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 CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca

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yanis la chouette




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CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca Empty
MessageSujet: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:21

Les CRS ont été créées par un décret du 8 décembre 1944 à la suite de la dissolution des Groupes mobiles de réserve (GMR) mis en place par le régime de Vichy - décret confirmé par une ordonnance du 7 mars 1945 signée par le général de Gaulle.
interventions en montagne dès 1947 (mais la création officielle des premières sections de montagne date de 1957).
Je Tiens à remmettre à l'honneur, certains oubliés de l'époque des sauvetage en haute montagne en alternance avec la Gendarmerie nationale (une semaine sur deux) toute l'année durant 1947 à 1957...

Par mes pouvoirs, je délègue ce serment d'unité à travers toutes les compagnies C.R.S et Gendarmes Mobiles.

Alchimie de la douleur
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
L'un t'éclaire avec son ardeur,
L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

Hermès inconnu qui m'assistes
Et qui toujours m'intimidas,
Tu me rends l'égal de Midas,
Le plus triste des alchimistes ;

Par toi je change l'or en fer
Et le paradis en enfer ;
Dans le suaire des nuages

Je découvre un cadavre cher,
Et sur les célestes rivages
Je bâtis de grands sarcophages.

Pink Floyd - Another Brick In The Wall (HQ)
https://www.youtube.com/watch?v=YR5ApYxkU-U

"Hermès inconnu qui m'assistes
Et qui toujours m'intimidas,
Tu me rends l'égal de Midas,
Le plus triste des alchimistes"

Je sais répondre par mon verbe
sur mes frères oubliés par tes signatures.
Peu importe la prose et le rime;
j'entends le murmure du Peuple.

Je suis celui qui sert le glaive;
je suis qui croit en l'espérance... Je tiens
honneur des gardes suisses mort
d'un serment: celui de servir dans la mort.

Je suis celui qui réfléchit le glaive;
je vis pour protéger la veuve et l'orphelin...
Je ne me sacrifie sur aucune richesse...
Je suis qui porte la torche de liberté, Génie.

texte de charles Baudelaire et Tignard yanis
en l'honneur des
Compagnies républicaines sécurité
et des Gendarmes Mobiles en tant que
anarchiste, j'ai appris à respecter certains
d'entre eux qui ont épouser des soeurs,
des amies et des idées...

AC/DC - Highway to Hell
https://www.youtube.com/watch?v=gEPmA3USJdI

Les Compagnies républicaines de sécurité, également connues sous le sigle CRS, forment un corps spécialisé de la police nationale en France. Leur domaine d'intervention est le maintien ou le rétablissement de l'ordre public et la sécurité générale mais elles participent également à la sécurité routière, au secours en montagne ou sur les plages ainsi qu'à la plupart des missions de la Police nationale. Elles ont été créées en décembre 1944.

Le sigle « CRS » désigne d'abord une compagnie, mais dans la langue courante, par métonymie, « un CRS » est un policier de la Police nationale qui est affecté dans une compagnie républicaine de sécurité après avoir choisi cette spécialité1. Il (ou elle car les femmes sont admises dans les CRS) doit suivre une formation spéciale afin de remplir les missions spécifiques à ce corps.

Forces civiles, contrairement aux gendarmes mobiles avec qui ils sont souvent confondus1, les CRS constituent la réserve générale de la police nationale et répondent à un double impératif de disponibilité et de mobilité2.

Il existe - en sus des soixante compagnies dites de service général - une compagnie spécialisée dans la protection des personnalités - et notamment celle du Président de la République lors de ses déplacements (CRS no 1), neuf compagnies spécialisées dans la sécurité autoroutière (CRS Autoroutières) et deux dans le secours en montagne (CRS Alpes et Pyrénées). Six unités motocyclistes zonales sont également implantées en province.

La devise des compagnies républicaines de sécurité est « Servir ».

Les CRS ont été créées par un décret du 8 décembre 1944 à la suite de la dissolution des Groupes mobiles de réserve (GMR) mis en place par le régime de Vichy - décret confirmé par une ordonnance du 7 mars 1945 signée par le général de Gaulle2.

Initialement destinées à un emploi régional, et même menacées de disparition dans les années de l'immédiat après-guerre4, les CRS ont acquis une nouvelle raison d'être comme forces de réserve générale à vocation nationale la suite des grèves et émeutes de 1947 (décret du 26 mars 1948 pris en application de la loi du 27 décembre 1947)2. Simultanément, onze compagnies comprenant des éléments « douteux » (sympathisants communistes - voir Histoire des CRS) sont dissoutes, principalement dans le sud-est de la France. Cinq unités nouvelles sont re-créées en 1951. Trois détachements sont également créés en Guadeloupe en Martinique et la Réunion. Le détachement de Martinique sera dissout en 1960 mais ceux de Guadeloupe et de la Réunion deviendront des compagnies qui seront dissoutes dans les années 19904.

Leurs missions se sont diversifiées et des unités spécialisées ont été créées en fonction de nouveaux besoins apparus au cours des années 19505:

interventions en montagne dès 1947 (mais la création officielle des premières sections de montagne date de 1957)
unités motocyclistes à partir de 1950
surveillance des plages à partir de 1958

Les compagnies métropolitaines sont engagées dans le conflit d'Algérie. En fonction des événements, jusqu'à 20 compagnies - soit environ un tiers du corps - sont déployées simultanément. Pour répondre aux besoins, 19 compagnies supplémentaires sont créées localement puis dissoutes lors de l'indépendance4.

Les CRS sont également engagés dans les conflits sociaux et sociétaux de la fin du XXe siècle (Mai 68, LIP, centrales nucléaires, marins-pêcheurs, viticulteurs etc.). Les matériels sont améliorés (protection) et personnalisés (apparition des bandes jaunes sur le casque et de l'écusson sur les uniformes à la suite des événements de 1968 dans le but de différencier les CRS des autres forces de l'ordre).

La loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (LOPSI) du 29 août 2002 sur l'emploi des forces mobiles a fait évoluer la doctrine d'emploi vers une réelle déconcentration en conciliant les exigences de sécurité générale avec celles du maintien de l'ordre. Désormais, le préfet de zone de défense devient l'autorité d'emploi des unités disponibles implantées dans son ressort2.

La tactique d'emploi des unités est également revue afin de faciliter le passage sans rupture des missions de sécurisation et de luttes contre les violences urbaines à celles de maintien de l'ordre2.

Des réductions d’effectif affectent les CRS au début des années 2010 dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Toutefois, les projets de dissolution de deux compagnies sont annulés à la suite d'une forte réaction syndicale et l'application de la RGPP se traduit par des diminutions d'effectifs au sein des compagnies.

Il existe un musée des CRS, situé sur le site des CRS no 1 et no 61 à Vélizy-Villacoublay (78).

Missions principales

maintien et rétablissement de l’ordre
services d’ordre et de sécurité lors des grands événements (sommets de chefs d'État, déplacements de ministres, etc.), des rencontres sportives (matchs de football, etc.), des rassemblements de foule (spectacles, festivals, etc.) et des conflits sociaux (manifestations, grèves massives, etc.)
lutte contre les violences urbaines, sécurisation des quartiers sensibles sur tout le territoire métropolitain.
surveillance de sites ou zones sensibles - protection.
sécurité routière et surveillance des autoroutes (autoroutes de contournement des grandes agglomérations (gratuites),
sauvetage en haute montagne en alternance avec la Gendarmerie nationale (une semaine sur deux) toute l'année

Autres missions et activités

surveillance des plages en période estivale par les maîtres nageurs sauveteurs (MNS) issus des unités de service général
organisation d'actions à destination de la jeunesse (pistes d'éducation routière, rochers d'escalade) et de prévention de la délinquance (centres de loisirs jeunes en période estivale)
musique de la Police nationale.
musée des CRS

Emblèmes
Insigne : le flambeau des CRS

L'emblème du flambeau est réalisé en 1947 par le peintre versaillais et catholique François d'Albignac. Couramment appelée la « flamme CRS », il constitue jusqu'à aujourd'hui le symbole du corps des CRS au sein de la Police nationale. Dans la symbolique chrétienne, le flambeau droit avec une flamme jaillissante est symbole de la lumière de Dieu et de la promesse de vie éternelle. Enfin, la flamme, c’est aussi le symbole sacré et ardent du souvenir.

L'insigne des CRS est généralement entouré de feuilles de chêne, symbole de la force, et de laurier, symbole du commandement, reliées par un nœud. L'ensemble forme ainsi l'allégorie de cette alliance éclairée par la Foi et illustre la locution traditionnelle de la police : « force doit rester à la Loi ».
Devise

"Servir"
Organisation

L'organisation des compagnies républicaines de sécurité est précisée par le décret no 2003-952 du 3 octobre 20037

La Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité est dirigée par un directeur central assisté d'un directeur central adjoint et comprend trois structures différentes :

un échelon central, composé d’un bureau de la coordination et des services, d'une inspection technique et de trois sous-directions,
un échelon zonal composé des directions zonales,
un échelon territorial, composé des compagnies (CRS)8.
60 compagnies de service général
1 compagnie dédiée aux voyages officiels
9 compagnies autoroutières et 6 unités motocyclistes zonales
2 compagnies « montagne »
la musique de la Police nationale

Échelon central

L’échelon central de la DCCRS est composé :

d'un bureau de la coordination et des services (état major),
d’une inspection technique,
d’une sous-direction des opérations,
d’une sous-direction des personnels et de la formation,
d’une sous-direction de la logistique.

Le directeur central est un directeur des services actifs. L’actuel directeur central des CRS est le préfet Philippe Klayman. Le directeur central adjoint est Patrick Dargirolle9.

Liste des directeurs centraux depuis 2003 :

Jacques Lamotte (2003-2005)
Christian Lambert (2005-2007)
Philippe Laureau (2007-2009)
Hubert Weigel (2009-2011)
Luc Presson (2011-2012)
Philippe Klayman (2012- )

Échelon national

La DCCRS dispose de ses propres moyens de formation pour former les fonctionnaires aux techniques de maintien de l'ordre ou les spécialiser dans les domaines spécifiques du sauvetage en montagne ou en mer :

quatre centres de formation des CRS, situés à Dijon, Rennes, Sainte-Foy-lès-Lyon, Toulouse.
le centre national d’entraînement à l’alpinisme et au ski ou CNEAS, situé à Chamonix ;
le pôle d'excellence maritime (PEM), centre de formation des nageurs sauveteurs, situé à Cenon.

Échelon territorial

La DCCRS exerce ses missions sur tout le territoire français à travers 7 directions zonales correspondant aux zones de défense et de sécurité.
Article détaillé : Directions zonales des CRS.
Organisation d'une compagnie de service général
CRS lors d'une manifestation - 2016
Ford Transit de CRS à Strasbourg

Une CRS comprend10 :

une section de commandement et des services, chargée des tâches administratives et logistiques.
4 sections de service général, destinées aux missions opérationnelles : deux sections d’appui et de manœuvre (SAM) et deux sections de protection et d’intervention (SPI). L'une des deux SPI, appelée SPI 4G (pour 4e génération) est équipée d'armements et de matériels de protection plus sophistiqués lui permettant d'intervenir en priorité en cas d'événements exceptionnels, notamment dans le cadre de la lutte antiterrorisme (fusillades, tueries de masse etc.)11.

Chaque compagnie est sécable et peut former deux demi-unités comprenant chacune un échelon de commandement et de soutien, une SAM et une SPI10.

L’effectif de chaque section est de 15 agents, la section de commandement et de soutien comprenant entre 15 et 20 agents10.

Les sections (SAM et SPI) sont composées de trois groupes tactiques A, B et C, ce dernier constituant le groupe de commandement de la section10. Ces lettres et chiffres apparaissent sur les uniformes des gardiens (par exemple : 1C pour groupe de commandement de la 1e section).

Lors d'événements ou de manifestations nécessitant la mobilisation d'effectifs importants, les CRS constituent des « groupes de compagnies » (2 compagnies ou d'avantage) ainsi que des « groupements opérationnels » (plusieurs groupes).

Certaines unités (1 par Direction zonale) possèdent également une SMS ou section des moyens spécialisés mettant en œuvre des équipements spécialisés (voir ci-dessous Équipements et armements).

Une CRS, sans SMS, comprend en moyenne 130 policiers actifs (hors officiers)10.

Composition d’une CRS à 4 sections :

1 commandant de police, commandant de la CRS,
1 capitaine de police,
2 lieutenants de police,
1 à 4 majors de police,
10 à 20 brigadiers-chef de police,
5 à 10 brigadiers de police,
100 à 150 gardiens de la paix,

Les policiers des CRS sont basés dans des casernements (où ils ne sont pas logés contrairement aux gendarmes mobiles) et vivent en cantonnement lors de leurs déplacements. À ces occasions, tous les services opérationnels, logistiques et administratifs de la compagnie sont déplacés, lui assurant une autonomie complète et une grande réactivité en toutes circonstances.

Lors des déplacements, les CRS (comme les gendarmes mobiles) perçoivent une indemnité quotidienne : l'IJAT (indemnité journalière d'absence temporaire).


équipements de protection individuelles : casques, gilets pare-balles, protection des bras et des jambes, gants, bouclier anti-émeute et bâtons de défense.
armement individuel ou collectif : pistolet Sig-Sauer SP 2022, fusils d'assaut Ruger AC-556 (AMD) et HK G36 KP2, fusil de précision Tikka T3.
armement et équipement spécialisés pour le maintien de l'ordre : grenades lacrymogènes, grenades à main de désencerclement, grenades à effet de souffle et effet lacrymogène (appelées grenades lacrymogènes instantanées ou GLI), lancées à la main ou à l'aide de lanceurs spécialisés (lanceur de grenades 56 mm Lacroix-Alsetex de type Cougar), lanceurs de balle de défense ou LBD.
équipements et véhicules mis en œuvre par les sections des moyens spécialisés (SMS) : engins lanceurs d'eau (Camiva ou CCF 4000 ou CCF 6000 ou Mercedes), camions 4X4 (type TRM 2000), bateaux à coque souple ou rigide, motopompes, obstacles de rue (barre pont) et camions cuisine.

Liste des CRS Autoroutières8:
Fourgon de la CRS autoroutière de Strasbourg

Compagnie Autoroutière Ouest Ile-de-France à Vaucresson (92)
Compagnie Autoroutière Sud Ile-de-France à Massy (91)
Compagnie Autoroutière Est Ile-de-France à Lagny-sur-Marne (77)
Compagnie Autoroutière Nord Ile-de-France à Deuil-la-Barre (95)
Compagnie Autoroutière Nord Pas-de-Calais à Lambersart (59)
Compagnie Autoroutière Aquitaine à Cenon (33)
Compagnie Autoroutière Provence à Marseille (13)
Compagnie Autoroutière Rhône-Alpes-Auvergne à Chassieu (69)
Compagnie Autoroutière Lorraine-Alsace à Châtel-Saint-Germain (57)

Unités motocyclistes zonales
Motocyclistes CRS à Strasbourg

Ces unités motocyclistes zonales (UMZ) sont rattachées au 6 régions zonales couvrant la province. Des détachements de ces UMZ sont implantés dans les casernements de certaines compagnies8.

Unité motocycliste zonale des CRS Nord (Lambersart)
Unité motocycliste zonale des CRS Ouest (Rennes)
Unité motocycliste zonale des CRS Sud-Ouest (Cenon) Bordeaux
Unité motocycliste zonale des CRS Sud (Marseille)
Unité motocycliste zonale des CRS Sud-Est (Lyon)
Unité motocycliste zonale des CRS Est (Châtel-Saint Germain)

Les unités de montagne
Article détaillé : Unités de montagne de la Police nationale.

Deux unités sont spécialisée dans le secours en montagne, couvrant les deux grands massifs métropolitains : la « CRS Alpes » située à Grenoble et disposant d'une section à Grenoble et de détachements à Albertville, Briançon et Nice et la « CRS Pyrénées » située à Lannemezan et disposant d'une section à Lannemezan et d'un détachement à Perpignan. Ces unités de police, dont certains des fonctionnaires ont la qualité d'officier de police judiciaire afin de mener les enquêtes relatives aux accidents en montagne, interviennent en alternance hebdomadaire avec les pelotons de gendarmerie de haute montagne dans la plupart des départements des massifs alpins et pyrénéens.
Effectifs

La DCCRS emploie environ 14 000 fonctionnaires. Parmi ces 14 000 fonctionnaires, 20 à 40 % sont affectés au soutien logistique, ce qui porte à moins de 10 000 le nombre de fonctionnaires affectés sur la voie publique12.

Les effectifs cumulés des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) et des Gendarmes Mobiles (GM) représentent en 2015, 25 786 fonctionnaires soit environ 11 % des effectifs globaux de la police nationale et de la gendarmerie. Entre 2010 et 2015 ces effectifs ont diminué de 7,5 % soit près de 2000 fonctionnaires.13
Notes et références

↑ a et b En pratique, le grand public - mais parfois également la presse- utilise fréquemment à tort le sigle CRS pour désigner tout policier ou gendarme casqué intervenant dans une opération de maintien de l'ordre.
↑ a, b, c, d et e Gérard Montigny in Michel Aubouin, Arnaud Teyssier, Jean Tulard, Marc Olivier Baruch et al., Histoire et dictionnaire de la police du Moyen Âge à nos jours, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », octobre 2005 (ISBN 978-2-221-08573-8 et 2-221-08573-6, OCLC 300351200, notice BnF no FRBNF40037509)
↑ « Translation du drapeau des CRS, Intervention de M. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur » (Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
↑ a, b et c Robert Le Texier Les Compagnies Républicaines de Sécurité Éditions Lavauzelle, Paris-Limoges - 1981
↑ CRS - Au service de la Nation. Jean-Louis Courtois. Éditions Crépin-Leblond, Chaumont - 2004
↑ Voir par exemple : http://www.lepoint.fr/societe/mouvement-des-crs-en-colere-entament-une-greve-de-la-faim-30-01-2011-133518_23.php [archive].
↑ Décret n°2003-952 du 3 octobre 2003 relatif à l'organisation des compagnies républicaines de sécurité., 3 octobre 2003 (lire en ligne [archive])
↑ a, b et c « Arrêté du 1er septembre 2016 modifiant l'arrêté du 29 mai 2009 relatif à l'implantation et à la composition des directions zonales, des délégations, des unités motocyclistes zonales et des compagnies républicaines de sécurité. » [archive], sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le 7 janvier 2017)
↑ « Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité - Annuaire » [archive], sur lannuaire.service-public.fr (consulté le 7 janvier 2017)
↑ a, b, c, d et e « N° 2794 - Rapport d'enquête de M. Pascal Popelin chargée d'établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l'ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens » [archive], sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 7 janvier 2017)
↑ (fr) « Manifestations, émeutes et attentats : les CRS formés à ouvrir le feu en cas de force majeure », LCI,‎ 22 avril 2016 (lire en ligne [archive])
↑ « Exclusif : pas assez de policiers et gendarmes en mai pour faire face aux manifestations politiques et sportives - EconomieMatin » [archive], sur www.economiematin.fr (consulté le 7 janvier 2017)
↑ Journal Le Monde du 8/02 /2017 http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/08/ecotaxe-hopitaux-corses-crs-les-cartons-rouges-de-la-cour-des-comptes_5076269_4355770.html [archive]

Rapport de
TAY
La chouette effraie

Par mes pouvoirs, je délègue ce serment d'unité à travers toutes les compagnies C.R.S et Gendarmes Mobiles.

Alchimie de la douleur
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
L'un t'éclaire avec son ardeur,
L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

Hermès inconnu qui m'assistes
Et qui toujours m'intimidas,
Tu me rends l'égal de Midas,
Le plus triste des alchimistes ;

Par toi je change l'or en fer
Et le paradis en enfer ;
Dans le suaire des nuages

Je découvre un cadavre cher,
Et sur les célestes rivages
Je bâtis de grands sarcophages.

Pink Floyd - Another Brick In The Wall (HQ)
https://www.youtube.com/watch?v=YR5ApYxkU-U

"Hermès inconnu qui m'assistes
Et qui toujours m'intimidas,
Tu me rends l'égal de Midas,
Le plus triste des alchimistes"

Je sais répondre par mon verbe
sur mes frères oubliés par tes signatures.
Peu importe la prose et le rime;
j'entends le murmure du Peuple.

Je suis celui qui sert le glaive;
je suis qui croit en l'espérance... Je tiens
honneur des gardes suisses mort
d'un serment: celui de servir dans la mort.

Je suis celui qui réfléchit le glaive;
je vis pour protéger la veuve et l'orphelin...
Je ne me sacrifie sur aucune richesse...
Je suis qui porte la torche de liberté, Génie.

texte de charles Baudelaire et Tignard yanis
en l'honneur des
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et des Gendarmes Mobiles en tant que
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d'entre eux qui ont épouser des soeurs,
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:23

Mea culpa d'un Insigne du CORG durant Alchimie de la douleur

Les Groupes mobiles de réserve, souvent abrégés en GMR, étaient des unités paramilitaires créées par le gouvernement de Vichy. Leur développement fut l'affaire privilégiée de René Bousquet (1909-1993), directeur général de la Police nationale.

Les GMR étaient conçus à la fois comme préfiguration du renouveau de l'Armée française, limitée à 100 000 hommes par l'armistice, et comme une force de maintien de l'ordre, sur le modèle de la Gendarmerie mobile. Appartenant à la police nationale, ils n'avaient donc pas le statut militaire, ce qui, formellement, respectait les termes de la convention d'armistice.

Les effectifs de la Garde mobile ayant été réduits avec ceux de l'armée par la convention d'armistice, la loi du 23 avril 1941, pour faire face aux tâches du maintien de l'ordre, créa les GMR qui, par un décret du 7 juillet 1941, furent rattachés au service régional de la Sécurité publique et dépendirent de l’intendant de police (institué par la loi du 19 avril 1941) sous l'autorité du préfet régional. Ces unités de police furent constituées en « zone libre » dès l'automne 1941 et déployées dans toute la France occupée fin 1942. La loi du 17 avril 1943 établit, à l’échelon central, une direction des Groupes mobiles de réserve, et, à l’échelon régional, des commandements régionaux des Groupes mobiles de réserve. Cette force civile paramilitaire, prévue à l'origine pour maintenir l'ordre en milieu urbain, fut engagée, à partir de l'automne 1943, dans les opérations de répression de la Résistance où elle se montra souvent beaucoup plus zélée que la Garde mobile.

Un GMR, dirigé par un commandant (de gardiens de la paix), comprenait deux cent vingt policiers au maximum et était divisé en quatre sections commandées en principe par des officiers de paix et subdivisées en quatre brigades.

À partir de l'automne 1943, les GMR participèrent aux offensives lancées par le régime de Vichy contre les formations du maquis, avec l'accord des Allemands. Ils sévirent notamment dans le Massif central et participèrent comme force d'appoint aux combats des Glières. Lors des opérations contre le maquis du Vercors, les GMR restèrent au pied du massif pour en interdire les accès1. La responsabilité principale des actions militaires de grande ampleur contre les maquis revient à l'Armée allemande, avec une participation secondaire de la Milice.

Au contraire des gendarmes départementaux, les GMR n'étaient pas recrutés dans la population locale et ne vivaient pas en son sein. Ils n'avaient donc pas de raison de rechercher le modus vivendi qui existait souvent entre les maquisards et les forces locales de maintien de l'ordre. Autant qu'ont pu en juger témoins et historiens, ils n'ont pas montré de scrupules particuliers pendant ces campagnes de répression, même si l'on compta des transfuges parmi eux à l'été 1944.

Après la Libération, le 7 décembre 1944, les GMR furent dissous2 et une partie des effectifs fusionnée, après épuration, avec des éléments issus des FFI pour créer, le 8 décembre2, les Compagnies républicaines de sécurité (CRS)3.
Notes et références

↑ Anna Balzarro, Le Vercors et la zone libre de l'Alto Tortonese – Récits, mémoire, histoire, éd. L'Harmattan, Paris, 2002, 447 p. (ISBN 2747533492 et 9782747533492), p. 42 [lire en ligne [archive]].
↑ a et b « 50 ans des compagnies républicaines de sécurité : organisation et missions » [archive], sur archivesdefrance.culture.gouv.fr, Archives de France (consulté le 23 décembre 2013) [PDF].
↑ « Les CRS » [archive], sur le site polices.mobiles.free.fr, consulté le 27 janvier 2009.

Bibliographie

Christian Chevandier, Policiers dans la ville. Une histoire des gardiens de la paix, Paris, Gallimard, 2012.
Alain Pinel, Une Police de Vichy – Les Groupes Mobiles de Réserve, (1941-1944) (préface de Philippe Braud), L'Harmattan, coll. « Sécurité et société », Paris, 2004.
Alain Pinel, Histoire de la Police, du Moyen Âge à nos jours, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2005, p. 703-707.
Yves Mathieu, Policiers perdus - Les GMR dans la Seconde Guerre mondiale, Toulouse, Messages SAS, 2009.

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Cauchemar
Paul VERLAINE (1844-1896)

J'ai vu passer dans mon rêve
- Tel l'ouragan sur la grève, -
D'une main tenant un glaive
Et de l'autre un sablier,
Ce cavalier

Des ballades d'Allemagne
Qu'à travers ville et campagne,
Et du fleuve à la montagne,
Et des forêts au vallon,
Un étalon

Rouge-flamme et noir d'ébène,
Sans bride, ni mors, ni rêne,
Ni hop ! ni cravache, entraîne
Parmi des râlements sourds
Toujours ! toujours !

Un grand feutre à longue plume
Ombrait son oeil qui s'allume
Et s'éteint. Tel, dans la brume,
Éclate et meurt l'éclair bleu
D'une arme à feu.

Comme l'aile d'une orfraie
Qu'un subit orage effraie,
Par l'air que la neige raie,
Son manteau se soulevant
Claquait au vent,

Et montrait d'un air de gloire
Un torse d'ombre et d'ivoire,
Tandis que dans la nuit noire
Luisaient en des cris stridents
Trente-deux dents.

Anna Balzarro, Le Vercors et la zone libre de l'Alto Tortonese –
Récits, mémoire, histoire, éd. L'Harmattan, Paris, 2002, 447 p.
(ISBN 2747533492 et 9782747533492), p. 42

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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:24

La gendarmerie départementale est la subdivision de la gendarmerie nationale française regroupant l'ensemble de ses unités chargées des missions de sécurité publique dans les zones de compétence de la gendarmerie en France métropolitaine comme outre-mer. Par ailleurs elle est compétente en matière de police judiciaire partout sur le territoire national. Il en est de même pour ses missions militaires : police militaire, police aux armées, concours aux autorités militaires, liens armées-nation, mobilisation, sécurité des voies de communications et itinéraires, recherche du renseignement pour la Défense, actions militaires immédiates, présence militaire permanente. Ses effectifs partent en OPEX : en prévôtés ou en actions particulières mêlant savoir faire policier et actions militaires ou encore en affectations individuelles particulières. Les gendarmes départementaux comme tous les militaires peuvent être détachés ou affectés au sein de formations temporaires ou permanentes de la Défense, Inter-Armées ou d'une autre Force Armée, en opération ou non (analystes renseignements, linguistes, relations publiques ...).

Elle est familièrement appelée "la Blanche" car ses galons sont argentés (couleur traditionnelle des armes montées).

Outre-mer, les unités équivalentes sont placées sous l'autorité du Commandement de la gendarmerie outre-mer.

Implanté à Arcueil (94), le commandement de la gendarmerie outre-mer (CGOM) est un état-major du niveau « région zonale » 1 de la Gendarmerie nationale2 qui administre les personnels implantés en outre-mer, en ambassades et en opérations extérieures. Les escadrons de gendarmerie mobile (EGM) déplacés pour renforcer le dispositif territorial ultra-marin ou en opérations extérieures (OPEX) passent également sous son commandement pendant le temps de leur mission.

Jusqu'au 19 mars 2013, la gendarmerie prévôtale étaient également sous son autorité mais depuis cette date, elle est directement rattachée à la Direction générale de la Gendarmerie nationale.

Historique

L'organisation en brigades de la gendarmerie départementale date de 17201.

En effet, la Gendarmerie nationale, née en 1791 sous la Révolution française, est l'héritière de la Maréchaussée, dont la création remonte au Moyen Âge. Apparue au cours de la Guerre de Cent Ans, la Maréchaussée se développe continuellement, mais de manière empirique et désordonnée. L'édit du 9 mars 1720 la réorganise complètement sur la base d'une compagnie par généralité, subdivisée en lieutenances, elles mêmes subdivisées en brigades1. La brigade restera la cellule de base de l'implantation territoriale de la Gendarmerie jusqu'à nos jours, le nombre de brigades passant de 565 en 1720 à 880 en 17891.
Article détaillé : Histoire de la Gendarmerie nationale française.

La Maréchaussée est l'une des rares institutions de l'Ancien régime conservée par la Révolution. Elle perd cependant ses attributions judiciaires et prend le nom de Gendarmerie nationale. Le nombre de ses brigades passe de 1295 en 1791 à 1600 en 1792, 2000 en 1798 puis 2500 en 18011. Dès sa création, son implantation territoriale est étroitement associée à la nouvelle organisation administrative qu'est le département. L'adjectif « départementale » n'apparaît toutefois pour la première fois dans sa dénomination qu'en 1830 sous Louis-Philippe (ordonnance des 8-17 septembre 1830 qui licencie la Gendarmerie royale des départements et la remplace par la gendarmerie départementale2). L'appellation de « gendarmerie des départements » est également utilisée dans les instructions du ministre de la Guerre de 1857 et 1895 ainsi que dans le règlement de 1926 mais celle de gendarmerie départementale est définitivement consacrée par la création d'une subdivision d'arme pour la différencier de la gendarmerie mobile1.

Gendarmerie outre-mer

Sous l'Ancien Régime, la police des colonies est confiée soit à des régiments soit à des milices constituées de colons et commandées par des officiers du roi. En 1716, le gouverneur général de la Martinique, Duquesne y crée une première compagnie de la Maréchaussée (qui est l'ancêtre de la Gendarmerie). Une deuxième compagnie est implantée à Saint-Domingue en 1721 par le gouverneur général, le marquis de Sorel et une troisième à l'île Bourbon (La Réunion) en 1764. Ces compagnies de maréchaussée ne relêvent toutefois pas de la Connétablie et Maréchaussée de France mais, sur le plan local, de l'autorité exclusive des gouverneurs et, sur le plan central, du secrétariat à la marine5.

En 1791, comme en métropole, la Gendarmerie remplace la Maréchaussée (ou les milices là où la maréchaussée n'était pas implantée). Toutefois, dans certaines colonies, les missions de police restent confiées aux troupes de marine ou à des formations indigènes4. Mais pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire la France, qui a perdu la maîtrise des mers, perd toutes ses colonies entre 1803 et 1810 pour ne les récupérer qu'à la Seconde Restauration. Revenue avec la souveraineté française, la gendarmerie devient gendarmerie coloniale, puis,en 1825, Gendarmerie au service militaire des colonies avant de prendre, par ordonnance du 17 septembre 1830, l'appellation de Gendarmerie des colonies. À l'avènement du Second Empire, elle compte moins de 500 hommes répartis entre quatre compagnies (Martinique, Guadeloupe, Réunion et Guyane) et quatre détachements (Saint-Pierre-et-Miquelon, Sénégal, Nouvelle-Calédonie et Tahiti), auquel s'ajoutera un cinquième détachement en Cochinchine en 1861, transformé en compagnie en 1868. En 1870, ses effectifs atteignent 839 hommes, en 1900, 865 et en 1940 un millier d'hommes répartis en un quinzaine de détachements5.

L'implantation de la gendarmerie suit la colonisation et des détachements de gendarmerie sont organisés en Afrique-Équatoriale française (AEF), en Afrique-Occidentale française (AOF) et à Madagascar. Certains territoires (Tchad, Gabon, Madagascar) voient également la création de formations d'auxiliaires indigènes. Cette présence prendra fin lors de la décolonisation, à partir de 1954 pour l'Indochine et à partir de 1960 pour le continent africain4.

En 1946, les colonies deviennent soit des départements soit des territoires d'outre-mer et en 1956-1957, les territoires d'outre-mer (à l'époque Nouvelle-Calédonie, Côte française des Somalis, Comores, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna) acquièrent une autonomie partielle.

