La.cinquieme.République
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
La.cinquieme.République

De la politique pure et affaires étrangeres
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
(Adhérents Fnac) Enceinte Bluetooth Marshall ...
Voir le deal
199.99 €

 

 Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.

Aller en bas 
AuteurMessage
yanis la chouette




Nombre de messages : 15243
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr
Date d'inscription : 12/11/2005

Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. EmptyVen 8 Déc à 8:53

Jérusalem /ʒe.ʁy.za.lɛm/ est une ville du Proche-Orient qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 200 km² pour une population de 882 700 habitants en 2016. Wikipédia
Météo : 15 °C, vent O à 21 km/h, 75 % d'humidité
Coordonnées : 31° 47′ 00″ nord, 35° 13′ 00″ est
Nom arabe : القدس (al Quds) ou اورشليم (Ûrshalîm)
Nom hébreu : יְרוּשָׁלַיִם (Yerushalayim)
Hôtels : 3 étoiles (prix moyen : 105 €), 5 étoiles (prix moyen : 351 €).

Jean d'Ormesson : «Nous sommes en guerre»
Par Jean d'Ormesson Publié le 22/12/2014 à 18:42.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Au lendemain des événements de Dijon et de Joué-lès-Tours, Jean d'Ormesson appelle à combattre l'organisation terroriste et criminelle Daech, qui se réclame abusivement de l'Islam.

Jean d'Ormesson est écrivain. Il est membre de l'Académie Française.

Nous sommes en guerre. Une guerre qui n'ose pas dire son nom, nouvelle, étrange et obscure. Sans déclaration, sans armées en mouvement, sans champ de bataille, sans offensive de masse, sans raids d'aviation sur les grandes métropoles. Avec un nombre restreint de morts qui tombent un peu partout et presque au hasard dans des conditions dramatiques. Une guerre très loin de la guerre des étoiles et des visions d'avenir chères aux auteurs de science-fiction. Une sorte de guerre au rabais, une guerre d'otages et de guets-apens. Mais une guerre qui s'étend de Bruxelles à Toulouse, de New York à Paris, de l'Algérie, de la Libye, du Yémen à l'Afrique du centre et de l'ouest, de Syrie et d'Irak au Pakistan, à Dijon et à Sidney en Australie.

La civilisation musulmane est à l'origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daech déshonore cette grandeur de l'islam.

La guerre n'est plus confiée à des armées en uniforme. Elle s'attache à chacun d'entre nous. Oh! avec un risque à peu près égal à la chance de gagner au Loto. Mais, enfin, elle est là, avec ses bombes et ses couteaux. Elle menace - de loin - chacun et chacune d'entre nous. Elle a quitté les champs de bataille et les états-majors pour descendre dans la rue, dans les cafés, dans les stades, dans les salles de spectacle. Elle plane en secret sur les femmes, les enfants, les vieillards comme sur ces hommes dans la force de l'âge qu'on appelait naguère des soldats.

Ceux qui tombent ont changé, ceux qui tuent aussi. Ce ne sont plus des ennemis identifiés et répertoriés, groupés en corps d'armée, en divisions, en régiments et se battant en uniforme. Ce sont des illuminés, des fanatiques et des repris de justice, auxquels se joignent un certain nombre de déséquilibrés. C'est un mélange de religieux extrémistes et de hors-la-loi. Pour les désespérés, pour les candidats au suicide, le djihad est une raison de vivre et une raison de mourir.

Ils ont un drapeau, une organisation, des chefs - résumés en un mot qui fait peur et horreur: Daech. Daech est une organisation terroriste et criminelle qui se réclame de l'islam. C'est là qu'il ne faut pas se tromper.

Nous devrions crier que nous sommes tous des yézidis et des chrétiens de Syrie et d'Irak.

J'ai toujours pensé et écrit - on me l'a assez reproché - que l'islam était une grande religion qui a marqué l'histoire des hommes. La civilisation musulmane est à l'origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daech déshonore cette grandeur de l'islam. Chez nous et ailleurs, les musulmans en masse sont les premiers à condamner Daech. Il faut les remercier, les respecter, les soutenir. Mais Daech, il faut l'affronter et le combattre.

Ce que nous apprenons de Daech est terrifiant et révoltant. Nous nous inquiétons ici de savoir s'il est tolérable ou non de travailler le dimanche ou d'administrer des fessées aux enfants en bas âge. Au nord-ouest de l'Irak, au nord-est de la Syrie, Daech massacre et extermine, égorge et viole. Des populations entières sont réduites en esclavage et menacées de disparition. Là où règne Daech, s'installe la terreur et l'épouvante.

Les musulmans qui répugnent de se soumettre au soi-disant État islamique sont traités avec cruauté. Mais les chrétiens de la région et les yézidis sont tout simplement au bord d'un génocide qui les ferait disparaître jusqu'au dernier.

Nous devrions crier que nous sommes tous des yézidis et des chrétiens de Syrie et d'Irak. Et des Kurdes qui manquent de médicaments, d'armes, de soutien et qui se battent avec héroïsme. Les yézidis sont un peuple attaché à un syncrétisme monothéiste où se mêlent des traces du culte de Zoroastre, de l'islam et du christianisme. Les yézidis ont aidé et sauvé beaucoup de victimes des djihadistes. Ils sont aujourd'hui, comme les chrétiens d'Irak et de Syrie, au bord de l'anéantissement. Seuls les Kurdes les protègent encore. Il faut soutenir les Kurdes.

Il ne suffit pas, naturellement, d'aider là-bas les adversaires de Daech. Il faut lutter chez nous contre les conditions qui expédient au djihad tant de jeunes gens et même des femmes et des enfants. C'est une autre et lourde affaire.

Très arrangeant avec Daech, le gouvernement turc de M. Erdogan s'est conduit de façon très décevante à l'égard des Kurdes. Il leur préfère l'extrémisme des fanatiques de Daech. Il n'est pas question d'envisager d'envoyer des troupes au sol dans cette malheureuse région. Mais il serait insupportable et honteux de ne pas aider les Kurdes dans leur combat contre l'horreur de Daech. Il faut leur envoyer des médicaments, des armes, de quoi résister aux chars de Daech, de quoi survivre et sauver des vies.

Il ne suffit pas, naturellement, d'aider là-bas les adversaires de Daech. Il faut lutter chez nous contre les conditions qui expédient au djihad tant de jeunes gens et même des femmes et des enfants. C'est une autre et lourde affaire. Tout ce qu'il est possible de dire ici, c'est que le monde et son histoire ont beaucoup changé et qu'il va falloir nous occuper de bien d'autres questions que celles qui nous occupent encore et qui semblent soudain futiles.

Titre : À un ami trahi par sa maîtresse
Poète : Évariste de Parny (1753-1814)

Recueil : Poésies érotiques (1778).

Quoi ! tu gémis d'une inconstance ?
Tu pleures, nouveau Céladon ?
Ah ! le trouble de ta raison
Fait honte à ton expérience.
Es-tu donc assez imprudent
Pour vouloir fixer une femme ?
Trop simple et trop crédule amant,
Quelle erreur aveugle ton âme !
Plus aisément tu fixerais
Des arbres le tremblant feuillage,
Les flots agités par l'orage,
Et l'or ondoyant des guérets
Que balance un zéphyr volage.
Elle t'aimait de bonne foi ;
Mais pouvait-elle aimer sans cesse ?
Un rival obtient sa tendresse ;
Un autre l'avait avant toi ;
Et dès demain, je le parie,
Un troisième, plus insensé,
Remplacera dans sa folie
L'imprudent qui t'a remplacé.

Il faut au pays de Cythère
À fripon fripon et demi.
Trahis, pour n'être point trahi ;
Préviens même la plus légère ;
Que ta tendresse passagère
S'arrête où commence l'ennui.
Mais que fais-je ? et dans ta faiblesse
Devrais-je ainsi te secourir ?
Ami, garde-toi d'en guérir :
L'erreur sied bien à la jeunesse.
Va, l'on se console aisément
De ses disgrâces amoureuses.
Les amours sont un jeu d'enfant ;
Et, crois-moi, dans ce jeu charmant,
Les dupes mêmes sont heureuses.

Évariste de Parny.

Sentiments et hommages
à Jean d'Ormesson.

Johannes Brahms - Lullaby.
https://www.youtube.com/watch?v=t894eGoymio

Jean d’Ormesson (parfois surnommé Jean d’O),
né le 16 juin 1925 à Paris et mort le 5 décembre 2017 à Neuilly-sur-Seine


“C'est quand il y a quelque chose au-dessus de la vie que la vie devient belle.”
De Jean d'Ormesson

“Les hommes sont un peu comme Dieu : tout ce qu’ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront.”
De Jean d'Ormesson / Presque rien sur presque tout

“Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise. ”
De Jean d'Ormesson

“Les traditions - comme les femmes - sont faites pour être à la fois respectées et bousculées.”
De Jean d'Ormesson

“La science, la morale, l'histoire se passent très bien de Dieu. Ce sont les hommes qui ne s'en passent pas.”
De Jean d'Ormesson / Dieu, sa vie, son oeuvre

“Dans une éternité et un infini qui sont fermés à jamais aux êtres dans le temps, Dieu est le nom le plus commode pour le néant et pour le tout.”
De Jean d'Ormesson / Presque rien sur presque tout

“La seule façon pour Dieu de s'exonérer d'une responsabilité écrasante, c'est de ne pas exister. On peut pardonner à Dieu s'il n'existe pas. S'il existe, je crains qu'il ne faille trop souvent le maudire.”
De Jean d'Ormesson

“N'existent que les êtres dans l'espace et le temps. Dieu n'existe pas puisqu'il est éternel.”
Jean d'Ormesson
De Jean d'Ormesson / Presque rien sur presque tout

“Là où existe encore quelque chose, là règnent déjà le changement et la contradiction.”
De Jean d'Ormesson / Dieu, sa vie, son oeuvre

“La plus haute tâche de la tradition est de rendre au progrès la politesse qu'elle lui doit et de permettre au progrès de surgir de la tradition comme la tradition a surgi du progrès.”
De Jean d'Ormesson / Réponse au discours de réception à l'Académie française de Madame Yourcenar

“C’est ça qui me fait peur dans le bonheur : l’usure, la lassitude, l’effilochage.”
De Jean d'Ormesson / L’amour est un plaisir

“Rien n'est plus proche de l'absolu qu'un amour en train de naître.”
De Jean d'Ormesson

“Peut-être la bicyclette, dans ce monde de machines, était-elle à nos yeux une héritière du cheval ?”
De Jean d'Ormesson / Au plaisir de Dieu

“Tout le bonheur du monde est dans l'inattendu.”
De Jean d'Ormesson / Libération - 23 Décembre 2000

“Il est plus difficile de prouver à quelqu'un sa bêtise que sa misère.”
De Jean d'Ormesson / Du côté de chez Jean

“L'éternité, c'est ce qu'il y a de plus fragile, c'est du papier. Qu'est-ce qui reste de tout le passé ? Non pas les idées, parce qu'elles s'envolent, mais des mots écrits.”
De Jean d'Ormesson / Entretien avec Bernard Pivot - Juin 1978

Air - Johann Sebastian Bach.
https://www.youtube.com/watch?v=rrVDATvUitA

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS
7 hil y a 7 heures

LE GUIDE DES ÉGARÉS EST UN LIVRE ÉCRIT PAR JEAN D'ORMESSON AUQUEL J'AI RENDU HOMMAGE DE SON VIVANT: AVEC SOBRIÉTÉ ET NAÏVETÉ, IL DÉCRIT L'HOMME DANS L'INFINI AVEC LES ESPÉRANCES ET LES PEURS QU'IL POURRAIT DÉVELOPPER: LE CLANS DES MOUETTES AVEC "SOBRIÉTÉ" PLEURE L'HUMAIN. TAY

JEAN D'ORMESSON EST MORT ET Y'BECCA PLEURE UN MÉDECIN DES MOTS, DE LA LANGUE ET DU VERBE. CES LETTRES DE NOBLESSE, IL LES A GAGNÉ PAR SON ESPRIT ET SES IDÉES TEL UN RENÉ DE CHATEAUBRIAND. LA FRANCE ET LA RÉPUBLIQUE PLEURE"NT" UN CRITIQUE ET UNE ÉMOTION. TAY

JEAN D'ORMESSON EST MORT ET Y'BECCA PLEURE UN MÉDECIN DES MOTS, DE LA LANGUE ET DU VERBE. CES LETTRES DE NOBLESSE, IL LES A GAGNÉ PAR SON ESPRIT ET SES CRITIQUES TEL FRANÇOIS-RENÉ CHATEAUBRIAND. LA FRANCE ET LA RÉPUBLIQUE PLEURENT UN CRITIQUE ET UNE ÉMOTION. TAY
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15243
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr
Date d'inscription : 12/11/2005

Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Re: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. EmptyVen 8 Déc à 8:53

LA LECTURE, LES RÉCITS ET LES RÉCIFS DANS LA GRAMMAIRE.

