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| LA SITUATION ET LA GEOGRAPHIE | |
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yanis la chouette
Nombre de messages : 15889 Localisation : http://yanis.tignard.free.fr Date d'inscription : 12/11/2005
| Sujet: LA SITUATION ET LA GEOGRAPHIE Lun 15 Mai à 8:45 | |
| LA SITUATION ET LA GEOGRAPHIE
A. − 1. Place, position qu'occupe une chose dans l'espace et que détermine son environnement. Dans le plus ou le moins de prolongement de l'apophyse située en arrière de l'articulation de la mâchoire inférieure; dans l'étendue et la situation de la fosse temporale; et enfin dans l'existence ou le défaut de l'éminence qui tient lieu d'apophyse coronoïde (Cuvier,Anat. comp., t. 3, 1805, p. 78). − En partic. Position géographique d'un lieu. Chaque histoire forme un tableau particulier: le sexe, l'âge, le tempérament, le régime, la profession du malade, y sont notés avec soin. La situation du lieu, son exposition, la nature de ses productions, les travaux de ses habitans, sa température, le tems de l'année, les changemens que l'air a subis durant les saisons précédentes (Cabanis,Rapp. phys. et mor., t. 1, 1808, p. 22).Tout dépendait donc de la situation de l'île, de son isolement sur le Pacifique, ou de sa proximité des archipels (Verne,Île myst., 1874, p. 98). ♦ Vieilli. Synon. de site.L'habitation du père Schmitt me convient, je cultiverai un petit jardin, je me promenerai, je m'amuserai à peindre toutes les belles situations des environs (Sénac de Meilhan,Émigré, 1797, p. 1644).
♦ CONSTR. Plan de situation. Plan qui établit l'emplacement sur le terrain des parties bâties dans le respect des contraintes fixées par les services de l'urbanisme de la commune. (Ds Lar. Lang. fr.).
2. Vx. Position, posture d'une personne ou d'un animal. (Dict. xixeet xxes.). − En partic. Une des dix catégories d'Aristote concernant les positions du corps humain (d'apr. Aur.-Weil 1981).
B. − Au fig. 1. Ensemble des conditions matérielles ou morales dans lesquelles se trouve une personne a) à un moment donné. Situation affreuse, avantageuse, critique, cruelle, déplorable, épouvantable, exceptionnelle, favorable, mauvaise, pénible; être dans une fâcheuse, une fausse, une triste situation; examiner, retourner, renverser la situation; retomber dans la même situation. Il fallait aussi examiner en détail la fabrication des mousselines brodées, savoir le prix de revient et se mettre en état d'exposer la situation morale et physique des travailleurs et des travailleuses (Gobineau,Pléiades, 1874, p. 166): 1. Tout d'abord, et que ce soit ou non par l'effet d'une coïncidence, c'est à partir de ce dimanche qu'il y eut dans notre ville une sorte de peur assez générale et assez profonde pour qu'on pût soupçonner que nos concitoyens commençaient vraiment à prendre conscience de leur situation. Camus,Peste, 1947, p. 1299.
♦ Être dans une situation intéressante. [Concernant une femme] Être enceinte. Sa robe de soie noire ondée, fort échancrée suivant la mode du temps, permettait aux moins clairvoyants de voir que Mmede Maurepas était dans ce que les Anglais appellent une situation intéressante (Nerval,Fayolle, 1855, p. 15).Quant aux bonnes amies, elles sont toutes dans une situation intéressante (France,Vie littér., 1891, p. 111).
b) à un point de vue donné. Situation administrative, financière, juridique, matérielle, militaire, pécuniaire; situation de fortune; situation familiale, irrégulière; situation de famille; régulariser sa situation. Il s'informa sur-le-champ de la situation de nos affaires, et quoiqu'il fût fort jeune, et borné dans ses moyens, il paya tout, d'un air qui marquait la plus grande affection pour ma sœur et pour moi (Restif de La Bret.,M. Nicolas, 1796, p. 113).Je travaille comme une brute. − Oui, tu dois avoir une sale vie, dit Louis avec sympathie. Mais aussi tu t'es fait une situation littéraire de premier ordre. Ça ne m'étonne pas d'ailleurs, j'ai toujours été convaincu que tu finirais par t'imposer (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 248). ♦ Être en situation de + inf. Être à même de. On savait quelles avaient été les fréquentations de son père, on savait donc quelles étaient les siennes, avec quelles personnes il était « en situation » de frayer (Proust,Swann, 1913, p. 16).
♦ (Être) l'homme de la situation. (Être la) personne qui arrive au bon moment généralement pour résoudre les difficultés présentes. Si tu m'objectes encore que tu ne sais pas ce que signifie: être l'homme de la situation, et que, sans être une raison, ça n'a plus même le mérite d'être une comparaison, je pousserai la condescendance jusqu'à l'excès en t'assurant que Storch ne répond pas aux aspirations et aux besoins de l'époque (Gobineau,Pléiades, 1874, p. 106).
♦ Être à la hauteur de la situation. Avoir les qualités requises pour vaincre les difficultés du moment. Dubouloy: (...) il faudrait une diversion (...) Roger: (...) mon cher! tu seras à la hauteur de la situation (Dumas père, Demois. St-Cyr, 1843, i, 5, p. 106).
2. a) Position, rang, importance qu'occupe une personne dans la société. Situation sociale; situation bien établie, bien assise; une haute situation. Ce n'était pas sans une mortelle répugnance que ces deux êtres si opposés par nature et par situation s'étaient acceptés l'un et l'autre, et, pendant la vie de mon père, elles s'étaient trop disputé son cœur pour ne pas se haïr un peu (Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 243). ♦ Loc. adj. De situation + adj. Un électorat en moyenne ici [dans cette circonscription] plus âgé et de situation sociale plus élevée (L'Humanité, 25 mars 1967).
b) Emploi rémunéré, stable, et généralement bien considéré. Un belle situation; une situation brillante, stable; perdre, procurer une situation. Figurez-vous, dans la société d'aujourd'hui, ce monstre: un homme sans situation, et qui n'est pas ambitieux, un homme pauvre, et qui n'aime pas l'argent. Que n'a-t-il assez de dévotion pour aller au couvent! (Montherl.,Célibataires, 1934, p. 758): 2. Je t'aime, disait Cyril dans mes cheveux. Je lâche le droit, on m'offre une situation intéressante... un oncle... J'ai vingt-six ans, je ne suis plus un petit garçon, je parle sérieusement. Sagan,Bonjour tristesse, 1954, p. 106.
3. Ensemble des conditions politiques, économiques, sociales, militaires, etc. dans lesquelles un pays, une collectivité se trouvent à un moment donné. Situation européenne, internationale; décrisper, normaliser la situation. Et de là, comment reprendre le mouvement en avant, comment reconquérir la ligne des hauteurs qui dominent la rive droite de la Seine et qu'occuperaient les Allemands? Joffre et son état-major hésitaient, étudiaient l'ensemble de la situation, guettaient la circonstance, ajournaient (Barrès,Cahiers, t. 11, 1918, p. 327).Pour la situation intérieure, vos pouvoirs sont pratiquement discrétionnaires (De Gaulle,Mém. guerre, 1954, p. 522). − En partic. Situation sociale. Le rapport sur la situation sociale examine successivement les facteurs suivants (...) conditions sanitaires, alimentation et instruction, habitation, enseignement et moyens de diffusion de la pensée, conditions de travail et d'emploi, circonstances spéciales affectant les niveaux de vie et mœurs généraux et du bien être (Rapport préliminaire sur la situation soc. dans le monde, New York, 1952, p. 2).
4. État dans lequel se trouve une chose à un moment de son évolution. À partir d'une situation d'équilibre initial des balances extérieures, la région qui bénéficie du taux d'accroissement le plus élevé de sa productivité acquiert un excédent net d'exportations vers l'autre région (Perroux,Écon. XXes., 1964, p. 224).