En 1948, les détachements coloniaux sont rattachés au nouveau ministère de la France d'outre-mer (loi n°48488 du 21 mars). En 1957 sont créés un cadre d'outre-mer destiné à seconder les personnels de la gendarmerie servant outre-mer ainsi qu'un corps de gardes auxiliaires de gendarmerie d'outre-mer. Ces derniers seront intégrés au sein des gendarmes auxiliaires par décret en mars 1967.

En 1960, les effectifs de la gendarmerie d'outre-mer atteignent 10240 hommes (157 officiers, 3312 sous-officiers et 6771 auxiliaires et gardes auxiliaires) mais la décolonisation se traduira par une diminution significative des effectifs qui seront progressivement ramenés à environ 3500 personnes aujourd'hui (ou environ 4800 si l'on inclus les escadrons de gendarmerie mobile déplacés).

Administrée directement par le ministère de la France d'outre-mer de 1948 à 1958, la gendarmerie d'outre-mer relève ensuite du centre d'administration de la gendarmerie d'outre-mer de Marseille(CAGOM) de décembre 1958 à 1987 puis du Centre d'administration de la gendarmerie nationale (CAGN) tandis qu'un Commandement des forces de gendarmerie outre-mer (CFGOM) dépendant directement du directeur de la gendarmerie et de la justice militaire est créé le 4 janvier 1964. Supprimé en 1987, il sera remplacé le 17 février 1989 par un nouveau Commandement de la Gendarmerie outre-mer (CGOM)6.

Les différentes formations relevant du CGOM (Légion Antilles-Guyane, commandements territoriaux divers etc.) ont été progressivement remplacés entre 1999 et 2004 par la structure actuelle articulées en COMGEND (Commandements de la gendarmerie pour la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre et Miquelon, la Réunion, Mayotte et la Polynésie).
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:24

Gendarmerie outre-mer
Présentation et missions

La gendarmerie est présente dans tous les départements et collectivités territoriales d'outre-mer. Elle compte 4 307 personnels : 359 officiers, 24 officiers du corps de soutien administratif, 2 948 sous-officiers, 369 sous-officiers du corps de soutien administratif,440 volontaires et 167 personnels civils3. Les gendarmes servant en outre-mer sont le plus souvent des gendarmes départementaux, affectés pour une durée de 3 à 4 ans.

On trouve 8 commandements de la Gendarmerie ou COMGEND, qui sont établis dans les départements (DOM) ou communautés (COM) d'outre-mer : Nouvelle-Calédonie et îles Wallis-et-Futuna, Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Guyane, Martinique, Guadeloupe et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Outre les missions traditionnelles exercées en métropole, la gendarmerie d'outre-mer assure dans certains territoires des fonctions et missions particulières (syndic des affaires coutumières, examinateur du permis de conduire, fonctionnaire huissier…).

Dénominations et liste des commandants

Depuis sa création, en 1950, le commandement de la gendarmerie d'outre-mer a connu plusieurs dénominations successives. Le tableau ci-dessous présente ces appellations ainsi que le nom de ses commandants.

Inspecteurs Délégués de la Gendarmerie d'Outre-mer (1950-1964)
1950-1956 Général de brigade E. Cases
1956-1962 Général de brigade F. Cathoulic
1962-1963 Général de brigade A. Dailly
1963-1964 Colonel R. Germain

Commandants des Forces de Gendarmerie d'Outre-mer (1964-1987)
1964-1966 Général de brigade L. Allais
1967-1970 Général de brigade J. Richard
1971-1973 Général de brigade E. Saulais
1973-1977 Général de brigade M. Giguet
1977-1979 Général de brigade P. Bagarie
1979-1982 Général de brigade H. Bagnouls
1982-1985 Général de brigade G. Aguillon
1985-1987 Général de brigade L. Bazard

Commandants de la Gendarmerie outre mer (depuis 1990)
1990-1993 Général de division P. Perrennez
1993-1995 Général de division C. Lemée
1995-1998 Général de division JP. Sabatier-Dages
1998-1999 Général de division JP. Villermin-Lecolier
1999-2003 Général de division D. Macagno
2003-2007 Général de division JR. Travers
2007-2010 Général de corps d'armée C. Vicaire
2010-2011 Général de division JR. Vechambre
2011-2014 Général de corps d'armée S. Caillet
2014-2016 Général de corps d'armée B. Soubelet
2016- Général de division L. Lucas7

Organisation

L'Etat-major du CGOM

Implanté à Arcueil (94), il est organisé comme un état-major de région zonale:

Commandant CGOM
Cabinet-communication
Chargé de mission
Section pilotage, évaluation, contrôle de gestion
Commandant en second
Chef d'état-major
Section commandement
Bureau des personnels
Bureau organisation emploi
Bureau des soutiens et des finances

Les États-majors des commandements de gendarmerie territoriaux (COMGEND)

Dans chaque département ou territoire, on trouve un COMGEND dont l'état-major est organisé comme suit :

Commandant COMGEND
Officier-adjoint Renseignement
Officier-adjoint Police Judiciaire
Commandant en second
Chef d'état-major
Section commandement
Bureau des personnels
Bureau organisation emploi
Bureau des soutiens et des finances

En 2016, il existe 8 COMGEND dont 1 (Guyane) commandé par un général de brigade, 6 commandés par un colonel et 1 (Saint-Pierre-et-Miquelon) commandé par un lieutenant-colonel.

Les unités territoriales

18 communautés de brigades et 112 brigades territoriales
20 compagnies
2 postes permanents (Îles du Salut et Les Trois Mares).

Les unités spécialisées

16 brigades motorisées (Bmo)
3 escadrons départementaux de la sécurité routière (EDSR),
18 pelotons de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie (PSIG),
9 brigades nautiques (BN),
18 brigades de recherches (BR) et 7 sections de recherches (SR),
6 brigades de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ),
1 peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM),
7 brigades de renseignement judiciaire (BDRIJ),
5 sections aériennes de gendarmerie (SAG) et 7 brigades de gendarmerie des transports aériens (BGTA),
7 antennes du GIGN.

Il existe également un Peloton de Surveillance et d'Intervention à Cheval (PSIC) à Népoui (Nouvelle-Calédonie).

Les unités de maintien de l'ordre et de renfort de sécurité publique générale

18,5 escadrons de gendarmerie mobile, relevés tous les 3 mois.
2 états-majors de groupement de gendarmerie mobile.

Ambassades

Les gardes de sécurité ont pour mission générale d'assurer la sécurité des locaux diplomatiques ou consulaires et de contribuer à la protection des informations qui y sont traitées. Cette mission est partagée avec la police nationale.

La gendarmerie compte 293 militaires dans 94 représentations diplomatiques.

Au sein de certaines ambassades, le poste de chef de sécurité opérationnel (CSO) est tenu par un militaire seul (un gradé) chargé d'organiser le service, de contrôler et de concevoir la sécurité du site. Ce personnel, qui supervise une équipe de taille variable en fonction du site, doit au préalablement avoir été affecté en ambassade en qualité de chef de détachement ou de garde.

En 2015, la gendarmerie occupe les postes de CSO suivants : Canada, Thaïlande, Taïwan et Arabie Saoudite.
Groupement des opérations extérieures

Rattaché au CGOM, le groupement des opérations extérieures (GOPEX) est constitué de personnels affectés pour 4 ou 5 ans en son sein. Il procure à la Gendarmerie nationale une capacité de projection en tous temps et en tous lieux au profit des instances internationales (ONU, EU….).

Les opérations relevant de sa compétence incluent :

missions de maintien de la paix et autres opérations extérieures
missions au sein de la force de gendarmerie européenne (FGE ou EuroGendFor), qui regroupe la France, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Roumanie.

Notes et références

↑ En France métropolitaine, il existe une région zonale de gendarmerie pour chacune des sept zones de défense et de sécurité. Tout comme les commandants des autres régions, le général commandant une région zonale est subordonné au directeur général de la Gendarmerie nationale, mais il exerce des responsabilités supplémentaires, comme le commandement des formations de gendarmerie mobile et des unités aériennes implantées dans sa zone. Il est l'interlocuteur du préfet de zone de défense.
↑ Le mot « gendarmerie », lorsqu'il désigne l'organisme d’État à caractère unique, e.g. dans les expressions « la Gendarmerie » ou « la Gendarmerie nationale », prend une majuscule comme cela est préconisé dans l'article sur les Wikipédia:Conventions typographiques, notamment au § Organismes uniques et au § Unités militaires ; dans les autres cas, il garde la minuscule, comme pour la « gendarmerie mobile » ou les « forces de gendarmerie ».
↑ Source : Gendarmerie nationale - Service communication du GCOM le 20 février 2015.
↑ a, b et c Collectif, Historique de la Gendarmerie (guide de recherche) sur le site du Service Historique de la Défense. Consultable en ligne (voir lien externe ci-dessous). Sections outre-mer rédigées par Y. Galera.
↑ a et b Source : Besson (Général) et Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome II, Éditions SPE Barthelemy Paris 2005. (ISBN 2-912838-29-0), p 251.
↑ Source : Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome III, Éditions SPE Barthelemy Paris 2006. (ISBN 2-912838-21-5)
↑ Décret du 22 avril 2016 portant affectation d'un officier général [archive]R

Bibliographie
Collectif, Historique de la Gendarmerie (guide de recherche) sur le site du Service Historique de la Défense. Consultable en ligne (voir lien externe ci-dessous).
Besson (Général) et Rosière, Pierre, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome I, Éditions SPE Barthelemy Paris 2004. (ISBN 2-912838-28-2)
Besson (Général) et Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome II, Éditions SPE Barthelemy Paris 2005. (ISBN 2-912838-29-0)
Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome III, Éditions SPE Barthelemy Paris 2006. (ISBN 2-912838-21-5)
Cabry, Lt-col Gérard, La Gendarmerie d'Outre-mer, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, tome VII, Éditions SPE Barthelemy Paris 2009. (ISBN 2-912838-39-Cool
Haberbusch Benoît, "La gendarmerie coloniale au début du siècle", Revue historique des Armées, n°218, mars 2000, pp. 98-107.
Haberbusch Benoit, "L'imaginaire colonial de la gendarmerie à travers la Revue de la Gendarmerie", Société et Représentations, n° 16, septembre 2003, pp. 295-
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:25

Gendarmerie départementale

L'organisation territoriale

Depuis la réorganisation de juillet 2005, elle est placée sous l'autorité des régions de gendarmerie - correspondant aux régions administratives (au nombre de 13 depuis 2016) - et organisée en unités territoriales:

Groupements de gendarmerie départementale : correspondent à l'échelon administratif du département ;
Compagnies de gendarmerie départementale : correspondent en général à l'échelon administratif de l'arrondissement, dans certains cas, il peut y avoir deux compagnies ;
Brigades territoriales : correspondent en général à l'échelon administratif du canton.

Les unités
Les régions de gendarmerie départementale
Region Gendarmerie Departementale 2016.png

La région de gendarmerie départementale est implantée au chef-lieu de région.

Pour les régions chef-lieu de zone de défense et de sécurité, elle est commandée par un officier général du grade de général de corps d'armée3 ou de division4 et dans les autres régions elle est commandée par un général de brigade5 ou un officier supérieur du grade de colonel6 (inscrit sur le tableau d'avancement : prenant grade de général au cours ou à l'issue de sa première année de commandement en ces lieux).

Le commandant de région de gendarmerie départementale est directement subordonné à la direction générale de la Gendarmerie nationale. Il dispose d'un état-major ainsi que de différents services.

Le commandement régional et le commandement du groupement chef-lieu de région sont fusionnés (exemple : le commandant de la région de gendarmerie Bourgogne à Dijon est également commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Côte d'Or).
Les groupements de gendarmerie départementale

Il existe un groupement de gendarmerie départementale (GGD) par département, situé au chef-lieu de ce département.

Il est commandé par un officier supérieur de gendarmerie du grade de colonel7 ou de lieutenant-colonel8. Le commandant de groupement a autorité sur les différentes unités de gendarmerie de son département (en dehors des cas particuliers tels que les écoles de gendarmerie qui sont subordonnées au commandement des écoles de la gendarmerie). Il est l'interlocuteur privilégié des autorités civiles (préfet de département), judiciaires (magistrats) ou militaires (délégué militaire départemental, ONAC, etc.)
Insigne du CORG.

Pour remplir ses missions, le commandant de groupement dispose de plusieurs adjoints :

un commandant de groupement en second, du grade de lieutenant-colonel ou chef d'escadron (qui remplace le commandant de groupement en cas d'absence ou de permission)
un officier-adjoint commandement (OAC)9, du grade de lieutenant-colonel ou de chef d'escadron : il a notamment la charge des partenariats
un officier-adjoint chargé de la police judiciaire (OAPJ)9, du grade de chef d'escadron ou de capitaine : il anime l'activité judiciaire du groupement
un officier-adjoint renseignement (OAR)10, du grade de capitaine ou de lieutenant : il a pour mission la recherche et la collecte du renseignement.

Il dispose enfin de plusieurs services :

centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG)11 : qui assure la veille opérationnelle et la prise en charge des appels téléphoniques au 17
brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires (BDRIJ)
groupe de soutien ressources humaines (GSRH)
centre de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG)
groupe de commandement (GC) : secrétariat, personnel...

Les compagnies de gendarmerie départementale

Il existe globalement une compagnie de gendarmerie départementale (CGD) par arrondissement.

Cet échelon est articulé de la manière suivante :

Groupe commandement

commandant de compagnie : officier supérieur du grade de chef d'escadron12 ou officier subalterne du grade de capitaine13 prenant grade de chef d'escadron pendant la première année de commandement de la compagnie
commandant de compagnie en second : officier subalterne du grade de capitaine14 ou de lieutenant plus rarement
adjoint au commandant de compagnie (dans les zones à forte activité) : officier subalterne du grade de capitaine ou de lieutenant15 plus rarement
un secrétariat

Les brigades territoriales autonomes (BTA) et les communautés de brigades (COB)

Au nombre de 3500, les brigades sont le fondement et la raison d'être de la gendarmerie. Depuis la réorganisation de 2005, elles sont regroupées en 1000 communautés de brigades et 700 brigades territoriales autonomes16.

Les brigades sont réparties sur tout le territoire national. Elles constituent un maillage. Elles sont le plus souvent implantées au chef-lieu d'un canton administratif. L'action des brigades s'étend sur leur circonscription, qui est constituée de plusieurs communes. Elles peuvent toutefois être amenées à intervenir sur une circonscription voisine.

Les brigades sont le plus souvent situées en zone rurale ou péri-urbaine. Les limites entre une Zone Police Nationale (ZPN) et Zone Gendarmerie Nationale (ZGN) sont les limites communales, et non les panneaux de signalisation de début ou de fin d'agglomération. Les ZGN sont constituées de communes de moins de 20 000 habitants. Une fois ce seuil atteint, un commissariat de Police Nationale y est construit et la commune passe alors en Zone Police Nationale. Toutefois certaines communes de moins de 20 000 habitants sont placées en ZPN en raison de leur proximité avec une commune de plus de 20 000 habitants ou encore pour l'activité policière ou/et la sociologie de la population, et à l'inverse certaines communes de plus de 20 000 habitants sont en ZGN (Lunel, Saint-Médard-en-Jalles, etc.). Des brigades sont cependant présentes en ZPN pour assurer la continuité d'action et la présence militaire.

Les brigades territoriales autonomes (BTA)17 et les communautés de brigades (CoB)18 sont commandées par un officier subalterne du grade de capitaine ou de lieutenant19, exceptionnellement par un sous-officier supérieur du grade de major.

Les brigades de proximité sont subordonnées au commandant de communauté de brigades. Elles disposent d'un commandant de caserne, militaire le plus ancien dans le grade le plus élevé (sous-officier du grade de major ou d'adjudant-chef pour les unités chef-lieu, du grade d'adjudant20 voire de maréchal des logis-chef21 pour les autres).

Certaines de ces unités ont la particularité et qualification "montagne".
Les unités de recherches

Ce sont les unités chargées des missions de police judiciaire. Elles sont de trois types :

Les sections de recherches (SR) : situées au chef-lieu de chaque cour d'appel, elles sont subordonnées au commandant de région et elles sont plus particulièrement chargées de la criminalité organisée22

Les brigades départementales de renseignement et d'investigations judiciaires (BDRIJ) : situées au chef-lieu de chaque groupement, elles ont pour mission d'animer le renseignement judiciaire dans le département et rassemblent au sein des cellules d'identification criminelle des techniciens particuliers de la police judiciaire (techniciens en identification criminelle, enquêteurs en technologies numériques, analystes criminels...) ;

Les brigades de recherches (BR) : situées au chef-lieu de chaque compagnie de gendarmerie départementale.

Elles concourent également à la police militaire et à la police aux armées de part leurs actions judiciaires. Les personnels peuvent être envoyés en OPEX en formations prévôtales particulières ou unités particluières d'aides aux Forces : investigations, recherches de traces et d'indices ... ; ces techniques pouvant tout à fait également être effectuées si le besoin se présentait sur le territoire en cas de conflits.
Les pelotons de surveillance et d'intervention

Les pelotons de surveillance et d’intervention (PSIG)23 sont subordonnés à l'échelon de la compagnie. Ils ont pour mission

le renfort des brigades à leur demande en cas de nécessité
le renfort de surveillance des zones "à risques", de jour comme de nuit
la surveillance et l'intervention sur les points sensibles civils et militaires

Ces unités sont équipées et entraînées afin d'intervenir rapidement dans toute situation, à caractère violent ou non, où l'ordre public est menacé. Elles possèdent des missions de Défense Opérationnelles du Territoire. Les personnels peuvent constitués des P.G.S.I. ou P.P.S.I. en OPEX. Depuis 2016, des PSIG peuvent recevoir la qualification "SABRE" : il s'agit d'unités qui, outre ses missions dévolues à tous PSIG, possèdent des formations et entraînements spécifiques de première intervention qualifiée en cas d'actes terroristes.

Les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie

Les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) ont remplacé depuis plusieurs années les "PSIG nucléaires" et ont en charge la sécurité extérieure et la protection des sites nucléaires. Ils peuvent en fonction de leurs disponibilités par rapport à leur mission principale effectuer des renforts au profit des unités de gendarmerie départementale en particulier concernant les arrestations, les neutralisations d'individus dangereux et les situations de grandes menaces envers la population, permettant un maintien opérationnel et des renforcements des acquis utiles à leur activité majeure.
Les unités de sécurité routière

Ces unités ont en charge la prévention du risque routier et la sécurisation du réseau placée en zone gendarmerie. Elles sont composées d'escadrons départementaux de sécurité routière (EDSR)24, au niveau du Groupement de Gendarmerie, soit au niveau d'un département, qui sont des unités de commandement. Il y a ensuite diverses unités : brigades motorisées (BMO), pelotons motorisés (PMO), pelotons d'autoroutes (PA) et brigades rapides d'intervention (BRI).

Ces unités sont équipées de moyens spécifiques : véhicules rapides pour les BRI et motos.

Ces unités - ou ses effectifs - peuvent, sur tout le territoire, également participer (aide à l'arme du Train ou/et aux prévôtés et brigades territoriales) ou effectuer complètement la circulation aux armées. Elles ont en charge cependant la circulation routière de défense. Le contrôle de la circulation militaire peut entrer dans leurs attributions de la même façon que les prévôtés et brigades territoriales.
Les unités de montagne

Pelotons de gendarmerie de haute montagne25 et pelotons de gendarmerie de montagne qui assurent le secours aux victimes essentiellement mais aussi des actions de police ou les missions militaires de la subdivision de l'Arme, en montagnes.
Les sections aériennes

Forces aériennes de la gendarmerie : missions de sécurité publique26 sur l'ensemble du territoire nationale au bénéfice de la gendarmerie et de la police nationale ainsi que des missions de secours et d'intervention en milieu spécialisé27. Participation à la surveillance militaire.

Les unités nautiques

Ces unités, dépendant du Groupement, assurent les missions de la Gendarmerie Départementale sur les bords de mer et peuvent sur commande exercer sur les voies intérieures et plans d'eau. Elles ont divers spécialistes sont des plongeurs.

Les unités fluviales

Ces unités dépendent du Commandement de la Gendarmerie des Voies Navigables : elles exercent sur l'ensemble des grands fleuves et voies navigables et plans d'eau. Elles ont divers spécialistes dont des plongeurs. Elles exercent les missions de la Gendarmerie Départementale sur ces lieux et pour ce milieu dont tout ce qui touche à la batellerie. Il existe une Brigade de Recherche pour cette entité.

Les unités spéléologues

Deux unités en France, qui assurent le secours mais surtout les investigations en milieu sous-terrain ainsi que des missions de renseignements civils et militaires en ces secteurs particuliers.

Les Brigades de Prévention de la Délinquance Juvénile

Ces unités, non présentes dans tous les départements, dépendent du groupement. Elles sont constitués de personnels spécialisés dans le traitement, la prévention de la délinquance des mineurs mais aussi lorsque ces derniers sont victimes. Elles exercent indépendamment ou en apportant leur concours aux autres unités. Elles opèrent essentiellement en ZGN mais peuvent le faire également en ZPN sur ordre des autorités ou en renfort des unités y exerçant. Elles ou leurs personnels effectuent des missions également de liens Armées-Nation (JDC, Journées rencontres avec la Défense et les Armées, Sport Armées Jeunesse, Sport Gendarmerie Jeunesse ...) et de citoyenneté (Journée de la Sécurité Intérieure, de la Citoyenneté etc...).

La fonction "recrutement" :

Les brigades territoriales ont une mission de représentation du monde militaire et en particulier de la gendarmerie. De ce fait, elles concourent à cette fonction précitée. De plus, elles conseillent les futurs candidats et mettent à disposition, assistent et introduisent les dossiers de candidatures auprès de la DGGN via les régions de gendarmerie qui elles, mettent en oeuvre les épreuves de recutement. C'est au sein de ces entités que se situent les Centres d'Information et de Recrutement qui ont une mission tranversale : présence lors de forum, d'expositions, de campagnes de recrutement, rôle "administratif" des brigades en sus d'elles, etc... . Ce sont les brigades, elles seules, cependant, qui ont la charge des enquêtes de moralité sur les candidats tout comme celles sur les candidats auprès des autres corps militaires.

La fonction "renseignement" :

Toutes les unités de gendarmerie départementale participent à cette mission que ce soit le renseignement judiciaire, administratif, d'ordre public, de défense civile ou de défense militaire. Des militaires de la subdivision d'Arme servent dans des unités spécifiques au niveau du groupement. Cependant pour le renseignement d'ordre de sécurité intérieure, un certain nombre de personnels servent au sein de la DGSI et dans une moindre mesure au sein des Services Départementaux du Renseignement Territorial ; pour le renseignement d'ordre de sécurité militaire, un grand nombre de gendarmes départementaux servent au sein de la DGSE et de la DRSD.

Les Groupes d'Intervention Régionaux (GIR) :

Les GIR existent au niveau des Régions de Gendarmerie et sont commandés soit par un Commissaire de Police Nationale, soit par un Officier Supérieur de la Gendarmerie Départementale avec comme adjoint respectivement un Chef d'Escadron de la subdivision d'Arme ou un Commandant de Police EF. Ces groupes sont rattachés à une SR ou un service de la Police Judiciaire de la Police Nationale (PJ). Ils sont composés de personnels permanents comme de personnels "ressources". Ces membres sont issus des unités de recherches ou des brigades territoriales pour la Gendarmerie, des services d'investigations locaux comme départementaux de la Sécurité Publique ainsi que de la Police Judiciaire et de la Police aux Frontières pour la Police Nationale. Des salariés de la CAF, des fonctionnaires des Douanes et des impôts et des personnels de l'URSSAF sont également présents en ces groupes. Les GIR agissent essentiellement pour lutter contre l'économie souterraine, en renfort des services ou pour eux-même.

Les gendarmes départementaux peuvent servir au sein des établissements centraux, de coopérations et des écoles de l'Arme pour des missions générales ou spécifiques à leurs domaines de spécialités, comme au sein d'Offices Centraux pour la mission de Police Judiciaire, certains étant plus spécialement à charge par la Gendarmerie : Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) et Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).

C'est de la Gendarmerie Départementale que sont issus les personnels sous-officiers des Gendarmeries Maritime, de l'Air, de l'Armement, de la Sécurité des Armements Nucléaires, des Transports Aériens, du Commandement de la Gendarmerie Prévôtale (voir articles de chaque entité citée) et des prévôtés permanentes.

Tous les personnels de la Gendarmerie Départementale peuvent aller en OPEX ou exercer sur tous théâtres d'opérations militaires ou de Police Internationale avec mandats militaires mettre leurs compétences à profit : prévôtés, investigations et recherches dont techniques et scientifiques, renseignement, contact avec la population, sécurité (générale, routière, renseignement...). Par ailleurs, dans le domaine civil, les personnels de cette subdivision d'Arme peuvent effectuer des missions de Police Internationale avec mandats civils comme les personnels de la Police Nationale dans ce dernier cas précis.
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:25

Références

↑ a, b, c, d et e Encyclopédie de la Gendarmerie nationale - tome II
↑ Historique et Traditions de la Gendarmerie Nationale - colonel R. Coulin - Cours EOGN - décembre 1954
↑ Nomination du Général de corps d'armée David Galtier à la tête de la Gendarmerie du Sud-Est (8.1.2013) [archive]
↑ Nomination du Général de division Bruno Carmichael à la tête de la Gendarmerie d'Île-de-France - 28.6.2012 [archive]
↑ Lien supprimé : à revoir
↑ Le colonel Daumont à la tête de la région d’Alsace (11.6.2011) [archive]
↑ Le colonel François a pris les rênes du groupement de gendarmerie de Haute-Savoie (7.5.2014) [archive]
↑ Le Lt-Colonel Dominique Monnier prend le commandement du Groupement de Gendarmerie Départementale de l'Ariège - 7.5.2014 [archive]
↑ a et b Gendarmerie : une nouvelle organisation - 14.8.2009 [archive]
↑ Gendarmerie : un nouvel officier adjoint aux renseignements (2.10.2012) [archive]
↑ Visite du Centre Opérationnel de Renseignements de la Gendarmerie à Avignon (G.S.) [archive]
↑ Jonathan Voisin, à la tête des gendarmes - 7.5.2014 [archive]
↑ Puget-Théniers: Benoit Tonnany nouveau commandant de la compagnie (8.8.20111) [archive]
↑ Didier Pigeon, nouveau second de la compagnie du Puy - 28.8.2012 [archive]
↑ Lien inexistant
↑ Quel avenir pour la gendarmerie ? - Site du Sénat (7.5.2014) [archive]
↑ Figeac. L'engagement de la brigade récompensé par les résultats (3.2.2011) [archive]
↑ Fleury-d'Aude Les cambriolages en hausse de 22 % (7.5.2014) [archive]
↑ Un nouveau commandant de brigades (28.8.2012) [archive]
↑ Gendarmerie. Hervé Nicolas à la tête de la brigade (8.5.2012) [archive]
↑ Volmunster : Gendarmerie : nouveau chef à la brigade (27.5.2012) [archive]
↑ Nouveau patron à la section de recherches : Il me tardait de retrouver le terrain (9.9.2012) [archive]
↑ Villeneuve. Le PSIG est notre force d'action rapide"" (13.4.2013) [archive]
↑ Accidents de la route Accidents mortels à la hausse : la préfecture durcit le ton [archive]
↑ Le PGHM de Savoie célèbre 40 ans de secours (7.11.2011) [archive]
↑ Photo d'un hélicoptère de la Gendarmerie [archive]
↑ L'hélicoptère de la gendarmerie est devenu une arme à part entière dans la lutte contre la délinquance (28.7.2009) [archive]

Bibliographie
Besson (Général) et Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie Nationale, t. II, Paris, Éditions SPE Barthelemy, 2005 (ISBN 2-912838-29-0)
Coulin, colonel R., Historique et Traditions de la Gendarmerie Nationale, coll. « Cours EOGN », décembre 1954

Une antenne du GIGN (AGIGN) est une unité d'intervention régionale de la Gendarmerie nationale française.
Leurs personnels sont soumis à un régime d'alerte et sont disponibles en permanence : ils doivent être prêts à partir en intervention en moins de trente minutes.
Les unités implantées outre-mer assurent également des missions de maintien et de rétablissement de l'ordre et sont équipées de véhicules blindés VBRG (véhicule blindé à roues de la gendarmerie).
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:26

Missions
Membres de l'équipe "Assaut d'urgence" lors d'un entrainement

Une antenne du GIGN effectue en moyenne plus d'une centaine de missions par an12. Les antennes du GIGN ont été créées pour remplir cinq missions principales6 :

intervenir lorsque les moyens nécessaires dépassent ceux à disposition des PSIG et des pelotons d'intervention ;
appuyer - ou éventuellement se substituer au - GIGN ;
intervenir sur les sites nucléaires ou « classés Seveso » (dans le cadre d’une action contre-terroriste) pour les unités de métropole ;
assurer des missions de protection rapprochée (avec le port de la tenue civile) ;
effectuer des transferts ou escortes de détenus particulièrement signalés.

En outre, les unités implantées outre-mer, du fait des distances entre les DOM-COM et la métropole, et donc du temps nécessaire à l'acheminement de renforts, doivent pouvoir intervenir de manière autonome sur des événements graves, soit pour traiter la situation sans aide extérieure soit pour la stabiliser dans l'attente du GIGN. Par ailleurs, elles mettent également en œuvre des moyens dont les unités métropolitaines ne disposent pas (par exemple des engins blindés VBRG). Enfin, l'affectation dans une AGIGN d'outre-mer est limitée dans le temps, contrairement à une affectation en métropole. Par ailleurs, les personnels affectés outre-mer portent les galons blancs (= argentés) de la Gendarmerie départementale.

Les unités d'outre-mer remplissent également des missions supplémentaires - parfois liées aux spécificités des territoires dans lesquels elles sont implantées.

Maintien et rétablissement de l'ordre - notamment lorsque l'emploi de blindés est nécessaire
Missions de secours - notamment en montagne (seule La Réunion est dotée d'un Peloton de Gendarmerie de haute montagne ou PGHM)
Lutte contre l'orpaillage clandestin (en Guyane)

En pratique, une antenne du GIGN est fréquemment employée dans des interpellations domiciliaires ou en milieu ouvert, des cas de gestion de forcenés et des transfèrements de détenus dangereux.

L'éventail des missions comprend également la lutte contre le grand banditisme et la lutte antiterroriste, de manière autonome ou en appui du GIGN4.

Une antenne du GIGN intervient souvent avec le soutien d'autres personnels spécialisés appartenant à la Gendarmerie (négociateurs régionaux, équipes cynophiles régionales, groupe d'observation et de surveillance ou GOS) ou à d'autres services de l'État (équipes ERIS de l'administration pénitentiaire ou équipes de la SUGE de la SNCF).

Ses membres sont autorisés à opérer en civil dans certains cas : missions de reconnaissance ou interpellations en flagrant délit.

En cas de nécessité, il peut être demandé à une unité d’intervenir hors de sa zone d'affectation initiale.

Les antennes métropolitaines du GIGN sont des unités de gendarmerie mobile et chacune d'entre elles est rattachée administrativement à un groupement 3 N 6. L'autorité de mise en œuvre est soit le commandant de la « région zonale »N 7 à laquelle l'antenne appartient si la mission concerne la zone (cas le plus fréquent) soit la Direction Générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) pour les missions hors-zone. Dans tous les cas, l'unité reste en contact étroit avec le GIGN à Satory qui valide son engagement (voir ci-dessus #Positionnement).

L'effectif est de 32 personnels dont 3 officiers10.

Outre-mer, chaque AGIGN est directement rattaché à un ComgendN 8.
Article détaillé : Commandement de la gendarmerie outre-mer.

L'effectif déployé lors d'une opération varie en fonction de nombreux critères mais inclus généralement, lors d'une opération typique3 :

un groupe de commandement composé en général de l'officier chef de mission, d'un chef de groupe et d'un « scribe » chargé de tenir la chronologie de l'opération
une équipe « Assaut d'urgence »
une équipe « Appui - Observation » (AO)
une équipe « Effraction »

Une part importante de l'emploi du temps est consacrée aux entraînements individuels (tir, sport de combat) et collectifs ainsi qu'à la constitution ou la mise à jour de dossiers d'objectifs sur les sites situés dans la zone de responsabilité de l'unité.

