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 Massacre de Sant'Anna di Stazzema et Niceto Alcalá-Zamora.

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yanis la chouette




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Massacre de Sant'Anna di Stazzema et Niceto Alcalá-Zamora. Empty
MessageSujet: Massacre de Sant'Anna di Stazzema et Niceto Alcalá-Zamora.   Massacre de Sant'Anna di Stazzema et Niceto Alcalá-Zamora. EmptyLun 26 Mar à 10:12

UN DRAME ET UNE PENSÉE DANS LE PEUPLE ITALIEN... LA FRANCE SERA TOUJOURS UNE AMIE DE L'ÉTHIQUE, DE LA FORCE, DE L'HONNEUR ET DE LA DIGNITÉ: LE DROIT DE VIVRE ET DE DESTIN. PENSÉE AUX CIVILS QUI FURENT VICTIMES D'UNE EXÉCUTION INDIGNE, ABJECTE ET SANS FONDEMENT.
ECRIT DU CITOYEN TIGNARD YANIS.

Le massacre de Sant'Anna di Stazzema est un crime de guerre contre des civils perpétré par les Waffen-SS de la 16e Panzergrenadierdivision SS Reichsführer-SS commandée par le général (Gruppenführer) Max Simon, le 12 août 1944 et qui s'est poursuivi dans d’autres localités voisines jusqu'à la fin du mois.

Sommaire

1 Histoire
2 Jugement
3 Notes et références
4 Sources
5 Voir aussi

Histoire
Sant'Anna di Stazzema un jour de brouillard
La liste des victimes

Au début d'août 1944, Sant’Anna, une frazione de la commune de Stazzema, dans la province de Lucques (Toscane), avait été classée « zone blanche » par le commandement allemand, c'est-à-dire épargnée par les combats et autorisée à accueillir des réfugiés. Les partisans avaient quant à eux déserté la région sans action particulière contre la Wehrmacht.

Contre toute attente, à l'aube du 12 août 1944, trois bataillons de SS de la 16e panzerdivision, dirigés par Walter REDER1,montèrent à Sant' Anna, pendant qu’un quatrième ferme la marche empêchant toute fuite vers Valdicastello. Lorsque les SS arrivèrent à Sant'Anna, accompagnés de collaborateurs fascistes qui leur servaient de guides, les hommes du village se réfugièrent dans les bois afin de ne pas être déportés. Les femmes, les enfants et les vieillards restèrent chez eux, certains que rien ne pouvait leur arriver car sans défense. La plupart d'entre eux fut néanmoins massacrée à la mitraillette ou à la grenade avec une barbarie effrayante, puis le village incendié. 560 personnes périrent dans le massacre. La victime la plus jeune, Anna Pardini, âgée seulement de 20 jours, fut retrouvée vivante mais gravement blessée, dans les bras de sa mère morte, mais mourut à son tour peu de jours après à l'hôpital de Valdicastello.

Après trois heures de tuerie, les SS mirent le feu aux bâtiments et tuèrent le bétail. Puis ils prirent leur repas.


Jugement

En juillet 2004 s'est ouvert un procès au tribunal militaire de La Spezia contre des auteurs de ce massacre.

Comme l’a démontré l'enquête, il ne s'agit pas de représailles mais d'une opération terroriste dont chaque détail a été minutieusement prémédité, l'objectif étant, au travers de la destruction du village et de l'extermination de ses habitants, de briser les liens entre les populations civiles et les résistants présents dans la zone. La reconstitution des événements, l'attribution des responsabilités et les motivations qui ont entraîné le massacre ont été possibles grâce au procès qui s'est conclu en 2005 par la condamnation à la réclusion à perpétuité de dix anciens SS ayant participé aux événements, sentence qui fut confirmée en appel en 2006 puis ratifiée par la Cour de cassation en 2007.

Les noms des condamnés sont :

Werner Bruss (né en 1920, ancien SS-Unterscharführer),
Alfred Concina (né en 1919, ancien SS-Unterscharführer),
Ludwig Goering (né en 1923, ancien SS-Rottenführer qui avoua avoir tué vingt femmes)2,
Karl Gropler (né en 1923, ancien SS-Unterscharführer),
Georg Rauch (né en 1921, ancien SS-Untersturmführer),
Horst Richter (né en 1921, ancienSS-Unterscharführer),
Alfred Schoneberg (né en 1921, ancien SS-Unterscharführer),
Heinrich Schendel (né en 1922, ancien SS-Unterscharführer),
Gerhard Sommer, (né en 1921, ancien SS-Untersturmführer), and
Ludwig Heinrich Sonntag (né en 1924, ancien SS-Unterscharführer).

Les demandes d'extradition faites par l'Italie ont été refufées par l'Allemagne.
Notes et références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Eccidio di Sant'Anna di Stazzema » (voir la liste des auteurs).

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sant'Anna_di_Stazzema_massacre » (voir la liste des auteurs).

↑ documentaire vidéo de Michaël PRAZAN : "Das Reich une division SS en France".
↑ Bruce Johnston, « 'Haunted' SS veteran stands trial for massacre of the innocents in village », The Telegraph,‎ 1er juillet 2004 (lire en ligne [archive])

Sources

7/7 (Belga)

Voir aussi

Massacre des Fosses ardéatines
Massacre d'Oradour-sur-Glane
Miracle à Santa Anna (Miracle at St. Anna), film de Spike Lee 2007

Date 12 août 1944
Lieu Stazzema - Drapeau de l'Italie Italie
Victimes Civils italiens
Morts 560
Auteurs Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Participants 16th SS Division Logo.svg 16e Panzergrenadierdivision SS Reichsführer-SS
Guerre Seconde Guerre mondiale
Coordonnées 43° 58′ 27″ nord, 10° 16′ 25″ est

Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Massacre de Sant'Anna di Stazzema

modifier Consultez la documentation du modèle

Campagne d'Italie
Opération Corkscrew · Bataille de Lampedusa · Débarquement de Sicile · Massacre de Biscari · Opération Avalanche · Armistice de Cassibile · Défense manquée de Rome · Guerre civile italienne · Opération Slapstick · Libération de la Corse · Insurrection de Naples · Bombardement du Vatican · Campagne de la rivière Moro · Ligne Gustave · Bataille de Monte Cassino · Massacre de Monchio, Susano et Costrignano · Attentat de Via Rasella · Massacre des Fosses ardéatines · Bataille du Garigliano · Opération Shingle · Conquête de l'île d'Elbe · Prise d'Ancône · Massacre de Sant'Anna di Stazzema · Ligne gothique (Gemmano · Rimini · San Marino · Montecieco) · Massacre de Marzabotto · Offensive de printemps 1945 · Prise de Bologne

Front d'Europe de l'Ouest

Front d'Europe de l'est

Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée

Bataille de l'Atlantique

Guerre du Pacifique
Guerre sino-japonaise


Y

Niceto Alcalá-Zamora y Torres, né le 6 juillet 1877 à Priego de Córdoba et mort le 18 février 1949 à Buenos Aires, est un avocat et homme d'État espagnol monarchiste puis républicain. Il est le premier président de la Seconde République espagnole de 1931 à 1936.
Biographie

Avocat, membre du Parti libéral, catholique progressiste[réf. nécessaire], Alcalá-Zamora est député aux Cortes, ministre à partir de 1917 dans les gouvernements de García Prieto, et représente également l'Espagne à la Société des Nations.

Il entre dans l'opposition après le coup d'État du 13 septembre 1923 fomenté par le général Miguel Primo de Rivera. Déçu par le comportement du roi Alphonse XIII, Niceto Alcalá-Zamora refuse de collaborer avec le nouveau régime.

Il se convertit aux idées républicaines en 1930 et est emprisonné à la suite de la tentative ratée d'insurrection révolutionnaire lors du révolte de Jaca.

Après la victoire des républicains dans les capitales provinciales d'Espagne aux élections municipales du 12 avril 1931, Alcalá-Zamora prend la direction d'un gouvernement révolutionnaire provisoire le 14 avril qui proclame l'avènement de la Seconde République. Le roi Alphonse XIII refuse de s'accrocher et abandonne le pouvoir pour l'exil.

En juin 1931, il est confirmé à la présidence du gouvernement mais démissionne en octobre suivant, mécontent des nouvelles dispositions constitutionnelles consacrant la séparation de l'Église et de l'État et la dissolution des ordres religieux, jugées dangereuses.

Néanmoins, le 10 décembre 1931, Niceto Alcalá-Zamora est élu président de la République par les voix de 362 députés sur un total de 410 présents.
La bannière officielle du président Alcalá-Zamora.

En 1933, après la victoire de la CEDA aux élections générales, il refuse à José María Gil-Robles le droit de former le gouvernement. Il motive sa décision par le fait qu'il veut éviter une insurrection des partis de gauche, radicalement hostiles à la CEDA. Ce sera finalement Alejandro Lerroux, le chef du parti radical, qui formera un gouvernement centriste.

