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 LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas.

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yanis la chouette




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MessageSujet: LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas.   LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas. EmptyMer 11 Avr à 2:26

La guerre israélo-arabe de 1948, également nommée guerre de 19481, guerre de Palestine de 19482,3, guerre d'indépendance ou guerre de la Libération4 et al-Nakba (« la Catastrophe »)4 fait référence à la guerre qui mena à la fondation de l'État d'Israël et à la naissance du problème des réfugiés palestiniens5,Note 1. Elle marque également le début de l'exode des communautés juives du monde arabe6,7,8.

La Guerre de 1948 s'est déroulée en deux phasesNote 2 :

Du 30 novembre 1947 au 14 mai 1948, la Palestine toujours sous mandat britannique connaît une période de guerre civile marquée par l'affrontement des organisations armées juives d'une part et des irréguliers palestiniens soutenus par des volontaires arabes d'autre part.

À partir du 15 mai 1948, date de la fin du mandat et de la fondation d'Israël, commence la première Guerre israélo-arabe avec, à la suite de la débâcle des Arabes palestiniens, l'intervention militaire de la Ligue arabe contre Israël et l'envoi de corps expéditionnaires égyptien, syrien, irakien et transjordanien en Palestine. Divers armistices sont signés au cours de l'année 1949.

AINSI,

Georges Catroux est un général d'armée, ministre de la IVe République et ambassadeur français, né le 29 janvier 1877 à Limoges et mort le 21 décembre 1969 à Paris. Il fut l’un des principaux généraux ralliés au général de Gaulle après l’appel du 18 Juin et joua un rôle prééminent dans l’action de la France libre.

Biographie

Georges Catroux est le fils d’un officier de carrière sorti du rang (voir plus bas le chapitre sur sa famille). En corniche au Prytanée militaire de La Flèche, il intègre Saint-Cyr en 1896 (promotion « Les Grandes Manœuvres »).

Une carrière militaire brillante l’emmène, dans ses jeunes années, de l’Algérie (où il fait la connaissance du père de Foucauld, puis de Lyautey), à l’Indochine. En 1915, il est chef de bataillon quand il est fait prisonnier par les Allemands. Dans les camps de prisonniers, il rencontre le capitaine de Gaulle.

Après la Grande Guerre, il fait partie de la Mission Militaire française en Arabie, puis sert au Maroc, en Algérie et au Levant.

En juillet 1939, il est nommé gouverneur général de l’Indochine française, un mois avant la déclaration de guerre (août 1939), où il succède à Jules Brévié, un haut fonctionnaire civil : à la veille de la guerre, Paris veut envoyer un signal fort en Extrême-Orient.

Le 25 juin 1940, le maréchal Pétain, alors Président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud1, le remplace par l’amiral Decoux qui prend ses fonctions le 20 juillet 1940, soit 10 jours après la mise en place du régime de Vichy par l'Assemblée nationale.
Cependant, l'amiral Decoux prend à son tour des décisions allant dans le sens de celles prises par Catroux.

C'est donc remplacé par un gouvernement issu de la République que Catroux repart vers la France et, désavoué par Vichy, il profite de l'escale de Singapour, territoire britannique, pour rejoindre le général de Gaulle.

Général 5 étoiles, il est le plus haut gradé de l’armée française à se rallier à lui (lors de leur rencontre, c'est Catroux qui a salué de Gaulle, reconnaissant ainsi en lui le chef politique et non pas le militaire au grade subalterne).

Il prouve sa nouvelle allégeance en 1941 à la fin de la campagne de Syrie contre les forces de Vichy, en étant aux côtés des Britanniques, le signataire français de l'armistice de Saint-Jean-d'Acre. Il est alors nommé Haut-Commissaire au Levant par De Gaulle et c'est lui qui, au nom de la France libre, reconnaît l’indépendance du Liban et de la Syrie peu après sa nomination. Il est ensuite gouverneur général de l’Algérie (1943-1944), toujours nommé par le général de Gaulle (voir la liste des ministres français des Affaires algériennes).

Compagnon de la Libération, il est ministre de l’Afrique du Nord dans le premier gouvernement de Charles de Gaulle du 9 septembre 1944 au 21 octobre 1945. Il devient ensuite Ambassadeur en Union des républiques socialistes soviétiques de 1945 à 1948.

En 1954, le général Catroux est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur. Il exerce ces fonctions jusqu'en 1969. C'est lui qui portera le projet de création de l'ordre national du Mérite (1963).

Après les troubles du Maroc, c’est lui qui négocie le retour du sultan Mohammed V en 1955.

Nommé Ministre-résident en Algérie par le gouvernement Guy Mollet en 1956 en remplacement de Jacques Soustelle, il ne put prendre ses fonctions en raison des manifestations nationalistes du 6 février à Alger.

Il est juge du Haut Tribunal militaire ayant jugé les généraux putschistes d’Alger de 1961.

En 1953, il avait intégré le conseil culturel du Cercle culturel de Royaumont.

Il meurt le 21 décembre 1969 à Paris. Ses obsèques en l’église Saint-Louis-des-Invalides, le 24 décembre 1969, furent retransmises en direct sur l’une des deux seules chaînes de télévision françaises de l’époque.
Famille

Georges Catroux est le fils de René-Michel Catroux (1835-1920), un officier de carrière sorti du rang ayant servi sous Napoléon III en Extrême-Orient et en Algérie, né à Rablay en Maine-et-Loire qui épousa en 1871 Félicité Solari (1852-1935), née à Gênes et fille de colon sur le territoire algérien.

Georges Catroux est le troisième de quatre enfants, tous des garçons. Son frère aîné, Charles, né en 1872, est promis à une carrière militaire mais meurt jeune homme. Le deuxième frère, René Claude (1874-1964) est connu comme expert international en tableaux, son père se fâche avec lui parce qu'il n'avait pas choisi une vie militaire. Le dernier frère est Alexandre (1881-1959).

Parmi les trois neveux que lui donne son frère René Claude il y a Tristan Catroux, expert en tableaux lui aussi, et Diomède Catroux (1916-2008), homme politique, député de Maine-et-Loire puis des Alpes-Maritimes et secrétaire d’État à l’Air puis à l’Armement dans les années 1950 et 1960.

Georges Catroux a été marié trois fois. Le 27 octobre 1902, il se marie avec Marie Pérez, une Oranaise, fille d'un ancien maire de Mascara, qui lui donne deux fils, André et René. Opposé à ce mariage, son père n’y assiste pas2. Après son décès3, il se remarie le 11 mai 1932 avec Marguerite Jacob (1881-1959), fille d'un syndic des agents de change. Divorcée d'Hippolyte de Peyronnet puis du général Gaston d'Humières4,5, elle est apparentée à Jean Cocteau6. Le 31 août 1963, il épouse Frances Dellschaft (1923-2012), femme de lettres (sous le nom de Francès de Dalmatie) de nationalité américaine, fille de Frederick Dellschaft, industriel du pétrole, et de Marthe Chaumont, mariée en premières noces en 1947 avec Jean-de-Dieu Reille-Soult, marquis de Dalmatie, dont elle a divorcé en 19622,7.

La comédienne Hélène Duc, reconnue Juste parmi les nations, était l'épouse du diplomate et dramaturge René Catroux8, l’un des fils de Georges Catroux. Un de ses petits-fils, François Catroux, décorateur, épouse en 1968 Betty Saint.

Intitulés

Décorations françaises, des colonies françaises ou interalliées

Grand Chancelier de la Légion d’honneur (1954-1969).
Grand-croix de la Légion d’honneur en 1961 (Chevalier en 1913, Officier en 1920, Commandeur en 1929, Grand officier en 1933)
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Grand croix de l’ordre national du Mérite
Croix de guerre 1914-1918 (4 citations)
Croix de guerre 1939-1945 avec palme
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Médaille des évadés
Médaille de l'Aéronautique
Commandeur du Mérite combattant
Commandeur du Mérite saharien
Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres
Médaille coloniale avec agrafes « Maroc 1925 », « Sahara »
Médaille commémorative du Maroc avec agrafes « Haut-Guir », « Oujda »
Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
Médaille interalliée dite de la Victoire
Grand-croix de l’ordre du Dragon d'Annam

Décorations étrangères

Grand-croix de l’ordre du Mérite de la République fédérale (Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest)
Grand cordon de l’ordre de Léopold (Drapeau de la Belgique Belgique)
Grand-croix de l’ordre royal (Drapeau du Cambodge Cambodge)
Ordre du Mérite militaire (Drapeau : Espagne Espagne)
Commandeur de la Legion of Merit (Drapeau des États-Unis États-Unis)
Grand officier de l’ordre national (Drapeau du Gabon Gabon)
Grand-croix de l’ordre de Georges Ier (Drapeau de la Grèce Grèce)
Chevalier grand-croix de l’ordre du Mérite de la République italienne (Drapeau de l'Italie Italie)
Grand-croix de l’ordre de l'Étoile (Drapeau de la Jordanie Jordanie)
Grand-croix de l'ordre du Million d'Éléphants et du Parasol blanc (Drapeau du Laos Laos)
Grand-croix de l’ordre national du Cèdre (Drapeau du Liban Liban)
Grand-croix du Ouissam Alaouite (Drapeau du Maroc Maroc)
Grand-croix de l’ordre de Saint-Olaf (Drapeau de la Norvège Norvège)
Commandeur de l’ordre du Pakistan (Drapeau du Pakistan Pakistan)
Chevalier grand-croix de l’ordre du Bain (Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni)
Grand-croix de l’ordre du Mérite (Drapeau de la Syrie Syrie)
Grand-croix de l’ordre du Nichan El Ahed (Drapeau de la Tunisie Tunisie)
Grand-croix de l’ordre national de Yougoslavie (Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie)

Publications

Dans la bataille de la Méditerranée (1950)
J’ai vu tomber le rideau de fer (1951)
Lyautey le Marocain (1952)
Deux missions au Moyen-Orient, 1919-1922 (1958)
Deux actes du drame indochinois (1959)

Divers

Une place de Paris dans le 17e arrondissement, porte son nom : la place du Général-Catroux
Une rue de Limoges (sa ville natale) porte son nom : la rue du général Catroux. Au numéro 18, se trouve la clinique François Chénieux.

Notes et références

↑ La présidence du conseil est assuré par Philippe Pétain alors que le général Weygand est ministre de la Défense nationale, l'amiral Darlan ministre de la Marine et Albert Rivière ministre des Colonies.
↑ a et b Arnaud Chaffanjon, Les Grands maîtres et les grands chanceliers de la Légion d'honneur: de Napoléon Ier à François Mitterrand, Éditions Christian, 1983, 271 pages, p. 129 (ISBN 2864960125).
↑ Claude Mauriac, Quand le temps était mobile: chroniques, 1935-1991, Bartillat, 2008, 343 pages, p. 51 (ISBN 2841004279).
↑ Les Cahiers d'histoire sociale: revue trimestrielle de l'Institut d'histoire sociale, no 19-20, Institut d'histoire sociale, Paris, L'A.E.P.I., 2002.
↑ Henri Temerson, Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année, Hachette, 1956, p. 74.
↑ Jean Cocteau, Le Passé défini, vol. 4, présentation de Pierre Chanel, Gallimard, 2006, 416 pages, p. 21.
↑ L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. 14, 1964, p. XI.
↑ M-Ali Haroun, La 7e wilaya: la guerre du FLN en France, 1954-1962, Seuil, 1986, 522 pages, p. 228 (ISBN 202009231X).

Voir aussi
Bibliographie

Henri Lerner, « Avec de Gaulle, en Palestine », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. 39,‎ octobre-décembre 1992, p. 601-624 (lire en ligne [archive]).
Henri Lerner (préf. Jean Lacouture), Catroux, Paris, Albin Michel, 1990, 432 p. (ISBN 2-226-03936-8, présentation en ligne [archive]).

Liens externes

Notices d'autorité

: Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale d’Espagne • Base Léonore • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque nationale d’Israël • WorldCat
Son portrait sur le site de l'ordre de la Libération [archive]

DONC,

Notes


Neil Caplan dans The Israel-Palestine Conflict: Contested Histories, John Wiley & Sons, 2011 p. 17 écrit : « peut-être que le cas le plus célèbre de différences dans la dénomination d'événements est celle de la guerre de 1948 (plus précisément, celle des combats de décembre 1947 à janvier 1949). Pour les Israéliens, il s'agit de leur "guerre de Libération" ou "guerre d'Indépendance, (en hébreu, milhemet ha-atzama’ut) remplie de réjouissances et mettant l'accent sur la délivrance et la rédemption. Pour les Palestiniens, c'est al-Nakba, traduit par « la Catastrophe » et qui inclut la destruction de leur société et l'expulsion et la fuite de 700,000 réfugiés (source) [archive] ».
Neil Caplan, dans Futile Diplomacy: The United Nations, the Great Powers, and Middle East Peacemaking 1948–1954, (vol.3) Frank Cass & Co, 1997 p. 17, écrit que : « Bien que certains historiens citeraient le 14 mai 1948 comme le commencement de la guerre connue comme la Guerre d'indépendance d'Israël, al-Nakba (la catastrophe (palestinienne)), ou la Première Guerre de Palestine, il serait plus correct de considérer que la guerre commença le 30 novembre 1947. (source) [archive] ».
Reuven Firestone, dans Holy War in Judaism: The Fall and Rise of a Controversial Idea, Oxford University Press, 2012 p. 10 et p. 296 écrit : « Pour les Juifs, la Guerre judéo-arabe de 1947-1948 est la guerre d'Indépendance (milchemet ha'atzma'ut). Pour les Arabes, et en particulier pour les Palestiniens, c'est la nakba ou calimité. En conséquence, j'évite de donner un nom aux guerres. Je fais référence aux guerres entre l'État d'Israël et ses voisins arabes et palestiniens en fonction de leur date[] : 1948, 1956, 1967, 1973, et 1982. (source) [archive] ».

