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 Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca

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yanis la chouette




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MessageSujet: Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca   Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca EmptySam 14 Jan à 4:13

University of Toulouse-Jean Jaurès (French: Université Toulouse-Jean Jaurès) has been known by this name since 2014. Formerly called Université de Toulouse-Le Mirail or UTM, it is one of 3 universities in Toulouse, France.

The campus, situated in Toulouse's grand architectural project of the 1960s, Le Mirail, was conceived and built by the team of architects Candilis, Josic, Woods.

Mirail University was hastily conceived as a result of the saturation of the original buildings in the city centre and of course the events of May 1968. At that time it was decided to divide the University of Toulouse into three: The law faculty became Université Toulouse I, occupying all the old university buildings, the humanities faculty became Université de Toulouse II – Le Mirail, named after its new location, and the departments of science and medicine became Université Paul Sabatier (Toulouse III). In 1969, a fourth university in Toulouse was created, Institut National Polytechnique de Toulouse, a school of engineering.

After the opening of many extensions (one of which was situated in military barracks) in order to free up the university in the city centre, the campus in Le Mirail opened its doors one section at a time starting in 1971, and completed the transfer by 1973. Planned for 11,000 students, the university today is a victim of its own success, with a student population of roughly 27,500.

As the humanities university of Toulouse, it is organised into many pedagogical components: UFRs (unités de formation et de recherche) and university institutes. It is also host to a number of student groups and associations, including the theater troupe Les Soeurs Fatales and the irreverent student-run newspaper The Mariner.
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MessageSujet: Re: Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca   Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca EmptySam 14 Jan à 4:14

La Reynerie
Page d'aide sur l'homonymie. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.

Le château de la Reynerie, un château de Toulouse.
Le quartier de la Reynerie, un quartier de Toulouse.
le parc de Reynerie à Toulouse.

Le château de Reynerie, son orangerie et ses jardins font partie d'un ancien domaine du XVIIIe siècle situé sur la commune de Toulouse. Il a été construit par Guillaume Dubarry de 1781 à 1783.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1963

Historique

Le domaine se situe à cheval sur la terrasse haute et la terrasse basse de Lardenne, autrefois dans le capitoulat de St-Simon. Il est au XVIe siècle propriété des familles Deymier et Labatut, il passe au XVIIe siècle entre les mains des Reynier qui lui laissent leur nom. Le domaine échoit à la fin du XVIIIe siècle au conseiller en parlement de Toulouse Pierre Marie de Reversac de Celès de Marsac. Celui-ci l’échange en 1781 avec Guillaume Dubarry (1732-1811) contre l'ancien duché gascon de Roquelaure et le château du Rieutort. Le nouveau propriétaire va transformer le lieu et en faire une folie qui est l’une des plus belles réalisations de la fin du XVIIIe siècle à Toulouse.

En remerciement de sa complaisance dans son mariage avec Jeanne Bécu en 1768, Louis XV verse à Guillaume une généreuse pension, le titre de Colonel d'infanterie, et le don (en fait une vente fictive) de l'ancien duché de Roquelaure. Sa fortune est désormais faite, il peut alors planifier la rénovation de ce domaine. Entre 1781 et 1783, il fait bâtir un nouveau château et s'attache tout particulièrement à la décoration du bâtiment et à l’aménagement des jardins.

Vendus en 1812 au décès de Guillaume, le domaine change plusieurs fois de mains au cours du XIXe siècle. Son aspect est modifié. La partie supérieure du parc est réaménagée à l'anglaise, les communs et la chapelle sont détruits, la ferme et l’orangerie sont reconstruits.

En 1961, le projet de ZUP du Mirail provoque le classement du château, du parc et l’inscription à l’Inventaire supplémentaire de la façade de l’orangerie. Le domaine est amputé de 55 hectares de terres et de parc, plusieurs corps de bâtiments de la ferme sont démolis pour céder la place à des parkings. Pour faire face aux difficultés d'entretien du domaine, l’orangerie est reconvertie en appartements. En 1985, la ville rachète la partie basse du parc, le jardin à la française ainsi que le pigeonnier et les parterres attenants.

