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 Message for Martin Luther King Jr

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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyVen 15 Juil à 10:21

Le Temps et sa fécondité voulaient entendre le souffle du vent alors que j'entends mugir le cri de la colère... Les servantes et les femmes ont crées de nouveaux chefs... Ils ont été instruit dans le dunes du désert selon chaque tributs des douze et des bédouins. Oui, les mouettes et la géographie... L'extension de la civilisation de la vallée de l'Indus et à la notoriété d'un homme issu de la chair et non de l'essence, doué d'un esprit intime et vivant dénudé de la vocation à se définir comme Dieu ou messager mais Vivant dans l'instant présent contre la pauvreté, l'esclavage, le viol, le braconnage et la torture ayant lutter dans les contrées de Chine... Un Anglais... Comme quoi, Le Commonwealth possède une grande âme à vocation laïque et de liberté malgré sa croyance propre et La République de France tout comme la Desporah peuvent devenir des soeurs intimes telle que "Isis et Nephtys"... Un étranger lié à la Nature et autres aux divinités multiples portant ni chapelet, ni livre du monothéisme : ne connaissant pas les textes hindouistes canoniques, tels que les quatre védas, les Brāhmaṇas, les Āraṇyaka et les Upaniṣad sont composés en sanskrit védique, une forme du sanskrit. La culture associée à cette période, parfois désignée comme la civilisation védique, se développe au nord et au nord-ouest du sous-continent indien. mais qui ose s'adresser en fables en laissant le libre arbitre de la culture autonome et grandissante d'une culture millénaire et autonome dans sa justice malgré que les Femmes... Les Femmes dites Objets d'une richesse sur le bien et oubliant le bonheur du relationnel... Car, oui, il y a l'histoire du prince du Népal qui ne put épouser sa bien aimée: il tua son père et sa famille, le jour de son mariage qui par la suite se suicida et un roi absurde se déclara divin: Ainsi Naquit la République du Népal, l'Autonomie des Mustangs et le Rayonnement.
du royaume du Bhoutan. Ce Prince du Népal, je ne peut l'oublier; il est à la mesure de la détresse des peuples de l’Himalaya et de ses plaines... Autrefois, il y avait un consulat du Royaume du Népal... Dipendra, Je prie pour l’Âme de ce prince qui ne trouvera le repos que lorsque des mariages libres se célébreront dans l'Himalaya, ses plaines et dans le monde. Le Chant de Merlin le rouge gorge du Népal est perçu dans les mariages libres et où Les Femmes ne sont plus des Objets d'une richesse sur le bien.

Pourtant je crois toujours en la République de l'Olivier, la France et sa République, L'O.N.U et à une évolution dans l'espace: La destinée du destin , mes Frères et Sœurs. Et je n'ai voté que pour une seule volonté: Celle de l'équité dans la Justice de l'Eau.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
avec l'aide du chant,
Du Rouge Gorge du Népal.
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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyLun 18 Juil à 10:15


Title Mars Express spies a nameless and ancient impact crater
Released 18/07/2016 11:58 am
Copyright ESA/DLR/FU Berlin, CC BY-SA 3.0 IGO
Description

This striking perspective view from ESA’s Mars Express shows an unnamed but eye-catching impact crater on Mars. This region sits south-west of a dark plain named Mare Serpentis (literally ‘the sea of serpents’), which in turn is located in Noachis Terra (literally ‘the land of Noah’).

Noachis Terra is one of the oldest known regions on the Red Planet, dating back at least 3.9 billion years— in fact, the earliest martian era, the Noachian epoch, is named after it. Noachis Terra is representative of ancient Mars’ surface, which is characteristically peppered with craters that have been preserved for billions of years, although many have degraded over time.

The crater visible on the top right of this image is around 4 km deep and 50 km in diameter. At its very centre is a small depression known as a central pit. These are common in craters on rocky worlds throughout the Solar System, especially on Mars, and are thought to form as icy material explosively vaporises and turns to gas in the heat of the initial crater-forming collision.

The outer walls around the crater are slightly raised above its surroundings. These stacked deposits may have formed during the impact that carved out the crater itself. As a rocky impactor slammed into the surface of Mars it likely compacted the loose and powdery material — small-grained dust and soil dubbed ‘regolith’ — to form a small plateau that has stood the test of time.

Just within the crater walls are channels and valleys threading and weaving down the inner slope — these are thought to have been carved and sculpted by running water. This water, locked up within the soil as groundwater and ice, would have melted as the Sun illuminated the crater walls, driving fluvial erosion processes and sketching thin lines down towards the centre of the crater.

This image was created using data from the Mars Express High Resolution Stereo Camera’s stereo channels (resulting in this oblique perspective) as well as its colour and nadir channels (creating the colour). The data were obtained on 29 July 2015 during orbit 14680. The resolution is approximately 14 m per pixel and the image is centred at 37° East and 35° South.

The image is a perspective view from a series that includes a colour nadir view, a colour-coded digital terrain model and a 3d anaglyph.
Id 363200

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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyMar 19 Juil à 10:12

Voilà un fléau auquel les femmes massaï dut faire face lors de leurs mises en esclavages...
En voilà, la preuve... Pour la défense de leurs femmes, il leur apprirent les armes et dans leurs cœurs de Maasaï, une lutte se déclencha qui aboutit entre la lutte du Bien contre le Mal du Dominateur, voleurs de couches et de biens matérielles. Ceux qui leurs volèrent leur nudité et les désigna d'impur et de malpropre

Les mutilations génitales féminines (MGF) désignent l'ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins externes. Généralement réalisée par un exciseur traditionnel avec un couteau ou une lame de rasoir avec ou sans anesthésie, la pratique est concentrée dans 27 pays africains, au Yémen et au Kurdistan irakien ainsi que dans une moindre mesure en Asie et dans les populations immigrées dans les pays occidentaux. Selon un rapport de 2013 de l'UNICEF, environ 130 millions de femmes et de filles vivent avec une MGF dans le monde.

Les procédures varient selon les régions et les groupes ethniques. Elles peuvent aller d'une simple scarification à l'ablation partielle ou totale du clitoris et des lèvres (excision) voire à la suture des lèvres pour fermer la vulve (infibulation). Les MGF n'ont aucun bénéfice connu pour la santé et parmi les complications les plus courantes figurent des hémorragies lors de l'opération, des infections urinaires, des règles douloureuses, des douleurs chroniques, une diminution du plaisir sexuel et des problèmes durant l'accouchement.

