socialiste d’une part, et affirmer vouloir participer à la construction d’une nouvelle Allemagne d’autre part. Selon une formule de l’époque, la « grande SED » était devenue « l’amie des petits nazis » [19]
[19]
Cf. Bernd Faulenbach, « Zur Funktion des Antifaschismus in der….

14Certes, ce fut en zone soviétique que l’épuration fut la plus rigoureuse et structurellement la plus profonde [20]
[20]
Cf. Ulrich Pfeil, « Antifascisme et dénazification en zone…, mais elle ne se limita pas à la dénazification stricto sensu. Dès 1946, un certain nombre d’éléments « bourgeois » et « fascistes », selon la dénomination marxiste-léniniste, furent également « épurés », dont un nombre considérable de sociaux-démocrates après la fusion forcée de la KPD et de la SPD. Les membres de la SPD, après une courte période d’euphorie consécutive à l’unification des deux partis ouvriers, se rendirent compte qu’il ne s’agissait pas d’une coopération entre égaux, mais qu’ils étaient les otages des anciens membres de la KPD qui imposaient leur leadership à l’intérieur de la nouvelle SED [21]
[21]
Cf. Harold Hurwitz, Die Stalinisierung der SEd. Zum Verlust von…. La définition de l’antifascisme était assez ambiguë pour être utilisée différemment dans le débat politique selon les moments et les objectifs. Les mesures répressives ne furent pas seulement exercées à l’encontre des nationaux-socialistes et des militaristes, mais aussi contre des individus qui n’entraient pas dans les catégories établies par les quatre Alliés. Il s’agissait d’éléments « ennemis » qui s’opposaient à la politique officielle de la SMAD et du « Groupe Ulbricht ». Au lendemain de la guerre, les Soviétiques avaient installé dans leur zone onze camps d’internement. Entre octobre 1945 et septembre 1947, ils en réduisirent le nombre à cinq, puis à trois après novembre 1948 : Bautzen, et les anciens camps de concentration de Sachsenhausen et Buchenwald. Selon des informations soviétiques, 122 671 personnes furent internées dans ces camps entre 1945 et 1950 ; 42 889 d’entre elles moururent, 45 261 furent libérées, 12 770 déportées en Union soviétique, 6 680 transférées dans des camps de prisonniers de guerre et 14 202 remises au ministère de l’Intérieur de la RDA lors de la dissolution des camps en 1950. [22]
[22]
Cf. Neues Deutschland, 27 juillet 1990 ; Günter Braun, Gunter… Sous le couvert d’une « dénazification-démocratisation », la SED était parvenue à un changement de « système », imposant une « socialisation-soviétisation ».

15Dans les trois zones occidentales, il n’y eut pas non plus d’harmonie du processus, bien que tous les Allemands aient dû remplir les fameux « questionnaires » établis par les autorités alliées. En 1945-1946, les Américains, si l’on s’en tient aux chiffres bruts, paraissaient mener la politique la plus sévère à cet égard, suivis par les Britanniques, et plus loin encore, par les Français, à tel point qu’on évoque parfois le laxisme des autorités françaises [23]
[23]
L’historien Clemens Vollnhals a parlé « d’Eldorado pour les…. En réalité, plutôt que de s’en tenir strictement aux critères définis par le Conseil de contrôle et les directives initiales de 1945, formulées par les Américains [24]
[24]
Il s’agit de la directive JCS 1067 du 26 avril 1945 et de la…, le gouvernement militaire français pratiqua une politique d’épuration plus individualisée, recourant souvent – comme dans le domaine universitaire – à des entretiens personnalisés qui devaient compléter les questionnaires. Pour les Français, plus encore que pour les deux autres occupants occidentaux, l’épuration, outre la dénazification, devait également viser à la démilitarisation de la société (c’est ainsi, par exemple, que des directives furent édictées pour empêcher ou réglementer très strictement l’inscription à l’Université des anciens officiers d’active).

16L’année 1946 marque une nouvelle étape avec la mise sur pied, en zone américaine d’abord, puis ultérieurement dans les autres zones occidentales, des tribunaux d’épuration (Spruchkammer) allemands, ce qui signifiait que des responsables allemands, non compromis avec le régime nazi, se voyaient désormais confier la tâche fondamentale, mais ô combien complexe, de prononcer les sanctions affectant leurs compatriotes. La loi du 5 mars 1946 sur la dénazification et la démilitarisation (Gesetz zur Befreiung von Nationalsozialismus und Militarismus) avait déterminé cinq catégories (non coupables ; sympathisants ; personnes compromises de façon mineure ; personnes compromises ; personnes compromises de façon majeure), mais un nombre important de ces trois dernières catégories purent passer au travers des mailles du filet grâce à des certificats de complaisance (Persilscheine). Cette nouvelle étape du processus de dénazification est aujourd’hui généralement considérée comme un échec, car il y eut, au final, peu de sanctions lourdes, et le processus d’épuration devait bientôt décliner au fur et à mesure que se précisait la guerre froide, pour prendre fin au tout début des années 1950, avec les lois d’amnistie [25]
[25]
Lutz Niethammer, Die Mitläuferfabrik. Die Entnazifizierung am…. Cet état de fait devait ultérieurement susciter bien des interrogations sur le bilan de la dénazification et les continuités personnelles entre le « IIIe Reich » et la future République de Bonn, le non-renouvellement des élites [26]
[26]
Norbert Frei (éd.), Hitlers Eliten nach 1945, Munich, 2001. et le manque général de courage pour affronter le passé. À cet égard, il est symptomatique que l’ouvrage fondamental du philosophe Karl Jaspers, La culpabilité allemande [27]
[27]
Karl Jaspers, Die Schuldfrage, Heidelberg, 1946., issu du cours qu’il professa à l’Université de Heidelberg au semestre d’hiver 1945-1946, parut dans le courant de l’année 1946. Mais, après Nuremberg et en dépit de cette incitation à la réflexion lancée par l’un des plus grands intellectuels allemands, l’intérêt du public pour le passé proche décrût, et la société allemande d’après-guerre s’enferra dans le « tabou » du passé national-socialiste. Il faudrait attendre la fin des années 1950 et les années 1960 pour que, après d’autres grands procès (procès d’Auschwitz notamment), l’opinion publique allemande accepte la confrontation à son propre passé et ouvre largement le débat. [28]
[28]
Detlef Garbe, « Äuerliche Abkehr, Erinnerungsverweigerung und…

4. LA RÉÉDUCATION
17La « dénazification », outre son volet répressif dont l’efficacité fut relative, comprenait aussi, dans un sens plus large, un aspect plus constructif pour l’avenir visant à la démocratisation du peuple allemand [29]
[29]
Jérôme Vaillant, La dénazification par les vainqueurs, Lille,…. En 1946, les occupants parlaient de « rééducation » (Umerziehung), un terme auquel Britanniques et Américains préférèrent bientôt celui de Reorientation qui était censé être moins autoritaire et échapper ainsi au caractère paradoxal d’une démocratisation imposée par l’Occupant. Cette rééducation impliquait la mise en place de nouvelles institutions, la réorganisation de la presse et de la radio, la reprise de l’enseignement à tous les niveaux et de la vie culturelle selon le respect des règles démocratiques et des idéaux de liberté [30]
[30]
Konrad Jarausch, Die Umkehr. Deutschen Wandlungen 1945-1995,…. La rééducation, comme la démocratisation, s’inscrivait pour chacun des alliés dans une politique plus générale de sécurité vis-à-vis de l’Allemagne [31]
[31]
Karl-Heinz Füssl, Die Umerziehung der Deutschen. Jugend und….

18Pour les quatre occupants, la remise en route du système scolaire, qui avait tant failli sous le « IIIe Reich » en devenant l’un des principaux lieux d’endoctrinement de la jeunesse allemande, chargé de l’éducation de masse, représenta une priorité absolue et un facteur clé de la future démocratisation [32]
[32]
Manfred Heinemann (éd.), Umerziehung und Wiederaufbau. Die…. Dans les quatre zones, l’enseignement primaire et secondaire avait repris à l’automne 1945, malgré le manque d’enseignants – touchés de plein fouet par l’épuration – et de locaux – détruits ou réquisitionnés. L’année 1946 se caractérisa par l’introduction des réformes imposées par les occupants. Ainsi, les Soviétiques, avec le concours empressé des autorités allemandes de Berlin, mirent-ils sur pied l’école unique (Einheitsschule) au nom de la démocratisation : fondées sur le triple principe d’égalité, d’uniformité et de laïcité, ces écoles, assurant huit années de scolarité, devaient contribuer à niveler les origines sociales. En dehors de l’école, les jeunes Allemands de zone soviétique étaient pris en charge par la Freie Deutsche Jugend (FDJ), organisation de jeunesse créée en mars 1946 et présidée par Erich Honecker [33]
[33]
Ulrich Mählert, Die Freie Deutsche Jugend 1945-1949. Von den…. En zone française, le gouvernement militaire tenta d’imposer une réforme scolaire, largement inspirée du système français tout en respectant le caractère confessionnel ou bi-confessionnel (les écoles simultanées) des écoles, mais cette réforme, introduite à l’automne 1946, devait échouer moins d’un an après, en raison principalement de l’opposition de l’Église catholique [34]
[34]
Corine Defrance, La politique culturelle de la France sur la…. En revanche, les Américains, et surtout les Britanniques, furent beaucoup moins directifs en matière scolaire et laissèrent aux Allemands une liberté de manœuvre bien plus grande pour réformer le système. Mais cette stratégie devait, elle aussi, s’avérer assez peu efficace, à tel point que les Américains, en 1948, tentèrent infructueusement de reprendre eux-mêmes les choses en main en Bavière [35]
[35]
Karl-Ernst Bungenstab, Umerziehung zur Demokratie ?….

19En matière d’enseignement supérieur, la plupart des universités purent rouvrir complètement leurs portes au début de l’année 1946 (certaines facultés, de médecine et de théologie notamment, avaient repris leurs enseignement dès l’automne 1945) afin d’assurer la formation des futures élites allemandes, ce qui était fondamental pour assurer l’avenir démocratique du pays [36]
[36]
Manfred Heinemann (éd.), Hochschuloffiziere und Wiederaufbau…. En zone française, les responsables du gouvernement militaire, qui nourrissaient une profonde méfiance pour le système éducatif et universitaire traditionnel, jugé co-responsable de la faillite du régime weimarien, fondèrent une nouvelle Université à Mayence en mai 1946, dirigée par un recteur allemand, et préparèrent l’ouverture à Spire et Germersheim de deux autres établissements d’enseignement supérieur (ouverts au début de l’année 1947), car ils estimaient qu’il valait mieux créer de nouvelles structures plutôt que de tenter de réformer les institutions traditionnelles [37]
[37]
Corine Defrance, Les Alliés occidentaux et les universités…. Hormis les Soviétiques, qui, avec le concours des autorités allemandes auxquelles ils avaient confié des responsabilités (dénommées les « cadres de Moscou », car il s’agissait de communistes exilés en Union soviétique après 1933 [38]
[38]
Peter Erler, Horst Laude, Manfred Wilke (éd.), « Nach Hitler…), fondèrent de nouvelles institutions pour assurer la « soviétisation » de la zone orientale [39]
[39]
Pour la politique universitaire en zone soviétique, voir Ralph…, les Français furent les seuls à se lancer dans cette voie, tandis que les Anglo-Américains misaient essentiellement sur la réforme et la démocratisation des structures existantes.

5. LES ÉVOLUTIONS POLITIQUES
20De façon prévisible, c’est en matière de démocratisation politique que les antagonismes entre les Alliés et entre les responsables allemands des zones occidentales et orientale furent les plus violents en 1946.

21En 1946, la démocratisation de la vie politique était déjà commencée. Dès 1945, les partis politiques, comme les syndicats, avaient été autorisés et même encouragés par les quatre occupants, qu’il s’agisse de re-fondations (SPD, KPD) ou de créations nouvelles (CDU, CSU), mais, tandis que Soviétiques et Britanniques acceptèrent très tôt la réorganisation des partis au niveau zonal, Américains et Français hésitèrent plus longtemps à dépasser l’échelon local. Dans toutes les zones, les Länder ou provinces – dans l’ancienne Prusse – étaient en cours de reconstitution ou de création (1945 pour la zone américaine ; 1945-1946 pour la zone soviétique ; 1946 pour les zones britannique et française). Au cours de l’année 1946 eurent lieu les premières élections au niveau municipal (dès janvier en zone américaine ; en septembre dans les trois autres zones) et même régional (en octobre en zone soviétique ; en novembre/décembre dans les Länder de la zone américaine ; ces élections devaient avoir lieu au printemps 1947 dans les zones britannique et française).

22Au point de vue politique, l’année 1946 marque la première fracture majeure entre la zone soviétique et les trois zones occidentales. L’événement le plus grave et le plus retentissant fut, les 21 et 22 avril 1946, la fusion entre les partis social-démocrate et communiste (SPD et KPD), donnant naissance au parti socialiste unifié (SED) sous la tutelle étroite de Moscou et des communistes allemands. Si cette fusion est généralement qualifiée de « forcée » – et l’emprise de Moscou a été maintes fois démontrée –, certains auteurs tiennent pourtant à préciser que la pression « unitariste » était extrêmement forte, notamment dans les comités politiques des entreprises [40]
[40]
Klemann (n. 2), p. 139. Sur les débats autour de la « fusion…. Les sociaux-démocrates de zone orientale qui refusaient la fusion furent persécutés et nombre d’entre eux quittèrent la zone pour l’ouest de l’Allemagne. Le processus qui devait mener en 1949 à la fondation de deux États allemands idéologiquement rivaux (Doppelte Staatsgründung [41]
[41]
« Die nationale Spaltung wurde durch die Spaltung der…) était en cours, et la zone orientale s’engageait dans un Sonderweg qui ne devait prendre fin qu’avec la chute du Mur et la Réunification de 1989-1990 [42]
[42]
Edgar Wolfrum, Die geglückte Demokratie. Geschichte der…. Cette évolution à l’Est renforça la position de Kurt Schumacher, farouche détracteur de la « fusion forcée », comme leader incontesté du parti social-démocrate dans les zones occidentales.

23En zone orientale, les évolutions vers une socialisation étroitement contrôlée par Moscou se précisèrent encore dans les mois suivants. Stefan Creuzberger a montré comment, derrière une apparente façade de rétablissement du processus démocratique, la SMAD a encadré le processus de soviétisation en zone orientale, ce qui, par ailleurs, conduit à relativiser très fortement la thèse longtemps défendue par l’historiographie est-allemande d’une large liberté de manœuvre des autorités politiques et administratives allemandes en zone puis en RDA [43]
[43]
Jan Foitzik, Sowjetische Militäradministration in Deutschland…. Ainsi, au lendemain des élections de l’automne 1946, qui n’apportèrent pas à la SED les succès escomptés, la SMAD intervint directement pour permettre aux principaux responsables du parti socialiste unifié de s’emparer des postes de direction dans le système politique, quel que fût le résultat des élections. Par exemple, dans le Brandebourg, libéraux et chrétiens-démocrates avaient obtenu 51 des 100 mandats, mais il leur était impossible de former une coalition gouvernementale à l’échelon provincial, car l’administration soviétique avait imposé que tous les gouvernements régionaux fussent formés de représentants de tous les partis. Elle exigea aussi que la présidence en revînt à la fraction arrivée en tête, ce qui équivalait à mettre la SED à l’abri de toutes les alliances possibles entre ses rivaux. Dans cette région, la SMAD intervint énergiquement pour imposer un président SED [44]
[44]
Stefan Creuzberger, Die sowjetische Besatzungsmacht und das…. C’est pourquoi la thèse de Wilfried Loth, selon laquelle Staline aurait visé à établir une Allemagne démocratique « selon les critères occidentaux » [45]
[45]
Wilfried Loth, Stalins ungeliebtes Kind. Warum Moskau die DDR…, paraît reposer sur une interprétation erronée du concept de démocratie chez le chef du Kremlin et/ou d’une mésestimation des techniques de propagande par Moscou [46]
[46]
Stefan Creuzberger, « Parlamentarische Demokratie nach….