LE CROIRE DE LA LAÏQUE, DU LAÏC ET DE L'INFINI.

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS
7 hil y a 7 heures
LA LECTURE EST UN PHÉNOMÈNE ET IL Y A UN TAS DE SYNDROME DE MÉRIMÉE QUI L'EMPORTE SUR LA RAISON ET LA RÉALITÉ. LE TERME DE CHAOTIQUES SIGNIFIE UN PRINCIPE DE FORMATION QUI NE S'OPPOSE AUX STRUCTURES DE FORMATIONS: L'ÉCOLE EST JUSTE ASTHMATIQUE EN PAROLES. TAY

LE GUIDE DES ÉGARÉS EST UN LIVRE ÉCRIT PAR JEAN D'ORMESSON AUQUEL J'AI RENDU HOMMAGE DE SON VIVANT: AVEC SOBRIÉTÉ ET NAÏVETÉ, IL DÉCRIT L'HOMME DANS L'INFINI AVEC LES ESPÉRANCES ET LES PEURS QU'IL POURRAIT DÉVELOPPER: LE CLANS DES MOUETTES AVEC "SOBRIÉTÉ" PLEURE L'HUMAIN. TAY

JEAN D'ORMESSON EST MORT ET Y'BECCA PLEURE UN MÉDECIN DES MOTS, DE LA LANGUE ET DU VERBE. CES LETTRES DE NOBLESSE, IL LES A GAGNÉ PAR SON ESPRIT ET SES IDÉES TEL UN RENÉ DE CHATEAUBRIAND. LA FRANCE ET LA RÉPUBLIQUE PLEURE UN CRITIQUE ET UNE ÉMOTION. TAY

JEAN D'ORMESSON EST MORT ET Y'BECCA PLEURE UN MÉDECIN DES MOTS, DE LA LANGUE ET DU VERBE. CES LETTRES DE NOBLESSE, IL LES A GAGNÉ PAR SON ESPRIT ET SES CRITIQUES TEL FRANÇOIS-RENÉ CHATEAUBRIAND. LA FRANCE ET LA RÉPUBLIQUE PLEURENT UN CRITIQUE ET UNE ÉMOTION. TAY

JÉRUSALEM ET L'AMBASSADE AMÉRICAINE: L'HUILE SUR LE FEU RONRONNE ET IL EST TRISTE QUE RIEN N'AVANCE EN PRÉTEXTANT UNE LÉGITIMITÉ PLUS QU'UNE NEUTRALITÉ SUR HIÉROSOLYME. EN PRÉTEXTANT LE DROIT, LA HAINE L'EMPORTE SUR L'ÉTHIQUE. TAY

RECEP TAYYIP ERDOGAN, JÉRUSALEM EST LA CAPITALE JURIDIQUE DE LA RÉPUBLIQUE D'ISRAËL ET DE LA COMMUNAUTÉ PARLEMENTAIRE DE LA PALESTINE: DEUX ÉTATS DISTINCTS SUR CERTAINES VISIONS ET AYANT L'AMOUR DE JÉRUSALEM: EN UN MOT, TU N'ES PAS UN JUGE DANS LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER. TAY

LA LIGNE ROUGE N'EST PAS DANS LES VISIONS EXTÉRIEURS ET DES PRÉJUGÉS INTERNATIONAUX: LE SECOURISME, LE PROGRÈS ET L'INFINI SONT LES PREMIERS MOUVEMENTS DE LA POLITIQUE DE JÉRUSALEM ET DE LA RÉPUBLIQUE DE L'OLIVIER. TAY

NOUS FERONS MINE DE N'AVOIR RIEN ENTENDU, RECEP TAYYIP ERDOGAN, EN TOUT CAS DEVANT L'O.N.U MAIS DEUX PLAINTES CONTRE TOI, SERONT DÉPOSÉES DEVANT LA JUSTICE DE L'EAU ET AUX TRIBUNAUX DU ROYAUME DE JORDANIE: LE CHACAL NE FUIT PAS DEVANT LA HYÈNE, IL RUSE. TAY

LE VENEZUELA QUI EST UN PAYS D'AMÉRIQUE DU SUD. UNE ACTIVITÉ DE TOURBILLON AUQUEL CERTAINS VOIENT CE QUI LES ARRANGENT SANS SE DOUTER QUE IL Y A CEUX QUI PORTENT UNE CICATRICE DE CES MÉANDRES POLITIQUES ET RÉVOLUTIONNAIRES, MESSIEURS MÉLENCHON ET MACRON. TAY

LA CLARTÉ EST UN VICE LORSQUE ON SE SERT D'ELLE POUR S'ÉBLOUIR ET ÉBLOUIR MAIS LORSQUE UN PYROMANE ENTRE EN SCÈNE, LA CLARTÉ DEVIENT UNE FOURNAISE COMME L'EAU QUI SOUS UNE ÉGIDE ÉLECTRIQUE DEVIENT LA CONDUCTRICE DE LA MORT. TAY

EN FRANCE, ON AIME EN MAJORITÉ ÉCRIRE ET UNE GRANDE MAJORITÉ N'AIMENT PAS SE RELIRE. EN FRANCE, ON AIME LIRE MAIS EN GRANDE MAJORITÉ, ON AIME PAS RELIRE, ON NAVIGUE SUR LES SENS: À PARTIR DE CELA, EN NOUS CORRIGEANT, ON SOIGNERA LA LECTURE À L'ÉCOLE ET NOTRE ÉCOUTE. TAY

LE CHARME DE L'ÉCRITURE INCLUSIVE N'EST PAS DE CHERCHER UNE IMPOSITION DE STYLE DANS LA GRAMMAIRE MAIS DE TROUVER DE NOUVELLES DÉCLINAISONS POUR ENRICHIR LE VOCABULAIRE: LE MÉDECIN TROUVE UNE FORMULE ET SA SCIENCE EST LA MÉDECINE. TAY

UN COATI ET UNE COATIE SE PROMÈNENT SUR LE CHAMPS DE MARS:
" C'EST ICI QUE JE SUIS NÉE LORSQUE PIERRE MESSNER ORGANISA CES RÉUNIONS SUR LE RÉFÉRENDUM".
DIT LA COATIE.
" PAR LE MISÉRICORDIEUX, UNE IDÉE QUE CE LANGAGE INCLUSIF.":
RÉPOND LE COATI.
TAY

UNE FAUTE D'ORTHOGRAPHE VENUE DE NAÎTRE: LE COATI EST UN ANIMAL
VENU D'AMÉRIQUE DU SUD; ON LES VOIT APPARAÎTRE DANS DES ÉPISODES DES SIMPSON.
LA COATIE EST UN SERVICE PUBLIC RATTACHÉE AUX SÉCURITÉS CIVILES,
INFORMATIQUES, DÉFENSES ET INTÉRIEURS.
TAY

La ville dite « trois fois sainte »

La ville de Jérusalem est considérée comme « trois fois sainte » car elle contient les lieux les plus sacrés des religions juive et chrétienne et le troisième lieu saint de l'islam :

le Kotel (כותל), Mur occidental (pour les juifs), ou Mur des Lamentations (pour les chrétiens), vestige du Temple d'Hérode ;
l'église du Saint-Sépulcre ;
l'Esplanade des Mosquées (où est située la mosquée Al-Aqsa), aussi appelée mont du Temple car c'était le site du Temple de Jérusalem.

Jérusalem est un site privilégié :

pour les juifs, depuis plus de 3 000 ans17 car Jérusalem est considérée à la fois comme un lieu important des pérégrinations bibliques des patriarches hébreux ; la capitale du roi David et plus tard du royaume juif hasmonéen. Après les deux destructions du Temple de Jérusalem et des dispersions du peuple juif qui ont suivi, le judaïsme a toujours évoqué un retour à Jérusalem, ancienne capitale du royaume d'Israël de David. Le premier exil babylonien avait déjà entraîné un premier retour des Juifs sur la Terre promise pour reconstruire le Temple. L'identité juive est restée liée à Jérusalem, la « fille de Sion », à travers l'héritage biblique et historique qui a continué à être transmis et enseigné de génération en génération depuis le second exil dit « de Rome » du Peuple juif. C'est la ville où le culte religieux était rendu à l'époque des deux Temples et où demeure le Mur des Lamentations, vestige du Temple et lieu de prière. C'est un lieu de pèlerinage religieux au cours des trois fêtes de pèlerinage: ainsi, tous les ans durant la fête de Pessa'h (Pâque juive), les mots « L’an prochain à Jérusalem » viennent clôturer les cérémonies. La prière quotidienne traditionnelle (toujours adressée en se tournant vers la ville) bénit la construction de Jérusalem et appelle au retour des exilés.
pour les chrétiens, depuis le Ier siècle et les récits de la vie de Jésus de Nazareth telle que décrite dans les Évangiles, depuis sa montée au Temple de Jérusalem jusqu'à sa crucifixion et sa résurrection, selon le dogme chrétien ; consécutivement, on y trouve et on y vénère aussi des souvenirs de Marie de Nazareth, de saints Étienne et Jacques qui y furent martyrisés, etc. Sainte Hélène, mère de Constantin, et les empereurs byzantins y érigèrent des sanctuaires somptueux sur les lieux saints. Ce lien entre les chrétiens et Jérusalem a également été entretenu par les croisades successives en Terre sainte au Moyen Âge. Jérusalem fut la capitale du Royaume latin de Jérusalem de 1099 à 1187. Elle est l'un des patriarcats historiques (avec Rome, Antioche, Alexandrie, Constantinople) ;
pour les musulmans, depuis le VIIe siècle, s'inspirant de toutes les raisons précédemment citées et également parce que la tradition fait de Jérusalem le lieu d'où le prophète de l'islam Mahomet aurait effectué son voyage nocturne. De plus les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem18, la direction de La Mecque ayant été établie par Mahomet plus tard. Si le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville, mais décrit comment Mahomet, étant arrivé à la Mosquée la plus lointaine, monte au Ciel (al Mi'raj : l'ascension) accompagné par l'ange Gabriel, le nom de Jérusalem comme lieu du voyage nocturne est par contre parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq transmis selon Mahomet19. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses et politiques : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks. La mosquée de Jérusalem s'appelle Al-Aqsa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». De 638 à 1917, Jérusalem fut plusieurs fois dominée par des dynasties islamiques sans qu'aucune ne la prenne pour capitale.

Administration et politique

La ville tient également une place importante dans les sentiments nationaux israélien et palestinien. L’État d’Israël a fait de Jérusalem-Ouest sa capitale en 1949 puis a fait de Jérusalem « réunifiée » sa capitale après la conquête de la ville en 1967. Depuis, l'ensemble des pays du monde ont retiré leur ambassade de la ville lui contestant ce choix. Pour la communauté internationale, Jérusalem-Est est considérée comme occupée. Jérusalem a été proclamée capitale de la Palestine en 1988, bien que l' autorité palestinienne n'y siègent pas. Selon la communauté internationale le statut de la ville doit faire l'objet de négociations entre Israéliens et Palestinien.

La question du statut de Jérusalem
voir aussi Capitale d’Israël
Entrée de Jérusalem.

