Marie de France est une poétesse du Moyen Âge qui vécut pendant la seconde moitié du XIIe siècle, en France et surtout en Angleterre. Marie de France est née en 1154 et est morte en 1189, elle fut probablement originaire d’Ile-de –France ou de Normandie, de plus tout porte à croire qu’elle fut liée à la cour d’Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine. Ses fables adaptées d’Ésope furent lues et imitées du XIIe au XVIIIe siècles. Le romantisme au XIXe siècle redécouvrit ses lais, contes en vers rédigés en ancien français dans la scripta anglo-normande. Marie de France appartient à la génération des auteurs qui illustrèrent l’amour courtois en littérature, entre autres par l’adaptation des légendes orales bretonnes ou matière de Bretagne. Elle est la première femme à avoir écrit des poèmes en français.
La Généralité de Catalogne (en catalan : Generalitat de Catalunya ; en occitan : Generalitat de Catalonha ; en espagnol : Generalidad de Cataluña) est l'organisation politique de la communauté autonome de Catalogne, en Espagne. Elle est régie par le statut d'autonomie de la Catalogne entré en application en 2006.
La Généralité est installée à Barcelone, capitale de la Catalogne. Elle est formée de plusieurs organes qui détiennent les pouvoirs législatif et exécutif régionaux :
le Parlement de Catalogne (Parlament de Catalunya) élabore et adopte les lois, et contrôle le gouvernement. Il siège au palais du Parlement (es), situé au parc de la Ciutadella ;
la Présidence de la Généralité de Catalogne (Presidència de la Generalitat de Catalunya) dirige le gouvernement de Catalogne. Le président est le chef du gouvernement. Élu par le Parlement, il est nommé par le roi. La présidence a son siège au palais de la Généralité ;
le Conseil exécutif de Catalogne (Consell Executiu) ou gouvernement de Catalogne (Govern de la Generalitat), dirigé par le président de la Généralité, propose les lois au Parlement et les fait appliquer.
les autres institutions de la Généralité de Catalogne forment son administration.
La députation du Général
Des Corts à la députation du Général
Grand sceau de la Députation du Général de la principauté de Catalogne à la fin du XVe siècle. Avers : un chevalier porte l'écu avec la croix de saint Georges, qui étaient les armes de la Généralité de Catalogne. Légende : S(igillum) : CORTIUM : ET : PARLAMENTORUM : GENERALIUM : PRINCIPATUS : CATHALONIE (« Sceau des Cours et Parlements Généraux de la principauté de Catalogne »)3.
Comme la Généralité valencienne, la Généralité de Catalogne doit son origine aux députations permanentes créées pour assurer l'administration entre les réunions des Corts ou Cortes (« cours », « états généraux » du comté de Barcelone), dans les différents territoires de la couronne d'Aragon : comté de Barcelone, royaume de Majorque, comtés de Roussillon et de Cerdagne.
Les Corts, pendant le règne de Jacques Ier le Conquérant (1208-1276), sont convoquées par le roi. Sous Pierre II le Grand (1276 – 1285) elles prennent forme institutionnelle ; le roi s'engage à les réunir chaque année, ce qu'il ne fait d'ailleurs pas. Les Corts sont divisées en trois braços (« bras »), représentant chacun un état ou ordre de la société : le « bras ecclésiastique » (braç eclesiàstic) rassemblait le clergé, le « bras militaire » (braç militar) la noblesse, et le « bras populaire » (braç popular), aussi appelé « chambre royale » (cambra reial), les villes royales. L'ensemble de ces délégués était appelé le « Général de Catalogne » (lo General de Cathalunya), comme représentant l'ensemble de la population catalane.
En 1289, aux Cortes de Monzón en Aragon, fut créée une députation générale d'Aragon, commission temporaire chargée de recueillir entre les réunions des Corts les subsides que ces dernières accordaient au roi. En effet, comme les états généraux en France, la principale mission des Corts était de concéder au roi le droit de lever de nouveaux impôts, mais aussi, à la différence de la France, de lever ces mêmes impôts.
Lors des Corts de 1358 – 1359, réunies à Barcelone, Vilafranca del Penedès et Cervera, le roi Pierre IV, qui doit à tout prix obtenir des fonds pour repousser une invasion castillane en Aragon et en Pays valencien, accorde aux Corts le droit de déléguer leurs fonctions entre chaque réunion à douze personnes à titre permanent. Cette députation permanente obtient des compétences fiscales et peut notamment nommer des auditeurs des comptes qui contrôlent l'administration royale. La députation rassemble des membres de chaque « bras » et est présidée par un ecclésiastique. Le premier d'entre eux est Berenguer de Cruïlles, évêque de Gérone.
