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 LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE.

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yanis la chouette




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LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE. Empty
MessageSujet: LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE.   LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE. EmptyMer 11 Oct à 3:14

LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE.

Les mollusques (Mollusca) sont un embranchement d'animaux lophozoaires. Ce sont des animaux non segmentés, à symétrie bilatérale quelquefois altérée. Leur corps se compose généralement d'une tête, d'une masse viscérale, et d'un pied. La masse viscérale est recouverte en tout ou partie par un manteau, qui sécrète une coquille calcaire. Le système nerveux comprend un double collier périœsophagien. La cavité générale est plus ou moins réduite au péricarde et aux néphridies. L'embranchement des mollusques (Mollusca) tire son nom du latin mollis, « mou ». La science consacrée à l'étude des mollusques est la malacologie1, de l'équivalent grec malakos, « mou ».

Julien Denormandie, né le 14 août 1980, est un homme politique français, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires depuis le 21 juin 20171,2.
Biographie
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Admis en 2000 à l'INA Paris-Grignon (classé au rang 24 sur 988 au concours d'entrée[pertinence contestée]3), il réussit en 2002 le concours d'accès au corps du génie rural, des eaux et des forêts. Ingénieur-élève de la promotion 2002-2004, il suit les cours de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (ENGREF) en première année et la formation du MBA du Collège des ingénieurs en seconde année.

Nommé ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts au 1er octobre 2004, il est affecté en détachement à compter du 25 novembre 2004 à la direction des relations économiques extérieures du ministère de l'Économie et des Finances.

En 2011 il est chef du bureau de la Turquie, des Balkans, de la CEI et du Moyen-Orient à la sous-direction des relations économiques bilatérales de la direction générale du Trésor.

Il rejoint les cabinets ministériels, d'abord comme conseiller commun de la ministre chargée du commerce extérieur Nicole Bricq et du ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici en juillet 2012, puis directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Économie, de l'industrie et du numérique Emmanuel Macron en septembre 2014. Il en démissionne en mars 2016 pour participer à la création du mouvement En marche !.

Il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard, le 21 juin 20172,4.

Il est le gendre de Robert Ophèle[réf. nécessaire].
Références

  ↑ « Julien Denormandie » [archive], sur Gouvernement.fr (consulté le 22 juin 2017)
  ↑ a et b http://www.lefigaro.fr/politique/2017/06/21/01002-20170621ARTFIG00380-julien-denormandie-un-macron-boy-secretaire-d-etat-a-la-cohesion-des-territoires.php?cmtpage=0 [archive]
  ↑ Liste d'admission d'élèves en 2000, par ordre de mérite, en première année de l'Institut national agronomique Paris-Grignon [archive] (Légifrance)
  ↑ http://www.20minutes.fr/politique/2091715-20170621-remaniement-macron-boy-julien-denormandie-nomme-secretaire-etat-cohesion-territoires [archive]


MarleneSchiappa ‏Compte certifié @MarleneSchiappa
MarleneSchiappa a retweeté les inrocks
Et au nom de quoi devons-nous supporter la promo de celui qui a assassiné Marie Trintignant à coups de poings ?
Ne rien laisser passer.
Cantat en son nom: demain dans les Inrocks bit.ly 2kDn9vR

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 2 minil y a 2 minutes
En réponse à @MarleneSchiappa
IL A ENDEUILLE UNE  PENSÉE DE L'ANARCHIE QUI EST L'UTOPIE ET L'HARMONIE DU SOI DEVANT L'EXACTITUDE AINSI QUE LES PAROLES DE CES CHANSONS. Y

L'Express‏Compte certifié @LEXPRESS
.@MarleneSchiappa mouche un député à l'Assemblée et se fait ovationner 👉 bit.ly 2wMBnft

TIGNARD YANIS‏ @TIGNARDYANIS 1 minil y a 1 minute
En réponse à @LEXPRESS @MarleneSchiappa
MARLENE SCHIAPPA...
LA TEMPÉRANCE DE L'HOMME MALICIEUX,
"FAREWELL TO CHEYENNE", JE SUIS
https://www.youtube.com/watch?v=rEb_KvB2Bwo
MIGNONNE, VOUS ÊTES.
TAY

Once Upon a Time in the West
Julien Denormandie, IL SAIT JOUER DE L'HARMONICA ET IL SAIT MANIER DES COLTS CAR IL A LE SANG-FROID DES MOTS.

Fonctions
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires
En fonction depuis le 21 juin 2017
(3 mois et 19 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Poste créé
Biographie
Date de naissance 14 août 1980 (37 ans)
Nationalité Française
Diplômé de Collège des ingénieurs
Profession Ingénieur des ponts, des eaux et des forêts

Dans la classification phylogénétique, les mollusques sont des métazoaires triploblastiques cœlomates (les termes « cœlomate », « acœlomate » et « pseudocœlomate » ont récemment été retirés de la classification) bilatériens protostomiens ; les synapomorphies notables de ce clade étant la présence d'une radula et d'un manteau2.

L'embranchement contient plus de 130 000 espèces dont certaines sont très fréquemment consommées par l'Homme.

Certains mollusques peuvent secréter des perles en recouvrant de nacre les éléments irritants qui s'introduisent dans leur coquille.

Les mollusques ou leur coquille (et leurs perles parfois) ont fait l'objet de nombreux usages, dont alimentaires3,4 par l'Homme, depuis la préhistoire.

Morphologie et anatomie
Caractères généraux

Malgré la grande diversité de formes, plusieurs caractères se retrouvent chez tous les mollusques actuels5,6. La partie dorsale du corps est un manteau qui secrète des spicules calcaires, formant des plaques ou une coquille. Entre le manteau et la masse viscérale se trouve la cavité palléale au sein de laquelle débouchent l'anus et les conduits génitaux. Le système nerveux est constitué d'un anneau nerveux autour de l'œsophage avec au moins deux paires de cordons nerveux (trois chez les bivalves7).

La plupart des mollusques ont perdu toutes traces de métamérisation. Ils ont une symétrie bilatérale, mais qui peut être altérée par une torsion du corps (par exemple chez les Gastéropodes).