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6. LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES
24Malgré la signature le 26 mars 1946 du plan industriel élaboré par le Conseil de contrôle interallié, fixant les limitations de la production allemande dans nombre de secteurs, listant les productions interdites et prévoyant un certain nombre de démontages au titre des réparations, l’antagonisme croissant entre les deux blocs en formation caractérisa bien évidemment aussi le traitement économique des zones. En 1945, les occupants s’étaient mis d’accord sur le principe des réparations, fondées sur des livraisons (charbon et bois notamment) et les démontages, sur un contrôle interallié de la Ruhr et sur un système de compensations qui prévoyait que les zones occidentales devaient livrer certaines quantités de charbon et de produits industriels aux autorités soviétiques en échange de livraisons de produits agricoles venus de zone orientale, mais ces accords devinrent caducs à la fin du printemps 1946. Le 25 mai, le gouvernement militaire américain suspendit les livraisons à l’URSS de réparations prélevées en zone américaine, étant donné que Moscou, de son côté, n’avait pas respecté les livraisons de produits alimentaires en provenance de sa zone. Peu après, Britanniques et Américains décidèrent de fusionner leurs zones, officiellement pour améliorer le fonctionnement économique de l’Allemagne. Mais derrière cette mesure se profilait l’évolution politique qui devait mener en 1949 à la fondation de la République fédérale d’Allemagne.

25En zone orientale, outre les démontages et le déplacement forcé vers l’URSS d’un grand nombre de techniciens, ingénieurs et « cerveaux » allemands (exploitation massive du potentiel économique de la zone), les autorités soviétiques et les communistes allemands imposèrent des mesures drastiques de socialisation : expropriations des grands domaines agricoles (« dé-junkerisation ») ; expropriations dans le secteur industriel ; réforme agraire et collectivisation des terres ; introduction de la planification économique. Les grandes firmes, telles les Leuna, Buna, Bitterfeld et Wismut-Werke, ne furent finalement pas démontées, comme prévu initialement, mais transformées en juin 1946 en sociétés soviétiques par actions (Sowjetische Aktiengesellschaften, SAG), assurant à elles seules un quart de la production d’ensemble de la zone orientale et une grande part des livraisons à l’URSS au titre des réparations [47]
[47]
Hans Georg Lehmann, Deutschland-Chronik 1945 bis 1995, Bonn,….

26Par contrecoup, toutes les mesures qui pouvaient s’apparenter à une forme de socialisation ou de révision des règles de propriété dans les zones occidentales, comme la réforme agraire ou la nationalisation des entreprises du bassin de la Ruhr, au départ envisagées favorablement par les autorités britanniques (cette dernière mesure aurait correspondu tout à la fois aux objectifs de démilitarisation, dénazification, décartellisation et démocratisation) [48]
[48]
Rolf Steininger, Deutsche Geschichte seit 1945. Darstellung und…, furent bientôt vouées à l’échec à l’ouest de l’Allemagne. Dès les premiers signes de l’antagonisme entre les blocs en formation, les Américains notamment firent pression pour renoncer à tout ce qui pouvait affaiblir l’idéologie libérale face au socialisme soviétique [49]
[49]
Werner Link, Deutsche und amerikanische Gewerkschaften und…. Dans l’ouest de l’Allemagne, les démontages, poursuivis en 1946 selon une intensité différente dans les trois zones, restèrent un objet de protestations constantes de la part de la population allemande. Mais, par un effet de boomerang, ces démontages devaient bientôt s’avérer plutôt positifs pour l’économie allemande, car, à partir de 1947, dans le cadre des crédits Marshall, l’Allemagne allait recevoir des machines neuves et très compétitives, tandis que les Alliés, et surtout les Français qui avaient le plus intensément pratiqué les démontages, se retrouvaient avec du matériel en partie obsolète [50]
[50]
Sylvie Lefèvre, Les relations économiques franco-allemandes….

7. LES ÉVOLUTIONS CULTURELLES
27Alors que la vie quotidienne et matérielle, en 1946, restait encore très précaire, l’immédiat après-guerre fut caractérisé par un épanouissement de la vie culturelle et intellectuelle, encouragé et contrôlé par les occupants qui y voyaient un triple intérêt : contribuer à la rééducation, au maintien de l’ordre dans cette société ayant perdu ses repères (c’était « le temps de la belle misère » – Zeit der schönen Not) [51]
[51]
Edgar Wolfrum, Peter Fäler, Reinhard Grohnert, Krisenjahre und…, au sursaut démocratique et au débat d’idées au sein de la population allemande, ce à quoi s’attelèrent quelques-unes des très nombreuses revues créées en 1945-1946, telles Der Ruf ou les Frankfurter Hefte, pour ne citer que les plus connues d’entre elles [52]
[52]
Klemann (n. 2), p. 157.. Il y eut d’une part, sous l’influence alliée, l’ouverture de l’Allemagne aux œuvres et courants artistiques étrangers, dont l’Allemagne nazie s’était hermétiquement isolée douze ans durant : expositions sur l’art abstrait, musique, jazz, films américains. On assista, d’autre part, à la reprise de la vie culturelle allemande. Les œuvres interdites sous le IIIe Reich (art dit « dégénéré » ; œuvres des artistes juifs) furent jouées ou exposées : ainsi Nathan le Sage, de Lessing, fut la première pièce inscrite au répertoire du Deutsches Theater de Berlin lors de sa réouverture en septembre 1945. Dans le domaine musical, les œuvres de Mendelssohn furent alors très souvent jouées. Ce fut donc une époque de rattrapage, mais aussi un temps de nouvelles créations. De 1945 à 1947, une très abondante production s’abandonna à un lyrisme (Lyrikschwemme) – très sévèrement jugé par la critique – visant à oublier la misère du présent et à éviter toute interrogation sur les affres du passé. Ce fut là le mouvement dominant de l’immédiat après-guerre qui se comprend en réaction à l’effondrement quasi total de la société allemande. Mais il y eut aussi un courant radicalement différent, refusant tout pathos, et qui, avec une grande sobriété, faisait état des réalités de l’après-guerre. Qualifié de Trümmerliteratur ( « littérature des ruines » ) ou de Kahlschlagliteratur ( « littérature de la coupe sombre » ), ce mouvement littéraire est symbolisé par l’ouvrage de Wolfgang Borchert Drauen vor der Tür, paru en 1947, année de la fondation, à l’initiative de Hans Werner Richter, du « Groupe 47 » [53]
[53]
Hermann Glaser, Deutsche Kultur. Ein historischer Überblick…. Mais avant même la fin des années 1940, dans tous les secteurs de la vie artistique, des tendances à l’Eskapismus – au rejet de la Trümmerliteratur et de toutes les œuvres à visées rééducatives – se firent jour.

28À travers la littérature et les réflexions des intellectuels allemands s’engagea alors, à l’Ouest notamment, le débat sur la problématique « renouveau ou restauration ». Dans le domaine culturel, pas plus que dans les autres secteurs de la société allemande, il n’y eut d’ « année zéro », marquant un nouveau départ après la « catastrophe allemande » [54]
[54]
Le désespoir du milieu intellectuel et culturel face à la…. Très vite, nombre d’intellectuels eurent l’impression que la chance d’un renouveau de la société n’avait pas été saisie. Ainsi l’écrivain Hans Werner Richter, fondateur en 1946, avec Alfred Andersch, de la revue Der Ruf, écrivit-il en janvier 1947 : « [quand la guerre prit fin], nous n’attendions pas de révolutions [...]. Nous croyions seulement qu’en Allemagne, suite aux ébranlements presque surdimensionnées provoquées par la guerre, il fallait s’adapter aux grandes évolutions de notre temps par des moyens légaux et sans doute constructifs. Nous sommes maintenant ébranlés par le résultat. Même cette évolution-là paraît avoir été manquée » [55]
[55]
Klaus Wagenbach (éd.), Vaterland, Muttersprache. Deutsche…. Ainsi, moins d’un an et demi après la fin de la guerre, le fossé était-il déjà en train de se creuser entre les intellectuels d’une part, les responsables politiques allemands et une grande partie de la société de l’autre, fossé qui ne devait cesser de s’approfondir tout au long des années 1950 et 1960 [56]
[56]
Corine Defrance, « La vie culturelle en Allemagne de l’Ouest,…. Walter Dirks, fondateur avec Egon Kogon des Frankfurter Hefte (1946), devait bientôt parler de « restauration » pour déplorer cette évolution, plus accentuée encore au cours de la décennie suivante [57]
[57]
Walter Dirks, « Der restaurative Charakter der Epoche »,…, caractérisée par le retour au pouvoir d’une génération d’hommes, « qui, après un effondrement sans précédent, tentèrent de reprendre le cours des évolutions sociétales et politiques, là où elles avaient été interrompues sous la République de Weimar » [58]
[58]
Hans Werner Richter, « Zwischen Freiheit und Quarantäne », id.…. En 1946, le phénomène commençait tout juste à être « ressenti », alors que la politique interalliée définie à Potsdam, autour des quatre « D » (démilitarisation, dénazification, décentralisation et démocratisation) témoignait du refus des occupants de s’orienter vers une politique restauratrice.

29Cette question du renouveau ou de la restauration, qui a traversé l’historiographie des années précédentes en provoquant de vifs débats, semble aujourd’hui quelque peu dépassée et le concept de « restauration » est assez largement rejeté, la plupart des historiens estimant que la stabilisation démocratique de l’Allemagne de l’Ouest a été rendue possible par un savant dosage de réformes et de restauration de la tradition qui ne s’excluaient nullement les unes des autres [59]
[59]
Rudolf Morsey, Die Bundesrepublik Deutschland. Entstehung und….

30En zone soviétique et à Berlin, la vie culturelle prit rapidement un nouvel essor. Après la réouverture de tous les théâtres berlinois en 1945, la Erste Deutsche Kunstausstellung ouvrit ses portes en août 1946 à Dresde, présentant tous les courants modernes de l’art allemand, y compris les peintres qui devaient bientôt être traités de « formalistes ». Le 17 mai 1946, la société cinématographique DEFA fut fondée en s’appuyant essentiellement sur les acteurs et metteurs en scène « bourgeois-humanistes ». Dans cette première phase, les occupants soviétiques et leurs collaborateurs est-allemands procédèrent donc de façon très prudente [60]
[60]
Cf. Anne Hartmann, Wolfram Eggeling, Sowjetische Präsenz im…. Il ne fallait pas intimider les représentants de l’intelligentsia bourgeoise qui ne s’étaient pas compromis pendant le national-socialisme, mais les faire participer aux efforts culturels du régime [61]
[61]
Cf. Ulrich Pfeil, « Culture et politique en RDA, 1945-1990 »,…. Cette période de transition « antifasciste » et « démocratique » se caractérisait aussi par le renouvellement (Erneuerung), pour retrouver des traditions saines et renouer avec l’héritage humaniste. Cette réorientation de la culture devait à terme permettre le dépassement de l’antagonisme entre les intellectuels et le pouvoir (Geist und Macht). Mais les dirigeants communistes cachèrent de moins en moins leurs intentions politiques de s’approprier la culture comme courroie de transmission et d’imposer le « réalisme socialiste ». L’instrument le plus important fut le Kulturbund, fondé le 4 juillet 1945 et présidé par Johannes R. Becher, le futur ministre de la Culture de la RDA. Après une phase modérée, caractérisée par la retenue des responsables qui voulaient encore éviter la bataille entre l’idéologie marxiste et « bourgeoise » sur la scène culturelle, cette future organisation de masse appliqua également les principes formulés par Lénine et devait servir de lien entre le parti dominant et certaine couches de la société. Le premier congrès culturel de la KPD (Erste zentrale Kulturtagung der KPD), du 3 au 5 février 1946, marqua à cet égard une césure importante. C’est à cette occasion qu’Anton Ackermann définit la « mission culturelle et politique » du parti, témoignant d’intentions libérales d’une part, mais proférant d’autre part de sérieuses menaces à l’encontre des milieux culturels. Son discours montrait clairement que des déclarations en faveur de la liberté de la culture n’étaient plus que de circonstancielles concessions, une nécessité passagère « regrettable », avant d’imposer le dogmatisme stalinien [62]
[62]
Cf. Manfred Jäger, Kultur und Politik in der DDR 1945-1990,….

31Le 5 mars 1946, le Premier ministre britannique, Winston Churchill, déclara à Fulton/USA qu’il fallait bien se rendre compte que deux Allemagnes étaient en train de se constituer, l’une selon le modèle soviétique, l’autre selon le modèle occidental [63]
[63]
Cf. Manfred Görtemaker, Kleine Geschichte der Bundesrepublik…. L’échec de la conférence de Paris en juillet 1946, caractérisée par des affrontements violents entre l’URSS et les puissances occidentales devait signifier que le rétablissement d’une Allemagne unifiée s’éloignait vers un avenir de plus en plus incertain. Certes, les Allemands y croyaient toujours et la politique des Alliés comme des futurs responsables allemands devaient en tenir compte s’ils ne voulaient pas perdre la confiance populaire, mais force est de constater que l’évolution politique en 1946 prenait le chemin de la division. Les systèmes politiques entre l’est et l’ouest de l’Allemagne divergeaient déjà à bien des égards, les structures sociales n’étaient plus les mêmes, et la stalinisation de la scène culturelle en zone soviétique avait laissé des traces manifestes. De surcroît, l’année 1946 donna un avant-goût de la guerre froide qui éclata ouvertement un an plus tard avec la formulation de la doctrine Truman en mars 1947 et de la théorie des deux camps adverses, définie par Andrei Jdanov en septembre de la même année. L’Allemagne se trouvait au cœur de cet antagonisme auquel elle ne pouvait pas échapper.

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Notes
[1]
Wilfried Loth, Die Teilung der Welt. Geschichte des Kalten Krieges 1941-1955, Munich, 2000 ; Georges-Henri Soutou, La guerre de Cinquante Ans. Les relations Est-Ouest 1943-1990, Paris, 2001.
[2]
Christoph Klemann, Die doppelte Staatsgründung. Deutsche Geschichte 1945-1955, Bonn, 1991, p. 37 et s.
[3]
Stiftung Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland (éd.), Flucht, Vertreibung, Integration, Bielefeld, 2005 ; Norbert Frei, « Die Besatzungsherrschaft als Zäsur », in Matthias Frese, Michael Prinz (éd.), Politische Zäsuren und gesellschaftlicher Wandel im 20. Jahrhundert. Regionale und vergleichende Perspektiven, Paderborn, 1996, p. 781 ; Wolfgang Benz (éd.), Die Vertreibung der Deutschen aus dem Osten. Ursachen, Ereignisse, Folgen, Francfort/M., 52000 ; Stefan Aust, Stephan Burgdorff (ed.), Die Flucht. Über die Vertreibung der Deutschen aus dem Osten, Stuttgart, Munich, 2003.
[4]
Kirchen in der Nachkriegszeit. 4 Beiträge, bearb. von Armin Boyens, Göttingen, 1979, p. 106 et s.
[5]
Cf. Es begann mit einem Ku. Deutsch-alliierte Beziehungen nach 1945 : It started with a kiss, bearb. von Florian Wei, Berlin, 2005.
[6]
Norman Naimark, The Russians in Germany. A History of the Soviet Zone of Occupation, 1945-1949, Cambridge, Massachusetts, 1995.
[7]
Hermann Graml, Die Alliierten und die Teilung Deutschlands. Konflikte und Entscheidungen 1941-1948, Francfort/M., 1988, p. 105.
[8]
Dietmar Hüser, Frankreichs doppelte Deutschlandpolitik. Dynamik aus der Defensive – Planen, Entscheiden, Umsetzen in gesellschaftlichen und wirtschaftlichen, innen- und auenpolitischen Krisenzeiten, 1944-1950, Berlin, 1996.
[9]
Cette thèse avait été avancée dès 1966 par Hans-Peter Schwarz, Vom Reich zur Bundesrepublik Deutschland im Widerstreit der auenpolitischen Konzeptionen in den Jahren der Besatzungsherrschaft, 1945-1949, Neuwied, Berlin, 1966, p. 260-269.
[10]
Tandis que Wilfried Loth a défendu la thèse des concessions que Staline aurait été prêt à faire, Gerhard Wettig et la plupart des spécialistes de la zone d’occupation soviétique / RDA et de l’URSS estiment au contraire que Staline a su jouer sur les mots, et en particulier sur le terme de démocratie à des fins de propagande, mais qu’il n’a jamais eu l’intention de renoncer à sa mainmise idéologique sur tout ou partie de l’Allemagne. Voir notamment, Wilfried Loth, Stalins ungeliebtes Kind, Warum Moskau die DDR nicht wollte, Munich, 19962 ; Gerhard Wettig, Bereitschaft zu Einheit in Freiheit ? Die sowjetische Deutschland-Politik 1945-1955, Munich, 1999. Au sujet de cette controverse, voir Corine Defrance, « Considérations sur l’état de la recherche relative à la zone d’occupation soviétique en Allemagne, 1945-1949 », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, 32 (2000) 1, p. 3-12.
[11]
Cf. Manfred Wilke (éd.), Die Anatomie der Parteizentrale. Die KPD/SEd auf dem Weg zur Macht, Berlin, 1998 ; Andreas Malycha, Die SEd. Geschichte ihrer Stalinisierung, Paderborn, 2000 ; voir infra.
[12]
Geneviève Maelstaf, Que faire de l’Allemagne ? Les responsables français, le statut international de l’Allemagne et le problème de l’unité allemande (1945-1955), Paris, 1999.
[13]
Jean-Paul Cahn, Le Second retour. Le rattachement de la Sarre à l’Allemagne, 1955-1957, Berne, 1985.
[14]
Cf. Wolfgang Meinicke, « Die Entnazifizierung in der sowjetischen Besatzungszone 1945 bis 1948 », Zeitschrift für Geschichtswissenschaft, 11 (1984), p. 968-979 ; Helga Welsh, Revolutionärer Wandel auf Befehl ? Entnazifizierungs- und Personalpolitik in Thüringen und Sachsen (1945-1948), Munich, 1989 ; Manfred Wille, Entnazifizierung in der sowjetischen Besatzungszone Deutschlands 1945-1948, Magdebourg, 1993, p. 44 et s. ; Ruth-Kristin Röler (éd.), Entnazifizierungspolitik der KPD/SEd 1945-1948. Dokumente und Materialien, Goldbach, 1994 ; Damian van Melis, Entnazifizierung in Mecklenburg-Vorpommern. Herrschaft und Verwaltung 1945-1948, Munich, 1999, p. 123 et s. ; Id. (éd.), Sozialismus auf dem platten Land. Mecklenburg-Vorpommern 1945-1952, Schwerin, 1999.
[15]
Cf. Hermann Wentker, « Volksrichter in der SBZ/DDR (1945-1952). Ausbildung, Weiterbildung und Einsatz einer neuen Juristenelite », Heiner Timmermann (éd.), Diktaturen in Europa im 20. Jahrhundert – der Fall DDR, Berlin, 1996, p. 95-112.
[16]
Cf. Petra Gruner, « Die Neulehrer : Schlüsselsymbol der DDR-Gesellschaft », Aus Politik und Zeitgeschichte, B 38 (1999), p. 25-31.
[17]
Cf. Rainer Eckert, « Entnazifizierung », Rainer Eppelmann (éd.), Lexikon des DDR-Sozialismus, vol. I, Paderborn, 1997, p. 249.
[18]
Document reproduit dans Clemens Vollnhals (éd.), Entnazifizierung. Politische Säuberung und Rehabilitierung in den vier Besatzungszonen 1945-1949, Munich, 1991, p. 205.
[19]
Cf. Bernd Faulenbach, « Zur Funktion des Antifaschismus in der DDR », Materialien der Enquete-Kommission « Aufarbeitung von Geschichte und Folgen der SEd-Diktatur in Deutschland », édité par le Deutscher Bundestag, vol. III/1, Baden-Baden, 1995, p. 104.
[20]
Cf. Ulrich Pfeil, « Antifascisme et dénazification en zone d’occupation soviétique (SBZ) 1945-1948 », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, 32 (2000) 1, p. 101-115.
[21]
Cf. Harold Hurwitz, Die Stalinisierung der SEd. Zum Verlust von Freiräumen und sozialdemokratischer Identität in den Vorständen 1946-1949, Opladen, 1997, p. 53 et s.
[22]
Cf. Neues Deutschland, 27 juillet 1990 ; Günter Braun, Gunter Ehnert, « Das Speziallager Buchenwald in einem zeitgenössischen Bericht. Ein seltenes Dokument und ein auergewöhnlicher Fall », Deutschland Archiv, 28 (1995) 2, p. 163 et s.
[23]
L’historien Clemens Vollnhals a parlé « d’Eldorado pour les plus compromis », Vollnhals (n. 18), p. 28.
[24]
Il s’agit de la directive JCS 1067 du 26 avril 1945 et de la directive du 7 juillet 1945 sur la base de laquelle fut établi le « questionnaire ».
[25]
Lutz Niethammer, Die Mitläuferfabrik. Die Entnazifizierung am Beispiel Bayerns, Berlin, Bonn, 1982.
[26]
Norbert Frei (éd.), Hitlers Eliten nach 1945, Munich, 2001.
[27]
Karl Jaspers, Die Schuldfrage, Heidelberg, 1946.
[28]
Detlef Garbe, « Äuerliche Abkehr, Erinnerungsverweigerung und Vergangenheitsbewältigung : Der Umgang mit dem Nationalsozialismus in der frühen Bundesrepublik », Axel Schildt, Arnold Sywottek (éd.), Modernisierung im Wiederaufbau. Die westliche Gesellschaft der 50er Jahre, Bonn, 1993, p. 693-716 ; Bernd-A. Rusinek, « Von der Entdeckung der NS-Vergangenheit zum generellen Faschismusverdacht. Akademische Diskurse in der Bundesrepublik der 60er Jahre », : Axel Schildt, Detlef Siegfried, Karl-Christian Lammers (éd.), Dynamische Zeiten. Die 60er Jahre in den beiden deutschen Gesellschaften, Hambourg, 2000, p. 114-147.
[29]
Jérôme Vaillant, La dénazification par les vainqueurs, Lille, 1981.
[30]
Konrad Jarausch, Die Umkehr. Deutschen Wandlungen 1945-1995, Munich, 2004.
[31]
Karl-Heinz Füssl, Die Umerziehung der Deutschen. Jugend und Schule unter den Siegermächten des Zweiten Weltkrieges 1945-1955, Paderborn, 1994.
[32]
Manfred Heinemann (éd.), Umerziehung und Wiederaufbau. Die Bildungspolitik der Besatzungsmächte in Deutschland und Österreich, Stuttgart, 1981.
[33]
Ulrich Mählert, Die Freie Deutsche Jugend 1945-1949. Von den « antifaschistischen Jugendausschüssen » zur SEd-Massenorganisation : die Erfassung der Jugend in der sowjetischen Besatzungszone, Paderborn, 1995 ; Ulrich Mählert, Gerd-Rüdiger Stephan, Blaue Hemden, Rote Fahnen. Die Geschichte der Freien Deutschen Jugend, Opladen, 1996.
[34]
Corine Defrance, La politique culturelle de la France sur la rive gauche du Rhin, 1945-1955, Strasbourg, 1994 ; Stefan Zauner, Erziehung und Kulturmission. Frankreichs Bildungspolitik in Deutschland 1945-1949, Munich, 1994 ; Caroline Doublier, « L’Enseignement dans la zone française d’occupation en Allemagne 1945-1949 », thèse de doctorat soutenue en 1997, sous la direction de Frédéric Hartweg, Strasbourg ; Id., « L’enseignement dans la zone française d’occupation en Allemagne, 1945-1949, quel bilan ? », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, 34 (2002) 1, p. 45-54.
[35]
Karl-Ernst Bungenstab, Umerziehung zur Demokratie ? Re-education-Politik im Bildungswesen der US-Zone 1945-1949, Düsseldorf, 1970, p. 96 ; Günter Pakschies, Umerziehung in der britischen Zone 1945-1949, Weinheim, 1979.
[36]
Manfred Heinemann (éd.), Hochschuloffiziere und Wiederaufbau des Hochschulwesens in Westdeutschland, 1945-1952. Die US-Zone, Hildesheim, 1990 ; Id. (éd.), Hochschuloffiziere und Wiederaufbau des Hochschulwesens in Westdeutschland, 1945-1952. Die britische Zone, Hildesheim, 1990 ; Id. (éd.), Hochschuloffiziere und Wiederaufbau des Hochschulwesens in Westdeutschland, 1945-1952. Die französische Zone, Hildesheim, 1991 ; Id. (éd.), Hochschuloffiziere und Wiederaufbau des Hochschulwesens in Deutschland 1945-1949. Die sowjetische Besatzungszone, Berlin, 2000.
[37]
Corine Defrance, Les Alliés occidentaux et les universités allemandes, 1945-1949, Paris, 2000, p. 175-191 ; Id., « Deutsche Universitäten in der Besatzungszeit zwischen Brüchen und Traditionen 1945-1949 », Dietrich Papenfu, Wolfgang Schieder (éd..), Deutsche Umbrüche im 20. Jahrhundert, Cologne, 2000, p. 409-428 ; « Universités et universitaires allemands dans l’après-guerre, 1945-1960 », Francia 30/3 (2003), p. 51-69.
[38]
Peter Erler, Horst Laude, Manfred Wilke (éd.), « Nach Hitler kommen wir ». Dokumente zur Programmatik der Moskauer KPd-Führung 1944/45 für Nachkriegsdeutschland, Berlin, 1994.
[39]
Pour la politique universitaire en zone soviétique, voir Ralph Jessen, Akademische Elite und kommunistische Diktatur. Die Ostdeutsche Hochschullehrerschaft in der Ulbricht-Ära, Göttingen, 1999.
[40]
Klemann (n. 2), p. 139. Sur les débats autour de la « fusion forcée » après la Réunification, voir Gilbert Badia, « Une question controversée : la fusion du SPd et du KPd en 1946 », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, 32 (2000) 1, p. 29-38.
[41]
« Die nationale Spaltung wurde durch die Spaltung der Arbeiterbewegung zwischen Ost und West in einer Weise vorgeprägt, deren politische Bedeutung schwer zu überschätzen ist », Klemann (n. 2), p. 136.
[42]
Edgar Wolfrum, Die geglückte Demokratie. Geschichte der Bundesrepublik Deutschland von ihren Anfängen bis zur Gegenwart, Stuttgart, 2006, p. 35.
[43]
Jan Foitzik, Sowjetische Militäradministration in Deutschland (SMAd) 1945-1949. Struktur und Funktion, Berlin, 1999 ; voir également Gerhard Wettig (n. 10), p. 61-67.
[44]
Stefan Creuzberger, Die sowjetische Besatzungsmacht und das politische System der SBZ, Weimar, Cologne, Vienne, 1966, p. 119-121.
[45]
Wilfried Loth, Stalins ungeliebtes Kind. Warum Moskau die DDR nicht wollte, Berlin, 1994, p. 223.
[46]
Stefan Creuzberger, « Parlamentarische Demokratie nach “westlichen Mastäben” ? Die sowjetische Militäradministration und die Ausschaltung von Parlaments und Regierungsstrukturen in der SBZ (1946-1948/49) », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, 32 (2000) 1, p. 39-50 ; Werner Müller, « Noch einmal : Stalin und die Demokratie im Nachkriegsdeutschland », Jahrbuch für Historische Kommunismusforschung 1998, Berlin, 1998, p. 203-216.
[47]
Hans Georg Lehmann, Deutschland-Chronik 1945 bis 1995, Bonn, 1995, p. 43 ; Sylvie Lefèvre, « La politique industrielle des Soviétiques dans leur zone d’occupation en Allemagne vue par les services français à Berlin (1945-1949) », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, 32 (2000) 1, p. 51-67.
[48]
Rolf Steininger, Deutsche Geschichte seit 1945. Darstellung und Dokumente in vier Bänden, vol. 2, 1948-1955, Francfort/M., 1997, p. 80.
[49]
Werner Link, Deutsche und amerikanische Gewerkschaften und Geschäftsleute 1945-1975, Düsseldorf, 1978, p. 74 ; Jürgen Kocka, « 1945. Neubeginn oder Restauration ? », Carola Stern, Heinrich August Winkler (éd.), Wendepunkte deutscher Geschichte, Francfort/Main, 1994, p. 159-192 ; Günter Plum, « Versuche gesellschaftlicher Neuordnung. Ihr Scheitern im Kräftefeld deutscher und alliierter Politik », Westdeutschlands Weg zur Bundesrepublik 1945-1949. Beiträge von Mitarbeitern des Instituts für Zeitgeschichte, Munich, 1976, p. 90-117.
[50]
Sylvie Lefèvre, Les relations économiques franco-allemandes de 1945 à 1955. De l’occupation à la coopération, Paris, 1998.
[51]
Edgar Wolfrum, Peter Fäler, Reinhard Grohnert, Krisenjahre und Aufbruchszeit. Alltag und Politik im französisch besetzten Baden, 1945-1949, Munich, 1996.
[52]
Klemann (n. 2), p. 157.
[53]
Hermann Glaser, Deutsche Kultur. Ein historischer Überblick von 1945 bis zur Gegenwart, Bonn, 1997 ; Kurt Sontheimer, Die Adenauer-Ära. Grundlegung der Bundesrepublik, Munich, 1991.
[54]
Le désespoir du milieu intellectuel et culturel face à la « Chance der Katastrophe » qui n’avait pas été saisie a été exprimé par Wolfgang Koeppen dans son roman Das Treibhaus en 1953.
[55]
Klaus Wagenbach (éd.), Vaterland, Muttersprache. Deutsche Schriftsteller und ihr Staat seit 1945, Berlin, 1979, p. 67.
[56]
Corine Defrance, « La vie culturelle en Allemagne de l’Ouest, 1955-1974 », Jean-Paul Cahn, Bernard Poloni, Gérard Schneilin (éd.), La République fédérale d’Allemagne. De la souveraineté retrouvée à la souveraineté partagée (1955-1974), Paris, 2005, p. 177-187.
[57]
Walter Dirks, « Der restaurative Charakter der Epoche », Frankfurter Hefte, 5 (1950), p. 942.954.
[58]
Hans Werner Richter, « Zwischen Freiheit und Quarantäne », id. (éd.), Bestandsaufnahme. Eine deutsche Bilanz, Munich, 1962, p. 11-28.
[59]
Rudolf Morsey, Die Bundesrepublik Deutschland. Entstehung und Entwicklungen bis 1969, Munich, 20004 ; Bernd Stöver, Die Bundesrepublik Deutschland, Darmstadt, 2002, p. 18 ; Manfred Görtemaker, Geschichte der Bundesrepublik Deutschland. Von der Gründung bis zur Gegenwart, Munich, 1999, p. 18.
[60]
Cf. Anne Hartmann, Wolfram Eggeling, Sowjetische Präsenz im kulturellen Leben der  SBZ und frühen DDR 1945-1953, Berlin, 1998.
[61]
Cf. Ulrich Pfeil, « Culture et politique en RDA, 1945-1990 », Documents, 54 (1999) 1, p. 21.42.
[62]
Cf. Manfred Jäger, Kultur und Politik in der DDR 1945-1990, Cologne, 1994, p. 5 et s.
[63]
Cf. Manfred Görtemaker, Kleine Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, Munich, 2002, p. 28 et s.
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/12/2008
https://doi.org/10.3917/gmcc.224.0047

TÉMOIGNAGE DE
CITOYEN TIGNARD YANIS,
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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:40

TÉMOIGNAGE DES ARDENNES LIBRES ET DES VOSGES FÉDÉRÉES !