Le statut de la ville, intégralement sous administration civile israélienne depuis la guerre des Six Jours, est contesté. La « ligne verte » séparait auparavant Jérusalem-Ouest (Israël) et Jérusalem-Est (territoire occupé par la Jordanie) depuis les accords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces accords indiquent explicitement que la ligne d'armistice ne préjuge pas des revendications territoriales ultérieures. En particulier l'accord israélo-jordanien stipule dans son article VI.9 : « Ces lignes de démarcation sont agréées par les parties sans préjudice d'accords ultérieurs ou d'accords frontaliers ultérieurs ou de revendication ultérieures des parties ». La tentative de confirmation de ces lignes d'armistice en frontières a échoué à la conférence de Lausanne de 1949 (27 avril-12 septembre). Elle avait été convoquée par la commission de conciliation des Nations unies20. Finalement les accords d'armistice n'ont pas été enregistrés par les Nations unies qui ont néanmoins contribué à leur surveillance. Ils ont fait l'objet d'une garantie par les membres occidentaux du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, France, Royaume-Uni). C'est la déclaration tripartite du 29 mai 1950. Entre-temps, la Chambre des députés jordanienne et la Chambre des notables a voté le 24 avril 1950 l'annexion de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. La loi fondamentale israélienne de 1980 entérine le statut de la ville en capitale « éternelle et indivisible ». La résolution 476 et La résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU sont relatives à cette décision. Elles réaffirment que « l'acquisition de territoire par la force est inadmissible », qu'il doit être mis fin à l'occupation de Jérusalem et que « les dispositions législatives et administratives prises par Israël… n'ont aucune validité en droit et constituent une violation flagrante de la convention de Genève… ».

Le Conseil de sécurité mentionne dans ses attendus « la ville sainte de Jérusalem », en effet, la délimitation de la vieille ville est la seule internationalement établie. Le nom de Jérusalem représente des réalités différentes pour Israël, la Jordanie, les pays de la Ligue arabe et les Palestiniens. Le droit sur le nom sera probablement une question à trancher indépendamment des délimitations géographiques. Selon le plan de partage de la Palestine, il aurait dû y avoir trois entités distinctes : une sous contrôle israélien, une sous contrôle palestinien et une comprenant Jérusalem et ses faubourgs (dont Bethléem) sous contrôle international.

En 1988 (31 juillet), le Roi Hussein de Jordanie déclare à la télévision qu'il abandonne ses revendications de souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est à l'Organisation de libération de la Palestine21. Cette déclaration n'a pas de valeur en droit international. Le 26 octobre 1994 le Traité de paix israélo-jordanien est signé. Les frontières internationales entre Israël et la Jordanie sont fixées. Mais, le statut des territoires « …sous contrôle militaire israélien depuis 1967 », c'est-à-dire notamment Jérusalem-Est, est réservé22. Il est néanmoins précisé que « le rôle spécial » du royaume de Jordanie sur les lieux de pèlerinage musulmans de Jérusalem est reconnu. Une priorité sera accordé à ce rôle historique lors des négociations sur le futur statut permanent de la ville23, ceci conformément à la Déclaration de Washington du 25 juillet 199424. En 2000, l'Autorité palestinienne vote une loi établissant Jérusalem capitale d'un futur État, cette loi est ratifiée en 2002. Pour les parties en présence, le statut de Jérusalem reste une question clé de la résolution du conflit israélo-palestinien.

En décembre 2003, l'Initiative de Genève, plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires des négociations de Taba, prévoit, dans le cadre d'un règlement global du conflit israélo-palestinien, le partage de la souveraineté sur Jérusalem qui serait la capitale des deux États, les quartiers arabes et l'esplanade des Mosquées étant sous souveraineté palestinienne.

La question de la légitimité de chacune des deux parties sur Jérusalem entraîne également des débats d'ordre archéologique. Les Israéliens ont entamé depuis 1967 des recherches pour apporter des preuves du Temple de Jérusalem. Palestiniens et Israéliens s'accusent réciproquement de mener des travaux les uns pour détruire des preuves archéologiques de cette existence, les autres pour fragiliser les fondations des mosquées de la vieille ville. (D'après les experts israéliens, les fondations des mosquées ont été fragilisées par plusieurs tremblements de terre au cours des derniers siècles.) La discussion sur l'utilisation des expressions mont du Temple/esplanade des Mosquées est significative par rapport aux soucis des deux parties de gagner la bataille de la légitimité sur Jérusalem.

Titre : L'hymen.
Poète : Louise Colet (1810-1876)

Recueil : Fleurs du midi (1836).

Ne rêves-tu jamais à ces heures d'extase
Qui précèdent l'hymen de deux jeunes époux ?
Quand l'amour, de leur cœur, comme ronde d'un vase,
Déborde en sentiments mystérieux et doux !

Dis, n'est-ce rien pour toi qu'une vierge qui pleure
En recevant l'aveu d'un amour désiré ?
Qu'un front pur qui rougit, si ta lèvre l'effleure ;
Qu'un céleste regard vers toi seul attiré ?

N'est-ce rien, quand tu lis dans sa chaste pensée,
D'y découvrir empreinte en sentiments de feu
Cette foi que le monde encore n'a pas glacée,
Et qui croit au bonheur, comme elle croit à Dieu !

Les pudiques secrets de son âme candide
De leur voile à tes yeux sont alors dépouillés ;
De ses jours sans amour elle te peint le vide,
Puis ses désirs naissants par toi seul éveillés.

Après ces doux accents viennent de longs silences ;
Sa tête sur ton sein semble s'abandonner :
Mais soudain elle fuit ; vers elle tu t'élances.
Et tu prends un baiser qu'elle n'osait donner ;

A ce larcin d'amour un jeu naïf succède :
Ce sont ses longs cheveux que tu veux détacher ;
Elle retient ta main ; tu souris, elle cède,
Et sous leur blond tissu ton front va se cacher.

Ce sont sur tes yeux noirs ses petites mains blanches,
Dont folâtre et rieuse elle aime à te couvrir ;
C'est, lorsque sans parler vers elle tu le penches,
Un maintien languissant à te faire mourir !

Puis l'air manque à son cœur dévoré par la fièvre ;
Elle échappe à tes bras : tu la suis dans les champs,
Et cette volupté dont sa pudeur te sèvre
Tu la trouves encore dans ses regards touchants.

Elle revient à toi plus douce, plus aimante ;
S'accuse d'avoir fui ; met sa main dans ta main ;
Courbe sur ton épaule une tête charmante,
Et vous marchez tous deux sans suivre de chemin...

Quand tu la vois si belle à ton bras suspendue
Répondre aux mots d'amour qu'en tremblant tu lui dis,
Alors, qu'est l'univers pour ton âme éperdue,
Et la gloire et l'éclat qui t'enivraient jadis ?

La terre disparait, mais le ciel se révèle ;
A votre immense amour il faut l'immensité ;
Il faut à votre espoir une sphère nouvelle
Où vous aimiez ainsi durant l'éternité !

Le doute qui luttait dans votre âme orgueilleuse
Dans la félicité deviendrait un remords :
La foi naît du bonheur : Quand la vie est heureuse.
On voudrait l'assurer au-delà de la mort.

Et tous les deux alors mêlant votre prière
Vous unissez vos cœurs ; et dans un même vœu,
Le regard vers le ciel, à genoux sur la pierre,
De vous avoir créés vous remerciez Dieu !

Louise Colet.

MOSAÏQUE ET SENTIMENTS
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY La chouette effraie
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15243
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr
Date d'inscription : 12/11/2005

Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Re: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. EmptyVen 8 Déc à 8:54

SILENCE, L’ÉCRITURE INCLUSIVE ET LE LANGAGE INCLUSIF.

L'égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu humain doit être traité de la même façon par la loi (principe d'isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi.

Étymologie et dénominations
Article détaillé : Noms de Jérusalem.

Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration3,4 » (XXe et XIXe siècles av. J.-C., à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi Urushalimu ou d'autres variantes5,3). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu Shalem (en) ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local5,3. Le nom de Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem »6,7,8.

Une étymologie détaillée était donnée en 1859 par Sander et Trenel, le nom de « Shalem » provient de deux racines chaldéennes : YeRu (« ville », « demeure »Note 2) et ShLM, qui a donné les mots salaam en arabe et shalom en hébreu. Cette racine ShLM signifie aujourd'hui « paix », mais le sens initial est celui de la complétude, de l'achèvement9,Note 3, d'où dérive ultérieurement la notion de paix.

Art et culture.

On trouve à Jérusalem un grand nombre de monuments religieux et historiques, comme le Mur occidental — appelé aussi Mur des Lamentations — la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher, l'église du Saint-Sépulcre. La Vieille Ville est complètement ceinturée de murailles qui datent du XVIe siècle.

C'est également le siège de plusieurs institutions gouvernementales israéliennes, comme la Knesset (l'assemblée nationale), la Cour suprême, ou d'institutions comme l'Université hébraïque, le Yad Vashem (le mémorial de la Shoah), le Yad Ben-Zvi ou l'École biblique et archéologique française.

De nombreux sites archéologiques existent à Jérusalem, notamment les Étables de Salomon, la Cité de David.

Le parc Rabinovitch également désigné sous le nom de Mifletzet (Monster) Park56, contient une sculpture monumentale de Niki de Saint Phalle : Le Golem57 commandée à l'artiste par Teddy Kollek, maire de Jérusalem en 1971, inaugurée en 1972.

Ce même parc contient aussi un stabile d'Alexander Calder, réalisé en 1976/1977 sous le titre Hommage à Jérusalem, comparable à l'araignée rouge du même artiste58. Le Monstre et le stabile sont tous deux situés sur le mont Herzl, à l'ouest de Jérusalem59.

Un autre parc intitulé le Zoo biblique de Jérusalem, contient un grand nombre de sculptures monumentales d'animaux, réalisées par Niki de Saint Phalle en 199458,60 que l'artiste a réunis sous le titre L'Arche de Noé (Niki)61.

Éducation
Campus de l'université hébraïque de Jérusalem sur le mont Scopus.
École des beaux-arts de Bezalel – l'école nationale d'Israël.

Jérusalem accueille de nombreuses universités prestigieuses offrant des cours en hébreu, arabe et en anglais. L'université hébraïque de Jérusalem a été fondée en 1925, elle fait depuis partie des 100 meilleures universités du monde62. Albert Einstein ou Sigmund Freud ont fait partie du conseil de ses gouverneurs63. L'université compte parmi ces anciens élèves quelques lauréats du prix Nobel dont les universitaires Avram Hershko64, David Gross65 et Daniel Kahneman66.
Cérémonie d'inauguration de l'université hébraïque de Jérusalem.

Le travail des étudiants et chercheurs est facilité par la bibliothèque nationale d'Israël, qui dispose de près de 5 millions de volumes63. La bibliothèque a ouvert ses portes en 1892, près de trente ans avant la première université. C'est le site avec le plus de livres à thème hébraïque. Aujourd'hui, elle réunit la bibliothèque nationale et la bibliothèque universitaire67. L'université hébraïque de Jérusalem est composée de trois campus, l'un au mont Scopus, l'autre à Givat Ram, et le campus de médecine au centre médical Hadassah.

L'université al-Qods a été fondée en 198468, elle accueille les universitaires palestiniens et ceux des pays arabes69. L'université al-Qods est située au sud-est de la ville sur près de 19 hectares68. D'autres instituts d'études supérieures dans Jérusalem sont l’Académie de musique et de danse de Jérusalem et l’École des Beaux-Arts de Bezalel70 dont les bâtiments sont situés sur le campus de l'université hébraïque de Jérusalem.
Le campus de l'université hébraïque de Jérusalem à Givat Ram.

La faculté des Technologies de Jérusalem a été fondée en 1969, offrant un enseignement d'ingénierie et de hautes technologies industrielles71.