Leur tégument est mou. Il contient de nombreuses glandes qui sécrètent du mucus.

Les mollusques sont des cœlomates mais leur cœlome se limite à un péricarde, c'est-à-dire que le cœur est situé dans une cavité creusée dans du tissu d’origine mésodermique. La cavité générale des mollusques est plus ou moins oblitérée par du tissu conjonctif, à l'exception d'une partie qui enveloppe le cœur (péricarde) et d'une autre partie, en relation avec les deux autres, qui constitue les organes excréteurs (néphridies).
Anatomie générale

Leur corps se subdivise en trois parties :

  La tête qui contient les organes sensoriels et la bouche qui contient la radula. Elle est absente chez les bivalves.
  Le pied ou sole pédieuse est un organe musculeux, typique des mollusques, destiné à la locomotion. Il revêt des formes très diverses suivant les espèces. Il est peu développé chez les Solénogastres et les Caudofovéates mais devient plus important chez les Eumollusques. Il forme la couronne de tentacules qui permet la prédation chez les Céphalopodes.
  La masse viscérale, comme son nom l'indique, contient les viscères. Elle est contenue dans une mince tunique qu’on appelle le manteau. C’est le manteau qui sécrète la coquille de la plupart des mollusques, qui leur sert de protection et/ou de squelette et/ou de régulateur de la flottaison (exemple de la seiche).

Entre le manteau et la masse viscérale, le bourrelet palléal constitue une cavité palléale qui protège les organes respiratoires, et où débouchent les métanéphridies (organes excréteurs), l’intestin et les conduits génitaux.
Coquille
Article détaillé : Coquille.

Des glandes du manteau des Eumollusques se regroupent et sécrètent généralement une coquille calcaire, qui comprend, de l'extérieur vers l'intérieur :

  Une cuticule diversement colorée;
  Une couche prismée, formée de prismes calcaires perpendiculaires à la surface;
  Enfin, une couche lamelleuse formée de lamelles alternantes de carbonate de calcium et de substance organique (conchyoline).

Cette couche interne, lorsque les lamelles sont suffisamment minces pour diffracter la lumière, constitue la nacre, et, indirectement, les perles fines.
Système nerveux

Le système nerveux typique d'un mollusque comprend des ganglions cérébroïdes (qui peuvent fusionner pour former un cerveau) reliés d'une part à des ganglions pédieux, d'autre part à des ganglions viscéraux, par un double collier périœsophagien.
Appareil circulatoire

La circulation est incomplète, lacunaire. Du cœur partent de courtes artères mais il n'y a ni veines, ni capillaires. Les Céphalopodes sont une exception parmi les mollusques et ont un système circulatoire clos avec un cœur systémique et deux cœurs branchiaux.

Le sang est incolore, ou légèrement coloré par de l'hémoglobine ou de l'hémocyanine dissoutes.
Cycle reproductif

Les sexes sont généralement séparés. Quelques espèces courantes sont hermaphrodites comme l'escargot ou l'huître.

Les œufs sont plus ou moins riches en vitellus, et l'éclosion a lieu après un stade plus ou moins avancé de développement. Le début du développement embryonnaire est un clivage ou segmentation en spirale ce qui permet de classifier les Mollusques aux côtés des Annélides parmi les Spiralia.

Quand il y a larve libre (trochophore, véligère), celle-ci ressemble beaucoup à la trochophore des annélides.
Évolution
Tonicella lineata

Les mollusques descendraient d'une organisation de type « ver ». On pense qu'ils descendent d'animaux semblables à des Annélides de par les traces de métamérie découvertes chez les Monoplacophores. On estime leur apparition à au moins 500 millions d'années à partir d'un ancêtre commun (radiation adaptative).

La fonctionnalité qui semble avoir conditionné les mollusques primitifs paraît être la radula : un organe fonctionnant comme une râpe, sorte de langue porteuse de dents chitineuses, qui permet à l'animal de se nourrir plus efficacement. Par rapport aux "vermiformes" primitifs, qui ne peuvent que gober une nourriture fragmentaire, la radula donne un avantage adaptatif, dans la mesure où elle permet d'arracher de la nourriture sur des proies cohérentes (éponges, algues…). Les mollusques ont ainsi inventé l'art de brouter.

L'autre fonctionnalité caractéristique des mollusques est le blindage, permettant de se protéger de prédateurs actifs : l'acquisition de plaques calcaires protégeant le dos. Ces mollusques primitifs devaient donc ressembler à des polyplacophores (une sorte d'escargot qui peut se rouler en boule comme un hérisson ou un cloporte), mais ce type est à présent très marginal.

En s'adaptant à différentes formes de vie, ils ont progressivement conquis tous les types de milieu : surtout présents en milieu marin, les Gastéropodes et les Bivalves ont ensuite réussi à s'adapter à l'eau douce. Dans leur radiation adaptative, les mollusques ont donné naissance aux classes importantes suivantes :

Escargot (Helix pomatia)
Les gastéropodes (escargots, limaces, patelles…) continuent à ramper, et se caractérisent par une céphalisation plus avancée. La seule innovation que leur a apportée l'évolution est que cette reptation se fait sur un organe spécialisé, le pied. Les plaques calcaires de la carapace primitive se sont simplifiées au fil du temps, ce qui a conduit à ces coquillages généralement spiralés. Les premiers gastéropodes à respiration pulmonaire ont conquis les milieux terrestres au cours du Carbonifère. Mais les escargots modernes, du genre Helix ne sont apparus qu'au Crétacé.
Coquille de moule
Les bivalves (moules, huîtres…) sont devenus sédentaires et ont misé sur la protection que leur apporte la coquille calcaire, au point de ne pratiquement plus se déplacer. Leur mode de vie se rapproche de celui des anémones, voire des éponges, consistant à filtrer l'eau ambiante. Dans cette évolution, ils ont perdu leur tête, devenue inutile, et les yeux ne sont plus présents que sous forme dégénérée, dans quelques espèces. Les bivalves constituent un cas intéressant où une régression fonctionnelle (perte du déplacement propre aux structures vermiformes) se traduit par un succès évolutif. Les bivalves ont perdu leur radula, caractère qui avait été la cause de l'explosion radiative initiale des mollusques.

