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 "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah

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yanis la chouette




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MessageSujet: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMar 6 Aoû à 9:10

"Action manif Harki André Asni".
Le 25 aout prochain se déroulera une marche d'Agen à Biarritz lors du G7
pour attirer pacifiquement l'attention de l'opinion publique sur les promesses non tenues du Président Macron pour les Harkis.
Vincent Ouari Bouabdallah

http://www.harkisdordogne.com/la-marche-de-andre-azni-il-veut-marcher-sur-biarritz-du-10-aout-au-25-aout-2019

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 2m
Peter Gabriel - Biko Live (Back to Front Tour - London).
(link: https://www.youtube.com/watch?v=wVsckdlctm0) youtube.com/watch?v=wVsckd…
Jonathan Clegg, dit Johnny Clegg, alias le « zoulou blanc » dit l'impertinence libre est un auteur-compositeur-interprète sud-africain et
un danseur de danses zouloues.
FOR YOU.
Guillaume Apollinaire

A la Santé.
https://www.poetica.fr/poeme-1152/guillaume-apollinaire-a-la-sante/
Peter Gabriel - Shaking The Tree (Secret World ).
https://www.youtube.com/watch?v=3_Q79lls1f0
Alcools, 1913...
Guillaume Apollinaire.
POURQUOI SE FAIRE VIOLENCE POUR APPRÉHENDER SES LIMITES ? N'Y VOYEZ AUCUN MIRAGE
DANS LA DESTRUCTION CAR LE VIVRE S'IMPLIQUE.
TAY


Space Station Transiting 2017 ECLIPSE, My Brain Stopped Working...
https://www.youtube.com/watch?v=lepQoU4oek4
Ella Fitzgerald - Summertime (1968)
https://www.youtube.com/watch?v=u2bigf337aU


Carla Angola TV @carlaangola
#Ahora
@AmbJohnBolton
“Pedimos a nuestros aliados internacionales que actúen porque no Podemos esperar a que más vzolanos sufran.
Lo hemos dejado claro a Maduro, a los rusos y cubanos que no pueden poner en peligro a más ciudadanos
ni tomar replesalias contra @Jguaido "

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 1m
En réponse à @carlaangola @AmbJohnBolton et @jguaido
A sphere of colour.
(link: http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2019/08/A_sphere_of_colour) esa.int/spaceinimages/…
Ella Fitzgerald - These Foolish Things (Remind Me of You).
(link: https://www.youtube.com/watch?v=mshV7ug8cdE) youtube.com/watch?v=mshV7u…
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Y'BECCA.
TAY


Carlos Scull @carlosscull
Estamos en Lima participando en la Conferencia Internacional
#DemocraciaEnVenezuela con nuestro Embajador
@JulioBorges
reafirmando el apoyo de la comunidad internacional a nuestro Presidente (e)
@jguaido
y al pueblo de Venezuela.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 5m
En réponse à @carlosscull @AsambleaVE et 2 autres
Summertime and the Space Station livin’ is easy.
(link: http://www.esa.int/spaceinimages/Images/2019/08/ISS_transiting_the_Sun) esa.int/spaceinimages/…
Ella Fitzgerald & Louis Armstrong - Cheek To Cheek (Heaven).
(link: https://www.youtube.com/watch?v=gdS5uRgu_TA) youtube.com/watch?v=gdS5uR…
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Y'BECCA.
TAY


RFI – Relations Presse @RFI_Presse
🎙️Mercredi 7 août à 7h50, @AudreyPulvar, ancienne journaliste et activiste écologique, est l'
@InviteMatinRFI de @aureldevernoix sur @RFI.
Elle s'exprimera notamment sur le 75ème anniversaire du débarquement de Provence et sur l'hommage
aux combattants venus d'Afrique.

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 12s
En réponse à @RFI_Presse @AudreyPulvar et 4 autres
Grain and Feed Update.
(link: https://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Grain%20and%20Feed%20Update_Dhaka_Bangladesh_7-28-2019.pdf) gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%…
GAIN Report Number: CH19049.
(link: https://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Livestock%20Sector%20Woes%20Drive%20Down%20Soybean%20_Beijing_China%20-%20Peoples%20Republic%20of_7-30-2019.pdf) gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%…
Thailand.
(link: https://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Rice%20Price%20-%20Weekly_Bangkok_Thailand_7-30-2019.pdf) gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%…
This service is provided to you at no charge by USDA Foreign Agricultural Service.
Y'BECCA.
TAY

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Dernière édition par yanis la chouette le Mar 6 Aoû à 9:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMar 6 Aoû à 9:40

STOP HYPOCRISY AUF DEM GEOGRAPHISCHEN ASPEKT: DAS INTERPELLETHE IST DAS DESTIN, DAS TRAGIC...

Selon la tradition, c’est dès le IV° siècle que la Vierge elle-même a inspiré la construction de la Basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome : elle apparut en rêve au patricien Jean et au pape Libère ((+ 366) et demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué.

Au matin du 5 août, en plein été, la colline de l’Esquilin, à Rome, apparut couverte de neige. Le Pape traça le périmètre
de la nouvelle église et Jean pourvut à son financement. Le Pape Sixte III en célébra la dédicace en 435, juste après
de Concile d’Ephèse (431) qui reconnut à la Vierge le titre de Theotokos, « Mère de Dieu ».

La Basilique Sainte-Marie-Majeure, qui est la première des basiliques mariales d’Occident et la plus importante des églises
de Rome dédiée à la Mère de Dieu, est aussi la seule des quatre basiliques patriarcales de Rome qui ait conservé
des structures paléochrétiennes. On y vénère l’icône miraculeuse « Salus Populi Romani », des reliques de la crèche et
le « Miracle de la Neige » est rappelé chaque année le 5 août par une célébration solennelle,
au cours de laquelle une pluie de pétales blancs est lancée du plafond sur l'assemblée.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Sainte-Marie-Majeure
L’équipe de Marie de Nazareth

Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et
Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et
à l'heure de notre mort. Amen.

الدائرة نيوز @aldaerah1
سمو الرئيس: نقف إلى جانب #مصر ونؤيد كافة الاجراءات التي تتخذها لمواجهة الإرهاب. ▪رئيس الوزراء الشيخ جابر المبارك يعزي نظيره المصري في ضحايا حادث #معهد_الأورام

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 55s
En réponse à @aldaerah1
Sainte-Marie-Majeur.
Genesis - Firth Of Fifth, I Know What I Like (When in Rome 2007).
(link: https://www.youtube.com/watch?v=gsIC3TvzLXE) youtube.com/watch?v=gsIC3T…
Au matin du 5 août couverte de neige.
(link: http://www.esa.int/Our_Activities/Observing_the_Earth/CryoSat/CryoSat_conquers_ice_on_Arctic_lakes) esa.int/Our_Activities…
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STOP L'HYPOCRISIE SUR L'ASPECT GÉOGRAPHIQUE : INTERPELLEZ LE DESTIN PLUTÔT QUE DE PROVOQUEZ LE TRAGIQUE...

HENTIKAN KEMUNAFIKAN PADA ASPEK GEOGRAFIS: INTERPELLETHE DESTIN JUSTRU BAHWA TRAGIS...


Maleeha Lodhi @LodhiMaleeha
I will also be handing over to President of SC, the letter from FM SM Qureshi to UNSG which categorically rejects
the illegal Indian annexation of occupied J&K in express violation of SC resolutions and calls upon the SC to ensure full
compliance with its own resolutions on J&K


TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 7m
En réponse à @LodhiMaleeha
HENTIKAN KEMUNAFIKAN PADA ASPEK GEOGRAFIS: INTERPELLETHE DESTIN JUSTRU BAHWA TRAGIS...
Department of Labor US.
(link: https://www.dol.gov/ediaward) dol.gov/ediaward
VIVRE EN LA RÉALITÉ, C'EST INTERPELLEZ CES PROPRES FAUTES : TÉMOIGNAGE DES PIERRES.
P'yŏngyang, en chosongeul : 평양 et en hanja : 平壤

This email was sent to kounaklechat@yahoo.fr using GovDelivery Communications Cloud on behalf of:
United States Department of Labor · 200 Constitution Ave NW · Washington, DC 20210 · 1-866-4-USA-DOL
(1-866-487-2365) /
1909 :
(link: https://www.poetica.fr/poeme-4151/guillaume-apollinaire-1909/) poetica.fr/poeme-4151/gui…
Guillaume Apollinaire.
TAY

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MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMar 6 Aoû à 9:58

A la Santé
Guillaume Apollinaire
I

Avant d’entrer dans ma cellule
Il a fallu me mettre nu
Et quelle voix sinistre ulule
Guillaume qu’es-tu devenu

Le Lazare entrant dans la tombe
Au lieu d’en sortir comme il fit
Adieu Adieu chantante ronde
Ô mes années ô jeunes filles

II

Non je ne me sens plus là
Moi-même
Je suis le quinze de la
Onzième

Le soleil filtre à travers
Les vitres
Ses rayons font sur mes vers
Les pitres

Et dansent sur le papier
J’écoute
Quelqu’un qui frappe du pied
La voûte

III

Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène
Tournons tournons tournons toujours
Le ciel est bleu comme une chaîne
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène

Dans la cellule d’à côté
On y fait couler la fontaine
Avec le clefs qu’il fait tinter
Que le geôlier aille et revienne
Dans la cellule d’à coté
On y fait couler la fontaine

IV

Que je m’ennuie entre ces murs tout nus
Et peint de couleurs pâles
Une mouche sur le papier à pas menus
Parcourt mes lignes inégales

Que deviendrai-je ô Dieu qui connais ma douleur
Toi qui me l’as donnée
Prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
Le bruit de ma chaise enchainée

Et tour ces pauvres coeurs battant dans la prison
L’Amour qui m’accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
Et ce désespoir qui la gagne

V

Que lentement passent les heures
Comme passe un enterrement

Tu pleureras l’heure ou tu pleures
Qui passera trop vitement
Comme passent toutes les heures

VI

J’écoute les bruits de la ville
Et prisonnier sans horizon
Je ne vois rien qu’un ciel hostile
Et les murs nus de ma prison

Le jour s’en va voici que brûle
Une lampe dans la prison
Nous sommes seuls dans ma cellule
Belle clarté Chère raison

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
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MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMer 7 Aoû à 3:16

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 16h
En réponse à @afpfr
FORTE EST LA LITTÉRATURE QUAND CELLE CI INTERPELLE LES AUTARCIES :
TONY MORRISSON AVAIT CETTE FORCE DANS SON ABNÉGATION. ON NE PEUT PORTER DE JUGEMENT
DEVANT SA COMBATIVITÉ CAR ELLE IMPLIQUE RESPECT ET REGARD :
LA HAINE ET LA JOIE DANS UN REGARD SE RETROUVAIENT EN SON DESTIN.
TAY

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 8h
ÉTINCELLE SUR LE TEMPS. DANS LES NOTES, J'OBSERVE CES PHÉNOMÈNES QUI CONSTITUENT
LES MOUVEMENTS DE NOTRE VIE QUOTIDIENNE : ENSEMBLES DES MATINÉES OÙ LA MATIÈRE CONJUGUENT
LE PLURIEL DANS LE MATÉRIELLEMENT. CETTE TRANSPIRATION QUI DONNE LA SUEUR.
TAY

POUSSIÈRE EST L'INTERVENTION QUAND L'INTELLIGENCE DÉCOIFFE L'INVESTITURE. DANS L'INTERPRÉTATION,
L'AIGUILLE CREUSE SON FIL SUR LA TOISON OÙ LA TRAGÉDIE TOILE LA CHRYSALIDE.
LES MESURES INTERPELLENT LES MENACES OÙ L'EXISTENCE DÉMONTRE SA RÉALITÉ, SA MÉMOIRE
ET SA RAISON.
TAY

SI ÉTOURDISSANTE EST LA VIE : CHACUN TREMBLE DANS LE CONTEXTE MAIS NOUS AVONS UN SENTIMENT :
MALGRÉ LE DÉSESPOIR ET L'ESPÉRANCE, LE DESSEIN POINTE LA CONSCIENCE ET LE DESTIN.
LA CONVICTION INTERPELLE LA CONSCIENCE OÙ L'INSTANT DÉMASQUE L'ORGUEIL :
DIT L'ÉPERVIER À L'OMBRE.
TAY

SI PROCHE EST LE SENTIMENT D'ÊTRE FACE AUX VÉRITÉS DE LA RÉALITÉ : LES VICTIMES PLEURENT CAR
JE ME RENDS COMPTE QUE À LEURS PEINES, ON CHERCHE UN SENTIMENT D'INJUSTICE ENCORE PLUS GRAND POUR INTERPELLER L'INNOCENCE ET LE JUGEMENT.
TAY

