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 Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca

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yanis la chouette




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MessageSujet: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 3:01

"crédit fait à la nature et foi dans la Liberté."

Les instituteurs, « hussards noirs de la République », ont été par la suite l'un des soutiens sociaux les plus constants du Parti radical qui ont dominé la scène politique française à partir des dernières années du xixe siècle. L'œuvre éducative des instituteurs a parfois été attaquée : ainsi, Gustave Le Bon stigmatisait, dans Psychologie des Foules (1895), des enseignants qui diffuseraient des « idéologies subversives » telles que le socialisme, La Laïcité, La démocratie, L'Utopie, Le Labeur, La République, le code Civil, Les Mariages, la Féminité, l'anarchisme et autres mouvements féodales selon la bourgeoisie élue des directeurs de Banques Antiques et religieuses selon le degré historique et artistique...
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t169-discipline-esperance-volupte-et-y-becca-ou-nouvelle-sparte
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t171-lazard-madeleine-rabelais-pantagruelisme-et-y-becca

Crédit fait à la nature et foi dans la Liberté. Naïveté certaine du croire et Ouverture d'esprit en la Prudence L'instinct et la Force.
TAY


Votre bureau de vote est le n°310406
MAISON DE LA CITOYENNETÉ - 20 PLACE ROGUET - MAISON CITOYENNETÉ RIVE GAUCHE
31300 TOULOUSE
Ouvert de 8h à 19h
1er tour : dimanche 20 novembre 2016
2nd tour : dimanche 27 novembre 2016
Le jour du vote, vous devez :
Présenter une pièce d'identité
Verser une participation aux frais d'organisation de 2€
Signer la Charte de l'alternance : « Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m'engage pour l'alternance afin de réussir le redressement de la France »

Lois Jules Ferry 1881-1882

La loi du 16 juin 1881, nommée d'après le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry, rend l'enseignement primaire public et gratuit, ce qui a permis de rendre ensuite l'instruction primaire (6-13 ans) obligatoire par la loi du 28 mars 18821, qui impose également un enseignement laïque dans les établissements publics. Jules Ferry élabore aussi quelques lois concernant l'éducation des femmes.

L'obligation d'instruction[modifier | modifier le code]
C'est une obligation d'instruction et non de scolarisation, l'article 4 indiquant que l'instruction peut être donnée dans les établissements d'instruction, les écoles publiques ou libres ou dans les familles. L'école elle-même n'a donc jamais été obligatoire ni dépendante.

Avant Jules Ferry[modifier | modifier le code]
Au cours du xixe siècle, on observe une évolution progressive vers la gratuité. La loi du 28 juin 1833 avait été voulue par François Guizot et avait créé les bases d'encadrement et de développement d'un enseignement primaire où l'instruction publique assuré par les communes avec l'aide de l'État et de l'Église. Néanmoins, celle-ci était hostile à ce dispositif qui imposait aux « maîtres » des obligations de formation qui lui échappait. Les maires eux sont souvent hostiles pour des raisons financières ; les conseils municipaux fixent le montant de la rétribution scolaire payée par les familles et dressent la liste des enfants qui en sont exemptés. Enfin, l'instruction primaire des filles est peu concernée. Néanmoins le nombre d'écoles primaires s'accroît rapidement, de 31 000 en 1833 à 43 514 fin 1847. En 1848, un projet d'Hippolyte Carnot visant à instituer la gratuité dans les écoles publiques est rejeté. C'est Victor Duruy, sous le Second Empire, qui réorganise et accélère la création des écoles mais laisse en place la plupart des principes de Guizot. Avec la loi du 10 avril 1867, Duruy contribue à développer l'enseignement primaire. Celle-ci oblige les communes de plus de 500 habitants à créer une école de filles. Il encourage la gratuité de l’éducation en incitant les communes pauvres à la décréter, avec garanties de subventions de l'État. À l'octroi de bourses s’ajoute bientôt la création de la Caisse des écoles, destinée à l'aide aux élèves issus de familles nécessiteuses. Entre 1837 et 1881, juste avant la promulgation de la loi de gratuité, le pourcentage d'élèves jouissant de la gratuité était passé de 31,5% à 66%2.

Contexte des lois Ferry[modifier | modifier le code]
Votée par les « Républicains opportunistes3 » sous la Troisième République, ces lois sont d'abord une victoire contre la droite monarchiste, évincée du pouvoir après la crise du 16 mai 1877. Avec les lois de 1884 amendant les lois constitutionnelles de 1875 et les expulsion des congrégations chrétiennes enseignantes en 1880, elles sont un pas décisif dans la consolidation du régime républicain et dans l'établissement de la laïcité : suppression des prières publiques notamment.

Les lois Ferry sur l'instruction sont une conséquence de la guerre de 1870, perdue contre la Prusse. Les soldats allemands étant jugés mieux instruits que les Français[réf. nécessaire], la Troisième République chercha à compenser ce handicap, afin de préparer la revanche. Dès la naissance de la Troisième République, durant le Siège de Paris (1870), Jules Ferry alors maire de Paris, avait instauré une commission de l'enseignement. Les travaux de cette commission portant sur la gratuité, sur la laïcité et sur l'éducation des filles sont consignés dans le rapport Delon-Coignet4

Les lois de l'instruction de Jules Ferry sont aussi fondées sur la conviction qu'elles permettront l'introduction progressive des idées républicaines dans les régions de France les plus isolées. L'idée transmise par les « hussards noirs » de la République est celle que la République est le seul système capable de s'adapter au progrès, notion importante au xixe siècle.[réf. nécessaire]

Outre la volonté d'inculquer aux jeunes français un patriotisme fervent, Ferry avait également comme ambition de freiner la progression des idées socialistes voire anarchistes, qu'il a eu l'occasion de combattre lors de la Commune de Paris. Ainsi lors d'un discours au conseil général des Vosges en 1879, il déclara : « Dans les écoles confessionnelles, les jeunes reçoivent un enseignement dirigé tout entier contre les institutions modernes. […] Si cet état de choses se perpétue, il est à craindre que d'autres écoles ne se constituent, ouvertes aux fils d'ouvriers et de paysans, où l'on enseignera des principes totalement opposés, inspirés peut-être d'un idéal socialiste ou communiste emprunté à des temps plus récents, par exemple à cette époque violente et sinistre comprise entre le 18 mars et le 24 mai 1871. »5

Conséquences des lois Ferry[modifier | modifier le code]
Les lois Ferry, à la base de la « République des instituteurs » (Mona Ozouf et Jacques Ozouf), ont pour conséquence une scolarisation quasiment complète — donc une alphabétisation et une « francisation » — des enfants français, s'inscrivant ainsi dans le projet des Lumières d'émancipation du peuple souverain.

L'enseignement est donné en français, diffusant ainsi à l'échelle du territoire national l'usage d'une même langue. Tout enseignement dans les langues locales (que ce soit le breton, l'auvergnat, l'occitan ou l'arabe et le kabyle en Algérie, annexée en 1848), qualifiées de « patois », était interdit. En ceci, l'école laïque, gratuite et quasi obligatoire a été, avec la conscription, l'un des instruments essentiels de « nationalisation de la société » par l'État, ou encore de consolidation de l'État-nation français.

Les instituteurs, « hussards noirs de la République », ont été par la suite l'un des soutiens sociaux les plus constants du Parti radical qui ont dominé la scène politique française à partir des dernières années du xixe siècle. L'œuvre éducative des instituteurs a parfois été attaquée : ainsi, Gustave Le Bon stigmatisait, dans Psychologie des Foules (1895), des enseignants qui diffuseraient des « idéologies subversives » telles que le socialisme et l'anarchisme.

Références[modifier | modifier le code]
↑ http://www.senat.fr/evenement/archives/D42/ [archive] Dossier d'histoire : Les lois scolaires de Jules Ferry
↑ Daniel Henri, La gratuité à l'école : portée et limites d'un principe républicain, L'Archicube (revue de l'association des anciens élèves, élèves et amis de l'École normale supérieure), n°18, juin 2015, p.49-58
↑ Ces républicains modérés, sont à l'origine de la droite républicaine et libérale actuelle.
↑ La Revue politique et littéraire, p. 413-418, Paris, Germer-Baillère, 1871.
↑ « Ferry (Jules) » [archive], section « Une école laïque, pas une école sociale »
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Laïcité en France
Liens externes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
La loi du 16 juin 1881, rendant gratuit l'enseignement primaire public,, sur Wikisource
Texte intégral original de la Loi du 28 mars 1882 qui rend l'instruction primaire obligatoire
Débats sur la loi du 28 mars 1882, site de l'Assemblée nationale
Lettre aux Instituteurs, Jules Ferry, 17 novembre 1883, en ligne et commentée sur le site BibNu


Dernière édition par yanis la chouette le Jeu 17 Nov à 10:14, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 3:08

1879

Sommaire
1 Événements
1.1 Afrique
1.1.1 Afrique australe
1.2 Amérique
1.3 Asie et Pacifique
1.4 Europe
2 Chronologies thématiques
3 Naissances en 1879
4 Décès en 1879
5 Notes et références
6 Liens externes
Événements

Afrique
17 février : arrivée du père Siméon Lourdel à Entebbe. La Congrégation des Pères Blancs, catholique, s’installe au Bouganda. Elle s’attache à repousser l’avancée de l’Islam1.
15 mars : Albert Grévy est nommé gouverneur général de l’Algérie (fin en 1881)2.
Antoine Chanzy, en conflit avec les représentants des Européens, doit céder la place. Albert Grévy, peu au fait des affaires coloniales, se laisse dominer par les colons membres de l’Assemblée nationale qui cherchent à étendre le pouvoir civil au détriment des militaires responsables de l’administration depuis la conquête. Il se bat pour l’assimilation, mais, taxés d’imprévoyance, il est remplacé par Tirman3.
8 juin : arrivée à Benghazi de Ali Kiemali Pacha, nommé par Istanbul gouverneur de Cyrénaïque4. La Cyrénaïque retrouve son autonomie : la régence de Libye, réunifiée en 1871, est à nouveau divisée en deux administrations distinctes5. Le gouverneur entreprend des réformes de l’éducation et de l’armée.
25 juin : par un firman du sultan, le khédive d’Égypte Ismaïl Pacha est déposé au profit de son fils Tawfiq Pacha (fin en 1892). Ismaïl, qui a nommé le 27 avril un gouvernement sans ministres européens, est obligé de démissionner cinq jours après à la suite des pressions occidentales sur le sultan6.
27 juillet, Cyrénaïque : l’expédition de Rohlfs, partie de Benghazi le 5 juillet, atteint l’oasis de Koufra7.
8 juillet : départ de Rotombo (Sierra Leone) de l’expédition de Josua Zweifel et Marius Moustier aux sources du Niger8.
15 juillet : reddition de Soliman bey, fils du trafiquant d’esclaves soudanais Zubeir Pacha, battu par Romolo Gessi (it), gouverneur du Bahr el-Ghazal. Il est exécuté9.
Rabah Fadlallah, ancien lieutenant de Soliman bey, se taille un empire dans les pays centrafricains et tchadiens de 1879 à 189310. Il occupe successivement le Darfour et le Dar Runga (1887), le Dar Fertit (de) (1890) et le Baguirmi (1892-1893).
18 juillet : le Secrétaire d’État aux Colonies et le Ministre des Affaires étrangères (Salisbury) autorisent l’extension de la domination britannique en Gold Coast vers l’est (1879-1890). En décembre, le nouveau gouverneur Herbert Taylor Ussher annexe Dénou et Aflao11.

21 août : expédition de Stanley au Congo
21 août, Boma : début de l’expédition au Congo d’Henry Morton Stanley financée par le roi des Belges Léopold II et l’Association internationale africaine (fin en juin 1884)12. Sur ordre de Léopold II, Stanley amène progressivement les ethnies locales à se constituer en États indépendants sous l’égide de la Belgique qui entend ainsi exploiter à son seul profit les grandes richesses du bas Congo en caoutchouc et en ivoire.