  Seiche (Sepia officinalis)
  Les céphalopodes (poulpes, calmars, seiches…) ont appris à nager, et sont des prédateurs. La capacité d'attraper des proies qui peuvent chercher à s'échapper met une contrainte évolutive forte sur ce qui caractérise ce groupe : de bons yeux, et un cerveau performant capable de coordonner les mouvements de chasse. La coquille commune des invertébrés, que l'on retrouve chez l'argonaute, tend à se profiler en pointe, se réduire comme chez la seiche, voire disparaître totalement comme chez le poulpe.

Classification
Flabellina iodinea

Le phylum des mollusques a été créé par Georges Cuvier (1769-1832) en 1795.

Selon World Register of Marine Species (11 avril 2016)8, il y a actuellement huit classes de mollusques :

  classe Bivalvia Linnaeus, 1758 -- Bivalves (12 000 espèces vivant dans toutes les mers du monde et en eau douce)
  classe Caudofoveata C. R. Boettger, 1956 -- Caudofovéates (100 espèces connues vivant dans toutes les mers du globe)
  classe Cephalopoda Cuvier, 1795 -- Céphalopodes (786 espèces connues, toutes marines vivant dans toutes les mers sauf la Mer Noire)
  classe Gastropoda Cuvier, 1795 -- Gastéropodes (103 000 espèces connues ayant une répartition mondiale)
  classe Monoplacophora Odhner, 1940 -- Monoplacophores (15 espèces connues vivant dans les fosses océaniques)
  classe Polyplacophora Gray, 1821 -- Polyplacophores (900 espèces connues vivant entre 0 et - 3 000 m)
  classe Scaphopoda Bronn, 1862 -- Scaphopodes (400 espèces toutes marines)
  classe Solenogastres Gegenbaur, 1878 -- Solénogastres (350 espèces connues vivant dans toutes les mers)
  classe Rostroconchia Cox, 1960 †
  Mollusca incertae sedis (groupes fossiles isolés)

Les Solénogastres et les Caudofovéates étaient anciennement regroupés dans une même classe : les Aplacophores.

Au contraire, les Eumollusques regroupent tous les mollusques à l'exception des Solénogastres et des Caudofovéates.

Les Conchifères sont un sous-embranchement regroupant tous les Eumollusques sauf les Polyplacophores.

Les Amphineures sont le deuxième sous-embranchement des Mollusques et regroupent les Aplacophores et les Polyplacophores.

Les Bivalves et les Scaphopodes peuvent être regroupés sous le terme Diasomes.

Nom vernaculaire
Article détaillé : Liste des noms vernaculaires de mollusque.

Comme pour les poissons, les noms vernaculaires sont assez peu homogènes et dépendent beaucoup des régions où ils sont utilisés. Ils peuvent être inconnus d'une région à l'autre ou ne pas désigner la même espèce.
Place des mollusques dans le monde animal
[afficher]
v · m
Place des mollusques dans le règne animal

Voir aussi
Articles connexes

  Mollusca (classification phylogénétique)
  Malacologie
  Mollusque d'eau douce
  Moule d'eau douce
  Siphon (anatomie)

Références taxonomiques

  Référence World Register of Marine Species : taxon Mollusca [archive] (en) (+ liste classes [archive] + liste ordres [archive])
  Référence ITIS : Mollusca [archive] (fr) (+ version anglaise [archive] (en))
  Référence Tree of Life Web Project [archive] : Mollusca [archive] (en)
  Référence Animal Diversity Web : Mollusca [archive] (en)
  Référence Catalogue of Life : Mollusca [archive] (en)
  Référence Fauna Europaea : Mollusca [archive] (en)
  Référence UICN : taxon Mollusca [archive] (en)
  Référence NCBI : Mollusca [archive] (en)
  Référence uBio : Mollusca [archive] (en)

Bibliographie

  Adam W (1960) Faune de Belgique. Mollusques 1 - Mollusques terrestres et dulcicoles. Bruxelles. (Institut royal des Sciences naturelles de Belgique): 402 pages.
  Germain L (1931) Mollusques terrestres et aquatiques (première partie). Faune de France, Paris. (Paul Lechevalier): 477 pages.
  Germain L (1931) Mollusques terrestres et aquatiques (seconde partie). Faune de France, Paris. (Paul Lechevalier): 479-893 pages.
  Sander Rang, Atlas des mollusques composé de 51 planches représentant la plupart des mollusques nus et des coquilles décrits dans le Manuel d’histoire naturelle, Paris, Éd. Roret, [1843], 16 p., in-16 (lire en ligne [archive] [PDF]). — Les 51 pl. sont regroupées à la suite du texte.
  Sander Rang et Louis François Auguste Souleyet, Histoire naturelle des mollusques ptéropodes : monographie comprenant la description de toutes les espèces de ce groupe de mollusques, Paris, Éd. J.-B. Baillière, 1852, IV-88 p., grd in-4° (lire en ligne [archive] [PDF]).
  Sander Rang, Manuel de l’histoire naturelle des mollusques et de leurs coquilles…, Paris, Éd. Roret, 1829, IV-390 p., in-18 (lire en ligne [archive] [PDF]).
  Sander Rang, « Note sur le Ropan d’Adanson et quelques autres observations sur les mollusques », Annales des sciences naturelles, Paris, Éd. Crochard, vol. 21,‎ 1830, p. 352 (chiffrée par erreur 351) (lire en ligne [archive] [PDF]).
  Sander Rang, « Notice sur la Galathée, genre de mollusque acéphale de la famille des Conchacées », Annales des sciences naturelles, Paris, Éd. Crochard, vol. 25,‎ 1832, p. 152-164 (lire en ligne [archive] [PDF]).
  Sander Rang, « Notice sur le Litiope, nouveau genre de mollusque gastéropode », Annales des sciences naturelles, Paris, Éd. Crochard, vol. 16,‎ 1829, p. 303-307 (lire en ligne [archive] [PDF]).
  Sander Rang, « Notice sur quelques mollusques nouveaux appartenant au genre Cléodore, et établissement et monographie du sous-genre Creseis », Annales des sciences naturelles, Paris, Éd. Crochard, vol. 13,‎ 1828, p. 302-319 (lire en ligne [archive] [PDF]).

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  Mollusca, sur Wikimedia Commons Mollusca, sur Wikispecies

  Gargominy, O., Prié, V., Bichain, J.-M., Cucherat, X., Fontaine, B. 2011. Liste de référence annotée des mollusques continentaux de France. MalaCo, 7 : 307-382. [archive]
  Voir un schéma détaillé de l'anatomie interne d'un mollusque [archive]
  Antoine Morin, « Cours-Mollusque » [archive], Université d'Ottawa
  MalaCo : le journal électronique de la malacologie continentale française [archive]

Notes et références

  ↑ Romaric Forêt, « Malacologie », Dico de Bio, 2e éd. De Boeck Université, 2006 (ISBN 2804152480).
  ↑ G. Lecointre & H. Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, 2006, 3e édition, Belin, Paris
  ↑ Locard A (1890) Les huîtres et les mollusques comestibles, moules, praires, clovisses, escargots, etc: histoire naturelle, culture industrielle, hygiène alimentaire. J.-B. Baillière et fils.
  ↑ Locard A (1890) Les huitres et les mollusques comestibles. Baillière et Fils.
  ↑ Brusca, R.C., Brusca, G.J. (2003). Invertebrates (2 ed.). Sinauer Associates. pp. 702. (ISBN 0878930973).
  ↑ David M. Raup & Steven M. Stanley (1978). Principles of Paleontology (2 ed.). W.H. Freeman and Co., p. 4-5. (ISBN 0716700220).
  ↑ Ruppert, E.E., Fox, R.S., and Barnes, R. D. (2004). Invertebrate Zoology (7 ed.). Brooks/Cole. p. 367–403. (ISBN 0030259827).
  ↑ World Register of Marine Species, consulté le 11 avril 2016

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RAPPORT DU
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SOUS L’ÉGIDE
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MessageSujet: Re: LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE.   LA PLÈBE: LES CONTRATS, L’AUDIOVISUEL, LE CALCIUM ET LA VIE. EmptyMer 11 Oct à 4:00

Antonomase du nom propre

L’antonomase du nom propre, la seule vraie antonomase pour beaucoup de linguistes[réf. souhaitée], consiste à employer un nom propre pour signifier un nom commun. Selon le cas, ce type d'antonomase peut s'analyser comme une métaphore ou comme une métonymie.

On peut relier l'antonomase du nom propre à la synecdoque dans la mesure où l'individu portant le nom propre fait partie de l'ensemble évoqué (don Juan, par exemple, fait partie des séducteurs). Mais, en d'autres cas, le procédé relève plutôt de la métaphore comme dans : « l'Einstein de la Bourse de Paris ». Elle suppose une connaissance partagée des qualités essentielles des personnages ainsi véhiculée.

Contrairement à l’antonomase du nom commun qui tend à tomber en désuétude, l'antonomase du nom propre est relativement courante. La plupart du temps, le nom propre utilisé est celui d'une personne, que celle-ci soit réelle ou imaginaire comme dans watt, Diesel, ampère… où ces noms communs étaient tous des noms propres à l'origine (noms de savants, d'inventeurs, etc.). Il s'agit donc d'une antonomase par métonymie.

Les antonomases désignant un « Don Juan » (un séducteur), un « Tartuffe » (un hypocrite), un « Harpagon » (un avare), une « Pénélope » (une épouse fidèle), un « Apollon  »(un bel homme), un « Brummell  » (un élégant), un « Staline » (un dictateur sanguinaire), un « Michel-Ange » (un grand peintre), etc. peuvent être analysées aussi bien comme une métaphore (tel séducteur peut être comparé à Don Juan, etc.), que comme une métonymie (tel homme appartient au groupe des séducteurs, dont Don Juan est le symbole). On retrouve ce procédé dans le langage courant argotique : « Ne fais pas ton de Funès ! » ou tout autre personnage, souvent dans l'entourage proche (« Ne fais pas ton Michel ! »), dont on veut moquer les défauts au travers de son interlocuteur.

Michel Le Guern estime que pour qu'un nom propre puisse servir d'antonomase, il faut que ce ne soit plus tout à fait un nom propre, et qu'on puisse y déceler des éléments de signification : « où sont les Rossinis de notre époque ? » signifie « où sont les compositeurs comparables à Rossini ? ». On notera dans cette antonomase par métonymie, la présence de l'« s » du pluriel, et ce, malgré la majuscule.

Dès que l'antonomase du nom propre se lexicalise, la sensation d'avoir affaire à un nom commun domine peu à peu. La majuscule est conservée tant que le lien avec le nom propre originel est conscient. Dès lors que ce lien n'est plus conscient, le nom propre devient un véritable nom commun autonome, s'écrivant par conséquent sans majuscule.
Inventeurs3

   François Barrême était un mathématicien du XVIIe siècle. Le mot devenu « barème » apparut au XIXe siècle ;
   Eugen Sandow utilisait des lanières de caoutchouc pour ses séances de musculation. Ce mot désigne à présent les tendeurs multi-usages;
   Eugène Poubelle était préfet de la Seine, où il généralisa l'usage de la poubelle à des fins de salubrité publique ;
   Louis Béchameil de Nointel, maître d'hôtel de Louis XIV, créateur de la sauce béchamel ;
   John Moses Browning, inventeur du pistolet automatique ;
   Pantalon est un personnage de la commedia dell'arte s'habillant d'un pantalon.

