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| Rothschild & Co, Rothschild & Cie ou Nuances sur les lignes. | |
| | Auteur | Message |
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yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Rothschild & Co, Rothschild & Cie ou Nuances sur les lignes. Mar 27 Fév à 3:55 | |
| Europe - The Final Countdown (Official Video).
Georges Jean-Raymond Pompidou et Rothschild & Co à ne pas confondre avec Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron et Rothschild & Cie...
la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans
Rothschild & Co, précédemment nommée Paris Orléans, est une holding cotée sur Euronext et contrôlée par les branches française et anglaise de la famille Rothschild.
L'entreprise possède trois activités : le conseil financier, l'activité de banque privée et gestion d'actifs et le capital investissement et dette privée.
À l'origine, la compagnie Paris Orléans, l'ancien nom de Rothschild & Co, possède le second réseau privée de chemins de fer. Il est nationalisé en 1938. Lors de la mise en sommeil par de Gaulle du RPF, Georges Pompidou recrute Olivier Guichard pour le remplacer, et entre, avec l'appui d'un ami, René Fillon, à la banque Rothschild, en 1954 ; il occupe ce poste jusqu'en 1958. Restant en bons termes avec le Général, il ne semble plus faire de politique et mène une vie culturelle riche. En 1984, la famille Rothschild transforme ce qui reste de la société en banque. En avril 2015, Paris Orléans est renommée Rothschild & Co.
Rothschild & Cie Création 1983 Fondateurs David de Rothschild Personnages clés François Henrot Activité Banque Site web http://www.rothschild-cie.fr/ [archive]
Rothschild & Cie est une banque d'affaires recréée par David de Rothschild en 1983 après la nationalisation en 1981 de la Banque Rothschild par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy, sous la présidence de François Mitterrand. Rothschild & Cie est une des toutes premières banques françaises dans le domaine du conseil en fusion-acquisition ainsi que dans la banque privée qui est son métier historique. Elle dépend du groupe Rothschild & Co1.
Historique En 1982, la banque Rothschild dirigée par Guy de Rothschild est nationalisée par le gouvernement Mauroy2. Cela pousse David de Rothschild à lancer sa propre banque, Rothschild & Cie. Cette nouvelle entreprise regroupe des activités de banque privée (Rothschild & Cie Gestion) et de banque d’affaires (Rothschild & Cie Banque). Il débauche à cette occasion de grands noms tels que Jean-Charles Naouri, directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, ou Jean-Claude Meyer, débauché de chez Lazard3.
À cette époque, la banque compte 10 salariés et son premier bénéfice est de 500 000 €4.
En 2003, David de Rothschild est désigné comme successeur par Sir Evelyn de Rothschild pour reprendre NM Rothschild & Sons, la branche anglaise de la banque d’affaire. Il fusionne ainsi les deux activités au sein du groupe Rothschild & Cie (sous la holding Paris Orléans)5.
En 2007, à la suite de la revente de la moitié des parts de Sir Evelyn à David de Rotchschild, la branche française de la famille devient majoritaire6.
En mai 2016, les banques Martin Maurel et Rothschild & Cie annoncent fusionner leurs activités, les actionnaires de la banque Martin Maurel recevant 8 à 9 % du nouvel ensemble7. L'opération est effective le 2 janvier 2017, la compagnie financière Martin Maurel étant dissoute par fusion-absorption avec Rothschild & Co8.
Activités Société de gestion : Rothschild & Cie Gestion Créée en 1982, Rothschild & Cie Gestion est la banque privée ou société de gestion d’actifs du Groupe Rotschild. La banque est spécialisée dans la gestion directe pour le compte d’institutionnels, de distributeurs (CGPI) et de particuliers9. La société compte 199 employés et gère environ 22 milliards d’actifs sous gestion.
En 2012, Rothschild & Cie Gestion rachète HDF Finance pour ajouter une activité de gestion alternative. La nouvelle entité est rebaptisée Rothschild HDF Investment Solutions10.
En 2014, les premiers résultats de la nouvelle entité posent des questions sur la réussite de cette fusion11. La rentabilité baisse rapidement et plusieurs anciens cadres de HDF Finance décident de quitter l’entreprise12.
Dans cette activité de banque privée, Rothschild & Cie Gestion est en concurrence avec la Banque privée Edmond de Rothschild, concurrence qui cristallise des tensions entre David de Rothschild et Edmond de Rothschild13.
Banque d’affaires : Rothschild & Cie Rothschild & Cie a également été créée en 1982 et s'est spécialisée dans les métiers de la banque d’affaires : conseil en fusions-acquisitions, en financement et restructuration de dette et en marchés des capitaux14.
Rothschild & Cie est régulièrement dans le top 3 des banques d’affaires françaises en matière de conseil en fusions acquisitions15.
En 2008, Emmanuel Macron est recruté par François Henrot et travaillera jusqu’en 2012.
En 2012 malgré un marché en chute libre, la banque détrône BNP en tête des classements en volume d’activité avec 62 fusions-acquisitions, pour 24,2 milliards d’euros16.
En 2013, Rothschild & Cie monte une équipe dirigée par Laurent Fabry et Zineb Abbad El Andaloussi pour se relancer sur le marché africain17.
Notes et références ↑ Adrien Sénécat, « Non, la banque Rothschild citée dans « Cash Investigation » n’est pas celle de Macron », Le Monde.fr, 6 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]) ↑ Quand David de Rothschild se dit maso de rester en France [archive], Challenges, 27 mai 2013 ↑ Les Rothschild, banquiers par tradition mais à leur façon [archive], L'expansion, 1 juin 2010 ↑ David de Rothschild réorganise son empire [archive], le Figaro, 4 avril 2012 ↑ Marc Roche, « David de Rothschild met un point final à son aventure londonienne », Le Monde, 3 juin 2014 (lire en ligne [archive]) ↑ Elsa Conesa, « La branche française de la famille devient majoritaire dans le groupe Rothschild », Les Echos, 18 juillet 2007 (lire en ligne [archive]) ↑ La Banque Martin Maurel s’apprête à fusionner avec Rothschild & Co. [archive], Édouard Lederer, Ninon Renaud, Les Echos, 6 juin 2016 ↑ « Journal officiel du 4 janvier 2017 » [archive] ↑ Rothschild et Cie [archive], Fortuneo ↑ Rothschild & Cie investit dans les hedge funds [archive], le Figaro, 3 mai 2012 ↑ Successful and unsuccessful mergers in the asset management business [archive], CNN iReport, 28 mai 2014 ↑ Rothschild HDF Investment Solutions : une fusion en péril ? [archive], Société de Gestion, 2 juillet 2014 ↑ Tensions au sommet entre les maisons Rothschild d’Edmond et de David [archive], le Monde, 2 décembre 2013 ↑ [1] [archive] ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées agoravox.fr ↑ Fusions-acquisitions : Rothschild en tête dans un marché français sinistré [archive], Les Echos, 3 janvier 2013 ↑ Banque d'affaires : le grand retour de Rothschild en Afrique [archive], Jeune Afrique, 16 juillet 2013
Voir aussi Articles connexes Banque Banque d'affaires fusion-acquisition François Henrot Liens externes Site officiel [archive] (en) Classement M&A 2011 [archive], Thomson Reuters Rotschild & Cie Gestion [archive]
Historique Avant d'être une importante holding, la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans est une société privée de chemins de fer, dont la gare centrale se situe le long des quais de Paris (la gare d'Orsay, devenue le musée d'Orsay, et dont le fronton est encore orné du monogramme « P.O. »).
Cette compagnie de chemin de fer, qui, à l'origine, devait relier Paris à Corbeil-Essonnes puis à Orléans, s'étend rapidement dans tout le Sud-Ouest de la France, et dans une partie de l'Ouest (jusqu'à Bordeaux et Quimper), et connaît une grande expansion, notamment à partir de 1862, lorsque l'ingénieur en chef des travaux publics Antoine-Émile Solacroup (1821-1880) en devient le directeur général, de 1862 à sa mort, survenue à Nice.
Avant la nationalisation des réseaux privés de chemins de fer en France réalisée en 1938, sous l'égide de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), le « P.O. » est le second réseau privé de chemins de fer en France.
Suite aux nationalisations sous le mandat du président de la République François Mitterrand, la banque Rothschild est nationalisée contre une indemnisation de 440 millions de francs1. En 1984, la famille Rothschild transforme la P.O. en une banque, la P.O. Gestion, qui deviendra Rothschild & Cie, pendant la première cohabitation sous le gouvernement de Jacques Chirac, détenue par la holding Paris Orléans2.
En 2008, Paris Orléans sort du capital du centre commercial polonais Manufaktura3. En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie73,74. Recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, il indique que l'échec de son militantisme local, et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, l'ont poussé vers cette activité11. L'un de ses premiers dossiers est le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel75.
En 2010, Emmanuel Macron offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM76), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse »77. Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM Adrien de Tricornot78, il est mis fin à ce double jeu77,79.
Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services80. Il bat ainsi le record de précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs comme un « mystère »81.
En avril 2012, le groupe Rothschild se réorganise : la quasi-totalité des capitaux de la Rothschild & Cie Banque et de la Rothschild Continuation Holding est transférée à la holding Paris Orléans4, puis en avril 2015, la holding Paris Orléans est renommée Rothschild & Co5.
Le 2 janvier 2017, Rothschild & Co fusionne avec la compagnie financière Martin Maurel en l'absorbant6.
Activités Activités bancaires Le holding Concordia BV regroupe les activités bancaires du groupe Rothschild. À la suite du rachat des participations minoritaires de janvier 2008, il est désormais contrôlé à 100 % par Paris Orléans.
Les activités bancaires du groupe Rothschild s’articulent autour de quatre métiers :
La banque d’affaires au sens large (Investment Banking), qui regroupe l’activité de conseil en fusions-acquisitions, le conseil en financement et en restructuration, le marché primaire actions et le placement privé de dettes et d’actions,
La banque commerciale (Banking) avec ses activités de prêts directs et de montages financiers,
La banque privée (Wealth Management), avec ses activités de fiducie (Trust), de gestion d’actifs pour compte de tiers (Asset Management) et de gestion patrimoniale et une activité de gestion institutionnelle à Paris,
Le capital-investissement (Merchant Banking) : activité récente qui se structure progressivement.
Notes et références ↑ « Les Français et l'argent » [archive], sur Nouvelobs.com, 18 octobre 1985 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ Pierre Combescot, « Les Rothschild » [archive], sur Lexpress.fr, 3 juin 1993 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ « Le groupe Paris Orléans sort de Manufaktura » [archive] [PDF], sur Rothschildandco.com, 5 juin 2008 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ « Paris Orléans se transforme pour rationaliser son organisation, optimiser ses fonds propres réglementaires et pérenniser son contrôle familiale » [archive] [PDF], sur Rothschildandco.com, 4 avril 2012 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ « Paris Orléans sera renommé Rothschild & Co » [archive] [PDF], sur Rothschildandco.com, 8 avril 2015 (consulté le 2 juillet 2016) ↑ « Journal officiel du 4 janvier 2017 » [archive]
RAPPORT DU CITOYEN TIGNARD YANIS, précédemment nommée Paris Orléans, est une holding cotée sur Euronext et contrôlée par les branches française et anglaise de la famille Rothschild.
L'entreprise possède trois activités : le conseil financier, l'activité de banque privée et gestion d'actifs et le capital investissement et dette privée.
À l'origine, la compagnie Paris Orléans, l'ancien nom de Rothschild & Co, possède le second réseau privée de chemins de fer. Il est nationalisé en 1938. Lors de la mise en sommeil par de Gaulle du RPF, Georges Pompidou recrute Olivier Guichard pour le remplacer, et entre, avec l'appui d'un ami, René Fillon, à la banque Rothschild, en 1954 ; il occupe ce poste jusqu'en 1958. Restant en bons termes avec le Général, il ne semble plus faire de politique et mène une vie culturelle riche. En 1984, la famille Rothschild transforme ce qui reste de la société en banque. En avril 2015, Paris Orléans est renommée Rothschild & Co.
Rothschild & Cie Création 1983 Fondateurs David de Rothschild Personnages clés François Henrot Activité Banque Site web http://www.rothschild-cie.fr/ [archive]
Rothschild & Cie est une banque d'affaires recréée par David de Rothschild en 1983 après la nationalisation en 1981 de la Banque Rothschild par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy, sous la présidence de François Mitterrand. Rothschild & Cie est une des toutes premières banques françaises dans le domaine du conseil en fusion-acquisition ainsi que dans la banque privée qui est son métier historique. Elle dépend du groupe Rothschild & Co1.