10 septembre : Lat Dyor Diop, damel (roi) du Cayol (Sénégal) sous protectorat français et fermement opposé à la colonisation, signe à regret le traité de construction de la ligne de chemin de fer Dakar-Saint-Louis du Sénégal, dans lequel il pressent, à juste titre, la fin de son autonomie13.
Jean Jauréguiberry, ancien gouverneur du Sénégal nommé ministre de la marine en février, fait adopter en septembre le projet de chemin de fer Sénégal-Niger. La Chambre des députés vote les crédits destinés à financer les études préliminaires relatives au Transsaharien. Le nouveau président du Conseil français Freycinet, nommé en décembre, est partisan de la construction du Transsaharien et de la « conquête pacifique » de l’Afrique par les chemins de fer et autres moyens de transport modernes14.
Septembre : le gouverneur du Sénégal Brière de l'Isle envoie le capitaine Joseph Simon Gallieni à Ségou pour y négocier un nouveau traité avec le sultan Ahmadou. Il arrive à Médine et crée le 12 octobre le poste de Bafoulabé, au confluent du Bakoy et du Bafing, premier maillon d’une chaîne destinée à relier le haut Sénégal au delta central nigérien15.
Septembre-octobre : Muteesa Ier, kabaka (roi) du Bouganda demande successivement aux Protestants de la Church Mission Society et aux Pères blancs de le baptiser, ce qui lui est refusé en raison de sa polygamie. Un mois plus tard, il fait des ouvertures aux musulmans, puis finalement revient à la religion traditionnelle16.

17 novembre : le Comité d’Études du haut-Congo est remplacé par l’Association internationale du Congo par le roi Léopold II de Belgique17.

23 décembre : Muteesa Ier interdit les religions étrangères au Bouganda18. L’année suivante, il proclame l’islam religion officielle (30 juin 1880), tout en reconnaissant aux Ganda la liberté religieuse. En 1885-1886, les chrétiens seront persécutés, ce qui dégénérera en guerre civile (1888-1890).
Au Bouganda, la religion traditionnelle jouit de la faveur du plus grand nombre : composée de médiums, de prêtres et de guérisseurs, la classe religieuse (Semakula Kiwanuka) est puissante et riche et contrôle d’immense domaines que le roi n’a pas le droit de confisquer. Pour le pouvoir, les religions étrangères apparaissent comme la promesse de ressources politique accrues et d’alliance diplomatiques multiples, ce qui explique les nombreux revirements du roi et de ses successeurs.

Décembre à avril 1881 : campagnes victorieuse de Samori Touré pour étendre son empire (Guinée actuelle) jusqu’à la mer. Les puissants Cissé défaits, seule la ville de Kankan semble s’opposer à l’expansion irrésistible de Samori Touré jusqu’en 188119.

Afrique australe

22 janvier : la défense de Rorke’s Drift.
11 janvier : début de la guerre des Zoulous en Afrique du Sud20.
22 janvier : le corps expéditionnaire britannique (15 000 hommes) est mis en pièces par les troupes du chef Zoulou Chettiwayo à la bataille d’Isandhlwana. L’affrontement fait 1 600 morts parmi les troupes britanniques20 qui perdent plus d’officiers qu'à Waterloo. Le même jour les Zoulous sont battus à la bataille de l’Inyezane et les Britanniques résistent à Rorke’s Drift dans la nuit du 22 au 23 janvier21.
7 février-3 avril : une colonne britannique est assiégée à Eshowe par les Zoulous pendant deux mois avant d’être secourue21.
12 mars : victoire zouloue à la bataille de la Ntombe21.
25 mars : institution du service militaire obligatoire à Madagascar22.
28 mars : victoire des Zoulous à la bataille de Hlobane21.
29 mars : défaite des Zoulous à la bataille de Kambula21.
2 avril : défaite des Zoulous à la bataille de Gingindlovu21.
4 juillet, guerre des Zoulous : bataille d’Ulundi. Aidés par les dissensions internes et la trahison de certains chefs, les 20 000 soldats anglais de Sir Wolseley entrent dans Ulundi, la capitale zoulou. La ville est incendiée, le roi Chettiwayo emmené en captivité et l’État zoulou morcelé en plusieurs petites chefferies, dirigées par des hommes nommés et payés par les Britanniques, dont l’écossais John Dunn (en)20. Le fils unique de Napoléon III meurt dans cette campagne.


Amérique[]
Articles détaillés : 1879 au Canada, 1879 au Nouveau-Brunswick, 1879 au Québec et 1879 aux États-Unis .

29 avril : conquête du Désert.
14 février : les forces armées Chiliennes prennent le port d’Antofagasta alors bolivien23.
16 février : le Chili prend le centre minier de Caracoles24.
5 avril : le Chili déclare la guerre au Pérou ; la Bolivie déclare la guerre au Chili le lendemain23. Début de la guerre du Pacifique pour le contrôle des gisements de nitrate du désert d’Atacama. La Bolivie et le Pérou, liés par un pacte secret signé le 6 février 1873, et croyant s’imposer facilement par les armes, refusent l’arbitrage international. Elle se termine en 1883 par la victoire du Chili qui conquiert les provinces d’Antofagasta sur la Bolivie et de Tarapacá sur le Pérou et devient la principale puissance de la côte Pacifique.
12 avril : combat de Chipana25.
29 avril, Carhué : début de la conquête du Désert26. L’Argentine conquiert le sud de la Pampa. Victorieux des Indiens et de leurs alliés gauchos, le général Julio Argentino Roca s’empare de leurs terres. La vente de ces dernières aux officiers et aux riches propriétaires fait reculer la frontière des estancieros jusqu’à la Patagonie.

21 mai : combat naval d’Iquique
21 mai : victoire péruvienne contre le Chili au combat naval d’Iquique23.
24 août : Cuba connaît une nouvelle insurrection, la « Guerra Chiquita »27. Elle ruine un peu plus une économie déjà exsangue qui tombe aux mains des Nord-Américains.

8 octobre : combat naval d’Angamos
8 octobre : victoire chilienne décisive au combat naval de Angamos ; le monitor Huáscar est capturé par la marine chilienne23.
27 novembre : victoire péruvienne sur le Chili à la bataille de Tarapacá (es)24.
11 décembre : constitution au Guatemala28 instituée par le président de la République Justo Rufino Barrios, qui réaffirme le principe fédéral, ligne directrice du parti libéral.

Asie et Pacifique

8 janvier, seconde guerre anglo-afghane : les Britanniques du général Donald Stewartenre s’emparent de Kandahar29.
Janvier : création de la brigade cosaque persane par le gouvernement russe à la demande de Nasseredin Shah, instrument militaire de la pénétration russe en Asie centrale, notamment au Turkestan30.

16 février, Bombay: arrivée en Inde de Mme Helena Blavatsky et du colonel américain Henry Steel Olcott de la société théosophique31, qui reconnaît la religion, les rites et les institutions hindoues comme l’une des plus haute forme de sagesse et de pensée humaine.

28 février, Arabie : le sultan d’Oman lance une expédition maritime qui annexe le Dhofar32. Le pouvoir ibadite, rapatrié de Zanzibar depuis 1856, fonde sa nouvelle capitale à Salalah, ville portuaire du Dhofar de population sunnite. L’arrière pays, le désert de Rub al-Khali, est en partie contrôlé par les Omanais et constitue une frontière naturelle avec le Yémen ottoman.

Février : le député britannique Laurence Oliphant quitte l’Angleterre pour un voyage en Transjordanie. Il se rend à Constantinople en mai, et cherche à persuader le Sultan d’accorder des terres aux Juifs sous une charte de colonisation33.

Avril-décembre : expédition de Prjevalski en Mongolie et au Tibet
Avril : départ de Zaïssan de l’expédition du colonel russe Nikolaï Prjevalski en Mongolie et dans le Tibet du Nord. Il est arrêté le 3 décembre à 250 km au nord de Lhassa34. Il mourra en 1883 au bord du lac Issik Koul, dans les monts Tien Shan, à nouveau sur le chemin de Lhassa.

14 mai : arrivée à Levuka de 463 Indiens sous contrat d’indenture aux Fidji35. Les Britanniques introduisent dans les plantations de canne à sucre des journaliers indiens pour pallier le manque de main-d’œuvre. Ils seront nombreux à s’installer de façon permanente en marge des populations indigènes.
25 mai : début de l'Année de la Charrue. Résistance passive des Te Whiti en Nouvelle-Zélande (1879-1886)36.
26 mai : traité de Gandomak qui met fin à la seconde guerre anglo-afghane. L’Afghanistan devient un protectorat britannique. Les Britanniques contrôlent la politique étrangère, administrent la région de Pichin au débouché du Kandahar et obtiennent le débouché de Khyber, dans les Monts Sulaiman (en), aux portes de l’Inde37.

7 juillet : arrivée au Tibet du pandit Sarat Chandra Das, envoyé comme espion par les Britanniques (fin en 1881)38. Il rédige un dictionnaire tibétain-anglais qui reste une référence.
21 juillet, Hyderabad : échec en Inde d’une tentative de soulèvement contre les Britanniques organisé par le révolutionnaire marathe Vasudev Balwant Phadke (en). Fait prisonnier, il sera condamné à la prison à vie39.

3 septembre : assassinat de l’envoyé britannique en Afghanistan, Pierre Cavagnari (en) qui remet en cause le traité de Gandamak40.
17 septembre : ouverture de l’exposition universelle de Sydney41.

2 octobre : signature du traité sino-russe du Livadia, qui fixe la frontière sino-russe en Asie centrale. La Russie occupe une partie de la vallée de l’Ili. L’ambassadeur Chonghou sera désavoué à son retour à Pékin et condamné à mort. La Chine dénonce le traité le 19 février 1880. Un nouvel accord est conclu à Saint-Pétersbourg le 12 février 188142.
6 octobre :
victoire britannique à Charasiab. Kaboul est occupée le 9 par les forces anglo-indiennes43. Yakoub Khan, fils de Shir Ali Khan, qui avait pris la succession, est contraint d’abdiquer le 28 octobre29.
ouverture du premier congrès des syndicats ouvriers en Australie ( Intercolonial Trade Union Congress, Sydney)44. Les syndicats, qui existent depuis plusieurs années, avait déjà réclamé l’établissement de la journée de travail de huit heures.

15 - 23 décembre : échec du siège du cantonnement britannique de Sherpur par les afghans43.
Inde : une ordonnance exige qu’une proportion de moins de 1/6e des emplois de l’administration soit réservée aux Indiens45.


Europe
Articles détaillés : 1879 en Belgique, 1879 en France, 1879 en Italie et 1879 en Suisse.

5 octobre, Allemagne : parution clandestine du premier numéro du Sozialdemokrat, organe central de la social-démocratie allemande, introduit de Suisse en Prusse pendant plus de dix ans.

21 janvier : début de la première guerre scolaire en Belgique46.

21 février (9 février du calendrier julien), Russie : assassinat du gouverneur général de Kharkov, le prince Kropotkine47. Développement systématique du terrorisme par certains membres de Zemlia i Volia
22 février : publication à Genève du Révolté48, journal anarchiste fondé par Pierre Kropotkine, François Dumartheray et Herzig.

3 avril, Pays-Bas : fondation du parti antirévolutionnaire par le protestant orthodoxe Abraham Kuyper49.
14 avril (2 avril du calendrier julien), Russie : attentat manqué de Soloviev contre l’empereur de Russie47. Du 14 avril au 13 mars 1881 (1er mars julien), Alexandre II échappe à quatre attentats contre sa vie50.
28 avril (16 avril du calendrier julien) : constitution de Tarnovo51. La nouvelle Principauté de Bulgarie se dote d’une Constitution qui prévoit une Assemblée unique élue pour cinq ans au suffrage universel.
29 avril (17 avril du calendrier julien) : Alexandre Ier de Battenberg devient prince de Bulgarie. Il arrive à Varna le 6 juillet (24 juin du calendrier julien)51.

2 mai : Pablo Iglesias fonde clandestinement à Madrid le parti socialiste ouvrier (PSOE) et son organe, El Socialista, issu de la Nouvelle Fédération52.
22 mai : modification de la loi de 1868 sur l’instruction publique en Hongrie : l’enseignement du hongrois devient obligatoire dans toutes les écoles primaires et les écoles normales53.

