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 La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier

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yanis la chouette




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MessageSujet: La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier   La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier EmptyJeu 19 Oct à 15:51

La Vérité sur Bébé Donge est un film français d'Henri Decoin avec Jean Gabin et Danielle Darrieux sorti en 1952, tiré du roman homonyme de Georges Simenon paru en 1942.

Synopsis

Élisabeth Donge, dite Bébé, a empoisonné son époux, François Donge. Ce dernier revit, sur son lit de souffrance, les moments clefs de sa vie avec Bébé, qui l'ont amené dans cette chambre de clinique. Gros industriel et collectionneur de jolies femmes, François a épousé Élisabeth d'Onneville, plus par lassitude que par amour. Bébé, jeune fille idéaliste et passionnée, n'a pu trouver en lui ce qu'elle attendait. Dix ans plus tard, cruellement déçue, elle a empoisonné son mari. Comprenant trop tard ses erreurs, François meurt. Élisabeth Donge, tel un automate, suit le juge d'instruction venu l'arrêter.
Fiche technique

Réalisation : Henri Decoin
Scénario : Maurice Aubergé d'après le roman La Vérité sur Bébé Donge de Georges Simenon
Adaptation et Dialogue : Maurice Aubergé
Assistants réalisateur : Fabien Collin, Henri Beaumont
Images : Léonce-Henri Burel
Opérateur : Henri Raichi, assisté de Roger Tellier et Jean Charvein
Musique : Jean-Jacques Grunenwald, musique et enregistrement Jacques Carrère
Son : Constantin Evangelou, assisté de Paul Habans, Robert Cambourakis
Enregistrement sonore : Société nouvelle cinématographique de sonorisation "Recording"
Costumes : Pierre Balmain pour les robes de Danielle Darrieux
Script-girl : Suzanne Durrenberger
Décors : Jean Douarinou, assisté de Jean-Paul Coutant-Laboureur et Eugène Roman
Montage : Annick Millet, Denise Reiss, Augustine Richard
Photographe de plateau : Sacha Masour
Maquillage : Louis Louc, assisté de Marcel Ocelli
Coiffeurs : Huguette Lalaurette, Joseph Marino
Régisseur général : Eugène Nase, assisté de Charles Brandley
Régisseur ensemblier : Fernand Bernardi
Tirage : Laboratoire G.T.C Joinville
Format : Pellicule 35 mm - 1,37 - noir et blanc - son mono
Tournage : du 1er octobre au 1er décembre 1951
Lieux de tournage : intérieurs dans les studios de la Victorine à Nice ; extérieurs à Paris, Nice et Draguignan.
Production : Union générale cinématographique (UGC)
Chef de production : André Halley des Fontaines
Directeur de production : François Carron
Distribution : Alliance Générale de Distribution Cinématographique (AGDC) - Télédis
Pays d’origine : France
Langue : Français
Durée : 110 minutes
Genre : Drame
Visa d'exploitation : 11.896
Date de sortie : Drapeau de la France France : 13 février 1952

Distribution

Jean Gabin : François Donge, riche industriel
Danielle Darrieux : Eugénie Donge, dite "Bébé"
Gabrielle Dorziat : Mme d'Ortemont, la marieuse
Claude Génia : Jeanne Donge, la femme de Georges
Marcel André : M. Drouin, le juge d'instruction
Jacques Castelot : Le docteur Jalabert
Daniel Lecourtois : Georges Donge, frère de François
Madeleine Lambert : Mme d'Onneville
Juliette Faber : Marthe, l'infirmière
Jacqueline Porel : Françoise de P.
Gaby Bruyère : La femme du taxi
Meg Lemonnier : La secrétaire du docteur
Alinda Kristensen : Mme Flament
Yvonne Claudie : Une joueuse de bridge
Jean-Marc Tennberg : Le liftier du Négresco
Blanche Denège : Une invitée (non créditée)
Emma Lyonnel : Mme Lafitte (non créditée)
Maurice Bénard : Le professeur Gaspéri (non crédité)
Paul Bonifas : Le voyageur (non crédité)
Noël Darzal : Un joueur de bridge (non crédité)
Henry Houry : Un joueur de bridge (non crédité)
André Darnay : Un joueur de bridge (non crédité)
Geneviève Guitry (non créditée)

Autour du film

La Vérité sur Bébé Donge est la troisième adaptation de Georges Simenon par Henri Decoin, il y eut avant : Les Inconnus dans la maison en 1942 et L'Homme de Londres en 1943.

Danielle Darrieux raconte qu'elle a une préférence marquée pour ce film car c'est la première fois qu'on lui confiait un rôle différent de ceux auxquels elle était abonnée depuis ses jeunes débuts. Selon la comédienne, ce rôle est celui qui, en renouvelant son talent, lui permettra de poursuivre au cinéma. Elle considère que ce premier rôle dramatique qu'elle souhaitait tant, est celui « qui lui a donné sa carrière »1. Notons que c'est celui qui fut son mari (il ne l'était plus à l'époque), le metteur en scène Henri Decoin, qui le lui a donné.

Outre ce film Alinda Kristensen est apparue dans le film d'André Cayatte : Nous sommes tous des assassins en 1952, dans le rôle de la femme suédoise.

