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 Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.

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yanis la chouette




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Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. Empty
MessageSujet: Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.   Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. EmptySam 25 Nov à 9:29

La méfiance, la volonté et la prudence.

Pour moi, un harcelement est un viol morale mais voilà, on joue sur les mots.

Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, spécialiste du sujet et auteur de nombreux ouvrages sur le harcèlement, le définit ainsi :

   « Le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur. »

Elle extrait les critères de durée, de répétition, de terreur : l'objectif du harcèlement d'après elle étant de « soumettre » ou de « démettre », ses modes d'action et ses effets relevant de la torture mentale.

Le viol est l'acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel, par la force, surprise, menace, ruse ou plus largement, sans son consentement. Au XXIe siècle, le viol constitue un crime dans la plupart des législations ; la tromperie ou le dol constituent en général, comme la violence, un élément appréciateur du viol.

donc, dans le droit français, le viol est une agression sexuelle impliquant, selon l'article 222-23 du Code pénal, « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise », la notion de non consentement n'étant pas exprimée. Dans certains pays comme l'Allemagne et le Canada, des définitions plus larges sont adoptées. Au Canada, l'infraction de viol a été abolie et remplacée par le crime d'agression sexuelle, notamment pour mettre l'accent sur la dimension violente de l'acte et pour inclure toute forme d'attouchement sexuel non consenti. En France, le criminel s'expose à une peine allant de 15 ans de prison ferme jusqu'à la prison à perpétuité (par exemple en cas de récidive ou si le viol est accompagné de tortures).

donc, le viol n'est pas une torture mais une agression. Cela peut faire sourire mais personne n'a le courage de remettre en cause ces attributs.

Le viol n'a pas toujours été puni, et il existe toujours des sociétés où il est toléré, voire non juridiquement défini. Même lorsqu'il est reconnu comme un crime, il n'est pas toujours défini par la violation du consentement de la victime. Ce qui a longtemps été puni (et ce qui l'est encore dans certaines sociétés), c'est plutôt le fait de prendre la femme d'un autre, ou une femme non encore mariée. À l'époque moderne, le viol par contrainte physique est punissable par la loi dans la plupart des sociétés. Quant à la contrainte psychologique, peu de législations la retiennent pour définir le viol. L'agression sexuelle par contrainte psychologique peut être considérée comme un crime fréquent dont la prévention comme la répression connaissent des difficultés dans tous les pays.

Selon un rapport de 2010 de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime et une étude de l'Organisation mondiale de la santé de 2017, la plupart des viols sont commis par des hommes et la plupart des victimes sont des femmes, la même proportion existant pour les violences conjugales et les agressions sexuelles.

Pourtant, le fait de dire non n'est pas le propre des femmes et la jalousie sous forme de médisance peut être aussi redoutable que le harcèlement.

car, étymologiquement, Ariane Bilheran précise que le terme relève du lexique agricole et militaire. Harceler provient de « herseler » en ancien français, terme diminutif de « herser » signifiant « tourmenter, malmener » (fin XIIe - XVe siècle ds T.-L. et Gdf), comme la herse tourmente et malmène la terre. « La herse était un outil muni de piques courtes et proches les unes des autres pour travailler la terre en surface en vue d'un semis (il s'agit d'enlever tout ce qui peut gêner la terre ensemencée en nivelant le sol et brisant les mottes qui dépassent) ». Puis le mot devient harceler « soumettre sans répit à de petites attaques » (N. Perrot d'Ablancourt ds Rich. 1680)[réf. nécessaire]. Sur le plan militaire, Ariane Bilheran précise « la herse est une grille en fer coulissante, armée de pointes à sa partie inférieure, que l'on abaisse pour interdire l'accès à un château-fort. « Herseler » c'est ainsi, pour les ennemis, soumettre la herse à des assauts réitérés, […] assiéger constamment, sans laisser de répit. »

Le mot « harcèlement » a été emprunté au vocabulaire de l’éthologie. C'est le comportement de « petits » animaux visant à faire fuir un « gros » prédateur par des attaques répétitives. Ce sont les hirondelles de rocher qui, en vol, se placent au-dessus du faucon pèlerin pour lui donner des coups de bec ; ce sont les mouettes tridactyles qui attaquent le pygargue à queue blanche, lorsque ce dernier, qui vient juste d’attraper un poisson dans ses serres, essaie de reprendre les airs ; ce sont aussi les troglodytes mignons qui élisent domicile juste au-dessus du nid de l’aigle royal et lui infligent des coups de bec lors de leurs passages. Si chez la majorité des animaux le harcèlement est l’attitude du « petit » qui attaque de manière répétitive le « gros », chez les humains, c’est bien souvent, mais pas toujours, le « dominant » qui agresse le « dominé ».

   MÉDISANCE, subst. fém.

A. − Action de médire de quelqu'un. Être victime de la médisance; recourir à la médisance contre qqn. Dans ces assemblées insipides où l'oisiveté enfante la médisance (Cottin, C. d'Albe, 1799, p.125).La médisance, la calomnie, les insinuations, le mensonge, il y a des bougres qui vivent là-dedans comme le poisson dans l'eau (Duhamel, Combat ombres, 1939, p.230):
1. − (...) les gens qui réussissent ont des jaloux, des envieux! Ah! vous saurez cela bientôt, jeune homme, dit-il à Grindot; s'ils nous calomnient, ne leur donnez pas au moins lieu de médire. − Ni la calomnie, ni la médisance ne peuvent vous atteindre, dit Lourdois, vous êtes dans une position hors ligne... Balzac, C. Birotteau, 1837, p.161.
− Littér. Les médisants. La médisance ici peut m'avoir compromise: je ne suis pas encor d'âge à la désarmer (Collin d'Harl., Vieux célib., 1792, iii, 4, p.74).Or, le moment venait où l'occasion allait s'offrir à la médisance publique de s'épancher (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p.1390).
B. − P. méton., au sing. ou au plur. Paroles, propos malveillants de celui qui médit de quelqu'un. Raconter, dire, faire des médisances sur qqn; ruiner la réputation de qqn par des médisances; papotages et médisances. Je trouve dans mes mémoires secrets qu'il y avait là force médisances et cancans (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p.245).Dieu me garde de prendre à mon compte ce qui n'est peut-être qu'une médisance intéressée. Cependant j'ai entendu rapporter de lui des... des excentricités déconcertantes (Bernanos, Joie, 1929, p.632):
2. Françoise interrogeait tout le monde (...) et recueillait les moindres bruits. Comme il n'est pas une fille dans l'univers sur qui les commères n'aient jasé, il ne se trouva pas dans le pays une seule jeune personne à l'abri d'une médisance. Maupass., Contes et nouv., t.2, Rosier Mme Husson, 1887, p.687.
Prononc. et Orth.: [medizɑ ̃]. Ac. 1694 et 1718: mes-; dep. 1740: mé-. Étymol. et Hist. 1559 mesdisance «action de médire, parole malveillante» (Amyot, Vies, Pyrrhus,17 ds Gdf.). Formé à partir de médisant, v. médire, à l'aide du suff. -ance* sur le modèle des mots en ant/ance comme croissant/croissance; a supplanté l'a. fr. mesdiz (1160-74, Wace, Rou, éd. A. J. Holden, iii, 4758) − 1605 ds Quem. DDL t.7; médit est répertorié comme ,,v. lang.`` par Ac. Compl. 1842; le xvies. connaît les synon. mesdison et maledicence (v. Hug.). Fréq. abs. littér.: 229. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 373, b) 341; xxes.: a) 268, b) 310.

La psychanalyste Marie-France Hirigoyen définit la violence psychologique comme étant constituée de paroles ou de gestes qui ont pour but de déstabiliser ou de blesser l’autre mais aussi de le soumettre, de le contrôler de façon à garder une position de supériorité.

Pour Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, le harcèlement, même sexuel ou physique (torture), est toujours de nature psychologique. Tout harcèlement, qu'il soit physique, sexuel ou moral, vise la destruction psychologique de l'individu. S'agissant du « harcèlement moral », il n'est « que » moral (« moral » en opposition au corps, et non « moral » au sens de « mœurs »), c'est-à-dire qu'il n'agit que le sur le psychisme de l'individu, en excluant des passages à l'acte physique ou sexuel. De cette façon, le harcèlement moral est moins visible, plus insidieux. Ariane Bilheran en fait même le propre d'une société moderne d'apparence démocratique, car l'explosion du harcèlement moral signifie aussi que l'on ne peut plus harceler physiquement et sexuellement en toute impunité.

Il s'agit de soumettre l'individu à des attaques fréquentes et réitérées qui visent à le conduire à l'autodestruction.

Dans tous les cas, politiquement, le harcèlement moral serait une survivance de type totalitaire, qui entend contrôler les êtres et avoir une mainmise sur eux.

Ariane Bilheran souligne les liens très nets entre harcèlement et psychopathologie du traumatisme, ce qui a des implications très spécifiques en termes de prise en charge thérapeutique, et exclut d'emblée le recours à la « médiation » lorsqu'il s'agit d'un « vrai » harcèlement.

Le harcèlement n'a en effet rien à voir avec un conflit : le conflit est symétrique, tandis que le harcèlement est asymétrique et suppose la mainmise d'un individu ou d'un groupe sur autrui : « Le conflit repose sur une relation symétrique, même si l’on ne s’entend pas, on reste sur une certaine égalité relationnelle, où chacune des parties veut faire entendre et respecter ses besoins et ses valeurs. Le pouvoir circule entre elles. Mais, quand il ne circule pas, quand la relation agit sur un mode inégalitaire où l’un vise la destruction de l’autre, alors nous pouvons parler de harcèlement. » (Ariane Bilheran).

Certains États ne considèrent pas que le viol puisse exister entre époux. Alors que certaines civilisations ou religions considèrent que la femme doit être soumise sexuellement à son époux, la législation ou la jurisprudence de certains pays admettent l'accusation de viol d'une femme par son mari, parfois de l'inverse. L'étude de 2006 du secrétaire général de l'ONU sur la violence à l’égard des femmes dit (page 118) : « Le viol conjugal peut faire l’objet de poursuites dans au moins 104 États. Trente-deux d’entre eux ont fait du viol [conjugal] une infraction pénale spécifique tandis que les 74 autres n’exonèrent pas le viol conjugal des dispositions générales concernant le viol. Le viol conjugal n’est pas une infraction passible de poursuites judiciaires dans au moins 53 États. Quatre États ont érigé le viol conjugal en infraction seulement lorsque les conjoints sont séparés de corps. Quatre États envisagent d’adopter une législation qui permettrait de rendre le viol conjugal passible de poursuites judiciaires »47. Depuis 2006, plusieurs autres pays ont interdit le viol conjugal. En général, les pays islamiques qui appliquent le loi islamique du Charia (charî'a) n'acceptent pas le concept du viol conjugal.

En 2008, une résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU a défini le viol comme une « arme de guerre ».

CONSCIENCE ET RAPPORT
SUR LA CULPABILITÉ DE L'ACTE
DANS LA SOCIÉTÉ
PAR
CITOYEN TIGNARD YANIS.


Dernière édition par yanis la chouette le Sam 25 Nov à 10:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.   Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. EmptySam 25 Nov à 9:54

L'INCESTE et LA VISION OU L'AMERTUME DES VICTIMES.

La calomnie est une « critique injustifiée et mensongère, inventée avec le dessein de nuire à la réputation ou à l’honneur[réf. souhaitée] ». En ce sens c'est une notion proche de l'injure et de la diffamation. La calomnie est une façon de haïr quelqu'un en utilisant par exemples des mensonges pour briser sa réputation et faire du mal à quelqu'un intentionnellement par méchanceté.

