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 EL OUAFI BOUGHÉRA, ALAIN MIMOUN ET ABDELATIF BENAZZI

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yanis la chouette




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EL OUAFI BOUGHÉRA, ALAIN MIMOUN ET ABDELATIF BENAZZI Empty
MessageSujet: EL OUAFI BOUGHÉRA, ALAIN MIMOUN ET ABDELATIF BENAZZI   EL OUAFI BOUGHÉRA, ALAIN MIMOUN ET ABDELATIF BENAZZI EmptyDim 5 Mai à 8:09

El Ouafi Boughéra (en arabe : أحمد بوقرة الوافي) est un athlète et ouvrier français néN 1 le 15 octobre 1898 à Ouled Djellal en Algérie et mort le 18 octobre 1959 à Saint-Denis en France. En 1928, il devint le premier athlète africain indigène à conquérir une médaille olympique et a fortiori à être champion olympique en remportant le marathon des Jeux d'été à Amsterdam. Victime de l'exigence d'amateurisme du mouvement olympique, auquel son niveau de vie ne lui permettait pas de prétendre, il ne put poursuivre sa carrière sportive après ces Jeux et finit sa vie dans la misère. Il mourut par balle à Saint-Denis dans des conditions mal élucidées. Son parcours en a fait un « symbole du sportif oublié par l'histoire » !
À Amsterdam, lors de l'épreuve du marathon du dimanche 5 août, Boughéra El Ouafi n'avait rien d'un favori : « Les analystes en sont certains, le marathon sera japonais, finlandais peut-être, mais certainement pas français ». El Ouafi démarra prudemment : il était en vingtième position (sur 69 coureurs) au dixième kilomètre, à 2 min 30 s du premier. Le dossard 71 resta, durant les trois quarts de la course, en retrait derrière les meneurs, dans une course d'attente souple et régulière que lui imposait sa foulée courte, peu compatible avec le rythme soutenu des hommes de tête qui, loin de gérer leur avance, cherchaient à faire la différence bien avant la fin de la course. Il remonta cependant peu à peu pour pointer, au kilomètre 21, à la septième place, derrière les Japonais Yamada et Ishida, l'Américain Joie Ray, les Finlandais Martellin et Laaksonen et le Canadien Bricker. Au 32e kilomètre, il se trouvait à la troisième place. À cinq kilomètres de l'arrivée, il dépassa l'Américain Joie Ray puis le Japonais Kanematsu Yamada, sujets aux crampes et épuisés par la lutte qu'ils s'étaient imposée en tête de course. Aucun participant ne le rattrapa malgré la remontée spectaculaire du Chilien Manuel Plaza et c'est l'athlète au maillot frappé du coq gaulois que les trompettes saluèrent lors de son entrée dans le stade olympique d'Amsterdam, au terme d'une course de 2 h 32 min 57 s, avec 26 secondes d'avance sur Plaza, et plus de deux minutes sur le troisième, le Finlandais Martti Marttelin. À l'issue de la course, El Ouafi regagne modestement les vestiaires, tandis que Plaza se lance dans un tour d'honneur. Déjouant tous les pronostics, El Ouafi fut le seul représentant de l'athlétisme français à remporter un titre lors des neuvièmes Jeux olympiques, qui plus est dans une épreuve reine, considérée alors comme celle sollicitant le plus les limites du corps humain15. Le fait que le seul Français à remporter une épreuve d'athlétisme soit un indigène algérien « acheva de convaincre le monde sportif métropolitain que l'Empire représentait un réservoir d'athlètes » potentiel considérable et cela même si cette stratégie qui s'intéressait, en matière sportive, davantage à la couleur du drapeau qu'à celle de la peau ne faisait pas l'unanimité. De ce point de vue, le sport français apparaît comme précurseur relativement à l'usage au Royaume-Uni.

L'épreuve du marathon aux Jeux olympiques de 1900 se déroule le 19 juillet 1900 dans les rues de Paris, en France, avec pour départ et arrivée le stade de la Croix-Catelan, dans le bois de Boulogne. Elle est remportée par le Luxembourgeois courant pour la France Michel Théato en 2 h 59 min 45 s, le podium étant complété par le Français Émile Champion en 3 h 4 min 17 s et le Suédois Ernst Fast en 3 h 37 min 14 s. Le parcours de 40,260 km se compose notamment d'un tour des fortifications de Paris dans le sens des aiguilles d'une montre à partir de la porte de Passy, ce qui lui vaut d'être à l'époque appelé, de façon désobligeante, le « marathon des fortifs » par le journaliste sportif Géo Lefèvre, un surnom qui est resté.