En janvier 1936, quand Gil-Robles décide d'user de son droit d'être nommé chef de gouvernement, Alcalá-Zamora décide de dissoudre le Parlement. Après la victoire du Frente Popular aux élections législatives du 16 février suivant, la décision de dissolution des Cortes est finalement jugée illégale par le Congrès qui procède à la destitution d'Alcalá-Zamora le 7 avril et élit à sa place Manuel Azaña.

Alcalá-Zamora est en Scandinavie quand éclate la guerre civile. Il refuse de revenir en Espagne quand il apprend que des milices du Frente Popular ont envahi et pillé sa maison et volé le manuscrit de ses mémoires qui se trouvait dans le coffre-fort de sa banque.

Il s'installe alors en France qu'il fuira également après l'invasion des troupes allemandes en 1940.

Réfugié en Argentine, il refuse de revenir en Espagne en dépit des assurances qui lui sont données. Son fils est en effet marié à la fille du général putschiste Gonzalo Queipo de Llano.

Alcalá-Zamora meurt à Buenos Aires le 18 février 1949. Son corps est rapatrié en Espagne en 1979 et enterré au cimetière de l'Almudena à Madrid.
Hommages

Pour la Banque d'Espagne, Eugenio Hermoso a réalisé le portrait de Niceto Alcalá-Zamora exposé au musée du président de la Seconde République à Priego de Córdoba.
Liens externes
Notices d'autorité
: Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • CiNii • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale d’Israël • Bibliothèque universitaire de Pologne • Bibliothèque nationale de Catalogne • WorldCat

Niceto Alcalá-Zamora
Image illustrative de l'article Niceto Alcalá-Zamora
Fonctions
Président de la République espagnole
10 décembre 1931 – 7 avril 1936
(4 ans, 3 mois et 28 jours)
Président du Conseil Manuel Azaña
Alejandro Lerroux
Diego Martínez Barrio
Alejandro Lerroux
Ricardo Samper
Alejandro Lerroux
Joaquín Chapaprieta
Manuel Portela Valladares
Manuel Azaña
Prédécesseur Alphonse XIII
(roi d'Espagne)
Successeur Manuel Azaña Díaz
Biographie
Nom de naissance Niceto Alcalá-Zamora y Torres
Date de naissance 6 juillet 1877
Lieu de naissance Priego de Córdoba
(Espagne)
Date de décès 18 février 1949 (à 71 ans)
Lieu de décès Buenos Aires (Argentine)
Nationalité espagnole

TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
18 h il y a 18 heures
JÉRUSALEM, JEREMY, JÉRUSALEM... LA LAÏCITÉ ET
LA CONVICTION D'ÊTRE... SANS PLONGER DANS LE MYSTIQUE,
LA RÉPUBLIQUE EST LE PEUPLE ET LA RÉALITÉ EST DIRE
QUE CHACUN EST SUJET DE L'AUTRE TOUT EN AYANT SON SOI
ET SON SOUFFLE: LA RÉPUBLIQUE ET JÉRUSALEM, MA FORCE
ET MON HONNEUR.
TAY

Chaiyya Chaiyya - Inside Man - Soundtrack
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MessageSujet: Re: Massacre de Sant'Anna di Stazzema et Niceto Alcalá-Zamora.   Massacre de Sant'Anna di Stazzema et Niceto Alcalá-Zamora. EmptyLun 26 Mar à 10:13

L’opération Shingle était un assaut amphibie allié de la Seconde Guerre mondiale durant la campagne d'Italie. Commandé par le Major General américain John P. Lucas (en) et lancé le 22 janvier 1944 dans les environs d'Anzio et de Nettuno, il avait pour but de déborder les forces allemandes de la ligne Gustave, ce qui aurait ainsi permis une attaque sur Rome. Le combat qui s'ensuivit est généralement appelé la bataille d'Anzio.

Miracle à Santa-Anna ou Miracle à St-Anna au Québec (Miracle at St. Anna) est un film de guerre italo-américain réalisé par Spike Lee, sorti en 2008. C'est l'adaptation du roman éponyme de James McBride.

Sommaire

1 Synopsis
2 Fiche technique
3 Distribution
4 Production
4.1 Développement
4.2 Audition
4.3 Tournage
5 Accueil
5.1 TF1 et problèmes de distribution
5.2 Critique
5.3 Controverse
6 Nominations
7 Annexes
7.1 Articles connexes
8 Notes et références
9 Voir aussi
9.1 Liens externes

Synopsis

De nos jours, aux États-Unis, un noir-américain à la veille de sa retraite tue froidement un autre homme avec un vieux pistolet allemand. La fouille de l'appartement du meurtrier dévoile la tête d'une statue italienne d'une grande valeur, perdue à Florence durant la Seconde Guerre mondiale. L'homme, enfermé dans un asile, raconte alors son histoire à un journaliste. Celle-ci remonte à un épisode de la campagne d'Italie…
Fiche technique

Titre original : Miracle at St. Anna
Titre français : Miracle à Santa-Anna
Titre québécois : Miracle à St-Anna
Réalisation : Spike Lee
Scénario : James McBride
Direction artistique : Carlo Serafin et Donato Tieppo
Décors : Christina Onori, Tonino Zera
Costumes : Carlo Poggioli
Photographie : Matthew Libatique
Montage : Barry Alexander Brown
Musique : Terence Blanchard
Producteurs : Roberto Cicutto, Spike Lee, Luigi Musini
Producteurs délégués : Jon Kilik, Marco Valerio Pugini
Producteurs exécutifs : David Pomier, Butch Robinson
Sociétés de production : 40 Acres & A Mule Filmworks, On My Own, Rai Cinema et Touchstone Pictures
Sociétés de distribution : Drapeau des États-Unis Touchstone Pictures / Walt Disney Studios Distribution, Drapeau de l'Italie 01 Distribuzione et Drapeau de la France LCJ éditions et productions (DVD)
Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis et Drapeau de l'Italie Italie
Langues originales : anglais, allemand et italien
Genre : guerre
Durée : 160 minutes
Budget : 45 000 000 $1
Dates de sortie :
Drapeau du Canada Canada - Festival international du film de Toronto : 7 septembre 20082
Drapeau des États-Unis États-Unis : 26 septembre 2008
Drapeau de la France France : 7 juin 20113 (DVD)

Distribution

Laz Alonso (VF : Frantz Confiac ; VQ : Pierre Auger) : le caporal Hector Negron
Derek Luke (VF : Jean-Baptiste Anoumon ; VQ : Patrice Dubois) : le sergent Aubrey Stamps
Omar Benson Miller (VF : Fabien Gravillon ; VQ : Tristan Harvey) : Samuel « Sam » Train
Michael Ealy (VF : Diouc Koma ; VQ : François Godin) : le sergent Bishop Cummings
Pierfrancesco Favino (VF : Loïc Houdré) : Peppi « The Great Butterfly » Grotta
Valentina Cervi (VF : Anna Sigalevitch ; VQ : Élise Bertrand) : Renata
Matteo Sciabordi : Angelo Torancelli
John Turturro : l'inspecteur Antonio « Tony » Ricci
Joseph Gordon-Levitt (VF : Franck Lorrain ; VQ : Hugolin Chevrette-Landesque) : Tim Boyle, le reporter
John Leguizamo (VQ : Alain Zouvi) : Enrico
Kerry Washington : Zana Wilder
Jan Pohl : le caporal Hans Brundt
Sergio Albelli (VF : Dimitri Rataud) : Rodolfo
Walton Goggins (VF : Jonathan Cohen, VQ : Gilbert Lachance) : le capitaine Nokes
Christian Berkel : le capitaine Eichholz
Waldemar Kobus : le colonel Pflueger
Robert John Burke (VF : Georges Claisse ; VQ : Éric Gaudry) : le général Ned Almond
John Hawkes : Herb Redneck
Alexandra Maria Lara (VF : Nathalie Spitzer ; VQ : Annick Bergeron) : Axis Sally

Source et légende : Version française (VF) sur le site d’AlterEgo (la société de doublage4) et selon le carton de doublage ; Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec5.

Production
Développement

Le film est adapté du roman Miracle at St. Anna de James McBride, publié en 2003. L'auteur s'inspire de la propre expérience de son oncle durant la Seconde Guerre mondiale6. Il fait des recherches et étudie principalement la 92e Division d'infanterie de l'Armée de terre américaine, constituée de 15 000 soldats Afro-Américains, qui ont servi en Italie durant la Seconde Guerre mondiale - d'août 1944 à novembre 1945.

« J'ai étudié l'italien à la New School à New York. Je suis allé en Italie avec ma famille pendant six mois. J'ai interviewé des douzaines de partisans italiens et des fascistes. J'ai interviewé des douzaines de soldats afro-américains qui se sont battus pendant la guerre, la plupart sont morts depuis. J'ai lu au moins plus de 20 livres sur le sujet. Je me suis rendu au Army War College à Carlisle en Pennsylvanie. J'ai étudié tout ce qu'a fait le 92e en Italie pendant la guerre, pour essayer de me faire une vraie idée7. »

— James McBride, auteur du Miracle at St. Anna,6

En 2004, le réalisateur Spike Lee découvre le roman puis lance une adaptation cinématographique8. Bien qu'étant également scénariste, Spike Lee pense que James McBride est le mieux placé pour écrire le script d'après son propre roman6. Le projet attire alors les producteurs italiens Roberto Cicutto et Luigi Musini, cofondateurs de On My Own Produzioni Cinematografiche8. Ces derniers savent que Spike Lee ne vient pas seulement en Italie pour faire un film en tant que réalisateur américain, mais bien pour faire un film qui correspondra à sa culture et à l'Histoire. À la demande des producteurs italiens, Francesco Bruni procède à quelques retouches et à l'adaptation des dialogues italiens9

Le budget du film est alors estimé à 45 millions de dollars1, dont 8,74 millions de dollars par Cicutto et Musini, via leur société Own My Own10,6. La notoriété de Spike Lee en Europe permet ensuite de trouver le reste du financement. 30 millions de dollars proviennent du groupe télévisuel italien Rai et du Groupe TF111. Touchstone Pictures, filiale de Walt Disney Company, rajoute ensuite 6,26 millions11,10.
Audition

Pour plus d'authenticité, Spike Lee souhaite que des acteurs italiens incarnent les soldats italiens6. Un casting est alors organisé à Rome. Les acteurs choisis sont ensuite coachés pour parler comme des Italiens de Toscane6. Tous les acteurs incarnant des soldats suivent ensuite un stage en camp d'entrainement avec le conseiller Billy Budd, vétéran des Royal Marines et ayant servi durant la Guerre des Malouines6.

Wesley Snipes devait tenir le rôle principal Aubrey Stamps, mais il dut y renoncer, à la suite de problèmes judiciaires, au profit de Derek Luke12. Terrence Howard a quant à lui été contacté pour le rôle du sergent Bishop Cummings, finalement tenu par Michael Ealy12.
Tournage
Monument ossuaire de Sant'Anna di Stazzema

Le tournage débute en octobre 20078 et se termine en décembre 200710. Il se déroule en Italie, New York, la Louisiane et les Bahamas6.

Pour son premier tournage en Europe, Spike Lee souhaite tourner sur les véritables lieux historiques. Le tournage débute ainsi en Toscane12, où le gouvernement régional autorise le tournage sur les lieux historiques10. Le producteur Luigi Musini raconte que le tournage a notamment eu lieu sur la ligne gothique, ligne de défense majeure à la fin de la Seconde Guerre mondiale : « le lieu est très représentatif de ce qu'a été la guerre en Italie, de ce qu'a été notre résistance. De vrais épisodes dramatiques ont eu lieu ici13,6 ». Les dix premiers jours du tournage ont lieu aux abords du fleuve Serchio, pour la scène d'ouverture du film6. La scène du massacre de Sant'Anna di Stazzema est tournée sur les véritables lieux du drame14. L'équipe se rend ensuite à Rome pendant un mois, à New York pendant 4 jours, à White Castle en Louisiane durant 2 jours puis aux Bahamas pour 2 jours12.
Accueil
TF1 et problèmes de distribution

En juillet 2011, la branche distribution de TF1, TF1 Droits audiovisuels, est condamnée à verser 32 millions d'euros à la société productrice du film On My Own et à Spike Lee. TF1 n'a pas respecté le contrat stipulant que la chaîne devait distribuer le film à l'international. Ainsi le film n'a quasiment pas été vu en dehors des États-Unis. TF1 reprochait au film de ne pas correspondre au contrat d'origine15. Une pétition est alors créée pour que le film soit diffusé16.
Critique

Le film recueille des critiques plutôt négatives avec notamment une moyenne de 34 % d'opinions favorables sur l'agrégateur Rotten Tomatoes pour 118 critiques17. Sur Metacritic, le film reçoit une moyenne de 37 sur 10018.
Controverse
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Le film engendre une polémique en Italie lorsque l'Anpi (Association nationale des résistants d’Italie) dénonce des erreurs historiques dans le film, notamment à propos des causes du massacre de Sant'Anna di Stazzema9. Dans le film "les partisans" italiens sont présentés comme ayant collaboré au massacre avec les Nazis, ce qui serait faux selon les résistants italiens19.
Nominations

Black Reel Awards 2008 : meilleur acteur pour Derek Luke, meilleure révélation pour Omar Benson Miller, meilleur réalisateur pour Spike Lee, meilleur casting, meilleur film, meilleur scénario pour James McBride20
NAACP Image Awards 2009 : meilleur acteur pour Derek Luke, meilleur réalisateur pour Spike Lee, meilleur film

Annexes
Articles connexes

Massacre de Sant'Anna di Stazzema
Buffalo Soldiers
Seconde Guerre mondiale

Notes et références

↑ a et b (en) Box-office américain [archive] - Box Office Mojo
↑ (en) Dates de sortie [archive] - Internet Movie Database
↑ DVD Miracle à Santa-Anna [archive] - AlloCiné
↑ « Fiche de doublage V. F. du film » [archive] sur Alterego75.fr, consulté le 14 juin 2013
↑ « Fiche du doublage québécois du film » [archive] sur Doublage Québec, consulté le 27 novembre 2014
↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) Kit de presse Miracle at St. Anna [archive] - Mediatecatoscana.it
↑ I studied Italian at The New School in New York City. I moved to Italy with my family for six months. I interviewed dozens of Italians—Partisans and Facists. I interviewed dozens of African-American soldiers who fought in the war, most who have since passed away. I must have read at least 20 books. I went to the Army War College in Carlisle, Pennsylvania. I studied the whole business of what the 92nd did in Italy during the war, to try to get an idea of what really transpired.
↑ a, b et c (en) Filming in Tuscany / Spike has the right story, par Eric J. Lyman [archive] - Cinema e video international.it
↑ a et b Miracle à Santa Anna : Spike Lee chamboule la mémoire et l’histoire en Italie [archive] - Café babel.fr
↑ a, b, c et d (en) Spike Lee Goes to War With St. Anna [archive] - The Washington Post.com
↑ a et b (en) les chiffres de Miracle at St. Anna [archive] - The-numbers.com
↑ a, b, c et d (en) Spike Lee Interview [archive] - UGO.com
↑ The location is highly representative of what the war was in Italy, what our resistance was. True dramatic episodes took place there.
↑ (en) Behind the scenes of Miracle at St. Anna with Billy Budd [archive] - Filminglocations.com
↑ TF1 condamnée pour n'avoir pas distribué "Miracle à Santa-Anna" de Spike Lee [archive] - AlloCiné
↑ Pétition vidéo pour la sortie en France du dernier film de Spike Lee, Miracle à Santa Anna [archive] - Grioo.com
↑ (en) Miracle at St. Anna [archive] - Rotten Tomatoes.com
↑ (en) Miracle at St. Anna [archive] - Metacritic.com
↑ Le dernier film de Spike Lee, Miracle à St Anna, déclenche la controverse en Italie [archive] - Grioo.com
↑ (en) Awards [archive] - Internet Movie Database

Voir aussi
Liens externes

(en) Miracle à Santa Anna [archive] sur l’Internet Movie Database
Miracle à Santa Anna [archive] sur Allociné

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et

La République sociale italienne ou RSI (italien : Repubblica Sociale Italiana ou RSI prononcé : [ˌɛrreˌɛsseˈi]), également appelée république de Salò (italien : Repubblica di Salò prononcé : [reˈpubblika di saˈlɔ]), est un État fantoche fasciste établi par Benito Mussolini en Italie du Centre et du Nord, dans les zones contrôlées par la Wehrmacht (l'armée allemande), du 23 septembre 1943 jusqu'en avril 1945. Avant l'adoption le 25 novembre 1943 du titre officiel du régime, les noms État républicain d'Italie et État national républicain (italien : Stato Nazionale Repubblicano) étaient indifféremment utilisés1. La RSI fut la seconde incarnation de l'État fasciste en Italie.

Histoire

La RSI fut fondée à la suite de la libération de Benito Mussolini par un commando aéroporté commandé par le SS Otto Skorzeny le 12 septembre 1943. Le gouvernement de la République sociale, tout en revendiquant Rome comme seule capitale, installa son administration dans la région de Milan. Ainsi, le ministère des Affaires étrangères fut installé dans la petite ville de Salò, au bord du lac de Garde, d'où le nom officieux donné à ce régime fasciste de courte durée.
La forme républicaine du gouvernement, inédite en Italie en 1943

La forme républicaine, tout en récupérant une des doctrines du premier fascisme, fut choisie pour souligner le détachement final que l'histoire de l'Italie aurait dû avoir face à la maison de Savoie, responsable de la reddition aux Alliés et de la trahison du pacte avec l'Allemagne. Les autorités et les combattants républicains furent surnommés les « repubblichini » ou « petits républicains » par les tenants du gouvernement sous contrôle allié formé dans le Sud par Victor-Emmanuel III et le maréchal Badoglio.
Pavillon de guerre des forces armées de la République sociale italienne. Le drapeau étatique de la RSI était le drapeau tricolore italien, sans marque distinctive. Le drapeau militaire s'avéra cependant plus populaire parmi les sympathisants du régime et demeure le symbole le plus connu de cet État fasciste.