La calomnie peut prendre plusieurs formes : interrogation rhétorique calomnieuse, aposiopèse, réticence1. Elle peut laisser des traces dans l'opinion : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » comme le rappelle l'apophtegme de Francis Bacon.

Le harcèlement en réseau est un type de harcèlement dont quasiment personne ne parle, bien qu'une grande partie de la population y soit confrontée et/ou impliquée dans un rôle ou dans un autre et à des degrés différents. Ce harcèlement consiste à désigner une personne comme une cible et à la faire persécuter par le biais des groupes et des réseaux.

Les personnes qui collaborent et qui sont manipulées ne connaissent pas l'envergure et la gravité de la situation, ni dans quelle mesure elles sont elles-mêmes visées.
Toutes les méthodes déjà connues en matière de harcèlement moral tels que le mobbing, le gaslighting, le stalking et le gang stalking sont pratiquées contre les cibles désignées. Des moyens très sophistiqués sont mis en œuvre sur le plan humain et technologique, en particulier pour surveiller la personne ciblée. Une des pratiques spécifiques à ce type de harcèlement est la surveillance de la cible dans toutes les sphères de sa vie y compris de sa vie privée et l'utilisation des informations privées dans le harcèlement via le mimétisme. Les personnes manipulées, les pions, font des retours d'information insidieux aux cibles après avoir été formées à cette pratique par les instigateurs. Ceux-ci leur transmettent des informations privées sur la cible avec la méthodologie pour en faire les retours. Partout où la personne ciblée se rend, le conditionnement et la désinformation des groupes et des communautés la précédent, notamment par la mise en œuvre de rumeurs. La cible souvent ne comprend pas ce qui se passe avant un long parcours et se trouve plongée dans un chaos extrêmement anxiogène. Des personnes sont des cibles sans le savoir, d'autres ont développé une compréhension plus ou moins étendue.

Le viol et notamment l'inceste engendrent aussi pour ses victimes des conséquences sociopsychologiques et neurologiques graves, pouvant aller jusqu'à un état de sidération avec pertes de mémoire pouvant empêcher le dépôt d'une plainte. La probabilité d'être victime de stress post-traumatique est de 80 % en l'absence de soins adaptés. Ces conséquences peuvent conduire à un fort sentiment de honte et d'autoculpabilité mener à leur tour à l'organisation de conduites dissociantes entrainant une inadaptation sociale et un mal-être dans les situations impliquant la séduction et la sexualité, avec a contrario des périodes de souffrance intense lorsque les mécanismes d'évitement sont mis en défaut. Des situations d'échecs répétés sont fréquentes Le traumatisme psychologique peut être exacerbé par les vulnérabilités personnelles de la personne violée (jeune âge, dépendance…) et dans certains contexte (ex : quand le violeur fait partie de la famille ou des proches, ou qu'il a un statut social élevé, qu'il représente l'autorité ou la morale (religieux) et/ou en cas de grossesse consécutive au viol ;

L'individu violé n'est pas le seul à supporter les conséquences du viol, l'enfant qui peut en naître et les proches en pâtiront souvent aussi, avec parfois la constitution de secrets de familles pathogènes sur une ou plusieurs générations 115.

Certains auteurs plaident pour que l'on reconnaisse la spécificité et la gravité du trauma sexuel 116 (parmi d'autres traumatismes psychologiques)

Des phénomènes analogues avaient déjà été décrits quelques années auparavant par le psychologue suédois Heinz Leymann, dans son livre Mobbing (1993). De la même façon qu'en France avec le travail de Marie-France Hirigoyen, cette publication a débouché sur une mobilisation médiatique et sur une loi spécifique. De nombreuses recherches dans les pays scandinaves et en Allemagne portent sur ce concept de mobbing.

Marie-France Hirigoyen définit le harcèlement moral comme : « La violence psychologique est constituée de paroles ou de gestes qui ont pour but de déstabiliser ou de blesser l’autre mais aussi de le soumettre, de le contrôler de façon à garder une position de supériorité. »

Heinz Leymann, soucieux d'une définition opérationnelle du concept, liste une quarantaine de comportements d'agression qui, s'ils sont répétés au moins une fois par semaine pendant une durée de six mois, constituent un mobbing. Cette définition, si elle se veut plus détaillée que celle de Marie-France Hirigoyen, exclut cependant certains comportements (par exemple moins fréquents, ou sur une durée inférieure à six mois) qui peuvent être aussi destructeurs. Une autre différence entre mobbing et harcèlement moral porte sur le rapport entre harcèlement et conflit. Il introduit ce terme en 1996 dans son ouvrage Mobbing : la persécution au travail.

Pour Heinz Leymann, le mobbing est un conflit qui dégénère, alors que pour Marie-France Hirigoyen le harcèlement moral découle précisément de l'impossibilité qu'ont les intervenants d'assumer un conflit ouvert, psychologiquement moins néfaste. À la différence d'autres types de violence au travail, le harcèlement psychologique n'est donc pas ponctuel. Il s'agit d'un processus dynamique constitué de différents types d'agissements qui se développent dans le temps. Lorsque l'on analyse chaque acte séparément, on risque de banaliser cette forme sournoise de violence, car chaque acte peut sembler inoffensif.

Cependant, pour analyser le harcèlement psychologique au travail, il est nécessaire d'utiliser deux méthodes de mesure :

La première (indirecte) considère la durée et la fréquence des agissements.
La deuxième (directe) est faite à partir d'une définition du harcèlement psychologique suivie de questions qui visent à établir le type de lien existant entre les répondants et le harcèlement psychologique au travail.

Depuis la travailleuse précaire en passant par les agents de maîtrise et les cadres, quel que soit l'âge (jeunes ou plus âgés) et le sexe (homme ou femme), personne n'est à l'abri du harcèlement psychologique. Sans nul doute, comme l'a souligné le philosophe Michel Foucault : « Ce sont là des faits d'une extrême banalité, que tout le monde connaît. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont banals qu'ils n'existent pas », ou qu'ils n'ont pas la force de briser psychologiquement une personne.

Bruno Lefebvre, psychologue clinicien, a pu distinguer trois types de harceleurs « en dehors du pervers narcissique : celui qui est « accro au travail » et qui du coup en demande trop aux autres, le manager absent qui laisse dégénérer et ne soutient pas ses équipes et le « manager télécommandé » qui rejette sur d’autres la pression qu’il subit. »

Ariane Bilheran insiste sur l'importance de ne pas réduire le harceleur à un pervers narcissique car, sur le plan psychopathologique, il peut tout aussi bien s'agir d'une organisation psychique sur un mode borderline ou paranoïaque. La paranoïa, en tant que pathologie également politique, est pour elle l'apogée du harcèlement, sa maîtrise absolue9.
Milieu familial

Le harcèlement parental, quant à lui, est d'autant plus destructeur psychologiquement pour l'enfant (victime) car les repères qu'il a pour se construire sont ses parents. Il arrive que lors d'un conflit un parent lance un harcèlement en réseau, dans le but de nuire. La violence perverse dans le couple est souvent niée ou banalisée, réduite à une simple relation de domination. Une simplification psychanalytique consiste à rendre le partenaire complice ou même responsable de l'échange pervers. C'est nier la dimension d'emprise qui paralyse la victime et l'empêche de se défendre, c'est nier la violence des attaques et la gravité du retentissement psychologique du harcèlement sur la victime. Les agressions sont subtiles, il n'y a pas de traces tangibles et les témoins tendent à interpréter comme de simples relations conflictuelles ou passionnelles entre deux personnes caractérielles ce qui est une tentative violente de destruction morale et même physique de l'autre, parfois réussie14.

Selon la psychothérapeute Marie-France Hirigoyen,

« Dans le couple, le mouvement pervers se met en place quand l'affectif fait défaut, ou bien lorsqu'il existe une trop grande proximité avec l'objet aimé. Trop de proximité peut faire peur et, par là même, ce qui va faire l'objet de la plus grande violence est ce qui est le plus intime. Un individu narcissique impose son emprise pour retenir l'autre, mais il craint que l'autre ne soit trop proche, ne vienne l'envahir. Il s'agit donc de le maintenir dans une relation de dépendance ou même de propriété pour vérifier sa toute-puissance. le partenaire englué dans le doute et la culpabilité ne peut réagir. Le message non dit est : « Je ne t'aime pas ! », mais il est occulté pour que l'autre ne parte pas, et il est agi de façon indirecte. Le partenaire doit rester là pour être frustré en permanence ; il faut en même temps l'empêcher de penser afin qu'il ne prenne pas conscience du processus. Patricia Highsmith le décrivait dans une interview au journal Le Monde : « Il arrive parfois que les gens qui nous attirent le plus, ou dont nous sommes amoureux, agissent avec autant d'efficacité que des isolants en caoutchouc sur l'étincelle de l'imagination. » L'emprise est mise en place par un individu narcissique qui veut paralyser son partenaire en le mettant en position de flou et d'incertitude. »

Harcèlement au travail

Le harcèlement au travail a été étudié par les travaux du CNAM et ceux d'Ariane Bilheran. Ce qui fera l'objet d'un ouvrage en 2010 : Harcèlement en entreprise ; Comprendre, Prévenir, Agir.

Il est conçu dans ses liens avec les modes d'organisation du travail, tendant à produire « plus » ou « moins » d'émergence du phénomène.

Ariane Bilheran indique que le harcèlement au travail est le produit d'organisations du travail pathogènes, soit trop laxistes (absence de politique disciplinaire, etc.) soit trop autoritaires. Dans tous les cas, les individus se sentent souvent impunis16. La psychologue a également analysé les liens entre harcèlement et suicide au travail17.

Marie-France Hirigoyen définit le harcèlement moral au travail comme toute conduite abusive (geste, parole, comportement, attitude…) qui porte atteinte par sa répétition ou sa systématisation à la dignité ou à l'intégrité psychique ou physique d'une personne, mettant en péril l'emploi de celle-ci ou dégradant le climat de travail. Ce sujet fera l'objet d'un nouvel ouvrage en 2014 : Que sais-je : Le harcèlement moral au travail. [archive]

Tiennot Grumbach, spécialiste du droit social, estime que toute souffrance au travail n'est pas nécessairement du harcèlement : « Il existe une confusion entre le harcèlement moral, qui est l'œuvre d'un individu, (…) souvent pratiqué à l'insu de l'employeur, de façon secrète, dans une relation personnelle vraiment destructrice (…) et le harcèlement professionnel qui existe dans certaines entreprises. (…) Le premier est une faute répréhensible au civil et/ou au pénal. Le second relève d'une mauvaise gestion de l'entreprise. Les deux peuvent produire la même souffrance chez les salariés (…) mais ils imposent des réponses différentes. (…) le transfert de responsabilité vers les employés et les cadres, la rémunération par prime, le stress, entraînent des pathologies lourdes. C'est un phénomène social, lié à la pression accrue qui pèse sur les entreprises dans un monde plus compétitif. (…) Il existe parfois une gestion disciplinaire de l'emploi. Certains licenciements sont préparés (…) Les sanctions s'inscrivent alors dans un processus managérial de décision. (…) Dans d'autres cas, il est évident que les salariés contestent de plus en plus l'autorité dans l'entreprise, perçue comme une souffrance illégitime. » Certaines associations d’aides aux victimes de harcèlement préfèrent utiliser le terme de violence morale, pour insister sur l’aspect destructeur de ces actes pouvant amener à des actes de suicide19.

Finalement, les juges ont validé l'idée qu'une mauvaise ambiance au travail ou un différend avec son employeur ne constitue pas en soi du harcèlement moral.
Harcèlement numérique
Article détaillé : Cyberharcèlement.

Le harcèlement numérique, ou cyberharcèlement, est relatif au harcèlement qui a lieu sur les plateformes électroniques. Il fait aussi référence aux pratiques commerciales non sollicitées (tel le spam) et liées en particulier aux traces numériques des personnes20 et leur exploitation pour le ciblage comportemental.