La Catalogne au Moyen Âge
C'est donc en 1359 à Cervera que naît la députation du Général. Ces douze personnes (quatre ecclésiastiques, quatre nobles et quatre bourgeois) dont deux sont originaires du Roussillon, sont chargées de faire la répartition des impôts. Aux Corts suivantes de 1364, on élargit le nombre des membres de la Généralité à sept personnes, qui désormais résident à Barcelone : deux ecclésiastiques, deux nobles et trois bourgeois. Peu à peu, en plus de répartir les impôts, la Généralité contrôle les décisions du roi, qui doivent être conformes aux Constitutions catalanes. Quand les nouvelles Corts se réunissent, elles vérifient les travaux de la Généralité précédente et des accords ou des désaccords sont prononcés.
Quelques années plus tard, la Généralité est composée de trois députés élus pour trois ans, entre chaque session des Corts. Elle prend saint Georges (Sant Jordi) terrassant le dragon comme patron de la Catalogne.
Peu à peu, les trois députés de la députation du Général, dont le président est toujours un ecclésiastique, s'intéressent à l'orientation politique du royaume d'Aragon. Elle lève ses propres troupes et entretient ses galères. Elle prend des initiatives diplomatiques. Il devient périlleux, pour un souverain, de sous-estimer la Généralité, qui s'appuie sur ses constitutions.
La Catalogne à l'époque moderne
Les pouvoirs de la députation du Général sont sans cesse réduits par les souverains espagnols. À la suite de la révolte de la Catalogne et des États de la couronne d'Aragon lors de la guerre de Succession d'Espagne, Philippe V décide de supprimer les privilèges et pouvoirs de ces États. Par les décrets de Nueva Planta, il décide la fin de la Généralité de Catalogne en 1716.
La période républicaine (1931-1939)
Dans le contexte de l'instauration de la Seconde République espagnole, la Généralité de Catalogne est instaurée le 2 août 1931. Elle est régie par un nouveau statut d'autonomie, surnommé statut de Núria. Après l'échec de la proclamation d'un État catalan (es) par le président Lluís Companys, le 6 avril 1934, la Généralité est suspendue, ses conseillers arrêtés et emprisonnés.
À la suite de la victoire aux élections générales de 1936 du Front populaire, qui prend en Catalogne la forme d'un Front des Gauches (Front d’Esquerres), la Généralité est rétablie. Le déclenchement de la guerre d'Espagne, en juillet 1936, puis l'invasion de la Catalogne et la victoire des nationalistes en 1939 provoquent la fin de la Généralité catalane.
Elle se reconstitue cependant en exil, à partir de 1940. Le retour à la démocratie, en 1977, amène le président de la Généralité en exil, Josep Taradellas, à revenir en Catalogne et prononcer son fameux « Ciutadans de Catalunya, ja sóc aquí ! » (Citoyens de Catalogne, je suis ici !).
Le retour à la démocratie (depuis 1977)
Josep Tarradellas devient président de la Généralité provisoire, reconstituée avec l'appui du gouvernement espagnol. Elle se dote de nouvelles institutions et d'un nouveau statut, approuvé en 1979. Elle devient le véritable organe du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire de la nouvelle communauté autonome de Catalogne.
Les présidents de la Généralité qui ont succédé à Josep Tarradellas, qui abandonna ses fonctions en 1980, sont Jordi Pujol (24 avril 1980 – 20 décembre 2003), Pasqual Maragall (20 décembre 2003 – 28 novembre 2006), José Montilla (28 novembre 2006 – 27 décembre 2010), Artur Mas, (27 décembre 2010 – 12 janvier 2016). Carles Puigdemont en fonction du 12 janvier 2016 au 28 octobre 2017, fut le 130e président.
Institutions de la Généralité de Catalogne
Le palais du Parlement de Catalogne, Barcelone (Espagne).
Actuellement, la Généralité de Catalogne est, selon le statut d'autonomie de la Catalogne de 2006, le système institutionnel qui organise politiquement le gouvernement autonome de la Catalogne. Elle est formée par plusieurs organes, tels que le Parlement de Catalogne (Parlament de Catalunya), le Conseil exécutif (Consell Executiu) ou gouvernement (Govern), la Présidence de la Généralité (Presidència de la Generalitat) et les autres institutions, établies par le statut ou les lois catalanes.
Le Parlement de Catalogne
Article détaillé : Parlement de Catalogne.
Le Parlement de Catalogne (Parlement de Catalunya) représente le peuple de Catalogne. Il exerce la puissance législative, débat et vote les projets de lois de la Généralité, contrôle et impulse l'action politique du Conseil exécutif.
Le Président de la Généralité
Le palais de la Généralité de Catalogne, Barcelone (Espagne).
Article détaillé : Président de la Généralité de Catalogne.