Yoav Gelber dans Palestine, 1948: war, escape and the emergence of the Palestinian Refugee Problem, Sussex Academic Press, 2d rev ed. 2004, p. 4. écrit : « La Guerre d'Indépendance d'Israël - l'équivalent de l'al-Naqba des Palestiniens ("désastre" en arabe) a consisté en deux compagnes distinctes, consécutives mais séparées où combattirent des ennemis différents, dans des circonstances dissimilaires [;] chaque phase avec des règles différentes. La première confrontation commença début décembre 1947 et dura jusqu'à l'expiration du Mandat britannique de Palestine. Ce fut une guerre civile entre les Juifs et les Palestiniens qui se déroula sous souveraineté britannique et en présence de troupes juives. La seconde confrontation débuta avec l'invasion de la Palestine par des armées régulières arabes le 15 mai 1948. (source) [archive] »

Références

↑ Benny Morris, 1948. A History of the First Arab-Israeli War, Yale University Press, 2006
↑ Avi Shlaim, 1948 : La Guerre de Palestine : Derrière le mythe, Autrement, 2002.
↑ Henry Laurens, La Question de Palestine, tome 3 - 1947-1967, L'Accomplissement des prophéties, chap.3, Fayard, 2007
↑ a et b Yoav Gelber, Independence versus Nakba, Zmora-Bitan and Dvir publishers, 2004.
↑ Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited, Oxford University Press, 2004.
↑ Henry Laurens, La Question de Palestine, tome 3 - 1947-1967, L'Accomplissement des prophéties, chap.3, Fayard, 2005, p. 261-270.
↑ Benny Morris, 1948, Yale University Press, 2008, p. 412.
↑ Frédéric Abécassis et Jean-François Faü, Le monde musulman : effacement des communautés juives et nouvelles diasporas depuis 1945, page 818 dans : Sous la direction d'Antoine Germa, Benjamin Lellouch et Évelyne Patlagean, Les Juifs dans l'histoire, les classiques de Champ Vallon, 2011, (ISBN 978-2-87673-555-2)

RAPPORT DE Y'BECCA
ET DU CITOYEN TIGNARD YANIS

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MessageSujet: Re: LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas.   LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas. EmptyMer 11 Avr à 2:35

George Stephen Morrison (January 7, 1919 – November 17, 2008) was a United States Navy rear admiral (upper half) and naval aviator. Morrison was commander of the U.S. naval forces in the Gulf of Tonkin during the Gulf of Tonkin Incident of August 1964, which sparked an escalation of American involvement in the Vietnam War. He was the father of Jim Morrison, the lead singer of the rock band The Doors.[1][2][3][4]

The Doors - The End (original).
https://www.youtube.com/watch?v=JSUIQgEVDM4 …
IL EST DES CHEMINS QUE L'ON EMPRUNTE ET QUI N'ONT PAS DE RETOUR
DANS LA CONSCIENCE COLLECTIVE: ILS SONT ET RESTERONT
UN POIDS DE LA JUSTICE ET DE L'HISTOIRE.
Y'BECCA.
TAY

Les archéologues ont démontré que la Syrie accueillait l’une des plus anciennes civilisations9 et les Amorrites (un des plus anciens peuples de l'Antiquité).

Dans la ville excavée d’Ebla, dans le nord-ouest de la Syrie, les archéologues ont découvert en 1975 les vestiges d’un grand empire sémite, qui va du nord de la mer Rouge à la Turquie et jusqu'en Mésopotamie dans sa partie orientale.

Cet empire remontant de 2500 à 2400 ans av. J.-C. fait de la langue d’Ebla la langue sémitique la plus ancienne. La Syrie compte d’autres grands sites archéologiques comme celui de Mari où fut retrouvé un code comparable au Code de Hammurabi à Babylone, Ougarit et Doura Europos.

La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu'au Liban, les conditions d'une future indépendance politique.

La Syrie géographique est le lieu où seraient apparues les premières formes d'urbanisation10.
Palmyre.

La Syrie est un pays significatif dans l’histoire du christianisme. Paul de Tarse, le futur saint Paul, a été converti au christianisme sur la route de Damas, et a établi une Église d’abord à Antioche en Syrie antique (aujourd’hui en Turquie). C’est de ce port qu’il est parti pour plusieurs de ses voyages de mission.

Damas a été fondée au IIIe millénaire av. J.-C.11 ; c'est une des villes les plus anciennes du monde et elle a été habitée sans interruption (comme Bénarès et Jéricho). Après l’arrivée des conquérants musulmans, Damas est devenue la capitale de l’Empire omeyyade, et a atteint un prestige et une puissance encore inégalés dans l’histoire syrienne. Cet empire s’étendait de l’Espagne à l’Asie centrale (661 à 750 ap. J.-C.). Après la chute des Omeyyades, un nouvel empire fut créé à Bagdad, l’Empire abbasside. En 1260, Damas est devenue la capitale provinciale de l’empire des Mamelouks. En 1400, la ville fut détruite en grande partie par Tamerlan : Damas a été presque entièrement incendiée, et les artisans Damascènes furent enlevés pour travailler à Samarcande. Une fois reconstruite, Damas a servi de capitale jusqu’en 1516. En 1517, la ville et le pays tombent sous occupation ottomane. Les Ottomans régnèrent sur le pays pendant plus de 400 ans jusqu'en 1918, excepté la brève période où l’Égyptien Ibrahim Pacha occupa le pays de 1832 à 1840.

The Doors - L.A Woman.
https://www.youtube.com/watch?v=t3jf9_rua5Q …
In The Wake Of Poseidon, Cirkus et Ko Lanta 2018.
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t782-in-the-wake-of-poseidon-cirkus-et-ko-lanta-2018 …
Y'BECCA.
TAY

Revendications territoriales
Plateau du Golan occupé par Israël depuis 1967 et le Hatay donné à la Turquie en 1939.

En plus des territoires contrôlés par la Syrie, le pays revendique un certain nombre de territoires frontaliers contrôlés par des pays étrangers voisins :

le plateau du Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée par Israël à la suite de la guerre des Six Jours de 1967 et annexée par l’État israélien le 14 décembre 1981 au travers de la loi du plateau du Golan. L'annexion de cette région formant pour les Syriens l'essentiel du gouvernorat de Kuneitra (capitale : Kuneitra), a été condamnée par le Conseil de sécurité des Nations unies et n’a jamais été reconnue par la communauté internationale ;
le Hatay, aujourd'hui province rattachée à la Turquie (depuis le 23 juillet 1939 suite à un accord franco-turc) qui fut une république indépendante durant près d'un an de 1938 à 1939 sous le nom d'État du Hatay16.

MOSAÏQUE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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MessageSujet: Re: LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas.   LE TERME, Général Catroux, Le Monde et le parti Baas. EmptyMer 11 Avr à 2:41

STRUCTURE DE LA SYRIE ET DE SA RÉPUBLIQUE.

Ethnies et religions

Le régime syrien se voulant un État laïc, aucun recensement confessionnel n'existe en Syrie. Il en est de même pour le décompte des appartenances ethniques non arabes, comme les Kurdes notamment, celui-ci s'opposant à l'idée de nationalisme arabe30.

Enseignement et scolarité

L’éducation est libre et obligatoire de l’âge de 6 ans à l'âge de 15 ans, soit de la première à la neuvième classe (réforme de 2002, l'équivalent français de CP à la 3e). La scolarité se compose de six années d’études primaires, de quatre années d'études préparatoires (équivalent du collège français)28, puis d’une formation générale ou professionnelle de trois ans (lycée). La durée des études supérieures est variable : deux ans pour les instituts moyens (études professionnelles ou techniques), quatre ans pour une licence générale, cinq ans pour un diplôme d’ingénieur, etc. Le nombre d’inscrits dans les établissements d’études supérieures est de plus de 150 000 élèves. L’alphabétisation chez les Syriens est de 90 % chez les garçons et de 80 % chez les filles. La plupart des Syriens (22,5 millions d'habitants en 2011) vivent non loin de l’Euphrate et le long de la côte, une bande de terre fertile entre les montagnes côtières et le désert, entre Alep au nord, et Damas au sud, en passant par Hama et Homs. Ces 4 villes regroupent environ 8,5 millions d'habitants sur les 22 millions de la Syrie, soit un peu moins de 40 % de la population du pays.

La Mortalité infantile serait inférieure à 23 pour 1 000 naissances[réf. nécessaire]. L'espérance de vie serait 75 ans[réf. nécessaire] et l'indice de développement humain (IDH) de 0,742 au 107e rang mondial en 2009 sur 173 pays[réf. nécessaire].