L'enseignement pour les Arabes de Jérusalem et d'Israël est critiqué pour sa qualité inférieure à celle de l'enseignement pour les Juifs72. De nombreuses écoles de l'Est de Jérusalem sont remplies à leur capacité maximum, au point qu'on enregistre des plaintes contre la surpopulation. Cependant, la municipalité de Jérusalem est en train de construire plus d'une douzaine de nouvelles écoles dans les quartiers arabes de la ville73. Les écoles dans Ras el-Amud et Umm Lison ont ouvert en 200874 En mars 2007, le gouvernement israélien propose un plan sur 5 ans de construction de 8 000 nouvelles classes dans la ville, dont 40 % dans le secteur arabe et 28 % dans le secteur Haredi. Un budget de 4,6 milliards de shekels a été accordé pour le projet75. En 2008, un philanthrope britannique a fait un don de 3 millions de dollars américains pour la construction d'écoles dans la partie arabe de l'Est de Jérusalem74. Les lycéens arabes passent le Bagrut (en), comme examen, la majeure partie de leur programme d'études est identique à celui des autres écoles secondaires israéliennes et comprend certains sujets portant sur la culture juive72.
Santé

Liste des hôpitaux et centres médicaux de Jérusalem :

Centre pédiatrique de Réinsertion Alyn
Hôpital Augusta Victoria
Hôpital Bikur Holim
Centre médical Hadassah (Ein Kerem)
Centre médical Hadassah (mont Scopus)
Hôpital Hansen
Hôpital Herzog
Hôpital Kfar Shaul (hôpital psychiatrique spécialisé dans le « syndrome de Jérusalem »)
Hôpital de l'université Al-Qods (Muqased)
Centre médical Shaare Zedek
Hôpital ophtalmique St. John
Hôpital St. Joseph
Hôpital Summit

Titre : L'épousée
Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907)

Recueil : Les vaines tendresses (1875).

Elle est fragile à caresser,
L'épousée au front diaphane,
Lis pur qu'un rien ternit et fane,
Lis tendre qu'un rien peut froisser,
Que nul homme ne peut presser,
Sans remords sur son cœur profane.

La main digne de l'approcher
N'est pas la main rude qui brise
L'innocence qu'elle a surprise
Et se fait jeu d'effaroucher,
Mais la main qui semble toucher
Au blanc voile comme une brise ;

La lèvre qui la doit baiser
N'est pas la lèvre véhémente,
Effroi d'une novice amante
Qui veut le respect pour oser,
Mais celle qui se vient poser
Comme une ombre d'abeille errante ;

Et les bras faits pour l'embrasser
Ne sont pas les bras dont l'étreinte
Laisse une impérieuse empreinte
Au corps qu'ils aiment à lasser,
Mais ceux qui savent l'enlacer
Comme une onde où l'on dort sans crainte.

L'hymen doit la discipliner
Sans lire sur son front un blâme,
Et les prémices qu'il réclame
Les faire à son cœur deviner :
Elle est fleur, il doit l'incliner,
La chérir sans lui troubler l'âme.

René-François Sully Prudhomme.

MOSAÏQUE ET SENTIMENTS
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY La chouette effraie
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15243
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr
Date d'inscription : 12/11/2005

Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Re: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. EmptyVen 8 Déc à 8:54

La polysémie, les Ankariotes et la liberté de culte.

tout d'abord de vivre dans une société qui protège nos libertés avec un même système de libertés pour tous ; ensuite de vivre dans une société qui maximise le bien-être des personnes les moins favorisées. Les inégalités doivent être attachées à des fonctions ouvertes à tous dans des conditions d'égalité des chances.

L'égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu humain doit être traité de la même façon par la loi (principe d'isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi.

En tant que valeur sociale, l’égalité des chances est une notion complexe. Le terme égalité est, en effet, polysémique, et donc sujet à interprétation. L’objectivité dans la définition donnée dans cet article sera donc relative. Notons également l’ambiguïté du terme chance, mis au pluriel dans cette expression.

La liberté de religion, liberté de culte ou liberté de croyance désigne le droit subjectif fondamental des personnes de choisir et de pratiquer une religion donnée ou aucune, et l'évaluation du respect de ce droit. Par extension, elle fait référence aux textes de droit, déclarations, pactes, conventions, lois, textes constitutionnels divers qui permettent d'affirmer, défendre, étendre ou limiter ce droit. La liberté de religion est un aspect de la liberté de conscience.

ainsi naquit malgré la bonne volonté dans le cœur de hommes, des femmes et des enfants:

La polysémie est la caractéristique d'un mot ou d'une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes (on le qualifie de polysémique).

Il ne faut pas confondre polysémie et homonymie. Deux mots homonymes ont la même forme (phonique ou graphique) mais sont des mots totalement différents, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la même étymologie. Ils ont deux entrées distinctes dans le dictionnaire. Polysémie et homonymie sont des cas particuliers d'ambiguïté.

CE QUI ENGENDRA:

AKP et Erdoğan
Tayyip Erdoğan
Président
Binali Yıldırım
Premier ministre

L'arrivée au pouvoir le 3 novembre 2002 du parti AKP et de Recep Tayyip Erdoğan qui devient premier ministre (mars 2003) consacre le succès de la stratégie liant libéralisme constitutionnel et économique et valeurs traditionnelles de l'islam sunnite11.

Cette arrivée au pouvoir des conservateurs détermine un infléchissement de la politique étrangère en direction du monde sunnite tout en restant un allié important des États-Unis dans la région. Le 1er mars 2003, le Parlement turc refuse de permettre le stationnement des troupes américaines sur le sol turc lors du déclenchement de la guerre en Irak. Ce repositionnement diplomatique est également marqué par l'attaque du Mavi Marmara en 2010 qui entraîne une sérieuse dégradation des relations entre Israël et la Turquie17, puis depuis 2011 face à la guerre civile syrienne, par l'engagement actif d'Ankara s'efforçant de provoquer la chute du régime alaouite de Bachar el-Assad18 et au contraire, en 2014, son refus de s'engager dans la lutte contre l'État islamique19.

Les 15 et 20 novembre 2003 deux attentats à la voiture piégée d'Al-Qaïda à Istanbul, sont mis en place, contre des intérêts juifs et britanniques faisant 60 morts.

En 2004, la diffusion audiovisuelle des langues minoritaires est autorisée. Les premières émissions en langue kurde à la télévision publique, sur la TRT, voient le jour. En 2005, une nouvelle livre turque (YTL) est introduite. 1 YTL = 1 000 000 TL.

Le 1er juin 2005, un nouveau code pénal est adopté accordant plus de libertés individuelles et plus conforme aux exigences européennes. Le 3 octobre 2005, les négociations d'adhésion avec l'Union européenne débutent.

Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef du journal Agos (publié à Istanbul en turc et en arménien), est assassiné. 200 000 personnes assistent à ses funérailles le 23 janvier.

En avril et mai 2007, une crise politique a lieu autour de l'élection du nouveau président par l'Assemblée nationale, ce qui déclenche des élections anticipées. Malgré la fin de son mandat le 16 mai, le Président Sezer garde son poste en attendant son successeur.

Le 22 juillet 2007, aux élections législatives anticipées, l'AKP obtient 46,7 % des voix. Recep Tayyip Erdoğan conserve le poste de premier ministre.

Le 28 août 2007, Abdullah Gül est élu onzième président de la République grâce à la majorité parlementaire de l'AKP. Le 21 octobre 2007, par un amendement constitutionnel par référendum (70 % pour), le président de la République sera désormais élu au suffrage universel.

Le 9 février 2008, un amendement constitutionnel est mis en place pour supprimer l'interdiction du foulard islamique à l'université. Cet amendement est annulé par la Cour constitutionnelle, le 5 juin 2008 sur la base de l'article 2 de la Constitution, qui garantit la laïcité. Le 30 juillet 2008, la Cour constitutionnelle rejette une demande d'interdiction du Parti de la Justice et du Développement (AKP), au pouvoir, accusé d'activités anti-laïques. La Cour avait été saisie le 14 mars 2008 par le procureur en chef de la Cour de cassation.
1 Livre turque à l'effigie de Atatürk (groupe d'émissions E-9, qui est entré circulation le 1er janvier 2009.)

Le 29 mars 2009 des élections municipales ont lieu. L'AKP, au pouvoir, perd des voix mais reste la première formation politique du pays.

Le 19 octobre 2009, à la suite de l'appel de l'ancien chef du PKK Abdullah Öcalan (emprisonné sur l'île d'Imrali en Turquie), le PKK envoie en Turquie un groupe, qu'il appelle groupe de paix composé de 34 personnes (8 membres du PKK et 26 citoyens turcs d'origine kurde du camp de Mahmour en Irak) pour une résolution de la question kurde20.

En novembre 2009 commence le procès Ergenekon. Plus de 300 personnes (militaires, hommes politiques, universitaires et journalistes) pro-kémalistes sont arrêtées pour complot contre l'État. À partir de cette date, le président turc Erdogan entame une politique beaucoup plus favorable à l'islam (autorisation du voile dans l'administration, restriction de la consommation d'alcool, fin de la mixité à l'école, etc.)21.

Le 12 septembre 2010, la Turquie approuve par référendum une réforme de la Constitution à 57,9 % et avec une participation de 77,6 %.

Le 12 juin 2011, le Parti de la justice et du développement (AKP) remportent les élections législatives.

Le 29 mai 2013, les manifestations du parc Taksim Gezi s'opposent à un projet immobilier à Istanbul, soutenu fortement par le pouvoir. Le mouvement se transforme rapidement en un mouvement de contestation massif du pouvoir de Recep Tayyip Erdoğan. Les rassemblements de contestation à Istanbul et dans 24 villes du pays durent plus de deux mois et sont durement réprimés (4 morts).

Le 10 août 2014, Recep Tayyip Erdoğan est élu douzième président de la République, pour la première fois au suffrage universel.

Lors des élections législatives de juin 2015, l'AKP perd la majorité absolue. Les tractations politiques ne permettent pas la formation d'un gouvernement. Les principaux points d'achoppement sont la mise en place d'une justice indépendante refusée par l'AKP et le règlement de la question kurde ignorée par le MHP.

Le 10 octobre 2015 l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la république turque fait 102 morts à Ankara et vise des militants de gauche manifestant pour la paix22. Les deux bombes humaines étaient affiliées à Daech. Malgré une note interne des services de sécurité, aucune mesure n'est prise par le ministère de l'intérieur pour assurer le bon déroulement du meeting23.

L'AKP retrouve la majorité absolue au parlement lors des élections législatives turques de novembre 2015.

Le 15 juillet 2016, une tentative de coup d'état militaire menace le pouvoir d'Erdoğan. Celui-ci appelle ses partisans à braver le couvre-feu24. La tentative de coup d’état est avortée. Elle aura fait au moins 290 morts dont 104 putschistes abattus, et plus de 1440 blessés. Environ 7500 membres des forces armées ont été arrêtés25. S'ensuivent également des purges visant des dizaines de milliers de personnes et, parallèlement, un durcissement préalable de la loi sur internet permet la poursuite du blocage de milliers de sites (dont Wikipédia, Youtube, Vimeo, Twitter, Dailymotion, Blogger ou encore Wordpress).

MAIS,

Mustafa Kemal Atatürk a choisi cette petite ville de 20 000 habitants comme capitale de la nouvelle république : d'une part pour des raisons stratégiques car située au milieu du plateau anatolien, elle n'était pas aussi vulnérable aux attaques venant des côtes comme l'était Istanbul ; d'autre part pour des raisons politiques, car la République voulait couper les ponts avec l'ancien régime avec tous les symboles de l'ancienne capitale impériale, dont l'influence des milieux affairistes levantins était jugée néfaste5.

Le choix d'Ankara était audacieux en raison de sa situation géographique et ses conditions climatiques. Au centre d'un plateau sec et aride, le climat y est continental, avec des étés chauds et secs, des hivers rudes.

L'urbanisation d'Ankara pour doter cette ville de bâtiments nécessaires à la fonction d'une ville-capitale devint un projet ambitieux du nouveau régime fut confié à l'urbaniste et architecte allemand[pas clair] Hermann Jansen (de) qui remporta un concours en 1929 face à deux autres concurrents dont le Français Léon Jaussely. Obéissant à un zonage strict, le projet Jansen prévoyait un « quartier des ministères » prolongé par celui des ambassades et culminant à la résidence présidentielle. Les logements des hauts-fonctionnaires se répartissaient autour de cet ensemble, tandis que ceux des employés et des ouvriers étaient regroupé autour de la gare5.

Le plan prévu par Jansen fut appliqué jusqu'en 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, la spéculation foncière et l'exode rural, rendit impossible tout tentative de planification urbaine. La ville devint alors une importante agglomération habitée par une population qui au deux tiers vivait dans les années 1960-1970, dans des logements illégaux autoconstruits (bidonvilles)5.

