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yanis la chouette




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MessageSujet: 2222   2222 EmptyLun 29 Mai à 9:52

LE PRINCIPE DE TEMPS.

NOUS LIONS LE TEMPS à LA DÉCOMPOSITION SUR LE FAIT QUE CELLE CI ÉTABLI UNE DURÉE AUTRE
QUE SOLAIRE. REGARDONS EN EXAMINANT QU'UN RAYON SE DÉCOMPOSE MAIS NE MEURT PAS.
LA DÉFINITION QUE NOUS DONNONS AU RAYON DE SOLEIL MEURT MAIS SA COMPOSITION
SE DÉCOMPOSE TEL UN PUZZLE ET S’ÉVAPORE DANS UNE FORME DE NOUVELLE COMPOSITION:
CELA EST L'INFINIMENT GRAND...

ET LE PETIT, LES IONS, PROTONS, ÉLECTRONS SE SONT EUX LES RÉELS ACTEURS DE LA
COMPOSITION D'UNE MOLÉCULE. ON S’APERÇOIT QUE CE MONDE Là RESSEMBLENT PLUS
à UNE ÉROSION QU'UNE DÉCOMPOSITION. APERCEVOIR LA VISION DE MESURE NE DONNE PAS LE
TEMPS CAR LA GRAVITE N'EST PAS UNE MESURE DE TEMPS MAIS DE FORCE.

LE TEMPS EST UNE POÉSIE à GÉOMÉTRIE VARIABLE ET EN CELA TOUS, LES ASPECTS
DE LA MOLÉCULE Y SONT SOUMIS PAR DES GÉOMÉTRIES VARIABLES QUI DANS
LEURS DÉFINITIONS PROPRES SONT INVARIABLE; LE TEMPS N'EST IMAGINAIRE CAR IL
EST ÉTABLI DANS UNE STRUCTURE QUI L'A ÉTABLI...

SORTEZ VOS PLUMEAUX, MESDAMES ET MESSIEURS. LES ÉTABLIES ET ÉTABLIS
DE LA SOCIÉTÉ HUMAINE ET NATURELLE DE LA PSYCHOSE à LA RÊVERIE... LE TEMPS S'EST
L'ESSENCE MÊME DE LA STRUCTURE QUI SE TRANSFORME EN DES STRUCTURES...
LE TEMPS N'EST PAS MESURE DE L'INSTANT MAIS L'INSTANT EST MESURE DU TEMPS:
AINSI EST L'ASPECT DU TRAVAIL DANS LA NATURE HUMAINE: ALORS OUI, LE TRAVAIL DEVIENT
UN DIALECTE DU TEMPS ET DANS CETTE MESURE, ON S’APERÇOIT QUE LE TRAVAILLEUR
EST TOUT COMME LES MOLÉCULES: UNIQUE, UNIVERSELLE ET DYNAMIQUE DU
MOUVEMENT PRÉNOMMÉE L’ÉVOLUTION.

LE TEMPS CERTES N'EST PAS UNE ÉVOLUTION MAIS IL FAIT PARTIE DE CES DÉFINITIONS
QUI CONNAISSENT LE MIEUX LA STRUCTURE MULTIPLE DE LA CONNAISSANCE. IL EST
UNE AIGUILLE QUI PERMET DE DISTINGUES LE POIDS D'UNE ROCHE SPATIAL D'UNE PIERRE
TERRESTRE TOUT NE POUVANT RÉSOUDRE LE CONCEPT RÉEL DU FAIT:

LA MÉTAPHORE DE LA CHOSE EST ELLE LA MÉTAMORPHOSE DE LA DÉFINITION ?

OUI, JE PEUX RÉPONDRE

ALORS ET AINSI:

La cataphore est un procédé fondamental qui participe à la cohérence d'un texte.

LA MÉTAPHORE DE LA CHOSE EST LA MÉTAMORPHOSE DE LA DÉFINITION: LE TEMPS !

ECRIT DE
TAY
La chouette effraie
ALIAS
CITOYEN TIGNARD YANIS



« L'écoulement du temps est une illusion »

Vincent Lucchese

« Usbek & Rica explore le futur. » Ça tombe bien : voyager dans le temps,
c'est possible. La mauvaise nouvelle, par contre, c'est que l'avenir est déjà écrit.
La théorie de la relativité et Einstein nous le disent depuis déjà un siècle.
Ces discours pourtant, nous les entendons de loin, comme
des vérités abstraites et des réflexions farfelues de scientifiques ésotériques.
Le physicien Thibault Damour, professeur à l'Institut des hautes études
scientifiques et membre de l'Académie des sciences, déplore que
notre conscience collective n'ait jamais intégré ce que la science
fondamentale du XXe siècle nous dit sur le monde. Nous avons rencontré
le savant, par ailleurs auteur d'ouvrages et de bandes dessinées
de vulgarisation scientifique, en marge des Utopiales, le festival nantais
de science-fiction. Accrochez-vous à vos bretelles : le physicien nous invite
à défier le sens commun, à la découverte du très méconnu monde de la relativité.
Notre monde.

Usbek & Rica : Vous expliquez que notre conception du temps est totalement dépassée. Pourtant, lorsque Einstein met au point sa théorie de la relativité restreinte, en 1905, puis celle de la relativité générale, en 1915, ce qui nous semblait évident s’écroule d’un coup...

Thibault Damour : Le changement fondamental, c’est que la relativité restreinte nous dit que l’écoulement du temps est une illusion. La réalité existe au sein d’un espace-temps qui ne s’écoule pas. Une bonne façon que j’ai d’expliquer ça, c’est la dernière phrase du Temps retrouvé de Proust, qui représente les hommes comme des géants plongés dans les années. L’essence de Proust consiste à dire que l’idée habituelle de temps qui passe (c’est le temps perdu) est une illusion. Ce que sentait Proust intuitivement et ce que Einstein suggère, c’est que la vraie réalité est hors du temps. Il faut imaginer comme des paquets de cartes les uns sur les autres. Les cartes sont comme des photographies du passé, du présent et du futur, qui coexistent. Il n’y a pas quelque chose qui s’écoule.



Mais pourtant j’ai bien une mémoire, des souvenirs qui s’accumulent. Tout m’indique que le temps passe…

On a l’illusion de n’avoir d’informations que sur les cartes d’en dessous, celles du passé, et du coup tout se passe comme si on vieillissait. C’est à cause de la deuxième loi de la thermodynamique : l’état de l’univers dans le passé était probablement ordonné et il tend à se désordonner. C’est ce passage de l’ordre au désordre qui donne, à travers les fonctions cérébrales et neurologiques, la mémoire, et cette impression que le temps s’écoule. En réalité, la rivière du temps est gelée. Le temps n’est que la quatrième dimension de l’espace-temps. Et la science-fiction l’a découvert avant la physique ! Le livre de H. G. Wells, La machine à voyager dans le temps, commence par une très belle description du temps au sens d’Einstein, comme une dimension verticale. Le château de cartes dont je vous parlais…



« La distinction entre passé, présent et futur ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle. » Albert Einstein

Si passé et futur coexistent sans s’écouler, est-ce que ça signifie que le libre-arbitre n'existe pas ?