CE PRINCIPE D'INNOCENCE SUR LA RÉALITÉ NE PEUT S'APPLIQUER QUE SUR CE PRINCIPE QUE L'ON PEUT TROUVER PLUS INJUSTE AILLEURS : CAR UN JOUR, TOUTES LES VICTIMES N'AURONT PLUS LA CLÉMENCE QUE LA CLARTÉ PEUT ATTRIBUER À UN ÊTRE QUI A EU LE DROIT D'ÊTRE ENTENDU.
TAY

LE SENTIMENT D'ÊTRE DE LA JUSTICE EST DE PERMETTRE MAIS ELLE DOIT AUSSI ENTENDRE : SI ON PERÇOIT LE MATÉRIALISME ET LE PSYCHOLOGIQUE, JE NE ME PERMETTRAIS PAS DE JOUER SUR LES PARADOXES.
DANS LE PARAMÈTRE, ON DOIT INTERPELLER MAIS AUSSI ENTENDRE : LES CRIS ET LEURS ÉCHOS.
TAY

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 26m
En réponse à @MarleneSchiappa et @R_Bachelot
Atalante apparaît dans la peinture médiévale puis de la Renaissance et de l'époque moderne parmi les tableaux
à sujets mythologiques : L'épisode de la chasse de Calydon, à laquelle Atalante prend part,
est peint vers 1616-1620 par Rubens qui représente l'affrontement.
TAY

En 1979, l'artiste féministe américaine Judy Chicago réalise une œuvre intitulée The Dinner Party (Le Dîner festif), aujourd'hui exposée au Brooklyn Museum, où elle inclut l'héroïne Atalante parmi les 1 038 femmes
qu'elle y représente.
TAY

Dans la version béotienne, Atalante est la mère de Parthénopée, fruit, selon certains auteurs, d'une relation avec Arès, dieu grec de la guerre et de la destruction : se rendent coupables de sacrilège en entamant une relation sexuelle dans un temple.
Déesse Aphrodite.
TAY

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 28m
Atalante apparaît dans la peinture médiévale puis de la Renaissance et de l'époque moderne parmi les tableaux
à sujets mythologiques : L'épisode de la chasse de Calydon, à laquelle Atalante prend part, est peint
vers 1616-1620 par Rubens qui représente l'affrontement.
TAY

Dans la mythologie grecque, Άταλάντη / Átalántê) est une héroïne. Deux traditions existent à son sujet
dans la mythologie grecque, toutes les deux mettant l'accent sur son refus initial du mariage et ses exploits
hors du commun pour une femme dans la société grecque antique.
TAY

Atalante et Méléagre.
C'est également Aphrodite qui envoie aux amants leur désir sacrilège, mais c'est Zeus qui les métamorphose ; il précise aussi qu'une fois devenus lions, les amants ne peuvent plus avoir de rapports charnels :
https://www.youtube.com/watch?v=2stCUczW6yk
TAY

Les quatre âges :
Création : depuis le chaos, à partir d'un processus de séparation et de différenciation, initié par « un dieu et la nature en progrès » :
David and Goliath.
https://www.youtube.com/watch?v=fdyFGUh_Kpo
jusqu'aux crimes des pouvoirs.
LA GRANDE JÉRUSALEM ET LES PEUPLES.
TAY

2019.
La guerre anglo-zouloue eut lieu en 1879 en Afrique du Sud entre le Royaume-Uni et les Zoulous.
Zulu Chants W.
https://www.youtube.com/watch?v=ODM1RJe4FvQ
L'audace n'est pas de faire apologie : La réalité a tristement abouti à la fin de l'indépendance
de la nation zouloue.
Jonathan Clegg.
TAY

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MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMer 7 Aoû à 3:17

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 4m
En réponse à
@Senat @Indep_Senat et 2 autres
Anglo-Zoulou
Chaka, le premier roi zoulou a, par la guerre et la conquête, fait de la petite tribu zouloue
le grand royaume zoulou
qui, en 1825, englobe une superficie de 30 000 km2 : La bataille d'Isandhlwana
est une bataille livrée
le 22 janvier 1879 en Afrique du Sud.
TAY

Bataille d'Isandhlwana...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Isandhlwana
Peter Gabriel ''Steam''...
https://www.youtube.com/watch?v=TVnhjS0hA74
De la lune et des verdures.
Nos vins secs avaient du coeur !
Au soleil sans imposture
Que faut-il à l'homme ? boire.
Arthur Rimbaud.
TAY

POLICES.
Aux premières heures bleues
Se détruira-t-elle comme les fleurs feues...
Devant la splendide étendue où l'on sente
Souffler la ville énormément florissante !
- Pour la Pêcheuse et la chanson du Corsaire,
Encore aux fêtes de nuit sur la mer pure !
Arthur Rimbaud.
TAY

À une Muse folle.
Rentrons fouler tous deux les splendides coussins ;
Que me fait cette glace aux brillantes arêtes,
Cette neige éternelle utile à maints poètes
Et ce vieil ouragan au blasphème hagard ?
Le livre que l'on n'écrit pas.
Théodore de Banville.
TAY

L'espoir en Dieu.
Je ne puis ; — malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
https://www.poesie-francaise.fr/alfred-de-musset/poeme-l-espoir-en-dieu.php
Alfred de Musset.
TAY

--------------------------------

Titre : Est-elle almée
Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)
Recueil : Derniers vers (1872).

Est-elle almée ?... aux premières heures bleues
Se détruira-t-elle comme les fleurs feues...
Devant la splendide étendue où l'on sente
Souffler la ville énormément florissante !

C'est trop beau ! c'est trop beau ! mais c'est nécessaire
- Pour la Pêcheuse et la chanson du Corsaire,
Et aussi puisque les derniers masques crurent
Encore aux fêtes de nuit sur la mer pure !

Arthur Rimbaud.

------------------------

Titre : L'espoir en Dieu
Poète : Alfred de Musset (1810-1857)
Recueil : Poésies nouvelles (1850).

Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse,
A ses illusions n'aura pas dit adieu,
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu
Je voudrais vivre, aimer, m'accoutumer aux hommes
Chercher un peu de joie et n'y pas trop compter,
Faire ce qu'on a fait, être ce que nous sommes,
Et regarder le ciel sans m'en inquiéter.

Je ne puis ; — malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Qu'est-ce donc que ce monde, et qu'y venons-nous faire,
Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux ?
Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre,
Et renier le reste, est-ce donc être heureux ?
Non, c'est cesser d'être homme et dégrader son âme.
Dans la création le hasard m'a jeté ;
Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme,
Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité.

Que faire donc ? « Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu'à dormir.
— Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j'hésite et je m'arrête.
Je voudrais, à l'écart, suivre un plus doux sentier.
Il n'en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.
Je le pense en effet ; les âmes tourmentées
Dans l'un et l'autre excès se jettent tour à tour,
Mais les indifférents ne sont que des athées ;
Ils ne dormiraient plus s'ils doutaient un seul jour.
Je me résigne donc, et, puisque la matière
Me laisse dans le cœur un désir plein d'effroi,
Mes genoux fléchiront ; je veux croire et j'espère.
Que vais-je devenir, et que veut-on de moi ?
Me voilà dans les mains d'un Dieu plus redoutable
Que ne sont à la fois tous les maux d'ici-bas ;
Me voilà seul, errant, fragile et misérable,
Sous les yeux d'un témoin qui ne me quitte pas.
Il m'observer il me suit. Si mon cœur bat trop vite,
J'offense sa grandeur et sa divinité.
Un gouffre est sous mes pas si je m'y précipite,
Pour expier une heure il faut l'éternité.
Mon juge est un bourreau qui trompe sa victime.
Pour moi, tout devient piège et tout change de nom
L'amour est un péché, le bonheur est un crime,
Et l'œuvre des sept jours n'est que tentation
Je ne garde plus rien de la nature humaine ;
Il n'existe pour moi ni vertu ni remord .
J'attends la récompense et j'évite la peine ;
Mon seul guide est la peur, et mon seul but, la mort
On me dit cependant qu'une joie infinie
Attend quelques élus. — Où sont-ils, ces heureux ?
Si vous m'avez trompé, me rendrez-vous la vie ?
Si vous m'avez dit vrai, m'ouvrirez-vous les cieux ?
Hélas ! ce beau pays dont parlaient vos prophètes,
S'il existe là-haut, ce doit être un désert
Vous les voulez trop purs, les heureux que vous faites,
Et quand leur joie arrive, ils en ont trop souffert.

Je suis seulement homme, et ne veux pas moins être,
Ni tenter davantage. — À quoi donc m'arrêter ?
Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l'indifférent que je vais consulter ?

Si mon cœur, fatigué du rêve qui l'obsède,
À la réalité revient pour s'assouvir,
Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide
Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir
Aux jours même où parfois la pensée est impie,
Où l'on voudrait nier pour cesser de douter,
Quand je posséderais tout ce qu'en cette vie
Dans ses vastes désirs l'homme peut convoiter ;
Donnez-moi le pouvoir, la santé, la richesse,
L'amour même, l'amour, le seul bien d'ici-bas !
Que la blonde Astarté, qu'idolâtrait la Grèce,
De ses îles d'azur sorte en m'ouvrant les bras ;
Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre
Les secrets éléments de sa fécondité,
Transformer à mon gré la vivace matière
Et créer pour moi seul une unique beauté ;
Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure,
Assis à mes côtés m'appelleraient heureux
Et quand ces grands amants de l'antique nature
Me chanteraient la joie et le mépris des dieux,
Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire,
Je souffre, il est trop tard ; le monde s'est fait vieux
Une immense espérance a traversé la terre ;
Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter
De chrétien m'épouvante, et ce que dit l'athée,
En dépit de mes sens, je ne puis l'écouter.
Les vrais religieux me trouveront impie,
Et les indifférents me croiront insensé.
À qui m'adresserai-je, et quelle voix amie
Consolera ce cœur que le doute a blessé ?

Il existe, dit-on, une philosophie
Qui nous explique tout sans révélation,
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l'indifférence et la religion.
J'y consens. — Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans la foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu'en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L'un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L'autre découvre au loin, dans le ciel solitaire,
Un inutile Dieu qui ne veut pas d'autels.
Je vois rêver Platon et penser Aristote ;
J'écoute, j'applaudis, et poursuis mon chemin
Sous les rois absolus je trouve un Dieu despote ;
On nous parle aujourd'hui d'un Dieu républicains.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m'abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s'examine, et ne peut se connaître.
Pascal fuit en tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu'il voit debout
Spinoza, fatigué de tenter l'impossible,
Cherchant en vain son Dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l'homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel vide, et conclut au néant.

Voilà donc les débris de l'humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu'on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C'est là le dernier mot qui nous en est rester
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu'aux cieux il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d'une âme blesses,
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l'homme en voyant l'infini.
Eh bien, prions ensemble,-abjurons la misère
De vos calculs d'enfants, de tant de vains travaux !
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière
J'irai m'agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d'aujourd'hui ;
Croyez-moi' la prière est un cri d'espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui,
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ;
Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié !

Ô toi que nul n'a pu connaître,
Et n'a renié sans mentir,
Réponds-moi, toi qui m'as fait naître,
Et demain me feras mourir !

Puisque tu te laisses comprendre,
Pourquoi fais-tu douter de toi ?
Quel triste plaisir peux-tu prendre
À tenter notre bonne foi ?

Dès que l'homme lève la tête,
Il croit t'entrevoir dans les cieux ;
La création, sa conquête,
N'est qu'un vaste temple à ses yeux.

Dès qu'il redescend en lui-même,
Il l'y trouve ; tu vis en lui.
S'il souffre, s'il pleure, s'il aime,
C'est son Dieu qui le veut ainsi.

De la plus noble intelligence
La plus sublime ambition
Est de prouver ton existence,
Et de faire épeler ton nom.

De quelque façon qu'on t'appelle,
Brahma, Jupiter ou Jésus,
Vérité, Justice éternelle,
Vers toi tous les bras sont tendus.

Le dernier des fils de la terre
Te rend grâces du fond du coeur,
Dès qu'il se mêle à sa misère
Une apparence de bonheur.

Le monde entier te glorifie :
L'oiseau te chante sur son nid ;
Et pour une goutte de pluie
Des milliers d'êtres t'ont béni.

Tu n'as rien fait qu'on ne l'admire ;
Rien de toi n'est perdu pour nous ;
Tout prie, et tu ne peux sourire
Que nous ne tombions à genoux.

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même
S'épouvantent en le voyant ?

Lorsque tant de choses sur terre
Proclament la Divinité,
Et semblent attester d'un père
L'amour, la force et la bonté,

Comment, sous la sainte lumière,
Voit-on des actes si hideux,
Qu'ils font expirer la prière
Sur les lèvres du malheureux ?

Pourquoi, dans ton oeuvre céleste,
Tant d'éléments si peu d'accord ?
À quoi bon le crime et la peste ?
Ô Dieu juste ! pourquoi la mort ?