Historique En 1982, la banque Rothschild dirigée par Guy de Rothschild est nationalisée par le gouvernement Mauroy2. Cela pousse David de Rothschild à lancer sa propre banque, Rothschild & Cie. Cette nouvelle entreprise regroupe des activités de banque privée (Rothschild & Cie Gestion) et de banque d’affaires (Rothschild & Cie Banque). Il débauche à cette occasion de grands noms tels que Jean-Charles Naouri, directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, ou Jean-Claude Meyer, débauché de chez Lazard3.
À cette époque, la banque compte 10 salariés et son premier bénéfice est de 500 000 €4.
En 2003, David de Rothschild est désigné comme successeur par Sir Evelyn de Rothschild pour reprendre NM Rothschild & Sons, la branche anglaise de la banque d’affaire. Il fusionne ainsi les deux activités au sein du groupe Rothschild & Cie (sous la holding Paris Orléans)5.
En 2007, à la suite de la revente de la moitié des parts de Sir Evelyn à David de Rotchschild, la branche française de la famille devient majoritaire6.
En mai 2016, les banques Martin Maurel et Rothschild & Cie annoncent fusionner leurs activités, les actionnaires de la banque Martin Maurel recevant 8 à 9 % du nouvel ensemble7. L'opération est effective le 2 janvier 2017, la compagnie financière Martin Maurel étant dissoute par fusion-absorption avec Rothschild & Co8.
Activités Société de gestion : Rothschild & Cie Gestion Créée en 1982, Rothschild & Cie Gestion est la banque privée ou société de gestion d’actifs du Groupe Rotschild. La banque est spécialisée dans la gestion directe pour le compte d’institutionnels, de distributeurs (CGPI) et de particuliers9. La société compte 199 employés et gère environ 22 milliards d’actifs sous gestion.
En 2012, Rothschild & Cie Gestion rachète HDF Finance pour ajouter une activité de gestion alternative. La nouvelle entité est rebaptisée Rothschild HDF Investment Solutions10.
En 2014, les premiers résultats de la nouvelle entité posent des questions sur la réussite de cette fusion11. La rentabilité baisse rapidement e t plusieurs anciens cadres de HDF Finance décident de quitter l’entreprise12.
Dans cette activité de banque privée, Rothschild & Cie Gestion est en concurrence avec la Banque privée Edmond de Rothschild, concurrence qui cristallise des tensions entre David de Rothschild et Edmond de Rothschild13.
Banque d’affaires : Rothschild & Cie Rothschild & Cie a également été créée en 1982 et s'est spécialisée dans les métiers de la banque d’affaires : conseil en fusions-acquisitions, en financement et restructuration de dette et en marchés des capitaux14.
Rothschild & Cie est régulièrement dans le top 3 des banques d’affaires françaises en matière de conseil en fusions acquisitions15.
En 2008, Emmanuel Macron est recruté par François Henrot et travaillera jusqu’en 2012.
En 2012 malgré un marché en chute libre, la banque détrône BNP en tête des classements en volume d’activité avec 62 fusions-acquisitions, pour 24,2 milliards d’euros16.
En 2013, Rothschild & Cie monte une équipe dirigée par Laurent Fabry et Zineb Abbad El Andaloussi pour se relancer sur le marché africain17.
Notes et références ↑ Adrien Sénécat, « Non, la banque Rothschild citée dans « Cash Investigation » n’est pas celle de Macron », Le Monde.fr, 6 avril 2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive]) ↑ Quand David de Rothschild se dit maso de rester en France [archive], Challenges, 27 mai 2013 ↑ Les Rothschild, banquiers par tradition mais à leur façon [archive], L'expansion, 1 juin 2010 ↑ David de Rothschild réorganise son empire [archive], le Figaro, 4 avril 2012 ↑ Marc Roche, « David de Rothschild met un point final à son aventure londonienne », Le Monde, 3 juin 2014 (lire en ligne [archive]) ↑ Elsa Conesa, « La branche française de la famille devient majoritaire dans le groupe Rothschild », Les Echos, 18 juillet 2007 (lire en ligne [archive]) ↑ La Banque Martin Maurel s’apprête à fusionner avec Rothschild & Co. [archive], Édouard Lederer, Ninon Renaud, Les Echos, 6 juin 2016 ↑ « Journal officiel du 4 janvier 2017 » [archive] ↑ Rothschild et Cie [archive], Fortuneo ↑ Rothschild & Cie investit dans les hedge funds [archive], le Figaro, 3 mai 2012 ↑ Successful and unsuccessful mergers in the asset management business [archive], CNN iReport, 28 mai 2014 ↑ Rothschild HDF Investment Solutions : une fusion en péril ? [archive], Société de Gestion, 2 juillet 2014 ↑ Tensions au sommet entre les maisons Rothschild d’Edmond et de David [archive], le Monde, 2 décembre 2013 ↑ [1] [archive] ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées agoravox.fr ↑ Fusions-acquisitions : Rothschild en tête dans un marché français sinistré [archive], Les Echos, 3 janvier 2013 ↑ Banque d'affaires : le grand retour de Rothschild en Afrique [archive], Jeune Afrique, 16 juillet 2013 Voir aussi Articles connexes Banque Banque d'affaires fusion-acquisition François Henrot Liens externes Site officiel [archive] (en) Classement M&A 2011 [archive], Thomson Reuters Rotschild & Cie Gestion [archive]
Historique Avant d'être une importante holding, la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans est une société privée de chemins de fer, dont la gare centrale se situe le long des quais de Paris (la gare d'Orsay, devenue le musée d'Orsay, et dont le fronton est encore orné du monogramme « P.O. »).
Cette compagnie de chemin de fer, qui, à l'origine, devait relier Paris à Corbeil-Essonnes puis à Orléans, s'étend rapidement dans tout le Sud-Ouest de la France, et dans une partie de l'Ouest (jusqu'à Bordeaux et Quimper), et connaît une grande expansion, notamment à partir de 1862, lorsque l'ingénieur en chef des travaux publics Antoine-Émile Solacroup (1821-1880) en devient le directeur général, de 1862 à sa mort, survenue à Nice.
Avant la nationalisation des réseaux privés de chemins de fer en France réalisée en 1938, sous l'égide de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), le « P.O. » est le second réseau privé de chemins de fer en France.
Suite aux nationalisations sous le mandat du président de la République François Mitterrand, la banque Rothschild est nationalisée contre une indemnisation de 440 millions de francs1. En 1984, la famille Rothschild transforme la P.O. en une banque, la P.O. Gestion, qui deviendra Rothschild & Cie, pendant la première cohabitation sous le gouvernement de Jacques Chirac, détenue par la holding Paris Orléans2.
En 2008, Paris Orléans sort du capital du centre commercial polonais Manufaktura3. En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie73,74. Recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, il indique que l'échec de son militantisme local, et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, l'ont poussé vers cette activité11. L'un de ses premiers dossiers est le rachat de Cofidis, spécialiste du crédit à la consommation, par le Crédit mutuel75.
En 2010, Emmanuel Macron offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM76), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse »77. Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM Adrien de Tricornot78, il est mis fin à ce double jeu77,79.
Il est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services80. Il bat ainsi le record de précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs comme un « mystère »81.
En avril 2012, le groupe Rothschild se réorganise : la quasi-totalité des capitaux de la Rothschild & Cie Banque et de la Rothschild Continuation Holding est transférée à la holding Paris Orléans4, puis en avril 2015, la holding Paris Orléans est renommée Rothschild & Co5.
Le 2 janvier 2017, Rothschild & Co fusionne avec la compagnie financière Martin Maurel en l'absorbant6.
Activités Activités bancaires Le holding Concordia BV regroupe les activités bancaires du groupe Rothschild. À la suite du rachat des participations minoritaires de janvier 2008, il est désormais contrôlé à 100 % par Paris Orléans.
Les activités bancaires du groupe Rothschild s’articulent autour de quatre métiers :
La banque d’affaires au sens large (Investment Banking), qui regroupe l’activité de conseil en fusions-acquisitions, le conseil en financement et en restructuration, le marché primaire actions et le placement privé de dettes et d’actions, La banque commerciale (Banking) avec ses activités de prêts directs et de montages financiers, La banque privée (Wealth Management), avec ses activités de fiducie (Trust), de gestion d’actifs pour compte de tiers (Asset Management) et de gestion patrimoniale et une activité de gestion institutionnelle à Paris, Le capital-investissement (Merchant Banking) : activité récente qui se structure progressivement. Notes et références ↑ « Les Français et l'argent » [archive], sur Nouvelobs.com, 18 octobre 1985 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ Pierre Combescot, « Les Rothschild » [archive], sur Lexpress.fr, 3 juin 1993 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ « Le groupe Paris Orléans sort de Manufaktura » [archive] [PDF], sur Rothschildandco.com, 5 juin 2008 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ « Paris Orléans se transforme pour rationaliser son organisation, optimiser ses fonds propres réglementaires et pérenniser son contrôle familiale » [archive] [PDF], sur Rothschildandco.com, 4 avril 2012 (consulté le 22 juillet 2016) ↑ « Paris Orléans sera renommé Rothschild & Co » [archive] [PDF], sur Rothschildandco.com, 8 avril 2015 (consulté le 2 juillet 2016) ↑ « Journal officiel du 4 janvier 2017 » [archive]
RAPPORT DU CITOYEN TIGNARD YANIS
Dernière édition par yanis la chouette le Mar 27 Fév à 4:14, édité 1 fois | |
| | | yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: Re: Rothschild & Co, Rothschild & Cie ou Nuances sur les lignes. Mar 27 Fév à 3:56 | |
| En Suisse, la Question jurassienne est liée au conflit entre le peuple jurassien et le Canton de Berne qui se manifesta par de nombreux événements conflictuels tant culturels, religieux et sociaux qui se déroulèrent dès la réunion de l'ancien Évêché de Bâle, décidée au Congrès de Vienne, au canton de Berne. Ces événements prirent une intensité exceptionnelle en Suisse dans la seconde moitié du xxe siècle et dont un des aboutissements a été la création, du moins dans sa partie septentrionale, du canton du Jura par la séparation de Berne. Les milieux séparatistes (partisans du rattachement du Jura bernois actuel au canton du Jura) estiment que le conflit n'est pas encore résolu. Le 24 novembre 2013, les populations du Jura et du Jura bernois se prononcèrent séparément sur la création d'une Assemblée constituante qui aurait dessiné alors le projet État commun aux deux régions, en approuvant la Constituante dans le Jura et en la refusant dans le Jura bernois. Si le OUI l'avait emporté dans les deux régions, les populations auraient été amenées par la suite à élire ladite Constituante puis de sanctionner démocratiquement ce projet de nouveau canton interjurassien. Rothschild & Cie est une banque d'affaires recréée par David de Rothschild en 1983 après la nationalisation en 1981 de la Banque Rothschild par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy, sous la présidence de François Mitterrand. Rothschild & Cie est une des toutes premières banques françaises dans le domaine du conseil en fusion-acquisition ainsi que dans la banque privée qui est son métier historique. Elle dépend du groupe Rothschild & Co1.
Le vote organisé en 2017, dans les communes de Belprahon, Moutier et Sorvilier qui aboutit au seul rattachement de Moutier au canton du Jura, clôt la question jurassienne.