Sortie et accueil

Sorti en février 1952, La Vérité sur Bébé Donge ne rencontre pas un grand succès populaire2, se contentant de totaliser que 1,2 million d'entrées durant son exploitation, dont plus de 343 000 entrées sur Paris3,4. Malgré le peu de succès initial en salles, le long-métrage est depuis considéré par les générations suivantes comme l'un des films marquants de cette époque5.
Critique

« Les années 1950 virent le cinéma recourir à l’œuvre de Georges Simenon, presque autant que la décennie précédente (ce film est la vingt-et-unième adaptation au cinéma d'un roman de Simenon !). Elles s’ouvrirent sur un coup d’éclat grâce à La Vérité sur Bébé Donge. Encore une réussite littéraire et encore une remarquable réalisation d’Henri Decoin, décidément bien inspiré par le romancier... La remarquable réussite de ce film, doit beaucoup à l’interprétation hors pair du couple vedette Gabin-Darrieux et à la fidélité de l’adaptation (de Maurice Aubergé, scénariste de Jacques Becker). »6

« Parce que c’est elle. Parce que c’est lui. Une chambre d’hôpital. Elle est à son chevet. Il se meurt. Elle l’a empoisonné. Il lui pardonne. Il meurt. Elle est arrêtée. Ils étaient mari et femme. Elle : amoureuse, naïvement, maritalement, moralement. Lui : volage, cyniquement, oublieusement, maritalement. Là où elle attendait une histoire d’amour, il lui donne son nom. Plus qu’un drame sentimental, un cauchemar terrifiant. Froid. Asphyxiant. L’incompréhension. Ténébreusement. Une perle noire mâtinée au flash-back ; brillante comme un éclair de lucidité. La vérité, c’est dégueulasse. »7

Références

↑ Danielle Darrieux, avec le concours de Jean-Pierre Ferrière, RAMSAY CINEMA, Paris, 1995, (ISBN 2-84114-113-6)
↑ « Danielle Darrieux, une femme moderne, Par Clara LAURENT » [archive], sur GoogleBooks (consulté le 23 juin 2017)
↑ JP, « La Vérité sur Bébé Donge (1952) » [archive], sur JP's Box-Office, 10 mai 2014 (consulté le 23 juin 2017)
↑ Renaud Soyer, « Box-office des films avec Jean Gabin » [archive], sur Box Office Story, 14 juillet 2014 (consulté le 23 juin 2017)
↑ « La Vérité sur Bébé Donge (1952) — Henri Decoin » [archive], sur Mon Cinéma à moi, 4 mars 2017 (consulté le 23 juin 2017)
↑ Le Cinéma - Grande histoire illustrée du 7e art. Volume 3. Éditions Atlas
↑ La cinémathèque de Toulouse [archive] - consulté en décembre 2008

Liens externes

(en) La Vérité sur Bébé Donge [archive] sur l’Internet Movie Database

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Cinéma

En 1996, après déjà deux autres rôles au cinéma en 1993 et 1994, Mallaury Nataf joue le rôle de Clarisse, dans le film Les Deux Papas et la Maman, aux côtés d'Arielle Dombasle, Julie Gayet, ou encore d'Antoine de Caunes, notamment.

La même année, la comédienne joue dans le film Forza Roma, avec Gérard Rinaldi.

Puis, à compter de 2001, Mallaury Nataf continuera de tourner pour le cinéma.
Années 2000

Fin avril 2005, Mallaury participe à la saison 2 de l'émission de télé-réalité La Ferme Célébrités11 sur TF1. Mallaury Nataf y est candidate la première semaine, puis est présente sur le plateau lors de prime-time, auprès du présentateur Christophe Dechavanne et des autres candidats qui ne remportent pas le jeu.

Par la suite, la comédienne est à l'affiche du film ADN de Judith Cahen, et apparaît dans le clip "Donne moi un SMIC" de Doc Gynéco.

L'actrice participe également à la série Les coulisses du show-business en 2005 et 2006 sur TPS Star. À l'instar de Romane Bohringer ou encore Ilario Calvo, Mallaury Nataf joue son propre rôle, dans cette série caustique sur le monde du cinéma, qui met en scène un acteur débutant et sans talent, perdu dans le star-système12.

En 2006, Mallaury Nataf joue dans le film Beur blanc rouge, de Mahmoud Zemmouri.

Il n'y a pas de plus grand bonheur que la venue d'un hôte dans la paix et l'amitié.
Proverbe africain.
Un proverbe sur la Paix.

DE MONSIEUR TIGNARD YANIS.
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MessageSujet: Re: La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier   La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier EmptyJeu 19 Oct à 15:55

Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux (Gironde) et morte le 17 octobre 2017 à Bois-le-Roi (Eure), est une actrice et chanteuse française. Elle est la sœur de l'acteur Olivier Darrieux.

Au cours d'une des plus longues carrières cinématographiques — 110 films sur huit décennies —, elle a traversé l’histoire du cinéma parlant.

Au début de sa carrière, Danielle Darrieux passe des rôles de jeunes filles ingénues dans des comédies musicales, à ceux de jeunes filles romantiques de drames historiques (Marie Vetsera de Mayerling en 1936, Catherine Yourevska de Katia en 1938). On la voit ensuite notamment dans les mélodrames et les comédies d’Henri Decoin, dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier rendez-vous (1941), La Vérité sur Bébé Donge (1952) et surtout les films de Max Ophüls, qui, après la bourgeoise de La Ronde, lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et Madame de....

La comédienne mène également une carrière internationale, qui la conduira en Italie, au Royaume-Uni, et aux États-Unis où elle tourne pour Universal Studios, la MGM et United Artists. Vingt ans avant Brigitte Bardot, cette comédienne imposait ses initiales : DD 1,2,3,4.