L'origine des MGF est inconnue mais elles sont profondément ancrées dans les traditions de nombreux groupes où elles sont associées à la pureté, à la chasteté et constituent un rite de passage à l'âge adulte. Les opérations sont habituellement organisées par les femmes tant pour des raisons d'honneur et de fierté que par obligation sociale.

Les MGF sont interdites ou restreintes dans la plupart des pays où elles sont pratiquées mais les législations sont souvent peu appliquées. Depuis les années 1970, des actions internationales ont été menées pour mettre un terme à ces pratiques et elles sont considérées comme des violations des droits humains par les Nations unies. Cette opposition est cependant contestée, notamment par les anthropologues pour qui les MGF soulèvent les questions délicates du relativisme moral, de la tolérance envers d'autres cultures et de l'universalité des droits humains.

usque dans les années 1980, les mutilations génitales féminines (MGF) étaient souvent désignées sous l'expression de « circoncision féminine », ce qui créait une équivalence de sévérité avec la circoncision masculine. En 1929, le Conseil national des Églises du Kenya commença à parler de mutilations sexuelles des femmes en suivant l'exemple de Marion Scott Stevenson, une missionnaire de l'Église d'Écosse. Les références à une mutilation se multiplièrent dans les années 19704 et le mot fut utilisé dans le titre d'un article de 1975 de l'anthropologue américaine Rose Oldfield Hayes tandis que la féministe austro-américaine Fran Hosken le reprit dans son influent ouvrage The Hosken Report: Genital and Sexual Mutilation of Females en 1979. Le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) commencèrent à parler de mutilations génitales féminines respectivement en 1990 et 19918. En avril 1997, l'OMS, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) publièrent une déclaration commune utilisant cette expression. Le terme de « mutilation » est cependant contesté et les activistes sur le terrain préfèrent employer le mot plus neutre d'« excision » pour ne pas s'aliéner les populations locales.



Les nombreuses formes locales de MGF sont reflétées par les dizaines de termes utilisées pour les décrire dans les pays où elles soient pratiquées. Les mots utilisés font souvent références au concept de purification comme en arabe où le mot pour purification utilise la racine t-h-r également présente pour les termes correspondant aux circoncisions masculine et féminine (tahur et tahara). La MGF est appelée bolokoli (« se laver les mains ») en bambara, une langue parlée principalement au Mali, et isa aru ou iwu aru (« prendre son bain ») en igbo, une langue de l'Est du Nigeria.

La circoncision sunna fait habituellement référence à la clitoridectomie mais l'expression peut également être employée pour des formes plus sévères de MGF ; sunna signifie « cheminement » en arabe et renvoie aux traditions datant de l'époque de Mahomet même si la procédure n'est pas obligatoire dans la pratique musulmane. Au Soudan, nuss (moitié) peut désigner toutes les MGF depuis la clitoridectomie à l'infibulation et juwaniya (« la forme interne ») est utilisé quand les petites lèvres sont fusionnées. Le terme d'infibulation dérive du latin fibula (« attache ») car certains documents indiquent que les Romains attachaient le prépuce ou les lèvres de leurs esclaves pour les empêcher d'avoir des rapports sexuels. Au Soudan, l'infibulation est appelée « circoncision pharaonique » alors qu'il s'agit d'une « circoncision soudanaise » en Égypte. En Somalie, elle est connue simplement par le mot qodob (« recoudre »)...

Nous devons rétablir le droit féminin devant une barbarie absurde et cela n'est plus une guerre:
C'est eux ou c'est elles, en ce cas, je choisis le droit de élever ma fille telle une guerrière et pas en tant qu'esclaves et inférieur devant ceux qui choisissent de traiter les femmes comme des impurs !

Ecrit de
TAY
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Kounak le chat....
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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyMer 20 Juil à 10:03

L'intégrité et l'entreprise individuelle
ou la diversité industrielle devant Y'becca traduisait le Phare d'une Vie.

Frappé face à la diversité entre l'Homme et le sang, l'Homme devant son Épouse
ne connait pas encore la rigueur entre l’impôt direct et le commerce du respect
des personnes...Le Sida avance et il faut le repousser: le secret de l’asthme est d'apprendre son souffle et ses limites. Son étude peut aider des malades à écouter leur souffle tout en participant
à des réunions collectives; L'allergies et le sang font apparition à présent dans le commerce
du média et des sponsor tels les gladiateurs qui à présent sont décrit comme des athlètes
des temps anciens, cela peut laisser croire à une vertu de mémoire ! Il en est autres, c'est
toujours les mêmes aspects des grands propriétaires terriens ou commerciaux qui s'affrontent
dans une mascarade où les places faisant lieu d'ombres sont les plus onéreuses.

Vivre ou survivre, le don d'organe n'est pas l'influx de la circulation; la bourse s’oppose à l'horreur.
Car finalement, ce n'est plus à l’hémicycle que ce joue la légalité de l'information.
Elle réside sur le seuil que l'on veut bien accorder à l'aspect de l'importance sur le modeste foyer
ou sur le simple fait d'un échange Commercial: La Démocratie dans un vacarme de cloches. Drôle de Bataillon pour Une grande Muette appeler à entendre ses préfets.

Vivre ou mourir: C'est dans l'unité... Nous apprends t'on à l'école; même les plus laïque...
L'individuelle se lie dans le collectif dans le contexte sportif en tant que joueur, illusion ! en tant qu'
entraîneur, il s'agit d'une ironie... Mais, il demeure le secourisme, le rempart de la Grande muette, des Anarchistes, des démocrates et du Phare d'une Vie ou Y'Becca... La Vie individuelle devant le soi et l'autre
voilà un aspect des choses auquel même le sport et les guerres restent assez flou.
En effet,
La décentralisation et la santé.
Le moyen et les assemblées;
le Lointain et l'Agriculture.
L’humidité et l'évolution.
Le moyen d'obtenir provoque le chômage et l'exclusion et pourtant la volonté provoque l'embauche. Nous revenons à La Vie individuelle devant le soi et l'autre. voilà un aspect des choses auquel même le sport et les guerres restent assez flou. Pourtant, il demeure le secourisme, le rempart de la Grande muette, des Anarchistes, des démocrates et du Phare d'une Vie ou Y'Becca. La Loi et le silence devant l'Athée et la croyance n'a pas de jugements, elle le porte sur le criminel et ses complices selon les gravités: et c'est en cela que la Conscience et le Peuple se doivent d'être Une Âme portant sur le Temps et l'Avenir !

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.
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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyMar 30 Aoû à 8:39

Les Noirs catholiques aux Etats-Unis
Une « double minorité » préoccupante

Les quelque deux millions de catholiques afro-américains restent une « double minorité » : ils représentent à peine 3 % des catholiques aux Etats-Unis et environ 5 % de la communauté noire de ce pays. Et certaines études récentes montrent une stagnation de leur nombre.
Plan de l'article

   Un engagement tardif
   Une convergence d’événements
   Un dialogue fructueux
   Lier évangélisation et action sociale
   « L’affaire Stallings »
   Des résultats frustrants

Le nombre de Noirs catholiques a considérablement augmenté depuis les années 60 : alors qu’il est passé de 200 000 à seulement 800 000 entre 1900 et 1968, les trente-deux dernières années du xxe siècle ont vu un accroissement de quelque 1 200 000 membres. Les nombreux documents publiés par les autorités catholiques américaines, depuis les années 70, ne sont certainement pas étrangers à cette évolution. Ils dénotent une prise de conscience des besoins et des spécificités de la communauté noire, ainsi que de sa richesse culturelle et spirituelle. Ils sont aussi le résultat d’un dialogue qui s’est instauré entre la hiérarchie catholique et les organisations de religieux ou de laïcs noirs qui ont proliféré depuis la fin des années 60.
2

Cependant, les quelque deux millions de catholiques afro-américains restent une « double minorité » : ils représentent en effet à peine 3 % des catholiques aux Etats-Unis et environ 5 % de la communauté noire de ce pays. Par ailleurs, certaines études récentes montrent une stagnation dans le nombre de Noirs catholiques. Seule l’immigration venue d’Afrique et des Caraïbes permettrait d’en éviter une diminution. Les enquêtes menées auprès de cette « minorité » expliquent souvent l’érosion par l’absence d’un accueil chaleureux de la part des catholiques blancs, une indifférence qui devient parfois de la discrimination pure et simple.
3

Afin de faire le point sur cette question et de déterminer les perspectives d’avenir, il est utile de rappeler d’abord sur quelles bases s’est faite l’ouverture de l’Eglise catholique américaine aux besoins de la communauté noire. Les années 60 virent en effet coïncider des changements notables pour les catholiques aux Etats-Unis et un grand activisme chez les Noirs américains. Il en résulta une évolution positive pour les Noirs au sein de l’Eglise catholique, mais aussi, à plus ou moins long terme, des difficultés qui expliquent leur frustration actuelle.
Un engagement tardif
4

En avril 1968, cinquante-huit prêtres noirs — dont le seul évêque afro-américain, Harold Perry — fondèrent le « Black Catholic Clergy Caucus » (BCCC), créant ainsi, au sein du clergé catholique noir, « une solidarité qui n’avait jamais existé auparavant [1]
[1] Davis Cyprian, o.s.b., The History of Black Catholics...
». Dans une déclaration officielle, ils reprochaient à leur Eglise d’être restée « principalement une institution blanche et raciste » et ils prédisaient que, sans « un renversement total et effectif de ses pratiques actuelles », elle deviendrait « inacceptable pour la communauté noire ».
5

Il est vrai que, jusque-là, l’histoire de la hiérarchie catholique n’avait pas été exemplaire en matière de justice raciale. La plupart des évêques s’étaient toujours refusés à prendre ouvertement position contre l’esclavage, préférant souvent se conformer aux normes locales. Après la guerre de Sécession, ils avaient également toléré la ségrégation pratiquée dans les églises, les séminaires et les écoles paroissiales. Leur attitude était moins motivée par des raisons idéologiques ou économiques que par le souci de ne pas gêner l’intégration de leurs fidèles au sein de leurs communautés locales, où ils étaient minoritaires et souvent en butte à une certaine hostilité, ainsi que par le désir de préserver l’unité structurelle de leur Eglise.
6

Cette motivation était nettement moins valable dans les villes du Nord, où les catholiques blancs étaient regroupés par ethnies afin de perpétuer les coutumes de leur pays d’origine. Au début du xxe siècle, l’arrivée massive de Noirs, à la recherche d’un emploi et d’un logement, leur apparut comme une menace à cet ordre établi et les conduisit à oublier les préceptes de charité et de solidarité. Les tensions qui en résultaient pouvaient dégénérer en émeutes, comme à Chicago en 1919.
7

Malgré les interventions répétées du pape pour inciter les évêques à prendre davantage en compte les attentes de la communauté noire, ces derniers laissèrent souvent aux organisations laïques le soin de mettre en pratique les principes de justice sociale. Leur soutien se limitait à des encouragements verbaux et les finances de l’Eglise étaient affectées prioritairement à l’intégration des immigrants européens. Quelques évêques n’attendirent pas la décision historique de la Cour suprême, Brown v. Topeka, pour mettre fin à la ségrégation scolaire dans leurs écoles paroissiales et, dès 1945, les jésuites acceptèrent les Noirs dans leurs établissements, mais ces initiatives représentaient aussi un moyen de convertir les parents. Ces conversions adultes, nombreuses entre 1947 et 1967, commencèrent d’ailleurs à étoffer la communauté catholique noire.
8

C’est seulement en 1958, dans Discrimination and the Christian Conscience, que les évêques invitèrent officiellement leurs fidèles à éradiquer toute ségrégation. Il fallait, selon eux, éviter « une approche progressive qui cacherait l’inaction », mais il ne fallait pas non plus céder à « une impétuosité irréfléchie qui compromettrait les résultats de plusieurs décennies ». C’est certainement pour éviter cette « impétuosité » que, dans les années 60, les évêques demandèrent aux religieux d’obtenir l’approbation de leur hiérarchie avant de participer à toute manifestation en faveur des Noirs — une autorisation qui n’était souvent accordée qu’avec beaucoup de parcimonie. Cela peut expliquer l’impression générale que les catholiques n’étaient pas au premier plan de cette croisade pour les droits civiques.
9