29 juin-3 juillet (17 juin-21 juin du calendrier julien) : congrès de Zemlia i Volia à Lipietsk et à Voronej : divergences sur le terrorisme, entraînant la scission entre terroristes (groupe Narodnaïa Volia, la Volonté du peuple) et propagandistes (groupe Tcherny Peredel, « Partage noir »), qui évoluera vers le marxisme54.
4 juillet : le Reichstag d’Allemagne octroie une constitution aux territoires occupés d’Alsace-Lorraine. Ils disposent d’une certaine autonomie sous l’autorité d’un gouverneur (Statthalter) nommé par l’empereur55.
15 juillet : vote d’un tarif douanier protectionniste en Allemagne (droits d’entrée sur les produits céréaliers et industriels)56. Aggravé en 1885 et 1887 pour les céréales, il sert les intérêts de l’aristocratie terrienne et de la grande bourgeoisie industrielle qui s’unissent pour défendre l’ordre social et politique contre les socialistes et les libéraux de gauche (alliance du seigle et de l’acier). La production industrielle retrouve son niveau de 1873.

4 août : encyclique Æterni Patris du pape Léon XIII sur la Philosophie chrétienne, à l’origine du néo-thomisme57.
12 août, Autriche : cabinet conservateur Taaffe (fin en 1894)58. Il étudie une nouvelle législation du travail.

7 septembre (26 août du calendrier julien) : le groupe Narodnaïa Volia condamne l’empereur Alexandre II de Russie à mort59.
7 octobre : Duplice43. Confirmation de l’alliance austro-allemande, alliance défensive contre la Russie. Ce traité d’assistance militaire consacre la fin de la ligue des trois empereurs à la suite de la guerre russo-turque dans les Balkans, qui a démontré que les intérêts stratégiques de la Russie s’opposaient à ceux de Vienne. Deux axes émergent, l’un franco-russe, l’autre austro-allemand.

21 octobre : fondation de la Ligue agraire irlandaise, dirigée par le fenian Michael Davitt, elle est destinée à protéger les paysans contre les huissiers et les percepteurs de loyers60. Charles Parnell dirige le groupe des députés nationalistes irlandais aux Communes.
25 octobre (13 octobre du calendrier julien) : devant la pression des puissances occidentales, le ministère roumain de Bratianu accepte de réviser l’article 7 de la constitution qui écarte les Juifs de la citoyenneté. Les Juifs peuvent devenir citoyens roumains, mais restent exclus de la possession de terre61.

30 novembre et 1er décembre (18 et 19 novembre du calendrier julien62) : échec de deux attentat contre le train impérial près de Moscou50.
Chronologies thématiques
Articles détaillés : 1879 en musique, 1879 en littérature, 1879 au théâtre, 1879 en arts plastiques, 1879 en science, 1879 dans les chemins de fer et 1879 en sport.

Le peintre français Adolphe Bouguereau peint Naissance de Vénus, triomphe du « Nu académique ».
La peinture en 1879 sur Commons

Naissances en 1879
1er janvier :
Edward Morgan Forster, écrivain anglais († 7 juin 1970).
William Fox, producteur de cinéma américain, fondateur de la Fox Film Corp († 8 mai 1952).
22 janvier : Francis Picabia, peintre et écrivain français († 30 novembre 1953).
30 janvier : Vicente Pastor, matador espagnol († 30 septembre 1966).
1er février : Henri Chrétien, inventeur français du dispositif optique de l'Hypergonar sur lequel est basé le CinemaScope († 6 février 1956).
6 février : Emile Othon Friesz, peintre français († 10 janvier 1949).
8 février : Georges Taillandier, coureur cycliste français († ?).
11 février : Jean Gilbert, compositeur et chef d'orchestre allemand († 20 décembre 1942).
13 février : Louis Thirion, compositeur français († 4 juillet 1966).
20 février : Bombita (Ricardo Torres Reina), matador espagnol († 29 novembre 1936).
22 février : Joannes Bronsted, chimiste danois († 17 décembre 1947).
26 février : Franck Bridge, compositeur britannique († 10 janvier 1941).
4 mars : Juliette Dubufe-Wehrlé, peintre et sculptrice française († 29 août 1918).
8 mars : Otto Hahn, chimiste allemand, prix Nobel en 1944 († 28 juillet 1968).
14 mars : Albert Einstein, physicien († 18 avril 1955).
22 mars : Alexandre Cingria, peintre, décorateur, dessinateur, critique d'art et écrivain suisse († 8 novembre 1945).
11 avril : Bernhard Schmidt, astronome et opticien estonien († 1er décembre 1935).
22 mai : Jean Cras, officier de marine et compositeur français († 14 septembre 1932).
23 mai : Antony Troncet, peintre, graveur et illustrateur français († 1939).
29 mai : César Simar, coureur cycliste français († 23 octobre 1934).
30 mai : Vanessa Bell, peintre et architecte d'intérieur britannique († 7 avril 1961).
2 juin : Raymond Renefer, dessinateur et peintre français († 14 octobre 1957).
5 juin :
René Pottier, coureur cycliste français († 25 janvier 1907).
Marcel Tournier, harpiste et compositeur français († 18 mai 1951).
21 juin : Umberto Brunelleschi, peintre, illustrateur et affichiste italien († 16 février 1949).
3 juillet : Alfred Korzybski, scientifique pluridisciplinaire et expert du renseignement américain († 1er mai 1950).
5 juillet :
Philippe Gaubert, chef d’orchestre, flûtiste et compositeur français († 8 juillet 1941).
Camille Godet, peintre français († 10 octobre 1966).
27 juillet : Lucien Lantier, peintre français († 21 avril 1960).
31 juillet : Léopold Survage, peintre français († 31 octobre 1968).
8 août: Princesse Teri'inavahoro'a Teri'itari'a Teurura'i, princesse héritière de Huahine et Maia'o († 23 avril 1917).
15 août : Albert Hazen Wright, zoologiste américain († 4 juillet 1970).
31 août : Alma Mahler, née Schindler, artiste, compositrice et peintre d'origine autrichienne († 11 décembre 1964).
5 septembre : Rhené-Baton, chef d'orchestre et compositeur français († 23 septembre 1940).
12 septembre : Charles Laeser, coureur cycliste suisse († 28 juillet 1959).
13 septembre : Tsutomu Sakuma, officier naval japonais († 4 avril 1910).
26 septembre : Claude Guillon-Verne, compositeur et chroniqueur musical français († février 1956).
27 septembre : Cyril Scott, compositeur, poète, écrivain et philosophe anglais († 31 décembre 1970).
29 septembre :
Alexandre Marius Jacob, anarchiste, idéaliste, cambrioleur français († 28 août 1954).
Joaquín Nin, pianiste et compositeur cubain († 24 octobre 1949).
2 octobre : Léon Georget, coureur cycliste français († 5 novembre 1949).
4 octobre : Pierre-Maurice Masson, écrivain et critique français († 16 avril 1916).
6 octobre : Loÿs Prat, peintre français († 1934).
21 octobre : Joseph Canteloube, pianiste, compositeur et musicologue français († 4 novembre 1957).
26 octobre : Léon Trotsky, révolutionnaire soviétique († 21 août 1940).
29 octobre : Paul Knepler, librettiste, compositeur et éditeur autrichien († 17 décembre 1967).
3 novembre : Ignace Gabriel Ier Tappouni, cardinal irakien, patriarche de l'Église catholique syriaque († 29 janvier 1968).
7 novembre : Kārlis Skalbe, écrivain, poète et homme politique letton († 14 avril 1945).
11 novembre : Édouard Monchablon, peintre français († 13 décembre 1914).
13 novembre : Maurice Delage, compositeur français († 19 septembre 1961).
14 novembre : Henry de Monfreid, écrivain et navigateur († 13 décembre 1974).
21 novembre : Joaquim Claret (es), à Camprodon (Catalogne), sculpteur († 25 décembre 1964).
4 décembre : Roger Boutet de Monvel, mémorialiste français († 25 décembre 1951).
10 décembre : « Chicuelo » (Manuel Jiménez Vera), matador espagnol († 18 novembre 1907).
18 décembre :
Paul Klee, peintre allemand († 29 juin 1940).
Joseph Staline, homme d'État soviétique († 5 mars 1953).
19 décembre : Louis Vuillemin, musicologue et chef d'orchestre français († 2 avril 1929).
24 décembre : Clemente Micara, cardinal italien, vicaire général de Rome († 11 mars 1965).
26 décembre : Julius Weismann, compositeur allemand († 22 décembre 1950).
29 décembre : Witold Wojtkiewicz, peintre polonais († 14 juin 1909).
Date inconnue :
René Vincent, peintre, aquarelliste, dessinateur et affichiste français († 1936).

Décès en 1879
23 janvier : Adolf Jensen, pianiste et compositeur allemand (° 12 janvier 1837).
4 février : Michael Echter, peintre allemand (° 5 mars 1812).
10 février : Honoré Daumier, sculpteur, lithographe et peintre français (° 26 février 1808).
27 mars : Hercule Florence, peintre et inventeur franco-brésilien (° 29 février 1804).
30 mars : Thomas Couture, peintre français (° 21 décembre 1815).
9 avril : Ernst Friedrich Richter, théoricien, organiste, pédagogue et compositeur allemand (° 24 octobre 1808).
16 avril : Bernadette Soubirous, sainte chrétienne française (° 7 janvier 1844).
30 avril : Édouard Maubert, peintre français d'histoire naturelle (° 30 janvier 1806).
12 mai : Ary Pleysier, peintre néerlandais (° 16 avril 1809).
22 mai : Gabriel Charavay, éditeur, libraire et homme politique français (° 7 août 1818).
23 mai : Florentin Servan, peintre paysagiste français de l’école de Lyon (° 16 mai 1811).
1er juin : Eugène-Louis Bonaparte, prince impérial, seul enfant de Napoléon III, empereur des Français, et de son épouse, l’impératrice Eugénie (° 16 mars 1856).
6 juillet : Henry Thomas Smart, organiste et compositeur anglais (° 26 octobre 1813)
7 juillet : George Caleb Bingham, peintre américain (° 20 mars 1811).
11 juillet : Jacques-Antoine Moerenhout, ancien consul de France en Polynésie française et à Los Angeles (° 17 janvier 1796).
26 juillet : Joaquín Domínguez Bécquer, peintre espagnol (° 1817).
7 août : Alexandre Hesse, peintre français (° 30 décembre 1806).
22 août : Friedrich August Kummer, violoncelliste, pédagogue et compositeur allemand (° 5 août 1797).
1er septembre : Hippolyte Sebron, peintre français (° 21 août 1801).
12 septembre : Peter Heise, compositeur et organiste danois (° 11 février 1830).
14 septembre : Théodore Valerio, peintre, graveur et lithographe français (° 18 février 1819).
17 septembre : Eugène Viollet-le-Duc, architecte, ingénieur et écrivain français (° 27 janvier 1814).
23 octobre : Pierre Justin Ouvrié, peintre et lithographe français (° 19 janvier 1806).
5 novembre : James Clerk Maxwell, physicien anglais (° 13 juin 1831).
16 novembre : Alexandre Louis Patry, peintre de genre et portraitiste français (° 9 décembre 1810).
18 novembre : André Giroux, peintre et photographe français (° 30 avril 1801).
25 novembre : Gabriel Ranvier, peintre français (° 8 juillet 1828).
1er décembre : Franz Ittenbach, peintre allemand (° 18 avril 1813).
5 décembre : Carl Wilhelm Hübner, peintre allemand (° 17 juin 1814).
7 décembre : Jón Sigurðsson, chef du mouvement pacifiste islandais (° 17 juin 1811).
8 décembre : Anton Teichlein, peintre allemand (° 28 janvier 1820).
18 décembre :
Heinrich Proch, compositeur, musicien et professeur de chant autrichien (° 22 juillet 1809).
Tevita ʻUnga, prince héritier et premier premier ministre du royaume des Tonga (° ?).
28 décembre : Matteo Picasso, peintre italien (° 9 mars 1794).
29 décembre : Abigail May Alcott Nieriker, artiste américaine (° 26 juillet 1840).
Date inconnue :
Édouard Reynart, peintre français et conservateur du palais des beaux-arts de Lille (° 1802).
Notes et références[modifier | modifier le code]
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↑ Jean-Marie Mayeur, Alain Corbin et Arlette Schweitz, Les immortels du Sénat, 1875-1918 : les cent seize inamovibles de la Troisième République, Publications de la Sorbonne, 1995 (ISBN 9782859442736, présentation en ligne [archive])
↑ Jean Jolly, Histoire du continent africain : de la préhistoire à 1600, vol. 1, Éditions L'Harmattan, 1996 (ISBN 9782738446886, présentation en ligne [archive])
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↑ Mahmoud-Hamdane Larfaoui, L'occupation italienne de la Libye 1882-1911, Éditions L'Harmattan, 2010 (ISBN 9782296257375, présentation en ligne [archive])
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↑ Jean-Louis Triaud, op. cit, p. 266.
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↑ Georges Sokoloff, La Puissance pauvre : Une histoire de la Russie de 1815 à nos jours, Fayard, 1993 (ISBN 9782213647678, présentation en ligne [archive])
↑ Jean-Louis Masson, Histoire administrative de la Lorraine : des provinces aux départements et à la région, Fernand Lanore, 1982 (présentation en ligne [archive])
↑ Léon Hennebicq, Revue économique internationale, vol. 4, J. Goemaere, imp. du roi, 1907 (présentation en ligne [archive])
↑ Francis Foreaux, Dictionnaire de culture générale, Pearson Education France, 2010 (ISBN 9782744073632, présentation en ligne [archive])
↑ Jonathan Kwan, Liberalism and the Habsburg Monarchy, 1861-1895, Palgrave Macmillan, 2013 (ISBN 9781137366924, présentation en ligne [archive])
↑ Peter Julicher, Renegades, Rebels and Rogues Under the Tsars, McFarland, 2003 (ISBN 9780786416127, présentation en ligne [archive])
↑ Valérie Peyronel, Les relations communautaires en Irlande du Nord : une nouvelle dynamique, Presses Sorbonne Nouvelle, 2003 (ISBN 9782878542783, présentation en ligne [archive])
↑ http://mjp.univ-perp.fr/constit/ro1879.htm [archive]
↑ s:Page:Revue des Deux Mondes - 1894 - tome 122.djvu/200
Liens externes[modifier | modifier le code]
L’année 1879 sur le site de la Bibliothèque nationale de France