Ankara est une ville tout à la fois moderne et ancienne puisqu'elle possède de nombreux vestiges romains et une forteresse byzantine bien conservée. Elle contient notamment un temple romain dédié à Auguste ainsi que le plus grand musée hittite au monde. Ataturk y est enterré au Anıtkabir, un mausolée grandiose achevé en 1953.

Gouvernements de coalition

En octobre 1998, des pressions politico-militaires sont faites sur la Syrie pour forcer cette dernière à extrader Abdullah Öcalan, le chef du PKK. Damas résiste, mais sous la pression de la communauté internationale, elle accepte finalement de l'expulser. Öcalan se rend d'abord en Russie, puis en Italie via la Grèce.

En janvier 1999, Bülent Ecevit est nommé premier ministre d'un gouvernement minoritaire. En février 1999, le chef du PKK, Abdullah Öcalan, est arrêté au Kenya. Il est jugé et condamné à mort en juin 1999, mais sa peine est commuée en prison à vie lors de l'abolition de la peine capitale quelques années plus tard.

En mai 1999, les élections législatives anticipées voient le DSP (parti d'Ecevit) en sortir vainqueur. Bülent Ecevit devient premier ministre d'une coalition rassemblant la gauche (DSP), le centre-droit (ANAP) et l'extrême-droite nationaliste (MHP).

Le17 août 1999, un tremblement de terre dévastateur au nord-ouest du pays fait 17 000 morts.

Le 16 mai 2000 : Ahmet Necdet Sezer devient le dixième président de la République.

En février 2001, une grave crise financière induit la dévaluation de 50 % de la livre turque, des centaines de milliers de gens perdent leur emploi. En 2001, Kemal Derviş, ministre de l'économie, met en place d'importantes réformes économiques, avec la mise en place de l'autonomie de la banque centrale et la recapitalisation, la restructuration ou la saisie d'établissements financiers.

En août 2002, la peine de mort est abolie officiellement, sauf en temps de guerre (abolition totale en 2004) ; la dernière exécution date en fait de 1984.
Rapprochement avec l'Union européenne
Articles détaillés : Relations entre la Turquie et l'Union européenne, procédure d'adhésion, accord d'Ankara et union douanière.

En 1949, la Turquie est cooptée (en même temps que la Grèce) par les membres fondateurs du Conseil de l'Europe trois mois après la signature du traité de Londres.

En 1959, la Turquie pose sa candidature pour devenir membre associé de la CEE. En 1963, un accord d'association est signé entre la Turquie et la CEE.

En avril 1987, La Turquie demande son adhésion à l’Union européenne. En décembre 1989, la Commission européenne déclare la Turquie éligible à la candidature, mais elle diffère l'examen du dossier.

Le 1er janvier 1996, l'union douanière entre l'Union européenne et la Turquie entre en vigueur. La Turquie abolit les taxes d'importation sur les produits venant de l'Union européenne.

En décembre 1999 : l'Union européenne accepte officiellement la candidature de la Turquie lors du sommet d'Helsinki et souligne la « vocation européenne » du pays, mais elle fixe à son entrée dans l'UE des conditions que la Turquie accepte.

En octobre 2010, la Turquie modifie radicalement sa constitution pour remplir les critères politiques fixés par l'Union européenne13. Paradoxalement, ces modifications qui s'inscrivent dans la logique occidentale minent la volonté de laïcisation introduite par Atatürk : la disparition du rôle politique de l'armée « favorise les partis de centre droit favorables à la réislamisation de la société turque »14.

En décembre 2013, un accord sur l'immigration est signé entre la Turquie et l'Union européenne : la première récupérera désormais les migrants illégaux arrivés en Europe par son territoire ; en échange, l'Union européenne accède à sa demande de mettre fin aux visas exigés des ressortissants turcs pour pouvoir entrer dans l'espace Schengen, selon un calendrier de négociations dont la durée initialement prévue est de trois ans et demi15. La mise en place effective de cet accord est cependant remise en doute en 2016 à la suite des tensions diplomatiques apparaissant lors des purges suivant la tentative de coup d'État de juillet16.

En Extrême-Orient

La liberté de religion et de culte a été dominante en Inde sous les anciennes dynasties jusqu'aux environs de 1210 après l'invasion islamique (en:Islamic empires in India). Ainsi, l'égalité de traitement des religions est mentionnée dans une inscription d'Ashoka. L'empire moghol musulman fut fondé par le chef mongol Bâbur en 1526 à la Première bataille de Pânipat. Ses empereurs furent en général assez tolérants sur le plan religieux, le plus remarquable étant Akbar (1542-1605) dont la foi universaliste lui valut des accusations d'apostasie de la part de l'orthodoxie. Aurangzeb (1618-1707), par contre, tenta d'imposer l'islam comme religion exclusive.

La Chine a joui jusqu'au milieu du XXe siècle d'un degré appréciable de liberté religieuse avec pour conséquence diversité et syncrétisme. Néanmoins, la rivalité de certaines factions entraîna de brefs épisodes de répression (bouddhisme et autres religions allogènes) et le contrôle de l'État fut toujours important. Les religions "étrangères" devaient obtenir une autorisation pour faire du prosélytisme. Les mouvements considérés comme menaçant l'ordre social ou le pouvoir furent systématiquement éliminés.
Les débats contemporains
La liberté de religion de l'enfant

Concernant l'enfant, la déclaration de 25 novembre 1981 de l'ONU stipulait article 5 alinéa 1 : « Les parents ou, le cas échéant, les tuteurs légaux de l'enfant ont le droit d'organiser la vie au sein de la famille conformément à leur religion ou leur conviction et en tenant compte de l'éducation morale conformément à laquelle ils estiment que l'enfant doit être élevé. » et alinéa 5 : « Les pratiques d'une religion ou d'une conviction dans lesquelles un enfant est élevé ne doivent porter préjudice ni à sa santé physique ou mentale ni à son développement complet, compte tenu du paragraphe 3 de l'article premier de la présente Déclaration. »

Désormais la Convention internationale sur les droits de l'enfant, dite aussi « Convention de New York », adoptée par l'Organisation des Nations unies le 20 novembre 1989, est le texte fondateur des droits de l'enfant à l'échelle mondiale ; l'article 14 précise ces droits vis-à-vis de la liberté de religion : « 1 Les États parties respectent le droit de l’enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion. 2. Les États parties respectent le droit et le devoir des parents ou, le cas échéant, des représentants légaux de l’enfant, de guider celui-ci dans l’exercice du droit susmentionné d’une manière qui corresponde au développement de ses capacités. 3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut être soumise qu’aux seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires pour préserver la sûreté publique, l’ordre public, la santé et la moralité publiques, ou les libertés et droits fondamentaux d’autrui.» L'article 18 précise également dans l'alinéa 1 : « Les États parties s'emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d'élever l'enfant et d'assurer son développement. La responsabilité d'élever l'enfant et d'assurer son développement incombe au premier chef aux parents ou, le cas échéant, à ses représentants légaux. Ceux-ci doivent être guidés avant tout par l'intérêt supérieur de l'enfant. »13

AINSI;

Les théologiens islamiques citent le Coran (verset 2-256 : « Il n'y a pas de contrainte en religion » pour affirmr que l'islam accorde la liberté religieuse. D'autres versets vont dans le même sens : « « Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes, et dites « Nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c'est à Lui que nous nous soumettons »16 ». En Espagne, entre 711 et 1492, on parle de convievencia pour décrire cette période où musulmans, chrétiens et juifs vivaient dans une relative paix et où les idées culturelles s'échangeaient, la tolérance religieuse étant respectée.

Mais d'autres versets, notamment ceux concernant « l'effort, la lutte » sont interprétés, par des personnes animées du désir de dominer ou de violenter leurs contemporains (musulmans, d'une autre religion ou athées) de manière à justifier ce désir par la religion17.

A l'heure actuelle, les pratiques varient suivant les états:

L'Arabie saoudite qui abrite les sites de La Mecque et de Médine ne permet pas l'expression publique d'autres croyances que l'islam.
En Algérie, l'islam est la religion d'État (article 2 de la Constitution de 1996). L'article 36 évoque l'inviolabilité de la liberté de conscience et d'opinion dans l'espace privé, mais pas celle de religion dans l'espace public. En 2006, un texte législatif est introduit protégeant l'exercice des cultes autres que musulman : {{Citation bloc|l'État algérien dont la religion est l'Islam, garantit le libre exercice du culte dans le cadre du respect des dispositions de la Constitution, de la présente ordonnance, des lois et règlements en vigueur, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits et libertés fondamentaux des tiers18. Ainsi, l'État algérien garantit également la tolérance et le respect entre les différentes religions19. Néanmoins, en 2007, plusieurs chrétiens ont été emprisonnés pour faits de prosélytisme, et le fait d'avoir une bible dans l'espace public est passible d'une amende et d'emprisonnement.
En Turquie, le président Erdogan affirme le 24 novembre 2014 : « Coran à l'appui, que les femmes ne pouvaient être considérées comme les égales des hommes » et déclare que selon l'islam le rôle des femmes dans la société est de faire des enfants. Les associations de défense des femmes turques accusent le gouvernement d'encourager les violences conjugales. Selon elles, « plus de 200 femmes ont été tuées en Turquie par leur mari ou leur compagnon depuis le début de l'année »20. Le port du voile islamique dans les universités, après plusieurs tentatives infructueuses (véto de la cour constitutionnelle, menace de dissolution) a été autorisé en février 2008 par la Grande Assemblée nationale de Turquie et à la rentrée 2017, les programmes scolaires comprennent désormais la notion de djihad et suppriment toute référence à la notion d'évolution21. De ce fait, beaucoup de Turcs estiment que la laïcité kémaliste est menacée.
Enfin les minorités religieuses sont discriminées, bien qu'elles soient numériquement peu nombreuses : les chiites turcs sont persécutés, des pogroms ayant même été commis en 2007 par des groupes sunnites radicaux instrumentalisés par l'État à des fins politiques22 ; l'Institut de théologie orthodoxe de Halki ayant été fermé sine die, l'Église orthodoxe de Constantinople ne peut plus former de popes (alors que des popes étrangers ou formés à l'étranger n'ont pas le droit d'exercer en Turquie), et les orthodoxes se voient retarder sans date les autorisations de réparer leurs églises. Enfin le Vatican a dénoncé la « christianophobie institutionnelle en Turquie » : Edmond Farhat, nonce apostolique à Ankara, a affirmé que la liberté religieuse n'existe que sur le papier dans ce pays. L'Église catholique romaine se plaint notamment de ce qu'aucune reconnaissance juridique ne lui soit accordée, reconnaissance juridique qu'elle réclame depuis 1970. Le commissaire européen chargé de l'élargissement, Olli Rehn, a d'ailleurs informé par écrit le gouvernement turc que le statut inéquitable des cultes appliqué en Turquie ne répondait pas aux critères fixés par l'Union.

L'égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu humain doit être traité de la même façon par la loi (principe d'isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi.

RÉPONSE SUR LA LIGNE ROUGE DE RECEP TAYYIP ERDOGAN AU SUJET DE JERUSALEM
PAR Jérusalem /ʒe.ʁy.za.lɛm/ (ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination israélienne officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane.

JÉRUSALEM EST RIEN ET TOUT à LA FOIS, POUR MOI ET POUR LE MISÉRICORDIEUX, YAHVÉ.
Doute : désigne selon le contexte, le doute ou la certitude.

MOSAÏQUE ET CALLIGRAPHIE
DU CITOYEN TIGNARD YANIS
ET GARDIEN DE LA LAÏCITÉ.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15243
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr
Date d'inscription : 12/11/2005

Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Re: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. EmptyVen 8 Déc à 8:54

UNE FABLE POUR JEAN D'ORMESSON POUR SON ENTRÉE AU PANTHÉON DE LA PLÉIADE.

LES ORIGINES DE L'INAPTOCRATIE ET L’AMBIGUÏTÉ.