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 11 h il y a 11 heures LA CERTITUDE EST DE DONNER UNE RÉFLEXION AFIN D'Y AMENER UNE ANTICIPATION. LE PROPRE DE LA VIE S'EST DE NE PAS AFFIRMER QUAND L'ÉVIDENCE EST VENUE MAIS DE SAVOIR S'Y PRÉPARER TOUT EN AYANT UNE CONSCIENCE TRANQUILLE SUR CEUX QUI AVAIENT LA CONVICTION DE VOTRE ERREUR. TAY
LE SOMMEIL EST UN SOUFFLE DU TEMPS: C'EST UN SENTIMENT DU SOUVENIR ET LE DEVOIR DU SILENCE SE RÉPANDS AUX CIRCONSTANCES. DANS LE RÉEL DU RÊVE, LA CONSCIENCE DE CONVICTION SOULEVE LA SOURCE DU SOUVENIR DANS LE SUBCONSCIENT: LA LECTURE DES LÉTHARGIES ET LA RÉALITÉ DU SYSTÈME. TAY
LE CARACTÈRE S'EST LE TEMPS, CELUI QUI EST UN TERME DE RIEN MAIS QUI EST EN RÉALITÉ, LA MESURE DU SOUFFLE. LA MÉTAPHORE EST UNE MÉTHODE DU SOUVENIR SUR UN SYSTÈME AYANT ÉTABLI UN SYMBOLE D'EXPLOITATION: L'INDIQUANT S'EST L'INSTANT DE L'INFINI OU L'EXISTENCE D'UNE NATURE. TAY
LA FORME DU SOUPIR N'EST PAS LA MESURE DES RAFALE MAIS LES ACTES DE FRÉQUENCE CRÉANT CETTE SENSATION QUI PROVOQUE LE SENTIMENT: TOUS LES SECOURISTES ONT RESSENTI CETTE SENSATION D'ABANDON DANS L'ADVERSITÉ ET L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ: LA SITUATION ET LA NATURE. TAY
De 999 à 1792
Le territoire de l'Évêché de Bâle au xviiie siècle. En l'an 999, Rodolphe III de Bourgogne offre l'Abbaye de Moutier-Grandval et ses dépendances à l'Évêché de Bâle1.
Jusqu'au début du xiiie siècle, les princes-évêques de Bâle exercent à la fois un pouvoir temporel et spirituel sur ces régions, même s'ils n'ont jamais pu maintenir une unité forte sur l'ensemble de leurs terres. Entre le xiiie siècle et le xve siècle la ville de Berne, poursuivant sa politique expansionniste, conclut des alliances avec les bourgeoisies de plusieurs villes du sud de l'évêché, qui par la suite se transformèrent en traités de combourgeoisie. Ces derniers garantissent un engagement militaire mutuel entre les entités en cas de conflit.
Ces alliances affaiblissent le pouvoir temporel des princes-évêques sur plusieurs villes : Bienne, qui exerce par la suite son influence sur l'Erguël, conclut un traité de combourgeoisie en 1353, La Neuveville en 1388 et Moutier en 1486, à la suite d'un différend religieux. Pour ce dernier, le traité de combourgeoisie sera renouvelé treize fois jusqu'en 1774. Dès lors, les régions réformées bénéficieront d'une certaine liberté dans leur appartenance politique à la Principauté mais sans les contraintes confessionnelles liées à l'évêque qu'elles chériront et surtout regretteront une fois la Principauté disparue.
La Réforme arrive dans ces régions en même temps qu'elle s'étend dans le reste de la Suisse. Guillaume Farel se rend à Tavannes en 1530 où il commence l'établissement du protestantisme. Les différentes paroisses adoptent les principes de la Réforme. Dans les années 1570, le prince-évêque de Bâle Jacques Christophe Blarer de Wartensee lance une contre-réforme afin de réunifier politiquement et religieusement son évêché. Il tente ainsi d'échanger ses droits sur Bienne contre une réintroduction du catholicisme dans la prévôté de Moutier-Grandval. Mais Bienne, ayant eu connaissance de cette négociation, proteste avec véhémence et confirme son allégeance au Prince. Il s'agit surtout pour Bienne de ne pas perdre son autonomie précieuse que lui garantit son appartenance à la Principauté.
De 1792 à 1815 En 1792, la France s'empare des territoires de l'Évêché de Bâle, vassal du Saint-Empire romain germanique. Est fondée alors la République rauracienne, l'une des républiques sœurs, et regroupe les actuels districts de Delémont, Porrentruy, Franches-Montagnes, La Courtine, Laufon et le Birseck. Elle est dissoute le 23 mars 1793 et annexée par la France pour former le département du Mont-Terrible, à l'exception du baillage de Schliengen situé outre-Rhin.
Les régions protestantes du sud (où une majorité d'anabaptistes avaient fui les persécutions des villes et régions du Plateau suisse, créant de ce fait une minorité alémanique non négligeable), sont épargnées du fait de leurs alliances avec la Confédération suisse (notamment Berne et Fribourg). Cette neutralité prend fin avec l'invasion de la Suisse par Napoléon en 1798. Ces régions et la ville de Bienne sont rattachées au département du Mont-Terrible. En 1800, le Mont-Terrible est dissout et ses territoires sont rattachés au département du Haut-Rhin. Le rattachement perdure jusqu'en 1814 avec la chute de Napoléon et le Congrès de Vienne.
De 1815 à 1947 Berne se résigne à l'annexion de la majeure partie de l'ancienne Principauté sur proposition des grandes puissances, après quelques réticences. Certains hommes politiques bernois ne voient pas d'un bon œil la perte du Pays de Vaud et de l'Argovie et se voir remettre en compensation, selon une formule restée célèbre, « un méchant grenier à la place d'une cave et d'une grange ». Malgré une volonté plusieurs fois exprimée en faveur de la création d'un canton indépendant, notamment par la ville de Bienne2, les anciennes terres de l'Évêché de Bâle sont intégrées au canton de Berne.
L'intégration ne se fait pas sans mal. Ainsi, avant l'avènement du Code civil suisse en 1917, le canton de Berne impose, contre les accords du Congrès de Vienne, son code civil qui doit remplacer le Code civil français instauré en 1804. Ce dernier, plus complet et précis, est regretté par rapport au code bernois plus laxiste qui laisse plus de flou dans l'interprétation3.
Depuis le milieu du xixe siècle jusqu'au milieu du xxe, des tensions se manifestent à plusieurs reprises dans le Jura. L'origine de ce mécontentement vient en partie de dissensions religieuses et culturelles. Xavier Stockmar, de Porrentruy, génère le premier mouvement de séparatisme et libération en 1826, à une époque où le romantisme brille en Europe. Il est l'auteur de l'hymne du canton du Jura, la Rauracienne. Le deuxième mouvement séparatiste fait suite à la volonté de Berne et d'autres cantons réformés de soumettre l'Église catholique à l'autorité de l'État, comme c'est déjà le cas pour l'Église réformée.
Après le Kulturkampf suisse dans les années 1870, un autre mouvement séparatiste apparaît pour contester l'étatisation de l'Église catholique. Ces mouvements sont moins violents dans d'autres cantons à cause de l'homogénéité confessionnelle que ne connait pas le canton de Berne, qui a depuis 1815 une partie de son territoire à majorité catholique. D'autres mouvements séparatistes apparaissent entre 1917 et 1919.
La question jurassienne : émergence, acmé et résolution De 1947 à 1974 Les historiens font généralement remonter la forme actuelle de la Question jurassienne à 1947. Le 20 septembre, le Grand Conseil bernois refuse d'attribuer le Département des travaux publics et des chemins de fer au Jurassien Georges Moeckli, contre l'avis du Conseil exécutif, sous prétexte qu'il parle mal le dialecte bernois et que cela engendrerait des problèmes de communication. Cette attitude génère indignation et révolte dans le Jura bernois, notamment à Delémont où des manifestations ont lieu.
À la suite de cela, un Comité d'action pour la défense des droits du Jura, renommé plus tard « Comité de Moutier », est créé à Delémont le 2 octobre. Ce comité est chargé de réunir les forces politiques des régions jurassiennes et de dresser le catalogue des revendications. Dans le même temps, le « Mouvement séparatiste jurassien » est fondé le 30 novembre 1947 par les groupes souhaitant une séparation d'avec l'ancien canton. En 1948, le Comité de Moutier publie le rapport des revendications sur le titre La Question jurassienne présentée au canton de Berne, qui demande une plus grande autonomie pour le Jura bernois au sein du canton de Berne et l'octroi de garanties constitutionnelles à la minorité linguistique.
Le Mouvement séparatiste jurassien devient le Rassemblement jurassien (RJ). Il souhaite développer le sentiment de séparation d'avec le canton de Berne. En 1950, plusieurs amendements sont présentés au peuple afin de renforcer le Jura bernois4, dont une modification de la Constitution bernoise qui fait du français l'unique langue officielle dans les districts francophones. Le corps électoral bernois reconnaît également l'existence d'un « peuple jurassien ». Mais les réformes paraissent insuffisantes au Rassemblement jurassien. Celui-ci demande alors la création d'un 23e canton suisse.
Le RJ défend avec force sa volonté de séparation et d'autonomie. En réaction au Rassemblement jurassien, les milieux antiséparatistes fondent l' «Union des patriotes jurassiens» (UPJ) en 1952.
L'affaire de "la place d'armes" aux Franches-Montagnes joue un rôle de catalyseur dans la question jurassienne. En 1955, les autorités militaires démarchent secrètement5 pour l'achat de terres en vue d'implanter une place d'armes pour blindés aux Franches-Montagnes et à la Courtine. Une fois informée, la population locale manifeste son opposition. Le projet est alors abandonné par la Confédération, qui revend au canton de Berne les terres ayant fait l'objet d'un droit de préemption.
Un nouveau projet revient, baptisé dès 1962 "centre militaire du cheval". Le Grand Conseil bernois revend les terres à la Confédération. Les Jurassiens se sentent trahis par les autorités fédérales, et surtout par le gouvernement bernois, qui adopte une position obscure et maladroite6. Les séparatistes utilisent cette affaire pour démontrer que le canton de Berne ne fait rien face à la Confédération pour défendre la volonté des Jurassiens. Pire, le gouvernement bernois insiste pour l'implantation du centre militaire, et donne ainsi l'impression de vouloir une présence militaire aux Franches-Montagnes pour calmer les ardeurs séparatistes.
Durant l'hiver 1957-1958, le RJ lance une initiative cantonale en vue d'organiser dans le Jura une consultation populaire sur le problème de l'autonomie, qui passe en votation le 5 juillet 1959. Le RJ essuie un échec7. Il insiste sur l'immigration massive d'Alémaniques au cours du xixe siècle qui aurait influencé les votes.
En 1963 apparaissent deux mouvements séparatistes, le « Front de libération du Jura » (FLJ), qui revendique des attentats et des incendies de fermes en lien avec la question de la place d'armes8, et le Groupe Bélier formé par la jeunesse séparatiste.
Le 30 août 1964 aux Rangiers, dans la commune de Saint-Ursanne, la commémoration des anciens mobilisés des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 est interrompue par plusieurs milliers9 de manifestants séparatistes. Le conseiller fédéral Paul Chaudet et le conseiller d'État Virgile Moine ne peuvent pas terminer leurs discours et sont copieusement injuriés.
En 1966, trois membres du FLJ, dont Marcel Boillat qui est responsable d'une tentative de sabotage de la ligne ferroviaire Bienne-Berne, sont condamnés. Le 16 juillet 1968, le Conseil-exécutif bernois crée la « Commission des bons offices », composée de Max Petitpierre, Friedrich Traugott Wahlen, Pierre Graber et Raymond Broger et chargée d'amener les parties à une entente. Elle est mise à mal par les branches extrémistes séparatistes qui refusent catégoriquement d'entrer en contact avec elle. En même temps, le Gouvernement bernois forme une « Commission des Vingt-quatre », chargée de présenter un plan de règlement de la Question jurassienne. Elle présentera son rapport en 1968. De son côté, la Commission des bons offices publie son premier rapport en 1969.
Face à l'acharnement entre les milieux séparatistes et antiséparatistes, le « Mouvement pour l'unité du Jura », parti neutre, apparaît durant l'été 1969. Cette « Troisième Force » prône l'octroi d'un large statut d’autonomie du Jura dans le cadre du canton de Berne, un compromis entre les deux parties. Mais elle n'a qu'un faible impact pendant cette période et la plupart de ses membres sont dénigrés par l'une ou l'autre partie du conflit et qualifiés de « traîtres ».
À la suite de ces deux rapports, un additif constitutionnel passe en votation populaire et est accepté le 1er mars 1970. Il détermine les modalités d'une procédure d'autodétermination dans le Jura bernois en trois étapes de votation, ou plébiscites.
Premier plébiscite : Décision des 7 districts concernés de créer un nouveau canton Deuxième plébiscite : En cas de non majoritaire dans l'ensemble du Jura, les districts ayant voté oui peuvent revoter pour se séparer de l'ancien canton. En cas de oui majoritaire dans l'ensemble du Jura, les districts ayant voté non peuvent revoter pour choisir de rester dans l'ancien canton. Troisième plébiscite : à la suite de ces deux votes, les communes limitrophes avec la nouvelle frontière peuvent choisir, sur référendum, de rester dans le canton de Berne ou dans le canton du Jura Cette proposition de « vote en cascade », bien que peu contestée lors sa votation, a été par la suite vivement critiquée par les milieux séparatistes, puisqu'elle a provoqué, selon eux, la division du peuple jurassien. De nouveaux coups d'éclat sont commis par le Groupe Bélier : notamment l'occupation d'ambassades ou des actions de masse.