Enfin, les cadres et gradés des antennes du GIGN sont régulièrement sollicités pour assurer des missions de formation en France comme à l'étranger13

L'automne suit l'Esté et la belle verdure ...
Jacques GRÉVIN (1538-1570)

L'automne suit l'Esté et la belle verdure
Du printemps rajeuni est ensuvant l'yver,
Tousjours sur la marine on ne voit estriver
Le North contre la nef errante à l'aventure,

Nous ne voyons la Lune estre tousjours obscure ;
Ainsi comme un croissant on la voit arriver ;
Toute chose se change au gré de la nature,
Et seul ce changement je ne puis esprouver :

Un an est jà passé, et l'autre recommence,
Que je suis poursuyvant la plus belle de France
Sans avoir eschangé le courage et le cueur

Qui fait qu'oresnavant je ne me veux fier
A celuy qui a dict, comme asseuré menteur,
Qu'on n'est pas aujourdhuy ce qu'on estoit hier.

---------------------------------
Chacune des manœuvres que nous exerçons est inspirée d'un poème...
Tous les aspects, toutes les situations et tous les scénarios sont
établis afin de être dans cette situation de cas auquel nous furent
confronter durant l'année deux mille seize et avant...

Être toujours :

Le personnel soumis à un régime d'alerte et disponibles en permanence : être prêts à partir en intervention en moins de trente minutes.
Les unités implantées outre-mer sont également en missions de maintien et de rétablissement de l'ordre et équipées de véhicules blindés VBRG (véhicule blindé à roues de la gendarmerie).

Les quatre saisons - Le printemps
Charles CROS (1842-1888)

Au printemps, c'est dans les bois nus
Qu'un jour nous nous sommes connus.

Les bourgeons poussaient vapeur verte.
L'amour fut une découverte.

Grâce aux lilas, grâce aux muguets,
De rêveurs nous devînmes gais.

Sous la glycine et le cytise,
Tous deux seuls, que faut-il qu'on dise ?

Nous n'aurions rien dit, réséda,
Sans ton parfum qui nous aida.
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:27

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

Compte rendu de
TAY
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:28

L’obscurantisme est une attitude d'opposition à la diffusion
du savoir, dans n'importe quel domaine.

Le terme obscurantiste est exclusivement péjoratif.
Un obscurantiste prône et défend une attitude de
négation du savoir. Il refuse de reconnaître pour vraies
des choses démontrées. Il pose des restrictions dans
la diffusion de connaissances.
Il est contre la propagation de nouvelles théories.

Par exemple, l'astrologie est aujourd'hui considérée
comme obscurantiste. Car elle repose sur des interprétations
peu compatibles avec les observations scientifiques modernes.
Il y a quelques siècles encore, les connaissances scientifiques
et notamment astronomiques étant insuffisantes
pour invalider les interprétations astrologiques.

Le discours obscurantiste

À en croire le discours obscurantiste tel que l'ont présenté les philosophes des Lumières :

tout propos sortant des normes est trompeur :
il attente donc à la vérité, il est hérésie, blasphème et,
une fois ce crime matérialisé, il mérite sanction (bûcher, anathème, etc.)
tout discours intellectuel cherchant à imposer son point de vue sans discussion.
le véritable savoir ne s'acquiert vraiment que par la réflexion,
l'ouverture aux idées et à la diversité du savoir.
les pratiques religieuses qui nient tout progrès et tout nouveau savoir, qui s'opposent à la science et à la diffusion des idées nouvelles et progressistes.

Méthodes

L'obscurantisme emploie les méthodes suivantes :

l'alliance avec le pouvoir ce qui permet la censure, la violence ;
le discrédit de l'intelligence, de l'étude et de l'érudition
non par la critique rationnelle mais par la critique essentialiste.

Pour Pierre Bourdieu, notre société n'est pas à l'abri du phénomène :
« L'obscurantisme est revenu mais cette fois, nous avons affaire à
des gens qui se recommandent de la raison.
Face à cela, on ne peut pas se taire ».

Pour certains athées, les religions sont des croyances
obscurantistes, c'est-à-dire détachées de la réalité.

L'obscurantisme est souvent mis en rapport avec,
durant le Moyen Âge, l'Inquisition et les autodafés ;
durant l'époque des Grandes découvertes et
des Lumières, les anciennes idées politiques et religieuses.

Géocentrisme contre Héliocentrisme

La fin du XVIe siècle a vu le passage d'une représentation du monde
géocentrique à une représentation héliocentrique. Rares étaient
les scientifiques qui osaient prendre des distances par rapport à
la doctrine officielle de l'Église catholique romaine, qui penchait
indubitablement pour la première hypothèse. La preuve optique
de la trajectoire orbitale de la Terre autour du Soleil a suscité
une réaction violente de l'institution, concrétisée par la
condamnation de Galilée en 1634. Cet obscurantisme a provoqué
une critique de la part de certains philosophes. Par exemple, Descartes
dans le Discours de la méthode parle d'une « philosophie spéculative
qu'on enseigne dans les écoles ».

Indila - Tourner Dans Le Vide
https://www.youtube.com/watch?v=vtNJMAyeP0s

Il est dit qu'un enfant de l'obscurantisme, se fera dans la lumière:
tout en conservant son apparence de ténèbres, il démontrera
que le silence est une harmonie qui compose la musique...
Car, il est une valeur que l'obscurantisme ne peut nier dans toutes
ces valeurs: L'écriture et la musique... Oui, dans les ténèbres;
L'obscurantisme écoute le chant des étoiles, des baleines et des sirènes.

Indila - Love Story
https://www.youtube.com/watch?v=DF3XjEhJ40Y

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
_________________
Kounak le chat....
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:28

Formation des grandes structures de l'Univers.
femme fatale - Velvet underground
https://www.youtube.com/watch?v=r_4wKYrky4k

le satellite COBE lancé en 1992 ne révéla que des variations de température
de l'ordre du cent millième de degré, ce qui est bien trop faible pour
que les grandes structures de l'Univers puissent s'être formées
à partir de ces fluctuations primordiales en seulement
13,7 milliards d'années.

C'est là qu'on fait intervenir la matière noire pour sauver la théorie.
Les protons, neutrons et électrons ne pouvaient se regrouper
pour former les atomes à cause de la pression des photons.
En revanche, la matière noire n'interagit pas avec les photons
et n'aurait donc pas subi cette pression, ce qui lui aurait permis
de créer des fluctuations de densité (invisibles) bien avant
la matière ordinaire. Ces fluctuations auraient ainsi pu attirer,
par gravitation, la matière ordinaire lors du découplage
matière-rayonnement de la nucléosynthèse primordiale
(découplage qui a libéré les photons et rendu l'Univers transparent).

Dans cette hypothèse, ce sont donc ces fluctuations
de densité de la matière noire qui seraient à l'origine de la
formation des galaxies et des amas de galaxies,
répartis de façon non uniforme dans l'Univers.

Clair-obscur

En terme de Musique, le moindre centième n'est pas un détail;
tout comme en chimie, en musique et en cuisine, la moindre
mesure thermique n'est pas un détail tout comme les
recherches du côté de la matière ordinaire

Les scientifiques se sont dans un premier temps
tournés vers la matière ordinaire (ou baryonique)
pour effectuer leurs recherches et ont passé
en revue tous les types d'objets qui pourraient
contribuer à ce champ gravitationnel,
tels les nuages de gaz, les astres morts
ou les trous noirs.

Il s'agit d'un ensemble selon les structures de l'Univers:
L'essence de Spinoza avec le moteur Immobile de Aristote
ainsi que tous les autres; j'ai le mérite de vouloir établir des
cartes... Pour cela nous apprenons à apprendre et à respecter.
Notre Obscurantisme n'est pas lié à la négativité mais
réellement, nous ne savons rien et nous apprenons à la même
mesure que la votre... Notre intuition n'est absolument pas supérieur
et notre prudence est respect de vos espérance en LA
LAÏCITÉ, EN RIEN ET DIEU...


velvet underground with Nico and Andy Warhol - venus in furs
https://www.youtube.com/watch?v=AwzaifhSw2c

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
ou
Dark Obscur


l’obscurantisme, Dark Obscur, Silencieux et Y'becca Lun 6 Fév à 9:23
Epictète, Manuel
(extraits)

I
1.— Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non. De nous, dépendent la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion, bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons ; ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons.

2.— Ce qui dépend de nous est libre naturellement, ne connaît ni obstacles ni entraves ; ce qui n'en dépend pas est faible, esclave, exposé aux obstacles et nous est étranger.

3.— Donc, rappelle-toi que si tu tiens pour libre ce qui est naturellement esclave et pour un bien propre ce qui t'est étranger, tu vivras contrarié, chagriné, tourmenté ; tu en voudras aux hommes comme aux dieux ; mais si tu ne juges tien que ce qui l'est vraiment — et tout le reste étranger —, jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route ; tu ne t'en prendras à personne, n'accuseras personne, ne feras jamais rien contre ton gré, personne ne pourra te faire de mal et tu n'auras pas d'ennemi puisqu'on ne t'obligera jamais à rien qui pour toi soit mauvais.

5.— Donc, dès qu'une image viendra te troubler l'esprit, pense à te dire : « Tu n'es qu'image, et non la réalité dont tu as l'apparence. » Puis, examine-la et soumets-la à l'épreuve des lois qui règlent ta vie : avant tout, vois si cette réalité dépend de nous ou n'en dépend pas ; et si elle ne dépend pas de nous, sois prêt à dire : « Cela ne me regarde pas. »

III
Pour tout objet qui t'attire, te sert ou te plaît, représente-toi bien ce qu'il est, en commençant par les choses les plus petites. Si tu aimes un pot de terre, dis-toi : « J'aime un pot de terre. » S'il se casse, tu n'en feras pas une maladie. En serrant dans tes bras ton enfant ou ta femme, dis-toi : « J'embrasse un être humain. » S'ils viennent à mourir, tu n'en seras pas autrement bouleversé.

V
Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu'ils portent sur ces choses […] Le jugement que nous portons sur la mort en la déclarant redoutable, c'est cela qui est redoutable. Lorsque donc nous sommes traversés, troublés, chagrinés, ne nous en prenons jamais à un autre, mais à nous-même, c'est-à-dire à nos jugements propres.

VIII
N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux.

Rome: Women In Rome (HBO)
https://www.youtube.com/watch?v=TVgInLlYF-0

Extrait du texte :

– “Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme le veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent et tu seras heureux“.

– “Tu peux être invincible, si tu ne t’engages dans aucune lutte. Car il ne dépend pas de toi d’être vainqueur”

– “Si tu n’es pas encore Socrate, tu dois vivre comme si tu voulais être Socrate”

Rapport de
TAY
La chouette effraie
qui fut et qui restera DARK OBSCUR, Sith de la République...
malgré ses amitiés
envers les Jedis de la Raison...
Ou Monsieur Tignard Yanis.
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:29

Les îles du Salut sont constituées par trois îlots d'origine volcanique rattachés à la Guyane, et situés à quatorze kilomètres au large de Kourou. Les Îles du Salut sont rattachées au territoire de la commune de Cayenne et de Cayenne 1er Canton Nord-Ouest. Cependant, le CNES est propriétaire de l'ensemble des trois îles (elles sont situées sous la trajectoire des lanceurs et représentent donc un site stratégique), à l'exception de trois enclaves restées propriétés de l'État pour des besoins liés au fonctionnement du phare (entretien et gestion de ces enclaves assurés par la DDE). Seules les îles Royale et Saint-Joseph sont accessibles, l'île du Diable, la plus au nord, étant strictement interdite d'accès, notamment à cause des forts courants.

D'abord nommées « Îles du Triangle » (en raison de leur disposition) par les premiers explorateurs, les îles du Salut prirent ensuite le nom sinistre d'« Îles du Diable » en raison des forts courants marins qui rendaient leur accès très périlleux, mais aussi de la tragique expédition de Kourou de 1763-1764, qui se solda par une hécatombe (environ 12 000 morts en un an).

Les épidémies de fièvre jaune dues à l'insalubrité du climat guyanais, au manque de nourriture et d'eau potable, ainsi que les installations précaires et le manque d'organisation, avaient décimé la plus grande partie des colons d'origine française, convoyés en Guyane pour peupler le territoire. Les survivants, qui trouvèrent refuge sur ces îles au climat plus favorable et dépourvues de moustiques, les rebaptisèrent alors « Îles du Salut ».

Après les premiers colons, c'est aux esclaves noirs que fut confiée la lourde tâche de défricher ces territoires. Les rescapés sont autorisés à rejoindre ceux du continent, pour fonder les premières communautés le long du fleuve Maroni.
Le bagne
L'intérieur de la prison du Bagne, sur l'île royale

Mais ce « salut » est de courte durée et la réputation de « triangle maudit » et de « terre d'enfer » allait être confirmée dès la Première République par la construction d'une forteresse, en 1793, pour accueillir les premiers déportés politiques, à commencer par quelque deux cents prêtres réfractaires.

Puis, avec l'abolition de l'esclavage en 1848 et l'opposition politique grandissante aux bagnes sur le territoire métropolitain, l'idée de substituer des bagnards aux esclaves se fait jour.

Sous le Second Empire, à partir de 1854, l'administration pénitentiaire y instaure un des bagnes les plus durs au monde, où passeront 70 000 prisonniers.

L'île Royale accueillait l'administration ainsi que l'hôpital, l'île Saint-Joseph servait pour les « fortes têtes » et l'île du Diable pour les espions, les détenus politiques ou de droit commun.

Il s'agissait du bagne le moins dur de Guyane. Le taux de mortalité y était inférieur à ceux des bagnes établis en pleine forêt guyanaise, comme le bagne des Annamites. Mais les conditions de détention n'en étaient pas moins humiliantes avec des cellules sans toit, recouvertes d'une simple grille, comme au bagne de Saint-Joseph, où tous les gestes des détenus étaient épiés par les gardes qui se tenaient au-dessus.

Alfred Dreyfus (1894) et Guillaume Seznec (1923) en furent les prisonniers les plus célèbres, ainsi qu'Henri Charrière (1933) qui décrivit dans son livre Papillon son séjour et ses tentatives d'évasion (souvenirs en fait souvent « empruntés » à ses codétenus). Enfin, Benjamin Ullmo (1908) passera également les deux tiers de sa vie à l'île du Diable, dans la même case où a vécu Dreyfus.

Il y eut quelques évasions comme celle d'Eddy Guerin, l'amant de Chicago May1.

Après la fermeture du bagne qui, décidée par un décret-loi du gouvernement Daladier en 1938, ne fut réalisée qu'en 1947, les installations pénitentiaires seront laissées dans leur état de grand délabrement jusqu'à l'implantation du centre spatial guyanais en 1965 à Kourou. Devenues la propriété du Centre national d'études spatiales (CNES) en raison de leur intérêt stratégique, dû à leur position sur la trajectoire des fusées Ariane, les îles du Salut sont évacuées avant chaque lancement, à l'exception de la propriétaire de l'auberge de l'île Royale et de quelques gendarmes.

Depuis les années 1980, grâce à l'essor touristique des îles et à la volonté de sauvegarder une partie du patrimoine historique, le CNES a permis la remise en état de la Chapelle de Royale, de la maison Dreyfus (non visitable) ainsi que certaines cellules du quartier des condamnés. Enfin, la maison du Directeur a été aménagée en Musée du Bagne.

Les évasions

Il y eut quelques évasions comme celle d'Eddy Guerin, l'amant de Chicago May1. Arrêté pour le braquage de l'agence American Express, Eddy Guerin est condamné, en 1903, aux travaux forcés à perpétuité et déporté au bagne en Guyane Française. Sa complice et maîtresse, Chicago May est quant à elle condamnée à cinq ans de travaux forcés, et conduite à la prison de Montpellier.

Avec trois autres forçats, il fabrique en secret un radeau avec les arbres abattus et entreprend un trajet de 200 lieues en mer qui les amènera en Guyane hollandaise après une traversée très mouvementée dans une mer infestée de requins1.

Sans cesse attaqués par les squales, ils se défendent à coups de rame. L'un des quatre évadés est malgré tout happé et dévoré. Les trois évadés restants réussissent à atteindre la côte de la Guyane hollandaise et se séparent. Eddy Guerin prend la direction du Nord et ses deux camarades prennent une autre direction. Ces derniers s'égarent dans la forêt vierge. Guerin, capturé par des Indiens, réussit à leur fausser compagnie et parvient à rejoindre Londres en 19071.
Notes et références

↑ a, b, c et d Forçats évadés aux prises avec une bande de requins [archive]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Îles du Salut, sur Wikimedia Commons

Histoire des îles du salut [archive]
Bibliographie

Maurice Alhoy, Les bagnes : histoires, types ; mœurs, mystères, Paris, Gustave Havard, Dutertre et Michel Lévy Frères, 1845 (lire en ligne [archive])
Paul Minande, Forçats et proscrits, Paris, Calmann Lévy, 1897, 329 p. (lire en ligne [archive]), p. 48-59
Jean François Hilaire Mourié, La Guyane française, ou, notices géographiques et historique sur la partie de la Guyane habitée par les colons, au point de vue de l’aptitude de la race blanche à exploiter, de ses mains, les terres de cette colonies ; accompagnées des cartes de la Guyane, de la ville de Cayenne, des Iles du Salut, et d’un aperçu sur la transportation, Paris, P. Dupont, 1874, 360 p. (lire en ligne [archive])
Auguste Liard-Courtois, Après le bagne !, Paris, Fasquelle, 1905, 328 p. (lire en ligne [archive]), p. 276-280
Paul Mury, Les Jésuites à Cayenne : histoire d’une mission de vingt-deux ans dans les pénitenciers de la Guyane, Paris, V. Retaux et Fils, 1895, 283 p. (lire en ligne [archive]), p. 207 à 209
Jean-Marie Calloch, La Mort au ralenti, Mengès, 1979

Bande dessinée
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:29

Le Tampon est une commune de l'île de La Réunion, la quatrième plus importante en nombre d'habitants.

Elle fait partie de l'unité urbaine de Saint-Pierre. Sa devise est : « Le Tampon, une commune où il fait bon vivre ».

Le territoire communal du Tampon est situé dans le sud de l'île de La Réunion, sur la Côte Sous le Vent, sur les hauteurs de la ville de Saint-Pierre.

La commune s'étale sur les pentes qui descendent de la Plaine des Cafres vers l'océan. Elle est encadrée au nord-ouest par le Bras de la Plaine et au sud-est par la Rivière des Remparts.

L'habitat est dispersé sur les pentes en se groupant en quartiers, le plus important en taille et en population étant celui du chef-lieu. Les premières habitations s'installant le long de la route menant de Saint-Pierre à la Côte au Vent, elles prirent le nom du kilométrage à partir de l'océan ce qui donna des noms singuliers aux quartiers du Tampon : le Onzième, le Quatorzième, le Vingt-Troisième…

L'étalement de la commune en altitude contribue à créer de nombreux climats favorables à la villégiature, au tourisme et à l'agriculture (canne à sucre, fleurs, élevage, etc.).

Histoire

À partir du XVIIIe siècle, le Sud de La Réunion se colonise.

En 1830, le comte Gabriel Le Coat de Kerveguen s'installe dans le secteur du Tampon et constitue un empire en s'appropriant presque toutes les concessions du sud. En 1859, il frappe sa propre monnaie, le kreutzer ou kerveguen, pour payer la main d'œuvre indienne travaillant sur ses terres. Vingt ans plus tard, la monnaie est déclarée illégale.

À partir de 1870, l'ylang-ylang et le vétiver commencent à être distillés et Bois Joly Potier met au point l'alambic en 1887.

En juillet 1882, la région Tampon-Plaine des Cafres se sépare de Saint-Pierre et se dote d'adjoints.

En 1911, la première église du Tampon voit le jour sous l'influence du père Eugène Rognard.

Jusqu'alors une section administrative de Saint-Pierre, la commune du Tampon voit le jour le 25 juillet 1925 avec Edgar Avril comme premier maire.

En 1941, l'eau courante arrive au Tampon suivie de l'électricité en 1952.

Le sanatorium des Trois-Mares ouvre en 1960 et le lycée Roland Garros est inauguré en août 1965.

En 1979, la commune du Tampon s'agrandit en absorbant la région du Piton de la Fournaise à proximité de la Plaine des Cafres.

La construction de la maison du Volcan débute en 1989.

Édouard Balladur, alors Premier ministre, préside l'ouverture du Campus Sud de l'Université de La Réunion.
Politique et administration

Le Tampon est associé dans la communauté d'agglomération du Sud avec trois autres communes : Saint-Philippe, Entre-Deux et Saint-Joseph.

Le territoire de la commune couvre quatre cantons :

le 1er canton compte 20 007 habitants[Quand ?] ;
le 2e canton compte 13 257 habitants ;
le 3e canton 15 271 habitants ;
le 4e canton 21 314 habitants.

Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
[[ ]] [[ ]] Henri Ursulin Lauret Adjoint spécial
[[ ]] [[ ]] Pierre Bertaut Adjoint spécial
1890 1902 Ariste Badré Adjoint spécial
1902 1904 Frédéric Veyrrières Adjoint spécial
1904 1905 Jules Bertaut Adjoint spécial
1905 1907 Alexandre Lebon Adjoint spécial
1907 1910 Jean Baptiste Lorion Adjoint spécial
1910 1912 Alfred Robert Adjoint spécial
1912 1915 Léon Avril Adjoint spécial
1915 1920 Charles Roussel Adjoint spécial
1920 1922 Frédéric Badré Adjoint spécial
1922 1925 Octave Vallon Hoarau Adjoint spécial
1925 1935 Edgar Avril
1935 1942 Georges Avril
1942 1945 Evenor Lallemand
1945 1947 Edgar Avril
1947 1953 Roger Bénard
1953 1983 Paul Badré
1983 2006 André Thien Ah Koon RPR puis UMP Député
2006 2010 Didier Robert UMP Président du conseil régional
2010 2014 Paulet Payet1 UMP Conseiller régional
2014 en cours
(au 30 avril 2014) André Thien Ah Koon Div Droite Conseiller départemental, conseiller régional

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961. À partir du début des années 2000, les populations légales des communes sont publiées annuellement. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans2,Note 1.

En 2014, la commune comptait 76 796 habitants, en augmentation de 5,7 % par rapport à 2009 (La Réunion : 3,22 % , France hors Mayotte : 2,49 %)

Enseignement
Collèges

On trouve sur le territoire communal sept collèges :

le collège public de La Châtoire datant des années 2000 et qui comptait 930 élèves à la rentrée 2005 ;
le collège public Michel-Debré à la Plaine des Cafres ;
le collège public du Quatorzième-kilomètre ;
le collège privé Marthe-Robin ;
le collège public de Terrain-Fleury qui comptait 1 599 élèves à la rentrée 2005 ;
le collège public de Trois-Mares ouvert en 1975 ;
le collège public du 12e-km ouvert en 20135.

Lycées

On compte par ailleurs trois lycées publics :

le lycée d'enseignement général et technologique Roland-Garros (lycée Roland-Garros) qui comptait 2 450 élèves à la rentrée 2005 ce qui en fait l'un des plus grands de France avec ses deux terrains de football. Sa création a été ardemment défendue par Michel Debré durant les années 1960,
le lycée d'enseignement général et technologique Pierre-Lagourgue,
le lycée d'enseignement général, professionnel et technologique Boisjoly-Potier (lycée BoisJoly-Potier) qui comptait 1 430 élèves à la rentrée 2005.

Université

La commune accueille également un campus secondaire de l'Université de La Réunion. Il accueille des étudiants en licence, les étudiants en STAPS, l'IUFM…

Le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) y dispose d'une antenne locale.

Lieux et monuments
Un caméléon panthère pris en photo au Tampon.
Un camphrier sur un terrain que la commune a classé pour le protéger.

La Maison du volcan, située à Bourg-Murat, est un musée et un centre ludique pour découvrir et apprendre sur les volcans et en particulier sur le Piton de la Fournaise.
La route menant au Piton de la Fournaise et notamment la Plaine des Cafres, la rivière des Remparts, le cratère Commerson, la Plaine des Sables et enfin le Pas de Bellecombe et son panorama saisissant sur le volcan.
Le parc Jean-de-Cambiaire pour son jardin et la villa typique de l'architecture créole en bardeaux.
Le sentier botanique de Notre-Dame-de-la-Paix au-dessus de la rivière des Remparts.
Piton Hyacinthe pour son cadre.
Le village de Bois-Court avec son panorama sur le Bras de la Plaine et le village de Grand-Bassin. À voir également l'horloge hydraulique.
L'église Saint-François-de-Sales.

La commune contient un dépôt de munitions sur le lieu-dit du Bourg-Murat dans la plaine des Cafres dépendant, depuis la création de ce service en 2011, du service interarmées des munitions7.
Personnalités liées à la commune

Hyacinthe de Kerguelen de Kerbiquet (1637- ), frère capucin, curé de l'île Bourbon de 1689 à 1696. Le cône volcanique et le village de Piton Hyacinthe dans les hauts de la commune ont été nommés par référence à cette figure historique des débuts de la colonisation de l'île.
Jean Fontaine (1922-2014), homme politique, né au Tampon.
Keiiti Aki (1930-2005), sismologue japonais, mort au Tampon.
Jacqueline Farreyrol (1939), chanteuse et femme politique, née au Tampon,
André Thien Ah Koon (1940), maire de la commune et député, né au Tampon.
Claude Hoarau (1942), homme politique, né au Tampon.
Memona Hintermann-Afféjee (1952-), journaliste, grand reporter, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, née au Tampon.
Danyèl Waro (pseudonyme de Daniel Hoareau) (1955), musicien, chanteur et poète, né au Tampon.
Willy Blain (1978), boxeur, né au Tampon.

Police La coatie y est née...
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:30

L'île du Diable est l'une des trois îles du Salut, baptisées ainsi par Jean-Baptiste Thibault de Chanvalon (ou Chanvallon) en 1763, en Guyane, lorsqu'il y installe des colons survivants des épidémies qui sévissent sur la côte de Kourou. L'île du Diable aurait été baptisée ainsi par les Indiens galibis, qui ont fait de cet îlot rocheux dépourvu de végétation la résidence de l'Iroucan, c'est-à-dire de l'esprit du mal.

Rattachée administrativement à la commune de Kourou, cette petite île rocheuse, longue de 1 200 mètres et large de 400, aujourd'hui recouverte de palmiers, a servi de bagne pour les prisonniers politiques de France et les détenus de droit commun.

Historique
L'île du Diable.

Parmi les premiers occupants déportés sur l'île, figure Charles Delescluze, futur dirigeant de la Commune de Paris et condamné en 1849 pour complot. Petit à petit, l'île se peuple puis se dépeuple, soit parce que les déportés sont amnistiés, soit parce qu'ils s'évadent, soit parce qu'ils y meurent. Sur les 329 condamnés qui séjournent dans l'île depuis 1852, 76 sont morts, 177 sont revenus en France métropolitaine, 58 se sont évadés et 17 se sont installés en Guyane après leur libération.

En 1866, il ne reste plus qu'un seul condamné, Tibaldi, envoyé en déportation en 1857 pour complot contre l'empereur. L'île sert alors de léproserie pour les forçats affectés par le bacille, qu'il est nécessaire d'isoler pour éviter les risques de propagation de l'épidémie.

En 1895, la détention d'Alfred Dreyfus lui redonne sa vocation première : un lieu de déportation politique. Lorsque Dreyfus revient en France métropolitaine pour la révision de son procès, l'administration pénitentiaire s'interroge à nouveau sur la fonction à donner à l'île ; il est prévu d'en faire un sanatorium pour le personnel libre de la colonie, mais l'approche de la Première Guerre mondiale lui redonne son statut de bagne pour déportés.

Le bagne est fermé en 1946, et la majorité des prisonniers retourne en France métropolitaine ; d'autres s'installent en Guyane. De nos jours, l'île appartient au centre spatial guyanais. Les îles sont aussi ouvertes au grand public, sauf en cas de tir des fusées Ariane.
Un environnement hostile

Climat, environnement hostile et pathologies adjacentes étaient les plus sûrs alliés de l'administration pénitentiaire et des gouvernements. Les précipitations sont beaucoup plus importantes que sur le continent, et les taux d'humidité approchent les 85 à 95%. Les cultures sont difficiles, avec la forte érosion du sol, l'accès aux terres est difficile, les fonds marins sont très profonds déjà aux alentours des îles, et infestés de requins (plus rares de nos jours avec la surpêche).

Le climat est de type équatorial humide. La petite saison des pluies s'étale de décembre à février. Puis vient le petit été de mars. Ensuite débute la grande saison des pluies, d'avril à juillet. Enfin, la grande saison sèche s'éternise d'août à décembre. Le taux d'humidité descend rarement en dessous de 80 %. De fait, les températures minimales sont 22 °C et les maximales 40 °C (il arrive que des températures de plus de 45 ° soient enregistrées).

Voici un extrait du journal de Dreyfus au moment de la saison sèche :

« La chaleur y est telle qu'entre 10 h du matin et 15 h de l'après-midi, il est impossible de sortir. »

Le silence règne partout dans l'île (« silence de tombe », dit Dreyfus) hormis le seul bruit répétitif et lancinant du choc des vagues qui déferlent sur les rochers et le bruit du vent.

Voici encore quelques extraits du journal de Dreyfus qui dit percevoir ce climat comme « débilitant ».

Lundi 22 avril 1895 : « Tout moisit ici par suite de ce mélange de l'humidité et de chaleur ; ce ne sont que pluies torrentielles et courtes suivies d'une chaleur torride. »
Mardi 7 mai 1895 : « depuis hier, des pluies torrentielles ; dans les intervalles, chaleur chaude et accablante. »
Mardi 16 juillet 1895 : « Les chaleurs deviennent terribles. La partie de l'île qui m'est réservée est complètement découverte ; les cocotiers ne s'étendent que dans l'autre partie. »
Dimanche 6 octobre 1895 : « Chaleur terrible. Les heures sont de plomb. »

Faune

Alfred Dreyfus y décrit une pullulation d'animaux dans sa case :

« Les moustiques, au moment de la saison des pluies (« jusqu'à plus de 1 000 piqûres par jour »), les fourmis en toute saison, en nombre si considérable, mais la bête la plus malfaisante était l'araignée-crabe : sa morsure est venimeuse. L'araignée-crabe est un animal dont le corps a l'aspect de celui du crabe, les pattes la longueur de celle de l'araignée. L'ensemble est de la grosseur d'une main d'homme. J'en tuais de nombreuses dans ma case où elles pénétraient par l'intervalle entre la toiture et les murs. »

Pathologies

Fièvres continuelles, embarras gastriques, coups de soleil, coliques sèches sont récurrents, selon le capitaine Dreyfus. Le docteur Rousseau résume ainsi la situation dans son livre de souvenirs :

« Les bagnes de Guyane sont des charniers où, s'alliant à la syphilis et à la tuberculose, tous les parasites tropicaux (paludisme, ankylostomes, ver parasite de l'intestin grêle, amibes de la dysenterie) deviennent les auxiliaires les plus sûrs d'une administration dont le rôle est de regarder fondre les effectifs qui lui sont confiés. Les plus farouches théoriciens de l'élimination peuvent être satisfaits. Les condamnés vivent en moyenne 5 ans en Guyane, pas plus. Toutes ces pathologies sont la conséquence d'une malnutrition sévère, d'un manque d'hygiène évident et les bactéries et virus y trouvent un terrain favorable à leur prolifération. »

Détenus célèbres
La Case d'Alfred Dreyfus sur l'île du Diable.
Alfred Dreyfus dans sa maison à l'île du Diable, 1898,
Stéréoscopie vendue par F. Hamel, Altona-Hamburg...; collection Fritz Lachmund

En octobre 1858, le communard Charles Delescluze y est transféré. Il bénéficiera de l'amnistie à la fin 1860 et regagnera alors Paris où il publiera un livre de souvenirs consacré à sa détention en Guyane.
L'anarchiste Clément Duval, membre du mouvement « La Panthère des Batignolles », y sera déporté en 1887. Après plusieurs tentatives, il réussira à s'évader le 14 avril 1901 et finira sa vie à New York.
Jean-Charles-Alphonse Avinain fut reconnu coupable de six condamnations, il est libéré en 1867, juste avant de commettre une série de meurtres épouvantables.
L'île fera parler d'elle lorsqu'Alfred Dreyfus y sera détenu d'avril 1895 à juin 1899. Sa case fut entourée de palissades à la suite de rumeurs d'évasion. En 1908, l'officier de marine Benjamin Ullmo, accusé de trahison, occupera la même case. Classée monument historique, elle a été restaurée à l'aide de financements du CNES.
Jean De Boë, militant libertaire et anarcho-syndicaliste.
L'anarchiste Marius Jacob, un des modèles du personnage Arsène Lupin, condamné à perpétuité, y séjournera de 1906 à 1925, en tentant à de multiples reprises de s'évader.
Guillaume Seznec, condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1924 sera interné au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en 1927 puis transféré en 1928 à celui des Îles du Salut, qu'il ne quittera qu'en 1948. Il fut détenu sur l'île Royale et l'île St-Joseph, justes en face de l'île du Diable.
Henri Charrière, condamné en octobre 1931 aux travaux forcés à perpétuité pour meurtre, a décrit son séjour et ses tentatives d'évasion dans son livre Papillon publié en 1969. L'authenticité de son témoignage est mise en doute à la suite des déclarations d'un de ses compagnons de bagne, Charles Brunier, qui affirme que Charrière a retranscrit sa propre histoire. Le récit de Charrière s'inspirerait aussi du livre d'un autre bagnard, René Belbenoit, auteur de cinq tentatives d'évasion. En 1973, Papillon a donné lieu à une adaptation cinématographique avec Steve McQueen et Dustin Hoffman.