Monsieur Marcel Pagnol,

Inaptocratie De Wikiberal
Ineptocracy.jpg

L'inaptocratie (ou "ineptocratie") est le gouvernement des incapables. Selon la définition (souvent attribuée par erreur à Jean d'Ormesson) :

« Inaptocratie : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs en diminution continuelle. »

En fait, il s'agit d'une traduction plus ou moins fidèle du terme anglais ineptocracy[1]. Le terme ineptocracy n'a pas une origine bien déterminée. Il a été utilisé en 2011 par le politicien travailliste anglais Paul Flynn[2], mais il circulait des années auparavant sur Internet.
Sommaire

1 Origines de l'inaptocratie
2 À population inapte, dirigeants ineptes
3 Bibliographie
4 Citations
5 Notes et références
6 Voir aussi
7 Liens externes

Origines de l'inaptocratie
Inaptocratie.jpg

Deux principes empiriques régissant les organisations humaines (et donc la politique), les principes de Peter et de Dilbert, peuvent expliquer l'évolution des gouvernants vers l'inaptocratie :

principe de Peter : « tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence » (et donc, « avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité ») ;
principe de Dilbert (plus pessimiste) : « les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l'encadrement ».

La démocratie, également, favorise non pas la compétence des dirigeants, mais leur habileté à séduire l'électeur médian en lui faisant des promesses démagogiques, irréalistes ou mensongères :

Le peuple chérit l'incompétence, non seulement parce que de la compétence intellectuelle il n'est pas juge et parce qu'il apprécie la compétence morale à un point de vue qui est faux ; mais encore parce qu'il aime avant tout, ce qui est très naturel, que ses élus lui ressemblent. (Émile Faguet, Le culte de l'incompétence et l'horreur des responsabilités, 1910)

La politique devient alors un métier isolé de la vie économique et sociale réelle du pays, où c'est la communication qui domine ainsi que les combines partisanes, le discours et les bonnes intentions suppléant à l'incompétence des dirigeants. L'évolution de la démocratie vers la particratie aboutit également à un partage du pouvoir entre les partis représentatifs, indépendamment des compétences des dirigeants :

Cette singulière attribution des ministères en raison de l'incompétence des titulaires semble, au premier regard, un simple jeu, une simple coquetterie spirituelle et raffinée de la déesse Incompétence. C'est un peu cela ; ce n'est pas cela, tout à fait cela. Les ministères sont d'ordinaire attribués ainsi parce qu'il s'agit pour celui qui les forme de donner une portion de pouvoir à chacun des groupes de la majorité sur laquelle il veut s'appuyer. (Émile Faguet, Le culte de l'incompétence et l'horreur des responsabilités, 1910)

En outre, il faut distinguer les hommes politiques, qui ont un pouvoir apparent, des membres de la fonction publique, qui ont le pouvoir effectif. Comme le rappelle Mencius Moldbug, l'État peut être assimilé à une entreprise qui n'a pas de finalité claire, et dont les "employés" (faute de concurrence et à cause de l'impuissance des "actionnaires"-citoyens) en viennent à servir non pas les individus, mais eux-mêmes. C'est une oligarchie de fonctionnaires qui détient alors le pouvoir réel ; de l'extérieur, leur action semblera relever de l'inaptocratie, car leur compétence se limitera à permettre au système de perdurer tel qu'il est, afin de continuer à favoriser leur caste.

En poussant jusqu'au bout le principe de Dilbert, on aboutit à la conclusion, optimiste ou pessimiste selon les points de vue, que la politique pourrait bien être le moyen qu'a trouvé la société civile de fournir une occupation à la frange la plus incapable et la plus immorale de ses membres. L'impôt serait seulement le prix à payer pour que les inaptes et les malfaisants laissent tranquilles les capables et les industrieux. Ces derniers, étant plus intelligents, trouveraient toujours un moyen de remédier aux décisions imbéciles des inaptes, ou de les contourner. Le pouvoir (ou plutôt l'illusion du pouvoir) serait ainsi détenu non par une élite, mais par la lie de la société :

Les gens avisés, bons, intelligents, compétents et travailleurs n'ont pas besoin de politique. Ils ont déjà un emploi. (Peter Jake O'Rourke, All the trouble in the world, 1994)

Nassim Nicholas Taleb parle des "IYI" (Intellectual Yet Idiot) pour désigner la caste des intellectuels proches du pouvoir ou de l’État, que leur fonction apologétique transforme en bureaucrates[3]. Scientistes mais peu rigoureux, ils se trompent continuellement tout en faisant preuve de la plus grande arrogance. Il s'agira aussi bien d'économistes gagnés aux idées du keynésianisme que de philosophes n'hésitant pas à soutenir les pires totalitarismes (au XXe siècle : Heidegger pour le nazisme, Sartre et Beauvoir pour le stalinisme et le maoïsme, etc.). "Intellectuel" devient le contraire d'intelligent :

A l’image de Sartre, l’intelligentsia française fut longtemps si « intelligente » qu’elle en devint stupide, voire abjecte : à quelques exceptions près, comme Camus ou Aron, toutes ses grandes figures ou presque ont trempé, à un moment donné, dans les pires ignominies de leur siècle. (Franz-Olivier Giesbert, 26/10/2017)

À population inapte, dirigeants ineptes

Serge Schweitzer s'oppose à l'idée selon laquelle les fonctionnaires ou les politiciens seraient imbéciles[4]. Ils font au contraire preuve de trésors d'ingéniosité pour dépouiller leurs compatriotes (à hauteur de la moitié de la richesse nationale en France) sans que ces derniers se révoltent : procédés d'illusion fiscale, "pédagogie" pour expliquer le "devoir fiscal" et encourager le fanatisme pro-État, marginalisation des opposants, complexification volontaire de la législation (et notamment de la fiscalité), promesses de cadeaux fiscaux et de biens publics, prise en compte de la courbe de Laffer pour savoir jusqu'où aller dans les taux d'imposition, privilèges accordés à certaines minorités ou à certaines entreprises (capitalisme de connivence), etc. Les hommes de l’État ont également l'art de s'approprier le succès de réalisations privées[5] et inversement de rejeter la faute de leurs échecs sur la société civile ou sur certains groupes boucs émissaires.

De ce point de vue, la situation se trouve retournée : ce n'est plus le gouvernant qui est inapte, car il mène efficacement pour son propre compte son travail de spoliation généralisée (voir la théorie des choix publics), c'est le gouverné, qui accepte cet état de choses sans s'y opposer :

C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend. (Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire)
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres, n'est pas victime : il est complice. (George Orwell)
Si vous votez, vous n'avez pas le droit de chialer. Certains aiment dire le contraire. Ils prétendent que pour avoir le droit de chialer, il faut voter. Où est leur logique ? Si vous votez et élisez des politiciens incompétents et corrompus qui vont semer le bordel, alors vous en êtes responsable. Vous n'avez pas le droit de chialer. (George Carlin)

Bibliographie

Des lions menés par des ânes (Charles Gave)

Citations

La France est en train de devenir une Ineptocracie. (Charles Gave, 2012[6])
On peut se demander pourquoi des hommes soi-disant aussi éminents suivent des politiques aussi ridicules. A cette question une seule réponse. Ne jamais sous estimer le rôle de la bêtise dans l’Histoire ainsi que l’habitude des classes dirigeantes à mépriser le bon sens. (Charles Gave, 22/11/2015)
Cela porte un nom : le déclin... Nous sommes un continent en déclin et nous deviendrons les colonies des pays émergents. Je n’ai aucune raison d’être optimiste devant de telles attitudes de la part de ceux qui nous gouvernent. (...) La bêtise explique beaucoup de choses. (Claude Allègre, 27/12/2012[7])
Le marché de la stupidité humaine recoupe pour une très large part un autre marché : le marché politique. (Thierry Falissard[8])
Je crois que si on pouvait transformer la connerie en énergie, nous n'aurions plus aucun problème d'approvisionnement. (Jean-Pierre Petit)
L’expérience m’a depuis longtemps démontré que l’imbécile n’est jamais simple, et très rarement ignorant. L’intellectuel devrait donc nous être, par définition, suspect ? Certainement. Je dis l’intellectuel, l’homme qui se donne lui-même ce titre, en raison des connaissances et des diplômes qu’il possède. Je ne parle évidemment pas du savant, de l’artiste ou de l’écrivain dont la vocation est de créer — pour lesquels l’intelligence n’est pas une profession, mais une vocation. Oui, dussé-je, une fois de plus, perdre en un instant tout le bénéfice de mon habituelle modération, j’irai jusqu’au bout de ma pensée. L'intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu’à ce qu’il nous ait prouvé le contraire. (Georges Bernanos, La France contre les robots, 1947)
Les intellectuels en France détestent le libéralisme parce que, dans un régime libéral, ils seraient payés en fonction de leur valeur. (Raymond Boudon)
C'est toujours nous, les intellectuels, qui, par lâcheté, vanité et orgueil, avons fait ou faisons les pires choses. Nous qui avons un devoir particulier à l'égard de ceux qui n'ont pas pu étudier, nous sommes les traîtres de l'esprit, comme l'a dit le grand penseur français Julien Benda. C'est nous qui avons inventé et diffusé le nationalisme, comme l'a montré Benda, et nous suivons les modes idiotes. Nous voulons nous faire remarquer et parlons un langage incompréhensible mais très impressionnant, un langage docte, artificiel, que nous tenons de nos maîtres hégéliens. (Karl Popper, La Leçon de ce siècle[9])
Abruti : personne omniprésente dans les domaines de la spéculation intellectuelle, également très active dans les voies de l'activité morale. Crétin : membre d'une dynastie régnante dans les lettres et dans la vie. Imbécile : membre d'une grande et puissante tribu, dont l'influence dans les affaires humaines a toujours été prééminente. (Ambrose Bierce)
Une personne stupide est plus dangereuse qu'un bandit. (Carlo Maria Cipolla)
Quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse. (Georges Frêche)
Une seule pensée dans tout l’État, cela nivelle et égalise admirablement tous les cerveaux et ne permet pas ces différences entre les esprits supérieurs et les esprits moindres qui sont si désagréables à la vue. Une seule pensée dans tout l’État, cela est l’ordre même, puisqu’il est le contraire de l’irrégularité et par conséquent du désordonné. Une seule pensée dans tout l’État, c’est la fin de l’anarchie et l’anarchie impossible. Il n’y a pas de plus beau spectacle ; c’est la Beauce. La Beauce est une perspective admirable. (Émile Faguet, Le Culte de l’Incompétence, 1910)
On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. (Albert Einstein)
Les politiciens (...) peuvent être de grandes stars maintenant, ils sont chaque jour à la télévision et constituent l'objet du débat public, mais cela est presque entièrement dû au fait qu'ils sont une partie de l'appareil étatique actuel et de ses pouvoirs monopolistiques. Une fois ce monopole dissous, ces « stars » de la politique deviendraient des nullités, parce que dans la vraie vie, ils sont pour la plupart des moins que rien, de simples usurpateurs, des imbéciles. Seule la démocratie leur permet de s'élever à des postes élevés. Laissés avec leurs propres compétences, jugés par leurs propres réalisations personnelles, ils sont, presque sans exception, de parfaits inconnus. (Hans Hermann Hoppe, What Must Be Done)
Rien ne favorise autant l'exercice du pouvoir que l'ignorance et son corollaire la peur. (André Georget)
Pour emporter l'adhésion des masses, il faut leur dire les choses les plus stupides et les plus crues. (Adolf Hitler)
La vérité est l'ennemie mortelle du mensonge, et par extension, la vérité est le plus grand ennemi de l'État. (Josef Goebbels)
L'ignorance et la bêtise sont des facteurs considérables de l'Histoire. (Raymond Aron, Le spectateur engagé)
Le seul point positif de l’État, c'est son incompétence, parce que s'il pouvait vraiment faire ce qu'il voulait, ce serait affreux pour nous tous.[10] (Dr. Al Sears, Fat Head)
La politique est le seul métier qui se passe d'apprentissage, sans doute parce que les fautes en sont supportées par d'autres que par ceux qui les ont commises. (Achille Tournier, Pensées d’automne)
Les fautes en politique ont presque toujours des conséquences plus graves que les crimes. (Achille Tournier, Pensées d’automne)
Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles. (William Shakespeare)
La nécessité de vivre au milieu d'imbéciles n'est épargnée quasiment à personne. (Henry de Montherlant, Les Olympiques, 1924)
L'ambition dont on n'a pas les talents est criminelle. (Chateaubriand)
Un homme politique est cuit lorsqu'il n'est pas cru. (Pierre Dac)
Il ne faut pas se fier aux apparences. Beaucoup de gens n'ont pas l'air aussi bêtes qu'ils ne le sont réellement. (Oscar Wilde)
J'ai cru rencontrer de grands hommes mais je n'ai vu que des singes de leur propre idéal. (Friedrich Nietzsche)
Vous devez faire partie de l’intelligentsia pour croire des choses pareilles ; nul homme ordinaire ne saurait être aussi stupide. (George Orwell)
L'ennui en ce monde, c'est que les imbéciles sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes. (Bertrand Russell)
Nous n'avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l'incompétence qui force le respect. (Pierre Desproges)
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Courteline)
C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal. (Hannah Arendt)
Les foules s'imaginent volontiers que leurs gouvernants appartiennent à une humanité supérieure infaillible. De là leurs fureurs dès qu'une défaillance révèle l'homme derrière l'idole. (Gustave Le Bon, Hier et demain. Pensées brèves, 1918)
Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaitre à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. (Jonathan Swift)
Les gens bêtes ne sont pas des victimes. Ce sont des veinards : ils ne se doutent de rien. (Henri Roorda)