Ta pitié dut être profonde
Lorsqu'avec ses biens et ses maux,
Cet admirable et pauvre monde
Sortit en pleurant du chaos !

Puisque tu voulais le soumettre
Aux douleurs dont il est rempli,
Tu n'aurais pas dû lui permettre
De t'entrevoir dans l'infini.

Pourquoi laisser notre misère
Rêver et deviner un Dieu ?
Le doute a désolé la terre ;
Nous en voyons trop ou trop peu.

Si ta chétive créature
Est indigne de t'approcher,
Il fallait laisser la nature
T'envelopper et te cacher.

Il te resterait ta puissance,
Et nous en sentirions les coups ;
Mais le repos et l'ignorance
Auraient rendu nos maux plus doux.

Si la souffrance et la prière
N'atteignent pas ta majesté,
Garde ta grandeur solitaire,
Ferme à jamais l'immensité.

Mais si nos angoisses mortelles
Jusqu'à toi peuvent parvenir ;
Si, dans les plaines éternelles,
Parfois tu nous entends gémir,

Brise cette voûte profonde
Qui couvre la création ;
Soulève les voiles du monde,
Et montre-toi, Dieu juste et bon !

Tu n'apercevras sur la terre
Qu'un ardent amour de la foi,
Et l'humanité tout entière
Se prosternera devant toi.

Les larmes qui l'ont épuisée
Et qui ruissellent de ses yeux,
Comme une légère rosée
S'évanouiront dans les cieux.

Tu n'entendras que tes louanges,
Qu'un concert de joie et d'amour
Pareil à celui dont tes anges
Remplissent l'éternel séjour ;

Et dans cet hosanna suprême,
Tu verras, au bruit de nos chants,
S'enfuir le doute et le blasphème,
Tandis que la Mort elle-même
Y joindra ses derniers accents.

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
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MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMer 7 Aoû à 3:17

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 3s
En réponse à
@Senat @Indep_Senat et 2 autres
Poésies posthumes.
– Ô mon Dieu ! si, cherchant un pardon qui m'efface,
Je trouvais la colère écrite sur ta face,
Comme ce soir, mon œil, cherchant le jour qui fuit,
Dans le ciel dépeuplé ne trouve que la nuit !
Et le cercueil cria sous ses membres glacés,
Alfred de Musset.

Béatrix Donato fut le doux nom de celle
Dont la forme terrestre eut ce divin contour.
Le fils du Titien, pour la rendre immortelle,
Fit ce portrait, témoin d'un mutuel amour ;
Passant, qui que tu sois, si ton coeur sait aimer,
Regarde ma maîtresse avant de me blâmer.
Musset

Charles-Quint au monastère de Saint-Just.
Quand le glaive de Dieu, pour niveler la plaine,
Décima les grands monts, étais-je donc si bas,
Que l'archange, en passant, alors ne me vit pas ?
Trop avant dans la nuit s'allonge ma journée.
Alfred de Musset.
TAY

L'Europe s'est donnée :
En quels bras va poser tout ce vieil univers,
Qu'avec ses cent Etats, avec ses quatre mers,
Je portais dans mon sein et dans ma tête chauve !
Ô mon Dieu ! si, cherchant un pardon qui m'efface,
Je trouvais ta colère : Qui d'entre vous ?
Alfred de Musset

Alfred de Musset.
Pour ceux qui m'ont haï, je les suivrai mot-même ;
Ils y sont. Pleurons et récitons l'hymne des trépassés !
Mais, mon éthique me suggère que je suis ce témoignage qui conduit l'état vers la justice,
l'anarchie vers l'utopie et la démocratie vers la vérité.
TAY

Titre : Béatrix Donato
Poète : Alfred de Musset (1810-1857)
Recueil : Poésies nouvelles (1850).

Massive Attack - Angel...
https://www.youtube.com/watch?v=Y69nZWqsCy0

--------------------------

Sonnet.

Béatrix Donato fut le doux nom de celle
Dont la forme terrestre eut ce divin contour.
Dans sa blanche poitrine était un coeur fidèle,
Et dans son corps sans tache un esprit sans détour.

Le fils du Titien, pour la rendre immortelle,
Fit ce portrait, témoin d'un mutuel amour ;
Puis il cessa de peindre à compter de ce jour,
Ne voulant de sa main illustrer d'autre qu'elle.

Passant, qui que tu sois, si ton coeur sait aimer,
Regarde ma maîtresse avant de me blâmer,
Et dis si, par hasard, la tienne est aussi belle.

Vois donc combien c'est peu que la gloire ici-bas,
Puisque tout beau qu'il est, ce portrait ne vaut pas
(Crois-m'en sur ma parole) un baiser du modèle.

Alfred de Musset.

-------------------------

Titre : Charles-Quint au monastère de Saint-Just
Poète : Alfred de Musset (1810-1857)
Recueil : Poésies posthumes (1888).

L'empereur vit, un soir, le soleil s'en aller ;
Il courba son front triste, et resta sans parler.
Puis, comme il entendit ses horloges de cuivre,
Qu'il venait d'accorder, d'un pied boiteux se suivre,
Il pensa qu'autrefois, sans avoir réussi,
D'accorder les humains il avait pris souci.
– Seigneur, Seigneur ! dit-il, qui m'en donna l'envie ?
J'ai traversé la mer onze fois dans ma vie ;
Dix fois les Pays-Bas ; l'Angleterre trois fois ;
Ai-je assez fait la guerre à ce pauvre François !
J'ai vu deux fois l'Afrique et neuf fois l'Allemagne,
Et voici que je meurs sujet du roi d'Espagne !
Eh ! que faire à régner ? je n'ai plus d'ennemi ;
Chacun s'est dans la tombe, à son tour, endormi.
Comme un chien affamé, l'oubli tous les dévore ;
Déjà le soir d'un siècle à l'autre sert d'aurore.
Ai-je donc, plus habile à plus longtemps souffrir,
Seul parmi tant de rois, oublié de mourir ?
Ou, dans leurs doigts roidis quand la coupe fut pleine,
Quand le glaive de Dieu, pour niveler la plaine,
Décima les grands monts, étais-je donc si bas,
Que l'archange, en passant, alors ne me vit pas ?
M'en vais-je donc vieillir à compter mes campagnes,
Comme un pasteur ses bœufs descendant des montagnes,
Pour qu'on lise en mon cœur les leçons du passé,
Comme en un livre pâle et bientôt effacé ?
Trop avant dans la nuit s'allonge ma journée.
Dieu sait à quels enfants l'Europe s'est donnée !
Sur quels bras va poser tout ce vieil univers,
Qu'avec ses cent Etats, avec ses quatre mers,
Je portais dans mon sein et dans ma tête chauve !
Philippe !... que saint Just de ses crimes le sauve !
Car du jour qu'héritier de son père, il sentit
Que pour sa grande épée il était trop petit,
N'a-t-il pas échangé le ciel contre la terre,
Contre un bourreau masqué son confesseur austère ?
La France !... oh ! quel destin, en ses jeux si profond,
Mit la duègne orgueilleuse aux mains d'un roi bouffon,
Qui s'en va, rajustant son pourpoint à sa taille,
Aux oisifs carrousels se peindre une bataille !
Ah ! quand mourut François, quel sage s'est douté
Que du seul Charles-Quint il mourait regretté ?
Avec son dernier cri sonna ma dernière heure.
Où trouver maintenant personne qui me pleure ?
Mon fils me laisse ici m'achever ; car enfin
Qui lui dira si c'est de vieillesse ou de faim ?
Il me donne la mort pour prix de sa naissance !
Mes bienfaits l'ont guéri de sa reconnaissance.
Il s'en vient me pousser lorsque j'ai trébuché. –
C'est bien. – Je vais tomber. – Le soleil s'est couché !
Ô terre ! reçois-moi ; car je te rends ma cendre !
Je vins nu de ton sein, nu j'y vais redescendre.

C'est ainsi que parla cet homme au cœur de fer ;
Puis, se voyant dans l'ombre, il eut peur de l'enfer !
– Ô mon Dieu ! si, cherchant un pardon qui m'efface,
Je trouvais la colère écrite sur ta face,
Comme ce soir, mon œil, cherchant le jour qui fuit,
Dans le ciel dépeuplé ne trouve que la nuit !
Quoi ! pas un rêve, un signe, un mot dit à l'oreille,
Dont l'écho formidable alors ne se réveille !
Non ! – Rien à vous, Seigneur, ne peut être caché.
Kyrie eleison ! car j'ai beaucoup péché ! »

Alors, avec des pleurs il disait sa prière,
Les genoux tout tremblants et le front sur la pierre.
Tout à coup il s'arrête, il se lève, et ses yeux
Se clouaient à la terre et sa pensée aux cieux.

Voici que, sur l'autel couvert de draps funèbres,
Les lugubres flambeaux ont rompu les ténèbres
Et les prêtres debout, comme de noirs cyprès,
S'assemblent, étonnés des sinistres apprêts.
Et les vieux serviteurs disaient : – Qui donc va naître
Ou mourir ? – et pourtant priaient sans le connaître ;

Car les sombres clochers s'agitaient à grand bruit,
Et semblaient deux géants qui pleurent dans la nuit.
Tous frappaient leur poitrine et respiraient à peine.
Sous les larmes d'argent le sépulcre d'ébène
S'ouvrait, lit nuptial par la mort apprêté,
Où la vie en ses bras reçoit l'éternité.
Alors un spectre vint, se traînant aux murailles,
Livide, épouvanter les mornes funérailles.
Maigre et les yeux éteints, et son pied, sur le seuil
De granit, chancelait dans les plis d'un linceul.
– Qui d'entre vous, dit-il, me respecte et m'honore ?
(Et sa voix sur l'écho de la voûte sonore
Frappait comme le pas d'un hardi cavalier.)
Qu'il s'en vienne avec moi dormir sous un pilier !
Je m'y couche, et j'attends que m'y suive qui m'aime.
Pour ceux qui m'ont haï, je les suivrai mot-même ;
Ils y sont. – Prions donc pour mes crimes passés ;
Pleurons et récitons l'hymne des trépassés !
Il marcha vers sa tombe, et pâlit : – Qui m'arrête,
Dit-il ? Ne faut-il pas un cadavre à la fête ?

Et le cercueil cria sous ses membres glacés,
Puis le chœur entonna l'hymne des trépassés.

-------------------------
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MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMer 7 Aoû à 9:53

JESSICA, SALOMÉ, NINA et AMANDINE SOUS LE REGARD DE AUDREY, DÉBORAH ET VIRGINIE....


TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard
LE SENTIMENT D'ÊTRE DE LA JUSTICE EST DE PERMETTRE MAIS ELLE DOIT AUSSI ENTENDRE :
SI ON PERÇOIT LE MATÉRIALISME ET LE PSYCHOLOGIQUE, JE NE ME PERMETTRAIS PAS DE JOUER SUR LES PARADOXES.
DANS LE PARAMÈTRE, ON DOIT INTERPELLER MAIS AUSSI ENTENDRE : LES CRIS ET LEURS ÉCHOS.
TAY

Minouska.KounakDenat @minouska_kounak · 7m
En réponse à @Yanis_Tignard
Rivers of Babylon.
Affirmation solennelle faite en invoquant un être ou un objet sacré, une valeur morale reconnue :
Elton John - Can You Feel the Love Tonight.
(link: https://www.youtube.com/watch?v=KjgWWjkNbhU) youtube.com/watch?v=KjgWWj…
Un serment prêté devant le juge qui peut être décisoire, promissoire ou supplétoire.
TAY

En politique, le serment est une promesse de fidélité et de dévouement au gouvernement, exigée,
par certains régimes, des dirigeants du pays ou des fonctionnaires :
dans les religions à mystères, un serment initiatique est un serment prononcé au moment d'un rite d'initiation.
TAY

En droit, le serment judiciaire est un acte devant le juge qui peut être décisoire, promissoire ou supplétoire. Dans ce domaine, le serment fait également référence aux engagements publics pris par certaines professions judiciaires et les auxiliaire de justice.
TAY

JADIS.
Le Serment prêté en Maçonnerie représente le point d’orgue du rite d’Initiation. C’est un lien invisible, un pacte d’union entre tous les maçons du monde. Il scelle l’Engagement que l’on prend à l’intérieur de soi devant tout l’Atelier.
TAY

L’Invocation formulée oralement et publiquement aux différents degrés donne tout son caractère sacré et solennel à la promesse :
Tina Turner - Simply The Best.
(link: https://www.youtube.com/watch?v=QYvdMyBEWPU) youtube.com/watch?v=QYvdMy…
Elle prend à témoin l’assemblée des Sœurs debouts et à l’ordre de chaque degré concerné.
TAY


JESSICA, prénom hébraïque du talmud de Jérusalem antérieur aux vestiges de Enoch...