Oui. Le futur est déjà écrit. D’ailleurs, Einstein en était convaincu. Il avait une spiritualité cosmique hors du temps. C’est pourquoi je suis personnellement proche de la spiritualité hindouiste, qui est déterministe. Mais de toute façon, nous n’avons pas eu besoin de la science pour enterrer le libre-arbitre. Kant disait déjà que le temps est une illusion. Tout a déjà été pensé par la philosophie occidentale. Les derniers mots écrits par Einstein sont éloquents en la matière. Dans une lettre datée du 21 mars 1955, un mois avant sa mort, il termine par ces mots : « Pour nous, physiciens dans l’âme, la distinction entre passé, présent et futur ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle. »


La bonne nouvelle, en revanche, c’est que le voyage dans le futur devient possible !

Non seulement c’est possible, mais c’est « expérimentalement vérifié » : des horloges synchronisées et extrêmement précises ont été décalées de quelques milliardièmes de secondes par les effets de la relativité. L’exemple classique pour expliquer ce phénomène consiste à imaginer le cas de deux jumeaux. Si un jumeau reste sur Terre et que son frère prend une fusée et voyage à une vitesse considérable, proche de celle de la lumière, il voyagera dans le futur. À l’intérieur de la cabine, il aura juste le temps de déjeuner, de prendre un café, puis de revenir sur Terre. Mais lorsqu’il atterrira, son jumeau sera mort depuis des millions d’années. Il aura fait un saut dans le temps digne de la science-fiction. Parce que durant son voyage, il aura emprunté un espace-temps différent de celui de la Terre. Pour comprendre, il faut dessiner l’espace-temps comme un triangle : le jumeau sur Terre parcourt l'espace-temps du grand côté pendant que l'autre jumeau, dans sa fusée, parcourt l'espace-temps des deux autres côtés. On voit bien que la somme de deux côtés n’est pas égale à la longueur du troisième côté. L’espace-temps parcouru par le voyageur est donc différent de l’espace-temps du jumeau resté sur Terre.

« Toute la science moderne, depuis Galilée, s’est construite contre le « bon sens ». »

Attention toutefois à ne pas dire que le temps se « contracte ». Non, quand il voyage, le jumeau voit un temps habituel, son cœur bat comme d’habitude, il boit son café dans le même temps que d’habitude, tout son organisme fonctionne comme d’habitude. Il a vécu normalement. Pendant mettons... 60 battements de cœur. Mais quand il revient sur Terre, ces 60 battements de cœur ont correspondu à des millions d’années écoulées sur Terre, donc à des milliards de battements de cœur de son frère jumeau. On l’explique par ce triangle…



Ce que vous dites est extrêmement contre-intuitif…

Toute la science moderne, depuis Galilée, s’est construite contre le « bon sens ». Avec la relativité générale, l’espace classique de Newton, celui que tout le monde se représente, droit, immuable, disparaît. Il est remplacé par un espace-temps qu’on peut représenter comme de la gelée. Élastique et déformé en permanence par la présence de masses et d’énergie. En relativité générale, il n’y a même plus besoin de voyager pour aller dans le futur. Si un jumeau reste à proximité d’un objet extrêmement massif, comme un trou noir, et que son frère en est éloigné, quand ils se retrouveront, ils n’auront plus le même âge. Parce que l’espace-temps, et donc ce qu’on appelle communément le temps, aura été énormément déformé par la masse du trou noir.


C’est très violent pour les gens de changer ainsi notre rapport au temps, mais c’est la réalité. D’ailleurs, notre technologie nous le rappelle tous les jours. Les horloges de nos GPS doivent être compensées en permanence, sans quoi les effets de la relativité décaleraient notre position de 10 mètres par minute ! C’est dû au fait que les satellites sont plus éloignés que nous de la Terre et qu’ils évoluent donc dans un espace-temps moins déformé par celle-ci que le nôtre. Le temps de leurs horloges n’est donc pas le même que le nôtre.



Comment expliquez-vous le décalage entre cet incroyable ordonnancement du monde décrit par la science et la perception que la plupart des gens ont encore de l’espace et du temps ?

En 1922, le 31 mars, Einstein vient à Paris. Tous les journaux titrent : « Einstein à Paris. Le temps n’existe pas » ou « Le temps n’est plus ». Des choses comme ça. Les journalistes avaient senti que la théorie d’Einstein nous disait quelque chose d’important sur l’existence du temps. Des cartoons, des dessins, expliquaient ces concepts dans les journaux.

Einstein discute de ça avec les philosophes. Avec Henri Bergson notamment, qui croyait au temps qui s’écoule. C’est un dialogue de sourds... Proust est sans doute l’un des rares qui comprend intuitivement ce que dit Einstein sur le « temps illusion ». Mais l’intelligentsia de l’époque suivait la visite d’Einstein et s’intéressait philosophiquement à ce qu’il disait sur le temps.

Aujourd’hui, plus personne ne dit que le temps est illusion. Je ne sais pas exactement pourquoi. La culture scientifique et la culture littéraire se sont séparées, dans les années 1950 sans doute, quand la physique est devenue plus compliquée encore. Il y a eu un hiatus, un chiasme entre les deux. Même si l’on parle Big Bang, on en parle comme si c’était dans le passé : on n’a plus cultivé l’idée que le temps était une illusion. On explique la relativité dans le cadre newtonien. Le cadre einsteinien n’est pas pris au sérieux.



Pourtant, vous-même, vous vous efforcez de vulgariser les théories d’Einstein auprès du grand public. Pensez-vous qu’il soit possible que les consciences collectives assimilent à terme tous ces concepts ?

On pourrait apprendre à l’école les bases de relativité, c’est très simple techniquement. Dans les années 1980, on étudiait la relativité restreinte au lycée, un petit coup de relativité générale et même un peu de physique quantique. C’était le top du top ! Après on a tout supprimé, on a enlevé toute la physique du XXe siècle du programme. C’est choquant dans une société moderne fondée sur la technologie. D’autres pays, comme la Chine et la Corée du Sud, misent tout sur la science : leur société est organisée pour avoir des scientifiques de haut niveau. Nous, on supprime tout ça. La beauté de la science, plus personne n’y a accès.

« On est bien content d’être entourés d’objets hautement technologiques, mais on se fout des conséquences philosophiques de la science. Et ça, ça m’inquiète. »

Heureusement, il reste la science-fiction. C’est à mon avis le seul vecteur qui permet encore d’explorer les thèmes de la science, de les garder vivants philosophiquement. Philip K. Dick, par exemple, joue avec ces concepts, notamment dans Ubik. Il travaille aussi sur les mondes quantiques dans Le maître du haut château. La science-fiction a un rôle important pour faire apprécier la science. Le danger est que la société ne s’intéresse plus à la science parce qu’elle devient incompréhensible. On est bien content d’être entourés d’objets hautement technologiques, comme les smartphones, mais on se fout des conséquences philosophiques de la science. Et ça, ça m’inquiète.



Il y a un risque de rejet de la science par la société ?

Oui. Le rejet de la science existe déjà. Beaucoup de gens, quand on parle de science, pensent aux OGM ou au nucléaire. Et ils assimilent la science à quelque chose d’horrible, d’anti-humain. C’est ça le danger : que l’on pense que la science est contre l’homme.



D’un autre côté, il y a un vrai potentiel de fascination dans ces théories. Du moins lors vos conférences, le public semble avide de réponses sur des questions où la physique rejoint presque la métaphysique…

Oui, il y a une dimension spirituelle dont les gens sont très demandeurs. Et moi aussi. Je fais de la physique parce que depuis que je suis petit je me pose des questions métaphysiques sur la réalité. C’est vrai que ce n’est pas la physique en tant que telle qui va résoudre les mystères. Elle ne nous dit pas si Dieu existe ou pas, s’il est comme ci comma ça… Mais elle suggère. Et c’est déjà pas mal. Le temps illusion, la multiplicité des mondes en physique quantique, ça donne de quoi réfléchir à ce que ça implique pour nous philosophiquement en tant qu’êtres humains.

