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  L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca

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yanis la chouette




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MessageSujet: L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca    L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca EmptyMer 3 Mai à 9:25

MA CHÈRE ÉCOSSE...
DÉCÉDÉE EN 1995, ELLE N'EU PAS L'OCCASION D'ASSISTER À MES EXPLOITS.
LA ROYAL SHAKESPEARE COMPANY PLEURENT UNE AMIE GRANDIOSE.
VICTIME DU CANCER... 2...

SEAN CONNERY, HIGLANDER D'UNE ÉCOSSE ENTENDU ET SEREINE DANS L'AVENIR.
JE VOUS RECITE CE POÈME POUR VOTRE PATRIE ET LA DOUCE SUSAN FLEETWOOD.


Vérité éphémère
Jules Delavigne

Ta créativité est ton essence
Même si tu ne le sais pas
Pour ce que tu fais, tes proches te flattent
Des fois ils te rabaissent, des fois c’est l’indifférence
Tu comprends, mais tu ne les comprends pas
Leur objectivité est-elle ternie par amour, amitié, jalousie ?
Tu te dis que ce n’est pas de leur faute
Tu as surement raison
Mais toi, tu cherches la vérité
Ces sages autour ne t’aident guère
Et la vérité ne vient pas de toi tout seul
Pourtant tu as de la chance
Des autres te regardent aussi
Et ceux-là tu ne les connais pas

Jules Delavigne, Conclusions, 2008

Susan Fleetwood est une comédienne écossaise, née le 21 septembre 1944 à St Andrews, Fife et morte le 20 septembre 1995, à Salisbury, Wiltshire d'un cancer de l'ovaire à 51 ans.

Avec Terry Hands elle fait partie de the Liverpool Everyman Company en 1964. Elle succède, en 1972, à Judi Dench en Portia dans la production du Marchand de Venise de la Royal Shakespeare Company où elle est admise comme artiste associé. En 1974, elle joue Imogen dans Cymbeline monté par John Barton. Au cinéma elle a joué un des rôles principaux du Sacrifice d'Andreï Tarkovski en 1986.

Elle est la sœur du musicien et acteur Mick Fleetwood.
Filmographie non exhaustive

Persuasion (1995) : Lady Russell
Wycliffe série TV (1994) : Lady Cynthia Bottrell dans l'épisode La mort d'un flûtiste
Cadfael série TV (1994) : Agnès Picard dans l'épisode Le Lépreux de Saint-Gilles (The Leper of Saint Giles) (paru en 1981) (l'épisode se passe en octobre 1139)
Les règles de l'art (Lovejoy) série TV (1993) : Mary Gladen dans l'épisode Poetic Licence
Les Frères Krays (The Krays) (1990) : Rose
Sur la route de Nairobi (White Mischief) (1987) : Lady Gwladys Delamer
Le Sacrifice (1986) : Adelaïde
Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes) (1985) : Mme Dribb
Chaleur et poussière (Heat and Dust) de James Ivory (1983) : Mme Crawford
Le Choc des Titans (1981) : Athena

Liens externes

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d'autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation
(en) Susan Fleetwood [archive] sur l’Internet Movie Database

Paroles et lyrics de l'hymne écossais O Flower of ScotlandWhen will we seeYour like again,That fought and died for Your wee bit hill and glen,And stood against him (England!)Proud Edward's ArmyAnd sent him homeward Tae think again.The hills are bare now And autumn leaves lie thick and stillO'er land that is lost now,Which those so dearly held,That stood against him Proud Edward's ArmyAnd sent him homeward Tae think again.Those days are past now And in the past they must remain But we can still rise now,And be the Nation again That stood against him (England!) Proud Edward's army And sent him homeward Tae think again. O Flower of Scotland When will we seeYour like again,That fought and died forYour wee bit hill and glen,And stood against him, Proud Edward's ArmyAnd sent him homeward Tae think again.

Traduction de l'hymne écossais Ô Fleur d'Écosse Quand reverrons-nousLes hommes dignesQui se sont battus et sont morts pourTes minuscules collines et vallées,Et se sont dressés contre lui,L'armée du fier EdouardEt l'ont renvoyé chez luiPour qu'il y réfléchisse à deux fois.Les collines sont désertes à présent Et les feuilles d'automne épaisses et silencieuses Recouvrent notre pays qui est désormais perdu,Si chèrement défendu par ces hommes,Ceux qui se sont dressés contre lui L'armée du fier EdouardEt l'ont renvoyé chez lui Pour qu'il y réfléchisse à deux fois.Désormais, ces temps sont du passé Et dans le passé ils doivent demeurerMais nous pouvons encore nous leverEt redevenir la NationQui s'est dressée contre lui,L'armée du fier Edouard Et l'ont renvoyé chez luiPour qu'il y réfléchisse à deux fois.Ô Fleur d'Écosse Quand reverrons-nous Les hommes dignesQui se sont battus et sont morts pourTes minuscules collines et valléesEt se sont dressés contre lui,L'armée du fier Edouard Et l'ont renvoyé chez lui Pour qu'il y réfléchisse à deux fois. Publié par Maxime Lambert, le 04 décembre 2012

En savoir plus : http://sport.gentside.com/hymne/hymne-ecossais-flower-of-scotland-histoire-paroles-musique-et-traduction_art35993.html
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Vieille ferme à la Toussaint
Emile Verhaeren

La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
Les feuillages fanés des frênes et des aunes.

Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
Et qui, de père en fils, longuement s’éreintèrent,
Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
A secouer la plaine à grands coups de labeur.

Puis elle songe encor qu’elle est finie et seule,
Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
Même jusqu’au foyer où s’abrite l’aïeule.

Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
Et tristement, et lourdement se font entendre,
Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.

Et quand la chute en or des feuillage effleure,
Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
La ferme croit sentir ses lointains trépassés
Qui doucement se rapprochent d’elle, à cette heure,
Et pleurent.

Emile Verhaeren, Toute la Flandre

JE SUIS DE CEUX QUI OSE DIRE...
IL Y A UN ESPRIT DES FLANDRES ET IL Y A LA CONSCIENCE ÉCOSSAISE;
NE L'OUBLIEZ JAMAIS GRANDS SEIGNEURS DU RIEN ET DU TOUT.
VOTRE VANITÉ N'EST QUE DE PALE TENEUR DEVANT NOTRE ORGUEIL ET FIERTÉ
D’ÊTRE NÉE OU NÉ ET D’ÊTRE Là...