Abdelatif Benazzi est né en 1968 à Oujda au Maroc. Sa famille est un important clan familial issu d’une dynastie noble. Elle possède la plus grande minoterie de la ville. Abdelatif Benazzi vit une enfance repliée, entouré d’une famille nombreuse. Abdelatif est surnommé « Tabbouz », le grassouillet. Trop grand, trop gros, trop bien nourri, il subit moqueries et humiliations qui font de lui un enfant renfermé.
Après avoir commencé par le football, où il était gardien de but, puis l'athlétisme à l'Union Sportive Oujda en tant que lanceur de poids et de disque, il se tourne vers le rugby à XV. Il le découvre à l’âge de 14 ans. Considéré comme un sport de voyous, importé par les Français, le rugby est un sport peu populaire au Maroc. Au collège, un éducateur, Souilmi, lui apprend les rudiments du rugby. C’est la révélation pour lui. À 16 ans, Benazzi rencontre un Allemand, Reinhard Janik, qui l’initie aux subtilités du rugby au sein du club de Oujda, la meilleure équipe du Maroc. Benazzi est sélectionné en équipe junior marocaine en 1985, puis se fait remarquer dès sa première saison par des clubs français lors de tournées en Europe. À 18 ans, il est le meilleur joueur du pays. Abdel Benazzi participe à la Coupe du monde 1991 puis en 1993, il est sélectionné pour une tournée en Afrique du Sud. Sur le plan sportif, ce voyage est un échec pour lui (pour cause de blessure au genou, il ne joue aucun des tests matchs). Sur le plan personnel, il découvre les ghettos, les townships et rencontre Nelson Mandela. En 1994, il fait partie de la tournée de l’équipe de France en Nouvelle-Zélande. Double victoire consécutive face aux All Blacks, performance unique dans l’histoire de l’équipe de France. Il participe à « l’essai du bout du monde » lors du deuxième test-match. Benazzi est repéré à l’international. On lui propose de venir jouer en Australie. Il hésite. La Fédération française de rugby à XV met son poids dans la balance. Il reste en France. En 1995, il participe à sa deuxième Coupe du monde, lors de l'édition organisée en Afrique du Sud. L’équipe de France et Benazzi passent le premier tour en arrachant la victoire contre l’Écosse. Puis ils se qualifient pour les demi-finales en disposant de l’Irlande. Et c’est contre les Springboks que la France va jouer sa place en finale. Le 17 juin 1995, à Durban, sur les bords de l’Océan Indien, la pluie ne cesse de tomber transformant la pelouse en rizière, le match est injouable. Le coup d’envoi est retardé d’une heure et demie. Le match se déroule dans des conditions météorologiques dantesques. Benazzi marque à deux minutes de la fin, l’essai qui ouvre à la France les portes du paradis. Mais l’essai est refusé pour quelques centimètres. La France n’ira pas en finale de la Coupe du Monde.
En novembre 1996, Benazzi est nommé capitaine de l’équipe de France par la volonté du président de la Fédération. Lors du tournoi des cinq nations 1997, la France bat l’Angleterre chez elle à Twickenham lors d’un match à rebondissements. Lors du dernier match, contre l’Écosse au Parc des Princes, Benazzi marque le premier essai français. La France réalise le grand Chelem.
La même année, Benazzi est nommé au Haut Conseil à l’Intégration par Jacques Chirac. Il va y passer trois ans sous la direction de Simone Veil. Mais à partir du deuxième semestre 1997, Benazzi va voir en quelques mois son étoile pâlir. Après une tournée maussade en Australie, l’équipe de France subit une véritable déroute contre l’Afrique du Sud au Parc des Princes en novembre 1997. En tant que capitaine et « ancien », il est mis au banc des accusés. Et deux mois plus tard en janvier 1998, il se blesse gravement à un genou, il lui faudra plus d’un an pour revenir. En 1999, après plus de douze mois de galère physique, il est sélectionné « in-extremis » pour sa troisième Coupe du monde. Après un début de compétition laborieux, à l’instar de toute l’équipe de France, il joue sa deuxième demi-finale de Coupe du monde contre des All Blacks archi-favoris emmenés par Jonah Lomu. Après un match historique et un incroyable retournement de situation, la France bat la Nouvelle-Zélande et se qualifie pour la finale. La finale oppose l’Australie à la France, le 6 novembre 1999. La France perd. Le 9 mars 2000, il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur des mains de Martine Aubry, alors ministre de l’emploi et de la solidarité. Le 20 mars 2000, Benazzi est reçu à l’Elysée lors de la première visite en France du roi Mohammed VI. L’Angleterre est son dernier challenge sportif, où il retrouve comme entraîneur au club des Saracens, Francois Pienaar, le capitaine des Springboks sud-africains, qui l’avait battu en 1995. Benazzi raccroche définitivement les crampons en mai 2003 à l’âge de trente-quatre ans. Depuis le 29 juin 2023, il est vice-président de la Fédération française de rugby délégué à l'international.