Bibliographie

Henry Chabanne, Les détenus politiques à l'île du Diable (Guyane française), Paris, Librairie Décembre-Alonnier, 1870, 296 p. (lire en ligne [archive])
Xavier Linard, L’île du Diable (Guyane française), Paris, E. Plan, Nourrit et Cie, 1898, 32 p. (lire en ligne [archive])
Paul Minande, Forçats et proscrits, Paris, Calmann Lévy, 1897, 329 p. (lire en ligne [archive]), p. 218-314

Bande dessinée

L'Homme qui s'évada (d'après Albert Londres)- Laurent Maffre - Actes Sud BD - Juin 2006 - (ISBN 978-2-7427-6154-Cool

Kali'na du peuple des Galibis ou Karib
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:30

Les Compagnies républicaines de sécurité et leurs chamanes...

Les Kali’na ne connaissant pas l’écriture avant l’arrivée des Européens, leur histoire se transmettait donc oralement de génération en génération sous forme de récits légendaires. (Consulter la section Culture » à propos de la légende de leur création.)

Pendant longtemps les rares Européens qui se sont penchés sur l’histoire des Amérindiens de cette région n’ont pas fait de distinction entre les différentes tribus caraïbes. La période de l’exploration passée, l’intérêt pour l’étude de ces peuples diminua beaucoup et n’a ressurgi qu’à la fin du XXe siècle quand quelques métropolitains, Gérard Collomb notamment, se sont intéressés aux Kali’na et qu’eux-mêmes ont commencé à relater leur histoire, en particulier Félix Tiouka, président de l’Association des Amérindiens de Guyane française (AAGF), et son frère Alexis. (Voir la bibliographie.) Le bagne
L’établissement des bagnes sur les rives du Maroni, particulièrement à Saint-Laurent, força les Kali’na et autres Amérindiens à se déplacer à nouveau du côté hollandais du fleuve.
« Nous venions mouiller près du pénitencier de Saint-Laurent, près de la rive droite. C’est sur l’autre rive, basse et boisée comme tout le littoral guyanais, que sont dispersés, au sein même de la forêt, les carbets (huttes) des Galibis41. »
C’est à Saint-Laurent, pôle commercial (de même qu’Albina, en face) que les Kali’na rencontrènt une nouvelle sorte de Blanc, le bagnard. Ils furent appelés Sipołinpo, ou "vieux Blanc". Ils n’aidèrent pas en général les Sipołinpo en fuite42.

Toutes ces données expliquent que les sources historiques concernant cette population soient rares et incomplètes.

ainsi les Les Kali’na nous enseignèrent l'art de vision et divination à nous, Les Compagnies républicaines de sécurité;
par ces aventures TAY la chouette effraie dit Monsieur Tignard Yanis ou Dark obscur fit par à cette expérience issu de l'apprentissage de l'ile du diable...

L’Ère précolombienne

Palliant l’absence de sources écrites, l’archéologie a permis de mettre au jour 273 sites archéologiques amérindiens sur seulement 310 km2 de la zone recouverte par le barrage de Petit-Saut sur la Sinnamary. Certains datent de deux mille ans, établissant ainsi l’ancienneté de l’implantation amérindienne dans cette région4,5.

Les faibles indices historiques disponibles montrent que, avant 1492, les Kali’na habitaient la côte (de l’embouchure de l’Amazone jusqu’à celle de l’Orénoque), partageant leur territoire avec les Arawaks6, contre lesquels ils luttèrent pendant leur expansion vers l’est et l’Amazone7.
Village kali’na.

Ils étaient de grands voyageurs sans pour autant être nomades ; ils faisaient souvent des voyages terrestres et maritimes jusqu’aux rives de l’Orénoque pour rendre visite à leur famille, faire des échanges ou se marier8. Ils allaient souvent jusqu’aux rives de l’Essequibo (aujourd’hui au Guyana) pour y prendre des galets de porphyre rouge (takuwa), très prisés des Kali’na parce que les femmes les utilisent pour lustrer les poteries9. Le mot takuwa désigna aussi le jade, dont le commerce était très actif aux Amériques en général10.

Il existe un site appelé Les Roches Gravées sur le mont Carapa derrière Kourou où l’on peut voir plusieurs exemples d’art rupestre qui ont probablement[réf. nécessaire] été produits par des Kali’na, majoritaires dans la région.
La Colonisation
Les Palanakiłi arrivent
Armes et outils kali’na.

Au premier contact avec des Européens, les Kali’na pensèrent avoir affaire à des esprits de la mer, Palanakiłi, nom qu’ils continuent à utiliser pour nommer les Blancs aujourd’hui11,note 3.

L’une des toutes premières conséquences de l’arrivée des Palanakiłi fut, comme pour beaucoup d’autres peuples amérindiens, une diminution de la population due aux maladies importées par les Européens. Leur système immunitaire n'étant pas adapté aux virus et bactéries provenant de l’Ancien monde, les Kali’na succombèrent rapidement en grand nombre.

« À cette époque, les Kali’na ne connaissaient que les haches de pierre, et les machettes en bois dur. Ces hommes amenaient avec eux des haches et des machettes en fer, ils montrèrent que celles-ci coupaient bien mieux... Cette fois, les Palanakiłi avaient apporté de bonnes choses12. »

Les premiers Blancs rencontrés étaient des commerçants espagnols13, ils avaient beaucoup de marchandises qu’ils donnaient aux Kali’na et aux autres tribus tout au long de leurs voyages. C’étaient le plus souvent des objets de pacotille : perles de verre, miroirs, etc., mais parfois aussi des couteaux et autres outils14. La langue kali’na emprunte de l’espagnol des mots désignant lesdits objets15.
De Palanakiłi à Pailanti’po

Se rendant compte que les Européens détruisaient leur culture et leur territoire, les Kali’na les rebaptisèrent Pailanti’po, ou « destructeurs des Kali’na »16 ; la résistance commença, mais fut rapidement annihilée du fait de la supériorité des armes des nouveaux venus.

Après plusieurs tentatives dans la seconde moitié du XVIIe siècle, infructueuses en raison des conflits avec les Amérindiens en général, les Français fondèrent la ville de Cayenne en 1664 ; les Anglais et les Hollandais, eux, s’installèrent sur le fleuve Suriname6. Quant au territoire Kali’na, il s’étendait depuis l’île de Cayenne jusqu’à l'Orénoque :

« C’est dans cette Isle que commence la Nation des Galibis, qui s’estend jusqu’au grand fleuve d’Orénocque, n’y ayant qu’une nation entr’eux qui s’appelle des Arrouagues, fort peuplée et fort courageuse, comme aussi les Galibis qui sont leurs voisins, avec lesquels ils sont continuellement en guerre. [...] Depuis la rivière de Corou jusques à celles de Coonama, il n’y a aucune habitation de Sauvages, mais depuis ladite rivière et celle d’Amana jusques à Suriname, ce païs est peuplé de la Nation des Galibis. Toutes ces nations ont presque un même langage, excepté quelques mots. Les Galibis d’auprès de Suriname sont amis des nôtres. Ils leur donnent secours dans leur guerre17. »

Gravure d’un couple kali’na.

Le gouverneur Lefebvre de la Barre, qui s’installa à Cayenne l’année de sa fondation avec 1 200 colons18, écrivit alors des Kali’na:

« [Les Galibis] éstoient autrefois si puissans, qu’ils ont imprimé la terreur et la crainte dans les cœurs des François qui s’estoient établis à Cayenne ; en sorte que plusieurs de ces anciens Habitants qui se sont retirez à la Martinique ont peine à nous croire quand nous leur disons qu’ils ne sont d’aucune considération. Ils sont à présent si fort diminuez, que tous ceux qui habitent depuis Approuague jusqu’à Marony ne peuvent pas mettre ensemble vingt Pirangues [pirogues] de guerre armez chacune de vingt-cinq Hommes. Ce qui est arrivé tant par des maladies qui les ont attaquez que par diverses rencontres de guerre où ils ont esté battus par les Palicours19. »

L’arrivée des Européens changea radicalement les anciens circuits commerciaux. Ils ne longèrent plus la côte pour aller à l’Orénoque, mais se rendaient directement dans les petits ports sur la côte, où ils échangeaient des pierres précieuses, de l’or et d’autres marchandises plus « exotiques » (animaux, plantes) contre des bouteilles de rhum ou des outils en acier20.

Les Kali’na luttèrent souvent contre les Européens (Anglais, Français, Espagnols) les premières années après l’arrivée de ceux-ci. Il y eut plusieurs combats pour le contrôle de Yalimapo, un emplacement stratégique, à mi-chemin entre les fleuves Mana et Maroni. Il y existe un site archéologique appelé Ineku-tupo (« là où pousse la liane ineku »), où l’on peut trouver des céramiques antérieures de plusieurs siècles à l’arrivée des Européens21.
Jeune homme kali’na dans une pirogue à Paris en 1892.

Décimés par les maladies et harcelés par les Européens avides d’or et des richesses de l’Eldorado, ils s’enfuirent à l’intérieur des terres, dans la forêt tropicale quasiment infranchissable pour les Européens. Seuls de petits groupes s’installèrent à Cayenne et dans d’autres villes côtières. Les Kali’na furent particulièrement nombreux sur les fleuves Approuague, Amana, Suriname et Saramacca20. Les Kali’na sur la côte furent progressivement repoussés vers l’ouest, cédant leur territoire aux plantations22.

L’arrivée des Européens bouleversa les alliances amérindiennes traditionnelles; les Kali’na s’allièrent aux Français et les aidèrent à repousser les Hollandais et leurs alliés les Arouagues à l’ouest du fleuve Maroni7. Ils devinrent actifs dans la traite d’esclaves amérindiens, allant jusqu’à établir des postes permanents dans le bas Itany et le bas Marwini pour servir de base à leurs raids sur les populations de Trio, Wayana et Emerillons, les vendant ensuite aux Hollandais, Anglais ou Français. Ils ne firent pas de même avec les Lokono et les Palikurs, les relations avec ceux-ci étant exclusivement guerrières23. Ils eurent même un mot pour les tribus chez lesquelles il était possible de monter des expéditions esclavagistes : itoto.

Le gouverneur Fiedmont écrivit en 1767 :

« Il nous est revenu que la nation des Emerillons, qui ne respirent que la paix et ne désirent que d’éviter la guerre injuste à laquelle les forcent les Indiens des Hollandais et dont toutes nos autres nations ressentiront bientôt les cruels effets, ne peut abandonner ses établissements pour s’en préserver sans s’exposer d’un autre côté à la disette jusqu’à ce qu’elle ait pourvu par de nouvelles plantations à sa subsistance ; que les agresseurs sont excités par des nègres mulâtres et autres sujets du Surinam qui ont intérêt à la perpétuer et qui la peuvent porter dans le centre de notre province, qu’ils se proposent d’y venir encore faire des courses en force et à main armée, pour tomber sur les Emerillons, les détruire ou faire esclaves pour les vendre ; que plusieurs ont été tués ou vendus à Surinam il y a quelques mois par ceux de Marony qui font encore de nouveaux préparatifs contre les Indiens qui sont sur notre territoire24. »

Les excursions contre les itoto prirent fin au XVIIe siècle quand l’accès au haut Maroni tomba sous le contrôle des Marrons Ndjuka et Aluku.
Les Missions jésuites
Gravure d’une cérémonie kali’na.

Les Pères jésuites fondèrent leur première mission à Ikaroua (sur la crique Karouabo) en 1709, mais la déplacèrent à un site sur le fleuve Kourou en 1713note 4,25.

Le but principal des missions était, comme ailleurs en Amérique du Sud, de répandre la foi catholique parmi les amérindiens vus comme « sauvages » ayant besoin d’être « sauvés ».

« ... depuis près de vingt ans cette mission est entièrement à la charge des Jésuites qui y ont considérablement dépensé, surtout pour se concilier par leurs libéralités l’esprit des Indiens, qui sont des demandeurs importuns... Kourou est à présent comme un petit bourg où les Indiens rassemblés en bon nombre sont entretenus dans la religion avec un zèle très édifiant26. »

Article détaillé : Mission jésuite du Paraguay.

Les missions facilitèrent le métissage entre différentes tribus amérindiennes parce que toutes y étaient mélangées indifféremmentnote 5. Si la forte concentration de population (450 Amérindiens en 1740 sur le site de Kourou27) facilita la diffusion des maladies, elle protégea les Amérindiens de l’esclavage puisque les colons y étaient interdits d’accès28.

La mission fut abandonnée par les jésuites quand l’ordre fut expulsé de France en 1763, avant que la dissolution définitive par le pape n’intervienne en 1773.
Entre le Maroni et la Mana

Suite à l’abandon de la mission par les jésuites et à la désastreuse expédition de Kourou, il ne restait en 1787 qu’une cinquantaine d’Amérindiens :

« ... restes infortunés d’un très grand nombre qui existait dans cette partie avant le désastre de l’établissement qui y fut tenté en 1763, et qui a entraîné la perte d’un nombre de ces indigènes, en même temps que la plupart des colons qu’on y avait transplantés29. »

Ayant été maltraités et exploités par les colons de l’expédition30, ils fuirent à l’ouest pour rejoindre le Surinam ou la région entre la Mana et le Maroni31. Ils se déplacèrent très souvent entre le Surinam et la Guyane pour profiter des aléas des économies des deux colonies32.

« ... ce peuple change souvent de demeure, & ne paraît pas d’un esprit fort stable à ce sujet ; j’ignore cependant si c’est par inconstance ou par précaution ; mais à peine ont-ils formé leur bourg ou village dans un endroit, qu’on les en voit souvent partir pour aller s’installer ailleurs33. »

Uwapotosan du village kali’na de Bigi Poika au Surinam.

Il fut donc très difficile de recenser le nombre exact d’Amérindiens dans la colonie34.

Plus tard, vers les années 1780, les Noirs Marrons Aluku (Boni) et Ndjuka, fuyant le conflit avec les Hollandais, se déplacèrent sur les rives du Maroni et ses affluents, entrant dans le territoire des Kali’na. Un certain nombre de métissages entre les Kali’na et les Noirs se produisirent malgré le fait que les Amérindiens évitaient le plus souvent le contact avec ces derniers35. Ces métis sont considérés Kali’na et sont acceptés comme faisant partie de la communauté, mais ne sont pas considérés Kali’na tilewuyu - "vrais Kali’na."

La population Kali’na connut son apogée dans la première moitié du XIXe siècle. C’est vers cette époque aussi qu’Anne-Marie Javouhey installa sa mission pour esclaves libérés à Mana sur territoire kali’na, diminuant leur isolement du reste de la colonie. Il y eut des tentatives de colonisation de la région (à Nouvelle-Angoulême notamment), mais toutes furent des échecs36. Les Amérindiens ayant fui au Surinam37, il ne resta que d’épars villages kali’na sur la Sinnamary38, la Counamama (environ 50 kali’na)39 et la Mana39,40.

Survivor - Eye Of The Tiger

La seconde moitié du XIXe siècle a vu l’âge d’or des expositions universelles, au sein duquel les pays européens faisaient étalage de leurs richesses coloniales avec des « villages » représentant les cultures colonisées. Quoique les expositions universelles de Paris n'eussent pas de « villages amérindiens », la curiosité du public fut telle que des Kali’na furent envoyés à la capitale à deux reprises - l’une en 1882 et l’autre en 1892 - pour être exhibés au Jardin d’acclimatation43,note 6.
1882
Les Galibis à Paris (dessin de Draner, 1882).

Quinze Kali’na, tous membres d’une même famille habitant Sinnamary et Iracoubo, furent envoyés à Pau:wa (« Le pays des Blancs ») en juillet 188243. On ne sait presque rien d’eux à part leurs noms44 et le fait qu’ils furent logés dans des carbets sur la pelouse du Jardin d’acclimatation. Le voyage dura quatre mois, dont trois à Paris et un mois de trajet en bateau (aller et retour). Ils furent accompagnés d’un Créole qui servit d’intermédiaire et, on le présume, d’interprète45. Il existe plusieurs portraits d’eux, pris par le photographe Pierre Petitnote 7.
1892

Cette fois, ce sont trente-deux Kali’na et quelques Arawaks, tous d’Iracoubo, de Sinnamary et du bas Maroni, qui furent envoyés à Paris en plein hiver. Quoiqu’ils venaient de la même région, ils n’étaient pas parents des Kali’na envoyés en France en 1882.

Ils y furent emmenés par un certain F. Laveau, un explorateur qui était en Guyane expressément pour « ... recruter des Indiens Peaux-Rouges Caraïbes »43 et les montrer au public à Paris. La mémoire orale des Kali’na en témoigne, puisqu’il y a une chanson qui dit « ... Lawo nous a emmenés au pays des Blancs »43.

Le bateau partit de Paramaribo, où leur chef les attendit à leur retour. Ils ne furent pas embarqués de force, mais il est possible que de l’argent leur ait été offert43.

Ils furent logés sur la pelouse du jardin, comme en 1882, mais cette fois en « ... deux vastes huttes largement ouvertes en forme de hangar » fournies de nattes et de hamacs sur lesquels la plupart des Amérindiens d’Amazonie se reposent. Ils passèrent leur temps surtout en dansant au son des sanpula (tambours), parce que le public et les photographes le demandaient. Les femmes tressaient de la vannerie et faisaient des poteries avec des matériaux apportés de Guyane. Le prince Roland Bonaparte les prit en photonote 8.

Les Kali’na n’étant pas habitués au froid, les danses s’arrêtèrent quand ils tombèrent malades. Au moins deux Kali’na moururent à Paris et y furent enterrés. La cérémonie d'Epekotono, célébrant la fin du deuil deux à trois ans après la mort du défunt, ne put se faire jusqu’en 1996.

Flots des mers
Léon DIERX (1838-1912)
A Émile Bergerat.

Flots qui portiez la vie au seuil obscur des temps,
Qui la roulez toujours en embryons flottants
Dans le flux et reflux du primitif servage,
Eternels escadrons cabrés sur un rivage
Ou contre un roc, l'écume au poitrail, flots des mers,
Que vos bruits et leur rythme immortel me sont chers !
Partout où recouvrant récifs, galets de sables,
Escaladant en vain les bords infranchissables,
Vous brisez votre élan tout aussitôt repris,
Vous aurez subjugué les coeurs et les esprits.
L'ordre immémorial au même assaut vous lance,
Et vous n'aurez connu ni repos ni silence
Sur ce globe où chaque être, après un court effort,
Pour l'oublier se fait immobile et s'endort.
Enfanteurs de la nue éclatante ou qui gronde,
Flots des mers, ennemis de tous les caps du monde,
Vous leur jetez avec vos limons coutumiers
Son rêve et son histoire épars en des fumiers.
Dans vos sillons mouvants submergés par vos cimes
Vous ensevelissez et bercez vos victimes,
Ainsi qu'en le berçant vous poussez devant vous
L'animalcule aveugle éclos dans vos remous.
A tous les sols marins votre appel se répète.
Mais sous l'azur limpide ou pendant la tempête,
Doux murmure expirant sur la grève, ou fureur
Retentissante au fond des vieux gouffres d'horreur,
C'est à jamais un chant de détresse et de plainte.
Perpétuels martyrs refoulés dans l'étreinte,
Armée aux rangs serrés qui monte et qui descend,
Un désir est en vous qui se sait impuissant.
Que la nuit s'épaississe ou bien que le jour croisse,
Vous accourez de loin, vous rapportez l'angoisse,
Aux pieds de vos remparts certains vous revenez,
Et mêlez aux rumeurs des ans disséminés
Les soupirs inconnus, les voix de ceux qu'on pleure.
La vôtre est toujours jeune et seule ici demeure.
Messagers du chaos, damnés de l'action,
Serviteurs du secret de la création,
Votre spectacle auguste et sa vaste harmonie
Emouvront plus que tout la pensée infinie.
Nous n'aurons combattu qu'une heure ; incessamment,
Vous clamez dans l'espace un plus ancien tourment !
Ah ! n'est-il pas celui d'une âme emprisonnée
Qui, ne sachant pourquoi ni comment elle est née,
Le demande en battant les murs de l'horizon ?
Flots sacrés ! L'univers est encor la prison !
Nous avons beau fouiller et le ciel et la terre,
Tout n'est que doute, énigme, illusion, mystère.
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:32

Les Kali’na aujourd’hui
Répartition géographique

La partie de l'Amérique du Sud où vivent les Kali'na est très faiblement peuplée, pourtant cette ethnie est elle-même extrêmement minoritaire dans tous les pays où elle est établie bien que localement elle soit majoritaire dans certaines zones très reculées. Leur répartition actuelle ne constitue qu'un reliquat de leur zone d'expansion à l'époque précolombienne.
Petites filles Kali’na au Surinam dans le village de Bigi Poika.

Au Brésil, ils sont surtout localisés à São José dos Galibi, village fondé en 1950 sur la rive droite de l’Oyapock en face de Saint-Georges en Guyane par plusieurs familles venues de la région de la Mana. Il y en a aussi dans la capitale de l’Amapá, Macapá, et dans le Pará, à Belém47.
En Guyane, ils sont encore très présents sur leur terre d’origine, la région entre le Maroni et la Mana (en particulier les communes d’Awala-Yalimapo la seule où ils sont majoritaires, Saint-Laurent-du-Maroni, Mana et Iracoubo), et au Village amérindien de Kourou ainsi que, en moindre nombre, sur l’île de Cayenne.
Au Suriname, ils ont une forte présence sur la rive gauche du Maroni et sur les rives du fleuve Coppename.
En Guyana, ils sont situés le long du fleuve Cuyuni, frontalier du Venezuela48.
Au Venezuela, le pays où ils sont les plus nombreux, on les retrouve dans deux zones distinctes : dans les llanos de la vallée de l'Orénoque, région dans laquelle ils se rendaient autrefois pour se marier et pour faire du commerce, et le long du fleuve Cuyuni49 ce qui correspond aux États du Sucre, de Bolívar, de Monagas et surtout à celui de l’Anzoátegui, où ils sont concentrés dans la Mesa de Guanipa50.

Malgré leur dispersion géographique les Kali’na maintiennent des contacts entre eux, ainsi en 2006 a eu lieu une rencontre culturelle entre Kali’na du Venezuela et de Guyane française séparés par une distance de plus d'un millier de kilomètres51.
Mode de vie

Certains Kali’na continuent à vivre de leurs activités traditionnelles dans le cadre d'une économie de subsistance. Ainsi, ils pratiquent la chasse, la pêche, la cueillette et une agriculture vivrière sur brûlis comme le faisaient leurs ancêtres. Néanmoins, une partie d’entre eux est intégrée dans les secteurs primaire et secondaire des économies de leurs pays respectifs, occupant le plus souvent des emplois non qualifiés. Les Kali’na du Venezuela vivant dans les llanos de l’Orénoque travaillent souvent dans le secteur pétrolier52, principal employeur de la région, tandis que ceux de Guyana effectuent des tâches de bûcheronnage et sont parfois orpailleurs53.

En Guyane française, ils ont participé à la construction du centre spatial guyanais à proximité de Kourou54. Globalement cette ethnie vit donc en marge du monde moderne, cependant des signes de changement sont par endroits observables. Ainsi, le groupe des Kali’na français dont certains membres ont pu accéder à l’enseignement secondaire dès les années 1960 constituent le fer de lance de la Fédération des organisations amérindiennes de Guyane qui lutte pour la reconnaissance des droits des amérindiens guyanais55.
Culture

Les Kali’na ont une structure sociale de type patriarcale. Les chefs de famille sont appelés yopoto et ils portent parfois des coiffes de plumes (umali) pour se différencier des autres membres de la famille.

Ils témoignent énormément de respect pour leurs "anciens," les membres les plus âgés de la communauté, qui sont appelés uwapotosan. Quand un uwapotosan parle, les autres écoutent. Leur culture et histoire étant orales, les anciens sont leur mémoire vivante.
Umali ou coiffe de plumes.

Ils changent encore aujourd’hui fréquemment de lieux de résidence, en partie pour éviter de fâcher les esprits des morts enterrés dans leurs villages ainsi que les imawale (esprits forestiers malfaisants56) et pour profiter de meilleures conditions de chasse ou de cueillette ailleurs57.

Si les Kali’na habitant la forêt peuvent mener une vie paisible loin des établissements commerciaux, vivant de la chasse, la pêche et la cueillette, ce n’est souvent pas le cas pour leurs frères urbains. L’alcool fut introduit par l’ancien gouvernement colonial58, comme en témoigne la correspondance du gouverneur Fiedmont en 1767 :

« Ce qui flatte le plus particulièrement les Indiens est la boisson, que l’on épargne trop ici, à laquelle cependant il ne serait pas mal de les accoutumer, ainsi qu’à l'usage de toutes les choses d’une grande consommation qui multiplient leurs besoins et les mettent dans le cas de ne pouvoir se passer de nous59. »

Nous devons nuancer que le manioc tient une place primordiale dans les rituels, notamment funéraires. L’ethnographie spécialisée montre, en effet chez les Kali’na, en particulier, que la consommation reste collective.
Mythologie et rituels

Les Kali’na disent descendre du dernier homme survivant sur Terre après un déluge appelé umuti’po et qui pour se protéger des eaux montantes se réfugia dans un palmier kumu avec son chien et un perroquet. Il mangea les fruits du kumu, et, ne pouvant pas voir le sol depuis le sommet de l’arbre, il jetait les noyaux dans l'eau. Quand il ne les entendit plus tomber dans les flots, il descendit. Il alla à la chasse, tua du gibier, le ramena à sa hutte, et repartit. Quand il fut parti, le chien enleva sa peau et se métamorphosa en femme. Elle prépara le repas puis se retransforma en chien avant l’arrivée de l’hommenote 9. Le jour suivant, l’homme intrigué se cacha derrière un petit buisson ; il vit le chien ôter sa peau, s'en empara et courut la jeter dans le feu. La femme eut alors honte de sa nudité, et l’homme lui donna un kuyunote 10 pour cacher leur sexe60.

Mais avant l’umuti’po, il y eut une période où les hommes et les animaux pouvaient se parler, Isenulupiłi61, à propos duquel il existe plusieurs légendes. Les Kali’na gardent un profond respect pour les animaux, puisque, il y a longtemps, ils étaient leurs frères.

Bien qu’en majorité baptisés, ils continuent de pratiquer de nombreux rituels animistes en syncrétisme avec le christianisme52. Ils rendent un culte à la nature symbolisée par plusieurs sortes d’esprits qui peuplent leur panthéon, dont des esprits forestiers malfaisants à quatre doigts (imawale), Amana (aussi le nom d’un fleuve), un très puissant esprit de l’eau, palanakiłi (esprits de la mer), tunakiłi (des fleuves), etc. Les gardiens de la tradition sont les chamans appelés piyai qui disposent de leur propre abri, tokai, isolé du reste du village pour y officier. Ils sont respectés par toute la communauté en raison de leur savoir sur l’au-delà.

Les Kali’na possèdent des rituels funéraires très élaborés. Ceux du Venezuela et de Guyana célèbrent le 2 novembre, ce qui correspond au jour de la Toussaint, un rituel appelé Akaatompo : au lever du jour, les parents et les proches des défunts se rendent au cimetière, les bras chargés de nourriture, d’alcool et de fleurs et, s’accompagnant de chants et de danses, ils accueillent chaleureusement les morts pour les mettre à l’aise, déposent leurs offrandes sur les tombes et en consomment une partie. Ils nettoient les sépultures et réparent les objets personnels des morts qu’ils ont déposés là lors de l’enterrement, ils allument des bougies pour les éclairer, leur dédient des chants en kali’na tandis qu'un uwapotosan se charge de mener la danse dite du mare mare, spécifique à cette cérémonie, durant laquelle les participants, submergés par l’émotion du moment, peuvent entrer en transe.
Dans les foyers Kali’na, dès l’aube, de grandes quantités des plats préférés du défunt sont préparés pour accueillir son esprit qui, selon la tradition, se réincarne dans les personnes qui visitent la maisonnée (qu’ils soient kali’na ou non), et qui est censé être affamé après sa longue absence.

Les visiteurs se succèdent l’après-midi passant de maison en maison, mangeant et buvant dans chacune d’elles, dansant le mare mare tandis qu'un chanteur fait l’éloge du disparu. Dans certains cas la fête dure jusqu’au lendemain.

Une variante de ce rituel existe pour les enfants morts ; elle a lieu le 1er novembre, et est codifiée de la même manière mais se déroule sans alcool et les paroles des chants mara mara sont dirigées en direction du monde de l’enfance.
Jeune homme kali’na à Paris en 1892 avec une kuwama.

Deux autres rituels funéraires existent, bien qu’ils n'aient pas la même transcendance que l’Akaatompo ils n'en sont pas moins importants, il s'agit du Boomaankano, la prise de deuil et du Beepekootono (au Venezuela) ou Epekotono (en Guyane)46, la levée du deuil. Le premier s’effectue sept jours après le décès. Une cérémonie a lieu la nuit dans la maison touchée par le malheur, ceux qui prennent le deuil s’immergent dans un bain rituel pour purifier leur esprit et avoir la force d’affronter cette période. Au cours de ce rite, un éloge funèbre du disparu est effectué et les participants jouent et chantent une mare mare spéciale appelée Sheññorijsha.

La levée du deuil s’effectue, elle, un an après le décès. La communauté se réunit à nouveau autour de la famille. Durant cette cérémonie, les personnes présentes boivent pour célébrer la fin du deuil et aux alentours de minuit, les cheveux des anciens endeuillés62 sont coupés.
Musique
Des Kali’na jouant sur des sanpula.

Ils utilisent surtout des instruments de percussion, dont la sanpula (ou sambula), un grand tambour à deux membranes muni d’une corde de timbre sous laquelle une fine baguette végétale est coincée, et que l’on joue avec une petite mailloche. Ils ont aussi deux sortes de maracas de danse appelées kalawasi (ou kalawashi) et malaka.

Leur trompe traversière, la kuwama, se fait encore mais est de plus en plus souvent remplacée par la flûte traversière européenne. Il existe aussi une trompe en terre cuite appelée kuti.
Langue
Article détaillé : Kali’na (langue).

Ils parlent le kali’na, qui fait partie de la famille des langues caribes. Cette langue est encore pratiquée par plus de 10 000 personnes dans la bande côtière qui va du Venezuela (5 000 locuteurs) au Brésil (100) en passant par le Guyana (475), le Surinam (2 500) et la Guyane française (3 000 personnes).