Divorcée d’Henri Decoin en 1941, avec qui elle conservera toujours des relations amicales, Danielle accepte, la même année, de tourner dans Premier rendez-vous pour la Continental.

« Comme j’avais – à l’instar de beaucoup de mes camarades – tourné en Allemagne avant la guerre, je n’avais pas une idée bien précise de ce que représentait cette compagnie10. »

Le film et la chanson-titre connaissent un succès énorme.

Elle se remarie en 1942 avec Porfirio Rubirosa, rencontré dans le Midi de la France, ambassadeur de la République dominicaine, qui sera soupçonné d’espionnage contre l’Allemagne au point d’y être interné. Alfred Greven, directeur de la Continental, fait subir des pressions à Danielle Darrieux au point d’exiger d’elle, si elle ne veut pas que « la personne qui lui était chère eût de gros ennuis18 », de tourner deux autres films, Caprices et La Fausse Maîtresse, pour la compagnie.

Elle fait également partie du voyage à Berlin en mars 1942 en compagnie d’autres acteurs français sous contrat avec la Continental dont Albert Préjean, René Dary, Suzy Delair, Junie Astor et Viviane Romance19,20. Dans un documentaire diffusé sur Arte au début des années 1990, elle déclarait qu’elle n'était partie en Allemagne, qu'après un accord avec les Allemands, en ayant l'assurance de rencontrer son mari Porfirio Rubirosa qui y était incarcéré.

Une fois son mari libéré, elle rompt son contrat avec la Continental et passe la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne21. Elle n'est que peu inquiétée à la Libération.
L'après-guerre
Riche, jeune et jolie.

Après trois ans d’interruption, Danielle Darrieux revient à l’écran décidée à tourner la page des rôles de jeunes filles écervelées de ses débuts.

Après quelques années un peu grises, elle se remarie une troisième et dernière fois le 1er juin 1948 avec Georges Mitsinkidès avec qui elle adopte son unique fils22 Mathieu23, et commence une seconde carrière24.

Jean Cocteau avait envisagé, quelques années plus tôt, d’adapter La Princesse de Clèves25 avec Danielle. Après quelques films mineurs, il fait appel à elle pour interpréter la reine d’Espagne dans Ruy Blas (1948) de Pierre Billon avec Jean Marais. Mais c’est Claude Autant-Lara qui, l’employant différemment, lui donne l’occasion de renouer avec le succès avec trois films, un vaudeville Occupe-toi d'Amélie (1949), où elle joue une femme entretenue de la Belle Époque, dans Le Bon Dieu sans confession (1953) où, rouée et ambiguë, elle interprète la garce assumée et Le Rouge et le Noir.

À nouveau, Henri Decoin la sollicite et l’impose dans un rôle très noir dans La Vérité sur Bébé Donge (1952) avec Jean Gabin où elle incarne une épouse aimante et bafouée qui devient une meurtrière statufiée. Elle fera deux autres films avec Decoin, un polar, Bonnes à tuer, et un film historique, L'Affaire des poisons, où elle incarne Madame de Montespan.

Dans les années 1950, elle retrouve Hollywood pour quelques films. Elle chante et danse dans une comédie musicale aux côtés de Jane Powell dans Riche, jeune et jolie. Elle est choisie par Joseph Mankiewicz pour incarner la comtesse Anna Slaviska dans L'Affaire Cicéron avec James Mason, elle joue également la mère de Richard Burton (pourtant son cadet de 7 ans seulement) dans Alexandre le Grand (1956) de Robert Rossen.
L'Affaire Cicéron.

Un grand directeur d’actrices va exploiter son talent de tragédienne26 et, revenu de son exil américain, Max Ophüls fait de Darrieux, au début des années 1950, son égérie.

Elle tourne dans trois films majeurs : La Ronde (1951) où elle incarne une épouse infidèle que ni son mari ni son amant ne parviennent à satisfaire ; Le Plaisir (1952) et surtout Madame de... Film qui commence comme une comédie légère et sombre dans le drame. Danielle Darrieux y est comparée à Dietrich et à Garbo27.

Karl Guérin écrira sur cette collaboration :

« … de La Ronde au Plaisir, du Plaisir à Madame de…, les personnages interprétés par Danielle Darrieux découvrent la réalité du masque social dont ils finissent par être les victimes. Errant au milieu de tous les bonheurs possibles et jamais réalisés, celle qui fut la plus célèbre ingénue du cinéma français semble de film en film découvrir avec naïveté et étonnement l’univers des sensations et des passions. Parvenir à animer d’un frémissement ce visage et ce corps si ordinairement élégants, parvenir à attirer à la lumière du jour un peu de la femme dissimulée derrière l’image frivole et rassurante chère à l’actrice : voilà l’indice d’un certain plaisir ophulsien dont Danielle Darrieux fut plus que tout autre la victime consentante28. »

Elle tourne aussi avec les plus grands acteurs de l’époque, tels Jean Gabin, Jean Marais, Jeanne Moreau, Bourvil, Fernandel, Louis de Funès, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Michèle Morgan, Michel Piccoli… Elle donne également la réplique à Gérard Philipe dans deux adaptations de classiques de la littérature, en amoureuse éplorée dans Le Rouge et le Noir (1954) de Claude Autant-Lara d’après Stendhal et en femme d’affaires mêlant autorité et séduction dans Pot-Bouille (1957) de Julien Duvivier d’après Zola, deux énormes succès.