Les politiques d'alphabétisations ont connu une forte avancée avec l'arrivée du parti Baath au pouvoir dans les années 60 29.

L'ASPECT DE RELIGION DANS LA RELIGION...

Musulmans

La population de la Syrie compte environ 78 % de musulmans sunnites et 12 % d'alaouites31,32.

Il n'y a plus de recensement confessionnel en Syrie depuis 1958, et les estimations des répartitions des différents groupes religieux reprennent, ou s'inspirent des statistiques établies au temps du mandat Français, en 1936. Les estimations de répartitions des différents groupes confessionnels sont difficiles, car depuis 1936, la population Syrienne à plus que triplé, passant de environ 5 millions d'habitants en 1936, à plus de 22,5 millions en 2011 .
Chrétiens
Article détaillé : Christianisme en Syrie.

Environ 10 % de la population Syrienne est chrétienne31,32. Les chrétiens sont répartis en plusieurs confessions : les syriaques (appelés syrian en arabe, ou suryoyo ou suraya en syriaque moderne) sont de loin les plus nombreux, suivis par les grecs-orthodoxes (environ 250 000, chrétiens de rite byzantin), viennent ensuite les grecs-catholiques melkites (environ 200 000, chrétiens de rite byzantin unis à Rome depuis 1724), les maronites, les syriaques, les assyriens et les chaldéens (ashuriyin et kaldan en arabe), les protestants et les catholiques-romains (rite latin).

Il existe aussi une importante communauté arménienne vivant principalement à Alep, issue de rescapés du génocide de 1915 perpétré par les ottomans lors de la 1re guerre mondiale. Les Arméniens étaient environ 250 000 en Syrie au début des années 1960, ils sont maintenant (2010) 190 000.
Yézidis
Question book-4.svg

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).

Les yézidis représentent environ 15 000 personnes. Adeptes d'un monothéisme issu d'anciennes croyances kurdes, ils sont installés sur la frontière irakienne et turque, au nord-est, et presque tous d’ethnie kurde. Depuis 2011, de nombreux Kurdes se déclarent Yézidis, et il apparaitrait que la religion Yézidie est beaucoup plus importante des diverses estimations communiquées depuis 1965.
Juifs et Israéliens

Il existe une minorité juive en Syrie. Leur nombre était estimé à 40 000 mais la plupart ont émigré vers Israël dans les années 1990. Il reste aujourd’hui une petite minorité juive à Damas et à Alep, mais aussi dans le Golan, occupé par Israël depuis la guerre des Six Jours. Les juifs israéliens originaires de Syrie conservent pour la plupart des liens avec leur pays d’origine.

Plus de 12 000 Israéliens (sur 28 000 habitants) sont installés dans le Golan, occupé par l’armée israélienne depuis la guerre des Six Jours (1967), puis annexé par l'État hébreu, annexion non internationalement reconnue[réf. nécessaire].
Kurdes

Les Kurdes, qui sont linguistiquement un peuple indo-iranien, représentent une minorité ethnique, avec environ 10 % de la population. La plupart des Kurdes vivent dans le nord-est de la Syrie, et beaucoup parlent encore la langue kurde. Quelques Kurdes vivent aussi dans les grandes villes syriennes, comme Hasakah, Al Qamishli ou Abu Kamal.

Langues
Article détaillé : Langues en Syrie.
Une carte des communautés religieuses et ethniques de la Syrie et du Liban (1935)

La langue arabe est la langue officielle du pays, la grande majorité des Syriens parlent l'arabe syrien, variante dialectale de l'arabe, également utilisée au Liban, en Autorité palestinienne, et dans une moindre mesure en Irak et en Jordanie. De nombreux Syriens instruits parlent l’anglais, le russe et le français (surtout dans la bourgeoisie et la communauté chrétienne, il y a moins de 4 500 francophones de nos jours), mais l’anglais est plus largement compris (de 650 000 à un million de locuteurs, en seconde langue). L’arménien, le kurde, le tcherkesse et le turkmène sont aussi parlés dans le pays par les minorités nationales. L’araméen (la langue biblique, celle de Jésus-Christ) à travers le néo-araméen occidental au nord de Damas et le turoyo en particulier dans le Djézireh. Le turc est encore parlé en seconde langue, surtout pour des raisons historiques, au nord, vers la frontière turque, et à Alep : le nombre de locuteurs est inconnu, du fait de relations difficiles de la Syrie avec son voisin turc, pour des raisons politiques, et aussi en raison du passé de la Syrie au sein de l'Empire ottoman. Il y a des contentieux aussi en ce qui concerne la région du Sandjak d'Alexandrette (hui Iskanderun), annexé par la Turquie en 1939, et qui comprend encore aujourd'hui une majorité d'arabes. La Syrie revendique toujours cette région. Autrefois parlé, et langue importante, le grec a disparu depuis les années 1950, mais reste une langue historique, la langue véhiculaire sous l'Empire byzantin, et son héritage se retrouve à travers les Chrétiens grecs orthodoxes. La langue kurde est parlé par plus de trois millions personne33. De 1932 à 1945, il y avait trois revues kurdes publiées en langue kurde à Damas, par Jaladat Badir Khan, Hawar, en 1932, Ronahi, en 1941 et la revue Stere, en 1943 (Damas)34.

Du fait de liens importants avec la Russie, le russe est parlé en seconde langue par 15 000 à 20 000 personnes. Il existe une diaspora de Syriens en Russie (plus de 10 000 Syriens). Le russe est enseigné à l'université et dans certains lycées, tout comme le chinois, parlé cependant dans une moindre mesure. Le chinois est une langue de plus en plus choisie à l'université, notamment du fait d'échanges importants avec la Chine. Le persan et l'allemand sont également enseignés.
Culture
Articles détaillés : Culture de la Syrie et Cinéma syrien.

Les premières traces d’agriculture ou d’élevage furent trouvées en Syrie. Le premier alphabet du monde fut inventé en Syrie, à Ougarit.

Les réalisations artistiques et culturelles de la Syrie antique sont nombreuses. Les archéologues ont découvert que la culture syrienne rivalisait avec celles de la Mésopotamie et de l’Égypte, surtout autour d’Ebla. De plus, beaucoup d’artistes syriens ont contribué à la pensée et à la culture hellénistique romaine. Cicéron était un élève d’Antiochos d'Ascalon à Athènes. Et les livres de Posidonios ont beaucoup influencé Tite-Live et Plutarque.

Les Syriens ont aussi contribué à la littérature et à la musique arabe et ont une grande tradition de la poésie orale et écrite. Les intellectuels syriens émigrés en Égypte ont joué un rôle fondamental dans la nahda, la renaissance culturelle et littéraire des Arabes au XIXe siècle.

Il faut ici souligner le rôle des Syriens d'Égypte, appelés "Chawam masr" en arabe, issus de l'émigration du XIXe siècle (en particulier après les massacres des chrétiens à Damas en 1860). La communauté syrienne d'Égypte, essentiellement chrétienne (grecs-catholiques en majorité mais aussi grecs-orthodoxes, maronites ou syriaques) a joué durant un siècle un rôle de premier plan dans l'essor de l'Égypte moderne. Ses membres ont été très actifs dans la haute fonction publique (Mikhaïl Kahil Pacha, Habib Sakakini Pacha), les douanes, les banques, l'ingénierie (Farid Boulad Bey), le commerce (les grands magasins de la famille Sednaoui), l'industrie (coton, savon), les transports, la presse, le théâtre (Georges Abyad), le cinéma (le réalisateur Henry Barakat). Francophone et éduquée, la communauté des Syriens d'Égypte a constitué une bourgeoisie prospère et moderne. Elle s'est considérablement réduite sous le mandat de Nasser, ayant particulièrement souffert des lois de nationalisations de 1961, et ses membres ont pour la plupart émigré au Liban, en Europe ou en Amérique du Nord. Parmi les familles syriennes chrétiennes ayant joué un rôle remarquable dans les affaires et la haute administration en Égypte on peut citer les familles Assouad, Anhouri, Ayrout, Barakat, Boulad, Cassab, Debbané, Fattal, Ghorra, Kahil, Lakah, Medawar, Messadiyé, Michaca, Pharaon, Rathle, Sabbagh, Sakakini, Sednaoui, Toutoungi, Zananiri, Zemokhol.

Les auteurs syriens les plus célèbres sont Adonis, Haidar Haidar, Ghada al-Samman, Nizar Kabbani et Zakariyya Tamer.

Les artistes syriens les plus célèbres sont Fateh Al-Moudaress, Louay Kayali, Nahed Koussa, Alfred Bakhach, et Saad Yagan.

Les chanteurs syriens célèbres sont entre autres George Wassouf, Wadih Mrad, Majd el Kasem, Assala Nasri, Rabi Al Asmar, Elias Karam… à préciser aussi que les stars Farid El Atrache et sa sœur Asmahan ont fait leur carrière en Égypte sont d'ascendance syrienne (famille princière druze Al Atrach originaire de Jebel ed druz).

La Syrie possède une petite industrie cinématographique, dont la production est entièrement contrôlée par l’Organisation nationale du cinéma d’État, qui emploie des réalisateurs de films sous le statut de fonctionnaires. Il n’y a qu’un seul film qui peut sortir par an, il est néanmoins souvent salué par les festivals internationaux. Le feuilleton télévisé syrien de Bab Al Hara, très connu dans le monde arabe, a eu un énorme succès.

La numération utilise les chiffres indiens : ٠ (0), ١ (1), ٢ (2), ٣ (3), ٤ (4), ٥ (5), ٦ (6), ٧ (7), ٨ (Cool et ٩ (9).

Damas, la capitale de la Syrie, a été élue capitale culturelle du monde arabe en 2008.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarque
1er janvier Jour de l'an عيد راس السنة الميلادية
Īd Ra’s as-Sanät al-Mīlādīyä
8 mars Révolution du 8 mars ثورة الثامن من اذار
Ṯaurät aṯ-Ṯāmin mināḏḏār
21 mars Fête des mères عيد الأم
‘Īd al-’Umm
17 avril Journée d'Indépendance عيد الجلاء
‘Īd al-Ğalā’ Célébration de l'indépendance de la Syrie vis-à-vis de la France
variable Pâques Grégorienne عيد الفصح الغريغوري
‘Īd al-Fiṣḥ Ġrīġūrī Selon le calendrier grégorien
variable Pâques julienne عيد الفصح اليوليوسي
‘Īd al-Fiṣḥ al-Yūliyūsī Selon le calendrier julien
1er mai Fête du Travail عيد العمال
‘Īd al-‘Ummāl
6 mai Journée des martyrs عيد الشهداء
‘Īd aš-Šuhadā’
25 décembre Noël عيد الميلاد المجيد
‘Īd al-Mīlād al-Mağīd
Dates selon le calendrier musulman
Dhou al-hijja 10 Aïd al-Adha عيد الأضحى
‘Īd al-’Aḍḥà
Chawwal 1 Aïd el-Fitr عيد الفطر
‘Īd al-Fiṭr
Rabia al awal 12 Mawlid المولد النبوي
al-Maulid an-Nabawī Anniversaire de Mahomet
Foires et festivals
Festival/Foire Ville Mois
Festival des fleurs Lattaquié (اللاذقية) Avril
Festival traditionnel Palmyre (تدمر) Mai
Foire internationale des fleurs Damas (دمشق) Mai
Festival de la vigne As-Suwayda (السويداء) Septembre
Festival du coton Alep (حلب) Septembre
Foire internationale de Damas Damas (دمشق) Septembre
Festival de l'amour Lattaquié (اللاذقية) Septembre
Festival de Bosra Bosra (بصرى) Septembre
Festival des films et du théâtre Damas (دمشق) Novembre

Festival du printemps
Sports

Le niveau sportif syrien n'est pas très élevé mais on peut tout de même citer quelques sports pratiqués. Parmi les sportifs syriens les plus titrés on trouve Ghada Shouaa championne olympique (Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta) et championne du monde (1995 à Göteborg) en heptathlon.
Football

La vie sportive syrienne est rythmée par son championnat semi-professionnel de football, le Championnat de Syrie de football, ainsi que par sa coupe, la Coupe de Syrie de football et l'Équipe de Syrie de football. Cependant, le niveau syrien reste assez faible.
Basketball

C'est le deuxième sport national en Syrie. Le niveau s'est amélioré dans les années 2000 à son entrée dans le professionnalisme. La Syrie a de bonnes équipes comme Aljalaa, Alitihad, Aljaych et Alwahda.
Codes

La Syrie a pour codes :

YK, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
SY, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes pays).

Notes et références

↑ (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency » [archive], sur www.cia.gov (consulté le 6 avril 2018).
↑ http://hdr.undp.org/sites/default/files/2016_human_development_report.pdf [archive]
↑ et الجمهورية العربية السورية (Al-Jumhūriyyah al-‘Arabīyyah as-Sūriyyah)
↑ « Syrie : l'ombre du massacre de février 1982 plane toujours sur Hama » [archive], sur Le Monde, 2 février 2012 (consulté le 27 mars 2015).
↑ Judith Cahen, « Les déboires du « printemps de Damas » » [archive], sur Le Monde diplomatique, novembre 2002 (consulté le 27 mars 2015).
↑ « Ban Ki Moon soumet au Conseil de sécurité ses propositions pour restructurer la Mission de supervision en Syrie » [archive], sur le centre d'actualités de l'Organisation des Nations unies, 11 juillet 2012 (consulté le 27 mars 2015).
↑ Syrie : le terrible jeu de dupes des grandes puissances à l’ONU [archive], Le Monde, 23 septembre 2016.
↑ Bernard Lewis, Histoire du Moyen-Orient, p. 32.
↑ UNESCO, « Ancienne ville de Damas » [archive] (consulté le 17 décembre 2010)
↑ Michel Fortin, Syria Land of Civilization, Paris, Editions de L'Homme, 1999
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↑ a et b « Rapport de la commission chargée par le Conseil de l'étude de la frontière entre la Syrie et l'Irak » [archive], sur Bibliothèque numérique mondiale, 1932 (consulté le 8 juillet 2013)
↑ Thibaut Klinger, Thèmes de Culture Générale. Géopolitique, Concours et examens 2013 ; éditions Vuibert, Paris, janvier 2013.
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↑ « Effectifs militaires par tête »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 9 juillet 2013)
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↑ a, b, c et d http://www.citypopulation.de/Syria_d.html [archive]
↑ Zakaria Taha 2016, p. 83.
↑ Neil MacFarquhar, « Syrians Say They Are Feeling the Grip of Sanctions » [archive], The New York Times, 2 décembre 2011 (consulté le 8 décembre 2011)
↑ Syria Weighs Its Tactics As Pillars of Its Economy Continue to Crumble The New York Times, 13 juillet 2013. [archive]
↑ Report Shows War's Impact on Syrian Economy Al-Monitor : the Pulse of the Middle East, février 2013. [archive]
↑ Syrie: l'UE décrète un embargo sur le pétrole. lexpress.fr, 2 septembre 2011 [archive]
↑ L'Europe lève partiellement l'embargo pétrolier avec la Syrie. liberation.fr, 22 avril 2013 [archive]
↑ Syrie: la production de pétrole a chuté de 95%. RIA Novosti, 29 mai 2013. [archive]
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↑ Zakaria Taha 2016, p. 84.
↑ Élodie Vital, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette et Marine de Tilly, Syrie, Petit Futé, 2008, 360 p., p. 71.
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↑ Frédéric Pichon, Syrie : Pourquoi l'Occident s'est trompé, Éditions du Rocher, 2014, p. 19-20
↑ a et b http://www.minorityrights.org/5266/syria/syria-overview.html [archive]
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↑ Le rôle des Kurdes dans la création de l'État syrien, thèse de doctorat en science politique, sous la direction de George Almaden, université de Paris 10, 1992.
↑ Jamal Khaznadar, Guide de journalisme kurde, publication de ministère de la Culture irakien, Bagdad, 1973, en trois langue (anglais, arabe et kurde).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

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Articles connexes

Aéroport de Kameshli
Forces armées syriennes
Armes de destruction massive en Syrie
Droits de l'homme en Syrie

Bibliographie

Joseph Kessel - En Syrie - Folio (9 octobre 2014) - (ISBN 978-2070459568)
Zakaria Taha, Syrie, Louvain-la-Neuve, De Beck, 2016, 137 p. (ISBN 978-2-8073-0647-9)
Jérôme Bocquet, La France, l’Église et le Baas. Un siècle de présence française en Syrie (de 1918 à nos jours), Les Indes savantes, 2008.

Liens externes

Syrie : relecture de la crise Entretien de Romain Aby avec Isabelle Feuerstoss [archive]
Données de la Banque Mondiale sur la Syrie [archive]
Souria.net, site officiel de la république de Syrie [archive]
Fiche Syrie sur Populationdata.net [archive]
Centre Culturel Arabe Syrien de Paris [archive]
Article de Thomas Pierret dans Politique étrangère (4/2011) intitulé "Syrie : l’islam dans la révolution" [archive]

Dire Straits - Sultans Of Swing.
https://www.youtube.com/watch?v=0fAQhSRLQnM
November 17, 2008...

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Operation Linebacker was the codename of a U.S. Seventh Air Force and U.S. Navy Task Force 77 air interdiction campaign conducted against the Democratic Republic of Vietnam (North Vietnam) from 9 May to 23 October 1972, during the Vietnam War.

Its purpose was to halt or slow the transportation of supplies and materials for the Nguyen Hue Offensive (known in the West as the Easter Offensive), an invasion of the Republic of Vietnam (South Vietnam) by forces of the People's Army of Vietnam (PAVN) that had been launched on 30 March. Linebacker was the first continuous bombing effort conducted against North Vietnam since the end of Operation Rolling Thunder in November 1968.

Étymologie

L’origine du nom « Syrie » n'est pas certaine. Il pourrait venir du grec ancien et désignerait à l’origine la terre d’Aram, mais Hérodote y voyait plutôt une forme abrégée d’Assyrie, tandis que les historiens modernes le font remonter à divers toponymes locaux.

Il apparaît pour la première fois en grec et n’a pas d’antécédents identifiables, ni dans la forme ni pour le contenu, dans les textes pré-hellénistiques. Bien établi dans l’usage officiel romain et byzantin, il disparaît au VIIe siècle avec la conquête musulmane, mais continue à être utilisé en Europe.

Dans le monde arabo-musulman, la région autrefois appelée « Syrie » portait le nom de Sham (شام) qui était aussi celui de sa capitale, Damas.

Le nom « Syrie », en arabe Sūriyyah (سوريا), était inconnu jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle où il ressurgit sous l’influence européenne.

En 1865, il devient le nom officiel d’une province, celle du vilayet de Damas. C’est après l’établissement du mandat français en 1920, qu’il désigne l’État syrien actuel8.

Build-up and air attacks

American and Republic of Vietnam Air Force (VNAF) aircraft had been supporting the defense (weather permitting) since the beginning of the offensive. These strikes were conducted in support of ARVN forces, and included those of the air wings of the carriers USS Coral Sea and USS Hancock. The continuing bad weather, however, limited the ability of the U.S. aircraft to assist in stemming the North Vietnamese onslaught. By 6 April, at naval and air bases around the globe, American forces were put on alert and ships and aircraft squadrons began moving toward Southeast Asia.[citation needed]

The U.S. began a rapid build-up of airpower. The Air Force deployed 176 F-4 Phantoms and 12 F-105s from bases in the Republic of Korea and the U.S. to Thailand between 1 April and 11 May in Operation Constant Guard.[19] Strategic Air Command (SAC) dispatched 124 B-52s from the U.S. to Guam bringing the total B-52 strength available for operations to 209.[20] The Navy cut short its in-port period for the carriers USS Kitty Hawk and USS Constellation and ordered USS Midway, USS America and USS Saratoga to augment the fleet so that four or more carrier air wings could conduct missions simultaneously. 7th Fleet assets in local waters were thereby increased from 84 to 138 ships.[12]

U.S. Air Force tactical strikes against North Vietnam north of the 20th parallel were authorized on 5 April under the nickname Freedom Train.[13] The first large-scale B-52 raid directed against the north was conducted on 10 April when 12 B-52s, supported by 53 attack aircraft, struck petroleum storage facilities around Vinh.[21] By 12 April, President Nixon had informed Kissinger that he had decided on a more comprehensive bombing campaign which would include strikes against both Hanoi and Haiphong.[12]
North Vietnamese anti-aircraft defense weapons

The following day 18 B-52s struck Thanh Hóa's Bai Thuong Air Base. Three more days followed before another strike, this time by another 18 bombers in a pre-dawn attack against an oil tank farm outside Haiphong. They were followed by more than 100 tactical aircraft attacking targets around Hanoi and Haiphong during daylight.[13] Between the 6th and the 15th, U.S. aircraft also struck and destroyed the Paul Doumer and Thanh Hóa bridges and the Yên Viên railway marshalling yard. This marked the introduction of laser-guided bombs against strategic targets in North Vietnam. Both bridges had previously been attacked unsuccessfully with conventional bombs and even missiles. The B-52s were then withdrawn from operations in the north, and when they returned in June, their missions would be limited to South Vietnam.[22]

By mid-month, nearly all of North Vietnam had been cleared for bombing raids for the first time in over three years. Air Force and Navy commanders and pilots were relieved that Nixon (unlike President Johnson) left the operational planning to local commanders and loosened the targeting restrictions that had hampered Operation Rolling Thunder.[23] Between 1 May and 30 June B-52s, fighter-bombers, and gunships had flown 18,000 sorties against formidable anti-aircraft defenses with the loss of 29 aircraft.[24]

The U.S. also now began what North Vietnamese historians have described as "using devious political and diplomatic schemes...to cut back the amount of aid being supplied to us by socialist nations."[25] On 20 April Kissinger met secretly with Brezhnev in Moscow. Unwilling to jeopardize increasingly normalized relations with the West and wary of Washington's growing relationship with Beijing, Brezhnev agreed to apply pressure to Hanoi to end the offensive and negotiate seriously.[26]

Brezhnev then arranged for another secret meeting between Kissinger and Hanoi's lead negotiator Le Duc Tho, to be held on 2 May in Paris. On the assigned day, the two men met for a session that Kissinger later described as "brutal and insulting."[27] The North Vietnamese, sensing victory, were in no mood to make concessions. As a result of this meeting and the fall of Quảng Trị City, Nixon was prepared to up the ante, stating that "the bastards have never been bombed like they're going to be bombed this time."[28]

Coup d’État de Chichakli
Le président Adib Chichakli.