Notes et références

↑ Ineptocracy dans Urban Dictionary : "a system of government where the least capable to lead are elected by the least capable of producing, and where the members of society least likely to sustain themselves or succeed, are rewarded with goods and services paid for by the confiscated wealth of a diminishing number of producers"
↑ Building the Ineptocracy, "An ineptocracy of greed", etc.
↑ The Intellectual Yet Idiot
↑ Pourquoi la révolte fiscale n'aura pas lieu ?
↑ Un exemple entre mille : la Statue de la Liberté, présentée comme "un cadeau de la France aux États-Unis" (sous-entendu : de l’État français à l’État américain), alors il s'agit d'un cadeau du peuple de France, à la suite d'une souscription privée.
↑ De l’ineptocracie comme systéme de gouvernement
↑ “Les écologistes sont des cons!”
↑ Un marché en pleine expansion : le marché de la stupidité humaine
↑ Karl Popper, La leçon de ce siècle, Editions Anatolia, Collection bibliothèques 10/18, 1993, p. 139
↑ "The only saving grace of government is that they're incompetent, because if they could do what they really want, it would be horrible for all of us."

Voir aussi

films : Idiocracy, Docteur Folamour
Bureaucratie, cleptocratie, oligarchie, énarchie, quango
Illusion, sophisme
Électeur médian

AINSI APPARAIT DANS LE MÉANDRES DES CHOSES ET DES FAITS; LE FACTEUR QUI DÉCLENCHE LES POLYSÉMIES ET LA NAISSANCE DE L’AMBIGUÏTÉ.

L'ambiguïté (orthographe traditionnelle) ou ambigüité1 (orthographe réformée de 1990)2 est la propriété d'un mot, d'une suite de mots ou d'un concept ayant plusieurs significations ou plusieurs analyses grammaticales possibles. C'est aussi le caractère d'une situation difficile à comprendre. On parle de désambiguïsation sémantique lorsque chaque mot est lié, dans un contexte donné, à une définition donnée unique : cet objectif est l'un de ceux de la cohérence du langage naturel ; la redondance aide à lever certaines équivoques.

Ambiguïté linguistique
Ambiguïtés d'homonymie

Ambiguïté phonétique

Cet homme a beaucoup de vis. Cet homme a beaucoup de vices.

Ambiguïté graphique

J'ai perdu mes fils. (Mes enfants ou mes bobines de fil ?)

Ambiguïté à la fois phonétique et graphique

Nous avons des jumelles à la maison (deux filles ou des lunettes optiques ?)
Il a trouvé un avocat (le professionnel ou le fruit ?)

Ambiguïté étymologique

J'ai rencontré un Indien (d'Amérique ou d'Inde ?)
J'aime le vin américain (qui vient d'Amérique3 ou des États-Unis ?)

Ambiguïté syntaxique

Elle emporte les clefs de la maison au garage (Les clefs [de la maison]¹ sont emportées [de la maison]² au garage)
Quel prix vaut ce sacrifice ? (C'est le prix qui vaut le sacrifice, ou le sacrifice qui vaut le prix ?)

Ambiguïté liée aux conventions de notation

Naissance : 01/08/05 (naissance en 2001 ou en 2005 ? le 8 janvier, le 1er août ou le 5 août ?)

Ambiguïté taxinomique

Un nom ambigu est un nom qui s'applique à plusieurs taxons distincts.
Formes linguistiques

L'ambiguïté lexicale polysémique caractérise un mot ou une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes dans sa langue d'origine. Ici, « signification » renvoie à toute entrée que l'on trouverait dans un bon dictionnaire. Par exemple, le mot « banc » a plusieurs définitions distinctes, parmi lesquelles « une pièce de mobilier » et « une étendue de sable ». Un autre exemple : le mot « hôte » qui peut désigner aussi bien la personne qui reçoit que celle qui est reçue.

Le contexte dans lequel un mot ambigu est utilisé révèle souvent de manière évidente lequel de ses sens on veut transmettre. Par exemple la phrase « J’ai mangé un avocat » tombe sous le sens, dans la mesure où personne ne s'imagine que le sujet a mangé une autre personne. Cependant, certains contextes linguistiques ne fournissent pas assez d’informations pour lever l’ambiguïté d’un mot utilisé dans une phrase.

L’ambiguïté lexicale peut être levée par des méthodes algorithmiques qui, dans le contexte, associent automatiquement un mot et son sens correspondant. On appelle cela la « désambiguïsation sémantique ».

L’utilisation de mots à plusieurs définitions requiert une clarification du contexte de la part de l’auteur ou de l’orateur, et parfois que celui-ci développe le sens précis qu’il aurait souhaité transmettre (auquel cas un terme moins ambigu aurait dû être utilisé). Le but de la communication claire et concise est qu'il n'y ait pas de malentendu entre le locuteur et le(s) destinataire(s) à propos du sens que ce premier souhaite véhiculer. La langue de bois et les offuscations sont des exceptions possibles à cette règle lorsqu'elles sont utilisées par un politicien, car nécessaires pour gagner le soutien de multiples circonscriptions qui sont parfois indécises avant une élection. L’ambiguïté est une arme puissante de la science politique.

Les mots qui posent le plus de problèmes sont ceux dont les différentes significations expriment des concepts relativement proches. Par exemple, « bon » peut signifier « utile » ou « fonctionnel » (« C’est un bon marteau »), « exemplaire » (« C’est une bonne élève »), « plaisant/savoureux » (« Cette soupe est bonne »), un concept moral (« Une bonne personne »), etc. Les différentes manières d’appliquer les préfixes et suffixes peuvent également créer une ambiguïté.

L’ambiguïté syntaxique se produit lorsqu’une phrase peut avoir deux sens différents à cause de la structure de celle-ci, autrement dit sa syntaxe. Cela est souvent dû lorsque des phrases contiennent une ou plusieurs prépositions dont le rôle dans la phrase n’est pas clair. Par exemple « Il a mangé les biscuits sur le canapé » pourrait vouloir dire que la personne a mangé les biscuits qui étaient sur le canapé (contrairement à ceux qui étaient sur la table) ou que la personne était assise sur le canapé lorsqu’elle a mangé les biscuits. Dans d'autres cas on ne peut pas interpréter correctement le complément: « l'artiste peint la nuit. » peut être comprise de deux manières différentes; il peint lorsqu'il fait nuit ou il représente la nuit sur sa toile. Parfois c'est la catégorisation grammaticale des mots qui pose problème : « la belle ferme le voile. » c'est en quelque sorte un cas de polysémie syntaxique. Selon qu'on interprète : Belle comme nom ou adjectif; ferme comme verbe ou nom; le comme article ou pronom et voile comme nom ou verbe, on obtient soit une jolie femme qui ferme un voile ou un bâtiment agricole qui cache quelque chose (de masculin). En ce qui concerne les notions et résultats théoriques à propos de l’ambiguïté syntaxique dans le langage formel (tels que le langage de programmation), consulter la page Grammaire non contextuelle4.

L’ambigüité sémantique est un cas extrême qui ne peut être résolu qu'en contexte d'énonciation et encore. Elle concerne des phrases qui ont naturellement une structure de surface et deux structures profondes. Une phrase comme " et si la crise n'existait pas " peut être interprétée de deux façons complètement opposées. Dans un cas on exprime un souhait et on présuppose bien que la crise existe; dans l'autre on exprime un doute, une remise en cause et on présuppose qu'on nous ment et que la crise n'existe pas.

La communication orale peut contenir davantage de types d’ambiguïtés, où il y a plus d’une manière de composer un ensemble de sons en mots. Le contexte aide, en général, à lever ce type d’ambiguïté.

La polysémie survient lorsqu’une phrase est composée d’un mot ou une expression qui a plusieurs significations. Dans la phrase « Paul sent la rose », le mot « sent » peut se référer

au parfum de Paul (« Son parfum sent la rose »),
à l'action qu'il effectue (le verbe « sentir », au sens « il hume la fleur pour en apprécier le parfum »),
voire au sens du toucher (« il sent qu'on l'effleure avec la rose »).


L’ambiguïté lexicale se différencie de la polysémie. L’ambiguïté lexicale représente un choix fait entre un nombre défini d’interprétations connues et le sens correct selon le contexte. Quant à elle, la polysémie représente un choix fait entre toutes interprétations possibles : parmi celles-ci, il est possible qu’aucune n’ait de sens sur lequel tous s’accordent. Cette forme d’ambiguïté s’apparente à l’imprécision.

L’ambiguïté linguistique peut devenir problématique dans le contexte de la justice, car l’interprétation de documents écrits et d’accords oraux est souvent d’une importance primordiale.
Ambiguïté et humour

L'ambiguïté est une base de l'humour. C'est en particulier l'une des sources de perles des élèves relevées par Jean-Charles dans La Foire aux cancres.

« Les Français sont pour la plupart catholiques. Un ordre religieux important est la Bénédictine. La Bénédictine dirige les consciences. Ses moines ont des règles douloureuses. »

« Dans le couloir d'un collège était inscrit : DÉFENSE DE COURIR Une main inconnue ajouta en dessous : SOUS PEINE DE POURSUITE »

Notes

L’ambiguïté est une caractéristique attribuée à tout concept, idée, phrase ou affirmation dont le sens, l’intention ou l’interprétation ne peut être absolument définie selon une règle ou un processus consistant en un nombre d’étapes déterminé.

Le concept d’ambiguïté est généralement différencié de l’imprécision. L’ambiguïté permet des interprétations précises et distinctes (bien que certaines puissent ne pas être compréhensibles immédiatement), alors que lorsqu’une information manque de clarté, il est difficile de l’interpréter avec la précision souhaitée.

Le contexte peut jouer un rôle afin de lever toute ambiguïté. Par exemple, une même information peut être considérée ambiguë dans un contexte précis, et ne pas l’être dans un autre.

↑ [PDF] Orthographes recommandées par le Conseil supérieur de la langue française [archive], p. 14, § 4. Tréma. Consulté le 7 août 2013.
↑ L'orthographe rectifiée, présentée par Bernard Cerquiglini, Édition J'ai lu, 2016.
↑ Le mot étant lui-même ambigu.
↑ Critical Thinking, 10th ed., Ch 3, Moore, Brooke N. and Parker, Richard. McGraw-Hill, 2012

Voir aussi
Articles connexes

Polysémie
Homonymie
Paronymie
Langue contrôlée

Liens externes
David Nicolas, « Ambiguïté », dans D. Godard, L. Roussarie, Sémanticlopédie : Dictionnaire de sémantique, F. Corblin, 2006 (lire en ligne [archive])

Ce que j'écoutais, ce que je guettais, c'étaient les mots, car j'avais la passion des mots ;
en secret, sur un petit carnet, j'en faisais une collection,
comme d'autres font pour les timbres.