« Les Indiens vivent très bien depuis 3 000 ans dans un univers déterministe fondé sur le karma. Ça ne les empêche pas d’agir et d’avoir une conduite morale. »

Au point d’influencer la marche de nos sociétés ?

Je pense qu’à long terme, avoir une vision relativiste du monde changerait profondément la société. On est très loin de pouvoir dire que l’essentiel de la population a compris la relativité. Mais si on imaginait un monde dans le futur où cela serait évident pour tout le monde, je pense que ça aurait un impact majeur. Ça bouleverserait le cadre de pensée des monothéismes qui ont façonné nos civilisations. Dans le christianisme, tout est construit autour du temps linéaire : l’idée de rédemption, de jugement dernier, etc. Le jour où il n’y aura plus de différence entre passé et futur, où le temps est vu comme une illusion, les perspectives changeront complètement.

Et en même temps, il peut y avoir un danger, une dérive qui consisterait à se dire « si tout est déterminé, je ne suis responsable de rien ». Déresponsabiliser les gens des conséquences de leurs actes pourrait poser des problèmes éthiques. Les Indiens vivent très bien depuis 3 000 ans dans un univers déterministe fondé sur le karma. Ça ne les empêche pas d’agir et d’avoir une conduite morale. Pour autant, les conséquences de cette absence de temps sont à double tranchant. C’est pour ça que je refuse de jouer les apôtres. La science dit tout ce que je vous ai expliqué. Pensez-le jusqu’au bout, et si ça vous gêne et que vous voulez revenir à votre temps d’avant, revenez à votre temps d’avant…



« Pour beaucoup de gens, la science est censée avoir désenchanté le monde. Je pense que c’est un malentendu. »

N’est-ce pas aux philosophes de s’approprier ces concepts scientifiques et d’en tirer de bonnes façons de vivre ensemble ?

Par le passé, il y avait un intérêt réciproque entre philosophes et scientifiques. Martin Heidegger discutait avec le physicien Heisenberg sur la mécanique quantique. Bergson échangeait sur le temps avec Einstein. Mais aujourd’hui, la philosophie continentale s’est détournée de la science, à l’inverse du monde anglo-saxon. À Oxford, il y a toute une école autour de la théorie des mondes multiples d’Everett. Et il y a énormément de discussions aussi aux Etats-Unis sur ces sujets... Pour beaucoup de gens, la science est censée avoir désenchanté le monde. Je pense que c’est un malentendu. La physique de Newton, qui était effectivement source de désenchantement, date du XIXe siècle. La physique du XXe siècle est totalement différente, elle ouvre des choses. Nous pouvons réenchanter le monde par la science.



Illustration à la une : Les montres molles, de Salvador Dali.
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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: 2222   2222 EmptyLun 29 Mai à 9:54

Chère amie, cher ami,

Jusqu'à présent, on n’a vu aucun des manuel de géographie actuellement diffusés dans tous les établissements scolaires illustrer les inégalités de peuplement en montrant, d’un côté, une famille aisée de New-York entassée dans un appartement minuscule et, de l’autre, des Africains mourant de faim dans les étendues infinies du Mali. L’élève risquerait de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre concentration humaine et niveau de vie moyen. Cela “risquerait” de le laisser penser par lui-même, de lui faire prendre du recul quant aux prétendus liens de cause à effet.

Quand ces manuels abordent les inégalités de ressources naturelles, ils ne montrent jamais, pour illustrer des pays aux ressources naturelles limitées, la Suisse ou le Japon, et, pour illustrer l’abondance de ressources naturelles, la Tanzanie ou le Brésil. L’élève risquerait de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre ressources naturelles et niveau de vie moyen.

Quand les manuels abordent la destruction de l’environnement, ils ne montrent jamais, pour illustrer le respect de la nature, les parc naturels d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord et, pour illustrer la destruction de l’environnement, quelques-unes des innombrables scènes de désolation écologique que l’on trouve dans le Tiers-Monde, en particulier dans les pays ex-communistes ou les dictatures au Sud. L’élève risquerait de comprendre que, plus un pays est riche, plus ses habitants se soucient de l’environnement, et ont les moyens de le protéger.

Quand les manuels abordent la question de l’eau, ils ne montrent jamais, pour illustrer une région où il ne pleut presque jamais, la Côte-d’Azur et, pour illustrer un pays où il pleut énormément, un pays d’Afrique équatoriale. L’élève risquerait de comprendre qu’il n’y a aucune relation entre sécheresse et niveau de vie moyen.

On l’aura compris, le but de la géographie scolaire n’est pas du tout d’aider les enfants à connaître et comprendre le monde dans sa diversité et sa complexité. Le but est de développer chez eux un puissant sentiment de culpabilité, qui les rende émotionnellement vulnérables au discours altermondialiste, justifiant notamment les migrations massives de population du Sud vers le Nord.

Ouvrons ensemble par exemple le chapitre sur l’Afrique du Manuel de géographie Nathan (classe de 4ème) : on y commence par expliquer que, si « un tiers des ressources minières mondiales se trouvent en Afrique, pourtant, 20% de la population africaine vit dans une situation d’extrême pauvreté. »

Pourquoi ? Une grande photo juste en-dessous donne la réponse, mettant en scène, comme l’explique la légende, de pauvres mineurs congolais peinant dans la boue d’une mine de cuivre, « que des entreprises exploitent pour fabriquer des objets comme des téléphones portables. »

On insinue ainsi dans l’esprit des enfants que c’est par l’exploitation des Africains que la prospérité de l’Occident a pu se développer. Au cas où certains élèves n’auraient pas compris, sur la page suivante se trouve la photo d’un luxueux complexe touristique à Saly, « destination privilégiée des Européens au Sénégal ». Évidemment, le contraste avec la misère des mineurs de la page précédente ne peut que scandaliser le jeune lecteur… même s’il n’y a en réalité absolument aucun rapport entre les deux !

On comprend pourquoi certains collégiens issus de l’immigration ont le sentiment que les Occidentaux pillent leurs pays d’origine pour se vautrer dans le luxe.

D’autant que le matraquage idéologique ne s’arrête jamais. Ainsi peut-on voir, toujours dans le même chapitre sur l’Afrique du manuel Nathan 4ème, une photo de l’équipe de rugby d’Afrique du Sud en 2015. Est-ce pour mettre en valeur les traditions sportives du pays, ses réussites dans les compétitions internationales ? Pensez donc ! La légende explique simplement : « L’équipe nationale de rugby n’est pas représentative de la société sud-africaine, composée à 80% de personnes noires. » La propagande antiraciste est ainsi la seule chose que les élèves doivent retenir à propos de ce pays !

Manuel


À votre avis, que cherche-t-on ainsi à enseigner à nos enfants ?

C’est une véritable opération de lavage de cerveau de notre jeunesse qui est en cours.

Les nouveaux manuels de géographie se révèlent en fait être d’incroyables outils…

…de manipulation.

La géographie est longtemps restée une matière neutre. Elle enseignait ce qu’est une plaine, un plateau, une vallée, une montagne. Les enfants apprenaient le nom des fleuves, les paysages de France et du Monde, les villes, les moyens de transport.