Pourtant, un sondage organisé en 1964 par Newsweek montrait que la communauté noire considérait la contribution du clergé catholique à ce mouvement plus efficace que celle des juifs ou des autres Eglises blanches. Certains religieux n’hésitèrent pas, en effet, à braver la réprobation de leur évêque et de leurs fidèles. En 1966, ceux qui, avec M. L. King, manifestèrent contre la ségrégation résidentielle à Chicago reçurent fréquemment injures et projectiles dans certains quartiers à forte population catholique : ces descendants d’immigrants n’acceptaient pas un engagement en faveur des Noirs qui, selon eux, n’avaient pas su profiter des chances qui leur étaient offertes.
Une convergence d’événements
10

Le déplacement de la contestation noire vers les zones urbaines du Nord força le clergé à s’engager davantage dans les organisations de la communauté. Si les lois sur les droits civiques de 1964 et 1965 avaient un peu amélioré la situation dans le Sud, elles se révélèrent inefficaces contre la ségrégation de facto qui reléguait les Noirs dans les emplois subalternes et les taudis des grandes cités. Les catholiques, très nombreux dans ces villes, se trouvèrent donc directement confrontés aux émeutes urbaines — qui se répétèrent chaque été, de 1964 à 1968 — et à l’émergence d’organisations qui cherchaient à imposer le « Pouvoir Noir ». D’ailleurs, le BCCC fut créé à Detroit, lors d’une conférence concernant « Le Pouvoir noir et l’Eglise blanche : le ministère chrétien dans les ghettos et les banlieues ». En outre, les demandes formulées par le « Caucus » visaient à donner aux catholiques afro-américains davantage de contrôle sur leur Eglise au sein de leur communauté. Si cet événement apparaît comme un tournant, c’est parce que, pour la première fois, l’initiative avait été prise par des membres du clergé. Par ailleurs, la sollicitude de l’Eglise envers les Noirs n’avait plus un but exclusivement missionnaire, mais aussi celui de mettre en pratique les enseignements de l’Eglise sur la solidarité et la dignité humaines. Cette même année, le père Pedro Arrupe proposa aux jésuites américains un plan d’action en dix points, destiné à leur permettre de mieux vivre leur sacerdoce auprès des Noirs.
11

Cet engagement en faveur d’une plus grande justice sociale représentait aussi l’une des priorités retenues par le concile Vatican II. Cet événement eut un impact aux Etats-Unis d’autant plus important qu’il coïncida avec des bouleversements au sein de la société. Les évêques américains, satisfaits de constater que le Vatican envisageait enfin la possibilité pour l’Eglise de s’adapter à la vie moderne, s’empressèrent de mettre en pratique les recommandations retenues à Rome. Les Noirs furent davantage affectés par celles qui demandaient aux prêtres d’adapter la liturgie aux spécificités de leur paroisse, ainsi que par Apostolicam actuositatem, qui encourageait les laïcs à devenir un « ferment » dans leurs communautés. Or, dans ce domaine, les Noirs américains, comme les Hispaniques, avaient historiquement une plus grande expérience. Le « National Black Congress », qui se réunit annuellement de 1889 à 1894, était l’œuvre d’un catholique laïque, Daniel Rudd, tout comme le « Committee for the Advancement of Colored Catholics », créé en 1916 par Thomas Wyatt Turner. Ces deux hommes cherchaient à pallier l’absence d’un clergé afro-américain autochtone, tout en réclamant l’ouverture des séminaires aux Noirs américains.
12

Les catholiques américains des années 60 et 70 étaient d’autant plus enclins à suivre les recommandations du Concile qu’ils étaient maintenant devenus des Américains à part entière. L’élection de J. F. Kennedy à la présidence en 1960 en était le symbole. Economiquement, beaucoup appartenaient à la classe moyenne et leurs enfants fréquentaient les établissements d’enseignement supérieur dans la même proportion que les protestants. En ce qui concerne les relations ethniques et raciales, ces changements s’accompagnaient souvent d’une attitude plus libérale et davantage en accord avec les enseignements de l’Evangile. Cette évolution vers une Eglise plus attentive aux besoins des plus démunis et des opprimés fut aussi facilitée par l’arrivée massive de Latino-Américains, après la loi sur l’immigration de 1965. Ces fidèles, souvent jeunes et militants, obtinrent rapidement la création d’un Secrétariat pour les affaires hispaniques et, dès 1972, ils inaugurèrent la tradition des encuentros : des rassemblements de religieux et de laïcs pour réfléchir sur le ministère dans leurs communautés. D’autres devaient suivre en 1977, 1985 et 2000.
Un dialogue fructueux
13

Il est indéniable que cette convergence d’événements provoqua une évolution notable chez les Noirs catholiques aux Etats-Unis. En dehors de leur croissance numérique, les années 70 furent marquées par la première lettre pastorale des évêques américains condamnant ouvertement toute forme de racisme. Dans Brothers and Sisters to Us, publiée en 1979, les évêques reconnaissaient avoir trop souvent « prêché l’Evangile tout en fermant les yeux sur le racisme qui y est condamné » — comme le leur avait reproché le BCCC onze ans plus tôt. Ils mettaient notamment en garde leurs fidèles contre « le sentiment d’indifférence » qui laissait perdurer une grande inégalité socio-économique et ils les appelaient à reconnaître la richesse que représentait la diversité ethnique et raciale pour l’Eglise comme pour la société. En 1984, les dix évêques noirs publièrent leur première lettre pastorale : What We Have Seen and Heard. Le titre faisait référence à l’héritage que les Noirs catholiques avaient acquis tout au long de leur histoire et qu’ils étaient invités à partager avec le reste de l’Eglise. Ils témoigneraient ainsi de sa catholicité et favoriseraient les relations œcuméniques avec les Eglises protestantes.
14