Hénoch (hébreu חֲנוֹךְ (ḥănōkh), latin Enoch, arabe إدريس (Idris)) est un patriarche biblique. Il est le fils de Yared, le père de Mathusalem et l'arrière grand-père de Noé. Septième patriarche du lignage de Seth, il a selon le livre de la Genèse vécu 365 ans avant que Dieu le prenne pour le placer au ciel : Hénoch « marchait avec Dieu »1 ce qui exprime une relation privilégiée avec Dieu. Sa durée de vie terrestre est courte en comparaison aux autres patriarches antédiluviens et suggère un lien avec l'année solaire de 365 jours :

Le Serment aux Trois Degrés
6 Mars 2013 , Rédigé par M\ J\ Publié dans #Planches
Le Serment prêté en Maçonnerie représente le point d’orgue du rite d’Initiation. C’est un lien invisible, un pacte d’union entre tous les maçons du monde. Il scelle l’Engagement que l’on prend à l’intérieur de soi devant tout l’Atelier.
Nous faisons un calcul d’espérance selon lequel les progrès de l’Humanité sont possibles par ce qu’ils dépendent de nous. Ces avancées seront réalisables grâce au travail que je jure faire sur moi et avec l’aide et le concours de tous les Maçons.

Il est rappelé à chaque tenue, à chaque degré par le signe d’ordre lors du passage des 2 surveillantes à l’ouverture et aussi tout au long des travaux jusqu’à leur fermeture.

Chaque grade se distingue par une gestuelle qui lui est propre.

L’Invocation formulée oralement et publiquement aux différents degrés donne tout son caractère sacré et solennel à la promesse qui va être prise car elle est prononcée sous le signe de la libre volonté. Elle prend à témoin l’assemblée des Sœurs debouts et à l’ordre de chaque degré concerné étant elles aussi liées par le même serment.

Le Serment se déroule en trois moments. Il est introduit par une invocation qui précède la promesse et il est suivi d’une imprécation. L’invocation rappelle les conditions du serment. La promesse énonce le contenu de l’engagement pris et l’imprécation définit le châtiment auquel le parjure s’expose s’il ne venait pas à respecter sa promesse.

Quelque soit le degré, cette promesse qui suit rappelle les grands principes de la Franc Maçonnerie et renforce aux différents degrés l’engagement initiale. Devant l’hôtel des Serments, à l’Orient, dégantée le récipiendaire s’engage de façon solennelle
De ne jamais révéler le secret maçonnique
De respecter les lois
D’observer les règles graduelles de l’apprentissage, du compagnonnage et de la Maitrise
Et enfin à se conformer à la règle de la fraternité maçonnique (entraide et Amour).

L’imprécation est symbolisée par les différents châtiments (gorge, cœur et entrailles) que l’on retrouve symboliquement à chaque degré.
Il devient définitivement scellé par les mots : je le jure !!
Il nous lie par le secret, la loi, et la même quête partagée au sein d’une fraternité universelle qu’est la Maçonnerie

Ainsi pouvons-nous retenir 3 éléments :
- Le caractère sacre et solennel,
- l’idée de promesse et d’engagement que le serment contient,
- enfin sa forme publique et orale.

Aux trois degrés le Serment se prête à l’Orient devant l’hôtel des Serment. Il est prononcé sous le signe du libre engagement, ce qui lui donne toute sa force. Dans notre loge à Balkis on jure sur la règle, l’équerre et le compas.

Les obligations contractées sur les 3 grandes lumières seront renouvelées de grade en grade, mais aussi lors de la cérémonie d’installation des officières de la loge.

Quelque soit le niveau, le Serment se prononce toujours après les épreuves du grade concerné, sauf au grade d’apprentie ou il est fait en plusieurs fois puisque déjà après avoir franchie la porte basse il est demandé un premier engagement, puis après avoir bu la coupe d’amertume un second et enfin le serment définitif viendra après les épreuves. Ce premier grand serment s’apparente symboliquement au passage du monde profane au monde Sacré. Plus encore la prestation du Serment constitue l’engagement volontaire du postulant, condition essentielle pour recevoir la consécration de la Vénérable qui transmet son influence spirituelle.

On note une progression à chaque grade :

Au second degré, le serment engage au renoncement d’une part de liberté, ceci est juré devant tout l’atelier debout et à l’ordre. L’engagement pris alors est solennel. Il revêt bien deux formes l’un devant les personnes reconnus, et l’autre à l’intérieur de soi. C’est un serment de fidélité à la parole donnée l’engagement est bien pris face à soi et par rapport à l’Ordre. Je ne suis pas sure que la future apprentie prenne la mesure de ce qu’elle jure et je pense même que c’est beaucoup plus tard lors du serment prêté au troisième que les deux premiers prennent véritablement tout leur sens. Les deux premiers serments permettent la mise en place d’une nouvelle personnalité, singulière tandis que le troisième donne la liberté et les moyens de pouvoir transmettre devant le groupe rassemblé.
J’ai une image qui me traverse l’esprit : Et si je dessinais une simple croix ? Les Serments prêtés aux deux premiers degrés représenteraient la ligne horizontale et le troisième degré la verticale qui viendrait couper cette ligne selon une perpendiculaire. Cette verticalité donne une orientation différente. Apprentie on m’a amené à travailler sur la pierre brute compagnonne sur la pierre cubique, j’ai modestement aussi franchie les portes du savoir et je me suis rapprochée de l’Etoile. Puis sur un tout autre plan par le troisième serment je me suis condamnée à la recherche de la Lumière, à poursuivre et à développer la Méthode, à passer du « je » à « nous » par l’échange, de la quête individuelle à la recherche de nouvelles donnes dans une re-naissance.

Tout comme on comprend combien le « je le jure » prononcé avec toute la solennité on peut comprendre aussi ce que signifie le parjure. Il est d’ailleurs inclus dans la formule du Serment : ainsi on peut entendre « préférer avoir la gorge tranchée » au 1er degré, « de m’arracher le cœur et le jeter aux rapaces » au second, et plus encore, « que mon corps puisse être coupé en deux parties »

CONCLUSION

Tout être humain a pour mission de perpétuer et de transmettre.
En Maçonnerie les serments prononcés aux différents grades engagent vers une mission pour toute une vie. Il m’engage toute entière dans un libre choix, de ma propre volonté à travailler sans cesse à l’amélioration de la condition Humaine, à rassembler ce qui est épars, à transmettre ce que j’ai reçu et transmettre aussi le peu que me laissera le temps. Ceci est aussi possible grâce à l’appui de tous mes frères et mes sœurs.

La Fraternité quant à elle permet par sa synergie de mettre en place des stratégies pour les plus faibles : le savoir par l’obligation de l’école, le respect des lois, le partage des richesses.

En ces périodes de turbulences seul le cœur peut prendre le relais et si par malheur je défaillais qu’il me soit effectivement appliqué toutes les sentences citées plus haut.

J’ai dit

Source : www.ledifice.net

Homonymes
Il ne doit pas être confondu avec Hénoch, fils de Caïn, en ce qu'il inaugure la nomination des lieux tandis que Henoch, fils de Jared, inaugure le décompte des temps (premier calendrier connu), ni avec Hénoch (ou Enosh), fils de Seth. Voltaire rapproche d'ailleurs le nom de Hénoch de celui de Janus, d'où vient Janvier.

Statut dans les religions monothéistes :
Judaïsme
Article détaillé : Hénoch (Judaïsme).
Dans le pseudépigraphe 3 Hénoch, il est relaté comment Hénoch est enlevé au ciel et nommé gardien de tous les trésors célestes, chef des archanges, et le préposé immédiat auprès du « Trône divin », à qui sont révélés tous les secrets et les mystères. Dans cet ouvrage, il est identifié à Metatron, l'ange qui communique la Parole divine. Dans la littérature rabbinique, la kabbale et les ouvrages de mystique juive, il est celui qui a communiqué la révélation divine à Moïse.

Le Targum Jonathan Genesis dit que Hénoch servit devant le Seigneur et qu’il fut retiré pour monter au firmament où son nom devint Metatron le grand scribe. Dans son commentaire des Cinq livres de Moïse, Menachem[Qui ?]
écrit que
le Seigneur prit Hénoch pour qu’il se tienne devant le Trône de Sa majesté, devant les roues de Son chariot, pour accomplir les tâches du Plus-Haut. Il fut porté au ciel dans un chariot tiré par des chevaux de feu et entra en présence de Dieu, des bêtes sacrées, des séraphins, ophanim et chérubins et des roues du chariot6.

Christianisme
Cité par St Jude, Origène, St Augustin, St Clément d’Alexandrie et d’autres écrivains, Hénoch n’est pas resté dans l’ombre.
La dernière copie du livre de Hénoch a été retracée aux environs de l’an 110 av. J.-C. et souffert de nombreuses interpolations, d’où la difficulté de distinguer l’original des additions.

Metsahaf Henoc
Extrait du Livre du Prophète Hénoc (guèze, መጽሐፈ ፡ ሄኖክ) rédigé dans l'ancienne langue d'Abyssinie / Nord Éthiopie,
tel que rapporté par J. Bruce à son retour d'un long séjour en 1778.
Le livre de Hénoch (መጽሐፈ ፡ ሄኖክ) est considéré canonique par les églises arménienne et éthiopienne, et cité par les chrétiens de la première ère. Au viiie siècle, le moine byzantin Syncellus en rapporte des passages dans sa chronographie
Syncellus & Nicephorus scriptorum historiae Bizantinae, qui étaient tout ce que nous en connaissions jusqu’au
dernier siècle.

Dans la torah et ses testaments, Hénoch et Élie ont tous deux été enlevés au ciel, trait qu'ils partagent avec Jésus dans le Nouveau Testament. L'ascension au ciel d'Hénoch et Jésus est également mentionnée dans le Coran. Hénoch et Elie sont par ailleurs censés redescendre sur terre pour combattre l'antéchrist dans l'Évangile de Nicodème qui est apocryphe. Dans la présence, Salomé la sage soufflera sur les mensonges de Hérode pour rétablir la dignité des femmes et des juges dans la République de l'Olivier...

Islam
Article détaillé : Idris (prophète).
Pour ce qui est du Coran, Hénoch est majoritairement considéré par les musulmans comme le nom biblique du prophète Idris. Par ailleurs, son nom est dérivé de la racine D-R-S (darasa) qui signifie : étudier/enseigner. En outre, la racine est lié à notion de savoir et de connaissance, ce qui témoigne d'une érudition considérable du personnage qu'il a acquise uniquement par le biais d'une instruction divine.

Il est cité dans le Coran à deux reprises, selon ces termes :

« Et mentionne Idris dans le Livre ; c’était un véridique et un prophète, et nous l’élevâmes à un haut rang10. »

Selon un hadith rapporté par Muslim, Idris est au 4e ciel, et le prophète de l'islam l'a rencontré durant l’ascension nocturne.

« Et Ismaël, Idris et Zul-Kifl qui étaient tous endurants ; que Nous fîmes entrer en Notre miséricorde car ils étaient vraiment du nombre des gens de bien. » Nina interpellera Jonas en prétextant que la femme est tel un navire qui est aux grés des vents et des maréees plus qu'à la soumission des hommes qui violent les principes de Allah : le cercle de Feu et des mariages sont le verbe du féminin qu choisit dans l'amour et sans la préoccupation de la gloire et de la fortune.

Mormonisme
Pour les Mormons, il est celui qui a fondé la cité de Sion. Selon le Livre de Moïse, Sion fut enlevée au ciel à cause de la justice de ceux qui y vivaient. Amandine brandira pour interpeller le temps afin de faire distinguer la silhouette et l'ombre aux yeux des femmes et aux ventres de hommes. Sans interpeller la croyance, leurs consciences devra suivre cette exode qui est le principe des pieux et des abnégations...

Dans la culture populaire
Dans le jeu vidéo El Shaddai: Ascension of the Metatron, il est assimilé à Metatron dont le joueur suit le parcours. Il pourchasse sept Anges Déchus au nom de Dieu. Dans ce jeu, Lucifer est l'intermédiaire de la voix divine, et Henoch, un prêtre qui ne peut connaitre la mort.
Dans le jeu vidéo Off de Mortis Ghost, Enoch, le Gardien de la Zone 3, est à l'évidence une référence au personnage Biblique.
Dans la série animée Over the garden wall, Enoch est le chef de la ville Pottsfield, qui se trouve être un jeu de mot macabre vis-à-vis de ce qu'est la ville réellement
Dans la trilogie À la croisée des mondes de Philip Pullman, Métatron, appelé aussi le Régent, est le bras droit de l'Autorité (Dieu), et il administre le Chariot, appelé aussi la Montagne nébuleuse. C'est l'ennemi par excellence de l'armée de Lord Asriel.