5. Spécialement a) DR. Conditions de vie dont jouit une personne, un groupe, un peuple dans une société particulière. La situation des Juifs en U.R.S.S.; la situation des Indiens en Amérique. Dix lignes d'un seul homme dans un journal peuvent bouleverser des dizaines de millions d'existences. L'Europe en est revenue à la situation des peuples d'Asie. La migraine d'un sultan met un empire sens dessus dessous, et tous les voisins par-dessus le marché (Amiel,Journal, 1866, p. 285).
b) ÉCON., FIN. Relevé des éléments qui composent le patrimoine d'une personne, le bilan d'une entreprise ou d'un organisme financier, l'état d'un compte, etc. à une date précise. Situation comptable, nette; situation d'un compte; situation de caisse, du marché, de trésorerie. Comme un cigare traînait sur la table du chef, dans la débandade des livrets et des états de situation, il le prit, l'examina un instant, de tout près, puis, négligemment, le porta à ses lèvres (Courteline,Train 8 h 47, 1888, p. 47).Rente* de situation.
c) LING. Ensemble des conditions de production de l'énoncé, extérieures à l'énoncé lui-même et influant sur sa réalisation (personnalité des locuteurs, environnement, moment, etc.) (d'apr. D. D. L. 1976).
d) LITT., THÉATRE. Moment caractéristique de l'action d'une œuvre littéraire ou dramatique. Situation comique, tragique. Cet admirable roman des Misérables (...) semblait défier toute adaptation scénique. Les situations, ces fameuses situations dont se préoccupe tant le théâtre moderne au détriment des mœurs et des caractères, y sont très rares (A. Daudet,Crit. dram., 1897, p. 86).Ce génie de transformations est d'ailleurs essentiellement poétique, puisqu'il préside aussi bien à la formation des métaphores et des figures, par lesquelles le poète joue de la multiplicité des expressions, qu'à la création des personnages et des situations du théâtre (Valéry,Variété IV, 1938, p. 105). ♦ Mot, vers de situation. Mot, vers qui tire tous ses effets du moment précis, des circonstances où il est dit. Ah! ce Léon! Il n'y a que lui pour avoir des mots de situation (Colette,Cl. ménage, 1902, p. 180).
♦ Personnage en situation. Personnage que la mise en scène projette au premier rang, vers lequel l'attention du spectateur doit se porter. Ses bonshommes étaient en situation, son décor montrait une espèce de couleur locale, son ébauche de tableau faisait tableau (Goncourt, Man. Salomon, 1867, p. 41).
e) PHILOS. [Dans la philos. existentielle] Ensemble des relations concrètes qui déterminent l'action de l'être humain à un moment donné de son histoire (d'apr. Thinès-Lemp. 1975). L'homme n'est qu'une situation: un ouvrier n'est pas libre de penser ou de sentir comme un bourgeois; mais pour que cette situation soit un homme, tout un homme, il faut qu'elle soit vécue ou dépassée vers un but particulier (Sartre,Sit. II, 1948, p. 27). − P. ext. En situation. Dans des conditions très proches de la réalité. Ces essais sur le circuit de M. vont permettre aux concurrents (d'une course d'automobiles) de procéder en situation à la mise au point des voitures (L'Action automobile et touristique,juin 1970ds Gilb. 1980).Ces méthodes audio-visuelles mettent l'élève « en situation », c'est-à-dire qu'elles lui présentent un certain nombre d'images qui le plongent dans le milieu étranger dont il apprend la langue (Réalités, avr. 1973ds Gilb. 1980).
Prononc. et Orth.: [sitɥasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1447 [ms. de 1469] « emplacement d'un édifice » (Jean Wauquelin, Girard de Roussillon, éd. L. de Montille, p. 35 ds Gdf. Compl.); b) 1531 [éd.] « position » (Raoul de Presles, Cité de Dieu, V, 2 ds Delb. Notes mss: la situation des estoilles); 2. 1676 [éd.] « ensemble des circonstances dans lesquelles un pays, une collectivité se trouve » (Bouhours, Rem. nouv. sur la langue fr., p. 496); 3. a) av. 1680 la situation où sont les choses (La Rochefoucauld ds Trév. 1704); b) α) 1695 « ensemble des circonstances dans lesquelles une personne se trouve » (Boisguilbert, Le détail de la France sous le règne présent, p. 35); β) 1872 être dans une situation intéressante « attendre un enfant » (Larch., s.v. intéressante); c) 1873 « emploi, poste rémunérateur régulier et stable » (Zola, Ventre Paris, p. 866); 4. 1714 être en situation de + inf. « être en mesure de » (La Motte, Discours sur Homère, p. 83); 5. 1718 « moment critique dans l'action d'un drame, d'un roman » (Ac.); 6. ca 1928 philos. (G. Marcel d'apr. FEW t. 11, p. 664b). Dér. de situer*; suff. -(a)tion*; 3 b β calque de l'angl. to be in an interesting condition, situation, state, att. dep. 1748 ds NED Suppl.2, v. aussi intéressant. Fréq. abs. littér.: 9 081. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 264, b) 10 883; xxes.: a) 9 421, b) 16 659.
DÉR. 1. Situationnisme, subst. masc.,pol. Mouvement anarchiste international qui lutte contre les structures actuelles de la société. Deux ouvrages semblent marquer une décision nouvelle du situationnisme de se poser comme doctrine de vie et d'action: précisant et diffusant son vocabulaire, il attaque à découvert ce qu'il veut détruire, c'est-à-dire à peu près tout, et il intéresse l'opinion à sa lutte (Le Monde, 14 févr. 1968ds Gilb. 1980).− [sitɥasjɔnism̭]. − 1reattest. 1958 (Internat. situationniste, Paris, éd. Champ libre, 1975, n o1, juin, reprod. en fac-sim., p. 13); de situation, suff. -isme*. 2. Situationniste, adj. et subst.,pol. a) Adj. Qui appartient au situationnisme ou se reconnaît dans ce mouvement. La diffusion du manifeste « situationniste » avait provoqué une levée de boucliers dans les milieux universitaires (Le Figaro, 15 déc. 1966ds Gilb. 1980).b) Subst. Personne se réclamant du situationnisme. Les « situationnistes » sont contre (...) les vieux partis, parce qu'ils sont vieux; contre les partis nouveaux, parce qu'ils vieilliront; contre l'Université, qui fabrique, disent-ils, les cadres d'une société sans liberté, etc. (Le Figaro, 17 déc. 1966ds Gilb. 1980).− [sitɥasjɔnist]. − 1reattest. 1958 adj. et subst. (Internat. situationniste, op. cit., p. 13 et 21); de situation, suff. -iste* d'apr. situationnisme*.
BBG. − Blochw.-Runk. 1971, p. 167 (s.v. situationniste), 202 (s.v. situation d'ensemble). − Dub. Pol. 1962, p. 419. − Kerbrat-Orecchioni (C.). L'Énonciation de la subjectivité dans le lang. Paris, 1980, pp. 206-208. − Lancaster (H. C.): Situation as a term in litterary criticism. Mod. Lang. Notes 1944, t. 59, pp. 392-395. − Muller (Ch.). Fréquence des mots et stat. lex. Fr. mod. 1978, t. 46, p. 2 (s.v. situation de discours). − Spitzer (L.). Situation as a term in literary criticism again. Mod. Lang. Notes. 1957, t. 72, pp. 124-128.