Ces prises de position encouragèrent les organisations catholiques noires, qui avaient proliféré depuis 1968, à cautionner le premier « National Black Congress » du xxe siècle. Ce Congrès se tint à Washington D.C. en 1987 et, s’il avait été organisé dans le même esprit que ceux du xixe siècle, il s’en distinguait par une représentation vraiment nationale. Y assistaient également plus de cinquante évêques, alors que les Congrès précédents avaient été accueillis avec indifférence — voire hostilité — par la hiérarchie catholique américaine. Ce Congrès se termina par l’approbation d’un « Plan de pastorale nationale pour les Noirs catholiques », auquel Jean Paul II donna un écho favorable devant la communauté noire de la Nouvelle-Orléans. En 1989, la Conférence épiscopale américaine reconnut officiellement ce Plan « comme la charte fondatrice d’une action mûre et concertée pour l’évangélisation des catholiques afro-américains [2]
[2] Here I Am, Send Me : A Conference Response to the Evangelization...
». Depuis, trois autres Congrès nationaux [3]
[3] A la Nouvelle-Orléans en 1992, à Baltimore en 1997...
ont été organisés, avec toujours le même processus de consultation préalable et la diffusion nationale d’un document final. Cependant, les thèmes abordés se firent plus spécifiques, les solutions préconisées plus concrètes et les échéances plus précises. Durant le Congrès de 1997, l’inauguration d’une chapelle, « Our Mother of Africa », au sein même du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington D.C. (événement retransmis par une chaîne de télévision nationale), apparut comme une reconnaissance officielle des Noirs catholiques et de leur culture.
15

Ce dialogue entre l’Eglise catholique et les Afro-Américains a certainement porté des fruits. Le nombre d’évêques noirs nommés à la tête d’un diocèse est passé de un en 1987 à six en 2002. Depuis 1988, le Secrétariat pour les catholiques afro-américains se veut la « voix officiellement reconnue » de cette communauté auprès de la Conférence épiscopale qui, pour la première fois, est présidée par un évêque noir, Wilton Gregory. En 1990, afin de favoriser un rituel qui fût « authentiquement noir et réellement catholique », la Conférence épiscopale publia Plenty Good Room : The Spirit and Truth of African American Catholic Worship. Le P. J.-Glenn Murray, qui contribua à la rédaction de ce document, explique, dans U.S. Catholic d’août 2002, que cette initiative fut particulièrement appréciée par les fidèles afro-américains, car ils « veulent montrer qu’ils sont là » et ils ne conçoivent pas leur participation sans musique ni activité corporelle.
Lier évangélisation et action sociale
16

Le nombre croissant de petites communautés de foi, au sein des paroisses, a également permis aux catholiques noirs de partager plus facilement avec d’autres leur expérience spirituelle et leurs valeurs culturelles (« ce [qu’ils] ont vu et entendu »). Cet engagement des laïcs est d’autant plus important que la pénurie de prêtres et de religieuses se fait cruellement sentir dans la communauté noire. La création, en 1994, d’un Sous-Comité pour le sacerdoce laïque prouve que les évêques sont sensibles au problème de la formation de ces personnes. Ce comité organise régulièrement des rencontres, auxquelles sont invités des représentants des différents groupes ethniques et raciaux qui composent l’Eglise actuelle. En outre, l’« Institute for Black Catholic Studies » (IBCS), fondé en 1980 à « Xavier University » en Louisiane, offre un enseignement à tous ceux qui doivent assurer leur ministère parmi les Noirs.
17

La participation des laïcs est d’ailleurs essentielle pour lier évangélisation et action sociale. Or, dans Commonweal du 8 février 1985, Edward Braxton (actuellement évêque de Lake Charles en Louisiane) prouve que les deux lettres pastorales — What We Have Seen and Heard et Economic Justice for All (publiée en 1986) — sont indissociables. La seconde, très critique à l’égard de la politique économique de Reagan, rappelait que « les pauvres [avaient] la revendication économique la plus urgente devant la conscience de la nation » (§ 86) et que « la pauvreté de longue durée [était] concentrée parmi les Noirs américains, particulièrement parmi les familles monoparentales dirigées par une femme noire ». D’ailleurs, les résolutions passées lors des différents Congrès nationaux noirs concernaient autant les politiques d’aide sociale et d’emploi que la prise en compte des différences liturgiques. En outre, dans Here I Am, Send Me, les évêques reconnaissaient que l’évangélisation des Afro-Américains devait commencer au sein de la famille noire, « avec ses forces et ses fragilités », et que les écoles catholiques devaient en être les « avant-postes ».
18

C’est sur cette double dimension — culturelle et sociale — qu’insistait, en 1999, le président de la Conférence épiscopale, Joseph Fiorenza, lorsqu’il évoquait le défi qui se présentait à l’Eglise américaine à l’aube du nouveau millénaire. Celle-ci était en effet devenue « un microcosme de l’Eglise universelle » et se devait de parvenir à « l’unité dans la diversité ». C’était également le but de Encuentro 2000, organisé à Los Angeles. Cette fois, ce rassemblement n’était pas limité aux Hispaniques et il se proposait de célébrer « les nombreux visages dans la maison de Dieu ».
« L’affaire Stallings »
19

La multiplicité des organisations, leur vitalité et leur reconnaissance auprès des instances officielles, témoignent de l’enthousiasme des catholiques noirs. Pourtant, à cet optimisme initial succède souvent un sentiment de déception devant l’absence de mise en pratique des idées énoncées dans les différents documents. Dans Origins du 29 novembre 1984, l’évêque noir Joseph Francis déplorait que Brothers and Sisters to Us n’ait pas eu le même retentissement que The Challenge of Peace (concernant le désarmement nucléaire), alors que ces deux lettres pastorales défendaient ce que le cardinal Bernardin appelait « une éthique cohérente de la vie ». Constatant le faible impact de What We Have Seen and Heard, Edward Braxton expliquait, dans America du 2 novembre 1985, qu’il n’était plus nécessaire de « dire quoi que ce soit », mais qu’il fallait maintenant réaliser ce qui avait été dit.
20