Le pacte de non-agression entre Hitler et la Pologne
Allemagne, 1933
Quand Adolf Hitler arrive au pouvoir au janvier 1933, l'Allemagne est peut-être l'une des puissances les plus fortes d'Europe. Hitler est déterminé à annuler les dernières clauses militaires et territoriales du Traité de Versailles, signé après la Première Guerre mondiale. Il compte inclure le peuple germanophone au Reich, étape préliminaire vers la restauration de la puissance allemande et de la création d'un empire germanique sur le continent. Une vaste population en Autriche, Tchécoslovaquie et Pologne parle alors allemand. En à peine une décennie, Hitler annexe l'Autriche, divise la Tchécoslovaquie, et envahit la Pologne, déclenchant ainsi la Seconde Guerre mondiale.

US Holocaust Memorial Museum

Après son arrivée au pouvoir, l'une des premières initiatives d'Adolf Hitler en politique étrangère fut la signature, en janvier 1934, d'un pacte de non-agression avec la Pologne. Cette décision fut impopulaire auprès de nombreux Allemands qui, bien que soutenant le führer, reprochaient à la Pologne de s'être vu octroyer les anciennes provinces allemandes de Prusse occidentale, de Poznan et de Haute-Silésie par le Traité de Versailles de 1919. Hitler tenait cependant au pacte de non-agression, qui servait à neutraliser une éventuelle alliance militaire franco-polonaise contre l'Allemagne avant que celle-ci ne parvienne à se réarmer.

La politique d'apaisement en Europe
Au milieu et à la fin des années 1930, la France et surtout la Grande-Bretagne mirent en œuvre une politique étrangère d'apaisement, associée au Premier ministre britannique Neville Chamberlain, dont l'objectif était de préserver la paix en Europe en faisant un certain nombre de concessions à l'Allemagne. De l'autre côté de la Manche, l'opinion publique était plutôt favorable à la révision de certaines dispositions territoriales et militaires du Traité de Versailles. Par ailleurs, ni la Grande-Bretagne ni la France de 1938 n'étaient préparées militairement à conduire une guerre contre l'Allemagne nazie.

La Grande-Bretagne et la France acceptèrent le réarmement de l'Allemagne (1935-1937), la remilitarisation de la Rhénanie (1936) et l'annexion de l'Autriche (mars 1938). Lors de la conférence de Munich en septembre 1938, les dirigeants britanniques et français signèrent l'abandon à l'Allemagne de la région frontalière tchèque des Sudètes puis firent pression sur la Tchécoslovaquie, alliée de la France, pour qu'elle accepte l'incorporation de ce territoire à l'Allemagne. Malgré les garanties anglaises et françaises quant à l'intégrité du reste de la Tchécoslovaquie, les Allemands violèrent les accords de Munich et démembrèrent le pays en mars 1939. La Grande-Bretagne et la France réagirent en garantissant l'intégrité de la Pologne. Hitler répondit durant l'été 1939 en négociant une non-agression avec l'Union soviétique par le Pacte germano-soviétique en août 1939, qui prévoyait secrètement que la Pologne serait partagée entre les deux puissances, et permit à l'Allemagne d'attaquer la Pologne sans craindre une intervention soviétique.

L'invasion et la partition de la Pologne
L'Allemagne envahit la Pologne
L'Allemagne envahit la Pologne le 1er septembre 1939, ce qui marqua le début de la Seconde Guerre mondiale. Forçant rapidement les défenses frontalières polonaises, les troupes allemandes avancent vers Varsovie, capitale de la Pologne. Ces images des actualités allemandes de l'époque montrent les troupes allemandes en action pendant l'invasion de la Pologne. Varsovie capitula le 28 septembre 1939.

Imperial War Museum - Film Archive
Références

Le 1er septembre 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. La propagande nazie justifia cette décision en prétendant, à tort, que la Pologne prévoyait avec ces alliés britanniques et français d'encercler et de démembrer l'Allemagne, et que les Allemands ethniques subissaient des persécutions de la part des Polonais. La SS, de connivence avec l'armée, organisa une fausse attaque polonaise contre une station de radio allemande. Hitler s'en servit de prétexte pour lancer une campagne de « représailles » contre la Pologne.

Celle-ci ne se mobilisa que sur le tard, et des considérations politiques forcèrent ses troupes, de toute façon bien moins nombreuses, à se déployer contre son avantage. Malgré un combat tenace et de lourdes pertes du côté allemand, elles furent vaincues en quelques semaines. À partir de la Prusse orientale et de l'Allemagne au nord, de la Silésie et de la Slovaquie au sud, les unités allemandes, appuyées par plus de 2 000 blindés et plus de 1 000 avions, percèrent les défenses polonaises le long de la frontière et avancèrent sur Varsovie en une attaque d'encerclement massive. Après avoir subi de violents bombardements aériens et d'artillerie, la ville se rendit aux Allemands le 27 septembre 1939. La Grande-Bretagne et la France, respectant la garantie qu'elles avaient apportée concernant les frontières de la Pologne, avaient déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre. L'Union soviétique envahit l'est de la Pologne le 17 septembre et les combats s'épuisèrent le 6 octobre. La ligne de démarcation pour la partition de la Pologne entre l'Allemagne et l'Union soviétique s'établit le long du fleuve Bug.

L'occupation
En octobre 1939, l'Allemagne annexa directement les anciens territoires polonais situés sur la frontière orientale avec l'Allemagne : la Prusse occidentale, Poznan, la Haute-Silésie, et l'ancienne ville libre de Dantzig. Le reste de la Pologne sous occupation allemande (dont les villes de Varsovie, Cracovie, Radom et Lublin) constitua ce que les Allemands appelèrent le Generalgouvernement (gouvernement général), commandé par un gouverneur général civil, Hans Frank, avocat du parti nazi.

Lorsqu'elle envahit l'Union soviétique en juin 1941, l'Allemagne nazie occupa le reste de la Pologne. Celle-ci resta sous occupation allemande jusqu'en janvier 1945.

ET,

Présentation générale
Dans les années 1930, au Royaume-Uni, le prince Albert, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de bégaiement. L'abdication de son frère aîné Édouard VIII l'oblige à monter sur le trône sous le nom de George VI. Or, le roi doit s'exprimer en public, malgré son handicap. Sur l'insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logue, orthophoniste australien aux méthodes peu orthodoxes. Malgré les réticences du prince, la méthode de Logue fonctionne. Albert doit surmonter ses difficultés de langage pour prononcer, en septembre 1939, le discours radiophonique1 d'entrée du Royaume-Uni dans la guerre contre l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.

Synopsis détaillé

Tom Hooper sur le tournage du film à Queen Street Mill Textile Museum2.
Le prince Albert, duc d'York et second fils du roi George V, bégaie tout au long de son discours de clôture de la British Empire Exhibition de 1925 au stade de Wembley, alors que son allocution est diffusée par la radio dans le monde entier. Le duc a renoncé à l'espoir de guérir, mais sa femme Elizabeth le persuade de consulter Lionel Logue, un orthophoniste australien de Londres. Lors de leur première entrevue, Logue enfreint l'étiquette royale en appelant le prince « Bertie », surnom utilisé seulement par sa famille. Quand le duc estime que ni les méthodes et ni les manières de Logue ne lui conviennent, Logue parie un shilling que le duc est capable de réciter sans peine le monologue de Hamlet « To be, or not to be » tout en écoutant Le Mariage de Figaro sur le casque. Logue enregistre la récitation sur un disque acétate. Persuadé qu'il a bégayé tout le temps, le prince Albert entre en colère, déclarant son état « désespéré » et il renvoie Logue. Celui-ci lui offre l'enregistrement en souvenir.

Après que le roi George V a prononcé à la radio son discours de Noël 1934, il explique à son fils l'importance de la radiodiffusion pour une monarchie moderne. Il déclare que « David » (Edward, le prince de Galles), frère aîné d'Albert et héritier du trône, va mener au désastre non seulement lui-même, mais sa famille et son pays, car il va laisser l'Europe continentale à la merci de l'Allemagne nazie et de la Russie communiste. Le roi George exige qu’Albert s’entraîne, en commençant par lire le discours de son père. Il fait un essai désespéré pour y réussir.

Par la suite, le duc écoute l'enregistrement de Logue et s’entend lui-même en train de réciter Shakespeare sans la moindre hésitation. Il décide de revenir voir Logue, mais avec sa femme il insiste pour que Logue se borne à des exercices mécaniques, sans entreprendre une thérapie. Logue enseigne à son patient des techniques de relaxation musculaire et de contrôle de la respiration, mais il continue à sonder les racines psychologiques du bégaiement. Au bout du compte, le duc révèle certaines des pressions subies dans son enfance, et les deux hommes commencent à devenir amis.

En janvier 1936, George V meurt, et David monte sur le trône sous le nom d’Édouard VIII, mais il provoque une crise constitutionnelle par sa détermination à se marier avec Wallis Simpson, une Américaine de la haute société mais divorcée et toujours légalement mariée à son deuxième époux. Lors d'une fête au château de Balmoral, Albert insiste sur le fait qu’Édouard, en tant que chef de l'Église d'Angleterre, ne saurait épouser Mrs. Simpson, même si elle obtient son deuxième divorce. Édouard, en réponse, accuse son frère de chercher à se venger des brimades qu’il lui avait fait subir alors qu’il était encore un enfant et il reprend à ce moment ses attitudes d’intimidation si bien qu’Albert répond en bégayant de façon incontrôlable.

Au cours de la séance suivante, Albert fait part à Logue de sa déception : s’il s’exprime mieux lorsqu’il parle à la plupart des gens, il balbutie encore quand il s’adresse à son propre frère, et il révèle toute la sottise d'Édouard VIII dans sa relation avec Mrs. Simpson. Lorsque Logue maintient qu’Albert pourrait être un bon roi à la place de son frère, le prince qualifie une telle suggestion de trahison et, dans sa colère, se moque de Logue et le renvoie. Lorsque le roi Édouard VIII abdique pour épouser Mrs. Simpson, Albert lui succède sous le nom de George VI. Le nouveau roi et la reine vont voir Logue chez lui pour lui présenter des excuses, à la grande surprise de Mrs. Logue, qui ignorait que le nouveau roi était le patient de son mari.

Lors des préparatifs de son couronnement à l'abbaye de Westminster, George VI apprend que Logue n’a aucune qualification officielle, contrairement à ce qu’il lui avait d’abord assuré. Logue explique alors comment on lui avait demandé d’aider des soldats australiens en état de choc qui revenaient de la Première Guerre mondiale. Lorsque George VI reste convaincu de son inaptitude pour le trône, Logue s’assied sur le siège du roi Edward et écarte la Pierre du destin qui se trouve au-dessous comme une simple babiole. Piqué au vif par ce qui semble de la part de Logue un manque de respect, le roi explose de colère et se surprend alors par l’éloquence avec laquelle il le fait.

Dès la déclaration de guerre à l'Allemagne nazie en septembre 1939, George VI convoque Logue à Buckingham Palace pour préparer l’allocution radiophonique qu’il doit adresser à des millions d'auditeurs en Grande-Bretagne et dans l'Empire. Conscient du défi qui l’attend, Winston Churchill et le Premier ministre Neville Chamberlain lui offrent leur soutien. Le roi et Logue sont ensuite laissés dans le studio. Le roi prononce son discours avec une certaine maîtrise sous la direction de Logue. À la fin de son discours, George VI parle sans difficulté avec peu de conseils de Logue, voire aucun. Ensuite, le roi et sa famille s’avancent sur le balcon du palais, et reçoivent les applaudissements des milliers de personnes qui s’étaient rassemblées.

Un intertitre explique que Logue était toujours présent lors des discours du roi George VI au cours de la guerre, et qu’ils sont restés amis tout le reste de leur vie.