Il s'est considérablement développé sur le réseau Internet ces dernières années en raison de divers facteurs :

arrivée de réseaux sociaux où l'anonymat n'était pas le bien venu. De là, les internautes ont pris l'habitude de s'identifier à contrario des débuts d'Internet. Rendant ainsi possible le harcèlement ;
augmentation du nombre d'informations personnelles transitant sur le réseau. Conflit de facto entre l'information connue d'entreprises privées et le renseignement gouvernemental, poussant les gouvernements à utiliser et rendre massif l'usage de technologies d'espionnage pour la protection du citoyen ;
le développement commercial de ces mêmes technologies (DPI) ;
le développement du nombre de hackers.

Ce type de harcèlement peut conduire la victime à avoir des comportements haineux devant un ordinateur de par des illogismes d'utilisation et même développer des pathologies psychologiques pour les personnes isolées (une interaction communicationnelle étant possible entre celui qui harcèle et sa victime, la victime étant considérée par son entourage comme dérangée).

De même, il est devenu monnaie courante sur certains réseaux que des fans harcèlent une personne en particulier avec l'envoi de multiples messages, pervers, ou simplement pour forcer un contact. Pour pallier ce phénomène, les réseaux sociaux proposent de bloquer la personne pour permettre aux internautes de ne pas se sentir harcelés ou de signaler le blog mis en question. L'insistance à créer un contact, quand l'autre le refuse, est une atteinte à la liberté, et ces messages répétés et insistants devraient être qualifiés de harcèlement. Sans pour autant se considérer comme une victime, on peut se sentir harcelé lorsque l'autre refuse d'entendre un refus.
Harcèlement et groupe

Ariane Bilheran et Nicolas Desurmont (2006) ont mis en avant dans ses recherches l'importance du groupe dans le phénomène harceleur.

En France, en se fondant sur les travaux d'Ariane Bilheran, une proposition de loi enregistrée à la Présidence du Sénat le 22 octobre 2012 vise à instituer le délit de harcèlement religieux, contre le prosélytisme. Après la section 6 bis du chapitre III du titre II du livre II du code pénal, il est inséré une section 6 ter et un article 223-15-5 ainsi rédigés :

Art. 223-15-5 : « Est punie d'un an d'emprisonnement et de 10 000 euros d'amende, toute personne qui s'est rendue coupable d'un acte de harcèlement religieux. Est punie d'un an d'emprisonnement et de 10 000 euros d'amende, toute personne qui s'est rendue coupable d'un acte de harcèlement religieux. Cette peine est portée à deux ans de prison et 20 000 euros d'amende si cet acte a eu lieu en réunion ou dans l'espace public.

Ainsi, le harcèlement ne fait jamais intervenir que deux membres : le harcelé et le harceleur, mais fait toujours intervenir un groupe, avec des complices actifs et des complices passifs, des résistants actifs et des résistants passifs. Exemple : le harcèlement de rue visant à procéder à un jeu déviant, à partir de la pratique des bases du jeu de Go mais en réel c'est-à-dire par l'utilisation collective d'une messagerie instantanée (sans traçage IP) visant à commettre des agissements répétés sur une cible. Dans le temps ce harcèlement évolue en actes de préméditation d'agressions verbales, mentales voire physiques.

Les processus d'aliénation des membres du groupe sont notamment la corruption, la terreur et la culpabilisation.

Lonsway et Fitzgerald (1994) ont défini les mythes sur le viol comme les « attitudes et croyances généralement fausses, mais répandues et persistantes, permettant de nier et de justifier l’agression sexuelle masculine contre les femmes »40. On peut les regrouper en trois catégories:

« Il ne s’est rien produit » : Un certain nombre de mythes promeuvent l’idée que les femmes accusent souvent les hommes à tort de viol.
« Elle l’a voulu ou elle a aimé » : Ce sont les mythes prétendant qu’une femme qui dit « non » pense « oui » ; que la violence est sexuellement excitante pour les femmes ; que la victime aurait pu résister si vraiment elle n’était pas consentante.
« Elle l’a mérité » : Ce sont les mythes comme « Elle était habillée de manière trop sexy »
ou « Elle marchait seule la nuit ».

médisance , s nf
1 méchanceté, dénigrement, calomnie, persiflage, diffamation, indiscrétion, délation, critique, insinuation, dénonciation
[antonyme] louange, éloge, apologie
2 clabaudage, mal, caquet

CES ARMES PEUVENT ÊTRE MASCULINE ET SADO-MASO.

↑ Manuel de législation sur la violence à l'égard des femmes [« Handbook for Legislation on Violence against Women »], New York, ONU Femmes, 2012, 68 p. (ISBN 978-92-1-130290-5, lire en ligne [archive]), chap. 3.4.3.1. (« Définition d’une infraction générale constituée par des attaques sexuelles incluant le viol, y compris le viol par le conjoint »), p. 25-26.

Cependant, l'Article 222-3333 du code pénal a été abrogé, pour cause d'inconstitutionnalité, par la décision du Conseil constitutionnel du 4 mai 2012, le jugeant contraire au principe de légalité des délits et des peines.)

Le Code Pénal inclut un article sur le harcèlement dans le Titre II : Des atteintes à la personne humaine et mentionne :

Dans l'Article 222-33-2 : « Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.35 »

Dans l'Article 222-33-2-1 : « Le fait de harceler son conjoint, son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou son concubin par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ont entraîné aucune incapacité de travail et de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende lorsqu'ils ont causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours. Les mêmes peines sont encourues lorsque cette infraction est commise par un ancien conjoint ou un ancien concubin de la victime, ou un ancien partenaire lié à cette dernière par un pacte civil de solidarité. »

La notion de harcèlement au travail est instaurée en France par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, le harcèlement moral fait ainsi son entrée dans le code du travail et le code pénal.

AINSI,



"La médisance est le vice de ceux qui n'ont ni un bon esprit, ni un bon cœur."
Citation de Félicité de Genlis ; Les pensées et maximes détachées (1801)

"Témoigner publiquement son repentir d'un trait de médisance, c'est l'enfoncer et le retourner dans la blessure."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel (1800)

"Les médisants sont toujours lâches ; ils tiennent toujours leurs propos derrière les gens, et quand ils voient face à face ceux dont ils parlent, ils fuient."
Citation de Pedro Calderón de la Barca ; À outrage secret, vengeance secrète (1642)

"Les médisances et les calomnies sont la ressource des têtes vides."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel (1800)

"Qu'il est facile d'être bon prince avec la médisance, quand elle nous concerne !"
Citation de Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

"La charité recoud tout ce que déchire la médisance."
Citation de Anne Barratin ; De toutes les paroisses (1913)

"L'écho de la médisance et de la calomnie est un lâche qui n'attaque que des blessés."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel (1800)

"Ne répétez pas les médisances, mais tenez-vous pour averti."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Le dictionnaire universel (1800)

"Les femmes n'aiment guère moins dire une médisance qu'écouter une douceur."
Citation de François Salvat de Montfort ; Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

"La médisance est l'avoine des esprits poussifs."
Citation de John Petit-Senn ; Bluettes et boutades (1846)

"Les morsures de la médisance communiquent plus rapidement leur venin que celle de la rage, et personne n'en guérit."
Citation de Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

"La médisance est comme un torrent qui contracte toujours l'odeur des canaux par où il passe."
Citation de Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

"La médisance ressemble à ces étincelles qui s'élance d'un grand feu, et qui s'éteignent aussitôt quand on ne souffle pas dessus."
Citation de Bernard Fontenelle ; Pensées et réflexions (1757)

"L'odieux de la médisance porte plus à la dissimuler qu'à s'en abstenir : souvent même on cherche sa justification dans l'excès du mal que l'on dit, et l'on couvre ainsi une mauvaise action des apparences de vertu et de serviabilité."
Citation de Paul Thiébault ; Recueil de pensées (1805)

"S'agit-il de la médisance, remettons-la au lendemain, il est toujours temps de médire ; mais s'il se présente une occasion de louer notre prochain, saisissons-la de suite, de peur qu'elle ne revienne plus."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"Écouter la médisance, c'est médire soi-même."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"La médisance et la calomnie renchérissent l'une sur l'autre pour noircir leurs victimes."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel (1800)

"La curiosité est la fille de la médisance."
Citation de Plutarque ; De la curiosité, IIe siècle.

"La médisance, comme un souffle empesté, infecte également et toutes les bouches d'où elle sort, et toutes les oreilles où elle entre."
Citation de Louis Bourdaloue ; Pensées et réflexions (1704)

"La médisance est un défaut presque universel ; le monde nous entraine ; il y a une sorte de respect humain qui nous pousse à être mauvais avec les mauvais, et à hurler, comme on dit, avec les loups."
Citation de Alfred Auguste Pilavoine ; Pensées, mélanges et poésies (1845)

"Celui qui écoute la médisance est presque aussi coupable que celui qui la dit, il en est le criminel complice."
Citation de Jean-Baptiste Blanchard ; L'école des mœurs (1772)

"Le plus sûr moyen de faire taire la médisance est de ne pas l'écouter."
Citation de Jean-Baptiste Blanchard ; L'école des mœurs (1772)

"La calomnie, c'est un crime noir, et de la médisance à la calomnie il n'y a qu'un pas."
Citation de Jean-Baptiste Blanchard ; L'école des mœurs (1772)

"La médisance n'est pas seulement une lâcheté, c'est une indignité et une bassesse."
Citation de Jean-Baptiste Blanchard ; L'école des mœurs (1772)

"La médisance est une petitesse dans l'esprit, ou une noirceur dans le cœur ; elle doit toujours sa naissance à la jalousie, à l'envie, à l'avarice, ou à quelque autre passion ; elle est la preuve de l'ignorance et de la malice. Médire sans dessein, c'est bêtise ; médire avec réflexion, c'est noirceur. Que le médisant choisisse, qu'il opte, il est insensé ou méchant."
Citation de Charles Pinot Duclos ; Considérations sur les mœurs de ce siècle (1751)

"La calomnie passe, la médisance reste."
Citation de Sosthène de La Rochefoucauld-Doudeauville ; Le livre des pensées et maximes (1861)

"La médisance et la calomnie sont le fort des traîtres."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel (1800)

"La morale est bien souvent le passeport de la médisance."
Citation de Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées (1769-1821)

"Le fiel est l'encre des mauvais cœurs."
Citation de Joseph Joubert ; Pensées et maximes (1838)

"La médisance et la haine se nourrissent de leur fiel."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel (1800)

"Ceux qui redoutent la vérité lui opposent la médisance ou la flatterie."
Citation de Pierre-Claude-Victor Boiste ; Dictionnaire universel (1800)

"La médisance est un vice dont les moindres effets sont de déshonorer deux personnes."
Citation de Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions philosophiques (1755)

"La médisance est un torrent qui contracte toujours l'odeur des canaux où il passe."
Citation de Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions philosophiques (1755)

"L'habitude de la médisance est la manie de ceux qui ont peu d'idées."
Citation de Simon de Bignicourt ; Pensées et réflexions philosophiques (1755)

"La médisance est la fille de la jalousie."
Citation de Joseph Joubert ; Pensées et maximes (1838)

"Quoique la médisance ne soit pas un mal en elle-même, puisque tout le monde est en droit de signaler le vice, elle en est souvent un par le mauvais usage qu'on en fait, et les inconvénients qu'elle peut entraîner."
Citation de Hypolite de Livry ; Pensées et réflexions (1808)

"Rien n'est si rapide que la médisance ; rien n'est lancé plus facilement, n'est reçu plus vite."
Citation de Ambroise Rendu ; Traité de morale (1834)

"Le moyen le plus sûr de réprimer la médisance, c'est de ne point sans soucier."
Citation de Étienne-François de Vernage ; Maximes et réflexions (1690)

"La médisance est la marque d'un coeur lâche et d'un esprit déréglé."
Citation de Étienne-François de Vernage ; Maximes et réflexions (1690)

"La médisance est le vice des petits esprits."
Citation de Étienne-François de Vernage ; Maximes et réflexions (1690)

« abstinents » ou « tourmentés »; « situationnel », L'« acte justifié » et Pervers.