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Le Parti radical dit « Parti radical valoisien », est le plus ancien parti politique français existant actuellement, classé aujourd'hui au centre droit de l'échiquier politique. Continuation officielle du Parti radical historique, créé en 1901, il regroupait initialement les républicains de gauche, les socialistes étant, à l'époque, classés à l'extrême gauche3. À la tête du Bloc des gauches aux élections législatives de 1902, il participe au gouvernement Émile Combes et réalise notamment, après la chute de Combes, la séparation des Églises et de l'État de 1905. À la suite de nombreux avatars sous la IVe et la Ve République et du fait de la scission, intervenue en 1971, d'avec les « radicaux de gauche », il se situe désormais au centre droit de l'échiquier politique. Il fait partie, en tant que parti associé, de l'Union pour la démocratie française (UDF), entre 1979 et 2002, puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), entre novembre 2002 et mai 2011. Il reprend ensuite son indépendance politique et est à l'origine, en 2012, de la création de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).

Sommaire [masquer]
1 Histoire
1.1 Structuration du radicalisme au XIXe siècle
1.1.1 Sous la Monarchie de Juillet
1.1.2 1870 - 1901
1.2 Création du parti et son rôle sous la IIIe République
1.3 Seconde Guerre mondiale
1.4 Sous la IVe République
1.5 Sous la Ve République : l'évolution vers le centre droit
1.5.1 1970-1979 : scission et résurrection relative
1.5.2 Intégration à l'UDF
1.5.3 Association avec l'UMP
1.5.4 Fondation de l'UDI
2 Dénomination
3 Positionnement politique
3.1 Au sein de l'UMP
3.2 Rapprochement avec les Radicaux de gauche
3.3 Programme politique actuel
3.4 Participation à la création d'une confédération des centres
3.5 Accord politico-financier avec Le Trèfle - Les nouveaux écologistes
3.6 Échéances de 2012
4 Membres
4.1 Élus
4.1.1 Députés
4.1.2 Sénateurs
4.1.3 Députés européens
4.1.4 Conseillers régionaux
4.1.5 Conseillers départementaux
4.2 Délégués nationaux
4.3 Secrétaires nationaux
4.4 Présidents régionaux
4.5 Membres associés
4.6 Présidents du Parti radical
4.7 Liste des congrès du Parti radical
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Histoire[modifier | modifier le code]
Structuration du radicalisme au xixe siècle[modifier | modifier le code]
Le Parti radical trouve ses origines dans les rangs des républicains au xixe siècle, où il se situa[pas clair] souvent à l'extrême gauche de l'échiquier politique. Sa philosophie politique sera tout au long de son histoire fortement influencée par la franc-maçonnerie, dont plusieurs des figures politiques radicales sont membres .

Sous la Monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]
En 1843, sous la monarchie de Juillet, les radicaux se regroupent autour d'Alexandre Ledru-Rollin et participent à l'avènement de la IIe République. Ils soutiennent les grandes réformes de 1848 : instauration du suffrage universel, abolition de l'esclavage, liberté de la presse, liberté de réunion.

Les radicaux s'opposent au régime de Napoléon III et trouvent un leader, en 1868, en la personne de Léon Gambetta (qui a publié en 1863 La Politique radicale, recueil de discours qui synthétise la doctrine radicale). Leur « programme », qui prend corps dans un discours de Gambetta, le « Programme de Belleville », prononcé en 1869, s'axe essentiellement sur un rétablissement des libertés publiques et une démocratisation passant par un retour au suffrage universel (l'Empire ayant mis en place un système de candidatures officielles).

1870 - 1901[modifier | modifier le code]

Alexandre Ledru-Rollin.

Léon Gambetta.

Georges Clemenceau.

Édouard Herriot.
Le 4 septembre 1870, la République est proclamée place de l'hôtel de Ville à Paris[réf. nécessaire], après la défaite de l'Empire face à la Prusse. Les radicaux doivent cependant composer avec les monarchistes orléanistes : sensibilité de centre droit majoritaire conduite par Adolphe Thiers, qui réprime la révolte de Paris lors des évènements de la Commune avec une résolution sanglante alors que la France est envahie par les troupes allemandes, à la suite de la débâcle de 1870. Adolphe Thiers, Mac-Mahon et les conservateurs monarchistes sont à la tête de la France depuis les élections législatives. En effet, le radicalisme est ressenti comme un courant de pensée trop avancé par les électeurs des zones rurales, qui lui préfèrent une monarchie modérée, garante à leurs yeux d'une plus grande stabilité politique.

Les républicains installés à la tête de l’État depuis 1879, les radicaux incarnent particulièrement l'anticléricalisme et l'opposition à l'expansion coloniale de la France. Georges Clemenceau, qui n'adhère pas au parti créé en 1901, en est une des figures les plus marquantes.

Création du parti et son rôle sous la IIIe République[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Parti républicain, radical et radical-socialiste.
Créé les 21, 22 et 23 juin 1901, le Parti radical et radical-socialiste est donc fondé avant même l'adoption des lois de juillet 1901 sur la liberté d'association. À la suite de son succès aux élections législatives de 1902, il devient le parti « pivot » de la IIIe République et se trouve à l'initiative de plusieurs grandes réformes :

la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, dont l'un des artisans est Émile Combes mais la loi est finalement mise en œuvre de façon moins rigide par Aristide Briand, alors républicain-socialiste (socialiste indépendant) ;
la création de l'impôt sur le revenu, sur l'impulsion de Joseph Caillaux ;
l'instauration de la gratuité de l'enseignement secondaire, menée par Édouard Herriot.
Pendant la Première Guerre mondiale, Georges Clemenceau mène le pays à la victoire. Il reste anticlérical mais n'appartient pas au Parti radical et n'est plus identifié comme tel même s'il conserve une image sulfureuse aux yeux des cléricaux.

Les années 1920 sont aussi celles de l'arrivée des Jeunes Turcs, parmi lesquels on peut citer : Pierre Mendès France, Jean Zay, Pierre Cot, Jacques Kayser et Émile Roche.

En 1927, Édouard Daladier, un des Jeunes-Turcs du parti, succède à Édouard Herriot à la tête du parti. Leader de son aile gauche il favorise l'alliance des radicaux aux autres forces de gauche (socialistes de la SFIO au sein du Front populaire de 1936, au sein duquel les radicaux deviennent minoritaires face au succès électoral de la SFIO. Jean Zay sera le ministre radical de Léon Blum, chargé de l'Éducation nationale, (le passage d'Instruction publique à Éducation nationale étant dû à Édouard Herriot en juin 1932), qui engage une profonde réforme en annonçant vouloir la rendre plus démocratique et moderne.

Grâce à ses succès électoraux le Parti obtient les voix de 20 à 28 % du corps électoral de 1902 à 1936.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Plusieurs radicaux s'engagent dans la Résistance, au premier rang desquels Jean Moulin, Émile Bollaert, mais aussi Jean Zay, Pierre Mendès France, Henri Queuille, Paul Anxionnaz, René Mayer et René Cassin, futur rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Sous la IVe République[modifier | modifier le code]
Le Parti radical reprend son rôle de formation politique « pivot », même s'il se trouve rapidement concurrencé par le MRP, nouvelle formation centriste, et la SFIO qui demeure la principale formation de la gauche non-communiste. Il décide donc de constituer le Rassemblement des gauches républicaines avec plusieurs formations centristes et libérales (UDSR, Alliance démocratique)...

En effet, en 1946, après la guerre, le parti tombe à 15 % des voix avant de se maintenir à 10 % pendant la IVe République. Le parti ne s'en remettra jamais et une lente agonie commence pour le radicalisme français.

Il soutient la construction européenne et favorise une décolonisation qu'il veut raisonnée et progressive. Malgré des personnalités comme Henri Queuille, Edgar Faure, Félix Gaillard ou Pierre Mendès France, le parti se trouve quelque peu marginalisé sur l'échiquier politique et connaît de fortes dissensions internes, entre son aile gauche et son aile « centriste » qui se rapproche de plus en plus des partis de centre droit.

Sous la Ve République : l'évolution vers le centre droit[modifier | modifier le code]
La Ve République est fatale électoralement pour le Parti radical qui connaît un fort recul aux élections législatives (8,4 % en 1958 et 7,1 % en 1962 et 6,0 % aux municipales de 1964), après s'être ardemment opposé au retour au pouvoir du Général de Gaulle et à l'adoption de la nouvelle constitution. À l'issue des législatives de 1958, il obtient 13 élus (membres du groupe de la Formation Administrative des Non-Inscrits puis du groupe de l'Entente démocratique). Le 27 mai 1959, Jean Berthoin, ministre de l'Intérieur, démissionne du gouvernement Michel Debré : le Parti radical n'est plus représenté au gouvernement. À l'occasion des élections législatives de 1962, le Parti radical participe au « cartel des non » et obtient 23 élus (membre du Rassemblement démocratique). Entre 1965 et 1968, il participe, avec la SFIO, à la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS). Son positionnement de facto au centre, sa tradition de gauche, son inclination à droite, le rendent peu lisible pour les électeurs dont les suffrages s'organisent désormais en deux blocs bien distincts : à droite autour des gaullistes, et à gauche autour des socialistes et des communistes. Pierre Mendès France, après son échec à maintenir le parti à gauche et sa « déconvenue » à l'élection présidentielle de 1969 (au sein du « ticket » qu'il avait constitué avec Gaston Defferre qui ne passe pas le 1er tour du scrutin), s'éloigne définitivement du parti pour rejoindre les rangs du futur Parti socialiste. Le 7 mai 1969, le comité exécutif vote le soutien à Alain Poher (Centre Démocrate) pour l'élection présidentielle. Talonné par le communiste Jacques Duclos au premier tour, le Président de la République par interim est nettement battu par Georges Pompidou à l'issue du second tour.