Sous la direction de Duvivier29, elle est entourée d’acteurs comme Paul Meurisse, Lino Ventura, Serge Reggiani, Bernard Blier… dans un huis clos dramatique, Marie-Octobre (1959). Elle tournera encore avec Marcel L'Herbier, Sacha Guitry, Christian-Jaque, Marc Allégret, Henri Verneuil…

En 1954, Danielle Darrieux achète et s'installe dans l'île déserte de huit hectares de Stibiden30.

Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés d'acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre : Jean-Pierre Aumont, Henri Garat, Pierre Mingand et surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finie, Dédé, Quelle drôle de gosse…)12. Dès son premier film, elle chante et interprète, dans bon nombre de ses films (bien souvent dans des compositions de Georges Van Parys), des chansons populaires qui deviendront des succès : La crise est finie, Un mauvais garçon, Une charade et Premier rendez-vous.

Durant cette période, elle a aussi tourné dans le film Mauvaise Graine (1933), réalisé par un scénariste autrichien exilé, fuyant l’Allemagne nazie, Billy Wilder, et tourné dans les rues de Paris en décors naturels. « C’était une sorte de film d’avant-garde » dira Wilder13.

Elle devient, en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, rencontré un an plus tôt lors du tournage de L'Or dans la rue14. Il lui fait tourner des comédies comme J'aime toutes les femmes, Le Domino vert, Mademoiselle ma mère...

On la surnomme alors « la fiancée de Paris15 » et elle rencontre déjà le succès :

« Le succès, c’est un mystère, j’ai réussi peut-être parce que mon personnage n’était pas courant sur les écrans : je veux dire par là que je n’étais simplement qu’une jeune fille, alors que les autres gamines de quatorze ans jouaient déjà à la vamp16. »

La Coqueluche de Paris.

Toujours en 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique : dans Mayerling, elle interprète une fragile et touchante comtesse Marie Vetsera aux côtés de Charles Boyer, déjà star en Amérique du Nord. Le film connaît un succès mondial qui lui ouvre les portes d’Hollywood : elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Accompagnée de son mari, elle s’embarque pour Hollywood et tourne son premier film américain en 1938, La Coqueluche de Paris avec Douglas Fairbanks Jr.. Nino Frank, journaliste, déclare : « Danielle Darrieux débute à Hollywood et elle le fait avec une grâce extrêmement nuancée, un charme dépourvu de timidité, un talent qui enchante parce qu’elle est à l’aise et ne le brandit pas comme un drapeau15. » Mais très vite elle s’ennuie à Hollywood et préfère casser son contrat pour rentrer en France.

Entre-temps, Danielle Darrieux a déjà tourné un film de Maurice Tourneur, Katia qui exploite le succès et la magie de Mayerling. Henri Decoin confirmera également le talent dramatique de Danielle Darrieux avec Abus de confiance et Retour à l'aube, et surtout, profitant de son expérience acquise aux États-Unis, il tourne Battement de cœur.

Danielle Darrieux déclare à propos de Henri Decoin :

« … J’ai toujours eu une absolue confiance en lui et je lui ai obéi en tout. Sans ses conseils, son flair et son appui, je serais sans aucun doute restée une jolie fille chantant et bêtifiant dans des productions mineures et j’aurais probablement quitté le métier assez rapidement. Il a su me mettre en valeur et me persuader que je pouvais jouer de grands rôles dramatiques. Il a même écrit pour moi, m’imposant ainsi dans un emploi où personne ne m’imaginait et ne me voulait. Il m’encourageait quand je perdais confiance ou quand je voulais abandonner. C’est à lui et à lui seul, que je dois d'être ce que je suis devenue10. »

Les trois derniers films de Decoin sont des succès et Darrieux est l’une des vedettes les plus populaires du moment.

« … Le public plébiscite, ovationne Danielle Darrieux. Les femmes portent à son instar des cravates, des jupes souples, les cheveux ondulés et libres sur les épaules… N’est-elle pas (sondage de La Cinématographie française) la plus populaire des vedettes ? N’est-elle pas copiée par toutes les jeunes femmes et jeunes filles qui voudraient posséder son aisance, sa joyeuseté, son élégance jamais tapageuse, toujours dans le vent17 ? »

Darrieux tourne un nouveau film avec Decoin, Coup de foudre, mais la guerre est déclarée et le film interrompu restera inachevé. Elle séjourna avec lui dans une villa de style basque de Saint-Palais-sur-Mer (près de Royan, en Charente-Maritime) qui surplombe la plage de Nauzan.

La nouvelle vague la fait tourner, Claude Chabrol dans Landru (1962) dans le petit rôle d'un victime assassinée et Jacques Demy lui offre le rôle de la mère de Françoise Dorléac et Catherine Deneuve dans Les Demoiselles de Rochefort (1967). Elle reste, dans cette comédie musicale, la seule comédienne non doublée au chant.

Parallèlement, elle retourne au théâtre. Après avoir fait ses débuts en 1937 dans une pièce d’Henri Decoin Jeux dangereux et quelques pièces au cours des deux décennies suivantes (Sérénade à trois de Noël Coward, Faisons un rêve de Sacha Guitry…), Françoise Sagan, scénariste du Landru de Chabrol, lui offre un rôle en or en 1963, dans La Robe mauve de Valentine.

Dominique Delouche, jeune cinéaste, la sollicite pour deux films, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (1968), un film que Max Ophüls voulait déjà tourner avec elle et Divine (1975), une comédie musicale.