RAPPORT D'UNE CONSCIENCE EUROPÉENNE ET HUMANISTE
PAR LE
CITOYEN TIGNARD YANIS
OU TAY
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MessageSujet: Re: L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca    L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca EmptyMer 3 Mai à 9:25

MES AMIES ET MES FRÈRES. NE TE LAISSE PAS ÉBLOUIR PAR LA RICHESSE DES TRÉSOR
CAR LEURS PRÉCIEUX EST LIÉS À L'IMMENSITÉ DE L'IMMORTALITÉ À ACCOMPLIR: LE BIEN.
VOILÀ MON AMOUR ET MES ESPÉRANCES, ESPRIT DU SILENCE. YANIS

Le Choc des Titans (Clash of the Titans) est un péplum britannico-américain de fantasy et de mythologie, réalisé par Desmond Davis et sorti en 1981. Il est fondé sur le mythe de Persée. Les effets spéciaux des créatures sont réalisés par Ray Harryhausen, fameux pour ses animations image par image (et dont c'est le dernier film). Le Choc des Titans est un grand succès commercial de l'année 1981. Alan Dean Foster a novélisé le film en 1981.

Synopsis

Acrisius, roi d'Argos, jette à la mer dans un cercueil de bois sa fille Danaé et le fils de celle-ci, Persée, encore au berceau (on avait prédit que l'enfant serait fatal à Acrisius). Zeus, le père de Persée, ordonne à son frère Poséidon, roi de la mer, de libérer le Kraken pour détruire Argos, ce qui réalisera ainsi la prédiction sur Persée. Danae et Persée au contraire sont amenés sains et saufs sur l'île de Sérifos.[style à revoir]

Calibos est le fils de Thétis, la déesse de la mer, qui l'adore. Il était un beau jeune homme et devait se marier avec la princesse Andromède, fille de la reine Cassiopée et héritière de la riche ville de Joppé et finalement de toute la Phénicie. Mais il a commis, entre autres méfaits, le crime de tuer tout le troupeau sacré de chevaux volants qui appartenait à Zeus, à part l'étalon Pégase ; le dieu suprême l'a donc transformé en un monstre qui s'est vu alors rejeté et forcé de vivre comme un paria dans les marécages et les eaux stagnantes. Thétis, furieuse du sort assigné à son fils, a juré que si Calibos ne peut pas épouser Andromède, aucun autre homme ne le pourra non plus.

Non moins exaspérée par la dévotion totale de Zeus envers son propre fils, Thétis transporte Persée de Serifos à Joppé. S'étant lié d'amitié avec Ammon, un érudit et un compositeur de pièces, Persée apprend l'aventure d'Andromède et de sa triste situation : elle ne peut pas se marier à moins que son prétendant ne réussisse à résoudre une énigme que lui donnera Calibos. Tout prétendant qui n'y arrivera pas sera brûlé sur le bûcher. En se servant d'une épée, d'un bouclier, et d'un casque qui rend son propriétaire invisible, que lui ont donné les dieux, Persée capture Pégase et découvre la réponse à l'énigme : c'est l'anneau que porte Calibos. Ce dernier est à deux doigts de le tuer, mais Persée lui coupe la main avec son épée, bien que dans la lutte il perde son casque.

À la cérémonie suivante où l'on attend un nouveau prétendant, Persée entre, répond correctement à l'énigme et présente la main coupée de Calibos avec l'anneau, gagnant ainsi la main d'Andromède. Dans le temple de Thétis, Calibos supplie sa mère pour le venger de Persée, mais elle lui répond qu'elle en est incapable car Persée est protégé par Zeus, cependant elle peut se venger sur Joppé. Lors du mariage, la reine Cassiopée compare la beauté d'Andromède à celle de Thétis elle-même, ce qui met la déesse en colère. La statue de Thétis s'effondre et sa tête s'anime, en exigeant que dans les trente jours Andromède soit offerte vierge en sacrifice au Kraken, autrement Joppé sera détruite.

Persée cherche un moyen de vaincre le monstre. Quand Zeus ordonne à Athéna de donner sa chouette à Persée, elle préfère demander à Héphaïstos de construire la chouette mécanique Bubo pour aider Persée. Bubo le conduit vers les sorcières du Styx, trois femmes aveugles qui lui révèlent que son seul espoir de survivre s'il combat contre le Kraken est d'utiliser la tête d'un autre monstre, la Gorgone Méduse. Jadis une femme superbe, Méduse, avait osé faire l'amour avec Poséidon dans le temple d'Aphrodite et avait pour cela été transformée par la déesse en monstre horrible. La voir dans les yeux devait changer en pierre toute créature vivante, y compris le Kraken. Elle habite sur l'Île des Morts, qui se trouve de l'autre côté du Styx, sur les bords des Enfers. Persée s'y rend et lui coupe la tête, puis il affronte Calibos qu'il finit par tuer avec l'épée d'Aphrodite. Il tue également trois scorpions géants nés du sang de la tête de Méduse.

Juste au moment où Andromède est sur le point d'être sacrifiée au Kraken, Persée apparait chevauchant Pégase ; grâce à la tête de Méduse il change le Kraken en pierre et libère Andromède. Par un décret de Zeus, le héros et l'héroïne deviennent des constellations, et Pégase et Cassiopée connaissent la même métamorphose.
Fiche technique
Ray Harryhausen est coproducteur du film et en conçoit les effets spéciaux.

Réalisation : Desmond Davis
Scénario : Beverley Cross
Décors : Frank White
Costumes : Emma Porteus
Photographie : Ted Moore
Montage : Timothy Gee
Musique : Laurence Rosenthal
Production : Ray Harryhausen et Charles H.Schneer
Société de production et de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue : anglais
Genre : Aventure, péplum, fantastique, fantasy
Budget : 15 millions de dollars
Durée : 118 minutes
Dates de sortie :
Drapeau des États-Unis États-Unis : 12 juin 1981
Drapeau de la France France : 8 juillet 1981

Distribution

Harry Hamlin (V.F : Bernard Murat) : Persée
Judi Bowker (V.F : Martine Irzenski) : Andromède
Burgess Meredith (V.F : Henri Labussiere) : Ammon
Laurence Olivier (V.F : Jacques François) : Zeus
Jack Gwillim (V.F : William Sabatier) : Poséidon
Claire Bloom (V.F : Claire Guibert) : Héra
Maggie Smith (V.F : Nadine Alari) : Thétis
Ursula Andress : Aphrodite
Susan Fleetwood : Athéna
Pat Roach : Héphaïstos
Siân Phillips : Cassiopée
Neil McCarthy (V.F : Georges Atlas) : Calibos
Tim Pigott-Smith (V.F : Sady Rebbot) : Thallo, le compagnon de Persée
Flora Robson (V.F : Paule Emanuele), Anna Manahan, Freda Jackson : Les trois Grées
Donald Houston : Acrisios
Vida Taylor : Danaé

Production

Le film est coproduit par Ray Harryhausen (Les Voyages de Gulliver, Jason et les Argonautes, Un million d'années avant J.C., Le Voyage fantastique de Sinbad, etc.). Ray Harryhausen prend sa retraite peu après la sortie du film. Le Choc des Titans est sa dernière grande réalisation en termes d'effets spéciaux.