1970-1979 : scission et résurrection relative[modifier | modifier le code]
En 1971, le Parti connaît un nouvel élan avec l'arrivée à sa tête, le 29 octobre 1969, de Jean-Jacques Servan-Schreiber (dit J.J.S.S.), passionné par le modèle des États-Unis et qui, bien qu'homme de gauche, se fait l'artisan du passage au centre droit du parti. En 1972, le parti connaît une scission avec la création du Mouvement des radicaux de gauche par une tendance minoritaire souhaitant adhérer au Programme commun, et qui soutient plus tard une candidature unique de la gauche, celle de François Mitterrand, pour l'élection présidentielle de 1974.

C'est à partir de cette date qu'est adjoint au nom du Parti radical le qualitatif de « valoisien » (venant de la place de Valois où se situe son siège national) pour le distinguer du MRG. En 1973, le Parti radical s'allie aux centristes issus du MRP de Jean Lecanuet au sein du Mouvement réformateur. Opposés à une alliance électorale avec les communistes mais toujours anti-gaullistes, les radicaux accompagnent les principales réformes sociétales de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (autorisation de la pilule contraceptive, reconnaissance des droits des femmes) et réclament une nouvelle organisation territoriale de la France au profit des pouvoirs locaux. Le Centre républicain et le Parti libéral européen, issues d'anciennes scissions de la droite du parti, le réintègrent en 1978.

Cette nouvelle dynamique impulsée par « JJSS » grâce à sa victoire surprise en 1970 contre un député gaulliste, s'achève cependant par un échec, ce dernier connaissant plusieurs revers électoraux successifs (moins de 2 % aux élections européennes de 1979).

Intégration à l'UDF[modifier | modifier le code]
Le parti doit alors le maintien de son influence à sa participation à la création de l'UDF, initiée par Valéry Giscard d'Estaing en 1978. Il en devient l'une des six composantes aux côtés des centristes du Centre des démocrates sociaux, des libéraux du Parti républicain et de la Fédération nationale des Clubs Perspectives & Réalités, des sociaux-démocrates du Mouvement démocrate-socialiste et des Adhérents directs.

À travers l'UDF, le Parti radical participera à tous les gouvernements issus de majorités RPR/UDF.

Association avec l'UMP[modifier | modifier le code]
En 1998, l'UDF connaît une scission importante avec le départ de Démocratie libérale (ex-Parti républicain), à la suite des élections régionales qui ont vu se constituer des alliances entre le Front national et certains membres de DL. Le Parti radical reste membre de l'UDF aux côtés des centristes de Force démocrate qui fusionnent peu après avec les adhérents directs et plusieurs autres petits partis centristes membres de la formation. Cette fusion interne marginalise le Parti radical dont plusieurs responsables prennent leurs distances vis-à-vis de la direction nationale de l'UDF menée par François Bayrou et sa ligne ayant pour ambition de constituer une force centriste indépendante de la droite et de la gauche.


Jean-Louis Borloo.
La majorité des radicaux participent donc naturellement à la création de l'UMP à la suite de la réélection de Jacques Chirac. Le Parti radical quitte alors l'UDF pour signer un accord d'association avec l'UMP. Il demeure un parti de plein exercice, mais ses financements sont constitués essentiellement de subventions versées par l'UMP avec laquelle l'adhésion est désormais commune. Le parti est alors dirigé par Jean-Louis Borloo et André Rossinot, puis, depuis novembre 2007, par Borloo seul. Depuis le congrès de 2007, les adhérents n'ont plus systématiquement la double appartenance PR/UMP, ce sont eux qui choisissent4.

Ce partenariat avec l'UMP prend fin le 14 mai 2011, date à laquelle le parti décide de s'affranchir de l'UMP et de rejoindre la Confédération des centres4. Bien que le contrat liant les membres du Parti radical à l'UMP ait pris fin le 31 décembre 20114, les deux partis continuent de tolérer la double appartenance5.

Fondation de l'UDI[modifier | modifier le code]
L'Union des démocrates et indépendants est un parti de centre, qui situe son action dans une opposition responsable face à la majorité de gauche. L'UDI est ouverte à accueillir toute nouvelle formation se reconnaissant dans ce positionnement politique. Elle rassemble, outre le Parti radical, le Nouveau Centre, l'Alliance centriste, La Gauche moderne, Force européenne démocrate et Territoires en mouvement.

Dénomination[modifier | modifier le code]
En 1972, une partie minoritaire des radicaux a fait scission pour rejoindre le Programme commun et fonder ce qui est aujourd'hui le Parti radical de gauche (PRG).


Siège du Parti radical dit « valoisien » au no 1 de la place de Valois.
Le nom du Parti radical-socialiste « maintenu » fait référence à la place de Valois (à Paris, 1er arrondissement), où se trouve le siège historique du parti (au numéro 1). Ce « Parti radical valoisien » détient la propriété du nom complet du Parti radical (aujourd'hui seul mentionné sur une petite plaque) historique, qui est « Parti républicain, radical et radical-socialiste » et qui a été conservé bien après la scission sur le linteau de l'entrée du siège, au 1 place de Valois. Cette plaque à la dénomination historique est encore arborée à l'entrée du siège.

Le Parti « valoisien » est en réalité la continuation légale du Parti républicain, radical et radical-socialiste, bien que les radicaux valoisiens aient perdu l'habitude, depuis 1981, d'utiliser le terme « socialiste », qui n'en figure pas moins toujours dans leur dénomination officielle.

En mars 1996, la cour d'appel de Paris a condamné le Parti radical de gauche alors qu'il avait changé de nom pour s'appeler simplement « Radical », considérant que l’utilisation du terme « Radical » seul était « source d’ambiguïté dans l’esprit des citoyens quant au positionnement exact du mouvement politique qui s’en prévaut, car l’électeur est non spécialiste des mécanismes d’évolution des partis politiques6 ».

Article connexe : Parti républicain, radical et radical-socialiste.
Positionnement politique[modifier | modifier le code]
Proche du centre, il s'est allié à la droite. Il a été longtemps l'une des composantes de l'UDF avant d'intégrer l'UMP. Il s'est différencié d'autres composantes de l'UDF comme Démocratie libérale en refusant toute tractation avec le Front national. Le Parti radical est également un défenseur fervent de la laïcité.

Il existe aussi le mouvement de jeunes du Parti radical : la Nouvelle Génération – Jeunes Radicaux.

Au sein de l'UMP[modifier | modifier le code]
Le Parti radical a fait le choix d'un financement public indirect depuis 1993. D'abord à travers l'association de financement de l'UDF, puis, sur le même mode, à travers avec un protocole d'accord avec l'UMP. En effet, l'UMP finance une majeure partie du Parti : en 2008, le Parti radical a ainsi reçu un million d'euros d'aide financière de la part du parti de Nicolas Sarkozy7.
Lors de la création de l'UMP, le Parti radical valoisien a adhéré à l'UMP en tant que personne morale, comme lors de la fusion de l'UDF de 2001 aboutissant à la création de la Nouvelle UDF de François Bayrou. Les personnes adhérant au Parti radical sont par là même membres de l'UMP. Cela permet au Parti radical de conserver le lien direct avec ses adhérents, les cotisations et sa personnalité juridique distincte de l'UMP. Cependant, depuis l'année 2008, un adhérent au Parti radical peut faire le choix d'être ou non par la même occasion adhérent à l'UMP.

Allié, de fait, de l'UMP, le Parti radical valoisien souhaite une « politique progressiste qui prône l'égalité des chances, la laïcité et le respect des valeurs humaines », selon les mots de Jean-Louis Borloo.

Début mai 2008, dans une interview réservée au magazine L'Express, Serge Lepeltier, vice-président du Parti radical, a déclaré que le parti devait présenter des listes autonomes aux élections européennes de 2009. Les listes ont finalement été communes avec l'UMP.

Rapprochement avec les Radicaux de gauche[modifier | modifier le code]
Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, les deux partis radicaux plaident régulièrement pour des retrouvailles, que ce soit Jean-Michel Baylet en mai 2007 dans Le Monde, ou André Rossinot en septembre 2008 dans Le Figaro.

En septembre 2007, les deux branches du radicalisme français tenaient leur université d'été avec un échange de délégation (celle du PRG à Nancy chez les valoisiens, et celle du Parti radical à Ramatuelle chez leurs homologues de gauche). Les 16 et 17 novembre 2007, a eu lieu le 108e congrès du Parti radical : les dirigeants des deux partis ont parlé ouvertement de rapprochement pour occuper le centre de la vie politique française. Une force radicale unie concurrencerait de fait le MoDem et le Nouveau Centre.

Un an plus tard, il semble que le débat ne soit plus à l'ordre du jour puisqu'après les sénatoriales de septembre 2008, 5 sénateurs radicaux ont préféré siéger avec l'UMP plutôt qu'avec le PRG au sein du groupe RDSE, et que Jean-Michel Baylet voulait créer son propre groupe avec le MRC et les divers gauche. Le même mois, André Rossinot a cependant annoncé qu'une commission d'étude conjointe avec le PRG allait travailler sur la laïcité.

Lors des élections régionales de mars 2010, le PRG lorrain soutient la tête de liste radicale valoisienne Laurent Hénart.
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 3:21

Refrain :

Alouette, gentille alouette,
Alouette, je te plumerai.
Un

Je te plumerai la tête.
Je te plumerai la tête.
Et la tête ! Et la tête !
Alouette, Alouette !
(au refrain)
Deux

Je te plumerai le bec.
Je te plumerai le bec.
Et le bec ! (bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Trois

Je te plumerai les yeux.
Je te plumerai les yeux.
Et les yeux ! (bis)
Et le bec ! (bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Quatre

Je te plumerai le cou.
Je te plumerai le cou.
Et le cou ! (bis)
Et les yeux ! (bis)
Et le bec ! ((bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Cinq

Je te plumerai les ailes.
Je te plumerai les ailes.
Et les ailes ! (bis)
Et le cou ! (bis)
Et les yeux ! (bis)
Et le bec ! (bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Six

Je te plumerai les pattes.
Je te plumerai les pattes.
Et les pattes ! (bis)
Et les ailes ! (bis)
Et le cou ! (bis)
Et les yeux ! (bis)
Et le bec ! (bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Sept

Je te plumerai la queue.
Je te plumerai la queue.
Et la queue ! (bis)
Et les pattes ! (bis)
Et les ailes ! (bis)
Et le cou ! (bis)
Et les yeux ! (bis)
Et le bec ! (bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Huit

Je te plumerai le dos.
Je te plumerai le dos.
Et le dos ! (bis)
Et la queue ! (bis)
Et les pattes ! (bis)
Et les ailes ! (bis)
Et le cou ! (bis)
Et les yeux ! (bis)
Et le bec ! (bis)
Et la tête ! (bis)
Alouette ! (bis)
(au refrain)
Film[modifier | modifier le code]
La chanson était adaptée comme un court métrage d'animation par Norman McLaren et René Jodoin en 1944, produit par l'Office national du film du Canada.

Elvis Presley interprète une adaptation anglaise 'Almost Always True" dans le film "Blue Hawaii" (en français "Sous le ciel bleu de Hawaï"
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 3:24

Horus
Gérard de NERVAL (1808-1855)

Le dieu Kneph en tremblant ébranlait l'univers
Isis, la mère, alors se leva sur sa couche,
Fit un geste de haine à son époux farouche,
Et l'ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts.

" Le voyez-vous, dit-elle, il meurt, ce vieux pervers,
Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche,
Attachez son pied tors, éteignez son oeil louche,
C'est le dieu des volcans et le roi des hivers !

" L'aigle a déjà passé, l'esprit nouveau m'appelle,
J'ai revêtu pour lui la robe de Cybèle...
C'est l'enfant bien-aimé d'Hermès et d'Osiris ! "

La déesse avait fui sur sa conque dorée,
La mer nous renvoyait son image adorée,
Et les cieux rayonnaient sous l'écharpe d'Iris.

