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 Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca

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yanis la chouette




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MessageSujet: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:46

Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca.

Ada Lovelace, de son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, née Ada Byron le 10 décembre 1815 à Londres et morte le 27 novembre 1852 à Marylebone dans la même ville, fille de Lord Byron, est une pionnière de la science informatique. Elle est principalement connue pour avoir réalisé le premier programme informatique, lors de son travail sur un ancêtre de l'ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage.

Dans ses notes, on trouve en effet le premier algorithme publiéWoolley 1, destiné à être exécuté par une machine, ce qui fait considérer Ada Lovelace comme « le premier programmeur du monde1 ». Elle a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient Babbage et ses contemporainsWoolley 2,Swade 1.

Elle est assez connue dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment dans les milieux féministes ; elle est moins connue en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada, nommé en son honneur.

Sommaire

1 Biographie
1.1 Environnement familial
1.2 Mémoire sur la machine de Babbage
1.3 Ruine et mort
1.4 Notoriété posthume
2 Dans la fiction
3 Notes et références
4 Annexes
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes
4.3 Liens externes

Biographie
Environnement familial
Ada Lovelace enfant. Portrait par Alfred d'Orsay en 1822, conservé au Somerville College d'Oxford.

Ada était la seule fille légitime du poète Lord Byron et de son épouse Annabella Milbanke, une femme intelligente et cultivée, cousine de Caroline Lamb, dont la liaison avec Byron fut à l'origine d'un scandale. Le premier prénom d'Ada, Augusta, aurait été choisi en hommage à Augusta Leigh, la demi-sœur de Byron, avec qui ce dernier aurait eu des relations incestueusesSwade 2. Le prénom Ada aurait été choisi par Byron lui-mêmeStein 1, car il était « court, ancien et vocalique »Wolfram 1. C'est Augusta qui encouragea Byron à se marier pour éviter un scandale, et il épousa Annabella à contrecœur[réf. souhaitée], en janvier 1815. Ada naît en décembre de cette même année. À la suite de quatre tentatives de viol en état d'ivresse de la part de ByronSwade 2, Annabella quitte Byron le 16 janvier 1816, gardant Ada avec elle. Le 21 avril, Byron signa l'acte de séparation, puis quitta le Royaume-Uni pour toujours. Il ne les revit jamais.

Annabella adorait les mathématiques (Byron l’appelait parfois « la princesse des parallélogrammesSwade 2 ») et fit en sorte que les tuteurs d'Ada lui donnent une éducation approfondie en mathématiques et en sciences, ce qui était tout à fait inhabituel à l'époque dans l'éducation d'une jeune fille de la noblesse. En 1832, Ada rencontre Mary Sommerville, éminente chercheuse et auteur scientifique du XIXe siècle, qui l'encouragea et l'aida à progresser en mathématiques. Le 5 juin 1833, Mary lui présenta Charles Babbage, et Ada - alors âgée de 17 ans - fut immédiatement fascinée par ses machines à calcul. Ils devinrent très proches, Ada semblant trouver en Babbage le père qu'elle n'avait jamais euCollier 1. Parmi ses autres connaissances, on compte David Brewster, Charles Wheatstone, Charles Dickens et Michael Faraday.

Elle se marie en 1835 avec [[William King-Noel, 1er comte de Lovelace|William King]] <span class="indicateur-langue" title="Équivalent de l’article « William King-Noel, 1er comte de Lovelace » dans une autre langue">(en), 1er comte de Lovelace. Ils auront trois enfants : Byron, né le 12 mai 1836, Annabella (Anne Blunt) née le 22 septembre 1837 et Ralph Gordon né le 2 juillet 1839. William était dévoué à Ada et encourageait les goûts et les activités d'Ada en mathématiques. La famille vécut à Ockham Park, à Okham (en). Son titre et son nom complet furent pendant la plus grande partie de sa vie La très honorable Augusta Ada, comtesse de Lovelace. Elle est plus connue sous le nom de Ada Lovelace ou Lady Lovelace.
Lettre de Lovelace à De Morgan, à propos du calcul différentiel

La santé fragile d'Ada, mise à l'épreuve par les grossesses, ainsi que ses responsabilités de mère et de maîtresse de maison, la tiennent écartée de ses activités mathématiques jusqu'en 1839. À cette date, elle éprouve le besoin de reprendre l'étude des mathématiques et demande à Babbage de lui recommander un tuteur : le célèbre mathématicien Auguste De Morgan accepte cette charge. Les études d'Ada reprennent, et De Morgan trouve en Ada une élève enthousiaste et créativeSwade 3. Ada prend confiance dans ses capacités en mathématiques, encouragée par les retours positifs de De MorganWolfram 2. Le 6 février 1841, Ada écrit à sa mère une lettre où elle parle de ses goûts et aspirations : « Je crois que je possède une singulière combinaison de qualités, qui semble précisément ajustées pour me prédisposer à devenir une exploratrice des réalités cachées de la Nature ». Elle mentionne son « énergie inépuisable et insatiable » et pense avoir trouvé un sens à sa vieWolfram 3.

En 1841, Ada a de nouveau des problèmes de santé, mais elle revient aux mathématiques fin 1842. Elle tourne dès lors entièrement son travail vers la machine analytique de Babbage, et propose à ce dernier ses services pour en poursuivre le développement et la promotion.
Mémoire sur la machine de Babbage
« Programme » de calcul des nombres de Bernoulli dans la note G d'Ada Lovelace (1843).

En octobre 1842, paraît en français, dans un journal suisse2, une description de la machine analytique de Babbage réalisée par le mathématicien italien Federico Luigi, comte de Menabrea (1809-1896). Charles Wheatstone propose à Ada Lovelace, qui a un bon niveau de français, de traduire ce mémoire pour le journal Scientific Memoirs spécialisé dans les articles scientifiques étrangers.

Elle passa neuf mois, entre 1842 et 1843, sur cette traduction. Babbage lui-même n'intervint que très peu, étant malade pendant cette même période, et la traduction lui fut présentée au début de l'année 1843 un peu comme un « fait accompliSwade 4 ». Il demanda alors à Ada pourquoi elle n'avait pas fait elle-même un mémoire présentant la machine analytique, ce à quoi elle répondit que l'idée ne lui était pas venue à l'esprit. Babbage proposa alors à Ada d'augmenter la traduction avec des notes développant et commentant certains aspects du mémoire, idée immédiatement adoptée avec enthousiasme par Ada.

S'ensuivit une période de travail frénétique sur ces notes, en collaboration étroite avec Charles Babbage qui annotait les brouillons, corrigeait les incompréhensions tout en encourageant et félicitant Ada de son travailSwade 5. Elle ajouta à cet article sept notes, labellisées de A à G, représentant près de trois fois le volume de texte de l'article original. La note G mentionne un véritable algorithme très détaillé pour calculer les nombres de Bernoulli avec la machine3. Ce programme est souvent considéré comme le premier véritable programme informatique au monde3, car les algorithmes décrits jusque-là n'étaient pas écrits avec un formalisme, un langage, destinés à être exécuté sur une machine.

On ne sait pas exactement dans quelle mesure Ada Lovelace a programmé elle-même cet algorithmeToole 1, ayant été en relation constante et étroite avec Babbage. Ce qui semble sûr c'est que Ada a eu l'idée de donner un exemple de programmation de la machine en utilisant le calcul des nombres de Bernoulli, et que Babbage a fourni à Ada au minimum les formules mathématiques de base. Selon Betty Toole, Ada était tout à fait en mesure de réaliser elle-même le programme, ayant montré une profonde compréhension de la machine dans sa traduction et ses notes, et des lettres entre Babbage et Ada semblent indiquer que le rôle de Babbage s'est effectivement limité à fournir les formules mathématiquesToole 1. En revanche, Bruce Collier, un des meilleurs spécialistes de la machine de Babbage, porte le jugement sévère suivant : « Cela ne serait qu'une légère exagération de dire que les notes du mémoire ont été écrites par Babbage, et que — pour des raisons qui lui sont propres — il a entretenu l'idée dans l'esprit d'Ada Lovelace, et dans l'esprit du public, que ces notes étaient d'elleSwade 6. »
Algorithme de calcul des coefficients du produit de deux polynômes, par Charles Babbage (1838)

Selon Stephen Wolfram, on n'a jamais retrouvé, dans les documents et publications de Babbage, des algorithmes aussi complexes et aussi propres que le programme de calcul des nombres de Bernoulli. Babbage, à la fin de sa vie, avait compilé une liste datée de 446 calculs possibles avec sa machine analytique (446 Notations of the Analytical Engine), tous datés de 1830 à mi 1840, date après laquelle on ne trouve plus de travaux de Babbage sur les algorithmesWolfram 4. Ces éléments laissent penser que Ada Lovelace a conçu ce programme, avec la simple supervision bienveillante de BabbageWolfram 5.

Dans d'autres notes, Ada Lovelace montre une perception des potentialités de la machine que Doron Swade considère comme « visionnaire, même dans une perspective moderne »Swade 1. Babbage avait une vision de sa machine comme étant tournée vers le calcul numérique, avec à la limite des extensions vers le calcul algébrique avec la possibilité de manipuler des symboles plutôt que des chiffres. Mais il n'a jamais rien publié allant dans ce sens, et il n'a pas approfondi cette possibilité, allant même jusqu'à imaginer un autre type de machine spécifique pour les calculs algébriquesSwade 1. En revanche, Ada Lovelace décrit explicitement des possibilités allant au-delà d'un contexte mathématique, comme l'hypothèse que « la machine pourrait composer de manière scientifique et élaborée des morceaux de musique de n'importe quelle longueur ou degré de complexité ».

Un autre passage des notes d'Ada, cité par Doron Swade, illustre cette vision de calculateur universel : « Beaucoup de personnes […] s'imaginent que parce que la Machine fournit des résultats sous une forme numérique, alors la nature de ses processus doit être forcément arithmétique et numérique, plutôt qu'algébrique ou analytique. Ceci est une erreur. La Machine peut arranger et combiner les quantités numériques exactement comme si elles étaient des lettres, ou tout autre symbole général ; en fait elle peut donner des résultats en notation algébrique, avec des conventions appropriées. ». Il fallut attendre les années 1930 avec Alan Turing pour formaliser une telle notion de calculateur universel qui manipule des symboles généraux, et abandonner la notion de calculatrice purement numérique.
Ruine et mort

Dans l’espoir de subventionner les projets de Babbage, qui n'avaient pas obtenu de financement du gouvernement britannique, Lady Lovelace se mit à jouer. Elle travailla à un système qui devait lui permettre de remporter le derby d'Epsom mais ne l'entraîna que dans l'accumulation de dettes.

Elle mourut à l'âge de 36 ans d'un cancer de l'utérus, dans d'horribles souffrances. Elle laissait deux fils et une fille. Cette dernière, Anne Blunt, est connue pour avoir voyagé au Moyen-Orient et pour avoir élevé des chevaux arabes.

Elle fut enterrée conformément à son souhait près de son père qu'elle n'avait jamais connu, à l'église Sainte Marie Magdalene de Hucknall, à Newstead Abbey, dans le comté de Nottingham.
Notoriété posthume
Ada Lovelace (1840).

Tombés dans l'oubli, Ada Lovelace et ses travaux furent exhumés avec l'avènement de l'informatique. Le nom d'Ada apparaît pour la première fois pour nommer le langage de programmation conçu entre 1977 et 1983 pour le département de la Défense américain (DoD) par une équipe de CII Honeywell Bull dirigée par le Français Jean Ichbiah, le 2 mai 1979. Les observateurs pensaient alors que le langage s'appellerait DoD-1. L'idée de baptiser le langage du nom d'Ada est attribuée à Jack Cooper, du Naval Material Command, et remonte à juillet 1978.

Ada Lovelace est considérée par les informaticiens comme la première programmeuse de l'histoire. On peut voir notamment son portrait sur les hologrammes d'authentification des produits Microsoft.
Dans la fiction

Ada est l'un des personnages principaux de l'histoire alternative La Machine à différences de Bruce Sterling et William Gibson, qui décrit un monde dans lequel la machine de Babbage aurait été produite de manière industrielle et où l'ère informatique aurait commencé un siècle plus tôt.
Le film Conceiving Ada (1997), réalisé par Lynn Hershman-Leeson, établit un parallèle entre l'existence d'une Britannique contemporaine et la biographie d'Ada Lovelace.
Le personnage d'Ada, une petite fille douée en mathématiques, dans la bande dessinée Nombre, par Egger et Thierry Smolderen, est un clin d'œil à Ada Lovelace.
Le personnage de Ada Enigma, jeune fille libre et indépendante, dans la série homonyme, par Vincent Dutreuil et François Maingoval, doit son nom à un clin d'œil à Ada Lovelace et à la machine Enigma.
Le nom d'Ada Byron a été choisi par la 37e promotion (2007/2008) des élèves attachés chargés du traitement de l'information de l'IRA (Institut régional d'administration) de Lille.
ADA est le nom de l'intelligence artificielle qui copilote le robot Jehuty dans le jeu vidéo Zone of the Enders, la voix synthétique d'ADA ayant une tessiture féminine.
Lady Ada Lovelace est un personnage expert en machine de calcul et une thaumaturge émérite dans le jeu de rôle steampunk Castle Falkenstein de Mike Pondsmith.

Notes et références

↑ « […] a certainement été le premier programmeur du monde » Stuart Russell et Peter Norvig, Intelligence artificielle, Pearson Education France, 2010 (lire en ligne [archive]), p. 15
↑ Bulletin de la Bibliothèque universelle de Genève, octobre 1842, n° 82.
↑ a et b (en) Biographie de Ada Lovelace par le Dr Toole, Université de Yale [archive].

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Ada Lovelace, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

(en) Benjamin Woolley, The Bride of Science: Romance, Reason, and Byron's Daughter, McGraw-Hill, 1999 :

↑ p. 269
↑ p. 267

(en) Dorothy Stein, Ada: A Life and a Legacy, Cambridge, Mass., The MIT Press, 1985 (ISBN 0-262-19242-X) :

↑ p. 17

(en) Doron Swade, The Difference Engine: Charles Babbage and the Quest to Build the First Computer, Penguin (Non-Classics), 2002 :

↑ a, b et c p. 169
↑ a, b et c p. 156
↑ p. 157.
↑ p. 160.
↑ p. 161.
↑ Cité par Swade, p. 168.

(en) Bruce Collier, Charles Babbage and the Engines of Perfection, Oxford University Press, 1998 :

↑ p. 69

(en) Betty Toole, Ada and the first computer, Scientific American, 1999 (lire en ligne) :

↑ a et b p. 80

Stephen Wolfram (en) « Untangling the Tale of Ada Lovelace », sur http://blog.stephenwolfram.com :

↑ Un ouvrage électronique étant dépourvu de pagination, l'emplacement de la référence est donnée par ces membres de phrases, qui sont aisément recherchables. « It is short, ancient, vocalic.. » [...] « .. »
↑ Un ouvrage électronique étant dépourvu de pagination, l'emplacement de la référence est donnée par ces membres de phrases, qui sont aisément recherchables. « She was pleased by the mathematical abilities.. » [...] « ..she finally had found a purpose for »
↑ Un ouvrage électronique étant dépourvu de pagination, l'emplacement de la référence est donnée par ces membres de phrases, qui sont aisément recherchables. « I believe myself to possess.. » [...] « ..de Morgan’s positive feedback about them » .
↑ Un ouvrage électronique étant dépourvu de pagination, l'emplacement de la référence est donnée par ces membres de phrases, qui sont aisément recherchables. « When Babbage died, he was writing.. » [...] « ..not much happening in the summer of 1843 » .
↑ Un ouvrage électronique étant dépourvu de pagination, l'emplacement de la référence est donnée par ces membres de phrases, qui sont aisément recherchables. « But there’s nothing as sophisticated.. » [...] « ..but she was definitely the driver of it. » .