YAHVÉ......

Une collection de textes apocryphes de la période du Second Temple, appelée Livre d'Hénoch, prétend rapporter des révélations reçues par Hénoch et transmises par son fils Mathusalem.

L'un de ces textes apocryphes, Hénoch (appelé aussi l'Hénoch éthiopien) est rapporté de l'empire d'Éthiopie en Angleterre en 1773 lors d'un voyage de l'explorateur James Bruce.

Un autre apocryphe, Hénoch (appelé aussi le Livre des secrets d'Hénoch ou Hénoch slave car il doit sa survie dans les pays slaves) a été découvert au xixe siècle à Belgrade. Il proviendrait d'un texte original écrit en grec, qui a circulé en Europe de l'Est jusqu'au xiiie siècle.

L’épître de Jude mentionne qu’il a prophétisé les temps depuis la Création jusqu'au Dernier Jugement, divisés en dix semaines.

Le nom Hanoucca, fête d'inauguration du Second Temple, a la même étymologie.

DEVANT L'IVRESSE, JE N'AI JAMAIS SUCCOMBÉ AUX FANATISMES... LE JUGEMENT EST UN REGARD SUR LA REALITE DANS UN PRINCIPE DE GÉOGRAPHIE....

Barry White - Can't Get Enough Of Your Love, Baby.
https://www.youtube.com/watch?v=x0I6mhZ5wMw

Le pain azyme (en grec ancien ἄζυμος / ázumos, á-zumos, qui signifie « sans levain ») est un pain ancien confectionné de céréales comme d'autres, mais il est non levé (il n'a pas gonflé sous l'effet du levain ou de la levure) car il est uniquement constitué d'eau et de farine pétries ensemble. Quand il est sous forme de feuille, on parle de « papier azyme » ou de « papier hostie ». On a retrouvé sur les bords de la mer Morte des débris de pain azyme datant de la période romaine.

C'est un pain que les Juifs font cuire durant la fête de Pessa'h (Pâque juive) en souvenir de leurs ancêtres qui selon la tradition juive, se nourrirent de pain sans levain dans leur hâte à quitter l'Égypte, où ils étaient retenus en esclavage. Le repas rituel pris au cours des deux premiers soirs de cette fête s'appelle le Séder.

La confection du pain azyme suit des règles très strictes pour empêcher la fermentation de la pâte : entre le mélange de la farine et de l'eau et la cuisson, il ne doit pas se passer plus de dix-huit minutes, de manière qu'aucun levain ne puisse s'y développer. Un pain azyme chamour (« surveillé de plus près », appelé « matza chemoura ») utilisé par les Juifs les plus orthodoxes pendant la fête de Pessa'h ou pendant le Séder, est appelé ainsi, car il est encore plus surveillé, avant même la récolte. On donne aussi le nom de « pain azyme » au pain dont on se sert dans l'Église catholique pour la consécration de l'Eucharistie. Dans ce cas, il porte le nom d'« hostie ». L'Église grecque emploie toutefois du pain levé.

En France, vers le milieu du xixe siècle, la famille Neymann de Wasselonne (Alsace) fut la première à fabriquer du pain azyme industriel. Elle est toujours en activité.

LA CHOUETTE INTERPELLA LA CIGOGNE EN LUI DISANT QUE SI DANS LA LÉGENDE VIENT DE LA RÉALITÉ, LE DEVENIR CONSISTE DANS L’ESPÉRANCE, LA COMBATIVITÉ ET LE SAVOIR DANS LE RESPECT ET LA NATURE DES UNIVERS ET DE L'INFINI.... L'INFINI EST UNE ENTITÉ QUI EST LE PRINCIPE DU RIEN DANS LE VIDE OU LA MASSE ET L'ESPRIT DANS LE SEUIL DU TEMPS ET DE L'AMOUR...

Seth (en hébreu שֵׁת) est un personnage de la Genèse, premier livre de la Bible. Il est le troisième enfant d'Adam et Ève, conçu après le meurtre d'Abel par Caïn. C'est un ancêtre de Noé. Selon la Bible, il vécut 912 ans. Seth (de l'égyptien Setesh / Soutekh) est l'une des plus anciennes divinités égyptiennes. Sa représentation, au museau effilé et aux oreilles dressées mais tronquées, est une composition hybride née de l'imaginaire des Égyptiens des temps prédynastiques. Cette iconographie monstrueuse est peut-être inspirée de l'oryctérope, un termitivore, fouisseur des savanes africaines. Dans le mythe, Seth est le dieu de la confusion, du désordre et de la perturbation, ce que souligne l'écriture hiéroglyphique dans laquelle l'animal séthien sert de déterminatif pour des concepts négatifs (autoritarisme, fureur, cruauté, crise, tumulte, désastre, souffrance, maladie, orage). Flavius Josèphe dans les Antiquités juives (livre 1, II, 3), attribue à ses descendants des stèles sur lesquelles ils auraient gravé toute la science des astres :

« Adam, le premier-né de la terre, pour en revenir à lui, comme mon récit l'exige, après qu'Abel eut été immolé et que Caïn eut pris la fuite à cause de ce meurtre, souhaitait d'autres enfants ; il fut pris d'un vif désir de faire souche, alors qu'il avait franchi déjà 230 années de sa vie ; il vécut encore 700 ans avant de mourir. Il eut, avec beaucoup d'autres enfants, un fils Seth(os) ; il serait trop long de parler des autres ; je me contenterai de raconter l'histoire de Seth et de sa progéniture. Celui-ci, après avoir été élevé, parvenu à l'âge où l'on peut discerner le bien, cultiva la vertu, y excella lui-même et resta un exemple pour ses descendants. Ceux-ci, tous gens de bien, habitèrent le même pays et y jouirent d’un bonheur exempt de querelles sans rencontrer jusqu'au terme de leur vie aucun fâcheux obstacle ; ils trouvèrent la science des astres et leur ordre dans le ciel. Dans la crainte que leurs inventions ne parvinssent pas aux hommes et ne se perdissent avant qu'on en eût pris connaissance — Adam avait prédit un cataclysme universel occasionné, d'une part, par un feu violent et, de l'autre, par un déluge d'eau —, ils élevèrent deux stèles, l'une de brique et l'autre de pierre, et gravèrent sur toutes les deux les connaissances qu'ils avaient acquises ; au cas où la stèle de brique disparaîtrait dans le déluge, celle de pierre serait là pour enseigner aux hommes ce qu'ils y avaient consigné et témoignerait qu'ils avaient également construit une stèle de brique. Elle existe encore aujourd'hui dans le pays de Siria. Maître du tonnerre et de la foudre, il exerce sa puissance sur les marges de l'Égypte que sont les contrées désertiques, les zones arides et les pays étrangers à la plaine du Nil. Seth est un dieu complexe. Sa nature brutale se manifeste plus particulièrement dans un comportement sexuel agressif, tant homosexuel avec Horus qu'hétérosexuel avec de belles déesses qu'il poursuit de ses assiduités. Sa puissance désordonnée contribue néanmoins à l'équilibre cosmique. Selon la vision égyptienne, les forces destructrices sont en lutte perpétuelle contre les forces positives. En cela, Seth s'oppose à son frère Osiris, symbole de la terre fertile et nourricière. Dès les Textes des pyramides, Seth est l'éternel rival d'Horus. Au cours d'une lutte, il arrache l'œil de son adversaire qui en retour le blesse aux testicules. L'antagonisme des deux dieux illustre la double nature de Pharaon qui unit en sa personne ces deux forces contraires mais complémentaires. Si Horus est le dieu de l'ordre pharaonique, la puissance irraisonnée de Seth participe à la symbolique royale en tant qu'image de la force violente et déchaînée que le roi déploie contre ses ennemis. Protecteur de Rê, Seth combat le serpent Apophis et participe donc à la bonne marche du monde. Bien qu'inquiétant et lié à des forces aveuglément destructrices, Seth est cependant plus un dérangeant fripon qu'un démon maléfique, du moins dans les mythes anciens. Pessa'h (hébreu פֶּסַח, Pessa'h, latin : Pascha « Pâque ») est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par la Bible hébraïque, au cours de laquelle on célèbre l’Exode hors d’Égypte et le début de la saison de la moisson de l’orge qui inaugure le cycle agricole annuel. Elle commence le 14 nissan à la tombée de la nuit (qui correspond, selon les années, à la fin du mois de mars ou au mois d’avril dans le calendrier grégorien) et dure huit jours (sept en terre d'Israël et dans le judaïsme réformé) dont seuls les premiers et les derniers sont totalement fériés. Elle inaugure en outre la période de l’omer au terme de laquelle est célébrée la fête de Chavouot. Particulièrement riche en rites et coutumes, la fête se distinguait originellement par l’offrande pascale que les Juifs ne peuvent réaliser depuis la destruction du Temple (les Samaritains continuent à l’offrir sur le mont Garizim). L’obligation de manger des matzot (aliments azymes) et de bannir le hametz (aliments à base de pâte levée et/ou fermentée) tout au long de la fête demeure en application. Cette fête puise ses origines dans le rite agricole des azymes et le rite nomade du sang de l'agneau répandu sur les piquets de la tente pour écarter les épidémies. Ce n'est qu'à partir de la Troisième Période intermédiaire que l'image de Seth se ternit durablement, peut-être en réaction aux prises de contrôle successives de plusieurs peuples étrangers sur le royaume d'Égypte. Seth, associé aux puissances étrangères, devient l'agent maléfique de la perte du pays. Les mythes relatifs à Seth le dépeignent alors comme ambitieux, comploteur, manipulateur, se concentrant sur l'assassinat de son frère Osiris. Il est progressivement confondu avec Apophis, le serpent du chaos, malgré l'ancienne tradition selon laquelle il le combattait au nom de Rê. Le monde grec l'a identifié à Typhon, monstre primordial du chaos et entité maléfique comparable. Les femmes allument les bougies en l’honneur de yom tov (de préférence avant la tombée de la nuit ; si ce n’est pas le cas, elles peuvent cependant le faire après, contrairement au chabbat, à condition d’allumer la bougie à partir d’une flamme existante et non d’une flamme nouvellement allumée) et récitent la bénédiction appropriée. Elles peuvent réciter la bénédiction shehehiyanou à ce moment ou attendre que leur mari le fasse lors du kiddoush et répondre amen mais en tous les cas, elles ne peuvent le faire qu’une fois. Cela dit le principe demeure dans la savoir où le partage a appris aux hommes que la lionne est plus sage que le gnosticisme, appelé gnosticisme séthien.

LA FEMME SAIT AUSSI BIEN SE DÉFENDRE QU'UN HOMME ET UN HOMME SAIT AVOIR AUTANT
DE GOÛT QU'UNE FEMME...

TÉMOIGNAGE DU
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"Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah Empty
MessageSujet: Re: "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah   "Action manif Harkie André Asni" y Vincent Ouari Bouabdallah EmptyMar 13 Aoû à 4:09

Qu’est-ce donc qu’un sacrifice ? Quelle est sa fonction ? La réponse à ces questions semble aller de soi, tant la terminologie sacrificielle est entrée dans le langage courant. Le plus souvent employé sous forme pronominale, le verbe « sacrifier » est généralement associé aux notions de dévouement, de renoncement, de privation d’un bien, et même de sa propre vie, et cela au service d’une cause, le martyre apparaissant ainsi comme la forme suprême du sacrifice. Cette conception implicite du sacrifice, centrée, non sur le destinataire, mais sur le sacrifiant, est aux antipodes de la définition qu’en donnent les historiens des religions qui caractérisent le sacrifice comme un rite cultuel par lequel un sacrifiant transmet un objet à une divinité, et donc le fait passer du domaine profane au domaine sacré. L’étymologie, quant à elle, rattache « sacrifier » au latin sacrificare, un composé de sacrum facere, faire un acte sacré [1]

[1]Sur le sacrifice, voir notamment N. Neusch (éd.), Le sacrifice…
. Avant même de décrire le sacrifice tel que le présente la Bible, il convient donc de commencer par clarifier la question des définitions. Ce point est d’autant plus important que, par un singulier retournement, l’acception profane est devenue, de fait, une clé d’interprétation inconsciente pour déterminer la fonction du rite cultuel et en a complètement faussé le sens.

2
Selon la Bible, le sacrifice est, tout d’abord, un don fait à Dieu. Il fait partie de ce que la Bible qualifie de qorban, littéralement « rapprochement », un terme qui englobe toutes les formes d’offrandes à Dieu, celles qui sont détruites et lui sont directement transmises par combustion sur l’autel, celles qui sont versées au trésor du temple et celles qui sont destinées aux prêtres et réservées à leur usage. Parmi ces offrandes, seules les premières peuvent être qualifiées de « sacrifice » au sens strict du mot.

3
Pour caractériser le sacrifice proprement dit, la Bible emploie, plus précisément, deux termes, qui sont complémentaires.