Le point noir
Gérard de NERVAL (1808-1855)

Quiconque a regardé le soleil fixement
Croit voir devant ses yeux voler obstinément
Autour de lui, dans l'air, une tache livide.

Ainsi, tout jeune encore et plus audacieux,
Sur la gloire un instant j'osai fixer les yeux :
Un point noir est resté dans mon regard avide.

Depuis, mêlée à tout comme un signe de deuil,
Partout, sur quelque endroit que s'arrête mon oeil,
Je la vois se poser aussi, la tache noire !

Quoi, toujours ? Entre moi sans cesse et le bonheur !
Oh ! c'est que l'aigle seul - malheur à nous, malheur !
Contemple impunément le Soleil et la Gloire.
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 3:25

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Y'becca ou murmure de l'Arbre-Olivier.
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t41-y-becca-ou-murmure-de-l-arbre-olivier

Profils des Juges du Secourisme et
la république de l'Olivier.

Chére Minouska, Féline de Pierre et Yvette et toutes les bonnes volonté(e)s

Je regarde le temps différemment après la mort de Athéna la chatte Bleue.
De longues années à voyager; à travailler et à écrire... Tel un Spartiate, je me suis emprunt à une apogée sur la compréhension du monde qui m'entourai de ses richesses; J' y ai rencontré des lueurs, des affronts et des forces.

Je regarde celle qui a su réveiller la force de réveiller ces écrits que j'ai voulu sauvegarder par le fait que après
tout, aide toi et le ciel te répondra: Et je dois dire que ma volonté fut exaucer... Alors je regarde Minouska, une chatte qui a recueilli mon cœur en lambeau lors de la guerre ou intifada, si vous préférez:

Le Juge Suprême de la république de l'Olivier est un personnage
qui doit s'informer et accueillir la Parole de l'un et de l'Autre. Il se doit d'écrire des vers, des proverbes, des espoirs, des fables car notre peuple aime cela: Ni fouet, ni chaines ! être sérieux devant les nuages gris !
Car l'arbre peur garantir notre fraternité et la justice de l'eau propager la diversités des écritures des forets donc vers la connaissance et Yahvé... La République est le pilier de l’Âme dans le sens où il s’inclut dans le peuple et ne cherche pas à devenir idole, idolâtre ou idolâtré. Être humble doit être la qualité première du Juge Suprême de la République de l'olivier.

Dans la vallée du Nil à la plaine des cèdres; le juge suprême doit présenter ses hontes et ses espoirs... je vous fait part de mon expérience... Nuls réponses dans un premiers temps ne se fit entendre alors j'envoyai des mouettes, des chouettes et des canaris sous forme de lettre tel un oiseau qui apprends son premier envol.

Alors sous forme de mirage pour certains et pour d'autres, cela s'appelle un message. Je me fis ce constat et que la volonté en soit ainsi si il ne veulent pas entendre;

"Propage la Connaissance des serments car ce sont les hommes qui s'entretuent par leur entreprise, leur volonté et leur désir! Car certains vomissent sur la fraternité voilà un maillon de haine du trois en un délivré par le vieux coq... Rétablit l'apprentissage de l'Espérance sur l'apprentissage de marcher ! La canne de l'age n'est pas un spectre; elle est une source d'eau ! Tu apprendra à entendre ta douleur devant la faim ! Nous sommes des étapes et en cela cherche le fait d'exister ! La République est le pilier de l’Âme dans le sens où elle s’inclut dans le peuple et ne cherche pas à devenir idole, idolâtre ou idolâtré. Être humble doit être la qualité première !

Ecrit de
TAY
La chouette Effraie.

_________________
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 3:29

Dans la mesure des choses. On se doit être apte à entendre les ondes magnétiques. Grâce aux détecteurs, nous apprenons à entendre le Horla.

Souffle dans l'oreillette, et je réponds d'un nouveau murmure. Pluriel et singulier reste ton haleine face à l'ardeur de mes lèvres: Souris

Conjugaison des saisons est comme la résonance de la responsabilité devant les verbes. Il y a des victimes dans le désert de la mer morte.

LA MER D'ARAL , JE N'OUBLIE PAS TES VESTIGES ET L'EMPOISONNEMENT DE TES VENTS VENU DE LA MAIN DES HOMMES ET DE LEURS PRÉTENDUES RICHESSES.

Les industriels doivent admettre que la recomposition des matières est à l'échelle naturelle. Lié aux contestes des climats dans le temps.

La pollution atmosphérique est une vision de l'avenir. Schumacher levy la comète s'écrasa sur Jupiter. Nous sommes dans le gravitationnel.

J'espère et j'attends.
Tu es là et tu vois.
Il est et il invoque.
Nous.
Vous.
Ils.
Y'becca.
TAY

Ecrit de TAY
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Minouska.KounakDenat




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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 9:19

L'abbaye de Thélème est la première utopie de la littérature française, décrite par Rabelais du chapitre LII au chapitre LVIII (ou L à LVI dans l'édition de 1535) de Gargantua (première publication en 1534 ou 1535, édition définitive en 1542). À la fin de la guerre picrocholine, Gargantua remercie son ami, le frère Jean des Entommeures, de l'avoir aidé dans sa lutte contre Picrochole, en lui offrant de lui bâtir une abbaye. Le frère Jean refuse d'abord, « car comment pourrais-je, dit-il, gouverner autrui, qui moi-même gouverner ne saurais ? ». Puis il accepte, mais la règle du lieu sera l'inverse de ce que connaissent les abbayes de l'époque, dont les moines sont soumis à l'obéissance à une discipline et à une hiérarchie. La devise de l'abbaye est : « Fais ce que voudras ». Le nom « Thélème » est d'ailleurs dérivé du grec θέλημα (« thélêma »), qui, dans le Nouveau Testament, désigne la volonté divine, laquelle se manifeste en l'homme sans que la raison de celui-ci n'intervienne. Dans le Songe de Poliphile, de Francesco Colonna, Thélémie (la volonté) est l'une des deux nymphes qui accompagnent Poliphile dans sa quête1.

Sommaire

1 La vie dans l'abbaye
2 Une utopie
3 Notes et références
4 Annexes
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes

La vie dans l'abbaye

L'abbaye de Thélème évoque par son architecture un château de la Renaissance, tel Chambord, plutôt qu'un monastère médiéval. Rabelais décrit une vie collective fondée sur la volonté générale. Les résidents, femmes et hommes, y font ce qui leur semble vertueux (« Fais ce que voudras » ne signifie pas qu'ils font ce qu'ils veulent, mais ce que la volonté divine leur suggère) ; les exemples d'activité sont plutôt agréables : boire, lire, chanter, jouer de la musique. Personne ne contrarie personne, il n'y a pas d'abbé, ni de hiérarchie, les conflits sont inexistants ; cependant l'abbaye de Thélème accueille ceux « qui annoncent le saint Évangile » (Gargantua, chapitre 54). Rabelais présente ainsi son idéal évangélique2. La description de l'abbaye de Thélème serait ainsi une réécriture de celle de la Jérusalem céleste qui apparait dans l'Apocalypse de Jean.

En humaniste de son temps, Rabelais postule qu'une société sans contraintes ni conflits est possible dès lors qu'on laisse s'exprimer la nature foncièrement bonne de l'humain. Les résidents de Thélème ont par nature le sens de l'honneur et de la responsabilité : « parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice » (Gargantua, chapitre 57).

Pour arriver à ce résultat, Rabelais souligne l'importance de l'éducation : les résidents de Thélème sont nourris de connaissances dans des domaines étendus, lisent, écrivent, parlent cinq ou six langues, savent jouer de différents instruments de musique, etc. Cependant cette éducation n'est rien sans la θέλημα, la volonté divine.

Quant à Frère Jean, il refuse de gouverner cette abbaye, car « comment, disait-il, pourrais-je gouverner autrui, alors que je ne saurais me gouverner moi-même ? » (Gargantua, chapitre 52) En effet l'idéal est de se gouverner soi-même, ce qui semble l'objectif des Thélémites.
Une utopie

Le système social décrit par Rabelais n'en est pas moins fragile, puisque, par définition, il tient au bon vouloir de ses membres. Rabelais insiste donc sur la composition de la population de l'abbaye, qui a fait l'objet d'une sélection : c'est une élite de femmes et d'hommes d'origine noble, d'excellente éducation, présentant des qualités sociales. Le texte suggère même qu'il faut être physiquement avenant pour faire partie de la sélection. « Jamais ne furent vus chevaliers si preux, si galants, si habiles à pied et à cheval, plus verts, mieux remuant, maniant mieux toutes les armes. Jamais ne furent vues dames si élégantes, si jolies, moins acariâtres, plus doctes à la main, à l'aiguille, à tous les actes féminins honnêtes et libres, qu'étaient celles-là ».

Thélème rappelle donc l'importance de l'éducation pour l'évolution de l'homme et de la société : une éducation ouverte et diversifiée, permettant l'affirmation de soi. Mais une telle éducation n'est pas accessible à tous, à l'époque où Rabelais écrit. Comme dans beaucoup d'utopies, la vie à Thélème est, de fait, réservée à une élite.

L'Abbaye de Thélème semble être la réécriture de plusieurs « utopies », notamment la Jérusalem céleste dans l'Apocalypse, celle du Songe de Poliphile de Francesco Colonna (1499) et l'Utopia de Thomas More. En effet Rabelais connaissait l'Utopia, publiée en 1516 à Louvain, en Belgique. Au début du chapitre II de son Pantagruel (1532), il désigne la mère de celui-ci, la femme de Gargantua, comme étant « Badebec, fille du roi des Amaurotes en Utopie ».
Notes et références

↑ « La nymphe [Thélémie] donne son nom à l'abbaye de Thélème dans le Gargantua"" (chap. 52 et suiv.). Distinct de la βουλή, « volonté délibérée » et de l'έπιθυμία, « caprice », le θέλημα s'entend comme l'expression de la volonté profonde. Le terme est connoté par son emploi dans le Nouveau Testament où il désigne l'écho, en l'homme, de la volonté divine » ; (note de Gilles Polizzi dans Le Songe de Poliphile de Francesco Colonna, Imprimerie nationale, 1994, p. 432).
↑ Au XVIe siècle humanistes évangéliques redécouvrent le texte original de la Bible et fondent leur théologie sur un rapport plus direct, non seulement aux textes, mais aussi à Dieu.

Annexes
Bibliographie

Ouvrage

Charles Lenormant, Rabelais et l'architecture de la Renaissance : restitution de l'abbaye de Thélème, J. Crozet, 1840 [lire en ligne]

Articles

Louis Marin, « Les corps utopiques rabelaisiens », Littérature, 1976, volume 21, numéro 21, p. 35-51 [lire en ligne]
Per Nykrog, « Thélème, Panurge et la dive bouteille », Revue d'histoire littéraire de la France, no 65, 1965, p. 385-397 [lire en ligne]
Gilles Polizzi, « Thélème ou l'éloge du don : le texte rabelaisien à la lumière de l'« Hypnerotomachia Poliphili » », Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, 1987, volume 25, numéro 25, p. 39-59 [lire en ligne]
Jean-Yves Pouilloux, « Notes sur l'abbaye de Thélème », Romantisme, 1971, volume 1, numéro 1-2, p. 200-204 [lire en ligne]
François Rouget, « Rabelais lecteur de Castiglione et de Machiavel à Thélème (Gargantua, chap. 52-57) » », dans Études rabelaisiennes, t. XLII, Genève, Droz, coll. « Travaux d'Humanisme et Renaissance », 2003 (ISBN 2-600-00869-1), p. 101-116

Articles connexes

Gargantua
Thelema
Château de Bonnivet, Château de Chambord, Château de Chantilly, qui servirent de modèles à l'abbaye de Thélème
L'abbaye de Thélème fut aussi une communauté mystique et magique instaurée par Aleister Crowley à Cefalù en Sicile dans les années 1920.
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 9:20

"crédit fait à la nature et foi dans la Liberté."