Grâce au nombre relativement important de locuteurs, c’est une des langues amazoniennes qui semblent avoir le plus de chances de survivre. Quelques expériences de transcription écrite ont été menées en Guyane63, la normalisation linguistique d'une forme écrite de Kali’na bute cependant sur la diversité des graphies actuelles, influencées par les langues léguées par les colonisateurs des pays où vivent les Kali’na soit l'espagnol, le portugais, le néerlandais, le français et l'anglais. Ainsi rien qu'en ce qui concerne leur ethnonyme : Kali’na, on compte pas moins de neuf graphies différentesnote 1. Le Kali’na reste donc une langue essentiellement orale.
Notes et références
Notes

↑ a et b Orthographié parfois aussi Kalina, Karina, Carina, Kalinha, Kariña, Kari’ña, Kaliña ou Karinya.
↑ Aux premières années de la colonisation, les Européens appelaient toutes les tribus de culture caraïbe "Karib" ; aujourd’hui, il existe une petite tribu ayant gardé ce nom.
↑ Il existe aussi une version fluviale de ces esprits, Tunakiłi, qui apparaît dans la forme d’une jeune femme qui renverse les pirogues et provoque des noyades.
↑ Une autre mission sera fondée sur la Sinnamary en 1736, et deux autres, plus petites, sur l’Oyapock : Saint-Paul en 1733 et Sainte-Foy en 1740.
↑ Elles furent en majorité Kali’na, mais aussi Arua, Kusari, et Maraones du Brésil.
↑ Il y eut aussi des Kali’na et des Arawaks du centre du Suriname dans l’Exposition universelle d’Amsterdam en 1883, ainsi que des Noirs Marrons Saramaca et des Créoles.
↑ Faisant partie de la Collection de la Société de Géographie de Paris, elles peuvent être consultées à la Bibliothèque nationale de France, Département Cartes et Plans.
↑ Ces belles photos (en majorité des portraits) sont dans la collection de la photothèque du musée de l'Homme, à Paris. Le prince était un artiste doué avec une passion pour l’anthropologie ; il dessina ou peignit beaucoup d’objets kali’na, léguant des documents précieux sur leur monde et leurs traditions.
↑ Le thème des femmes qui s’ôtent leurs peaux animales pour enseigner aux hommes beaucoup de choses se voit aussi dans les légendes des Wayapi.
↑ Pagne en perles tissées. Les femmes Kali’na portent aujourd’hui la kamisa rouge, similaire mais en tissu.

Références

↑ a, b, c, d, e et f Liste des populations amérindiennes de l'Amazonie
↑ Population et territoire des Amérindiens d'Amazonie.
↑ (en) (nl) Wim Hoogbergen, Origins of the Suriname Kwinti Marrons ; Nieuwe West-Indische Gids, vol. 66 (1 & 2), p. 27-59. 1992. Pour un cas similaire de métissage afro-caribéen voir l’article Garifuna. Source citée dans Gérard Collomb et Félix Tiouka, Na’na Kali’na - Une histoire des Kali’na en Guyane [archive] ; Ibis Rouge Éditions, 2000 ; ISBN 2-84450-068-4, dorénavant appelé Na'na.
↑ Stéphane Vacher, Sylvie Jérémie, Jérôme Briand ; Amérindiens du Sinnamary (Guyane), Archéologie en forêt équatoriale ; Documents d’Archéologie française, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1998.
↑ Na'na, p. 35.
↑ a et b Na’na, p. 45.
↑ a et b Na’na, p. 41.
↑ Na’na, p. 38.
↑ Pierre Barrère, Nouvelle relation de la France équinoxiale, Paris, 1783. Cité dans Na'na.
↑ (en) Arie Boomert, Gifts of the Amazons: "green stones", pendants and beads as items of ceremonial exchange in Amazonia and the Caribbean, Antropologica, Caracas, 1987. Cité dans Na'na.
↑ Na’na, p. 31.
↑ Mémoire orale des Kali’na, Na’na, p. 32.
↑ (pt) L'évêque espagnol Vazques de Espinosa, qui visita la région dans le premier quart du XVIIe siècle, faisait déjà référence à des Garina et à des Caribes Garinas sur le delta de l'Orénoque [archive]
↑ Na’na, p. 33
↑ Odile Renault-Lescure, Évolution lexicale du galibi, langue caribe de Guyane française, Travaux et Documents de l’Orstom 16 ; Paris, 1985. Cité dans Na'na.
↑ Na’na, p. 51.
↑ Antoine Biet, Voyage de la France Equinoctiale en l’Isle de Cayenne, entrepris par les Français en l’année 1652 avec un dictionnaire de la langue du mesme païs, Paris, F. Clouzier. 1664. Cité dans Na'na.
↑ M. de Milhau, Histoire de l’île de Cayenne et province de Guianne, manuscrit, 1733. Bibliothèque Méjeanne (MS 430), Aix-en-Provence. Cité dans Na'na.
↑ Lefebvre de la Barre, Description de la France equinoctiale, ci-devant appelée Guyane. Paris, 1666. Cité dans Na'na.
↑ a et b Na’na, p. 39.
↑ Na’na, p. 34.
↑ Na’na, p. 53-54.
↑ Na’na, p. 42-43.
↑ Instructions données par Fiedmont à Brisson et Beaulieu, Archives nationales - C14, 34/38. 16 mars 1767. Cité dans Na'na.
↑ Rv. Père Fortuné Demontezon, Voyages et travaux des missionnaires de la Compagnie de Jésus, publiés par les PP. de la même Compagnie pour servir de complément aux Lettres Édifiantes, Paris, 1857. Cité dans Na'na.
↑ Décision du Conseil de Marine sur une lettre de d’Albon au sujet de la mission de Kourou. Archives nationales - C14, 14/113. Avril 1730. Cité dans Na'na.
↑ Lettres édifiantes et curieuses écrites des Missions étrangères par quelques missionnaires de la Compagnie de Jésus, Paris, 1717-1776, 34 volumes. Cité dans Na'na.
↑ Na’na, p. 7.
↑ Mémoire sur la situation actuelle de la colonie, par Lescalier, 1787. Archives nationales/Outre-mer - DFC Guyane n°436. Cité dans Na'na.
↑ Fitz-Maurice et Lescallier, Mémoire sur l’état actuel de la colonie de Cayenne, 15 janvier 1786. Archives nationales/Outre-mer - DFC Guyane n°427. Cité dans Na'na.
↑ Na’na, p. 61.
↑ M. Fitz-Maurice, Mémoire concernant la situation actuelle de la Guyane française, 1787. Archives nationales/Outre-mer - DFC Guyane, n°440. Cité dans Na'na.
↑ Philipe Fermin, Description générale, historique géographique et physique de la colonie de Surinam, Amsterdam, 1769, 2 volumes. Cité dans Na'na.
↑ Recensement général de la population pour l’année 1818. Archives nationales/Outre-mer Série Géo/Guyane, G9 (03). Cité dans Na'na.
↑ (en) Wim Hoogbergen, The Boni Maroon Wars in Suriname, E.J. Brill, Leiden, 1990, p. 202. Cité dans Na'na.
↑ Anne-Marie Bruleaux, « Les plans de la colonisation de la Guyane » dans Voyage aux îles d’Amérique. Archives nationales, Paris, 1992, p. 157-168. Cité dans Na'na.
↑ Mémoire sur la Guyane, par le chevalier Bernard. État de la colonie relativement aux Indiens, 1814. Archives nationales - C14 88/021. Cité dans Na'na.
↑ M. Banon, Voyage dans l’intérieur de la rivière de Sinnamary, 1819. Archives nationales/Outre-mer - Série Géo, GF/172 (2). Cité dans Na'na.
↑ a et b Indiens depuis la Mana jusqu’à Cayenne, Brache, 23 mai 1823. Archives nationales/Outre-mer - Série Géo Guyane, f.5 carton 59. Cité dans Na'na.
↑ Journal de M. Hippolyte Lefèvre, Commission d’exploration de la Guyane française, janvier 1821. Archives départementales de la Guyane, Série X, Documents divers (38-39). Cité dans Na'na.
↑ Léon Rerolles, "Note sur les Galibis", Bulletin de la Société d’anthropologie de Lyon, 1881-1882, p. 160. Cité dans Na'na.
↑ Na’na, p. 85.
↑ a, b, c, d et e Gérard Collomb, Félix Tiouka et M.P. Jean-Louis, Pau:wa Itiosan:bola : Des Galibi à Paris en 1892, décembre 1991.
↑ L. Manouvrier, Sur les Galibis du Jardin d’acclimatation, Bulletin de la Société d’Anthropologie de Paris, 1882, p. 602-640. Cité dans Pau:wa.
↑ J. Noutous, Les Galibis du Jardin d’Acclimatation, La vie moderne, quotidien, Paris, 12 août 1882. Cité dans Pau:wa.
↑ a et b Na’na, p. 17.
↑ (pt) Galibi do Oiapoque
↑ Pour une localisation précise des Kali’na du Guyana, voir cette carte [archive].
↑ Pour une localisation précise des Kali’na du Venezuela, voir cette carte [archive].
↑ Carte : Amérindiens du Venezuela [archive]
↑ Pour plus de précisions voir (es) cette page [archive].
↑ a et b (es) Voir cet article sur les Kali’na du Venezuela [archive]
↑ (en) Article [archive] sur les Kali’na de Guyana.
↑ Voir ce texte [archive].
↑ Voir cet article en ligne de Gérard Collomb [archive]
↑ Na’na, p. 70.
↑ Na’na, p. 63.
↑ Na’na, p. 65.
↑ Fiedmont au Ministre de la Marine et des Colonies, 11 mars 1767. Archives nationales - C/14/34/029. Cité dans Na'na.
↑ Légende racontée par Anne-Marie Javouhey, Correspondance : 1798-1851, Les Éditions du Cerf, Paris, 1994.
↑ Na’na, p. 27.
↑ Une description complète des rituels funéraires Kali’na est disponible sur (es) ce site. [archive]
↑ Une aventure éditoriale en Guyane française : créer, publier, diffuser des livres pour enfants. 1988-1997, Nicole Mounier [archive] (Voir la section Le Caprice de Maïpouri, qui parle spécifiquement du kali'na.)

Bibliographie

Du Tertre, Jean Baptiste, 1667: Histoire Générale des Antilles... 2 vols. Paris: Jolly.
Gérard Collomb et Félix Tiouka ; Na’na Kali’na - Une histoire des Kali’na en Guyane [archive] ; Ibis Rouge Éditions, 2000 ; (ISBN 978-2-84450-068-7)
Gérard Collomb, Félix Tiouka et M.P. Jean-Louis ; Pau:wa Itiosan:bola : Des Galibi à Paris en 1892 ; Awala-Yalimapo, décembre 1991
Gérard Collomb ; Kaliña. Des Amérindiens à Paris. Photographies du prince Roland Bonaparte. ; Éditions Créaphis, Paris, 1992.
Jean Hurault ; Français et indiens en Guyane. 1604-1972 ; Paris, 1972 ; Guyane Presse Diffusion, Cayenne, 1989.
Jil Silberstein ; Kali’na : Une famille indienne de Guyane française ; Albin Michel, 2002 ; (ISBN 2-226-13300-3)
Serge Mam Lam Fouck ; Histoire générale de la Guyane française [archive], Cayenne, Ibis Rouge Éditions, 1996; (ISBN 978-2-84450-163-9)
Autres œuvres de Gérard Collomb [archive], chercheur au CNRS et spécialiste en culture kali’na.

Articles connexes

Villages : Awala-Yalimapo, Camopi
Fleuves : Mana, Maroni
Caraïbes (peuple)

Liens externes

Carte des ethnies de la grande Amazonie [archive]
Liste de documents sur la langue et la culture Kali'na [archive] - Infos Guyane
Fédération des Organisations Autochtones de Guyane (FOAG) [archive]
De la revendication à l’entrée en politique (1984-2004), Gérard Collomb [archive] - Site de Blada [archive], le petit journal de Kourou
(pt) Galibi do Oiapoque
(en) Caribbean-American Centrelink: Amerindians of French Guiana [archive]
(es) Ritos y mitos del Amazonas. Chamanes del Amazonas. [archive] [PDF]
(en) Galerie d'images [archive]
(fr) Cartographie ethnolinguistique de la Guyane par l' [archive]Institut de recherche pour le développement

Nous allions au verger cueillir des bigarreaux
Victor HUGO (1802-1885)

Nous allions au verger cueillir des bigarreaux.
Avec ses beaux bras blancs en marbre de Paros
Elle montait dans l'arbre et courbait une branche ;
Les feuilles frissonnaient au vent ; sa gorge blanche,
O Virgile, ondoyait dans l'ombre et le soleil ;
Ses petits doigts allaient chercher le fruit vermeil,
Semblable au feu qu'on voit dans le buisson qui flambe.
Je montais derrière elle ; elle montrait sa jambe,
Et disait : "Taisez-vous !" à mes regards ardents ;
Et chantait. Par moments, entre ses belles dents,
Pareille, aux chansons près, à Diane farouche,
Penchée, elle m'offrait la cerise à sa bouche ;
Et ma bouche riait, et venait s'y poser,
Et laissait la cerise et prenait le baiser.

Rock Aid Armenia with Thunderstruck, Compagnies républicaines sécurité et Y'becca.

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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:32

Principe de fonctionnement
« La police judiciaire est exercée, sous la direction du procureur de la République, par les officiers et agents »1 désignés à cet effet.

La brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) est une unité spécialisée de la Gendarmerie nationale française.

Généralités

La brigade de prévention de la délinquance juvénile exerce ses missions au niveau du groupement de gendarmerie, c'est-à-dire sur un département, là où la gendarmerie exerce ses missions de sécurité publique.
Missions

Les gendarmes qui composent cette unité ont un rôle préventif envers les jeunes afin de les protéger des incivilités et de la délinquance (délinquance juvénile).

L'action de cette unité se fait en partenariat avec les établissements scolaires. Les militaires y font des séances de sensibilisation aux dangers sur l'alcool, la drogue et internet. Cette unité travaille également en collaboration avec les personnels de la protection judiciaire de la jeunesse, magistrats spécialisés, éducateurs, travailleurs sociaux, représentants des services de secours, de la police municipale et les agents locaux de médiation sociale afin de déceler et signaler les comportements à risques ou les enfants en danger.

Outre ses missions préventives, la BPDJ peut apporter son concours aux unités de terrain dans les procédures impliquant des mineurs (victimes - auteurs).

Elle peut excercer sur ordre des autorités ou lors de son activité de soutien aux unités en Zone Police Nationale. Elles ou leurs personnels participent voire organisent des missions de relations publiques et de liens Armées-Nation (journées défense-citoyen (ex JAPD), connaissance du milieu et métiers militaires, préparations militaires, journées de la défense, journées de la citoyenneté, journées de la sécurité Intérieure, rencontres de la Gendarmerie, rencontre des Armées, sport Gendarmerie jeunesse, sport Armées jeunesse ...).

Par ailleurs, ces personnels peuvent être déployés à l'étranger pour des missions de Police Internationale sous mandats civils mais aussi, spécifique à la Gendarmerie, sous mandats militaires pour mettre à profit leurs compétences particulières y compris auprès de prévôtés permanentes ou circonstancielles si le besoin se présente.
Sources

La Brigade de prévention de la délinquance juvénile - Gendarmerie spécialisée - site : Violencescolaire.fr [archive]
[doc] Liste des BPDJ - Site de la Gendarmerie Nationale - 2011 [archive]
Missions décrites par la BPDJ du Val D'Oise [archive]
[PDF] Brigade de prévention de la délinquance juvénile - BPDJ 34 [archive]

------------------------------------------------------------------

Principe de fonctionnement
« La police judiciaire est exercée, sous la direction du procureur de la République, par les officiers et agents » désignés à cet effet.

Personnel et compétence

La police judiciaire est exercée par la gendarmerie nationale, la police nationale, la douane, la police municipale, mais aussi par certains corps de fonctionnaires qui disposent d'une compétence spéciale. Par exemple : certains agents de la société nationale des chemins de fer français (SNCF) et de la régie autonome des transports parisiens (RATP), les inspecteurs du travail, les inspecteurs de l'environnement, les agents de l'administration fiscale, les gardes particuliers, les maires et leurs adjoints, etc.

La liste des agents et de leurs prérogatives est édictée dans chaque article du code de procédure pénale relatif à la qualité concernée, en effet, le personnel est divisé entre les officiers de police judiciaire (OPJ) régis par l'article 16 [archive], les agents de police judiciaire (APJ) régis par l'article 20 [archive], les agents de police judiciaire adjoints (APJA) régis par l'article 21 [archive] et les officiers de douane judiciaire (ODJ) régis par l'article 28-1 [archive].

Jusqu'en 1993, le préfet a eu des pouvoirs de police judiciaire. Ces pouvoirs ont été supprimés par la loi du 4 juin 1993.

Les officiers de police judiciaire et de douane judiciaire, pour exercer les attributions attachés à leurs qualités, doivent être affectés à un emploi ayant des missions de police judiciaire ; et doivent avoir reçu une habilitation du procureur général du ressort dans lequel ils exercent.

Les officiers de police judiciaire disposent d'une compétence générale de police judiciaire et ont - à la différence des APJ et APJA - l'exclusivité des mesures les plus importantes telles que le placement en garde à vue, la perquisition ou les réquisitions à personne. Les officiers de douane judiciaire disposent d'une compétence d'attribution et mettent en œuvre les mêmes pouvoirs que les OPJ.

La compétence des officiers et des agents de police judiciaire s'inscrit dans un territoire. Ils peuvent néanmoins disposer de dérogations dans certains cas (exemple : service ayant compétence sur plusieurs TGI et relevant donc de l'autorité de plusieurs procureurs comme la police régionale des transports en région parisienne ou les groupes d'intervention régionaux qui regroupent plusieurs administrations souvent sur plusieurs départements). Les officiers de douane judiciaire ont compétence sur l'ensemble du territoire national.
Opérations

La police judiciaire peut intervenir sur le fondement d'une information judiciaire ou d'une enquête de police. L'enquête de police peut être une enquête de flagrance, prévue pour les infractions dont la commission est en cours ou vient de s'achever, ou une enquête préliminaire dans les autres cas.
Liens externes

« Police Judiciaire » [archive], sur http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/ [archive], Gendarmerie nationale (SIRPA) (consulté le 8 novembre 2012)
« Direction Centrale de la Police Judiciaire » [archive], sur http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/ [archive], Police nationale (SICOP) (consulté le 8 novembre 2012)

Notes et références

↑ Article 12 du code de procédure pénale [archive]

[masquer]
v · m
Procédure pénale en France
Fondamentaux
Sources principales

CEDH Bloc de constitutionnalité Code pénal Code de procédure pénale

Infractions (Liste)

Contravention Délit Crime

Principes directeurs

Présomption d'innocence Preuve Légalité Contradictoire

Actions

civile pénale

Phase d'enquête : Enquête préliminaire · Enquête de flagrance
Police française

Police judiciaire Gendarmerie nationale Police nationale Police municipale Police ferroviaire Douanes Garde champêtre Garde particulier assermenté

Enquêteurs (grades)

Officier de police judiciaire (OPJ) Agent de police judiciaire (APJ) Agent de police judiciaire adjoint (APJA)

Procureur de la République

opportunité des poursuites Procédures alternatives : Rappel à la loi Classement sous condition Composition pénale Médiation pénale Reconnaissance préalable de culpabilité en procédure pénale française (CRPC)

Actions

Arrestation Perquisition Saisie Expertise Interrogatoire Garde à vue

Instruction
Juge d'instruction (JI)

Commission rogatoire (CR)

Juge des libertés et de la détention (JLD)

Chambre de l'instruction : Contrôle judiciaire Détention provisoire « mis en cause » (MEC) : Témoin assisté Mis en examen

Jugement
Juridictions répressives

Juge de proximité Tribunal de police Tribunal correctionnel Cour d'assises

Modes de saisine

Citation directe Renvoi juge d'instruction Chambre d'instruction Comparution immédiate Convocation par procès-verbal

Voies de recours

Appel Opposition Pourvoi en cassation Demande de révision Cour européenne des droits de l’homme

Exécution des peines

Autorité de la chose jugée Juge de l'application des peines
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:33

Pensée pour moi même de Marc-Aurele...

XVI. -
Vivre de la vie la plus belle, notre âme en elle même en trouve le pouvoir,
pourvu qu'elle reste indifférente aux choses indifférentes. Elle y restera
indifférente, si elle considére chacune d'elles séparément et par rapport
au Tout, si elle se souvient qu'aucune ne fait notre opinion sur elles ni
ne vient nous chercher, mais que ces choses demeurent en repos et
que c'est nous qui portons des jugements sur elles et qui, pour ainsi
dire, les gravons en nous-même, tout en ayant le pouvoir de ne pas y
graver, et même, si elles s'y sont gravées à notre insu, de les effacer
aussitôt.

Sache aussi qu'une telle attention sera de courte durée; et qu'enfin
tu cesseras de vivre. Aprés tout qu'y a t'il de pénible à ce
que les chose sois ainsi ...? Si elles sont conformes à la nature,
jouis-en et qu'elles te soient aises ! Mais si elles sont contraires à la nature,
cherche ce qui est conforme à ta nature, poursuis cette fin,
même si elle est sans gloire. Tout homme, en effet, est autorisé
à chercher son bien propre.

----------------------------------

La médiation sociale est une approche relationnelle visant à privilégier l'entretien, le maintien et ou le rétablissement de lien de sociabilité entre des personnes demeurant dans un même environnement, notamment à destination de publics "empêchés". Elle fait partie de l'application de la médiation. La médiation sociale est citée dans le rapport de la commission pour la libération de la croissance française présidée par Jacques Attali (décision 161)1.

La médiation interculturelle est le fait d'établir des liens de sociabilité entre des gens issus de cultures différentes et qui résident sur le même territoire frontalier.

La médiation transnationale revient à la même démarche, à la différence qu'il s'agit d'une approche prenant en compte le fait que les personnes ne résident pas sur le même territoire.

La compétence interculturelle est définie par l’aptitude à pouvoir communiquer avec succès avec des gens d’autres cultures. Cette faculté peut être présente dès le plus jeune âge ou (selon la disposition et la volonté) être développée de manière méthodique. La base d’une communication interculturelle réussie est la compétence émotionnelle et la sensibilité interculturelle. Ce concept est utilisé principalement dans le monde de l'industrie et des finances.

Rapport de
TAY La chouette effraie
ou Dark Obscur
en direction
des Magistrats de La République
et des Procureurs des Citoyennes et Citoyens
Protecteur de l’Éthique sur la Pauvreté.
et le Savoir vivre
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:33

Pensée pour moi-même de Marc Aurele.
Livre XI
VIII

Un rameau qui est détaché du rameau voisin ne peut pas ne pas être détaché de l’arbre tout entier. Tel est l’homme qui, en se séparant d’un seul autre homme, s’est détaché en même temps de la communauté entière. C’est une main étrangère qui coupe la branche, tandis que c’est l’homme qui se sépare lui-même de son prochain, qu’il déteste et qu’il fuit, sans se douter que, du même coup, il se retranche lui-même de toute la cité. Cependant Jupiter, qui a constitué l’association des hommes entre eux, nous a octroyé ce précieux don, à savoir que nous pouvons nous rattacher de nouveau à notre voisin et redevenir encore une partie intégrante de l’ensemble. Mais, si cette séparation se répète souvent, elle rend, pour le membre qui s’était isolé, la réunion plus difficile, ainsi que la réconciliation. Le rameau qui, dès l’origine, a grandi avec le reste de l’arbre, et qui a toujours reçu la même sève, ne ressemble en rien à celui qui, après un premier retranchement, a été regreffé dans le tronc, et c’est là ce que les jardiniers savent bien. On est donc tenu de pousser tous ensemble, si ce n’est de penser tous de la même façon.

§ 8. Un rameau qui est détaché du rameau voisin. La comparaison, comme plusieurs autres qu’on a déjà vues, est frappante et gracieuse. Mais il est vrai aussi qu’un homme peut se détacher d’un autre, parce que cet autre s’est détaché lui-même, par le vice, de l’ordre universel. C’est rentrer dans cet ordre que de s’éloigner de celui qui l’a violé. ― Jupiter. C’est-à-dire Dieu, qui a fait l’homme essentiellement sociable, et qui a fondé par là, en quelque sorte, la société civile. ― Nous pouvons nous rattacher de nouveau. Voir plus haut la même pensée, liv. VIII, § 34, où Marc-Aurèle remercie Dieu de nous permettre de rentrer dans l’ordre et dans la société, après que nous nous en sommes éloignés. ― On est donc tenu de pousser tous ensemble. Maxime de charité profonde et de tolérance mutuelle.

************************

XVII. -
D'où est venue chaque chose ? de quels éléments chacune est-elle composée ?
En quoi se transforme t'elle ? Quel sera-t-elle après avoir été transformée, sans
d'ailleurs en souffrir aucun mal ?


XVIII

Premièrement. Quelle est ma position à l’égard des autres hommes ? Nous sommes faits certainement les uns pour les autres ; mais, sous un autre rapport, je suis né pour être à leur tête, comme le bélier est à la tête des moutons, et le taureau à la tête de son troupeau. Pars encore de ce principe plus élevé que, si ce ne sont pas les atomes qui gouvernent l’univers, c’est la nature ; ce principe admis, il en résulte que les êtres inférieurs sont faits pour les êtres supérieurs, et que ces derniers sont faits réciproquement les uns pour les autres. Secondement. Examine ce que sont les hommes dans tous les détails de la vie, à table, au lit , etc. Rends-toi compte surtout des nécessités que leur imposent certaines idées, et vois avec quel orgueil ils font tout cela. Troisièmement. Dis-toi toujours que, si les hommes se conduisent bien, il n’y a point apparemment à leur en vouloir, et que, s’ils se conduisent mal, il est clair qu’ils le font sans intention et par pure ignorance ; car, de même qu’il n’est pas une âme qui se prive de la vérité autrement que contre son propre gré, de même il n’en est pas non plus qui se prive volontairement de traiter chacun selon son mérite. C’est là ce qui fait que les gens se révoltent quand on les traite d’injustes, d’ingrats, d’avares, en un mot, quand on leur reproche quelque méfait à l’égard de leur prochain. Quatrièmement. Il faut bien t’avouer aussi que tu n’as pas laissé de commettre personnellement des fautes nombreuses ; que, sous ce rapport, tu ressembles au reste des hommes, et que, si tu évites des fautes d’un certain genre, tu n’en as pas moins la disposition qui les fait commettre, ne t’abstenant souvent de délits pareils que par lâcheté, par crainte de l’opinion, ou par suite de toute autre faiblesse qui ne vaut pas mieux. Cinquièmement. Tu ne sais même pas très précisément si les gens sont en faute ; car il y a une foule d’actes qui se font par de très bons motifs ; et, en général, on doit prendre bien des informations avant de pouvoir rien dire de fondé sur la conduite des autres. Sixièmement. Te répéter, quand tu ressens une colère ou une souffrance trop vive, que la vie de l’homme ne dure qu’un instant, et que, dans quelques jours, nous serons tous dans la tombe. Septièmement. Que ce ne sont pas, à vrai dire, les actes des hommes qui nous choquent, puisque ces actes ne sont réellement que dans leur esprit, mais que, ce qui nous émeut, ce sont les idées que le nôtre s’en fait. Supprime donc ces idées ; veuille effacer le jugement qui attachait tant de gravité à la chose dont tu te plains ; et, du même coup, voilà ta colère partie. Mais comment supprimer cette idée ? En te disant, après réflexion, qu’il n’y a pas là pour toi la moindre honte ; et que, s’il y avait autre chose que le mal de honteux dans le monde, tu aurais nécessairement commis toi-même bien des crimes, et que tu serais une sorte de brigand, couvert de tous les méfaits. Huitièmement. Combien les emportements et la douleur que nous ressentons à l’occasion de ces actes sont plus pénibles que ne le sont ces actes eux-mêmes, qui nous causent tant de dépit et tant de peine. Neuvièmement. Que la bonté est chose invincible, pourvu qu’elle soit réelle, et qu’elle ne soit ni fardée ni fausse. Que peut faire le plus violent des hommes, si tu conserves toute ta bonté à son égard ; si, dans l’occasion, tu l’avertis doucement, et, qu’au moment même où il essaie de te faire du mal, tu lui adresses sans te fâcher cette leçon : « Ne fais pas cela, mon ami ; la nature veut de nous tout autre chose. Ce n’est point à moi que tu feras tort ; c’est à toi seul, mon ami ? » Puis, montre-lui, par une comparaison frappante et toute générale, qu’il en est bien comme tu le dis, et que les animaux mêmes qui vivent en société, comme les abeilles, ne font pas ce qu’il se permet. En lui donnant ce conseil, n’aie dans ton cœur aucun sentiment d’ironie ou d’insulte ; agis avec une affection véritable et sans la moindre rancune, sans prendre le ton d’un pédagogue à l’école, et sans chercher à briller aux yeux des assistants ; mais ne parle qu’à lui seul, lors même que d’autres personnes seraient présentes à l’explication. N’oublie jamais ces neuf points essentiels ; regarde-les comme autant de présents des Muses. Commence enfin à être homme, et reste-le jusqu’à la fin de tes jours. Mais si tu te gardes de l’emporter contre tes semblables, aie un soin égal de ne pas les flatter. Ces défauts sont tous les deux contraires au bien de la communauté, et aussi nuisibles l’un que l’autre. Quand on va se mettre en colère, il faut se dire que l’emportement n’est pas digne d’un homme, et que la douceur et la bonté, de même qu’elles sont plus humaines, sont en même temps plus viriles ; que ce sont elles qui témoignent de la force, de la vigueur et du courage, et que ce ne sont pas du tout la colère et la mauvaise humeur ; car, plus l’attitude se rapproche de l’impassibilité, plus elle se rapproche aussi de la force. Si la douleur est un signe de faiblesse, la colère en est un signe non moins certain. Dans les deux cas, on est blessé et l’on se rend à l’ennemi. Si tu le veux bien, reçois, de la main du chef des Muses, un dixième présent que voici : C’est que prétendre empêcher le mal que font les méchants est une folie, car c’est désirer l’impossible. Mais leur concéder de faire du mal aux autres, et prétendre qu’ils ne vous en feront pas à vous-même, c’est un acte déraisonnable qui ne va qu’à un tyran.