Dissous sur les territoires italiens contrôlés par le gouvernement royal, le Parti national fasciste (PNF) fut reconstitué sous la forme d'un Parti fasciste républicain (PFR) dans les territoires occupés par les Allemands.
Les difficultés de la RSI : une institutionnalisation problématique
La République sociale, un État n'ayant pas la maîtrise de son territoire
Article détaillé : Républiques partisanes italiennes.

En raison de l'existence d'une résistance organisée et territorialement puissante, la République sociale ne contrôle pas la totalité des territoires théoriquement placés sous sa juridiction. En effet, durant la période qui va de septembre 1943 à avril 1945, c'est-à-dire durant toute son existence, la RSI doit affronter les forces de la résistance qui contrôlent une partie non négligeable de l'Italie du Nord échappant à l'occupation des Alliés. En effet, si les institutions de la RSI contrôlent les vallées et les plaines, les groupes de résistants étendent leur autorité sur les zones montagneuses, moins faciles d'accès.

Le partage effectif du contrôle territorial entre RSI et résistants facilite le développement d'une forme de banditisme opportuniste, les voleurs opérant dans les zones RSI puis se réfugiant dans les zones contrôlées par la résistance et vice-versa2. Rapidement, se mettent en place des mécanismes de coexistence entre résistants et militaires de la République sociale pour réprimer les délits de droit commun. Ainsi, dans les Alpes italiennes, des actions communes associant troupes de la RSI et groupes de la résistance sont organisées contre des bandes de détrousseurs se faisant passer pour des militants politiques3.
La Résistance antifasciste

Dès les premiers jours du régime, une résistance organisée apparaît, composée d'anciens militaires, de militants venus d'horizons divers : socialistes, communistes, catholiques, nationalistes, conservateurs, tous hostiles à l'occupation allemande.

La politique allemande aggrave les conditions de vie de la population italienne, déjà fortement marquée par les privations liées au conflit. Ainsi, les déprédations allemandes provoquent une forte inflation, cause de grèves à caractère politique durant toute la période4.
De nombreuses tensions internes

Dès sa formation, la RSI doit compter en son sein avec des hommes venus d'horizons multiples5.
Une tutelle allemande très pesante
Question book-4.svg

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2014).

La création d’un gouvernement fasciste dans les territoires occupés avait déjà été planifiée en secret par les Allemands (opération Achse) du sommet de Berlin avant la libération de Mussolini. La création d’un gouvernement avec Alessandro Pavolini, Vittorio Mussolini et Roberto Farinacci — exilés en Allemagne après le 25 juillet — avait d’abord été envisagée mais aucun d’eux ne semblait donner de garanties suffisantes pour l’Allemagne, et Farinacci a refusé chaque tâche. La possibilité de confier le gouvernement à Giuseppe Tassinari (it) fut ensuite soulevée. La libération de Mussolini a résolu le problème. Celle-ci avait été méticuleusement organisée par les Allemands, par ordre direct de Hitler, et réalisée le 12 septembre dans le raid du Gran Sasso par les troupes d’élite dirigée par Kurt Student, Harald Mors-Otto et le major Otto Skorzeny, qui, après avoir pris possession des lieux et libéré le prisonnier, l’amenèrent à Munich. Trois jours après son sauvetage, Mussolini fut emmené en Allemagne pour rencontrer Hitler à Rastenburg à son quartier général de Prusse-Orientale. Mussolini y discuta avec Hitler pendant deux jours de la situation dans le Nord de l’Italie. En mauvaise santé, Mussolini voulait prendre sa retraite, mais Hitler voulait qu’il retourne en Italie et mette en place un nouvel État fasciste. Devant l’hésitation de Mussolini, déprimé et incertain, Hitler menaça de réduire l’Italie à « pire que la Pologne » en détruisant Milan, Gênes et Turin, s’il ne s’exécutait pas. Mussolini accepta à contrecœur les exigences d’Hitler de créer un gouvernement fasciste.

Dès le début, la République sociale italienne fut à peine plus qu’un État fantoche dépendant entièrement de l’Allemagne, avec présence militaire et tutelle politique et économique. La RSI ne reçut la reconnaissance diplomatique que de l’Allemagne, du Japon et des États fantoches. Même l’Espagne, plutôt sympathisante, refusa d’établir des relations diplomatiques formelles avec la RSI. Dès le début, les Allemands se méfièrent de la capacité des fascistes italiens à contrôler leur propre territoire. En dépit des déclarations publiques de Mussolini qu’il était en plein contrôle de la RSI, il était bien conscient de n’avoir aucun pouvoir réel. Sans constitution ou économie organisée, le financement de l’État dépendait entièrement du financement de Berlin. Les forces allemandes elles-mêmes avaient peu de respect pour le mouvement fasciste manqué de Mussolini. Pour eux, le régime ne servait qu’à maintenir l’ordre, notamment à réprimer les partisans italiens, tâche effectuée par Pietro Koch et la Banda Koch au nom de l’Allemagne.
Une forte présence militaire

Dès ses débuts, la RSI doit faire face à une forte présence allemande. En effet, l'Italie sous administration RSI est d'abord un pays militairement occupé par les Allemands. Ces troupes étrangères sont d'abord les troupes combattantes déployées en territoire italien depuis le mois de juillet 1943 (opération Husky), puis regroupées sur le continent le long de la ligne Gustav et de la ligne gothique. Ces troupes sont engagées dans les diverses opérations de la campagne d'Italie.

Mais les soldats allemands ne sont pas seulement engagés dans les opérations contre les Alliés ; ils sont également chargés de missions d'occuper les territoires du Nord de l'Italie. Ce sont des unités de la Wehrmacht qui assument ces fonctions d'occupation. Elles contribuent à donner une dimension patriotique à la guerre civile italienne, multidimensionnelle, de la période septembre 1943 – avril 19456. Il est à noter aussi la présence de déserteurs de la Wehrmacht dans les rangs des partisans dès l'automne 1943, et de diverses attitudes qui laissent perplexes les résistants6.
La mise en coupe réglée des territoires occupés

Comme l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, l'Italie n'échappe pas au pillage à compter de la restauration de l’État fasciste ; en effet, durant la période d'occupation, les Allemands prélèvent sur les territoires italiens qu'ils contrôlent près de 10 milliards de reichsmarks7, tandis que le ministère des Affaires étrangères du Reich lie explicitement les frais d'occupation, transformés en contribution à l'effort de guerre, et la politique commerciale menée par le Reich à l'égard de son allié satellisé8.

Durant la période précédente, l'Italie présentait un solde commercial positif avec l'Allemagne9 tel que les diplomates l'estiment impossible à solder10 ; ainsi, dans les conventions commerciales entre le Reich et le nouvel État, contenues dans le traité signé le 23 octobre 1943, la contribution financière italienne à l'effort de guerre, qui remplace, pour l'Italie, nominalement alliée au Reich et théoriquement traitée sur un pied d'égalité (malgré des marques de sujétion nombreuses et évidentes), les frais d'occupation réclamés à la France, par exemple. Cette contribution reste à la charge du trésor italien et s'élève mensuellement à 100 millions de lires, fixé non en fonction des coûts réels de l'occupation, mais en fonction des besoins de financement allemands en Italie : en vertu des accords entre les deux États, cette contribution peut être revue selon les besoins allemands8. Ainsi, le total des contributions italiennes sur la période représente un total de 10 milliards de reichsmarks d'octobre 1943 à avril 1945, montant qui est commercialisé via les accords de compensation. Avec ces montants, le Reich peut non seulement solder son déficit commercial avec l'Italie, mais aussi financer son effort de guerre par des achats d'armes, l'établissement de fortifications, sur la ligne Gustav puis sur la ligne gothique, ou encore en payant les personnels de l'armée affectés en Italie, en achetant des fournitures envoyées par l'Allemagne sur d'autres fronts4.