V. - La Quête d'une Nouvelle Sagesse.

La rédaction de l’œuvre rabelaisienne s'étale sur une vingtaine d'année, durant une des périodes les plus troublées de la conscience européenne. Elle pose les problèmes essentiels de la pensée contemporaine, propose un idéale de sagesse que l'auteur a baptisé lui même le Pantagruélisme.
Plus qu'un système philosophique, Rabelais à l'image des grands humanistes du Temps, indique ou suggère les règles de vie, une philosophie morale qui s'inscrit dans le cadre de la pensée chrétienne et qui s'est nécessairement approfondie et enrichie au contact de l'Expérience.

Les Deux Premiers Livres retracent deux vies de géants. Ils datent des années 1532-1534 au moment où triomphe l'humanisme et l'évangélisme; Le Tiers et le Quart Livre sont rédigé entre 1546 et 1551, pendant des années de luttes, de persécutions et d'intransigeance religieuse. Si l'Orientation de la vie de Rabelais reste la même, elle n'en subit pas moins des modifications qui infléchissent son art de vivre.

"vivre en Paix, Joie, santé, faisant toujours Grande-Chère"", tel est le fait des bons pantagruélistes de 1532. L'accent y est important entre Grande-Chère et Pantagruélistes. Ces ambitions modestes d'une morale du bonheur s'enrichissent dans Gargantua dont le sous titre mentionne qu'il est "un livre plein de Pantagruélisme", mais sans autre précision lui même.

Toutefois moi, Lazard Madeleine souligne Le Mythe de Thélème et L'accent y est tout aussi important que entre Grande-Chère et Pantagruélistes. L'auteur y consacre les sept derniers chapitres de son ouvrage comme en ayant un clin d’œil envers la dernière épouse, vierge et Jeune du Roi David. Le Ton continument sérieux contraste avec celui des autres chapitres de l’œuvre de Rabelais.

En effet, le sens des règles des Thélèmites et la porté du Texte ont suscité des controverses...

E.Faguet y a vu le manifeste du naturalisme et de l'optimisme rabelaisiens qui supposent l'homme spontanément bon si on ne le contraint pas;
J.Plattard, "Rabelais a pu tenir Thélène pour une chimère mais non sur les principes sur lesquelles il la fondait".
Pour J.Villey, la règle repose sur le grand principe de l'humanisme: "crédit fait à la nature et foi dans la Liberté."

Cette fois dans l'Homme, j'y inclus la Femme, a paru incompatible avec la religion révélée. A.Lefranc fait de sa règle une condamnation du fanatisme et une preuve de l'incroyance de Rabelais. L'inscription mise sur la porte de Thélème, a remarqué V.L. Saulnier indique que l'abbaye est ouverte aux évangélistes et semble bien à en fonder "La foi profonde3; O subtil mélange, mais n'y a t'il pas antagonisme entre l'idéal morale et religieux et l'existence d'épicuriens des thélèmistes ?

Une Confiance si totale en la nature humaine a paru évidemment peu chrétienne: elle semble ignorer le pécher originel et ne fait pas mention de la nécessité de grâce divine souligné toutefois dans l’œuvre plusieurs fois et reprises. Sans doute Rabelais songe t'il moins à définir ici un idéal religieux sur " un idéal intellectuel, esthétique et mondain", selon P.Jouda.

Ecrit par Madeleine Lazard, Docteur ès lettres.
Maître-Assitant à l'Université de Paris Sorbonne
Que sais je ? N°1767
Presses Universitaires de France;

Certains me disent qu'ils écrivent beaucoup et lise peu ou rien pour certains... Moi, j'aime recopier par mes doigts soulignant l'importance du débat et d'apercevoir des similitudes entre des êtres que tout oppose et pourtant qui les rassemble dans le domaine de l'inconscient, de la filiation et de l'adoption.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie

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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 9:30

Utopia (le titre complet en latin est De optimo rei publicae statu, deque nova insula Utopia, ou par extense, Libellus vere aureus, nec minus salutaris quam festivus de optimo rei publicae statu, deque nova insula Utopia) est un ouvrage de Thomas More paru en 1516. Il s'agit d'un livre fondateur de la pensée utopiste, le mot utopie étant lui-même dérivé de son titre. L'ouvrage a connu un succès particulier en France au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle.

Le titre est construit d’après une racine grecque signifiant « lieu qui n'est nulle part », οὐ τοπος (ou topos) en grec1.

Bien que Thomas More ne fût pas économiste, mais juriste, historien, théologien et homme politique, Utopia, qui n'était pas un traité d'économie, mais plutôt une satire de la société de son temps, fut repris au XIXe siècle pour construire des théories économiques.

Sommaire

1 Récit
2 Description d'Utopie
3 Contexte historique
4 Accueil en France
5 Personnages
6 Postérité
7 Notes et références
8 Annexes
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes

Récit

Utopus conquiert Abraxa, terre rattachée au continent, et lui donne son nom. Il humanise « une population grossière et sauvage, […] pour former un peuple qui surpasse […] tous les autres en civilisation ». Ensuite, il fait creuser un isthme et la terre d'Abraxa devient une île, l'île d'Utopie. La genèse de l'île est symbolique des intentions d'Utopus ; il a voulu en faire un lieu protégé, rebutant les voyageurs par sa difficulté d'accès. Les barrières naturelles mettent l'île à l'abri des influences extérieures. Quant au terme d'Abraxa, il n'est pas insignifiant : il désigne la ville des fous dans l'Éloge de la Folie de son ami Érasme. Désormais, l'Utopie sera régie par les mathématiques, pure manifestation de l'intelligible. Dans l'île, tout est mesurable parce que le nombre seul garantit l'égalité. Par exemple, toutes les rues de la ville d'Amaurote mesurent 6,5 mètres de largeur.
Description d'Utopie

La base de l’organisation utopique est la stricte égalité entre les êtres. Pour assurer cette égalité, il n’existe ni propriété, ni argent. C’est le point central sur lequel le débat s’engage avec Thomas More (lui-même personnage de l’œuvre) qui semble d’abord sceptique vis-à-vis de cette idée, qui encouragerait selon lui la fainéantise. C’est alors que le voyageur Raphaël décrit toute l’organisation d’Utopie : chacun se voit prêter une maison pour 10 ans. Tous sont agriculteurs pendant 2 ans (ou plus s’ils le souhaitent), et travaillent 6 heures par jour. Il n’y a aucun oisif (pas de « nobles » par exemple). Tous ont les mêmes vêtements. Ils prennent leur repas en commun. Le temps libre est consacré à des loisirs comme les échecs ou l'apprentissage des belles lettres. Il y a des cours gratuits pour adultes, la culture devant être accessible à tous. Les Utopiens ne sont pas superstitieux, il n’existe aucune forme de divination ou d’augure. Les jeux de hasard sont interdits, le luxe inexistant. La chasse est interdite, sauf pour les bouchers (qui sont des esclaves), par nécessité, il ne s’agit donc pas d’un amusement. L’or et l’argent (le matériau) n’ont aucune importance. Un système de péréquation entre les villes permet d’aider les plus pauvres. C’est seulement par un tel système qu’on peut se soucier réellement de l’intérêt général, quand la fortune de l’Etat est bien distribuée. Il n’y a pas de pauvres en Utopie. Au contraire, dans les autres formes d’organisation, chacun doit toujours penser à lui-même, et il y a une « conspiration des riches », qui font les lois, et qui parviennent par ces lois à maintenir leur domination et à exploiter les pauvres. Ils veulent rester supérieurs et se réjouir en se comparant aux pauvres, plus bas qu’eux. « L'orgueil ne mesure pas le bonheur sur le bien-être personnel, mais sur l'étendue des peines d'autrui. »

Les Utopiens sont épicuriens, ils conçoivent le bonheur avant tout comme le plaisir de l’absence de troubles, mais ils ont une religion, ils croient en Dieu et à la vie après la mort (contrairement à Epicure). Ils pratiquent l’euthanasie quand ils la jugent nécessaire.

Les futurs époux se voient nus avant le mariage, pour juger correctement de l’autre. Le divorce par consentement mutuel est autorisé. La récidive en matière d’adultère est punie de mort.

Les lois sont en petit nombre, d’où l’absence d’avocats.

La vanité est partout rejetée. Notamment, il est honteux de chercher la gloire militaire; les rois européens et leurs perpétuelles guerres d’expansion sont vertement critiqués par le voyageur Raphaël. Celui-ci refuse d’ailleurs de mettre son intelligence au service des rois. Il s’imagine déjà ridicule dans les discussions des conseillers royaux, lui prêchant la paix et la sobriété alors que les autres parlent de guerre. Pourtant il est vrai selon lui que les rois doivent devenir philosophes ou les philosophes rois, comme l’a dit Platon ; mais il ne sert à rien de donner des philosophes comme conseillers à des rois non philosophes. Plusieurs références explicites sont faites à la République de Platon.

En Utopie, seules les guerres défensives sont permises, ou les guerres en vue du « bien de l’humanité ». On y méprise les mercenaires qui se font payer. Les guerres sont menées avec les utopiens, mais aussi les femmes utopiennes qui sont volontaires, et même avec les enfants (surtout en tant qu’observateurs).

Plusieurs religions sont tolérées en Utopie (même si elles tendent à devenir une) : la religion du soleil, la religion des grands hommes, etc. Mais la majorité des Utopiens croit en l’existence d’un Père incompréhensible, ainsi qu’en Jésus. « Dans les idées utopiennes, le Créateur […] expose sa machine du monde aux regards de l'homme, seul être capable de comprendre cette belle immensité. Dieu voit avec amour celui qui admire ce grand œuvre, et cherche à en découvrir les ressorts et les lois ; il regarde avec pitié celui qui demeure froid et stupide à ce merveilleux spectacle, comme une bête sans âme. »

La tolérance religieuse et la liberté de conscience existent, en revanche le matérialisme et l’athéisme sont honteux, censés mener à l’égoïsme.
Contexte historique

Utopia paraît en 1516 en latin chez l’éditeur Thierry Martens de Louvain en Brabant (Pays-Bas des Habsbourg), un livre étrange dont l’auteur Thomas More (Morus en latin), avocat des bourgeois de Londres passé depuis peu au service de la diplomatie du roi d’Angleterre Henri VIII, était réputé l’ami d’Érasme.

L'ouvrage connut un succès immédiat. D’autres éditeurs entreprirent d’éditer le livre :

Gourmont à Paris en 1517,
Alde à Venise en 1519,
d’autres encore à Vienne, à Florence, à Bâle, etc.

Utopia est traduit en italien à Venise en 1548, en français à Paris en 1550, en anglais à Londres en 1551 chez Ralph Robinson.

Les humanistes, en se consacrant à la redécouverte de l’Antiquité et de ses savoirs, les clercs qui s’interrogeaient sur le présent et l’avenir de l’Église romaine, les magistrats au service du droit et des États, les bourgeois instruits des villes marchandes, assurèrent la réputation de Utopia. Du coup, l’éditeur brabançon qui en avait eu la primeur en tira huit éditions entre 1516 et 1520 ; le célèbre Johann Froben de Bâle — pour lequel travaillait Érasme — en publia deux éditions.
Accueil en France

L’Utopie de Thomas More a eu en France un retentissement particulier au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle : en 1643, en 1715, en 1730, en 1741, en 1780 : éditions, traductions nouvelles, rééditions, n’ont cessé de se succéder, faisant ainsi de cette œuvre l’un des livres les plus lus de la littérature européenne moderne pendant les Lumières.

L'originalité comme le succès de ce roman ont conduit à des imitations et cette œuvre se trouve ainsi à l'origine d'un nouveau genre littéraire auquel on donne précisément le nom d'utopie.

Au XIXe siècle, le mot utopie a servi à la construction de systèmes socialistes, avec d'autres sources plus idéologiques que l'intention initiale de Thomas More :

Saint-Simon ;
Étienne Cabet
Charles Fourier ;
Pierre Leroux ;
Pierre-Joseph Proudhon ;
Jean-Baptiste André Godin.