§ 18. Premièrement. C’est un résumé de doctrine et une sorte de catéchisme que se trace ici Marc-Aurèle. Les maximes qu’il se rappelle à lui-même au nombre de neuf lui représentent, comme il le dit, le chœur des neuf Muses ; et bien que quelques-unes de ces maximes puissent lui être personnelles, on peut aussi y trouver une utilité générale. La première se rapporte particulièrement à l’empereur ; mais, sans être empereur, on a toujours quelques subordonnés auxquels on commande et on doit donner l’exemple. ― Quelle est ma position. La suite prouve qu’il s’agit des fonctions suprêmes dont Marc-Aurèle était revêtu. ― Nous sommes faits certainement les uns pour les autres. Principe essentiellement stoïcien, et qui est le fondement même de la société humaine. ― Ce ne sont pris les atomes qui gouvernent l’univers. Comme le croyait l’Epicurisme. Marc-Aurèle combat toujours cette fausse doctrine, et il affirme énergiquement la providence, et l’intelligence infinie et toute-puissante, qui gouverne les choses. ― Les êtres inférieurs sont faits pour les êtres supérieurs. On pourrait tout aussi bien renverser ce principe ; et les êtres supérieurs peuvent sembler faits en vue des inférieurs, puisqu’ils doivent les diriger et les conduire pour leur bien. ― Secondement… à table, au lit. Voir plus haut, liv. III, § 16. ― Des nécessités qui leur imposent certaines idées. C’est un sentiment de charité très sage. Voir plus haut, liv. VIII, § 19. En se mettant au point de vue des autres, on les comprend mieux et l’on a plus de tolérance. ― Troisièmement… Sans intention et par pure ignorance. C’est une doctrine essentiellement platonicienne ; le Stoïcisme l’avait suivie, bien qu’elle ne soit pas très juste et qu’on ne puisse l’adopter qu’avec beaucoup de réserve. A ce compte, l’homme ne serait jamais coupable. Voir plus haut, liv. VII, § 63. ― Quatrièmement. Cette franchise à s’avouer ses propres fautes aide beaucoup à supporter celles d’autrui. Voir plus haut, liv. X, § 30. ― Cinquièmement. Autre motif d’indulgence ; il est très difficile de bien juger toujours des intentions d’autrui. ― 0n doit prendre bien des informations. Cette sage précaution éviterait, dans la société bien des discordes et des malentendus. Mais la vanité, plus encore que la malveillance, cause la précipitation regrettable des jugements. Dédaigner les autres, c’est se flatter soi-même. ― Sixièmement. Nouveau motif d’indulgence, qu’on se donne rarement, parce qu’on pense bien plus à la vie qu’à la mort. Voyez une admirable expression de cette pensée, plus haut, liv. V, § 24. Il faut prendre garde aussi à ce que cette idée perpétuelle de la mort n’enlève à la vie tout son prix et n’en fasse négliger les devoirs. La vie certainement est peu de chose ; mais, pendant qu’elle dure, elle est à peu près le tout de l’homme, et c’est afin de la mieux régler d’abord qu’il doit songer à ce qui doit la suivre. ― Septièmement. Motif de tranquillité d’âme et d’impassibilité. Corriger nos propres pensées est plus aisé que de corriger celles d’autrui, dont nous ne pouvons disposer. ― Voilà ta colère partie. C’est parfaitement vrai ; mais quelle domination de soi ! ― La moindre honte. Voir plus haut, liv. II, § 1. Les actes d’autrui ne sont de rien pour nous, en ce sens qu’ils ne peuvent jamais nous déshonorer : il n’y a que nos propres actes. ― Tu aurais nécessairement toi-même commis bien des crimes. Si l’on s’en rapportait à l’opinion des autres sur nous. ― Huitièmement. Nous nous faisons plus de mal à nous-mêmes en ne nous modérant pas, que les autres ne peuvent nous en faire en nous attaquant. ― Neuvièmement. Que la bonté est chose invincible. C’est en ce sens que le Christ a dit : « Bien heureux ceux qui sont doux, parce qu’ils posséderont la terre ». Saint Matthieu, ch. V, verset 1. Voir aussi la 4° Elévation sur les Mystères dans Bossuet, et les Réflexions sur quelques paroles de Jésus-Christ. ― La Nature. Prise ici pour la raison. ― Agis avec une affection véritable. C’est une conséquence de la doctrine stoïcienne, qui considère tous les hommes comme les membres d’une seule famille ; mais pour en arriver à cette suprême bienveillance, Caritas generis humani, comme dit Cicéron, il faut vaincre en soi bien des passions, bien des habitudes, bien des préjugés, bien des erreurs. Le résultat, du reste, en vaut la peine. ― Comme autant de présents des Muses. Qui sont aussi au nombre de neuf. La comparaison est gracieuse. ― A être homme. C’est donner à la douceur une haute importance que d’en faire la vertu caractéristique de l’homme. ― En même temps plus viriles. Idée profonde et très exacte. Il faut une bien grande force pour se dompter soi-même et être sincèrement doux. ― On est blessé. Parce qu’on a succombé à un emportement aveugle, au lieu d’obéir à la raison. ― Du chef des Muses. Le texte dit précisément Musagète ; c’est le surnom d’Apollon, quand il réunit les Muses autour de lui. ― C’est désirer l’impossible. Voir plus haut la même pensée en termes presque identiques, liv. V, § 17.

Médiation interculturelle et sociologie

La médiation n'est pas un thème de la recherche sociologique qui se lie à des questions autour de l'exclusion sociale, de la ségrégation urbaine. Elle est appréhendée comme une technique de démocratisation dans le domaine de l'aménagement du territoire et une ressource pédagogique dans l'apprentissage des règles dans les interactions sociales. Dans le domaine de la gestion des différences, elle accède à un registre normatif censé permettre de "mieux" vivre ensemble.2
Médiation interculturelle et psychologie

Parmi les multiples acceptions de la notion de médiation interculturelle, il en est une utilisée depuis de nombreuses années dans les champs de la psychologie clinique interculturelle, de l'ethnopsychiatrie ou de l'ethnopsychanalyse. D'une manière générale, le médiateur interculturel se définit comme un interprète explicitant le sens de sa traduction en la resituant dans le contexte culturel. Il intervient ainsi pour médiatiser les relations entre soignants et soignés. La linguiste Sybille de Pury, dans son livre, Traité du malentendu. Théorie et pratique de la médiation interculturelle en situation clinique analyse avec finesse les enjeux liés à ces pratiques. Un travail important sur la fonction de médiateur interculturel a aussi été réalisé au sein de l'Association Géza Roheim.
Bases

La compétence interculturelle est une aptitude sociale, donc se situe surtout autour de la sociologie, mais doit être abordée de façon interdisciplinaire, incluant notamment la psychologie.

Ces aptitudes signifient qu’une personne perçoit et comprend des différences culturelles qui touchent à la pensée, au ressenti émotionnel, aux actes. Ces expériences sont considérées comme libres de préjugés, c'est-à-dire avec une ouverture d’esprit et une volonté d’apprendre.

Au vu des développements actuels dans la politique, les religions, l'économie (fusions, etc.), la compétence interculturelle est devenue un terme émergeant de plus en plus important, enseigné dans divers milieux y compris universitaires et faisant partie du processus de sélection des cadres (surtout : compagnies internationales, processus de négociations internationaux...).

Une culture peut se définir à de nombreux niveaux (région, nation, groupe etc.). Chaque être humain a sa propre histoire, sa propre vie et par conséquent sa propre « culture » ou son appartenance culturelle (y inclus la culture géographique, ethnique, morale, éthique, religieuse, politique, historique). Cela concerne des gens provenant de différents continents ou pays, mais aussi de différentes entreprises, de l’autre sexe ou de minorités quelconques – même au sein d’une famille peuvent cohabiter des valeurs culturelles différentes.
Exemples typiques de différences culturelles

Une perception différente, souvent sélective :

Perception des objets et couleurs : les Zoulous connaissent 39 expressions différentes pour « vert ». Dans les pays arabes, les odeurs des condiments sont souvent perçues de manière plus différenciée qu’aux États-Unis.

La perception du temps en Chine et Japon est plutôt orienté vers le passé (ancêtres, valeurs), dans les pays méditerranéens et l’Amérique du Sud l’orientation est plutôt vers le présent, et les États-Unis comme l’Europe sont orientés plutôt vers le futur (le degré d’industrialisation, et ainsi le rapprochement culturel des différentes sociétés, détermine souvent l’orientation vers le futur).

Les mêmes comportements peuvent avoir des significations très différentes :

Le pouce en haut signifie en Amérique du Sud « tout est en ordre », en Europe centrale il a en plus la signification de « un ». En Iran, le pouce en haut est un geste déplacé, équivalent au doigt d'honneur avec le majeur dans la plupart des autres cultures.

Un autre geste pour « tout est en ordre » est, pour certaines professions comme les pilotes et plongeurs, le pouce et l’index en forme d’un « O ». Ce même geste signifie pour les Japonais « maintenant nous pouvons parler d’argent », dans le sud de la France au contraire : « pas un sou ». En Espagne, ainsi que dans plusieurs pays sud-américains, en Europe de l’Est et en Russie, il s’agit d’une expression vulgaire.

Au Japon, le sourire/rire peut aussi être un signe d’embarras et de confusion. Dans les réunions, on aime avoir des pauses sans parler même de plusieurs minutes. En Europe et en Amérique, ces comportements provoquent plutôt de l’incertitude.

Le mot « compromis » a en Angleterre une connotation positive (agrément, quelque chose de bien qui vient à la rencontre des deux parties). Au contraire, on y voit aux États-Unis une solution où les deux perdent.

Lorsque l’on est invité et que l’on part immédiatement après le dîner, cela signifie en Chine que l’on a bien aimé ce dernier (attendre encore mènerait les hôtes à penser que l’on n’a pas assez mangé). Cependant, au Canada, aux États-Unis et dans divers pays européens, on s’attend à ce que l’invité reste encore pour discuter, et l’on penserait, s’il partait tout de suite, qu’il n’était venu que pour manger.

Préconditions

Les conditions de base à la compétence interculturelle sont sensibilité, confiance en soi, compréhension d’autres comportements et manières de penser, de même qu’une capacité à pouvoir communiquer son propre point de vue, être compris et respecté, se montrer flexible quand cela est possible mais être clair quand cela est nécessaire.

Il s’agit d’un équilibre, via une adaptation à la situation vécue, entre :

les connaissances (au sujet des autres cultures, personnes, nations, comportements, …),
l’empathie (perception des sentiments et besoins d’autrui), et
la confiance en soi (savoir ce que l’on veut, être sûr de la connaissance de soi).

Différences culturelles

Dans l’analyse des attributs culturels se distinguent différentes dimensions, parmi lesquels :

individualisme vs. collectivisme
fémininité (chacun a la même valeur, qualité de vie) vs. masculinité (orientation vers la compétition)
sécurité (besoin plus ou moins grand de règles, structure)
distance au pouvoir (différence effective ou sentie entre des niveaux hiérarchiques)
penser et agir de façon monochrone (tâches fixées dans le temps, choses les unes après les autres - planification) vs. polychrone (plusieurs choses à la fois, en parallèle)
attributs structurels : orientation des valeurs, compréhension du temps (orientation vers le passé ou le futur) et de l’espace (ex : meubles au centre ou contre les murs, pauses ou non dans un discours), perception selective (voir seulement ce que l’on veut ou bien l’ensemble), communication non verbale, comportement face à telle ou telle situation.

Selon ces points et d’autres critères il est possible d’analyser des pays, régions, compagnies, groupes sociaux, mais aussi des individus, et de déterminer des degrés de compatibilité.
Évaluation des compétences

Pour une évaluation de la compétence interculturelle en tant qu’habilité existante et / ou potentiel à développer (en estimant les besoins et délais mis en jeu), les caractéristiques suivantes sont testées et observées : gestion de situations complexes, ouverture, attitude flexible, stabilité émotionnelle, engagement et motivation, empathie, aptitudes métacommunicatives, polycentrisme.
Notes et références

↑ voir le rapport de la commission Attali sur le site de la documentation française [archive]
↑ La médiation, une comparaison européenne, sous la direction de Michel Wieviorka, les éditions de la DIV, études et recherches, 2002, page 59.

Voir aussi

Licata, L., & Heine, A., Introduction à la psychologie interculturelle, Bruxelles, De Boeck, 2012. [archive]

Rapport de
TAY La chouette effraie
ou Dark Obscur
en direction
des Magistrats de La République
et des Procureurs des Citoyennes et Citoyens
Protecteur de l’Éthique sur la Pauvreté.

Articles connexes

Définition générale de la médiation
Culture
Interculturel
Médiation culturelle
Médiation interculturelle
Société interculturelle
Transculturel
Assertivité | Communication | Communication non violente | Mode alternatif de résolution des conflits | Négociation contributive | Relation humaine | Relation interpersonnelle
Psychologie humaniste | Psychologie sociale
Communication interculturelle
Anthropologie interculturelle
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:33

XIX

Voici quatre erreurs de ton guide, de ta raison, contre lesquelles tu dois surtout te prémunir par une vigilance constante, et que tu dois effacer en toi, dès que tu les surprends, en te faisant les objections suivantes : « L’idée que j’ai en ce moment n’est pas indispensable ; l’acte que je vais faire est de nature à relâcher les liens de la communauté ; ce que je vais dire n’est pas ma pensée ». Regarde, en effet, comme une des plus énormes fautes de parler contre ta conscience. Enfin, une quatrième erreur, que tu peux avoir à te reprocher, c’est que l’acte dont il s’agit soit le fait d’un homme qui se laisse vaincre, et qui soumet lâchement la plus divine partie de son être à la portion la moins précieuse, à la portion mortelle de son corps, et aux voluptés grossières que le corps exige.

§ 19. N’est pas indispensable. Il semble qu’ici le texte n’est pas assez explicite ; une idée n’est pas fausse ou blâmable, parce qu’elle n’est pas nécessaire. Il n’est pas besoin qu’elle soit indispensable pour être juste. Il y a là quelque obscurité, qu’il n’a pas dépendu de la traduction d’éclaircir. ― De la communauté. C’est-à-dire, de l’ordre universel des choses, qui est commun à tous les êtres sans exception. ― Qui soumet lâchement… C’est là tout le secret de la destinée de l’homme et de sa nature. Le Stoïcisme l’a profondément connu, et tout son effort a eu pour objet de soumettre la partie animale de notre être à la domination absolue de la raison, et de subordonner le principe qui n’est pas intelligent à celui qui l’est. ― La portion mortelle de ton corps. Il est impossible de professer plus nettement le spiritualisme. Cette doctrine est encore développée et plus précise, liv. VII, § 55. Voir le Criton de Platon, pages 139 et suiv., traduction de M. Victor Cousin, et le Phédon, pages 236 et suivi, ibid.


XX

Le souffle qui t’anime, et toute la portion ignée qui entre dans la composition de ton être, tendent, par leur nature, à un mouvement d’ascension perpétuelle ; et cependant, se soumettant à l’ordonnance générale des choses, ils sont retenus dans le mélange, à l’état que nous savons. De même encore, tous les éléments terrestres et liquides qui sont en toi se portent non moins naturellement en bas, et cependant ils s’élèvent en haut, et ils occupent une place qui ne leur est pas naturelle. Ainsi donc, les éléments eux-mêmes obéissent à la loi qui régit l’univers ; et, en quelque place qu’ils aient été mis par elle, ils y demeurent par la force qui les domine, jusqu’à ce que le signal de la dissolution les fasse sortir de nouveau de la place qu’ils occupaient. N’est-il donc pas intolérable que la partie intelligente de ton être soit précisément la seul e à désobéir et à se révolter contre la position qui lui a été assignée ? Pourtant, aucune violence ne lui est imposée ; et, dans l’ordre qui lui est donné, il n’y a rien absolument qui ne soit conforme à sa nature. Et voilà que l’intelligence ne supporte pas la règle, et qu’elle tente de suivre une route toute contraire ! Car le mouvement qui nous entraîne aux injustices, aux excès, aux colères, aux douleurs, aux craintes, n’est pas autre chose que l’égarement d’un être révolté contre la nature. Quand notre raison, qui doit nous éclairer, s’irrite contre un événement quelconque de la vie, elle déserte également son poste ; car elle est faite pour être pieuse et pour adorer les Dieux, non moins que pour être juste. La piété et la soumission aux ordres divins sont indispensables à l’harmonie de la communauté, et elles sont plus augustes encore que la justice.

§ 20. Le souffle… la portion ignée… les éléments terrestres et liquides. En un mot, la partie matérielle de notre être. ― La partie intelligente de notre être. C’est l’opposition complète de la matière et de l’esprit ; et cette distinction est le fondement même du Stoïcisme, comme elle l’est de toute morale et de toute religion. ― La seule à désobéir. C’est ce pouvoir à la fois monstrueux et presque divin, qui fait la grandeur de l’homme et sa faiblesse. En ce sens, on a pu dire par métaphore que l’homme est un ange déchu. ― Pour être pieuse et pour adorer les Dieux. Doctrine plus platonicienne encore que stoïcienne. Sénèque a dit : « Vous semble-t-il si étrange que l’âme aille trouver les Dieux ? Dieu vient bien trouver les hommes ; et qui plus est, faire sa demeure avec eux. L’âme ne peut être bonne si Dieu n’est avec elle. Il y a des semences divines répandues dans le cœur des hommes ». Epître LXXIII, à Lucilius. Divinae particulam aurae, a dit Horace.


XXI

Quand on n’a pas dans la vie un seul et unique but, toujours identique, il est bien impossible d’être soi-même, durant sa vie entière, toujours un et toujours égal. Mais cette généralité ne suffit pas, et il faut encore déterminer précisément quel doit être ce but ; car, de même qu’il ne faut pas considérer indistinctement comme de véritables biens ceux que la majorité des hommes prend pour tels, mais qu’on ne doit s’attacher qu’à des biens d’une certaine espèce, je veux dire les biens communs à tout le monde, de même aussi on doit ne prendre pour but de la vie que l’intérêt de la communauté et l’intérêt de l’État ; car c’est en dirigeant toujours sur cet unique but ses tendances personnelles qu’on rendra toutes ses actions uniformes, et que, grâce à cette règle, on se montrera constamment le même.

§ 21. Quand on n’a pas dans la vie un seul et unique but. Voilà une admirable maxime, d’une utilité pratique incontestable, et qui suffit à régler toute la conduite de la vie. Dans la Morale à Nicomaque, un des premiers soins d’Aristote est de montrer de quelle importance suprême il est pour l’homme de se fixer un but dans la vie, « afin que, comme des archers qui visent à un but bien marqué, nous soyons alors mieux en état de remplir notre devoir », liv. I, ch. I, § 7, de ma traduction, pag 4. ― L’intérêt de la communauté. C’est-à-dire, l’obéissance absolue aux lois de l’ordre universel. ― Et l’intérêt de l’État. C’est la règle supérieure dans la vie civile et dans la vie politique, où l’intérêt général doit toujours l’emporter sur l’intérêt particul ier.


XXII

Le rat des champs et le rat de ville ; la terreur du premier, et ses trépidations continuelles.

§ 22. Le rat de ville et le rat des champs. Cette pensée inachevée, et sans forme régulière, est sans doute une note que Marc-Aurèle avait prise pour lui-même. Voir, sur la fable du rat de ville et du rat des champs, Horace, Satires, liv. II, § 6.


XXIII

Socrate appelait les croyances vulgaires des Lamies, vains épouvantails des enfants.

§ 23. Socrate appelait les croyances vulgaires des Lamies. Je ne saurais dire où Socrate a exprimé cette pensée, que je ne trouve pas dans Platon ni dans Xénophon. Dans le Criton, il dédaigne l’opinion du vulgaire, pag. 135, traduction de M. Victor Cousin ; mais ce n’est pas en fait de croyances religieuses, comme Marc-Aurèle semble le supposer ici. Loin de là, Socrate s’est toujours montré sincèrement respectueux du culte national et des croyances reçues. Les Mémoires de Xénophon, les Lois de Platon et la République attestent quels étaient ses sentiments à cet égard. Quand il se moque des Hippocentaures, des Chimères, des Gorgones, des Pégases et autres monstres plus effrayants les uns que les autres, ce n’est pas à des dogmes religieux qu’il s’adresse ; c’est à des superstitions puériles, sans aucune importance. Voir le Phèdre, pag. 8, traduction de M. V. C ousin.


Malgré le fait que je sois Dark Obscur, Seigneur Sith de la République, malgré l'image
que donne le titre impérial à Marc Aurèle... Je dois reconnaître une sagesse d'homme que certains élus du peuple
ne possède pas... La Brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires (BDRIJ) est une unité de la Gendarmerie nationale française chargée de centraliser, d'orienter, de diffuser et d'exploiter les fichiers nationaux concernant les personnes et les véhicules recherchés et d'effectuer des rapprochements judiciaires au profit des unités. Il en existe une par Groupement. Anciennement BDRJ (Brigade départementale de renseignements judiciaires)

Les brigades et unités spécialisées (Sections de recherches, Brigades de recherches) alimentent en informations JUDEX par les messages de police judiciaire (MPJ) et les messages d'éléments d'identification (MEI) et peuvent accéder en retour aux bases de données constituées soit directement à partir des terminaux informatiques en dotation (systèmes SAPHIR puis RUBIS) soit par l'intermédiaire des BDRIJ au niveau du Groupement.

Les BDRIJ sont des unités de recherches à part entière, en pleine mutation, bien qu'une grosse partie de leur activité soit centrée sur la gestion des statistiques de la délinquance. Elles se trouvent sous le commandement direct des Commandants de Groupements et généralement aussi des officiers adjoints chargés de la police judiciaire (OAPJ). Elles sont généralement structurées en quatre cellules : une cellule commandement, une cellule d'information et de rapprochements judiciaires (CIRJ), une cellule d'investigations criminelles (CIC) et une Cellule Appui Judiciaire (CAJ).Et c'est en cela que je rejoins les Visions laïques et de Yahvé: Le bien tout comme le Mal peut revêtir n'importe quels apparences !

XXIV

Dans les cérémonies solennelles, les Spartiates réservaient pour les étrangers les places qui étaient à l’ombre ; quant, à eux, ils s’asseyaient n’importe où.

§ 24. Les Spartiates. Les mœurs des Spartiates devaient plaire au Stoïcisme ; et, après de longs siècles, elles excitaient encore l’admiration et l’estime, comme le prouve ce souvenir, d’ailleurs bien mérité, de Marc-Aurèle.


XXV

Socrate, pour s’excuser de ne pas se rendre auprès de Perdiccas, lui faisait dire : « Je ne veux pas m’exposer à la plus triste fin ». En d’autres termes : « Je ne veux pas accepter un service que je ne pourrais pas rendre ».

§ 25. Perdiccas. Selon Aristote, Rhétorique, liv. II, ch. XXIII, § 13, pag. 336 de ma traduction, c’est à Archélaüs et non pas à Perdiccas, que Socrate fit cette réponse. Le témoignage d’Aristote, étant le plus rapproché, est sans doute le plus exact. Sénèque nomme aussi Archélaüs et non Perdiccas. Voir le Traité des Bienfaits, pag. 209, édition Nisard, liv. V, ch. VI. ― Que je ne pourrais pas rendre. C’est une fierté légitime, qui peut d’ailleurs se faire pardonner par la politesse des formes, dont il est toujours possible d’accompagner le re fus.


XXVI

Les lois écrites d’Ephèse contenaient la recommandation de toujours entretenir avec soin la mémoire de ceux qui, dans les temps passés, s’étaient signalés par leur vertu.

§ 26. Les lois écrites d’Ephèse. C’est le seul témoignage de l’antiquité sur ce point assez curieux. On a proposé pour ce passage de Marc-Aurèle des variantes, qui en modifieraient beaucoup le sens, mais qui ne s’appuient sur aucun manuscrit.


XXVII

Les Pythagoriciens nous conseillent de lever les yeux au ciel, dès le point du jour, pour réveiller en nous la pensée de ces grands corps, qui parcourent éternellement la même carrière, et qui remplissent leurs fonctions avec une régularité parfaite. C’est se rappeler en même temps la pureté et la vérité nues ; car les astres n’ont pas de voile qui les cache.

§ 27. Les Pythagoriciens. Il est à regretter que Marc-Aurèle ne désigne pas nommément les philosophes auxquels il fait allusion. ― Dès le point du jour. C’est une sorte de prière matinale. ― C’est se rappeler en même temps. Je préfère ce sens, bien qu’on puisse rapporter aux astres l’idée de pureté et de nudité, comme l’ont entendu plusieurs traducteurs. Sénèque, Consolation à Marcia, ch. XVIII, a dit : « Suppose qu’au jour de ta naissance, je sois appelé pour te donner des conseils. Tu vas entrer dans la cité commune des Dieux et des hommes, qui embrasse tout, qui est soumise à des lois immuables et éternelles, où dans leurs révolutions les astres accomplissent leur ministère infatigable. Là, tu verras d’innombrables étoiles et cet astre merveilleux qui remplit tout à lui seul, ce soleil dont le cours quotidien marque les intervalles du jour et de la nuit, et dont le cours annuel partage également les étés et les hivers… Quand, rassasiés de ces grands spectacles, tes yeux s’abaisseront sur la terre, ils y trouveront un autre ordre de choses et d’autres merveilles ». Traduction Nisard, pag . 115.


XXVIII

Il faut faire comme Socrate, qui s’était affublé d’une toison un jour que Xanthippe lui avait emporté son manteau en sortant, et répéter son mot à ses amis, qui se retiraient tout étonnés de le voir dans cet accoutrement.

§ 28. Il faut faire comme Socrate. C’est-à-dire ne pas se plaindre et se contenter patiemment de ce qu’on a. D’ailleurs, on ne connaît pas ce trait de la vie de Socrate par un autre témoignage que celui-ci.


XXIX

On ne pourrait pas donner des leçons d’écriture et de lecture, si d’abord on n’en avait soi-même reçu. A bien plus forte raison, cette éducation préalable est-elle nécessaire pour l’art de la vie.

§ 29. Pour l’art de la vie. C’est la philosophie qui donne ces leçons, en s’appuyant sur l’observation, et de la nature de l’homme, et des circonstances où il vit.


XXX

« Vil esclave, tais-toi ; tu n’as pas la parole ».

§ 30. Vil esclave, tais-toi ; tu n’as pas la parole. On ne sait de qui est ce vers. Il est probable que Marc-Aurèle l’applique au corps, qui doit obéir à la raison, comme l’esclave doit obéir à son maître.

Attention... Le terme magistrat est né dans la Rome antique et il est toujours utilisé aujourd'hui, mais ne recouvre pas la même notion. Un magistrat aujourd'hui est une personne ayant un pouvoir judiciaire. Le juge est un magistrat qui remplit une fonction de jugement dans le domaine juridique. Il est donc chargé de trancher les litiges opposant des parties, ou plaideurs, qui peuvent être des collectivités revêtues par la loi de la personnalité juridique, dite « personnalité morale », dans le cadre d'une procédure dont la mise en œuvre constitue le procès. Il existe plusieurs catégories de juges : juges pour enfants, juges d'instruction… Il lutte contre l'Esclavage et ceux qui créaient la pauvreté à des fins commerciales et publicitaire
pour une éthique morale à des fins personnels tout comme les magistrats (magistratus en latin) citoyen élu, patricien à l'aube de la république et qui sont les vestiges de la royauté des premiers rois d’Athènes et de Rome.

Ecrit de
TAY
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:34

Juge de proximité
Appellation
Juge de proximité en France
Secteur d'activité
Droit pénal (4 premières catégories de contraventions) et civil (si litige inférieur à 4 000 euros).
Niveau de formation
Peuvent être nommés, sous conditions : les anciens juges (formation initiale : ENM), les anciens fonctionnaires, les membres des professions judiciaires, les conciliateurs de justice1.
« A leur prise de fonctions, ils reçoivent une formation théorique et pratique qui est assurée par l'École nationale de la magistrature »2.
Salaire
« Indemnité de vacation »
Professions voisines
Juge d'instance

En droit français, les juges de proximité sont les juges des juridictions de proximité.
Notes et références

↑ Art. 41 de l'Ordonnance no 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature (lire en ligne [archive])

« Peuvent être nommés juges de proximité, pour exercer une part limitée des fonctions des magistrats des juridictions judiciaires de première instance, s'ils remplissent les conditions prévues aux 2° à 5° de l'article 16 :
1° Les anciens magistrats de l'ordre judiciaire et de l'ordre administratif ;
2° Les personnes, âgées de trente-cinq ans au moins, que leur compétence et leur expérience qualifient pour exercer ces fonctions. Ces personnes doivent soit remplir les conditions fixées au 1° de l'article 16, soit être membres ou anciens membres des professions libérales juridiques et judiciaires soumises à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé. Elles doivent, en outre, justifier de quatre années au moins d'exercice professionnel dans le domaine juridique ;
3° Les personnes justifiant de vingt-cinq années au moins d'activité dans des fonctions impliquant des responsabilités de direction ou d'encadrement dans le domaine juridique, Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 2003-466 DC du 20 février 2003 les qualifiant pour l'exercice des fonctions judiciaires ;
4° Les anciens fonctionnaires des services judiciaires des catégories A et B, que leur expérience qualifie pour l'exercice des fonctions judiciaires ;
5° Les conciliateurs de justice ayant exercé leurs fonctions pendant au moins cinq ans. »

↑ Serge Braudo, « Juge de proximité » [archive], sur Dictionnaire du droit privé (consulté le 14 janvier 2013)

Articles connexes

Siège : Juridiction de proximité en France

Organisation juridictionnelle (France)
Organisation juridictionnelle
en France
Généralités Conseil constitutionnel, carte judiciaire

Principaux codes : Code de justice administrative, de l'organisation judiciaire, des juridictions financières

Organisation juridictionnelle simplifiée : Dualité des ordres de juridiction
(T. des conflits) Ordre judiciaire : Ordre administratif :
Cour de cassation (chambres) Conseil d'État
Cour d'appel Cour administrative d'appel

Pénal : Cour d'assises, T. cor., T. de police
Civil : TI, TGI, Prud'hommes
Mixte : J. de proximité

Tribunal administratif
Juridictions spécialisées

Financières : Cour des comptes et Cour de discipline budgétaire et financière · Chambre régionale et Conseil supérieur · Chambre territoriale
Politiques : Haute Cour de justice (Président de la République) · Cour de Justice de la République (ministres) · Conseil Constitutionnel
Sécurité sociale : TASS, Cour nationale de l'incapacité

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L'organisation juridictionnelle nationale française1 est l'organisation des tribunaux nationaux français, dans l'ordre juridique interne. 8 140 magistrats sont chargés d'appliquer la loi ; en tout, 76 865 agents travaillent pour le ministère de la Justice2. Cela fait 11,9 juges professionnels pour 100 000 habitants, contre près de 15 en Belgique, 20 en Autriche, et presque 25 en Allemagne3.

On exclut donc de cette organisation l'ensemble des juridictions qui ne sont pas nationales, qui résultent d'un contrat ou d'un statut défini entre des membres. On ne s'intéresse donc qu'aux tribunaux sanctionnés par l'administration d'État, définis par la loi. Les juridictions internationales, européennes ou communautaires, qui résident dans un ordre juridique externe, seront elles aussi exclues, car elles n'émanent pas de l'administration d'État, mais d'autres organisations internationales (Union européenne, Conseil de l'Europe, Nations unies…).

Principes généraux
Juridictions les plus fréquentes dans l'organisation juridictionnelle nationale française

L'organisation juridictionnelle nationale française a souhaité mettre en œuvre certains principes inhérents à une idée du procès, respectueuse des libertés fondamentales, prenant ainsi en compte la possibilité de faire appel, la collégialité des juges qui rendront une décision, la rapidité du jugement.

Certains de ces principes ont été complétés, précisés et sanctionnés par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, signée en 1950 et en vigueur depuis 1953, qui défend des droits civils et politiques inhérents à la personne humaine.

Certains de ces principes résultent d'une évolution historique : c'est notamment le cas du principe de séparation des pouvoirs ou de l'établissement du contrôle de constitutionnalité des lois par le Conseil constitutionnel.
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:34

Séparation des pouvoirs et dualité juridictionnelle
L'origine de la dualité juridictionnelle

Le principe de séparation des pouvoirs précise que les pouvoirs publics doivent être séparés et attribués à des organes distincts. Ainsi, le pouvoir d'édicter des règles (pouvoir législatif) est confié au Parlement, le pouvoir de les faire exécuter (pouvoir exécutif) appartient à un président ou un Premier ministre. Montesquieu, dans De l'esprit des lois (1748), y a adjoint le pouvoir judiciaire, c'est-à-dire le pouvoir d'appliquer la loi dans les cas particuliers.

Cependant, la Constitution du 4 octobre 1958, instituant la Ve République, ne reconnaît qu'une « autorité judiciaire ». Cette théorie prend donc en France une signification originale, que le Conseil constitutionnel a qualifiée dans une décision « Conseil de la concurrence » du 23 janvier 1987 de « conception française de la séparation des pouvoirs ».

En effet, le problème de cette distinction des pouvoirs est qu'il faut, dans cette conception, séparer les litiges intéressant l'État, sanctionnant la mauvaise application d'un texte, et relevant donc du pouvoir exécutif, des autres litiges intéressant les particuliers, relevant d'un véritable pouvoir judiciaire autonome et distinct. Il faut donc scinder les compétences du juge en deux, entre juge judiciaire et juge administratif. Cette dualité juridictionnelle trouve son origine dans la loi des 16 et 24 août 1790 et du décret du 16 fructidor an III, fondement de la dualité des ordres de juridiction en France, qui sont séparés en un ordre administratif et un ordre judiciaire. Cela interdit aux tribunaux de l'ordre judiciaire de statuer sur des litiges intéressant l'administration, et les actes émis par le pouvoir exécutif ou législatif.

Par ces textes, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ont été soustraits au contrôle des juridictions judiciaires, au motif que celles-ci ne disposaient pas d'une légitimité suffisante pour juger des actes émanant d'autorités procédant du suffrage universel et donc seuls représentants de la souveraineté populaire.

L'institution d'une juridiction administrative à compter de l'an VIII (1799) devait partiellement modifier cette situation : à compter de cette date, les actes de l'administration ont pu être contestés, mais devant une juridiction distincte de l'autorité judiciaire.
Double degré de juridiction

Le principe de double degré de juridiction est au fondement de la possibilité que chaque affaire soit jugée, en fait et en droit, deux fois. Un tel système permet d'abord l'étendue du pouvoir des juges. Il offre aussi aux parties la possibilité de présenter une meilleure argumentation, qui présentera l'avantage donc d'être plus précise en appel qu'en première instance.
L'exception au principe du double degré de juridiction

Dans certains types de litiges, la loi ou la réglementation dispose que le tribunal du premier degré rend une décision en premier et dernier ressort. Ce jugement ne peut donc être susceptible d'appel.