Cette mise en coupe réglée du territoire contrôlé par la RSI se fait aussi, comme en France, par l'établissement d'un taux de change avantageux pour le Reich : en effet, avant la constitution de la RSI, 100 lires valaient 13,20 reichsmarks, les accords d'octobre 1943 définissent un taux de change fixé à 10 reichsmarks pour 100 lires11 : ce taux de change permet non seulement aux troupes allemandes cantonnées en Italie d'acheter tout ce qu'elles peuvent à des prix avantageux, mais aussi aux industriels de se fournir en Italie à un coût moindre8.
Un régime marqué par la guerre civile, conséquence d'une guerre étrangère
Évolution territoriale de la République sociale italienne.
1943 : le renversement des alliances et des allégeances

À la suite de la période dite des quarante-cinq jours, qui se clôt par l'armistice entre le royaume d'Italie et les puissances alliées, les Italiens se trouvent devant un choix lourd de significations : suivre Mussolini rétabli au pouvoir ou soutenir le gouvernement royal réfugié dans les zones contrôlées par les Alliés dans le Sud de la péninsule. Ce choix amène la nécessité pour les Italiens de choisir lequel des deux gouvernements soutenir ou trahir, le roi ou Mussolini ? Quel serment violer, celui dû au roi ou celui prêté au Duce ? En 1943, en Italie, la réponse à ces deux questions détermine l'appartenance à la Résistance ou au Parti fasciste républicain12.
Une guerre civile violente

Dès le 10 septembre 1943, la guerre civile se déchaîne en Italie, avec son cortège de violences de toutes natures13. Elle se manifeste, au vu de la coexistence de deux lois sur un même territoire (la loi de la RSI et la loi de la Résistance), de part et d'autre, par le retour à la pratique du banditisme14.
La pratique des représailles

Par ailleurs, les deux camps se trouvent engagés dans une logique de représailles sans fin, similaire à celle connue par la France entre 1941 et 1944. En effet, le nombre d'Italiens tués par soldat allemand assassiné est, durant la période qui s'étend d'octobre 1943 à avril 1945, de 10 civils italiens pour un soldat (Pologne : 100 civils pour 1 soldat)15.

Aux yeux des résistants italiens, les représailles aveugles pratiquées par les troupes allemandes et les soldats de la RSI posent problème : faut-il renoncer à l'action pour éviter ces exactions ? En février 1944, le commandement militaire pour la Haute-Italie préconise la limitation des causes de représailles, et donc d'opérer une stricte sélection des actions de la Résistance16. Mais cette attitude de la Résistance évolue au fil de l'année 1944 : certains préconisent de frapper encore plus fort, pour accélérer la fin de la guerre, affirmant qu'au final cela permettra d'économiser des vies17. Mais ces exhortations doivent aussi être comprises par l'incapacité des troupes allemandes ou fascistes d'exercer de manière systématique les représailles annoncées18.

Le procès de Vérone condamne à mort des membres du Grand Conseil du fascisme qui ont provoqué la chute du régime fasciste de Benito Mussolini, son gendre Galeazzo Ciano faisant partie des fusillés.
La République sociale, un retour aux sources du squadrisme

Mussolini décide de rompre avec les idées de la classe dirigeante traditionnelle, qui l'a trahi, afin de revenir aux idéaux révolutionnaires de la naissance du fascisme19. Le manifeste anti-bourgeois en 18 points adopté par le Parti fasciste républicain en novembre 1943 fonde sa politique19. Le régime décide notamment :

la politique économique est la « socialisation » sur la base de l'abolition du travail employé ;
la propriété n'est garantie qu'assortie de réserves19 ;
la nationalisation de secteurs clés de l'économie19 ; la nationalisation des entreprises de plus de 100 employés20 ;
l'expropriation partielle des terres19.

Au terme de l'application de son programme, la République ne laisse que le fruit des efforts du travail aux propriétaires : il est ainsi prévu la reprise par les ouvriers agricoles des terres laissées à l'abandon21.

La politique de socialisation et la propagande sociale de la RSI ont particulièrement été incarnées par la personnalité de Nicola Bombacci, ancien cofondateur du Parti communiste italien, qui avait rompu avec le Parti communiste entre 1927 et 1930 avant de rejoindre progressivement le fascisme à partir de 1933. En 1945, La République sociale nationalise un certain nombre d'entreprises lombardes, dont Fiat22.
Benito Mussolini inspectant des soldats de la RSI en 1944.
La « Solution finale » contre les Juifs dans la RSI

La RSI s'est caractérisée par l'application du principe d'extermination systématique des Juifs, la Shoah, ordonnée par l'Allemagne nazie. Selon Liliana Piciotto Fargion, 35,5 % des Juifs italiens déportés furent arrêtés par les seules autorités de la RSI.

Menées par les SS avec le concours des polices locales, les déportations commencent à l'automne 1943, les premiers Juifs italiens déportés étant ceux de Trieste et de Merano. En octobre 1943, en dépit des objections du général Kesselring et de diplomates en poste à Rome, Dannecker, dépêché sur place par Himmler, coordonne les déportations des Juifs de Rome23.

À l'automne 1943, l'ordonnance de police no 5 ordonne à la police de procéder à l'arrestation des Juifs habitant les territoires contrôlés par la RSI. Un certain nombre de Juifs italiens se réfugient alors dans de petites localités, hors d'atteinte de la police fasciste et des troupes allemandes. Les ordres concernant les Juifs sont inégalement appliqués par les forces de police de la RSI : à Venise, entre décembre 1943 et octobre 1944, environ 500 personnes sont arrêtées et déportées ; à Milan, les sbires de la RSI appliquent à la lettre les instructions du Duce24.
La chute de la République sociale italienne, un épiphénomène de la débâcle allemande

Ce régime parvient à se maintenir jusqu'en avril 1945. En effet, le 9 avril, les Alliés déclenchent une offensive contre la ligne gothique, balayée en quelques jours, grâce à l'appui tactique de la Résistance italienne. Dès le 12 avril, le Comité de libération donne l'ordre de capturer Mussolini et sa suite, alors en pleins préparatifs de fuite vers la Suisse25.

Celui-ci, abandonné par les derniers hiérarques, fuit dans une colonne en retraite de l'armée allemande, qui se met en route après le 20 avril 194526. Le 27 avril, le dirigeant fasciste est arrêté à Dongo par des partisans et exécuté le lendemain, sur l'ordre du CNL de Haute-Italie, en compagnie de sa maîtresse, Clara Petacci. Les corps sont ramenés à Milan le même jour, et longuement exposés pendus par les pieds où ils subissent les outrages de la foule déchaînée27 contre la « Charogne » (l'Unità28).

Après la guerre, les fascistes se regroupent dans le Mouvement social italien (MSI), dont le nom s'inspire directement de la République sociale.
Gouvernement et dirigeants

Duce de la République :
1943 – 1945 : Benito Mussolini
Ministre des Affaires étrangères :
1943 – 1945 : Benito Mussolini
Ministre de la Défense :
1943 – 1945 : maréchal Rodolfo Graziani
Ministre de l'Intérieur :
1943 – 1945 : Guido Buffarini Guidi
1945 – 1945 : Paolo Zerbino
Ministre de la Justice :
1943 – 1943 : Antonino Tringali-Casanova
1943 – 1945 : Piero Pisenti
Ministre des Finances :
1943 – 1945 : Domenico Pellegrini Giampietro



Ministre de la Production industrielle :
1943 – 1943 : Silvio Gai (it)
1943 – 1945 : Angelo Tarchi
Ministre des Travaux publics :
1943 – 1945 : Ruggero Romano
Ministre des Communications :
1943 – 1945 : Augusto Liverani (it)
Ministre du Travail (poste créé en 1945) :
1945 – 1945 : Giuseppe Spinelli (it)
Ministre de l'Éducation nationale :
1943 – 1945 : Carlo Alberto Biggini (it)
Ministre de la Culture populaire :
1943 – 1945 : Ferdinando Mezzasoma

Chef du Parti fasciste républicain :
1943 – 1945 : Alessandro Pavolini

Reconnaissance

La RSI fut reconnue par l'Allemagne, le Japon, la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, la république de Nankin, le Mandchoukouo et la Thaïlande, c'est-à-dire les pays membres ou alliés des puissances de l'Axe ou occupés par ces dernières. La Finlande et la France de Vichy, bien qu'étant dans la sphère nazie, n'ont pas reconnu la RSI. Des relations officielles furent maintenues avec l'Argentine, le Portugal, l'Espagne et, par l'intermédiaire d'agents commerciaux, même avec la Suisse29,30.
Notes et références

↑ Marco Palla, Mussolini and fascism, 2000, p. 137, (ISBN 1566563402).
↑ Claudio Pavone, op. cit., p. 529-530.
↑ Claudio Pavone, op. cit., p. 530.
↑ a et b Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, p. 152-154.
↑ Milza, Berstein, Le Fascisme italien, op. cit., p. 410.
↑ a et b C. Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 265.
↑ Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, p. 215.
↑ a, b et c Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, p. 214.
↑ Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, p. 152.
↑ Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, p. 213.
↑ Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands, p. 517.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 70-72.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 490.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 529.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 562.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, p. 563.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 565.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 564.
↑ a, b, c, d et e Pierre Milza, Les fascismes, Point Seuil, 1985, chapitre 14, page 449 de l'édition de 2001.
↑ (en) Smith, Denis Mack, Mussolini – A Biography, Vintage Books, New York, 1983, p. 312.
↑ R.O. Paxton, Le fascisme en action, p. 286.
↑ Milza, Berstein, Le fascisme italien, 1919-1945, op. cit., p. 412.
↑ R.J. Evans, Le Troisième Reich, 1939-1945, p. 560.
↑ Friedländer, Les Années d'extermination, p. 749-750.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 600.
↑ R.O. Paxton, Le fascisme en action, p. 288.
↑ Claudio Pavone, Une guerre civile, op. cit., p. 601-602.
↑ Citée par Pavone, op. cit., p. 602.
↑ Renzo De Felice, Mussolini l'alleato, II, La guerra civile, 1943-1945, Torino, Einaudi, 1997, p. 358.
↑ Marino Viganò, Il Ministero degli affari esteri e le relazioni internazionali della Repubblica sociale italiana, 1943-1945, Milano, Jaca book, 1991.