Jacques Demy reprend le projet d’un film abandonné sept ans plus tôt, Une chambre en ville. Apprenant cela, Danielle Darrieux contacte le réalisateur, démarche qu’elle n’avait jamais entreprise pour aucun film, en espérant interpréter la baronne Margot Langlois, rôle prévu auparavant pour Simone Signoret. Demy, qui s’était toujours promis de retrouver l’actrice, n’osait pas la solliciter pour incarner le rôle d’une alcoolique. Danielle Darrieux effectue son retour pour ce film, un drame social entièrement chanté (seule elle et Fabienne Guyon chantent avec leur propre voix), succès critique mais échec public.

À Demy, en 1982, elle a précisé : « Je suis un instrument, il faut savoir jouer de moi, alors on sait en jouer ou on ne sait pas. » « Un instrument, oui, rétorquera Demy, mais un Stradivarius31. »

Paul Vecchiali la dirige dans En haut des marches (1983). Elle y incarne le premier rôle d’une institutrice, très proche de la propre mère du cinéaste, qui revient à Toulon quinze ans après la guerre et affronte les souvenirs liés à la mort de son mari, accusé de collaboration et assassiné à la Libération. Elle y chante trois chansons. Danielle Darrieux avait déjà fait une apparition dans son premier film Les Petits drames et le retrouvera plus tard dans un téléfilm de 1988 avec Annie Girardot, Le Front dans les nuages.

André Téchiné, après un projet avorté Les Mots pour le dire, parvient à réunir Catherine Deneuve et Danielle Darrieux dans Le Lieu du crime (1986).

Par la suite Benoît Jacquot lui donne le rôle d'une vieille excentrique qui veut venger la mort de son amie dans Corps et biens, Claude Sautet la hisse en directrice d’une chaîne de magasins, mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, elle retrouve deux amies complices de toujours, Micheline Presle et Paulette Dubost, dans Le Jour des rois.

Danielle Darrieux redouble d’activité dans les années 2000, outre le succès au théâtre avec Oscar et la Dame rose, François Ozon lui fait tourner son 106e film, qui marque ses soixante-dix ans de carrière, et en fait l'une des suspectes de Huit Femmes. Mère de Catherine Deneuve pour la troisième fois, elle y chante le poème d'Aragon mis en musique par Georges Brassens, Il n'y a pas d'amour heureux.

En 2006, Danielle Darrieux joue un premier rôle dans Nouvelle chance d'Anne Fontaine aux côtés d'Arielle Dombasle et à 90 ans elle est la victime du film L'Heure zéro adaptation d’un roman d’Agatha Christie. En 2008, elle prévoit de remonter une dernière fois sur scène pour jouer La Maison du lac au côté de Jean Piat mais une chute lors des dernières répétitions l'amène à renoncer à ce projet. En 2009, à 92 ans, elle accepte de tourner dans le nouveau film de Denys Granier-Deferre intitulé Une pièce montée aux côtés de Jean-Pierre Marielle.

Elle fit aussi un tour de chant en 1967. À partir des années 1970, Danielle Darrieux partage équitablement sa carrière entre théâtre, télévision et cinéma. Une de ses fiertés théâtrales est d’avoir joué et chanté en anglais à Broadway en 1970, dans la comédie musicale Coco interprétant le rôle de Coco Chanel qui avait été joué auparavant par son idole Katharine Hepburn. La critique new-yorkaise salua sa performance32.

« […] Je reprenais le rôle de Coco Chanel, que Katharine Hepburn, mon idole, avait tenu durant sept mois […] C’est la seule personne à qui j’ai demandé un autographe. Je l’adorais. À mes yeux, il n’y avait personne de plus talentueux qu’elle. Dès mon arrivée à New York, elle a été adorable. Elle m’a emmenée dîner chez elle et m’a offert deux tailleurs Chanel. « Je ne m’habille jamais comme ça », m’a-t-elle expliqué. « Moi non plus ! », lui ai-je répondu. On était parfaites pour ce rôle toutes les deux33 ! »

Jacques Prévert est un poète et scénariste français. Il est né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine et décédé le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite dans la Manche. Ses poèmes sont très connus et la majorité figure dans le programme scolaire des écoles françaises. Il est aussi auteur de nombreuses citations.

Découvrez les citations de Jacques Prévert

Jacques Prévert était un ami du célèbre photographe Robert Doisneau.

le cancre

Il dit non avec la tête

mais il dit oui avec le coeur

il dit oui à ce qu’il aime

il dit non au professeur

il est debout

on le questionne

et tous les problèmes sont posés

soudain le fou rire le prend

et il efface tout

les chiffres et les mots

les dates et les noms

les phrases et les pièges

et malgré les menaces du maître

sous les huées des enfants prodiges

avec des craies de toutes les couleurs

sur le tableau noir du malheur

il dessine le visage du bonheur

Jacques Prévert

Cinéma

En 1996, après déjà deux autres rôles au cinéma en 1993 et 1994, Mallaury Nataf joue le rôle de Clarisse, dans le film Les Deux Papas et la Maman, aux côtés d'Arielle Dombasle, Julie Gayet, ou encore d'Antoine de Caunes, notamment.

La même année, la comédienne joue dans le film Forza Roma, avec Gérard Rinaldi.

Puis, à compter de 2001, Mallaury Nataf continuera de tourner pour le cinéma.
Années 2000

Fin avril 2005, Mallaury participe à la saison 2 de l'émission de télé-réalité La Ferme Célébrités11 sur TF1. Mallaury Nataf y est candidate la première semaine, puis est présente sur le plateau lors de prime-time, auprès du présentateur Christophe Dechavanne et des autres candidats qui ne remportent pas le jeu.