Toujours par réaction, le Groupe Sanglier (jeunes antiséparatistes) est créé en 1973 en réponse au Groupe Bélier. La même année, lors de l'examen du statut d'autonomie préconisé par la Commission de bons offices, le Grand Conseil bernois rejette, suivant en cela les séparatistes, toute fédéralisation du canton de Berne.
De 1974 à 1979 Le premier plébiscite, qui propose la création d'un nouveau canton, est fixé aux 22 et 23 juin 1974. Les vagues d'intimidation séparatistes et anti-séparatistes sont limitées lors de ce vote. Un nouveau groupe anti-séparatiste est créé à partir de l'Union du peuple jurassien, « Force Démocratique » (FD), visant à préserver les liens avec le canton de Berne. Le 22 juin dans la nuit, la Question Jurassienne fait sa première victime: Maurice Wicht, un jeune de 23 ans, est abattu par un anti-séparatiste après avoir hissé le drapeau jurassien10. Au soir du 23, une majorité se dégage en faveur de la création d'un nouveau canton11. Les séparatistes calment le jeu en espérant que les pro-bernois accepteront de travailler à la construction du nouveau canton.
Si, dans les trois districts du nord (majoritairement catholiques), Delémont, Porrentruy et Franches-Montagnes, le oui est largement majoritaire, c'est l'inverse qui se produit dans les trois districts du sud (majoritairement protestants) et le Laufonnais. Les anti-séparatistes engagent la procédure du deuxième plébiscite. Ce dernier doit déterminer si les quatre districts qui ont voté non restent dans le canton de Berne ou suivent les trois districts du nord pour créer un nouveau canton du Jura. Une nouvelle vague de violence s'installe lors de la mise en place du deuxième plébiscite le 16 mars 1975. Ces actions séparatistes sont centrées sur des saccages d'appartements et attaques à l'explosif12. Lors du plébiscite du 16 mars 1975, les districts de Moutier, Courtelary, La Neuveville et Laufon décident de demeurer dans le canton de Berne.
Lors du troisième plébiscite, les communes se situant à la nouvelle frontière cantonale entre le futur canton du Jura et celui de Berne pourront choisir de rester ou non dans le canton de Berne, tandis que les communes des trois districts séparatistes limitrophes du canton de Berne pourront choisir de rester dans le canton de Berne.
Des échauffourées se produisent avant et pendant le troisième plébiscite, notamment à Moutier entre séparatistes et forces de l'ordre, (nommées par la suite les « évènements de Moutier ») entre le 1er et le 8 septembre. Durant ce laps de temps, la ville est littéralement occupée par les séparatistes qui finissent par être délogés de manière musclée par les forces de l'ordre13.
Au final, deux communes des trois districts du nord décident de rester dans le canton de Berne - Rebévelier, qui rejoint le district bernois de Moutier, et Roggenburg, qui rejoint celui de Laufon, tandis que huit communes quittent le district de Moutier (Courrendlin, Châtillon, Corban, Courchapoix, Mervelier et Rossemaison intègrent le district de Delémont et Les Genevez et Lajoux celui des Franches-Montagnes), .
Entre 1975 et 1976, d'autres actions séparatistes et anti-séparatistes jalonnent le calendrier, notamment à Tavannes et Moutier. En 1976, l'Assemblée constituante de la République et canton du Jura est élue. Le corps électoral du canton de Berne accepte le projet de base constitutionnelle pour le canton dans ses nouvelles frontières.
Le 21 juin 1977, les deux chambres fédérales acceptent la nouvelle constitution du canton du Jura, excepté l'article 138 qui ne bénéfice pas de la garantie fédérale, en raison de son «incompatibilité avec l'esprit de solidarité fédérale14 ». Cet article garantit l'acceptation de Toute partie du territoire jurassien directement concerné par le scrutin du 23 juin 1974 si cette partie s'est régulièrement séparée au regard du droit fédéral et du droit du canton intéressé15.
Le peuple suisse accepte le 24 septembre 1978 la création du nouveau canton par 82,3 % de oui.
Après 1979 Au 1er janvier 1979, le canton du Jura entre en souveraineté. Le 5 mars, les deux premiers députés au Conseil des États, Roger Schaffter et Pierre Gassmann, prêtent serment.
Le sort du district de Laufon, qui n'est plus contigu avec le reste du canton de Berne à la suite de la scission du canton du Jura, demeure ouvert (maintien dans le canton de Berne ou rattachement aux cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne ou Soleure) jusqu'en 1989, date à laquelle il opte pour le rattachement à Bâle-Campagne, ce qui se fait en 1994.
Le rattachement du Laufonnais au canton de Bâle-Campagne n'a été possible qu'à la suite des révélations liées au scandale des caisses noires bernoises. Ce n'est pas moins de 430 000 francs qui ont été illégalement distribués aux loyalistes bernois pour une période allant de 1974 à 1982. La procédure judiciaire empêche les Jurassiens restés bernois de revoter. Le gouvernement jurassien a pensé qu'en présentant la République et Canton du Jura comme lésée, le poids en serait plus grand. Mais le Tribunal Fédéral refuse d'entrer en matière puisque la République n'existait pas à l'époque des faits. Pour le Laufonnais, ce sont trois citoyens qui se portent plaignants et le Tribunal entra en matière. Ceci attisa le sentiment d'une discrimination des Jurassiens francophones à l'encontre des Alémaniques.
En mars 1993, à la suite de la mort d'un jeune militant jurassien liée à la Question Jurassienne, le Conseil fédéral, le Gouvernement bernois et le Gouvernement jurassien mettent sur pied une commission indépendante surnommée du nom de son président, M. Widmer, chargée d'établir une voie vers la résolution de la Question Jurassienne. Une année plus tard, le constat est clair : la division du Peuple Jurassien a constitué une erreur et la commission propose la réunification d'ici l'an 2000. Coup de théâtre en mars 1994, l'« Assemblée interjurassienne » est créée dans le but de résoudre la Question Jurassienne. Dans un premier temps, il s'agit de promouvoir le dialogue et la collaboration entre le canton du Jura et le Jura bernois.
Dans la foulée, l'accord du 25 mars octroie le droit à la commune de Vellerat, alors dans le district de Moutier et qui n'avait pu participer au 3e plébiscite car elle n'avait pas de frontière avec le canton du Jura à l'époque, de rejoindre ce dernier après plus de vingt ans de lutte.
Un important foyer de séparatisme subsiste, notamment en ville de Moutier, dont la majorité des autorités est séparatiste depuis 1982. En 1998, lors d'un vote consultatif, les citoyens de Moutier rejettent de justesse le rattachement de leur commune au canton du Jura. En 1989 est déposée l'initiative UNIR par les mouvements autonomistes en vue d'un rattachement de l'actuel Jura bernois au canton du Jura. Elle est contestée par Berne et le Tribunal Fédéral lui donnera raison. La mise en veille de la loi en découlant [archive] sera l'une des concessions que le Jura fait dans le cadre de l'accord du 25 mars 1994. Puis en 2003 l'initiative jurassienne "Un seul Jura", adoptée par le Parlement jurassien contre l'avis de son Gouvernement en 2004 impose l'étude d'un nouvel État à six districts par l'Assemblée Interjurassienne.
Les séparatistes jurassiens se sentent confirmés dans leur combat suite à de bons résultats obtenus lors des élections communales dans le Jura bernois et, en 2006, cinq communes ont un maire séparatiste à leur tête. Lors de l'élection au gouvernement de cette année-là, le socialiste autonome Maxime Zuber est sorti gagnant dans le Jura bernois, mais c'est Philippe Perrenoud qui est élu, récoltant davantage de suffrages sur la totalité du canton.
En 2007, l'Assemblée Interjurassienne commence l'étude visant à résoudre la Question Jurassienne avec trois options, la réunification, deux demi-cantons16, et le statu quo avec une collaboration accrue.
Six Communes En février 2008, l'Assemblée Interjurassienne publie son rapport intermédiaire qui prévoit la réunification jurassienne en même temps qu'une immense fusion de communes. En effet le nouveau canton (qui changerait de nom et de drapeau) se verrait passer de 132 à 6 communes, pour 130 000 habitants. La capitale serait Moutier. Ce projet est jugé audacieux et intelligent par les milieux séparatistes alors que du côté pro-bernois, on le considère comme dénué de pragmatisme et voué à l'échec. Les conclusions finales du rapport de l'Assemblée Interjurassienne sont attendues le 4 mai 2009. La Question jurassienne n’est pas encore sortie de l’impasse : l’Assemblée interjurassienne propose un processus dans son rapport officiel, faisant l'objet d'un contre-rapport de minorité. L’issue au conflit jurassien pourrait être un nouveau canton des Juras à six communes. Mais il faut en débattre, puis voter.
Rapport final officiel [archive] Contre-rapport de minorité [archive] De nouvelles votations pour régler la Question jurassienne Le 12 février 2012, les gouvernements bernois et jurassiens signent une Déclaration d'intention (accord) stipulant que les populations du Jura et du Jura bernois devront se prononcer sur leur volonté de créer un nouveau canton ensemble. La votation est arrêtée au 24 novembre 2013.
La modalité du vote est la suivante : le 24 novembre 2013, chaque population devra se prononcer ; celle du canton du Jura pour donner son avis à l'inscription d'un nouvel article constitutionnel stipulant que « Le Gouvernement est habilité à engager un processus tendant à la création d'un nouveau canton couvrant les territoires du Jura bernois et de la République et Canton du Jura, dans le respect du droit fédéral et des cantons concernés. ». Dans le Jura bernois, une votation régionale de type consultatif permettra aux citoyens de répondre à la question suivante : « Voulez-vous que le Conseil-exécutif engage un processus tendant à la création d'un nouveau canton couvrant les territoires du Jura bernois et de la République et Canton du Jura, dans le respect du droit fédéral et des cantons concernés ? ».
Selon l'article 10 de la Déclaration d'intentions, si chaque région répond "oui", les deux cantons "entreprennent sans attendre les démarches visant la création d'un nouveau canton. Ils élaborent un concordat intercantonal qui décrit la procédure à suivre. Ce Concordat prévoit l'élection d'une Assemblée constituante. Il est soumis au référendum obligatoire dans les deux cantons. En cas d'acceptation de ce Concordat par les deux populations cantonales, les deux gouvernements organisent l’élection d'une Assemblée constituante. Celle-ci rédige la Constitution du nouveau canton. Le texte est soumis à l'approbation de la population concernée. En cas d'acceptation est soumis à l'approbation de l'Assemblée fédérale". Ce processus se fera au cours de l'année 2014. À noter qu'en respect du droit fédéral, du droit bernois et des règlements communaux, l'article 9 de la Déclaration d'intention a été prévu. Ce dernier dit que chaque commune du Jura bernois peut se prononcer sur son appartenance après les votations. Cela signifie que si le processus de nouvel État commun est accepté, chaque commune du Jura bernois peut décider de quitter ledit processus et de se maintenir dans le canton de Berne. Réciproquement, si le processus est arrêté (par un "non" de l'une ou l'autre population), une commune du Jura bernois a le droit d'organiser un vote communal afin de rejoindre la République et Canton du Jura.
Cette procédure fait l'objet d'interprétations discordantes entre partisans du "oui" et pro-bernois. En effet, si on se fie exclusivement à la Déclaration d'intention, rien n'indique si l'Assemblée constituante sera paritaire, alors que cela ne fait aucun doute pour les partisans du "oui". D'autre part, les partisans du "oui" insistent sur le fait que le peuple pourra arrêter le processus, notamment lors des votations cantonales qui doivent approuver le Concordat, c'est-à-dire la feuille de route qui décidera, entre autres, de la composition de l'Assemblée constituante. Les pro-bernois, de leur côté, font remarquer que le vote d'acceptation du Concordat est un vote cantonal, auquel participera également la population alémanique de l'Ancien canton, qui s'opposera difficilement à la volonté du Jura-bernois de quitter le canton. Le partisans du "oui" affirment en outre que le processus devrait également s'arrêter en cas de refus de la Constitution, mais, affirment les pro-bernois, rien ne le garantit.