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| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: LA SITUATION ET LA GEOGRAPHIE Lun 15 Mai à 8:46 | |
| TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS · 14 mai EN RECHERCHE D'UNE ÉMOTION À TRANSMETTRE POUR CE JOUR-LÀ, L'ACTION EST LA FIN DE L'ACTE: ELLE SE DÉTERMINE PAR UNE RÉUSSITE OU UN ÉCHEC. TAY
J'AI L'IVRESSE, CELLE D'ENTENDRE: L'ICÔNE DE LA RÉPUBLIQUE EST D'ÊTRE AU COEUR DE LA LAÏCITÉ, DE L'HONNEUR D'EXPRESSION. MR TIGNARD YANIS
LA JALOUSIE NE CONTIENT PAS L'AUDACE MAIS L'AUDACE PEUT SE TRANSFORMER EN JALOUX: LE TEMPS EST UNE NOTION ET LA NOTION EST UNE FORMULE. TAY
CHOSE AUQUEL L'AUDACE NE PEUT FAIRE PREUVE D'ARROGANCE DE TALENT: C'EST LE MOUVEMENT D'ÉTHIQUE ET DE PAROLE. NOW, I'AM FREE, PRÉSIDENT. TAY
LE HUITIÈME N'EST PAS LE HUIT... LE HUIT EST DIFFÉRENT DU CHIFFRE 8. AINSI, JE DEMEURE DANS UN ESPRIT AUTONOME ET LIBRE: DANS MON MOUVEMENT
LE CROIRE DU LAÏC S'EST L'ÉVOLUTION DE L'INFINI. ÊTRE RIEN ET TOUT DANS LA CONSCIENCE DE L'HORLOGE HUMAINE ET NATURELLE: POUR L'INSTANT. TAY
JE DÉPLORE LE FAIT QUE MONSIEUR MACRON EMMANUEL ET TOUTE SA PROMOTION ENA D'ÊTRE NOVATRICE DE L'AUDACE. LE MOUVEMENT DONNE L'ORDRE DE SAVOIR
"SAVOIR MARCHER VIENT DE L'APPRENTISSAGE ET BEAUCOUP D'AUDACIEUX CONFONDE L'INSTINCT, L'AUDACE, LE SAVOIR ET LE CROIRE." DIT L'INSTRUIT TAY.
LA MARCHE EST UN SAVOIR. OUI, MONSIEUR MACRON EMMANUEL ET VICTOR HUGO LA SAVOURAIT ET À ÉCRIT SUR CES MÉRITES: IL N'EST PAS LE SEUL. TANDIS
JE DÉPLORE DANS VOS ADVERSAIRES POUR LES LÉGISLATIVES, MONSIEUR MACRON EMMANUEL, C'EST QU'ILS VEULENT DIRIGÉ. COHABITÉ N'EST PAS GOUVERNÉ
COHABITÉ S'EST PARTAGÉ UN SENS DU DEVOIR ET DU TRAVAIL GOUVERNEMENTAL, LE PREMIER MINISTRE ET SON PRÉSIDENT DOIVENT ÊTRE DANS L'ÉTHIQUE. TAY
JE PRÉFÉRERAI LE CALME ET LA RÉFLEXION DES JARDINS DU LUXEMBOURG DU SÉNAT QUE LES CHAMAILLERIES ET LE TUMULTE DU PALAIS DES DÉPUTÉS. TAY
CLIN D'OEIL. JE SAVOURE L'ÉCLIPTIQUE CONSCIENCE D'AMOUR ET D'AMITIÉ QUE JE RESSENS POUR DEUX JEUNES. LES LETTRES DE VICTOR HUGO M'ÉCLAIRENT.
"I AM A LUCKY MAN AND I HOPE FOR THE MOMENT. I WALK, I DREAM AND I HOPE. I AM THE VOICE OF THE WOMEN AND A MEN. TAY Excuse me. I AM A LUCKY MAN AND I HOPE FOR THE MOMENT. I WALK, I DREAM AND I HOPE. I AM THE VOICE OF THE WOMEN AND A MAN. TAY"
JEUNE DANS L'ASPECT DE MAJORITÉ AFFIRMÉE PLUS DE VINGT DEUX ANS. JE SUIS DE LA VIEILLE ÉCOLE, J'AIME LE REGARD DES FEMMES: LEURS CONSCIENCES
MON ODE POUR L'ELYSEE, TOUJOURS ET ETERNEL. TAY Paroles Je Chante Avec Toi Liberté par Nana Mouskouri http://po.st/b0Wrs5 via @paroles
LA LIBERTÉ, JE LA VEUX POUR LES RÉPUBLICAINS D'ESPAGNE, LES RÉPUBLIQUES D'ISRAËL ET DE PALESTINE. CROYANT EN LIBERTÉ DE CONSCIENCE. INFANTE
J'AFFIRME MON CROIRE EN L'OPTIQUE DU MOUVEMENT. JE DONNE EN L'HONNEUR DE L'ESPÉRANCE. JE SUIS UN MÉCANISME DE LA LIBERTÉ D'ÊTRE LAÏC. TAY
UN REPORTAGE SUR ARTE, IL S'AGIT DU TRAVAIL DE DIEGO VELASQUEZ, UN PANTHÉON DE LA PEINTURE ESPAGNOL, EUROPÉENNE ET MONDIALE TOUT COMME ARTE
SILENCE DE LA MER ET CRI DE LA TEMPÊTE, JE PENSE AUX HABITANTS DES TERRES ET DES OCÉANS. LA MODERNITÉ DE DESSIN SUR LE POINT: JE SUIS. TAY
COHABITÉ NE SIGNIFIE PAS GOUVERNÉ POUR UN PREMIER MINISTRE: DOIT ÊTRE AUX AFFAIRES COURANTES DE L'ÉLYSÉE ET PROVOQUÉ LES LOIS DU PEUPLE. TAY
COHABITÉ S'EST UN DEFI CAR IL IMPLIQUE AU VAINCU DE NE PAS S'AGENOUILLER DEVANT LE VAINQUEUR: NOUS N'EN SOMMES PAS LÀ, LES MOTS SONT RÉELS.
COHABITÉ, IL N'Y A PAS DE VAINQUEUR ET DE VAINCU. LE DEVOIR DOIT L'EMPORTER SUR L'AMBITION: COHABITÉ EST BELLE ET ÉPROUVANTE. MA CONSCIENCE
SÉRÉNITÉ, CONSCIENCE ET FORCE SONT LES CARACTÈRES PREMIERS DE CEUX QUI SE CONFRONTENT À L'INSTANT MAGIQUE DE LA COHABITATION: L'HONNEUR. TAY
EN CE JOUR, JE VOUS LAISSE APPARAÎTRE QUE MON AUDACE EST VERTE ET BLEU COMME UNE ORANGE. LE REGARD SUR LE PRÉSENT DE L'INSTANT: L'EMPLOI. Y
"La seule spiritualité est l'incorruptibilité du soi qui est éternel, c’est l'harmonie entre la raison et l'amour" Krishnamurti
L'ÉGALITÉ EST UN SOURIRE ET LE RIRE EST UN SOUVENIR INSCRIT DANS L'AVENIR. AINSI EST L'ESPÉRANCE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE: LA LAÏCITÉ. TAY
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Emmanuel MacronCompte certifié @EmmanuelMacron · 16 hil y a 16 heures Nos forces de police, les personnels soignants de la ville de Paris sont autant de héros anonymes dont la République se souviendra à jamais.
@TIGNARDYANIS En réponse à @EmmanuelMacron JE VOUS RAPPELE: LES ACTEURS DES MINISTÈRES RÉGALIENS DE SECOURISME DE SPATIAL ET MAINTIENT DE L'ORDRE AGISSENT À VISAGES NUS. Y'BECCA. TAY
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Emmanuel MacronCompte certifié @EmmanuelMacron · 16 hil y a 16 heures Le défi des cinq prochaines années.
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS En réponse à @EmmanuelMacron GUÉRIR PAR LA SANTÉ, SAUVEGARDE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE, ACCENTUER L'ASPECT DE SECOURISME ET DE FRATERNITÉ. RESPECT DE L'ÉTHIQUE DE LIBERTÉ.
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ÉlyséeCompte certifié @Elysee · 16 hil y a 16 heures "Vive Paris, vive la République et vive la France" @EmmanuelMacron à l'Hôtel de Ville de la ville de Paris @Anne_Hidalgo
TIGNARD YANIS @TIGNARDYANIS En réponse à @Elysee @EmmanuelMacron @Anne_Hidalgo LE PEUPLE EST DANS LA VERTU DE VOULOIR COMPRENDRE LA RAISON. LA RÉPUBLIQUE N'EST PLUS UNE QUESTION D'ÂGE, ELLE OUVRE LA CONSCIENCE: HOMICIDE
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Dans la situation actuelle, si un Etat membre reçoit une information d'un autre Etat membre et qu'ensuite cette information [...] doit être communiquée à un pays tiers dans le cadre d'un accord ou protocole d'assistance administrative mutuelle en matière douanière, l'Etat membre destinataire doit demander l'accord de l'Etat membre fournisseur dans le cadre d'une action concertée même si il existe déjà un consentement antérieur de l'Etat membre fournisseur permettant à l'Etat membre destinataire d'utiliser cette information. eur-lex.europa.eu
In the current situation, if a Member State receives information from another Member State and that information then has [...] to be communicated to a third country under an agreement or protocol on mutual administrative assistance in customs matters, the receiving Member State must seek the agreement of the supplier Member State within the framework of a joint action even if the supplier Member State has already given its prior consent enabling the receiving Member State to use the information. eur-lex.europa.eu
INITIATIVE DE Y'BECCA ET TAY DEPUIS LES ANNéES 2000 ET LE DEPART DE BILL CLINTON ET L'ARRIVéE DE RICHARD "DICK" CHENEY
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La Géographie est une science qui a pour objet la description de la Terre et en particulier l'étude des phénomènes physiques, biologiques et humains qui se produisent sur le globe terrestre1.