4
Le premier, le plus fréquent, est zèbach, un dérivé du verbe zabach, sacrifier, dont provient également mizbéach, autel. Utilisé, de même que zabach, dans un sens générique recouvrant toutes les formes du sacrifice animal, ce terme désigne aussi le sacrifice de cyommunion, une catégorie de sacrifice où la matière sacrificielle est partagée entre Dieu, les prêtres, le sacrifiant et ses invités. Zèbach représente le sacrifice sous l’aspect du repas. Comme l’indiquent ses emplois profanes, zabach, c’est tuer un animal et l’apprêter de manière à pouvoir le consommer. On voit ainsi la nécromancienne d’Eïn-Dôr « sacrifier » un veau et cuire des pains, puis servir le tout à Saül et ses compagnons qui étaient venus chez elle pour évoquer l’esprit de Samuel (1 Sm 28, 24-25). « Sacrifier » désigne ici l’ensemble du processus de préparation du veau, depuis sa mise à mort jusqu’à sa cuisson [2]
[2]Pour ce sens de zèbach, voir aussi, par ex., Dt 12, 15 ; Ez 34,…
.

5
L’autre terme dont se sert la Bible est minchah, présent, tribut. Dans ses emplois profanes ce terme caractérise le présent que le sujet ou le vassal remet à son suzerain en signe d’hommage et de soumission. La rébellion, à l’inverse, se traduit par le refus d’offrir une minchah. Ainsi les opposants à l’élection de Saül, qui contestent sa capacité à libérer Israël de la domination philistine, refusent de lui apporter une minchah (1 Sm 10, 27) et le roi Osée, après son alliance avec l’Égypte, cesse de verser au roi d’Assyrie la minchah, le tribut annuel, auquel il était assujetti (2 R 17, 3-4). La minchah apparaît ainsi comme une marque de reconnaissance de la suzeraineté divine, un aspect sur lequel le Lévitique mettra tout spécialement l’accent. De là l’obligation faite à tout Israélite de se présenter trois fois par an devant son Dieu et de lui apporter un présent (Ex 23, 15b.17 // 34, 20b.23-24). Minchah, au sens étroit, désigne l’offrande végétale.

6
Il ressort de ces différentes désignations que, selon la Bible, le sacrifice est un don fait à Dieu, un don qui prend la forme d’un repas, zèbach, lequel est préparé à son intention en vue de l’honorer, minchah.

7
Cette définition du sacrifice comme repas est corroborée par les indications relatives à sa matière, laquelle consiste exclusivement en des produits qui peuvent être consommés. On peut, certes, offrir à Dieu de l’or, de l’argent, des bijoux, des vêtements (voir, par ex., Nb 7, 84-86 ; 31, 50-54 ; Esd 2, 69). Mais on ne peut lui sacrifier que des animaux et des végétaux. Et, plus précisément, des animaux d’élevage, bovins, ovins ou caprins, généralement mâles (à quoi le Lévitique ajoute des colombes) et, pour ce qui est des végétaux, uniquement ceux issus des trois principales productions agricoles, à savoir céréales, olives et raisins. Ces produits, au demeurant, lui sont apportés, non dans leur état brut, mais seulement après avoir été préparés. Les animaux sont tués et dépecés, les céréales sont transformées en farine ou en pains, les olives en huile d’olive, les raisins en vin, et sont ainsi présentés sous une forme qui rende possible une élaboration culinaire. Ces mêmes produits constituent d’ailleurs aussi la nourriture habituelle (les pains) ou festive (la viande, l’huile, le vin) des Israélites. Et ils sont également représentatifs des richesses du pays. Dans cette logique, les sacrifices humains n’ont évidemment aucune place. Lorsque la Bible évoque ces derniers, c’est pour les rejeter de la manière la plus vigoureuse [3]
[3]Ainsi Dt 18, 9-12 ; Lv 20, 2-5. Voir aussi Mi 6, 6-8.
.

8
Les sacrifices ne sont pas, pour autant, destinés à nourrir Dieu. Jamais, en effet, la Bible ne considère que le sacrifice a pour fonction d’assurer sa subsistance. Le psalmiste le dit clairement : Dieu n’a nul besoin de sacrifices, lui à qui appartiennent tous les animaux (Ps 50, 10-13). Et le prophète renchérit : tous les arbres du Liban et tous ses animaux n’y suffiraient pas (Is 40, 16). Le repas auquel on invite Dieu ne sert pas à son alimentation, il est essentiellement un geste de vénération. Et il est l’expression d’un désir de convivialité et donc, d’une relation plus forte, plus profonde, plus personnelle que celle qui pourrait résulter de l’offrande d’un simple présent.

9
Ce repas festif peut prendre deux formes.

10
L’une, qui nous est familière, est celle du repas convivial où les différents commensaux, assis autour d’une même table, partagent les mets, avec, à la place d’honneur, l’hôte de marque, servi en premier et régalé des meilleurs morceaux (voir par ex. 1 Sm 9, 22-24). À cette forme d’hospitalité correspond, au plan sacrificiel, le sacrifice de communion. La part attribuée à Dieu est la graisse – dont Lv 3, 3-4 définit scrupuleusement la nature. La graisse est considérée comme le meilleur de l’animal et concentre en elle comme la quintessence de la viande. Elle représente aussi la nourriture sous sa forme la plus raffinée, celle que l’on n’a pas besoin de mastiquer, mais que l’on peut sucer, et qui fond sur la langue. Le Lévitique réserve strictement cette part à Dieu (Lv 7, 23-25). Les autres parts, en l’occurrence la viande, servent à régaler le sacrifiant et ses invités.

11
Et puis, il y a une autre forme d’hospitalité, que nous ne pratiquons guère, mais qui est encore attestée dans d’autres sociétés, où le repas est préparé à l’intention exclusive de celui que l’on reçoit, et où l’hôte se tient à l’écart, à l’entière disposition de son invité, prêt à répondre à sa demande, comme on voit Abraham le faire lorsque arrivent chez lui trois inconnus (Gn 18, 1-Cool ou encore la nécromancienne d’Eïn-Dôr à l’endroit de Saül et de ses compagnons (1 Sm 28, 21-25). À cette seconde forme d’hospitalité, plus déférente, correspond l’holocauste, où l’intégralité de la victime (sauf la peau) est servie à Dieu.

12
Ouvrons ici une parenthèse.

13
La fonction première du sacrifice est de rendre hommage à Dieu par le biais d’un repas festif. Mais le sacrifice a aussi, accessoirement, une fonction pédagogique. Il permet, en effet, de manifester à la fois l’altérité de Dieu et sa similarité. L’offrande à Dieu d’un repas préparé à partir des mêmes produits que ceux qu’Israël utilise pour sa propre alimentation montre que Dieu est d’une certaine manière semblable aux Israélites : il « mange » la même chose qu’eux. Et parce que ce repas est constitué des produits caractéristiques de son pays, il apparaît comme solidaire d’Israël et lié, comme lui, à cette terre, une terre dont il est aussi le seigneur. Mais, dans le même temps, le fait de lui réserver en propre la graisse, rigoureusement interdite aux humains, témoigne de l’altérité fondamentale de Dieu. Dieu est autre, et c’est parce qu’il est autre qu’il est Dieu. Et il est néanmoins semblable, ce qui permet de communiquer avec lui. La Bible exprime cette analogie par le moyen de l’anthropomorphisme. Elle parle de la main de Dieu, de sa bouche, de son nez, de ses pieds, de ses entrailles… Elle dit qu’il voit, qu’il entend… Et pour la Bible, ce sont même là des traits qui distinguent Dieu des idoles des nations. Dans un passage du Deutéronome, Moïse avertit ainsi les Israélites que, s’ils venaient à succomber à l’idolâtrie, ils seraient exilés au milieu de nations dont les dieux sont « des dieux faits de main d’homme, en bois ou en pierre, qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne mangent pas et qui ne sentent pas » (Dt 4, 28). À l’inverse de son Dieu qui, lui, voit, entend, mais aussi mange et sent. « Sentir », on retrouve ce verbe à de multiples reprises pour désigner la réaction de Dieu aux sacrifices : il en sent le parfum reposant (voir par ex. Lv 1, 9.13.17 ; 2, 2.9 ; 3, 5.16). Quoi que l’on puisse penser de cette conception très réductrice de la religion des autres nations, elle n’en témoigne pas moins de l’importance de l’anthropomorphisme comme un moyen d’exprimer la similitude de Dieu. L’anthropomorphisme, y compris l’anthropomorphisme sacrificiel, n’est pas la marque d’une religion primitive et naïve. En utilisant le langage de l’analogie, il permet de dire l’indicible et, en disant la similitude, il ouvre la possibilité d’une communication.

14
L’examen du rituel sacrificiel va nous permettre de préciser un peu plus la fonction du sacrifice. Deux traits le caractérisent. Alors que dans les religions assyro-babyloniennes la matière sacrificielle est simplement déposée devant la statue de la divinité, en Israël l’offrande d’un sacrifice nécessite un autel (qui peut se résumer à un simple rocher, ainsi Jg 13, 19) et elle se fait par combustion.

15
La Bible ne décrit pas véritablement le rituel sacrificiel. Ce que fera, par contre, le Talmud dans les traités de l’ordre Qodachim. Les premiers chapitres du Lévitique, Lv 1 à 7, n’en indiquent que les rites les plus significatifs. Le rituel se déroule sur un espace public, ouvert, sur le parvis du Temple. Le sacrifiant commence par présenter son offrande. Puis, dans le cas d’un animal, il lui impose la main, et le met à mort en l’égorgeant. Ce sont ensuite les prêtres qui prennent le relais. Ayant recueilli tout le sang de la victime, ils l’aspergent contre l’autel, puis font brûler sur l’autel la part destinée à Dieu, à savoir la totalité de la victime, dans le cas d’un holocauste, la graisse, dans le cas d’un sacrifice de communion, une poignée de farine mêlée à l’huile ou un morceau de pain, dans le cas d’une offrande végétale. Cette combustion marque le point culminant de tout sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, et est, d’ailleurs, le rite sacrificiel le plus souvent mentionné dans la Bible. Elle indique la finalité du sacrifice, qui est d’établir un trait d’union avec Dieu.

16
Cette présentation succincte du rituel sacrificiel appelle un double commentaire.

17
Il en ressort, tout d’abord, que l’abattage de la victime, loin d’être le rite sacrificiel central, le rite essentiel, n’a qu’une fonction subsidiaire. De fait, cette action est effectuée par le sacrifiant, et non par le prêtre, et elle intervient en marge de l’autel, et non sur l’autel. Un passage du livre d’Ezéchiel permet de se faire une idée précise de la place qu’on assignait à l’égorgement des victimes. Dans une violente diatribe contre les lévites, accusés d’idolâtrie, Dieu leur signifie leur dégradation : désormais ils ne seront plus qu’au service du peuple et devront égorger, à la place des sacrifiants, les victimes sacrificielles, le service de Dieu – à savoir l’offrande du sang et de la graisse – étant, lui, dorénavant réservé aux seuls prêtres (Ez 44, 10-16). L’immolation est ainsi clairement distinguée de la phase proprement sacrificielle. Elle n’est que le point d’aboutissement de la première phase, la phase préparatoire du sacrifice. Après que le sacrifiant a exprimé, par la présentation de sa victime, son intention de l’offrir à Dieu, qu’il a, par l’imposition de la main, signifié sa volonté d’y renoncer au bénéfice de Dieu, il donne à cette renonciation un caractère définitif en tuant l’animal qu’il se propose de lui offrir. La phase positive du don, celle de la transmission à Dieu, n’intervient qu’après et relève exclusivement des prêtres.