Le 23 octobre 2008, au terme d’une vente aux enchères, la mairie de Toulouse s’est portée acquéreur de la partie du domaine comportant le château et son orangerie.

Des travaux de restauration de jardin et des bâtiments sont programmés.
Jardins
Allée du parc

Le château se trouve au centre d'un parc à la française pour sa partie basse et à l'anglaise pour sa terrasse haute. De nombreuses essences rares rappellent la carrière que Guillaume Dubarry a faite à Saint-Domingue dans son régiment. Les tulipiers de Virginie, côtoient les savonniers et ginkgo biloba venus de Chine. Le terrain situé en bordure de terrasse alluviale est riche en sources. Un système aujourd'hui disparu permettait de capter les eaux en différents points du jardin supérieur, il les acheminait jusqu'à un pavillon des eaux où se trouvaient des vannes. Les canalisations redistribuaient l'eau vers les fontaines, bassins et l'allée d’eau, le « canal » que domine un petit nymphée en forme de grotte qui conserve l’esprit insufflé par le créateur du parc.

Parc de Reynerie.
Architecture
Salon en rotonde donnant sur le parc.

Le château forme un rectangle régulier. Les façades occidentales et orientales sont rythmées par sept travées. Du côté cour, la façade possède un avant-corps peu marqué ou prennent place trois portes-fenêtres qui éclairent un grand vestibule. La façade orientale, donnant sur le jardin est agrémentée d'une rotonde qui souligne l'emplacement du grand salon. Les refends horizontaux ornent toutes les façades. Çà et là s'ajoutent des arcades de pierre et des guirlandes de pierres sculptées. L'ensemble est surmonté d'une puissante corniche et d'un garde-corps agrémenté de balustres. L’influence de l’architecture parisienne est bien visible, seuls les matériaux employés rappellent le caractère toulousain de la construction.

Le plan intérieur est d'une grande simplicité et la distribution assure une circulation fluide. L'axe central est occupé par deux grandes pièces de réception qui se commandent : un grand vestibule carré autrefois peint en faux marbre, et un salon en rotonde. Les deux pièces possèdent un décor stucqué. De part et d'autres se trouvent plusieurs chambres, corridors et escaliers moins hauts de plafonds ménageant un étage d'attique. La maison ne comptait à l'origine aucune pièce de service (hormis les chambres du valet de Guillaume et des servantes de son épouse), celles-ci étaient reléguées dans le bâtiment des communs aujourd'hui entièrement disparu.

Le bâtiment des communs, qui était l'ancien château du XVIIe siècle avait été réaménagé par Guillaume Dubarry. Les anciens appartements furent reconvertis en cuisine, lavoir, office et autres pièces de service, seuls furent conservés l'appartement du concierge, la chapelle, son vestibule, l'appartement du prêtre et la sacristie. Un passage couvert avec une galerie en bois reliait la cuisine à la salle à manger du nouveau château. La ferme de son côté comprenait des vastes écuries. L'orangerie du domaine pouvait contenir jusqu'à 200 orangers, citronniers, camélias, géraniums, bégonias ainsi que quelques plans de cacao. La ferme comprenait également un chai, un fouloir, une forge, une tonnellerie et des greniers. Les communs ont aujourd'hui disparu, la ferme et l'orangerie ont été reconstruits.
Décoration intérieure
Enfilade du rez-de-chaussée

Le rez-de-chaussée compte deux grandes pièces de réception, le grand vestibule et la rotonde. De chaque côté s'organisent les appartements de Guillaume Dubarry, avec chambre et cabinet; ceux de sa seconde épouse Madeleine Lemoine avec la même disposition et au nord le cabinet à écrire, la bibliothèque et la salle à manger. Toutes les pièces possèdent leur décoration d'époque, parquets, boiseries, huisseries, trumeaux, stucs. La chambre de Guillaume et le cabinet à écrire possèdent des dessus de portes peints en grisaille représentant les quatre saisons. Un cabinet et la bibliothèque tous deux situés dans des angles en possèdent eux aussi avec pour sujets l'architecture et la peinture. Dans la rotonde, on retrouve plusieurs attributs musicaux et artistiques. Dans le vestibule, le décor plus martial est composé d'aigles et de trophées militaires.
Mobilier