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TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS · 5h
LA LECTURE EST PHÉNOMÈNEs ET IL Y A UN TAS DE SYNDROME DE MÉRIMÉE QUI L'EMPORTE SUR LA RAISON ET LA RÉALITÉ.
LE TERME DE CHAOTIQUES SIGNIFIE UN PRINCIPE DE FORMATION QUI NE S'OPPOSE AUX STRUCTURES DE FORMATIONS : L'ÉCOLE EST JUSTE ASTHMATIQUE EN PAROLES ?
LE GUIDE DES ÉGARÉS.
TAY

LA CLARTÉ EST UN VICE LORSQUE ON SE SERT D'ELLE POUR S'ÉBLOUIR ET ÉBLOUIR MAIS LORSQUE UN PYROMANE ENTRE EN SCÈNE, LA CLARTÉ DEVIENT UNE FOURNAISE COMME L'EAU QUI SOUS UNE ÉGIDE ÉLECTRIQUE DEVIENT LA CONDUCTRICE DE LA MORT.
LE GUIDE DES ÉGARÉS.
TAY

compagnon.yanis.tignard @Yanis_Tignard · 21 min
En réponse à @TF1
LE CAFÉ ASSOCIATIF DE VESC ET LA CORSE
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t867-le-cafe-associatif-de-vesc-la-corse-et-jean-pierre-pernaut
LE KER DE RIVERENERT, LA MOTTE DU CAIRE ET YANIS TIGNARD
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t869-le-ker-de-riverenert-la-motte-du-caire-et-yanis-tignard
LALOUVESC ET ÉCOLE SAINT JOSEPH
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t868-lalouvesc-ecole-saint-joseph-et-jean-pierre-pernaut
LA VEUVE, L'ORPHELIN, LA VIERGE ET L'ENFANT POUR JEAN PIERRE PERNAUT.
TAY

LA VEUVE, L'ORPHELIN, LA VIERGE ET L'ENFANT VOUS AUREZ DIT VOTRE DIRECTEUR DE LA RÉDACTION QU’ÉTAIT
JEAN PIERRE PERNAUT : DE L'IMPERTINENCE DANS LA PERTINENCE CAR NOUS SOMMES DANS L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE,
ANNE-LAURE ET GILLES ! AU DELÀ DE LA POLITIQUE, IL S'AGIT DU DEVENIR.
TAY

ANNE LAURE ET GILLES, LES PEUPLES ET L'INFINI : LA SILHOUETTE ET LE MÉDICAL ! L'AGRICULTEUR, LA SORCIÈRE, LE SOURCIER, LE CHARRETIER ET L'EXORCISME SANS OUBLIER LE PHARE, L'ORPHELIN, LA VEUVE, LES MARINS ET LA NATURE. LE REFERENDUM, L'UNION EUROPÉENNE, L'O.N.U ET L'UNIVERS !
TAY

POUR JEAN PIERRE PERNAUT, ANNE LAURE COUDRAY ET GILLES BOULEAU, ÊTRE LES PERTINENTS DE L'IMPERTINENCE ENVERS LES CANDIDATS : C'EST UNE RÉVÉLATION, C'EST L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE.
AYEZ L'AUDACE DE SORTIR VOS TRIPES AFIN D'ALLER CHERCHER LEURS VERS DU NEZ DANS LEURS RÉPONSES.
TAY

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS · 14 min
CONNAISSANCES ET CONVICTIONS DANS LA GRANDE MUETTE : LA VEUVE, L'ORPHELIN, LA VIERGE ET L'ENFANT, NÉMÉSIS.
LA JUSTICE ET LA RÉALITÉ AUQUEL LE JOURNALISTE ET LE SECOURISTE SONT CONFRONTÉS AUX CONTEXTES DE SITUATIONS ET D'ÉVÉNEMENTS : LA COUR DE JUSTICE ET LES TÉMOIGNAGES.
TAY

LES BALEINES, LES VICTIMES ET LES BARBARIES DES FINANCES
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t352-les-baleines-les-victimes-et-les-barbaries-des-finances
SALON DE L'AGRICULTURE, LE SECOURISME ET CHAMBRE DU COMMERCE
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t504-salon-de-l-agriculture-le-secourisme-et-chambre-du-commerce#6815
RÉPUBLIQUE DE LIBYE OU LA GRANDE PRIÈRE SUNNITES et CHIITES
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t365-republique-de-libye-ou-la-grande-priere-sunnites-et-chiites#6042
Y'BECCA EN JÉRUSALEM.
TAY

LA RÉPUBLIQUE DE THAÏLANDE, PRASAT SUOR PRAT ET LES KHLEANGS
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t611-la-republique-de-thailande-prasat-suor-prat-et-les-khleangs
KIRA, Y'BECCA, L'INFINI, LE MOUVEMENT, L'HORIZON ET LE TEMPS
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t506-kira-y-becca-l-infini-le-mouvement-l-horizon-et-le-temps
LA RÉPUBLIQUE DU CAMBODGE, LES MONGOLS ET LE MAKARA
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t610-la-republique-du-cambodge-les-mongols-et-le-makara
Y'BECCA EN JÉRUSALEM.
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LA CONSTITUTION DE DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE ET Y'BECCA.
INTRODUCTION DE LA RÉPUBLIQUE SAOUDIENNE.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t603-heinrich-heine-y-becca-et-le-citoyen-tignard-yanis …
Frances Nisbet: Consciences et Notions sexuelle de l'Ethique
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t588-frances-nisbet-consciences-et-notions-sexuelle-de-l-ethique …
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t601-solarsystem-s-first-interstellar-berne-1191-et-agnes-favrel
PRINCIPES DE LIBERTÉ ET DE GRATUITÉ.
TAY

L'EXORCISME EST LIÉ À L'EXISTENCE, L'ÉMOTION EST L'EXTÉRIEUR : L'EXPÉRIENCE EST INTÉRIEUR. L'ÉTHIQUE EST L'ÉCRITURE
QU'IL FAUT CONNAÎTRE EN SES PEURS ET SA VALEUR.
J'AI APPRIS QUE LA VANITÉ NE VIENT PAS DU DÉMON MAIS DE L'ORGUEIL LIÉ À SA MÉMOIRE: SAVOIR FAIRE EN CHAMANISME.
TAY

compagnon.yanis.tignard @Yanis_Tignard · 24s
LES EFFECTIFS DE POMPIERS TOUT COMME LA PLUPART DES SERVICES PUBLICS DOIVENT ÊTRE RÉINJECTER EN FORCE ET TECHNOLOGIE NOUVELLES
LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE POUR LE BIEN DE LA POPULATION ET LE MORALE DES TROUPES: LES ACTES DU PEUPLE,
DE LA RESPONSABILITÉ ET DE LA RÉPUBLIQUE.
TAY

TÉMOIGNAGE DE
CITOYEN TIGNARD YANIS,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant et de l'Homme,
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La chouette effraie,
Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
les peuples dans le l'horizon, le vent et le verbe vers l'infini, le souffle et le vivant
VERS L’ÉGIDE DE AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD : Y'BECCA EN JÉRUSALEM ! Les peuples dans l'horizon vers l'infini


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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:42

la théorie de Tout ou le Moteur Immobile et Dieu
le sentiment et l'essence sont une pulsion, oui, la pulsion est organiques, physiques, sexuelles et sentimentales: l'harmonie, le bruit et le silence tout comme le rien, le néant et la réalité sont des pulsions et des mouvements !
TAY

LA CAUSE N'EST PAS TOUJOURS UNE VÉRITÉ. ON A TOUJOURS TENDANCE DE DONNER OU D'OFFRIR DES VERRES AUX CERTAINS QUI NE SAVENT PAS DIRE NON.
EN ALCOOL, CELUI QUI OFFRE EST TOUT AUSSI COUPABLE QUE CELUI QUI BOIT: CAR JURIDIQUEMENT, L'ACCIDENT N'EST PLUS, C'EST UNE FAUTE GRAVE.
TAY

LA POLITIQUE N'EST PAS UNE SCIENCE: MON SENTIMENT, IL VAUT MIEUX PAR MOMENT, UN HOMME AMER ET RESPECTUEUX DES ACTES, DES ÉVÉNEMENTS ET DE LA FORME QUE UN HOMME MODERNE ET PRÉTENTIEUX SUR SA PERSONNE, SON IMAGE ET SES IDÉES.
TAY

LE MOUVEMENT EST LIÉ AUX SITUATIONS COMME L’ÉQUILIBRE EST LIÉ AUX PHÉNOMÈNES QUI CONSTITUENT LA RÉALITÉ CAR AUX ÉVÉNEMENTS ACTUELLES, SI VOUS DEVIEZ FAIRE FACE AUX EXODES QUE CONSTITUERAIT VOTRE PLANÈTE B: VOUS SERIEZ INCAPABLE DE GÉRER CETTE SITUATION, ÉDOUARD PHILIPPE.
Y'BECCA.
TAY

L'UNIVERS OU L'HISTOIRE DU TEMPS, UNE ÉQUATION N'EST PAS UNE FORMULE ET LA FORMULE N'EST PAS UNE ÉQUATION: VOILÀ LE LIEN DE LA FORMATION EN TERME DE LA CHANCE CAR L'ESSENCE EST LE DON DE LA DIVERSITÉ: EN TERME DE LA CHANCE OU EN TERME DE CHANCE
TAY

L'UNIVERS: LE LABORATOIRE EST UN UNIVERS, UNE CAVERNE, UN ENCLOS ET UNE MULTITUDE DONT LE COUVERCLE SE LIE DANS LA COUVERTURE: LE SURNATUREL N'EST PAS CAR LE N'EST PAS N'EST PAS LE N'EST PAS. CELA EST UN PHÉNOMÈNE OU UNE ÉVOLUTION: LA SURVIE.
TAY

LE VENT EST ANTÉRIEUR À L'UNIVERS, SUIS JE UN ANTICONFORMISTE DE L'INTÉRIEUR ? UNE EXISTENCE QUI TRAVERSE L'EXPLICATION EN OUBLIANT LA CONFORMITÉ DE LA MORT POUR LA CONVICTION DE LA SURVIE. EN CELA, LA MASSE CHERCHE L'ÉTHIQUE D'ÊTRE UNE AFFIRMATION.
TAY

LA SOURCE EST UNE EXPLOSION LIÉE À DES PHÉNOMÈNES NATURELLES, CELA IMPLIQUE LE MOUVEMENT RÉEL DE CE QUE NOUS APPELONS LA RÉALITÉ. LE TERME DE MATIÈRE EST NÉ D'UN ENVIRONNEMENT ÉTABLI AUQUEL LE PHÉNOMÈNE ABOUTIT À LA SURVIE.
TAY

J'AI TOUJOURS ÉTABLI MES ÉQUATIONS À PARTIR DES JOURS ET DES NUITS, MONSIEUR, LE CHAOS DEVENANT L'ÉRÈBE: UN MOUVEMENT, UN PASSAGE ET UNE CIRCONSTANCE. L'ÉTHER EST UNE CHANSON MAIS J'Y PERÇOIS UNE ÉQUATION DU TEMPS: LA GRAVITÉ.
TAY

UNE ÉTOILE EST UN ÊTRE, CERTES, DÉNUDÉE DE CONSCIENCE MAIS ELLE POSSÈDE LE SEIN DE LA VIE. LE SENTIMENT EST LE SILENCE CAR DANS LE TEMPS ET L'INFINI, LE SILENCE EST UN BRUIT INAUDIBLE DANS L'INATTENDU ET L'INSTRUMENT SANS POUR AUTANT LE RENDRE SOURD.
TAY

ALORS DIEU, DANS L'UNIVERS, S'EST FAIT INVISIBLE DANS L'ESPACE ET POURTANT, LE TEMPS PASSE ET IL DEMEURE UNE ESPÉRANCE: AUTREFOIS, IL ÉTAIT CRAINT DE TOUTES ET TOUS; MAINTENANT, YAHVÉ EST AIMÉ PAR CERTAINES ET CERTAINS: SA GRANDE VICTOIRE.
TAY

LA LAÏCITÉ EST UN DROIT ET LE TEMPS EST UNE CHANSON: LE SILENCE ET LE SOUPIR SONT LIÉS DANS LE MOUVEMENT, L'HARMONIE EST UN BERCEAU ET LA NOTE EST UNE NOTION. LA REPRÉSENTATION SE VEUT ÊTRE DANS LE PARFAIT MALGRÉ TOUT L'ÉQUILIBRE RESTERA MAGNIFIQUEMENT FRAGILE: UN SENTIMENT.
TAY

L'UNIVERS, LA CIRCONSTANCE EST LA NOTION, PEUT IMPORTE LA NOTORIÉTÉ OU LE REGARD DE L'ÉTHIQUE: L'EXISTENCE SE DOIT DE RESSENTIR UNE VIVE ÉMOTION DANS LA RÉALITÉ ET LE TEMPS; J'ÉPROUVE DE LA JOIE DANS L'INFINI, LE MIRAGE ET LE RÊVE: LE CLANS DES MOUETTES.
TAY

MR HAWKING STEPHEN, EXPLORER L'UNIVERS, C'EST UNE BELLE JOURNÉE. J'ÉPROUVE CE SENTIMENT DE PÈRE QUE DE DONNER UN AVENIR À MES ENFANTS. VOS ENFANTS SONT DES CONSCIENCES DE L'HUMANITÉ ET VOTRE ÉVOLUTION VOUS IMPLIQUE DE VOUS PROJETER DANS LE TEMPS.
TAY

MONSIEUR HAWKING STEVEN, LA CLARTÉ N'EST PAS UNE CLÉ SUR LES ORIGINES, JE N'AI PAS PEUR DE L'INCONNU MAIS J'ADMIRE SON MIRAGE CAR EN AYANT DÉCOUVERT MON INSTINCT, J'AI PU Y DÉCOUVRIR DES SOURCES, DES SENTIMENTS ET DES ACTIONS: J'AI PRIS ACTES DE L'EXISTENCE ET DE L'AMOUR.
TAY

L'UNIVERS EST UNE MASSE TOUT COMME LE NÉANT ÉTAIT UN ÊTRE; CE QUI ÉTAIT PETIT REDEVIENDRA PETIT MAIS CELA N'IMPLIQUE PAS LA MORT DE L'INFINI CAR CE QUE NOUS APPELONS L'UNIVERS N'EST QUE L'ASPECT DE CES MASSES ET MATIÈRES: L'INFINI ÉVOLUERA DANS LE TEMPS.
TAY

L'INFINI ET LE TEMPS, VOILÀ DEUX ASPECTS QUI FONT DÉBATS AUX DELÀ DES MATHÉMATIQUES, DES PHYSIQUES ET AUTRES; LA NAISSANCE DE MATIÈRE EST ELLE LA NATURE OU LA NATURE EST ELLE L'INFINI ET LE TEMPS: LE RIEN ET LE CHAOS ENGENDRENT LE MOUVEMENT OU LA FORCE.
TAY

LE TEMPS SE SONT DES MOUVEMENTS ET LES ASPECTS NE SONT QUE GÉOGRAPHIQUE. L'HISTOIRE EST UNE DEMEURE ET LA CIRCONSTANCE EST UN VENT. L'UNIVERS POSSÈDE SON ORTHOGRAPHE CAR AYANT CES RÈGLES MAGNÉTIQUE DE L'AIMANT.
TAY

L'INFINI ET LE VENT SONT LA CONSÉQUENCE D'UN ÉVÉNEMENT ET, CES MOMENTS ET CES MOTS QUE VOUS TRANSFORMAIENT EN CHIFFRES: LA THÉORIE DU TOUT EST QUE CERTAINS L'APPELLE DIEU, D'AUTRES L'APPELLE L'ESSENCE: L'ÉVOLUTION DE LA CIRCONSTANCE OU LA SUBTILITÉ DU TEMPS.
TAY

NOS SUJETS SE RÉVÈLENT ÊTRE SUJET ET CES VERBES IRRÉGULIERS DEVIENNENT VERBE. LES PREMIERS MANUELS D'ASTRONOMIE ET LES MOUVEMENTS MULTIPLES OÙ LE SINGULIER ET LE PLURIEL CRÉÈRENT LE CRÉA: LE TEMPS, L'INFINI ET LE SILENCE.
TAY

DANS LA MYTHOLOGIE GRECQUE, ON EXPLIQUE L'ÉVOLUTION DES DIEUX TEL QUE LE CHAOS BRUTAL VERS PROMÉTHÉE, L'INTELLIGENCE ET COMMENT LE BESOIN SE TRANSFORME EN AMOUR. DANS L'UNIVERS, L'ESSENCE DEVIENT MATIÈRE POUR DEVENIR UN INSTINCT DOUÉ D'INTELLIGENCE: L'ÉTHIQUE DE L'ÉVOLUTION.
TAY

Io, une lune de Jupiter.
Tuesday, Dec. 12, 1:15 p.m.: SpaceX CRS-13 cargo mission post-launch news conference.  News conference from Cape Canaveral Air Force Station with  representatives from NASA's International Space Station program and  SpaceX.
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http://www.futura-sciences.com/sciences/photos/astronomie-plus-beaux-astres-voie-lactee-983/astronomie-io-lune-jupiter-6226/

NASA Live

In Case You Missed It: New Space Policy Directive Calls for Human Expansion Across Solar System. Photos and video from Monday's Space Policy Directive-1 signing ceremony at the White House are posted to www.nasa.gov/mediaresources.