Pour le P. Cyprian Davis, l’« affaire Stallings » était symptomatique de ces problèmes, qui continuaient à faire des Noirs catholiques une minorité oubliée et négligée [4]
[4] America, 31 mars 1990, p. 319-321.
. Ordonné prêtre en 1974 et ancien président du BCCC, George Stallings s’était distingué en adoptant un style de liturgie nettement influencé par la culture africaine. En 1989, il créa une paroisse séparée qu’il appela « Imani Temple » et, en 1990, sa scission complète avec Rome lui valut l’excommunication. George Stallings considérait avoir « mis en première page le racisme pratiqué au sein de l’Eglise catholique romaine, plus particulièrement par une hiérarchie blanche, masculine, raciste et sexiste [5]
[5] Cité dans The New Republic, 11 mai 1992, p. 22.
». Son exemple fit peu d’émules parmi les catholiques noirs qui tenaient à rester membres de l’Eglise, mais nombreux étaient ceux qui, avec Stallings, reconnaissaient la persistance d’un racisme institutionnel au sein de l’Eglise. Des témoignages plus récents confirment l’existence de ce que le P. Cyprian Davis nomme « une insensibilité au niveau intermédiaire », qui se manifeste souvent par l’absence de toute référence à la culture et à la contribution des Noirs catholiques dans les programmes de formation diocésains.
21

« L’affaire Stallings » illustre aussi le fait que certains changements, initialement favorables aux catholiques noirs, se soient également révélés source de dilemme et de conflit. Poussés à l’extrême dans un contexte multiculturaliste, le renouveau liturgique et le processus d’inculturation conduisent certains catholiques afro-américains à demander l’instauration d’une Eglise séparée, avec sa propre liturgie et son propre clergé, tout en restant en communion avec Rome. Cette solution reçoit le soutien de ceux qui pensent que l’impossibilité pour les Noirs de contrôler leur culte, comme ils le font chez les baptistes ou les méthodistes, les a souvent retenus de rejoindre une structure aussi centralisée et hiérarchisée que l’Eglise catholique. Cependant, une majorité des Noirs qui se sont convertis au catholicisme reste très attachée à l’unité actuelle et, à l’instar de Wilton Gregory, craint que l’instauration de paroisses séparées pour les différents groupes ethniques n’empêche l’Eglise de « refléter sa catholicité [6]
[6] Cité dans U.S. Catholic, février 1993, p. 20.
».
22

Selon Edward Braxton, le concile Vatican II et le Mouvement pour les droits civiques sont aussi indirectement responsables de la stagnation du nombre de Noirs catholiques. En privilégiant les relations œcuméniques, ils ont empêché « un travail de conversion actif, voire agressif », si bien que « la présence catholique au sein de la communauté noire en est venue à se manifester exclusivement à travers l’enseignement et les services sociaux, tandis que les Eglises protestantes traditionnelles et les musulmans noirs […] se chargent des besoins spirituels [7]
[7] Commonweal, 8 février 1985, p. 76.
».
23

Cette nécessité d’associer action sociale et évangélisation est reconnue par ceux qui déplorent la fermeture de plus en plus fréquente des écoles du centre des villes. Il ne s’agit pas d’une politique raciste délibérée de la part de la hiérarchie catholique (comme le pense George Stallings), mais, là encore, de la conséquence de changements considérés initialement comme positifs. En accédant à la classe moyenne, de nombreux catholiques sont allés vivre dans les banlieues. La population des paroisses du centre des villes, souvent pauvre et non catholique, ne peut assurer le soutien financier de ces écoles dont elle profite cependant. Le P. Cyprian Davis pense que fermer ces écoles, c’est oublier que l’Eglise catholique doit être « le refuge de tous les peuples et […] le signe universel de l’espoir et de la réconciliation » — d’autant plus que c’est de « la salle de classe que part la route qui permet d’échapper à la pauvreté [8]
[8] U.S. Catholic, mai 1993, p. 22 et 24.
». La création d’un fonds de soutien interdiocésain répondrait donc également au souci exprimé par les évêques dans Economic Justice for All.
Des résultats frustrants
24

Cependant, la mise en pratique des principes généreux exposés dans cette lettre pastorale laisse aussi un sentiment de frustration. D’ailleurs, dès juillet 1985, dans The Annals of the American Academy of Political and Social Science, Patrick H. McNamara se demandait si ce document ne resterait pas un simple « pari prophétique ». Ses doutes étaient d’autant plus fondés que, durant les débats qui précédèrent la publication de la lettre, les catholiques laïques conservateurs reprochèrent aux évêques de s’immiscer dans un domaine hors de leurs compétences et proposèrent une version nettement moins critique à l’égard du capitalisme américain. Le nombre de ces catholiques conservateurs a augmenté depuis les années 70. C’est, là aussi, la conséquence d’une évolution a priori positive : celle de leur ascension sociale. Selon certains commentateurs, la crainte de l’Eglise de s’aliéner le soutien de ce courant conservateur (notamment dans son opposition à l’avortement) explique son « silence » face à l’injustice raciale [9]
[9] America, 31 mars 1990, p. 315-318.
. Il est d’ailleurs symptomatique que, depuis 1986, aucune lettre pastorale n’ait eu un retentissement comparable à celui des années 80. C’est aussi le résultat des tentatives du Vatican de limiter le rôle des conférences épiscopales et de remettre ainsi en question une tradition profondément ancrée chez les catholiques américains [10]
[10] Voir la rencontre entre le pape et les archevêques...
.
25

Ce conservatisme social a d’autant plus de chances de se faire entendre que, malgré les intentions louables de parvenir à « l’unité dans la diversité », il subsiste de profondes rivalités entre les groupes ethniques et raciaux qui composent l’Eglise catholique. C’est ce qu’atteste « Reconciled through Christ », un document publié en 1997 par les évêques noirs et hispaniques. Leurs fidèles, qui cohabitent souvent au sein de la même paroisse, sont confrontés aux mêmes problèmes de discrimination et de pauvreté. Mais, au lieu de s’unir pour les résoudre, ils se retrouvent souvent en concurrence, afin de bénéficier des programmes sociaux « préférentiels ». Dans le domaine religieux, ces deux groupes fonctionnent trop souvent comme des communautés de foi distinctes. Ce problème est d’autant complexe que les efforts de l’Eglise pour créer des paroisses véritablement multiculturelles sont parfois considérés comme un oubli des besoins spécifiques de la communauté noire. C’est ainsi que de nombreux Bureaux archidiocésains consacrés aux catholiques noirs ont vu leurs activités regroupées au sein d’organisations chargées des relations interethniques, entraînant une représentativité moindre des Afro-Américains — surtout parmi les instances dirigeantes. Le ressentiment qui en découle se manifeste plus particulièrement à l’égard des Hispaniques qui, grâce à leur poids démographique et au fait qu’ils soient de tradition catholique, se voient « promus à la position de leaders dans l’Eglise ». Même si, selon Arthur Tafoya, évêque de Pueblo, ce rôle s’accompagne de « la responsabilité d’établir des contacts avec les autres », certains craignent que les Hispaniques n’imposent leur influence au sein de l’Eglise catholique américaine, comme les Européens l’avaient fait jusque-là, et n’adoptent la même attitude paternaliste à l’égard des autres groupes ethniques.
26

* * *
27

Si l’on considère toute l’énergie déployée durant ces vingt-cinq dernières années pour que les catholiques noirs ne soient plus une « minorité invisible », le résultat peut sembler décevant, d’autant plus que certaines bonnes intentions ont abouti au résultat inverse de celui qui était attendu. C’est pourquoi environ 50 % des catholiques noirs pensent que l’Eglise se désintéresse de leur communauté, sans toutefois demander, pour 79 % d’entre eux, une branche afro-américaine séparée au sein de l’Eglise. Cette ténacité face à l’adversité, qui a toujours caractérisé la communauté noire, réduit le risque d’un départ en masse vers d’autres religions, surtout chez ceux qui se sont convertis au catholicisme dans les années 60 et 70. Le problème est tout autre avec les Noirs de moins de trente ans (pratiquement la moitié de la population afro-américaine), qui ne sont souvent affiliés à aucune Eglise ou qui rejoignent plus volontiers la Nation de l’Islam. On serait donc tenté de se demander ce que l’Eglise catholique peut faire pour les « attirer ». Mais cette question implique l’existence d’une « majorité » qui a le pouvoir d’accueillir des « groupes minoritaires » en leur accordant une plus ou moins grande autonomie rituelle et liturgique. C’est comme si on leur disait : « Bienvenue dans la demeure de la famille de Dieu, mais, s’il vous plaît, ne touchez pas aux meubles sans permission ». Il faudrait donc aller au delà d’une simple « sensibilité culturelle », en partant du principe que « la maison de Dieu est sainte, non seulement parce que tous y sont les bienvenus, mais parce que tous en font partie [11]
[11] National Catholic Reporter, 27 juillet 2001.
». Pour ce faire, Edward Braxton demande aux différentes instances de l’Eglise catholique de ne plus utiliser les expressions « minorités » et « groupes minoritaires [12]
[12] America, 3 juin 2000, p. 6-8.
», qui ont souvent une connotation négative. Cette remarque pourrait d’ailleurs s’appliquer à la société américaine tout entière. Les Noirs catholiques cesseraient alors, en dépit de leur petit nombre, d’être une « double minorité ».
Notes
[1]

Davis Cyprian, o.s.b., The History of Black Catholics in the U.S, 1990, p. 259.
[2]

Here I Am, Send Me : A Conference Response to the Evangelization of African Americans and the National Black Pastoral Plan (ce titre était inspiré des paroles du prophète Isaïe, Here I come Lord, send me, que le Congrès de 1987 avait retenues comme slogan).
[3]

A la Nouvelle-Orléans en 1992, à Baltimore en 1997 et à Chicago en 2002.
[4]

America, 31 mars 1990, p. 319-321.
[5]

Cité dans The New Republic, 11 mai 1992, p. 22.
[6]

Cité dans U.S. Catholic, février 1993, p. 20.
[7]

Commonweal, 8 février 1985, p. 76.
[8]

U.S. Catholic, mai 1993, p. 22 et 24.
[9]

America, 31 mars 1990, p. 315-318.
[10]

Voir la rencontre entre le pape et les archevêques américains en mars 1989, et la lettre apostolique sur « La nature théologique et juridique des conférences épiscopales » de juillet 1998.
[11]

National Catholic Reporter, 27 juillet 2001.
[12]

America, 3 juin 2000, p. 6-8.


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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyMar 30 Aoû à 8:40

L’Affaire Stallings
Ariel Fenster, le 4 avril 2011, 14h20

Les techniques analytiques sont telles qu’il est désormais possible de détecter et d’identifier des quantités infimes d’une substance. Malgré cela, le résultat d’une investigation demeure à la merci du facteur humain. L’Affaire Stallings démontre que cela peut avoir des conséquences tragiques.
Patricia Stallings
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Le 7 juillet 1989, la vie de Patricia Stallings prend un tournant tragique. Après avoir donné le biberon à son bébé de trois mois, Ryan, ce dernier en vomit immédiatement le contenu. Pendant deux jours, il est incapable de garder toute nourriture. Léthargique, le bambin respire difficilement. Admis d’urgence à l’hôpital, il est soumis à des tests à l’issue desquels on dénote la présence sanguine de glycol d’éthylène, principale composante de l’antigel. Incapable d’expliquer l’origine du poison, Patricia Stallings est alors soupçonnée de souffrir du syndrome de Munchausen et d’avoir empoisonné son fils. Ce dernier lui est alors retiré et confié à une famille d’accueil. La mère est autorisée à nourrir son fils, sous supervision.

Huit semaines plus tard, après que Patricia Stallings ait donné le biberon à son fils, l’état de ce dernier, qui s’était jusqu’alors amélioré, se dégrade de nouveau. Ryan est amené d’urgence à l’hôpital, mais, en dépit de tous les efforts déployés pour le sauver, il meurt. Les tests de deux laboratoires révèlent la présence de glycol d’éthylène dans le sang du bambin et dans le biberon ayant servi à le nourrir. Patricia Stallings est arrêtée et accusée du meurtre de son fils.

Enceinte au moment de son arrestation, Patricia Stallings donne naissance à un deuxième fils, David. Alors emprisonnée, elle est forcée de confier l’enfant à une famille d’accueil. Très rapidement, ce dernier développe les mêmes symptômes que ceux affligeant son frère. David est alors soumis à des examens plus approfondis. Au lieu d’empoisonnement au glycol d’éthylène, les tests démontrent que David souffre d’une rare maladie génétique, l’acidémie méthylmalonique (AMM).

Touchant environ un nouveau-né sur 50 000, l’AMM découle d’une carence au niveau de l’enzyme qui dégrade l’acide méthylmalonique, un métabolite de différents acides aminés. L’accumulation d’acide qui en résulte donne lieu à une variété de symptômes similaires à ceux de l’empoisonnement au glycol d’éthylène. Malgré cela, le juge au procès de Patricia Stallings refuse que son avocat justifie le décès de Ryan par l’AMM. Selon lui, même s’il est possible que l’enfant ait été atteint de maladie, les tests ont néanmoins détecté la présence d’antigel. En janvier 1991, Patricia Stallings est condamnée à la prison à vie pour le meurtre de son enfant.

La série télévisée américaine Unsolved Mysteries en fait le sujet de l’une de ses émissions, que visionnent deux chercheurs du Département de génétique de l’Université de St Louis, les professeurs Shoemaker et Sky. Ces derniers s’étonnent que Patricia Stallings donne naissance à un deuxième enfant présentant les mêmes symptômes. Après avoir communiqué avec les autorités, on leur accorde la permission d’offrir une contre-expertise sur un échantillon du sang de Ryan.

Coup de théâtre! Les analystes ayant mené les tests sanguins permettant de croire à la « culpabilité » de Patricia Stallings avaient commis une erreur impardonnable en n’utilisant pour seule technique celle de la séparation de chromatographie en phase gazeuse, et assignant au glycol d’éthylène les pics observés sur les graphes obtenus. En fait, ceux-ci étaient causés par l’acide propionique, un des produits de dégradation de l’acide méthylmalonique. Les professeurs Shoemaker et Sly ont quant à eux utilisé la technique recommandée, soit la spectrométrie de masse. À l’issue de ce test, qui précise la composition exacte d’un mélange, on confirma l’absence d’éthylène glycol et, du même coup, la présence d’acide propionique.

Le 20 septembre 1991, les accusations portées contre Patricia Stallings sont retirées dans leur totalité. Le calvaire de la jeune femme aura donc duré plus de deux ans. Bien que son séjour en prison ait indiscutablement été une véritable injustice, la plus grande tragédie que cette femme ait dû endurer est le décès de son fils, lequel aurait pu être évité si les laboratoires n’avaient pas commis cette erreur impardonnable. Diagnostiquée à temps, l’AMM peut être contrôlée grâce à un régime alimentaire qui limite l’apport de certains acides aminés. Dès sa sortie de prison, Patricia Stallings a poursuivi les deux laboratoires ainsi que l’hôpital. L’on rapporte que l’entente à l’amiable lui donna droit à une compensation de six millions de dollars. S’il est vrai que la justice a triomphé, la chance et le hasard, dans ce cas, ont tous deux joué un rôle important. Patricia Stallings donna naissance à un deuxième enfant à son tour atteint d’AMM; au sein d’une même famille, les probabilités que deux enfants soient atteints de la maladie s’élèvent à une sur quatre. Et deux experts en dépistage génétique ont regardé la télévision au bon moment.
_______________________________________________________________________________________________________
LES MANCHETTES SCIENTIFIQUES d’Ariel Fenster
L’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill présente des capsules sur des sujets défrayant l’actualité scientifique. Plus de renseignements sur ces sujets, ou d’autres d’intérêt général, sont disponibles en communiquant avec Ariel Fenster.

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MessageSujet: Re: Message for Martin Luther King Jr   Message for Martin Luther King Jr - Page 2 EmptyMar 13 Sep à 10:13

Toulouse, le 13 Septembre 2016

"Lettre vers tous les Croyants, les Laics, les Athées et Indiférents sans distinction de sexes et d'appartenance"

"A travers l'histoire, il y a tout ces regards qui porte sur l'espérance d'une terre bénite où résonne la paix et l'harmonie si désireuse dans le cœur de l'Homme. Certains ont construit et d'autres ont détruit... Les Femmes n'eurent pas dans un premier temps à se soucier de leur image, telle des lionnes, elles étaient libre de se soumettre ou de se dérober à l'acte naturel de la Nature et de ses lois. Mais voilà; nous avons voulu une femme unique dans sa présentation et son comportement: La diversité lui fut enlevé et l'Homme perdit son statut d'être suprême de Dieu. Les Hyènes, les lions et les Éléphants devint les inspirateurs de l'évolution humaine, plus nous apprenons à observer ce qui reste de sauvage dans la nature, nous voyions que nous avons voulu supprimer ces codes d'honneurs... Ce qui était preuve de charité fut transformé en faiblesse ! Le lion qui élevait les fils de ses frères, ce lion là fut tué par les Hommes et ceux qui prirent sa défense furent exilés du cœur des femmes... On les transforma pour les soustraire à leurs regards... Trouvé vous cela juste mesdames d'être puni pour un acte de bonté à l'égard de ce lion qui adopta les orphelins de ces crimes et qui honoré les dettes des Dames Lionnes à l'égard de Yahvé, Dieu, Allah, Vishnou ou Éternel est l’Éternel. Oui malgré mon sens laïque, je crois au courage de la Charité et de la Valeur malgré tout j'ai perdu ma naïveté devant le Lâche, le Traitre, l’Envieux et la Haine. J'aime le regard tel le lion qui protège son territoire, Sa Lionne et Son Peuple et qui n'ose pas cacher son admiration devant les singes et les éléphants imprégné de sagesse et de Bonté... Le Courage de la Girafe, la Hargne de la Hyène, l'endurance du Serpent, la moquerie du Scorpion et les enseignements de la Mouche. Les Mouches indiquent l'eau et sont des reversoirs aussi utile que le Chameau et le Cheval... Les hirondelles qui faisait sourire les Femmes et les Enfants; Et malgré la Cruauté du Temps, il y avait toujours une place pour la valeur du Courage et du charitable... Voilà à partir de quoi et selon les percepts de Gordon Pacha et l’Enseignement de l’Écoute du Temps et de La Nature nous pouvons reconstruire Alep, Petra et tous ces Oasis qui faisait les charmes de nos querelles de Commerçants, de Patriarches et de Familles. Nous ne pourrons jamais éviter des querelles ou des discordes de Voisinages, mais Sauvegarder Notre Honneur, ça sera mon premier engagement d'Homme contre l'Esclavage, le Viol, la Torture, La Faim, La soif et pour l'équilibre, le partage, la manifestation, l'égalité, de réunion et de gréve."

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.
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