Ils s'émerveillaient des découvertes des grands explorateurs ayant sillonné le monde, de La Pérouse à Paul-Emile Victor.

Mais avec la dernière réforme du collège, les pédagogistes ont trouvé la faille. Et ce qui était une faille est devenu une véritable autoroute !

Ils ont changé les programmes qui portaient essentiellement sur la géographie « physique » pour les faire porter sur la géographie « humaine ». Désormais, les cours de géographie sont presque des leçons d’endoctrinement écologiste ou altermondialiste (suivant les classes).

Dans les manuels de géographie, les jeunes élèves apprennent désormais qu’ils vivent sur une planète poubelle, où des êtres humains avides de s’enrichir à court terme massacrent méthodiquement toute forme de vie animale et végétale. Les cours d’eau sont empoisonnés, les rivages bétonnés, les forêts tronçonnées, les océans stérilisés, les massifs coralliens dynamités, les sols érodés et les sous-sols pillés.

Une fois qu’il a pris conscience que le genre humain est une lèpre pour la planète Terre, l’enfant découvre avec horreur que cette lèpre est divisée en deux camps, le Nord et le Sud. Le Nord, qui inclut toutefois l’Australie (la géographie s’affranchissant désormais de la réalité physique), est coupable de péchés inexpiables vis-à-vis du Sud.

Et, pas de chance, il fait partie de cette classe d’exploiteurs de l’humanité.

Dès les plus petites classes, les manuels de géographie n’épargnent rien aux élèves des injustices dont ils sont collectivement coupables, selon l’idéologie altermondialiste.






Si des milliards d’êtres humains du Sud ont faim, c’est parce que lui, élève français, ses camarades, ses parents et les autres habitants du Nord, mangent trop.





Si le Sud a soif, c’est parce que le Nord dérègle le climat.





Si le Sud est pauvre, c’est parce que le Nord fait du commerce inéquitable.





Si le Sud fait la guerre, c’est parce que le Nord lui vend des armes.





Si le Sud est sous-développé, c’est parce que le Nord l’a colonisé, puis décolonisé.

Page après page, les manuels de géographie gravent dans le cerveau des enfants l’idée absurde qu’il existe un lien de cause à effet entre la richesse des uns et la pauvreté des autres.

Aucun géographe sérieux n’enseignait jusqu’à présent sa matière comme les nouveaux programmes de l’Education nationale. Mais la notion essentielle de la géographie « scolaire » est à présent l’inégalité.



->


Étudie-t-on le peuplement du monde ? Les leçons s’intitulent « Des inégalités de peuplement », faisant valoir que les villes sont pleines de gens, alors que les déserts, eux, sont vides.


->


Étudie-t-on le cycle de l’eau ? Les manuels titreront « L’eau, une richesse inégalement répartie », et expliquent que, si certains pays sont pleins d’eau, d’autres, malheureusement sont presque parfaitement secs.


->


Étudie-t-on les zones industrielles ? On fera d’abord remarquer à l’élève que les usines sont inégalement réparties.

Évidemment, il est absurde d’aborder la géographie sous l’angle de l’inégalité car, justement, la première caractéristique de la nature est sa diversité infinie, et le but de la géographie est de l’étudier. L'étymologie du mot Géographie vient d’ailleurs du grec ancien : composé de gê qui signifie terre et graphein qui signifie écrire, décrire. Il ne s’agit pas ici d’interpréter.

Rien n’est également réparti sur Terre (à part peut-être les stupidités étalées à chaque chapitre des manuels français de géographie). Même l’air est inégalement réparti, entre le niveau de la mer et le sommet de l’Everest. C’est un fait naturel, irréfutable.

Mais la raison pour laquelle la nouvelle géographie scolaire utilise à tout bout de champ cette notion vide de sens d’inégalité est que cela permet d’endoctriner les élèves. À chaque fois qu’on leur fait pointer du doigt qu’une chose est inégalement répartie, on éveille chez eux le sentiment qu’il y a là une injustice, contre laquelle il est nécessaire de lutter.

Les exemples sont toujours savamment choisis. Quand il s’agit d’évoquer les inégalités de peuplement, on leur montre d’un côté un Américain se prélassant tout seul dans une villa californienne surdimensionnée, et de l’autre, un bidonville de Calcutta comptant 30 000 personnes au km². Ainsi l’élève retiendra de son cours que les gens du Nord dévorent l’espace sans retenue pendant qu’au Sud, de malheureux êtres humains sont obligés de vivre les uns sur les autres.

Le pire, c’est que de nombreux bons professeurs de géographie utilisent ces manuels la mort dans l’âme parce qu’ils doivent suivre les nouveaux programmes… ils n’ont pas le choix.

Vous comprendrez pourquoi il faut - de toute urgence - proposer un nouveau manuel de géographie, non politiquement orienté et de qualité, aux élèves de collège. Un moyen de tordre le bras à la hiérarchie de l'Éducation nationale, et tout faire pour imposer le retrait immédiat des ouvrages actuellement en circulation dans les établissements.

Il faut changer la donne.

Et c’est exactement ce que nous vous proposons de faire ensemble, en soutenant l’équipe courageuse des professeurs de la jeune Fondation Aristote, qui est en train de préparer son Nouveau Manuel de Géographie. Grâce à lui, nous allons enfin pouvoir contrebalancer efficacement le matraquage idéologique de nos élèves.

Ces enseignants exigeants et intègres n’en sont pas à leur coup d’essai : l’année dernière déjà, une autre équipe de la même Fondation Aristote a réussi le tour de force de proposer en un temps record un Nouveau Manuel d’Histoire absolument remarquable. Chronologique, équilibré et fédérateur, cet ouvrage, dont SOS Éducation a soutenu la publication, a déjà permis à des dizaines de milliers de collégiens d’échapper à la propagande de la repentance et de la culpabilité mémorielle qui gangrène les autres manuels.

Manuel disponible au format papier, il est aussi proposé gratuitement au format numérique. Fort de son succès, il a même essaimé hors du monde scolaire, pour une édition grand public diffusée par les éditions de La Martinière.

Considéré par le Figaro magazine comme le meilleur de sa catégorie, il a été téléchargé plus de 70 000 fois sur internet, et la version papier en est à son troisième tirage. Couvrant tout le programme de cycle 4 (5ème-4ème-3ème), il est plébiscité par les professeurs, qui l’utilisent parfois aussi « en contrebande », quand un autre manuel leur a été imposé par leur établissement !

Aujourd’hui, la Fondation Aristote a décidé de mettre tout en oeuvre pour l’édition d’un manuel de géographie, en suivant les mêmes principes d’excellence et de neutralité. Mais sans le soutien des membres de SOS Éducation, cette entreprise audacieuse risque de tourner court.

En effet, l’édition du Nouveau Manuel de Géographie demande la création de plusieurs centaines de cartes originales, et l’achat des droits de reproduction de très nombreuses photographies. L’équipe de la Fondation Aristote travaille de manière bénévole, mais elle n’a pas les moyens d’investir les 20 000 euros nécessaires pour boucler le budget de ce projet ambitieux.

Manuel



Une collecte de fonds sur le site participatif Kiss Kiss Bank Bank s'achève aujourd'hui à 18h : si le montant de 20 000 euros n'est pas atteint, l'ensemble sera perdu.

Pourtant, le travail est déjà bien avancé : voyez à quoi ressemble déjà une double page du magnifique chapitre consacré aux océans !