Après la guerre israélo-arabe de 1948, le colonel Housni al-Zaim procède à un coup d'État en mars 1949, mettant fin au système parlementaire syrien. Antoun Saadé, le président-fondateur du Parti social nationaliste syrien (PSNS) doit fuir le Liban où il a été condamné à mort et se réfugie en Syrie où le colonel Zaim lui promet protection. Toutefois, quelques mois plus tard Zaim livre Saadé aux autorités libanaises et ce dernier est fusillé. Après sa trahison, Zaim est lui-même victime d'un coup d'État en août 1949 lorsque le colonel Sami al-Hinnaoui, membre du PSNS, arrête le colonel Zaim et le fait exécuter. La femme de Saadé reçoit une lettre d'al-Hinnawi lui indiquant que la mort de son mari a été vengée.

En décembre 1949, Al-Hinnawi est renversé par un troisième coup d'État, mené par Adib Chichakli. Il se proclame président de la République en 1951 et dissout le Parlement la même année [réf. souhaitée]. Les États-Unis et le Royaume-Uni portent un intérêt considérable à Chichakli ; les Britanniques espèrent même l'amener à adhérer au pacte de Bagdad. Les Américains, dans l’espoir qu’il signe un traité de paix avec Israël, lui offrent par ailleurs une aide étrangère considérable [réf. souhaitée].

Mais en contrepartie, les États-Unis voudraient que le gouvernement syrien fasse des réfugiés palestiniens des Syriens à part entière : durant les négociations entre les États-Unis et la Syrie en 1952, le gouvernement américain va jusqu'à proposer la somme de 400 millions de dollars américains pour intégrer dans le pays - dans les plaines fertiles de Djézireh - 500 000 Palestiniens. [réf. souhaitée]

Or certains partis politiques syriens - le Parti socialiste arabe d’Akram Hourani, ou encore le parti Baas de Michel Aflak - s’en prennent violemment à cette proposition, qui représente à leurs yeux, la vente du droit au retour des Palestiniens.[réf. souhaitée]

Avec l’alliance entre le Parti socialiste d’Hourani et le parti Baas d’Aflak, le nouveau parti Baas arabe socialiste tente ainsi, en 1952, de renverser Chichakli. Devant l’agitation, Chichakli refuse l'accord avec les États-Unis [réf. souhaitée].
République arabe unie
Nasser et le président syrien, Choukri al-Kouatli.

Les civils reprennent le pouvoir en 1954, après le renversement du président Chichakli. Mais une grande instabilité politique régnait alors dans le pays, le parallélisme des politiques syriennes et égyptiennes et l’appel à l’union du président égyptien Gamal Abdel Nasser à la suite de la crise du canal de Suez en 1956 a créé des conditions favorables à l’union entre l’Égypte et la Syrie.

Le 1er février 1958, l'Égypte et la Syrie s’unissent, créant la République arabe unie, ce qui entraîne, de facto, l’interdiction des partis politiques syriens.

Mais l’union cesse rapidement d’exister. Le général Haydar al-Kouzbari fait un coup d’État le 28 septembre 1961, la Syrie faisant sécession, et rétablit la République arabe syrienne.
République arabe syrienne

Les dix-huit mois suivants seront marqués par une grande instabilité politique, avec divers coups ou tentatives de coup d’État. Le 8 mars 1963, un nouveau coup d’État a lieu, installant le Conseil national de commande révolutionnaire au pouvoir, avec à sa tête Amine al-Hafez. Ce conseil est constitué d’un groupe de militaires et de civils, tous socialistes, qui ont assumé les fonctions exécutives et législatives. Le coup d’État est l’œuvre du parti Baas, et la majorité des membres de ce conseil étaient membres du Baas.
Gouvernement baassiste
Salah Jedid, instigateur du coup d’État du 23 février 1966.

À quelques mois d’intervalle, le parti Baas procèda également à un coup d’État en Irak. Le gouvernement syrien réfléchit, à nouveau, à l'éventualité d'une union entre l’Égypte, l’Irak et la Syrie. Un accord fut signé au Caire le 17 avril 1963, pour mettre en œuvre un référendum sur l’union qui devait se tenir en septembre 1963. Mais des désaccords sérieux entre les trois partis apparurent rapidement, et finalement le projet d’union fut abandonné. En mai 1964, le président Amine al-Hafez promulgue une constitution temporaire prévoyant l’établissement d’un Conseil national de la révolution (CNR), des parlementaires désignés composés de travailleurs, de paysans et de syndicalistes.

Le 23 février 1966, un groupe de militaires, toujours issus du parti Baas, avec à leur tête Salah Jedid, réussit à renverser le gouvernement d’Amin al-Hafez. Celui-ci est emprisonné. Le nouveau gouvernement dissout le CNR, abroge la Constitution, et chasse les fondateurs historiques du parti Baas de Syrie (Michel Aflak, Salah Eddine Bitar et Akram Hourani), ce qui leur permet d’avoir une politique régionaliste et non plus panarabe comme le voulait le parti Baas. Les chefs du coup d'État parlent alors de « rectification » des principes du parti. Mais la guerre des Six Jours, perdue par les Égyptiens et les Syriens, affaiblit du même coup le gouvernement de Salah Jedid. Le 13 novembre 1970, profitant de l'impasse due à l'implication de l'armée syrienne dans la crise en Jordanie entre le roi Hussein et l'OLP (Septembre noir), le ministre de la Défense Hafez el-Assad procède à un coup d’État. Déposant Salah Jedid, il devient grâce à sa « révolution corrective » le nouveau premier ministre, et l’homme fort de la Syrie.
La dynastie el-Assad
Bachar el-Assad, président de la Syrie depuis 2000

Hafez el-Assad, chef de l’État de 1970 à sa mort en 2000, est confirmé dans ses fonctions de chef de l’État par cinq référendums successifs. Il est, après le roi Hassan II du Maroc, le chef d’État arabe qui est resté le plus longtemps au pouvoir. Cette longévité provient essentiellement du fait qu’il était soutenu par des minorités religieuses, dont la minorité religieuse alaouite. Il est aussi soutenu par beaucoup de fermiers et par les Syriens vivant dans les milieux ruraux. L’expansion de la bureaucratie a créé une classe moyenne fidèle au gouvernement. Mais l’essentiel de sa puissance venait de l’armée syrienne et de son appareil de sécurité. Un autre facteur de son maintien au pouvoir est le nationalisme, dont entre autres les conflits qui l’opposaient et opposent la Syrie aux États-Unis, à Israël et à l’Irak de Saddam Hussein.

Bachar el-Assad succède à son père le 17 juillet 2000, élu par référendum. Les Syriens et en particulier les militants pour les droits de l’homme ont alors espéré une certaine libéralisation du pays ; c’est ce qu’on a appelé le printemps de Damas.

Ce premier 'printemps' ne dure pas longtemps : il se termine en février 2001, lorsque les services de sécurité gèlent l'activité des forums intellectuels, culturels et politiques, et avec la poursuite des militants pour les droits de l'homme et leur emprisonnement. Dans cette courte période de six mois, le printemps de Damas aura vu des débats politiques et sociaux intenses, d'une part, et d'autre part il a conservé un écho qui sonne dans les débats politiques, culturels et intellectuels jusqu'en 2011.