LIVE, 3:30 p.m. EST: What's On Board science briefing for SpaceX CRS-13 cargo mission. The briefing will highlight research to be delivered to the International Space Station on board the Dragon spacecraft: fiber optic filaments, how plants respond to microgravity, the accuracy of a biosensor used for diabetes management, a drug delivery system for combatting muscle atrophy and instruments to measure the Sun’s energy input to Earth and orbital debris. Alternate stream: NASA Television

Events Airing Live On This Page (all times Eastern)

Monday, Dec. 11-Friday, Dec. 15: NASA at American Geophysical Union (AGU) 2017 fall meeting. NASA briefings at AGU will be livestreamed on this page. NASA science highlights being presented include the latest findings from the Juno mission at Jupiter; the search for life across the universe; early science results from the August 2017 total solar eclipse; and the surprising resilience of a newborn Pacific Island.

Tuesday, Dec. 12, 11 a.m.: NASA TV coverage of SpaceX CRS-13 cargo mission launch. Launch is targeted at 11:46 a.m. An uncrewed SpaceX Dragon cargo spacecraft will lift off on a Falcon 9 rocket from Launch Complex 40 at Cape Canaveral Air Force Station (CCAFS) in Florida, delivering supplies and equipment to the International Space Station. Dragon will also deliver several science investigations including a NASA instrument called Total and Spectral Solar Irradiance Sensor, or TSIS-1, and a fiber optic payload.

Tuesday, Dec. 12, 1:15 p.m.: SpaceX CRS-13 cargo mission post-launch news conference. News conference from Cape Canaveral Air Force Station with representatives from NASA's International Space Station program and SpaceX.

Wednesday, Dec. 13, 7:40 a.m.: Expedition 53/54 change of command ceremony. Expedition 53 Commander Randy Bresnik of NASA hands over International Space Station command to Alexander Misurkin of Roscosmos.

Wednesday, Dec. 13, 8:30 p.m.: Expedition 53 crew farewells and hatch closure of their Soyuz MS-05 spacecraft in preparation for departure from the International Space Station. Hatch closure is scheduled at approximately 9 p.m.

Wednesday, Dec. 13, 9 p.m.: Geminids meteor shower livestream. During the break in Expedition 53 landing coverage, NASA TV will broadcast the Geminid shower live, from the Automated Lunar and Meteor Observatory at NASA's Marshall Space Flight Center in Huntsville, Alabama. The livestream will continue on Marshall Space Flight Center's Ustream channel overnight.

Wednesday, Dec. 13, 11:45 p.m.: Undocking coverage of Expedition 53 crew in their Soyuz MS-05 spacecraft. Undocking is scheduled at 12:16 a.m., Dec. 14.

Thursday, Dec. 14, 2:15 a.m.: Expedition 53/Soyuz MS-05 deorbit burn and landing coverage. Deorbit burn is scheduled at 1:44 a.m. and landing near Dzhezkazgan, Kazakhstan, is scheduled at 3:38 a.m.

Thursday, Dec. 14, 1 p.m. EST: NASA hosts media teleconference to announce the latest discovery made by its planet-hunting Kepler space telescope. The discovery was made by researchers using machine learning from Google. Machine learning is an approach to artificial intelligence, and demonstrates new ways of analyzing Kepler data.

Friday, Dec, 15, 4:30 a.m.: Coverage of SpaceX Dragon spacecraft rendezvous and capture at the International Space Station.

Friday, Dec, 15, 7 a.m.: Coverage of SpaceX Dragon spacecraft installation to the International Space Station.

Sunday, Dec. 17, 1:15 a.m.: Expedition 54 launch coverage. Launch is scheduled at 2:21 a.m. Scott Tingle of NASA, Anton Shkaplerov of Roscosmos and Norishige Kanai of the Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA) will launch aboard their Soyuz MS-07 spacecraft from the Baikonur Cosmodrome in Kazakhstan.

Tuesday, Dec. 19, 3 a.m.: Coverage of Expedition 54 Soyuz docking to the International Space Station. Docking is scheduled at 3:42 a.m.

Tuesday, Dec. 19, 5 a.m.: Expedition 54 Soyuz hatch opening and welcome ceremony. The Expedition 54 crew is welcomed aboard the International Space Station.

https://www.nasa.gov/nasalive

Le nom de théorie du tout désigne une théorie physique susceptible de décrire de manière cohérente et unifiée l'ensemble des interactions fondamentales. Une telle théorie n'a pas été découverte à l'heure actuelle, principalement en raison de l'impossibilité de trouver une description de la gravitation qui soit compatible avec le modèle standard de la physique des particules, qui est le cadre théorique utilisé pour la description des trois autres interactions connues (électromagnétisme, interaction faible et interaction forte).

L'unification théorique des quatre forces fondamentales régissant la physique dans son ensemble porte aussi le nom de superforce.

Peter Gabriel - Biko.
https://www.youtube.com/watch?v=luVpsM3YAgw

James Horner - Braveheart Theme Song.
https://www.youtube.com/watch?v=9AN04imFDK8

la théorie de Tout ou le Moteur Immobile et Dieu.
le sentiment et l'essence sont une pulsion, oui, la pulsion est organiques, physiques, sexuelles et sentimentales: l'harmonie, le bruit et le silence comme le rien, le néant et la réalité sont des pulsions et des mouvements !
TAY

RAPPORT ET SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
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La chouette effraie.

TÉMOIGNAGE DE
CITOYEN TIGNARD YANIS,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant et de l'Homme,
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La chouette effraie,
Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
les peuples dans le l'horizon, le vent et le verbe vers l'infini, le souffle et le vivant
VERS L’ÉGIDE DE AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD : Y'BECCA EN JÉRUSALEM ! Les peuples dans l'horizon vers l'infini


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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:43

Théorie du tout et Yahweh, aussi écrit dans les publications Yahvé, Iahvé, Jéhovah, YHWH ou JHVH (de l'hébreu יהוה (yhwh))

Problématique

Le problème principal est l'unification de la mécanique quantique et la théorie de la relativité générale, qui décrivent respectivement les phénomènes au niveau microscopique et au niveau macroscopique. Le terme gravité quantique décrit les théories qui réunissent ces deux théories. Mais pour être une théorie complète, la théorie du tout doit, en plus, inclure la description complète des quatre interactions élémentaires.

Deux propriétés fondamentales n'ont toujours pas été démontrées mathématiquement dans le cas des interactions fortes14:

d'une part l’existence d'une théorie quantique des champs cohérente (chromodynamique quantique, fondée sur une théorie de Yang-Mills de la couleur)15 ;
d'autre part l'existence d'un gap de masse qui ne permet l'observation des gluons, particules élémentaires de la théorie quantique associée à la théorie de Yang-Mills, que sous forme de combinaisons massives appelées boule de glu (glueball en anglais). Ce problème non résolu est intimement lié à celui du confinement de couleur qui affirme que seuls sont observables les états quantiques de charge de couleur nulle. La difficulté principale de ces deux problèmes est liée au caractère hautement non linéaire de la théorie.

La résolution de ces deux points constitue l'un des problèmes du prix du millénaire16.

La théorie de la gravitation quantique à boucles est une théorie candidate concernant la gravité quantique mais elle n'est pas une théorie du tout car elle ne prend pas en compte les autres interactions. La théorie des cordes est une autre candidate, car elle décrit, avec les mêmes équations, les quatre interactions élémentaires, mais elle réunit assez mal les théories de la mécanique quantique et la relativité générale et n'est donc pas une théorie du tout.

Le modèle standard décrit correctement la physique microscopique observée en laboratoire mais n'incorpore pas la gravitation d'une part et, par ailleurs, dans la mesure où son existence serait confirmée, on sait qu'il ne serait pas complet même au niveau microscopique car il ne dévoilerait pas la matière sombre qui constituerait une majorité de la matière présente dans l'univers.

La principale tentative de théorie du tout actuellement développée est la théorie des supercordes.

Le premier pas vers une théorie du tout a été effectuée par l'astrophysicien anglais Stephen Hawking qui a montré qu'au niveau quantique, une particule peut s'échapper par effet tunnel d'un trou noir (singularité de distorsion de l'espace-temps, prédite par la théorie de la relativité générale).

Entreprise dès la fin des années 1970, la recherche des hypothétiques sparticules est une préoccupation majeure de la physique des particules. Les physiciens comptent sur le collisionneur LHC du CERN qui peut explorer l'échelle d'énergie du téraélectrovolt (TeV = 1000 GeV).

Phil Collins - I Wish It Would Rain Down.
https://www.youtube.com/watch?v=YcY3FH208l8

la théorie de Tout ou le Moteur Immobile et Dieu
le sentiment et l'essence sont une pulsion, oui, la pulsion est organiques, physiques, sexuelles et sentimentales: l'harmonie, le bruit et le silence tout comme le rien, le néant et la réalité sont des pulsions et des mouvements !
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LA THÉORIE DU TOUT OU LA CAUSE PREMIÈRE ET DIEU.
SENTIMENTS ET ESSENCES SONT PULSIONS, OUI, LA PULSION EST LE PRINCIPE D'INFINI DANS LA CIRCONSTANCE SE TROUVANT DANS LE PRINCIPE GÉOGRAPHIQUE. LA GÉOGRAPHIE EST LE TERME PREMIER DEVANT LE MORALE: C'EST LE RIEN ET LE VIDE. TAY

LA THÉORIE DU TOUT OU LA CAUSE PREMIÈRE ET DIEU.
SENTIMENTS ET ESSENCES SONT PULSIONS, OUI, LA PULSION EST LE PRINCIPE D'INFINI DANS UNE CIRCONSTANCE ÉTANT DANS UN PRINCIPE GÉOGRAPHIQUE. LA GÉOGRAPHIE EST LE TERME PREMIER DEVANT LE MORALE: C'EST LE RIEN ET LE VIDE. TAY

LE TERME DE CLARTÉ EST UN NATIF DE L’ESPÉRANCE DES PREMIERS QUI DÉCOUVRIRENT LEURS ASPECTS DE SANG CHAUD MAIS CERTAINS DEVANT UNE SÉLECTION TERRIBLE CHERCHÈRENT REFUGE DANS LA FRAICHEUR ET L’OBSCURITÉ MAIS LEURS
CROISSANCES LEUR IMPLIQUE LE MÊME PRINCIPE DE DÉVELOPPEMENT DEVANT LES ASPECTS DE SURVIES. TAY

DIEU DANS L’ÉCRITURE CRÉA ET SE REPOSA; D'UNE MANIÈRE ABSTRAITE, DES SENTIMENTS LAISSENT INDIQUER QUE DIEU LAISSA LES PERSONNALITÉS SE DÉVELOPPAIENT DANS SES CRÉATIONS DES LE PREMIERS JOURS: PEUT ÊTRE QU'IL S'EN INSPIRA, CAR IL Y VOYAIT ET CELA EST SON MYSTÈRE: CELA MONTRE UNE ÉVOLUTION DE SON CARACTÈRE: UNE CHAIR DEVENANT UN ESPRIT ET UN SENTIMENT DEVENANT UNE ÂME.
TAY

REVENONS AUX ASPECTS DE CHAIR ET DE MATIÈRE, LA MYTHOLOGIE GRECQUE MONTRE QUE CE QUI FUT ANCIEN, LE CHAOS ET ENSUITE PROMÉTHÉE CONSTITUÈRENT UN CORPS: POUR PARVENIR AUX PRINCIPES D'ANIMATIONS; ILS DURENT S'AIDER D'UNE PULSION POUR ANIMER CETTE NOUVELLE MATIÈRE: AINSI NAQUIT LES PREMIERS TERMES DE FUSIONS.
TAY

LES ASPECTS DE CHAIR ET DE MATIÈRE, LA MYTHOLOGIE GRECQUE MONTRE LE CHAOS ET PROMÉTHÉE CONSTITUÈRENT UN CORPS ET POUR PARVENIR AUX PRINCIPES D'ANIMATIONS, ILS DURENT S'AIDER D'AUTRES PULSIONS POUR ANIMER CES NOUVELLES MATIÈRES: AINSI NAQUIT LES TERMES DE FUSIONS ET DE VIES.
TAY

RAPPORT ET SENTIMENTS DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie.

TÉMOIGNAGE DE
CITOYEN TIGNARD YANIS,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant et de l'Homme,
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Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
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MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:45

LIVE | Compte-rendu du #ConseildesMinistres du mercredi 13 décembre 2017 par @BGriveaux.

En réponse à @Elysee @justice_gouv @BGriveaux
AUGUST AMES, LA PAPESSE, LE DEUIL ET LA PRIÈRE. https://leclandesmouettes.1fr1.net/t642-august-ames-la-papesse-le-deuil-et-la-priere …
Tarot divinatoire. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarot_divinatoire …
Shield Theme. https://www.youtube.com/watch?v=jzWBjhaioKg …
Y'BECCA.
TAY

LE CYGNE NOIR, LA SÉNATRICE AMILDALA ET L’ESPÉRANCE.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t641-le-cygne-noir-la-senatrice-amildala-et-lesperance …
AUGUST AMES, LA PAPESSE, LE DEUIL ET LA PRIÈRE.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t642-august-ames-la-papesse-le-deuil-et-la-priere …
The Lamb Lies Down On Broadway - Genesis
https://www.youtube.com/watch?v=MRSgvfNZcWA …
Y'BECCA.
TAY

les guignols-Mitterand et nanard.
https://www.youtube.com/watch?v=ep9RaD94KYU …
LA COMBINE A NANARD.
https://www.youtube.com/watch?v=CSwckmggwNw …
“La chance ne s'explique pas.”
De Shirley Temple
"Mais, elle laisse des traces."
De La Vie.
TAY

MARIE PASTEUR, LA LÉGENDE, LA MAISON DIEU ET Y'BECCA.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t643-marie-pasteur-la-legende-la-maison-dieu-et-y-becca …
AUGUST AMES, LA PAPESSE, LE DEUIL ET LA PRIÈRE.
https://leclandesmouettes.1fr1.net/t642-august-ames-la-papesse-le-deuil-et-la-priere …
Genesis - The Waiting Room
https://www.youtube.com/watch?v=-uTREb7g_HM …
Y'BECCA.
TAY

MADISON IVY !

Emmanuel Macron‏Compte certifié @EmmanuelMacron

Plus forts ensemble. Fier du lancement de la coopération structurée permanente pour la défense européenne, pour une Europe qui protège. #EUCO

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 1 minil y a 1 minute
En réponse à @EmmanuelMacron.
“Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes.”
De Gandhi / Lettres à l'Ashram.
“Une petite sincérité est une chose dangereuse et une grande sincérité est absolument fatale.”
De Irène Peter.
Y'BECCA.
TAY

Emmanuel Macron‏ Compte certifié @EmmanuelMacron 17 hil y a 17 heures
Toutes mes pensées pour les victimes de ce terrible accident d’un bus scolaire et pour leurs familles. La mobilisation de l’État est totale pour leur porter secours.