Manuel

André Louchet, qui assume la direction de ce projet, est l’un des plus grands géographes français, enseignant à l'École navale et professeur en Sorbonne.

Les leçons qu’il propose sont fluides, intelligentes et donnent tous les éléments pour comprendre les principaux enjeux de cette fascinante discipline. Surtout, il évite soigneusement tous les travers idéologiques des autres manuels, et s’attache au contraire à demeurer parfaitement objectif !

Il s’est entouré de plusieurs géographes de haut-vol, et de jeunes professeurs courageux qui travaillent d’arrache-pied en ce moment-même pour tenir les délais.

Nous devons soutenir leur entreprise, et je vous propose donc de financer le Nouveau Manuel de Géographie dirigé par André Louchet et édité par la Fondation Aristote grâce à un don généreux. L’ouvrage sera disponible gratuitement au format électronique (e-book), et la Fondation Aristote est en train de chercher un partenaire pour l’éditer au format papier.
Nos actions rassemblées auront un impact puissant, pour que les livres orientés cèdent la place au Nouveau Manuel de Géographie dont vous et moi pouvons soutenir aujourd’hui la publication.

C’est une opération audacieuse. L’équipe de la Fondation Aristote a besoin de tous les appuis. Il ne leur reste que quelques jours pour boucler leur collecte.

C’est pour cela que je vous prie de cliquer dès maintenant sur ce lien pour que nous puissions aider à faire aboutir ce projet:






directement, d’abord, en fournissant à l’équipe de la Fondation Aristote les quelques centaines d'euros qui leur manquent pour atteindre l'objectif de collecte et leur permettre de créer et diffuser ce Nouveau Manuel de Géographie ;





indirectement, à plus long terme, en faisant connaître cet ouvrage aux professeurs pour qu’ils jugent par eux-mêmes de sa grande qualité et qu’ils puissent le choisir, voire le promouvoir ;

J’ai envoyé cet email à plusieurs centaines de milliers de donateurs de SOS Éducation car je suis convaincue que c’est un beau projet qui mérite d’être soutenu. Malheureusement, la plupart n’auront pas pris le temps de lire cet appel dans cette période politique mouvementée, ou n’auront pas nécessairement d’importants moyens financiers. Et dans quelques heures, il sera trop tard. Malgré tout je veux croire que quelques milliers de personnes généreuses pourront s’engager à nos côtés et donner 50, 100 ou même 200 euros pour que ce projet puisse voir le jour.

Vous recevrez un reçu fiscal de 66% du montant de votre don. Si vous êtes imposable, vous pourrez ainsi réduire vos impôts : un don de 100 euros ne vous reviendra ainsi qu’à 34 euros.

Certains avaient déjà, peut-être vous-même, généreusement soutenu le précédent projet de Nouveau Manuel d’Histoire. Un an après, il est entre les mains de professeurs et d’élèves, et nous avons pu constater la qualité du programme et le sérieux de l’équipe de la Fondation Aristote. En les aidant à publier ce Nouveau Manuel, l’offre couvrirait à la fois les programmes d’Histoire et de Géographie, ce qui devrait en décupler la diffusion.

Bien sûr, en plus de votre don de soutien à la publication de ce Nouveau Manuel de Géographie, vous avez un rôle majeur dans ce combat, en parlant autour de vous de ce projet absolument nécessaire mais aussi de l’action de notre association SOS Éducation pour que vos proches nous rejoignent dans ce combat au long cours.

Avoir la possibilité de proposer des manuels de qualité, non politiquement orientés, pour cette période charnière qu’est l’adolescence est crucial. Il en va de la formation de l’esprit de nos jeunes, qui constitueront la société de demain.

C’est une opportunité unique que vous devez saisir pour contribuer à transmettre ce que vous avez eu la chance de recevoir par l’École.

Vous savez ce qui se passe désormais. Nous ne pouvons pas laisser faire ces idéologues qui lavent le cerveau de nos enfants, en leur inculquant tout un lot d’inégalités dont ils seraient coupables.

Merci infiniment pour votre fidèle soutien.

Je soutiens le projet

Claire Polin


Présidente de SOS Éducation

SOS Éducation
Association Loi 1901
d’intérêt général
habilitée à recevoir
des dons et des legs
(Loi ESS du 31/7/2014 art.74).

120 boulevard Raspail
75006 Paris, France
Tél. : 01 45 81 22 67
Fax : 01 45 89 67 17
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MessageSujet: Re: 2222   2222 EmptyLun 29 Mai à 9:55

Statement by the Prime Minister of Canada on the International Day of United Nations Peacekeepers

May 29, 2017
Ottawa, Ontario

The Prime Minister, Justin Trudeau, today issued the following statement on the International Day of United Nations Peacekeepers:

“Today, we honour the brave United Nations (UN) peacekeepers who work selflessly to provide safety and security for people around the world. We also pay tribute to the over 3,500 UN peacekeepers – including 122 Canadians – who have died in the service of peace.

“The women and men who serve as UN peacekeepers protect people from the worst effects of war – and set the stage for peace. They protect civilians, monitor ceasefires, help combatants disarm, and support peace processes as groups move forward after conflict. Peacekeepers work at the centre of many tense and dangerous situations, often endangering their own lives to help those most in need.

“Our country has a long and proud history of peacekeeping. Lester B. Pearson, Canada’s fourteenth Prime Minister and then Secretary of State for External Affairs, proposed the first large-scale UN peacekeeping mission during the 1956 Suez Crisis. For his commitment to a peaceful resolution to the crisis, he was awarded the Nobel Peace Prize in 1957.

“Sixty years later, Canada will host the 2017 UN Peacekeeping Defence Ministerial as we continue to work with our international partners to strengthen peacekeeping efforts.

“Peacekeeping embodies Canada’s commitment to the protection of human rights and the empowerment of women and girls. We must ensure women’s voices and experiences are represented in peace processes. There cannot be lasting peace without women.

“On behalf of the Government of Canada, I thank UN peacekeepers past and present who have dedicated themselves to advance peace and human rights around the world. Their bravery represents humanity at its most selfless. We will continue to work closely with the UN to support peacekeeping operations.”

PMO Media Relations:
613-957-5555

The Prime Minister's Office - Communications
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Déserts médicaux : les praticiens à diplôme étranger amortissent le choc
Henri de Saint Roman
| 29.05.2017
La nouvelle cartographie interactive de l'Ordre met en lumière la forte hausse de la population de médecins à diplôme étranger entre 2010 et 2017. Ce flux compense la diminution des praticiens diplômés en France et modifie les projections démographiques.



L'Ordre national des médecins s'apprête à dévoiler sa nouvelle cartographie interactive sur la démographie médicale, consultable en ligne. Il sera désormais possible pour tous les acteurs du système de santé, élus ou usagers, de visualiser automatiquement, année après année, le nombre de praticiens selon plusieurs critères : spécialité, mode d'exercice, sexe, origine du diplôme, commune, bassin de vie, département ou région.

« On manquait d'outils d'évaluation très fine, souligne le Dr Jean-Marcel Mourgues, conseiller national de l'Ordre, président de la section « santé publique et démographie médicale ». Si on en reste à l'échelle d'une région ou même d'un département, les chiffres peuvent être faussement rassurants. C'est au niveau des territoires qu'apparaissent des contrastes qui peuvent être inquiétants ».

Cette cartographie complète, que « le Quotidien » a pu consulter, propose un focus sur l'origine des diplômes des praticiens exerçant sur le territoire national (depuis 2010). Ce travail de bénédictin donne une indication précise sur l'évolution de la répartition territoriale des médecins disposant d'un diplôme obtenu en France, au sein de l'Union européenne ou à l'étranger hors UE.

21 % des nouveaux inscrits ont un diplôme étranger

Au 1er janvier 2017 (tableau ci-dessous), la France comptait – hors médecins remplaçants et retraités, toutes spécialités confondues – 174 146 praticiens en activité régulière à diplôme français (soit 88,5 % des effectifs médicaux totaux), à quoi il faut ajouter 10 031 praticiens à diplôme obtenu au sein de l'Union européenne (5,1 %) et 12 545 praticiens à diplôme étranger hors UE (6,4 %). En 2010, la répartition était sensiblement différente : on recensait alors 182 405 médecins à diplôme français (92,6 % des effectifs totaux), 8 416 médecins diplômés dans l'UE (4,3 %) et seulement 6 179 praticiens ayant obtenu leur diplôme hors UE (3,1 %).

La démonstration issue de ces données est claire : si le nombre de praticiens à diplôme français a chuté de 8 259 sur la période 2010/2017, cette perte de professionnels a été presque totalement compensée par l'apport symétrique des médecins à diplôme européen (+1 615) et surtout à diplôme étranger hors UE (+ 6 366). Au total, la population médicale globale est restée stable, ce qui a permis d'amortir le choc de la désertification (dans un contexte de demande croissante de soins) .

Ouverture des frontières

Toutefois, si le nombre de médecins à diplôme étranger a bondi entre 2010 et 2017, ce flux se réduit désormais. « Le nombre des nouveaux arrivants baisse d'environ 1 % par an, précise le Dr Mourgues. Pour 2016, 21 % des nouveaux médecins inscrits au tableau avaient un diplôme étranger, à peu près également répartis entre diplôme européen et hors UE ». Le praticien explique que « les vannes se sont ouvertes brutalement dans certains pays lors de leur adhésion à l'UE ou de l'ouverture de leurs frontières. Aujourd'hui, les choses se tassent un peu ».

L'analyse régionale est également très parlante. L'Ile-de-France, qui comptait 38 780 médecins à diplôme français en 2010 n'en comptait plus que 34 692 au 1er janvier 2017. Mais, sur la même période, la région francilienne a accueilli près de 3 000 médecins à diplôme étranger supplémentaires… La région Centre-Val-de-Loire a plus que triplé ses effectifs de praticiens étrangers (de 199 à 636), la région Auvergne/Rhône-Alpes les a quasiment doublés… À l’inverse, la Bretagne ne fait guère recette. Au 1er janvier de cette année, elle hébergeait 8 688 médecins diplômés en France (94 % des effectifs médicaux de la région) mais uniquement 292 diplômés dans l'UE et 284 diplômés hors UE (3 % chacun).

Portraits types

L'Ordre distingue trois catégories de praticiens à diplôme étranger. La première concerne les médecins généralistes libéraux « souvent amenés par des chasseurs de têtes, et qui ne restent pas toujours sur le lieu de leur première implantation », précise le Dr Mourgues. La deuxième porte sur les spécialistes libéraux – ophtalmologues, ORL, etc. – , « davantage ancrés sur leur lieu d'implantation », sans doute en raison d'une démographie en berne. Enfin, les hospitaliers « bénéficient dans les établissements d'un environnement plus collectif qui fait que leur intégration se passe en général plutôt bien ».

Le renfort significatif des praticiens à diplôme étranger ces dernières années mais aussi le fait que 12 000 médecins libéraux cumulent aujourd'hui emploi et retraite sont deux facteurs qui tendent à corriger les prévisions initiales en matière de démographie médicale.
Source : Le Quotidien du médecin n°9584

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Les médecins pressent le Pr Buzyn de « restaurer la confiance »
Marie Foult
| 18.05.2017



Les syndicats de médecins libéraux, fédérations hospitalières et représentants des jeunes ont quasi-unanimement salué la nomination du Pr Agnès Buzyn à la tête du ministère des Solidarités et de la Santé, mercredi après-midi. Un grand nombre d'organisations ont exprimé, dans les heures qui ont suivi l'annonce de la nouvelle équipe gouvernementale, l'envie de rencontrer rapidement leur nouvelle ministre.

Le Syndicat des médecins libéraux (SML) « souhaite relancer sans tarder les dossiers de la médecine libérale » et invite le Pr Buzyn à « restaurer la confiance avec la profession par des engagements forts ».

MG France et la Fédération des soins primaires (FSP) – qui regroupe des professions médicales et paramédicales – espèrent que la nouvelle ministre, à qui elle fera des propositions précises et concrètes, s'attellera aux dossiers urgents « de la lutte contre la désertification médicale qui s’accélère et des inégalités sociales de santé qui s’accroissent ».

L'Union française pour une médecine libre (UFML) présente également tous ses vœux de réussite à Agnès Buzyn. Son président, le Dr Jérôme Marty appelle l'ancienne patronne de la HAS à être « une ministre au chevet de la médecine, la ministre des professionnels de santé et des patients » et à « réparer les erreurs passées », après cinq années « de mandature Touraine, où le lien de confiance a été rompu ».

La FMF espère également que le changement d'équipe gouvernementale coincidera avec le début d'une nouvelle ère. « Cette nouvelle nomination doit être l'occasion de s'éloigner du dogmatisme et de la pseudo-concertation imposés ces cinq dernières années », réagit le syndicat, qui « apporte son soutien au président de la République dans sa volonté de réforme ».

Seule la CSMF s'est montrée plus froide avec Agnès Buzyn. « Sans faire de procès d'intention, sa nomination est un mauvais signal pour la médecine libérale, son passé ne rassure pas pour l’avenir », juge le président de la Confédération, le Dr Jean-Paul Ortiz.

#Gouvernement : le passé de Mme @AgnesBuzyn n'augure rien de bon pour l'avenir de la #MédecineLibérale. Entre #Inquiétude et #Scepticisme...
— Jean-Paul Ortiz (@drjportiz) 17 mai 2017



« Rétablir la confiance »

Les fédérations hospitalières accueillent avec bienveillance leur nouvelle ministre de tutelle. La Fédération hospitalière de France (FHF, hôpitaux publics) souhaite « la bienvenue » à Agnès Buzyn et se dit « sensible à la nomination d’une personnalité qui connaît parfaitement les enjeux et la complexité du secteur de la santé ». Son président Frédéric Valletoux ne doute pas « qu’elle saura rétablir une relation de confiance avec la communauté hospitalière ».

La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) souligne, elle, les compétences de la nouvelle ministre : « fine connaisseuse des questions de santé, parfaitement au fait des enjeux et des défis à relever pour transformer et pérenniser notre système de santé, et notamment des questions de qualité et de sécurité », a déclaré Lamine Gharbi, président de la FHP.

Chez les jeunes médecins et internes, l'heure est aussi à l'écoute réciproque. « Emmanuel Macron veut investir 5 milliards d’euros dans la santé, espérons que des actes concrets, en concertation avec la profession, suivront », déclare le Dr Sophie Augros, présidente de ReAJGIR (jeunes généralistes installés et remplaçants). Les internes (ISNAR-IMG et ISNI) solliciteront, eux, rapidement la ministre sur la présence des jeunes aux négociations conventionnelles, la poursuite de la prévention des risques psychosociaux, mais aussi sur l'épineux dossier de la réforme du 3e cycle.

Enfin, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a également fait part de ses félicitations au Pr Agnès Buzyn, et espère qu'elle « restaurera la confiance et renouera le nécessaire dialogue entre les professionnels de santé et le gouvernement ».
Source : Lequotidiendumedecin.fr

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Sanctionné par l’Ordre, menacé de mort pour une tribune controversée sur le FN, un généraliste choisit de déplaquer
Stéphane Long
| 20.05.2017



Un an de suspension d’exercice dont six mois ferme pour manquement aux obligations déontologiques. La sanction infligée en juillet 2016 par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Haute-Normandie a été fatale au Dr Thierry Lecoquierre. Installé au Havre depuis 27 ans, le généraliste âgé de 58 ans a mis fin à son activité au mois de décembre dernier, licencié sa secrétaire et mis en vente son cabinet, après en avoir informé ses patients.

Très affecté, le médecin confie au « Quotidien » qu’il ne s’estime plus en mesure d’exercer son métier après cette sanction ordinale qu’il trouve « extrêmement lourde ».

La justice plus clémente que l’Ordre

Pourtant, ce ne sont pas ses pratiques médicales qui sont en cause. L’Ordre lui reproche des propos tenus dans une tribune publiée sur le site « Le Plus de L’Obs » le 8 décembre 2015, et qu’il avait intitulée « Engrosser la femelle du Front national ». Dans un pamphlet très violent et perçu comme une incitation au viol, le généraliste y défendait le planning familial contre des annonces du FN.

L’affaire avait eu un retentissement national, suscitant une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux et plusieurs dizaines d’appels téléphoniques auprès du conseil départemental de l'Ordre. Au mois de mai 2016, le Dr Lecoquierre fait d’ailleurs l’objet d’un rappel à la loi par le procureur pour « incitation au crime ou au délit ». Mais aucune condamnation n’est prononcée à l’encontre du praticien.

La chambre disciplinaire régionale s’est montrée beaucoup moins magnanime… Dans la décision que « le Quotidien » a consultée, l’Ordre a estimé que ce texte comportait « des propos triviaux, orduriers, abjects et dégradants pour l’image de la femme et incitant au viol des femmes adhérentes au Front national ». Des propos de nature à déconsidérer la profession et contraire aux principes de moralité et de probité auxquels tout médecin doit se conformer. Verdict : 1 an de suspension dont six mois ferme.

Une satire mal interprétée

Curieusement, la chambre disciplinaire reproche au généraliste de ne pas s’être excusé publiquement, alors même que celui-ci exprimait des regrets dans la presse dès la mi-décembre 2015. « Je regrette le faux écho donné à mon texte, j’en assume bien sûr la responsabilité, et tiens à m’excuser, le cas échéant, s’il a pu heurter ou blesser », écrivait alors le Dr Lecoquierre.

« C’est un pamphlet que j’ai écrit sur le coup de la colère dans l’esprit d’Hara-Kiri ou de Charlie Hebdo, explique aujourd’hui le médecin. Je n’ai pas pensé un instant qu’on pouvait y voir une réelle incitation au viol. Je regrette la forme, bien sûr, mais je ne regrette pas d’avoir défendu le planning familial. »

L’affaire aura eu des conséquences dramatiques pour lui. « À l’époque, j’ai été harcelé par téléphone, on m’a menacé de mort, on a menacé de violer ma femme et mes filles. Ça a été très violent », se souvient le généraliste.

La sanction de l’Ordre a également été lourde de conséquences. « C’est terrible pour moi, pour ma famille, pour mes patients et pour la médecine générale qui manque de bras », regrette le Dr Lecoquierre.

Certes, le médecin a fait appel de la décision de première instance, retardant jusqu’à un nouveau jugement l’application de la peine. Mais cette décision ordinale l’a profondément affecté. « Je ne peux pas continuer mon métier en ayant fait l’objet d’une accusation d’incitation au viol par l’Ordre. C’est une question d’éthique et de respect de mes patients », justifie le généraliste.

Soutien massif

Le praticien a bien poursuivi quelques mois son activité en attendant le jugement en appel, mais en vain. « Chaque fois que vous faites une ordonnance, chaque fois que vous prenez une décision médicale, vous avez besoin d’être parfaitement serein, explique-t-il. Ce n’est pas possible avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. »

Qu’en pensent ses patients ? « J’ai reçu un soutien massif de leur part, répond le Dr Lecoquierre. Et pourtant, le vote FN est très important dans le quartier où j’exerce. Je n’ai eu aucune défection malgré cette affaire. »

Le médecin dit avoir reçu « des dizaines et des dizaines de courriers, parfois très touchants » de patients, de politiques et d’inconnus qui ont souhaité lui apporter son soutien. Certains ont proposé de lancer des pétitions. Mais le médecin a toujours refusé, souhaitant « ne pas répondre à un buzz par une pétition ».

Il s’accroche toujours à la décision du jugement en appel par la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre, espérant une décision favorable. Reprendra-t-il son exercice si c’était le cas ? « C’est très difficile de répondre à cette question. Il peut s’écouler beaucoup de temps avant le jugement. Ce que je sais c’est que ça a été très dur d’arrêter. » Un crève-cœur pour cet homme qui se dit passionné par la médecine générale depuis son adolescence et qui lui a consacré près de trente ans de sa vie.
Source : Lequotidiendumedecin.fr
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29 May 2017

ESA astronaut Alexander Gerst is returning to the International Space Station next year and today he revealed his mission name and logo: Horizons.

Alexander is the first of ESA’s class of 2009 astronauts who will be sent into space for a second time, launching on Soyuz MS-09 together with NASA astronaut Jeanette Epps and Russian spacecraft commander Sergei Prokopyev in May 2018. His first mission, Blue Dot, in 2014, lasted from May to November 2014.

“For Blue Dot I wanted to share the change of perspective seeing our planet from space can give you, this time I want to put the accent on exploration,” says Alexander.

“Horizons are a symbol for the unknown and when I gaze at the horizon I cannot help but wonder what lies behind it. For this reason we run scientific experiments on the Space Station: we want to broaden our horizons as humankind.”

Alexander will be part of Expedition 56 and 57, taking over as commander of the Space Station for Expedition 57.

The logo was designed to be timeless and shows a face gazing into the horizon above a blue band that symbolises the atmosphere, but also the Blue Dot mission. The new mission goes beyond Blue Dot and extends into infinity symbolised by the white arc. To the right of the mission name is a stylised International Space Station.

ESA’s Director General Jan Woerner comments: “I am glad that Alexander Gerst will be launched on his second mission to the International Space Station soon.

“His new mission name is fitting as it will open up new horizons in human and robotic spaceflight. Long-duration missions are an important basis for medical experiments that can be used on Earth as well as to prepare for human exploration beyond Earth-orbit.”
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MessageSujet: Re: 2222   2222 EmptyLun 29 Mai à 9:58

Si les Allemands me faisaient dire des choses contraires à l'honneur, vous savez déjà que cela n'est pas vrai.

Voici l’une des dernières lettres écrites par le préfet d’Eure-et-Loir, Jean Moulin, avant la capitulation du gouvernement de Pétain suite à l’invasion allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Révoqué dès la fin de l’année 1940, Jean Moulin entre vite dans la clandestinité et se rapproche de la résistance gaullienne. La lettre suivante, adressée à sa mère et sa sœur Laure, paraît terrible lorsque l’on connaît la fin de l’histoire : arrêté dans la banlieue lyonnaise en juin 1943, Jean Moulin est torturé par le chef de la Gestapo. Il meurt de ses blessures. Après la guerre, Jean Moulin est reconnu pour sa conduite héroïque et entre au Panthéon.