Circonstances diverses

   « Mécène » désigne un « généreux donateur protégeant les arts et les artistes », en souvenir de Mécène, général romain de l'époque de l'empereur Auguste, qui s'étant enrichi au cours de ses campagnes, s'était offert une villa somptueuse entourée d'artistes ;
   « Égérie » désigne une inspiratrice, une muse, selon le nom de la nymphe Égérie, que le roi Numa Pompilius rencontrait pour lui demander des conseils ;
   « Dugazon » désigne un « mezzo-soprano léger, affecté aux emplois de soubrette », en souvenir de la chanteuse Madame Dugazon qui marqua ce type d'emploi lyrique ;
   « Vandale », par antonomase du nom d'un peuple germanique qui envahit l'Empire romain au Ve siècle, désigne un individu destructeur ;
   « Mégère » désigne une « femme violente et agressive », en référence au personnage de Mégère, l'une des trois furies, dans la mythologie grecque ;
   « Silhouette » désigne une « figure vaguement esquissée », en souvenir des caricatures dessinées pour ridiculiser Étienne de Silhouette, un contrôleur des impôts du XVIIIe siècle ;
   « Mentor » est originellement le nom du précepteur de Télémaque qui accompagna ce dernier dans son périple pour retrouver Ulysse, son père ;
   « Atlas », vient du géant de la mythologie grecque condamné à porter le monde sur les épaules3.
   « Sosie » désigne une personne ressemblant fortement à une autre, par analogie avec le personnage de Sosie dans la pièce Amphitryon de Plaute. Le personnage de Mercure prend en effet les traits du valet appelé Sosie, pour couvrir les exactions de son père Jupiter.
   Le goupil a pris pour prénom « Renart » au XIIe siècle suite à la rédaction du Roman de Renart. L'antonomase a consisté à utiliser renart pour désigner le goupil, renart devenant renard au XVIe siècle.

Préfixe « Saint »

Quelques exemples d'antonomases du nom propre, contenant le mot « saint », et qui, en se lexicalisant ont perdu leur majuscule : un saint-bernard, un saint-émilion, un saint-honoré, le saint-nectaire. Plus généralement, les labels pour des productions de consommation, comme les appellations d'origine contrôlée, font généralement appel à un nom de lieu géographique.

Ultérieurement, un produit ainsi labellisé est très souvent désigné par antonomase ; exemples : un brie, un savoie blanc, un quart-de-chaumes, une morteau.
Marques
Article détaillé : Nom de marque lexicalisé.

Le nom de certaines marques déposées passe parfois dans le langage courant pour désigner certains objets. Ceci constitue une variété d'antonomase de nom propre. On dit ainsi couramment, ou l'on disait, pour certains termes vieillis :

   un Kleenex (« mouchoir en papier »),
   un Zodiac (« bateau pneumatique à moteur »),
   un Klaxon (« avertisseur sonore »),
   un Frigidaire / frigo (« réfrigérateur »),
   un Escalator (« escalier mécanique »),
   du Scotch (« bande adhésive », « ruban adhésif », ou « papier collant »),
   un Solex ou une Mobylette, qui étaient deux marques de cyclomoteurs,
   un Velux (tend à remplacer les mots imposte et vasistas),
   un Kärcher (« nettoyeur haute pression »),
   les boules Quiès ( « bouchons pour les oreilles »)
   un Caddie (« chariot de supermarché »),
   une Cocotte-minute (« autocuiseur »),
   une Micheline (« autorail », qui tend à disparaître avec la généralisation des autorails modernes),
   un Uniprix (« supermarché »),
   une fermeture Éclair « une fermeture à glissière »,
   du Sopalin, (« papier essuie-tout ») de la marque Sopalin (« So-pa-lin »), contraction des premières lettres de la raison sociale de la Société du Papier Linge, société française créée par la papeterie Darblay, à Corbeil-Essonnes, en 1946,
   un Limonaire, fabriqué par les deux frères Limonaire, nom étendu à l'ensemble des orgues de foire et de manèges,
   un Opinel, (« couteau de poche ») d'après le nom propre du concepteur Joseph Opinel,
   le petit ou le grand Larousse, édités par la société des Éditions Larousse,
   un Gramophone, issu de l'inventeur du lecteur de disques à galette faisant suite au phonographe à cylindres, etc.,
   un Zeppelin pour ballon dirigeable.

On peut citer directement la marque pour désigner, comme pour l'eau minérale, de l'Évian, de la Vittel, de la Badoit ou de la Contrex, ou pour une poudre à récurer, du Cif ou de l'Ajax.
Unités de mesures physiques

De nombreux noms d'inventeurs, notamment dans les quantités de mesures électriques, sont utilisés tels que :

   un ampère (A) (André-Marie), un volt (V) (Alessandro Volta), un watt (W) (James), un ohm (Georg),
   un joule (J) (James Prescott), un tesla (Nikola), un coulomb (Charles-Augustin)
   un pascal (Pa) (Blaise), un hertz (Hz) (Heinrich Rudolf), un newton (N) (Isaac)3.

L’antonomase du nom propre pour un autre nom propre consiste à employer un nom propre pour signifier un autre nom propre. Ainsi « le Michel-Ange de l’art moderne » pourra désigner Pablo Picasso. Elle est soit considérée comme une variété d'antonomase de nom propre, soit comme une simple métaphore. Quand on dit « le Corse » pour désigner Napoléon Bonaparte, il ne s'agit plus d'une métaphore, mais d'une inclusion (Napoléon appartient réellement à l'ensemble des Corses) qui s'apparente à l'antonomase du nom commun et plus précisément, à l'antonomase d'excellence.
Antonomase du nom commun

L'antonomase du nom commun est parfois appelée antonomase inverse et consiste à employer un nom commun pour signifier un nom propre4. Par exemple, quand une marque commerciale est à l'origine un nom commun : « fumer des Gitanes ». En France, quand on évoque « le général », on comprend qu’il s’agit de Charles de Gaulle et « le maréchal » fait référence à Philippe Pétain. Le « grand timonier » est également compris par beaucoup comme désignant Mao Tsé Toung.

Plus spécifique, l’antonomase d'excellence utilise un nom commun pour désigner la « valeur superlative » dans le domaine où une personne s’est illustrée. Cette variété est presque toujours précédée de l'article défini singulier, et commence normalement par une majuscule : « le Poète » peut désigner Virgile, parce qu'il est considéré comme le plus grand des poètes. L’antonomase d’excellence est rare dans le langage contemporain, on y avait davantage recours dans la langue classique, ou classicisante du XIXe siècle et du début du XXe siècle. On peut l'y interpréter comme une marque de connivence, presque un snobisme : dire « l'Orateur » et attendre qu'on comprenne « Démosthène », cela suppose que le lecteur sait qu'on donne à Démosthène la première place parmi les orateurs. L'inverse (« le Démosthène du parti socialiste ») est moins élitiste, parce qu'il est plus facile de trouver « orateur » à partir de « Démosthène » (au besoin, il suffit d'un dictionnaire) que l'inverse.

Les écrivains d'expression grecque ou latine utilisaient souvent ce procédé. Ainsi, l'expression latine propre à la scolastique « magister dixit » (« le maître l’a dit ») repose sur un tel présupposé : « le maître » représente ici Aristote. Il ne faut pas la confondre avec « ipse dixit », « c'est lui qui l'a dit », traduction latine par Cicéron de la formule grecque αὐτὸς ἔφα « autòs épha », de même sens, où « lui » doit être compris comme Pythagore.

Bien qu'elle prenne ordinairement la majuscule, l'antonomase d'excellence n'est pas un véritable nom propre, car elle est dérivée de la simple anaphore présentée au paragraphe précédent. Ce n'est que par un phénomène de lexicalisation que celle-ci peut finalement devenir un véritable surnom, c'est-à-dire une autre forme du nom propre. En latin Urbs (« une ville ») désigne Rome par antonomase d’excellence5. De la même façon, Constantinople, la ville de référence dans l'Orient méditerranéen, devint Istanbul (du grec « is tin Poli », « vers la Ville »).

Un certain nombre de noms propres sont cependant produits au moyen de l'antonomase du nom commun. Il existe de par le monde de nombreux arcs de triomphe (nom commun), mais pour un Parisien, l'« Arc de Triomphe » (nom propre) ne peut désigner qu'un seul arc de triomphe, celui de la place de l'Étoile, à Paris. Il existe, à travers les divers mythes et religions du monde, une infinité de « dieux » (nom commun), mais pour un monothéiste, il n'y en a qu'un seul, simplement appelé « Dieu » (nom propre, sans déterminant).

Pour un historien, une période de prospérité succédant à une période de crise est souvent appelée une « renaissance » (nom commun), par exemple, la renaissance carolingienne au IXe siècle, mais lorsqu'on parle de « la Renaissance » (nom propre), cela désigne toujours la période de renouveau des arts qui suit le Moyen Âge.

Dans certain cas, l’antonomase peut porter à confusion, par exemple « The City », qui est utilisé pour désigner Londres, mais aussi New York.
Antonomase par périphrase ou pronomination

La dénomination par syntagme, dérivée d'une apposition dont le noyau syntaxique est sous-entendu, n’est pas une antonomase mais une ellipse ou une pronomination et s'apparente à une métonymie (l'accessoire se substitue à l'essentiel) :

   « L'inventeur de la psychanalyse » désigne Sigmund Freud.
   « L'Île de Beauté » est une métaphore figée pour désigner la Corse.
   « Le Prince des orateurs » désigne Cicéron.
   « Le Monstre des Carpates » désigne Dracula.
   « La Mecque du cinéma » désigne Hollywood, c'est-à-dire la « ville-phare, où tout le monde est forcé d'aller un jour ». L'analogie entre « La Mecque, ville incontournable pour les pèlerins musulmans » et n'importe quelle ville pouvant dans un autre contexte jouer un rôle similaire, invite à analyser cette antonomase comme une métaphore.
   « le Prince des poètes » désigne Pierre de Ronsard
   « le Prince des évêques » désigne le pape
   « le Prince des apôtres » désigne saint Pierre
   « Un journal satirique paraissant le mercredi » désigne Le Canard enchaîné
   « Un grand quotidien du soir » désigne Le Monde

Exemple

Les mots « auguste, Auguste » constituent un cas exemplaire qui permet à lui seul de résumer les types d’antonomases décrites.

Au départ, en latin, « augustus » est un adjectif, signifiant « majestueux, vénérable, solennel, divin ». En 27 av. J.-C., Octave, premier empereur romain, reçoit du Sénat le titre d’Imperator Caesar Augustus. Auguste sera désormais le nom sous lequel l’Histoire le retient. Si l’on accepte qu’un adjectif vaut ici pour un nom commun, on convient qu’on a affaire à une « antonomase du nom commun pour un nom propre ». Dès la fin du Ier siècle, le titre d’« auguste » est adopté par les empereurs romains. Il s’agit là d’une « antonomase du nom propre pour un autre nom propre ». À la fin du IIIe siècle, Dioclétien instaure le système de la tétrarchie : l’empire est gouverné par quatre empereurs, deux empereurs de premier plan, appelés « augustes », assistés de deux coempereurs, appelés « césars ». Le mot « auguste », ainsi que le mot « césar », devient un nom commun et nous voici en présence d’une « antonomase du nom propre pour un nom commun ».
Notes et références

   ↑ Bernard Dupriez, Gradus, les procédés littéraires, 1984
   ↑ Michèle Aquien, Dictionnaire de poétique, 1993
   ↑ a, b et c Renard et robinet, sandow et chatterton [archive] - Boileau
   ↑ Antonomase [archive] - Université de Hong Kong
   ↑ Pour un emploi contemporain de cette antonomase latine, voyez Bénédiction urbi et orbi

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

   Catégorie:Antonomases en français, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

   Sarah Leroy, Entre identification et catégorisation, l’antonomase du nom propre en français (thèse de doctorat), université Montpellier III – Paul-Valéry. Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales. Département Sciences du Langage, décembre 2001 (lire en ligne [archive] [PDF])
   Daniel Lacotte, Quand votre culotte est devenue pantalon, Flammarion-Pygmalion, 2011.

Articles connexes

   Exemples d'antonomases :
       Liste d'anthroponymes devenus noms communs
       Liste de périphrases désignant des langues
       Liste de périphrases désignant des pays
       Liste de périphrases désignant des villes
       Nom de marque lexicalisé
   Rhétorique
   Éponymie
   Nom propre
   Onomastique

Lien externe

Voir la liste d'antonomases en français dans le wiktionnaire.

L’antonomase est un procédé par lequel un nom propre, donc en principe réservé à une seule personne, à une seule chose ou à un seul lieu, est utilisé dans un sens généralisé pour désigner une qualité ou une caractéristique. Par exemple, Don Juan étant un grand séducteur, on dira d’un grand séducteur qu’il est « un don Juan ».