Par la suite, la comédienne est à l'affiche du film ADN de Judith Cahen, et apparaît dans le clip "Donne moi un SMIC" de Doc Gynéco.

L'actrice participe également à la série Les coulisses du show-business en 2005 et 2006 sur TPS Star. À l'instar de Romane Bohringer ou encore Ilario Calvo, Mallaury Nataf joue son propre rôle, dans cette série caustique sur le monde du cinéma, qui met en scène un acteur débutant et sans talent, perdu dans le star-système12.

En 2006, Mallaury Nataf joue dans le film Beur blanc rouge, de Mahmoud Zemmouri.

Serf en amour, seigneur en mariage.
Un proverbe anglais.
Un proverbe sur le mariage.

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MessageSujet: Re: La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier   La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier EmptyJeu 19 Oct à 15:59

Porfirio Rubirosa Ariza, né le 22 janvier 1909 en République dominicaine, est un diplomate dominicain et un playboy de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre. Il est mort à Paris, le 16 juillet 1965, dans un accident d'automobile au bois de Boulogne.

Jeunes années

Son père, un général devenu diplomate, dirige de 1915 à 1926 la délégation diplomatique dominicaine à Paris, puis à Londres. Très vite, Porfirio Rubirosa, séduisant et avantageux, s'initie aux vertiges de la « vie parisienne », plus passionné par le sport et la musique que par les études, auxquelles il renonce à 19 ans. Privé de subsides familiaux, il rejoint sa famille à Saint-Domingue, où son père a été rappelé mais, lui, continue de mener une vie de festivités. En 1930, son père tombe malade et il s'installe auprès de lui tout en donnant des cours de français.

Après la mort du général, Porfirio Rubirosa reprend ses études à la faculté de droit de Saint-Domingue puis il rencontre le dictateur qui dirige l'île, le général Trujillo. Il devient membre de sa garde personnelle et il est bientôt détaché à Paris auprès de la fille du dictateur, Flor, avec laquelle il noue une idylle et qu'il épouse, après quelques péripéties, en 1932.
Le séducteur

Porfirio Rubirosa se révèle un séducteur hors pair et, assure-t-on, particulièrement bien doté par la nature. Ainsi, le moulin à poivre de grand modèle était appelé un Rubirosa (en référence à la taille présumée de son sexe) dans certains restaurants chics de Paris1. Il est de plus en plus ardent, inépuisable et courtisé, ce qui a le don d'irriter la famille du dictateur. Le général Trujillo l'expédie en Allemagne en 1936 puis le renvoie à Paris. Flor et Porfirio Rubirosa divorcent néanmoins en 1938.

Il est ensuite nommé en Belgique avant de revenir en France, à Vichy avec sa délégation, où il épouse l'actrice Danielle Darrieux en 1942. Il est interné à Baden-Baden quand la République Dominicaine rejoint le camp des Alliés. Danielle Darrieux le rejoint en Allemagne sous prétexte d'une tournée avec d'autres acteurs français2. Cinq années plus tard, il divorce à nouveau pour épouser Doris Duke, journaliste américaine et millionnaire, qui lui ouvre les voies de la jet set. Leur mariage ne durera qu'une année. Mais les plus belles femmes du monde passent dans ses bras selon les rumeurs : Patricia Kennedy (future épouse de Peter Lawford), Marilyn Monroe, Ava Gardner, Rita Hayworth, Kim Novak, Dolores del Rio, Veronica Lake, Hélène Rochas et Zsa Zsa Gabor3, avec laquelle il a une plus longue liaison.

En 1953, il épouse Barbara Hutton, héritière millionnaire des magasins créés par Frank Woolworth, au consulat dominicain de New York, pour un mariage qui durera trois mois. Il se remarie en 1956 avec l'actrice Odile Rodin et dès lors, sa vie conjugale sera plus calme. Installé dans un hôtel particulier du 7e arrondissement à Paris (qui sera racheté par le ministère de l'Éducation nationale 4) il s'adonne à ses passions : le polo et les courses automobiles jusqu'à sa mort en 1965 dans un accident automobile au bois de Boulogne. Il est évoqué dans le 287e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens, ainsi que dans de nombreux paragraphes de Manouche, récit, Éd. Flammarion, 1972, de Roger Peyrefitte.
Notes et références

↑ Francis Dorléans, Snob Society, éditions Flammarion, 2009, 475 p.
↑ Romain Jubert, « Porfirio Rubirosa : A la force du poivre », Jésus, no 1,‎ novembre 2015, p. 150-155
↑ Loïc Sellin et Denis Taranto, « L'éternelle amoureuse », Vanity Fair n°37, juillet 2016, pages 78-87.
↑ Fabien Oppermann, L'hôtel de Rochechouart, Sceren-CNDP, 2011, p. 64-65

Bibliographie

Pierre Delannoy et Pierre-François Moreau, Just a gigolo, Porfirio Rubirosa, le dernier des play-boys, éditions Olivier Orban, 1987.
Didier Schuller, Rubirosa, le séducteur du diable, éditions du Moment, 2007.

Cinéma

En 1996, après déjà deux autres rôles au cinéma en 1993 et 1994, Mallaury Nataf joue le rôle de Clarisse, dans le film Les Deux Papas et la Maman, aux côtés d'Arielle Dombasle, Julie Gayet, ou encore d'Antoine de Caunes, notamment.

La même année, la comédienne joue dans le film Forza Roma, avec Gérard Rinaldi.

Puis, à compter de 2001, Mallaury Nataf continuera de tourner pour le cinéma.
Années 2000

Fin avril 2005, Mallaury participe à la saison 2 de l'émission de télé-réalité La Ferme Célébrités11 sur TF1. Mallaury Nataf y est candidate la première semaine, puis est présente sur le plateau lors de prime-time, auprès du présentateur Christophe Dechavanne et des autres candidats qui ne remportent pas le jeu.

Par la suite, la comédienne est à l'affiche du film ADN de Judith Cahen, et apparaît dans le clip "Donne moi un SMIC" de Doc Gynéco.

L'actrice participe également à la série Les coulisses du show-business en 2005 et 2006 sur TPS Star. À l'instar de Romane Bohringer ou encore Ilario Calvo, Mallaury Nataf joue son propre rôle, dans cette série caustique sur le monde du cinéma, qui met en scène un acteur débutant et sans talent, perdu dans le star-système12.

En 2006, Mallaury Nataf joue dans le film Beur blanc rouge, de Mahmoud Zemmouri.

Si vous cherchez la source du fleuve Yosthino, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse.
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MessageSujet: Re: La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier   La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux et Lola Garnier EmptyJeu 19 Oct à 16:02

Renée Deneuve, dite Renée Simonot ou René Dorléac, est une comédienne française née le 10 septembre 1911 au Havre.

Mariée à l'acteur Maurice Dorléac, elle est la mère de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac, et la grand-mère de Christian Vadim et Chiara Mastroianni.

Biographie

Renée-Jeanne Deneuve naît au Havre, 9, rue Guillaume-le-Conquérant, de Joseph-Sévère Deneuve, sellier, et Antoinette-Jeanne Schenardi, sans profession1.

Elle fait ses débuts de comédienne au théâtre de l'Odéon en 1918 à l'âge de 7 ans. Elle y restera pendant vingt-huit ans, tenant les emplois de « jeune première ». Elle choisit son nom de scène, Simonot, en hommage à un artiste lyrique qui la parraine dans le métier[réf. nécessaire].

Au milieu des années 1930, elle devient la compagne du comédien Aimé Clariond, dont elle a une fille, Danielle, en 19362,3.

Renée Simonot est l'une des premières comédiennes à faire du doublage, dès le début du cinéma parlant en 1929. À partir des années 1930, elle prête ainsi sa voix à Olivia de Havilland (dans la plupart de ses films)4,5, Sylvia Sidney, Judy Garland ou encore Esther Williams. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Maurice Dorléac, comédien et directeur de plateau6 pour la MGM, qu'elle épouse le 8 février 19401 et dont elle a trois filles : Françoise en 1942, Catherine en 1943 et Sylvie en 19462.
Retraite

Catherine Deneuve, dans un entretien publié par M, le magazine en 2012, évoque sa mère en ces termes : « C'est incroyable, oui : ma mère a 100 ans ! Bientôt 101. Elle vit seule chez elle, joue au bridge, porte des lunettes mais conserve une très bonne ouïe et une tête formidable. C'est assurément une image réconfortante de la vieillesse. Je me dis que, question énergie, on doit tenir pas mal de ma mère, mes sœurs et moi ! […] Elle a été comédienne très jeune, elle a même joué enfant au théâtre et fut doyenne de l'Odéon à 30 ans. Et puis elle s'est arrêtée de travailler à la naissance de sa troisième fille. C'est un gros truc que d'élever quatre enfants. D'autant qu'elle nous a laissées assez libres. »7
Théâtre

1921 : Les Misérables de Paul Meurice et Charles Hugo d'après Victor Hugo, théâtre de l'Odéon : Cosette
1922 : Molière de Henry Dupuy-Mazuel et Jean-José Frappa, mise en scène Firmin Gémier, théâtre de l'Odéon
1922 : Paul et Virginie de Lucien Népoty et Edmond Guiraud d'après Bernardin de Saint-Pierre , théâtre Sarah-Bernhardt : Virginie petite
1924 : L’Invitation au voyage de Jean-Jacques Bernard, théâtre de l'Odéon : Gérard
1924 : Jésus de Nazareth de Paul Demasy, théâtre de l'Odéon :
1928 : La Belle Aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Étienne Rey, théâtre de l'Odéon : Hermine Desmignères
1932 : Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou et Émile Moreau, théâtre de l'Odéon : La Roussotte
1932 : Le Cid de Pierre Corneille, Théâtre national populaire : le page de l'Infante
1932 : Le Favori de Martial Piéchaud, Théâtre national populaire : Catherine
1932 : Les Femmes savantes de Molière, Théâtre national populaire : Henriette
1933 : L'Épreuve de Marivaux, Théâtre national populaire : Angélique
1934 : Jeanne d'Arc de Saint-Georges de Bouhélier, théâtre de l'Odéon : Mengette

Doublage

Les dates correspondent aux sorties initiales.
Cinéma
Films

Olivia de Havilland dans :
La Piste de Santa Fe (1940) : Kit Carson Holliday
La Vie passionnée des sœurs Brontë (1946) - Charlotte Brontë
La Double Énigme (1946) - Terry et Ruth Collins

Judy Garland dans :
Le Magicien d'Oz (1939) : Dorothy
La Pluie qui chante (1947) : Marilyn Miller



Donna Reed dans :
La vie est belle (1946) : Mary Hatch-Bailey (Madeleine en VF)
Le Pays du dauphin vert (1947) : Marguerite Patourel
Horizons lointains (1955) : Sacajawea

Jeanne Crain dans :
L'Homme qui n'a pas d'étoile (1955) - Reed Bowman
Ponce Pilate (1962) - Claudia Procula


1932 : Le Signe de la Croix : Mercia (Elissa Landi) (doublage de 1933)
1932 : L'Adieu aux armes : Catherine Barkley (Helen Hayes)
1939 : La Taverne de la Jamaïque - Mary Yellard (Maureen O'Hara)
1943 : Le Triomphe de Tarzan - Zandra (Frances Gifford)
1944 : L'Odyssée du docteur Wassell - Tremartini (Carol Thurston)
1944 : Assurance sur la mort - Lola Dietrichson (Jean Heather)
1944 : Le Bal des sirènes : Caroline Brooks (Esther Williams)
1947 : Du sang sur la piste - Susan Pritchard (Madge Meredith)
1948 : Raccrochez, c'est une erreur - Mme Sally Lord (Ann Richards)
1948 : La Rivière d'argent - Femme à la réception du président (Gladys Turney)
1948 : Ciel rouge - Amy Lufton (Barbara Bel Geddes)
1949 : Samson et Dalila - Miriam (Olive Deering)
1950 : La Ménagerie de verre : Laura Wingfield (Jane Wyman)
1950 : Chaînes du destin - Patrice Harkness (Phyllis Thaxter)
1951 : Quand les tambours s'arrêteront - Sally (Coleen Gray)
1952 : Parachutiste malgré lui - Julia Loring (Marcy McGuire)
1953 : Salomé - servante de Salomé (Carmen D'Antonio)
1954 : L'Aigle solitaire - Nancy Meek (Audrey Dalton)
1954 : Le Secret magnifique - Mme Miller (Mae Clarke)
1955 : La Terre des pharaons - Kyra (Luisella Boni)
1955 : Le Bouffon du roi - la princesse Gwendolyn (Angela Lansbury)
1957 : Du sang dans le désert - Nona Mayfield (Betsy Palmer)
1958 : Le Chouchou du professeur - Mme Kovac (Vivian Nathan)
1958 : Je pleure mon amour - Kay Trevor (Glynis Johns)
1959 : La Plus Grande Aventure de Tarzan - Alice l’aviatrice (Sara Shane)
1960 : Psychose : Caroline (Patricia Hitchcock)
1960 : Les Sept Chemins du couchant : Mrs Karrington (Mary Field)
1965 : Harlow, la blonde platine - Beatrice Landau ( Hanna Landy)
1965 : Trente minutes de sursis - la superviseuse téléphonique (Viola Harris)
1966 : El Dorado - femme de Saül MacDonald (Ann Newman-Mantee)
1968 : Le Refroidisseur de dames - Mrs. Fitts (Irene Dailey)
1969 : Cent dollars pour un shérif - Mme Ross (Elizabeth Harrower)
1990 : Edward aux mains d'argent : une vieille dame[Qui ?]

Longs métrages d'animation

1949 : La Rose de Bagdad : la princesse Zeila

Références

↑ a et b Acte de naissance no 2755 (vue 202/533) [archive], registre des naissances de l'année 1911 (2e partie) pour la ville du Havre, cote 4E19969, sur le site des archives départementales de la Seine-Maritime, avec mention marginale de son mariage.
↑ a et b Jean-Noël Mirande, « Renée Dorléac ou la Traversée du siècle » [archive], Le Point, 18 mai 2013
↑ François Justamand, « Renée Simonot » [archive], La Gazette du doublage, 10 février 2005
↑ Site du Point, page sur sur Renée Dorléac [archive]
↑ Site d'Objectif cinéma, interview de Renée Simonot [archive]
↑ Responsable de la direction artistique des doublages.
↑ Annick Cojean, « Je n'ai aucune envie de jouer une grand-mère modèle », M, le magazine,‎ 1er septembre 2012, p. 46-51 (lire en ligne [archive])

Article connexe

Liste de personnalités françaises centenaires

Liens externes
Renée Simonot [archive] sur Les Archives du spectacle

Prends l'étoffe d'après la lisière, et la fille d'après la mère.
Un proverbe turc.
Un proverbe sur le mariage.

Cinéma

En 1996, après déjà deux autres rôles au cinéma en 1993 et 1994, Mallaury Nataf joue le rôle de Clarisse, dans le film Les Deux Papas et la Maman, aux côtés d'Arielle Dombasle, Julie Gayet, ou encore d'Antoine de Caunes, notamment.

La même année, la comédienne joue dans le film Forza Roma, avec Gérard Rinaldi.

Puis, à compter de 2001, Mallaury Nataf continuera de tourner pour le cinéma.
Années 2000

Fin avril 2005, Mallaury participe à la saison 2 de l'émission de télé-réalité La Ferme Célébrités11 sur TF1. Mallaury Nataf y est candidate la première semaine, puis est présente sur le plateau lors de prime-time, auprès du présentateur Christophe Dechavanne et des autres candidats qui ne remportent pas le jeu.

Par la suite, la comédienne est à l'affiche du film ADN de Judith Cahen, et apparaît dans le clip "Donne moi un SMIC" de Doc Gynéco.

L'actrice participe également à la série Les coulisses du show-business en 2005 et 2006 sur TPS Star. À l'instar de Romane Bohringer ou encore Ilario Calvo, Mallaury Nataf joue son propre rôle, dans cette série caustique sur le monde du cinéma, qui met en scène un acteur débutant et sans talent, perdu dans le star-système12.

En 2006, Mallaury Nataf joue dans le film Beur blanc rouge, de Mahmoud Zemmouri.

Serf en amour, seigneur en mariage.
Un proverbe anglais.
Un proverbe sur le mariage.

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