Les psychanalystes s'accordent à considérer les pédophiles comme des pervers au sens psychanalytique35, qui n'est réductible ni à la névrose, ni à la psychose, il s'agit en psychopathologie psychanalytique d’une structure de la personnalité.

Le travail psychanalytique se distingue de celui de l’institution judiciaire et psychiatrique.

Des psychanalystes, tel Serge André, obtiennent des résultats « thérapeutiques » intéressants, en prenant en compte les souffrances de l'auteur des faits, dont l'histoire personnelle reste à dénouer, et qui reproduit souvent une violence ou un abus vécu dans l'enfance.

Pourtant, chacun des bourreaux s'amuse dans la conscience de leurs victimes à dire dans leurs silences:

Idéal : "L'idéal rêvé m'a toujours fait rire de la réalité."

CONSCIENCE ET RAPPORT
SUR LA CULPABILITÉ DE L'ACTE
DANS LA SOCIÉTÉ
PAR
CITOYEN TIGNARD YANIS.
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MessageSujet: Re: Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.   Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. EmptySam 25 Nov à 9:58

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...

De rien ne sert le témoignage à qui ne veut croire.
Proverbes arabes Quelque six mille proverbes et aphorismes usuels ... (1856) - Charles
Cahier de Proverbes arabes
http://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-106405.php

Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

Compte rendu de
TAY
La chouette effraie

Tikkun Ha-Klali
https://www.youtube.com/watch?v=MPZhFy2c3Mc
TAY

Les Femmes et la douane.

La Femme n'est pas un jouet...
Il est détestable de frapper sa femme
quand celle-ci refuse d'agréer à une union
entre l'homme et sa servante.

La Femme n'est pas un jouet...
La situation reste malheureusement préoccupante.
Les Citoyens se mobilisent pour les grandes causes, et
il est vrai que pour une autre part de la population, cela est
un fait acquis. La population ne doit étouffer le parole
de la Citoyenne et des son Vote.

La Femmes n'est pas un jouet...
Le Régime de Séjour ou d'utilisation temporaires
sous formes de marchandises de nos Citoyennes...
Qui de plus qu'il s'agit d’entrepôt de stockage
où l'importation et l'exportation s'affrontent
dans l'échange de la durée, nous est insupportable
car il s'agit d'Esclavage. Nos lois répriment de telles faits
envers les citoyennes.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.


Dernière édition par yanis la chouette le Sam 25 Nov à 10:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.   Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. EmptySam 25 Nov à 10:05


Droit français : Témoin assisté, Subornation de témoin
Psychologie : Effet du témoin
Falsus in uno, falsus in omnibus


Un témoin est un individu qui a subi ou qui a assisté à un événement déterminé, qui peut certifier quelque chose d'important sur l'existence ou l'accomplissement de faits intéressant une enquête, donc qui a vu ou entendu de manière significative pour reconstituer tout ou partie des faits expliquant l'évènement choisi.

Lors de la rédaction d'un acte commercial ou de vente, de reconnaissance de transactions ou d'état civil, c'est la personne qui certifie sur l'honneur ou par signature les identités présentes et l'exactitude des déclarations. En termes de droit, c'est une personne de plein exercice juridique qui porte témoignage, qui peut déposer devant une autorité officielle, qui est appelé à attester en justice des faits ou d'une partie de leurs réalités, voire qui est assigné à comparaître au cours d'audition ou de procès.

Étymologie et lexique judiciaire

Le mot témoignage provient par l'ancien français du mot latin classique testĭmōnǐum, ĭi de genre neutre, signifiant le témoignage, l'attestation, la déposition et de manière générale, la preuve (de jugement). Le mot latin testis, is de genre masculin désigne le témoin, et en particulier le témoin oculaire. Il accompagne souvent les verbes testor, testātus sum, testāri et testǐfǐcor, testǐfǐcātus sum, testǐfǐcāri, le premier verbe signifie "témoigner, déposer comme témoin, attester, prendre à témoin", et éventuellement "tester, faire son testament". Le second formé sur "testis facio", c'est-à-dire "faire témoin", signifie "déposer, attester, certifier, témoigner, montrer, prouver..." et éventuellement "prendre à témoin, en appeler au témoignage de quelqu'un d'autre (mieux informé)".

Le mot latin testĭmōnǐum associé aux vocables de justice romaine, en partie présentés ci-dessus, a laissé l'ancien français tesmoing, mot signifiant déjà à la fois témoin et témoignage, attesté dans la Geste des Saxons au XIIe siècle, ainsi que le verbe testmoigner attesté dans les Lois de Guillaume le Conquérant publié fin XIe siècle ou même sous forme simplifiée témoigner, employé couramment à l'écrit par l'abbé cistercien saint Bernard dès 1190. Le mot témoignage, formé par suffixation pour désigner l'action (finalisée) du verbe est contemporain de la dernière période légèrement avant 1200, où apparaît également la graphie témoin. L'usage testamentaire est également présent dans le midi du royaume de France, avec la formule consacrée "je teste..." surtout prononcé en présence du notaire, lors des graves crises épidémiques du XIVe siècle.

Un témoin direct a assisté à la scène, objet d'enquête ou a vécu à l'époque et au lieu précis étudiée. Il existe aussi le témoin auriculaire (qui a entendu), le témoin oculaire (qui a vu), le témoin indirect ou témoin médiat (qui sait par l'intermédiaire d'un quidam ou d'autres personnes a priori fiables). Le témoin peut être partial s'il éprouve une préférence ou un intérêt ou impartial, s'il reste neutre devant les parties en présence et ne recherche que la précision et la quête de vérité. Un faux témoin est une personne qui fait un faux témoignage, pour égarer les enquêteurs ou falsifier les éléments de l'enquête par profit ou par raisonnement inconséquent. Par métaphore, le témoin muet est la pièce à conviction, la preuve.

Le témoin judiciaire est dit « à charge » s'il témoigne en faveur de l'accusation. « A décharge », s'il témoigne en faveur de la défense. Il peut aussi être « abusivement appelé « témoin de moralité », s'il ne dépose pas sur les faits mais sur la personnalité du prévenu : son caractère, son tempérament, ses centres d’intérêt ou ses mœurs »1. Il peut aussi être qualité de « témoin de loyauté », si elle constate la régularité de l’accomplissement d’un acte judiciaire (notamment d’une perquisition ou d'un acte d'état civil, exemple : témoin de mariage)1.
Définition juridique du témoin par pays
En France

Ne peuvent être témoins, les magistrats, les jurés et la partie civile.

Avant d'être entendu devant un tribunal, ils prêtent serment (« dire toute la vérité, rien que la vérité »), sauf :

les enfants de moins de seize ans ;
les parents proches ;
les personnes interdites de droits civiques et de famille.

Dans le cadre d'une information judiciaire, ils sont convoqués par le juge d'instruction par citation, ou par officier de police judiciaire, pour procéder à une audition ou une confrontation.

S’il ne peut pas comparaître, il peut être entendu dans le cadre d'une commission rogatoire.

S’il refuse de comparaître, il peut être contraint par la force, après réquisitions du procureur de la République et le juge d'instruction peut prononcer en cas de refus une peine d’amende (article 109 du Code de procédure pénale [archive])

Un témoin « à charge » est celui dont le témoignage est en défaveur du prévenu. Dans le cas contraire, il est un témoin « à décharge ».

L'article 434-13 du code pénal [archive] dispose que « le témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. »

En France

Ne peuvent être témoins, les magistrats, les jurés et la partie civile.

Avant d'être entendu devant un tribunal, ils prêtent serment (« dire toute la vérité, rien que la vérité »), sauf :

les enfants de moins de seize ans ;
les parents proches ;
les personnes interdites de droits civiques et de famille.

Dans le cadre d'une information judiciaire, ils sont convoqués par le juge d'instruction par citation, ou par officier de police judiciaire, pour procéder à une audition ou une confrontation.

S’il ne peut pas comparaître, il peut être entendu dans le cadre d'une commission rogatoire.

S’il refuse de comparaître, il peut être contraint par la force, après réquisitions du procureur de la République et le juge d'instruction peut prononcer en cas de refus une peine d’amende (article 109 du Code de procédure pénale [archive])

Un témoin « à charge » est celui dont le témoignage est en défaveur du prévenu. Dans le cas contraire, il est un témoin « à décharge ».

L'article 434-13 du code pénal [archive] dispose que « le témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. »
Psychologie et sociologie

L'existence des témoignages pose de nombreuses questions.

Tout d'abord, la crédibilité du témoignage : le témoin est-il honnête ou non (Faux témoignage, Subornation de témoin) ? le témoin a-t-il bien vu ? ne s'est-il pas trompé (Syndrome des faux souvenirs) ?

Ensuite, le témoignage est-il fiable : le témoignage est-il cohérent avec les faits établis ?

Et pour finir, le témoin n'est-il pas un complice par laisser-faire
(Non assistance à personne en danger, Loi du bon samaritain) ?



L'important était de recueillir le peu qu'il filtrerait du monde avant qu'il fit nuit, d'en contrôler le témoignage et, s'il se pouvait, d'en rectifier les erreurs. En un sens, l'oeil contrebalançait l'abîme.
Marguerite YourcenarL'Oeuvre au noir (1968) de Marguerite Yourcenar

L'expérience est la seule démonstration qu'on puisse opposer au témoignage des sens. Le raisonnement la contredit quelquefois ; mais lorsque le raisonnement ne prouve pas une erreur, il faut s'en tenir à l'expérience.

Guillaume Charles Antoine Pigault de l'Espinoy, dit Pigault-LebrunL'Homme à projets (1807) de Guillaume Charles Antoine Pigault de l'Espinoy, dit Pigault-Lebrun


Quand on est heureux, il semble que l'on en soit fier ; que le bonheur n'est pas jeté au hasard, mais que le choix que la fortune fait de vous pour vous caresser est une preuve et un témoignage de votre mérite.
Alphonse KarrSous les tilleuls (1832) de Alphonse Karr

Etre léger, visiblement, c'est démasquer les vaniteux, c'est inquiéter les hypocrites, confondre les méchants, c'est opposer la grâce à la mauvaise humeur - et c'est donner en outre un témoignage exquis à la pudeur morale.
Sacha Guitry L'Esprit (1958) de Sacha Guitry

L'orgueil des poètes n'est qu'une défense : le doute ronge les plus grands. Ils ont besoin de notre témoignage pour ne pas désespérer.
François Mauriac Journal II (1937), L'orgueil des poètes de François Mauriac

Comme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une oeuvre d'art: une création. De la plus humble à la plus haute, la création porte témoignage d'un créateur. Les pays ne sont que ce qu'il est. Ils varient avec ceux qui les parcourent.
André SuarèsLe Voyage du Condottiere (1932) de André Suarès

Notre dégoût n'est point un défaut et une insuffisance des objets extérieurs, comme nous aimons à le croire, mais un épuisement de nos propres organes, et un témoignage de notre faiblesse.
Luc de Clapiers, marquis de VauvenarguesRéflexions et Maximes (1746) de Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues

Tenir à l'estime de quelqu'un, c'est l'estimer; et c'est le témoignage le plus délicat qu'on puisse lui donner de son estime.
Charles DollfusDe la Nature humaine (1868) de Charles Dollfus

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MessageSujet: Re: Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.   Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. EmptySam 25 Nov à 10:20

La problématique est la présentation d'un problème sous différents aspects. Dans un mémoire de fin d'étude, la problématique est la question à laquelle l'étudiant va tâcher de répondre. Une problématique mal posée est un hors-sujet. C'est poser le problème de recherche (énoncé), en faire ressortir les informations pertinentes (termes) et être dans le bon cadre spatio-temporel. La construction de la problématique se fonde sur une vue exposée de la phrase qui rend compte des sous-entendus (sens caché) et permet de mettre en évidence les liens logiques entre les termes du sujet.