Le wiktionnaire considère comme des antonomases un grand nombre de mots manifestant un passage entre le nom propre et le nom commun, dans un sens ou dans l'autre, avec divers types de transformations. La catégorisation se fait conformément au tableau suivant.
Cas Catégorie Exemples
Noms propres utilisés au sens figuré pour désigner, par exemple, un objet ou un trait de caractère.

Note : Le terme doit être utilisé avec une majuscule initiale.
Catégorie:Antonomases en français

Pénélope dans le sens de « femme fidèle ».
Robespierre (« Il fut le Robespierre espagnol. »)
Hercule (« Il faudra un Hercule pour accomplir cette tâche. »)
Séraphin (« C'est un vrai Séraphin » (« avare ») (Québec))

Noms propres ayant servi à la confection d'un nom commun en français après transformation autrement que par un suffixe comme -isme, -iste, -esque, -ien, -iser, etc.

Catégorie:Éponymes en français


Daguerre (ayant donné daguerréotype)
Guillotin (ayant donné guillotine)
Cérès (ayant donné céréale)

Noms propres ayant servi à la confection de noms composés les intégrant.

Catégorie:Éponymes en français


Ariane (ayant donné fil d'Ariane)
Alzheimer (ayant donné maladie d'Alzheimer)
Geiger (ayant donné compteur Geiger)

Patronymes (noms de famille) ayant donné un nom commun par simple remplacement de la majuscule initiale par une minuscule.

Catégorie:Éponymes en français


Poubelle (ayant donné poubelle)
Ampère (ayant donnée ampère)

Noms communs dérivés d’un nom propre après transformation autrement que par un suffixe comme -isme, -iste, -esque, -ien, -iser, etc.

Catégorie:Noms communs dérivés d’un nom propre en français


daguerréotype (issu de Daguerre)
guillotine (issu de Guillotin)
céréale (issu de Ceres)

Noms communs comportant un nom propre de personne.

Catégorie:Noms composés comportant un nom propre en français


fil d'Ariane
maladie d'Alzheimer
compteur Geiger


Noms communs issus de la seule transformation en minuscule de la majuscule d’un nom propre. Selon le cas :

Catégorie:Patronymes devenus noms communs en français
Catégorie:Prénoms devenus noms communs en français
Catégorie:Noms de personnages de l'Antiquité devenus noms communs en français
Catégorie:Noms de personnages fictifs, mythologiques ou religieux devenus noms communs en français
Catégorie:Antonomases de noms de lieu en français
Catégorie:Marques commerciales écrites avec une minuscule initiale en français
Catégorie:Surnoms de personnes devenus noms communs en français

Note : Les six premières de ces catégories sont des sous-catégories de Catégorie:Noms propres devenus noms communs en français
Respectivement :

ampère, du nom d'André-Marie Ampère.
axel, figure de patinage artistique, du nom d'Axel Paulsen.
zoïle, « critique envieux ».
moïse, du nom du prophète Moïse, au sens de « berceau ».
champagne, du nom de la région de Champagne.
instamatic.
dame de fer, du surnom de Margaret Thatcher, la Dame de fer.

Noms communs, verbes ou adjectifs créés avec un suffixe comme -isme, -iste, -esque, -ien, -iser, etc., qui font directement référence à l’oeuvre, à la pensée ou au caractère d’une personne réelle ou fictive.

Catégorie:Mots en français se référant à une personne


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donquichottesque

Noms communs, verbes ou adjectifs créés avec un suffixe comme -isme, -iste, -esque, -ien, -iser, etc., à partir d'une marque de commerce.

Catégorie:Mots en français dérivés d’une marque de commerce


acroniser

Il existe d’autres sous-catégories, dont le nom est suffisamment clair pour ne nécessiter aucune explication, dont ou trouvera la liste ci-dessous.
Voir aussi

Catégorie:Marques déposées
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25 février 1840

Monsieur,

Il y a quelques temps, je vis représenter Marion de Lorme ; la beauté de ce drame m’a tellement enchanté et m’a rendu si heureux que je désire vivement connaître l’auteur et le remercier de près. Je suis encore un écolier et je commets peut-être une impertinence sans exemple ; mais j’ignore tout à fait les convenances de ce monde et j’ai pensé que cela vous rendrait indulgent à mon égard. — Les éloges et les remerciements d’un étudiant doivent peu vous toucher, après ceux que vous ont prodigués tant d’hommes de goût. Vous vous êtes sans doute montré à tant de gens que vous devez peu vous soucier d’attirer près de vous un nouvel importun — Pourtant, si vous saviez combien notre amour, à nous autres jeunes gens, est sincère et vrai — il me semble, (peut-être est-ce bien de l’orgueil) que je comprends tous vos ouvrages.

Charles Baudelaire (9 avril 1821 – 31 août 1867), « dante d’une époque déchue » selon les termes de Barbey d’Aurevilly, occupe une place prestigieuse parmi les poètes français, signant un chef-d’œuvre qu’il aura bâtie une vie durant et qui n’aura de cesse d’inspirer les générations futures : Les Fleurs du mal . Ce chantre de la modernité était aussi un visionnaire qui avait la capacité de reconnaître les génies de son époque : après Delacroix et Edgar Poe, Baudelaire s’incline et consacre Victor Hugo, alors qu’il n’a que 19 ans. Cette lettre demeure aujourd’hui comme le témoignage d’une admiration sans faille d’un jeune écrivain face à un monstre de la littérature.

Je vous aime comme j’aime vos livres ; je vous crois bon et généreux, parce que vous avez entrepris plusieurs réhabilitations, parce que loin de céder à l’opinion, vous l’avez souvent réformée, fièrement et dignement. J’imagine qu’auprès de vous, Monsieur, j’apprendrai une foule de choses bonnes et grandes ; je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose. Je suis peut-être bien hardi de vous envoyer bon gré mal gré ces éloges par la poste ; mais je voudrais vous dire vivement, simplement, combien je vous aime et je vous admire, et je tremble d’être ridicule. Cependant, Monsieur, puisque vous avez été jeune, vous devez comprendre cet amour que nous donne un livre pour son auteur, et ce besoin qui nous prend de le remercier de vive voix et de lui baiser humblement les mains ; à dix-neuf ans, eussiez-vous hésité à en écrire autant à un écrivain dont votre âme eût été éprise, à M. de Chateaubriand par exemple ? Tout cela n’est pas assez bien dit, et je pense mieux que ma lettre ; mais j’espère qu’ayant été jeune comme nous, vous devinerez tout le reste, qu’une démarche si nouvelle, si inusitée ne vous choquera pas trop ; et que vous daignerez m’honorer d’une réponse : je vous avoue que je l’attends avec une impatience extrême.