C'est en 2011, dans la foulée du printemps arabe, que se déclenche la guerre civile syrienne, qui confronte le système baasiste à sa plus grave remise en cause depuis son avènement.
Guerre civile syrienne
Article détaillé : Guerre civile syrienne.

Début 2011, le printemps arabe atteint la Syrie. Des manifestations en faveur de la démocratie et majoritairement pacifiques ont lieu dans tout le pays contre le régime baasiste du président Bachar el-Assad. Ces manifestations sont réprimées brutalement par le régime et peu à peu, le mouvement de contestation se transforme en une rébellion armée.

De nombreux belligérants participent au conflit. L'Armée syrienne libre, nationaliste, est le premier mouvement à mener la rébellion mais à partir de 2013, elle est supplantée par des groupes islamistes sunnites comme Ahrar al-Cham, Jaych al-Islam ou le Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda. Les groupes rebelles sont soutenus principalement par la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite. De son côté, le régime syrien se maintient grâce à l'aide de l'Iran et de la Russie. L'Iran déploie en Syrie des forces du Corps des Gardiens de la révolution islamique dés le début du conflit, par la suite des dizaines de milices islamistes chiites parrainées par Téhéran gagnent à leur tour la Syrie ; comme les Libanais du Hezbollah, les Afghans hazaras de la Brigade des Fatimides ou les Irakiens de l'Organisation Badr et du Harakat Hezbollah al-Nujaba. De son côté la Russie intervient militairement en septembre 2015 et commence une campagne de frappes aériennes en soutien du régime.

Venu d'Irak, l'État islamique (EI) apparaît en Syrie en 2013, initialement allié aux groupes rebelles syriens, il entre en conflit avec ces derniers à partir de janvier 2014. Depuis septembre 2014, l'EI est la cible d'une campagne de frappes aériennes effectuée par une coalition menée par les États-Unis.

De leur côté, les Kurdes du Parti de l'union démocratique (PYD) et sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), liés au PKK, combattent pour l'autodétermination du Rojava.

De mars 2011 à février 2016, le conflit a fait de 260 000 à 470 000 morts d'après les estimations de diverses ONG et de l'ONU. De nombreux massacres, crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont été commis, principalement par le régime syrien et l'État islamique. Le camp loyaliste est responsable de la majorité des victimes civiles de la guerre, souvent par le fait de bombardements aériens. Entre 100 000 et 200 000 personnes ont disparu dans les prisons du régime, au moins 12 000 à 60 000 y ont été torturées à mort. Des armes chimiques ont également été employées. La moitié de la population syrienne a été déplacée pendant le conflit et entre cinq et six millions de Syriens ont fui le pays, soit le quart de la population.

Operation Pocket Money sur L'Ukraine.

Un profiteur de guerre est une personne physique ou morale qui, de manière légale, spéculative ou délictueuse, tire un enrichissement personnel d'un conflit armé. Historiquement, le terme fut en particulier utilisé pour qualifier les acteurs économiques, plus ou moins occultes, fauteurs de guerre ou qui, dans un conflit, fournirent des biens - et tout particulièrement des armes - à tous les belligérants, indistinctement alliés ou adversaires, ou encore qui furent actifs, pour leur plus grand bénéfice, comme forceurs de blocus. Si ces activités ne sont pas toujours, à proprement parler, considérées comme illégales par les États, elles n'en paraissent pas moins ordinairement contraires à l'« éthique des affaires » pour l'opinion publique. Le terme « profiteur de guerre » reste donc marqué d'une forte connotation péjorative, que ce soit dans la conversation courante ou le discours politique - son pendant, en temps de paix, étant celui de « profiteur de crise », en particulier dans les temps de situation économique difficile.

Le « profit de guerre » peut en effet présenter différents aspects légalement, socialement, politiquement ou moralement admissibles ou non et avoir différentes origines, légales ou au contraire abusives voire délictueuses : ventes d'armements ou d'équipements aux belligérants, spéculation, spoliation, marché noir, contrebande, trafic d'armes, etc.

Boxe : Klitschko combat pour l’Ukraine... Champion du monde des poids lourds de 2000 à 2003 et de 2006 à 2015.

En Ukraine, un nom rassemble pro et anti-russes : Klitschko. Vladimir défend son titre de champion du monde samedi à 22h30. Son frère Vitali sera aussi sur le ring.

Mais la situation en Ukraine a braqué de nouveaux projecteurs sur ce combat, le premier d'un Klitschko depuis que Kiev s'est embrasé à l’hiver 2013. Vladimir n'est plus seulement le meilleur poids lourd du monde, il est aussi le frère d'un des héros de la place Maïdan, et ce statut lui confère un rôle à part dans la crise que traverse son pays. Souvent interrogé sur le sujet ces derniers mois, il a systématiquement fait référence à Nelson Mandela, qui disait, en 2000 : « Le sport a le pouvoir de changer le monde. Il a le pouvoir de réunir les gens comme peu d'autres choses peuvent le faire. »

En début de semaine, lors de l'ultime conférence de presse d'avant-combat, le cadet des Klitschko a donc cité une énième fois l'ancien président sud-africain, et s'est dit persuadé que les troubles actuels connaîtraient un « happy end ». Il a également évoqué l'équipe nationale de football, avec laquelle il partage la fonction de ciment de l’Etat ukrainien : « Peut-être que mon combat va permettre aux gens de penser à autre chose que ce qu'ils ont vécu ces six derniers mois, et leur donner le sentiment d'être unis, comme pendant l'Euro 2012 [qui s'était déroulé en Ukraine et en Pologne]. Je me souviens que l'ouest et l'est du pays étaient ensemble derrière l'équipe. »

S'il est moins viscéralement engagé que Vitali qui, il y a dix ans déjà, à Las Vegas, avait boxé avec un carré de tissu orange accroché au short pendant que la révolution de la même couleur agitait Kiev, Vladimir est sincèrement préoccupé par les turbulences qui secouent le pays où il vit lorsqu’il n’est ni en Floride ni à Hambourg. « Avant de partir à son camp d'entraînement en Autriche mi-février, il était très impliqué dans la sphère politique, raconte son manager, l'Allemand Bernd Bönte. Et pendant son stage d'entraînement, il regardait les infos et il appelait son frère tous les jours, ainsi que sa mère et ses amis qui vivent à Kiev. Bien sûr que tout ça le touche. »

« Au-delà des clivages politiques »

Le Français Raphaël Glucksmann, fils du philosophe André et conseiller de Vitali Klitschko en Ukraine, a été témoin de l'engagement du petit frère : « Vladimir a été évidemment moins actif que Vitali, mais il était là, je l'ai croisé plusieurs fois à Maïdan ou au QG de l'opposition. Quand il y a eu des tensions avec les forces de l'ordre au début de la révolution, il est descendu dans la foule avec son frère pour repousser les cordons de flics et aller saluer les manifestants. »

Operation Lion's Den...
Paris Peace Talks and conclusion...

From the beginning of Freedom Train in April to the end of June 1972 the United States lost 52 aircraft over North Vietnam: 17 to missiles; 11 to anti-aircraft weapons; three to small arms fire; 14 to MiGs; and seven to unknown causes.[57] During the same time period, the VNAF lost ten aircraft.[58] 63 North Vietnamese aircraft were destroyed during the same time period.[59] North Vietnam claimed that it had shot down 651 aircraft and sunk or set on fire 80 U.S. warships during the operation.[2]

Genesis Home By The Sea ou la désolation sur la Mer d'Aral.
https://www.youtube.com/watch?v=0j6d7VeYvdQ

RAPPORT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS

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http://www.atelier-yannistignard.com
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