La géographie est la science de la connaissance de l’aspect actuel, naturel et humain de la surface terrestre. Elle permet de comprendre l’organisation spatiale de phénomènes (physiques ou humains) qui se manifestent dans notre environnement et façonnent notre monde2.
La première personne à utiliser le mot « géographie » était Ératosthène (276-194 av. J.-C.) pour un ouvrage aujourd'hui perdu mais l'arrivée de la géographie est attribuée à Hérodote (484-420 av. J.-C.) ; aussi considéré comme étant le premier historien. Pour les Grecs, c'est la description rationnelle de la Terre. Il s'agit d'une science qui répond à une curiosité nouvelle, et qui va déterminer la géopolitique en définissant les territoires à conquérir et à tenir. Pour Strabon, c'est la base de la formation de celui qui voulait décider.
Quatre traditions historiques dans la recherche géographique sont l'analyse spatiale des phénomènes naturels et humains (la géographie comme une étude de la répartition des êtres vivants), des études territoriales (lieux et régions), l'étude des relations entre l'Homme et son environnement, et la recherche en sciences de la terre.
Néanmoins, la géographie moderne est une discipline englobante qui cherche avant tout à mieux comprendre notre planète et toutes ses complexités humaines et naturelles, non seulement où les objets sont, mais comment ils ont changé et viennent à l'être. Longtemps les géographes ont perçu leur discipline comme une discipline carrefour (Jacqueline Bonnamour), « pont entre les sciences humaines et physiques »3.
Une division de la géographie en deux branches principales s'est imposée à l'usage, la géographie humaine et la géographie physique. Cependant la géographie reste par excellence une discipline de synthèse qui interroge à la fois « les traces » laissées par les sociétés (mise en valeur des espaces) ou la nature (orogenèse des montagnes, impact du climat…) et les dynamiques en œuvre aussi bien dans les sociétés (émergence socio-économique de la façade asiatique pacifique, désindustrialisation progressive des pays développés à économie de marché) qu'au sein de l'environnement physique (« Global Change », montée du niveau marin…). La géographie s'intéresse donc à la fois aux héritages (physiques ou humains) et aux dynamiques (démographiques, socio économiques, culturelles, climatiques, etc.) présents dans les espaces.
Par ailleurs cette discipline intègre de plus en plus[Combien ?] divers champs culturels tels que la peinture paysagiste, le roman ou encore le cinéma
UNE BELLE IMAGE DU FORUM: "LE CLANS DES MOUETTES".
RAPPORT DE Y'BECCA ET DU CITOYEN TIGNARD YANIS | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: LA SITUATION ET LA GEOGRAPHIE Lun 15 Mai à 8:46 | |
| LES ANONYMES ET LES VISAGES NU"E"S AVEC COMME PARAIN LES MEMBRES DU GIGN POUR LES INSTITUTIONS DE LA RéPUBLIQUE FRANçAISE, DU DROIT FRANçAIS ET DE LA JUSTICE INTERNATIONALE
Géographie humaine
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La géographie humaine est l'étude spatiale des activités humaines à la surface du globe, donc l'étude de l'écoumène, c'est-à-dire des régions habitées par l'homme.
Cette branche de la géographie est donc par définition une science humaine.
Ses domaines sont très variés et font appel aussi bien à la démographie, à la sociologie, à l'économie, à l'histoire, au droit ou encore à la politique.
Comme tous les phénomènes géographiques, les faits étudiés par la géographie humaine sont cartographiés.
Les cartes ainsi produites constituent un des matériaux sur lesquels s'appuie le géographe pour son analyse, de même que les statistiques, la législation, les enquêtes d'opinion.
La géographie humaine comprend elle-même de nombreuses spécialités : la géographie de la population la géographie rurale la géographie urbaine la géographie sociale la géographie économique la géographie politique la géographie culturelle la géographie religieuse
Voir aussi
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Bibliographie[modifier | modifier le code] Franck Debié, Géographie économique et humaine, Presses Universitaires de France, Paris, 1995. Jean-Paul Charvet et Michel Sivignon (dir.), Géographie humaine. Questions et enjeux du monde contemporain, Armand Colin, Paris, 2008. Antoine Bailly, Robert Ferras et Denise Pumain (dir.), Encyclopédie de géographie, Economica, Paris, 1992.
Articles connexes Cartographie des corridors biologiques Carte physique
Géographie mathématique Géographie physique Biogéographie Géostratégie Albert Demangeon Anthropologie (cartes des peuples) Festival international de géographie
ET
Géographie physique Aller à : navigation, rechercher
AINSI
Carte de géographie physique de l'Europe, du Nord de l'Afrique et de l'Ouest de l'Asie. La géographie physique ou géographie des milieux est la branche de la géographie qui décrit la surface de la Terre et qui ne s'intéresse pas directement aux activités humaines. C'est donc par définition une science de la nature.
Sommaire
Disciplines
Carte physique de la Terre. La géographie physique comprend plusieurs disciplines différentes telles que : la géomorphologie, qui s'intéresse plus particulièrement aux formes du relief et aux formations associées ; la climatologie, qui observe les tendances à long-terme, les caractéristiques et l'évolution des climats ; l'hydrologie, qui étudie la répartition et le comportement des cours d'eau ; l'océanographie, soit toute étude portant sur les mers et océans ; la glaciologie, qui analyse la dynamique de la cryosphère ; la pédologie, soit l'étude des sols ; la paléogéographie, qui signifie la géographie de l'ancien (histoire territoriale, héritage des grands ensembles morphologiques) ; la biogéographie, soit l'étude des milieux vivants par rapport à leur répartition dans l'espace (les biotopes et la biocénose).
Ces domaines intègrent les connaissances de milieux connexes à l'intérieur d'un cadre spatio-temporel, d'où leur présence en géographie. C'est ainsi que la géologie, l'hydraulique, la physique, la chimie et la biologie, entre autres, sont utilisées dans ces disciplines et traitées en interactions les unes par rapport aux autres.
Notes et références
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Bibliographie] Jean-Paul Amat, Lucien Dorize, Charles Le Cœur, Emmanuelle Gautier, Éléments de géographie physique, Paris, Bréal, coll. Grand Amphi, 2002, ISBN 2749500214 : un manuel pour les étudiants de premier cycle. Yvette Veyret et Jean-Pierre Vigneau (dir.), Géographie physique. Milieux et environnement dans le système terre, A.Colin, 2002. (ISBN 2-200-25-236-6)
Articles connexes Géomorphologie Géophysique Climatologie Hydrologie Biogéographie Carte géographique Cartographie des corridors biologiques Géographie mathématique Naturalité (environnement)
RAPPORT DE LA COP 23, BASE INTERNATIONALE SPATIALE et TRAITE DE L'ANTARTIQUE AVEC LE CITOYEN TIGNARD YANIS SOUMIS à L'O.N.U | |
| | | yanis la chouette
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| Sujet: Re: LA SITUATION ET LA GEOGRAPHIE Lun 15 Mai à 8:47 | |
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Précession des équinoxes
En astronomie, les deux pôles de l'écliptique ou pôles écliptiques1,2 sont les points d'intersection de la sphère céleste et d'un axe perpendiculaire au plan de l'écliptique et passant par le centre de la Terre.