La problématique ne demande pas une définition d'un mot. Elle implique un travail de reformulation qui peut être sous la forme d'un paradoxe. C'est une question complexe qui demande d'être capable de conjuguer plusieurs informations, parfois divergentes, en les justifiant, tout en restant neutre.
Cheminement

Chaque argument du développement doit se placer dans une démarche de résolution de problème. Cela n'offre pas forcément une réponse à la fin, mais permet d'avancer. La problématique représente un cheminement regroupant un thème, des interrogations évoquées par ce thème, une question précise et l'hypothèse que l'on en fait. En découle ensuite la recherche proprement dite : recueil de données (enquêtes, questionnaires, entretiens, observations participatives, lectures, expériences…), puis l'analyse de ces données qui permettra finalement de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse de départ.
Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

problématique, sur le Wiktionnaire

« Problématique [archive] » sur le site du Cnrtl
[PDF] « Qu’est-ce qu’une problématique ? »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)

En psychologie

C'est une notion largement employée dans le vocabulaire des thérapies cognitivo-comportementales ou du counseling. Un problème est une situation dans laquelle un individu amené à réagir ne possède pas d'alternative comportementale.

C'est une démarche standardisée visant la sélection de la meilleure solution possible pour un problème donné. On dénombre généralement 6 étapes 1 :

Il s'agit d'observer quelles ont été les tentatives de résolution de problème employées jusqu'à maintenant.
Définir ce qu'il faut modifier précisément (objectif réaliste).
Trouver toutes les solutions imaginables au problème posé sans se soucier du réalisme de ces solutions (brainstorming).
Évaluer la meilleure solution.
Appliquer la solution choisie.
Se demander si la solution choisie précédemment a permis de résoudre le problème (si ce n'est pas le cas, il faut revenir à la troisième ou la quatrième étape).

Indications thérapeutiques

La technique se révèle pertinente avec des patients ayant tendance à réagir de façon impulsive. Elle a donné des résultats probants auprès de patients souffrant en particulier de problèmes de couple, de dépendance à l'alcool, mais aussi des dysfonctions physiques de dépression chez les patients âgés.
Outils à dispositions
Les outils de recueil de données

brainstorming: Le brainstorming est une technique formalisée de résolution créative de problème sous la direction d'un animateur.
Carte heuristique: Une carte heuristique (ou carte cognitive, carte mentale, carte des idées) est un schéma, supposé refléter le fonctionnement de la pensée, qui permet de représenter visuellement et de suivre le cheminement associatif de la pensée.

Les outils d'analyse

Diagramme de causes et effets : Ce diagramme représente de façon graphique les causes aboutissant à un effet. C'est une carte heuristique dont les branches ont pour racines les principaux éléments qui contribuent à la réussite ou au dysfonctionnement d'un processus, d'un projet ou de toutes autres activités.
Cinq pourquoi : Cela consiste à poser de manière récurrentes des questions pertinentes commençant par un pourquoi afin de trouver la source, la cause principale de la défaillance.
Arbre des causes : Un arbre des causes (arbre des faits) est un schéma se présentant sous la forme d'une arborescence, utilisé dans le domaine des risques professionnels pour mieux identifier a posteriori tous les faits nécessaires ayant abouti à un évènement indésirable (accident du travail, mais aussi défaillance d'un processus, etc.).
QQOQCCP: Le sigle QQOQCCP (pour « Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? »), est un sigle résumant une méthode empirique de questionnement.
Diagramme de Pareto : Le diagramme de Pareto est un graphique représentant l'importance de différentes causes sur un phénomène. Ce diagramme permet de mettre en évidence les causes les plus importantes sur le nombre total d'effet et ainsi de prendre des mesures ciblées pour améliorer une situation.
Test statistiques d'hypothèse : Un test d'hypothèse est une démarche consistant à évaluer une hypothèse statistique en fonction d'un jeu de données (échantillon).

Les outils d'aide à la décision

Matrice de compatibilité: La matrice de compatibilité est un outil classique de la gestion de la qualité. Sa finalité est de permettre de retenir un choix entre plusieurs solutions.

Sia - Chandelier
https://www.youtube.com/watch?v=2vjPBrBU-TM

Dans l'industrie et l'ingénierie des connaissances

Analyse de cause racine (en anglais : Root cause analysis): cette démarche part du constat qu'il est plus judicieux de traiter les causes d'un problème que d'en traiter les symptômes immédiats. Puisqu'analyser les causes d'un problème permet d'en déterminer une solution définitive, et donc, empêcher qu'il ne se reproduise de nouveau. L’ACR est un processus itératif d'amélioration continue, elle peut être décomposée en quatre étapes (Processus DIVE - Define Investigate Verify Ensure) ou en huit étapes (Processus 8D).
Méthode Shainin
Creative Problem Solving
Troubleshooting

En informatique

Diviser pour régner (informatique)

Articles connexes

Casse-têtes:

Tours de Hanoï
Problème des huit dames
Problèmes de passage de rivière
Problème des sept ponts de Königsberg

Processus de pensée

Pensée computationnelle
Analogie
Généralisation
Pensée latérale
Raisonnement
Induction

Liens externes

Cours sur la résolution de problèmes et les outils à mettre en œuvre [archive]

Notes et références

↑ D'Zurilla, T.J. & Godfried, M.R. (1971). Problem-Solving and behavior modification. Journal of Abnormal Psychology, 78, 107-126.

Bibliographie

Évelyne Clément, La Résolution de problème : à la découverte de la flexibilité cognitive, A. Colin, Paris, 2009, 235 p. (ISBN 978-2-200-35513-5)

L'idée est un concept fondamental en philosophie.

Au sens contemporain, une idée est une représentation mentale. Naïvement, on peut dire que l'idée est dans la tête de celui qui pense. Elle n'a donc pas d'existence propre, en dehors de l'esprit qui la pense. Elle fait partie du monde intérieur, par opposition au monde extérieur des choses que l'on peut percevoir par nos sens.

En revanche, selon Platon, les Idées ne sont pas dépendantes de celui qui les pense. Elles désignent au contraire ce qui dans la réalité est le plus réel, c'est-à-dire l'essence des choses. L'essence est ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, ce sans quoi elle ne peut ni être ni être conçue. Les Idées désignent donc pour Platon ce qui demeure stable et permanent dans la réalité, par-delà les variations des phénomènes. En ce sens, on peut parler d'un "monde intelligible" formé par les Idées (dans le texte, Platon parle de "lieu intelligible", car dans sa perspective grecque le monde (ou cosmos) est un tout unique). Ce "monde" est en vérité le principe du monde des apparences sensibles (les phénomènes), au sens où celles-ci ne sont jamais que des variations idéales. Ainsi, les Idées ne sont pas étrangères au sensible, mais on ne peut les comprendre sans penser. Seule l'âme peut comprendre les Idées. Selon J.-Fr. Pradeau, « idéa désigne la réalité ou nature intelligible, quand eîdos désigne la forme de cette réalité, telle qu'on peut la retrouver dans les choses sensibles qui y participent (comme on retrouve la forme du beau dans les belles choses) »2.
Notes et références

↑ Idée [archive], Centre national de ressources textuelles et lexicales
↑ Platon, Philèbe, trad. et prés. Jean-François Pradeau, Garnier-Flammarion, 2002, p. 241.

Platon et son Timée désigne le Ciel, arrière-monde des Idées (idéal platonicien transcendant le réel).
(fresque vaticane de l'École d'Athènes)

CONSCIENCE ET RAPPORT
SUR LA CULPABILITÉ DE L'ACTE
DANS LA SOCIÉTÉ
PAR
CITOYEN TIGNARD YANIS.
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Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. Empty
MessageSujet: Re: Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures.   Viols, Pénétrations, Harcèlements, médisances et Tortures. EmptySam 25 Nov à 10:22

Le Timée (en grec ancien Τίμαιος) est un des derniers dialogues de Platon. Après un bref échange avec Socrate, Critias et Hermocrate, le philosophe pythagoricien Timée de Locres expose une réflexion sur l’origine et la nature du monde physique et de l’âme humaine vues comme les œuvres d’un démiurge tout en abordant les questions de la connaissance scientifique et de la place des mathématiques dans l’explication du monde.

Écrit vers -360, le Timée se situe chronologiquement entre La République et le Critias avec lesquels il devait composer une trilogie qui comprenait l’Hermocrate, mais rien de ce dialogue n’a jamais été trouvé ; Friedrich Nietzsche suppose que Platon a incorporé ou retravaillé l’Hermocrate et l’a ajouté aux textes des Lois1. Cette trilogie avait pour projet de décrire les origines de l’univers, de l’homme et de la société. Selon Luc Brisson2, le Timée appartient à la dernière période de Platon.

Présentation générale
L’origine de l’univers

La cosmologie développée dans le Timée renoue avec les projets des physiologues présocratiques qui, dès le VIe siècle av. J.-C., prennent le relais des poètes dans la tentative d’offrir une explication de l’origine et de l’évolution de la réalité physique, le cosmos (κόσμος), depuis le Chaos primordial, alternative rationnelle à la cosmogonie des récits mythiques, telle celle d’Hésiode au VIIIe siècle av. J.-C.. De fait, le Timée est le tout premier ouvrage de cosmologie à nous être parvenu dans son intégralité.
La connaissance scientifique

Dans les divers textes intitulés Sur la nature3 qui nous sont parvenus, ces penseurs (dont Anaximandre, Héraclite, Épicure, Parménide) produisent un discours qui, au-delà du macrocosme, traite aussi du microcosme, de l’origine et de la nature des êtres vivants, de l’homme et de la société, offrant par là une vision politique défendant un modèle d’organisation de la cité qui se veut fondé sur une vision du monde. Loin de se limiter à la cosmologie et aux interrogations sur la nature du monde physique, le Timée aborde d’autres domaines comme les mathématiques, la biologie, la chimie, la médecine, la psychologie, la politique, la religion, entre autres.
Première partie du Timée

Le dialogue débute par un résumé de la constitution idéale, puis se poursuit par la guerre victorieuse de l’Athènes d’avant contre l’ennemi atlante et la chute de l’Atlantide. Platon cherche ainsi à fonder la constitution idéale décrite dans La République en montrant que dans l’Athènes d’avant, les choses étaient conformes à ce modèle d’excellence, qui lui-même répondait aux fins d’un être humain qui trouvait sa place dans cette cité, cet univers organisé.
Physique
La pluralité des mouvements

Platon, parlant de la quantité du mouvement, a posé comme principe que le temps est inséparable du mouvement, Théophraste dit au contraire qu’il ne lui est pas nécessairement attaché. De tous les mouvements, le meilleur est celui que l’on produit soi-même en soi-même ; car c’est celui qui ressemble le plus aux mouvements de l’intelligence et à ceux de l’univers ; le mouvement qui vient d’autrui ne vaut pas celui-là.
Le temps

La mise en ordre du monde sensible par le démiurge se fait dans le temps. Platon, dans le Timée, parle des Idées éternelles, ni changeantes ni mouvantes4, et qui s’appliquent aux formes intelligibles (sans origine) autant aux dieux qu’aux hommes4, fabriquées dans le temps par le démiurge5. Ce qui commence s’inscrit dans le temps, qui passe et détériore par la vieillesse ; cette détérioration fait cesser d’être par la mort6 ; seul le divin ne souffre pas de dépendance de quelque nature possible, et le divin, le démiurge sont autosuffisants7. Selon Théophraste, Platon était d’opinion que c’est le temps qui anime et fait tourner l’univers. Platon explique que l’homme a des affinités avec le divin, et tend à s’en rapprocher, à la façon de l’œil qui renferme en soi des éléments lumineux, et recherche par suite la lumière8.
Rhétorique

L’opinion est une fluctuation de pensée qu’entraîne le discours vrai9 ; le discours vrai ne peut porter que sur ce qui est et non ce qui devient10.