Jean-Paul Soyer, Ada de Lovelace et la programmation informatique, Éd. du Sorbier, Paris, 1998, 31 p. (ISBN 2-7320-3539-4)
Dorothy Stein, Ada Byron : la comète et le génie (trad. de Ada Byron, a life and a legacy, par Maurice Gabail), Seghers, Paris, 1990, 367 p. (ISBN 2-232-10145-2)
(en) Betty Alexandra Toole, Ada, the enchantress of numbers, prophet of the computer age : a pathway to the 21st century, Strawberry Press, Mill Valley (Calif.), 1998, 323 p. (ISBN 0-912647-18-3) (contient une sélection de sa correspondance)

Articles connexes

Histoire de l'informatique
Ada (langage)
Ada Initiative

Liens externes

Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d'autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d'Espagne • WorldCat
(en) Sketch of the Analytical Engine Invented by Charles Babbage, Esq. avec des notes de la traductrice Ada Augusta, comtesse de Lovelace, publié dans Scientific Memoirs, vol. 3 (1842)
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:46

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Y'becca ou murmure de l'Arbre-Olivier.
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t41-y-becca-ou-murmure-de-l-arbre-olivier

Profils des Juges du Secourisme et
la république de l'Olivier.

Chére Minouska, Féline de Pierre et Yvette et toutes les bonnes volonté(e)s

Je regarde le temps différemment après la mort de Athéna la chatte Bleue.
De longues années à voyager; à travailler et à écrire... Tel un Spartiate, je me suis emprunt à une apogée sur la compréhension du monde qui m'entourai de ses richesses; J' y ai rencontré des lueurs, des affronts et des forces.

Je regarde celle qui a su réveiller la force de réveiller ces écrits que j'ai voulu sauvegarder par le fait que après
tout, aide toi et le ciel te répondra: Et je dois dire que ma volonté fut exaucer... Alors je regarde Minouska, une chatte qui a recueilli mon cœur en lambeau lors de la guerre ou intifada, si vous préférez:

Le Juge Suprême de la république de l'Olivier est un personnage
qui doit s'informer et accueillir la Parole de l'un et de l'Autre. Il se doit d'écrire des vers, des proverbes, des espoirs, des fables car notre peuple aime cela: Ni fouet, ni chaines ! être sérieux devant les nuages gris !
Car l'arbre peur garantir notre fraternité et la justice de l'eau propager la diversités des écritures des forets donc vers la connaissance et Yahvé... La République est le pilier de l’Âme dans le sens où il s’inclut dans le peuple et ne cherche pas à devenir idole, idolâtre ou idolâtré. Être humble doit être la qualité première du Juge Suprême de la République de l'olivier.

Dans la vallée du Nil à la plaine des cèdres; le juge suprême doit présenter ses hontes et ses espoirs... je vous fait part de mon expérience... Nuls réponses dans un premiers temps ne se fit entendre alors j'envoyai des mouettes, des chouettes et des canaris sous forme de lettre tel un oiseau qui apprends son premier envol.

Alors sous forme de mirage pour certains et pour d'autres, cela s'appelle un message. Je me fis ce constat et que la volonté en soit ainsi si il ne veulent pas entendre;

"Propage la Connaissance des serments car ce sont les hommes qui s'entretuent par leur entreprise, leur volonté et leur désir! Car certains vomissent sur la fraternité voilà un maillon de haine du trois en un délivré par le vieux coq... Rétablit l'apprentissage de l'Espérance sur l'apprentissage de marcher ! La canne de l'age n'est pas un spectre; elle est une source d'eau ! Tu apprendra à entendre ta douleur devant la faim ! Nous sommes des étapes et en cela cherche le fait d'exister ! La République est le pilier de l’Âme dans le sens où elle s’inclut dans le peuple et ne cherche pas à devenir idole, idolâtre ou idolâtré. Être humble doit être la qualité première !

Ecrit de
TAY
La chouette Effraie.

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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:47

Un robot est un dispositif mécatronique (alliant mécanique, électronique et informatique) conçu pour accomplir en automatiquement des tâches imitant ou reproduisant, dans un domaine précis, des actions humaines. La conception de ces systèmes et l'objet d'une discipline scientifique, branche de l'automatisme nommé robotique.

Le terme robot apparaît pour la première fois dans la pièce de théâtre (science-fiction) de l'auteur Karel Čapek : R. U. R. (Rossum's Universal Robots)1. Le mot a été créé par son frère Josef à partir du mot tchèque « robota » qui signifie « travail, besogne, corvée ».

Les premiers robots industriels apparaissent, malgré leur coût élevé, dans le début des années 1970. Ils sont destinés à exécuter certaines tâches répétitives, éprouvantes ou toxiques pour un opérateur humain : peinture ou soudage des carrosseries automobiles. Aujourd'hui, l'évolution de l'électronique et de l'informatique permet de développer des robots plus précis , plus rapides ou avec une meilleur autonomie. Industriels, militaires ou spécialistes chirurgicaux rivalisent d'inventivité pour mettre au point des robots assistants les aidant dans la réalisation de tâches délicates ou dangereuses . Dans le même temps apparaissent des robots à usages domestiques : aspirateur, tondeuses, etc.

L'usage du terme « robot » c'est galvaudé pour prendre des sens plus larges : automate distributeur, dispositif électro-mécanique de forme humaine ou animale, logiciel servant d'adversaire sur les plateformes de jeu bot informatique.

Sommaire

1 Étymologie
2 Composition d'un robot
2.1 Les capteurs
2.2 Les circuits électroniques
2.3 Les actionneurs
2.4 Adaptation à son environnement
3 Historique
3.1 Les origines de la robotique
3.2 Les premiers robots
4 Usages
5 Dans la culture
5.1 Dans l'Antiquité
5.2 À la Renaissance
5.3 Au XIXe siècle
5.4 Au XXe siècle
5.4.1 En littérature
5.4.2 Au cinéma
5.4.3 Dans la culture populaire
6 Notes et références
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes

Étymologie

Le terme robot est issu des langues slaves et formé à partir du radical rabot, rabota (работа en russe) qui signifie travail, corvée que l'on retrouve dans le mot Rab (раб), esclave en russe. Ce radical présent dans les autres langues slaves (ex. : travailleur = robotnik en polonais, работнік en biélorusse, pracovník en tchèque) provient de l'indo-européen orbho- qui a également donné naissance au gotique arbais signifiant besoin, nécessité, lui-même source de l'allemand Arbeit, travail 2.

Il fut initialement utilisé par l’écrivain tchécoslovaque Karel Čapek dans sa pièce de théâtre R. U. R. (Rossum's Universal Robots) en 1920. Cette pièce fut jouée pour la première fois en 1921. Bien que Karel Čapek soit souvent considéré comme l’inventeur du mot, il a lui-même désigné son frère Josef, peintre et écrivain, comme étant l’inventeur réel du mot. Ainsi certains assurent que le mot robot fut d’abord utilisé dans la courte pièce Opilec de Josef Čapek (The Drunkard), publiée dans la collection Lelio en 1917. Selon la Société des frères Čapek à Prague, ce serait néanmoins inexact. Le mot employé dans Opilec est automate, alors que c'est bien dans R.U.R. que le mot robot est apparu pour la première fois.

Alors que les « robots » de Karel Čapek étaient des humains organiques artificiels, le mot robot fut emprunté pour désigner des humains « mécaniques ». Le terme androïde peut signifier l’un ou l’autre, alors que le terme cyborg (« organisme cybernétique » ou « homme bionique ») désigne une créature faite de parties organiques et artificielles.

Quant au terme robotique, il fut introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son livre Runaround. Il y énonce les « trois règles de la robotique » qui deviendront,par la suite, dans les œuvres de sciences fiction « les trois lois de la robotique ».
Composition d'un robot

Un robot est un assemblage complexe de pièces mécaniques, électro-mécanique ou pièces électroniques. L'ensemble est piloté par une unité centrale : une simple séquence d'automatisme , un logiciel informatiques ou une intelligence artificielle suivant le degré de complexité des tâches à accomplir. Lorsque les robots autonomes sont mobiles, ils possèdent également une source d'énergie embarquée : généralement une batterie d'accumulateurs électriques ou un générateur électrique couplé à un moteur à essence pour les plus énergivore.
Les capteurs

Il en existe une grande variété. Par exemple :

Les sondeurs (ou télémètres) à Ultra-son ou LASER. Ces derniers sont à la base des scanners laser permettant à l'unité centrale du robot de prendre « conscience » de son environnement en 3D.

Les caméras sont les yeux des robots. Il en faut au moins deux pour permettre la vision en trois dimensions. Le traitement automatique des images pour y détecter les formes, les objets, voire les visages, demande en général un traitement matériel car les microprocesseurs embarqués ne sont pas assez puissants pour le réaliser.

Les roues codeuses permettent au robot se déplaçant sur roues, des mesures de déplacement précises en calculant les angles de rotation (information proprioceptive).
Les circuits électroniques

Les microprocesseurs ou les microcontrôleurs sont des éléments essentiel du système de pilotage d'un robot. Ils permettent l'exécution de séquences d'instruction ou de logiciels commandant la réalisation d'actions ou de fonctions du robot. On trouve souvent, dans les robots de petite taille, des composants à très faible consommation électrique, car il ne peuvent emporter que des sources d'énergie limitées.
Les actionneurs

Les actionneurs les plus usuels sont :

des moteurs électriques rotatifs, qui sont fréquemment associés à des réducteurs mécaniques à engrenages.
des vérins pneumatique, plus rarement hydraulique, alimentés par une pompe et permettant des actions toniques.

Un actionneur est le constituant d'un système mécanique (exemple : bras, patte, roue motrice...) réalisant une action motrice suivant un degré de liberté. il anime Les interfaces haptiques réalisant les actions de saisies d'objets dans les applications de télémanipulation.
Adaptation à son environnement
Article connexe : intelligence artificielle.

Une certaine capacité d'adaptation à un environnement inconnu peut, dans les systèmes semi-autonomes actuels, être assurée pourvu que l'inconnu reste relativement prévisible : l'exemple déjà opérationnel du robot aspirateur en est une bonne illustration : le logiciel qui pilote cet appareil est en mesure de réagir aux obstacles qui peuvent se rencontrer dans une habitation, de les contourner, de les mémoriser. Il sauvegarde le plan de l'appartement et peut le modifier en cas de besoin. Il retourne en fin de programme se connecter à son chargeur. Il doit donc fournir une réponse correcte au plus grand nombre possible de stimulations, qui sont autant de données entrées, non par un opérateur, mais par l'environnement.

L'autonomie suppose que le programme d'instructions prévoit la survenue de certains événements, puis la ou les réactions appropriées à ceux-ci. Lorsque l'aspirateur évite un buffet parce qu'il sait que le buffet est là, il exécute un programme intégrant ce buffet, par exemple les coordonnées X-Y de son emplacement. Si ce buffet est déplacé ou supprimé, le robot est capable de modifier son plan en conséquence et de traiter une zone du sol qu'il ne prenait pas en compte jusqu'alors.
Historique
Les origines de la robotique
Articles détaillés : Automate et Jacques de Vaucanson.

Les ancêtres des robots sont les automates. Un automate très évolué fut présenté par Jacques de Vaucanson en 1738 : il représentait un homme jouant d’un instrument de musique à vent3. Jacques de Vaucanson créa également un automate représentant un canard mangeant et refoulant sa nourriture après ingestion de cette dernière.
Les premiers robots

Unimate est le premier robot industriel créé. Il fut intégré aux lignes d'assemblage de Général Motors en 19614.

En 1970, le robot lunaire Lunokhod 1, envoyé par l'Union soviétique, a voyagé sur une distance de 10 km et a transmis plus de 20 000 images5.
Usages
Article détaillé : Usage des robots.

La robotique possède de nombreux domaines d'application. Les robots ont été installés dans les industries, ce qui permet de faire des tâches répétitives avec une précision constante. À la suite de l'évolution des techniques on retrouve des robots dans des secteurs de pointe tels que le spatial, médecine, chez les militaires.

Depuis quelques années on les retrouve même à domicile.
Dans la culture
Article détaillé : Robot dans la littérature.

L'image d'êtres automatisés est ancienne, des traces étant présentes dès l’Antiquité gréco-romaine. Pour autant, le sujet a largement évolué, allant du mythe de la création d'êtres humains par les hommes à la prise de pouvoir de ces êtres artificiels, et allant de l'utilisation des matériaux basiques (boue, morceaux humains) à l'utilisation des techniques et sciences modernes. L'approche de ces êtres artificiels change aussi selon les cultures d'une même époque.
Dans l'Antiquité

Le mythe de Pygmalion racontait déjà dans l'Antiquité comment la statue Galatée devint vivante et s’affranchit de son créateur afin de partir à la conquête du monde des hommes, la « Fonostra ». Il ne s'agit toutefois pas d'un robot au sens propre du terme, puisque Galatée n'a pas été conçue pour être autonome. Son autonomie est le fruit de la volonté divine, et non de celle de son créateur ; elle ne dépend ni de l'intelligence de celui-ci, ni des mécanismes (inexistants) qui la composent.
À la Renaissance

Le premier exemple d’un robot de forme humaine fut donné par Léonard de Vinci en 1495. Ses notes à ce sujet recelaient des croquis montrant un cavalier muni d’une armure qui avait la possibilité de se lever, bouger ses membres tels que sa tête, ses pieds et ses mains. Le plan était probablement basé sur ses recherches anatomiques compilées dans l’homme vitruvien. On ne sait pas s’il a tenté de construire ce robot.
Au XIXe siècle

Lorsque la technologie arriva au point où l’on put préfigurer des créatures mécaniques, les réponses littéraires au concept de robot suscitèrent la crainte que les humains soient remplacés par leurs propres créations.

Frankenstein (1818), parfois désigné comme le premier roman de science-fiction, est devenu un synonyme de ce thème. Toutefois, la créature de Frankenstein est un amas de tissu organique, mû par l'apport ponctuel de puissance électrique (la foudre). Le robot n'est pas encore apparu comme tel.

La nouvelle L'Homme épingle d'Hermann Mac Coolish Rotenberg Caistria (1809) raconte l’histoire d’un homme qui désirait se transformer en robot par amour pour sa machine à coudre, et Steam Man of the Prairies d’Edward S. Ellis (1865) exprime la fascination américaine de l’industrialisation. La littérature concernant la robotique connut des sommets notables avec l’Homme électrique de Luis Senarens (en) en 1885.

En France, le roman L'Ève future de Villiers de L'isle-Adam en 1883 tourne autour de la figure moderne du robot : création métallique, mobile par électricité, et autonome. Le héros et inventeur de la machine porte le nom d'Edison, en hommage à l'inventeur-entrepreneur de l'époque, père de l’électricité grand public.
Au XXe siècle
En littérature
Affiche de R.U.R. de Karel Čapek

Le mot robot est créé en 1921 par Karel Čapek, dans sa pièce de théâtre : R. U. R. (Rossum's Universal Robots). Dans une petite île, un industriel humain a créé une chaine de montages d'où sortent des serviteurs de métal, pour être envoyés partout dans le monde. Les robots se révolteront, prenant le contrôle de leur chaîne de montage, et chercheront à construire toujours plus de robots.

Le thème prit donc une consonance économique et philosophique.