Un inventaire de conservation révolutionnaire témoigne de l'ameublement intérieur. Celui-ci ne déparerait pas le plus élégant des salons parisiens : mobilier d’acajou, bronzes dorés, porcelaines et soieries. Ce mobilier, essentiellement d'époque Louis XVI, a aujourd'hui presque entièrement disparu, mais le musée Paul-Dupuy conserve certaines des plus belles pièces : lustre et appliques en cristal, consoles et chaises. Le mobilier meublant de la rotonde composé de canapés et de consoles cintrés, destinés à s'encastrer dans la boiserie, est également conservé.
Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Château de Reynerie, sur Wikimedia Commons

Liens internes

Guillaume Dubarry
Liste des monuments historiques de la Haute-Garonne

Sources

Christian Maillebiau, Les châteaux de Toulouse, 2000
Le château de Reynerie, in Midi-Pyrénées Patrimoine, no 16-17
Le château de Reynerie, à Toulouse n°1er avril 2009
À propos du château de Reynerie, l'Auta février 2009
Guy Ahlsell de Toulza, Pierre Funk, Le château de Reynerie au temps de Guillaume Dubarry, Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, Tome 70, 2010

Liens externes

"The End", film sur le dernier occupant du Château de la Reynerie avant sa vente à la Ville de Toulouse en 2008. ©Jean-Baptiste ERNEST - La Gargouille [archive]
"Le Château de la Reynerie" aménagements intérieurs avec ses meubles, rideaux et lustres. ©Jean-Baptiste ERNEST - La Gargouille [archive]

Références

↑ « Château de Reynerie » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
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MessageSujet: Re: Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca   Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca EmptySam 14 Jan à 4:14

Le Mirail (de l'occitan miralh, « miroir ») est un ensemble composé de trois quartiers de la ville française de Toulouse : du nord au sud, Mirail-Université, La Reynerie et Bellefontaine. Ils forment le quartier numéro 17 de la ville de Toulouse dans la Haute-Garonne. Les trois quartiers forment aussi le Canton de Toulouse-12. 67 % des logements de cet ensemble sont des logements sociaux. Au recensement de 1999, Bellefontaine comptait environ 8 900 habitants, La Reynerie 9 800 et Mirail-Université 4 300. Par analogie, le territoire appelé Grand Mirail a été étendu aux grands ensembles antérieurs qui le jouxtent (Bagatelle, Faourette, Papus, Tabar, Bordelongue, etc.) formant un quartier d'environ 40 000 habitants1[

Situation
Position du quartier no 17 regroupant les quartiers du Mirail dans la ville de Toulouse

Les quartiers du Mirail sont situés dans le sud-ouest de Toulouse, juste à l'extérieur du périphérique toulousain. Ils se situent sur une zone qui se trouve grossièrement centrée selon un axe nord-sud sur la frontière entre la plaine basse de la Garonne et la première terrasse alluviale.
Desserte

Les trois quartiers sont desservis par le métro, à raison d'une station par quartier portant le nom de ces quartiers : Mirail-Université, Reynerie et Bellefontaine, et par le réseau de voies rapides urbaines de l'agglomération : le périphérique ouest, la rocade Arc-en-ciel et l'A 64. La desserte bus est par contre très peu développée : quelques lignes s'arrêtent à Mirail-Université, une autre à Bellefontaine, et le seul point bien desservi est le centre commercial Géant Casino de Basso-Cambo (une dizaine de lignes de bus y faisant terminus et le métro).
Histoire

Un aqueduc romain alimenté par de nombreuses sources d'eau traversait les quartier actuels de Bellefontaine, Reynerie et Mirail Université2.