Place du mythe dans le Timée

Le Timée est un récit : Selon le récit du Timée, le temps est l'image mobile de l'éternité immobile11,5. Le philosophe ne peut guère plus, et fera donc comme le poète : tenir un discours qui ne pourra être dit vrai ou faux, car nul n’aura pu en être le témoin. Le Timée recense un grand nombre de points communs avec le mythe. Le mythe est formellement un récit, c’est-à-dire un discours qui se déploie dans le temps, et qui décrit ce que font des personnages12.

La terre, placée au centre, tourne autour de l’axe qui traverse le tout13,14.

Platon n’admet que deux révolutions dans l’essence de l’âme : l’une (la révolution de la nature du même) était complètement entravée, et que l’autre (la révolution de la nature de l’autre) était troublée15. Au terme de cette révolution16, tous les corps célestes se mettent à leur position initiale. La philosophie est une mise en ordre de l’âme, don provenant de la divinité, qui ne s’est jamais produit et ne se produira jamais ; éloignant des corps matériels et corruptibles, elle éloigne de la corruption grâce à la cognition et la providence, puissances respectivement théorique et matérielle.
D’après Luc Brisson, le philosophe qui a le projet de décrire les origines du monde se confronte aux mêmes problèmes que le poète, et est tout aussi démuni que lui : Hésiode, dans sa Théogonie, en appelle aux Muses pour savoir à quoi il doit s’en tenir concernant les origines des dieux. Le démiurge a une personnalité et des humeurs17, est un allié18 : il travaille tel un artisan, et tente de convaincre un autre personnage, la Nécessité : c’est par là même déjà un récit mythique. Seulement, il y a une contradiction dans la forme du mythe et celle des exigences de l’explication cosmologique qui, elle, devrait transcender le temps et ne pas faire intervenir des personnages, mais plutôt des entités générales.

La comparaison timéenne de l’opinion vraie et l’intellect

L’opinion vraie, conception que la persuasion ne peut ébranler19, ne diffère en rien de l’intelligence20, tout ce que nos organes atteignent doit être admis comme parfaitement réel. Mais il faut distinguer ces deux choses, parce qu’elles se forment en nous séparément et avec des caractères différents : l’une vient de la science, l’autre de la persuasion : l’une est toujours conforme à la droite raison, l’autre est sans raison ; l’une est inébranlable, l’autre peut chanceler. L’opinion vraie appartient à tous les hommes, l’intelligence aux dieux seulement.
La connaissance scientifique

Le Timée pose le problème de la connaissance scientifique21. Timée affirme qu’une explication scientifique doit présenter à la fois un caractère de nécessité et d’idéalité – les deux ne pouvant être déduits de façon immédiate des données de perception sensible. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas nous fier simplement aux données que nous renvoient nos sens.
La méthode hypothético-déductive

Pour résoudre le problème de la connaissance scientifique, Platon va mettre en place ce qui deviendra la méthode de toute recherche scientifique : la méthode hypothético-déductive. Elle consiste à poser a priori une liste d’axiomes présupposés, puis à vérifier, en se fondant sur des règles d’inférence, de logique, si les propositions que l’on arrive à déduire des axiomes (les théorèmes) présentent une correspondance convenable et raisonnable avec les données des observations. Seulement, dans le Timée, Platon pose les axiomes a posteriori. De plus, ses règles d’inférence sont implicites. Enfin, les observations et vérifications expérimentales y sont quasi inexistantes : Platon fait peu appel à l’observation pour montrer la validité de son système. Ainsi, Platon ne prend pas l’observation comme point de départ, ni comme critère de validité de son système : il n'y a que trois expériences faites tout au long de l’œuvre :

Une expérience imaginaire (ou de pensée) relative à la pesanteur du feu
Une expérience réelle, relative à la formation des odeurs
Une autre expérience réelle, relative au rôle des fibres dans le sang

Explication des trois expériences

Platon critique l’idée de soumettre tel ou tel aspect de sa théorie à une expérience locale, contrôlée et répétable ; pour lui, la vérification expérimentale implique une reproduction exacte de la nature, ce qui est impossible. De plus, l’observation et la vérification sont confrontées à des obstacles majeurs. En effet, pour faire cela scientifiquement, il faut y faire entrer une certaine notion de mesure. Or, à cette époque, les instruments de mesure précis n'existent pas. Personne n’a de mesure commune, et les mathématiques en sont encore à leur stade primitif.
Biologie

Platon dit que le chaud est ce qui désagrège par l’acuité des angles ; le froid se produit quand, dégagés de l’humidité, les éléments les plus bas ne pouvant entrer poussent les plus hauts en cercle. À cette lutte, on donne le nom de tremblement et à la sensation celui de froid22 ; le problème est que dans le texte de Platon, les éléments bas et les éléments hauts semblent jouer un rôle inverse23,24. La sensation est un mouvement transmis à l’âme par l’intermédiaire du corps25 à l’aide des organes des sens, une information étrangère à la raison26, un transport en l’âme27. La perception du noir et du blanc, couleurs que Platon tient pour être des affections, dépend respectivement d’une contraction du canal oculaire ou d’une dilatation. Il précise également que ce ne sont pas des « propriétés », parce qu’il s’agit d’un organe de la vue, mais parlent de « caractères »28. Selon le Timée, la bile a pour fonction que de libérer la partie de l'âme qui se trouve dans le foie et de la condenser ; quand elle s'épanche librement, elle rend l'âme réjouie29.
Le végétal30

La passivité et l’immobilité du monde végétal rendent sa condition inférieure, par rapport à celle de l’animal, indépendant ; chaque espèce a son milieu ; les plantes, les végétaux ont une âme qui leur permet de discerner ce qui convient dans chaque cas, et une sagacité différente de celle de l’homme, où elle est pénétration de l’esprit12.
La Pronoia

Dans les textes platoniciens le mot grec pronoia est rare : il n'est présent qu'en trois dialogues, le Phèdre, le Timée et Les Lois, dans le sens juridique de « préméditation ». Dans le Timée, ce mot signifie proprement « providence » dans deux passages31 . Mais cela n'implique pas que la notion de providence divine soit, dans la philosophie de Platon, un élément marginal. En fait, la providence est pleinement à l'œuvre dans le livre X des Lois. La notion de providence divine occupe dans la philosophie de Platon une place centrale, dans la mesure où ce n'est qu'en ayant recours à cette notion que Platon peut convenablement résoudre le problème des causes de la génération et de la corruption posé dans les derniers passages du Phédon.
Chimie
La théorie des odeurs32

D’après Platon dans le Timée, la bonne odeur est l’état intermédiaire des corps en train de changer d’état. À titre comparatif, Théophraste dira que la bonne odeur est la suite de l’élaboration parfaite que la chaleur naturelle donne aux humeurs. Théophraste attribue la bonne odeur à une sorte de coction des matières aqueuses, lorsque le principe humide, lequel est funeste, en a été dégagé par la chaleur.
Du feu

Dans le Timée, Platon explique que le feu en tant qu'élément n’existe pas uniquement sous forme de flamme : mêlé à l’eau ou à l’air, il produit de la chaleur et joue un rôle dans la digestion ou la respiration33.
L’opposition entre mythe et explication

Dans le mythe, on ne peut dire si l’histoire racontée est vraie ou fausse. C'est le cas du Timée : il y a une certaine temporalité. Le personnage principal, le démiurge, commence à travailler avant de demander à ses aides de finir son travail, secondés « à la fin » par l’âme du monde. De plus, la chôra34 se manifeste au démiurge, d’où une nouvelle preuve de temporalité. Enfin, la Nécessité est assimilée à un individu rebelle que le démiurge cherchera à persuader. Le Timée est un mythe qui, en ce qui concerne l’intervention de Timée, se double d’un récit (et non d’un simple dialogue). Le terme eikos (épithète) se traduit le plus souvent par « vraisemblable » ; il signifie au sens strict « qui porte sur les copies des formes intelligibles, c’est-à-dire sur les choses sensibles ». En effet, selon Luc Brisson35, Timée va parler du monde sensible, celui-ci n’étant qu’une copie d’une forme intelligible, le « vivant en-soi ». Par conséquent, le discours de Timée ne peut être dit vrai. Être qualifié de discours vrai est un privilège qui appartient au discours sur les formes intelligibles. Son discours ne peut donc qu’être semblable au discours vrai, précisément parce qu’il s’agit d’un discours relevant de la cosmologie, du monde sensible qui est copie de l’intelligible (des Idées). Dans le Timéé l’homme est fait pour contempler l’intellect divin, doté de vie et de mouvement : des réalités sensibles imitant des réalités intelligibles36 ; l’homme n'est ni injuste ou méchant de son plein gré37.

Cet éclaircissement sur le statut des eikos nous amène à voir que, chez Platon, la cosmologie doit résoudre un problème reposant sur une conviction grecque qui dit que :

Il n’y a pas de réalité véritable dans le changement incessant
Il n’y a pas de connaissance sans une certaine permanence.

Ainsi, le monde sensible, qui n’a pas de réalité véritable et qui est soumis au changement perpétuel, devrait rester inconnu. Selon Platon, le monde sensible est non-réel ; seules les Idées le sont. De plus, le monde sensible est soumis au changement perpétuel, contrairement aux Idées éternelles, qui ne sont ni changeantes ni mouvantes.
Les mathématiques

Dans le Timée, Platon fait des mathématiques. Elles sont pour lui l’instrument permettant d’exprimer certaines des conséquences découlant des axiomes posés. Aristote reproche à Platon d’avoir résumé la philosophie à des mathématiques ; il écarte d’ailleurs les mathématiques et reprend le langage ordinaire.
Critique de la physique présocratique

Le Timée a peut-être été inspiré par un regard critique porté sur la physique présocratique – plus particulièrement sur Anaxagore, un physicien. Dans le Phédon, Platon expose ses relations avec les physiques antérieures. Les enjeux sont de situer le projet philosophique de Platon par rapport à ses prédécesseurs. Pour Socrate, la physique s’efforce de résoudre les questions de l’origine du vivant, de la pensée, des phénomènes terrestres et célestes. Il ne parvient pas à la connaissance escomptée, et même, la physique lui a désappris sans rien lui apprendre :

Une lecture par Socrate d’Anaxagore : elle conduit Socrate sur de nouvelles voies. Socrate se dit séduit par la physique d’Anaxagore, qui soutient que l’intellect est la cause de toutes choses dans l’univers, et que donc tout est disposé de la meilleure façon. La rationalité de l’univers est plus ou moins une physique finaliste.
Cette lecture amène Socrate à de nouvelles désillusions : il opère un nouveau changement de cap en physique. Selon lui, Anaxagore a certes en principe une physique proche de la sienne, mais il s’agit en fait d’une physique matérialiste et mécaniste, c’est-à-dire qui repose sur des causes matérielles.