Actuellement, le pôle Nord de l'écliptique ou pôle écliptique boréal est situé dans la constellation du Dragon, par (par définition) 18h d'ascension droite (soit 270°) et +66° 34′ de déclinaison, près de la galaxie NGC 6552 et de la nébuleuse planétaire NGC 6543. Le pôle Sud de l'écliptique ou pôle écliptique austral est situé dans la constellation de la Dorade, par (par définition) 6h d'ascension droite et -66° 34′ de déclinaison, proche du Grand Nuage de Magellan.
L'axe des pôles célestes et l'axe des pôles de l'écliptique forment un angle de 23° 26′. Du fait de la précession des équinoxes, l'axe des pôles célestes décrit un cône autour de celui des pôles de l'écliptique avec une période d'environ 25 800 ans.
Notes et références[modifier | modifier le code]
1.↑ (fr) Pierre Léna, Daniel Rouan et al., L'Observation en astrophysique, Paris, CNRS éditions, 2008, p. 146 2.↑ (fr) Christian Gentili, Guide de localisation des astres, EDP Sciences, 2008, p. 229
Voir aussi[modifier | modifier le code] Écliptique Pôle céleste Précession des équinoxes Sphère céleste
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La précession des équinoxes est le lent changement de direction de l'axe de rotation de la Terre.
Description du phénomène
Ce changement de direction est provoqué par le couple qu'exercent les forces de marées de la Lune et du Soleil sur le renflement équatorial de la Terre. Ces forces tendent à amener l'excès de masse présent à l'équateur vers le plan de l'écliptique. La Terre étant en rotation, ces forces ne peuvent changer l'angle entre l'équateur et l'écliptique mais provoquent un déplacement de l'axe de rotation de la Terre dans une direction perpendiculaire à cet axe et au couple. Mises à part les petites perturbations agissant sur ce déplacement (par exemple la nutation), l'axe de la Terre décrit la surface d'un cône ou « entonnoir » d'axe perpendiculaire au plan de l'écliptique (portant dans l'espace la trace de la trajectoire de la Terre autour du soleil), à la manière de l'axe d'une toupie posée sur une table (qu'on voit tourner autour de la verticale).
Ce mouvement aboutit à déplacer l'orientation de l'axe des pôles par rapport aux étoiles, de sorte que, au fil des millénaires, l'étoile polaire (repérant à peu près la direction du nord géographique) ne soit plus toujours la même. Le mouvement de l'axe des pôles terrestres entraîne avec lui le plan de l'équateur (qui lui est perpendiculaire), et de ce fait le point vernal, ou point équinoxial, indiquant la direction du soleil à l'équinoxe de printemps) précède chaque année sa position antérieure sur l'écliptique, par rapport au sens de l'orbite Terrestre autour du soleil. Pour cette raison ce mouvement est appelé précession des équinoxes. Le point équinoxial effectue de la sorte, dans le sens contra rotatif (par rapport au sens de la rotation de la Terre autour du soleil), un tour complet de l'écliptique en 25 760 années environ, et l'axe de la Terre décrit durant ce même temps un cône complet.
Une des conséquences de ce déplacement est le changement de position des étoiles sur la sphère céleste dans le système de coordonnées équatoriales. Actuellement dans l'hémisphère Nord, l'étoile brillante la plus proche du pôle nord céleste (dont elle n'est distante que d'environ 1°) est α Ursae Minoris (m 1,97) dite aussi l'étoile polaire. Dans le passé, vers 3000 av. J.-C., c'était l'étoile α Draconis (Thuban) qui servait d'étoile polaire mais elle était beaucoup moins lumineuse que l'étoile polaire. Par contre, dans environ 8 000 ans Alpha Cygni (Deneb, 1,25m) puis dans environ 12 000 ans, la très brillante Alpha Lyrae (Vega, 0,03m) seront chacune à leur tour l'étoile polaire, avec cependant une erreur d'au moins 4 degrés. Dans l'hémisphère sud, les ciels nocturnes sont actuellement relativement dépourvus d'étoiles brillantes dans la région du pôle : l'étoile Sigma Octantis, quoique fort proche, est vraiment trop faible pour être visible (5,5m). Dans environ 13 000 ans, ce sera au tour d'Eta Columbae (4m) d'être au plus proche du pôle sud céleste, dont elle en est actuellement au plus éloigné.
Comme l'orbite de la Lune est inclinée par rapport au plan de l'écliptique, l'action de la Lune vient légèrement perturber la précession en y ajoutant de petites oscillations dont la période est de 18,6 ans. Cet effet s'appelle la nutation.
À cause de la précession des équinoxes, la durée du cycle des saisons (année tropique) est d'environ 20 minutes plus courte que le temps que met la Terre pour occuper la même position par rapport aux étoiles (année sidérale). Cette différence est importante pour les calendriers et leurs règles concernant les années bissextiles.
La valeur actuelle (en 2015) du déplacement est de 50,2912788082" par an, soit environ 1° pour 72 ans. Toutefois la vitesse de précession n'est pas constante : actuellement elle est légèrement croissante avec le temps (elle valait par exemple 50,28796195" par an en 2000 et 50,2901728435" par an en 2010). Son accroissement séculaire est actuellement de 0,0221110852". Mais ce terme d'accroissement n'est lui-même pas constant dans le temps, il varie avec une période d'environ 41 000 ans, la même durée que celle de la variation de l'obliquité de l'écliptique (un mouvement perpendiculaire à la précession), qui oscille entre 22° 2' 33" et 24° 30' 16". La valeur en l'an 2000 était de 23° 26' 21,448", la valeur actuelle (en 2015) est de 23° 26' 14,427" et continue de diminuer de ~46,8" par siècle, soit tout de même de ~0,468" par an. Sa valeur était précisément de 23° 30' 00" il y a 482 ans, soit en 1533. Dans une lettre de février 1464, l'astronome allemand Regiomontanus (Johannes Müller von Königsberg 1436-1476) reconnaît que les astronomes italiens Paolo Toscanelli (1397-1482) et Leon Battista Alberti (1404-1472) avaient déjà obtenu justement cette valeur lors de mesures annuelles faites durant les années 1440 à 1470 à Florence. Ces mesures ont été répétées avec une finesse accrue grâce au gnomon établi dès 1468 par Paolo Toscanelli à 90 mètres de haut dans la coupole (construite entre 1420 et 1436 par Filippo Brunelleschi) de la cathédrale Santa Maria del Fiore, permettant une remarquable précision de mesures de la hauteur du Soleil (et par conséquent de sa déclinaison) lors du solstice d'été à 2" d'arc près, mesures possibles seulement entre le 20 mai et le 20 juillet. Pourtant, en 1588, Tycho Brahe dans son De mundi aetheri recentioribus phaenomenis, donne encore 23° 30' 30" qui était précisément la valeur de l'obliquité en 1469.
Histoire de la découverte
Le neuvième séminaire d'archéoastronomie organisé avec l'Observatoire Astronomique de Gênes, en Italie, le 31 mars 2007, a permis de faire le point des dernières découvertes concernant la mesure de l'équinoxe. La publication des actes montre que nos précédesseurs avaient conçu dès la préhistoire des dispositifs permettant de mesurer l'équinoxe : (en) « We have found in Corsica examples of equinoctial alignments and we can demonstrate that it is possible at 45° of Latitude to obtain it by the perfect linear shadow of the stick, as in the Lascaux’s Grotto, Chantal Jègues has discovered the Vernal Point in the Scorpio and the Autumn One in the Taurus. » 1 Nos prédécesseurs démontrent qu'ils avaient les connaissances astronomiques pour comprendre et mesurer le phénomène : quelle que soit la latitude, la longitude et la déclinaison, et donc l'époque, le lever solaire d'équinoxe se fait toujours à l'azimut 90°2.
Dans son livre Des Dieux, des tombeaux, des savants, l'archéologue C.W.Ceram signale que les astronomes babyloniens mentionnaient la précession des équinoxes même si, faute de modèle héliocentrique, ils n'en soupçonnaient pas la raison.
On croit que Hipparque avait découvert, aux environs de -130, le phénomène de la précession. En comparant ses mesures de la position de Alpha Virginis (Spica), une étoile proche de l'écliptique, par rapport au point vernal avec celles effectuées par les astronomes des siècles précédents, comme Timocharis d'Alexandrie et les astronomes babyloniens et chaldéens, il montra que le point vernal s'était déplacé de 2° par rapport à α Virginis. Il montra aussi que ce mouvement concernait aussi d'autres étoiles et valait au moins 1° par siècle3.