Par exemple, en matière civile :

les actions dont le taux de compétence (les prétentions du demandeur) est inférieur à 4 000 € sont jugées par le tribunal d'instance en premier et dernier ressort ;
les actions jugées par le juge de proximité, dont le taux de compétence est inférieur à 4 000 € 4, ne sont pas non plus susceptibles d'appel.

De même, devant les tribunaux administratifs :

de nombreux recours en excès de pouvoir sont jugés en premier et dernier ressort, tels un bon nombre des litiges concernant la fonction publique ;
les recours indemnitaires d'un montant de moins de 10 000 € le sont également.

Le principe du double degré de juridiction est limité par ces jugements en premier et dernier ressort, mais pour des raisons strictes : l'enjeu de l'action est supposé faible (bien que ce ne soit pas toujours le cas5), les risques d'erreurs sont normalement assez limités, etc.

Néanmoins, les jugements de ces juridictions peuvent toujours faire l'objet d'un pourvoi en cassation, c'est-à-dire d'un recours extraordinaire devant la Cour de cassation ou le Conseil d'État.

Enfin, les litiges que le Conseil d'État connaît directement sont jugés en premier et dernier ressort, sans pourvoi en cassation possible, mais l'organisation interne du Conseil d'État offre des garanties procédurales assez semblables à celles d'un double degré de juridiction. Il peut d'ailleurs s'agir de litiges d'enjeux très importants.
Collégialité ou juge unique

Selon les juridictions, les magistrats du siège (ceux qui jugent) pourront être en formation collégiale (3 ou 7 juges) ou bien à juge unique (1 seul juge). L'enjeu de cette question est triple :

le prix : une formation collégiale coûte plus cher qu'un juge unique ;
la célérité : une formation collégiale aura tendance à prendre plus de temps à juger qu'un juge unique ;
la solennité : un jugement rendu par une formation collégiale sera plus précis, plus justifié, plus solennel donc que lorsque le jugement est rendu par un juge unique.

Un adage dit « juge unique, juge inique ». On peut avancer au contraire qu'une déresponsabilisation du juge dans le cas d'une formation collégiale n'est pas plus souhaitable.
Droit à un procès équitable

L'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) dispose que tout citoyen a droit à un procès équitable. La France a plusieurs fois été condamné par la Cour européenne des droits de l'homme pour violation de cet article6.
Le droit à un procès par un tribunal

Tout individu a toujours la possibilité de saisir une juridiction de première instance : c'est un droit fondamental, qui ne peut être méconnu. Cependant, le droit à un second degré de juridiction est limité aux cas qui sont suffisamment importants.

À l'occasion d'un arrêt Schrameck du 22 octobre 1984, la Cour européenne a considéré que le terme de « tribunal » se caractérise au sens matériel par son rôle juridictionnel : il s'agit d'une instance qui est chargée de trancher, sur la base d'une norme juridique, et à l'issue d'une procédure organisée, toute question qui va relever de sa compétence.

L'application de ce droit au procès par un tribunal est parfois difficile dans un système dans lequel il existe deux ordres juridictionnels. En effet, lors d'une affaire, il est possible qu'aucun des deux ordres ne se déclare compétent pour la juger. Le Tribunal des conflits est là pour résoudre de tels conflits de compétence.
L'impartialité et l'indépendance du juge

Le justiciable doit pouvoir revendiquer l'indépendance des magistrats qui sont amenés à intervenir. La Cour européenne estime, depuis un arrêt Beaumartin de 1994, qu’est indépendant le juge qui n'a pas besoin pour rendre sa décision de prendre conseil auprès du pouvoir exécutif. Par exemple, si le juge devait demander au ministre des Affaires étrangères la manière d’interpréter un traité, il ne pourrait pas être considéré comme indépendant.

C'est l'arrêt Piersak contre Belgique du 1er octobre 1982 qui distingue entre « une démarche subjective essayant de déterminer ce que tel juge pensait dans son for intérieur en telle circonstance et une démarche objective amenant à rechercher s'il offrait des garanties suffisantes pour exclure à cet égard tout doute légitime ».

Deux aspects sont à retenir :

l'impartialité subjective qui se présume jusqu'à preuve contraire, signifie que le juge ne doit manifester ni parti pris ni préjugé personnel ;
l'impartialité objective signifie que la juridiction doit offrir des garanties suffisantes pour exclure tout doute légitime provenant des conditions d'organisation de l'institution judiciaire ou de l'intervention du juge, compte tenu justement de ses interventions antérieures qui ont pu lui donner une certaine connaissance de l'affaire.

La publicité du jugement et des débats

Les débats d'un procès doivent être publics, mais ils peuvent connaître des exceptions (témoignage de mineurs...), au nom de l'intérêt général. Toutefois, les jugements doivent être prononcés de façon publique. De la même façon, la Cour européenne estime que le huis clos pouvait être imposé pour la protection de l'intérêt général. Elle a cependant estimé que le plaideur devait être à même de renoncer de son plein gré au principe de la publicité des débats.

Dans un arrêt Pretto de 1983, la Cour européenne a jugé que la publicité protégeait le justiciable contre une justice secrète, la publicité contribuant ici à préserver la confiance dans les tribunaux. La publicité des débats donne une transparence à la justice et permet d’assurer un principe d’impartialité.
La célérité de la justice

Sur les autres projets Wikimedia :

Organisation juridictionnelle (France), sur Wikinews

L'article 6 alinéa un de la Convention européenne dispose que si toute personne a le droit de s'adresser au juge, encore faut-il que ce dernier intervienne dans un délai raisonnable. Or, très souvent, la justice française met un certain temps avant de rendre ces décisions. C'est le cas en particulier lorsque le justiciable a des difficultés à trouver la juridiction compétente, le plus souvent en raison de la séparation entre les juridictions administratives et judiciaires.

C'est la raison pour laquelle la France a été condamnée le 10 février 1995, dans une affaire (Allenet de Ribemont contre France) où les juridictions judiciaires et administratives refusaient chacune de se déclarer compétentes. La Cour européenne a d'ailleurs précisé que la justice devait être accélérée, dès lors que l'intérêt de la personne était directement en jeu, soit parce qu’elle était incarcérée, soit parce que sa durée de vie était limitée.
Les juridictions judiciaires
Article détaillé : Ordre judiciaire en France.

Les juridictions de l'ordre judiciaire sont notamment compétentes pour le pénal et pour régler les litiges entre particuliers. Elles peuvent intervenir soit dans le domaine contentieux (litige entre personnes), soit dans le domaine gracieux (autorisation demandée à une juridiction : changement de régime matrimonial par exemple).

À titre d'exception, elles peuvent également intervenir à propos de certains litiges qui interviendraient entre l'État et les particuliers. C'est le cas par exemple lorsqu'en matière d'expropriation, l'exproprié n'est pas d'accord sur le montant de son indemnisation ; également en cas d'accident de la circulation, lorsqu'un des véhicules appartient à l'administration et que la victime est une personne privée, le contentieux ressort également du juge civil.

Il existe deux degrés de juridiction : on établit d'abord la véracité de l'incrimination supposée, puis, le cas échéant, on applique la peine prévue.
Les juridictions administratives
Article détaillé : Ordre administratif en France.

Les juridictions administratives sont celles qui sont compétentes pour juger des litiges entre l'État, les collectivités territoriales, les établissements publics (qui constituent les principales hypothèses de personnes morales de droit public), et les particuliers, ou entre deux personnes morales de droit public. Toutefois, dans certaines hypothèses, c'est l'ordre judiciaire qui sera compétent, pour ce qui est relatif à l'état des personnes, aux dommages pour des atteintes au droit de propriété (par exemple aux dommages résultant d'accidents de véhicules).

Alors que les magistrats judiciaires sont formés par l'École nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux, les membres du Conseil d'État, des juridictions financières, des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel sont recrutés notamment par la voie de l'École nationale d'administration (ENA) ou de concours spécifiques.
Les juridictions en dehors des ordres
Articles détaillés : Tribunal des conflits (France) et Conseil constitutionnel (France).

Les juridictions « en dehors des ordres » sont des juridictions qui se placent en réalité au-dessus de ceux-ci.

C'est le cas du Tribunal des conflits, qui détermine si c'est l'ordre judiciaire ou l'ordre administratif qui peut être compétent, lorsqu'il existe un conflit de compétence.

C'est aussi le cas du Conseil constitutionnel, dont les décisions s'imposent aux pouvoirs publics, et à toutes les autorités administratives ou judiciaires.
Les juridictions politiques

Les juridictions politiques (Haute Cour de justice et Cour de Justice de la République) peuvent être comprises comme étant des juridictions pénales. Toutefois, elles dérogent au droit commun par les personnalités qui sont jugées, c'est-à-dire le président de la République et les ministres des gouvernements, par la composition de la juridiction, qui est composée de parlementaires, et aussi par des questions de procédure qui diffèrent.
La Haute Cour
Articles détaillés : Haute Cour de justice (France) et Statut pénal du président de la République française.

La Haute Cour est la seule cour qui peut juger le président de la République « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat » (article 68 de la Constitution).
La Cour de justice de la République
Article détaillé : Cour de justice de la République.

Créée en 1993 à la suite de l'affaire du sang contaminé et de la multiplication des affaires politico-financières, la Cour de Justice de la République (CJR) est chargée de juger les infractions commises par les ministres pendant l'exercice de leurs fonctions.

Contrairement à la Haute Cour de Justice, la CJR peut être saisie sur requête individuelle, effectuée par un particulier. Ces requêtes sont néanmoins filtrées par une commission des requêtes, qui va juger de l'opportunité de saisir, in fine, la CJR. Cette juridiction comprend 15 juges. Douze d'entre eux sont des parlementaires, membres de l'Assemblée Nationale ou du Sénat, les trois autres étant des magistrats professionnels.
Les juridictions coutumières des départements et régions d'outre-mer
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Les Français et leur justice
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D'après un sondage de février 2014, trois quarts des Français estiment que la justice de leur pays « fonctionne mal7. » Ce sondage vient dans un contexte d'impopularité de la garde des Sceaux, Christiane Taubira8 ; est également noté qu'il s'agit là d'« un niveau de défiance jamais atteint depuis 1962 et les premières enquêtes sur ce thème8. »

La défiance entre les Français et la magistrature ne date pas d'hier. En effet, sous l’Ancien Régime, les nobles robins des parlements (des cours souveraines de justice) étaient très mal vus de la population.[réf. souhaitée]

Pour le professeur Jean Pradel, on peut avancer trois causes à cette défiance des français envers la justice qui expliquent également certains dysfonctionnements de la justice française : la manque de magistrats par habitants, le trop grand nombre de lois et la politisation de la justice9.
Bibliographie
Généralités

Institutions juridictionnelles, Jean-Pierre Scarano, Ellipses, 2005, (ISBN 2729823603)
Institutions judiciaires, Roger Perrot, Montchrestien, 11e édition, (ISBN 2707613541)
Institutions judiciaires : Édition 2005, de Jean Vincent, Serge Guinchard, Gabriel Montagnier, André Varinard, Précis-Dalloz, (ISBN 2247062598)

Témoignages

Erick Maurel, Paroles de procureur (éd. Gallimard, 2008 - PARIS - ISBN 978-2-07-011977-6 )

Références

↑ Sur laquelle, v. l'ouvrage de référence chez Dalloz éditeur : Institutions juridictionnelles, 10e édition, septembre 2009, 11e en septembre 2011, par Serge Guinchard, André Varinard et Thierry Debard ;
↑ Chiffres clés du Ministère de la Justice [archive], site ministériel.
↑ Commission européenne pour l'efficacité de la justice (CEPEJ), Systèmes judiciaires européens. [archive], Édition 2008 (données 2006) : « Efficacité et qualité de la justice ». Cité par David Servenay, Dati fait preuve de « lâcheté », disent les juges [archive], Rue 89, 10 octobre 2008.
↑ Circulaire relative à l’entrée en vigueur du décret no 2005-460 du 13 mai 2005 relatif aux compétences des juridictions civiles, à la procédure civile et à l’organisation
↑ Cependant, certains litiges jugés en premier et dernier ressort peuvent avoir des effets très importants quant au nombre de personnes concernées et quant aux conséquences financières. Ainsi, devant les tribunaux administratifs, l'annulation d'un tableau d'avancement de la fonction publique est susceptible de concerner plusieurs centaines de personnes et d'avoir des effets sur l'ensemble de la carrière et de la retraite se chiffrant en plusieurs dizaines de milliers d'euros par personne.
↑ Sur l'ensemble du droit à un procès équitable, v. l'ouvrage de référence Droit processuel - Droits fondamentaux du procès, Dalloz éditeur, 6e édition, janvier 2011, par Serge Guinchard et alii ; l'auteur y développe toute la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme sur l'article 6, avec ses trois composantes qu'il conceptualise ainsi : droit à un juge, droit à un bon juge et droit à l'exécution d'une décision de justice ; l'ouvrage contient des exposés de droits allemand, américain, anglais et italien.
↑ « Trois quarts des Français estiment que la justice fonctionne mal », Le Monde.fr, 16 février 2014 (lire en ligne [archive])
↑ a et b « Pour 75% des Français, la justice fonctionne mal », L'Express, 16 février 2014 (lire en ligne [archive])
↑ Jean Pradel, « Quels juges pour quelle justice? », Revue française de criminologie et de droit pénal, vol. 3,‎ novembre 2014 (lire en ligne [archive]).
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:35

Une prison, centre de détention ou pénitenciernote 1 est un lieu d'emprisonnement. Par extension, le terme « prison » désigne également la peine d'incarcération.

Objectifs
Prison de La Tuilière à Lonay, Vaud, Suisse
Actuellement

Les fonctions des prisons varient selon les époques et les sociétés. La plupart du temps, il s'agit :

de punir une personne reconnue coupable d'une faute d'une certaine gravité ;
de protéger la société des personnes dangereuses ;
de décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi ;
d’obliger le détenu à faire pénitence ;
d'inciter le détenu à poursuivre des études ou une activité destinées à le réinsérer ou le réhabiliter ;
de neutraliser les opposants politiques (dans les régimes dictatoriaux) ;
d'empêcher des prévenus de prendre la fuite ou de compromettre leur futur procès (on parle alors de détention provisoire).

Le « paradoxe pénitentiaire » exprime la contradiction entre les fonctions de répression et de réhabilitation1.

Autrefois, la prison servait également à enfermer les malades mentaux de manière à les isoler de la société. Depuis, la majorité des pays disposent d'hôpitaux psychiatriques mais les prisons contiennent une population relativement importante de personnes souffrant de troubles mentaux.

On attribue principalement sept principes à la prison :

correction : amendement, remplacement social ;
classification : répartition dans des établissements pénitentiaires selon différents critères (âge, sexe, gravité de l'acte, etc.) ;
modulation : où le déroulement de la peine passe par différentes étapes (privation de liberté, assignation à résidence suivie de libération conditionnelle avant la liberté) ;
travail : comme obligation et comme droit (tout condamné a le droit de travailler plus que l'obligation de travailler), le travail pénitentiaire2 pourrait contribuer à la réinsertion professionnelle des détenus3 ;
éducation : le traitement d'un condamné a pour but sa resocialisation (Erving Goffman prétendra que, au contraire, ces institutions totales loin de resocialiser les individus, pouvaient provoquer chez lui une déculturation entraînant son incapacité à se réadapter à la société ambiante) ;
contrôle : nécessite un personnel spécialisé ;
institutions annexes : il faut une assistance apportée au détenu lors de sa sortie de prison, au moment de la réelle resocialisation.

Le nombre de personnels d'encadrement est passé de 5 % du nombre des détenus au milieu du XIXe siècle à près de 30 % de nos jours.
Évolution dans l'histoire
Une peine inexistante dans l'Antiquité
Coupe schématique de la prison du Tullianum. Le cachot inférieur est traditionnellement celui des condamnés à mort

Dans l'Empire romain4 la prison n'existe pas en tant que telle : s'il y a privation de liberté, la détention ne s'effectue qu'à titre accessoire, c'est-à-dire en l'attente d'un jugement ou d'une exécution. En règle générale, l'enfermement est de courte durée, de quelques jours à quelques mois (bien qu'en droit romain, le juge étant chargé de fixer la date de l'exécution en cas de peine capitale, celle-ci peut de facto se transformer en sorte de peine de prison à perpétuité, non prévue par les textes).

Le système pénal prévoit la réduction en esclavage pour dettes ; c'est aussi le sort qui attend les prisonniers de guerre.

Ainsi, durant toute cette période et jusqu'au Haut Moyen-Âge la prison n'existe ni comme peine, ni comme institution : elle n'est pas prévue dans les budgets, et son existence se limite au carcer romain5,6 à quelques donjons et à la célèbre « prison pour dettes », laquelle constitue une détention préventive visant à contraindre le condamné à payer ses dettes et non en un châtiment. La Coutume de Normandie prévoit ainsi la « prison ouverte », c'est-à-dire l'assignation à résidence dans un quartier ou une ville en cas de non-paiement des dettes ; si le sujet désobéit à cette assignation, il peut faire l'objet d'une détention réelle. Certains historiens du droit ont néanmoins relevé quelques exceptions, certains textes, dont la Coutume de Bretagne, mentionnant la possibilité, pour des affaires exceptionnelles, d'une peine de « prison de longue durée » à titre répressif. Par ailleurs, des « maisons de force » sont parfois utilisées mais il s'agit de peines de sûreté pour les fous.
Le mur étroit, pénitence pour l'Inquisition
Article détaillé : emmurement.

Par ailleurs, à partir du XIIIe siècle, la prison en tant que peine répressive et « thérapeutique » se développe par les lois séculières (roi, villes qui prescrivent l'enfermement dans les prisons laïques, de la geôle au cul-de-basse-fosse)7 mais aussi par le droit canon (enfermement dans les monastères), l'Église romaine n'ayant pas le droit de prononcer des peines capitales. Dans les monastères au cours du chapitre des coulpes le moine doit avouer sa faute (sa coulpe) devant ses frères : à défaut, c'est par la délation qu'est connue une faute, publiquement, dans la communauté. À la suite de la reconnaissance de la faute, la sanction tombe : elle est fixée par la règle monastique et va d'une sanction légère à l'excommunication. Celle-ci s'accompagne une peine d'enfermement; soit dans sa cellule, soit au cachot. La peine n'est pas un simple châtiment : c'est aussi le rachat et la promesse d'amendement du coupable, ce qui permet de moduler la sanction en fonction du repentir et du pardon accordé, gage de réconciliation8.

L'Inquisition, en reprenant les règles monastiques avec Bernard Gui, en particulier, dans sa lutte contre les cathares, ouvre la voie à la procédure inquisitoriale encore en vigueur au travers du juge d'instruction et à la peine de réclusion de longue durée en prison (peine discrétionnaire de l'inquisiteur, dont la durée et les modalités ne sont pas connues du condamné). Ces pratiques feront école, les officialités et tribunaux d’inquisition pouvant condamner des laïcs à la prison9.

Le mot « emmurement » signifiait mettre entre les murs et était synonyme d'emprisonnement10. Il existait le « mur étroit », soit la prison proprement dite, et le « mur large », avec un statut comparable à notre actuelle mise en résidence surveillée. La peine d'emprisonnement pouvait aussi être commuée en obligation d'effectuer un pèlerinage, le plus souvent en Terre Sainte, ou en condamnation à une amende11. Il existait toutefois une aggravation du mur étroit, le carcer strictissimus, où le condamné était enchainé dans un cachot et privé de tout contact jusqu'à sa mort12.
Une peine préventive dans l'attente du jugement
Prison de La Force, rue Saint-Antoine à Paris. L'ayant visité en 1783, le réformateur anglais John Howard déclara alors : « Les débiteurs sont aujourd'hui envoyés dans la nouvelle prison de l'hôtel de la Force, et les criminels à la Conciergerie ou au grand Châtelet. La déclaration du roi, qui annonça ce changement, contient quelques sentiments des plus humains et des plus éclairés à l'égard de l'administration des prisons ; sur la nécessité d'y établir des infirmeries spacieuses et aérées pour y placer les malades ; sur celle qui exige que les coupables y soient séparés, qu'il y ait des cours pour les hommes, des cours pour les femmes et pour les prisonniers des différentes classes. On y annonce l'abolition entière des cachots souterrains ; et on la fonde sur ce principe, qu'il est injuste que ceux qui peuvent être innocents, subissent d'avance le châtiment des coupables13. »
Monnaie interne à l'ancienne prison saint Lazare.

En 1670, la Grande Ordonnance voulue par Louis XIV, considère que l'emprisonnement ne constituait pas une peine mais une mesure préventive, en attendant un jugement ou un châtiment. On parle alors parfois de « prise de corps », définie par exemple par Guyot (1728-1816) dans son Répertoire de jurisprudence ainsi :

« C'est l'action par laquelle on saisit un homme au corps pour quelque affaire criminelle, en vertu d'un décret ou ordonnance du juge. […] Pour décréter un accusé de Prise de corps, il faut non seulement que le crime dont il est question mérite une peine afflictive ou infamante, mais encore qu'il y ait contre l'accusé une preuve ou du moins une demi-preuve résultante d'une information préalable. L'article 8 du titre 10 de l'ordonnance du mois d'août 1670 admet néanmoins diverses exceptions à cette règle… »

Dans l'entrée « Prison », où Guyot s'insurge contre les mauvaises conditions de détention et s'étonne de la persistance des cachots, il définit la prison en tant que :

« lieu de sûreté dans lequel on retient l'accusé qui a mérité qu'on décernât contre lui un décret de prise de corps, & le débiteur contre lequel il a été rendu un jugement qui le condamne par corps à payer une somme quelconque, à quoi il n'a pas satisfaite. La Prison n'étant pas instituée par la loi comme un séjour de peine, elle ne devroit donner à celui qui y est retenu d'autre contradiction que celle d'être privé de liberté. »

Il souligne toutefois dans cet article l'existence de quelques exceptions :

« Quoique nous ayons dit que la Prison ne doive pas être considéré comme une peine, il est pourtant vrai qu'elle s'inflige par forme de correction à ceux qui sont arrêtés d'ordre du roi, ou de la police, & qui, après avoir subi une captivité plus ou moins longue en proportion de leur délit, sont rendus à la liberté.
Il y a des cas, très rares à la vérité, où un accusé est condamné à la Prison perpétuelle ; mais ce n'est qu'une commutation d'une peine plus forte, telle que celle des galères, ou de la peine de mort, & elle est prononcée par lettres du prince. »

La hiérarchie sociale se retrouve dans les prisons d'Ancien Régime qui comprennent deux quartiers, le quartier du Commun (pauvres dormant sur la paille) et le quartier de la pistole (riches payant au geôlier des frais de geôlage pour disposer d'une chambre à part et autres commodités : vivres, boissons, livres)14.
Surveiller et punir, ou la naissance de la prison
Le Pénitencier de Dorchester au Nouveau-Brunswick, Canada, lequel fait partie du Service correctionnel du Canada. Mis en fonction en 1880 comme prison à sécurité maximale, il sert en 2010 de lieu de détention de niveau moyen.

Dans son célèbre ouvrage Surveiller et punir, Michel Foucault indique que son utilisation comme peine sanctionnant la délinquance est un phénomène récent qui s'est réellement institué au cours du XIXe siècle, alors qu'auparavant la prison ne servait qu'à retenir les prisonniers dans l'attente d'une véritable peine, supplice, exécution ou bannissement. Les prisonniers étaient retenus dans un même espace avec leurs affaires personnelles et devaient payer leur nourriture. La désorganisation était telle que les suspects d'une même affaire pouvaient facilement s'entendre sur une version des faits avant leur procès.

Michel Foucault cite le Grand Renfermement ou encore La Nef des fous comme exemples particuliers de privation de liberté antérieurs à l'époque moderne. Contrairement à la prison qui établit une peine à la mesure de la faute, il s'agissait de phénomènes d'exclusion où les populations déviantes (délinquants, fous, malades, orphelins, vagabonds, prostituées, etc.) étaient enfermées pêle-mêle en dehors du regard des honnêtes gens sans autre ambition que de les faire disparaître.

L'émergence de la prison s'est faite avec une mise au secret du traitement de la délinquance. Les exécutions publiques se sont tenues dans des lieux de plus en plus discrets jusqu'à être totalement retirées de la vue de la foule. Les supplices considérés comme barbares devaient être remplacés par autre chose. Foucault indique que le choix de la prison était plutôt un choix par défaut, à une époque où la problématique était encore très majoritairement de punir le délinquant ; la privation de liberté était la technique coercitive la plus évidente et la moins barbare qui pouvait être imaginée. Il affirme que dès le début l'efficacité de la prison a été remise en cause.

La prison a immédiatement évolué, elle est devenue ce que Foucault nomme une institution disciplinaire, son organisation visant un contrôle total du prisonnier par une surveillance discrète de tous les instants15. Il a trouvé dans l'idée du panoptique de Jeremy Bentham la parfaite illustration de la nouvelle technique carcérale.

L'analyse foucaldienne a cependant été partiellement remise en question et rendue plus complète, notamment avec les travaux de sociologie de l'expérience carcérale de Gilles Chantraine. Pour cet auteur, si le châtiment n'existe plus, il a néanmoins laissé place à une autre forme de châtiment du corps, prenant une forme moins violente et en accord avec les valeurs des démocraties occidentales.

Les ambitions pour la prison ont évolué avec le temps. Peu à peu, l'idée que le prisonnier devait réparer le mal qu'il avait fait à la société a émergé dans les esprits. L'emprisonnement devait donc s'accompagner de travail, le délinquant payait en prison une dette, non pas à ses victimes mais à la société tout entière, que son comportement avait lésée. Après avoir fait son temps et payé sa dette le délinquant pouvait ressortir blanchi pour prendre un nouveau départ. Là encore l'application de cet idéal n'a pas été considérée comme une réussite.

Une quatrième vision de la prison comme lieu de rééducation est enfin apparue. La prison avait alors l'ambition de changer les délinquants pour les adapter à la vie normale en société. L'idée forte était celle du redressement, donner une forme adéquate à des délinquants qui auraient « poussé de travers ».

La prison d'aujourd'hui est un héritage de ces idéaux qui ne s'excluent pas, la prison se justifie plus ou moins en fonction des lieux et des périodes en fonction de ces quatre idéaux de l'enfermement.

Lorsque la privation de liberté s'impose au XIXe siècle comme la clé de voûte du système pénal, le débat sur les modalités d'administration de la peine d'enfermement se pose dans des termes identiques dans l'ensemble des pays occidentaux. Il s'inscrit dans le prolongement des réflexions des juristes (Cesare Beccaria) et des philanthropes (John Howard) du siècle des Lumières et donne lieu à la création d'organismes dédiés, comme la Société royale pour l’amélioration des prisons en France (1819). Cette expertise s'appuie sur un véritable « tourisme pénitentiaire »16 dont l'archétype est la série de voyages effectuée par John Howard, qui sillonne de 1773 à 1777 l'Europe entière, de la Russie au Portugal, pour examiner les différents systèmes pénitentiaires17. Aux XIXe siècle, le détour par les États-Unis s'impose comme une étape obligée de ces inspections comparatives, comme en témoigne le voyage entrepris par Alexis de Tocqueville et Gustave de Beaumont, qui fournit la matière de leur livre, Du système pénitentiaire aux États-Unis et de son application (1832). La prison génère une littérature abondante et un réseau de correspondances international qui trouve dans les années 1840 un cadre d'expression institutionnalisé avec l'organisation les premiers congrès pénitentiaires internationaux18.

Ces débats s'organisent autour de deux grands pôles : un courant philanthropique qui, porté par l'optimisme des Lumières sur les capacités d'amendement de l'être humain, veut faire de la prison un lieu de rédemption et de réforme du condamné ; un courant plus pessimiste qui, doutant de la plasticité de la nature humaine, conçoit avant tout la prison comme un lieu de pénitence où le prisonnier devra purger sa dette à l'égard de la société. Ces deux positions s'expriment déjà dans les débats révolutionnaires concernant le code pénal de 1791 : d'un côté, Lepeletier de Saint-Fargeau estime que la prison offre au condamné « avec le temps, la possibilité et l'intérêt de devenir meilleur ». De l'autre, Brillat-Savarin, qui tient la métamorphose du prisonnier en bon citoyen pour une « fastueuse utopie »19, se fait le héraut de la peine de mort.

Le principal point d'achoppement est celui des conditions de la détention. Si le panoptique de Bentham réunit, en théorie du moins, un consensus assez large, l'adoption de la cellule individuelle fait l'objet de vives controverses. Les deux principaux modèles en concurrence sont américains : celui de la prison d'Auburn combine isolement cellulaire la nuit et travail collectif, mais dans le silence, un silence imposé par le fouet constate Tocqueville20, pendant le jour ; celui de Philadelphie, élaboré par les Quakers à Cheryl Hill (1822), impose un isolement cellulaire de jour comme de nuit21 ; les promenades sont individuelles, les prisonniers menés yeux bandés jusqu'à leur cellule. Dans l'un comme l'autre cas, toutefois, on considère que l'isolement des prisonniers est indispensable pour prévenir le risque d'une corruption encore plus grande des détenus.

En France, Charles Lucas est le chef de file des détracteurs du cellulaire intégral21, jugé tellement dur qu'il hypothèque toute chance de réforme du prisonnier ; peut-être même est-il susceptible de le mener à la folie. Point sur lequel les partisans de l'isolement font intervenir l'autorité de l'Académie de médecine qui leur donne raison par la voix du docteur Lélut22. L'Église catholique prend pour sa part partie contre l'isolement total, au motif qu'elle ne permet pas l'exercice collectif du culte23. Contre Lucas figurent notamment Beaumont et Tocqueville, qui fustige, en privé du moins, les utopies des philanthropes24. S'il doute de la capacité réformatrice de la prison, hormis peut-être pour les plus jeunes des détenus, Tocqueville veut en faire, d'abord et avant tout, un organe efficace de « défense de la société »25.
Catégorisation des détenus

Le système pénitentiaire repose sur la production de catégories de classification des détenus toujours plus fines. La séparation des enfants s'impose progressivement au XIXe siècle, en mettant en concurrence deux modèles : celui de la prison pour enfants, dont la Petite Roquette devient une des références en Europe et celui de la colonie pénitentiaire, expérimenté à partir de 1837 à Mettray. La colonie pénitentiaire de Mettray de Frédéric-Auguste Demetz se présente comme un modèle alternatif qui entend régénérer les adolescents par le contact avec la nature et le travail de la terre. Elle inspire directement plusieurs projets européens, comme le « Mettray hollandais » de Willem Suringar26.

La séparation des sexes fait figure de véritable obsession chez les théoriciens pénitentiaires, préoccupés des dangers que ferait courir la promiscuité à la moralité. À l'image de Bérenger, on considère ainsi qu'il faut « que les deux sexes ne se voient jamais, ne s'entendent jamais, et n'assistent pas même en commun [...] au service divin »27. Les femmes ont ainsi leurs lieux de détention propres, comme la Saint-Lazare à Paris.

La nature des crimes et des délits, les récompenses et les punitions sont d'autres principes de différenciation. Mouvantes au gré de la conjoncture politique, les conditions de détention des prisonniers politiques sont traditionnellement plus souples que celles des droits communs. En France, ce principe est notamment renforcé par la réforme du code pénal de 1832 à l'issue de laquelle les « politiques » sont cantonnés dans des quartiers spécifiques où le travail ne leur est pas imposé28.
Les peines de substitution
Le Louisiana State Penitentiary, une prison du Louisiana Department of Public Safety and Corrections, la Paroisse de Feliciana Ouest, Louisiane, États-Unis

La peine de prison peut :

coûter cher à la communauté nationale ;
ne pas remplir le rôle qui était prévu ;
avoir des effets secondaires négatifs. La privation de liberté est durement ressentie par les prisonniers et dans certains cas, la prison peut nuire à la capacité de s'autodéterminer donc à la réinsertion du prisonnier.