Voir aussi
Articles connexes

Fascisme, Benito Mussolini
Résistance en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale
Irrédentisme italien en Corse
Seconde Guerre mondiale
Socialisation (fascisme)

Bibliographie

Götz Aly, Comment Hitler a acheté les Allemands. : Une dictature au service du Peuple, Paris, Flammarion, 2005 (édition utilisée : champs histoire 2008 (ISBN 978-2-0812-1809-3).Document utilisé pour la rédaction de l’article
Renzo De Felice, Les Rouges et Les Noirs – Mussolini, la République de Salo et la résistance 1943-1945, Georg, 1999.
Laurent Berrafato, Le Crépuscule du fascisme – Histoire de la République sociale italienne de 1943 à 1945 (préface de Romano Mussolini), Godefroy de Bouillon, 1998.
(fr) Richard J. Evans, Le Troisième Reich, 1939-1945, Flammarion Collection Au fil de l'Histoire, Paris, 2009, (ISBN 978-2-0812-0955-Cool.
Saul Friedländer, Les Années d'extermination. L'Allemagne nazie et les Juifs. 1939-1945, Seuil, collection L'Univers Historique, Paris, 2008, (ISBN 978-2-02-020282-4).
Jacques de Launay, Les Derniers jours du fascisme, Dargaud, 1968.
Claudio Pavone, Une Guerre civile, essai historique sur l'éthique de la Résistance italienne, préface de Jacques Droz, coll. l'Univers Historique, édition du Seuil, Paris, 2005.
Robert O. Paxton, Le fascisme en Action, Seuil, 2004, (ISBN 978-2-7578-0293-9).

Filmographie

Le Procès de Vérone est un film réalisé en 1962 par Carlo Lizzani qui retrace le procès de ceux qui ont redonné les pouvoirs au Roi et fait emprisonner le Duce.
L'action du film Salò ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini (1976) se déroule sous la république de Salò et se veut une métaphore polémique du régime, sous lequel il transpose le roman du Marquis de Sade : Les Cent Vingt Journées de Sodome.

Liens externes

(en) « Description du drapeau » [archive], Flags of the World.
Présentation [archive] par l'encyclopédie Encarta.

AINSI,

Notes et références

↑ Voir Peter Tompkins (1965) : un espion de l'OSS est à pied d'œuvre à Rome où il monte un réseau d'espionnage et de sabotage.
↑ La propagande allemande leur fait croire que les États-Unis sont constamment bombardés. Cf. lien externe : La bataille d'Anzio
↑ Selon Peter Tmpkins (1965) p. 302-304 : Il est évident que le débarquement d'Anzio est marqué par un manque d'initiative et de combattivité alliés surprenants. Cependant, ce débarquement allié derrière le front allemand a eu pour conséquences de gêner les troupes allemandes et de drainer des renforts qui auraient pu être mobilisés ailleurs. En effet, le 6 juin 1944, les alliés débarquaient en force en Normandie.
↑ cf. Campagne d'Italie 1944-45. Nous citons : Le 17 mai, le mont Cassin, débordé sur la gauche, était évacué. Le 23 mai, la tête de pont sur Anzio obtenait la rupture. Les armées allemandes étaient en cours d'encerclement, mais le général américain Clark préféra libérer Rome le 4 juin.

Voir aussi
Articles connexes

Liste des opérations lors de la Seconde Guerre mondiale
L'opération militaire est évoquée dans la chanson Another Brick in the Wall de Pink Floyd.

Sources et bibliographie
Peter Tompkins (trad. Jean Nioux), Un espion dans Rome, Paris, J’ai lu, coll. « J’ai lu leur aventure » (no A86/87), 1965 (1re éd. 1962), 310 p., poche
L’auteur dévoile les dessous de l’espionnage américain de l’OSS, dans Rome occupée, pendant l’assaut d’Anzio et la bataille pour la libération de Rome.
Yves Buffetaut, « Le débarquement à Anzio, 1944 - Opération Shingle », Militaria Magazine, Histoire & Collections, vol. 45,‎ 2002

UN ORGASME D’ÉROTISME OU LA PLUME ET LE PINCEAU SUR LE CORPS ET SES SENS...

LA SENSIBILITÉ EST LA BASE DE L’ÉMOTION; IL N'Y A PAS DE NOTION SUR LE TERME DE DIRE À CETTE NOBLE AFFECTION
SINON QUE DU CROIRE EN DIEU, QUI ABRITE CETTE INNOCENCE, CETTE SOIF ET CE RESPECT EN LA VIE.
LA NÉCESSITÉ DE L’ÊTRE, LA LÉGÈRETÉ DE L’ÂME, LA DOUCE PONCTUALITÉ DE L'EXISTENCE ET LA FORCE D'UNE DOUCEUR FAISANT DU JOUR ET DE LA NUIT, UNE ODYSSÉE DE CASSANDRE ET D'ANTIGONE... AINSI; QUAND UNE FEMME PLAIT À UN HOMME; LES MOTS NE SONT QUE DES PLUMES DEVANT SES ACTES... FACE AUX ACTUALISATIONS ET AUX RÉGULATIONS, IL N'Y A QU'UN MOT: L'AUTONOMIE...

L’OBSCURITÉ S’ÉVAPORE LORSQUE J’APERÇOIS LA LUEUR DE TA SILHOUETTE. LE TEMPS DEVIENT RASSURANT À LA VUE
DE CE SILENCE QUE TU OFFRES À L'OFFRANDE: TON AMOUR. L'AMOUR AU PINCEAU EST UNE TECHNIQUE DU CORPS POUR CONDUIRE AUX ORGASMES ET À L'ORGASME SELON LES RÈGLES SUR LE DÉSIR ET LE PLAISIR. LA CARESSE DE LA PLUME EST BASE SUR LE FRISON; TA CHEMISE EST TA NUDITÉ ET JE SUIS TON NUAGE. TA SPLENDEUR SE TOURNE VERS LA CONSCIENCE EN LA RECHERCHE DE TA RAISON AFIN D'ABSORBER CETTE ÉQUILIBRE. L'ORGASME APPROCHE RÉALISANT QUE TU AS LA BEAUTÉ D'UNE GARCE QUI PEUT DÉCLENCHER DES RÉVOLUTIONS TEL UNE VÉRITABLE HÉLÈNE DE TROIE: TES YEUX SE RINCENT ET JE FAIS PLEUVOIR LES MOTS SUR LA VOLUPTÉ DE TA SILHOUETTE.

UN GRAND LIT TEL L’OCÉAN SE LIANT À LA VAGUE. L'AVERSE ENGENDRE LA SOURCE ET LA CONSCIENCE DEVIENT UN SOUFFLE:
"BEAUTIFUL NYMPH, WONDERFUL MUSE YOU ARE A ENCHANGING TIME AND THE CLOUDS BECOMES A DOWNPOUR.SWEET NYMPH, THE ECORSE OF LIFE SING IN MY BREATH THAT YOU START YOUR BELLY DANCE."

DOUCE NYMPHE TU AS VAMPIRISE MON CŒUR ET DANS L’ŒIL DU CYCLONE, J'IRAI CHERCHER TON REFUGE OU TON POINT G.
LE MOUVEMENT EST LE TEMPS QUI FERTILISE LE TERME DE LA VIE... THE MOVEMENT IS THE TIME THAT FERTILIZES THE TERM OF LIFE. JE SUIS LE TUMULTE ET TU ES LE GOUT: TU SAVOURES ET JE SCINTILLE. FAIRE CHAVIRER TON ESPRIT AFIN DE RÉVÉLER TON CŒUR DANS LA FERMETÉ DE TON AGE. JE VEUX TE RENDRE JALOUSE CAR JE SAIS QUE C'EST UNE RAISON VALABLE QUAND ON CHERCHE VRAIMENT LE BIEN D'UNE PERSONNE. LE BONHEUR EST UNE ÉPREUVE QUAND ON CHERCHE À LE FUIR: ON DOIT ÉPROUVER POUR LE RESSENTIR... CETTE EXTASE DU DÉSIR QUI PAR LES CIRCONSTANCES SE MÉTAMORPHOSE EN UN COUPLE, UNE DUALITÉ AUQUEL LE BONHEUR ET LA RANCOEUR SE NOUENT TEL DES SERPENT EN PLEINE REPRODUCTION.

L’ÉROTISME EST UN SENTIMENT NOBLE LORSQUE IL S'ACQUIERT AVEC LE BON PARTENAIRE... DES NUANCES ET DES MOUVEMENTS SE MÉTAMORPHOSENT EN UNE NUÉE DE SENTIMENTS AUX GOUTS D'ACIDES ET D'ENCENS... LE COBRA LORGNE SUR L'ABEILLE QUI VIENT DE FAIRE SUCCOMBER SON BOURDON. LE TERME DE NATURE FAIT APPARAITRE LA SÉDUCTRICE SUR L'AMANT ET LE CLOITRE SE DISTINGUE SUR LES BALCONS DE LA VIEILLE DEMEURE. UNE ROSÉE ARROSE LE VISAGE DES AMANTS, JE TE REGARDE ÉMU DE MES PROPOS AYANT OUBLIER TON DÉSIR. TOUJOURS CAPTIVE DE LA RÉALITÉ MAIS AYANT SOMBRE DANS L'ILLUSION: TU VIENT SANS LE SAVOIR DE PÉNÉTRER DANS UNE FORME DE QUATRIÈME DIMENSION OU LA SOMNOLENCE D'UN PLAISIR PRÉNOMMÉE L'ORGASME...

IL Y A UN AGE POUR COMPRENDRE MAIS LE RÊVE N'A PAS D'AGE... EN CELA LA PRUDENCE ET LA TEMPÉRANCE SONT DES DÉFENSES IMMUNITAIRE, JE NE CHERCHE PAS LEUR FAILLE CAR JE SUIS ÉPRIS DE LEUR FORCE DE CARACTÈRE: ET EN CELA, J'AI MON PROPRE GOUT ET MES PROPRES OPINIONS SUR LES FEMMES... LA CLARTÉ ET LE CRÉPUSCULE SONT LE REGARD DE TES YEUX.

TU PROVOQUES L’ÉCUME AU SEIN MÊME DES ABYMES AINSI LE LE CHANTS DES ACTES FAIT ENTENDRE LA NATURE DES NOTIONS: LES NOTES... UNE DEMOISELLE M'AS DEMANDE SI JE CROYAIS EN L'AMOUR ? JE LUI AI RÉPONDU QUE C’ÉTAIT LE PRINCIPE MÊME DE L'EXISTENCE...! UNE BEAUTÉ SANS GRÂCE EST UNE ROSE SANS ÉPINE. TU POSSÈDES DES ÉPINES ET JE SUIS DE CEUX QUI AIME LES ROSES, AINSI !

SENTIMENTS DU
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L’opération Shingle était un assaut amphibie allié de la Seconde Guerre mondiale durant la campagne d'Italie. Commandé par le Major General américain John P. Lucas (en) et lancé le 22 janvier 1944 dans les environs d'Anzio et de Nettuno, il avait pour but de déborder les forces allemandes de la ligne Gustave, ce qui aurait ainsi permis une attaque sur Rome. Le combat qui s'ensuivit est généralement appelé la bataille d'Anzio.

Sommaire

1 Introduction
2 Détails du plan
2.1 Doutes de Lucas sur le plan
2.2 Disponibilités des forces navales
3 Composition des forces alliées
3.1 Le groupe britannique
3.2 La force américaine du nord-ouest
3.3 La force américaine du sud-ouest
4 L'attaque au sud
5 Les phases de débarquement
6 Après le débarquement
7 La réponse allemande
8 Épilogue
9 Notes et références
10 Voir aussi
10.1 Articles connexes
10.2 Sources et bibliographie
10.3 Liens externes

Introduction

À la fin de 1943, peu après leur débarquement dans la péninsule italienne, les forces alliées se trouvaient bloquées par la ligne Gustave, une ligne défensive allemande qui coupait transversalement le sud de l'Italie et qui les séparait de leur principal objectif, Rome. Le terrain du centre de la botte italienne s'était révélé bien convenir à une tactique de défense, et le Generalfeldmarschall Albert Kesselring se montrait très habile dans l'exploitation de cette géographie. Un certain nombre de propositions alliées furent faites afin de sortir de cette impasse, mais l'objectif de Winston Churchill, l’opération Shingle, fut acceptée conjointement par Franklin Delano Roosevelt et Joseph Staline[réf. nécessaire]. Une importante attaque menée dans le sud par la Ve armée américaine et la VIIIe armée britannique attirerait les forces allemandes épuisées loin de Rome, et des collines qui les séparaient de la capitale et de la côte. Ceci permettrait un débarquement par le VIe corps américain commandé par le Major General Lucas dans la région d'Anzio et de Nettuno, suivi d'une avance rapide à travers les collines d'Alban pour couper les voies de communication allemandes et prendre à revers les positions du XIVe corps d'armée.
Détails du plan
Doutes de Lucas sur le plan

Les planificateurs ont affirmé que si Kesselring, chef des forces allemandes en Italie, déplaçait ses troupes stationnées sur la ligne Gustave afin de contrer l'assaut allié, alors les Anglo-Américains pourraient effectuer une percée à travers les lignes allemandes. Si Kesselring ne les faisait pas sortir alors les Alliés iraient directement vers Rome afin d'isoler la ligne Gustave. Cependant, l'Allemagne avait la capacité de défendre à la fois Rome et la ligne Gustave si bien que les Alliés annulèrent l'opération le 18 décembre 1943 pour finalement la relancer un peu plus tard.

Lucas n'avait pas une entière confiance en ses supérieurs et surtout pas en les plans qu'ils lui soumettaient. Quelques jours avant l'attaque, il écrivit dans son journal : « Bien que nous puissions obtenir ce que nous voulons, l'opération semblerait si désespérée qu'elle ne devrait pas, à mon avis, être tentée. » Et il ajouta que « l'opération ressemblait fortement à la bataille de Gallipoli et apparemment le même amateur était toujours sur le banc de l'entraîneur ». L'« amateur » en question était vraisemblablement Winston Churchill, architecte des débarquements désastreux de Gallipoli de la Première Guerre mondiale et avocat de l’opération Shingle.
Disponibilités des forces navales

Un des problèmes suscités par ce plan était la disponibilité des barges de débarquement. Les commandants américains étaient déterminés à ne retarder ni le débarquement de Normandie, ni celui de Provence. Or l’opération Shingle aurait nécessité l'utilisation des bateaux « réservés » pour ces opérations. Il était prévu que Shingle serait lancée le 15 janvier mais ces problèmes repoussèrent la date finale de lancement au 22 janvier.

Seules des barges destinées au débarquement d'une seule division étaient disponibles et sur l'insistance de Churchill la capacité augmenta jusqu'à deux mais selon leurs renseignements, ils seraient confrontés à cinq ou six divisions allemandes.
Composition des forces alliées

Les forces alliées dans cette attaque étaient constituées de 5 croiseurs, 24 destroyers, 238 barges de débarquement, 62 autres navires, 40 000 soldats, et plus de 5 000 véhicules.

L'attaque était constituée de 3 groupes :
Le groupe britannique

Ce groupe devait attaquer à 10 km au nord d'Anzio et comprenait :

la 1re division d'infanterie britannique
le 46e bataillon du Royal Tank Regiment
une partie de la 1st Special Service Brigade
Commando No. 9
Commando No. 43

La force américaine du nord-ouest

Elle devait attaquer le port d'Anzio et initialement, devait être aidée par le parachutage du 504th Parachute Infantry Battalion au nord d'Anzio, dont les hommes ne furent en fin de compte pas parachutés mais allèrent tout de même sur le champ de bataille. Ce groupe comprenait alors :

le 1er Bataillon de Rangers Battalion
le 3e Bataillon de Rangers
le 4e Bataillon de Rangers
le 509e Bataillon d'infanterie parachutiste
le 83e Bataillon chimique (Chemical Battalion)
le 93e Evacuation Hospital

La force américaine du sud-ouest

Elle devait attaquer à six kilomètres d'Anzio et comprenait :

la 3e division d'infanterie

L'attaque au sud
Article détaillé : ligne Gustave.

L'attaque de la cinquième armée sur la ligne Gustave débuta le 16 janvier 1944 au Mont Cassin (voir bataille du Monte Cassino). Ils ne réussirent pas à capturer leur objectif, mais ils eurent néanmoins de bons résultats. Le général Heinrich von Vietinghoff, commandant de la ligne Gustave, réclama des renforts, et Kesselring transféra les 29e et 90e divisions de Panzergrenadier qui étaient stationnées à Rome.
Les phases de débarquement

Le débarquement commença le 22 janvier 19441.

Bien qu'une résistance importante ait été prévue par le commandement allié, comme lors de la tentative de Salerne en 1943, les débarquements initiaux firent face à relativement peu d'opposition, excepté quelques raids de mitraillage menés par la Luftwaffe.