Le budget final du film est estimé à environ 15 millions de dollars américains1.
Accueil critique
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En 1981, le savoir-faire de Ray Harryhausen commence à paraître anachronique tout en conservant la séduction du travail artisanal.
Box office

Le Choc des Titans sort aux États-Unis le 12 juin 1981, le même jour que Les Aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg. Le Choc des titans engrange un peu plus de 41 millions de dollars pendant son exploitation en salles aux États-Unis, ce qui constitue le 11e meilleur chiffre pour l'année 19812. Ces recettes couvrent largement les frais du film, qui avait coûté environ 15 millions de dollars1, et en font un franc succès commercial.
Distinctions

Le film remporte en 1982 le Saturn Award du meilleur acteur dans un second rôle pour Burgess Meredith. Il fut en lice pour plusieurs autres Saturn Awards : celui du meilleur film fantastique, de la meilleure musique, des meilleurs costumes, des meilleurs effets spéciaux et du meilleur second rôle féminin (pour Maggie Smith)3.

En 1982, le film remporte aussi le Prix du meilleur film fantastique familial lors des Young Artist Awards3.
Analyse

Le personnage de Calibos, absent du mythe antique, est directement inspiré du personnage de Caliban dans la pièce La Tempête de Shakespeare4.

La chouette mécanique Bubo porte le nom du genre Bubo, qui regroupe des rapaces nocturnes comme le hibou grand-duc et le harfang des neiges.
Postérité

Stephen R. Wilk a écrit en 20005 que « la plupart des gens qui aujourd'hui ont une idée de l'histoire de Persée et de Méduse le doivent au Choc des titans de 1981 ».
Remake
Article détaillé : Le Choc des Titans (film, 2010).

Ray Harryhausen
concepteur d’effets spéciaux 1942 : Tulips Shall Grow · 1949 : Monsieur Joe · 1953 : Le Monstre des temps perdus · 1955 : Le monstre vient de la mer · 1956 : Les soucoupes volantes attaquent · 1957 : À des millions de kilomètres de la Terre · 1958 : Le Septième Voyage de Sinbad · 1960 : Les Voyages de Gulliver · 1961 : L'Île mystérieuse · 1963 : Jason et les Argonautes · 1964 : Les Premiers Hommes dans la Lune · 1966 : Un million d'années avant J.C. · 1969 : La Vallée de Gwangi · 1974 : Le Voyage fantastique de Sinbad · 1977 : Sinbad et l'œil du tigre · 1981 : Le Choc des Titans

Un remake américain du film, également titré Le Choc des titans, est réalisé en 2010 par Louis Leterrier, avec Sam Worthington dans le rôle de Persée. On peut apercevoir la chouette Bubo au détour d'une scène où Persée manipule pendant quelques secondes l'oiseau mécanique. Bubo réapparaît brièvement dans la suite de ce remake, La Colère des Titans, sortie en 2012, où Héphaïstos lui parle pour tromper sa solitude dans ses forges.

CLIN D'OEIL
de
TAY
La chouette effraie


France
Nérée Beauchemin

Oui, mon pays est encor France :
La fougue, la verve, l’accent,
L’âme, l’esprit, le coeur, le sang,
Tout nous en donne l’assurance :
La France reste toujours France.

Aujourd’hui, tout comme naguères,
Ne sommes-nous pas, trait pour trait,
Le vrai profil, le vif portrait
Du Normand, père de nos pères ?
Français, vous êtes nos grands frères.

Il est toujours vert et vivace,
Le rameau du vieil arbre franc ;
De sève chaude exubérant,
Superbe et fort comme la race,
Il est toujours vert et vivace.

Vienne la magnifique aurore
Des fêtes d’hiver, Montréal,
Narguant l’âpre vent boréal,
Pour la danse revêt encore
Son domino multicolore.

Pittoresque palais féerique,
Sur tes murs de glace et de feu,
Le drapeau rouge, blanc et bleu
Arbore au soleil d’Amérique
La chaude gaîté d’Armorique.

Avec la fusée écarlate,
Qui crépite et crible d’éclairs
Le cristal de tes dômes clairs,
Dans l’air qu’elle échauffe et dilate
L’allégresse de France éclate.

Mais au lointain si notre oreille
Entend le clairon du combat,
C’est alors que le coeur nous bat,
C’est alors que le sang s’éveille,
Au son qui frappe notre oreille.

Sonnez, chantez, clairons sonores !
Allons, étendards, en avant !
Dans le feu, l’éclair et le vent,
Déployez vos plis tricolores !
Sonnez, chantez, clairons sonores !

L’envahissement est immense.
– Pour chasser ces grands reîtres roux,
Que ne sommes-nous avec vous,
Jeunes soldats de la défense !
Oh ! notre douleur est immense.

France, ô maternelle patrie,
Nos coeurs, qui ne font qu’un pour toi,
Encore palpitants d’émoi,
Saignent des coups qui t’ont meurtrie,
France, ô maternelle patrie !

Ici comme là-bas on pleure.
Dévorant le sanglant affront,
Baissant les yeux, courbant le front,
Silencieux, on attend l’heure.
Ici comme là-bas on pleure.

Quand finira l’horrible transe ?
Oh ! quand de Versaille à Strasbourg,
Cloche, canon, clairon, tambour
Proclameront la délivrance
De la grande terre de France ?

Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales

LIBERTÉ D'EXPRESSION DANS Y'becca

En conscience dit :
30 octobre 2011 à 10:47

Très beau poème, superbe hommage rendu à la France envahie, occupée, sa civilisation anéantie, ses fils et ses filles réduits à la servitude.
Ce que ne peuvent même pas comprendre certains, à l’esprit assez perverti et décadent pour y voir des « élucubrations mal senties » (c’est l’hôpital qui se moque de la charité ?)ou encore « un cynisme désabusé qui coupe les cheveux en quatre (vraiment n’importe quoi !). Ceux-là, nous pouvons deviner, rien qu’à leurs propos, ce qu’ils feraient dans des temps de guerre et d’occupation…
JD Caton dit :
8 octobre 2011 à 16:56

Je préfère au cynisme désabusé qui coupe les cheveux en quatre,l’émotion spontanée d’un véritable sentiment patriotique.La beauté des choses est souvent plus vivante dans le regard qui se porte sur elles, que dans leur existence propre.
Rouge Le Renard dit :
21 juin 2010 à 15:00

Allez regarder la télé française, ses centres villes, ses architectures… Tout du amerloque, du babylonien, du fatras hamburger oriental… Les guerres de la France n’ont fait que la détruire elle même, puis la France, le drapeau s’est substitué au peuple…

Ce poème est une élucubration mal sentie
camille dit :
5 avril 2010 à 19:33

Il y a un probléme au début, c’est dit la France mais à la fin du poème il est ecrit Les floraisons matutinales cela pourrait porter à confusion mais malgré cela votre site est impressionnant et remarquable, sans oublier les nombreuses découvertes de poémes grace à vous. Merci.

LIBERTÉ D'EXPRESSION DANS Y'becca

CLIN D'OEIL
de
TAY
La chouette effraie
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MessageSujet: Re: L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca    L’ÉCOSSE, SEAN CONNERY, SUSAN FLEETWOOD ET Y'becca EmptyMer 3 Mai à 9:26

Eschyle (en grec ancien Αἰσχύλος / Aiskhúlos), né à Éleusis (Attique) vers 526 av. J.-C., mort à Géla (Sicile) en 456 av. J.-C., est le plus ancien des trois grands tragiques grecs. Précédé par d'autres dramaturges1, il participe à la naissance du genre tragique grâce à certaines innovations, comme le nombre d'acteurs qu'il porte à deux selon Aristote2. Treize fois vainqueur du concours tragique, il est l'auteur d'environ 110 pièces dont sept seulement nous ont été transmises3. Le théâtre d'Eschyle est essentiellement remarqué pour sa force dramatique, la tension, l'angoisse qui habite ses pièces, dont la cohérence se comprend surtout par la progression qui les reliait au sein de trilogies « liées », dont ne subsiste aujourd'hui que l’Orestie. S'il ne développe pas la psychologie des personnages, ses choix lui permettent de mettre en valeur ses conceptions puissantes sur l'équilibre de la cité, le dégoût de l’hybris qui met en danger cet ordre, et le poids de la décision des dieux dans la conduite des affaires humaines, notamment à travers le sort militaire, ou la malédiction familiale (dans le cas de Thèbes et des Atrides notamment).

Éléments biographiques

La vie d'Eschyle est très mal connue4. Né d'un certain Euphorion5, vers 525 av. J.-C., à Éleusis en Attique, ville des mystères en l'honneur de Déméter auxquels il est initié, il appartient à une grande famille athénienne. Il est témoin dans sa jeunesse de la fin de la tyrannie des Pisistratides à Athènes6. Contemporain des guerres menées contre les Perses, il prend part à dix ans d'intervalle à la bataille de Marathon en 490 av. J.-C., en compagnie d'ailleurs d'au moins un de ses frères, Cynégire, qui fut d'ailleurs l'un des héros de cette guerre,5,7, et à celle de Salamine en 480 av. J.-C. Cette période de guerre à l'issue heureuse marqua durablement Eschyle, lui inspirant huit ans plus tard Les Perses (472 av. J.-C.), sa plus ancienne tragédie conservée8, et imprégnant plus généralement le reste de son œuvre. La première victoire d'Eschyle au concours tragique se place en 484 av. J.-C., mais sa carrière devait être entamée dès l'an 500 av. J.-C.8. Sur un total d'environ cent dix pièces, il n'en subsiste aujourd'hui que sept. Six d'entre elles sont représentées entre 472 et 458 av. J.-C., dans l'Athènes de Périclès : Les Perses (472), Les Sept contre Thèbes (467), Les Suppliantes (peut-être 463) et l'Orestie, sa treizième et dernière victoire (458)9. Eschyle rejoint ensuite la Sicile (où il s'est déjà rendu, à l'invitation du tyran de Syracuse Hiéron, après la représentation des Perses). C'est peut-être là qu'il compose le Prométhée enchaîné dont l'attribution même reste douteuse8. Il meurt à Géla en 456 av. J.-C., selon la légende en recevant une tortue sur la tête, lancée par un rapace qui aurait pris son crâne chauve pour un caillou destiné à briser la carapace5,10.
Les pièces

Eschyle est l'auteur de quatre-vingt-dix tragédies11 et de vingt drames satiriques12, il remporte sa première victoire au concours en 484 av. J.-C. (il est treize fois victorieux au total). Il compte parmi ses rivaux Pratinas, Phrynichos le Tragique, Chérilos d'Athènes, et plus tard le jeune Sophocle qui le bat en 468 av. J.-C. Sept pièces d'Eschyle seulement nous sont parvenues. Certaines de ses pièces disparues ne sont connues que par leur titre (Iphigénie, Philoctète, Pénélope, Les Mysiens, Les Femmes thraces, Les Salaminiennes13), ou parfois par des fragments comme dans le cas de Niobé ou des Myrmidons14. L'existence de certaines autres pièces ne peut être que supposée, par exemple pour le Prométhée délivré et le Prométhée porte-feu qui auraient pu compléter le Prométhée enchaîné dans le cadre d'une trilogie15.
Les Perses
Article détaillé : Les Perses.

Cette pièce (Πέρσαι / Pérsai) représentée en 472 av. J.-C. fait à l'origine partie d'une tétralogie qui remporte le concours. Les quatre pièces la composant ne sont sans doute pas liées et seraient les suivantes : Phinée (sur ce roi thrace tourmenté par les Harpyes et cité dans la légende des Argonautes) précède Les Perses, puis viennent Glaucos de Potnies (sur ce fils de Sisyphe dévoré par ses chevaux aux jeux funèbres de Pélias), et enfin un drame satyrique, Prométhée16. Le chorège d'Eschyle est le jeune Périclès. Elle relate la bataille de Salamine du point de vue des Perses défaits de Xerxès : la pièce joue donc sur un paradoxe, en relatant une catastrophe ressentie comme triomphe par le public athénien. Il s'agit de la seule tragédie grecque à sujet historique qui ait subsisté17.
Les Sept contre Thèbes
Article détaillé : Les Sept contre Thèbes.