La construction de Bellefontaine est une des premières étapes de la construction du Mirail. En 1961, la municipalité SFIO de Toulouse, dirigé par Louis Bazerque, sensibilisé par le débat du moment sur Paris-Parallèle, lance un concours pour un plan d'urbanisation. Les architectes Georges Candilis, P. Dony, Alexis Josic, Shadrach Woods accompagnés des ingénieurs H. Piot, J.N. Doulikian et J. François emportent le concours. Ce n'est qu'en octobre 1964 que le quartier de Bellefontaine est commencé. La construction du quartier, constitué essentiellement d’HLM, pourra être terminée en 1972. Elle doit répondre à un besoin de logement. Ces logements sont censés accueillir les jeunes ménages, les étrangers. Le centre régional prévu sur le projet se constitue au coup par coup: hypermarché Casino, trois organismes administratifs ou para-administratifs, l'école d'architecture, la radiotélévision, la Direction régionale des Douanes et le siège régional du Parti communiste français. Les zones d'activités sont situées à la périphérie, comme prévu. Mais le constat est amer, tant de la part de l'architecte qui parle d'un "ghetto des pauvres", que de la part du maire : « Ce fut mon grand échec. J'aurais voulu qu'il n'y ait pas de ségrégation, que soit mixés HLM, logements moyens et standing ». C’est un réel problème puisqu'il a contribué à une ségrégation physique entre la ville et les quartiers. Le quartier du Mirail est isolé par les zones industrielles qui l’entourent, mais aussi par la rocade.
Projet architectural et construction
Un immeuble à Bellefontaine. On distingue les coursives aux 5e et 9e étages.

Au début des années 1960, l'équipe de l'architecte Georges Candilis gagne un appel d'offre de la mairie de Toulouse pour un projet de ville nouvelle à l'ouest de Toulouse, dans le cadre d'une procédure de Zone à urbaniser en priorité (ZUP). Le projet présenté reprend quelques principes d'urbanisme utilisés dans les grands ensembles de la région parisienne mais y ajoute des éléments novateurs dans la conception des circulations : la séparation des piétons et des véhicules par une dalle reliant les trois quartiers, associée à des coursives courant tout du long des barres d'immeubles aux 5e et 9e étages. La dalle couvre une partie importante des espaces de stationnement, et permet de rejoindre à pied les centres commerciaux et les équipements scolaires de chaque quartier sans jamais avoir besoin de marcher au niveau de la rue. L'idée générale est de faciliter le contact et les rencontres entre habitants, faisant du quartier un objet révolutionnaire que des urbanistes du monde entier viennent visiter[réf. nécessaire].

Organisées en tripodes formant des Y, les barres d'immeubles constituent des unités centrées sur des parcs, des jardins et des équipements (commerces, écoles, services). Des éléments du passé agricole de la zone sont conservés et sont intégrés dans les parcs, comme par exemple des pigeonniers. Des boulevards urbains marquent les limites des trois quartiers et assurent les connexions vers le centre-ville et les routes reliant les villages environnants.

Enfin, un lac artificiel est mis en place, résultant de la remontée de la nappe phréatique dans la zone creusée pour obtenir les graviers nécessaires à la fabrication du béton des constructions. Les abords du lac ont été aménagés en parc et espaces de jeux. Le lac sert également de tampon pour réguler le débit des eaux pluviales rejetées à la Garonne.

Les trois quartiers sont réalisés en plusieurs phases : Bellefontaine, La Reynerie puis Mirail-Université. Cependant, pour des raisons politiques puis économiques, le projet est remodelé, avec des distorsions notables par rapport aux plans initiaux. En effet, les autorisations nécessaires au démarrage des travaux tardent d'abord, entre les tergiversations et l'incompréhension d'un projet d'une ampleur alors inégalée, puis lorsqu'elles sont finalement délivrées, c'est l'économie qui se met à battre de l'aile vers la fin des années 1960. Le projet démarre donc avec 4 ans de retard, puis reste inachevé en 1972 alors qu'il est réalisé à un peu plus des deux tiers. L'urbanisation du dernier quartier se termine en particulier par la construction de pavillons, sous forme d'une « coulée verte », occupant une proportion de terrain sensiblement plus vaste que prévu. Finalement, au lieu d'accueillir cent mille habitants, le Mirail n'en héberge que moins de la moitié.
Évolutions du quartier et réhabilitations

À la fin des années 1980, les commerces situés sur la dalle piétonne périclitent, les problèmes de vandalisme et d'insécurité dans les parkings vont croissant, moins liés à la forme architecturale du quartier qu’au chômage et à l’exclusion dont les habitants sont victimes. Ces facteurs conduisent finalement à la remise en cause du principe de la dalle dans les années 1990. Les commerces sont alors progressivement transférés dans des locaux situés au niveau de la rue, puis à l'occasion de l'arrivée du métro en 1993, une partie substantielle de la dalle est détruite lors du réaménagement de la place Abbal et des abords de la station de métro de Bellefontaine.