À minuit, 36 000 soldats et 3 200 véhicules avaient été débarqués sur les plages. Treize soldats alliés avaient été tués et quatre-vingt dix-sept blessés. Près de deux cents Allemands avaient été capturés. La 1re Division avait réalisé une percée de trois kilomètres à l'intérieur des terres, Les Rangers avaient capturé le port d'Anzio, les parachutistes de la 509e avaient capturé Nettuno, et la 3e Division s'était avancée sur cinq kilomètres.
Après le débarquement

Il était clair que les supérieurs de Lucas s'étaient attendus à ce qu'il tente une offensive de son propre chef et ce probablement sur Rome. L'objectif de l'invasion était de détourner les forces allemandes de la ligne Gustave, ou tirer profit de la faiblesse allemande dans ces secteurs. Malgré cela, Lucas renforça sa tête de pont et réorganisa ses défenses sans attaquer. Des soldats alliés de la Devil's Brigade, une unité de commando formée de soldats canadiens et américains entrèrent dans Rome sans défenses, mais ne purent y rester faute de renforts, Rome devait être prise seulement 8 mois plus tard.

Winston Churchill fut extrêmement contrarié par cette nouvelle et s'écria : « J'avais espéré que nous ayons lancé un chat sauvage sur le rivage, mais tout ce que nous avons finalement eu était une baleine échouée. »

La décision de Lucas demeure encore aujourd'hui très controversée. L'historien militaire britannique John Keegan écrivit : « Si Lucas avait lancé ses troupes à l'assaut de Rome dès le premier jour, il aurait pu y arriver, puis aurait été rejoint par le reste des divisions débarquées avant de finalement être écrasé, mais de ce fait, il aurait pu ainsi soulager le front en attirant le regard des divisions ennemies ». Comme noté ci-dessus, Lucas n'avait pas eu confiance dans la planification stratégique de l'opération. En outre, ses ordres provenant du général Clark lui indiquaient « de débarquer, sécuriser la plage puis d'avancer ». Avec deux divisions débarquées, face à deux ou trois fois plus d'Allemands, il aurait été impossible pour Lucas de considérer la plage comme sécurisée et ensuite d'avancer. Mais selon Keegan, le choix de Lucas a été « la plus mauvaise chose, car il exposait alors ses forces à l'ennemi sans qu'il puisse réagir à cette éventuelle attaque ». Lucas fut relevé de son commandement le 23 février, et remplacé par le général Lucian Truscott.
La réponse allemande

Kesselring fut informé des débarquements à trois heures du matin le 22 janvier. À cinq heures, il ordonna à la 4e Fallschirmjäger (parachutistes allemands) ainsi qu'à la division blindée Hermann Göring, en réserve, de défendre les routes allant d'Anzio aux monts Albains. En outre, il demanda au haut commandement allemand, l'OKW, de lui envoyer des renforts depuis la France, la Yougoslavie, et l'Allemagne. Un peu plus tard, il ordonna au Generaloberst Eberhard von Mackensen de la XIVe Armee et au Général von Vietinghoff de la Xe Armee, stationnée sur la ligne Gustave, de lui envoyer des renforts additionnels.

Les unités allemandes à proximité immédiate avaient en fait été redéployées sur la ligne Gustave quelques jours plus tôt. Toutes les réserves disponibles du front sud ou en cours de transfert vers ce front furent envoyées rapidement vers Anzio dont la 3e division de Panzergrenadier et la 71e division d'infanterie, et le gros de la panzerdivision de la Lutwaffe Hermann Göring. Kesselring considéra initialement qu'il ne serait pas capable d'offrir une défense victorieuse si les Alliés lançaient une attaque importante le 23 ou le 24. Cependant, vers la fin de journée du 22, le manque d'action agressive alliée le persuada qu'il serait en mesure de les contrer.

Trois jours après les débarquements, les têtes de pont des plages étaient entourées par une ligne de défense consistant en trois divisions allemandes : la 4e Fallschirmjäger Division à l'ouest, la 3e Panzer Grenadier Division au centre du front sur les monts Albains la Panzerdivision Hermann Göring à l'est.

La 14e armée de la Wehrmacht, commandée par le général von Mackensen, assura la défense à partir du 25 janvier. Des éléments de huit divisions allemandes différentes furent utilisés dans la ligne de défense autour des têtes de pont alliées autour des plages et cinq divisions supplémentaires étaient en route pour la région d'Anzio. Kesselring ordonna l'attaque sur des têtes de pont dès le 28 janvier, mais celle-ci fut reportée au 1er février.

Lucas lança une attaque sur deux flancs le 30 janvier. Tandis qu'une force coupait l'autoroute no 7 à Cisterna avant de se diriger vers les monts Albains, une seconde devait avancer vers le nord-est et remonter la route d'Albano. Les opérations piétinèrent et s'enlisèrent.
Épilogue

Vers la mi-mai, les Alliés, plus confiants, décident de reprendre l'offensive car les Allemands accablés commencent à se retirer mais leur moral tient bon2. Le 2 juin, une retraite allemande très ordonnée commence3.

Le 4 juin 1944, Rome est enfin libérée4.
Notes et références

↑ Voir Peter Tompkins (1965) : un espion de l'OSS est à pied d'œuvre à Rome où il monte un réseau d'espionnage et de sabotage.
↑ La propagande allemande leur fait croire que les États-Unis sont constamment bombardés. Cf. lien externe : La bataille d'Anzio
↑ Selon Peter Tmpkins (1965) p. 302-304 : Il est évident que le débarquement d'Anzio est marqué par un manque d'initiative et de combattivité alliés surprenants. Cependant, ce débarquement allié derrière le front allemand a eu pour conséquences de gêner les troupes allemandes et de drainer des renforts qui auraient pu être mobilisés ailleurs. En effet, le 6 juin 1944, les alliés débarquaient en force en Normandie.
↑ cf. Campagne d'Italie 1944-45. Nous citons : Le 17 mai, le mont Cassin, débordé sur la gauche, était évacué. Le 23 mai, la tête de pont sur Anzio obtenait la rupture. Les armées allemandes étaient en cours d'encerclement, mais le général américain Clark préféra libérer Rome le 4 juin.

Fratelli d'Italia (Hymne National Italien)
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TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 11 h il y a 11 heures
DANS LA SOIF, JE DISTINGUE LE SOUFFLE DE L'ÉTHER. LE SILENCE DU TEMPS FAIT NAÎTRE DES NUAGES ET LA DISTANCE DISTINGUE LA RÉALITÉ DES MOUVEMENTS. LES MOTS SE FONT NATURE DANS LES MOTIFS DES CIRCONSTANCES. LES POUSSIÈRES DEVIENNENT DES ACTES: LES MOUVEMENTS DES MASSES.
TAY

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LA MATIÈRE EST UNE EXISTENCE CAR ELLE EST À L'ORIGINE DES ESPRITS: DES ACTES QUI PAR L'ÉVOLUTION SE SONT DÉFINIS DANS LE CARACTÈRE PROPRE DU SENTIMENT ET DES SENTIMENTS DEVANT LES ACCORDS DE LA RÉALITÉ: LES MOUVEMENTS.
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AU MOMENT DES DESTINS SUR LES ACTES, J'ÉPROUVE LA JOIE À DISTINGUER LES SAISONS, LES MIGRATIONS DES OISEAUX ET DES MAMMIFÈRES AU MÊME TITRE QUE LES MOUVEMENTS DES NUAGES ET DE LA PLANÈTE DANS LA VOIE LACTÉE ET AU DELÀ DE L'HORIZON QU'OFFRE L'INFINI: LE TEMPS ET LA SOURCE.
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ÉNIGMATIQUE DANS L'OBSCURITÉ, LA CLARTÉ BRILLE D'UN OBSCURANTISME TEL À UNE PLANÈTE ÉBLOUIE PAR L'ÉTOILE QUI LA PRÉSERVE DU REGARD DES TÉLESCOPES; L'ÉTOILE EST UN PHARE DANS L'ÉTHER ET N'EST PAS UN REFUGE: ELLE EST ACCUEILLANTE ET PRÉSERVE SES EXISTENCES DE CERTAINS DANGERS.
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AUJOURD'HUI, NOUS SOMMES LE 8 MARS, JOUR DE LA CONDITION DES FEMMES DANS LE MONDE. QUELS REGARDS PORTENT LES FEMMES ET LES HOMMES SUR LA CONSCIENCE ET LA CONDITION FÉMININE DANS LE MONDE ? LES FEMMES SONT COMME DES FEUILLES DANS LE VENT, ELLES VIREVOLTENT SELON LE TUMULTE.
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Le Héron et la Mouette...

Un héron navigue sur un fleuve... Pas très loin de la rive, se trouve un petit bois. Il y a des roseaux et le héron vient vers cette petite sérénité...

Une mouette, elle , aussi a établi domicile dans le petit lieu paisible... Elles se croisent du regards les mouettes... Des canards observent la scène et discutent au sujet de la vie.

"Tu as vu."
"Quoi."
"Le grand oiseau au long bec."
"Oui..il est superbe..."

La mouette chante un rire et de lancer cette maxime.

"Entre-chose, entre-tout, cet oiseau n'a pas de pareille... Il ne chante pas."

Le héron de lui répondre :
"Elle est lumineuse et joueuse... Voilà, compagne, je chante par amour de ma brève existence."

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