18
On ne saurait donc, à l’instar des interprétations traditionnelles du sacrifice, et de René Girard [4]
[4]Notamment R. Girard, La violence et le sacré (Paris, Grasset,…
, faire de l’abattage de la victime le rite sacrificiel central et donc, de la violence, sa caractéristique principale. Sans doute, le sacrifice animal comporte une part de violence puisqu’il présuppose la mise à mort de la victime, ce qui n’est pas un acte banal, car il touche à la vie, et donc à ce qui appartient à Dieu. Mais cette mise à mort n’est pas valorisée en tant que telle. Elle est seulement une incontournable nécessité, légitimée par Dieu (Gn 9, 1-5), afin de pouvoir apprêter l’animal pour un repas. Elle est uniquement un moyen, et non le but du sacrifice. Elle ne saurait donc être considérée comme représentant l’essence du sacrifice. Il est tout à fait significatif à cet égard que l’abattage de la victime est, parmi les rites principaux, le seul auquel le Lévitique n’attribue aucun effet particulier : il n’est pas mis en relation avec l’absolution, il ne suscite pas non plus la faveur divine, et il ne constitue pas davantage un parfum reposant pour Dieu. Faire de la violence le centre du sacrifice n’est possible, au demeurant, qu’en ignorant les offrandes végétales. Or, celles-ci sont loin de n’être qu’un simple appendice du sacrifice animal ou un modeste succédané. Leur importance est démontrée notamment par les deux observations suivantes : Alors que l’holocauste et le sacrifice de communion sont obligatoirement associés à une offrande végétale et à une libation (voir Nb 15, 1-16), l’offrande végétale peut, elle, être offerte seule, indépendamment de tout autre sacrifice ; et tandis que l’offrande quotidienne du peuple consiste en un holocauste accompagné d’une offrande de farine et d’huile et d’une libation de vin (Nb 28, 3-Cool, celle des prêtres, présentée par le grand prêtre en personne, consiste en une offrande exclusivement végétale (Lv 6, 13-15). La place éminente que le Lévitique attribue aux offrandes végétales s’explique largement par le fait que, justement, ces offrandes n’impliquent aucune violence, mais que, tout au contraire, elles reflètent l’ordre de la création caractérisé par la non-violence et le respect de la vie qui trouvent leur traduction dans l’utopie d’une alimentation exclusivement végétale de l’ensemble des êtres vivants (Gn 1, 29-30) [5]
[5]Sur les offrandes végétales, voir A. Marx, Les offrandes…
.

19
La seconde remarque porte sur le rôle du sang. Parmi les autres idées reçues figure l’idée que le rite du sang représenterait l’offrande d’une vie, celle de l’animal ou même, selon une des interprétations chrétiennes traditionnelles, celle du sacrifiant qui infligerait substitutivement à cette victime le châtiment qu’il aurait dû lui-même subir à cause de ses péchés. Le sang, surtout dans le cas d’un sacrifice pour « le péché » [6]
[6]La désignation « sacrifice pour le péché » n’est pas très…
, servirait ainsi à expier les péchés. Cette interprétation s’appuie notamment sur Lv 17, 11 : « Car la vie de toute chair est dans le sang, et moi je vous l’ai donné sur l’autel pour faire l’absolution, kappér, de votre vie, car le sang, par la vie, réalise l’absolution. » Or, si ce passage, comme le fait d’ailleurs déjà Gn 9, 4, associe effectivement sang et vie, il est à noter qu’il n’y est pas question d’offrir une vie à Dieu. Le verbe « donner » a pour sujet Dieu, non le sacrifiant ! Le sang n’est pas offert par le sacrifiant à Dieu, il est donné par Dieu au sacrifiant, cela en vue de lui permettre de se réconcilier avec lui. Sa fonction est, en somme, analogue à celle du sang pascal mis sur les montants et les linteaux de la porte, et qui sert de signe, non d’offrande, pour protéger de la mort ceux qui se trouvent à l’intérieur de la maison (Ex 12, 7.12-13). Le sang du sacrifice pour le « péché » est, de même, destiné à faire pièce à tout ce qui est facteur de mort et qui entrave la relation avec Dieu. Pour ce qui est des holocaustes et des sacrifices de communion, le sang n’est pas davantage offert à Dieu. Il est aspergé contre l’autel, et non sur l’autel. La fonction de ce rite est de le soustraire à tout usage profane, mais aussi, en le mettant en contact avec l’autel, lieu de la communication avec Dieu, de manifester que la vie de l’animal, contenue dans le sang, appartient à Dieu, et à lui seul. En fait, le rite du sang, même s’il appartient à la phase proprement sacrificielle du rituel, n’est lui-même qu’un préalable au rite de la combustion qui, lui, en est le point d’aboutissement.

20
Il faut donc « en finir avec l’“expiation” » [7]
[7]Voir S. Trigano, « Le bouc émissaire. En finir avec…
. Celui qui invite à sa table veut honorer son hôte, partager avec lui sa joie, et non pas apaiser sa colère, et encore moins faire de ce repas un châtiment qu’il s’imposerait ! Ce repas n’est pas davantage un moyen de pression. Il est significatif à cet égard que le sacrifice offert lors du déluge (Gn 8, 20-22) l’est par un homme considéré comme juste (et qui n’a donc pas besoin que Dieu lui pardonne), et qu’il l’est, non pas avant le déluge, dans le but de détourner Dieu de son projet, mais seulement après, une fois le péché sanctionné, en vue de rétablir la relation avec lui. Le sacrifice présuppose des relations harmonieuses avec Dieu. Car la finalité du sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, est toujours l’instauration ou plutôt le renforcement de relations sereines avec Dieu, ce qu’exprime la combustion de la matière sacrificielle sur l’autel en un parfum reposant.

21
Un texte capital, qui peut être véritablement considéré comme le récit étiologique du sacrifice israélite, vient confirmer les observations faites sur la base des désignations du sacrifice et de l’examen du rituel. Il s’agit d’un passage du livre de l’Exode situé aussitôt après la proclamation solennelle du décalogue. S’adressant à Israël par l’intermédiaire de Moïse, Dieu lui donne une série d’instructions portant sur le sacrifice (Ex 20, 23-26) :

22

« Vous ne ferez pas à côté de moi des dieux d’argent et des dieux d’or.
Un autel de terre tu feras pour moi et tu sacrifieras sur lui tes holocaustes et tes sacrifices d’alliance, ton menu bétail et ton gros bétail.
Dans tout lieu où je ferai souvenir mon nom, je viendrai vers toi et je te bénirai.
Si tu fais pour moi un autel de pierre, tu ne le construiras pas en pierres taillées car ton ciseau que tu agiterais sur elles le profanerait.
Et tu ne monteras pas par des marches sur mon autel, afin que ta nudité ne soit pas révélée sur lui »

23
À première vue, ce passage semble se réduire à un fourre-tout de prescriptions relatives à la construction d’un autel, entremêlées d’informations sur la matière sacrificielle, les types de sacrifices et d’interdits divers. Or, un curieux procédé cryptographique conduit à considérer ce texte avec plus d’attention. En effet, si on s’applique à son étude – en hébreu ! – et que l’on fasse le décompte du nombre de mots du texte, on s’aperçoit que le total obtenu – cinquante-sept – correspond très exactement à la valeur numérique – autrement dit, à l’addition de la valeur de chaque consonne – du substantif mizbéach, autel. Le texte est donc loin d’être banal et mérite que l’on s’y arrête. En l’étudiant attentivement, on se rend aussi compte que l’impression d’incohérence qui s’en dégage n’est que superficielle. Car, en réalité, le texte est construit avec un soin tout particulier. On constate, en effet, que ses différentes prescriptions sont agencées deux par deux selon une structure concentrique, de manière à se correspondre. Aux deux extrémités, en deux vers de deux hémistiches de cinq mots chacun, sont énoncés des interdits : l’interdiction de fabriquer des images cultuelles et l’interdiction de faire des marches sur l’autel. Puis, au deuxième et à l’avant-dernier vers, de quatorze mots chacun, on trouve des instructions relatives à la nature de l’autel : il doit être construit en terre ou en pierres brutes. Enfin, exactement au centre du texte, encadré par cette double série de vers et ainsi mis en valeur, le verset qui en constitue le cœur. Ce verset se distingue à la fois par sa forme et par son contenu. Rédigé à la première personne, et non plus à la troisième, il se présente, non sous la forme d’un règlement, mais comme une promesse que Dieu fait à Israël. Une promesse double : chaque fois qu’Israël offre un sacrifice à Dieu, Dieu viendra vers lui, et il le bénira. Cette promesse récapitule toutes les attentes liées au sacrifice.

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La première est la venue de Dieu auprès du sacrifiant. Comme le montre la comparaison avec Ex 19, 3-4, où l’annonce de la venue de Dieu au Sinaï est introduite dans les mêmes termes qu’en Ex 20, 22, la référence à la venue de Dieu est à comprendre littéralement. Dieu vient, cela signifie qu’il « descend » sur terre pour se rapprocher de son peuple, et même pour être présent en son sein (Ex 29, 46). Mais à la différence de la théophanie du Sinaï, qui est spectaculaire et terrifiante, accompagnée de coups de tonnerre, d’éclairs, de tremblements de terre (Ex 19, 16. 18-19 ; 20, 18-19), la venue de Dieu à l’occasion d’un sacrifice se fait de manière discrète, invisible. Et elle intervient chaque fois qu’Israël lui offre des sacrifices. Pour reprendre une image de l’exégète Benno Jacob, l’autel est un « Sinaï mobile » [8]
[8]B. Jacob, Das Buch Exodus (Stuttgart, 1997), p. 1032 (à propos…
. Ou, comme le dit le psaume 68, 18, « le Seigneur est parmi eux, et le Sinaï est dans le sanctuaire ». L’autel représente le Sinaï, un Sinaï en quelque sorte reconstitué par Israël, et qui, parce qu’il en est comme un modèle réduit, doit, à l’instar d’une montagne, être fait de terre ou de pierres brutes.

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Ce que le sacrifiant attend plus précisément de cette venue est exprimé par le second élément de la promesse : la bénédiction. Tout notre texte est tendu vers cette promesse. Si on se le représente, à la manière du Sinaï, sous la forme d’un cône, on trouve à sa base des interdits, puis, au milieu, des instructions, et au sommet, une promesse. Et, tout au sommet, à la pointe, cette promesse formulée en un seul mot : béraktika, je te bénirai. La principale fonction du culte sacrificiel se concentre dans ce seul verbe « bénir ». Ce « bénir » rejoint la toute première parole que Dieu, au moment où il les a créés, a adressée aux êtres humains, à tous les êtres humains, sans distinction de sexe, de « race » – un terme, au demeurant, jamais utilisé dans la Bible –, de peuple et même de religion : « fructifiez, devenez nombreux et remplissez la terre » (Gn 1, 28) et qu’il va réitérer à l’issue du déluge (Gn 9, 1). Car « bénir », ce n’est pas simplement formuler un vague souhait de bonheur. L’enjeu de la bénédiction, c’est la vie, au plein sens du terme. La vie physique et ce qui lui est nécessaire, la nourriture, et donc aussi tout ce qui est indispensable à la production de cette nourriture, la fertilité du sol, la pluie en son temps, la fécondité du troupeau, l’absence de fléaux. Mais aussi tout ce que l’hébreu désigne par le terme shalôm, à savoir la paix, la sécurité, la prospérité, le bien-être. Le sacrifice, constitué des produits représentatifs de l’agriculture et de l’élevage apprêtés en un succulent repas, est comme une illustration de cette bénédiction. Il est l’expression même de la bénédiction divine grâce à laquelle ces produits ont pu être obtenus. Offert à Dieu, en réponse à sa bénédiction, il suscite, en retour, la bénédiction divine et réalise ainsi ce qu’il représente.

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Une image empruntée au livre d’Ezéchiel résume parfaitement les attentes qu’Israël rattache au sacrifice. Au cours d’une vision, le prophète Ezéchiel voit s’écouler du Temple un mince filet d’eau qui grossit très rapidement jusqu’à devenir un torrent infranchissable. Et l’ange qui accompagne Ezéchiel lui explique : « Cette eau s’en va vers le district oriental, descend vers la Arava et coule vers la mer… Et tout être vivant qui y pullule vivra là où passe ce fleuve et le poisson sera très nombreux… Au bord du fleuve, sur ses deux rives, pousseront toutes sortes d’arbres fruitiers ; leur feuillage ne se flétrira pas, leurs fruits ne s’épuiseront pas. Ils donneront chaque mois de nouveaux fruits, car l’eau sort du sanctuaire : les fruits serviront de nourriture, et le feuillage, de remède » (Ez 47, 1-12). Par l’effet de cette eau qui sort du Temple, la terre est transformée en jardin d’Éden. Le sacrifice a, en définitive, pour fonction de permettre que cette vie continue à s’en écouler en faisant obstacle à tout ce qui l’entrave et en s’efforçant de faire en sorte que Dieu reste présent au milieu de son peuple.

27
Car, au fond, pour la Bible, le sacrifice est essentiellement l’expression d’un intense élan vers Dieu et d’une profonde aspiration à vivre dans sa proximité.
Notes

[1]
Sur le sacrifice, voir notamment N. Neusch (éd.), Le sacrifice dans les religions (Paris, Beauchesne, 1994). Pour le sacrifice dans la Bible, voir Dictionnaire encyclopédique du Judaïsme (Paris, Robert Laffont, 1996), art. « Sacrifices et offrandes » ou encore A. Marx, Les sacrifices de l’Ancien Testament (Cahiers Évangile 111 ; Paris, Cerf, 2000). Pour une étude plus technique, qui intègre les commentaires rabbiniques, voir le monumental commentaire de J. Milgrom, Leviticus 1-16 (The Anchor Bible 3 ; New York, Doubleday, 1991).
[2]
Pour ce sens de zèbach, voir aussi, par ex., Dt 12, 15 ; Ez 34, 3.
[3]
Ainsi Dt 18, 9-12 ; Lv 20, 2-5. Voir aussi Mi 6, 6-8.
[4]
Notamment R. Girard, La violence et le sacré (Paris, Grasset, 1981).
[5]
Sur les offrandes végétales, voir A. Marx, Les offrandes végétales dans l’Ancien Testament. Du tribut d’hommage au repas eschatologique (Leiden, Brill, 1994).