15 juin 1940

Bien chère Maman,
Bien chère Laure,

Je vous ai peu donné de mes nouvelles ces derniers jours. La faute en est aux événements tragiques que j’ai vécus. J’ai vu bien des misères humaines. Mon réconfort a été de voir bien des dévouements obscurs, des dévouements que tout le monde ignorera toujours, hormis quelques spectateurs.

Mon pauvre département est mutilé et saignant de toute part. Rien n’a été épargné à la population civile.

Quand vous recevrez cette lettre, j’aurai sans doute rempli mon dernier devoir. Sur ordre du gouvernement, j’aurais reçu les Allemands au chef-lieu de mon département et je serai prisonnier.

Je suis sûr que notre victoire prochaine — grâce à un sursaut d’indignation du reste du monde et à l’héroïsme de nos soldats, qui valent mieux que l’usage que l’on en a fait — viendra me délivrer.

Je ne savais pas que c’était si simple de faire notre devoir quand on est en danger.

Je pense à vous de tout mon cœur.

Jean

Si les Allemands me faisaient dire des choses contraires à l’honneur, vous savez déjà que cela n’est pas vrai.

---------------------------------------

29 May 2017

ESA has begun operating a new simulator that fires a laser to generate a variety of oxygen normally encountered only in low orbits – and known to eat away at satellite surfaces.

The new facility is housed in the Materials and Electrical Components Laboratory, one of a suite of labs at ESA’s technical centre in the Netherlands, devoted to simulating every aspect of the space environment.

This latest addition focuses on reproducing a phenomenon that remained unknown during the first decades of the space age. It was when early Space Shuttle flights returned from low orbit in the early 1980s that engineers got a shock: the spacecraft’s thermal blankets had been severely eroded.

The culprit turned out to be highly reactive atomic oxygen – individual atoms of oxygen at the fringes of the atmosphere, the result of standard oxygen molecules of the kind found just above the ground being broken apart by powerful ultraviolet radiation from the Sun.
Shuttle aglow with atomic oxygen

Today, all missions below about 1000 km need to be designed to resist atomic oxygen, such as Europe’s Earth-watching Sentinel satellites. The precise extent of atomic oxygen effects varies with the 11 years of the solar cycle.

ESA’s previous atomic oxygen generator, ATOX, was built to study materials for the International Space Station, but was coming to the end of its life.

“Our new LEOX, Low Earth Orbit Facility, has been fired for the first time after two years of preparation,” comments Christopher Semprimoschnig, heading ESA’s Materials’ Physics & Chemistry Section.

“It’s been a challenge to design and build because what we have to do is reproduce something that simply does not exist on Earth.”

Atomic oxygen erosion

There are only a handful of facilities around the globe that can reliably generate atomic oxygen for this kind of testing.

LEOX generates atomic oxygen at energy levels that are equivalent to orbital speed – 7.8 km/s – to simulate the space environment as closely as possible. It can also test at a higher flow, saving time and money for testing.

Purified molecular oxygen is injected into a vacuum chamber with a pulsing laser beam focused onto it. With a purple flash each time the laser is fired, the oxygen is converted into a hot plasma whose rapid expansion is channelled along a conical nozzle. It then dissociates to form a highly energetic beam of atomic oxygen.

To work reliably during a test typically lasting hours, the laser timing must stay precise to millisecond scale, and directed to an accuracy measured in thousandths of a millimetre.

RAPPORT DE
Y'becca
DANS LE
RESPECT DES VIES
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MessageSujet: Re: 2222   2222 EmptyVen 2 Juin à 9:11

Si les Allemands me faisaient dire des choses contraires à l'honneur, vous savez déjà que cela n'est pas vrai.

Voici l’une des dernières lettres écrites par le préfet d’Eure-et-Loir, Jean Moulin, avant la capitulation du gouvernement de Pétain suite à l’invasion allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Révoqué dès la fin de l’année 1940, Jean Moulin entre vite dans la clandestinité et se rapproche de la résistance gaullienne. La lettre suivante, adressée à sa mère et sa sœur Laure, paraît terrible lorsque l’on connaît la fin de l’histoire : arrêté dans la banlieue lyonnaise en juin 1943, Jean Moulin est torturé par le chef de la Gestapo. Il meurt de ses blessures. Après la guerre, Jean Moulin est reconnu pour sa conduite héroïque et entre au Panthéon.

15 juin 1940

Bien chère Maman,
Bien chère Laure,

Je vous ai peu donné de mes nouvelles ces derniers jours. La faute en est aux événements tragiques que j’ai vécus. J’ai vu bien des misères humaines. Mon réconfort a été de voir bien des dévouements obscurs, des dévouements que tout le monde ignorera toujours, hormis quelques spectateurs.

Mon pauvre département est mutilé et saignant de toute part. Rien n’a été épargné à la population civile.

Quand vous recevrez cette lettre, j’aurai sans doute rempli mon dernier devoir. Sur ordre du gouvernement, j’aurais reçu les Allemands au chef-lieu de mon département et je serai prisonnier.

Je suis sûr que notre victoire prochaine — grâce à un sursaut d’indignation du reste du monde et à l’héroïsme de nos soldats, qui valent mieux que l’usage que l’on en a fait — viendra me délivrer.

Je ne savais pas que c’était si simple de faire notre devoir quand on est en danger.

Je pense à vous de tout mon cœur.

Jean

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The new facility is housed in the Materials and Electrical Components Laboratory, one of a suite of labs at ESA’s technical centre in the Netherlands, devoted to simulating every aspect of the space environment.

This latest addition focuses on reproducing a phenomenon that remained unknown during the first decades of the space age. It was when early Space Shuttle flights returned from low orbit in the early 1980s that engineers got a shock: the spacecraft’s thermal blankets had been severely eroded.

The culprit turned out to be highly reactive atomic oxygen – individual atoms of oxygen at the fringes of the atmosphere, the result of standard oxygen molecules of the kind found just above the ground being broken apart by powerful ultraviolet radiation from the Sun.
Shuttle aglow with atomic oxygen

Today, all missions below about 1000 km need to be designed to resist atomic oxygen, such as Europe’s Earth-watching Sentinel satellites. The precise extent of atomic oxygen effects varies with the 11 years of the solar cycle.

ESA’s previous atomic oxygen generator, ATOX, was built to study materials for the International Space Station, but was coming to the end of its life.

“Our new LEOX, Low Earth Orbit Facility, has been fired for the first time after two years of preparation,” comments Christopher Semprimoschnig, heading ESA’s Materials’ Physics & Chemistry Section.

“It’s been a challenge to design and build because what we have to do is reproduce something that simply does not exist on Earth.”

Atomic oxygen erosion

There are only a handful of facilities around the globe that can reliably generate atomic oxygen for this kind of testing.

LEOX generates atomic oxygen at energy levels that are equivalent to orbital speed – 7.8 km/s – to simulate the space environment as closely as possible. It can also test at a higher flow, saving time and money for testing.

Purified molecular oxygen is injected into a vacuum chamber with a pulsing laser beam focused onto it. With a purple flash each time the laser is fired, the oxygen is converted into a hot plasma whose rapid expansion is channelled along a conical nozzle. It then dissociates to form a highly energetic beam of atomic oxygen.

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