Que vous ayez ou non cette bonté, recevez le témoignage d’une reconnaissance éternelle.

CH. BAUDELAIRE
( Baudelaire, correspondance ; Folio classique ) - (Source image : wikipédia)

--------------------------

Hier soir je relisais le catalogue de la deuxième vente du fonds de la librairie Pierre Berès (des incunables à nos jours 1ère partie – Drouot Richelieu, Paris, le vendredi 28 octobre 2005. J’y étais à cette vente ! En spectateur-bibliomane impécunieux certes, mais j’y étais ! Les livres d’exception étaient légions dans ce copieux catalogue, mais mon affection toute particulière pour Victor Hugo m’a fait m’arrêter sur le n°174 (p. 262 du catalogue).

Quel est ce livre ? Il s’agit d’un exemplaire de l’édition originale de « Les chansons des rues et des bois » par Victor Hugo. Edition originale imprimée à Bruxelles, comme l’indique la fiche bibliographique, et n’ayant précédé la mise en vente à Paris que d’un ou deux jours sans doute. L’exemplaire est relié en demi-maroquin rouge à coins (Lemardeley). C’est un seul volume de format in-8 (224 x 149 mm). D’après Clouzot, dans son Guide du bibliophile français (p. 150), il a été imprimé 25 exemplaires sur Hollande et 25 exemplaires sur papier de couleur, évidemment rares comme il le souligne. Le catalogue de la vente Pierre Berès ne signale pas de grand papier, donc on supposera qu’il s’agissait d’un exemplaire du tirage ordinaire (papier vélin mécanique comme toujours à cette époque pour les œuvres de Victor Hugo). Le prix actuel de cette édition originale de Victor Hugo sur le marché est de l’ordre de 400 à 600 euros pour un exemplaire modeste en demi-chagrin de l’époque, à quelques 1.500 à 2.000 euros pour un exemplaire avec un envoi de l’auteur sur le titre. Résultats somme toute assez modestes mais qui reflètent assez bien la cote actuelle des éditions originales de Victor Hugo (sur papier ordinaire, avec ou sans envoi).

Avec ou sans envoi oui ! Peut-être ! Mais pas n’importe quel envoi…

L’exemplaire Pierre Berès n’était pas n’importe quel exemplaire ! il s’agit de l’exemplaire offert par Victor Hugo (le maître) à Charles Baudelaire (le poète maudit des Fleurs du Mal) … Forcément là, le silence se fait …

Mais lisons plutôt la notice du catalogue Berès : « Le 6 octobre 1865, Victor Hugo et Charles Baudelaire se rencontrent à Bruxelles et dînent ensemble. Le 24, Hugo retourne à Guernesey. Vers cette date, Baudelaire demande à Charles Hugo : « Si les Chansons des rues et des bois sont prêtes, rappelez mon nom au souvenir de votre père ». Alors que Baudelaire gagne 50 francs par conférence, Hugo touche une avance de 200.000 francs de son éditeur. Le 4 novembre, Baudelaire écrit à sa mère : « Victor Hugo qui a résidé pendant quelques temps à Bruxelles et qui veut que j’aille passer quelque temps dans son île, m’a bien ennuyé, bien fatigué. Je n’accepterais ni sa gloire, ni sa fortune, s’il me fallait en même temps posséder ses énormes ridicules. Mme Hugo est à moitié idiote, et ses deux fils sont de grands sots. » Puis, ayant reçu un exemplaire des Chansons des rues et des bois avec pour envoi « A Charles Baudelaire, jungamus dextras, il écrit à Manet : « Cela, je crois, ne veut pas dire seulement : donnons-nous une mutuelle poignée de main. Je connais les sous-entendus du latin de V. Hugo. Cela veut dire aussi : unissons nos mains, pour sauver le genre humain. Mais je me fous du genre humain, et il ne s’en est pas aperçu. » Le dandy ne répondra pas à l’envoi que lui a adressé le partisan du peuple et du progrès social.

La notice du catalogue précise : Les envois de Victor Hugo à Charles Baudelaire sont très rares. Outre celui-ci, on n’en a recensé qu’un autre, sur une feuille volante insérée dans un exemplaire des Travailleurs de la mer. L’exemplaire décrit ici a appartenu à Poulet-Malassis (1878, n°271) puis à Le Barbier de Tinan (Paris, 1885, n°357), qui fit exécuter la reliure. Il a ensuite appartenu à la comtesse Greffulhe. Cet exemplaire était estimé 30.000 à 50.000 euros à la vente Berès. Il a été finalement vendu … eh bien mystère ! Parce que je n’ai pas noté le prix d’adjudication ce jour là… sans doute pris par l’émotion…. Et aussi tout simplement parce que tous les résultats des ventes Pierre Berès ont été purement et simplement « effacés » de tous les sites internet (introuvable sur auction.fr par exemple…) Si quelqu’un sait le prix d’adjudication… il sera remercié ici même de nous le faire savoir.

Où se trouve désormais cet exemplaire mythique ?

Voyez comme d’un exemplaire on passe à un autre, l’émotion en plus. Quelques mots qui changent tout ! Certains s’étonneront de voir le prix passer de quelques centaines d’euros à plusieurs dizaines de milliers. Pour ma part, l’émotion n’a pas de prix, ou seulement le prix qu’on veut bien lui donner. Reste à pouvoir se l’offrir ou à se contenter de la regarder, de loin… C’est sans doute ce qui fait de la bibliophilie un des plus passionnants terrains de chasse qui soit pour émotif exalté ! (sourire).

Bonne journée,
Bertrand Bibliomane moderne

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