Selon certains historiens, des civilisations antérieures à la Grèce antique connaissaient le mouvement de précession des équinoxes. Au début du XXe siècle, l'allemand Schnabel attribua la découverte du mouvement à l'astronome babylonien Kidinnu4 et l'égyptologue René Adolphe Schwaller de Lubicz affirma que les anciens Égyptiens connaissaient cette précession. Ces affirmations sont cependant controversées5. Une certaine confusion entre le phénomène observé et son explication persiste. Même sans témoignage explicite, il est raisonnable d'admettre que là où s'est transmise la tradition d'observer le ciel nocturne, à la longue on a dû constater un certain décalage dans la position des étoiles proches de l'écliptique aux moments notables de l'année (solstices et/ou équinoxes). De même si l'on s'est servi des étoiles éloignées des pôles pour orienter les monuments, après quelques siècles leurs alignements auront dévié. Toutefois ces exemples ne permettent pas d'affirmer que la précession a été connue car différentes explications sont possibles : soit que le mouvement du ciel (s'arrête et) s'inverse, soit que seules les étoiles des constellations zodiacales, mais non toutes, se meuvent à la manière des planètes6.
Au XIIIe siècle, Nasr Eddin Tusi avait calculé une valeur de 51" par an pour la précession des équinoxes, ce qui est remarquable de précision.
Mention dans la littérature
Dans La Machine à explorer le temps de H.G. Wells, l'observateur du temps mène sa machine en l'an 802701 et, contemplant le ciel étoilé, est surpris de penser que le cycle complet de précession ne s'est accompli en ce temps énorme que quelques dizaines de fois.
Notes et références 1.↑ Calzolari, Ottavi, Jégues, 2007, p. 36-44 2.↑ (it) 9° Seminario di Archeoastronomia [archive] 3.↑ Le livre d'Hipparque Περὶ τῆς μεταπτώσεως τῶν τροπικῶν καὶ ἐαρινῶν ἰσημερίων (Du changement des solstices et des équinoxes printanières) ne nous est pas parvenu. Nous en connaissons partiellement le contenu par l'intermédiaire de Ptolémée. 4.↑ Schnabel P., Berossos und die babylonisch-hellenistische Literatur, Leipzig-Berlin, Teubner, 1923; Neugebauer O., The Alleged Babylonian Discovery of the Precession of the Equinoxes, J. Am. Oriental Soc., Vol. 70 (1950), p. 1-8 5.↑ Le moulin de Hamlet (1969 ; trad. 2011), un livre de Giorgio de Santillana et Hertha von Dechend, a proposé une relecture de toutes sortes de mythes comme l'expression archaïque de cette découverte. Robert Bauval et divers auteurs de pseudohistoires ont donné de nouveaux développements à ce sujet. 6.↑ Théon d'Alexandrie (IVe siècle) rapporte que des « astrologues anciens » auraient soutenu cette première contre-hypothèse, tandis que Hipparque lui-même aurait considéré (et rejeté) la seconde.
Voir aussi
Articles connexesCycle Hipparque (astronome) Précession Paramètres de Milanković Point vernal Pôle céleste Nutation Zodiaque | |
| | | yanis la chouette
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Point vernal
Sur la sphère céleste, l'équateur céleste et l'écliptique se croisent. Les deux intersections sont appelées des nœuds. Au cours de son mouvement apparent, le Soleil croise ces deux points, l'un en passant de l'hémisphère Nord à l'hémisphère Sud, c'est le nœud descendant ; l'autre en passant de l'hémisphère Sud à l'hémisphère Nord, c'est le nœud ascendant. Ce dernier est le point vernal (noté γ, parfois g), parfois noté point de l'équinoxe vernal ou point de l'équinoxe de printemps.
Les références du système de coordonnées équatoriales sont d'une part le méridien passant par le point vernal, il définit le méridien zéro pour la mesure des ascensions droites, et d'autre part l'équateur céleste à partir duquel la déclinaison est mesurée (positivement au-dessus de l'équateur, négativement en dessous).
Les coordonnées du point vernal sont l'ascension droite (α) = 0 h (étant situé sur le méridien zéro) et sa déclinaison (δ) est nulle (étant situé sur l'équateur céleste).
En astrologie, ce point porte le nom de « premier point du Bélier », d'après le nom de la constellation dans laquelle il se trouvait dans l'Antiquité. Toutefois, à cause de la précession des équinoxes, ce point se déplace lentement le long de l'écliptique. Le point vernal est actuellement situé dans la constellation des Poissons, il y est entré vers -60 et en ressortira vers 2100 pour entrer dans la constellation du Verseau.
Détermination du point vernal
Le point vernal étant défini comme le croisement de l'écliptique et de l'équateur céleste, il change de position avec les mouvements de précession et de nutation de l'axe de rotation de la Terre.
Ces paramètres sont déterminés par l'International Earth Rotation and Reference Systems Service (IERS) en combinant les données fournies par un réseau de surveillance mondial. En raison des mouvements du point vernal, ce sont ses coordonnées J2000.0, c'est-à-dire au 1er janvier 2000 à midi UTC, qui servent de référence pour le système de coordonnées équatoriales.
Précession des équinoxes L'axe autour duquel la Terre tourne sur elle-même est l'axe des pôles terrestres, qui est de biais par rapport au plan de l'écliptique (voir le schéma ci-dessus). Mais en raison de la précession des équinoxes, cet axe des pôles trace lui-même au niveau de son pôle Nord très lentement (en 260 siècles) un cercle dans l'espace1, entraînant (du fait de l'angle de 90° avec l'équateur terrestre) un mouvement durant 260 siècles du point vernal à rebours sur l'écliptique2. Le point vernal, origine des douze signes astrologiques, met de l'ordre de 260 siècles pour remonter à reculons les douze constellations du zodiaque3.
Nomenclature du point vernal Le point vernal moyen (ou équinoxe moyen) à une époque "T", est le nœud ascendant de l'écliptique moyen sur l'équateur moyen. Il est déduit à partir du point vernal relatif à une autre date par la théorie de la précession des équinoxes.
Le point vernal vrai (ou équinoxe vrai) à une époque "T", est le nœud ascendant de l'écliptique moyen sur l'équateur vrai. Il est déduit à partir du point vernal moyen par la théorie de la nutation.
Notes et références
1.↑ Georges Charpak, Henri Broch, Devenez sorciers, Devenez savants, Odile Jacob, 2002, (ISBN 2-7381-1093-2), p. 33. 2.↑ Georges Charpak, Henri Broch, Devenez sorciers, Devenez savants, p. 34. 3.↑ Georges Charpak, Henri Broch, Devenez sorciers, Devenez savants, p. 35-36.
Voir aussiSystème de coordonnées équatoriales Équinoxe de printemps Ascension droite Pôle céleste Ère astrologique
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Ascension droite
En astronomie, l'ascension droite, notée a, α, AD (en français) ou RA (en anglais, pour Right Ascension), est un des deux termes associés au système de coordonnées équatoriales avec la déclinaison. Elle est l'équivalent sur la sphère céleste de la longitude terrestre.
schéma indiquant l'ascension droite et la déclinaison par rapport au point vernal.
Tout comme la longitude d'un lieu mesure l'angle (la distance est ou ouest mesurée sur l'équateur terrestre) entre le méridien de ce lieu et un méridien de référence appelé aussi méridien principal, l'ascension droite d'un astre mesure l'angle (la distance mesurée sur l'équateur céleste) entre le cercle horaire de cet astre et un cercle horaire de référence. Ce dernier angle est toutefois calculé, à la différence de la longitude sur la Terre, toujours dans le sens direct, c'est-à-dire en sens croissant vers l'est.
De même que l'intersection entre le méridien de Greenwich et l'équateur sert de point d'origine pour la longitude terrestre, il existe un point d'origine pour l'ascension droite. Ce point, appelé point vernal et noté g ou γ, est un des deux points où l'équateur céleste et l'écliptique se croisent et le cercle horaire passant par ce point est le cercle horaire de référence. Le passage du soleil par ces deux points de croisement définit les deux équinoxes. Le point vernal γ correspond à l'équinoxe de mars (début du printemps dans l'hémisphère nord, de l'automne dans l'hémisphère sud).
L'ascension droite se mesure toujours sous la forme d'un angle exprimé en heures (H), minutes (M), secondes, une heure étant équivalente à 15 degrés. L'ascension droite varie donc de 0H à 24H.
L'ascension droite permet ainsi de déterminer facilement combien de temps (en temps sidéral) il faudra à un astre pour atteindre un certain point dans le ciel. Par exemple, si une étoile d'ascension droite 01:30:00 est au méridien, il faudra 18h30 à une autre étoile d'ascension droite 20:00:00 pour être au méridien (20h00 - 1h30).
L'ascension droite n'est pas le seul angle qui ait été utilisé pour repérer la position des astres. En astronomie chinoise par exemple, c'est le ruxiu du qui était utilisé, où le point de référence n'était pas le point vernal, mais un ensemble de 28 points répartis sur l'équateur céleste, le point de référence choisi pour une mesure donnée étant déterminé par la région du ciel où se situait l'astre (sa loge lunaire).
Unités de l'ascension droite
L'heure d'ascension droite est une unité de mesure d'angle plan et vaut 360°/24 = 15°.
La minute d'ascension droite est sa subdivision et vaut, en toute logique, 1/60 heure d'ascension droite, soit 1/4 degré ou encore 15 minutes d'arc.
De même la seconde d'ascension droite vaut 1/60 minute d'ascension droite = 1/3600 heure d'ascension droite = 1/240 degré = 1/4 minute d'arc = 15 secondes d'arc.
De même la tierce d'ascension droite vaut 1/60 seconde d'ascension droite = 1/216000 heure d'ascension droite = 1/14400 degré = 1/4 seconde d'arc = 15 tierces d'arc. Cette dernière unité est assez peu utilisée.
Il ne faut donc pas confondre les minutes ou les secondes d'ascension droite, avec les minutes ou secondes d'un arc. Les heures, minutes et secondes d'ascension droite ne sont employées que dans le cas de la longitude céleste. Les degrés, minutes et secondes d'arc sont utilisés pour mesurer un angle quelconque. En règle générale, l'évocation de secondes (respectivement de minutes) quand on parle d'angles renvoie aux secondes d'arc (respectivement aux minutes d'arc), sauf précision contraire.
Voir aussi Déclinaison Longitude Méridien
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Ère astrologique
Illustration du décalage lié à la précession des équinoxes entre le zodiaque sidéral des constellations et le zodiaque tropical commençant au point vernal.
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En astrologie, une ère astrologique est la période pendant laquelle le point vernal traverse l'une des 12 constellations du zodiaque, du fait de la précession des équinoxes, phénomène découvert et étudié par l'astronome Hipparque au IIe siècle av. J.-C..
Le point vernal effectue un tour complet du zodiaque en environ 25 776 ans1,2. Cela signifie que 30 degrés de l'écliptique sont parcourus en approximativement 2 160 années3. Le fait que les constellations occupent des portions plus ou moins grandes que 30 degrés sur l'écliptique est traité de différentes manières selon les auteurs.
Le mouvement de précession des équinoxes amène un déplacement du pôle et du point vernal selon un cycle de 25 800 ans environ. Selon cette conception, chacune de ces ères correspond à une étape majeure de l'histoire.
Les ères astrologiques dans l'histoire
La religion mithraïque Mithra et le taureau, fresque de la ville de Marino. La précession des équinoxes aurait été découverte par Hipparque au IIe siècle av. J.-C.. C'est à cette époque que naît, en Grèce, un culte à mystères4, le mithraïsme. Il se diffusa pendant les siècles suivants dans tout l'Empire romain, pour atteindre son apogée durant les IIIe et IVe siècles, époque pendant laquelle il devint un concurrent important du christianisme, jusqu'à son interdiction en 391.
La tauroctonie est une scène omniprésente dans l'art mithraïque. On y retrouve un foisonnement de symboles liés aux constellations. Selon David Ulansey, Mithra était perçu comme un dieu si puissant qu'il était capable de transformer l'ordre même de l'Univers (entendre, en langage moderne, faire en sorte que les ères astrologiques se succèdent). Le taureau serait le symbole de la constellation du Taureau. Au début de l'astrologie, en Mésopotamie, entre le 4000 et le 2000 av. J.-C., le point vernal était au niveau du Taureau. À cause de la précession des équinoxes, ce point se déplaça, à reculons, dans le Bélier vers l'an 2000 av. J.-C., marquant la fin de l'ère astrologique du Taureau. Le sacrifice du taureau par Mithra symboliserait ce changement, causé, selon les croyants, par l'omniprésence de leur dieu. Cela expliquerait aussi les animaux qui figurent sur les images de la tauroctonie : le chien, le serpent, le corbeau, le scorpion, le lion, la coupe et le taureau seraient, respectivement, les constellations du Petit Chien, de l'Hydre, du Corbeau, du Scorpion, du Lion, du Verseau et du Taureau.
Les Lumières et le projet d'explication des cultes
On trouve chez Voltaire de vigoureuses attaques contre l'astrologie. Il ironise : « Le grand malheur des astrologues, c’est que le ciel a changé depuis que les règles de l’art ont été données. Le soleil, qui, à l’équinoxe, était dans le bélier du temps des Argonautes, se trouve aujourd’hui dans le taureau; et les astrologues, au grand malheur de leur art, attribuent aujourd’hui à une maison du soleil ce qui appartient visiblement à une autre. »5 Ce discours sur le décalage des constellations, dû à la précession des équinoxes, est vu comme un argument majeur contre une astrologie qui a bien mal vieilli. Cependant, sous la plume de Charles-François Dupuis, le phénomène redevient un principe explicatif de la succession des grands cultes. Dupuis, sans omettre de critiquer les astrologues, conclut dans l'ouvrage L'origine de tous les cultes, ou la religion universelle6 que « le changement d’animal symbolique était une suite nécessaire de la précession des équinoxes et du changement de signe céleste »7.
Le New Age
L'idée des ères astrologiques a été largement popularisée depuis dans les théories du New Age, à la suite des écrits d'Alice Bailey, de Peter Deunov et de Omraam Mikhaël Aïvanhov entre autres.
Les ères]
Lorsqu'il est question d'une ère astrologique, le signe opposé à celui de l'ère est également significatif, puisqu'il est parcouru par le point opposé au point vernal, qui correspond au premier jour de l'automne et non du printemps. Ainsi, les symbolismes des Gémeaux, Taureau, Bélier et Poissons peuvent être associés aux symbolismes du Sagittaire, du Scorpion, de la Balance et de la Vierge, respectivement.
Ère du Cancer
Entre 8700 et 6500 av. J.-C. selon la plupart des auteurs.
Le signe du Cancer est associé au foyer, à la famille, à l'alimentation et à l'agriculture. Selon les astrologues, c'est l'intensification de la sédentarisation, le développement de l'agriculture, la domestication des animaux8.
Ère des Gémeaux Entre 6500 et 4300 av. J.-C., selon la plupart des auteurs.
Le signe des Gémeaux est celui des échanges verbaux et commerciaux. Les astrologues associent cette ère à l'intensification des relations humaines : cette ère au symbolisme humain est vue comme une étape fondatrice de la civilisation. Cette période coïncide avec l'apparition des langues Proto-indo-européennes8. Tout comme les Gémeaux, cette époque est associée à une prédilection pour les motifs abstraits, notamment dans les poteries8.
Villes et cultures
Çatal Höyük, Hacilar (en), Yarmouk, Hassuna, Samarra, Halaf, Obeïd
Ère du Taureau Antonio Molinari, l'Adoration du veau d'or 4300 à 2000, av. J.-C., approximativement (selon la plupart des auteurs).
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Structure et stabilité.
La première dynastie égyptienne, nommée dynastie 0, apparaît. Selon certains égyptologues, à la suite des dernières découvertes sur le site d'Oumm el-Qa'ab, il s'agirait des rois Coquillage, Éléphant ou Taureau Ier et II.