Alain Mimoun, né Ali Mimoun Ould  Kacha le 1er janvier 1921 à Maïder, dans l'arrondissement du Telagh, dans le département d'Oran, en Algérie française et mort le 27 juin 20133 à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, est un athlète français ayant eu 32 titres de champion de France et porté à 86 reprises le maillot tricolore dans des compétitions internationales, ce qui en fait l'athlète français le plus titré. Il est devenu légendaire dans sa discipline pour avoir gagné, entre autres titres, le marathon des Jeux olympiques d'été de 1956 à Melbourne. Il est l'aîné d'une famille de modestes agriculteurs comptant sept enfants. Le père d'Ali Mimoun Ould Kacha, Mohamed, est saisonnier agricole et sa mère, Halima Saket, tisse des couvertures pour gagner sa vie. Il se marie le 11 juin 1956 à Germaine Roubenne, avec qui il a une fille, Pascale-Olympe. Le 4 janvier 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, tout juste âgé de 18 ans, il signe un engagement dans le 6e régiment de tirailleurs algériens, et est envoyé sur la frontière belge8. Après la débâcle, en 1940, il se livre à la pratique du sport : football, cyclisme… et enfin à la course à pied9. Son régiment étant cantonné à Bourg-en-Bresse, il assiste par hasard à une démonstration de course à pied dans le stade Louis-Parant où il décide de s'entraîner1. Là, le président du club d'athlétisme local, Henry Villard, le remarque. Il participe au championnat départemental de l'Ain et remporte l'épreuve du 1 500 mètres. De retour en Algérie, à Alger, au 19e régiment du génie (caserne Lemercier à Hussein Dey), il est affecté à une compagnie de sapeurs démineurs. Il intègre l'équipe de cross-country de l'unité, puis combat contre l'Afrika Korps lors de la campagne de Tunisie (novembre 1942 - mai 1943) sous les ordres du général Giraud. Il participe notamment à la bataille d'El Guettar dans des conditions particulièrement éprouvantes. Dès juillet 1943, il participe à la campagne d'Italie comme caporal dans le 83e bataillon du génie, au sein de la 3e division d'infanterie algérienne du Corps expéditionnaire français commandé par le maréchal Juin. Grièvement blessé au pied par un éclat d'obus lors de la bataille du mont Cassin, le 28 janvier 1944, il évite de justesse l'amputation de la jambe gauche préconisée par les médecins américains et est soigné à l'hôpital français de Naples, qui lui évite cette épreuve, puis participe au débarquement de Provence (15 août 1944). Son bataillon y gagnera la croix de guerre avec quatre citations. Démobilisé en 1946, il reçoit deux propositions de club : le Stade français, qui lui promet un appartement à Boulogne, et le Racing Club de France, qui lui offre un poste de garçon de café à la Croix-Catelan. Il donne son accord au premier puis, finalement, signe avec le second. Aussi, le Stade français le fait suspendre jusqu'en 1947. Il s'installe à la Croix-Catelan et habite un modeste deux-pièces au 127, avenue Simon-Bolivar à Paris.
Originaire d'Oulches, le petit Moïse, qui était monté à 15 ans, chercher du travail dans la capitale, s'était inscrit dans un club parisien pour pratiquer la course à pied. « C'était après la guerre. J'étais licencié au Club athlétique de la Société Générale (1). Mimoun, lui, courait au Racing-club de France. On s'est rencontré, la première fois, lors d'une compétition, au stade Jean-Bouin. C'était déjà un coureur exceptionnel. On se croisait souvent lors de compétitions. Et on se respectait. » Alain Mimoun et Moïse Lamoureux sont nés la même année, en 1921. « Il avait quelques mois de plus que moi,s'amuse l'ancien coureur de fond, fasciné par la destinée du quadruple champion olympique, qui avait failli perdre une jambe dans la bataille du Monte Cassino . C'était un gars très gentil mais pas trop bavard, qui fréquentait peu ses coreligionnaires. »
A l'époque, les deux clubs parisiens accueillaient de nombreux Algériens et Marocains venus travailler dans les usines Renault et Citroën . « Beaucoup n'avaient pas le sou et couraient pieds nus, même dans la neige. Parmi eux, des anciens tirailleurs marocains et algériens, comme Alain. Aux Jeux interalliés, c'était des bons. Alain, c'était le meilleur. Il avait une volonté de fer. »
Moïse se souvient d'un 5.000 m, toujours à Jean-Bouin. Parti en tête devant un certain… Émil Zatopek, « je n'ai tenu qu'un kilomètre, après j'ai été nagé…