En 2001, la partie sud (Reynerie et Bellefontaine) est durement touchée par le souffle de l'explosion de l'usine AZF.

Les quartiers de La Reynerie et de Bellefontaine ont été la scène d'émeutes en 2005 et en 1998, les propulsant sur la scène médiatique. Le fort taux de chômage (supérieur à 30% en 2013), la déscolarisation, une population d'origine immigrée nombreuse et en mal d'intégration en font des quartiers classé "sensibles" malgré la convivialité qui s'y développe.

Un Grand Projet de Ville, en phase de réalisation depuis 2005, a principalement pour objectif de réduire la proportion de logements sociaux à 50 % et de remplacer 1 363 logements répartis dans quelques barres par des logements neufs regroupés dans des immeubles plus petits (4 à 6 étages au maximum). Ce projet intègre en outre les quartiers Empalot, Bagatelle et La Faourette. En outre, il a pour but de réorganiser les accès au quartier en restructurant les rues et passages et en donnant plus de lisibilité aux espaces.
Bellefontaine

Bellefontaine : vue d'un parc intérieur entouré par des barres d'immeubles.

Jour de marché devant le centre culturel Alban Minville de Bellefontaine.

Bellefontaine depuis la passerelle de la station de métro.

Bâti sur le flanc de la première terrasse alluviale, le quartier est le lieu des premières réalisations de Candilis et de son équipe, laissant une large place à des espaces verts aménagés. La dalle piétonnière comprend initialement outre un centre commercial, un centre socio-culturel et sportif comprenant notamment un cinéma et une piscine municipale.

Le GPV a été l'occasion de restructurer entièrement la dalle et l'avenue principale : en 2006, la partie centrale de la dalle est rasée, ne laissant que les bâtiments du centre socio-culturel et une école maternelle. Le commissariat de police a été déplacé pour se retrouver en position centrale du quartier, à proximité immédiate de la station de métro.

Une usine d'incinération des ordures, implantée tout au sud du quartier dans les années 1970, fournit de l'eau chaude à la plupart des immeubles de logements des trois quartiers, tant pour les besoins de chauffage que d'eau chaude sanitaire.
La Reynerie
Le « château » de Reynerie, vu du parc municipal attenant.

Le quartier doit son nom au petit château, une folie, construit en 1781 par Guillaume Dubarry. Ce pavillon est également situé sur le flanc de la première terrasse alluviale, dominant le lac. De nombreux espaces verts séparent les parties bâties du quartier, dont le parc à la française, qui entoure le château.
Vue du centre du quartier depuis les hauteurs dominant le lac.

Une station de métro se trouve à moitié enterrée sous la partie est du lac, permettant de rallier le centre-ville en environ 15 minutes. Le quartier est situé à l'ouest de la ville, dont il est séparé par le périphérique ouest, seulement franchi par un pont, un viaduc de métro et un passage souterrain.

Un festival de musiques du monde, "Racines", y est né à la fin des années 1980. Arrêté durant plusieurs années à la suite de problèmes financiers et des divergences entre ses créateurs et la Mairie, il a repris en 2004 sous la houlette de cette dernière. Il propose chaque année vers la mi-juin, au bord du lac, des concerts et un village de tentes permettant de découvrir les cultures des nombreuses nationalités représentées sur le quartier. Le lac sert également de décor à un feu d'artifice, offert par la mairie, tiré tous les ans le 13 juillet, à la veille de la fête nationale.
Voir aussi

le Château de Reynerie
le Parc de Reynerie

Mirail-Université

Le quartier est centré sur l'Université de Toulouse-Le Mirail, qui accueille en 2006 près de 28 000 étudiants. Les formations offertes par cette université sont principalement littéraires et sciences humaines, exception faite pour les formations en informatique ou en mathématiques appliquées et sciences sociales. Il comprend assez peu d'ensembles collectifs par comparaison avec les deux autres quartiers.