Le Président de la Généralité de Catalogne est la plus haute représentation de la Généralité. Il dirige l'action du Conseil exécutif. Il est la représentation ordinaire de l'État de Catalogne.
Le Conseil exécutif
Article détaillé : Conseil exécutif de Catalogne.
Le Conseil exécutif (Consell Executiu), couramment appelée gouvernement de Catalogne (Govern), est l'organe supérieur qui dirige collégialement la politique et l'administration de la Généralité de Catalogne. Il est investi de la puissance exécutive et du pouvoir réglementaire.
Le Conseil des garanties statutaires
Le Conseil des garanties statutaires (Consell de Garanties Estatutàries), autrefois Conseil consultatif (Consell Consultiu), est un organe de caractère consultatif, qui détermine, dans les cas établis par la loi, sur la conformité des projets de loi ou des propositions de loi soumis à l'approbation du Parlement avec le statut d'autonomie de la Catalogne.
Il veille également au respect et à l'application de la Constitution espagnole et du statut d'autonomie.
Le Défenseur du peuple catalan
Article détaillé : Défenseur du peuple catalan.
Le Défenseur du peuple catalan (Síndic de Greuges, c'est-à-dire, littéralement, le « Syndic des injustices ») a, comme les autres défenseurs du peuple en Espagne, la fonction de protéger et de défendre les droits et libertés reconnus par la Constitution espagnole et le statut d'autonomie de la Catalogne. Il supervise l'activité de la Généralité, des organismes publics ou privés qui en dépendent, et des entreprises privées qui ont la gestion de services publics ou accomplissent des missions d'intérêt général.
Il supervise donc l'activité de l'administration locale de la Catalogne et des organismes qui en dépendent.
La Syndicature des comptes
Article détaillé : Syndicature des comptes (ca)
La Syndicature des comptes (Sindicatura de Comptes de Catalunya) est l'organe qui assure la gestion économique et le contrôle de l'efficacité de la Généralité, ainsi que de l'ensemble du secteur public en Catalogne.
Le Conseil de l'audiovisuel de Catalogne
Article détaillé : Conseil de l'audiovisuel de Catalogne (ca)
Le Conseil de l'audiovisuel de Catalogne (Consell de l'Audiovisual de Catalunya) est l'autorité indépendante chargée de réguler la communication audiovisuelle publique et privée. Le Conseil agit en totale indépendance vis-à-vis du Conseil exécutif de la Généralité dans l'exercice de ses fonctions.
La Commission juridique consultative
Article détaillé : Commission juridique consultative (ca)
La Commission juridique consultative (Comissió Jurídica Assessora) est l'organe supérieur consultatif du gouvernement de la Généralité. Il est autonome dans son organisation et ses fonctions, afin de garantir son objectivité et son indépendance.
Les délégations de la Généralité
Il existe un certain nombre de délégations de la Généralité, dans le monde entier :
Drapeau de l'Espagne Madrid (Espagne)
Drapeau de la France Paris (France)
Casa de la Generalitat à Perpignan (Pyrénées-Orientales), ouverture en 2003
Drapeau de la Belgique Bruxelles (Belgique), pour Drapeau de l’Union européenne l'Union européenne
Drapeau de l'Italie Rome (Italie), ouverture en 2015
Espai Llull à Alghero (Sardaigne), ouverture en 2009
Drapeau du Royaume-Uni Londres (Royaume-Uni)
Drapeau de l'Allemagne Berlin (Allemagne)
Drapeau des États-Unis Washington D.C. (États-Unis)
Drapeau de l'Autriche Vienne (Autriche), ouverture en 2015
Drapeau du Portugal Lisbonne (Portugal), ouverture 2016
Délegations projetées
Drapeau du Vatican Cité du Vatican
Drapeau du Maroc Rabat (Maroc)
Délégations fermées
Drapeau de l'Argentine Buenos Aires (Argentine), ouverture en 2009, fermée en 2011
Drapeau du Mexique Mexico (Mexique)
Drapeau du Maroc Casablanca (Maroc)
Notes et références
Notes
↑ Soraya Sáenz de Santamaría est chargée d'exercer les compétences par délégation du président du gouvernement, Mariano Rajoy.
Références
↑ Pages web en catalan ou de culture catalane.
↑ « España y Cataluna » [archive], sur viajes.viamichelin.es.
↑ (es) Alberto Montaner Frutos, El señal del rey de Aragón. Historia y significado, Institución « Fernando el Católico », Saragosse, 1995, p. 156, fig. 68 (ISBN 84-7820-283-
.
Voir aussi
Source
(ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Generalitat de Catalunya » (voir la liste des auteurs).
Articles connexes
Statut d'autonomie de la Catalogne Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
Généralité valencienne
Généralité de Perpignan
Communautés autonomes d'Espagne
Royaume d'Aragon
Couronne d'Aragon
Liens externes
(ca) (en) (es) (oc) Generalitat de Catalogne [archive].