Ces deux-là étaient de la même trempe. Ennemi en compétition, amis dans la vie. Mais Mimoun était le plus malin. » Pour Moïse, qui s'apprête à allumer la télé pour suivre le Tour de France, miné par les affaires de dopage, Mimoun reste un exemple de ténacité à suivre par tous les sportifs. « Lui, n'a jamais pris de saloperies, il voulait seulement gagner et il ne lâchait rien. » ! Le 1er décembre 1956, après un faux départ, seul cas de ce type sur un marathon olympique, les quarante-cinq concurrents, représentant vingt-trois nations, s'élancent sous une chaleur accablante (36 °C à l'ombre) pour les 42,195 km du parcours. Un groupe de treize hommes se dégage après quinze kilomètres. Il n'en reste plus que cinq au passage des vingt kilomètres. L'Américain John J. Kelley donne une tape dans le dos de Mimoun pour l'inviter à le suivre. Mimoun et Kelley s'appréciaient, et les deux hommes s'échappent. Après quelques minutes d'efforts intensifs de Kelley, Mimoun prend le relais, et lâche Kelley. Il se trouve seul en tête alors que la marque de mi-parcours n'est pas encore franchie. Un instant, Mimoun pense à se laisser rejoindre par ses poursuivants, puis choisit finalement de faire la course à son rythme, en profitant du tracé du parcours pour jauger l'allure de ses adversaires, qu'il croisait après avoir passé le piquet marquant la moitié du parcours. Il constate que Kelley est à la peine et quand il croise les deux Soviétiques, il prend le temps de leur faire un petit signe pour les chambrer… Exténués, ils n'ont pas la force de répondre. Il croise ensuite Zátopek, qui n'a pas sa foulée habituelle. Il comprend alors que Zátopek ne gagnera pas ce marathon. Malgré ce copieux palmarès, la presse française pensait que Mimoun n'était pas au niveau pour disputer au Tchèque Emil Zátopek la victoire lors du marathon olympique de 1956. Mais la presse ignorait alors que Zátopek avait été opéré un mois plus tôt d'une hernie et que Mimoun, après une ultime séance d'entraînement sur 30 km sur le parcours du marathon, était très affûté. Mimoun ne promit pas la victoire à son entraîneur : « Vous savez, je ne promets rien. Je ferai seulement mon possible pour aller jusqu'au bout », mais très sensible aux « signes » du destin, il était persuadé qu'il allait gagner. Les signes, souvent évoqués par Mimoun après la course, étaient multiples aux yeux du fondeur français. Il portait le dossard numéro 13. La course débuta à 15 h 13. La veille de la course, il apprend par télégramme qu'il est père d'une petite fille qu'il prénomme Olympe. Pour Mimoun, qui dispute le premier marathon de sa carrière, la victoire de 1956 devait revenir aux Français, qui l'avaient déjà emportée en 1900 et 1928 (1928 + 28 = 1956). Le dernier quart du parcours est difficile pour Mimoun qui s'insulte afin de s'obliger à poursuivre. Sa foulée devient de plus en plus courte. Il demanda, à 12 kilomètres de l'arrivée, où étaient situés ses poursuivants, mais personne ne lui communiqua l'information. Tout lui pesait, même le simple mouchoir blanc protégeant sa tête du soleil. Il le jeta et fut revigoré quand il s'aperçut qu'une jeune fille blonde se précipitait pour ramasser cette relique. La foule australienne lui criait : « Very good! Very good!  » mais ne lui donnait aucune indication sur l'écart avec ses poursuivants. Quand il aperçoit le mât du stade olympique, à plus de trois kilomètres de la ligne d'arrivée, il accélère la cadence. Il entre dans le Melbourne Cricket Ground à 17 h 37 sous les ovations de 120 000 spectateurs (« Cette ovation, c'était comme une bombe atomique », précise-t-il) et devient ainsi champion olympique du marathon, épreuve qu'il remporte en 2 h 25, devant le Yougoslave Franjo Mihalić et le Finlandais Veikko Karvonen. À l'arrivée, Mimoun se précipite vers son ami Zátopek : « Tu ne me félicites pas Emil ? » Sixième à l'arrivée et complètement exténué, Zátopek pensait que Mihalic était le vainqueur. Son visage s'éclaira quand Mimoun lui annonça la nouvelle. Il se mit alors au garde-à-vous, retira sa casquette et félicita le vainqueur : « Alain, je suis heureux pour toi ». Et ils s'enlacèrent pendant de longues secondes. C'était la dernière fois que ces deux-là s'alignaient sur la même course. À l'aéroport d'Orly, Mimoun est accueilli en héros par une foule considérable et porté en triomphe. Déjà désigné champion des champions français par le journal L'Équipe en 1949, il connaît de nouveau cet honneur en décembre 1956.


compagnon.yanis.tignard @Yanis_Tignard · 3h
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DE L'HOMME ET À UNE NATURE QUI ÉVOLUE DANS LES PRINCIPES
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SI L'HOMME ÉVOLUE, LA TERRE AUSSI :
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