Le culte du bœuf Apis. L'adoration du Veau d'or par les Hébreux pendant que Moïse se trouve sur le mont Sinaï, symbolise le retour sacrilège à l'ancienne religion de l'Egypte alors que le bélier est associé au culte de Yahvé (sacrifice d'Isaac, utilisation du chofar).
Ère du Bélier
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2000 av. J.-C. à la naissance du Christ (selon la plupart des auteurs).
Premier signe, cardinal. Associé avec la compétition, l'excellence, la guerre, l'unicité.
Monothéisme. Lutte contre les faux cultes et les polythéismes. L'abandon du culte du veau d'or est un rejet des anciens cultes, plus sensuels, associés au péché. Rejet d'Astarté, divinité associée à Vénus, et au Taureau.
Guerres de conquète : Alexandre, l'empire Romain.
Abraham : le sacrifice du fils, de l'agneau. L'obéissance au Dieu unique.
Ère des Poissons[modifier | modifier le code]
Acrostiche Ichtus Selon Paul Le Cour Pour Paul Le Cour, l'Ère des Poissons a commencé à la naissance de Jésus-Christ9et prendra fin en 2160. Elle correspondrait à la période pendant laquelle le point vernal se trouverait au moment de l'équinoxe de printemps dans le signe des Poissons (un douzième du cercle zodiacal).
Selon Rudolf Steiner
Selon Rudolf Steiner, fondateur de l'anthroposophie, l'Ère des Poissons a débuté en 1413 apr. J.-C. et s'achèvera en 3573 apr. J.-C.
Cette datation est postérieure à celle suggérée par la majorité des astrologues, l'ère débutant selon lui lors de l'entrée du point vernal au milieu d'une constellation et non à son début11.
En 2493, soit au milieu de l'Ère des Poissons, l'humanité doit acquérir « l'âme de conscience, l'âme qui se saisit elle-même, qui a conscience de ce qui vit en elle », l'âme qui recherche la vérité et le bien moral, développer une « égoïté christifiée » et se confronter au mal en soi et à l'extérieur12. Steiner explique également que cette ère correspond à la cinquième église mentionnée dans l'Apocalypse, celle de Sardes12.
Selon Carl Jung[modifier | modifier le code]
Carl Jung étudie s'intéresse à l'astrologie ; dans le chapitre « Pensées tardives » de son autobiographie Erinnerungen, Träume, Gedanken, il aborde la question de l'Ère des Poissons comme précédant l'Ère du Verseau13.
Ère du Verseau Article détaillé : Ère du Verseau.
Controverses
Selon Paul Le Cour et une majorité d'astrologues, l'Ère des Poissons aurait débuté avec l'avènement du christianisme et, environ 2150/2160 ans plus tard, commencerait l'Ère du Verseau.
D'après Max Heindel, l'Ère des Poissons aurait débuté en 498 et celle du Verseau commencerait en 2658.
Selon Steiner Rudolf Steiner par contre récuse cette façon de voir et affirme que l'Ère du Verseau ne commencera qu'en 3573 quand le point vernal sera à peu près au milieu de la constellation du Verseau. L'utilisation du coucher héliaque des étoiles à l'équinoxe, c'est-à-dire un point situé 15 degrés après le coucher du Soleil pourrait être utilisé comme repère au lieu du point vernal, qui est un point fictif, mais cela ne résout pas le problème de l'étendue inégale des constellations. Tout se passe, pour Steiner et les autres auteurs, exactement comme si les constellations étaient d'étendue égale, c'est-à-dire de 30 degrés. Si la plupart des astrologues s'accordent à diviser le zodiaque des constellations en 12 régions portant le même nom que les signes du zodiaque, tous ne s'accordent pas sur les frontières exactes de chacun des signes stellaires, ce qui entraîne des divergences notables sur la date du début des différentes ères astrologiques. Le problème se complique encore du fait que la vitesse de précession du point vernal n'est pas constante dans le temps.
Selon Rudolf Steiner14, l'humanité se situe dans la cinquième époque post-atlantéenne. Cette époque serait divisée en sept civilisations correspondant à sept ères zodiacales, lesquelles correspondraient respectivement aux 7 Églises de l'Apocalypse (dernier livre de la Bible).
Chaque civilisation, d'une durée de 2160 ans, aurait pour but d'amener l'humanité à un nouveau stade d'évolution par la maturation chaque fois d'un élément de sa constitution.
Tableau
Période
Civilisation
Ère
Église
Développement du
7227 à 5067 av. J.-C. Inde ancienne Cancer Éphèse Corps éthérique 5067 à 2907 av. J.-C. Ancienne Perse Gémeaux Smyrne Corps astral 2907 à 747 av. J.-C. Chaldéo-égyptienne Taureau Pergame Âme de sensation 747 av. J.-C. à 1413 apr. J.-C. Gréco-latine Bélier Thyatire Âme d'entendement 1413 à 3573 apr. J.-C. Anglo-germanique Poissons Sardes Âme de conscience 3573 à 5733 apr. J.-C. Slave Verseau Philadelphie Moi spirituel 5733 à 7893 apr. J.-C. Américaine Capricorne Laodicée Esprit de vie
L'humanité se trouverait actuellement à la fin du premier tiers de l'Ère des Poissons.
Les sous-ères
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Utilisant la théorie mathématique des fractales, certains penseurs subdivisent les ères astrologiques en douze sous-ères présentant une homologie de structure à des échelles arbitrairement petites ou grandes. Ils expliquent ainsi la phase de transition actuelle (sous-ère Verseau de l'ère des Poissons, ou, si l'on fait commencer l'ère du Verseau vers 1789 ou vers 1962, sous-ère Poissons de l'Ere du Verseau).
Articles connexes Âme Ésotérisme
Liens externes Jacques Halbronn, Astronomie et chronologie : Isaac Newton et l’école précessionnelle française [archive]. Jacques Halbronn, Histoire des Religions et Phases astronomiques [archive]. (De l'Influence de l'Inde sur la pensée astrologique occidentale). Thèse de doctorat, Paris X. (extrait)
Notes et référencesCet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Ère des Poissons » (voir la liste des auteurs).
1.↑ La valeur actuelle du décalage est 50.290966" par an, soit environ 1° tous les 71,6 années donc:. 71,6 années / degrés x 360 degrés = 25 776 années. 2.↑ Cette durée est approximative : selon les différents auteurs on trouve 25 800, 25 868, 25 920, etc. 3.↑ Ou 2150, ou 2156. 4.↑ W. Burkert, Les cultes à mystères dans l'Antiquité, Paris, 1992, p. 14 5.↑ Astrologie [archive]. Dictionnaire philosophique. 6.↑ L'origine de tous les cultes, ou la religion universelle, en trois volumes de textes et un volume de planches in-4, ou douze volumes in-8 abondamment illustrés (1795). Réédité en 1822 et en 1835-1836 7.↑ Dupuis, Charles-François (1798). Origine de tous les cultes, tome I, p. 143, version en 4 vol., cité dans Jacques Halbronn. Astronomie et chronologie : Isaac Newton et l’école précessionnelle française [archive] 8.↑ a, b et c Astrological Ages [archive]. Signs of the times 9.↑ En effet, Jésus, fut symbolisé par le poisson (Ichtus) abréviation grecque de « Jésus-Christ, fils de Dieu sauveur » dans l'iconographie paléochrétienne, notamment dans les catacombes, d'où l'appellation de l'Ëre, mais cette dernière correspond à une mystique astrologique. et non à une mystique de nature chrétienne. 10.↑ Paul Le Cour, L'Ère du Verseau, 1937 11.↑ Une autre interprétation[Par qui ?] conduisant au même résultat s'appuie sur l'entrée du coucher héliaque des étoiles dans une constellation pour identifier la date d'entrée dans une nouvelle ère. Comme le coucher héliaque des étoiles se trouve à 15° du point vernal lors de l'équinoxe de printemps et comme une constellation correspond à 30° en moyenne, lorsque le point vernal est au milieu d'une constellation, les étoiles en coucher héliaque sont au début de cette constellation 12.↑ a et b Rudolf Steiner, Théosophie 13.↑ Ysé Tardan-Masquelier, Jung et la question du sacré 14.↑ L' Apocalypse, Rudolf Steiner. | |
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