Un lycée polyvalent est implanté tout au nord du quartier, accueillant environ un millier d'élèves de tout l'ouest de l'agglomération.

En 2014, un projet soutenu par le président de l'université de rebaptiser l’établissement "Université Jean Jaurès" en mémoire du centenaire de sa mort, mais aussi pour casser l'image du quartier populaire, provoque la colère d'un grand nombre d'étudiants attachés à la faculté de lettres et son histoire.
Notes et références

↑ Source : INSEE
↑ Le Mirail dans toutes ses couleurs, Toulouse, Association La Gargouille, 2006, 31 p., p. 4

Bibliographie

Le Mirail dans toutes ses couleurs, Toulouse, Association La Gargouille, 2006, 30 p.
Jean Sauvage, L'histoire du quartier de Bellefontaine, Toulouse, La LeTtre de Bellefontaine Association Quartier 31, 2008, 97 p.
Guy Jalabert, Mémoires de Toulouse, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2009, 294 p. (ISBN 978-2-8107-0035-6)

Articles connexes

Quartiers de Toulouse
Transports en commun de Toulouse
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MessageSujet: Re: Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca   Reynerie, Toulouse Le Mirail Université et Y'becca EmptySam 14 Jan à 4:15

Le parc de Reynerie est un jardin public à la française situé dans le quartier de la Reynerie à Toulouse. Il est inscrit sur la liste des jardins remarquables de France.

Le jardin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 13 août 19631.
http://www.parcsetjardins.fr/midi_pyrenees/haute_garonne/parc_de_reynerie-425.html
Sommaire

1 Histoire
2 Description
3 Voir aussi
3.1 Articles connexes
3.2 Liens externes
4 Notes et références

Histoire

Le jardin est créé par Guillaume du Barry, féru de botanique entre 1781 et 1789, avec l’aide d’un paysagiste parisien.

Classé en tant que monument historique en 1963, le parc devient la propriété de la ville de Toulouse en 1987. En 1997, l'ensemble des bâtiments subit des opérations de restauration. Le château lui-même est acheté par la ville de Toulouse en octobre 20082, pour devenir un lieu culturel complétant les installations du quartier.
Description

Le parc se divise en deux terrasses : celle du haut, où se trouve le château et les communs comporte un parterre ainsi qu'un pigeonnier du XVIIe siècle. La terrasse basse est entièrement occupée par un parterre à la française avec une grande allée dans l'axe du château.

Cette allée qui débute par un majestueux escalier avec des lions de pierre est recoupée par d'autres moins importantes. Au centre du jardin se trouve un grand bassin entouré de charmille. Le parc possède de très beaux arbres: des tilleuls, charmes, frênes, érables, chêne verts, savonniers, diospyros, celtis, pins de Corse, ginkgo. Les allées sont bordées de grandes haies de buis et des tulipier de Virginie, un pin Napoléon et des magnolias plantés du temps de Guillaume Dubarry. Un système aujourd'hui disparu permettait de capter les eaux en différents points du jardin supérieur, il les acheminaient jusqu'à un pavillon des eaux ou se trouvaient des vannes. Les canalisations redistribuaient le liquide vers une allée d’eau, le « canal ». Un nymphée avec sa grotte surplombe un petit bassin qui alimente cette grande allée d'eau. Le canal se prolonge dans l'axe du parc et marque la limite de celui-ci au nord et à l'est en barrant la perspective de la grande allée. Une serre en ferronnerie du XIXe siècle complète le tableau. La partie sud du parc vers le lac de Reynerie a été reprise en 2001 en intégrant un parking inutilisé et en ouvrant de nouveaux espaces vers le lac. Ces travaux ont consisté en la création d'un nouveau bras du canal et à refaire des pelouses et plantations.

Notes et références

↑ « Notice no PA00094506 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ Éditorial de la revue municipale "Capitole INFOS" (numéro 178 - 12/2008-01/2009), page 5
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