LA PRÉSOMPTION, LE COSMOPOLITISME ET LE PROSÉLYTISME.
Le sphynx est une race de chats originaire du Canada mais standardisée en France. Ce chat est caractérisé par la quasi-absence de sa fourrure.
Origine
C'est en 1966 au Canada qu'une chatte de gouttière donna naissance à une portée de chatons nus. Deux chattes furent ramenées aux Pays-Bas par le Docteur Hugo Hernandez, où elles furent croisées avec des devon rex. Une portée entière est importée en France en 1983 par l'éleveur français Patrick Challain qui les présenta un an plus tard à l'exposition féline de Baltard. En 1985, deux autres chats sont importés des Pays-Bas vers la France par Aline et Philippe Noël, de leur union naquit Aménophis Clone. Ce chat servit de base pour le premier standard de la race1. Selon le Livre officiel des origines félines (LOOF), le sphynx peut donc être considéré comme d'origine française1.
1 ↑ a et b (fr) « Sphynx » [archive], sur http://www.loof.asso.fr [archive], LOOF (consulté le 29 mai 2012)
Caractéristiques
Silhouette Type semi-cobby
Poil Léger duvet
Robe Toutes
Tête Plus longue que large avec des contours anguleux
Yeux en forme de citron
Oreilles Très grandes et placées bas
Queue Comme une queue de rat
Standards
Fédérations : LOOF, CFA, ACF, ACFA, TICA, FIFé, WCF
Place des animaux dans la communauté globale
Porphyre de Tyr dans son Traité de l'abstinence, écrit que tous les hommes mais aussi tous les animaux sont de la même nature parce que les principes de leurs corps sont les mêmes. Selon ce traité, ils sont de la même nature à plus forte raison parce que l'âme qui est en eux n'est pas différente (sous le rapport des appétits, des mouvements de colère, des raisonnements aussi et des sensations par-dessus tout). Mais, comme pour le corps, certains animaux ont de même l'âme parfaite tandis que pour d'autres elle l'est moins, pour tous cependant les principes sont par nature les mêmes, ce que montre la parenté également.
Selon le philosophe Théophraste, bien qu'une oïkéiosis nous unisse aux autres hommes, nous sommes d'avis qu'il faut détruire et punir tous ceux qui sont malfaisants et qu'une sorte d'impulsion de leur nature particulière et de leur méchanceté semble entraîner à nuire à ceux qu'ils rencontrent, et que pareillement on a peut-être le droit de supprimer, parmi les animaux privés de raison, ceux qui sont par nature injustes et malfaisants, et que leur nature pousse à nuire à ceux qui les approchent. Théophraste a également écrit parmi les autres animaux, certains ne commentent pas d'injustices, il en est que leur nature ne les pousse pas à nuire, et ceux-là il juge injuste de les détruire et de les tuer, tout comme il est injuste de le faire aux hommes qui sont comme eux. Cela semble révéler qu'il n'y a pas qu'une forme de droit entre nous et les autres animaux, puisque parmi ces derniers les uns sont nuisibles et malfaisants par nature, et les autres non - tout comme parmi les hommes2.
« Avant que les Stoïciens n'imposent leur idéologie humaniste, leur cosmopolitisme tronqué, Théophraste énonce, contre ceux qui veulent voir une incompatibilité de principe, deux constats connexes qui construisent une seule loi d'universalité : d'une part, la « philanthrôpia » s'étend à tout le genre humain, laissant derrière soi comme non philosophique et non pieuse la distinction qui fait des seuls Grecs des hommes, et transforme les Barbares en quasi-animaux privés du vrai langage qu'est la langue grecque ; d'autre part, la philanthrôpia ne laisse pas les animaux hors du champ de sa tendre bienveillance et les rassemble, au contraire au bercail de l'humanitas. On peut dire que, chez Théophraste, l'antiracisme et l'antispécisme ne font qu'un. »3
2 ↑ d'après le Traité de l'abstinence de Porphyre de Tyr
3 ↑ Élisabeth de Fontenay - Le silence des bêtes
Le prosélytisme désigne l'attitude des personnes qui cherchent à « susciter l'adhésion » d'un public, public susceptible de devenir alors, pour tout ou partie, « prosélyte », c'est-à-dire nouvel adhérent à leur foi. Par extension, le prosélytisme désigne le « zèle » déployé afin de rallier des personnes à une doctrine. Le prosélytisme des origines est lié secondairement à la conversion religieuse, c'est dans cette dernière acception qu'il s'est répandu, grâce au grec de la Septante[réf. nécessaire]. Le terme, en latin, n'a que le sens religieux ; il est un des sens possibles en français. Le dictionnaire historique de la langue française d'Alain Rey signale que le mot a été introduit en français comme antiquité hébraïque, et que dès le XVe siècle, le mot « prosélyte » se dit d'une personne récemment gagnée à une cause. Par extension, ce mot s’applique en dehors du champ de la religion et de la spiritualité pour parler du zèle déployé pour convertir quelqu’un à ses idées.