Pour ces raisons, la majorité des démocraties prévoient des condamnations à des peines de substitution (appelées aussi peines alternatives) comme :

un travail d'intérêt général (appelé « travail communautaire » au Québec) ;
le port d'un bracelet électronique de surveillance fixe ou mobile ;
une amende (qui peut s'ajouter à l'incarcération ; voir les cas de contrainte par corps, allongeant jusqu'à deux mois la peine de prison, notamment dans le cas de trafic de stupéfiants) ;
un sursis à la peine de prison : il est souvent assorti d'une mise à l'épreuve (obligation de soins, de travail, de formation, d'indemnisation des parties civiles, etc.). Le non-respect de cette mise à l'épreuve entraîne une révocation du sursis. Le condamné va alors purger sa peine ferme dans un établissement pénitentiaire. À celle-ci s'ajoutera éventuellement sa nouvelle peine ;
un ajournement de peine ;
un placement extérieur ;
la confiscation des objets ayant permis la réalisation des infractions.

Droit
Porte de prison à l’ancienne

Aujourd'hui, dans la majorité des pays, la seule autorité pouvant mettre en prison une personne est la justice. Cependant, d'autres formes de privation de liberté peuvent, selon les pays, être décidées par d'autres autorités (police, armée, douanes, médecins, etc.).
Prison et droits de l'homme
Article connexe : Droit de vote des personnes condamnées.

Les quatre droits fondamentaux de l'homme sont, d'après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression ; le premier de ces droits est – par nature même – suspendu pendant la durée d'une peine carcérale. Mais le deuxième et le troisième (propriété et sûreté, c'est-à-dire la protection contre un emprisonnement arbitraire) sont quant à eux garantis, une fois effectués les paiements de dommage et intérêts aux victimes en ce qui concerne la propriété. En théorie, l'incarcération ne doit porter atteinte qu'à la liberté d'aller et venir[réf. nécessaire]. En France, l'enseignement dispensé dans les prisons par du personnel pourvu de la qualification requise (dans le primaire, le secondaire et même le supérieur29) permet à certains détenus d'obtenir un niveau qu'ils n'avaient pu atteindre hors du monde carcéral30.

En pratique, la peine de prison pèse sur de nombreux droits fondamentaux (expression, vie de famille, droits civiques, intimité, dignité, sexualité, accès à la santé, à l'éducation et à la culture). Progressivement, les détenus acquièrent le droit de contester les décisions de l'administration pénitentiaire, avec des variations importantes selon les pays et les époques. Ainsi, le Conseil de l'Europe a publié les Règles pénitentiaires européennes qui portent à la fois sur les droits fondamentaux des personnes détenues, le régime de détention, la santé, l’ordre et la sécurité des établissements pénitentiaires, le personnel de l’administration pénitentiaire, l’inspection et le contrôle des prisons. L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime aussi demande les soins spéciaux pour les vulnérables, y compris les personnes handicapées et LGBT selon la Convention relative aux droits des personnes handicapées et les Principes de Jogjakarta, autant que la Convention contre la torture et les autres traités sur les droits de l'homme31.
Critiques
Mur d'une prison française, à Villeneuve-les-Maguelone

La prison est régulièrement critiquée pour différentes raisons. Il est important de séparer les différents mouvements contestataires.
La vie dans les prisons

Pour ses conditions de vie très dures, parfois inhumaines, ainsi que pour le manque de moyens donné à l'institution carcérale tant au niveau du personnel que du matériel32, des associations comme l'Observatoire international des prisons (OIP) ou Ban Public (Paris) luttent pour l'humanisation des conditions de détention (voir Otto Kirchheimer et Georg Rusche sur la notion de less eligibility dans leur livre Peine et structure sociale). Quelques universitaires (comme Martine Herzog-Evans, Éric Péchillon ou Jean-Paul Céré) travaillent à faire émerger un droit pénitentiaire permettant un contrôle effectif des conditions de détention et une réflexion sur le sens de la peine. Cette notion explique pourquoi les conditions dans les prisons s'améliorent. En France, les dépenses de l'État pour les prisons sont passées de 1,2 milliard en 2000 à 2,7 milliards en 201033.

Les critiques et opposants à la prison évoquent souvent une citation généralement attribuée à Albert Camus en français et à Fiodor Dostoïevski en anglais : « Nous ne pouvons juger du degré de civilisation d'une nation qu'en visitant ses prisons » ou « l'État de droit ne doit pas cesser à la porte des prisons », et « The degree of civilization in a society can be judged by entering its prisons ».
Abolitionnisme
Article détaillé : Abolition de la prison.
Une affiche du Secours Rouge, 1970

Certains mouvements, qualifiés d'abolitionnistes s'opposent au principe même de la prison.

La lutte pour l'abolition des prisons a été très forte en France à la fin des années 1970, avec la création par des intellectuels (dont Michel Foucault et Pierre Vidal-Naquet) du Groupe d'information sur les prisons (GIP), puis du Comité d'action des prisonniers (CAP) par des détenus et des ex-détenus.

Aujourd'hui, c'est l'Envolée, journal anti-carcéral et libertaire paraissant quatre fois par an, qui donne la parole à des prisonniers et proches de prisonniers en publiant lettres et compte-rendus de procès. Un moyen pour eux de lutter "contre la justice et l'enfermement"34.

Certains, comme Thierry Lévy, pensent que les nouvelles technologies biométriques permettraient de se passer de la prison, tout en effectuant un contrôle réel et pénible sur les condamnés. Il existe une inspiration libertaire qui depuis longtemps, milite contre l'institution même de la prison, en tant qu'instrument au profit de l'exploitation. C'est dans cet état d'esprit qu'on retrouve les arguments du biologiste Thierry Lodé ou de Catherine Baker, qui estiment que la prison est une institution néfaste et criminogène35.
Réductionnisme

À la différence du courant précédent, les réductionnistes ne veulent pas supprimer la prison, mais la réserver aux personnes les plus dangereuses. Partant du principe que la prison est la peine la plus chère (elle coûte 3 700 €33 par mois et par détenu en France en 2010), la moins efficace (les taux de récidive à la sortie sont plus importants que pour toute alternative à l'incarcération) et celle qui désocialise le plus les individus au lieu de permettre leur réinsertion, les réductionnistes proposent de recourir en priorité aux alternatives à l'incarcération (obligation de soins, suivi socio-éducatif, travail d'intérêt général, amende, suspension du permis de conduire, sursis avec mise à l'épreuve, etc.) pour la très grande majorité de détenus qui ne sont condamnés qu'à de très courtes peines de prison (la durée moyenne d'incarcération est de huit mois). La prison serait alors seulement le dernier recours.
Les mutins

Aujourd'hui, les idées abolitionnistes sont défendues surtout dans des mouvements de prisonniers, des mutineries et les textes de revendication qui sont alors publiées (voir notamment Daniel Koehl, Révolte à perpétuité sur la mutinerie de Saint-Maur). Au quotidien, de nombreux détenus formulent également une critique sociale qui va parfois jusqu'à la grève concertée (voir notamment Fabrice Guilbaud36).
Notes et références
Notes

↑ Le terme « pénitencier » est un québécisme désignant les établissements accueillant les prisons sous juridiction du gouvernement fédéral, plutôt que celles sous juridiction provinciale.

Références

↑ Martine Herzog-Evans, La prison dans la ville, 2009, 136 p. (ISBN 9782749211046)
↑ Fabrice Guilbaud, « Le travail pénitentiaire : sens et articulation des temps vécus des travailleurs incarcérés, », Revue française de sociologie,, vol. 49, n° 4, pp. 763-791,‎ 2008.
↑ Marc Baader et Evelyne Shea, « Le travail pénitentiaire, un outil efficace de lutte contre la récidive ? », Champ pénal, vol. IV,‎ 2007 (ISSN 1777-5272, lire en ligne [archive]).
↑ Cécile Bertrand-Dagenbach, Alain Chauvot, Michel Matter, Jan-Marie Salamito, Carcer. Prison et privation de liberté dans l’Antiquité classique, De Boccard, 2000, 250 p. (ISBN 978-2701801278)
↑ Yann Rivière, « Carcer et uincula : la détention publique à Rome (sous la République et le Haut-Empire) », Mélanges de l'Ecole française de Rome – Antiquité, vol. 106, no 2,‎ 1994, p. 579-652
↑ Le mot carcer désigne un « lieu d'incarcération » alors que uincula peut désigner uniquement les chaines et custodia la garde militaire ou d'autres formes de détention que la prison.
↑ Jacques Chiffoleau, Claude Gauvard et Andrea Zorzi, Pratiques sociales et politiques judiciaires dans les villes de l’Occident à la fin du Moyen Âge, Collection de l’École française de Rome, 2007 (ISBN 978-2-7283-0777-7), p. 527-551
↑ Sur la violence de cette règle, voir La Religieuse, roman de Diderot et film de Jacques Rivette, en particulier la première partie du roman et du film
↑ Nicole Castan, André Zysberg (2002), Histoire des galères, bagnes et prisons en France, de l'Ancien Régime, édition Privat page 22, 23, 24
↑ Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003, p. 61.
↑ Jean Guiraud, L'Inquisition Médiévale, Grasset, collection « La Vie chrétienne », 1929
↑ Didier Le Fur, L'Inquisition: Enquête historique : France XIIIe - XVe siècle, Tallandier, p. 40
↑ orthographe originale, John Howard, Jean Lagrange, Louise-Félicité de Kéralio Robert, Etat des prisons, des hôpitaux et des maisons de force, Lagrange, 1788
↑ Caroline Legendre, Création et prison, Editions de l'Atelier, 1994, p. 39
↑ Heather MacDonald, « L'enfer de la prison », Revue française de criminologie et de droit pénal, vol. 5,‎ octobre 2015 (lire en ligne [archive])
↑ Marie-Sylvie Dupont-Bouchat, « Les prisons d'enfants. Du pénitencier à l'école de bienfaisance, en Belgique au XIXe siècle (1840-1914) », dans Remi Lenoir (dir.), Michel Foucault. Surveiller et punir : la prison vingt ans après. CREDHESS, Paris, 1996, p. 235.
↑ Michelle Perrot, « L'Europe pénitentiaire », dans Les Ombres de l'historie. Crime et châtiment au XIXe siècle. Flammarion, Paris, p. 227.
↑ Marie-Sylvie Dupont-Bouchat (1996), p. 232.
↑ Cité dans Jacques-Guy Petit, Ces peines obscures. La prison pénale en France (1780-1875), Fayard, Paris, 1990, p. 47.
↑ Michelle Perrot, « Tocqueville inconnu », dans Les Ombres de l'historie. Crime et châtiment au XIXe siècle. Flammarion, 2001, p. 154.
↑ a et b Perrot, p. 183.
↑ Perrot (2001), p. 184.
↑ Michelle Perrot (2001), p. 137.
↑ Perrot (2001), p. 149.
↑ Perrot (2001), p. 145.
↑ Marie-Sylvie Dupont-Bouchat (1996), p. 236.
↑ Bérenger, Des moyens propres à généraliser en France le système pénitentiaire..., Paris, 1836, p. 42. Cité par Perrot (2001), p. 186.
↑ Jean-Claude Vimont, La prison. À l'ombre des hauts murs, Gallimard, Paris, 2004, p. 33.
↑ Christian Chevandier, « Leçons à Fresnes, leçons de Fresnes. Un enseignement universitaire en prison », in Pierre V. Tournier, dir., Dialectique carcérale. Quand la prison s’ouvre et résiste au changement, Paris, L’Harmattan, 2012, p. 149-160.
↑ Aude Siméon, Prof chez les taulards, éditions Glyphe, 2012, 200 p. (ISBN 978-2-35285-082-3)
↑ Handbook on prisoners with special needs, p. 12-48 et p. 110 [archive]
↑ Un exemple en Belgique : Sophie Van Balberghe, Forest, l’inhumaine [archive], Politique, Bruxelles, no 77, novembre-décembre 2012.
↑ a et b http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/104000386/0000.pdf [archive] Le service public pénitentiaire : prévenir la récidive, gérer la vie carcérale, 2010.
↑ Qui sommes-nous ? http://lenvolee.net/qui-sommes-nous/ [archive]
↑ (fr) Catherine Baker, Pourquoi faudrait-il punir ?, Lyon, tahin party, 2004, 192 p. (ISBN 2-912631-11-4, présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive])
↑ Fabrice Guilbaud, "Contester et subir: formes et fondements de la critique sociale des travailleurs détenus", Sociétés Contemporaines, n°87, 2012. [1] [archive]

Voir aussi

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Bibliographie

Luigi Delia (dir.), Prison et droits: visages de la peine, dossier de L'Irascible n°5, Revue de l'Institut Rhône-Alpin de Sciences Criminelles, Paris, Editions Campus Ouvert, 2015.
George Benguigui, Fabrice Guilbaud, Guillaume Malochet, Prisons sous tensions, Champ Social, 2011, [2] [archive]
Grégory Salle, La Part d'ombre de l'État de droit, Éditions de l'EHESS, 2009.
Annie Kensey, Prison et récidive, Armand Colin, 2007
Loïc Wacquant, Les Prisons de la misère, Raisons d’agir, 1999
Catherine Baker, Pourquoi faudrait-il punir ?, Tahin Party, 2005, disponible gratuitement en ligne [archive] [PDF]
Philippe Combessie, Sociologie de la prison, La Découverte, Repères, 2004
Jean-Paul Céré, La prison, Dalloz, 2007
Jean-Paul Céré et C.E. Japiassù (dir.), Les systèmes pénitentiaires dans le monde, Dalloz, 2007
Isabelle Le Bourgeois, Derrière les barreaux, les hommes Femme et aumônier à Fleury-Mérogis, Desclée de Brouwer, 2002
Thierry Lodé 2008. Le droit d'être abolitionniste [archive]
Jacques-Guy Petit, Ces peines obscures. La prison pénale en France, 1789-1870, Paris, Fayard, 1990
Philippe Zoummeroff et Nathalie Guibert, La prison, cela n’arrive pas qu’aux autres, Albin Michel, 2006
Cour des Comptes, Gérer la vie carcérale, prévenir la récidive [archive], La Documentation Française, 2010

Filmographie

Le Trou (1960) de Jacques Becker d'après le récit de José Giovanni
La Solitude du coureur de fond (1962) de Tony Richardson d'après une nouvelle d'Alan Sillitoe
Papillon (1973) de Franklin J. Schaffner
Scum (1979) d'Alan Clarke
L'Évadé d'Alcatraz (1979) de Don Siegel
Brubaker (1980) de Stuart Rosenberg
Le Cachot (1982) de Michel Sibra
L'Addition (1984) de Denis Amar
Haute Sécurité (1989) de John Flynn
Fortress (1993) de Stuart Gordon
Zonzon (1998) de Laurent Bouhnik
Animal Factory (2000) de Steve Buscemi
Carton rouge (2001) de Barry Skolnick
Hunger (2008) de Steve McQueen
Course à la mort (2008) de Paul W.S. Anderson
Un prophète (2009) de Jacques Audiard
Bronson (2009) de Nicolas Winding Refn
Ne me libérez pas, je m'en charge (2009) de Fabienne Godet
Dog Pound (2010) de Kim Chapiron
Évasion (2013) de Mikael Håfström
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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:35

Articles connexes

Histoire des institutions françaises (1789-1958)
Carte judiciaire
Juridiction
Dualité des ordres de juridiction
Hiérarchie des normes en droit français (rapports entre les règlements, décrets, lois et traités internationaux)
Séparation des pouvoirs
Justice
Justice de paix en France
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Ministère public
Prison
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Métiers de l'organisation judiciaire

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Articles connexes

Sociologie

Délinquance
Sociologie de la prison
Panoptique
Michel Foucault, Surveiller et punir
Lutte anticarcérale

Lieu de détention et d'emprisonnement

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Centre de rétention administrative
Colonie pénitentiaire
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Organisme

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Divers

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Régime pennsylvanien

Liens externes

Observatoire international des prisons [archive]
Le portail multimédia sur les prisons françaises soutenu par l'OIP, le GENEPI, l'ACAT, la LDH, etc. [archive]
Histoire des prisons et de l’administration pénitentiaire française de l’Ancien Régime à nos jours [archive]



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Lieux

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MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:36

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

-----------------------------------------

Y'becca est soumis à toujours suivre un dossier médical, on ne peut se reposer sur des radios anciennes et toutes opérations auquel Lise Verdier ne peut être bâclé... Certains medecins oublient d'osculter la gorge quand un patien à une fiévre... Il est des gestes de précautions auquel la médecine n'a pas la droit de s'occulter... Y'becca doit répondre à ces faits là et son secouriste ne doit jamais dire jamais sur le fait que l'expérience ne donne jamais d'acquis et il est une chose auquel je voue une grande discipline et rigueur: Celle d'entendre la Prudence lorsque le temps le permet... quel que soit l'opération, on agit avec prudence du temps, de l'aspect et des allergies possibles auquel le patient ou la patiente peut être soumis en fonction de son age et de sa corpulence...

"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865). L'association pour Lise et pour vous, s'inspire de cette citation de Jean-Napoléon Vernier qui est si réelle sur l'aspect du courage d'être dans des situation auquel l'aspect humain se doit de se reconsidérer dans l'aspect de l'adversité dans l'être. Cette citation cherche à nous monter des aspects qui nous semblent enfoie par l'adversité et la douleur mais qui ne demande qu'à renaitre afin de permettre à la rose de devenir Rosier...


Aide pour le retour à domicile d’une personne lourdement handicapée.

L’Association Pour Lise et pour Vous, a but non lucratif, met à la disposition des personnes en situation de grand handicap et leurs familles, son expertise dans la prise en charge du retour au domicile.

Plus largement, l’association veut favoriser et permettre le développement des soins de qualité et le maintien à son domicile de tout enfant, adolescent ou jeune adulte, atteint d’une maladie grave ou d’un handicap lourd.

Nous sommes à votre écoute pour parler et construire ensemble de votre projet de vie, nous sommes à vos côtés pour le concrétiser.


Pour Lise Et Pour Vous
le Bourg Chevreau, 53600 SAINTE GEMMES LE ROBERT
Association humanitaire, d'entraide, sociale



"La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n'est qu'une fleur artificielle, qu'un colibri sans vie."
Citation de Jean-Napoléon Vernier ; Fables, pensées et poésies (1865)

"La beauté sans grâce est un printemps sans verdure."
Citation de Mirabeau ; Lettres à Sophie Ruffei (1777-1780)

"La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts."
Citation de Ninon de Lenclos ; Confessions (1700)

"On admire d'un coup d'œil la beauté, elle ne laisse plus rien à deviner ; la grâce se fait aimer peu à peu par des détails variés, imprévus, qui vous plaisent d'autant plus qu'ils vous surprennent, et ses petits défauts d'ensemble sont quelquefois des charmes qui nous attachent."
Citation de Louis-Philippe de Ségur ; L'ennui (1816)

"La grâce, ce charme suprême de la beauté, ne se développe que dans le repos du naturel."
Citation de Madame de Staël ; L'influence des passions (1796)

"La beauté ne déplaît jamais, mais sans la grâce, elle est dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder."
Citation de Voltaire ; Dictionnaire philosophique (1764)

"Les grâces préférables à la beauté, ornent la femme de tous ce qu'elles ont de séduisant."
Citation de Marie-Geneviève-Charlotte Darlus ; Traité des passions (1764)

"Il y a un art caché dans la simplicité qui donne une grâce à l'esprit et à la beauté."
Citation de Alexander Pope ; Maximes et réflexions morales (1739)

"Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie."
Citation de Victor Hugo ; Post-scriptum de ma vie (1901)

"Brillante de beauté, de grâces, de jeunesse, pour vous plaire, on accourt, on s'empresse."
Citation de Charles-Guillaume Étienne ; L'Intrigante, I, 9, le 6 mars 1813.

"Sans le fard de l'amour, par qui tout s'apprécie, les grâces sont sans force, et la beauté sans vie."
Citation de Antoine Bret ; La double extravagance, VII, le 27 juillet 1750.

"La beauté est la clef des coeurs, la grâce le passe-partout."
Citation de Paul Masson ; Les pensées d'un Yoghi (1896)

"La beauté réside dans la forme ; la grâce dans les mouvements, le charme dans l'expression."
Citation de Lucien Arréat ; Réflexions et maximes (1911)

"La grâce, plus belle encore que la beauté."
Citation de Jean de La Fontaine ; Adonis (1658)

Compte rendu de
TAY
La chouette effraie

XXXIV

« Quand on embrasse son enfant, disait Epictète, il faut se dire en son cœur : Demain peut-être seras-tu mort. ― C’est un affreux augure ! ― Il n’y a pas de mauvais augure à prévoir un fait naturel, répondait le philosophe ; ou bien, il serait aussi de mauvais augure de dire que les épis seront moissonnés ».

XXXV

Raisin vert, raisin mûr, raisin sec ; autant de changements, qui ne font point que la chose ne soit plus, mais qui font qu’elle devient ce qu’elle n’est pas actuellement.

XXXVI

« Il n’y a point de voleur pour notre libre arbitre ». C’est un mot d’Epictète.

XXXVII

Epictète disait encore qu’il faut se faire un art de bien donner le consentement de sa raison, et de ménager cet acquiescement en tout ce qui touche aux motifs d’action, afin que ces motifs soient toujours conditionnels, conformes à l’intérêt commun, et en rapport avec l’importance des choses. Il disait aussi qu’il faut s’abstenir absolument de tout aveugle désir, et savoir se détourner de tout ce qui ne dépend pas de nous.

XXXVIII

« Dans le combat que nous livrons, disait-il encore, il ne s’agit pas d’une mince affaire ; il s’agit de savoir si nous serons fous, ou si nous ne le serons pas ».

XXXIX

« Que voulez-vous avoir, disait Socrate, l’âme des êtres raisonnables ou l’âme des êtres privés de raison ? ― L’âme des êtres raisonnables. ― Mais, parmi ces êtres raisonnables, désirez-vous l’âme des bons, ou l’âme des méchants ? ― L’âme des bons. ― Alors, pourquoi ne cherchez-vous pas à l’avoir ? ― Parce que nous l’avons. ― Si vous l’avez, pourquoi donc toutes ces luttes entre vous, pourquoi toutes ces discordes ? »

------------------------------------

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.
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yanis la chouette




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CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca Empty
MessageSujet: Re: CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca   CORG, Les Compagnies républicaines de sécurité et Y'becca EmptyJeu 16 Fév à 10:44

Artaud Antonin, le chamanisme, Nazcas, Indiens et Y'becca
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t246-artaud-antonin-le-chamanisme-nazcas-indiens-et-y-becca

Thunderstruck, Compagnies républicaines sécurité et Y'becca
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t247-thunderstruck-compagnies-republicaines-securite-et-y-becca

Spitzer Hears Stellar 'Heartbeat' from Planetary Companion

A planet and a star are having a tumultuous romance that can be detected from 370 light-years away.

NASA's Spitzer Space Telescope has detected unusual pulsations in the outer shell of a star called HAT-P-2. Scientists' best guess is that a closely orbiting planet, called HAT-P-2b, causes these vibrations each time it gets close to the star in its orbit.

"Just in time for Valentine's Day, we have discovered the first example of a planet that seems to be causing a heartbeat-like behavior in its host star," said Julien de Wit, postdoctoral associate at the Massachusetts Institute of Technology, Cambridge. A study describing the findings was published today in Astrophysical Journal Letters.

The star's pulsations are the most subtle variations of light from any source that Spitzer has ever measured. A similar effect had been observed in binary systems called "heartbeat stars" in the past, but never before between a star and a planet.

Weighing in at about eight times the mass of Jupiter, HAT-P-2b is a relatively massive planet. It's a "hot Jupiter," meaning an exoplanet that is extremely warm and orbits its star tightly. But this hot Jupiter is tiny in relation to its host star, which is about 100 times more massive. That size difference makes the pulsation effect all the more unusual (For comparison, our sun is about 1,000 times more massive than Jupiter).

"It's remarkable that this relatively small planet seems to affect the whole star in a way that we can see from far away," said Heather Knutson, assistant professor of geological and planetary sciences at Caltech in Pasadena, California.

Known to the exoplanet community since 2007, HAT-P-2b was initially interesting to astronomers because of its "eccentric," or elliptical orbit. The planet spends most of its time relatively far from the star, but comes around for a close encounter every 5.6 days. Those are indeed hot dates for this planet, as it receives as much as 10 times the amount of light per unit area at closest approach than at its farthest point in the orbit.

Each time the planet swings around for that close approach, it appears to gives its star a little "kiss" as the gravitational forces of these two bodies interact. The star, in turn, beats like a heart as the planet travels around in its orbit again. For a less lovey-dovey analogy: The planet's gravity hits the star like a bell on closest approach, making it ring throughout the planet's orbit.

"We had intended the observations to provide a detailed look at HAT-P-2b's atmospheric circulation," said Nikole Lewis, co-author and astronomer at Space Telescope Science Institute, Baltimore. "The discovery of the oscillations was unexpected but adds another piece to the puzzle of how this system evolved."

Spitzer watched the planet-star interactions from the vantage point of our own solar system, in the telescope's Earth-trailing orbit around the sun, for about 350 hours between July 2011 and November 2015. Because of the system's alignment with respect to Earth, Spitzer was able to observe the planet cross directly in front of the star (in a process called a "transit") as well as behind it (called a "secondary eclipse"). These eclipses of the planet allowed scientists to determine that the pulsations originate from the star, not the planet. The point of closest approach occurs between the transit and secondary eclipse.

The planetary system still has scientists stumped. Calculations by co-author Jim Fuller, Caltech postdoctoral scholar, predicted that the pitter-patter of the star's vibrations should be quieter and at a lower frequency than what Spitzer found.

"Our observations suggest that our understanding of planet-star interactions is incomplete," said de Wit. "There's more to learn from studying stars in systems like this one and listening for the stories they tell through their 'heartbeats.'"

JPL manages the Spitzer Space Telescope mission for NASA's Science Mission Directorate, Washington. Science operations are conducted at the Spitzer Science Center at Caltech in Pasadena, California. Spacecraft operations are based at Lockheed Martin Space Systems Company, Littleton, Colorado. Data are archived at the Infrared Science Archive housed at the Infrared Processing and Analysis Center at Caltech. Caltech manages JPL for NASA. For more information about Spitzer, visit:

http://spitzer.caltech.edu

http://www.nasa.gov/spitzer

Les Contes d'Hoffmann est un opéra fantastique en un prologue, trois actes et un épilogue de Jacques Offenbach, livret de Jules Barbier d'après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré1, créé à l'Opéra-Comique de Paris, le 10 février 1881.

Cette œuvre, créée de façon posthume2, est aujourd'hui l'un des opéras français les plus représentés dans le monde.

Argument
Prologue - La taverne de maître Luther

Une taverne de Nuremberg. La Muse apparaît. Elle révèle son intention d'attirer l'attention d'Hoffmann sur elle seule et de lui faire renier toutes ses autres amours afin qu'il soit complètement dévoué à elle : la poésie. Elle prend pour cela l'apparence du meilleur ami d'Hoffmann, l'étudiant Nicklausse.

La prima donna Stella, qui interprète dans la salle voisine le Don Giovanni de Mozart, envoie une lettre à Hoffmann lui demandant de venir la rencontrer dans sa loge après le spectacle. Cette lettre, contenant la clé de la loge, tombe entre les mains du conseiller Lindorf, qui a alors l'intention d'aller dans la loge de Stella à sa place. À l'entracte de la représentation, Hoffmann arrive dans la taverne où des étudiants l'attendaient et les amuse avec l'histoire du nain Kleinzach avant qu'ils ne le pressent de raconter ses trois histoires d'amour.
Acte I - Olympia
Illustration de l'acte d'Olympia d'après la première de 1881

Hoffmann est amoureux d'Olympia, la « fille » du scientifique Spalanzani. Celle-ci s'avère en fait être un automate dont Coppélius, un charlatan, a fourni à Spalanzani les yeux et vient présenter sa créance. Il vend à Hoffmann des lunettes magiques qui lui font voir Olympia comme une vraie femme. Hoffmann se croit alors aimé d'elle mais Niklausse, perplexe, tente en vain d'avertir son ami. Alors qu'il valse avec Olympia, Hoffmann tombe et ses lunettes se brisent. C'est alors que Coppélius qui veut se venger du chèque sans provision que lui a remis Spalanzani, revient et détruit Olympia. Hoffmann se rend compte de la vraie nature de celle qu'il aimait, cependant que la foule ricane de la naïveté du poète.
Acte II - Antonia
La mort d'Antonia lors de la création en 1881.
De gauche à droite : Hippolyte Belhomme (Crespel), Marguerite Ugalde (Nicklausse), Pierre Grivot (Frantz), Émile-Alexandre Taskin (Miracle) et Jean-Alexandre Talazac (Hoffmann), entourant Adèle Isaac (Antonia)

La maison du conseiller Crespel à Munich. Hoffmann et Antonia s'aiment mais ont été séparés par Crespel, le père de celle-ci. Antonia vit sous l'emprise d'une terrible maladie et elle doit pour cela éviter de chanter à tout prix, ce qui est dommage car elle a hérité de la magnifique voix de sa mère, une cantatrice décédée. C'est donc pour cette raison que Crespel défend à sa fille de chanter et, du même coup, de fréquenter Hoffmann car ce dernier l'encourage à poursuivre sa carrière de chanteuse. Lorsque Crespel sort de chez lui, Hoffmann en profite pour s'introduire dans la maison afin de retrouver Antonia. Crespel revient alors et reçoit la visite du docteur Miracle qui le persuade de le laisser soigner sa fille. Caché, Hoffmann entend la conversation et apprend de quelle terrible maladie elle souffre. Il lui fait promettre d'abandonner le chant. Antonia accepte à contre-cœur mais alors qu'elle est seule, le docteur Miracle vient à elle et tente de la convaincre de poursuivre son rêve car, selon lui, Hoffmann ne l'aime que pour sa beauté et se lassera avec le temps. À l'aide de ses pouvoirs magiques, il fait apparaître la défunte mère d'Antonia et persuade cette dernière de chanter. S'ensuit un trio intense avec Miracle, Antonia et le fantôme de la mère où Antonia enchaîne les vocalises jusqu'à la syncope. Crespel arrive juste à temps pour être témoin du dernier soupir de sa fille. Hoffmann entre dans la pièce où, menacé de mort par Crespel, il est sauvé par Nicklausse.
Acte III - Giulietta
Acte de Giuletta

Un palais à Venise. Hoffmann, désabusé par ses expériences précédentes, raille l'amour et célèbre l'ivresse en jurant de ne pas succomber aux charmes de la courtisane Giulietta. Celle-ci relève le défi de le séduire et, sous les ordres du capitaine Dapertutto, de lui voler son reflet à l'aide de son miroir magique. Hoffmann ne peut résister au charme de la courtisane et au cours d'un duo elle lui vole son reflet. Schlemil, une précédente victime de Giulietta et Dapertutto, veut sauver Hoffmann, qui ne veut rien entendre, de sa folle passion pour Giulietta. Il le provoque en duel mais est finalement tué. Hoffmann se lance à la recherche de Giulietta et la voit passer en gondole dans les bras de son nouvel amant, Pittichinaccio.

Dans la version originale, Hoffmann, revenu à lui et furieux d'avoir été trahi, tente de poignarder Giulietta mais, aveuglé par Dapertutto, il tue par erreur son nain Pittichinaccio ; dans la version de Richard Bonynge, Giulietta meurt empoisonnée en buvant par hasard le philtre que Dapertutto destine à Hoffmann
Épilogue - Stella

La taverne de Luther. Hoffmann, soûl, jure que jamais plus il n'aimera qui que ce soit. Il explique à ses auditeurs qu'Olympia, Antonia, et Giulietta ne sont en fait que trois facettes de la même personne : Stella, à la fois jeune fille, artiste et courtisane. La diva apparaît au même instant et, voyant l'état d'Hoffmann, repart au bras de Lindorf. Resté seul avec lui, Nicklausse dévoile son identité de Muse et déclare à Hoffmann : « Renais poète ! Je t'aime Hoffmann ! Appartiens moi ! ».

Les Contes d'Hoffmann and Spitzer Hears Stellar 'Heartbeat'
Rachele Gilmore - Met Debut - Olympia
https://www.youtube.com/watch?v=CHp4LLnlKIg

Romantisme d'un maitre Sith que je suis
Dark Obscur
Mouvance d'une lueur temporel de ma naiveté de Jedi.
TAY La chouette effraie
ou
Monsieur Tignard Yanis

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