[6]
La désignation « sacrifice pour le péché » n’est pas très heureuse, ceci notamment parce qu’elle donne à penser que ces sacrifices sont apportés en vue d’obtenir le pardon des péchés, alors qu’en réalité ils ne permettent d’obtenir ce pardon que dans le cas où il s’agit de transgressions par inadvertance, ou même inconscientes, d’un interdit divin (voir Lv 4-5, 13).
[7]
Voir S. Trigano, « Le bouc émissaire. En finir avec l’“expiation” », in « La Bible et l’Autre », Pardès 32-33, 2002, p. 117-127.
[8]
B. Jacob, Das Buch Exodus (Stuttgart, 1997), p. 1032 (à propos d’Ex 40, 34).



Le sacrifice dans la Torah, dans le nouveau Testament et Le Coran...
Sa fonction théologique
Alfred Marx
Dans Pardès 2005/2 (N° 39), pages 161 à 171

https://www.cairn.info/revue-pardes-2005-2-page-161.htm#

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Mais, À l'origine, le terme de sacrifice s'emploie pour une grande variété d'actes. Habituellement, il est surtout utilisé pour les sacrifices sanglants. Dans le cas d'offrandes de nourriture ou de liquide, on parle de sacrifice non sanglant ou libation, et, dans le cas d'une portion du sol, d'inauguration. Le terme est également passé dans le langage courant pour désigner le fait de détruire ou laisser détruire stratégiquement une partie d'un ensemble en vue d'un objectif global jugé plus important : le sacrifice aux échecs, qui consiste à donner un pion, une pièce ou une qualité pour obtenir l'avantage, sacrifier une escouade afin de gagner notamment une bataille ou une guerre, ou au travail, et aux études. Le sacrifice est une recherche du soi pour se faire pardonner de ses fautes au lieu d’honorer l'entité...

Pour moi, la prière est le plus beau des dons vers l'origine : dans ces termes, je ne cherche pas le repos et je percois la fragilité de ma conscience devant l'adversité des destins... Mon abnégation repose sur le terme et ne cherche pas à interpeller le verbe par des offrandes... Je cherche à développer sans violer sa création : La poussière devenue la nature et malgré ses jalousies et ses erreurs, il a le mérite de percevoir ses doutes et ses erreurs... Dans sa fierté, il a soumis des hommes dans des épreuves comme Abraham, Job et autres mais à su percevoir le bien et le mal créer dans les circonstances... Sa justice a eu le mérite de porter vers une connaissance où nous avions le libre arbitre du savoir : la justice, la sagesse et le châtiment... Construire n'est pas aisé et s'affirmer peut nous détourner de l'humilité...

Je ne cherche à écarter le mystère par la raison car le propre de l'univer est de percevoir un infini auquel le mirage et l'illusion côtoie la réalité et le temps... La terre est un océan peuplée d'iles plus au moins grandes... La poussiére engendre l'eau : étrange sensation des domaines sur la masse... Le sacrifice n'a pas de lieu si il veut modifier le destin car la vie engendre le destin, le chaos pour donner à su engendrer par son désir de vivre : Yahvé n'est pas un sacrifice car il est l'origine de la prière et de l'éthique de Vie...

TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 12h
JEAN-PIERRE MOCKY REPOSE EN PAIX AVEC SES SENTIMENTS : J'AI EU UNE PENSÉE POUR ALAIN DELON CAR JE CROIS QUE CE RÉALISATEUR ÉTAIT UN GRAND AMI À MADAME MIREILLE DARC. HEUREUSEMENT, LE SICILIEN A ENCORE SON ÉTERNEL RIVAL À SES CÔTÉS : MONSIEUR JEAN PAUL BELMONDO.
TAY

IL Y A TOUJOURS EU LA COOPÉRATION ENTRE LA JUSTICE AMÉRICAINE ET LA JUSTICE FRANÇAISE AU SUJET DE JEFFREY EPSTEIN : C'EST LE DOSSIER JONATHAN. CETTE COOPÉRATION DEVAIT ÊTRE DISCRÈTE ET CONCRÈTE DANS LE DÉROULEMENT DES SOUVENIRS ET DES ÉVÉNEMENTS : LES CICATRICES DES VICTIMES.
TAY

NOMBREUX INCENDIES FRAPPENT LA GRANDE CANARI, LA GRÈCE ET LE PORTUGAL : LA FRANCE A ELLE AUSSI ÉTÉ FRAGILISÉE PAR LA SÉCHERESSE. L'EAU DOIT ÊTRE UN ÉQUILIBRE ET NOUS DEVONS NOUS INVESTIR DANS DES COORDINATIONS ENCORE PLUS ADAPTÉES TOUT EN RESPECTANT L'ABNÉGATION SECOURISTE.
TAY

HARVEY WEISTEIN ET JEFFREY EPSTEIN ONT ÉTÉ GLORIFIÉS ET HONORÉS PAR LEURS PÈRES ET LEURS PROFESSIONS : DANS L'ASPECT DE PRÉSOMPTION D'INNOCENCE, NOUS DEVONS APERCEVOIR QUE SI UNE ORMETA A ÉTÉ RÉVÉLÉE POUR L'UN, LA TRISTE RÉALITÉ EST QU'ELLE A SON ÉQUIVALENCE POUR L'AUTRE.
TAY

J'ENTENDS LES CRIS DE HONG KONG OÙ LE PEUPLE RÉCLAME UNE AUTONOMIE RÉGIONALE POUR SA STRUCTURE. PÉKIN A INDIQUÉ QU'ELLE CONSIDÉRAIT SES ÉTUDIANTS COMME DES TERRORISTES. PÉKIN AURAIT ELLE OUBLIER LE PRINCIPE COMMUNAUTAIRE : ÊTRE DANS LE PARTAGE, C'EST MONTRÉ SA PERSÉVÉRANCE.
TAY

CHER PÉKIN, DANS LE PRINCIPE DU SOULÈVEMENT, L'HISTOIRE DE LA CHINE S'EST CONSTRUITE PAR CEUX QUI ONT REFUSÉ DE SE SOUMETTRE : HONG KONG NE CHERCHE PAS À RENVERSER LA CHINE MAIS SON PEUPLE VEUT ÊTRE RESPECTER DANS SA RESPONSABILITÉ CIVILE ET HISTORIQUE : LE GRAND PACIFIQUE.
TAY

PÉKIN, DES FEMMES DONNENT NAISSANCE À DES ENFANTS QUI NE REÇOIVENT PAS LA CITOYENNETÉ : CAR, ILS SONT CONSIDÉRÉS COMME ILLÉGITIMES CAR ISSUS DE MAÎTRESSES HORS MARIAGE. CELA EST INADMISSIBLE DANS LES PRINCIPES DE LA SOIE ET DE L'ÉTHIQUE : L'ÉDUCATION, LA NATION ET LA LIBERTÉ.
TAY

PÉKIN, PENDANT DE NOMBREUSES ANNÉES, DES OGRES SONT VENUS SE NOURRIR DE JEUNES MINEUR'E'S AU SEIN DES TRIANGLES D'OR : CELA EST AUSSI FUNESTE QUE LA DROGUE. VOLÉ LA CHAIR ET L'ESPRIT POUR ASSOUVIR CES MONSTRES EST UN GRAND PÊCHER AU YEUX DES DRAGONS, DU LOUP ET DE L'ÉCLIPSE.
TAY

DOSSIER JONATHAN EST PLUSIEURS ENQUÊTES DES JUSTICES FRANCO-AMÉRICAINES SUR DES TRAITES DE MINEUR'E'S ET DES ACTIONS JURIDIQUES À MENER AU STADE CONTINENTAL PUIS INTERNATIONAL : COMPLEXE SONT LES DROITS MAIS LES PROCUREURS ONT UNE ÉTHIQUE VERS LES VICTIMES ET LES MORT'E'S.
TAY

J'ENTENDS TES CRIS, HONG KONG ET JE SAIS QUE TU N'ES PAS UNE TERRORISTE : TU ES L'EFFRONTÉE ET JE SAIS QUE TU IRRITES SHANGHAI. TU VEUX GARDER TON VISAGE ET TES ESPOIRS : EN CELA, CE MYSTÈRE FAIT DE TOI, UN SOUFFLE DE L'ÉCLIPSE CAR PÉKIN N'EST PAS LA CHINE : C'EST LE PEUPLE.
TAY

LE DRAGON VOIT LA ROUTE DE LA SOIE ET LA CHOUETTE HULULE : " PENDANT DES SIÈCLES, TU AS ACCUSÉ LE LOUP CÉLESTE DE VOULOIR DÉVORER LA LUNE ET MAINTENANT, TU REPROCHES À CETTE DERNIÈRE DE NE PAS ÊTRE ASSEZ ÉTINCELANTE. TON ORGUEIL OUTRAGE LA FIERTÉ MORALE, ORGUEILLEUSE PÉKIN ".
TAY

LE BIG BANG. L'ÉCUME EST L'ÉVIDENCE OÙ LA MATIÈRE INTERPELLE LA MANIÈRE : LA CHAIR EST DEVENUE L'ESPRIT. BEAUCOUP ME DIRONT : " JE SAIS MAIS AUCUN NE POURRA DIRE POURQUOI " ! DANS MA PHRASE, LE VERBE EST UN ÉCHO OÙ LE VERTIGE INTERPELLE L'ÉQUILIBRE : L'EXISTENCE ET LA NATURE.
TAY

L'ÉVIDENCE INTERPELLE LA NATURE, LE CARACTÈRE VEUT PARLER AU VERBE : ON POINTE L'HORIZON ET ON DÉTERMINE UN BUT OU UN PRÉSAGE. CES PRINCIPES FONCTIONNENT CAR ILS SONT LES FONDEMENTS D'UNE ÉVOLUTION BASÉE. LA SAGESSE EST UN CROIRE ET PHILOSOPHER EST UN SENTIMENT : LA RÉALITÉ.
TAY

LES BUILDINGS SONT LES NOUVEAUX MENHIRS : NOUS SOMMES TOUJOURS DES SOCIÉTÉS ÉTABLIES DANS LA CONSTRUCTION DE MÉGALITHES. CES PHÉNOMÈNES SONT INSPIRÉS DES ANCIENNES CIVILISATIONS INSPIRÉES PAR DES ROCHES TAILLÉES PAR LE TEMPS ET LA NATURE : LA NAISSANCE ET LE TÉMOIGNAGE.
TAY

POUSSIÈRES. CES SENTIMENTS ME POUSSENT À DES GRANDES INTERROGATIONS ET CETTE BAIGNADE DANS LA GARONNE M'A DÉMONTRÉ DES ÉVÉNEMENTS ET DES ACTES DANS MES CAPACITÉS ET DANS MES APTITUDES : LA SAGESSE EST UN CROIRE ET LA PRUDENCE EST UN APPRENTISSAGE.
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LA NATURE EST LA POUSSIÈRE QUI ENGENDRE LES MOUVEMENTS, LES CIRCONSTANCES ET LES CYCLES : NOUS SOMMES ET NOUS FÛMES CAR CE PRINCIPE EST POUR UN NUAGE. CE QUI S'ÉVAPORE, CE REVIVIFIE : CELA EST LE VENT ET, LE VERBE SCIENCE LE TEMPS : L'UNIVERS ET L'INFINI EN LA MATIÈRE.
TAY

LES MÉTAMORPHOSES ONT ENGENDRÉE LA NATURE EN DES ÊTRES. LA POUSSIÈRE EST DEVENUE CHAIR QUI A REÇU CE SOUFFLE DE VIE. TOUT CES ATOMES SONT DES ARÔMES MAIS LA NATURE A CRÉÉ UNE ESSENCE PRÉNOMMÉE L'ÉVOLUTION, L'ESPRIT ET LA CONSCIENCE : CE SENTIMENT QUE JE PRÉNOMME LE MYSTÈRE.
TAY

YAHVÉ EST UNE ÉTINCELLE CAR, DIEU EST CE GRAIN DE SABLE QUI PROVOQUE LES MÉTAMORPHOSES POUSSIÉREUSES : LA NATURE DANS SA SCIENCE A BESOIN DE CE GRAIN DE SABLE. L'ESSENCE ET L'ESPRIT ONT BESOIN DE CET INGRÉDIENT QUI PROVOQUE LA RÉALITÉ ET LE TEMPS : LE MYSTÈRE ET SON ÉNIGME.
TAY

TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie



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