Pour comprendre la teneur des débats, voir les arguments proposés dans les sites pour la campagne:
Construire Ensemble (Comité pour le OUI) [archive] Notre Jura bernois (Comité pour le NON) [archive] Sondages concernant le Jura bernois
Date Agence de sondage OUI (%) NON (%) NSP (%) BLANC (%) Source 11 juin 2013 Demoscope 24 49 19 8 17 29 octobre 2013 Demoscope 24 60 9 7 18 6 novembre 2013 MIS Trend 38 55 7 - 19 Référendum bi-cantonal du 24 novembre 2013 Le 24 novembre, deux référendums se déroulent simultanément dans le canton du Jura au nord et dans le Jura bernois au sud.
Dans le canton du Jura, 64,2 % de la population jurassienne se déplace aux urnes et le oui l'emporte à 76,6 %20. À l'inverse, dans l'arrondissement administratif du Jura bernois, si la participation atteint 72,5 % avec un taux de 97,1 % à Rebévelier21, la population vote majoritairement non22 par 18 769 voix, soit 71,85 %, contre 7 352 oui, soit 28,15 %23. La ville de Moutier est la seule commune où le oui l'emporte avec 55 %24. Le maire Maxime Zuber (PSA-SJ) déclare à cette occasion : « Moutier n'est pas devenue jurassienne, mais elle n'est plus bernoise »25. De son côté, le président du Conseil exécutif bernois, Christoph Neuhaus (UDC) déclare notamment : « Moutier a sa place dans le canton de Berne et doit participer à son essor », ainsi que : « Le Conseil-exécutif bernois salue ce résultat et remercie les citoyens d'avoir manifesté clairement leur volonté (…) Le Jura bernois dans sa majorité se sent bien dans le canton de Berne »26.
Élisabeth Baume-Schneider, (PS), ministre du canton du Jura déclare : « Nous n'avons pas réussi à le convaincre. Nous avons le sentiment que (le Jura bernois) s'est prononcé sur le vote final, et pas sur le processus » en assurant que le gouvernement s'engagerait à continuer le processus pour le rattachement de Moutier au canton du Jura puisqu'un nouveau vote sur un changement de canton est prévu pour les communes du Jura bernois qui en feront la demande27.
L'idée du Grand Jura est donc abandonnée après cette journée de votation du 24 novembre 201328.
Référendums de 2017
Le cortège des pro-jurassiens lors du résultat du vote communaliste du 18 juin 2017 à Moutier, qui est favorable au canton du Jura. Les autorités communales de Moutier, après le vote positif de la ville le 24 novembre 2013, décident d'organiser un nouveau vote communal sur son appartenance cantonale29. Le canton de Berne accepte la tenue du référendum en janvier 201630 et le 18 juin 2017, le corps électoral de la ville se prononce à 51,72 %31, par 2 067 voix contre 1 930 voix32, en faveur de son rattachement au canton du Jura. Ce vote précède les consultations communales des villages voisins de Belprahon et de Sorvilier le 17 septembre 2017, qui ont choisi de rester dans le canton de Berne33.
Les votes de ces trois communes clôturant la question jurassienne, l'Assemblée interjurassienne est dissoute le 10 novembre 2017 avec prise d'effet au 31 décembre suivant et les lois du 23 septembre 1992 sur l'unité du Jura et la loi du 26 avril 2006 dite « Un seul Jura », devenant sans objet, seront abrogées à une échéance encore inconnue34.
Quelques protagonistes Geneviève Aubry, née en 1928, maîtresse ménagère et journaliste, députée au Grand conseil bernois, conseillère nationale, fondatrice et première présidente du Groupement féminin de Force démocratique. Roland Béguelin (1921-1993), licencié en sciences économiques et commerciales, secrétaire général du Rassemblement jurassien, rédacteur en chef du « Jura libre » (organe du Rassemblement jurassien). Ernst Jaberg (1917-1998), conseiller d'État bernois, responsable du département de justice et affaires communales, président de la commission pour la question jurassienne. François Lachat, né en 1942, licencié en sciences politiques, député au Grand conseil bernois, président de l'Assemblée constituante de la République et canton du Jura, membre du Gouvernement jurassien, conseiller national. André Ory, né en 1924, licencié en mathématiques et en physique, vice-chancelier du Canton de Berne, député au Grand conseil bernois, idéologue de l’antiséparatisme. Article dans le Dictionnaire du Jura [archive] Roger Schaffter (1917-1998), licencié en lettres, député au Parlement jurassien, conseiller aux États, premier rédacteur en chef du « Jura libre ». Roland Staehli (1917-2010), instituteur, député au Grand Conseil bernois, conseiller national, auteur du Manifeste de l'Union des patriotes jurassiens en 1952. Article dans le Dictionnaire du Jura [archive] Maxime Zuber né en 1963, docteur ès sciences, député au Grand conseil bernois et ancien maire de la ville de Moutier. Notes et références ↑ Jean-Claude Rebetez, Damien Bregnard, Le Jura en Berne. Bicentenaire du Congrès de Vienne (1815)., Porrentruy, Musée de l'Hôtel-Dieu Porrentruy, 2015, 69 p., p. 4 ↑ Source : Marco Danesi, « Jura bernois (5 et fin) : «Le centre de la périphérie» » [archive], Domaine public, 2005 (consulté en 8 août et 26 septembre 2007) ↑ Source : Adolf Gasser, Berne et le Jura, Berne, Imprimerie fédérative SA, 1978, « Les débuts de l'union », p. 22 ↑ Jusqu'en 1979, le terme Jura bernois englobait les 7 districts de Courtelary, Delémont, Franches-Montagnes, Laufon, Moutier, La Neuveville et Porrentruy. ↑ André Froidevaux, "La conspiration déjouée" ↑ Emanuel Gogniat, "Aux racines du patriotisme : place d'armes et Question jurassienne (1956-1976)", mémoire de licence en lettres, Université de Genève, 2003 ↑ 15 163 oui et 16 354 non, soit respectivement 48,1 et 51,9 %, source Adolf Gasser, Berne et le Jura, Berne, Imprimerie fédérative SA, 1978, « IV. La question du Jura nord », p. 58 ↑ « Il était une fois le terrorisme en Suisse - Helvetia Historica », Helvetia Historica, 15 novembre 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ De 6 000 à 7 000. Source : Marcel Bossard et collectif, Histoire des troupes jurassiennes, Moutier, Editions de la Prévôté, 1977, 435 p., p. 231 ↑ Extrait : « La tension monte à l'approche du plébiscite. La veille du scrutin, en Ajoie, un jeune militant du Bélier est tué d'un coup de feu alors qu'il tente de hisser un drapeau jurassien sur le toit d'un immeuble. Ce sera la seule mort violente enregistrée durant la longue lutte pour l'indépendance du Jura. » Alain Pichard, La Question Jurassienne : avant et après la création du 23e canton suisse, Presses Polytechniques Romandes, 2004, p. 80 ↑ « Le canton du Jura est né : une victoire aigre-douce ? - Helvetia Historica », Helvetia Historica, 17 novembre 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ Antoine Berthoud, Radio Sottens, 7 septembre, 20 h.[« Il y a eu plusieurs blessés ; les autonomistes utilisent des charges explosives, des pavés et j’ai vu des grenadiers de la police bernoise emmenés sur des civières. L’un d’eux avait le genou grand ouvert par une charge de plastic. »]. ↑ Alain Pichard, « 24 Heures » (Lausanne),8 septembre [« Étrange situation que celle de la ville de Moutier : les vaincus y tiennent le haut du pavé. Depuis le début de la semaine, en effet, les rues sont contrôlées par les autonomistes qui y ont peint leur écusson, collé partout les affiches en faveur du NON, et les ont surveillées nuit et jour. Hier matin, dans le centre de Moutier, on ne voyait pas un seul emblème bernois, pas une affiche pour le OUI. »]. ↑ Source : Adolf Gasser, Berne et le Jura, Berne, Imprimerie fédérative SA, 1978, « Vers la division du Jura », p. 73 ↑ Art. 138 de la Constitution de la République et Canton du Jura [archive]. ↑ Source : Question jurassienne : retour vers le futur [archive] sur domainepublic.ch ↑ « Le Jura bernois dirait nettement non » [archive], Radio télévision suissel News, 11 juin 2013 ↑ « Trois Jurassiens bernois sur cinq ne veulent pas d’un nouveau canton » [archive], Radio télévision suissel News, 29 octobre 2013 ↑ « La majorité du Jura bernois dirait non à un nouveau canton » [archive], Radio télévision suissel News, 5 novembre 2013 ↑ « Le oui l'emporte dans le Jura à 76,6 % » [archive], Le Quotidien jurassien, 24 novembre 2013 ↑ « Le Jura bernois ne veut pas d'un nouveau canton » [archive], 24 heures, 24 novembre 2013 ↑ Scrutin relatif à l'avenir institutionnel du Jura bernois [archive], Canton de Berne, consulté le 24 novembre 2013 ↑ « Le Jura bernois fait capoter le nouveau canton » [archive], 20 minutes, 24 novembre 2013 ↑ « Le Jura bernois dit non à 72 % à un nouveau canton, mais Moutier accepte » [archive], Radio télévision suisse, consulté le 24 novembre 2013 ↑ « La réunification du Jura passe à la trappe » [archive], Swissinfo, 25 novembre 2013 ↑ « Le Jura bernois ne veut pas d'un nouveau canton » [archive], 24 heures, 25 novembre 2013 ↑ « Question jurassienne : non du Jura bernois, mais oui de Moutier » [archive], Swissinfo, 25 novembre 2013 ↑ Moutier / Delémont : après le vote du 24 novembre, le "Grand Jura" ne se fera pas [archive], France 3, 25 novembre 2013 ↑ Suisse : choisis ton canton, camarade ! [archive], Libération, consulté le 18 juin 2017 ↑ Moutier a fixé la date de son vote d’autodétermination: le 18 juin 2017 [archive], Le Temps, consulté le 18 juin 2017 ↑ Moutier rejoint le canton du Jura [archive], L'Est républicain, consulté le 18 juin 2017 ↑ Moutier rejoint le canton du Jura! [archive], La Tribune de Genève, consulté le 18 juin 2017 ↑ « Belprahon et Sorvilier restent dans le canton de Berne » [archive], sur https://www.letemps.ch [archive], 17 septembre 2017 (consulté le 18 septembre 2017) ↑ « L'Accord du 25 mars 1994 va être dénoncé » [archive], sur https://www.tdg.ch [archive], 2 octobre 2017 (consulté le 5 octobre 2017) Voir aussi Bibliographie Le Jura bernois et son canton : plus d'un demi-millénaire d'histoire commune, Chancellerie de l'État de Berne, 1986 Geneviève Aubry, JURA: Le temps des imposteurs, Tavannes, Agecopresse, 1977, 127 p. Paul-Otto Bessire, Histoire du Jura bernois et de l’ancien Évêché de Bâle [détail des éditions] Pierre Boillat, Jura, naissance d'un État : aux sources du droit et des institutions jurassiennes, Lausanne, Payot, coll. « Histoire », 1989, 207 p. (ISBN 2-601-03054-2) Préface de Joseph Voyame Jean-René Carnal, Histoire du Jura bernois et de Bienne, 1995 Adolf Gasser, Berne et le Jura (1815-1977), Bern, Imprimerie fédérative SA, 1978, p. 75 Claude Hauser, L'aventure du Jura : cultures politiques et identité régionale au xxe siècle, Lausanne, Editions Antipodes, coll. « histoire.ch », 2004, 167 p. (ISBN 2-940146-41-1) Claude Hauser, Aux origines intellectuelles de la question jurassienne : culture et politique entre la France et la Suisse romande (1910-1950), Editions Communication jurassienne et européenne (CEJ), 1997 Alain Pichard, La Question jurassienne : avant et après la création du 23e canton suisse, vol. 16, Presses Polytechniques Romandes, coll. « Le savoir suisse », 2004, 141 p. (ISBN 2-88074-575-6) Jean-Claude Rennwald, La question jurassienne, Editions Entente, 1984 Jean-Jacques Schumacher, L'Assemblée interjurassienne, Histoire et perspectives..., Porrentruy, Société jurassienne d'Emulation, 2005, 460 p. (ISBN 2-940043-32-9) Préfaces de Joseph Voyame et Walter Von Kaenel Bernard Voutat, Les origines sociales de la « question jurassienne », Université de Lausanne, 1992 François Wisard, Le Jura en question : analyse des discours sur « L'unité du Jura », Université de Lausanne, 1988 Articles connexes Canton du Jura Canton de Berne Jura bernois Mont-Terrible, ancien département français comprenant la ville de Porrentruy Liens externes Documents audiovisuels sur la Question jurassienne [archive] (Archives de la radio et de la télévision suisses) Rapport Widmer [archive] Rapport de la commission consultative du Conseil fédéral et des cantons de Berne et du Jura, prise de position en faveur de la réunification du Jura pour l'an 2000 qui n'a jamais été appliqué dans les faits malgré sa reconnaissance par toutes les parties. Dossier sur Swissinfo [archive] Chronologie de Bienne, du canton du Jura et du Jura bernois [archive] [masquer] v · m Histoire de la Suisse Périodes Suisse gallo-romaine · Suisse au Haut Moyen Âge · Confédération des III cantons · Confédération des VIII cantons · Confédération des XIII cantons · Article de qualité Suisse sous domination française (République helvétique - Acte de Médiation) · Confédération des XXII cantons · État fédéral de 1848 · Suisse au xxe siècle · Première Guerre mondiale · Seconde Guerre mondiale Historiographie Mythes fondateurs · Neutralité · Réforme et contre-Réforme · Paix du travail · Secret bancaire Histoires cantonales Appenzell · Argovie · Bâle · Berne · Fribourg · Genève · Glaris · Grisons · Jura · Lucerne · Neuchâtel · Nidwald · Obwald · Saint-Gall · Schaffhouse · Schwytz · Soleure · Tessin · Thurgovie · Uri · Bon article Valais · Vaud · Zoug · Zurich Territoire et politique Ancienne structure politique et territoriale · Bailliages communs · Évolution territoriale · Pays alliés de l'ancienne Confédération suisse
J'AI PARTICIPEE AUX DEBATS ET DEMANDE OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE SUR ROTHSCHILD Oµ LES BANQUIERS DE Rothschild & Cie.