En réponse à @EmmanuelMacron
“Pour les hommes, il n'y a jamais eu d'institution aussi fatale que l'argent.”
De Sophocle / Antigone
“La vie est unique et considérable mais la mort d'une grande banalité, comme tout ce qui est fatal.”
De Paul Guimard / Le mauvais Temps.
PRIÈRES.
Y'BECCA.
TAY

ENQUÊTES.
BOULE AU VENTRE.
“L’expression du soi est sacrée et fatale. C’est une nécessité.”
De Marie-Laure Bernadac/ Louise Bourgeois.
“Une connaissance générale est presque fatalement une connaissance vague.”
De Gaston Bachelard/ La Formation de l'esprit scientifique, 1938.
TAY

Emmanuel Macron‏Compte certifié @EmmanuelMacron
L’Europe démontre depuis plusieurs mois l’efficacité de l’action coordonnée d’une équipe unie. Le travail continue. Arrivée à Bruxelles pour le Conseil européen. #EUCO

En réponse à @EmmanuelMacron
RÉALITÉS SUR L'EUROPE.
“Tout ce qui est fixe est fatal et tout ce qui est fatal est puissant.”
De François René de Chateaubriand / Mémoires d’outre-tombe.
“Ces deux mots fatals : le mien et le tien. ”
De Miguel de Cervantès.
Adele - Skyfall
https://www.youtube.com/watch?v=DeumyOzKqgI
Y'BECCA.
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RAPPORT DE Y'BECCA
SOUS L'EGIDE
DU CITOYEN TIGNARD YANIS.


TÉMOIGNAGE DE
CITOYEN TIGNARD YANIS,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant et de l'Homme,
ALIAS
TAY
La chouette effraie,
Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
les peuples dans le l'horizon, le vent et le verbe vers l'infini, le souffle et le vivant
VERS L’ÉGIDE DE AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD : Y'BECCA EN JÉRUSALEM ! Les peuples dans l'horizon vers l'infini
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L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 Empty
MessageSujet: Re: L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919   L'ALLEMAGNE, LE 11 NOVEMBRE 1918 ET LE 28 JUIN 1919 EmptyMar 15 Mar à 4:51

L'ORIENTATION ET L'INSTINCT.
L'EXISTENCE, L'ÉTHIQUE ET L'INFINI.
L'INTERPRÉTATION DE LA VIE !

Madison Ivy, née le 14 juin 1989 à Dornach (Allemagne), est une modèle et actrice pornographique américaine. Son nom est inspiré de Poison Ivy, une héroïne des DC Comic. Madison Ivy (Clorisa Briggs) est née en Allemagne, a grandi au Texas et a vécu à Sacramento, en Californie. Elle a été danseuse dans un club de striptease où elle a rencontré Aurora Snow qui lui a donné ses contacts pour entrer dans l'industrie vidéo pour adultes.

Le nom "Aschheim" a été mentionné pour la première fois en 756/757 comme "ascheim". Le nom en Vieux Haut Allemand est composé de "asc-" (= cendre) et "-heim" (= résidence) et signifie donc "Heim bei den Eschen".


Statuette de la déesse Athéna/Minerve d'une découverte celtique.
Cependant, l'implantation dans la zone du couloir actuel du village remonte à bien plus longtemps que cette première mention. Les traces les plus anciennes des personnes qui s'y sont installées témoignent de trouvailles funéraires de la Culture Corderie Céramique - (2800-2300 av. J.-C.) et de la Culture des Gobelets (2600-2300 av. J.-C.), qui ont été mis au jour lors de la construction de la rocade en 2008. Découvertes de maisons, fosses et puits de l'Âge de Bronze (2300-1200 avant J.-C.) se trouvaient principalement dans la partie sud-est de la municipalité. Un puits de 7,5 m de profondeur datant du début de l'âge du bronze (vers 2000 av. J.-C.), dans le mètre inférieur duquel la construction en bois multiphase de la boîte à puits avait été très bien conservée (aujourd'hui exposée au musée d'Aschheim), doit être souligné. Au sud du couloir du village, où aujourd'hui une zone industrielle s'agrandit, se trouvait dans l'Âge du bronze tardif (vers 1200-800 av. J.-C.) un grand tumulus funéraire dont les derniers vestiges sont les fossés circulaires ou ovales découverts par les archéologues.

Dans la phase plus ancienne de l'âge du fer, la soi-disant période Hallstatt, des preuves de peuplement ont été trouvées surtout dans le quartier est d'Aschheim. De vastes villages ruraux et des groupes de fermes avec des tombes de la phase la plus jeune - la période dite La Tène - ont été découverts à divers endroits dans le sud du village et se trouvent surtout à Dornach. Dans la région du Dornach Einsteinring et à l'ouest d'Aschheim, des plans de maisons, des puits et des fosses avec les découvertes correspondantes témoignent de leur utilisation jusqu'à l'époque de l'Endlatène et donc presque jusqu'à l'époque du développement romain de la plaine gravelifère de Munich. Une statuette en bronze de la déesse Athéna/Minerve provient de cette phase tardive de la colonisation celtique (vers 100/50 av. J.-C.), une pièce importée de la région méditerranéenne.

L'emplacement pratique sur l'axe nord de la voie de communication romaine d'Augsbourg à Wels/Haute-Autriche a conduit à la fondation d'au moins trois domaines romains à Aschheim au début du ier siècle de notre ère - la villae rusticae. Au sud du village, près de l'actuelle route de Feldkirchen, une maison principale d'un tel domaine a été excavée en 2000 et 2005, qui a été construite dans une construction combinée en pierre et bois. Son confort d'habitation comprenait également une petite salle de bain avec chauffage par le sol, des baignoires en pierre et des fenêtres en verre. Ce complexe est à nouveau protégé sous terre, mais peut être reconstruit dans le paysage à l'aide d'une vue panoramique.

Développement récent du village
Au cours des réformes administratives en Bavière à 1818, Aschheim et Dornach devinrent des communautés politiques indépendantes.

En relation avec le canal de Mittleren-Isar-Kanal de 1920 à 1929, le réservoir d'Ismaninger et le fossé d'interception (Munich) et le fossé d'interception qui s'y jette ont été construits au nord d'Aschheim. Des interventions massives sur l'état des nappes phréatiques ont entraîné l'assèchement du ruisseau d'Aschheim et la construction d'un château d'eau pour l'approvisionnement en eau potable et en eau industrielle en 1923.

En 1973, la direction des autoroutes a mis en service le nouveau tronçon de la Autobahn 99 entre les carrefours Haar et Aschheim/Ismaning; deux ans plus tard, l'échangeur Aschheim/Ismaning et l'échangeur autoroutier München-Nord étaient ouverts. En raison de l'augmentation du trafic dans le centre-ville, la municipalité a construit un contournement à l'est de la ville, le long de l'autoroute 99, qui a été inaugurée en été 20101,2.

Le 1er mai 1978, Aschheim et Dornach ont été réunies pour former la commune d'Aschheim dans le cadre de la réforme communale.

En 1987, le centre de jeunesse a ouvert ses portes dans la maison Bodermo de la Sonnenstraße à Aschheim. Le club de jeunes du Kreisjugendring se trouve encore ici aujourd'hui.

En 1992, le bâtiment culturel ("Kulti") a été érigé au 8 de la rue Münchner comme centre culturel, éducatif et historique de la commune d'Aschheim. Sous son toit se trouvent l'administration du centre d'éducation des adultes, un théâtre et une salle de concert, la bibliothèque communautaire et le AschheiMuseum.

La caserne de pompiers d'Aschheim a été agrandie de 1999 à 2001 et 2014. En s'occupant d'un tronçon de l'anneau très fréquenté de l'autoroute A99, les pompiers volontaires d'Aschheim ont une responsabilité particulière. Le corps des sapeurs-pompiers a déjà été créé en 1874 et fait partie des plus anciennes associations de la commune. Depuis 1972, il est responsable de l'arbre de mai Aschheimer.

L'ancienne école primaire d'Aschheim, située sur la route d'Ismaningerstrasse, est devenue en 1974 le nouvel emplacement de l'hôtel de ville. Plusieurs transformations et extensions ont façonné le bâtiment. Lors de la planification de l'agrandissement de l'hôtel de ville en 2018, les planificateurs spécialisés ont identifié des problèmes statiques dans l'ancien bâtiment de l'hôtel de ville érigé vers 1900. Cela a conduit à une discussion sur la rénovation ou la nouvelle construction de cette zone de construction, qui n'avait pas encore été décidée en janvier 20194.

Déjà en 1956, Aschheim avait célébré la première mention documentaire du village en l'an 756 avec une grande fête de village. Après les années de guerre et la pénurie de logements qui a suivi, les habitants d'Aschheim ont considéré ce festival comme une fête spéciale et un événement majeur. En 2006, cette idée a été reprise et les deux anniversaires locaux ont été célébrés, cette fois avec Dornach;Aschheim a fêté son 1250e anniversaire et Dornach son 1150e anniversaire.

Le premier projet géothermique intercommunal a été rendu possible en 2006 grâce au forage réussi d'eau souterraine chaude et pompable. Par l'union des communes d'Aschheim, Feldkirchen et Kirchheim à l'AFK Geothermie l'utilisation des ressources locales a réussi à l'approvisionnement en énergie durable et sans pollution5.

Elle a subi une chirurgie d'augmentation mammaire en décembre 2009 (32D, 550 cm3). Elle annonce, le 26 janvier 2015, avoir subi un accident de voiture alors qu'elle était passagère. Fracture de la colonne vertébrale, déchirure abdominale, elle annonce pouvoir bouger ses pieds, mais être en convalescence pour plusieurs mois3.

Elle est une grande fan de Dragon Ball Z, elle poste d'ailleurs beaucoup de photos à ce propos sur son compte Instagram.4

Elle a fait son grand retour dans le porno le 23 juillet 2017, dans une video sur le site Brazzers accompagnée de Keiran Lee dans laquelle elle fait d'abord office d'avocate puis de stripteaseuse avant d'avouer sa réelle identité.

Les fouilles archéologiques de l'église Saint-Pierre-et-Paul d'Aschheim à la fin des années 1960 et au début des années 1970 par le Dr Hermann Dannheimer ont révélé un total de six prédécesseurs de l'église actuelle. Le témoignage du plus ancien bâtiment d'église de l'époque, qui se trouve aux environs de 600, est particulièrement intéressant, car il suscite de nos jours une certaine controverse au début du Moyen Âge, en partie, en archéologie. Cette église la plus ancienne est considérée comme le premier lieu de sépulture de sainte Emmeram, dont le corps a été transféré au monastère de sainte Emmeram à Ratisbonne quelque temps après sa dépose. Sa tombe présumée pourrait également être localisée lors des fouilles. Elle se trouve sur le mur extérieur sud de l'église actuelle et est marquée d'une pierre tombale en guise de souvenir. L'église actuelle a été construite en 1936/37 et consacrée en juin 1937. Il comprend le chœur de l'église précédente de l'époque, vers 1480, en tant que chapelle de jour ouvrable. L'ancien chœur se caractérise par la voûte nervurée du plafond. Une pierre tombale en l'honneur de Saint Emmeram de l'époque baroque est placée dans le mur ouest. La pierre, qui se trouvait dans le sol de l'église, documente la mémoire vivante des Aschheimois du premier lieu de sépulture du saint proéminent.


Église de bénédiction protestante à Aschheim.
Une chapelle aurait été érigée à l'endroit où saint Emmeram mourut peu après sa mort. En 1524, cette chapelle Saint-Emmeram (Feldkirchen) devint une branche de la paroisse d'Aschheim. Depuis le xviiie siècle, un ermite y enseigne aux enfants des paroisses environnantes. Pendant la sécularisation (1806), la chapelle et la salle de classe à rénover ont été démolies. À l'initiative de la paroisse d'Aschheim, il fut reconstruit en 1843.

En 1659, les habitants d'Aschheim auraient construit la chapelle Saint-Sébastien à l'ouest du village, également démolie en 1806/1807, en remerciement de la survie de la peste. En 1995/96, la commune d'Aschheim a fait construire une nouvelle chapelle sébastienne un peu plus à l'est de l'ancien site présumé6.

Une église protestante a été construite en 1996 sur un terrain à l'ouest du cimetière paroissial. L'architecte Prof. Friedrich Kurrent s'est inspiré dans sa conception de la première église en bois du début du Moyen Âge à Aschheim et a construit l'église de bénédiction d'Aschheim entièrement en bois. L'église a été consacrée le 15 décembre 19967.

Économie et Trafic
Par le périphérique A 99 et A 94, le périphérique Mittlere Ring à Munich est accessible en 15 minutes environ et le centre-ville en 25 minutes. Il y a des lignes de bus jusqu'à la S2 (gares ferroviaires de Riem), Feldkirchen et Heimstetten, à la S8 (Bahnhof Ismaning) et à la U2 (Messestadt-West). La Bundesstraße 471 traverse la commune d'Aschheim en direction nord-sud.

Entreprises résidentes
AMD
DHL-Paketzentrum 85.
Escada
Banque européenne pour les services financiers (ebase)
Fiducia & GAD IT AG
Ingram Micro Distribution
Hewlett-Packard
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STMicroelectronics
Symantec Allemagne
Western Digital
Exact Software Allemagne
Wirecard
BMW Site d'essai
Jumelages
Mougins qui compte parmi les cinq communes sur lesquelles s'étend la technopole de Sophia Antipolis.
Leros
Jedovnice

14 December 2017

ESA astronaut Paolo Nespoli landed back on Earth early this morning after 139 days in space. The ride home from the International Space Station required braking from 28 800 km/h to a standstill in barely three hours.

Paolo and crewmates Randy Bresnik of NASA and Sergei Ryazansky of Roscosmos touched down on the steppes of Kazakhstan at 08:37 GMT.

The Soyuz MS-05 spacecraft endured the stresses of descent and landing as planned: its heatshield reached 1600°C during reentry into the atmosphere as the astronauts experienced up to four times their own body weight.
Paolo's landing in 2011

At 10 km altitude parachutes deployed before retrorockets provided the final braking metres before touchdown.

“The so-called soft landing feels like a head-on collision between a truck and a small car – and you are in the small car,” recalls Paolo from his 2011 landing.

During his five-month mission, Paolo orbited Earth 2224 times, flew through 35 000 sunrises and sunsets, and travelled 94 million kilometres.

This was Paolo’s third mission and third visit to the Space Station, bringing his total time in space to 313 days, the second most for an ESA astronaut, after Thomas Reiter.

Paolo completed more than 60 experiments during his Vita mission, which stands for Vitality, Innovation, Technology and Ability.

His body was itself an arena for research: his eyes, headaches, sleeping patterns and eating habits were monitored to learn more about how humans adapt to life in space.

Temperature recordings, muscle exercises and plenty of blood and saliva samples will add to the picture and prepare humans for missions further from Earth.

Some 400 km above the planet, he instructed a humanoid robot in Germany to repair three damaged solar panels across a simulated Mars terrain, showing how astronauts and robots will work together on future planetary missions.

Life in space could get easier thanks to tablets and smartphones – Paolo tested a hands-free system that displays instructions during complex tasks.

There was a lot of traffic during Vita: Paolo welcomed four visiting vehicles and saw three leaving the Station. He took part in two dockings using the Station’s robotic arm and assisted in four spacewalks.

Paolo will now be busy with briefings and tests. Astronauts undergo a form of rapid ageing in space and need to readapt to living under gravity. Scientists will investigate how his body reacts as a case study.

The next ESA astronaut to travel to the Station will be Alexander Gerst, scheduled for launch next summer.