Représentés au printemps 467 av. J.-C., Les Sept contre Thèbes (Ἑπτὰ ἐπὶ Θήϐας / Heptà epì Thếbas), étaient probablement la troisième pièce d'une trilogie thébaine (les deux premières étaient un Laïos et un Œdipe), complétée par un drame satyrique : La Sphinx. Eschyle obtint cette année-là le prix16. Étéocle attend l'attaque des sept chefs contre Thèbes, parmi lesquels son frère exilé Polynice et prépare la défense thébaine. La pièce est menée par un chœur de Thébaines terrifiées par l'imminence de la tuerie. Celles-ci constatent la mort des rois frères, qui vérifie la malédiction d'Œdipe, et leurs lamentations concluent la trilogie sur la malédiction de Laïos et de ses descendants. Eschyle omet donc l'épisode des Épigones qui réalise dans le mythe l'oracle d'Apollon : ce dernier avait prédit la perte de Thèbes, et non de la race de Laïos. Une fin apocryphe, inspirée de l'Antigone de Sophocle et annonçant la désobéissance de cette dernière, est insérée dans certaines éditions de la pièce16.
Les Suppliantes
Article détaillé : Les Suppliantes.

Les Suppliantes (Ἱκέτιδες / Hikétides) fut représentée sous l'archontat d'Archédémidès, en 464-463 av. J.-C.12. La pièce était peut-être la première d'une trilogie dont la deuxième pièce se serait intitulée Les Égyptiens et la troisième Les Danaïdes. Un drame satyrique l'aurait complétée, intitulé Amymone16. Les suppliantes sont les Danaïdes qui forment le chœur, personnage principal de la tragédie : leur nombre est de cinquante, ce qui a longtemps conduit à considérer la pièce comme la plus ancienne conservée d'Eschyle, hypothèse depuis invalidée18. Les filles de Danaos, poursuivies par les fils de son frère Égyptos, les Égyptiades, sont venues à Argos demander refuge et protection auprès de Pélasgos : ce dernier l'accepte et s'attire les prières des Danaïdes, mais les Égyptiades approchent et la guerre menace.
L’Orestie
Article détaillé : Orestie.

Cette trilogie représentée en 458 av. J.-C. comprend les pièces suivantes : Agamemnon (Ἀγαμέμνων / Agamémnôn), qui met en scène le retour du roi de Mycènes après la guerre de Troie, et son meurtre par Clytemnestre ; Les Choéphores (Χοηφόροι / Khoêphóroi), du nom des porteuses de libations qui accompagnent Électre sur la tombe d'Agamemnon où elle retrouve Oreste revenu d'exil pour venger son père et tuer Clytemnestre et son amant Égisthe, double meurtre qui conclut la pièce ; et Les Euménides (Εὐμενίδες / Eumenídes), qui montrent Oreste poursuivi par les Érinyes qui demandent vengeance après le matricide, jusqu'à ce qu'Athéna saisie par Apollon, protecteur d'Oreste, ne remette le jugement de ce dernier à un nouveau tribunal qu'elle instaure, l'aréopage. Oreste est finalement acquitté à égalité de voix, proclame sa reconnaissance et sa fidélité à Athènes, et les Érinyes passent un pacte avec Athéna et deviennent les protectrices de la cité, d'où leur nouveau nom d'Euménides ou « Bienveillantes ». L’Orestie, qui remporta le concours en -458, est le seul exemple de trilogie qui soit parvenu intact jusqu'à nous. Il permet de mieux saisir l'architecture dramatique très cohérente qui conduisait ces ensembles, et les conceptions qui en sous-tendaient la progression19. Il faut notamment rappeler les allusions d'Eschyle à l'actualité athénienne : l'aréopage, dont il attribue la fondation à Athéna, et qui permet le dénouement de la trilogie, avait connu peu avant les bouleversements de la réforme d'Éphialtès20.
Prométhée enchaîné
Article détaillé : Prométhée enchaîné.

Cette pièce (Προμηθεὺς δεσμώτης / Promêtheùs desmốtês) est la plus problématique d'Eschyle : l'année de représentation est inconnue, même si le style semble proche de l’Orestie, donc tardif16, et que certains traits font penser à la Sicile où Eschyle finit sa vie8. L'attribution même du Prométhée enchaîné est discutée21. On suppose en tout cas que cette pièce aurait été la première d'une trilogie liée, suivie de deux autres Prométhée : Prométhée délivré et Prométhée Porte-feu16. Les hypothèses à ce sujet permettent également de rechercher une cohérence et un sens qui semblent manquer si l'on considère la pièce comme isolée22. Tout distingue cette pièce des autres : les personnages sont tous divins, la scène se passe en un lieu désert, à l'extrémité du monde, au bord de l'océan. Héphaïstos, sur ordre de Zeus ici représenté par ses serviteurs Pouvoir (Kratos) et Force (Bia), vient clouer Prométhée à un rocher pour le punir d'avoir livré le feu aux hommes. Prométhée voit alors défiler diverses divinités : le chœur des Océanides évoque le pouvoir tyrannique du jeune roi des dieux, et Prométhée leur énumère les bienfaits qu'il a rendus aux hommes. Puis arrive Io, poursuivie par le taon, et qui se lamente ; Prométhée sait que d'elle doit être issu celui qui le libérera (Héraclès). Eschyle mêle également au mythe de Prométhée un autre mythe lié au cycle d'Achille : il fait du Titan le gardien du secret selon lequel Thétis serait destinée à enfanter un fils plus puissant que son père. Or Zeus convoite Thétis. Ceci permet à Prométhée de braver Zeus, qui envoie Hermès lui soutirer ce secret. Prométhée refuse et Hermès lui annonce sa punition : la foudre de Zeus l'ensevelira sous les roches effondrées et son aigle viendra lui ronger le foie pour le faire céder.
Pièces perdues

Seuls les titres et quelques fragments d’autres pièces d’Eschyle sont parvenus jusqu’à nous. Nous avons assez de fragments de certaines pièces (avec des commentaires faits par les auteurs et scholiastes plus tardifs) pour en produire des résumés approximatifs.

Les Myrmidons. - Cette pièce prend pour base les chants IX et XVI de l’Iliade d’Homère. Achille reste dans une indignation silencieuse à cause de l’humiliation faite par Agamemnon dans une grande partie de la pièce. Les ambassadeurs mandatés par l’armée grecque tentent de le réconcilier avec Agamemnon, mais il ne cède qu’à son ami Patrocle, qui combat alors les chevaux de Troie dans l’armure d'Achille. La bravoure et la mort de Patrocle sont rapportées dans le discours d’un messager, qui est suivi par le deuil.

Les Néréides. - Cette pièce est tirée des chants XVIII, XIX et XXII de l’Iliade, on y suit les filles de Nérée, le dieu de la mer, qui se lamentent sur la mort de Patrocle. Dans cette œuvre un messager dit comment Achille, peut-être réconcilié avec Agamemnon et les Grecs, tua Hector.

Les Phrygiens, ou La Rançon d’Hector. - Dans cette pièce, Achille s’asseoit en silence pour pleurer sur le corps de Patrocle après une brève discussion avec Hermès. Celui-ci apporte alors au Roi de Troie Priam, qui réussit à vaincre Achille et la rançon du corps de son fils dans un spectaculaire coup de théâtre. Une échelle est portée sur scène et le corps d’Hector est placé dans un plateau et de l’or dans l’autre. La danse dynamique du Chœur des Troyens quand ils entrent avec Priam est rapportée par Aristophane.

Niobé. - Les enfants de Niobé, l’héroïne, ont été tués par Apollon et Artémis parce que Niobé jubilait d’avoir plus d’enfants que leur mère, Léto. Niobé reste assise en silence dans un deuil silencieux pendant une grande partie de la pièce.
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Pièces fragmentaires connues par extraits ou titre seul :

Le théâtre d'Eschyle
Aspects formels

Ne connaissant pas les pièces des auteurs antérieurs à Eschyle, ni de ses contemporains jusqu'à Sophocle, il est difficile de saisir les spécificités et les innovations éventuelles de son théâtre. On sait qu'Aristote lui attribue le passage à deux acteurs2. À ce sujet, il est cependant assez difficile d'imaginer que certaines tragédies d'Eschyle aient pu n'être interprétées que par deux acteurs. On suppose dès lors, soit qu'il fut le premier à innover en ce sens, soit, si Aristote ne se trompe pas, qu'il avait adopté l'innovation du jeune Sophocle23. Par ailleurs, on peut relever que le théâtre d'Eschyle repose très peu sur la psychologie des personnages : s'il laisse une très large place au chœur24, ses pièces privilégient quoi qu'il en soit les événements, l'impression dramatique destinée à marquer les spectateurs. L'œuvre d'Eschyle est, selon les mots de Jacqueline de Romilly, avant tout « immédiate et concrète. Car il n'analyse pas. Les idées qu'exprime son théâtre se dégagent toutes seules, sous le coup de l'anxiété, à peine claires, brusques comme des révélations. [...] Eschyle aime montrer25. » Les longs chants du chœur ont par conséquent un but d'efficacité dramatique, « cherchant, dans l'angoisse, le sens de l'action en cours26. » L'ampleur de cette construction dramatique déborde en fait du strict cadre de la pièce : Eschyle organise ses tragédies en trilogies cohérentes, notamment en trilogies « liées », c'est-à-dire par un thème ou même par une intrigue comme dans l'exemple de l’Orestie. Il passe d'ailleurs pour l'inventeur de la trilogie liée27. De même, il maîtrise la forme et la tord à son gré, favorisant les changements de rythme ou utilisant le kommos26. Cette composition permet à Eschyle de créer un monde d'angoisse et des images intenses avec « une violence de sentiments et une force à peine soutenables28 ».
La Cité face aux désordres

CONFIRME DU CONSCIENT, JE SUIS DE CEUX QUI ABSORBE SANS VOULOIR ÊTRE ABSORBER. PLUS TERRIFIANT QUE CHARYBDE, JE SUIS L'OCÉAN DANS L'INFINI: LE DÉMON PRÉNOMMÉ WHIRLPOOL. À TOI TE TROUVER UNE SUITE, SLAMINY Jane...

L'enjeu des tragédies d'Eschyle est presque toujours l'ordre civique : hormis le Prométhée enchaîné, toutes les pièces se déroulent dans la cité, devant le palais royal ou un lieu sacré, et la tragédie naît de la remise en cause de l'ordre. Comme le fait remarquer Pierre Vidal-Naquet, « l'auteur tragique déplace, inverse, parfois supprime l'ordre politique. Ce sont les écarts qui créent la mise en évidence, ou, au sens étymologique du mot, la mise en scène12. » Le principal risque qui menace la cité est la guerre. Presque toutes les tragédies conservées d'Eschyle la relatent (Les Perses, Les Sept contre Thèbes), la suivent (l'Orestie) ou la précèdent (Les Suppliantes)29 : l'évocation de la guerre, vivante, obsédante, est une caractéristique bien connue du théâtre d'Eschyle qui « résonne à chaque instant du bruit de la guerre30 », par le truchement de descriptions détaillées, terrifiantes. Mais cette évocation n'est jamais gratuite : « les maux de la masse, ces maux anonymes, traçant tout un réseau de souffrance et de deuil, servent surtout à rehausser la responsabilité des chefs, dont le rôle est précisément d'éviter à leurs peuples de telles épreuves31. » Eschyle a le souci de montrer ce besoin d'un chef lucide, et donne aussi bien l'exemple du bon roi : Darius est ainsi donné en exemple, en contrepoint de son fils ; l'Étéocle, des Sept marque la survie de la cité comme priorité : « Zeus, Terre, dieux de ma patrie, et toi, Malédiction, puissante Érinys d'un père, épargnez du moins ma cité32 » ; enfin le Pélasgos des Suppliantes a beau accéder aux prières des Danaïdes, cela ne l'empêche pas de réaffirmer la priorité de l'enjeu civique : « Puissent-elles, ces étrangères, ne pas être une cause de ruine pour nous, et puisse une guerre inattendue ne pas sortir de ceci. Certes, notre ville n’en a pas besoin33. » Les exemples négatifs existent aussi, comme Xerxès bien sûr dans Les Perses. Agamemnon de son côté est victorieux mais coupable d'avoir mené une guerre injustifiée, excessive, et d'avoir consenti au sacrifice d'Iphigénie. Ces maux, le chœur les dénonce tout au long de la première pièce de l’Orestie : les souffrances de la guerre ont pour cause « une femme qui fut à plus d'un homme34 », « une impudique35 ». En somme Eschyle montre sa préoccupation pour la morale politique et sa répugnance pour l'hybris, que celle-ci soit une hybris de la conquête, du tyran, ou du peuple indiscipliné31. Cette préoccupation du bon chef et de l'ordre civique est remarquable. « Dans tous les mythes qu'il emprunte au fond épique [...] il introduit ce personnage collectif de la cité, essentiel dans sa propre expérience mais anachronique dans la légende36. » Et si l'Orestie semble n'avoir pour véritable enjeu que la race des Atrides, ce n'est qu'un procédé de la part d'Eschyle. Car la conclusion des Euménides, qui met en scène l'aréopage, ne pouvait que résonner d'une façon très particulière chez le public athénien : la trilogie représentée en 458 fait certainement écho aux réformes d'Éphialtès qui réduisent en 461 le rôle du tribunal, notamment son influence politique20, sans qu'on puisse toutefois nettement saisir si ce final constitue une apologie ou une critique de la réforme12.
« La tragédie de la justice divine »

La répugnance d'Eschyle pour l’hybris ne se traduit pas que par la dénonciation des humains, mais également par le rôle des dieux dans les tragédies. Leur poids dans les événements, et dans la punition de la démesure, fait de l'œuvre d'Eschyle, selon Jacqueline de Romilly : « la tragédie de la justice divine » par excellence8. Le poids des dieux dans la défaite de Xerxès est ainsi souligné dans Les Perses : c'est Até, divinité de l'erreur, qui égare le roi37 et qui le punit, d'après le messager (« c'est un dieu dès lors qui nous a détruit notre armée38. ») ; Darius revenu d'entre les morts ne dit pas autre chose en réponse à la reine « Un dieu sans doute avait touché ses esprits. — Terrible dieu, pour l'avoir à ce point aveuglé 39! » Les dieux ont pris le parti d'Athènes et font basculer le conflit, comme le constate le messager : « les dieux protègent la ville de Pallas40. » Ce thème de la punition de l’hybris se retrouve dans Les Suppliantes, lorsque celles-ci affirment : « Zeus précipite les mortels du haut de leurs espoirs superbes dans le néant41 » ou, plus loin, en priant le dieu : « Éloigne de ta race la démesure mâle, digne objet de ta haine, et dans la sombre mer plonge le Malheur aux flancs noirs42. » On retrouve ce poids de la décision divine dans les autres pièces d'Eschyle. Dans Les Sept, Étéocle attribue par avance le succès thébain aux dieux dans sa prière introductive, relayé ensuite par le chœur43. Plus encore, Étéocle introduit le thème de la malédiction et de son accomplissement avant le combat contre son frère44, mais se résigne : « Aux malheurs que les dieux envoient nul ne saurait échapper45. » La malédiction, justement, nourrit l'ensemble de l’Orestie et s'étend de génération en génération, illustrée par une série de meurtres. Celui d'Iphigénie est un sacrifice, mais un sacrifice corrompu qui entraîne la série criminelle : selon un renversement qui rappelle la filiation dionysiaque12, les meurtres sont dès lors dépeints eux-mêmes comme sacrifice46,12, ainsi que celui de la vengeance (celle de Clytemnestre contre Agamemnon, celle d'Oreste contre sa mère, celle des Érinyes contre le meurtrier). Et l’hybris est là encore la cause de la malédiction, comme le souligne Pierre Vidal-Naquet : « Clytemnestre l'avait suggéré cyniquement : une guerre qui ne respecte pas les dieux des vaincus serait une guerre dangereuse pour les vainqueurs. Agamemnon le dira plus clairement encore en décrivant la prise de Troie : la vengeance a été ὑπερκότως, sans commune mesure avec le meurtre d'Hélène46. » C'est pourquoi dans l’Orestie, selon les mots de Jacqueline de Romilly, la justice divine « confère à chaque événement une portée supérieure et donne à chaque geste un prolongement chargé de sens, puisqu'elle lui permet de s'inscrire dans une série plus longue et le rattache à une volonté transcendante47. » Plus précisément, selon Jean-Pierre Vernant, « Ēthos, le caractère, daímōn, la puissance divine, tels sont donc les deux ordres de réalité où s'enracine chez Eschyle la décision tragique48. » Or, l’Orestie débouche sur un conflit entre divinités, au terme des Euménides : Apollon soutient Oreste, vengeur de son père, mais les Érinyes crient vengeance contre le matricide. Oreste est acquitté par l'aréopage institué par Athéna. Or c'est bien cette dernière qui fait pencher le jugement en faveur de l'accusé et met fin au désordre. « Le jugement reste en fait indécis. L'acquittement n'est obtenu que par un artifice de procédure après qu'Athéna, par son vote, a rétabli l'égalité des voix pour et des voix contre Oreste48. » La justice divine l'emporte sur la justice humaine, et c'est elle qui rétablit enfin l'ordre. Reste une nouvelle fois le cas du Prométhée enchaîné. Celui-ci semble de prime abord faire exception, la pièce se jouant entre immortels et ne semblant pas affirmer le principe de la justice divine. Mais la plupart des analyses se fondent sur les hypothèses qui concernent le Prométhée délivré qui devait suivre. Pour Jacqueline de Romilly c'est la naissance de la justice divine chez Zeus qu'Eschyle mettrait là en scène49 tandis que Paul Mazon suppose que Prométhée pouvait faire dans la pièce disparue « l'aveu de sa faute, ou, du moins, une acceptation du sort qui lui était fait désormais16. »
Postérité

L'astéroïde 2876 Eschyle est baptisée en son honneur.[réf. nécessaire]
Notes et références
Notes

↑ Comme Thespis, Pratinas et Phrynichos le Tragique. Voir Romilly 1980, p. 65.
↑ a et b Poétique [lire en ligne [archive]], 1449a.
↑ Parmi celles-ci, la paternité de Prométhée enchaîné est en outre contestée.
↑ Souda [(en+grc) lire en ligne [archive]], s.v. « Αἰσχύλος » (= alphaiota 357 Adler) et une Vie anonyme (éditée par Paul Mazon dans son édition des Belles Lettres) rapportent quelques éléments biographiques de valeur incertaine.
↑ a, b et c Souda, s.v. « Αἰσχύλος » (= alphaiota 357 Adler).
↑ Demont et Lebeau 1996, p. 81-83.
↑ Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne [archive]] (VI, 114) souligne l'héroïsme de ce Kynageiros (ou Cynégire).
↑ a, b, c, d et e Romilly 1970, p. 51.
↑ Romilly 1970, p. 52.
↑ La légende, rapportée par les historiens Valère Maxime (Faits et paroles mémorables, IX, 12) et Pline l'Ancien (Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], X, 3) et reprise par La Fontaine dans sa fable L'Horoscope (Fables, VIII, 12), cite un aigle, mais ce comportement ressemble plutôt à la technique de rupture des os du Gypaète barbu. Voir à ce sujet Pierre Belon du Mans, Histoire de la nature des Oyseaux, Genève, Droz, 1997 (ISBN 2-600-00171-9, lire en ligne [archive]), p. 407.
↑ Les sources varient, mais le minimum cité est de 73. Demont et Lebeau 1996, p. 81.
↑ a, b, c, d, e et f Pierre Vidal-Naquet, « Eschyle, le passé et le présent », préface de l'édition de Paul Mazon, Paris, Gallimard, « Folio », 1982 ; rééd. Vernant & Vidal-Naquet, t. II, p. 91-114.
↑ Romilly 1970, p. 53.
↑ Ces fragments ont été rassemblés par Stefan Radt dans le troisième volume des Tragicorum Græcorum Fragmenta, Göttingen, 1984.
↑ Demont et Lebeau 1996, p. 89.
↑ a, b, c, d, e, f et g Notice de la pièce citée dans l'édition de Paul Mazon.
↑ Voir l'article « Tragédie grecque ».
↑ Romilly 1970, p. 35.
↑ Voir ci-dessous.
↑ a et b Jean Hatzfeld, Histoire de la Grèce ancienne, rééd. Petite Bibliothèque Payot, 2002, p. 202-203.
↑ (en) Mark Griffith, The Authenticity of Prometheus Bound, Cambridge, 1977.
↑ Voir ci-dessous.
↑ Romilly 1970, p. 33-34.
↑ Bien plus que chez Sophocle ou Euripide. À ce sujet voir l'article « Tragédie grecque ».
↑ Romilly 1970, p. 77.
↑ a et b Romilly 1980, p. 73.
↑ Demont et Lebeau 1996, p. 93.
↑ Romilly 1980, p. 74.
↑ Le Prométhée fait là encore exception
↑ Romilly 1970, p. 69.
↑ a et b Romilly 1970, p. 71.
↑ V. 69. Traduction de Paul Mazon.
↑ V. 354-358. Traduction de Leconte de Lisle [lire en ligne].
↑ V. 62, traduction de Paul Mazon
↑ V. 803, trad. Paul Mazon.
↑ Romilly 1970, p. 73.
↑ « Caressante et douce, Até égare l'homme en ses panneaux », v. 90, trad. Paul Mazon.
↑ V. 345, trad. Paul Mazon.
↑ V. 724-725, trad. Paul Mazon.
↑ V. 347, trad. Paul Mazon.
↑ V. 93, trad. Paul Mazon.
↑ V. 526-527, trad. Paul Mazon.
↑ V. 110 et suiv.
↑ V. 652 et suiv.
↑ V. 722-723, trad. Paul Mazon.
↑ a et b Pierre Vidal-Naquet, « Chasse et sacrifice dans l’Orestie d'Eschyle », Vernant & Vidal-Naquet, t. I, p. 133-158.
↑ Romilly 1970, p. 66.
↑ a et b Jean-Pierre Vernant, « Ébauches de la volonté dans la tragédie grecque », Vernant & Vidal-Naquet, t. I, p. 41-74.
↑ Romilly 1970, p. 62-63.

Bibliographie

(fr) Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1248 p. (ISBN 9782221109021) Document utilisé pour la rédaction de l’article
(fr) Georges Leroux (dir.) et Luc Brisson, La République, Éditions Gallimard, 2008 (1re éd. 2006) (ISBN 978-2-0812-1810-9)
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Éditions

Consulter la liste des éditions des œuvres de cet auteur liste des éditions.
Les Perses, Eschyle, traduction de Pierre Judet de La Combe et Myrto Gondicas, édition revue et corrigée du texte paru en 2003 aux éd. Comp'act.

Études sur Eschyle

André Wartelle, Bibliographie historique et critique d'Eschyle et de la tragédie grecque : 1518-1974 (« Collection d'études anciennes »), Paris, Belles Lettres, 1978, XVI-685 p. (ISBN 2251325735)
Ismail Kadare, Eschyle ou l'éternel perdant, Paris, Fayard, 1988 ; 2e éd. revue et augmentée, Eschyle ou le grand perdant, Paris, Fayard, 1995
Alain Moreau [archive], Eschyle. La Violence et le Chaos, Les Belles Lettres, Paris, 1985.
Alain Minc, Grandeur et servitude : une vie avec Eschyle, Xylo éditeur, Monte-Carlo, 2008.
(en) Gilbert Murray, Æschylus, The Creator of Tragedy, Clarendon Press, Oxford, 1940.
Jacqueline de Romilly, La Crainte et l'Angoisse dans le théâtre d'Eschyle, Les Belles Lettres, Paris, 1971.
(en) Oliver Taplin, The Stagecraft of Aeschylus, Oxford, 1977.

Ouvrages généraux

Werner Jaeger, Paideia, La Formation de l'homme grec, Gallimard, 1988 (chap. Le Drame d'Eschyle, p. 281 à 313) (ISBN 2-07-071231-1)
Harold Caparne Baldry, The Greek Tragic Theatre, Cambridge University Press, 1951, trad. en français : Le théâtre tragique des Grecs, Paris, Maspero/La Découverte, 1975, éd. revue et corrigée Presses Pocket, coll. « Agora », 1985.
Paul Demont et Anne Lebeau, Introduction au théâtre grec antique, Paris, Livre de Poche, coll. « Références », 1996.
Suzanne Saïd, Monique Trédé et Alain Le Boulluec, Histoire de la littérature grecque, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Premier Cycle », 1997 (ISBN 2130482333 et 978-2130482338).
Jacqueline de Romilly, La Tragédie grecque, PUF, coll. « Quadrige », 2006, 8e éd..
Jacqueline de Romilly, Précis de littérature grecque, PUF, coll. « Quadrige », 2007, 2e éd..
Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet, Mythe et tragédie en Grèce ancienne (2 vol.), Maspero, 1972, rééd. La Découverte, coll. « La Découverte/Poche », 1986, 1995, 2001.

Œuvres d'Eschyle
Tragédies Les Perses · Les Sept contre Thèbes · Les Suppliantes · Orestie (Agamemnon · Les Choéphores · Les Euménides) · Prométhée enchaîné
Tragédies fragmentaires Les Myrmidons · Niobé

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