SENTIMENTS DU CITOYEN TIGNARD YANIS ALIAS TAY La chouette effraie | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: Rothschild & Co, Rothschild & Cie ou Nuances sur les lignes. Mar 27 Fév à 4:04 | |
| En 2010, Emmanuel Macron offre son aide bénévole à la « Société des rédacteurs du Monde » (SRM76), dans le contexte de la revente du journal Le Monde. Mais il est aussi en relation secrète avec Alain Minc, alors que celui-ci soutient une offre Perdriel-Prisa-Orange, et alors que cette offre paraissait à la SRM « particulièrement dangereuse »77. Après une scène romanesque racontée par le vice-président de la SRM Adrien de Tricornot78, il est mis fin à ce double jeu77,79.
Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, est un homme d'État français. Il est président de la République française depuis le 14 mai 2017.
Après des études en philosophie et en science politique à l'université Paris-Nanterre, il est diplômé de l'ENA, dont il sort inspecteur des finances. En 2008, il rejoint la banque d'affaires Rothschild & Cie, dont il devient deux ans plus tard associé-gérant.
Ancien membre du Parti socialiste, il est nommé, en 2012, secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République, François Hollande, avec qui il a collaboré lors de sa campagne présidentielle. En 2014, alors qu'il reste inconnu du grand public, il devient ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique.
En avril 2016, il fonde son propre parti politique, baptisé En marche, et démissionne quatre mois plus tard du gouvernement. Il adopte un positionnement hostile au clivage gauche-droite et se présente à l'élection présidentielle de 2017. Arrivé en tête du premier tour avec 24,01 % des voix, il remporte le second face à la candidate du Front national, Marine Le Pen, avec 66,10 %.
Élu à 39 ans, il devient le plus jeune président français de l'histoire et le plus jeune dirigeant du G20. Après les élections législatives de juin 2017, remportées par son parti, il fait notamment adopter une réforme du code du travail.
l est promu, fin 2010, associé au sein de la banque, après avoir travaillé sur la recapitalisation du journal Le Monde et sur le rachat par Atos de Siemens IT Solutions and Services80. Il bat ainsi le record de précocité de Grégoire Chertok mais cette nomination apparaît pour certains observateurs comme un « mystère »81.
En février 2012, il conseille Philippe Tillous-Borde, le PDG de Sofiprotéol qui prend 41 % du capital de Lesieur Cristal71.
En 2004, à l'issue de ses études à l'ENA, il intègre le corps de l'Inspection générale des finances (IGF)31,59. Emmanuel Macron devient l'un des protégés de Jean-Pierre Jouyet qui dirige alors l'IGF60. Il participe notamment à des missions sur la « valorisation de la recherche »61,62, la « fraude aux prélèvements obligatoires et son contrôle »63 et « la répartition des prélèvements obligatoires entre générations et la question de l'équité intergénérationnelle »64. Alors qu'il est inspecteur des finances, Macron enseigne à la « prep'ENA » du groupe IPESUP, formation s'étalant sur l'été entre la fin de l'année scolaire en juin et les épreuves écrites du concours qui se déroulent en août65,66,67.
Laurence Parisot lui propose en 2006 le poste de directeur général du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), qu'elle préside, mais Emmanuel Macron décline l'offre, tout en restant en étroit contact avec celle-ci68.
En août 2007, il est nommé rapporteur adjoint de la Commission pour la libération de la croissance française (« Commission Attali »)69. En mars 2010, il est nommé par décret membre de cette commission70. Il y rencontre notamment Peter Brabeck, alors P-DG de Nestlé, contact qui lui a permis chez Rothschild & Cie de conseiller le rachat par Nestlé de la filiale de lait infantile de Pfizer en 2012.
Emmanuel Macron est co-rapporteur de la commission sur les professions du droit en 200871.
Il démissionne de l'inspection des finances en 2016. En tant qu'énarque, il devait dix ans de services à l'État ; n'en ayant effectué que six (ses deux ans comme ministre n'étant pas comptés), il doit s'acquitter de la somme de 54 000 euros72.
La même année, il est nommé gérant et dirige l'une des plus grosses négociations de l'année, le rachat par Nestlé de la filiale « laits pour bébé » de Pfizer75. Cette transaction, évaluée à plus de neuf milliards d'euros, lui permet de devenir millionnaire44,74. François Henrot dira de lui qu'« il aurait été, s'il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe »73. L'expression « Mozart de la finance », parfois utilisée, est cependant critiquée par certains observateurs75.
Entre décembre 2010, date de sa nomination comme associé-gérant, et mai 2012, celle de son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron indique avoir gagné 2 millions d'euros brut82. Selon ses déclarations de revenus et de patrimoine faites à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, il a gagné plus de 2 800 000 euros bruts entre 2009 et 2013.
Il soutient François Hollande lors de la primaire présidentielle socialiste de 20114 et ce avant l'affaire du Sofitel, alors que Dominique Strauss-Kahn était en tête des sondages95. De juillet à décembre 2011, il anime un cénacle d'experts et d'économistes, le groupe de la Rotonde, composé des économistes Philippe Aghion, Gilbert Cette et Élie Cohen, qui fait un rapport tous les 15 jours au candidat11,96. Ce groupe prône « un véritable choc de compétitivité », idée que Michel Sapin, chargé du projet présidentiel, ne retient pas46.
Secrétaire général adjoint de la présidence de la République (2012-2014)
Emmanuel Macron (assis à l'extrême gauche) et François Hollande au sommet du G20 au Mexique, le 19 juin 2012, avec Angela Merkel, Mario Monti, David Cameron, Herman Van Rompuy, Barack Obama et José Manuel Durão Barroso. Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique, Emmanuel Macron devient secrétaire général adjoint de l'Élysée en tandem avec Nicolas Revel97,98. Il seconde le nouveau secrétaire général, Pierre-René Lemas.
Nicolas Prissette relève que « dès les premières semaines du quinquennat, le secrétaire général adjoint de 34 ans retient l'attention du microcosme : jeune, sémillant, atypique, pas très à gauche... Les journaux lui consacrent des articles. On s'intéresse davantage à ce personnage qu'au secrétaire général Pierre-René Lemas, qui occupe pourtant le poste clé parmi tous les autres, au cœur du pouvoir »99.
Dès l'été 2012, « l'ancienne cellule économique [de l'Élysée], dont Macron est désormais le plus haut gradé, concocte un plan choc : le passage temporaire aux 37 heures, jusqu'à la fin 2014, avec un bilan prévu pour voir si les Français peuvent repasser aux 35 heures, et la concentration des hausses d'impôts sur les plus hauts revenus. Le secrétaire général adjoint plaide dans le même temps pour un maintien de la défiscalisation des heures supplémentaires ». Ces propositions sont déclinées par François Hollande100. Emmanuel Macron est notamment l'un des artisans101,102, voire à l'origine103 du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et du pacte de responsabilité et de solidarité104. Concernant ce dernier, il s'oppose à Nicolas Revel, chargé des questions sociales et « dont la fibre socialiste est plus affirmée », sur l'opportunité d'inscrire le projet dans le collectif budgétaire voté avant l'été 2014105. La presse fait également état de dissensions avec Philippe Léglise-Costa, conseiller de François Hollande chargé des questions européennes, ce que ce dernier dément régulièrement106 ; la revue Contexte indique notamment qu'en 2013, il perd un conflit avec celui-ci alors qu'il plaide « pour une stratégie coup-de-poing face à la Commission européenne, qui réclame à cor et à cri le respect des 3 % »107. Il contribue par ailleurs au choix de l'Élysée de ne pas légiférer sur les salaires des patrons et de privilégier un code de bonne conduite108. Il confie avoir songé à quitter son poste « à l'automne 2013 », estimant que la réforme des retraites n'est « pas à la hauteur »87. Il apparait dans la liste des invités à la réunion du groupe Bilderberg de 2014109 en sa qualité de secrétaire général adjoint de la présidence de la République.
Une candidature lui est proposée dans sa ville natale d'Amiens lors des élections municipales de 2014 mais il refuse l'offre30. Alors que Manuel Valls propose à François Hollande, à l'issue de ces élections, de lui confier le ministère du Budget dans son premier gouvernement46,110, le président de la République écarte cette idée en raison de cette absence de mandat électoral30,105,110.
Départ de l'Élysée et projets professionnels (2014) Le 10 juin 2014, l'Élysée annonce qu'il quitte le cabinet de François Hollande et que Laurence Boone reprend les dossiers économiques et financiers. Son titre et rang protocolaire de secrétaire général adjoint de l'Élysée n'est en revanche pas conféré à celle-ci, qui ne reprend que le titre de chef du pôle économie et finance111,112. Les observateurs expliquent son départ par ses déceptions de ne pas entrer dans le premier gouvernement de Manuel Valls et de ne pas obtenir gain de cause sur l'approfondissement des réformes engagées par le gouvernement105, ou encore par l'arrivée comme secrétaire général de Jean-Pierre Jouyet, « beaucoup plus au fait des questions économiques et financières, mais aussi des questions européennes, que ne l'était son prédécesseur Pierre-René Lemas »110,36. Alors qu'il espérait récupérer le poste de secrétaire général, il est également déçu de la décision de François Hollande de nommer ce dernier à la tête de la Caisse des dépôts et consignations36.
Jouyet indique qu'Emmanuel Macron quitte le cabinet de la présidence « pour mener des projets personnels dans les domaines de l'enseignement et de la recherche »113. Il cherche, selon les sources, à créer une société de conseil financier114,36, « une sorte de TOEFL multidisciplinaire pour évaluer les élèves »115 ou « un fonds d'investissement pour financer des projets innovants, notamment dans le domaine de l'éducation »36. Il obtient un poste universitaire à l'université de Berlin au début de l'été 2014 et, avec l'aide d'Alain Minc, le titre de Senior Research fellow (en) en économie politique à la London School of Economics pour y devenir maître de conférences en policy-mix européen ; il a également cherché, par l'intermédiaire de Philippe Aghion, à obtenir un poste à l'université Harvard36,46. Il s’installe quelques semaines dans les locaux de BDGS, le cabinet d'Antoine Gosset-Grainville, dont il est proche et qui affirmera plus tard : « À l’époque, il essayait de monter une start-up dans le conseil stratégique. Il nous a demandé de l’accompagner sur les aspects juridiques »116.