Personnages

Utopus, mort depuis des années, reste le concepteur génial de tout ce qui se trouve sur l'île. Les rues, les égouts, les remparts, les habitations, les lois, les règles sociales... sont le résultat de son œuvre en Utopie.
Raphaël Hythlodée, explorateur qui décrit l'Utopie.

Postérité

Utopia est passé dans le langage courant : une « utopie » signifie un rêve impossible, un désir inaccessible.

Thomas More fait écho à Érasme et son Éloge de la folie, qu'Érasme lui a d'ailleurs dédié (extraits de l'Éloge de la folie). Il compose l'utopie comme un éloge de la sagesse répondant à l'œuvre d’Érasme.
Gargantua et Pantagruel, les héros éponymes des romans de François Rabelais (auteur de l'Abbaye de Thélème), font séjour dans la ville d'Utopie, dont le nom est dû à Thomas More.
Dans son Champfleury (1529), Geoffroy Tory publie le dessin d’un alphabet imaginaire composé de lettres « utopiques et volontaires », en hommage à Thomas More.
Tommaso Campanella (1568 - 1639), auteur de la Cité du Soleil, ouvrage décrivant également ce que pourrait être une société d'avenir.
Au XVIIe siècle, la vision communiste de l'Utopie fut reprise par des mouvements à la fois sociaux et religieux (Diggers, Levellers) qui essayèrent de traduire en actes leur lecture de l’Évangile en collectivisant les terres.
XVIIIe siècle :
Voltaire, dans son conte philosophique Candide, développe les idées de l'utopie dans deux chapitres et donne un sens à cette utopie, dénonçant les dysfonctionnements de la société du XVIIIe siècle.
Babeuf et le babouvisme
Résurgence moderne de la République platonicienne, le terme d’« utopie » est repris par les grands projets socialistes du XIXe siècle, avec bien d'autres sources souvent plus idéologiques :
Saint-Simon2
Pierre Leroux
Phalanstère et son concepteur Charles Fourier
Pierre Joseph Proudhon
Karl Marx et Friedrich Engels (Engels oppose toutefois, pour s'en démarquer, socialisme utopique et socialisme scientifique)
Familistère de Guise et son fondateur Jean-Baptiste André Godin

Le thème et les personnages d'Utopia ont inspiré de nombreuses créations et improvisations, non seulement littéraires, cinématographiques, mais aussi musicales ; dont des œuvres homonymes Page d'aide sur l'homonymie.
Notes et références

↑ La prononciation anglaise du préfixe permet la confusion avec une autre racine grecque, « eu », ce qui autorise des traductions comme « bon endroit » ou « lieu de bonheur » (eu-topos en grec). Cette interprétation est à l'origine de la création du terme « dystopie », supposé être l'inverse de l'utopie.[réf. nécessaire]
↑ Voir l'article saint-simonisme et l'analyse qu'en fait Pierre Musso.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Utopia, sur Wikisource

Bibliographie

Germain Marc'hadour, Thomas More, Utopia, Didier érudition - CNED, 1998 (ISBN 2864603489)
Philippe Godding, Petite vie de Thomas More, Desclée de Brouwer, 2002 (ISBN 2220051072 et 9782220051079)

Articles connexes

Renaissance
Histoire de la pensée économique
Eldorado

Liens externes

Moreana, site consacré à Thomas More
L'Utopie ou Le Traité de la meilleure forme de gouvernement sur Les classiques des sciences sociales
Humour, utopie, science (en archive)
Dossier « Utopie » sur Gallica
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptyJeu 17 Nov à 9:35

La marque d'imprimeur de Johann Froben sur ce colophon du « De re metallica » d'Agricola.

Johann Froben (forme latinisée : Johannes Frobenius), dit aussi en français Jean Froben, né vers 1460 à Hammelburg (Franconie) et mort le 27 octobre 1527 à Bâle, fut un imprimeur et un éditeur important de Bâle.

Après avoir terminé sa carrière universitaire à Bâle, où il fit la connaissance du grand imprimeur Johann Amerbach (vers 1440-1513), il devint en 1490 citoyen de cette ville et y fonda vers 1491 son imprimerie qui fut bientôt connue dans toute l’Europe pour son soin et pour son goût. En 1500 il se maria avec Gertrud Lachner, fille du libraire Wolfgang Lachner qui devint son associé. Il imprima les Biblia integra: summata: distincta: sup[er]eme[n]data vtriusq[ue] testame[n]ti [con]corda[n]tijs illustrata. D’autres travaux importants suivirent, entre autres en 1516 le Nouveau Testament grec Novum Instrumentum omne, diligenter ab Erasmo Rot. Recognitum et Emendatum, dont le texte avait été établi et traduit du latin par l’humaniste Érasme de Rotterdam, dont il devint un grand ami.

Érasme, d’ailleurs, non seulement lui fit imprimer ses propres travaux, mais dirigea ses éditions de Jérôme, Cyprien, Tertullien, Hilaire de Poitiers et Ambroise. C’est son édition du Novum Testamentum traduit en latin et émendé par Érasme (1519) qui fut utilisée par Luther pour sa traduction.

Frobenius eut recours à Hans Holbein le Jeune, alors inconnu, pour illustrer ses textes. Cela faisait partie de son dessein d’imprimer des éditions des Pères grecs, mais il mourut en octobre 1527, avant d’avoir réalisé ce projet qui fut très vraisemblablement exécuté par son fils Jérôme Froben (1501-1563) et son beau-fils Nicolas Episcopius.

Son travail à Bâle fit de cette ville au XVIe siècle le centre principal de l’édition de livres allemands. Il existe une lettre d’Érasme, écrite l’année où mourut Frobenius, et qui nous donne un résumé de sa vie et un aperçu de ce qu’il était ; Érasme y signale qu’il avait eu plus de chagrin à la mort de son ami que s’il avait perdu son propre frère, ajoutant que tous les apôtres de la science devaient porter le deuil. La lettre se termine par une épitaphe en grec et en latin.

Son fils Jérôme et ses petits-enfants perpétuèrent l’entreprise.

Il a donné son nom à une école, le Gymnasium Frobenius, à Hammelburg.
Sources

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Johann Froben » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Johann Froben » (voir la liste des auteurs).
(en) « Johann Froben », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]

Bibliographie

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d'autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
J. Mähly: Frobenius, Johannes (Froben, Fröben). In: Allgemeine Deutsche Biographie (ADB). Volume 8, pp. 127–128.
Article « Froben, Johann » dans l'Encyclopædia Britannica 2007 Ultimate Reference Suite.
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptySam 19 Nov à 3:16

Quelle est la mission de l'état, de l'individu et de l'utopie ,

Elles et Ils sont les institutions du secourisme et doivent répondre aux demandes de la Citoyenneté. Ce qui peut sembler navrant; c'est la parution de l'affrontement... C'est l'effort des sens face aux déterminismes des courants entourant, intérieur et extérieur... La Femme et l'Homme se plongent dans le tourbillon sans réaliser qu'il peut ou pourrai le contourner... Il peut ainsi réparer plus vite et plus rapidement tout en respectant le savoir faire et la main d’œuvre issu de l'apprentissage et l’autodidacte. Telle, avec ou sans raison, cette femme ou cet Homme pourraient devenir très intéressant: C'est à l'état de dire ces choses là mais l'état est une forme utopie. Même une machine peut dire qu'elle issue d'inventeur plutôt que d'être la propriété d'un brevet. Ce mécanisme s'appliquent aussi aux robots. Car oui, Le caractère humain, l'animal, la machine et le robot ont plus de valeur qu'une valeur d'état établi par un comité restreint. L'aspect de défense commune est un aspect universelle car il implique l'aspect militaire tout comme l'aspect civil. En effet le donjon demeure dans le château fort: L'aspect humaniste doit être conserver dans la République car celle ci sépare et répare les cris et les gifles, Tout age et toutes volontés accentue son message de fraternité, d’égalité et de liberté.

La République s'est une bibliothèque où l'amour figure comme l'autocritique et l'évolution. Chacun ne peut tout accumuler par principe de transition car ce fut le souhait du peuple antique et du mariage. Par ainsi, la portée est de transmettre réellement les travaux pour permettre un réel constat de l'aménagement secouristes, médicales, militaires, d'habitations, d'emploi public en incluant l'aspect du secteur privé dans la légalité des droits de la Femme et de l'Homme, de protection juridique dans les divorces, accidents du travail, de contrainte morale, d'abus physiques, sur les moyens de transports permettant à tous le moyens de se déplacer dans un aspect physique en respectant le prix de vie, que la haute technologie sois abordable envers tous et chacun à un prix modéré pour ainsi permettre une meilleur surveillance sur l'égalité des chances pour l'aspect physiques et morales des individus, associations, organismes, entreprises et structure étatiques. Ces mesures montreront de l'élasticité d'aujourd'hui démontre que la plénitude ne fus pas "ou jamais atteint" d'une manière déterminée ni même indéterminée. Le Luxe fut utilisé comme une arme et fausse sur la modernité
de l’intérêt au détriment sur le concept de caractère propre du projet défini par un architecte, un penseur et d'un ouvrier; Le luxe favorise l'architecte sur l'ouvrier par le concept d'une vision chimérique établi par le concept du droit féodal. Il suffit...

La République et ses Organismes Public tout comme Privé ont des rôles de rigueur, d'alternance et de travail sur le bien commun. Car, La République s'est une bibliothèque où l'amour figure comme l'autocritique et l'évolution. Chacun ne peut tout accumuler par principe de transition car ce fut le souhait du peuple antique et du mariage. Par ainsi, la portée est de transmettre réellement les travaux pour permettre un réel constat de l'aménagement secouristes, médicales, militaires, d'habitations, d'emploi public en incluant l'aspect du secteur privé dans la légalité des droits de la Femme et de l'Homme, de protection juridique dans les divorces, accidents du travail, de contrainte morale, d'abus physiques, sur les moyens de transports permettant à tous le moyens de se déplacer dans un aspect physique en respectant le prix de vie, que la haute technologie sois abordable envers tous et chacun à un prix modéré pour ainsi permettre une meilleur surveillance sur l'égalité des chances pour l'aspect physiques et morales des individus, associations, organismes, entreprises et structure étatiques.

Ainsi, L'individu figurera à sa place au Panthéon à coté d'un vrai principe de la République:
La Paix et les Peuples tout en conservant son propre individu.

Ecrit de
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MessageSujet: Re: Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca   Le Sens de Primaire, le Vote Gratuit, Démocratie et Y'becca EmptySam 30 Sep à 10:31

Les Fables de Nagalïéw et L'Univers de Minouska...


La Légende du rossignol du Japon et des poignards Volants de TAY La chouette effraie.
pour Xiao Mei et Vent.

Le rossignol du Japon résonne à travers tous les continents du monde
depuis que son lien d'amitié est établis avec Merlin, le rouge-gorge du Népal.
Son chant est si mélodieux qu'il peut briser le cristal...

L'oiseau dans le Japon, réveillez l’âme de la nature...;
il était seul, ce rossignol du Japon...
Il a exprimé un chant de renouveau et d'espoir sur les différents triangles...

L'oiseau tout comme les dragons a su traversé par lui même les mers
mais sans la force de l'hirondelle, ne put traverser l'Océan.
Alors, des marins de L'île Yagishiri les aidèrent à traverser les rives du grand bleu.

Rossignols du Japon, au coeur des marins, se chagrinaient de l'Ile et de ses Iles...
Pourtant. ils traversaient avec ses ailes propageant le monde
de son chant mélodieux car le rossignol était devenu pluriel par ses traversées.

Et puis, les cages apparurent dans l'île de sakhaline où les samouraïs
recherchaient leurs vertus thérapeutiques: Le chants du Soleil Levant ou Le pays.
Ces oiseaux furent attrapés et entreposaient dans des prisons de métaux.

La légende TAY La chouette effraie raconte que les Rossignols du Japon,
ces oiseaux aux chants de mélodies et de berceuses, ont séduit l'oreille des civilisations:
Et, Cela n'a pas été au gout de Tous car étant enfermés dans des cages..

ECRIT DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
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