(ca) « Generalitat de Catalunya » [archive], Gran Enciclopèdia Catalana, consulté le 7 mars 2013.
PARRAIN POSTHUME DE LA LIBERTÉ ET DE SES EXPRESSIONS DE LA GÉNÉRALITÉ DE LA CATALOGNE...
Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne (en russe : Александр Исаевич Солженицын, ISO 9 : Aleksandr Isajevič Solženicyn), né le 28 novembre 1918 (11 décembre 1918 dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et dissident soviétique.
Cet enfant d'une famille modeste fait de brillantes études. Grandissant sous le régime communiste, il adhère à son idéologie. Lorsque commence la guerre contre l'Allemagne en 1941, il rejoint l'armée puis une école d'artillerie. Promu officier, il fait preuve d'une conduite exemplaire au front et est décoré. Cependant, il est arrêté pour avoir critiqué Staline dans un échange de lettres avec un ami, et est condamné à huit ans de détention.
Rentré du goulag, il profite du relatif adoucissement du régime sous Khrouchtchev pour publier son premier roman, Une journée d'Ivan Denissovitch. Par la suite, malgré la censure, il parvient à publier d'autres ouvrages et à faire sortir ses textes clandestinement d'URSS, qui lui valent une réputation mondiale, jusqu'à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970. Alors qu'il a de plus en plus de difficultés à publier, avec le durcissement du régime sous l'ère Brejnev, il est finalement arrêté en 1974, expulsé d’Union soviétique, et déchu de sa citoyenneté. Réfugié en Europe de l'Ouest puis aux États-Unis, il est finalement réhabilité par Gorbatchev, et rentre à Moscou où il termine sa vie.
Il est l'auteur en particulier de L'Archipel du Goulag et de La Roue rouge. L'un de ses livres, Deux siècles ensemble, donne lieu à une polémique en raison d'accusations d'antisémitisme....
Bisclavret est le nom breton d’un homme qui devient loup-garou. Le lai breton de Bisclavret est aussi l’un des rares textes anciens où l’homme atteint de lycanthropie n’est pas considéré comme maléfique.
Bisclavret était un bon seigneur, ami du roi. Tout allait bien dans son royaume, mais sa femme craignait qu’il ne fût infidèle car il s’absentait de temps à autre, deux à trois jours. Fatalement, elle l’interroge et celui-ci finit par céder et lui révéler qu’il enlevait ses vêtements tous les soirs de pleine lune, les cachait et devenait un loup-garou. Sous l’insistance de son épouse, Bisclavret lui révéla aussi la cachette de ses vêtements. À peine était-il parti qu’elle appela un jeune chevalier dont elle avait toujours repoussé les faveurs et lui révéla tout. Elle promit de l’épouser à condition qu’il vole les vêtements de son mari. Le méfait accompli, Bisclavret fut incapable de reprendre forme humaine.
Un an après, le roi chasse avec ses gens sur les terres de Bisclavret et voit le loup-garou, il lui donne la chasse. Alors que le loup-garou est acculé et sur le point d’être mis à mort, il aperçoit le roi et s’incline devant lui. Tout le monde s’étonne. C’est une bête intelligente et il serait cruel de la tuer. Le roi prend alors le loup-garou sous sa protection.
Ce roi magnanime organise donc une réunion avec ses seigneurs. Lorsque le jeune chevalier arrive, Bisclavret tente de l’attaquer, on le calme mais il continue de se montrer ouvertement hostile. On se dit qu’assurément le jeune chevalier lui causa quelque tort, et l’affaire s’arrête là.
Le roi repart chasser sur les terres de Bisclavret. Apprenant qu’il se trouve dans une petite chaumière, l’épouse de Bisclavret tente de gagner ses faveurs. En la voyant, Bisclavret l’attaque et lui arrache le nez. Quelqu’un remarque alors qu’il n’a montré d’hostilité que pour elle et son mari. On les torture et ils avouent tout. On les somme de rendre les vêtements, ce qu’ils font ; Bisclavret est alors sauvé et redevient humain, sa femme et le chevalier sont exilés. Ils ne donnèrent naissance qu’à des enfants sans nez.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Bisclavret de Wikipédia en français (auteurs)
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TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS
14 h il y a 14 heures
DANS LE CHANT, ON PARLE DE CHÂTIMENT VENUS DES CHARITÉS
DE L'OBSCURITÉ. POURTANT, L'AURORE ET L'AUBE SONT LES AUDACES
DE LA NUIT ET DE SA FAUNE. LA FAIBLESSE NE VIENT PAS DU PARDON
ET LA PUISSANCE NE VIENT DE LA COLÈRE DU TEMPS: L'AIGUILLE DE LA JUSTICE.
TAY