J'adorais grenade, bourru, vermoulu et surtout manivelle ;
et je me les répétais souvent quand j'étais seul, pour le plaisir de les entendre.

Mon père et mon oncle encourageaient cette manie, qui leur paraissait de bon augure,
si bien qu'un jour, et sans que ce mot se trouvât dans une conversation
(il en aurait été le premier surpris),
ils me donnèrent anticonstitutionnellement en me révélant que c'était le mot le plus long de la langue française.
Il fallut me l'écrire sur la note de l'épicier que j'avais gardée dans ma poche.
Je le recopiais à grand-peine sur une page de mon carnet, et je le lisais chaque soir dans mon lit ;
ce n'est qu'au bout de plusieurs jours que je puis maitriser ce monstre

La Gloire de mon Père Marcel Pagnol.

Les enfants ne connaissent guère la vraie amitié. Ils n'ont que des «copains» ou des complices, et changent d'amis en changeant d'école, ou de classe, ou même de banc.

Le Château de ma mère (1957) de Marcel Pagnol

Marcel Pagnol
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants.

Marcel Pagnol
La raison pour laquelle tant de gens trouvent qu'il est si difficile d'être heureux c'est qu'ils imaginent toujours le passé meilleur qu'il ne l'était, le présent pire qu'il n'est vraiment et le futur plus compliqué qu'il ne le sera.

Marcel Pagnol
Celui qui est capable de ressentir la passion, c'est qu'il peut l'inspirer.

Marcel Pagnol
Le rire est un cadeau que Dieu a fait aux hommes pour les consoler d'être intelligents !

L'Eau des collines, tome 1 : Jean de Florette de Marcel Pagnol
-Et où est-il ?
-Au cimetière.
-Et qu'est-ce qu'il est allé faire là-bas ?
-Il est allé faire le mort.

Fanny de Marcel Pagnol
CÉSAR : Mais s'il veut naviguer, qu'il navigue, bon Dieu ! Qu'il navigue où il voudra, mais pas sur l'eau !
ESCARTEFIGUE : Mais alors, où veux-tu qu'il navigue ?
CÉSAR : Je veux dire : pas sur la mer. Qu'il navigue comme toi, tiens ! sur le Vieux-Port. Ou sur les rivières, ou sur les étangs, ou… et puis nulle part, sacré nom de Dieu ! Est-ce qu'on a besoin de naviguer pour vivre ? Est-ce que M. Panisse navigue ? Non, pas si bête ! Il fait les voiles, lui ! Il fait les voiles pour que le vent emporte les enfants des autres !
Fanny de Marcel Pagnol
CÉSAR : Il n'avait pas le droit de partir sans me le dire.
ESCARTEFIGUE : Ça, c'est vrai. Ce qu'il a fait là, ce n'est guère poli.
PANISSE : Mais s'il te l'avait dit, qu'est-ce que tu aurais fait ?
CÉSAR : Je lui aurais expliqué qu'il n'avait pas le droit.
PANISSE : Et même, au besoin, tu le lui aurais expliqué à grands coups de pied au cul ?
CÉSAR : Naturellement. Je te garantis bien qu'en moins d'un quart d'heure je lui aurais fait passer le goût de la marine !
M. BRUN : Vous voyez donc qu'il a " bien fait " de ne rien vous dire
CÉSAR : Il a bien fait ! C'est ça, vous approuvez le révolté, vous félicitez l'ingrat ! Encore un bolchevik, qui veut détruire la famille ! Et il faut entendre dire ça dans mon bar ! C'est inouï !

Acte I, Premier tableau, Scène 9.


Fanny de Marcel Pagnol
FANNY : Va, Marius, tout ce que nous pourrions dire maintenant, ça ne peut plus servir à rien. Va t'en, va. Ne remuons pas le passé.
MARIUS : Il n'y a pas besoin de le remuer. Il bouge bien assez tout seul.

Acte III, Scène 5.

L'Eau des collines, tome 1 : Jean de Florette de Marcel Pagnol
Galinette, attention! Il faut pas faire confiance aux bossus! Ils sont toujours plus malins que nous! (...) Et qu'est-ce qu'il veut planter?
- Des légumes, de la vigne, du blé, et surtout, il dit qu'il va cultiver des lotantiques! Des lotantiques partout! Qu'est-ce que c'est?
- Ça doit être une plante qui pousse dans les livres... Je vois ça d'ici.

Titre : Le bonheur de l'obscurité.
Poète : Amédée Pommier (1804-1877)

Recueil : Poésies (1832).

Faux éclat des grandeurs pour lequel on soupire,
Opulentes cités, ambitieux palais,
Princes, et toi, Fortune, au perfide sourire,
J'ai trouvé loin de vous l'innocence et la paix.

Exilé de la cour, oublié de l'envie,
Dans le sein du silence et de l'oisiveté,
Sans désirs, sans douleurs, je vais couler ma vie,
Et mon plus cher trésor sera ma pauvreté.

Lieux qui m'avez vu naître, aimable solitude,
Au moment du retour que vos charmes sont doux !
Je pourrai donc enfin, libre d'inquiétude,
Goûter des plaisirs purs et simples comme vous.

Je reconnais les champs, le clocher, la colline,
Tous les premiers objets qui frappèrent mes yeux,
Et le chêne isolé dont la tête s'incline
Sur le modeste toit qu'habitaient mes aïeux.

Séjour du vrai bonheur, retraites pacifiques,
Accueillez aujourd'hui le nouveau villageois :
C'en est fait, je renonce aux lambris magnifiques
Pour le gazon des prés et l'ombrage des bois.

Qu'on vante les héros dont le fatal courage
S'ouvre un chemin sanglant vers l'immortalité ;
Refrains des vendangeurs, travaux du labourage,
Combien je vous préfère à leur célébrité !

Le vain bruit de la gloire et le faste des villes
N'ont pas encore trouble le calme de ces lieux ;
Les jours y sont sereins, les cœurs y sont tranquilles ;
En fuyant les pervers, j'ai trouvé les heureux.

Toi pour qui je respire, ô maîtresse adorée,
Le bocage t'appelle et s'embellit pour toi ;
Viens partager mes biens, ma chaumière ignorée ;
Viens vivre loin d'un monde où l'amour est sans foi.

Souvent, parmi les fleurs des riantes prairies,
Nous irons contempler le déclin d'un beau jour ;
Souvent, le cœur bercé de douces rêveries,
Nous irons parcourir les forêts d'alentour.

Ces berceaux odorants, ces dômes de feuillage,
Ennemis du soleil et versant la fraîcheur,
Les timides désirs que leur ombre encourage,
Tout ici nous promet un facile bonheur.

Nous pourrons savourer l'aspect de la nature,
Dans les bras l'un de l'autre et d'amour consumés ;
Ces lieux nous prêteront leurs rideaux de verdure,
Et leurs sièges de mousse, et leurs lits parfumés.

Promenant leur cristal en gracieux méandres,
Les limpides ruisseaux couleront près de nous ;
Je chanterai pour toi : mes vers, seront plus tendres,
Dictés par tes regards, écrits sur tes genoux !

Hélas ! Bientôt peut-être, abrégeant ma carrière,
L'inexorable mort viendra nous séparer ;
Les pavots du cercueil couvriront ma paupière ;
Je sentirai ma vie et ma flamme expirer.

A cette heure suprême, ô ma chère Zélie !
Tu seras près de moi pour calmer mes douleurs ;
Je presserai ta main de ma main affaiblie,
Et mon dernier regard verra couler tes pleurs.

Mes vœux seront remplis, si ton cœur me regrette,
Si celle que les dieux firent pour tout charmer
Vient rêver quelquefois sur la cendre muette
D'un mortel inconnu qui vécut pour t'aimer !

Amédée Pommier.

HOMMAGE ET MOSAÏQUE, POUR MONSIEUR MARCEL PAGNOL ET JEAN D'ORMESSON.
PAR
LE CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
yanis la chouette




Nombre de messages : 15243
Localisation : http://yanis.tignard.free.fr
Date d'inscription : 12/11/2005

Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Re: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. EmptyVen 8 Déc à 8:55

Le référendum est une institution et en cela, il n'est jamais dit que le principe du Referendum est une forme d'émancipation envers les autorités publiques... Le Referendum est la manière la plus noble auquel une loi peut être établi: Pourtant, un jour, Louis Napoléon utilisa cette manière du suffrage universel direct qui marqua les esprits... Le Peuple ne peut pourtant nier le rôle évident que représente le referendum dans le principe civique et morale de "l'individue et de l'individu" dans le terme de Démocratie... Ce principe pourtant, peut être juste consultatif mais il permet ainsi à l'individu de se mettre en situation auquel se retrouve exposer les élu"e"s... Certains voient dans le referendum une forme de combat de coq ou de boxe, en tout cas, à l'image d'un vote électif, il est un aspect fondamentale d'une cohésion morale auquel la démocratie doit faire face: Il surpasse l'aspect de l'état et sans le remettre en cause, il est capable de pointer certaines choses de la vie quotidienne. Dans certains pays, il y a l'aspect de pétition qui peuvent être soumise au suffrage universel indirect... Le suffrage universel direct auquel appartient le Référendum est un aspect essentiel du caractère humain auquel un peuple veut s'adresse envers ses nouvelles générations... Le fait de débattre est un outil essentiel en terme de communication et pourtant dans certains cas, la question du Référendum relève de l'intérêt de l'état régalien, c'est en cela que certains hésitent sur son aspect même mais il montre l'aspect même de l'interlocuteur qui propose le sujet de la question. Le référendum est une loi d'utopie qui pourtant montre l'aspect réel de l'individu dans la société: En cela, j'accorde une importance réelle dans la constitution de Y'becca et des Républiques d'Israël et de la Palestine ainsi que dans toutes les Nations Morales et Physiques pour une reconnaissance morale et intellectuel dans le référendum: Son vote est lié malheureusement à des disputes entre des élu"e"s du Suffrage universel indirect... Toutefois, tout comme le vote direct du parlement et tout vote indirect du parlement, le référendum ne peut être organiser pour un Conflits d’intérêts et en cela, c'est au pouvoir judiciaire et à ses membres qu'il soit public et privé tout en maintenant et mettant l'aspect du service public militaire et civil dans la lutte contre les Conflits d’intérêts qui pourrait s'ingérer dans la teneur du débat et du vote: L'aspect du Général, de la société et l'individu doit être soulever en soulevant toutes les égalités et inégalités que peuvent engendrer le référendum... Certains peuvent s'amuser à créer de lois et des référendum pour des Conflits d’intérêts, pour créer des désordres et par gloire personnel... Cela n'est pas dans l'intérêt de l'harmonie sereine auquel nous devons être en ces situations profondes de changement de climat: "De jour en jour; le petit Nuage de Magellan et La Galaxie d'Andromède évolue depuis µ Êta Careme" s'écrie Nagaliew la mouette aux yeux verts..."
L'aspect du référendum est un droit de cité et de navire dans les prochains siècles à venir; et le juge suprême de la république de l'olivier s'y engage et dans des situations d'urgence, notre professionnalisme institué par la philosophie et la prudence du référendum nous permettra d'avoir l'anticipation sur le danger qu'il soit matérielle, morale et naturelle, ils peuvent être distinct ou englobé, Le référendum et ses principes il est un aspect fondamentale d'une cohésion morale auquel la démocratie, une armée ou un navire doit faire face... Le Laïc et l’Éternel devant la démocratie et la Nature. Conflits d’intérêts... Le clans des mouettes et la cinquième république devant l'adversité des peurs et des intérêts... Nous sommes prêt à faire face à l'avenir... La République de l'Olivier...

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
Revenir en haut Aller en bas
http://www.atelier-yannistignard.com
Contenu sponsorisé





Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty
MessageSujet: Re: Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.   Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Jean d'Ormesson, Le guide des égarés et Yerushalayim.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» LE GUIDE DES ÉGARÉS, JEAN D'ORMESSON ET LES CORBEAUX.
» Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca
» MONSIEUR JEAN MONET ET LE C/1811 F1
» en route de 2012 à 2017
» Le bilan de 2008 vers 2010

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La.cinquieme.République :: La.cinquieme.République-
Sauter vers: