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 ET QUE LE BONHEUR N'EST QU'UN SONGE DANS LE SOLEIL LEVANT

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yanis la chouette




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ET QUE LE BONHEUR N'EST QU'UN SONGE DANS LE SOLEIL LEVANT Empty
MessageSujet: ET QUE LE BONHEUR N'EST QU'UN SONGE DANS LE SOLEIL LEVANT   ET QUE LE BONHEUR N'EST QU'UN SONGE DANS LE SOLEIL LEVANT EmptyVen 20 Sep à 1:30

Évariste Désiré de Forges, chevalier puis vicomte de Parny, est un poète français né le 6 février 1753 à Saint-Paul
de l'île Bourbon (actuelle île de La Réunion), et mort le 5 décembre 1814 à Paris.

« Le corps d’Eléonore : réflexions sur les Poésies érotiques du chevalier de Parny », in Roman no 25 (1988) !

Recueil : Élégies (1784).
Élégie VIII.


Aimer est un destin charmant ;
C'est un bonheur qui nous enivre,
Et qui produit l'enchantement.
Avoir aimé, c'est ne plus vivre,
Hélas ! c'est avoir acheté
Cette accablante vérité,
Que les serments sont un mensonge,
Que l'amour trompe tôt ou tard,
Que l'innocence n'est qu'un art,
Et que le bonheur n'est qu'un songe.

Évariste de Parny.

En 1777, il rédige l’Épitre aux insurgents de Boston pour manifester sa solidarité avec les insurgés de la Boston Tea Party, qui réclament la liberté. Selon Prosper Éve, « cet amour de la liberté lui vient certainement de la lecture des philosophes, mais il n'a pu naître et croître que par le spectacle des outrances de la société bourbonnaise » ! En 1783, il revient à l'île Bourbon pour régler la succession de son père et voyage également à l'Île-de-France. En 1785, il quitte l'île Bourbon pour Pondichéry pour suivre, en qualité d'aide de camp, le gouverneur général des possessions françaises dans les Indes. Il ne se plaît pas du tout en Inde mais y recueille une part de la matière de ses Chansons madécasses, parmi les premiers poèmes en prose en français. Il ne tarde pas à revenir en France pour quitter l'état militaire et s'installer en 1786 dans la maison qu'il possède dans le vallon de Feuillancourt, entre Saint-Germain-en-Laye et Marly-le-Roi, qu'on appelle la Caserne. Avec Bertin et Léonard, il forme la « société de la caserne », qui a coutume de s'y réunir. Lorsqu'éclate la Révolution française, Parny, qui ne reçoit aucune pension du Roi et qui ne s'intéresse pas particulièrement à la politique, ne se sent pas véritablement concerné. Mais il doit solder les dettes laissées par son frère Jean-Baptiste et, en 1795, les remboursements en assignats le ruinent presque complètement. Il obtient une place dans les bureaux du ministère de l'Intérieur où il reste treize mois, puis à l'administration du théâtre des Arts. En 1804, le comte Français de Nantes le fait entrer dans l'administration des droits réunis.

Recueil : Poésies érotiques (1778).
Croyez-moi, l'autre monde est un monde inconnu,
Où s'égare notre pensée.
D'y voyager sans fruit la mienne s'est lassée :
Pour toujours j'en suis revenu.
J'ai vu dans le pays des fables
Les divers paradis qu'imagina l'erreur,
Il en est bien peu d'agréables ;
Aucun n'a satisfait mon esprit et mon cœur.
«Vous mourez, nous dit Pythagore ;
Mais sous un autre nom vous renaissez encore,
Et ce globe à jamais par vous est habité. »
Crois-tu nous consoler par ce triste mensonge,
Philosophe imprudent et jadis trop vanté ?
Dans un nouvel ennui ta fable nous replonge.
Mens à notre avantage, ou dis la vérité.

Celui-là mentit avec grâce
Qui créa L'Élysée et les eaux du Léthé.
Mais dans cet asile enchanté
Pourquoi l'amour heureux n'a-t-il pas une place ?
Aux douces voluptés pourquoi l'a-t-on fermé ?
Du calme et du repos quelquefois on se lasse ;
On ne se lasse point d'aimer et d'être aimé.

Le dieu de la Scandinavie,
Odin, pour plaire à ses guerriers,
Leur promettait dans l'autre vie
Des armes, des combats et de nouveaux lauriers.
Attaché dès l'enfance aux drapeaux de Bellonne,
J'honore la valeur, aux braves j'applaudis ;
Mais je pense qu'en paradis
Il ne faut plus tuer personne,
Un autre espoir séduit le Nègre infortuné,
Qu'un marchand arracha des déserts de l'Afrique.
Courbé sous un joug despotique,
Dans un long esclavage il languit enchaîné :
Mais quand la mort propice a fini ses misères,
Il revole joyeux au pays de ses pères,
Et cet heureux retour est suivi d'un repas.
Pour moi, vivant ou mort, je reste sur vos pas.
Esclave fortuné, même après mon trépas,
Je ne veux plus quitter mon maître.
Mon paradis ne saurait être
Aux lieux où vous ne serez pas.

Jadis au milieu des nuages
L'habitant de l'Ecosse avait placé le sien.
Il donnait à son gré le calme ou les orages :
Des mortels vertueux il cherchait l'entretien ;
Entouré de vapeurs brillantes,
Couvert d'une robe d'azur,
Il aimait à glisser sous le ciel le plus pur,
Et se montrait souvent sous des formes riantes.

Ce passe-temps est assez doux ;
Mais de ces Sylphes, entre nous,
Je ne veux point grossir le nombre.
J'ai quelque répugnance à n'être plus qu'une ombre ;
Une ombre est peu de chose, et les corps valent mieux ;
Gardons-les. Mahomet eut grand soin de nous dire
Que dans son paradis l'on entrait avec eux.
Des Houris c'est l'heureux empire.
Là les attraits sont immortels ;
Hébé n'y vieillit point ; la belle Cylhérée,
D'un hommage plus doux constamment honorée,
Y prodigue aux élus des plaisirs éternels.
Mais je voudrais y voir un maître que j'adore,
L'Amour, qui donne seul un charme à nos désirs,
L'Amour, qui donne seul de la grâce aux plaisirs.
Pour le rendre parfait, j'y conduirais encore
La tranquille et pure Amitié,
Et d'un cœur trop sensible elle aurait la moitié.
Asile d'une paix profonde,
Ce lieu serait alors le plus beau des séjours ;
Et ce paradis des amours
Auprès d'Éléonore on le trouve en ce monde.

Évariste de Parny.

La poésie de Parny a été extrêmement populaire au début du XIXe siècle. « Je savais par cœur les élégies du chevalier de Parny, et je les sais encore », écrit ainsi Chateaubriand en 1813 (Mémoires d'outre-tombe, L.IV, ch. 12). L'écrivain russe Pouchkine, qui écrivit également de la poésie érotique, avait Parny en grande estime et disait de lui : « Parny, c'est mon maître ». Parny s'est fait connaître par ses Poésies érotiques (1778) qui apportent un peu de fraîcheur dans la poésie académique du XVIIIe siècle. Il reste aussi par ses Chansons madécasses (1787), où il dit traduire des chansons de Madagascar, et qu'on s'entend pour considérer comme le premier essai de poèmes en prose en langue française. Elles ont été illustrées par Jean Émile Laboureur (1920)7. Certaines ont été mises en musique : par Maurice Ravel (Chansons madécasses, 1925) et par Zoé De La Rue (Romance : "C'en est fait, j'ai cessé").

compagnon.yanis.tignard @Yanis_Tignard · 15 min
En réponse à @JPN_PMO
COMPAGNONS !
HIROSHIMA EN L'ARCHIPEL OCÉANIQUE AUSTRALE OU LE PACIFIQUE EN L’ENQUÊTEUR, LE JUGE, LA PERQUISITION, LE SEUIL ET LES MOTS.
DANS LE TÉMOIGNAGE DU SOUFFLE DE L'ÉTERNEL OÙ LA NATURE JURITIQUE S'EST ÉMANCIPÉE DE L'EMPEREUR DIVIN AFIN D'ETRE UNE RÉPUBLIQUE AUTONOME !
TAY

HIROSHIMA EST UNE BALEINE POURCHASSÉE ET UNE RÉPUBLIQUE AUTONOME AU MÊME TITRE QUE NAGASAKI SA PETITE SOEUR ET SA GRANDE AMIE !
LEURS TÉMOIGNAGES SONT VOIES ET VOIX EN LE TESTAMENT AUTANT LA COMMUNAUTÉ ORIENTALE, L'ENTITÉ AFRICAINE, LE RÊVE AMÉRICAIN ET
LE REFUGE OCCIDENTAL !
TAY

VICTIMES !
J'ENTENDS ET JE ME REMÉMORE : SES BALEINES QUI FURENT SACRIFIÉES PAR L'EMPEREUR DIVIN, LA COMMUNAUTÉ ORIENTALE, L'ENTITÉ AFRICAINE,
LE RÊVE AMÉRICAIN ET LE REFUGE OCCIDENTAL !
AU SEUIL DES LIBERTÉS DE LA TOLÉRANCE DE LA GRAVITÉ, JE M'INCLINE HIROSHIMA ET NAGASAKI !
TAY

PAIX AU SEUIL DES LIBERTÉS DE LA TOLÉRANCE ET DE LA GRAVITÉ, JE M'INCLINE HIROSHIMA ET NAGASAKI CAR LA GUERRE MALGRÉ SES MONSTRUOSITÉS
NE PEUT ÉTEINDRE LES VICTIMES QUE LES AGRESSEURS ET LES AGRESSÉS ENGENDRENT L'UN CONTRE L'AUTRE :
LE RÉSEAU DE LA ROSE BLANCHE ME L'A APPRIS.
TAY


TÉMOIGNAGE DU
COMPAGNON TIGNARD YANIS,
LE JUGE DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER...
MINISTRE DU SECOURISME COMMUN
DE LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE,
PN 3286 de la Cour Européenne des droits de la femme, de l'enfant, de l'animal, des plantes et de l'homme,
ALIAS
TAY
La chouette effraie,
Y'BECCA EN JÉRUSALEM :
les peuples dans le l'horizon, le vent et le verbe vers l'infini, le souffle et le vivant
VERS L’ÉGIDE DE AMANDINE NIETZSCHE-RIMBAUD !
Y'BECCA EN JÉRUSALEM ! Les peuples dans l'horizon vers l'infini
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