"Le moine répond comme l'abbé chante."
Proverbe français ; Le dictionnaire des proverbes et idiotismes français (1827)

"C'est la poule qui chante qui a fait l'œuf."
Proverbe franc-comtois ; Les proverbes et dictons de la Franche-Comté (1876)

"Qui bien chante et qui bien danse fait un métier qui peu avance."
Proverbe franc-comtois ; Les proverbes et dictons de la Franche-Comté (1876)

"Qui rit et chante, son mal espante."
Proverbe provençal ; Les proverbes et dictons en langue d'Oc (1820)

"Reste où l'on chante, les hommes méchants ne chantent pas."
Proverbe rom ; Le dictionnaire des proverbes et dictons tsiganes (1980)

"Au chien de garder la maison, au coq de chanter le matin."
Proverbe vietnamien ; Les proverbes et dictons du Viêt Nam (1956)

"Tous ceux qui chantent ne sont pas gais."
Proverbe russe ; Proverbes et dictons russes (1884)

"Chante à un follet, et il te fera un pet."
Proverbe français ; Les proverbes et dictons communs (1611)

"Autant chante le fou que le prêtre."
Proverbe espagnol ; Dictionnaire des sentences et proverbes espagnols (1892)

"Toute cigale qui chante après le coucher du soleil sera morte le lendemain."
Proverbe provençal ; Le dictionnaire des proverbes provençaux (1823)

"Un riche chargé de fortune quand il crie pense bien chanter."
Proverbe provençal ; Dictons d'oc et proverbes de Provence (1965)

"Même si le coq ne chante pas, l'aurore vient."
Proverbe afghan ; Les proverbes et dictons de l'Afghanistan (1926)

"Quand le laboureur chante la charrue va bien."
Proverbe provençal ; Le dictionnaire des proverbes provençaux (1823)

"Bien danse pour qui la fortune chante."
Proverbe français ; Dictionnaire des sentences et proverbes français (1892)

"L'eau fait pleurer, le vin fait chanter."
Proverbe français ; Trésor des sentences (1568)

"Poule qui chante beaucoup pond peu."
Proverbe allemand ; Dictionnaire des proverbes et idiotismes allemands (1827)

"Un chant doux a trompé plus d'un oiseau."
Proverbe allemand ; Dictionnaire des proverbes et dictons allemands (1980)

"Chacun pense que son coucou chante mieux que le rossignol des autres."
Proverbe allemand ; Dictionnaire des proverbes et idiotismes allemands (1827)

"Comme chante le chapelain, ainsi répond le sacristain."
Proverbe français ; Proverbes et dictons de l'Anjou (1858)

"Le sot est comme un coq qui chante à contretemps."
Proverbe turc ; Mille et un proverbes turcs (1878)

"Quand on entend la grive chanter, cherche la maison pour t'abriter, ou du bois pour te chauffer."
Proverbe agricole ; Proverbes et dictons agricoles de la Dordogne (1872)

"Quand les chouettes chantent le soir, signe de beau temps."
Proverbe agricole ; Proverbes et dictons agricoles de l'Ille-et-Vilaine (1872)

"Si le coucou chante au nord, pluie au lendemain ; s'il chante au midi, beau temps."
Proverbe agricole ; Proverbes et dictons agricoles des Hautes-Alpes (1872)

"Si tu sais chanter des berceuses, que ne t'endors-tu toi-même ?"
Proverbe tadjik ; Dictionnaire des proverbes et dictons tadjiks (1980)

"Là où chantent plusieurs coqs, le jour est en retard."
Proverbe grec ; Dictionnaire des proverbes et dictons grec (1980



"La conversation raccourcit la route, et le chant le travail."
Proverbe russe ; Proverbes et dictons russes (1884)

"La poule ne doit point chanter devant le coq."
Proverbe français ; Recueil d'apophtegmes et axiomes (1855)

"Là où il y a un coq, la poule ne chante pas."
Proverbe breton ; Recueil des proverbes bretons (1856)

"Au fond d'une coquille on écoute les mers, dans l'amour on entend les chants de l'univers."
Proverbe français ; Dictionnaire d'amour (1808)

"Chants de vieillards, chants de plainte qui se terminent par des larmes."
Proverbe malgache ; Le livre de la sagesse malgache (1967)

"Tel chante qui n'a joie."
Proverbe français ; Sentences et proverbes (1892)

"Le jeune coq chante comme il entend chanter son père."
Proverbe français ; Dictionnaire des proverbes et idiotismes français (1827)

"L'oiseau, où qu'il se trouve, chante toujours dans la langue de son pays."
Proverbe géorgien ; Les proverbes de la Géorgie (1903)

"Si tu as faim, chante ; et si tu as mal, ris."
Proverbe yiddish ; Proverbes en yiddish (1977)

"Que le coq chante ou non, le jour se lève."
Proverbe libanais ; Mille et un proverbes libanais (1968)

"Un bon chanteur est capable de chanter, alors même que la demeure croule."
Proverbe kurde ; Les proverbes du Kurdistan (1936)

"Sans le coq qui chante, l'aurore luirait quand même."
Proverbe kurde ; Les proverbes du Kurdistan (1936)

"Où le coq chante, il y a un village."
Proverbe béninois ; Expressions et proverbes du Bénin (2014)

"Si la poule veut chanter comme le coq, il faut lui couper la gorge."
Proverbe persan ; Proverbes et dictons persans (1876)

"Qui a bien chanté le soir a de la peine à chanter le matin."
Proverbe danois ; Dictionnaire des proverbes danois (1757)

"La nuit allonge le jour, et le chant allonge la cruche de bière."
Proverbe finlandais ; Le dictionnaire des proverbes et dictons finnois (1980)

"Qui vit d'espérance meurt en chantant."
Proverbe italien ; Proverbes et dictons milanais (1875)

"L'oiseau qui chante le plus ne construit pas un bon nid."
Proverbe zaïrois ; Proverbes et dictons zaïrois (1994)

"Les chants des colombes rendent les cœurs des amoureux joyeux."
Proverbe mauritanien ; Proverbes mauritaniens (1992)

"Le chant est comme la rosée qui tombe du ciel, il rafraîchit le sentier du voyageur."
Proverbe écossais ; Proverbes et dictons écossais (1876)

"Il y a peu de paix dans la maison où la poule chante et le coq se tait."
Proverbe français ; La fleur des proverbes français (1853)

"Mieux vaut entendre l'alouette chanter que la souris crier."
Proverbe écossais ; Scottish proverbs (1683)

Heine s'entendait aussi à égratigner la censure, à laquelle étaient soumises toutes ses publications en Allemagne, comme en 1827, dans Le Livre Le Grand, avec le texte suivant, prétendument censuré :

« Les censeurs allemands —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— ——Imbéciles —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— —— —— —— —— ——
—— —— —— —— —— »

— Tableaux de voyage. Idées. Le Livre Le Grand !

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS · 13 hil y a 13 heures
L'IMAGE EST FINALEMENT LA PRIORITÉ DE BEAUCOUP D'EXISTENCE OUBLIANT AINSI LE CONCEPT DE PEUPLE POUR LE PRIVILÈGE D'ÊTRE AIMER DU MONDE.
TAY

L'ORIENTATION DE L'ORIGINE NOUS INDIQUE UN SENTIMENT MALGRÉ L'ORGUEIL QUI ANIME NOTRE ÉTHIQUE DE RÉUSSITE DANS LA SOCIÉTÉ: LA SURVIE.
TAY

DANS L'ORIENTATION, L'ORIGINALITÉ DES ACTES A CONSTRUIT DE BONS ET DE MAUVAIS MOUVEMENTS DANS L'ÉVOLUTION DU TEMPS ET EN LA SITUATION.
TAY

LE CHÔMAGE N'EST PAS UN MOUVEMENT, IL CORRESPOND À UNE SITUATION COMME EST LA CIRCONSTANCE DE VIVRE: L'ÉTHIQUE, L'ÉRÈBE ET LA SURVIE. YAHVÉ

LE TEMPS ESSAYE PAR LA PHYSIQUE À ÉTABLIR L'INFINI CRÉÉ DANS LE CONCEPT DE NATURE ET EN LA DISTANCE DE MATIÈRE: IL ÉVOLUE EN GLOBALITÉ.
TAY

NEW YORK... NEW YORK... DANS LA DÉTRESSE, TU PORTES CETTE FLAMME DE LIBERTÉ QUI ME LIE À TOI ET À NOTRE ALLIANCE... LA FAYETTE ARRIVE.
TAY

JE DOIS DIRE QUE LA PILULE EST DUR À AVALER POUR LA VILLE DE NEW YORK QUAND ON VOIT COMMENT LES DIPLOMATIES ET LES POLITIQUES SE MUENT.
TAY

NEW YORK, SIÈGE DE L'O.N.U, FRAPPÉE DANS SES ARTÈRES ET SA VIE QUOTIDIENNE; CELA MONTRE HÉLAS QUE LES PLUS EXPOSÉS RESTENT LE PEUPLE.
TAY

NEW YORK, CES ATTAQUES SUR DES POPULATIONS CIVILES MONTRENT QUE LE SIÈGE DE L'O.N.U NE PEUT PLUS DIRE QUE CELA EST MANQUE DE VIGILANCE.
TAY

UUMMANNAQ ET LE GROENLAND. LE CRI DU VENT SUR UNE DES ZONES LES PLUS SEPTENTRIONALE DU MONDE EST MOINS SOMBRE QUE LE CRI D'UNE DÉTRESSE.
TAY

ASSIMBONNANGA... UNE MULTITUDE DANS LA MUSIQUE, CES ANNÉES RESTENT EN MA MÉMOIRE.
CITOYEN TIGNARD YANIS ALIAS TAY
https://www.youtube.com/watch?v=UJujyzA2Q1E

DANS LE SOUVENIR, IL Y A LE SOUFFLE DE L'ESPÉRANCE LIBÉRÉE ET LE CHANT DOUX DE L'ÉTHER AUX VÉRITABLES ÉTHIQUES: LIBERTÉ ET RESPECT.
TAY

LA PANTHÈRE DES NEIGES, GARDIENNE DES ACTES ET DES SOUVENIRS
OU LA LUNE...
DÉDIÉ AU GRAND YETI...

IL EST BEAU D'Y CROIRE SI VOUS CHERCHEZ LA PAIX...
J'AI CHOISI LA SAGESSE ET CELLE CI ME DONNA LE CHOIX
ENTRE L'AMOUR ET LE POUVOIR. J'AI CHOISI L'AMOUR
CAR IL CONDUIT AU POUVOIR.

ALORS, LA SAGESSE ME BANNI ET JE PUS ALLER PORTER MES PLAINTES À LA LUNE.
LA LUNE SURPRISE ME DEMANDA POURQUOI.

EN ÉTANT BANNI, JE PEUX PORTER MES MOTS DANS TA CLARTÉ
ET TU SERA MON PLUS TERRIBLE PROFESSEUR CAR À MES YEUX,
LA POÉSIE EST LE PLUS BEAU DES BIENS QUE L'ON PUISSE OFFRIR
À LA SAGESSE ET À L'AMOUR; C'EST UN DON DEVANT LE POUVOIR.
LA LUNE DEVIENT SOURIANTE ET LE SOLEIL SE FAIT SOUFFLE DES SENTIMENTS.
TOUT COMME LES SCIENCES HUMAINES, SOCIALES ET ARTISTIQUES,
LA LAÏCITÉ EST UNE SOURCE INSCRITE DANS LE SANCTUAIRE DES LIVRES...

ÉCRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS ALIAS TAY La chouette effraie.

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
14 h il y a 14 heures
MONTPELLIER. UN REPORTAGE DE JEAN PIERRE PERNAUD PARLAIT DES ALÉAS ET DE LA MORTALITÉ CROISSANTE SUR LES CYCLISTES : DES PISTES CYCLABLES MAL AGENCÉES ET D'UN PROBLÈME DE CIRCULATION ET DE CIVISME DANS L'AGGLOMÉRATION LANGUEDOCIENNE.
TAY

L'AMÉRIQUE DU SUD EST LA NOTION DU MONDE QUI REPRÉSENTE LE TEMPS DANS LA RUE : LA SIGNIFICATION DE L'ÊTRE EST DANS LA SITUATION ET LA SOCIÉTÉ SE DÉVELOPPE À LA SOURCE DE LA SOLIDARITÉ. SON SOUFFLE EST DANS LE SOUVENIR ET SA VOIX DISTINGUE LES ESPÉRANCES.
TAY

L'AFRIQUE EST UN CONTINENT OÙ LES CONTEXTES SE DISTINGUENT PAR LES INTERVENTIONS DES CONVIVES. DANS LA MÉTAPHORE DU DÉVELOPPEMENT, LE DESTIN SE MÊLE DANS LE DEVENIR : CES ATTRAITS DE MAGIES QUE LES MONOTHÉISMES ONT VOULU ÉGORGER. CAR LE SANG N'EST PAS UN SIMULACRE.
TAY

L'AMÉRIQUE CENTRALE PORTE LES PYRAMIDES DES MOTS. CETTE FOI DU SOLEIL COMME LES CELTES AVAIENT PEUR QUE LE CIEL LEUR TOMBE SUR LA TÊTE. DES RESSEMBLANCES QUI LAISSENT À PENSER QUE L'ANTHROPOLOGIE A RÉSOLU DES MYSTÈRES MAIS PAS L'ÉNIGME AFRICAINE.
TAY

DANS LA NOTION DE SANG, LE MAL ET LE BIEN ENGENDRE LE MALHEUR DANS LEURS NAÏVETÉS NOTIONS DE LA NATURE. LE MALHEUR EST CELUI QUI ENGENDRENT LA DOULEUR ET QUI ESTOMPE L'ESPÉRANCE DE L'EXISTENCE. L'ÉVOLUTION MURIT DANS UNE QUÊTE DE VÉRITÉS OÙ LES MOUVEMENTS ENGENDRENT DES ACTES.
TAY

LES NOTIONS D'ÉCONOMIES NE PEUVENT ASSOMBRIR LES NUAGES MAIS L'INVERSE BOULEVERSE L'ÉQUILIBRE DE LA SOCIÉTÉ : CERTAINS FONT CROIRE À D'AUTRES PERSONNES QU'ILS JOUENT AU LOTO MAIS S'ACHÈTENT DES BIENS. LE SYSTÈME S'EFFONDRE SI LE LOTO DÉSIGNE LES CHIFFRES.
TAY

DANS LA TOMBOLA DES CHIFFRES, IL Y A TOUJOURS DES PRÉVISIONS SUR LA DURÉE ET LA RÉACTION DES RESPONSABILITÉS MAIS ON PRENDS PAS COMPTE DE L'IMPROBABLE CAR ON SE DIT QUE CELA SERAIT DE LA SORCELLERIE MAIS N'OUBLIEZ JAMAIS QUE L'IMPROBABLE N'EST PAS L'IMPOSSIBLE.
TAY

Reazione porta emozione e il carattere porta longevità.
La réaction apporte l'émotion et le caractère apporte la longévité.
La lingua è forza e i dialetti sono movimento: l'identità del sé nel popolo.
La langue est la force et les dialectes sont le mouvement: l'identité du soi dans le peuple.
La qualità è una dichiarazione e dà la volontà: la soglia dell'anima.
La qualité est une déclaration et donne la volonté: le seuil de l'âme.
TAY


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CITOYEN TIGNARD YANIS,
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