Les causes sont classées par Aristote en quatre types :

Matérielles, comme support de la transformation (par exemple, pour une statue, le support est le bloc de marbre dans lequel elle est faite)
Efficientes, comme agent de la transformation (l’action du burin sur le marbre)
Finales, comme but en vue duquel s’accomplit la transformation (l’intention du sculpteur quant à la statue)
Formelles, comme idée qui organise l’objet transformé selon une forme déterminée (l’idée d’un corps de femme, par exemple, si la statue représente un corps de femme)

Selon Socrate, chez Anaxagore, le mécanisme prend le dessus sur l’ordre de la finalité. De plus, Anaxagore confond les causes avec les conditions d’existence, confond la fin avec les moyens. Enfin, l’histoire de la physique est une succession de penseurs à la recherche de causes vouées à la caducité, car ce ne sont pas les vraies causes.
Métaphysique
Conditions d’intelligibilité du monde sensible

Pour pouvoir connaître le monde sensible, Platon fait l’hypothèse de trois types d’entités hypothétiques sans lesquelles le monde sensible resterait inconnu :

Les formes intelligibles, vraiment réelles, immuables : elles peuvent être objets de connaissance ;
Les choses sensibles, qui doivent présenter dans leur changement quelque chose qui ne change pas. Pour cela, elles vont devoir entretenir avec les formes intelligibles un rapport équivalent de copie à modèle. C'est ce qui est appelé « participation » en tant que copie : la copie participe de l’Idée ;
La Khôra : espace susceptible de « recevoir » toute création. Il y a une analogie avec le vide, l’Éther ou le Tsimtsoum judaïque.

Dans l’articulation des trois concepts, le Timée glisse de la physique à la métaphysique, même si Platon ne dissocie pas les deux. Le Timée peut être à la fois spéculation théorique, physique et métaphysique, et viser à l’établissement d’une éthique. L’éthique rejoint la physique dans la mesure où la contemplation de l’univers sensible est, selon Platon, une étape indispensable à la contemplation des formes intelligibles – contemplation qui détermine la valeur morale de toute existence humaine.
Le Phaéton platonicien38

Selon le Timée de Platon, la vérité derrière le mythe est due à Solon, qui l’a rapportée à ses descendants à son retour d’Égypte : « Ce qu’on raconte chez les Grecs de Phaéton, fils du Soleil, qui, voulant conduire le char de son père et ne pouvant le maintenir dans la route ordinaire, embrasa la terre et périt lui-même frappé de la foudre, a toute l’apparence d’une fable ; ce qu’il y a de vrai, c’est que dans les mouvements des astres autour de la terre, il peut, à de longs intervalles de temps, arriver des catastrophes où tout ce qui se trouve sur la terre est détruit par le feu. Alors les habitants des montagnes et des lieux secs et élevés périssent plutôt que ceux qui habitent près des fleuves et sur les bords de la mer. Pour nous, le Nil nous sauve de cette calamité comme de beaucoup d’autres, par le débordement de ses eaux. Quand les dieux purifient la terre par un déluge, les bergers et les bouviers vont à l’abri sur leurs montagnes, tandis que les habitants de vos villes sont entraînés par les torrents dans la mer. Chez nous, au contraire, jamais les eaux ne descendent d’en haut pour inonder nos campagnes : elles nous jaillissent du sein de la terre. Voilà pourquoi nous avons conservé les monuments les plus anciens. En tout pays, le genre humain subsiste toujours en nombre plus ou moins considérable, à moins qu’un froid ou une chaleur extrême ne s’y oppose. »
La psychogonie39

L’âme est adaptée au corps par le démiurge. Platon considère les astres et le ciel comme des dieux ; le ciel, corps qui enveloppe toutes les choses sensibles40, et le temps sont associés à l’âme. L’âme est adaptée au corps et divisée selon une harmonie de trois octaves constituées des éléments41.
Critique de la psychogonie

Théophraste a critiqué la psychogonie : c’est parce que le mouvement est lui-même mu que le principe du mouvement ne peut être que ce qui imprimera le mouvement. Le temps est né avec le ciel, selon Platon, qui avait défini le temps comme « mouvement du soleil, sa course »42. D’après Théophraste, l’opinion de Platon est que c’est le temps qui anime et fait tourner l’univers26.
Théogonie

Martin L. West souligne que Platon offre une courte théogonie43 dans le Timée, parlant de « progénitures des dieux » ; cette théorie rapportée par Platon est d’après lui de Musée d'Athènes ou Orphée.
De l’âme

Pour Platon, l’âme est une essence, et une essence distincte du corps, et principe de génération. Plutarque a écrit un traité intitulé Traité sur la création de l’âme d’après le Timée de Platon, dont l’objet est de développer les principes d’après lesquels Platon a voulu expliquer la formation de l’âme du monde. Les astres ont une âme44. Selon Platon, l’espèce de l’âme humaine la plus élevée est démonique ; il s’agit d'un génie que le démiurge a assigné aux hommes45.
Postérité
Timée, traduit en latin par Chalcidius (vers 321). Manuscrit du Xe siècle

Le Timée a suscité de nombreux commentaires à travers l’histoire :

Antiquité : Aristote, les stoïciens, Épicure, les atomistes, les néoplatoniciens. À l’automne -45, Cicéron en fit une traduction en latin dont il reste des fragments importants46.
Moyen Âge : les savants et les théologiens juifs, musulmans et chrétiens s’intéressent au Timée
Renaissance : le Timée influence toute la culture occidentale (on essaie notamment de localiser l’Atlantide)

Les raisons de l’engouement pour le Timée sont liées à l’obscurité du texte, laissant penser qu’il serait l’expression d’une sagesse mystérieuse, cachée, somme des connaissances humaines. De plus, ce texte a un statut particulier. Il est en effet qualifié trois fois de « mythe vraisemblable »47 ; au moins sept fois d’« explication vraisemblable »48. Plus loin, après certaines descriptions de phénomènes, Platon rappelle qu’il ne serait pas difficile d’en décrire encore d’autres en cherchant toujours la vraisemblance : fabriquer des explications et des mythes pour se délasser, laissant de côté l’étude de ce qui est éternel et discourant49. Dans le Timée, Platon insiste sur l’importance de l’éducation pour rendre une cité et son citoyen bon et heureux ; dans l’Épinomis50, c’est l’astronomie.
Liens externes

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Timée (Platon), sur Wikisource

Platon, Timée [détail des éditions] [lire en ligne [archive]]
Bibliographie

(fr) Pierre Pellegrin (dir.), Aristote : Œuvres complètes, Éditions Flammarion, 2014, 2923 p. (ISBN 978-2081273160)
(fr) Luc Brisson (dir.), Timée : Platon, Œuvres complètes, Éditions Flammarion, 2008 (1re éd. 2006), 2204 p. (ISBN 9782081218109).
Luc Brisson (dir.), Définitions, Éditions Gallimard, 2008 (1re éd. 2006) (ISBN 978-2-0812-1810-9).
(fr) Luc Brisson, Platon, les Mythes et les Mots, La Découverte, 1994, 254 p. (ISBN 2-7071-1326-3).
Pierre Grimal, Cicéron, Fayard, 1986 (ISBN 978-2213017860)
Luc Brisson et F. Walter Meyerstein, Inventer l'univers. Le problème de la connaissance et les modèles cosmologiques, Paris, Les Belles Lettres, 1991, 209 p. (ISBN 978-2213017860)

Notes et références

↑ Friedrich Nietzsche, Introduction à l’étude des dialogues de Platon, p. 62, Éditions de l'Éclat (1991)
↑ Introduction au Timée 2008
↑ en grec ancien περι φυσεος
↑ a et b 29a
↑ a et b 37
↑ 33a, 81d
↑ 33b
↑ Théophraste, Des Sensations
↑ 29b
↑ 29c-d ; 35a-d ; 48b
↑ « Quand le père qui l'avait engendré s'aperçut que le monde qu'il avait formé à l'image des dieux éternels se mouvait et vivait, il en fut ravi et, dans sa joie, il pensa à le rendre encore plus semblable à son modèle. Or, comme ce modèle est un animal éternel, il s'efforça de rendre aussi tout cet univers éternel, dans la mesure du possible. Mais cette nature éternelle de l’animal, il n'y avait pas moyen de l’adapter complètement à ce qui est engendré. Alors il songea à faire une image mobile de l'éternité et, en même temps qu’il organisait le ciel, il fit de l'éternité qui reste dans '’unité cette image éternelle qui progresse suivant le nombre, et que nous avons appelé le temps. »
↑ a et b 40a
↑ Pellegrin 2014, p. 463, 517
↑ 40b-c
↑ 40d-44c
↑ « La terre a été faite pour être la productrice et la gardienne du jour et de la nuit » (40c)
↑ 27c-d
↑ 47b
↑ 51d
↑ 51e
↑ [Où ?] Luc Brisson et Walter Meyerstein, Inventer l’univers : le problème de la connaissance et les modèles cosmologiques, Éd. Les Belles Lettres, Paris, 1991.[réf. incomplète]
↑ 61e-62b
↑ 31b-32c
↑ Théophraste, Des Sensations, Frag. I, Chap. XV
↑ 43c
↑ a et b 45
↑ 61c
↑ 67
↑ 71d
↑ 40a et 77b-c
↑ 30c1, 44c7
↑ 67a
↑ 78a-81e
↑ en grec ancien χώρα est matériau, et à différencier de l’ousia, l’essence
↑ Brisson 1994
↑ 82b
↑ 86
↑ 22d
↑ 34b, 35, 36d-e
↑ 33
↑ 35b et passim
↑ Brisson 2008, p. 288
↑ 40d
↑ 38e
↑ 90a
↑ Grimal 1986, p. 364-365
↑ eikos muthos, en grec ancien εικως μυθος) en 29d par exemple
↑ eikos logòs, en grec ancien εικως λωγος
↑ 59c-d
↑ 992a-b


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Dialogues de Platon
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Liste des personnages des dialogues de Platon

Les dialogues de Platon mettent en scène de nombreux personnages ; ceux qui jouent les rôles les plus importants dans la discussion donnent souvent leur nom au dialogue.
Les différents types de personnage

On présente dans cette section une liste thématique des personnages.

Comme certains personnages des dialogues sont des individus historiques pouvant faire l'objet d'un article à part, on ne donnera ici que leurs caractéristiques dans la mesure où elles intéressent la compréhension dramatique et philosophique des œuvres de Platon.
Les jeunes gens

La présence de jeunes garçons dans les dialogues (les plus jeunes ont, comme Lysis, l'âge de jouer aux osselets1) est l'occasion pour Socrate de manifester une très forte attirance érotique tout en subvertissant la pédérastie grecque : il ne s'agit pas de rechercher des faveurs sexuelles, mais de détourner l'attention du jeune garçon de la survalorisation grecque du corps vers cette réalité plus importante qu'est l'âme. Les rencontres de Socrate avec ses plus jeunes interlocuteurs se font surtout dans le cadre de la palestre, haut lieu de la culture grecque du corps.
Adimante

Frère de Platon, il apparaît dans La République.

Comme son frère Glaucon, Adimante est décrit par Platon, dans La République comme un interlocuteur sincère et de bonne volonté, soucieux de faire progresser la discussion. Il est donc un exemple de l'influence bénéfique que Socrate a pu avoir sur une jeunesse disposée à la recherche de la sagesse2.
Les disciples de Socrate
Disciples qui ont mal tourné

Platon présente des personnages qui sont des disciples ou au moins des proches de Socrate qui ont pu se trouver influencé par sa pensée, et en même temps des individus particulièrement connus pour leurs crimes et/ou pour leur importance néfaste dans l'histoire des cités grecques. C'est pourquoi, Socrate fut accusé d'avoir formé des politiciens ambitieux.non.

Conformément au caractère apologétique du dialogue socratique, Platon montre par exemple que Critias et Alcibiade ne comprennent en fait pas grand-chose aux exhortations de Socrate à se connaître soi-même et à l'importance de ce précepte pour devenir un bon gouvernant.
Alcibiade

Alcibiade est l'un des personnages qui apparaissent le plus dans les dialogues : dans le Premier Alcibiade, le Second Alcibiade, le Protagoras et Le Banquet.
Charmide

Oncle de Platon, il apparaît dans le dialogue qui porte son nom. Il est mentionné dans le Protagoras et Le Banquet.

Platon le dépeint comme le jeune homme le plus beau et le plus sage de sa génération, suscitant l’admiration amoureuse des jeunes et des vieux. Au cours du dialogue, Charmide fait preuve de modestie et est capable de progresser dans la sagesse, sous la conduite de Socrate qui met en lumière ce qui fait défaut à Charmide : non pas la sagesse, mais la connaissance de soi. S'il parvenait à cette dernière, il ferait sans aucun doute un bon gouvernant.

Un tel portrait pose problème, car Charmide fut l'un des collaborateurs des Trente Tyrans, ce qui soulignerait donc la responsabilité de Socrate, d'autant plus que Xénophon confirme3 que ce dernier encouragea Charmide à faire de la politique. Pourquoi Platon fait-il un tel portrait de Charmide, alors que ce portrait peut être compris comme une accusation contre Socrate ? Certains commentateurs4 ont proposé de voir dans la différence entre le personnage de Charmide et celui de Critias, ainsi que dans leur relation, la solution à ce problème : Critias, contrairement à Charmide, est incapable de comprendre que la connaissance de soi équivaut à se connaître en tant qu'âme et il ne se prête pas à la réfutation socratique qui pourrait lui faire prendre conscience de ses opinions erronées. Aussi, ce que le dialogue semble suggérer, c'est que Charmide fut conduit par son tuteur Critias à leur destin funeste, tandis que Socrate n'a pas eu l'occasion d'exercer suffisamment sur lui son influence bénéfique.
Liste de tous les personnages

Rangé par ordre alphabétique. Les personnages donnant leur nom à un dialogue sont suivis d'un *. Les dialogues d'apparition des personnages sont précisés entre parenthèses sauf dans les cas où le seul dialogue d'apparition porte le même nom que le personnage.
Sommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
A

Adimante (La République, Parménide)
Alcibiade (Premier Alcibiade, Second Alcibiade)
Aristodème de Cydathénéon

C

Callias (Protagoras)

Callias, riche notable athénien dans la maison duquel a lieu le dialogue, est le fils d’Hipponicos, qui a remporté contre les Béotiens la victoire de Tanagra en -426. Lui-même occupe des fonctions militaires au cours de la guerre de Corinthe. Sa fonction dans le dialogue se résume à encourager les autres à parler.

Calliclès (Gorgias)

Personnage ayant vraisemblablement été inventé par Platon pour incarner la position radicalement opposée à la philosophie bien que certains éléments notamment ceux montrant qu'il a eu des liens avec des personnes (réelles) connues de Platon pourraient laisser à penser qu'il a vraiment existé.

Céphale de Syracuse (La République)

Céphale est un commerçant syracusain, modèle d'une vie respectueuse des lois. Il reçoit Socrate dans sa maison du Pirée. Il est le père de Lysias, orateur ayant proposé ses services pour défendre Socrate lors de son procès, et de Polémarque. Figure importante dans la République de Platon, il présente le visage d'un homme libéré des passions du corps et intéressé par la recherche philosophique.

Charmide

Charmide est l’oncle de Platon, puisqu’il est le frère de Périctionè, la mère de l’auteur. Platon le dépeint comme le jeune homme le plus beau et le plus sage de sa génération, suscitant l’admiration amoureuse des jeunes et des vieux. Aimé et protégé par son cousin Critias, qui se fait son tuteur puis lui confie la préfecture du Pirée, il mourra avec lui lors du même incident de rue.

Charmantide (La République)

Originaire du dème de Péanie, c'est un disciple d'Isocrate5

Chéréphon

Chéréphon est un ami et grand admirateur de Socrate. Résolument démocrate, il s’exilera pendant les deux années de règne des Trente Tyrans et rentrera à Athènes par la suite. D’un tempérament notoirement exalté, il ne vivra cependant pas assez vieux pour assister au procès de son ami, et ne joue dans le présent dialogue qu’un rôle marginal.

Critias* (Charmide)

Critias est le neveu de Glaucon, le grand-père de Platon. Il est représenté dans le dialogue sous les traits d’un homme fait, d’une trentaine d’années. Réputé habile discoureur, auteur de plusieurs traités de morale, il deviendra le plus célèbre des Trente Tyrans, laissant le souvenir d’un dirigeant cruel, cupide et sanguinaire. Il mourra lors d’une banale bataille de rue contre des démocrates, près du Pirée, en – 404. L’une des accusations portées plus tard contre Socrate vient de ses relations avec ce personnage.

Criton

Ctésippe

Ctésippe, du dème de Péanie, est un jeune disciple des sophistes, ami d’Hippothalès et cousin de Ménexène. Il manifeste une certaine raillerie condescendante à l’égard des sentiments que ressent son camarade pour Lysis. Ce personnage apparaît également dans l’Euthydème. On sait enfin de lui que, tout comme Ménexène, il assista à la mort de Socrate ;
D

Diotime

E

Esclave de Ménon (Ménon)
Étranger d'Elée (Le Sophiste, Politique)
Étranger d'Athènes (Lois)
Eudicos (Hippias mineur)

Eudicos est l’hôte d’Hippias à Athènes. Il admire son ami, et son rôle dans le dialogue, marginal, consiste à relancer parfois la conversation en encourageant le sophiste à répondre aux questions de Socrate. Il est difficile d’établir si ce personnage a réellement existé. Il apparaît en réalité plus probable qu’il ait été imaginé par l’auteur : son nom signifie « Bonne justice » (eu-dicos) en grec, et il sert donc peut-être simplement à établir un contraste symbolique avec Hippias.

Euthyphron

Euthyphron est un personnage obscur mais semblant avoir réellement existé, comme il est de règle chez les personnages mis en scène par Platon. Les faits rapportés dans le dialogue qui porte son nom sont sans doute eux-mêmes exacts, et bien connus par les Athéniens de l’époque : en tant que devin réputé intraitable dans le domaine de la droiture et de la piété, il aurait traduit son propre père en justice pour avoir laissé mourir au fond d’une fosse un de ses ouvriers, lequel venait par ailleurs d’assassiner quelqu’un. Il est difficile de dire si cet Euthyphron correspond au personnage du même nom présent dans le Cratyle, mais rien ne semble a priori y faire objection.
G

Glaucon (La République)
Gorgias

H

Hermocrate (Critias)
Hippias d'Élis* (Hippias mineur, Hippias majeur)

Hippocrate (Protagoras)

Il s’agit d’un simple ami de Socrate, à ne pas confondre avec son homonyme Hippocrate de Cos, fondateur de la médecine. C'est lui qui a amené Socrate à Protagoras, lui faisant éloge de sa science.

Hippothalès (Lysis)

Hippothalès, fils d’Hiéronyme, n’est connu que par ce dialogue. Le jeune garçon se caractérise par le puissant désir qu’il éprouve pour son camarade Lysis. Il ne souffle pas un mot dans la partie principale du dialogue, de peur d’importuner son bien-aimé, et sert au lecteur d’exemple concret au thème de la discussion ;
I

Ion*

Ion est un rhapsode, c’est-à-dire un artiste allant de ville en ville pour réciter des poèmes épiques à la population. Il est originaire de la cité d’Éphèse, sous domination athénienne. Ion vient de remporter le prix de la récitation aux jeux d’Épidaure pour son excellente connaissance d’Homère, et en tire une incommensurable vanité, que Socrate va s’atteler à démonter progressivement. Ce personnage, hors son apparition dans le dialogue de Platon qui porte son nom, nous est totalement inconnu. Il peut avoir réellement existé tout comme il peut être né de l’imagination de Platon en vue de caricaturer l’ensemble des rhapsodes.
K

Khairéphon voir Chéréphon plus haut à la lettre C

L

Lachès*

Lachès, fils de Mélanopos, est un autre général athénien, un peu moins illustre que Nicias et doté par la plume de Platon d’un tempérament plus sanguin et néanmoins très sympathique. Il a notamment commandé, en 427 av. J.-C., l’expédition que les Athéniens ont envoyé au secours des Léontins. En 424, il participe à la bataille de Délion et doit battre en retraite aux côtés de Socrate, dont il loue la grande vaillance. Il est l’instigateur de la trêve d’un an en 423, puis meurt à Mantinée en 418.

Lysimaque (Lachès)

Lysimaque est surtout connu pour être le fils d’Aristide le Juste, le grand homme d’État. Il a baptisé son propre fils du nom d’Aristide, dans l’espoir que le jeune homme connaisse un aussi glorieux destin que son grand-père. Se présentant dans le dialogue comme un vieil ami du défunt Sophronisque, le père de Socrate, il prie ce dernier de bien vouloir l’aider à perfectionner l’éducation de son fils ;

Lysis*

Lysis, un jeune garçon charmant semblant paré de toutes les vertus physiques et morales, est le fils de Démocrate d’Aixonè. Il a pour meilleur ami Ménexène, et pour admirateur secret Hippothalès.
M

Mélèsias (Lachès, Ménon, , )

Mélèsias ne joue qu’un rôle marginal dans le dialogue, et sert surtout de pendant à son ami Lysimaque. Lui aussi est le fils d’un personnage très célèbre, l’orateur Thucydide, et lui aussi a baptisé son fils du nom de son grand-père ;

Mélèsias (Lachès, Ménon, Sur la Vertu, Théagès)

Mélétos, poète ; il est l'un des accusateurs principaux de Socrate

Ménexène (Lysis)

Ménexène, cousin de Ctésippe et grand ami de Lysis ; il a la réputation d’un jeune garçon intelligent sachant manier les idées. Il manque encore, en réalité, d’un peu de maturité, et ne sait pas rivaliser avec la dialectique de Socrate ;

Ménon, aristocrate thessalien, membre de la famille des Aleuades

Mégille (Lois)

N

Nicias (Lachès)

Nicias est un célèbre général athénien ayant œuvré pendant la guerre du Péloponnèse. Il devient, après la mort de Périclès, la personnalité la plus en vogue à Athènes. Dépeint dans le dialogue comme un interlocuteur sage, cultivé et modéré, il s’oppose sans succès au projet d’expédition en Sicile, qui tourne au fiasco et détruit sa réputation ;
P

Parménide
Phédon
Philèbe

Polos

Rhéteur sicilien, disciple de Licymnios de Chios et sectateur de Gorgias, dont Platon parle dans son dialogue Phèdre (267c).

Prodicos

Prodicos, de l’île de Céos, est un sophiste représentant le mouvement des synonymistes. Son personnage, lui aussi, apparaît assez peu, mais suffisamment tout de même pour donner l’occasion à Platon de railler sa manie d’établir de subtiles distinctions entre des mots très proches.

Protagoras

Protagoras, originaire de la cité d’Abdère, était un sophiste particulièrement réputé. Ses longs voyages à travers la Grèce, la Sicile et l’Italie lui permirent de dispenser son immense savoir à qui voulait en bénéficier, ce qui le rendit très riche. Il soutenait notamment, à l’encontre de Socrate, que « l’homme est la mesure de toute chose », une thèse niant donc l’existence de valeurs supérieures et immuables.
S

Socrate (la plupart des dialogues)

T

Théétète d'Athènes (Théétète)
Théodore (Politique)
Thrasymaque (La République)
Timée

Notes et références

↑ cfr. Le Souci du Bien, d'après Myrto Gondicas, p. 7: le personnage de Lysis est encore d'âge à jouer aux osselets
↑ Chambry, La République, GF, p. 16.
↑ Mémorables, III, 7.
↑ Par exemple, Louis-André Dorion, dans son introduction au dialogue, GF, p. 26.
↑ République (Platon), Livre I 328b, d'après Luc Brisson et Jean-François Pradeau

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