Notes et références Notes ↑ Chargé du pôle de l'économie et de la finance. ↑ Christophe Sirugue devient secrétaire d'État à l'Industrie sous la direction de Michel Sapin. ↑ Le responsable des fédérations au PS Alain Fontanel indique quelques jours après sa nomination à Bercy qu'Emmanuel Macron n'est pas à jour de cotisation. Source : Macron, militant PS depuis 2006, n'est plus à jour de cotisation depuis 5 ans [archive], Le Nouvel Observateur, 29 août 2014. ↑ Devant Louis-Napoléon Bonaparte élu à 40 ans en 1848. Il est aussi le plus jeune chef d'État français depuis la désignation en 1799 de Napoléon Bonaparte comme Premier consul à 30 ans. ↑ Et le cinquième plus jeune dans le monde, derrière la capitaine-régente de Saint-Marin Vanessa D'Ambrosio (29 ans), le dictateur nord-coréen Kim Jong-un (34 ans), l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani (36 ans), le roi du Bhoutan Jigme Khesar Namgyel Wangchuck (37 ans)300,301 et le président du Conseil politique suprême du Yémen Saleh Ali al-Sammad (38 ans). 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L’arrière-grand-père d’Emmanuel Macron, Henri Macron, a été maire du village » [archive], Le Courrier picard, 2 janvier 2017. ↑ « Sacrées mémés de Bagnères-de-Bigorre ! », ladepeche.fr, 12 avril 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ « Emmanuel Macron candidat aux législatives de 2017 en Hautes-Pyrénées ? » [archive], sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, 11 juillet 2015 (consulté le 29 janvier 2016). ↑ Christian Vignes, « Macron, une histoire haut-pyrénéenne » [archive], sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, 10 septembre 2014 (consulté le 29 janvier 2016). ↑ Nathalie Raulin et Guillaume Gendron, « Emmanuel Macron, l’Elysée pied au plancher » [archive], sur liberation.fr, 7 mai 2017 (consulté le 10 juillet 2017) ↑ a, b, c, d, e, f, g et h Odile Benyahia-Kouider, Ils ont marqué 2012 : Emmanuel Macron, l'enfant prodige de l'Élysée [archive], Le Nouvel Observateur, 28 décembre 2012. ↑ « Emmanuel Macron en meeting à Pau devant 5 500 personnes » [archive], sur SudOuest.fr (consulté le 9 mai 2017) ↑ « D'où vient Emmanuel Macron ? », lesechos.fr, 24 avril 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ Portrait : Emmanuel Macron [archive], Faits et Documents no 346 du 16 au 30 novembre 2012. ↑ a et b Europe 1 [archive] ↑ a et b « Macron, mon copain d'avant » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 12 mai 2016) ↑ Emilie Cabot, « Quels étaient les résultats du bac de l’élève Emmanuel Macron? », Paris Match, 5 juillet 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ a et b Vincent de Féligonde, Emmanuel Macron, ancien conseiller du prince aux manettes de Bercy [archive], La Croix, 26 août 2014 ↑ a et b Jordan Grevet, « "Emmanuel Macron, un ministre pas si brillant..." », Closer, 13 octobre 2014 (lire en ligne [archive]) ↑ Natacha Lefauconnier, « Sciences po et l'université de Nanterre mettent en avant l'étudiant Macron », l'Etudiant, 9 mai 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ a et b « Emmanuel Macron, promotion 2001 » [archive], sur Sciences Po (consulté le 10 mai 2017) ↑ Jean-Marc De Jaeger, « L’université de Nanterre félicite Emmanuel Macron, son ancien étudiant en philosophie », Le Figaro Etudiant, 15 mai 2017 (lire en ligne [archive]) ↑ Mémoire : Le Fait politique et la Représentation de l'histoire chez Machiavel. ↑ Mémoire : L'Intérêt général : lecture et principes de la philosophie du droit de Hegel. ↑ Emmanuel Macron, de la philosophie au ministère de l'Économie [archive], Philosophie Magazine, 27 août 2014. ↑ https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/emmanuel-macron-premier-president-qui-n-a-pas-fait-service-militaire-126336 [archive] ↑ Arrêté du 14 février 2002 portant nomination des élèves de la promotion 2002-2004 de l'Ecole nationale d'administration (lire en ligne [archive]) ↑ « La promotion Voltaire (1980), l'une des plus prestigieuses de l'ENA » [archive], sur gqmagazine.fr (consulté le 13 mai 2017) ↑ « Conseil d'Etat, 10-9 sous-sect. réun., 10 janvier 2007, M. 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https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron
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RAPPORT DE Y'BECCA | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: Rothschild & Co, Rothschild & Cie ou Nuances sur les lignes. Mar 27 Fév à 4:08 | |
| Sous la IVe République (1946-1958) À la Libération, il est professeur d'hypokhâgne (professeur de classes préparatoires littéraires) au lycée Henri-IV. Il obtient en 1944, par le biais d'un ami gaulliste, René Brouillet (qu'il a connu à l'École normale supérieure11), un poste de chargé de mission pour l'Éducation nationale au cabinet du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française dont il devient progressivement un homme de confiance.
Après le départ du général de Gaulle, il est directeur du commissariat au Tourisme (1946-1949) et devient maître des requêtes au Conseil d'État tout en restant un de ses conseillers proches, s'occupant notamment de la fondation Anne-de-Gaulle. Il dirige son cabinet jusqu'en 1953, mais s'implique peu dans la construction du RPF de Jacques Soustelle. Lors de la mise en sommeil par de Gaulle du RPF, il recrute Olivier Guichard pour le remplacer, et entre, avec l'appui d'un ami, René Fillon, à la banque Rothschild, en 1954 ; il occupe ce poste jusqu'en 1958. Restant en bons termes avec le Général, il ne semble plus faire de politique et mène une vie culturelle riche.
Georges Pompidou (Écouter), né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 à Paris (IVe), est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est président de la République française du 20 juin 1969 au 2 avril 1974.
Agrégé de lettres, maître des requêtes honoraire au Conseil d'État et ancien directeur général de la Banque Rothschild, il devient membre du Conseil constitutionnel de 1959 à 1962, puis occupe, durant la présidence de Charles de Gaulle, la fonction de Premier ministre du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968.
Il est élu président de la République française, lors de l'élection présidentielle de 1969, avec 58,21 % des suffrages exprimés, face à Alain Poher, le 15 juin 1969. Il exerce la fonction de président de la République du 20 juin 1969, jusqu'à sa mort, le 2 avril 1974. Il reste, à ce jour, l'unique président de la Ve République dont le mandat est interrompu par la mort.
Carrière de professeur Il enseigne d'abord comme professeur de français, latin et grec en troisième à Marseille au lycée Saint-Charles pendant trois ans. Il est ensuite nommé à Paris au lycée Henri-IV8, où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale.
Seconde Guerre mondiale Il est mobilisé en 1940, au 141e régiment d'infanterie alpine. Parlant allemand, il est nommé officier de renseignement dans son régiment qui opère en Allemagne, en Alsace, en Bretagne, et enfin lors des combats de la Somme. Il est décoré de la Croix de guerre en même temps que son régiment à cette occasion. Le jeune lieutenant est démobilisé après la bataille de France et revient alors redonner ses cours d'hypokhâgne au lycée Henri-IV9.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille à l’édition critique de Britannicus10 et envisage d'écrire des scénarios.
Sous la présidence du général de Gaulle (1959-1969) Débuts (1959-1962) Lors du retour au pouvoir du général de Gaulle, en 1958, il sort de l'ombre en devenant son directeur de cabinet jusqu'à son installation à l'Élysée12 : de Gaulle l'invite à s'installer à ses côtés dans la voiture présidentielle lors de son investiture. Ayant participé à la rédaction de la constitution, il est nommé, en mars 1959, au Conseil constitutionnel, où il siège jusqu'en 1962. À la demande de De Gaulle, il entre en contact avec le FLN lors de discussions qui ont lieu à Neuchâtel et à Lucerne, en Suisse, préparant ainsi les accords d'Évian.
Premier ministre (1962-1968) Articles détaillés : Histoire de France sous la Cinquième République, Gouvernement Georges Pompidou (1), Gouvernement Georges Pompidou (2), Gouvernement Georges Pompidou (3) et Gouvernement Georges Pompidou (4). Après le référendum d'avril 1962 approuvant les accords d'Évian, il est nommé Premier ministre le 14 avril 1962. C'est un quasi-inconnu que nomme le général de Gaulle pour succéder à Michel Debré. Sa carrière faillit s'interrompre quand à l'été 1962, il mit sa démission en jeu pour obtenir du général de Gaulle la grâce du général Jouhaud, l'un des putschistes d'Alger, qui aurait dû être fusillé après sa condamnation à mort13.
Malgré quelques secousses (grèves des mineurs en 1963, dissolutions et référendum), Pompidou exerce en pleine période des Trente Glorieuses, caractérisée par une croissance économique forte, et reste, aux yeux d'une partie des Français, le symbole du renouveau et de la modernisation de la France des années 1960. Son nom évoque au xxie siècle la capacité de l'État à mener l'industrialisation du pays[réf. souhaitée].
Cinq gouvernements se succèdent de 1962 à 1968.
Premier gouvernement (1962) Pompidou forme son premier gouvernement avec cinq ministres d'État : André Malraux qui conserve son poste aux Affaires culturelles, l'éphémère Pierre Pflimlin du MRP à la Coopération, Louis Jacquinot (proche des Républicains indépendants de Giscard) aux DOM-TOM, tandis que Louis Joxe est reconduit aux Affaires algériennes et que Gaston Palewski, qui sera, avec Pierre Messmer, « fortement irradié »14 lors de l'accident de Béryl le 1er mai 1962, est chargé de la Recherche scientifique et des questions atomiques. Outre ces ministres, on retrouve Maurice Couve de Murville aux Affaires étrangères (qui occupe ce poste depuis 1959, et ce jusqu'à sa nomination à Matignon), Roger Frey à l'Intérieur, Pierre Messmer aux Armées et Valéry Giscard d'Estaing aux Finances.
À la suite de la conférence de De Gaulle rejetant l'« Europe intégrée », les cinq ministres du MRP (dont Pflimlin et Maurice Schumann) démissionnent le 15 mai 1962, conduisant à un remaniement ministériel. Deux autres légers remaniements ont lieu en septembre, alors que la droite obtient la majorité lors des sénatoriales, et en octobre 1962.
En septembre 1962, de Gaulle annonce son intention de modifier la Constitution afin que le président de la République soit élu au suffrage universel. Les parlementaires manifestant leur hostilité, de Gaulle décide de procéder par référendum. Le choix de ne pas passer par l'article 89 de la Constitution, qui prévoit les procédures de révision constitutionnelle, conduit l'ensemble des partis, hormis la majorité gaulliste, à voter une motion de censure le 5 octobre 1962 contre le gouvernement. Georges Pompidou présente alors sa démission, refusée par de Gaulle, qui préfère dissoudre l'Assemblée nationale le 10 octobre. Jusqu'au référendum, le gouvernement se contente d'expédier les affaires courantes. Le 28 octobre 1962, le succès du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République renforce la position de De Gaulle.
Le président du Sénat, Gaston Monnerville (GD), parle quant à lui de « forfaiture » et saisit le Conseil constitutionnel, qui se déclare, le 6 novembre 1962, incompétent pour juger inconstitutionnelle une réforme approuvée par référendum, quand bien même elle n'aurait pas respecté l'art. 89.
Deuxième gouvernement (1962-1966)
Signature du Traité de l'Élysée le 22 janvier 1963 : Georges Pompidou est assis à la gauche de Charles de Gaulle. Les élections législatives anticipées qui font suite à la dissolution et au référendum, les 18 et 25 novembre, marquent une importante victoire pour la majorité15, avec 233 sièges sur 482 pour les gaullistes de l'UNR-UDT et 35 pour leurs alliés Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing, représentants de la tendance libérale (au sens économique). Pompidou forme alors son deuxième gouvernement, le 28 novembre, qui dure jusqu'à 1966. Celui-ci a une composition semblable au premier.
Georges Pompidou se positionne alors progressivement comme le dauphin potentiel du général de Gaulle, et multiplie les déplacements seul à l'étranger (en dehors des fois où il accompagne le président de la République) : en Turquie du 15 au 17 juillet 1963, au Japon du 6 au 11 avril 1964, en Suède du 7 au 17 juillet suivant, au Pakistan et en Inde du 5 au 13 février 1965. Il visite également les futurs sites du centre d'expérimentation nucléaire du Pacifique sur les atolls de Mururoa et Fangataufa en Polynésie française, du 25 au 30 juillet 1964. Du 17 au 30 avril 1964, conformément à l'article 21 de la Constitution, il remplace de Gaulle, hospitalisé alors pour une opération de la prostate, pour présider les conseils des ministres. Fidèle du président, il défend avec véhémence les institutions de la Cinquième République face à ses opposants dont François Mitterrand, auquel il répond notamment lors d'une séance houleuse à l'Assemblée nationale le 24 avril 1964 : « Vous restez profondément fidèle à la conception de la IVe République qui mettait la totalité des pouvoirs dans l'Assemblée nationale et faisait du pouvoir exécutif une simple délégation consentie, pour un moment, par les groupes de l'Assemblée à un rassemblement hétérogène et passager baptisé "gouvernement". L'événement a glissé sur vous sans laisser sa trace et, pourtant, il est jalonné par les désastres et quelquefois les déshonneurs que nous a valus l'incapacité fondamentale à laquelle on se condamne en prétendant fonder l'État et la politique de la France sur les divisions », qu'« il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Sur les rives paisibles de l'opposition, comme les émigrés de l'Ancien Régime sur les rivages de l'Angleterre » ou encore que « l'avenir n'est pas à vous [l'opposition]. L'avenir n'est pas aux fantômes »16.
Mais le quatrième gouvernement Pompidou est surtout marqué par les événements de mai 1968. Rentré précipitamment d'un voyage officiel en Afghanistan du fait de l'aggravation de la situation le 11 mai, Georges Pompidou s'affirme comme un partisan de l'apaisement, de la négociation avec les syndicats et gère directement la crise en se substituant, avec le président, au ministre de l'Intérieur Christian Fouchet. Il décide ainsi seul de la réouverture de la Sorbonne le 11 mai, prend toutes les décisions avec ses principaux collaborateurs (Jacques Chirac, Pierre Juillet, Édouard Balladur et Michel Jobert) durant l'absence du général de Gaulle, en voyage en Roumanie du 14 au 18 puis à la suite de sa « disparition » de 24 heures à Baden-Baden du 29 au 30 mai (Pompidou n'aura été informé du départ du général qu'à la dernière minute, vers 11 heures du matin le 29, et apprend que le gouvernement a perdu sa trace à 14 h 30 le même jour), prend l'intérim du ministère de l'Éducation nationale le 25 à la suite de la démission d'Alain Peyrefitte et ouvre le même jour des négociations avec les syndicats - avec l'aide de son Secrétaire d'État à l'Emploi Jacques Chirac - pour aboutir aux accords de Grenelle le 27.
Grandes étapes de sa présidence Gouvernement Jacques Chaban-Delmas (20 juin 1969 - 5 juillet 1972) 1969 : 26 juin : Chaban-Delmas présente son programme « la nouvelle société » basé sur l'élargissement des libertés publiques, la participation dans les entreprises, l'accroissement des pouvoirs régionaux et le développement de la solidarité. 8 août : Dévaluation du franc de 12,5 %. 16 septembre : Discours de politique générale de Jacques Chaban-Delmas qui exprime le souhait d'organiser une compétition véritable entre les deux chaînes de télévision de l'ORTF, et se traduit par la création de deux unités autonomes d’information puis par deux directions distinctes. décembre : loi sur l'actionnariat ouvrier chez Renault, inauguration de la première ligne de RER (Nation-Boissy Saint-Léger), abandon par la France de la filière graphite-gaz pour la filière nucléaire. 15 décembre : Passionné par la culture et l'art, Georges Pompidou annonce la création d'un centre d'art contemporain à Paris, qui porte aujourd'hui le nom de Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. 1970 : 7 janvier : Loi instituant le SMIC à la place du SMIG. février : Visite officielle aux États-Unis30 28 février : Discours de Chicago considéré comme celui fondateur sur l'environnement. 4 juin : Loi « anticasseurs » 2 juillet : Déclaration de Georges Pompidou à propos de l'ORTF selon lequel l’« information doit être libre...indépendante...et impartiale ». Il rappelle aux journalistes de l’ORTF que leur parole « engage la France ». 17 juillet : Pour contrecarrer les enquêtes journalistiques de plus en plus pressantes autour de sa santé (voir infra), Pompidou fait voter la loi instituant l'article 9 du Code civil qui garantit à chacun le « droit au respect de sa vie privée »31 et de nouveaux articles du Code de procédure pénale punissant les atteintes à ce droit. Fusion des trois constructeurs aéronautiques publics français (Sud-Aviation, Nord-Aviation et SEREB) pour former la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS ou tout simplement « Aérospatiale »). Celle-ci s'associe la même année avec l'allemand Deutsche Airbus pour créer le consortium (sous forme de GIE) Airbus. 9 novembre : décès du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Pompidou s'adresse aux français et commence son discours magistralement : « Le général de Gaulle est mort. La France est veuve. » Cérémonie à Notre-Dame de Paris en présence de nombreux chefs d'État. 1971 : janvier : Remaniement ministériel 23 juin : les six pays membres de la Communauté économique européenne (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, France, Luxembourg) acceptent l'adhésion du Royaume-Uni. 23 novembre : Grâce présidentielle accordée au fugitif Paul Touvier. Cette mesure déclenche une tempête. Pompidou se justifie, lors d'une conférence de presse le 21 septembre 1972, en citant, au détour de ses explications32, une expression(« les Français ne s'aimaient pas »), qui avait par ailleurs été utilisée en 1916 par Charles Maurras dans le titre d'un de ses livres, Quand les Français ne s’aimaient pas, dans un contexte totalement diffférent.
Georges Pompidou et le chancelier allemand Willy Brandt le 3 juillet 1972. 1972 : 19 janvier : Le Canard enchaîné publie la feuille d'impôts du Premier ministre. 4 avril : début des essais du turbotrain expérimental TGV 001 sur la ligne d'Alsace. 23 avril : Référendum organisé par Georges Pompidou approuvant l'élargissement de la CEE au Danemark, à la Norvège, à l'Irlande et au Royaume-Uni (68,3 % de oui mais avec 40 % d'abstentions). 24 avril : création du Serpent monétaire européen. 5 juillet : Chaban-Delmas démissionne à la demande du président de la République et est remplacé par Pierre Messmer. Gouvernements Pierre Messmer (7 juillet 1972 - 27 mai 1974) 1972 : 14 juillet : Nouveau statut de l'ORTF présidé par Arthur Conte 28 novembre : Exécution de Roger Bontems, conséquence du refus de la grâce présidentielle. 31 décembre : Création de la troisième chaîne de télévision. 1973 : Janvier : la CEE devient l’Europe des 9 (Allemagne, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Irlande, Italie, France, Luxembourg, Royaume-Uni). La Norvège reste en dehors de la CEE à la suite du rejet par référendum de l'adhésion par le peuple norvégien 3 janvier : la loi 73-7 du 3 janvier 1973 modifie les statuts de la Banque de France. 3 janvier : loi instituant le Médiateur de la République, poste qui revient à Antoine Pinay. 4 et 11 mars : élections législatives remportées par l'UDR (néanmoins en recul par rapport à son score historique de 1968, avec 23,9 % au 1er tour et 184 sièges sur 311) et ses alliés des Républicains indépendants (6,9 % et 54 élus) et du Centre démocratie et progrès (CDP, ou « centristes ralliés », 3,9 % et 23 députés). La majorité présidentielle totalise ainsi 261 sièges, 16 de plus que le seuil de la majorité absolue. La gauche (PS, PCF, radicaux de gauche) était pour sa part, pour la première fois depuis 1965, partie unie autour d'un programme commun et sous la direction de François Mitterrand : elle réunit 42,9 % des suffrages au 1er tour et 176 députés. 15 mars : Création du Service central de la sûreté des installations nucléaires (SCSIN). Mise en service à Marcoule de Phénix, première centrale française à neutrons rapides. 3 avril : Georges Pompidou propose une réforme constitutionnelle ayant pour but de ramener le mandat présidentiel à cinq ans. 5 avril : Remaniement ministériel 25 avril : Inauguration du périphérique parisien 31 mai : Rencontre avec le président des États-Unis Richard Nixon à Reykjavik (Islande)33
Le président Pompidou avec le président américain Nixon, à Reykjavik (Islande) le 31 mai 1973. 12 juin : L'horlogerie Lip dépose son bilan. L'usine de Besançon est occupée. 25 août : rassemblement à La Cavalerie de 80 000 personnes[réf. nécessaire] organisé par les Paysans-travailleurs contre l'extension du camp militaire du Larzac. 17 octobre : premier choc pétrolier causé par la décision des pays de l'OPEP d'augmenter considérablement le prix du pétrole brut et de frapper d'embargo les alliés d'Israël à la suite du déclenchement de la guerre du Kippour. La France, non concernée par l'embargo, se rend compte de sa dépendance énergétique. 24 octobre: ajournement de la réforme du quinquennat. 4 décembre: un journaliste du Canard enchaîné découvre des agents des renseignements généraux déguisés en plombiers en train de placer des micros dans leurs nouveaux locaux. 20 décembre: adoption de la loi Royer limitant l'ouverture des grandes surfaces. 22 décembre: Les pays arabes diminuent de 25 % les exportations de pétrole et augmentent le prix du baril de 17 %. Le prix du baril brut de pétrole passe de 5,092 $ à 11,651 $. La facture française passera de 17 à 123 milliards de francs. fin décembre: La France compte 421 000 chômeurs (2,7 % de la population active). 1974: 19 janvier: La France sort du système Serpent monétaire européen. 1er mars: Remaniement ministériel 3 mars: décision du gouvernement de développer les investissements dans le programme nucléaire afin d'assurer son indépendance énergétique. 5 mars: le Premier ministre Pierre Messmer annonce le lancement de la construction d’une première ligne à grande vitesse entre Paris et Lyon, la LGV Sud-Est, équipé du TGV d'Alstom. Le projet concurrent d'aérotrain entre Cergy et La Défense est pour sa part rejeté par l'État le 17 juillet. 8 mars: inauguration de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. 11 - 13 mars : dernier voyage à l'étranger de Georges Pompidou, en URSS où il rencontre Léonid Brejnev. Son visage gonflé accrédite les rumeurs sur sa maladie. 2 avril : décès de Georges Pompidou. Le président du Sénat, Alain Poher, assure l'intérim. 6 avril : jour des obsèques, décrété journée de deuil national34.
Georges Pompidou (Écouter), né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 à Paris (IVe).
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS 11 h il y a 11 heures LA CERTITUDE EST DE DONNER UNE RÉFLEXION AFIN D'Y AMENER UNE ANTICIPATION. LE PROPRE DE LA VIE S'EST DE NE PAS AFFIRMER QUAND L'ÉVIDENCE EST VENUE MAIS DE SAVOIR S'Y PRÉPARER TOUT EN AYANT UNE CONSCIENCE TRANQUILLE SUR CEUX QUI AVAIENT LA CONVICTION DE VOTRE ERREUR. TAY
LE SOMMEIL EST UN SOUFFLE DU TEMPS: C'EST UN SENTIMENT DU SOUVENIR ET LE DEVOIR DU SILENCE SE RÉPANDS AUX CIRCONSTANCES. DANS LE RÉEL DU RÊVE, LA CONSCIENCE DE CONVICTION SOULEVE LA SOURCE DU SOUVENIR DANS LE SUBCONSCIENT: LA LECTURE DES LÉTHARGIES ET LA RÉALITÉ DU SYSTÈME. TAY
LE CARACTÈRE S'EST LE TEMPS, CELUI QUI EST UN TERME DE RIEN MAIS QUI EST EN RÉALITÉ, LA MESURE DU SOUFFLE. LA MÉTAPHORE EST UNE MÉTHODE DU SOUVENIR SUR UN SYSTÈME AYANT ÉTABLI UN SYMBOLE D'EXPLOITATION: L'INDIQUANT S'EST L'INSTANT DE L'INFINI OU L'EXISTENCE D'UNE NATURE. TAY
LA FORME DU SOUPIR N'EST PAS LA MESURE DES RAFALE MAIS LES ACTES DE FRÉQUENCE CRÉANT CETTE SENSATION QUI PROVOQUE LE SENTIMENT: TOUS LES SECOURISTES ONT RESSENTI CETTE SENSATION D'ABANDON DANS L'ADVERSITÉ ET L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ: LA SITUATION ET LA NATURE. TAY
SENTIMENTS DU CITOYEN TIGNARD YANIS ALIAS TAY La chouette effraie | |
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| Sujet: Re: Rothschild & Co, Rothschild & Cie ou Nuances sur les lignes. Sam 3 Mar à 4:17 | |
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