Le témoignage est une réalité religieuse qui se décline de deux façons :
Recevoir un témoignage : le témoignage est une connaissance spirituelle donnée par le Saint-Esprit (voir Mt 16, 17 ; Jn 15:26 ; Ro 8, 16 ; 1 Jn 5, 6).
Porter témoignage : le témoignage consiste, à l'exemple des apôtres, à aller porter la bonne nouvelle. Il peut prendre soit la forme de l'évangélisation, soit la forme de récits de conversion où le témoin s'implique personnellement, racontant ce que la foi a changé dans sa vie (voir Mt 24, 14 ; Ac 4, 33 ; 2 Ti 1,
. Dans les Actes des Apôtres, on lit par exemple : « Avec beaucoup de force les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Sauveur Jésus, et une grande grâce était sur eux tous » (Ac 4, 33).
À défaut de preuve empirique, le témoignage, écrit comme oral, est le seul fondement de la véracité des religions. Les textes saints relatent les miracles dont auraient été témoins les auteurs de l'époque, voire sont présentés comme d'origine miraculeuse dans la mesure où ils auraient été dictés par Dieu via l'entremise d'un prophète (exemples de l'Exode et du Coran). Par ailleurs, la réalité de la perception du divin par les croyants actuels repose sur leurs seuls dires, faute d'appareil capable de la mesurer.
Dans le décret sur l'apostolat des laïcs, il est souvent fait allusion au témoignage :
« Le témoignage même de la vie chrétienne et les œuvres accomplies dans un esprit surnaturel sont puissants pour attirer les hommes à la foi et à Dieu »1.
Dans l'exhortation apostolique Evangelii gaudium, le pape François appelle les chrétiens à témoigner :
« En cette époque précisément, et aussi là où se trouve un « petit troupeau » (Lc 12, 32), les disciples du Seigneur sont appelés à vivre comme une communauté qui soit sel de la terre et lumière du monde (cf. Mt 5, 13-16). Ils sont appelés à témoigner de leur appartenance évangélisatrice de façon toujours nouvelle. »2
Dans le christianisme, tous les fidèles sont appelés à rendre chaque jour un témoignage cohérent, qui peut aller dans certains cas jusqu'au martyre :
« Si le martyre représente le sommet du témoignage rendu à la vérité morale, auquel relativement peu de personnes sont appelées, il n'en existe pas moins un témoignage cohérent que tous les chrétiens doivent être prêts à rendre chaque jour, même au prix de souffrances et de durs sacrifices »3.
Certains mouvements chrétiens sont structurés selon le principe du témoignage : le Parcours Alpha par exemple4.
4 ↑ « Les trois secrets des Parcours Alpha » [archive]
Définitions et exemples
Le cosmopolitisme est le mélange de plusieurs identités et le sentiment d'être un citoyen du monde au-delà des nations, sans être rivé à l'une d'elles.
Il ne faut pas le confondre avec le métissage, qui est un mélange de plusieurs cultures. Le cosmopolitisme est également à distinguer du multiculturalisme et de l'interculturel.
Le cosmopolitisme peut n'être qu'un sentiment, mais peut aussi être un modèle ou une recherche de modèle politique. Les penseurs du cosmopolitisme (Ulrich Beck, David Held, etc.) cherchent à proposer et à conceptualiser une politique mondiale au niveau institutionnel (David Held) ou multidimensionnel (Beck). Georg Simmel et Ulrich Beck ont prôné la rupture avec le nationalisme méthodologique en vue de fonder une nouvelle sociologie cosmopolitique.
Selon Georges Corm, l'Empire ottoman aurait été un espace cosmopolite où coexistaient différentes cultures4. D'un point de vue philosophique, le cosmopolitisme s'apparente à la notion d'universalité de l'homme évoquée par le principe des droits de l'homme eux-mêmes :
« Le cosmopolitisme, qui implique qu’on appartienne profondément à une seule culture et que, par un patient travail, on amène cette culture au point d’universalité où elle peut rencontrer les autres, est le contraire exact du multiculturalisme qui consiste dans une simple juxtaposition de réalités hétérogènes. Si on lisait bien Hofmannsthal, on y trouverait bien une Europe cosmopolite et non pas multiculturelle. » Jean-Yves Masson
4 ↑ Georges Corm, L'Orient et l'Occident.
LIAISON DE CARACTÈRE
PAR
MONSIEUR TIGNARD YANIS
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9moignage_%28religion%29
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pros%C3%A9lytisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmopolitisme