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 Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca

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yanis la chouette




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Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca Empty
MessageSujet: Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca   Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca EmptyMer 22 Mar à 4:50

La Légende du château d'Aggstein...

Ainsi Un homme racontât cette légende à des petits garçons prénommé François. En effet ce monsieur s'était investit durant le vingtième siècle à raconter cette histoire à tous les petit Francisco ou François de la planète y compris à Monsieur Mitterrand qui ainsi créerent sans le vouloir la venu de Christiano, Messi et Emmanuel...

" Mes petits enfants, connaissez vous, la légende du château des chevaliers brigands ... oui, mes enfants, Les ruines du château d'Aggstein
En empruntant une petite route, vous découvrirez l'ancienne forteresse des chevaliers brigands des Kuenring. Construite au XIIe siècle sur un point culminant, elle offre une vue exceptionnelle sur la vallée de la Wachau.
Une particularité du lieu : le « jardin des roses ». Un jardin qui n'en porte que le nom, puisqu'on raconte que Georg Scheck vom Walde envoyait ses détenus sur le bord du balcon qui surplombe le jardin. Ces derniers avaient le choix entre rester sur le rebord du précipice en mourant de faim ou à un trépas instantané en se jetant dans le ravin. La légende raconte qu'un des prisonniers aurait survécu à sa chute en sautant dans des arbres avoisinants, se serait enfuit et aurait averti l'empereur des malversations auxquels se livrait ce seigneur démoniaque. L'empereur envoya alors ses troupes au château d'Aggstein par des chemins escarpés et peu fréquentés et le seigneur Goerg Scheck vom Walde fut défait de ses fonctions." oui, mes enfants; les crimes des corrompus ne sont jamais éternel aux yeux des justes et des élus..."
Nombreux de ces enfants voulurent devenir des élus bien plus que des justes... Je le sais de mon père qui le savait de mon père qui l'avait appris par son père et ainsi depuis la nuit des temps !"

" devenir des élus bien plus que des justes... Oui, j'ai compris." s'écriat le Petit François Hollande et qui une fois devenu grand plutot que d'apprendre cette histoire à ces enfants, la donna au Maléfique et ambitieux Macron Emmanuel, incarnation du Georg Scheck vom Walde...

Mais dans une autre foret, se trouvait une fée paysanne prénommée Héloïse et ces pouvoirs étaient immense car il venait de la terre et des plantes créatives d’oxygène et de gaz Carbonique équilibre de la vie devant l'immensité de l'Azote...
Elle donna à Odile Weulersse le don d'écrire un roman pour briser la malédiction du seigneur Goerg Scheck vom Walde et de son incarnation...

ainsi naquit Le Chevalier au bouclier vert. Au XIIe siècle, dans le pays des Francs, le jeune Thibaut de Sauvigny sauve Éléonore, la fille du comte de Blois alors qu’elle est attaquée par des brigands. Pour le remercier de sa bravoure, le comte de Montcornet, vassal du comte de Blois adoube Thibaut et lui remet son épée : Santacrux (« Sainte croix ») et un bouclier vert.

Le comte de Montcornet, le vassal du père, se retire dans un monastère et c’est son fils Foulque qui lui succède. Celui-ci demande Éléonore en mariage mais elle refuse. Foulque demande à Thibaut de devenir son vassal mais Thibaut préfère partir à l’aventure que de servir Foulque. Accompagné de Barnabé, il est grièvement blessé par des bandits. Il est soigné par une vieille femme en haillons qui vit dans la forêt. Thibaut est tellement heureux qu’en remerciant la vieille femme, il la libère d’un sort et elle se transforme en jeune et belle demoiselle. C’est la fée Hadelize. Elle remet alors à Thibaut une pierre magique qui le protégera du mal. Mais cette pierre ne doit toucher personne d’autre sous peine de lui provoquer une maladie mortelle.

Thibaut se rend à un tournoi à Juvignole. Il rencontre et joute avec Ernaud le Fier qu'il bat. Il rencontre Torticolis, un jongleur. Thibaut remporte tous les combats et se retrouve enfin face à Foulque. Thibaut bat aussi Foulque. Avec cette victoire, il devient chevalier du comte de Blois.

Foulque monte son armée contre le comte de Blois afin d’obtenir la main d’Éléonore. Pendant les combats, le comte de Blois est mortellement blessé. Deux de ses enfants, Rosamonde et Gascelin accusent Thibaut d’avoir tué leur père. Rosamonde pose la pierre magique sur le front d’Éléonore et celle-ci est touchée par la malédiction.

Thibaut réussit toutes les épreuves pour retrouver la fée Hadelize qui pourra guérir Éléonore. Mais Foulque va enlever Éléonore avec l’aide de Rosamonde et la fait enfermer dans un cachot. Finette, la servante d’Éléonore, organise l’évasion de sa maîtresse. Dans leur fuite vers Paris pour se réfugier dans un couvent, les deux jeunes femmes rencontrent des lépreux. Éléonore jette sa bague pour se débarrasser d’eux.

Pendant ce temps, Thibaut et ses compagnons se rendent à Paris déguisés en lépreux pour obtenir de l’aide du roi Louis VI le Gros. Ils retrouvent aussi Éléonore et Finette.

Accusé de vendre des armes à l’ennemi, Thibaut est banni par le roi. Il réussit à regagner la confiance du roi en lui sauvant la vie. Il rejoint l’armée du roi et de retour à Blois, il combat Foulque. Grièvement blessé, Foulque demande à Rosamonde de faire appel à un sorcier pour le sauver. Celle-ci va voir le sorcier, mais lui demande de tuer Éléonore plutôt que de le sauver. Torticolis réussit à vaincre le sorcier avec sa voix avant qu'il ne plante l'aiguille dans la poupée à tête d’Éléonore.

L’armée du roi bat celle de Gascelin. Pour le racheter de ses péchés, Gascelin doit partir en Terre sainte. Il cède ses terres et la main de sa sœur. Rosamonde est condamnée pour sorcellerie et est brûlée sur un bûcher. Thibaut devient alors le nouveau comte de Blois et épouse Éléonore. Ils vivront heureux jusqu'à la mort.
Personnages

Thibaut de Sauvigny : fils du cousin du seigneur Montcornet, écuyer puis chevalier, il a 15 ans environ et est amoureux d’Éléonore. Il est sacré chevalier par son oncle le comte de Montcornet, pour sa bravoure lorsqu'il a sauvé Éléonore des mains de brigands qui voulaient l'enlever. On lui remet alors une épée nommée Santacrux. C'est un garçon honnête et attaché au sens sacré de la chevalerie. D’un bouclier vert et d’une pierre magique le rendant invincible, son rêve est d’acquérir gloire et renom à travers les combats mais aussi d’épouser l’élue de son cœur, la belle Éléonore.
Éléonore : la fille du comte de Blois, âgée de 14 ans et amoureuse de Thibaut. Elle a de beaux cheveux blonds et, d'après Thibaut, elle est aussi rayonnante qu'un soleil et son nom sonne comme de l'or... À la fin du livre, Thibaut et Éléonore se marient.
Père de Thibaut : Châtelain de Sauvigny.
Barnabé : garçon de 14 ans au visage carré et au nez aplati, il devient malgré lui l’écuyer de Thibaut. Il est poltron, cupide, peu sensible en sens de la chevalerie, doté d’une grande mémoire et il adore l'or.
Torticolis : jeune garçon mince aux cheveux mi-longs et à la tête inclinée sur l’épaule d’où son nom, Torticolis chante accompagné de sa vielle, sa jolie voix cristalline et tendre les gloires du Chevalier au bouclier vert. Très bon conseiller malgré son air ahuri, il est capable de deviner les mauvaises intentions d’une personne d’un simple regard, ce qui aurait pu sauver maintes fois notre chevalier si celui-ci l’écoutait.
La vieille dame : une vieille dame qui vit dans la foret et qui a soigné Thibaut mais celle-ci est en fait la magicienne Hadelize.
La magicienne Hadelize : ancienne sorcière délivrée d’un sortilège par Thibaut, c’est en réalité une belle magicienne, au teint blanc comme neige et à la chevelure fauve, vivant dans le chêne aux trois nids d’hirondelle dans la forêt de Biroquie. Elle donne la pierre magique à Thibaut et elle sauve Éléonore de la maladie mortelle.
Finette : jeune fille de 13 ans au joli nez en trompette, dévouée corps et âme à sa maîtresse Éléonore.
Raoul : fils aîné du Comte de Blois et frère d’Éléonore, âgé de 18 ans. Il devient comte de Blois puis est assassiné par Gascelin influencé par Rosamonde.
Eustache : jeune garçon à la tignasse hirsute et aux yeux plein de malice, il étudie la dialectique à Paris, manière subtile de tourner les phrases à son avantage.
Maître Guillaume : marchand de tissus et brocart.
Foulque : le déloyal fils du comte de Montcornet, qui succède à son père après que celui-ci a décidé de consacrer sa vie à Dieu. Contrairement à son père juste et généreux, Foulque est avide de pouvoir et sera prêt à tout pour conquérir Éléonore et de voir mourir Thibaut, son pire ennemi.
Rosamonde : jeune fille âgée de 15 ans au regard sombre et secret, , ira jusqu'à tuer sa famille et sacrifier son royaume pour reconquérir le chevalier.
Gascelin : âgé de 16 ans, pâle et timide, il sera malgré lui victime de la machination diabolique de sa petite sœur Rosamonde.
Ruffin le sorcier : petit sorcier à la couleur de terre et revêtu d’une peau de mouton, Ruffin a vendu son âme au diable et met sa magie au service de Foulque. Il vit sur une petite colline.
Ernaud le Fier : vaillant chevalier, vainqueur de plusieurs tournois, c’est son goût du combat et de la guerre qui le met sous la bannière de Foulque mais il se ralliera à Thibaut.
Gui : portier du château du comté de Blois, amoureux de Finette. Il fait tout ce qu'elle demande contre une promenade dans la forêt.
Bertrand le Boiteux : Le père de Finette.
Le Seigneur de Montcornet : Le père de Foulque, qui est juste et généreux. Il a donné son titre à son fils.

Résumé par chapitre
Chapitre 1

Thibaut de Sauvigny rencontre un paysan se nommant Barnabé qui l’avertit qu’une demoiselle a été enlevée par des brigands. Thibaut sauve courageusement Éléonore des brigands et tombe éperdument amoureux d’elle. Il apprend qu'il va être adoubé et apprend aussi qu’Éléonore est promise à Foulque, son pire ennemi, fils du seigneur de Montcornet. Lors de l'adoubement, Thibaut reçoit un bouclier vert et l'épée Santacrux, qui contient un morceau de la vraie croix de Jésus Christ, de la part du seigneur de Montcornet. Après la cérémonie, Thibaut décide d’être libre et de ne pas dépendre d’un seigneur. Il entreprend sa route dans l’idée de devenir un assez preux et noble chevalier pour épouser Éléonore. Il choisit Barnabé comme écuyer et tous deux, quittent le pays.
Chapitre 2

Après avoir combattu une bande de pillards qui voulaient de l’argent, Thibaut est gravement blessé. Barnabé va chercher de l’aide et trouve une vieille sorcière nommée Hadelize qui lui annonce qu’elle attendait la venue de Thibaut pour le sauver. Après avoir éloigné Barnabé en lui demandant d'aller chercher des champignons, Hadelize pose une pierre magique sur le front du chevalier, ce qui le guérit de sa blessure. En se réveillant, Thibaut l’appelle « Belle dame » ce qui la délivre d’un sortilège et la transforme en une jeune et magnifique magicienne. Pour le remercier elle lui offre la pierre magique en l’informant que lui seul peut l’utiliser, et que sur le front d’une autre personne, cette pierre serait mortelle. Par la suite, Thibaut apprend qu’un tournoi aura bientôt lieux et qu’Éléonore y serait sûrement. Il décide d’y participer pour elle, mais seulement, arrivé là bas, il voit qu’Éléonore ne l’a même pas remarqué et qu’elle dégage une certaine insolence.
Chapitre 3

Pour clamer les victoires de Thibaut à Éléonore, Barnabé lui trouve un jongleur se nommant Torticolis. Pendant le tournoi, Thibaut joute vaillamment et jette par sept fois son adversaire à terre. Thibaut reçoit un mouchoir de la part d’Éléonore. Il est alors comblé de joie, jusqu’à ce qu’il aperçoive un deuxième mouchoir identique se poser sur le destrier de Foulque. Il défie alors son ennemi et gagne. Thibaut est invité au château du seigneur de Blois pour le dîner. Au château, il rencontre Rosamonde, la sœur d’Éléonore. Elle le charme mais voit bien qu’il n’a d’yeux que pour Éléonore. Jalouse, elle essaie de convaincre son frère Gascelin que Thibaut est perfide et indigne de confiance.
Chapitre 4

Foulque attaque le château de Blois, espérant ainsi obtenir la main d’Éléonore. Le seigneur de Blois est blessé pendant la bataille, il succombera à ses blessures le soir venu. Juste avant de mourir, il lègue ses terres et son château à Raoul qui lui succède en tant que seigneur de Blois. Gascelin, sous l’influence de Rosamonde, accuse Thibaut d’avoir tué leur père avec la pierre d’Hadelize. Pour prouver son innocence, Thibaut demande une ordalie contre Gascelin. Il gagne et Gascelin doit partir du château le lendemain, banni.
Chapitre 5

Gascelin, dans un moment de colère, accepte la fourbe proposition de Rosamonde et tue son frère Raoul pour lui succéder. Après une suite d’explications logiques, Torticolis révèle la félonie de Rosamonde et Gascelin à Thibaut. Consterné, Thibaut refuse de prêter hommage à Gascelin et prévoit de partir du château, avec Éléonore, le lendemain. Malheureusement, le premier soir au château, sous l’emprise de la joie, Thibaut avait révélé à Rosamonde l’existence de la pierre magique d’Hadelize. Rosamonde, pendant la nuit, a dérobé la pierre et l’a posée sur le front d’Éléonore, la condamnant à la mort. S’étant rendu compte de cette action, Thibaut prend Éléonore et accompagné de Barnabé et Torticolis, entreprend sa longue route pour retrouver Hadelize. S’étant rendu compte de la disparition de sa sœur promise à Foulque, et voulant éviter la guerre, il lance des recherches et une récompense pour sa capture.
Chapitre 6

En traversant une forêt, nos héros se trouvent devant une première épreuve : un mur invisible. Un gnome se nourrissant de deniers les aide en échange d’une certaine somme d’argent que Barnabé avait gardée. Deuxième épreuve : la traversée d’un lac. Le seul moyen de traverser ce lac est une barque tirée par des cygnes, mais pas moyen de les faire avancer. C’est avec une chanson que Torticolis les fait avancer. Troisième épreuve : Thibaut se retrouve coincé par des rubans de boue magiques qui le pendent dans les airs. Puis, ils arrivent enfin à retrouver Hadelize qui explique à Thibaut, vexée, qu’elle n’a plus confiance en lui. Ce sera Torticolis qui arrivera à la convaincre avec des compliments. Après qu’Éléonore fut guérie, ils s’en allèrent, joyeux ! Thibaut poussa la chansonnette tellement il était joyeux ce qui amena Rosamonde et Gascelin jusqu’à eux. Ils enlevèrent Éléonore alors que Thibaut et ses compagnons dormaient, et l’enfermèrent dans la prison. Thibaut, Barnabé et Torticolis rencontrent Eustache qui affirme avoir vu Éléonore et qui s’invite à leur voyage pour Chartres où il doit lui-même se rendre.
Chapitre 7

Finette réussit à libérer Éléonore et toutes les deux fuient vers Paris pour rejoindre un couvent où elles seront à l’abri. En chemin, elles rencontrent une bande de lépreux qui reconnaissent Éléonore et veulent la faire prisonnière pour la ramener à Gascelin et toucher la rançon. Éléonore leur donne sa bague pour qu’ils les laissent tranquilles. Mais voilà, un riche marchand accompagné d’hommes armés arrive et les fait fuir. Il propose aux demoiselles de se rendre à Paris avec lui en faisant un détour à Chartres, et ravies de ne plus voyager seules elles acceptent. Du côté de Thibaut, Eustache révèle qu’il ne sait pas où est Éléonore et qu’il a menti pour ne pas voyager seul. Malgré ça, Thibaut et ses compagnons passent leur soirée et leur nuit dans une taverne à jouer, chanter et boire en compagnie d’autres étudiants avec lesquels Eustache va reprendre sa route le lendemain. À un moment, Barnabé va apercevoir Éléonore et Finette déguisées en religieuses et ne va pas les reconnaître.
Chapitre 8

Les lépreux arrêtent Rosamonde alors qu’elle se promène hors du château et lui divulguent que Éléonore est partie vers Chartres avec un marchand, déguisée en religieuse. Au château de Blois, Foulque est furieux, il veut Éléonore ! C’est pourquoi Rosamonde lui propose d’assiéger Chartres. Dans la ville, règne le chaos, les armées de Blois et de Montcornet entourent la ville. Ils demandent Éléonore. Thibaut réalise alors que le hasard les a conduits jusqu’à elle, et apprend par Torticolis la supercherie des déguisements et leur voyage vers Paris. Ils décident eux aussi d’aller à Paris, non seulement pour retrouver Éléonore mais aussi pour prévenir le roi de cet assaut. Pour sortir, Torticolis à une idée : ils se déguisent en lépreux et réussissent à quitter la ville. Mais Rosamonde découvre la supercherie et les poursuit vers Paris. Arrivés là-bas, ils font le tour de la ville et Thibaut va porter la lettre de l'évêque de Chartres au roi de France. Barnabé pendant ce temps, rencontre un marchand étranger qui lui propose une véritable pièce d’or pour chaque épée qu’il pourra lui ramener. Il retrouve par hasard Eustache qui lui explique qu'il s'agit d'un mahométan et qu'il veut des épées de France pour les sarrasins. Thibaut, reçu par le Roi, va lui donner la lettre et devenir son homme. Barnabé et Torticolis recherchent Éléonore et la retrouvent dans un couvent avec Finette.
Chapitre 9

Alors que Thibaut est heureux d’avoir retrouvé Éléonore et d’être devenu chevalier du roi, Torticolis lit dans les yeux d’une mendiante au visage caché, la même cruauté que dans ceux de Rosamonde. Mais Thibaut ne se méfie pas d’elle, il est joyeux. Pourtant, c’était bel et bien Rosamonde qui allait lui jouer un tour : elle envoie un parchemin qui s’adresse à un mahométan et signé par « Thibaut de Sauvigny » disant que Thibaut abuse du roi pour s’introduire dans le palais, voler des épées et les revendre au mahométan. Le roi le chasse du palais et le déshonneur s’empare du chevalier. Seulement, il sauve le roi d’un complot d’enlèvement, prouvant son dévouement et son innocence. Au château de Foulque, Ernaud le Fier apprend la supercherie dont est complice Foulque et rompt son hommage.
Chapitre 10

L’ost du roi piège l’armée de Blois, cette dernière s’enfuit lâchement, poursuivie par les troupes royales. Alors que Thibaut et Barnabé s’ennuient au château en regardant la pluie et l’orage, Barnabé reconnaît le mahométan. Thibaut le poursuit jusqu’à son repaire où le pauvre chevalier est prisonnier par les « collègues » du mahométan. Pour délivrer Thibaut, Barnabé devait apporter l’arme de son maître aux trafiquants. Il rusa et dépensa l’argent qu’il avait gagné en aidant un marchand pour acheter une nouvelle épée et délivra Thibaut. Les jours suivants, en arrivant à Blois pour l’assaut final du château, Thibaut retrouva Éléonore qui était venue se réfugier à Blois, espérant le revoir. Une révolte éclate au château de Blois menée par des paysans de Blois, l'armée de Louis VI le gros et Thibaut. Dans une tour, Thibaut remarque des pièges, Barnabé va tomber dans l'un de ses pièges et va défier Foulque. Il trouve Foulque et il le combat. Thibaut en ressort vainqueur et Foulque blessé à l’épaule, laisse à ses chevaliers l’honneur d’en faire leur prisonnier.
Chapitre 11

Foulque demande à Rosamonde de ramener un remède de Ruffin, le sorcier, pour qu’il le guérisse. Rosamonde s’arrête d’abord à la prison où elle voit Thibaut à moitié endormi, il fredonne sa chanson d’amour faisant allusion à Éléonore, ce qui met Rosamonde folle de rage. Rosamonde demande un remède pour Foulque et aussi un poison pour Éléonore, Ruffin lui demande de choisir entre le poison ou le remède pour Foulque. Rosamonde choisit le poison. Ruffin lui explique qu’il aura besoin d’une boucle des cheveux de sa sœur pour la coudre à une poupée lui ressemblant et lui planter une aiguille dans le cœur. Elle parvient à sa tache en rusant avec Gui un échange de lettre d’Éléonore à Thibaut, mais au moment où Ruffin allait planter son aiguille dans la figurine, le chant clair de Torticolis qui avait suivi Rosamonde s’élève dans le ciel, ce qui fait tituber le sorcier et finit par briser la statuette. Foulque meurt entre temps. De son côté, pensant que sa sœur meurt, Rosamonde révèle à son frère qu’elle a fait un pacte avec le diable pour tuer Éléonore et aussi la vérité sur tous les mensonges qu’elle lui a raconté sur Thibaut. Gascelin avoue à Louis VI le gros de ses méfaits, demande à partir en Terre Sainte, donne la main d'Éléonore à Thibaut et rend le comté de Blois au roi qui désigne Thibaut pour nouveau comte de Blois. Thibaut va chercher Barnabé dans la tour où il a été piégé et le retrouve heureux car il a trouvé un trésor et ne veut pas le partager. Le sorcier Ruffin est pendu. Le lendemain, Rosamonde est brûlée sur un bûcher pour avoir pactisé avec le diable et Éléonore et Thibaut se marient.

Vous enfants du bien et du Mal, prenez le chemin de Thibaut de Sauvigny et détournez vous du chemin emprunté par seigneur Goerg Scheck vom Walde et de ses disciples François Hollande et Macron Emmanuel.
Foi de Tyr le Chevalier et de Fenrir le loup...

Une politique naïve mais qui touche le cœur de l'espérance en un monde meilleur dénoué des faux prophétes et des inquisiteurs corrompus, Messieurs Macron Emmanuel et Hollande François...

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
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yanis la chouette




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MessageSujet: Re: Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca   Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca EmptyMer 22 Mar à 4:51

Refuge des chevaliers brigands au milieu du XVe siècle, le château est assiégé à deux reprises et détruit

Le château du Haut-Kœnigsbourg
Bien plus qu'un monument


La première impression est un choc : visible de très loin, le château du Haut-Kœnigsbourg est une masse imposante et superbe de grès rose, dominant, à près de 800 mètres d'altitude, la plaine d'Alsace et la route des vins qui serpente à ses pieds. Par temps clair, le regard porte bien au-delà de la Forêt-Noire, jusqu'aux Alpes suisses.

Et lorsque le visiteur franchit la haute porte d'entrée, il est plongé dans l'univers du Moyen Âge. Tout y est, tours et bastions, chemins de ronde, herse et mâchicoulis, en parfait état et, avec un peu de chance, on croisera un personnage en costume d'époque entraînant dans son sillage une cohorte de gamins fascinés. L'illusion est complète, le charme opère.

Il faut sans doute s'y abandonner, le temps d'une visite qui est à la fois une expérience historique, une occasion de découverte et d'enrichissement, mais avant tout un plaisir pour tous les âges. Du randonneur à l'érudit, en passant par l'architecte et le cinéphile, chacun y trouvera son miel, et rien n'est plus stimulant pour l'équipe d'accueil que de voir chaque jour des parents venus eux-mêmes il y a bien longtemps conduire aujourd'hui leurs enfants à l'assaut de l'indémodable forteresse de montagne.

Voici plus de 800 ans que sa silhouette caractéristique marque le paysage alsacien. Le château a connu toutes les vicissitudes de l'histoire tumultueuse de cette région, il a appartenu successivement aux trois grandes dynasties impériales germaniques, les Hohenstaufen, les Habsbourg et les Hohenzollern, mais aussi parfois à des individus de sac et de corde et, réduit à l'état de ruine pendant plus de deux siècles, il a finalement été entièrement reconstruit par la volonté personnelle d'un empereur d'Allemagne.

Témoin d'un passé d'affrontements acharnés, le voilà qui devient un symbole de l'Europe unie et pacifiée.

Étonnant destin, et qui se poursuit, puisque plus de 500 000 visiteurs, dont 40% d'étrangers, viennent chaque année le découvrir. Mais qu'y trouvent-t-ils au juste ? La fameuse atmosphère du Moyen Âge, le dépaysement, le rêve, sans doute. Mais aussi la conscience d'une continuité, peut-être d'une appartenance, la perception diffuse de l'origine, des racines, bref le sentiment de l'histoire, que seul peut communiquer le patrimoine et particulièrement les monuments, dès lors qu'ils sont rendus accessibles et intelligibles à tous. Enfin, la satisfaction de comprendre, naturellement, comment vivaient ces étranges personnages qui nous ont précédés.

Oui, le château du Haut-Kœnigsbourg est un grand et beau monument, et il est bien plus encore...
Werner Rauch
Administrateur

Renseignements

Château du Haut-Kœnigsbourg
67600 Orschwiller
tél : +33 (0)3 69 33 25 00
fax : +33 (0)3 69 33 25 01

courriel : haut-koenigsbourg@bas-rhin.fr
site : www.haut-koenigsbourg.fr
autre site : www.haut-koenigsbourg.net
Accès :

Axe Colmar / Strasbourg - A 40 km au sud de Strasbourg ou 28 km au nord de Colmar et à 12 km à l'ouest de Sélestat.
- Autoroute A35 Colmar / Strasbourg et sorties 18 - Saint-Hippolyte ou 17 - Kintzheim
- N59 par Lièpvre
- Navette du Haut-Koenigsbourg depuis la gare de Sélestat

- Depuis le parking, l'accès au château se fait par un chemin de 300 m en légère montée
- Seule la cour basse est accessible aux personnes en fauteuil
- Le circuit de visite du château comprend 300 marches
Horaires de la billetterie :

Le château est ouvert toute l'année, tous les jours, sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre et les lundi de novembre à février.
- Janvier, février, novembre et décembre : de 9h30 à 12h et de 13h à 16h30
- Mars et octobre : de 9h30 à 17h
- Avril, mai et septembre : de 9h15 à 17h15
- Juin, juillet et août : de 9h15 à 18h
Le château ferme le soir 45 mn après la billetterie.

Avant votre visite, vous pouvez entrer en contact avec notre service accueil et réservation (tél. +33 (0)3 69 33 25 00) ou consulter notre site Internet, www.haut-koenigsbourg.fr pour vous assurer des horaires d'ouverture.
Droit d'entrée :

- Plein tarif : 9 €
- 6 à 17 ans : 5 €
- Tarifs groupes : Informations et réservations au +33 (0)3 69 33 25 00 du lundi au vendredi
Gratuit tous les 1er dimanches du mois de novembre à mars et à l'occasion des journées européennes du patrimoine.
Services dans le château :

Restaurant, librairie spécialisée et boutique tél. +33 (0)3 88 82 37 80
Parking autocars à 400m.
Espace de pique-nique
Accès interdit aux animaux sauf chiens guides et d'assistance.


L'accueil du public


Le château du Haut-Koenigsbourg permet à la fois de découvrir les différentes parties d'un château fort de la fin du Moyen Age, mais aussi des meubles et des armes des XVe, XVIe et XVIIe siècles.

Le circuit de visite traverse cours et jardins, mais également le logis médiéval. Depuis 1998, la forge installée au début du 20e siècle est également ouverte à la visite. Le circuit dure environ une heure. Pour un accueil de qualité des groupes, la réservation est fortement conseillée.
À la découverte du château :

Pour le promeneur qui a envie de flâner à sa guise, les enfants curieux de découvrir la vie de château au Moyen Age, les passionnés soucieux d'approfondir leurs connaissances, les touristes intéressés par la richesse de notre patrimoine, pour les particuliers, les familles ou les groupes, que l'approche soit poétique, culturelle ou historique, différents types de visite sont proposés et organisés, pour que chacun garde de son passage au château un souvenir inoubliable et enrichissant.
Visite libre :

Tout au long de l'année, selon les horaires d'ouverture mensuels et les tarifs indiqués sur la fiche pratique du monument.
Pour assister le visiteur dans sa découverte du château, un document de visite lui est remis avec son billet d'entrée. Ce document existe en différentes langues : français, allemand, anglais, italien, espagnol, portugais, néerlandais, danois, suédois, tchèque, russe, japonais, chinois et esperanto.
Tarif : droit d'entrée sans supplément
Visite libre avec audioguide

90 mn d'explications aident le visiteur à découvrir tous les aspects du château.
Les audioguides peuvent être loués à la billetterie du château.
Langues disponibles : français, allemand, anglais, italien, espagnol, néerlandais, danois, russe, chinois, japonais, tchèque, portugais
Un audioguide avec un commentaire spécifiquement adapté aux enfants est disponible en français, allemand et anglais.
Jusqu'à 1 heure avant la fermeture de la billetterie
Supplément pour la location des audioguides : 4,5 €
Visite commentée

Conduite par un agent du monument, elle dure 1 heure. (jusqu'à 60 personnes par visite)

Pour le public individuel :
Visite en français toute l'année à 11h et 14h30 ( et à 16h d'avril à juin et en septembre).
En juillet-août, départs réguliers entre 9h45 et 12h, et entre 13h30 et 17h30.
Visite commentée en allemand : de mai à octobre à 12h et 15h
Visite commentée en anglais : de juin à septembre à 14h
D'autres départs en visite sont organisés en fonction de l'affluence (F, D et GB).

Pour les groupes :
Visite en français, allemand, anglais, italien et espagnol toute l'année sur réservation.
Tarif : droit d'entrée sans supplément

Visite ludique

Avec un personnage du Moyen-Âge, découvrez en famille la vie quotidienne dans un château-fort.
Petites vacances scolaires : tous les jours à 11h et 15h
Vacance scolaires d'été : tous les jours à 11h, 13h30, 15h et 16h15.
Visite insolite

Hors du circuit habituel, visitez les cuisines aménagées de l'époque de Guillaume II et le donjon.
Novembre à mars : samedi et dimanche à 14h45.
Sur réservation (18 personnes maxi)
Jardin médiéval

En accès libre aux horaires d'ouverture du monument.
Ateliers famille

1/2 journées d'expérimentation et de divertissement autour de différentes thématiques : construction médiévale, vie quotidienne, vitraux...
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Programme disponible sur internet ou sur simple demande.

Animations :

Événements tout au long de l'année
Activités éducatives
Visites pour les groupes
Visites adaptées aux publics handicapés




Historique du Haut-Koenigsbourg
La forteresse romane du Xlle siècle : les Hohenstauffen

Au début du XIIe siècle (1114-1120), la mainmise de Frédéric de HOHENSTAUFFEN dit "Le Borgne", duc de Souabe, puis la construction d'une forteresse sur la montagne du Stophanberch, propriété de l'abbaye de Saint Denis-en-France, constituent une des étapes majeures de l'implantation de cette illustre famille en Alsace.
De première importance stratégique, cette extrémité d'un éperon rocheux qui s'élève à 755 mètres au-dessus de la plaine alsacienne, commandait à la fois l'accès au Val de Villé et celui de la vallée de la Liepvrette. La nouvelle place forte qui, en 1147, se trouvait partagée entre le duc et son frère, le roi Conrad III, s'inscrivit dans un foisonnement de "burgs", attribué un peu généreusement au seul Frédéric qui, dit un proverbe, "traînait toujours un château à la queue de son cheval".
La partie ouest de la barre rocheuse ne tarda pas à être occupée par un deuxième château, l'Oedenbourg, tandis que, sur le point le plus élevé, était implanté le Castrum Estufin (Château des Stauffen).
Celui-ci, lors de son partage entre les deux frères, paraît avoir possédé deux donjons,l'un à l'Ouest, disparu vraisemblablement lors des travaux de la fin du XVe siècle, l'autre vers l'Est dont la base de plan carré, encore conservée sur cinq mètres de hauteur, porte la haute tour réédifiée, pour sa plus grande part, vers 1900.

De ce château roman Kunesgesberc - Koenigsberg - sont encore visibles :

Les appareils à bossages - grand appareil du début du XIIe siècle, marqué de trous de levage ; moyen appareil de la fin du siècle - à la façade méridionale du haut-château ainsi qu'au Nord et au Sud des courtines bordant le jardin supérieur;
Les petites fenêtres en plein cintre sans banquettes intérieures du bâtiment occidental détruit sans doute au XVe siècle;
Les restes d'une galerie ouvrant au Midi et correspondant peut-être à une grande salle : trois arcades murées que portent des colonnettes cylindriques et octogonales à chapiteaux cubiques et bases à griffes.

Les Hohenstauffen éteints, le Hohenkonigsbergk revint successivement aux ducs de Lorraine et aux évêques de Strasbourg qui le confièrent à des "ministériaux" alsaciens, les RATHSAMHAUSEN, les HOHENSTEIN. Plus ou moins entretenue, refuge de chevaliers brigands, la forteresse romane finira ruinée par deux sièges, en 1454 et surtout en 1462.
Le château des Thierstein, fin du XVe siècle

Redevenue bien d'Empire et, dès lors, propriété des Habsbourg, la place sera reconstruite et considérablement agrandie par les familles qui en auront la garde : les THIERSTEIN (1479-1533), les SICKINGEN (1533-1606).

La nouvelle construction mêle traditions et innovations :

Le donjon auquel les bâtisseurs alsaciens semblent particulièrement attachés est reconstruit et conserve sa mission exclusive de surveillance.
L'ancien château restauré est rendu plus confortable et adapté à une défense dans toutes les directions. Il est doté de renforts :


- à l'Ouest, direction la plus menacée, un profond fossé et un énorme bastion à deux tours reliées par une courtine épaisse formant terrasse d'artillerie. La tour Sud, la plus massive, contrôle les chemins d'accès que protègent ses canonnières ; ses parties basses sont aménagées en étroites casemates ;
- à l'Est, un autre bastion à deux fortes tours est précédé par un dispositif avancé dont l'ouvrage extrême en forme d'étoile bat de son artillerie toutes les directions ;
- au Nord et au Sud, des lices dont le chemin de ronde et les tours de flanquement surveillent l'ennemi et le maintiennent à l'écart.

Ces défenses, modernes lors de leur construction, ne tiendront pas cent ans plus tard devant l'artillerie des Suédois à la conquête de l'Alsace. En dépit de la défense courageuse de Philippe de Lichtenau, le Haut-Koenigsbourg dut se rendre le 7 septembre 1633.
Pillé, puis incendié par les Suédois, le Haut-Koenigsbourg va connaître deux siècles et demi d'abandon et de ruines. II passe de mains en mains et entre, en 1865, avec la forêt voisine, dans le patrimoine de la ville de Sélestat qui offre, en 1899, les ruines encore très spectaculaires, à l'empereur d'Allemagne, Guillaume II.

La restauration pour Guillaume II, le XXe siècle

Consolider et remonter des murs dont certains encore debout à hauteur des mâchicoulis, rétablir des voûtes en partie seulement effondrées, étaient des tentations auxquelles céda Guillaume II. Il confia cette tâche complexe - onéreuse aussi pour le Reichsland d'Alsace-Lorraine - à l'architecte Bodo Ebhardt, éminent spécialiste de la fortification médiévale qui mena sa mission avec méthode et science, recueillant les fragments et objets fournis par le tri des décombres accumulés dans et autour de la ruine, se documentant par des voyages en Suisse : Stein-am-Rhein, Chillon, Neuchâtel, Sion ; et en France : Dijon, Beaune, Pierrefonds, Carcassonne ; étudiant, en Alsace, châteaux forts et remparts, confiant à ses collaborateurs le soin d'y relever maints détails, de même qu'en Allemagne : Wittenberg, Runkelstein, etc.
Les travaux durèrent de 1902 à 1908.

· Bodo Ebhardt se tira avec habileté de la restitution des dispositions architecturales correspondant à l'état fin XVe-XVIe siècles.

· La reconstruction d'un donjon carré fut cependant discutée de même que la restitution de la tour d'escalier de la cour d'honneur.

· Plus critiqués ont été les décors (sculptures, vitraux, peintures murales) où, auprès de l'évocation des anciens propriétaires et occupants, Bodo Ebhardt fit place aux insignes héraldiques de l' Empire allemand et des Hohenzollern, pour marquer la nouvelle fonction du château, résidence impériale, et la signification symbolique de la restauration, voulue par Guillaume II, de cette forteresse alsacienne. La décoration peinte de la salle des Fêtes (Kaisersaal), toute de fantaisie et de brio, est due au Strasbourgeois Léo Schnugg.

· Le mobilier, en grande partie des XVIe et XVIIe siècles, provient de dons et surtout d'achats faits en Alsace, en Suisse, en Bavière et au Tyrol.



Le Haut-Koenigsbourg a fait partie du domaine national depuis 1919 mais n'a été classé monument historique en totalité qu'en 1993. Le 1er janvier 2007, il a été cédé au département du Bas-Rhin

Je n'aimerai jamais la politique de guerre et de colonialisme mené par cet empereur au Cameroun mais je dois dire qu'au delà du prestige que constitue ce chateau; Son ancestre Guillaume I mena des travaux immense dans la navigations fluviales de son pays : La vallée de l'Elbe à Dresde... Il est des endroits autre que le désert qui recele l'immensité du reve humain à l'échelle de l'immensité prénommé infini de l'horizon ou mirage... Et je dois dire que j'épprouve une grande fierté à ce fait qu'il soit devenu Français et je promets un gage d'une alliance éternel avec La République de L'Allemagne au même titre que les Tombes des Rois anglais dans notre Merveilleuse Normandie, nous donne une valeur de dialogue dans la Société du Royaume Uni tel Jean II le bon et Hugo Victor envers les sujets de sa majesté couronne et du serment de Cromwell Olivier Père...

Si L'Europe ou un quelconque Premier Ministre nous demandent de trancher entre l'Allemagne et La Grande-Bretagne, la France et Sa Cinquième République montrera qu'elle est La locomotive humaine et philosophique de L'O.N.U, de L'O.T.A.N, de L'U.N.E.S.C.O et d'Amnesty International... Elle restera dans le tranchant de Salomon et les Valeurs de sa Laïcité dans le savoir d'une égalité femmes et hommes en considérant que la Femme n'est pas l'esclave de l'Homme que l'Homme n'est pas l'esclave de la Femme ce qui est un premier équilibre dans la valeurs de l'Enfant, une lutte plus approfondi contre le Laxisme scolaire au sujet des harcèlements moraux exercés dans les établissements scolaires et une lutte contre les faux témoignages, une prise de risque permise aux enquêteurs dans ces affaires difficiles liés à des mineurs auquel peut s'ajouter des majeurs tout aussi malveillant envers les victimes... Briser un silence malsain pour mettre terme à des suicides qui peuvent être éviter par le regard, la sévérité dés le premier acte de harcèlement et ainsi de suite, si je dois j'irai aux fonds de l’abime; mais permettre aux enquêteurs de briser les schémas ministérielles et de l'établissement pour une meilleur vie scolaire et humaine de l'enfant dans les écoles Läique, Laïque, Religieuse et Privé...

Ecrit de
Monsieur Tignard Yanis
dit
TAY La chouette effraie ainsi que Dark Obscur le photographe de Saint Cyprien de Toulouse.
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MessageSujet: Re: Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca   Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca EmptyMer 22 Mar à 4:51

Dresde (Dresden en allemand Prononciation du titre dans sa version originale Écouter, et Drježdźany en sorabe) est une ville-arrondissement d’Allemagne, capitale politique et deuxième ville la plus peuplée de la Saxe derrière Leipzig. Elle se situe dans le bassin de Dresde, entre les parties supérieures et médianes de l’Elbe et la plaine d’Allemagne du nord.

En 2013, elle compte 530 754 habitants. Au classement de la superficie des grandes villes allemandes, Dresde occupe avec 328,31 km2, la quatrième place derrière Berlin, Hambourg et Cologne.

Des vestiges archéologiques suggèrent une présence urbaine dès l’âge de la pierre. Dresde n’est citée qu’à partir de 1206, et devient alors une résidence princière et royale. En février 1945, au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle est presque entièrement détruite par des bombardements alliés.

Dresde est le centre politique d'un Freistaat, qui y concentre ses infrastructures culturelles. Elle a le statut d’une ville indépendante, est le siège de la direction régionale de Dresde et compte de nombreuses universités. Dresde forme le noyau de l’agglomération du même nom. Sa situation la place en conséquence en nœud de communication et en centre économique d’Europe centrale. La région se positionne économiquement comme l’une des plus dynamiques d’Allemagne. Elle compose le triangle métropolitain de la Saxe avec les agglomérations de Chemnitz-Zwickau et de Leipzig-Halle.

La vallée de l'Elbe à Dresde a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 20051 mais a ensuite perdu ce titre en 2009 en raison du projet de construction du pont de Waldschlösschen2,3. Le pont a finalement été inauguré en août 2013.

La ville est aussi connue comme la Florence de l’Elbe, à l’origine en raison de ses collections d’art, mais aussi de son architecture baroque.

Le centre historique de Dresde est réservé aux piétons et aux vélos. La plupart des curiosités et musées se concentrent dans un périmètre restreint et sont facilement accessibles à pied. La ville est efficacement quadrillée par un réseau de douze lignes de tramways auquel s'ajoute celui des bus et des trains express régionaux.

et

Londres (em inglês: London, AFI: [ˈlʌndən]) é a capital da Inglaterra e do Reino Unido. Por dois milênios, foi um grande povoado e sua história remonta à sua fundação pelos romanos, quando foi nomeada Londínio.[2] O centro de Londres, a antiga City of London, também conhecida como The Square Mile ("a milha quadrada") ou The City, mantém suas fronteiras medievais. Pelo menos desde o século XIX, o nome "Londres" se refere à metrópole desenvolvida em torno desse núcleo.[3] Hoje, a maior parte dessa conurbação constitui a região da Grande Londres,[4] cuja área administrativa[5] tem seu próprio prefeito eleito e assembleia.[6]

Londres é uma importante cidade global (ao lado de Nova Iorque, Tóquio e Paris) e é um dos maiores, mais importantes e influentes centros financeiros do mundo.[7][8][9][10][11] O centro de Londres abriga a sede de mais da metade das 100 melhores companhias do Reino Unido (o índice FTSE 100) e mais de 100 das 500 maiores da Europa. Londres possui forte influência na política, finanças, educação, entretenimento, mídia, moda, artes e cultura em geral, o que contribui para a sua posição global.[11] É um importante destino turístico para visitantes nacionais e estrangeiros. Londres sediou os Jogos Olímpicos de Verão de 1908, 1948 e 2012.[12]

Londres tem uma gama diversa de povos, culturas e religiões e mais de 300 idiomas são falados em seu território.[13] Em julho de 2007, a população oficial era de 7 556 900 habitantes dentro dos limites de Londres,[14] tornando-se o município mais populoso da União Europeia.[15] Sua área urbana (a segunda maior da UE) tem uma população de 8 278 251 habitantes,[16] enquanto a região metropolitana (a maior da UE) tem uma população total (rural e urbana) estimada entre 12 milhões[17] e 14 milhões de habitantes.[18] O Metrô de Londres, administrado pela Transport for London, é a mais extensa rede ferroviária subterrânea do mundo,[19][20][21] o Aeroporto de Londres Heathrow é o aeroporto mais movimentado do mundo em número de passageiros internacionais.[22] e o espaço aéreo da cidade é o mais movimentado do qualquer outro centro urbano do mundo.[23]

A cidade possui quatro Patrimônios Mundiais: a Torre de Londres; os Reais Jardins Botânicos de Kew; o local que compreende o Palácio de Westminster, a Abadia de Westminster e a Igreja de Santa Margarida; e o local histórico de Greenwich (onde o Observatório Real de Greenwich marca o meridiano primário, 0° longitude e GMT).[24] Outros marcos famosos incluem o Palácio de Buckingham, a London Eye, Piccadilly Circus, a Catedral de São Paulo, a Tower Bridge, a Trafalgar Square e o The Shard. Londres é a sede de inúmeros museus, galerias, bibliotecas e outras instituições culturais, como o Museu Britânico, a National Gallery, Tate Modern e a Biblioteca Britânica.[25] O metrô de Londres é a mais antiga rede ferroviária subterrânea do mundo.[20][21]

ainsi que

La semaine rouge est le nom donné à la semaine du 30 mai au 5 juin 1944, pendant laquelle ont eu lieu d’importants bombardements stratégiques sur Rouen et son agglomération. Ces bombardements, effectués sur 500 m de part et d’autre de la Seine, avaient pour but de détruire les ponts, les abords de la Seine et désorganiser les Allemands en vue du débarquement allié1. Ils devaient empêcher la retraite, le ravitaillement et l'arrivé de renforts. Ces bombardements ont été effectués par des bombardiers anglais et américains, et ont fait à l’origine de 400 victimes dans Rouen seul.

Cette semaine a été précédée d'une une vague de bombardements le 19 avril 1944 qui avait déjà occasionnée de nombreuses destructions avec 6 000 bombes larguées faisant 20 000 sinistrés et 814 morts2.

Les événements
Mardi 30 mai 1944

Ce jour, par la quantité de bombes lâchées, est reconnu comme ayant été plus important que le 19 avril. Trois vagues de bombardements ont lieu dans la matinée. Le quartier entre la rue Grand-Pont et la rue Jeanne-d'Arc est touché. Il reçoit des bombes allant de 500 à 2 000 kg. L’hôtel des Douanes, sur le quai du Havre, est à moitié détruit. Les décombres ont enseveli sous le bâtiment plus de 140 personnes venues se réfugier dans les caves. Les bombardements ont également détruit sur la rive gauche la gare d'Orléans.
Mercredi 31 mai 1944

Trois nouvelles vagues s’abattent sur Rouen en fin de matinée. L’église Saint-Vincent3 et le quartier environnant sont détruits. Le quartier bombardé la veille est à nouveau touché et la proie des flammes. De nombreux bâtiments sont détruits ce jour :

Théâtre des Arts effondré
Nouvelles galeries détruites
Le Palais des Consuls est en flamme
Le syndicat d’initiative, où avaient été remontées des façades de plusieurs vieilles maisons rouennaises est détruit
La synagogue détruite4

Jeudi 1er juin 1944

Ce 1er juin est un jour de répit apparent. Le feu rue Grand-Pont est maîtrisé, le bureau des Finances est pour sa part protégé. Sans cause évidente, la tour Saint-Romain de la cathédrale s’enflamme. Le feu se propage dans la cour d’Albane et la cour des Libraires. Vers minuit, le feu est maîtrisé. Toutefois, les cloches ont fondu, parmi lesquelles la cloche Jeanne d’Arc, d’un poids de plus de 20 tonnes, qui s'est écrasée sur le plancher du 1er étage de la tour.
Vendredi 2 juin 1944

En fin de journée, les bombardements recommencent. La fontaine Jeanne d’Arc, place de la Pucelle est détruite. Les effondrements des maisons révèlent les murs de l’ancienne église des Cordeliers.
Dimanche 4 juin 1944

Ce jour-là, c’est un autre monument important de la ville qui est atteint. L’église Saint-Maclou est torpillée. Le clocher, qui menace de s’effondrer, est consolidé. Le chœur est quant à lui éventré.
Après les événements

Dans les jours qui ont suivi, 500 mineurs venus du Nord-Pas-de-Calais ont aidé à secourir les personnes bloquées sous les décombres.
Source

Guy Pessiot, Histoire de Rouen : 1939-1958, éditions PTC, Rouen, 1983 ; réédité.

Notes et références

↑ Yves Guermond, Rouen, la métropole oubliée?, L'Harmattan, Paris, 2008, lire sur Google Livres [archive]
↑ Paul Le Trévier et Daniel Rose, Ce qui s'est vraiment passé le 19 avril 1944, Saint-Germain-en-Laye, Comever, 2004, 160 p. (ISBN 978-2-9522138-0-6, OCLC 491919954)
↑ Le 30 mai 1944, la Semaine rouge débutait à Rouen [archive]
↑ François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers : Dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, PTC, 2004, 200 p. (ISBN 2-906258-84-9, OCLC 496646300, lire en ligne [archive])

Voir aussi

Bombardement de la Normandie

Rapport de
Monsieur Tignard Yanis
dans Le clans des mouettes :: château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca
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MessageSujet: Re: Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca   Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca EmptyMer 22 Mar à 4:51

Château du Haut-Kœnigsbourg

Le château du Haut-Kœnigsbourg est un ancien château fort du XIIe siècle, profondément remanié au XVe siècle et qui fut sous Guillaume II un symbole impérial allemand2, qui se dresse sur la commune française d'Orschwiller dans le département du Bas-Rhin en région Grand Est.

Le nom actuel du château, Haut-Kœnigsbourg, est le résultat de l'adaptation du nom allemand Hohkönigsburg qui se traduit par « haut-château du roi ».

Situation géographique

Le château est situé à une altitude de 757 m, et placé à :

12 km à l'ouest de Sélestat, d'où on peut le voir ;
26 km au nord de Colmar ;
55 km au sud de Strasbourg.

Vue sur le château du Haut-Kœnigsbourg depuis la plaine d'Alsace à proximité de Sélestat.
Vue aérienne de l'ensemble du château
Historique
Les Hohenstaufen

En 774, Charlemagne fait don du Stophanberch ou Staufenberg (nom du col où le Haut-Kœnigsbourg a été construit) et des terres attenantes au prieuré de Lièpvre, dépendantes de celle de Saint-Denis[Quoi ?].

En 1079, Frédéric Ier de Souabe (Frédéric l'Ancien) est nommé duc de Souabe par l'Empereur du Saint-Empire romain germanique Henri IV. Il fait construire le château Stauf sur le mont Hohenstaufen près de Göppingen, d'où le nom de la famille.

Afin de renforcer le pouvoir des Hohenstaufen en Alsace, Frédéric le Borgne crée une ligne de défense et pour cela, il fait construire de nombreux châteaux et certains d'entre eux sur des terres qui ne lui appartiennent pas. On dit de lui qu'il a constamment un château accroché à la queue de son cheval. Il aurait fait construire en toute illégalité le château du Haut-Kœnigsbourg sur les terres confiées aux moines de l'abbaye de Lièpvre.

En 1147, Eudes de Deuil, moine de Saint-Denis presse Louis VII d'intervenir auprès du roi Conrad III de Hohenstaufen afin de réparer cette injustice. C'est la première mention du château dans un document écrit. À cette date, le site comportait déjà deux tours permettant de surveiller la route d'Alsace du nord au sud, l'une appartenant à Conrad III, l'autre à son neveu Frédéric Ier de Souabe dit Barberousse, futur empereur du Saint-Empire romain germanique. Le nom de Königsburg (château du roi) apparaît dès 1157.
Les ducs de Lorraine

Dans la première moitié du XIIIe siècle, profitant de l'affaiblissement des Hohenstaufen, les ducs de Lorraine auraient pris possession du château. Celui-ci est confié aux sires de Rathsamhausen puis aux Hohenstein qui y règnent jusqu'au XVe siècle.

Devenu un repaire de chevaliers brigands, le château est conquis et incendié en 1462 par une coalition regroupant les villes de Colmar, Strasbourg et Bâle, fortes de 500 hommes et de pièces d'artillerie.
Les Thierstein

Les restes du Haut-Kœnigsbourg sont alors confiés à la famille Thierstein. Ils font bâtir, sur le côté ouest, un bastion formé de deux tours d'artillerie et d'un mur-bouclier, dotés de murs puissants. La basse cour est protégée par deux tours en fer à cheval et des courtines avec des murs épais. Le château est entouré d'un premier mur de protection afin de gêner la mise en batterie de l'artillerie ennemie.

En 1517, le dernier des Thierstein, croulant sous les dettes, s'éteint. La famille n'ayant pas de descendance, Maximilien Ier rachète le château. Ni l'empereur ni les propriétaires successifs ne feront face aux coûts d'entretien, d'autant que le premier ne finance pas les seconds pour ces réalisations.
La destruction

En 1633, la guerre de Trente Ans qui a vu, entre autres, les Suédois opposés à l'Autriche, l'Alsace est ravagée. En juillet, les Suédois assiègent le Haut-Kœnigsbourg qui n'est plus qu'une forteresse délabrée, est commandée par le capitaine Philippe de Liechtenau. Forts de canons et de mortiers, ils prennent le château après cinquante-deux jours de siège. Peu de temps après, la forteresse est détruite par un incendie. Le château est alors laissé à l'abandon.
L'acquisition par la commune de Sélestat

Classé monument historique3 en 1862, le site et ses ruines sont rachetés trois ans plus tard à divers propriétaires par la commune de Sélestat.
Le cadeau au Kaiser et la reconstruction

Depuis 1871 et le traité de Francfort, l'Alsace est redevenue allemande. Le 4 mai 1899, le château, alors en ruine, et les terres sommitales l'entourant sont offerts par la ville de Sélestat à l'empereur Guillaume II de Hohenzollern4 qui souhaite y créer un musée promouvant la germanité de l'Alsace et, plus généralement, le monde germanique. La municipalité conservant la centaine d’hectares de forêt, économiquement rentables.
Guillaume II sortant du château du Haut-Koenigsberg. Université de Caen.

La direction de la restauration de ce château fort est confiée en 1900 à Bodo Ebhardt5,6, architecte et archéologue berlinois âgé de 35 ans. Il commence par le déblaiement du site et les relevés des anciennes constructions. La restauration s'étalera de 1901 à 1908. L'objectif de Bodo Ebhardt est de le restaurer tel qu'il se présentait aux alentours de l'an 1500. En l’absence d’indices archéologiques, d’archives ou d’éléments de comparaison avec d’autres monuments contemporains, « la part d’interprétation, inévitable en pareille circonstance a été réduite au minimum et elle n’est en aucune façon l’objet d’un quelconque détournement ludique » (François Loyer, cf. bibliographie ci-dessous). Guillaume II vient régulièrement visiter le chantier, il est logé dans la gare de Saint-Hippolyte reconstruite spécialement pour l'accueillir en 19037.

Le nouvel édifice du Haut-Kœnigsbourg est inauguré le 13 mai 1908, mais les finitions et achats de collections se poursuivirent jusqu'en 1918.

Pour le Kaiser, ce château marquait la limite occidentale de l'Empire allemand, comme le château de Marienburg, aujourd'hui en Pologne, en marquait la limite orientale 8.
Le monument aujourd'hui

À l'issue de la Première Guerre mondiale en 1919, le château, bien privé de l'ancien empereur assimilé à une propriété de l'Empire allemand, entre en possession de l'État français lors de la restitution de l'Alsace-Lorraine, en application de l'article 56 du traité de Versailles.

Cependant, le blason de Guillaume II est toujours visible au sein du château. Il reste ainsi un des symboles en Alsace de la présence allemande entre 1871 et 1918, partagé entre la restauration majoritairement crédible de l'architecte et la vision romantique du Moyen Âge de Guillaume II.
La station de pompage du château.

Bâtiment civil - palais national9 en 1919, ses abords sont classés par arrêté du 16 février 1930. Mais alors que les ruines avaient été classées dès 1862, il faudra attendre le 10 septembre 1991 pour voir l’inscription de la station de pompage (ou pavillon de la source) construite en 1903, puis le 11 février 1993 pour qu’un arrêté ministériel procède au classement au titre des monuments historiques de l'intégralité du monument, y compris les parties restituées3. Les ruines du château de l'Oedenbourg ou Petit-Kœnigsbourg bénéficieront, elles aussi, d’une inscription puis du classement aux mêmes dates.

Dans le même temps, une attention particulière était portée à l’amélioration de l’accueil du public au château du Haut-Kœnigsbourg, dont la priorité a été l’assainissement et l’alimentation en eau.

La propriété du château du Haut-Kœnigsbourg a été transféré par l'État au conseil général du Bas-Rhin en janvier 2007. Ce transfert fut le premier bien patrimonial transféré par l'État à une collectivité territoriale parmi une liste de 176 biens transférables arrêtée en 2004.

Le 16 décembre 2011, la toiture du château du Haut-Kœnigsbourg subit des dommages lors du passage de la tempête Joachim.

Ce monument historique bénéficie aujourd'hui d'une très forte fréquentation touristique, avec près de 550 000 visiteurs annuels10.
Controverse sur une restauration
La porte d'honneur du château, un des points de polémique.

Cette cession historique à Guillaume II et les intentions de ce dernier - se légitimer comme successeur des Hohenstaufen et des Habsbourg et montrer la germanité de l'Alsace - sont sans doute, en partie, à l'origine des polémiques autour de cette restauration engagée sous la direction de Bodo Ebhardt.

Si aujourd'hui la reconstitution de Bodo Ebhardt est admise comme plausible, la rénovation du château était néanmoins sujet à polémique à l'époque11. Les détracteurs de la reconstruction, préférant de loin le charme des ruines au château reconstruit, notèrent que certains éléments furent imaginés par l'architecte, car ils étaient complètement détruits. De nombreux ensembles étaient alors considérés comme fantaisistes :

Le donjon carré. En effet dans une gravure ancienne, il est présenté comme rond mais les fondations prouvent bien que la vision de l'architecte était exacte12.
La salle du Kaiser et ses dimensions originelles non restituées. En effet, l'architecture en pierre et la présence du poêle et de la cheminée montrent qu'à l'origine cette pièce était composée de deux étages et plusieurs pièces. L'état actuel de cette pièce était une exigence de Guillaume II pour montrer la force et l'importance de l'État allemand.
L'escalier d'honneur hexagonal - avec ses sculptures -, considéré comme trop décoré pour un élément du Moyen Âge.
La porte d'honneur, entrée du château, et ses bas-reliefs. Lors de la restauration du château, cette porte était complètement détruite et absente.
La présence du moulin à vent sur une tour d'artillerie et de la forge dans la cour basse13.

Cependant, aujourd'hui, on considère que Bodo Ebhardt, au travers de cette restauration « est en tout cas resté dans les limites de la vraisemblance, ayant toujours eu le souci de s'inspirer des nombreux édifices qu'il avait étudiés avant d'élaborer son projet »14.

Les caricaturistes de l'époque s'en donnèrent à cœur joie comme Henri Zislin ou Jean-Jacques Waltz qui réalisa plusieurs planches sur ce sujet. Elles sont actuellement visibles au musée de Hansi à Riquewihr.

Il y a cent ans, le restaurateur se permettait de traiter un monument comme une œuvre d’imagination, et il pouvait rêver d’un Moyen Âge idéal et d’une pureté de style tout à fait théorique. Dès lors s’affrontaient déjà deux conceptions. D’une part celle de Viollet-le-Duc, imprimant la marque de l’architecte-artiste à l’édifice, qui devait recevoir un fini parfait et «si nécessaire être corrigé et complété», quitte à être falsifié15. D’autre part celle de Luca Beltrami, au château des Sforza à Milan, Bodo Ebhardt, au château impérial de Haut-Kœnigsbourg, Conrad Steinbrecht, au château du grand-maître des chevaliers teutoniques à Malborg/Forteresse teutonique de Marienbourg16. Cette seconde démarche constituait un pas décisif vers la restauration scientifique. Elle est plus proche des conceptions d’Arcisse de Caumont, qui demandait déjà au milieu du XIXe siècle que soit respecté le monument, que soit définie une doctrine scientifique. Si les nouveaux restaurateurs vers 1900 cherchent à intégrer toutes les époques, ils ne résistent pas à l’envie de remonter tous les murs même si certains de ceux-ci avaient été détruits anciennement lors de transformations intentionnelles.

Cependant, malgré ces critiques, on peut considérer, comme François Loyer que «… le souci archéologique est bien réel, la reconstitution crédible et les détails fondés. C’est même, probablement, la plus exacte des restitutions qui aient été jamais tentées. »

On regrette beaucoup de ne pas pouvoir distinguer plus aisément les parties reconstituées. Cependant, Bodo Ebhardt marque les parties restaurées par un signe distinctif ou travaille la pierre différemment. De plus, il faut louer ce restaurateur et ses contemporains d’avoir œuvré pour une très grande lisibilité et la plus exacte possible des plans généraux, de l’articulation des volumes et de la fonction des détails17.
La visite
L'entrée.

Le château a été construit sur un éperon rocheux orienté ouest-est. Les murailles épousent les formes des rochers et ont de ce fait une structure non régulière. D'ouest en est, on trouve successivement :

Les bastions dont l'énorme grand bastion destinés à protéger le château contre des tirs d'artillerie à partir d'emplacements plus à l'ouest sur l'éperon rocheux.
Le jardin supérieur, qui masque le logis plus à l'est de ces éventuels tirs d'artillerie
Le logis avec les pièces d'habitation et le donjon
Le bastion en étoile avec des murs moins hauts car protégeant le château seulement contre des tirs d'artillerie à partir d'emplacement plus à l'est, donc obligatoirement en contrebas de l'éperon rocheux8.

L'entrée

L'entrée est située en contrebas. La porte est surmontée d'un bas relief avec le blason de la famille Thierstein. Sur la droite se trouve un mur d'enceinte de faible épaisseur (XVe-XXe siècle) et sur l'éperon rocheux à gauche le logis sud (XIIe-XXe siècle)
La porte principale
Main entrance of the castle of Haut-Koenigsbourg.jpg

On débouche sur une petite cour où la porte principale avec une herse permet d'entrer dans le château. Au-dessus de la porte, les armoiries des Hohenzollern, rappelant que le château a été restauré par Guillaume II. Ainsi que des armoiries de Charles-Quint. Des restes d'armoiries originales avaient été retrouvées sur le site. Et Guillaume II s'en estimait l'héritier.
La cour basse
Le moulin et la fontaine.

La cour basse est entourée de communs et de locaux de service (écurie). Un bâtiment attenant est surmonté d'un moulin à vent. Elle comprend milieu la copie d'une fontaine du XVe siècle conservée à Eguisheim, la forge et une maison alsacienne.
L'entrée dans le logis et la porte des Lions
Le linteau de la porte d'entrée dans le logis, blason Thierstein.
La porte des lions.

Un escalier avec de grandes marches irrégulières permettent d'accéder au logis. Une dernière défense est constituée par un pont-levis au niveau de la porte des Lions.
La cour intérieure et l'escalier hexagonal

La cour.

Balcons et peintures.

La citerne.

Le puits.

Au sommet se trouve une cour intérieure surmontée de galeries en bois. Ainsi qu'une citerne avec une margelle carrée et un toit surmonté d'une sculpture de sirène.

Un escalier hexagonal en hélice permet d'accéder aux étages supérieurs ; chaque étage a un balcon qui est décoré par des fresques de chevaliers donnant sur la cour.

Le puits profond de 62 m a été fortifié pour ne pas se trouver séparé du logis par une attaque d'artillerie.

Par la galerie on accède au cellier, dont la longueur indique la largeur de l'éperon rocheux sur lequel est construit le château et aux cuisines.
Le donjon
Le donjon vu depuis le pied des murailles
L'aigle impérial au sommet du donjon

Sur une base carrée préexistante de 17 m. A été exhaussé d'autant lors de la restauration et protégé par une toiture.
La salle du Kaiser
L'aigle à la base du lustre de la salle du Kaiser.
La salle de banquet.
Salle de banquet à Haut-Koenigsbourg

La salle du Kaiser est la salle d'honneur du château. Pour disposer d'une grande hauteur de plafond, l'étage supérieur présent au Moyen Âge n'a pas été restauré afin d'en faire une salle de prestige du XXe siècle. Il n'est visible que dans la mezzanine des musiciens. La principale décoration est une peinture d'aigle impériale au plafond, réalisée par Léo Schnug18 avec la devise Gott mit uns – Dieu avec nous –. Sur les ailes, se trouvent les armoiries des électeurs du Saint-Empire romain germanique et sur son cœur celles des Hohenzollern. Sur le mur, de chaque côté de la cheminée, se trouve une joute entre deux chevaliers et les convives pouvaient prendre part à une réception autour d'une grande table surmontée de lustres décorés.
La salle d'armes
Haut-Koenigsbourg24(Tobias Klaus).JPG

Elle présente une collection importante de piques, de hallebardes, de massues, de mousquets de rempart, de cuirasses, de casques et arbalètes.
La chambre lorraine
Chateau du Haut-Koenigsbourg (5).jpg
Le Graoully

Créée pour rappeler l'annexion de la Moselle, dénommée alors Lorraine, comme part de la région historique éponyme, elle présente une décoration et un mobilier typiquement lorrains. En effet, le plafond boisé et la cheminée en pierre rappellent l'architecture médiévale de la ville de Metz, reconstituée aux musées de la Cour d'Or. Dans cette même idée, un Graoully, dragon du folklore de Metz, est suspendu au milieu de la pièce. Il est inspiré de celui présent dans la crypte de la cathédrale de Metz.
Le jardin supérieur
Vue depuis la tour.

Le jardin supérieur fait le lien entre le logis situé au centre et les bastions situés à l'ouest. Il est entouré par un chemin de ronde couvert et a un puits.
Le grand bastion
Haut-koenigsbourg 01.jpg
Cannon, Château du Haut-Koenigsbourg, France.jpg

Le grand bastion est la partie la plus fortifiée, il devait pouvoir s'opposer à de l'artillerie installée plus à l'ouest sur l'éperon rocheux et il est séparé du jardin par un pont levis. Y sont conservés des copies de canons des XVIe et XVIIe siècles. Il était dépourvu de toit au XVIe siècle.
Voir aussi
Articles connexes

Léo Schnug, le peintre qui a réalisé toutes les fresques et les décors du château.
Culture de l'Alsace
Liste des monuments historiques du Bas-Rhin

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Château du Haut-Kœnigsbourg, sur Wikimedia Commons

(mul) « Château du Haut-Kœnigsbourg » [archive], sur haut-koenigsbourg.fr (consulté le 24 janvier 2015)
(mul) « Sélestat tourisme » [archive], sur selestat-tourisme.com (consulté le 24 janvier 2015)
(fr) « Architecture et patrimoine mobilier » [archive], sur culture.gouv.fr (consulté le 24 janvier 2015)

Bibliographie

Corinne Albaut, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Monum, éd. du Patrimoine, 2005
Laurent Baridon et Nathalie Pintus, Le château du Haut-Kœnigsbourg : à la recherche du Moyen Âge, Éditions du patrimoine, CNRS éditions, Paris, 1998, 127 p. (ISBN 2-271-05409-5)
Jean Descars, François Loyer, Bernard Hamann, Monique Fuchs, Le Haut-Kœnigsbourg, Éditions d'art J.P. Barthélémy, Besançon, 1991, 288 p. (ISBN 2-909413-00-4)
Christophe Carmona, Haut-Kœnigsbourg : le siège de 1633, DNA/la Nuée bleue, Strasbourg, 2000
Pierre Guérin, Jean Favière, Anne-Marie Piaulet et Jean-Marie Lemaire, Château du Haut-Koenigsbourg, L'Instant durable, Clermont-Ferrand, 1988, XVI-36 p. (ISBN 2-86404-033-6)
Monique Fuchs et Bernhard Metz, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Centre des monuments nationaux, Éd. du Patrimoine, Paris, 2001, 62 p. (ISBN 2-85822-607-5)
Hans Haug, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1979, 47 p.
André Humm, Le Haut-Kœnigsbourg, Dernières nouvelles d'Alsace, Strasbourg, 1980 (rééd. ultérieures), 40 p.
Guy Trendel, Le Haut-Kœnigsbourg et sa région : Haut-Kœnigsbourg, Oedenburg, Kintzheim, Reichenberg, Saint-Hippolyte, Bergheim, Pierron, Sarreguemines, 1998, 127 p. (ISBN 2708501836)
« Le vrai-faux centenaire du Haut-Kœnigsbourg. L'Alsace célèbre cette année le centenaire de la restauration de l'un de ses emblèmes », Est-Magazine (supplément de l'Est Républicain), no 468, 27 avril 2008, pp. 8-11
Jacques Fortier, Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg, Le Verger éditeur, 2009, 192 pages
Roger Seiter (scénariste) et Giuseppe Manunta (dessinateur), Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg, bande dessinée d'après le roman de Jacques Fortier, Le Verger éditeur, 2013, 54 planches
Jean-Robert Zimmermann, Haut Koenigsbourg La sentinelle de l'Alsace, Éditions Place Stanislas, 2008, (ISBN 978-2-35578-015-Cool
Jean-Marie Le Minor, Mémoire en Images : Le Haut-Koenigsbourg, Éditions Alan Sutton, 2004, (ISBN 2-84910-106-0)
Philippe Matter, Mini-Loup et le château fort, Éditions Hachette Jeunesse, 2008 (ISBN 978-2-01-224411-5)
Haut-Koenigsbourg, Guide du visiteur des ruines en 1880, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, mars 1997 (ISSN 1253-6008, lire en ligne [archive])
Editions du Centre d'étude des châteaux-forts, N°1
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 866-867 : Orschwiller, Koenigsbourg (Haut)
Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, vol. 1, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, 2010, 160 p. (ISSN 1253-6008)
N°53/54/55 2010. TOME 1 : A – F : Haut-Koenigsbourg, 1895, photos H. Bellieni, p. 48 ; 1846, gravure Friedrich Wilheim Delkeskamp, p. 110 ; 1902, photos Bodo Ebhardt, p. 126 ; 1841, dessin au crayon de L.M. Fritscher, p. 153
Charles-Laurent Salch, Imagiers des châteaux et remparts d’Alsace, 1370-1970, vol. 2, Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe-Castrum Europe, 2011, 362 p. (ISSN 1253-6008)
N°56/57/58/59 2011. TOME 2 : G à O : Koenigsbourg (Haut-), vers 1900, lithographie Fr. Gabelmann, p. 167 ; 1902, photos du calendrier de l’imprimerie Alsacienne, p. 229 ; 1902, gouache de Ganier-Tanconville pour le calendrier de l’Imprimerie Strasbourgeoise, p. 230 ; 1834, dessin original de E.W. Landau, p. 276 ; 1855, gravure sur bois de Dieudonné Lancelot, dans Victor Malte-Brun, p. 308 ; 1892, photographie originale E. Mertens, p. 326 ; Koenigsbourg (Petit-), 1845, vue intérieure, gravure par Armand Jardel, p. 237 ; 1992, maquette de reconstitution par André Lerch, p. 287 ; 1991, maquette d’un état reconstitué par André Lerch, p. 311 ; 1991/95 image de synthèse de Jérôme-M. Michel, p. 333 ; 1845, lithographie d’après J. Stumpf, chez Armand Jardel, p. 224
Coordination Bernadette Schnitzler, Conservateur du musée archéologique, Vivre au Moyen Âge, 30 ans d’archéologie médiévale en Alsace, strasbourg, Editions Les Musées de la ville de Strasbourg, 10 mai 1990, 524 p.
*Archéologie des châteaux p. 210 : Château du Haut-Koenigsbourg à Orschwiller, Fouilles de B. Ebhardt, par Jean-Jacques Schwien
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)
Orchwiller : Château du Haut-Koenigsbourg, Château de l’Oedenbourg, pp. 305 à 309

Filmographie

Le film La Grande Illusion de Jean Renoir a été tourné, pour les extérieurs, au château du Haut-Kœnigsbourg en 1937.
En hommage au cinéaste et par fascination pour le lieu, Jacques Martin a choisi d'installer le décor de la première série des aventures de Guy Lefranc autour du château. Cette bande-dessinée s'intitule : La Grande Menace., et aussi dans le 4ème opus des voyages de Jhen avec Yves Plateau au dessin (EAN : 9782203066588)
Le château a également servi de décor au film Les Aventures d'Arsène Lupin de Jacques Becker (1956) et à Agent trouble de Jean-Pierre Mocky (1987).
Dix films ont été réalisés en 1991 à l’initiative du Conseil régional pour la promotion de l’Alsace. Ils portent sur la cathédrale de Strasbourg, le château du Haut-Koenigsbourg, les Ribeaupierre, les châteaux et les mines d’argent, le musée Unterlinden de Colmar ; mais ils abordent aussi des thèmes comme : les musées techniques de Mulhouse, la Décapole, les routes militaires, romanes, des châteaux et des orgues.

Notes et références

↑ Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
↑ Dominique Allios, Architecture des châteaux forts, Architecture et patrimoine, Ouest-France, 2014, (ISBN 978-2-7373-6250-7), p. 2.
↑ a et b « Notice no IA00124535 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ Bernard HAMANN, Haut-Kœnigsbourg : L'aventure d'une impériale reconstruction, L'Alsace, 2008, 48 p., p. 12
↑ Élisabeth Bonnefoi, Alsace, coups de cœur : Sites et monuments remarquables, spécialités, curiosités insolites, Éditions Ouest France, 2015, 112 p. (ISBN 978-2-7373-6785-4), p. 16
↑ Marie-Pascale Rauzier, La route des châteaux d'Alsace, Éditions Ouest France, 2015, 144 p. (ISBN 978-2-7373-5813-5), p. 60
↑ « Gare du Kaiser » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ a et b Corinne Albaut, Le château du Haut-Kœnigsbourg, Monum, éd. du Patrimoine, 2005
↑ Voir Architecte des bâtiments civils et palais nationaux
↑ Chiffres donnés par Tourisme Alsace et France 3 Alsace dans un reportage du 23 novembre 2011.
↑ Jean-Marie Le Minor, Mémoire en image : Le Haut-Koenigsbourg, Éditions Alan Sutton
↑ Corinne Ibram et Jean-Luc Marino, L'Empereur, la ruine et le château, Documentaire.
↑ Jean-Robert Zimmermann, Haut Koenigsbourg La sentinelle de l'Alsace, Éditions Place Stanislas
↑ Roger Lehni, Le château du Haut-Koenigsbourg, Éditeur : Ouest France, 1996
↑ Jacques Harmand, Pierrefonds, la forteresse d’Orléans, Le Puy-en-Velay (Éd. Jeanne d’Arc) 1983
↑ Références des trois grands châteaux restaurés :
Haut-Kœnigsbourg :
Bodo Ebhart, Denkschift über die Wiederherstellung der Hohkoenigsburg, Berlin 1900.
Bodo Ebhart, Zur Baugeschischte der Hohkoenigsbourg, Berlin 1900.
Haut-Koenigsbourg, Guide du visiteur des ruines en 1860 (Châteaux-Forts d’Europe, no 1, 1997).
Otto Pifer, Die angebliche Wiederherstellung der Hohkönigsburg, Munich 1902.
Daniel Risler, Manuel du Touriste au château du Haut-Koenigsbourg, Sainte-Marie-aux-Mines 1860.
Malborg (Marienburg) :
Tadeusz Poklewski-Koziell, Châteaux rouges en Pologne (Châteaux-Forts d’Europe, no 12, 1999).
Konrad Steinbrecht, Die Baukunst des Deutschen Ritterordens in Preussen, Berlin 1888-1920, 5 vol.
Milan :
Luca Beltrami, Il castello di Milano… 1358-1535, Milan (Hoepli) 1894
Charles-Laurent Salch, Le château de Milan, un grand chantier de château-fort (Châteaux-Forts d’Europe, no 16, 2000)
↑ René Dinkel, L’encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques - Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, septembre 1997, 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
Chapitre II-5 Réflexions générales sur la restauration des monuments, pp 44-45 ; Notice Maquette : Maquette du château du Petit-Koenigbourg à Orschwiller p. 906
↑ Marie-Pascale Rauzier, La route des châteaux d'Alsace, Éditions Ouest France, 2015, 144 p. (ISBN 978-2-7373-5813-5), p. 66

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MessageSujet: Re: Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca   Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca EmptyMer 22 Mar à 4:53

Tout commence dans les années qui suivent la première croisade en Terre Sainte (1096-1099). Malgré la prise de Jérusalem par les croisés (le 15 Juillet 1099), la sécurité des pèlerins n'est pas assurée. Entre les brigands locaux et les croisés aux buts peu louables, les pèlerinages deviennent parfois tragiques.

Hugues de Payns (Hugues de Payens, de la Maison des comtes de Champagne) et Geoffroy de Saint-Omer vivant sous la Règle des chanoines de saint-Augustin choisissent d'assurer la garde du défilé d'Athlit, le chemin d'accès le plus dangereux pour les pèlerins. Ce dernier deviendra plus tard le Château-pèlerin. Et c'est en 1118 que l'Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ voit le jour ...

Revenant près des Lieux Saints, Baudoin II, roi de Jérusalem, leur octroie une partie de son palais, à l'emplacement du Temple de Salomon. Ils deviennent alors très rapidement les Chevaliers du Temple ou Templiers du fait de cet emplacement symbolique (bâti en 961 avant Jésus-Christ, le Temple de Salomon fut détruit par les Chaldéens en 587 avant Jésus-Christ, reconstruit et définitivement détruit en 135 par l'empereur Hadrien).

Ils se font alors assister par sept autres chevaliers français : André de Montbard (neveu de Saint-Bernard), Gondemare, Godefroy, Roral, Payen de Montdésir, Geoffroy Bisol et Archambaud de Saint-Agnan. L'Ordre du Temple prend forme en 1119 par ces neuf chevaliers désirant protéger les chrétiens en pèlerinage à Jérusalem.

C'est au concile de Troyes (14 Janvier 1128), à la demande de Saint-Bernard (Bernard de Clairvaux) que l'Ordre est véritablement créé. L'Éloge de la Nouvelle Milice est un témoignage capital de l'importance de Saint-Bernard dans la création de l'Ordre du Temple. Il aurait lui-même écrit la Règle qui régit le fonctionnement complet de l'Ordre.
L'Ordre du Temple

C'est seulement en 1147 que le pape octroie la croix pattée rouge aux Templiers. Auparavant, les chevaliers étaient seulement vêtus d'un manteau blanc et les sergents d'un manteau brun. Cette croix est cousue sur l'épaule gauche de leur vêtement. De nombreux dessins ou illustrations sont trompeurs à ce sujet ... De plus, chaque époque a adapté leur apparence à son style : le 17e siècle, par exemple présente le grand maître avec un chapeau, portant une plume d'ornement, ce qui semble plutôt anachronique au temps des croisades !

Pendant près de deux siècles, les Templiers vont accroître leur aura pour revenir en Occident en 1291 après le chute de Saint-Jean d'Acre. Leur mission de protection des pèlerins avait bien évolué et de nombreuses dérives eurent lieu. La prise d'Ascalon (Août 1153) est un exemple de l'ambition de certains grands maîtres à l'égard du pouvoir temporel. Le grand maître en fonction, Bernard de Trémelay, avait en effet cherché à bloquer l'entrée aux autres Francs dès l'ouverture d'une brèche dans les murs de la ville pour laisser le champ libre aux chevaliers du Temple ... Leur lutte continue avec les Chevaliers de l'Hopital provoque souvent des tensions dans les camps des croisés et ne facilite pas la cohésion des Francs en Terre Sainte. Leur retour ne pouvait pas plaire à tout le monde, d'autant plus que l'Ordre du Temple ne faisait que s'enrichir au fil du temps : donations, achats, intérêts des prêts accordés, ... tout semblait donner à l'Ordre une puissance lui permettant de bouleverser l'organisation féodale ...

Philippe IV "le Bel", envieux vis-à-vis des Templiers, du fait de leurs richesses et de leur puissance a cherché par plusieurs moyens à les utiliser à ses fins. Cherchant au départ à en devenir le grand maître tout en restant roi de France, il joua un jeu de trahison qui finit par l'arrestation, le Vendredi 13 Octobre 1307 au matin, de tous les Templiers du royaume. Les Templiers étaient devenus trop puissants et ils menaçaient de dépasser les rois en fonction. Banquiers (Henri III d'Angleterre, Saint-Louis, Philippe II "Auguste", ... y firent appel), milices protectrices, ils avaient pourtant bien aidé Philippe IV "le Bel" en le protégeant par exemple des émeutes à Paris qui faillirent lui coûter la vie !

Un procès inique suivra cette arrestation bien orchestrée. Pendant sept années, les Templiers en liberté chercheront à se justifier auprès du pape, le seul à qui ils devaient théoriquement des comptes. Menacé par Philippe IV "le Bel" et ses sbires, ce dernier ne les écoutera souvent même pas ! Le 22 Mars 1312, le pape Clément V abolit l'Ordre du Temple.

Le 11 Mars 1314, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay furent livrés aux flammes d'un bûcher dressé dans l'île de la cité de Paris. Jacques de Molay, dernier grand maître du Temple (et vingt-deuxième) lança alors l'anathème «Clément, juge inique et cruel bourreau, je t'assigne à comparaître, dans quarante jours, devant le tribunal de Dieu ! Et toi aussi, roi Philippe !». De fait, Clément V et Philippe IV "le Bel" moururent respectivement le 20 Avril et le 29 Novembre de la même année ...

Nombreux sont les mouvements sérieux ou non qui se sont attribués l'héritage des Templiers et ce thème est figure parmi ceux qui ont suscité le plus thèses et antithèses : le trésor des Templiers, l'ésotérisme des Templiers, la puissance des Templiers, ... tous les ingrédients semblent rassemblés pour déchaîner les passions et les extrapolations parfois osées !
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Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin

Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreUne sorte de police de la route a donc été assurée au XIème siècle, peut-être même avant, à La Garde-Guérin. Les habitants de La Garde entretenaient une forte garnison et avaient à leur charge le guidage et la protection des voyageurs et des marchandises sur le GR700 Voie Régordane qu'ils entretenaient. En retour ils percevaient des droits de péage. Chacun d'eux possédait son logis ou sa maison forte, que dominait la fière silhouette de la tour carrée encore en place.

On sait qu'ils s'étaient constitués en communauté économique et militaire et qu'ils vivaient une sorte de coseigneurie. Dans les régions méridionales en effet, comme l'écrit Georges Duby, "les rapports de puissance se fondent à la romaine, sur le contrat, la "Convenentia" en latin, sur les pactes conclus entre hommes libres dans le respect de la loi". On peut penser que, à La Garde-Guérin, un régime de coseigneurie, que nous connaissons encore mal de nos jours, avait été mis en place.

Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreTout voyageur a droit à la route
L'organisation de cette communauté, sous l'impulsion des seigneurs du Tournel, n'eut peut-être pas sa pareille en France. Ils la fondèrent dans l'esprit des Ecoles de Chevalerie, florissantes dès le XIIème siècle. Il y avait une dizaine d'Ecoles de Chevalerie en France, dont il est fait mention dans des documents importants de la Royauté. Celle de La Garde-Guérin fut fondée comme telle. Les Seigneurs du Tournel voulurent supprimer la féodalité telle qu'elle existait à La Garde-Guérin avant eux et installer des chevaliers "pariers" -c'est-à-dire "égaux"- ("par" en latin signifie "égal"), égaux en droits, égaux en devoirs. Ils se partageaient la seigneurie du château et de la châtellenie, des revenus importants et des charges bien définies. Chaque parier possédait une parérie ou une part du château et de son territoire.
On écrivait peu et rarement à cette époque-là et le premier texte qui fasse mention des habitants de La Garde Guérin se trouve dans un curieux manuscrit connu sous le nom de "Livre de Saint-Privat". Il est écrit en latin, de la main de l'évêque, Aldebert III du Tournel, surnommé Le Vénérable. Aldebert III avait été élu entre 11 50 et 1158, et il est mort en 1187, prisonnier de l'un de ses frères, un bâtard, et enfermé au château de Chapieu que le dit évêque avait fait construire pour défendre la ville de Mende. Ce texte a été traduit et commenté par l'abbé Roux, curé de Vialas.

"Il y a dans l'évêché de Mende, près de la voie publique dite Régordane, un château appelé La Garde, qui fut toujours non un château mais une caverne. Des brigands y demeuraient en effet et entreprenaient de jours et de nuits de fréquentes expéditions, dépouillaient les voyageurs de leurs biens, les blessaient, les laissaient à demi-morts et très souvent les tuaient. Chaque jour, on y perpétrait des rapines, des vols, des homicides et autres crimes". Les évêques voisins et surtout l'évêque de Mende, à qui il incombait, attaquèrent ce funeste repaire sans pouvoir cependant abolir complètement de mauvaises coutumes invétérées. L'évêque Aldebert connaissant ce vers: "Tout voyageur a droit en tout lieu à la route", mit la dernière main à la répression de ce fléau.

Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreLe château fut menacé non seulement par la censure ecclésiastique, mais par les armes. Les habitants frappés de terreur se rendirent au jour fixé pour la "satisfaction", ils vinrent à Mende se jeter aux pieds de l'évêque, non seulement les chevaliers et leurs fils, mais même les serfs jeunes et vieux. En présence de tout le peuple, ils abandonnèrent leurs mauvaises acquisitions et leurs mauvaises coutumes, puis tous jurèrent, sur les Saints Evangiles, que désormais ils n'exigeraient rien des voyageurs fréquentant cette route, qu'ils ne leur feraient aucune violence, ni leur causeraient aucune vexation. Après quoi, pénitence du passé une fois acceptée, ils se retirèrent.

Aldebert III a passé la plus grande partie de son épiscopat à lutter contre les seigneurs pour consolider le pouvoir temporel des évêques de Mende encore chancelant. Le Comte de Barcelone au sud-ouest de la cathédrale, le Seigneur de Canilhac à l'ouest, le Seigneur de Cabrières à l'ouest, le Seigneur de Dolan au sud, avaient construit des demeures fortifiées et menaçaient la suprématie pontificale. Il finit même par s'attribuer le droit qu'on lui contestait de suzeraineté sur les mines d'argent du pays. Il se fit restituer un village par les châtelains de Plagniol, obligea Garin de Châteauneuf à en rendre un autre qu'il avait enlevé à l'hôpital de Mende. Il fit rentrer dans l'ordre Ricard de Peyre.

La tutelle du Roi de France
Excédé par cette vie de répression, il alla en 1166 à la cour du Roi de France Louis VII et lui fit pour la première fois hommage de son évêché, contre promesse de la protection royale. Cet acte fameux a été désigné sous le nom de "Bulle d'or". Naturellement tous les féodaux de la région s'insurgèrent contre ce pacte qui, en faisant du roi le seigneur suprême du Gévaudan, les menaçait d'une tutelle plus difficile à secouer que celle des évêques locaux. Ils suscitèrent des troubles qui durèrent jusque vers 1170.

Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreA la lumière de tous ces événements, devons-nous prendre au mot le récit d'Aldebert. L'évêque ne veut-il pas justifier sa position? Les brigands de La Garde sont-ils aussi noirs qu'il est dit dans le texte?

Comme toujours, en pareil cas, il faut faire la part des choses. Les "chevaliers" n'étaient sûrement pas des bandits, encore moins des saints, mais bien des personnages redoutables occupant une forteresse de premier plan, placée à bon endroit, près de la Régordane". A la suite de sa victoire, Aldebert III s'empara d'un certain nombre de paréries et donna à ces seigneurs un statut que nous ne connaissons pas, faute de documents écrits. Rappelons qu'à l'époque toute puissance s'exprimait surtout par la parole et par le geste. Plus tard, en 1238, dans un texte écrit en latin, "Additions aux statuts de l'évêque Etienne" par Raymond Atger, officiai du dit évêque, on peut lire ceci: "Comme Etienne, évêque de Mende, principal seigneur du château de La Garde, était venu dans ce château pour ses affaires, les chevaliers et pariers du château se présentèrent devant lui et donc demandèrent, parce que des discordes se produisaient souvent entre eux au sujet des coutumes du château, de faire mettre par écrit les règles qu'il estimait devoir être observées à l'avenir dans les cas litigieux".

Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreDepuis longtemps, les sources de revenus des papiers venaient surtout de leurs droits de péage, guidage, arrière-guidage sur la Voie Régordane et de cartalage sur le domaine commun. Le péage était dû par les passants, leurs bêtes et leurs marchandises et destiné à l'origine à l'entretien de la route. Le guidage et l'arrière-guidage étaient perçus pour la protection des marchands et de leurs convois. Le cartalage était payé par les fermiers du domaine commun pour la mesure des grains. Chaque parier possédait une portion ou parérie du château et de son territoire, et les revenus étaient partagés proportionnellement au nombre des paréries qu'ils possédaient et en fonction du rôle effectif de chacun dans la surveillance de la route, c'est-à-dire du temps passé au château. Les membres de la communauté devenant plus nombreux, les revenus, suffisants à l'origine, ne se trouvaient plus en rapport avec les charges qu'entrainaient l'entretien de la route et le service de police. Des querelles éclataient entre eux. Les questions d'héritage devenaient de plus en plus complexes... quelques familles quittaient La Garde-Guérin et faisaient place à de nouveaux venus... La coseigneurie était menacée d'émiettement. Les évêques promulguèrent des règlements destinés à arrêter le démembrement du fief et, d'une manière générale, à définir les droits de chaque parier dans la communauté.

Parier dès l'âge de 16 ans
Les statuts de l'évêque Odilon de Mercoeur en 1260 définissent une des institutions routières les plus originales sans doute du Moyen-âge. Pour empêcher un trop grand démembrement, le nombre de "paréries" ou portions d'un parier est limité. Chacune restera indivisible et reviendra à un seul héritier. En principe, le parier doit être capable de porter les armes et d'assurer la police de la route. Quand le père n'est plus en état de servir, il se démet en faveur de son fils, l'aine de préférence. Celui-ci alors -et seul entre ses frères- cesse d'être un damoiseau. Il reçoit l'adoubement et devient chevalier. Un chevalier peut être parier dès l'âge de 16 ans, car il est majeur à 16 ans et non à 20 ans pour les damoiseaux. Il a part entière dès lors aux charges et aux revenus. Une fille n'hérite de la parérie que si elle a un mari capable de la suppléer pour porter les armes. La parérie s'aliène par un acte de vente, accompagné de l'investiture de l'évêque qui se garde le droit de "retenir cette parérie". Les chevaliers pariers (ils étaient 31 en 1258) ont élu quatre des leurs qui, en leur nom et au nom de tous les pariers, étaient d'accord avec l'évêque pour ramener la paix ou corriger les statuts existants. Ces quatre chevaliers représentent les quatre familles du château: les Gaucelme, Erailh, Bertrand et Gaule (ou Gal). Il s'agissait pour ces "puissants" barons et évêques, de maitriser cette "puissance" encombrante en temps de paix afin de mieux se neutraliser en un affrontement feutré ou violent pendant des siècles.
Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreDe plus l'évêque a décidé que seraient élus tous les ans deux consuls qui agiraient dans la fidélité et la légalité, défendraient les droits du château et de son district, exigeraient les rentes et les revenus généraux, exerceraient le droit de juridiction. Ces consuls devaient prêter serment de fidélité entre les mains de l'évêque ou de son délégué. Ils prenaient le titre de "Consuls Nobles". Quand Guillaume Durand occupa l'évêché de Mende, ses nombreux vassaux lui rendirent hommage. Jourdan de La Garde, l'un des consuls, au nom de la communauté des nobles pariers, renouvela cet acte.

Un cérémonial précis
Le 2 décembre 1292, à la réquisition de Guillaume de Montesquieu, bailli de l'évêque, les pariers lui font la remise du château. On devait en effet rendre le château à chaque élection d'évêques, en temps de guerre et toutes les fois que les circonstances et la nécessité l'exigeaient. Le délégué du prélat, après avoir reçu les clés, en ferme et en ouvre les portes et en prend possession. Ensuite il fait arborer sur la tour la bannière de Saint-Privat. Un héraut, placé à côté de l'étendard épiscopal, crie à haute voix et à diverses reprises: Saint-Privat pour Monseigneur l'évêque de Mende ! Saint-Privat pour Monseigneur l'évêque de Mende ! Saint-Privat ! Dieu le veut ! Deus o vol ! Après cela, le représentant de l'évêque remet aux consuls les clés du château, et se retire.
Les chevaliers Pariers de La Garde-Guérin en LozèreDans le texte écrit en latin des statuts de Raymond Barrot, vicaire général de Guillaume Durand, daté du 7 février 1299, on peut lire "consules castri de Garda Gary": les consuls du château de La Garde Gary. C'est la première fois, à notre connaissance, que l'on parle de La Garde Gary (Garin ou Guérin plus tard). Dans les premières années du XIVème siècle, lorsque les commissaires royaux dressaient le dénombrement des fiefs du Gévaudan, les pariers de La Garde s'empressèrent de déclarer ceux qu'ils tenaient de l'église de Mende.

En 1307, un traité de paréage fut conclu entre Philippe le Bel et l'évêque de Mende. Cet acte fit pénétrer plus avant en Gévaudan l'autorité du Roi de France et le Comte-évêque du Gévaudan affirma sa suzeraineté sur La Garde-Guérin. Les statuts de 1310 apportèrent des modifications profondes. Une cour commune au roi et à l'évêque a été établie et désormais, grâce à la crainte de ses arrêts et au progrès des mœurs, l'ordre règne en Gévaudan. On peut supposer que la communauté des pariers n'est plus alors un organe nécessaire à la tranquillité publique, et qu'elle perd le caractère militaire et policier, déjà atténué, qu'elle avait à l'origine. Elle n'exerce plus le service de police qu'elle exerçait et ne perçoit plus les droits qui lui étaient attachés.

Dès lors, il est compréhensible que, dans les statuts de 1310, toutes les anciennes dispositions disparaissent, car elles tendaient surtout à assurer le fonctionnement de ce service. La communauté perd ses privilèges et cesse d'être ce qu'elle avait été. Les évêques de Mende s'assurent de plus en plus la prépondérance dans la communauté. Ils arrivent à détenir un grand nombre de paréries, à évincer peu à peu les barons du Tournel qui avaient été à l'origine les seuls suzerains directs des pariers, et à prédominer dans la communauté.
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MessageSujet: Re: Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca   Château d'Aggstein, Police la Coatie, TAY et Y'becca EmptyMer 22 Mar à 4:54

Les chevaliers du bouc
Écrit par Gavroche
chevaliers

Le château de Fauquemont, à quelque distance de Maastricht, était un des repères des chevaliers du bouc, nom donné à des brigands qui infestaient le Limbourg à la fin du XVIIIe siècle.

La prodigieuse rapidité, avec laquelle ces malandrins se mouvaient, se transportaient aux endroits les plus éloignés les uns des autres, en une même nuit, fit croire aux paysans qu’ils avaient fait un pacte avec Satan et qu’ils cheminaient à travers les airs sur la monture habituelle du prince des ténèbres, un bouc noir; d’où leur nom.
» Revue des traditions populaires » Paris, 1911

Krak des Chevaliers (French pronunciation: ​[kʁak de ʃəvaˈlje]; Arabic: حصن الفرسان‎‎), also Crac des Chevaliers, Ḥoṣn al-Akrād (حصن الأكراد), Castle Alhsn, formerly Crac de l'Ospital, is a Crusader castle in Syria and one of the most important preserved medieval castles in the world. The site was first inhabited in the 11th century by a settlement of Kurdish troops garrisoned there by the Mirdasids; as a result it was known as Hisn al-Akrad, meaning the "Castle of the Kurds". In 1142 it was given by Raymond II, Count of Tripoli, to the Knights Hospitaller. It remained in their possession until it fell in 1271. It became known as Crac de l'Ospital; the name Krak des Chevaliers was coined in the 19th century.

The Hospitallers began rebuilding the castle in the 1140s and were finished by 1170 when an earthquake damaged the castle. The order controlled a number of castles along the border of the County of Tripoli, a state founded after the First Crusade. Krak des Chevaliers was among the most important, and acted as a center of administration as well as a military base. After a second phase of building was undertaken in the 13th century, Krak des Chevaliers became a concentric castle. This phase created the outer wall and gave the castle its current appearance. The first half of the century has been described as Krak des Chevaliers' "golden age". At its peak, Krak des Chevaliers housed a garrison of around 2,000. Such a large garrison allowed the Hospitallers to exact tribute from a wide area. From the 1250s the fortunes of the Knights Hospitaller took a turn for the worse and in 1271 Mamluk Sultan Baibars captured Krak des Chevaliers after a siege lasting 36 days, supposedly by way of a forged letter purportedly from the Hospitallers' Grand Master that caused the Knights to surrender.

Renewed interest in Crusader castles in the 19th century led to the investigation of Krak des Chevaliers, and architectural plans were drawn up. In the late 19th or early 20th century a settlement had been created within the castle, causing damage to its fabric. The 500 inhabitants were moved in 1933 and the castle was given over to the French state, which carried out a program of clearing and restoration. When Syria declared independence in 1946, it assumed control. Today, a village called al-Husn exists around the castle and has a population of nearly 9,000. Krak des Chevaliers is located approximately 40 kilometres (25 mi) west of the city of Homs, close to the border of Lebanon, and is administratively part of the Homs Governorate. Since 2006, the castles of Krak des Chevaliers and Qal'at Salah El-Din have been recognized by UNESCO as a World Heritage Site.[1] It was partially damaged in the Syrian civil war from shelling: the full extent of the damage is unknown, but there have been reports of hasty repairs.[2]

Etymology

The modern Arabic word for a castle is Kalaa (قلعة), but Krak des Chavaliers is known as a "Hosn" (حصن), or "fort". This derives from the name of an earlier fortification on the same site called Ḥoṣn al-Akrād (حصن الأكراد), meaning "fort of the Kurds".[3] It was called by the Franks Le Crat and then by a confusion with karak (fortress), Le Crac.[4] Crat was probably the Frankish version of Akrād, the word for Kurds. After the Knights Hospitaller took control of the castle, it became known as Crac de l'Ospital; the name Crac des Chevaliers (alternatively spelt Krak des Chevaliers) was introduced by Guillaume Rey in the 19th century.[5]
Location
Krak des Chevaliers overlooking the surrounding area.

The castle sits atop a 650-metre-high (2,130 ft) hill east of Tartus, Syria, in the Homs Gap.[6] On the other side of the gap, 27 kilometres (17 mi) away, was the 12th-century Gibelacar Castle (Hisn Ibn Akkar).[7] The route through the strategically important Homs Gap connects the cities of Tripoli and Homs. To the north of the castle lies the Jebel Ansariyah, and to the south Lebanon. The surrounding area is fertile,[3] benefiting from streams and abundant rainfall.[8] Compared to the Kingdom of Jerusalem, the other Crusader states had less land suitable for farming; however, the limestone peaks of Tripoli were well-suited to defensive sites.[9]

Property in the County of Tripoli, granted to the Knights Templar in the 1140s, included the Krak des Chevaliers, the towns of Rafanea and Montferrand, and the Beqa'a plain separating Homs and Tripoli. Homs was never under Crusader control, so the region around the Krak des Chevaliers was vulnerable to expeditions from the city. While its proximity caused the Knights problems with regard to defending their territory, it also meant Homs was close enough for them to raid. Because of the castle's command of the plain, it became the Knights' most important base in the area.[8]
History
The Levant in 1135 (left), with Crusader states marked by a red cross and the region in 1190 (right)

According to the 13th-century Arab historian Ibn Shaddad, in 1031, the Mirdasid emir of Aleppo and Homs, Shibl ad-Dawla Nasr, established a settlement of Kurdish tribesmen at the site of the castle,[10] which was then known as "Ḥiṣn al-Safḥ".[11] Nasr restored Hisn al-Safh to help reestablish the Mirdasids' access to the coast of Tripoli after they lost nearby Hisn Ibn Akkar to the Fatimids in 1029.[11] Due to Nasr's garrisoning of Kurdish troops at the site, the castle became known as "Ḥiṣn al-Akrād" (Castle of the Kurds).[10][11] The castle was strategically located at the southern edge of the Jibal al-Alawiyin mountain range and dominated the road between Homs and Tripoli.[10] When building castles, Muslims often chose elevated sites, such as hills and mountains, that provided natural obstacles.[12]

In January 1099 on the journey to Jerusalem during the First Crusade, the company of Raymond IV of Toulouse came under attack from the garrison of Hisn al-Akrad, the forerunner of the Krak, who harried Raymond's foragers.[13] The following day Raymond marched on the castle and found it deserted. The crusaders briefly occupied the castle in February of the same year but abandoned it when they continued their march towards Jerusalem. Permanent occupation began in 1110 when Tancred, Prince of Galilee took control of the site.[14] The early castle was substantially different from the extant remains and no trace of this first castle survives at the site.[15]

The origins of the Knights Hospitaller are unclear, but the order probably emerged around the 1070s in Jerusalem. It started as a religious order which cared for the sick, and later looked after pilgrims to the Holy Land. After the success of the First Crusade in capturing Jerusalem in 1099, many crusaders donated their new property in the Levant to the Hospital of St John. Early donations were in the newly formed Kingdom of Jerusalem, but over time the order extended its holdings to the Crusader states of the County of Tripoli and the Principality of Antioch. Evidence suggests that in the 1130s the order became militarized[16] when Fulk, King of Jerusalem, granted the newly built castle at Beth Gibelin to the order in 1136.[17] A papal bull from between 1139 and 1143 may indicate the order hiring people to defend pilgrims. There were also other military orders, such as the Knights Templar, which offered protection to pilgrims.[16]
Artist rendering of Krak des Chevaliers seen from the northeast. From Guillaume Rey Étude sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l'île de Chypre (1871).

Between 1142 and 1144 Raymond II, Count of Tripoli, granted the order property in the county.[18] According to historian Jonathan Riley-Smith, the Hospitallers effectively established a "palatinate" within Tripoli.[19] The property included castles with which the Hospitallers were expected to defend Tripoli. Along with Krak des Chevaliers, the Hospitallers were given four other castles along the borders of the state which allowed the order to dominate the area. The order's agreement with Raymond II stated that if he did not accompany knights of the order on campaign, the spoils belonged entirely to the order, and if he was present it was split equally between the count and the order. Raymond II could further not make peace with the Muslims without the permission of the Hospitallers.[18] The Hospitallers made Krak des Chevaliers a center of administration for their new property, undertaking work at the castle that would make it one of the most elaborate Crusader fortifications in the Levant.[20]

After acquiring the site in 1142, they began building a new castle to replace the former Kurdish fortification. This work lasted until 1170, when an earthquake damaged the castle. An Arab source mentions that the quake destroyed the castle's chapel, which was replaced by the present chapel.[21] In 1163 the Crusaders emerged victorious over Nur ad-Din in the Battle of al-Buqaia near Krak des Chevaliers.[22]

Drought conditions between 1175 and 1180 prompted the Crusaders to sign a two-year truce with the Muslims, but without Tripoli included in the terms. During the 1180s, raids by Christians and Muslims into each other's territory became more frequent.[23] In 1180, Saladin ventured into the County of Tripoli, ravaging the area. Unwilling to meet him in open battle, the Crusaders retreated to the relative safety of their fortifications. Without capturing the castles, Saladin could not secure control of the area, and once he retreated the Hospitallers were able to revitalize their damaged lands.[24] The Battle of Hattin in 1187 was a disastrous defeat for the Crusaders: Guy of Lusignan, King of Jerusalem, was captured, as was the True Cross, a relic discovered during the First Crusade. Afterwards Saladin ordered the execution of the captured Templar and Hospitaller knights, such was the importance of the two orders in defending the Crusader states.[25] After the battle, the Hospitaller castles of Belmont, Belvoir, and Bethgibelin fell to Muslim armies. Following these losses, the Order focused its attention on its castles in Tripoli.[26] In May 1188 Saladin led an army to attack Krak des Chevaliers, but on seeing the castle decided it was too well defended and instead marched on the Hospitaller castle of Margat, which he also failed to capture.[27]

Another earthquake struck in 1202, and it may have been after this event that the castle was remodelled. The 13th-century work was the last period of building at Krak des Chevaliers and gave it its current appearance. An enclosing stone circuit was built between 1142 and 1170; the earlier structure became the castle's inner court or ward. If there was a circuit of walls surrounding the inner court that pre-dated the current outer walls, no trace of it has been discovered.[28]
Cutaway section of the Krak from south to north

The first half of the 13th century has been characterized as Krak des Chevaliers' "golden age". While other Crusader strongholds came under threat, Krak des Chevaliers and its garrison of 2,000 soldiers dominated the surrounding area. It was effectively the center of a principality which remained in Crusader hands until 1271 and was the only major inland area to remain constantly under Crusader control during this period. Crusaders who passed through the area would often stop at the castle, and probably made donations. King Andrew II of Hungary visited in 1218 and proclaimed the castle the "key of the Christian lands". He was so impressed with the castle that he gave a yearly income of 60 marks to the Master and 40 to the brothers. Geoffroy de Joinville, uncle of the noted chronicler of the Crusades Jean de Joinville, died at Krak des Chevaliers in 1203 or 1204 and was buried in the castle's chapel.[29]

The main contemporary accounts relating to Krak des Chevaliers are of Muslim origin and tend to emphasize Muslim success while overlooking setbacks against the Crusaders although they suggest that the Knights Hospitaller forced the settlements of Hama and Homs to pay tribute to the Order. This situation lasted as long as Saladin's successors warred between themselves. The proximity of Krak des Chevaliers to Muslim territories allowed it to take on an offensive role, acting as a base from which neighboring areas could be attacked. By 1203 the garrison were making raids on Montferrand (which was under Muslim control) and Hama, and in 1207 and 1208 the castle's soldiers took part in an attack on Homs. Krak des Chevaliers acted as a base for expeditions to Hama in 1230 and 1233 after the amir refused to pay tribute. The former was unsuccessful, but the 1233 expedition was a show of force that demonstrated the importance of Krak des Chevaliers.[27]
The area between the inner and outer walls is narrow and was not used for accommodation.

In the 1250s, the fortunes of the Hospitallers at Krak des Chevaliers took a turn for the worse. A Muslim army estimated to number 10,000 men ravaged the countryside around the castle in 1252 after which the Order's finances declined sharply. In 1268 Master Hugh Revel complained that the area, previously home to around 10,000 people, now stood deserted and that the Order's property in the Kingdom of Jerusalem produced little income. He also noted that by this point there were only 300 of the Order's brethren left in the east. On the Muslim side, in 1260 Baibars became Sultan of Egypt, following his overthrow of the incumbent ruler Qutuz, and went on to unite Egypt and Syria. As a result, Muslim settlements that had previously paid tribute to the Hospitallers at Krak des Chevaliers no longer felt intimidated into doing so.[30]

Baibars ventured into the area around Krak des Chevaliers in 1270 and allowed his men to graze their animals on the fields around the castle. When he received news that year of the Eighth Crusade led by King Louis IX of France, Baibars left for Cairo to avoid a confrontation. After Louis died in 1271 Baibars returned to deal with Krak des Chevaliers. Before he marched on the castle the Sultan captured the smaller castles in the area, including Chastel Blanc. On 3 March, Baibars' army arrived at Krak des Chevaliers.[31] By the time the Sultan appeared on the scene, the castle may already have been blockaded by Mamluk forces for several days.[32] Of the three Arabic accounts of the siege only one was contemporary, that of Ibn Shaddad, although he was not present at the siege. Peasants who lived in the area had fled to the castle for safety and were kept in the outer ward. As soon as Baibars arrived he erected mangonels, powerful siege weapons which he would later turn on the castle. In a probable reference to a walled suburb outside the castle's entrance, Ibn Shaddad records that two days later the first line of defences fell to the besiegers.[33]

Rain interrupted the siege, but on 21 March, immediately south of Krak des Chevaliers, Baibar's forces captured a triangular outwork possibly defended by a timber palisade. On 29 March, the attackers undermined a tower in the southwest corner causing it to collapse whereupon Baibars' army attacked through the breach. In the outer ward they encountered the peasants who had sought refuge in the castle. Though the outer ward had fallen, with a handful of the garrison killed in the process, the Crusaders retreated to the more formidable inner ward. After a lull of ten days, the besiegers conveyed a letter to the garrison, supposedly from the Grand Master of the Knights Hospitaller in Tripoli, which granted permission for them to surrender. Although the letter was a forgery, the garrison capitulated and the Sultan spared their lives.[33] The new owners of the castle undertook repairs, focused mainly on the outer ward.[34] The Hospitaller chapel was converted to a mosque and two mihrabs (prayer niches) were added to the interior.[35]
Later history
The east end of the castle's barrel-vaulted chapel
The south face of the inner ward with its steep glacis

After the Franks were driven from the Holy Land in 1291, European familiarity with the castles of the Crusades declined. It was not until the 19th century that interest in these buildings was renewed, so there are no detailed plans from before 1837. Guillaume Rey was the first European researcher to scientifically study Crusader castles in the Holy Land.[36] In 1871 he published the work Etudes sur les monuments de l'architecture militaire des Croisés en Syrie et dans l'ile de Chypre; it included plans and drawings of the major Crusader castles in Syria, including Krak des Chevaliers. In some instances his drawings were inaccurate, however for Krak des Chavaliers they record features which have since been lost.[37]

Paul Deschamps visited the castle in February 1927. Since Rey had visited in the 19th century a village of 500 people had been established within the castle. Renewed inhabitation had damaged the site: underground vaults had been used as rubbish tips and in some places the battlements had been destroyed. Deschamps and fellow architect François Anus attempted to clear some of the detritus; General Maurice Gamelin assigned 60 Alawite soldiers to help. Deschamps left in March 1927, and work resumed when he returned two years later. The culmination of Deschamp's work at the castle was the publication of Les Châteaux des Croisés en Terre Sainte I: le Crac des Chevaliers in 1934, with detailed plans by Anus.[38] The survey has been widely praised, described as "brilliant and exhaustive" by military historian D. J. Cathcart King in 1949[3] and "perhaps the finest account of the archaeology and history of a single medieval castle ever written" by historian Hugh Kennedy in 1994.[5]

As early as 1929 there were suggestions that the castle should be taken under French control. On 16 November 1933 Krak des Chevaliers was given into the control of the French state, and cared for by the Académie des Beaux-Arts. The villagers were moved and paid F1 million between them in compensation. Over the following two years a programme of cleaning and restoration was carried out by a force of 120 workers. Once finished, Krak des Chevaliers was one of the key tourist attractions in the French Levant.[39] Pierre Coupel, who had undertaken similar work at the Tower of the Lions and the two castles at Sidon, supervised the work.[40] Despite the restoration, no archaeological excavations were carried out. The French Mandate of Syria and Lebanon, which had been established in 1920, ended in 1946 with the declaration of Syrian independence.[41] The castle was made a World Heritage Site by UNESCO, along with Qal’at Salah El-Din, in 2006,[1] and is owned by the Syrian government.

Several of the castle's former residents built their houses outside the fortress and a village called al-Husn has since developed.[42] Many of the al-Husn's roughly 9,000 Muslim residents benefit economically from the tourism generated by the site.[42][43][44]
Syrian Civil War
Main article: Battle of Hosn
Smoke coming from the castle, August 2013

During the Syrian Civil War which began in 2011, UNESCO voiced concerns that the war might lead to the damage of important cultural sites such as Krak des Chevaliers.[45] It has been reported that the castle was shelled in August 2012 by the Syrian Arab Army, and the Crusader chapel has been damaged.[46] The castle was reported to have been damaged in July 2013 by an airstrike during the Siege of Homs,[47] and once more on 18 August 2013 it was clearly damaged yet the amount of destruction is unknown. The Syrian Arab Army recaptured the castle and the village of al-Hosn from rebel forces on March 20, 2014, although the extent of damage from earlier mortar hits remained unclear.[48]
Architecture
Plan of Krak des Chevaliers from Guillaume Rey Étude sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l'île de Chypre (1871). North is on the right.
The inner court seen from the south
Hall of the knights, 2009

Writing in the early 20th century, T. E. Lawrence, popularly known as Lawrence of Arabia, remarked that Krak des Chevaliers was "perhaps the best preserved and most wholly admirable castle in the world, [a castle which] forms a fitting commentary on any account of the Crusading buildings of Syria".[49] Castles in Europe provided lordly accommodation for their owners and were centers of administration; in the Levant the need for defence was paramount and was reflected in castle design. Kennedy suggests that "The castle scientifically designed as a fighting machine surely reached its apogee in great buildings like Margat and Crac des Chevaliers."[50]

Krak des Chevaliers can be classified both as a spur castle, due to its site, and after the 13th-century expansion a fully developed concentric castle. It was similar in size and layout to Vadum Jacob, a Crusader castle built in the late 1170s.[51] Margat has also been cited as Krak des Chevaliers' sister castle.[52] The main building material at Krak des Chevaliers was limestone; the ashlar facing is so fine that the mortar is barely noticeable.[53] Outside the castle's entrance was a "walled suburb" known as a burgus, no trace of which remains. To the south of the outer ward was a triangular outwork and the Crusaders may have intended to build stone walls and towers around it. It is unknown how it was defended at the time of the 1271 siege, though it has been suggested it was surrounded by a timber palisade.[54] South of the castle the spur on which it stands is connected to the next hill, so that siege engines can approach on level ground. The inner defences are strongest at this point, with a cluster of towers connected by a thick wall.
Inner ward

Between 1142 and 1170 the Knights Hospitaller undertook a building programme on the site. The castle was defended by a stone curtain wall studded with square towers which projected slightly. The main entrance was between two towers on the eastern side, and there was a postern gate in the northwest tower. At the center was a courtyard surrounded by vaulted chambers. The lay of the land dictated the castle's irregular shape. A site with natural defences was a typical location for Crusader castles and steep slopes provided Krak des Chevaliers with defences on all sides bar one, where the castle's defences were concentrated. This phase of building was incorporated into the later castle's construction.[21]

When Krak des Chevaliers was remodelled in the 13th century, new walls surrounding the inner court were built. They followed the earlier walls, with a narrow gap between them in the west and south which was turned into a gallery from which defenders could unleash missiles. In this area, the walls were supported by a steeply sloping glacis which provided additional protection against both siege weapons and earthquakes. Four large, round towers project vertically from the glacis; they were used as accommodation for the Knights of the garrison, about 60 at its peak. The southwest tower was designed to house the rooms of the Grand Master of the Knights Hospitaller. Though the defences which once crested the walls of the inner wards no longer survive in most places, it seems that they did not extend for the entire circuit. Machicolations were absent from the southern face. The area between the inner court and the outer walls was narrow and not used for accommodation. In the east, where the defences were weakest, there was an open cistern filled by an aqueduct. It acted both as a moat and water supply for the castle.[55]

At the north end of the small courtyard is a chapel and at the southern end is an esplanade. The esplanade is raised above the rest of the courtyard; the vaulted area beneath it would have provided storage and could have acted as stabling and shelter from missiles. Lining the west of the courtyard is the hall of the Knights. Though probably first built in the 12th century, the interior dates from the 13th-century remodelling. The tracery and delicate decoration is a sophisticated example of Gothic architecture, probably dating from the 1230s.[56]
Chapel
The west end of the chapel

The current chapel was probably built to replace the one destroyed by an earthquake in 1170.[21] Only the east end of the original chapel, which housed the apse, and a small part of the south wall survive from the original chapel.[35] The later chapel had a barrel vault and an uncomplicated apse; its design would have been considered outmoded by contemporary standards in France, but bears similarities to that built around 1186 at Margat.[21] It was divided into three roughly equal bays. A cornice runs round the chapel at the point where the vault ends and the wall begins. Oriented roughly east to west, it was 21.5 metres (71 ft) long and 8.5 metres (28 ft) wide with the main entrance from the west and a second smaller one in the north wall. When the castle was remodelled in the early 13th century, the entrance was moved to the south wall. The chapel was lit by windows above the cornice, one at the west end, one on either side of the east bay, and one on the south side of the central bay, and the apse at the east end had a large window. In 1935 a second chapel was discovered outside the castle's main entrance, however it no longer survives.[57]
Outer ward
Sit tibi copia, sit sapientia, formaque detur ; Inquinat omnia sola superbia, si comitetur.
Translation:
May you have [lit. "may be to you] bounty, may you have wisdom, may you have beauty; pride by itself [lit. "alone"] defiles all [these things] if it is committed.

The second phase of building work undertaken by the Hospitallers began in the early 13th century and lasted decades. The outer walls were built in the last major construction on the site, lending the Krak des Chevaliers its current appearance. Standing 9 metres (30 ft) high, the outer circuit had towers that projected strongly from the wall. While the towers of the inner court had a square plan and did not project far beyond the wall, the towers of the 13th-century outer walls were rounded. This design was new and even contemporary Templar castles did not have rounded towers.[28] The technique was developed at Château Gaillard in France by Richard the Lionheart between 1196 and 1198.[58] The extension to the southeast is of lesser quality than the rest of the circuit and was built at an unknown date. Probably around the 1250s a postern was added to the north wall.[59]

Arrow slits in the walls and towers were distributed to minimize the amount of dead ground around the castle. Machicolations crowned the walls, offering defenders a way to hurl projectiles towards enemies at the foot of the wall. They were so cramped archers would have had to crouch inside them. The box machicolations were unusual: those at Krak des Chevaliers were more complex that those at Saône or Margat and there were no comparable features amongst Crusader castles. However, they bore similarities to Muslim work, such as the contemporary defences at the Citadel of Aleppo. It is unclear which side imitated the other, as the date they were added to Krak des Chevaliers is unknown, but it does provide evidence for the diffusion of military ideas between the Muslim and Christian armies. These defences were accessed by a wall-walk known as a chemin de ronde. In the opinion of historian Hugh Kennedy the defences of the outer wall were "the most elaborate and developed anywhere in the Latin east ... the whole structure is a brilliantly designed and superbly built fighting machine".[60]

When the outer walls were built in the 13th century the main entrance was enhanced. A vaulted corridor led uphill from the outer gate in the northeast.[61] The corridor made a hairpin turn halfway along its length, making it an example of a bent entrance. Bent entrances were a Byzantine innovation, but that at Krak des Chevaliers was a particularly complex example.[62] It extended for 137 metres (450 ft), and along its length were murder-holes which allowed defenders to shower attackers with missiles.[61] Anyone going straight ahead rather than following the hairpin turn would emerge in the area between the castle's two circuits of walls. To access the inner ward, the passage had to be followed round.[62]
Frescoes
Remains of medieval frescoes in the castle's chapel

Despite its predominantly military character, the castle is one of the few sites where Crusader art (in the form of frescoes) has been preserved. In 1935, 1955, and 1978 medieval frescoes were discovered within Krak des Chevaliers after later plaster and white-wash had decayed. The frescos were painted on the interior and exterior of the main chapel and the chapel outside the main entrance, which no longer survives. Writing in 1982, historian Jaroslav Folda noted that at the time there had been little investigation of Crusader frescoes that would provide a comparison for the fragmentary remains found at Krak des Chevaliers. Those in the chapel were painted on the masonry from the 1170–1202 rebuild. Mold, smoke, and moisture have made it difficult to preserve the frescoes. The fragmentary nature of the red and blue frescoes inside the chapel means they are difficult to assess. The one on the exterior of the chapel depicted the Presentation of Jesus at the Temple.[63]

Rapport de
TAY
La chouette effraie
pour Mesdames
Boyer Valérie et N.K.M
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