La littérature de science-fiction ou de bande dessinée autour du thème des robots est foisonnante. Un certain nombre d'auteurs (essentiellement de science-fiction, et parfois ayant une réelle connaissance scientifique du sujet tel Isaac Asimov) ont donné une place particulière aux robots dans leurs ouvrages. Isaac Asimov est le premier à utiliser le mot robotique en 1941. Dans ses nombreux romans où apparaissent des robots (regroupés dans le Livre des Robots), il s'intéressa tout particulièrement à leur interaction avec la société et à la manière dont cette dernière les accepte. Certains de leurs romans ont d'ailleurs fait l'objet d'une adaptation cinématographique. Exemples:

Isaac Asimov
Les Robots, 1967 ((en) I, Robot, 1950), trad. Pierre Billon (ISBN 978-2-290-34248-0, 2-290-31290-8, 2-277-13453-8 et 2-277-12453-2)
Un défilé de robots, 1967 ((en) The Rest of the Robots, 1964), trad. Pierre Billon (ISBN 978-2-277-12542-6 et 2-290-31125-1)
Nous les robots, 1982 ((en) The Complete robot, 1982) (ISBN 2-258-03291-1)
Le Robot qui rêvait, 1988 ((en) Robot Dreams, 1986), trad. France-Marie Watkins (ISBN 978-2-277-22388-7 et 2-290-31715-2)
Les Cavernes d'acier, 1956 ((en) The Caves of Steel, 1953), trad. Jacques Brécard (ISBN 978-2-277-12404-7 et 2-290-32794-Cool
Face aux feux du soleil, 1961 ((en) The Naked Sun, 1956), trad. André-Yves Richard (ISBN 978-2-277-12468-9 et 2-290-32794-Cool
Les Robots de l'aube, 1984 ((en) Robots of Dawn, 1983), trad. France-Marie Watkins (ISBN 2-290-33275-5)
Les Robots et l'Empire, 1986 ((en) Robots and Empire, 1985), trad. Jean-Paul Martin (ISBN 978-2-277-21996-5, 2-277-21996-7 et 2-290-31116-2)
Douglas Adams
Le Guide du voyageur galactique, 1982 ((en) The Hitchhiker's Guide to the Galaxy, 1979), trad. Jean Bonnefoy, avec Marvin, son robot dépressif (ISBN 2-207-30340-3).
Philip K. Dick avec Le Grand O, James P. Crow, Service avant achat, Au service du maître, L'Ancien Combattant, Le Canon, Autofab (présence d'I.A.), Nanny, La Fourmi électrique, Nouveau Modèle, L'Imposteur, Progéniture, ...
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, 1976 ((en) Do Androids Dream of Electric Sheep ?, 1968), trad. Serge Quadruppani qui a inspiré le film Blade Runner (ISBN 2-85184-066-5).
Fredric Brown
Deuxième chance, dans le recueil Fantômes et Farfafouilles (ISBN 2-207-30065-X).

Robby le robot sur l'affiche de Planète interdite (1956)

Stanislas Lem
Le Bréviaire des robots, Denoël, coll. Présence du futur n° 96, 1967 ((pl) , 1961), trad. Halina Sadowska (ISBN 2-07-034105-4)
Contes inoxydables, Denoël, coll. Présence du futur n° 330, 1981 ((pl) Bajki robotów, 1964), trad. Dominique Sila (ISBN 2-207-50330-5)
Pierre Boulle
Le Parfait Robot, dans le recueil Contes de l'absurde (ISBN 2-266-00609-6).
Jean-Pierre Andrevon dans de nombreuses nouvelles.

Au cinéma
Fichier:The Master Mystery ep.1 (1920).webmLire le média
The Master Mystery (1920)
Article détaillé : Liste des robots au cinéma.
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Les robots sont présents dans de nombreuses œuvres cinématographiques. Ces robots peuvent être des ennemis de l'Homme (par exemple dans Terminator), parfois trop intelligents pour rester des serviteurs (2001, l'Odyssée de l'espace, Blade Runner). Ces robots peuvent pourtant aussi être foncièrement bons, comme le sont R2-D2 et C-3PO dans Star Wars (1977), ou les robots de L'Homme bicentenaire et I, Robot (deux films adaptés de nouvelles d'Isaac Asimov).

Citons aussi le film classique Metropolis (1927). Mais également Short Circuit, Matrix (les sentinelles), WALL-E, Robots, Transformers.
Dans la culture populaire

Plusieurs séries télévisées comportent un certain nombre de robots ou d'androïdes. On peut ainsi citer les Réplicateurs de Stargate SG-1, les Cybermen de Doctor Who, les hubots de Real Humans (Äkta människor), ou encore les Cylons de Battlestar Galactica. Dans chaque univers, le robot a une place différente. Ainsi, les hubots de Real Humans ont découvert la notion de liberté de pensée et veulent s'affranchir des humains, tandis que les robots de la série Futurama vivent au sein même de leur société sans relation d'infériorité.

Il existe aussi des mangas traitant le sujet (Astro, le petit robot, Dragon Ball Z).

Enfin, la série Il était une fois... l'Espace en présente de nombreux, soit hostiles soit grandement utiles. Leur présence permet de réfléchir en profondeur sur le libre-arbitre et la volonté d'indépendance.
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Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca Empty
MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:47

L'Oxcarbazépine est un antiépileptique (anticonvulsivant) ainsi qu'un thymorégulateur, il est principalement utilisé dans le traitement de l'épilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire.

L'oxcarbazépine est commercialisé sous le nom Trileptal par Novartis et disponible dans certains pays sous forme générique.

Sommaire

1 Structure
2 Effets indésirables
3 Spécialités contenant de l'oxcarbazépine
4 Liens externes
5 Références

Structure

L'oxcarbazépine est une molécule de la famille des carbamides, sa structure chimique se rapproche fortement de celle de la carbamazepine, cependant elle n'en est pas un métabolite.
Effets indésirables

Les principaux effets indésirables possibles sont:

Très fréquents : fatigue, vertiges, maux de tête, somnolence, nausées, vomissements, troubles de l'accommodation.
Fréquents : agitation, confusion des idées, tremblements, constipation ou diarrhées, douleurs abdominales, hyponatrémie, acné, perte de cheveux.
Peu fréquents : anomalie de la numération formule sanguine, élévation des transaminases.
Très rares : réaction allergique, troubles du rythme cardiaque.

Spécialités contenant de l'oxcarbazépine

Médicaments contenant de l'oxcarbazépine commercialisés en France3 :
Trileptal des laboratoires Novartis.
oxcarbazépine générique des laboratoires Mylan et Teva.

Liens externes

Compendium suisse des médicaments : spécialités contenant Oxcarbazépine

Références

↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 » [archive], sur www.chem.qmul.ac.uk.
↑ (en) « Oxcarbazepine » sur ChemIDplus, consulté le 18 février 2010
↑ Site internet de l'Afssaps [archive] - Répertoire des spécialités pharmaceutiques. Consulté le 18 février 2010. (fr)


et

Introduction

En 1966, l’informatique a été définie par l'Académie française comme la « science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de l'information considérée comme le support des connaissances humaines et des communications dans les domaines techniques, économiques et sociaux ».

L’histoire de l’informatique résulte de la conjonction entre des découvertes scientifiques et des transformations techniques et sociales.

Découvertes physiques sur les semi-conducteurs et la miniaturisation des transistors.
Découvertes mathématiques sur la calculabilité et les propriétés des algorithmes.
Invention de la théorie de l’information, de la sémiotique et de la cybernétique.
Transformations techniques, l’introduction de machines ou de composants informatiques, des machines à laver aux automobiles et aux avions, des banques à la santé, de l’imprimerie à la documentation en ligne.
Transformations sociales avec l’organisation des entreprises et des administrations autour de leur système d’information automatisé, et avec la circulation de l’information dans les réseaux sous forme numérique.

Si les ordinateurs ont été conçus au départ pour exécuter des calculs numériques trop longs ou trop compliqués pour être effectués à la main, on s’est assez vite aperçu que de telles machines pouvaient également traiter des informations non numériques (par exemple, reconnaître une chaîne de caractères dans un texte). Les calculateurs devenaient des machines universelles de traitement de l’information, d’où le mot ordinateur, retenu en 1956 pour trouver un équivalent français à l’expression anglaise data processing machine. Ce terme a progressivement remplacé celui de calculateur, au sens trop restreint.

Les premiers ordinateurs datent de 1949. C'est la notion de programme enregistré, due à John von Neumann et à ses collaborateurs, en 1945, qui transforme les machines à calculer en ordinateurs. La machine est composée des éléments suivants :

un organe de calcul, susceptible d’exécuter les opérations arithmétiques et logiques, l’unité arithmétique et logique ;
une mémoire, ou mémoire centrale, servant à la fois à contenir les programmes décrivant la façon d’arriver aux résultats et les données à traiter ;
des organes d’entrée-sortie, ou périphériques, servant d’organes de communication avec l’environnement et avec l’homme ;
une unité de commande (control unit) permettant d’assurer un fonctionnement cohérent des éléments précédents.

L’ensemble formé par l’unité arithmétique et logique, d’une part, et l’organe de commande, d’autre part, constitue l’unité centrale ou processeur. L’ensemble des composants physiques, appelé matériel (hardware), est commandé par un logiciel (software).

Selon l'architecture de von Neumann, les programmes sont enregistrés dans la mémoire de la machine. Ils peuvent comporter des boucles de calcul et des alternatives, contrairement aux programmes exécutés à partir de bandes perforées. Alors qu’on connaît depuis longtemps le codage des procédures par des trous sur des bandes perforées (machines à tisser, orgue de barbarie) lorsque le programme est enregistré en mémoire, il n’y a pas de différence fondamentale entre coder des données et coder des procédures. On peut donc calculer sur les instructions d’une procédure, par exemple pour faire un saut en arrière dans les instructions, ou pour compter le nombre de tours d’une boucle de calcul sur les éléments d’une liste. Ce calcul sur les programmes a permis le développement du logiciel : langages de programmation, systèmes d'exploitation, applications.

L’histoire de l’informatique porte donc seulement sur une soixantaine d'années. Elle peut se décliner selon quatre points de vue :

la dimension physique qui décrit les moyens matériels du traitement, de la conservation et du transport de l'information : les machines et les réseaux ;
la dimension logicielle qui définit d’une part les méthodes de calcul, de mémorisation et de commande qui caractérisent les fonctions des ordinateurs, et d’autre part les interfaces entre les personnes et les machines depuis l’arrivée des ordinateurs individuels vers 1980 ;
la dimension applicative qui définit les objets et les processus informationnels utilisés, traités, transformés et montrés ;
la dimension sociale qui décrit les usages de l’informatique dans tous les domaines et son insertion dans les pratiques sociales les plus diverses.

L'informatique est une nouvelle technologie intellectuelle, comme l'ont été en leur temps l'écriture et l'imprimerie, un moyen de représenter, de structurer et d'exploiter des informations qui en retour structure la pensée de l'homme, selon Pierre Lévy.

L’évolution des machines et des réseaux constitue l’infrastructure physique de l’informatique. L'histoire des ordinateurs est décrite dans un autre article. Celle des réseaux informatiques aussi. Depuis ses débuts, l'informatique a connu des transformations profondes des matériels informatiques en vitesse, puissance, fiabilité, miniaturisation. La transformation du logiciel est au moins aussi profonde, transformation en qualité, sécurité, complexité, réutilisabilité. Les objets traités ont beaucoup changé : d’abord les nombres et les fichiers de gestion des entreprises (textes et nombres), puis les formules, les règles de calcul et de raisonnement, les signaux, les événements, les dessins, les images, le son, la vidéo. L’informatique a de plus en plus d’usages et de plus en plus d’utilisateurs, et l'usage principal passe par les réseaux. Ces transformations du matériel, du logiciel et des usages ont modifié profondément la structure économique politique et sociale des sociétés humaines.
Fondements du logiciel

On appelle logiciels les composants logiques et symboliques qui permettent de traiter l’information dans les machines informatiques. Le mot information a un sens très large. On appelle ici information tout ce qui peut être codé sous forme numérique pour être mémorisé, transporté et traité par des machines informatiques : des signes (chiffres, lettres, monnaie, textes), des images, des signaux numérisés (musique, parole, relevés de capteurs sur des instruments). Les fondements du logiciel sont le codage, le calcul et l'interaction.
Le codage

Les procédés physiques de codage de l’information sont analogiques ou numériques.

Les premiers enregistrements du son étaient analogiques, sur disques ou bandes magnétiques. La télévision a longtemps utilisé la modulation des ondes, donc un phénomène physique continu, pour transporter les images et les sons. Le transport, le codage et le décodage, utilisent alors les caractéristiques continues des machines physiques. Ces codages sont sensibles aux déformations par l’usure matérielle et le bruit. Ils ont l'avantage de rester compréhensibles malgré la dégradation du signal.

Avec le codage numérique, qui supplante peu à peu le codage analogique dans tous les domaines, les machines physiques sont seulement le support d’une information qui est traitée, transformée, codée, décodée par des machines logicielles. Il y a « dématérialisation » de l’information, qui n’est plus liée à son support, qui peut être recopiée facilement et à très faible coût sans perte d’information. Il y a toutefois perte d’information par la compression des fichiers, souvent adoptée pour économiser de la taille mémoire et accélérer le traitement. Autre inconvénient, dans les systèmes numériques fondés sur "tout ou rien", il suffit d'un petit dysfonctionnement pour que l'ensemble des données deviennent incompréhensibles, voire perdues.

Vers 1930, Gödel invente pour faire des démonstrations d’indécidabilité un codage numérique des expressions logiques. Ce travail fournira plus tard des bases théoriques au codage informatique. Dans les codes informatiques ASCII (7 bits), ISO (8 bits), UNICODE (16 bits)[1], tous les caractères ont un équivalent numérique qui permet de passer d’une représentation interne sous forme de 0 et de 1 sur laquelle l'ordinateur calcule, à leur présentation lisible par l'homme sur un écran ou une feuille de papier.

Avec ces codes, on transforme des textes en nombres. On peut aussi numériser des images, du son, par discrétisation du signal. Le son est continu, mais un signal sonore peut être découpé en éléments très petits, inférieurs à la sensibilité de l'oreille humaine. Les images numérisées sont découpées en points (pixels) et chaque point est codé en fonction de ses propriétés. Si le pouvoir discriminant de l’œil est inférieur à l’approximation faite, on ne fait pas de différence entre l’image analogique et l’image numérique. C’est la même chose au cinéma pour la reconstruction du mouvement par l’œil à partir des 24 images fixes par seconde. Une fois toutes ces informations codées sous forme numérique, on va pouvoir calculer sur elles, comme sur les nombres. Non seulement le codage numérique est plus fiable, mais il est transportable et copiable avec un coût négligeable.
Le calcul

Le calcul mécanique s’est développé au XVIIe siècle, donc bien avant l’informatique, avec la machine de Pascal, l'horloge astronomique de Strasbourg, les machines à tisser avec des programmes sur bandes perforées. Avec le codage numérique de toutes les informations, le calcul s'est beaucoup étendu par rapport à son origine1. On calcule d'abord sur des nombres, qui ont une représentation binaire exacte ou approchée. On peut décrire des phénomènes par des systèmes d’équations pour la simulation informatique.

On peut aussi calculer sur des symboles, par exemple, concaténer des chaînes de caractères :

riche + lieu = richelieu

ou leur appliquer des fonctions :

inverser (abcd) = dcba

Lorsque les images sont codées numériquement, on peut les redimensionner, les restaurer, les transformer par des calculs.

Le raisonnement a été défini comme un calcul avec la définition en 1965 de l’algorithme d’unification de Robinson2. C’est la base du calcul formel, des systèmes experts, qui se développent à partir de 1975 et vont donner le coup d’envoi à l’intelligence artificielle.

L’utilisation des ordinateurs repose sur le principe que tout calcul compliqué peut être décomposé en une suite d’opérations plus simples, susceptibles d’être exécutées automatiquement. C’est la notion d’algorithme de calcul. Plusieurs inventions ont permis le développement de l'algorithmique. Vers 1930 la machine de Turing définit abstraitement la notion de calcul et permet de définir ce qui est calculable ou non. C’est une machine abstraite qui définit les calculs comme des opérations qu’on peut enchaîner mécaniquement sans réflexion. Donald Knuth (né en 1938), est l'auteur du traité (en)The Art of Computer Programming, paru en plusieurs volumes à partir de 1968. Il décrit de très nombreux algorithmes et pose des fondements mathématiques rigoureux pour leur analyse.

Vers 1960 la théorie des langages de Schutzenberger donne un fondement solide à la définition, à la compilation et à l’interprétation des langages de programmation. Ce sera aussi le départ de la linguistique computationnelle de Chomsky.
La gestion des données

La mémoire centrale des machines est volatile et ne conserve les données que pendant la durée d'exécution des programmes. Or les fichiers doivent être conservés d'une exécution à l'autre. D'abord sous forme de paquets de cartes perforées, les fichiers sont conservés ensuite dans des mémoires auxiliaires comme des disques durs (1956). Ces fichiers sont soit des programmes, soit des données. On constitue des bibliothèques de programmes et de procédures pour éviter de refaire sans cesse le même travail de programmation (formules usuelles de la physique, calcul statistique).

C'est surtout en informatique de gestion que l'importance des fichiers de données s'est faite sentir : fichier des clients, des fournisseurs, des employés. À partir de 1970, les bases de données prennent un statut indépendant des programmes qui les utilisent. Elles regroupent toutes les informations qui étaient auparavant dispersées dans les fichiers propres à chaque programme. Lorsque les fichiers étaient constitués pour chaque application de manière indépendante, le même travail était fait plusieurs fois et les mises à jour n’étaient pas toujours répercutées. L'accès de chaque programme aux données dont il a besoin et à celles qu'il construit ou modifie se fait par l'intermédiaire d'un système de gestion de bases de données (SGBD).

Vers 1975, avec les systèmes experts3, on découvre la possibilité de constituer des bases de connaissances sur des sujets variés : médecine, chimie, recherche petrolière, stratégies pour les jeux. Les bases de connaissances ne sont pas des encyclopédies, elles codent la connaissance sous une forme qui permet le raisonnement des machines.

À partir de 1990, on constitue des bases de documents en numérisant des archives (livres, enregistrements sonores, cinéma). On assure ainsi une plus grande disponibilité et une plus grande fiabilité de la conservation. À travers le réseau Internet, le Web offre un espace public de mise à disposition de documents sans passer par des éditeurs et des imprimeurs. Il permet d’emblée l’accès à des informations et des créations mondiales. Mais il pose des questions importantes à l’organisation sociale : possibilité d’interdire et de juger les infractions, paiement des droits d’auteur, sécurité des échanges commerciaux, qualité des documents trouvés (les images peuvent être truquées, les informations mensongères ou partiales). En parallèle, avec les langages à objets (voir ci-dessous), les composants réutilisables pour la programmation ne sont plus tant des procédures que des objets, encapsulant des données et des fonctions, ou même des processus complets s'articulant les uns avec les autres par leurs interfaces.
L'interaction

Jusqu’aux années 1980, les ordinateurs recevaient les programmes et les données sur des cartes, des rubans perforés ou des bandes magnétiques. Ils renvoyaient leurs résultats quand ils étaient terminés ou retournaient des messages d’erreur énigmatiques. Il n’y avait pas de possibilité d’interaction pendant l’exécution. Dans cette période, l’informatique s’est surtout développée pour calculer des fonctions en référence à une théorie du calcul ou pour la gestion des entreprises. La question des entrées-sorties est alors vue comme une question secondaire. Le temps compte en tant que durée des processus de calcul, pas comme temps réel. La question de l'interaction s'est d'abord posée dans le contrôle des processus industriels pour lequel le temps compte comme l'instant de la décision.

Dans les années 1970 sont apparus de nouveaux types de machines informatiques avec disque dur, écran et clavier. Elles ont d’abord fonctionné en mode « ligne de commande », purement textuel et asynchrone. Elles ont pu employer les premiers langages interprétés comme Lisp et Basic, élaborés une décennie plus tôt. Au lieu d'écrire un programme, l'utilisateur tape une commande qui est exécutée. Il garde le contrôle du processus de calcul et peut tenir compte des résultats précédents pour enchaîner.

Puis l'écran est devenu graphique et la souris a permis la manipulation directe. Les machines deviennent interactives. Le développement des interfaces ou IHM (interface homme-machine) introduit les notions d’action et d’événement dans la programmation. De ce fait, le temps compte et il n’est pas possible de recommencer une exécution à l’identique. Pour construire des interfaces facilitant l'interaction, de nouveaux concepts sont apparus comme les fenêtres, les menus déroulants, les boutons à cliquer, les cases à cocher, les formulaires. La métaphore du bureau a fait le succès du Macintosh d'Apple : elle transfère les objets (dossiers, fichiers, corbeille) et les actions du travail de secrétariat (couper, coller) dans l’univers de l’interface.

L’IHM doit assurer la relation entre le logiciel et les usagers. La manipulation directe des objets visibles sur l'écran prend le pas sur la description verbale des actions. Avec l'arrivée de la couleur et du son, le focus a été mis sur la composition graphique des interfaces, sur les rapports entre les applications et les interfaces, sur l'ergonomie, l’esthétique et les chartes graphiques car c’est à travers les interfaces que les usagers ont ou non une bonne opinion du logiciel.

Le paradigme objet, créé pour gérer les interfaces graphiques et les simulations, a permis de réunifier trois points de vue, celui des fonctions, celui des données, et celui des entrées-sorties. En considérant les types d’objets comme comportant à la fois une structure de données et des procédures de manipulation de ces données, il réunifie le paradigme du calcul avec le paradigme des données. En considérant les entrées-sorties, les constructions et les transformations d’objets comme des effets de bord utiles des calculs, il transforme fondamentalement la façon de concevoir le logiciel, des machines de Turing aux machines interactives 4.
L'évolution du logiciel

On appelle logiciels les composants logiques et symboliques qui permettent de traiter l’information dans les machines informatiques : programmes, systèmes d'exploitation, SGBD, applications (traitements de texte, tableurs, jeux).
Schéma d'organisation du logiciel

À la fin des années 1970, les coûts des logiciels occupent une part prépondérante dans le prix de revient des systèmes, alors que jusqu’ici les matériels représentaient la majeure partie des investissements. Les utilisateurs ont le souci de protéger leurs investissements logiciels et redoutent les changements de machines entraînant une réécriture des programmes. La compatibilité des machines vis-à-vis des programmes existants devient un impératif majeur. Les constructeurs ont dû se plier à cette exigence et concevoir des langages et des systèmes d'exploitation indépendants des systèmes matériels.

L’indépendance entre les langages d'écriture des programmes d’une part et les machines d’autre part s’est mise en place dans cette période avec la création de langages évolués, comme Fortran ou Cobol, indépendants d'une machine particulière. La compilation des programmes sources dans le langage de la machine permet leur exécution sous forme de programme objet. L'évolution des langages de programmation a suivi l'évolution des objets manipulés par les machines et l'évolution des usages.
La naissance des systèmes d'exploitation

Les premiers systèmes d'exploitation datent des années 1950, mais leur emploi s'est généralisé vers 1965. Avec la deuxième génération d'ordinateurs, la gestion des périphériques s’est alourdie. Il devint impossible pour un programmeur de concevoir à la fois les logiciels d’application et les logiciels de gestion de la machine. Une distinction s’établit donc entre les applications (programmes de l’utilisateur) et les programmes système (logiciel de gestion des ressources de la machine). Dans une première étape, les logiciels système sont composés de programmes de gestion des entrées-sorties. Ils permettent une simultanéité apparente entre l’unique programme utilisateur et la gestion des entrées-sorties. Le passage d’un programme à un autre nécessitait une intervention humaine. Dans une deuxième étape, les moniteurs d’enchaînement permettent l’enchaînement automatique des applications : les programmes à exécuter sont placés les uns derrière les autres, chaque programme et ses jeux de données constituant un lot. Chaque lot s'exécute à son tour. Ce mode de fonctionnement, dénommé traitement par lots minimisait les interventions manuelles et, dès la fin de la première génération, la quasi-totalité des ordinateurs fonctionnent dans ce mode. Mais à cause des disparités de vitesses entre le processeur et les accès aux périphériques, l’unité centrale reste sous-employée. Dans une troisième étape, la multiprogrammation remédia à la sous-utilisation chronique de l’unité centrale. Lorsque l’ordinateur fonctionne en multiprogrammation, plusieurs applications sont chargées en mémoire et se partagent le processeur. Dès que se manifeste une attente dans l’exécution du programme en cours (demande d’entrée-sortie, par exemple), le processeur abandonne l’exécution de ce programme et démarre (ou poursuit) l’exécution d’un autre programme. Ce dernier est alors exécuté jusqu’à sa fin ou jusqu’à ce qu’il demande une entrée-sortie. En autorisant l’exécution pseudo-simultanée de plusieurs programmes, la multiprogrammation crée le besoin de systèmes d’exploitation des ordinateurs. Sur des machines multi-utilisateurs il ne s'agit plus seulement de gérer les périphériques et l'enchaînement des programmes, mais d’allouer l’unité centrale à un travail, de contrôler l’exécution des programmes, de transférer les programmes à exécuter avec leur pile d'exécution, de protéger les programmes contre les erreurs des autres programmes. Dans l’étape suivante, celle du temps partagé, les utilisateurs retrouvent l’accès direct aux ordinateurs, qu’ils avaient perdu avec le traitement par lots. Chaque utilisateur du système se voit alloué périodiquement le processeur, pendant un laps de temps déterminé. Pour un utilisateur, la fréquence d’allocation du processeur est suffisamment élevée pour lui donner l’illusion d’être seul à travailler sur la machine. L’accès à l’ordinateur s’effectue au moyen de terminaux, d’abord des machines à écrire puis, des machines clavier-écran.

Les premiers systèmes d'exploitation sont étroitement dépendants des machines. Ils présentent de profondes différences d’un constructeur à l’autre, voire d’une machine à l’autre chez un même constructeur. L’indépendance entre le système d’exploitation et la machine a été posée comme principe dans le développement du système UNIX en 1980. Il s'organise en couches de logiciel. Les couches basses encapsulent les caractéristiques propres d’une machine pour présenter une interface unique aux couches hautes. Pour l'utilisateur, qui interagit avec la couche la plus haute, le système a un comportement indépendant de la machine. Les mêmes programmes vont fonctionner, en principe, quand on change de machine. Mais les couches hautes non plus ne dépendent pas d'une machine particulière et elles sont réutilisables quand les machines évoluent.

Dès les années 1970, les systèmes ont permis aux utilisateurs d’accéder aux machines à distance : par l’intermédiaire de terminaux reliés à ces machines par des liaisons téléphoniques, l’utilisateur éloigné pouvait soumettre des lots de travaux ou encore utiliser le temps partagé. Leur histoire est décrite dans l'article sur les systèmes d'exploitation.
L'évolution des objets manipulés

Les nombres sont les premiers objets qui ont été manipulés par les machines à cause de la facilité à formaliser des calculs. Les premières machines calculaient en décimal (chaque chiffre décimal est codé en binaire), mais le codage binaire s'est vite imposé car il facilite considérablement les opérations. Il amène à faire des transformations pour les entrées (décimal → binaire) et les sorties (binaire → décimal).

Le codage binaire des caractères est apparu avec Cobol en 1959 et a permis de stocker et de manipuler des libellés : nom et prénom, adresse… Les fichiers, puis les bases de données comportaient des zones numériques et des zones alphanumériques. On peut calculer aussi sur les zones de libellé, par exemple les ranger par ordre croissant en fonction de l'ordre induit par le code des caractères.

Les langages de programmation évolués, comme Fortran en 1958 pour le calcul scientifique ou Algol en 1967, plus généraliste, ont facilité le travail des programmeurs. Un programme en langage évolué est un texte qui va être compilé dans le langage de chaque machine avant d'être exécuté. Les programmes informatiques sont donc des textes analysés et transformés par d'autres programmes (éditeurs, analyseurs lexicaux et syntaxiques, compilateurs, calcul des références croisées).

Les formules peuvent aussi être codées et manipulées et le langage LISP a été conçu en 1960 par John Mac Carthy pour faire du traitement symbolique. Les formules sont des chaînes de caractères particulières où certains symboles représentent des opérations et des relations. Elles obéissent à une syntaxe stricte (formules bien formées). Elles peuvent tantôt être manipulées par des règles de transformation (compilation des programmes par exemple) et tantôt être évaluées. C'est la base des systèmes de calcul formel comme Maple ou Mathematica.

Le traitement de textes s'est développé peu à peu avec l'apparition des machines personnelles dans les années 1980. On code non seulement le texte mais sa mise en forme matérielle. Les directives de mise en forme du texte : police de caractère, gras et italique, taille des caractères, justification, format de la feuille, numéros de page, permettent de calculer la mise en page à partir des directives. Il existe deux types de traitement de texte, ceux où on voit aussitôt la mise en forme de ce qu'on tape (WYSIWYG1) comme Word, Works… et ceux où on voit des chaînes de caractères dont certains sont des directives et d'autres du texte (TEX, HTML)

Avec les écrans graphiques, popularisés par le Macintosh d'Apple en 1984, on peut gérer les pixels de l'écran au lieu de gérer seulement les caractères et les nombres.

Avec les écrans noir et blanc (1 bit par pixel), on a introduit des logiciels de dessin. Les dessins vectoriels sont obtenus par visualisation de directives de tracés : une droite est déterminée par son origine et son extrémité, un cercle par son centre et son rayon. On peut construire des courbes, faire du dessin industriel, des schémas.

Avec les écrans et les imprimantes à niveau de gris, puis en couleur, on a pu utiliser des images construites point à point. Chaque pixel de l'écran est obtenu par mélange des niveaux de chacune des 3 teintes fondamentales, il faut donc plusieurs bits par pixel : 3 bits pour 8 niveaux de gris, 16 bits pour différencier 65 536 couleurs. Si l'écran est 1 024×1 024, une image à 65 536 couleurs occupe environ 2M octets. L'importance des bonnes techniques de compression d'image comme JPEG est évidente. Les images ne sont pas seulement conservées et transportées par les machines, on dispose de logiciels de restauration d'images, de transformations variées sur les couleurs, les formes, les découpages et superpositions. Les environnements graphiques permettent la création de cartes de géographie, de plans d’architecture, des dessins techniques (aménagements routiers, véhicules, matériel industriel).

Après les images fixes, on traite ensuite des images animées à partir des années 1990. Le cinéma et la vidéo sont numérisés. On construit des mondes virtuels. Des monuments ayant existé ou devant exister sont reproduits, dans lesquels on peut entrer, se promener, se déplacer pour les voir sous d'autres angles. On construit des mondes imaginaires : environnements de jeu, pilotage de voitures ou d'avion, installation de cuisines. Toutes les images de ses applications ne sont pas stockées, elles sont calculées à partir d'un modèle et de la position de l'usager.

Les signaux sont d'autre type d'objets manipulés par les machines : des capteurs enregistrent des appareils divers, du son, des signaux radio, radar. Pendant longtemps les signaux étaient enregistrés et traités sous forme analogique, ils sont maintenant de plus en plus enregistrés et traités sous forme numérique. Des formats d'échange ont été définis avec des interfaces pour des appareils : avec le format MIDI pour la synthèse de la musique, on peut reproduire de la musique sur des synthétiseurs qui jouent la musique ; avec le codage MP3 pour la musique enregistrée, on l'envoie sur un ampli et des haut-parleurs.

La variété des objets manipulés par les machines a amené à concevoir de nouveaux langages de programmation adaptés, d'abord des langages spécifiques, puis avec les langages à objets, des langages qui s'adaptent à tous les types d'objets qu'on y décrit.
L'évolution des langages de programmation

Chaque machine a un langage propre correspondant à son jeu d'instructions. Les langages d'assemblage sont d'abord apparus pour écrire des programmes moins dépendants des machines en nommant les opérations et les registres. Dès 1958, la création de langages de programmation évolués : Cobol pour la gestion des entreprises, Fortran pour les physiciens, permet de s'affranchir du jeu d'instructions et de registres d'une machine particulière. Les programmes peuvent être réutilisés d'une machine à l'autre en écrivant des compilateurs appropriés.

En 1960, deux langages très différents, Lisp et Algol sont créés à partir de bases mathématiques plus solides. Lisp est créé pour la manipulation récursive de listes et il sera le langage de prédilection de l'intelligence artificielle. Les listes représentant des expressions mathématiques peuvent être manipulées formellement ou évaluées. Les fonctions sont des objets manipulables. Interlisp en 1980 est un des premiers langages interprétés. Algol est créé pour exprimer des algorithmes. Il utilise aussi la récursivité et définit des blocs pour la portée des variables.

Le langage C a été développé vers 1970 pour la programmation du système Unix. C'est un langage impératif, orienté par les fonctionnalités des machines plus que par les facilités d'expression des programmeurs. C'est le langage de référence pour les applications de bas niveau et beaucoup de bibliothèques de programmes en C sont utilisées par les autres langages pour implanter les fonctions répétitives à cause de son efficacité.

Parmi tous les langages de programmation qui ont été inventés dans les vingt années suivantes, citons Simula en 1967, extension d'Algol pour la simulation par événements discrets, Prolog en 1980, basé sur la logique et l'algorithme d'unification, et Smalltalk en 1976 qui a introduit les notions d'objets et d'interaction.

La programmation par objets5 est née avec Smalltalk-80, mais elle hérite aussi des concepts d'événement et de processus de Simula. Elle a été popularisée par CLOS (Common Lisp Object System) en 1994 puis par Java en 1997. Elle a été développée au départ pour programmer facilement les interfaces hommes machines avec des fenêtres, des menus et des boutons. Elle va peu à peu amener une transformation profonde des habitudes des informaticiens dans tous les domaines. Au lieu de penser les programmes à partir des fonctions, ils vont les penser à partir des classes d’objets, regroupant une structure de donnée et des procédures (constructeurs, opérations, actions). Les classes d’objets sont beaucoup plus stables que les procédures car les besoins fonctionnels des utilisateurs varient beaucoup plus vite que les objets sur lesquels ils portent. On peut constituer des bibliothèques de classes et d’objets plus faciles à retrouver et à réutiliser que les procédures des bibliothèques de programmes.

Avec le Web, les langages de scripts ont trouvé un terrain de développement imprévu. Au départ, les langages de scripts sont inclus dans les systèmes d'exploitation et servent à décrire des enchaînements de tâches du système. C'est le cas par exemple du Shell d'Unix. Un nouveau langage de scripts, Perl est créé en 1987 pour ajouter des services dynamiques aux pages Web, par exemple pour compter le nombre de visites sur une page. Puis PHP est créé en 1994 avec une bibliothèque de fonctions écrites en langage C pour l'efficacité. Il est aussi utilisé pour développer des applications client-serveur.

De très nombreux langages de programmation ont été conçus, beaucoup n'ayant eu qu'une existence éphémère. Ceux qui ont été cités ici ont été choisis parce qu'ils marquent une évolution conceptuelle. Chaque type de langage de programmation est le support d'une méthode de conception des programmes.
L'évolution des méthodes de conception du logiciel

La complexité croissante des systèmes d’exploitation, des interfaces, des réseaux, doit être maîtrisée par les ingénieurs du logiciel. Le génie logiciel pose les problèmes de développement du logiciel dans des contextes professionnels en termes de maîtrise des délais et des coûts, de fiabilité et d’évolutivité des produits, de satisfaction des usagers, tant dans l’appropriation facile des logiciels que dans les services rendus. Il s’est beaucoup développé depuis 1980, et les méthodes de conception du logiciel comme Merise, puis UML sont devenues incontournables. Elles ont apporté des outils graphiques et une planification des tâches plus formalisés que dans les premiers modèles de conception.

La conception par couches (Dijkstra 1968)

C’est une approche ascendante, qui va du particulier au général. C’est la méthode qui est encore utilisée pour le développement d’UNIX. Le noyau du logiciel comporte les fonctionnalités de base, qui n’ont pas besoin des services des autres couches. Sur ce noyau sont construites des couches de plus en plus éloignées du fonctionnement matériel de la machine. Chaque couche a accès aux services fournis par les couches inférieures. La dernière couche assure les interfaces avec les usagers. Cette approche est orientée machine, elle suppose que les différentes fonctionnalités sont organisables par couches ordonnées et elle traite par des exceptions les cas où il n’est pas possible d’assurer un ordonnancement strict parce que deux éléments ont besoin l’un de l’autre pour fonctionner.

La conception descendante (Niklaus Wirth 1971)

En réaction à la programmation ascendante, qui consiste à commencer par ce qu’on sait faire et à bricoler ensuite pour que le problème soit résolu, l’idée de la conception descendante est de résoudre le problème par décomposition en problèmes plus simples et de prévoir comment ils se raccordent. Il s’agit de s’attaquer dès le départ au problème posé dans son ensemble et de s’occuper des détails ensuite. On décompose chaque tâche en sous tâches par abstraction de procédures et on recommence tant que les sous-tâches sont trop compliquées pour être résolues directement. C’est une méthode de décomposition fonctionnelle qui sous-tend la plupart des cours de base en programmation.

La conception modulaire ou analyse structurée

Dans la conception par couches, on est obligés d’accepter des exceptions aux relations strictes entre les couches. Dans la conception ascendante comme dans la conception descendante on s’intéresse seulement aux procédures et les données sont vues uniquement comme des paramètres d’entrée et de sortie. Les variables sont globales et elles provoquent souvent des effets non désirés très difficiles à retrouver. Dans la conception descendante, si on cherche trop tôt à utiliser des procédures connues, on sort du principe de la méthode, or la réutilisabilité apparaît très tôt comme une exigence importante. En organisant la conception à partir de modules de programmes, qui sont des unités ayant leurs données propres et réalisant des traitements, la bonne liaison entre données et procédures est assurée. Les modules exportent et importent des fonctionnalités. Ils sont reliés entre eux par un diagramme de flux des données. Les modules sont autonomes et réutilisables. Le langage Modula-2 permet de mettre en œuvre ce modèle, qui est un ancêtre du modèle objet.

Le modèle entité-association 1976

Dans les systèmes d’information des entreprises, les données prennent le pas sur les procédures. Les modèles de données sont moins changeants que les procédures, ils sont communs à plusieurs procédures. En faisant porter d’abord l’attention sur les données, leurs relations et leur organisation, la conception des bases de données a été mise au premier plan. Les méthodes allaient prendre deux aspects complémentaires :

– conception d’une base de données fiable et réutilisable ;
– modèle des traitements sur la base de l’analyse structurée.

Merise est un bon exemple de méthode de conception correspondant à ce modèle. Cette méthode, utilisée très largement en France, a fait progresser la qualité du logiciel et permis une bonne interface entre maître d’ouvrage et maître d’œuvre. En voyant la première étape du développement du logiciel comme une modélisation, elle a incité au développement d’ateliers de génie logiciel (AGL). Ce sont des outils informatiques d’aide à la construction de schémas suivant un certain standard. Ils comportent des mécanismes de vérification de la syntaxe et de la cohérence et dans certains cas une partie du code peut être générée à partir de ces schémas. Merise a comme inconvénient de conduire à développer des grandes applications fortement intégrées qui évoluent difficilement.

La conception par objets 19806

Les méthodes précédentes étaient valables tant qu’on voyait les programmes comme des processus de traitement de données, visant à produire un résultat en combinant des calculs. L’arrivée des systèmes interactifs dans les années 1980 allait bouleverser le domaine de la conception du logiciel parce que les logiciels n’avaient plus une fonction unique, mais qu’ils créaient un environnement de travail. Les actions des usagers pilotent le comportement du logiciel. La première approche centrée sur les objets a été Simula 67 qui a introduit la notion de classe comme une structure comportant à la fois des données et des procédures pour les manipuler. Puis Simula 70 a introduit la notion d’héritage entre les classes. Smalltalk 80 a généralisé cette approche et l’a rendue populaire en introduisant le polymorphisme des fonctions, la liaison dynamique entre les fonctions et les méthodes, les métaclasses et l’encapsulation. En conception par objets, on construit un modèle du monde avant de développer du logiciel. On définit les structures de données, leurs relations, les opérations et les fonctions avant de s’occuper du contrôle du processus. On obtient ainsi des composants réutilisables dans plusieurs projets. La maintenance et l’évolution des logiciels sont mieux assurées. UML est un langage de modélisation graphique à base de pictogrammes pour la conception par objets très largement utilisé.
L'évolution des pratiques techniques et sociales

Des composants informatiques se trouvent actuellement dans toutes les sphères de l’activité humaine. Ils entrent dans la composition de nombreuses machines (avions, voitures, électroménager…). Les ordinateurs modifient les situations de travail (traitement de textes, tableurs, mail) et les processus de travail (imprimerie, banque)7. L'informatique a permis la dématérialisation de nombreux phénomènes sociaux : argent, actions bancaires, documents électroniques. La diffusion massive des ordinateurs s'accompagne de la création de logiciels de toutes natures : Web, jeux, aides à l’enseignement, découverte artistique ou scientifique qui transforment la vie quotidienne et l'enseignement.

Ces transformations peuvent être décrites selon trois étapes.
Les premiers usages : entre 1950 et 1975

Au départ, l’informatique a principalement deux usages, le calcul scientifique (en particulier à des fins militaires) et l’aide à la gestion des entreprises, en prenant la relève de la mécanographie. En anglais on distingue deux domaines : Computer Science et Information Systems8.

Le début des années 1960 est marquée par une bulle spéculative sur les sociétés d'électronique découlant de l'apparition des premiers circuits intégrés produits à grande échelle.

De nouvelles machines permettent d'automatiser des calculs faits précédemment par des pools de calculateurs humains dans les entreprises, les ministères, au CNRS. Le ministère de la Défense aux USA a subventionné de gros programmes de recherche en programmation, en reconnaissance des formes et intelligence artificielle, en codage et cryptographie, en traduction automatique des langues, qui ont permis le décollage des applications informatiques.

En France, à plus petite échelle, au milieu des années 1960, la diversification des applications se combine avec l'attrait de l'ordinateur pour divers projets scientifiques (de la logique à la linguistique). Mais il faudra plus de dix ans pour que les grandes institutions scientifiques admettent officiellement l'idée que l’informatique est une nouvelle science 9,10.

Il est à noter que dès 1968, l'artiste Vera Molnár utilise l'ordinateur et l'art algorithmique dans ses créations artistiques.
L'intégration : entre 1975 et 1990

Avec les développements en puissance et en fiabilité des ordinateurs, toutes les pratiques sociales de recherche, de conception, de fabrication, de commercialisation, de publication, de communication ont été envahies et transformées par l’informatique. La micro-informatique a permis une grande diffusion des composants informatiques à base de microprocesseurs dans les systèmes techniques et la création des micro-ordinateurs. Les réseaux font communiquer les machines, permettent la décentralisation des machines près des postes de travail et les premières communications à travers les machines. Les constructeurs conçoivent des architectures pour les connecter, comme la DSA (CII-Honeywell-Bull), Decnet, de DEC, et SNA d'IBM.
La bureautique

Les applications individuelles de l’informatique permettent d’utiliser des logiciels sans passer par des programmeurs : traitements de texte, tableurs, bases de données. Le premier traitement de textes grand public est Wordstar de Micropro en 1979. La bureautique diminue la dépendance des usagers par rapport aux informaticiens et entraîne la réorganisation des systèmes informatiques des entreprises de manière décentralisée.
L'imprimerie

On peut citer comme exemple de bouleversement produit par l'informatique la transformation de l’imprimerie : tout le processus a été transformé. La saisie informatique a remplacé la machine à écrire et le texte produit par les auteurs peut être réutilisé. La composition des textes pour l'imprimerie avec des matrices de caractères en plomb a été remplacée par la composition sur ordinateur. Les directives de mise en page contrôlent la taille et la police des caractères, les espacements, les sauts. Le journal ou le livre sont un fichier avant d'être imprimés. D’où la transformation des métiers du livre et des possibilités de diffusion des textes imprimés. De manière analogue, la conception des machines et des bâtiments a été transformée par la conception assistée par ordinateur (CAO), qui dématérialise le dessin technique en permettant des modifications et des mises à jour plus faciles, la réutilisabilité et la disponibilité des documents de conception.
La commande de machines

La commande de machines physiques nécessite le recueil d’information sur des capteurs (de pression, de température…) et l’envoi de commandes à des effecteurs (ouvrir une vanne, allumer une lampe…). Elle consiste à choisir à tout instant une action pertinente en fonction d’un but et des informations acquises. C'est le domaine de l'automatique.

La commande de machines physiques s’est d’abord faite par des procédés mécaniques, puis par des procédés électromécaniques : un tableau de commande câblé fait le lien entre les entrées des capteurs et les sorties sur les effecteurs. Tous les appareils ménagers sont équipés de microprocesseurs, plus fiables que la commande câblée. Les machines et les équipements industriels sont contrôlés par des systèmes informatiques complexes : tableau de bord des usines, pilote automatique d’avion ou de métro. L'assistance à la conduite des véhicules, les horloges électroniques sont d'autres exemples de cette automatisation.

Les nouveaux systèmes de commande de machines physiques sont dits « intelligents » parce qu’on remplace le tableau de commandes câblé par un processus programmé qui peut envisager un nombre de cas beaucoup plus important. La commande logicielle est beaucoup plus souple et plus fiable que la commande mécanique. On peut introduire de nombreux contrôles, des raisonnement sur l’état de l’environnement, sur les temps de réaction des acteurs humains, traiter des exceptions et prévenir les erreurs. Elle est reconfigurable sans transformation physique des machines. Elle peut même se reconfigurer par apprentissage (logique floue, réseaux connexionnistes).

Les systèmes « temps réel » ont été conçus pour gérer des processus industriels, par exemple la conduite d’un haut-fourneau. Un système temps réel doit réagir à certains événements en un temps borné supérieurement. Un événement spécifique du processus à piloter provoque l’exécution du programme de gestion de l’événement correspondant. Il faut remarquer la précision nécessitée par certains systèmes temps réel comme la commande des satellites, des stations orbitales. On peut transformer leurs fonctions longtemps après leur lancement grâce à leur contrôle par programmes reconfigurables (atterrissage de la station MIR).
L'ingénierie informatique

Ces transformations s’accompagnent d’une transformation profonde des métiers de l’informatique. L’usager accomplit lui-même de nombreuses tâches qui nécessitaient autrefois des spécialistes (saisie, lancement des processus, observation des résultats), et de nombreuses tâches sont automatisées. Il y a disparition d’emplois peu qualifiés fréquents dans la première période au profit d'emplois très qualifiés qui ne correspondent pas à de l’encadrement : les informaticiens sont payés comme des cadres mais n’ont personne sous leurs ordres. Ils viennent en Jeans et tee-shirts à leur travail. Tout le monde du travail en a été transformé.
L'interconnexion des machines

Dans les années 1970, les réseaux informatiques se constituent autour de puissants ordinateurs centraux contenant les applications et les données, auxquels les terminaux étaient raccordés par des liaisons spécialisées ou des lignes du réseau téléphonique.

Trois architectures, de conceptions différentes, sont créées par trois grands constructeurs: la DSA lancée par CII-Honeywell-Bull innove dans l'informatique distribuée en mettant en avant les mini-ordinateurs Mitra 15 puis Mini 6, tandis que Decnet, de DEC, et SNA d'IBM donnent une plus grande place du site central, contrôlant l’ensemble des ressources matérielles et logicielles, les utilisateurs y accédant pour une "session" via des terminaux passifs.

Puis les ordinateurs personnels ont proliféré de manière anarchique au sein des entreprises. Très vite, leurs utilisateurs ont souhaité accéder aux services et aux applications disponibles sur les systèmes hôtes. Pour cela, des matériels et des logiciels spécifiques leur permirent de fonctionner comme des terminaux passifs.

Avec le développement considérable du parc des micro-ordinateurs dans la seconde moitié des années 1980, les utilisateurs ont souhaité mettre en commun les ressources de leurs machines, tant matérielles (imprimantes laser) que logicielles. Apparaissent alors les réseaux locaux, par opposition aux réseaux grande distance comme Ethernet. Ils offrent des débits de plusieurs millions de bits par seconde au lieu de quelques dizaines de kilobits par seconde, et fonctionnent en mode client/serveur, pour exploiter leurs capacités de traitement et de stockage des données. Tout ordinateur appartenant à un réseau peut proposer des services comme serveur et utiliser les services d’autres systèmes en tant que client. Ce modèle client-serveur ayant permis l’émergence de nouvelles techniques de travail décentralisées, l'augmentation de la puissance des machines a eu raison des ordinateurs centraux.

L’interconnexion des systèmes informatiques a fait l’objet de normalisations internationales comme le Modèle OSI de 1978, inspiré par la DSA de CII-Honeywell-Bull, qui innove dans l'informatique distribuée. Leur but, offrir aux utilisateurs l’accès à un système quelconque, indépendamment de son constructeur et de sa localisation géographique, avec des protocoles de communication identiques, ce qui va inspirer Internet.

Internet découle directement de recherches démarrées au milieu des années 1970, sous l’impulsion de l’agence du ministère de la Défense américain gérant les projets de recherche avancée. Au début des années 1980, (Arpanet, le réseau de télécommunications issu de ces travaux, se scinde en deux parties : l’une, réservée à la recherche, conserve le nom d’Arpanet, l'autre, réservée aux activités militaires, prend le nom de MILNET. En 1985, la NSF (National Science Foundation) subventionne NFSNET, un réseau grande distance relié à Arpanet qui interconnectait les plus gros centres de calcul. NFSNET devient rapidement le réseau fédérateur des réseaux des universités et des centres de recherche américains.
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:48

L'urée ou carbamide (DCI) est un composé organique de formule chimique CO(NH2)2. C'est aussi le nom de la famille des dérivés de l'urée de formule générale (R1,R2)N-CO-N(R3,R4).

Sommaire

1 Histoire
2 Utilisation
2.1 Engrais
2.2 Alimentation animale
2.3 Matières plastiques
2.4 Agent de réduction des oxydes d'azote
2.5 Biochimie
2.6 Additif alimentaire
3 Synthèse industrielle
4 Dosage de l'urée sanguine
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes

Histoire

L'urée naturelle est découverte en 1773 par Hilaire Rouelle. Formée dans le foie lors du cycle de l'urée, à partir de l'ammoniac qui provient de la dégradation terminale de trois acides aminés : l’arginine, la citrulline et l’ornithine, l’urée naturelle est éliminée par l'urine. La dégradation de tous les autres acides aminés de l'organisme aboutissent, directement ou indirectement, aux trois précédemment cités.

En 1828, après avoir maîtrisé la synthèse de l'acide cyanique, Wöhler réalise celle de l'urée. En traitant l’acide cyanique par l'ammoniaque, il obtient du cyanate d'ammonium qui s'isomérise en urée :
Synthèse de Wöhler.

Cette expérience provoque une révolution. Elle apporte en effet la preuve qu’il est possible de synthétiser un composé organique en dehors d'un organisme vivant. Elle marque ainsi le début de la chimie organique et annonce la fin de la théorie de la force vitale.
Utilisation

- Kératolytique, pour ramollir les ongles hyperkératosiques (ongles fongiques)
Engrais

La plus importante utilisation actuelle se fait sous la forme d'engrais azotés.

L'urée est hydrolysée en ammoniac et en dioxyde de carbone dans le sol sous l'action des uréases microbiennes6:

CO(NH2)2 + H2O → 2 NH3 + CO2

L'urée, qui contient 46 % d'azote, ne pourrait être utilisée comme engrais en raison de son caractère hygroscopique élevé. La présentation en granulés ou perles de calibre homogène est nécessaire pour la régularité de l’épandage.

Sur le plan agronomique, c’est une formulation intéressante car sa minéralisation est progressive. On l'utilise généralement en couverture sur des cultures d'été.

L'hydrolyse de l'urée provoque une alcalinisation du sol du fait de la consommation de protons. Le pH peut atteindre 9 à proximité immédiate du granulé d'engrais.7

D'un point de vue environnemental, son bilan carbone (si on tient compte des émissions en champs) est moins favorable que ceux d'autres engrais azotés (ammonitrate par exemple).
Alimentation animale

L'urée (qualité alimentaire) est employée dans l'alimentation des ruminants (à l'exclusion des autres animaux). En effet, les micro-organismes présents dans le rumen sont capables d'utiliser cette source d'azote pour synthétiser des acides aminés utilisables par le ruminant. L'urée est employée notamment pour équilibrer les régimes du point de vue des micro-organismes du rumen (PDIE vs PDIN dans le système PDI français ou OEB dans le système DVE hollandais, notamment). Bien utilisée, elle peut contribuer à optimiser le fonctionnement du rumen. Son emploi est particulièrement intéressant en complément de fourrages pauvres en azote (paille, certains fourrages en zone subtropicale...). Il faut toutefois éviter les excès par rapport aux besoins, sinon, il se produit une augmentation des rejets azotés de l'animal et, dans les cas graves, des problèmes métaboliques (alcalose ruminale). Dans l'Union européenne et depuis 2003, l'urée alimentaire a le statut d'additif nutritionnel (obligation d'étiquetage et d'enregistrement des fournisseurs, notamment)8. Certaines filières de qualité différenciée interdisent son emploi.
Matières plastiques

L'urée est utilisée en chimie industrielle pour la synthèse de plastiques thermodurcissables appelés aminoplastes. Ce groupe de matières plastiques comprend essentiellement les « résines urée-formol » (urée formaldéhyde, sigle UF) et les « résines mélamine-formol » encore appelées « mélamines » (sigle MF) dans lesquelles l'urée est remplacée par un de ses dérivés, la mélamine (1,3,5-triazine-2,4,6-triamine).
Agent de réduction des oxydes d'azote

La solution aqueuse à 32,5 % d'urée, commercialisée sous le nom AdBlue, est également de plus en plus utilisée sur les véhicules à moteur Diesel (autobus, poids lourds, automobiles, etc.) afin de réduire les émissions d'oxydes d'azote. La solution aqueuse à 32,5 % d'urée est injectée dans le conduit d'échappement en amont du catalyseur SCR (Selective Catalytic Reducer). En raison de la température élevée, l'urée se décompose en ammoniac et en dioxyde de carbone. L'ammoniac réagit à son tour avec les oxydes d'azote pour former, par une réaction de réduction, du diazote et de l'eau. Par exemple, avec le monoxyde d'azote, la réaction s'écrit :

4 NO + 4 NH3 + O2 →4 N2 + 6 H2O.

L'objectif de cette technologie est de permettre aux véhicules de respecter les normes internationales sur les émissions émises à l'échappement des véhicules (ex : EURO69).
Biochimie

En biochimie, l'urée est utilisée en solution aqueuse à forte concentration (4 à 8 mol.L-1) comme agent dénaturant pour détruire la structure spatiale des acides nucléiques et des protéines. Elle est en particulier utilisée dans la technique de l'électrophorèse pour analyser l'ADN ou l'ARN.
Additif alimentaire

L'urée est utilisée dans l'alimentation comme additif alimentaire comme agent améliorant (Numéro E927b). Son usage est limité car elle possède une saveur amère10.
Synthèse industrielle

L'urée est fabriquée industriellement à partir d'ammoniac (NH3) et de dioxyde de carbone (CO2). La réaction de synthèse se fait sous forte pression (de 140 à 160 bar) selon les procédés et sous des températures de 160 °C à 180 °C. Elle a lieu en deux temps :

synthèse du carbamate d'ammonium ( NH2COONH4 ), produit intermédiaire stable uniquement sous haute pression :

CO2 + 2 NH3 ⇔ NH2COONH4 ;

décomposition du carbamate d'ammonium en urée et eau :

NH2COONH4 → CO(NH2)2 + H2O.

Les réactions ne sont pas totales, mais sont à l'équilibre à la sortie du réacteur sous pression, la solution réactionnelle contient de l'urée, de l'eau, duCO2 et de l'ammoniac. Le procédé chimique consiste ensuite en la séparation des produits de réaction par stripping et distillation. D'une part, l'ammoniac et le CO2 sont entièrement recyclés dans le réacteur de synthèse, d'autre part, la solution d'urée est concentrée par évaporation de l'eau, l'urée est ensuite concentré en une solution à plus de 99 %, restant liquide au-dessus de 132 °C. L'eau distillée est récupérée pour la production de vapeur. La solution concentrée d'urée est ensuite cristallisée en refroidissant sous forme de granulés adaptés à l'usage agricole.

Les plus grosses unités industrielles actuelles produisent 3 600 tonnes d'urée par jour. La production mondiale annuelle d'urée atteint 120 millions de tonnes. Les principaux pays producteurs sont la Chine, l'Inde, le Koweït, l'Arabie Saoudite, le Qatar, l'Égypte, les États-Unis et la Russie.

En France, une unité de production est implantée à Gonfreville-l'Orcher (banlieue industrielle du Havre), usine exploitée en commun par le groupe Total et la société Yara pour une production d'environ 950 t/j.
Dosage de l'urée sanguine

L'urée est filtrée par le glomérule rénal et réabsorbée partiellement (environ 40 %) par le tubule rénal. L'intensité de sa réabsorption dépend largement du niveau de la concentration urinaire (réabsorption plus forte quand la concentration est plus élevée).

Une insuffisance rénale augmente donc sensiblement sa concentration dans le sang (urémie). Cependant son dosage est moins fiable que celui de la créatinine pour évaluer la fonction rénale car la variation de son taux dépend également d'autres facteurs : il augmente en particulier lors des régimes riches en protéines et dans certaines autres situations11.
Notes et références

↑ a, b et c UREE [archive], fiche de sécurité du Programme International sur la Sécurité des Substances Chimiques [archive], consultée le 9 mai 2009
↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 » [archive], sur www.chem.qmul.ac.uk.
↑ (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and Physics, Boca Raton, CRC Press/Taylor and Francis, 14 juin 2012, 93e éd., 2670 p. (ISBN 9781439880494, présentation en ligne [archive]), p. 5-68
↑ (en) David R. Lide, Handbook of chemistry and physics, CRC, 2008, 89e éd., 2736 p. (ISBN 9781420066791), p. 10-205
↑ « Urée [archive] » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
↑ http://91.121.18.171/sfc/Donnees/acc.htm [archive]
↑ Comifer, Groupe Azote, Calcul de la fertilisation azotée. Guide méthodologique pour l’établissement des prescriptions locales. Cultures annuelles et prairies., 2013 ([www.comifer.asso.fr/images/publications/.../BROCHURE_AZOTE_20130705web.pdf lire en ligne])
↑ RÈGLEMENT (CE) 1831/2003 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 22 septembre 2003 relatif aux additifs destinés à l'alimentation des animaux.
↑ Par exemple, la technologie Bluetech chez Mercedes.
↑ (en) Charles Arthur, Why a crisp can make bitter better... [archive] Thursday, 5 June 1997, www.independent.co.uk
↑ How to measure renal function in clinical practice [archive], J Traynor, R Mactier, C Geddes, J Fox, BMJ 2006;333:733-737

Voir aussi
Articles connexes

Citrulline
Biuret
Triuret
Acide cyanurique
Barbituriques
Thiourée
Sélénourée

Liens externes

(en) Compound Display 1176 NCBI database
(en) COMPOUND: C00086 www.Genome.net


et

L'explosion : de 1990 à nos jours

À partir des années 1990, les réseaux (Web, mail, chats) accroissent fortement la demande pour numériser photos, musique et données partagées, ce qui déclenche une énorme bulle spéculative sur les sociétés d'informatique. Les capacités de stockage, de traitement et de partage des données explosent et les sociétés qui ont parié sur la croissance la plus forte l'emportent le plus souvent.

L'ordinateur pénètre dans tous les milieux sociaux, et dans tous les systèmes technique, financier, commercial, d'information, administratif. L'informatique n'est plus séparable des autres champs de l'activité humaine.
Internet

À partir des années 1990, l'internet, réseau des réseaux à l'échelle du monde, devient d'accès public. Internet propose divers services à ses utilisateurs (courrier électronique, transfert de fichiers, connexion à distance sur un serveur quelconque). Pour cela, il s’appuie sur les protocoles TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol), qui définissent les règles d’échange des données ainsi que la manière de récupérer les erreurs. Ces protocoles, souvent appelés protocoles TCP/IP, offrent un service de transport de données fiable, indépendamment des matériels et logiciels utilisés dans les réseaux.

Le 30 avril 1993, le CERN, le laboratoire européen de recherches nucléaires, autorisait l'utilisation du protocole "World Wide Web" - sur lequel s'appuie la majeure partie des contenus créés sur Internet - et, ce faisant, mettait en ligne le premier site Internet au monde. Avec les réseaux informatiques le Web, ensemble de pages documentaires reliées, offre un espace public de mise à disposition de documents sans passer par des éditeurs et des imprimeurs. Il permet l'interaction entre les usagers de machines distantes et le téléchargement de documents. Le Web permet d’emblée l’accès à des informations et des créations mondiales. Mais il pose des questions importantes à l’organisation sociale : possibilité d’interdire et de juger les infractions, paiement des droits d’auteur, sécurité des échanges commerciaux, qualité des documents trouvés (les images peuvent être truquées, les informations mensongères ou partiales).

À partir des années 2000, la vente en ligne et développe. Les banques et l'administration utilisent le Web pour la circulation des documents. Un protocole sécurisé HTTPS est mis en œuvre pour ces usages.
La numérisation

On constitue d'abord des bases de documents en numérisant des archives (livres, enregistrements sonores, cinéma). On leur assure ainsi une plus grande disponibilité à distance. Mais la production des documents devient directement numérique avec des logiciels adaptés à l'écriture et à la publication. Les appareils photo, les caméras, les micros passent au numérique. La télévision passe au numérique en 2010 et offre ses émissions en différé par Internet. Les mondes virtuels créent des environnements de travail, d'exploration ou de jeu qui n'avaient pas d'analogue. Tout ce qui relève du dessin technique en conception de machines, les plans architecture, les cartes de géographie sont maintenant produites par des logiciels.
L'interaction homme-machine

Dans les années 1980 sont apparus de nouveaux types de machines informatiques avec disque dur, écran et clavier. Elles ont d’abord fonctionné en mode « ligne de commande », purement textuel et asynchrone. Puis l'écran est devenu graphique et la souris, la couleur, le son sont apparus comme constituants de ces machines interactives. Pour construire des interfaces facilitant l'interaction, de nouveaux concepts sont apparus comme les fenêtres, les menus déroulants, les boutons à cliquer, les cases à cocher, les formulaires. La métaphore du bureau a fait le succès du MacIntosh : elle transfère les objets (dossiers, fichiers, corbeille) et les actions du travail de secrétariat (couper, coller) dans l’univers de l’interface. La manipulation directe prend le pas sur la description verbale des actions. C’est à travers les interfaces que les usagers ont ou non une bonne opinion du logiciel. La composition graphique des interfaces, les rapports entre les applications et les interfaces, l'ergonomie, l’esthétique et les chartes graphiques font l'objet de travaux de recherche soutenus.
Conclusion

Depuis ses débuts en 1950, l’informatique a connu des transformations profondes. La transformation des matériels informatiques en vitesse, puissance, fiabilité, miniaturisation est impressionnante : il y a dans un téléphone portable l'équivalent des plus grosses machines existant dans les années 1960. La transformation du logiciel est au moins aussi profonde, transformation en qualité, sécurité, complexité, réutilisabilité. La normalisation des objets, des processus, des langages informatiques a été indispensable pour que toutes ces transformations puissent avoir lieu. L’informatique a des usages professionnels dans tous les domaines et des usages privés : jeux, mail, Web. Ces transformations du matériel, du logiciel et des usages ont modifié profondément la structure économique politique et sociale des sociétés humaines. La sécurité des systèmes informatiques devient un enjeu majeur.

L'informatique a permis la création de langages de programmation, de bibliothèques de programmes de calcul scientifiques, statistiques et autres, de traitements de textes, de bases de données. Ce sont des outils qui étendent notre pensée et notre mémoire et qui amènent de nouvelles façons de penser, de calculer, d'écrire, de communiquer.
Notes et références

↑ Gilles Dowek, Les Métamorphoses du calcul. Une étonnante histoire de mathématiques, Paris, édition Le Pommier, coll. « Essais », 2007, ISBN 978-2-7465-0324-3
↑ (en)John Alan Robinson, « A Machine-Oriented Logic Based on the Resolution Principle », Journal of the ACM, vol. 12, 23–41, 1965
↑ Système experts : vers la maîtrise technique , Alain Bonnet, Jean-Paul Haton, Jean-Michel Truong. InterÉditions, 1986
↑ (en)Wegner Peter, Interaction as a Basis for Empirical Computer Science, Computing Surveys, mars 1995
↑ Bertrand Meyer, Conception et programmation orientées objet, 2000, ISBN 2-212-09111-7.
↑ Hugues Bersini, L’Orienté objet, Cours et exercices en UML, Java, C#, C++, Eyrolles, 2002
↑ P. Mounier-Kuhn, Mémoires vives. 50 ans d’informatique chez BNP Paribas, BNP Paribas, 2013.
↑ L’évolution des systèmes de traitement de l’information dans les entreprises est décrite dans l'article sur l'histoire de l'informatique de gestion
↑ P. Mounier-Kuhn, L’Informatique en France, de la seconde guerre mondiale au Plan Calcul. L’émergence d’une science, Paris, PUPS, 2010.
↑ P. Mounier-Kuhn, « Comment l'informatique devint une science », La Recherche n° 465, juin 2012, p. 92-94.

Voir aussi
Bibliographie

Pierre Mounier-Kuhn, L'informatique en France, de la seconde guerre mondiale au Plan Calcul. L'émergence d'une science, Paris, PUPS, 2010. (ISBN 978-2-84050-654-6)

Articles connexes

Informatique
Chronologie de l'informatique
Histoire de l'intelligence artificielle
Histoire des ordinateurs
Histoire des langages de programmation
Histoire de l'informatique de gestion
Réseaux informatiques
Révolution numérique
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Rien
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Selon le contexte de son emploi, rien est soit le néant, soit peu de chose, soit quelque chose. Étymologiquement le mot rien est issu du latin rem, accusatif du nom féminin res, la « chose ».

Dans une phrase, il peut avoir un rôle de pronom, de nom ou d'adverbe.

Sommaire

1 Utilisation pronominale
2 Utilisation nominale
3 Utilisation adverbiale
4 Contexte religieux
5 Apparition en littérature
6 Dans l'Art moderne et dans l'Art contemporain
7 Références
8 Voir aussi

Utilisation pronominale

Par son utilisation récurrente avec l'adverbe négatif ne, le pronom indéfini rien a pris en français moderne le sens négatif de « nulle chose » :

« Je n'ai rien à vous dire. »
« Le témoin n'a rien vu. » (il n'a vu aucune chose)
« Mais cet homme n'a rien fait ! » (il n'a fait aucune chose)

Mais en dehors du contexte négatif de cet adverbe, il reprend son sens originel de « quelque chose » :

« Il fut incapable de ne rien dire »
« Il est parti de rien, de moins que rien ! Le voilà maintenant prospère » (soit une belle progression !)
« Parler beaucoup sans rien dire d'important » (sans dire quelque chose d'important).

Utilisation nominale

En tant que nom (masculin), rien voit sa signification diminuer, puisqu'il représente « une chose de peu d'importance, une bagatelle »:

Un rien l'habille (ou un rien ne l'habille)
Être dérangé pour un rien
Ils se disputent pour des riens
De nos jours, ce n’est pas rien de concilier le travail et la vie de famille (c'est un exploit diront même certains)

Utilisation adverbiale

Comme adverbe, rien peut signifier « seulement » :

« Tu peux prendre une part du gateau, rien qu'une ! » (à dire à un(e) gourmand(e) si l'on veut qu'il en reste pour les autres)
« Qui est-ce ? Oh, ce n'est rien que toi ! »

voire « très », comme dans :

« Il est rien beau » ( Il est très beau)

Contexte religieux

Citant l'Actes des Apôtres 9:8 :

« Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. »

Où Dieu venait de s'adresser directement à Paul de Tarse, tombé à terre d'émoi, afin qu'il cesse sa persécution des Chrétiens, Maitre Eckhart écrit1 :

« Paul fut relevé de terre, et ses yeux ayant été ouverts, il voyait rien. »
Il me semble, que ce petit mot (le rien, le néant que voit Paul) a quatre significations :
• La 1re : quand il se releva de terre, les yeux ouverts, il vit le néant et ce néant était Dieu.
• La 2e : lorsqu'il se releva, il ne vit rien d'autre que Dieu.
• La 3e : en toutes choses, il ne vit rien d'autre que Dieu.
• La 4e : quand il vit Dieu, il vit toutes choses comme un néant. »

Apparition en littérature

On a reproché au roi Louis XVI d'avoir écrit dans son carnet de chasse en date du 14 juillet 1789 le seul mot Rien2.

Il a été étudié par l'humoriste Raymond Devos dans « Parler pour ne rien dire » :

« [...] si on peut trouver moins cher, c'est que rien vaut déjà quelque chose !
On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant !
Une fois rien... c'est rien !
Deux fois rien... c'est pas beaucoup !
Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose !... Et pour pas cher ! »

« Rien » est aussi la réponse à une devinette qui circule beaucoup depuis le début des années 2000 (notamment dans la série de livres sur les dieux de Bernard Werber) :

« Qu'est ce qui est mieux que Dieu,
pire que le diable,
les pauvres en ont,
les riches en ont besoin,
si on en mange, on meurt ? »

Dans l'Art moderne et dans l'Art contemporain

Les artistes du XXe se sont risqués à « rien ». Marcel Duchamp ouvre la voie en 1917 à New York, en proposant d'exposer sa Fontaine, un objet sur lequel il n'a rien fait. Yves Klein organisera en avril 1958 à la galerie Iris Clert à Paris une exposition où il n'y aura rien à voir. Les artistes Hauser, Aloïse, Van Genk, Wölfi, Borneyvski travaillent ou ont travaillé « sur rien ». 4′33″ est un morceau de musique de John Cage où l'on ne joue rien pendant quatre minutes et trente-trois secondes. Au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou l'exposition « Vides, une rétrospective » qui s'est déroulée du 24 février au 24 mars 2009 a présenté une série de galeries où il n'y avait absolument rien.
Références

↑ Les Sermons, sermon 71
↑ (fr)« Le 14 juillet 1789 dans le journal de Louis XVI : « Rien » ? » [archive], sur anecdote-du-jour.com (consulté le 16 mai 2013)

Voir aussi

Néant
Tout
Serge Druon, À propos de rien, Edilivre, (ISBN 978-2-332-47141-3), 2012.

et

Charles Stewart Parnell
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Charles Stewart Parnell
Image illustrative de l'article Charles Stewart Parnell
Fonctions
Membre du Parlement pour le comté de Meath
21 avril 1875 – 5 avril 1880
Membre du Parlement pour Cork
5 avril 1880 – 6 octobre 1891
Biographie
Date de naissance 27 juin 1846
Lieu de naissance Avondale, Comté de Wicklow, Irlande
Date de décès 6 octobre 1891 (à 45 ans)
Lieu de décès Brighton, Angleterre
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni
Nationalité Irlandaise
Parti politique Irish Parliamentary Party
Conjoint Katharine O'Shea
Diplômé de Magdalene College, Université de Cambridge
Religion Anglicanisme
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Charles Stewart Parnell, dit « le roi sans couronne d'Irlande », né à Avondale (comté de Wicklow) le 27 juin 1846 et mort à Brighton le 6 octobre 1891, était un homme politique irlandais, figure de proue du nationalisme.

Sommaire

1 Un parfait représentant du "landlordisme" protestant
2 Entrée au Parlement
3 Le « roi sans couronne » d'Irlande
4 Question agraire et agitation nationaliste
5 Les faux Pigott
6 Madame O'Shea
7 Ses dernières défaites
8 Notes et références
9 Annexes
9.1 Bibliographie
9.2 Filmographie
10 Liens externes

Un parfait représentant du "landlordisme" protestant

Charles Stewart Parnell était le troisième enfant d'une famille qui en comprenait six. Son père, John Henry Parnell, était un riche propriétaire terrien1 d'Avondale. Sa mère, Delia Stewart, une Américaine, était la fille d'un héros de la marine américaine, le commandant Charles Stewart2. Elle disposait d'une parenté lointaine avec la famille royale britannique. John Henry Parnell était lui-même le cousin d'un des principaux aristocrates irlandais, Lord Powerscourt.

Le profil de Charles Stewart Parnell ne semblait donc pas le destiner à la contestation de l'ordre anglais établi : il était grand propriétaire terrien, « parfait représentant du landlordisme »1, protestant anglican en tant que membre de l'Église établie d'Irlande (composée essentiellement d'unionistes), lié à l'aristocratie par ses cousins, les Powerscourt, et même, de manière lointaine, à la famille royale. Cependant, c'est en tant que leader du nationalisme irlandais qu'il bâtit sa réputation.

Le jeune Parnell étudia au Magdalene College de Cambridge et, en 1874, devint sheriff du comté de Wicklow.
Entrée au Parlement
Portrait et citation de Parnell : « La propriété est faite pour l'homme, et non l'homme pour la propriété. »

Parnell fut élu pour la première fois au Parlement à 29 ans dans le comté de Meath, en avril 1875, à l'occasion d'une élection partielle3. Il rejoignit à cette occasion le parti indépendantiste irlandais, le Home Rule Party, dirigé par Isaac Butt. Même s'il avait étudié surtout en Angleterre, Parnell, à son entrée au Parlement, exprima ses sentiments anti-Anglais1 en adoptant à la Chambre des communes la tactique d'obstruction systématique conçue par un autre député irlandais, lié aux Fenians, Joseph Biggar4. Cette tactique, qui permit à Parnell de démontrer son habileté à exploiter toutes les ressources de la procédure, revenait à faire des discours extrêmement longs et ennuyeux sur n'importe quel sujet qui arrivait à la Chambre, y compris ceux qui n'avaient rien à voir avec l'Irlande ou l'Empire. Les députés irlandais furent les premiers à adopter cette stratégie au sein d'une assemblée4, en s'appuyant sur le fait que le temps de parole des orateurs n'était pas limité et que le speaker ne pouvait les interrompre5. Le scandale que cela provoqua eut les effets souhaités : la question irlandaise revint au centre des débats et les obstructionnistes devinrent très populaires en Irlande.
Le « roi sans couronne » d'Irlande

Parnell se révéla un habile organisateur. À partir de 1880, il remplaça Isaac Butt et William Shaw à la présidence de l'Irish Parliamentary Party, anciennement Home Rule Party6. Le fait qu'il soit protestant donnait au mouvement une « façade d'œcuménisme »7, mais elle était trompeuse dans la mesure où « le nationalisme irlandais s'identifiait de plus en plus à la communauté catholique majoritaire, une évolution que reflétait le soutien croissant des protestants au maintien de l'Acte d'Union (1800)»7.

Sous sa présidence, l'Irish Parliamentary Party devint une formation politique particulièrement bien organisée : il instaura la sélection professionnelle des candidats, avec des délégués élus au sein du parti, qui s'était jusque-là distingué par son manque d'unité.

Parnell devint le leader incontesté du mouvement nationaliste irlandais durant les années 1880-1882 ; on l'appelait alors le « roi sans couronne » d'Irlande. Il reçut des soutiens financiers considérables, en provenance des États-Unis. Parnell, en 1880, se rendit ainsi aux États-Unis avec John Dillon et y collecta plus de 26 000 livres.
Question agraire et agitation nationaliste
Parnell s'adressant à un meeting politique en 1881.

Malgré sa volonté nationaliste de fer, Parnell n'était en rien un démocrate et se caractérisait par son conservatisme social, et notamment son fort attachement au droit de propriété privée. Comme le souligne François Bédarida, pour unir sous son égide les forces des plus modérés comme des plus extrémistes des nationalistes irlandais, « son habileté consista, tout en soutenant une politique relativement modérée quant au fond, à ne pas hésiter à user d'un langage audacieux, voire violent »1. Cela lui permit en outre de mieux contrôler les initiatives des plus radicaux des patriotes irlandais, notamment en termes de réforme agraire. En effet, s'il était convaincu que résoudre la question des terres devait être le premier pas vers une autonomie de l'Irlande, Parnell, fidèle aux intérêts de son milieu social d'origine, ne souhaitait pas de remise à plat radicale de la propriété des terres en Irlande telle que l'envisageaient certains8. C'est pourquoi lorsque le 21 octobre 1879, à Dublin, Michael Davitt, ancien Fenian issu du prolétariat et rêvant « d'une Irlande à la fois libre et égalitaire dans laquelle la propriété individuelle des terres serait abolie et le sol nationalisé »4, fonda l'Irish National Land League (la Ligue pour un territoire national irlandais), Parnell veilla à en saisir la présidence en s'appuyant sur son indéniable popularité.

Les principaux objectifs de la ligue se résumaient dans l'expression des « 3 F » : Fair rent, c'est-à-dire fixation équitable de la rente versée par les paysans irlandais au propriétaire de la terre qu'ils exploitaient, y compris si nécessaire en faisant appel à l'arbitrage ; Fixity of tenure, soit l'assurance pour tout locataire qu'il ne pourrait être exclu de sa tenure s'il versait régulièrement le loyer ; et enfin Free sale, c'est-à-dire la possibilité pour un fermier de céder son bail s'il le souhaitait au prix du marché8. L'objectif à long terme était de permettre aux paysans d'accéder à la propriété des terres. En encourageant les paysans irlandais à défendre leurs droits et à en revendiquer de nouveaux, la Land League devint bientôt un mouvement très populaire.

Dans un contexte de crise agraire profonde, l'agitation autour de la question des terres grandit, déclenchant des vagues de violence. Les difficultés économiques du moment renforcèrent le caractère explosif de la situation politique de l'Irlande : « les tensions sociales se mêlèrent aux fermentations nationalistes, en exerçant naturellement un effet multiplicateur »4. La montée des tensions se manifesta dans la radicalité de la stratégie utilisée par la Ligue agraire, reposant sur le boycottage, stratégie nommée ainsi en référence au traitement qui fut réservé au capitaine Boycott, le régisseur d'un landlord du comté de Mayo. Parnell en expliqua le principe lors d'un discours à Ennis, le 19 septembre 1880 : « Quand un homme a pris une ferme d'un autre qui a été renvoyé, [...] vous devez l'éviter dans les rues du village, vous devez l'éviter dans les boutiques, vous devez l'éviter dans le parc et sur la place du marché, et même au lieu de culte, en le laissant seul, en le mettant en « quarantaine morale », en l'isolant du reste de son pays comme s'il était le lépreux de nos ancêtres, vous devez lui montrer votre dégoût pour le crime qu'il a commis. » Ce type de « quarantaine morale » à l'égard de ceux qui expulseraient un fermier locataire ou même accepteraient d'en reprendre la tenure prit rapidement, « dans un pays de communauté villageoise aussi fortement structurées que l'Irlande, [...] une redoutable signification »8.

En février 1881, le premier ministre libéral William Ewart Gladstone proposa au Parlement une nouvelle loi, le « Coercition Act », destinée à combattre la ligue. Malgré l'opposition de Parnell et des députés irlandais qui « le combattirent par une obstruction désespérée mais furent finalement expulsés de la Chambre des communes après une séance de 46 heures de discours ininterrompus »9, la loi fut votée, ce qui permit l'arrestation des chefs de la Ligue agraire, Parnell et Davitt, mais également John Dillon, Tim Healy et William O'Brien. Gladstone trouva finalement un accord avec Parnell en mars 1882, par le traité « Kilmainham », du nom de la prison où Parnell était retenu. Les prisonniers furent libérés, l'agitation s'interrompit et la politique de réforme des terres commencée avec le Land Act de 1881 put se poursuivre. À la libération de Parnell, et afin de marquer une nouvelle ère de paix, Lord Frederick Cavendish fut envoyé en Irlande en tant que secrétaire en chef. Mais, le jour de son arrivée, le 6 mai 1882, il fut assassiné, ainsi que son sous-secrétaire T.H. Burke, dans le Phoenix Park par des membres d'une société secrète, les Invincibles. Parnell condamna les meurtres et, malgré ce revers, l'attitude de Gladstone resta inchangée.

Le bloc irlandais unifié de Parnell parvint à dominer la scène politique britannique, dans le milieu des années 1880, faisant et défaisant les gouvernements libéraux et conservateurs, afin d'aboutir à la reconnaissance d'un gouvernement autonome de l'Irlande au sein du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, le « Home Rule » (qu'on pourrait traduire par « autonomie »). À cette époque, le chef du parti libéral, William Ewart Gladstone engagea son parti à soutenir la cause de l'« Irish Home Rule », en proposant la première loi dans ce sens en 1886, la « Home Rule Bill », qui rencontra une vive opposition de la part des Conservateurs, qui voyaient là une trahison envers l'empire, ainsi qu'envers les loyalistes et les protestants d'Irlande. Gladstone perdit son poste lors des élections générales de 1886, devenant ainsi le premier, en Grande-Bretagne, à être battu sur la question de l'autonomie. Cela marqua un tournant capital dans les relations entre la Grande-Bretagne et l'Irlande : pour la première fois, un parti politique important s'était battu pour accorder à terme un gouvernement autonome à l'Irlande.
Les faux Pigott

En mars 1887, une série de lettres, publiées dans The Times sous le titre accusateur « Le parnellisme et le crime », accusèrent Parnell d'avoir été impliqué dans le meurtre de Lord Frederick Cavendish et de son sous-secrétaire. The Times publia des fac-similés de lettres signées de la main de Parnell, dont l'une semblait excuser ou fermer les yeux sur les meurtres qu'il avait à l'époque publiquement condamnés. Immédiatement, Parnell dénonça ses lettres comme des faux. Le gouvernement créa une commission spéciale pour examiner les charges à son encontre et à l'encontre de son parti. La commission siégea pendant près de deux ans. En février 1889, l'un des témoins, Richard Pigott, avoua avoir contrefait les lettres ; il s'enfuit peu après à Madrid, où il se suicida. Parnell fut totalement blanchi, et The Times lui versa une importante somme d'argent en dédommagement. Cette affaire est restée sous le nom de « Piggot Forgeries » (les faux Piggot)10.

Dans les derniers mois de 1889, la popularité de Parnell atteignit son apogée. Il reçut ainsi une ovation debout à la Chambre des communes, fut présenté à la foule à Édimbourg et fut reçu à Harwarden par Gladstone.
Madame O'Shea
Statue de Parnell à O'Connell Street, Dublin.

En décembre 1889, alors que la popularité de Parnell atteignait son zénith, il fut révélé (bien que les faits étaient connus des politiciens de Westminster) que Parnell entretenait depuis des années une liaison avec Katharine O'Shea (généralement appelée Kitty O'Shea), épouse d'un parlementaire, le capitaine Willie O'Shea, avec lequel elle était en instance de divorce, et qu'ensemble, ils avaient eu des enfants. Parnell ne se défendit pas et la plupart des gens considérèrent cette nouvelle accusation comme une calomnie. Cependant, cette fois, l'information était exacte.

Mme O'Shea et Parnell s'étaient rencontrés en 1880 et avaient immédiatement entamé une liaison. Le couple O'Shea était en instance de divorce et, depuis 1886, Parnell et Catherine O'Shea vivaient ensemble. Il n'y a aucun doute sur le fait que le capitaine était au courant de la relation de Parnell avec sa femme. Les raisons pour lesquelles le capitaine O'Shea attendit décembre 1889 pour demander le divorce ne sont pas établies. D'après une hypothèse, il espérait un gros héritage, venant de l'oncle de sa femme, souffrant, mais qui tardait à trépasser. À sa mort, l'oncle laissa la totalité de sa fortune à Catherine, d'une certaine manière pour que son mari ne puisse pas en profiter. On dit que le capitaine O'Shea aurait fait du chantage à sa femme pour obtenir 20 000 livres, mais elle refusa de payer. C'est après cela qu'il demanda un procès.

Le procès pour divorce fit sensation en Grande-Bretagne et en Irlande. Les hommes politiques de tous bords étaient convaincus que le leader irlandais allait se retirer de la vie publique, au moins pour un court instant. Cependant, Parnell, trop fier, ne montra aucune intention de se retirer. Le chef du parti libéral, Gladstone, sous la pression du courant religieux de son parti, se trouva dans l'obligation d'annoncer qu'il ne pouvait plus soutenir l'Irish Parliamentary Party tant que Parnell resterait son leader. Un meeting du parti dut même être annulé, durant la première semaine de décembre 1890. Le refus de Parnell d'abandonner son poste provoqua une rupture à l'intérieur du parti, entre les parnellites et les anti-parnellites. Quarante-quatre membres suivirent Justin McCarthy, le vice-président, et renouèrent une alliance avec le parti libéral, tandis que vingt-sept autres restaient aux côtés de Parnell.

Lors d'une réunion du parti, où Parnell avait rétorqué à l'intervention de Gladstone : « Qui est le maître du parti ? », le député Tim Healy lui répondit : « Qui est la maîtresse du parti ? »
Ses dernières défaites
La tombe de Parnell, vers 1914, au Glasnevin cemetery, cimetière de Glasnevin, à Dublin.

Parnell avait perdu la tête de son parti, mais il refusa d'accepter le verdict : il fit campagne lors de trois élections partielles en Irlande, en 1891, mais son candidat fut chaque fois battu. Par la suite, il engagea une guerre à outrance contre ses détracteurs mais finit par s'épuiser.

Il se maria avec Catherine, peu après son divorce, le 25 juin 1891, à Steyning, dans le Sussex Ouest. Peu après, probablement à cause de la tension énorme, due aux meetings qui se succédaient, il mourut, à Brighton, le 6 octobre 1891. Il n'avait alors que quarante-cinq ans. Bien qu'il fut anglican, il fut inhumé dans le plus grand cimetière catholique romain de Dublin, celui de Glasnevin.

Son échec disqualifia pour longtemps la voie constitutionnelle, ou légaliste, comme outil efficace du nationalisme irlandais7.
Notes et références

↑ a, b, c et d Bédarida 1974, p. 129
↑ lors de la guerre de 1812 le Congrès des États-Unis avait octroyé à son grand-père la médaille d'or du courage
↑ Bédarida 1974, p. 129 Parnell fut ensuite élu, en 1880, député de la ville de Cork. Jean Lozes, lexique d'histoire et de civilisation irlandaises, Ellipses, 1999, p. 165
↑ a, b, c et d Bédarida 1974, p. 130
↑ Guiffan 1989, p. 55
↑ Jean Lozes, op.cit., p. 165
↑ a, b et c Sean Duffy (dir), Atlas historique de l'Irlande, éditions Autrement, 2002, p. 106
↑ a, b et c Bédarida 1974, p. 131
↑ Guiffan 1989, p. 57
↑ (en) Raymond L. Schults, Crusader in Babylon : W. T. Stead and the Pall Mall Gazette, Lincoln, University of Nebraska Press, 1972, 277 p. (ISBN 0-8032-0760-3), p. 227.

Annexes
Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

Charles Stewart Parnell, sur Wikimedia Commons

Paul Bew, Charles Stewart Parnell, Gill & Macmillan Ltd, 1990
John Haney, Charles Stewart Parnell, Chelsea House Publishers, 1990
Robert Kee, The Laurel and the Ivy, Penguin, 1994
François Bédarida, L'Angleterre triomphante 1832-1914, Paris, Hatier, 1974, 224 p.
Jean Guiffan, La question d'Irlande, Paris, Complexes, 1989 (1997)

Filmographie

Le film de John M. Stahl, La Vie privée d'un tribun, réalisé en 1937, avec Clark Gable, Myrna Loy… raconte une partie de sa vie.

Liens externes

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Étudiant de Magdalene College (Cambridge)Naissance en juin 1846Naissance dans le comté de WicklowDécès en octobre 1891Décès à 45 ansDécès à BrightonReprésentant de l'Irlande à la chambre des communes (1801-1922)High sheriff de WicklowHome RuleDéputé de l'Irish Parliamentary PartyDéputé du 21e Parlement du Royaume-UniDéputé du 22e Parlement du Royaume-UniDéputé du 23e Parlement du Royaume-UniDéputé du 24e Parlement du Royaume-Uni
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:49

Rien est un nom commun, un adverbe, un adjectif ou un nom propre qui peut désigner :

Rien, mot qui désigne ou qualifie une absence, un manque.
Rien est un petit village des Pays-Bas rattaché à la commune de Littenseradiel dans la province de Frise.
Rien est un groupe de post-rock français.
Rien est le titre français du film Nada de Juan Carlos Cremata Malberti sorti en 2001.
Rien, suivi de Quelque chose, est un recueil de deux récits de Xavier Forneret publié en 1836


et

Jean Lefèvre d’Ormesson (parfois surnommé Jean d’O), né le 16 juin 1925 dans le 7e arrondissement de Paris, est un écrivain, chroniqueur, journaliste, acteur et philosophe français, membre de l’Académie française.

Membre de la famille Lefèvre d'Ormesson appartenant à la noblesse de robe, il porte le titre de courtoisie de comte d'Ormesson1.

Sommaire

1 Biographie
1.1 Parcours littéraire, politique et journalistique
1.2 Académie française
1.3 Pensée politique
2 Œuvre
2.1 Ouvrages
2.2 Filmographie
3 Décorations
4 Notes et références
4.1 Notes
4.2 Références
5 Pour approfondir
5.1 Bibliographie
5.2 Liens externes

Biographie
Article connexe : Famille Lefèvre d'Ormesson.

Jean d'Ormesson est le fils cadet2 d'André d'Ormesson, ambassadeur de France et ami de Léon Blum3, le neveu du diplomate Wladimir d'Ormesson et le cousin du député Olivier d'Ormesson.

Sa mère, Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron, issue d'une famille monarchiste ultra-catholique proche de l'Action française, descend par sa mère des marquis de Boisgelin et des Le Peletier4.

Parmi ses ancêtres se trouvent le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau ainsi que le juge Olivier Lefèvre d'Ormesson5, disgracié à la suite du procès de Nicolas Fouquet.

Il passe son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartient à sa mère, épisode de sa vie qu'il évoque dans Au plaisir de Dieu. Pendant sa jeunesse, la famille suit les missions du père en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro6. Il est élevé par sa mère et par des nourrices jusqu'à l'âge de 14 ans. Après avoir suivi toute sa scolarité les cours par correspondance du Cours Hattemer7 (entre 1941 et 1942, sa famille se déplace néanmoins sur la Côte d'Azur et il est élève au lycée Masséna de Nice8), il décroche son baccalauréat en 1943, après un premier échec. Il entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV, puis intègre à 19 ans l'École normale supérieure9. Licencié ès lettres et en histoire, il tente ensuite, contre l'avis de son professeur, Louis Althusser, l'agrégation de philosophie, qu'il décroche en 1949 à la troisième présentation. Après son service militaire, il donne quelques cours de grec classique et de philosophie au lycée public Jacques-Decour, puis entame une carrière de journaliste à Paris Match où il écrit quelques articles people, et aux quotidiens Ouest-France, Nice-Matin et Progrès de Lyon. Il vit alors dans l'appartement de ses parents rue du Bac, jusqu’à son mariage tardif à l’âge de 37 ans10.

Le 2 avril 1962, il épouse à Paris dans le 16e, Françoise Béghin, née dans cet arrondissement le 26 juin 1938, fille benjamine de Ferdinand Béghin, magnat de la presse (et administrateur du Figaro depuis 1950) et du sucre (PDG de la société Béghin-Say), de nationalité suisse, et également cousine (par sa tante paternelle) du cinéaste Louis Malle11.

Leur fille Héloïse naît le 10 octobre 1962. Elle est éditrice et éponyme de sa maison d'édition. Avec son premier mari Manuel Carcassonne, elle a une fille, Marie-Sarah.

Il possède également la nationalité libanaise12.
Parcours littéraire, politique et journalistique

En 1950, par l'entremise de Jacques Rueff, un ami de son père, alors président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, il est nommé secrétaire général de cette nouvelle ONG13. Il en devient le président en septembre 19924.

En 1956, il publie son premier roman, L'Amour est un plaisir14 qui se vend à seulement 2 000 exemplaires, alors que son éditeur Julliard voit en lui un « frère de Sagan ». Il connaît son premier succès critique et public en 1971 avec le roman La Gloire de l'Empire (100 000 exemplaires vendus) pour lequel il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française4.

Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (depuis 1971), puis rédacteur en chef de la revue Diogène (sciences humaines). Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui de Maurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l'Assemblée générale des Nations unies en 1948.

En 1974, il est nommé directeur général du Figaro. Il rédige chaque semaine un article dans le supplément du dimanche de ce quotidien dont le rédacteur en chef est Louis Pauwels (coauteur du Matin des magiciens) et apparaît six fois dans l'émission télévisée Italiques entre 1971 et 197415. Ses opinions sur la guerre du Viêt Nam lui valent des paroles très dures de Jean Ferrat dans la chanson Un air de liberté. En 1975, à la suite de la suppression de cette chanson d'une émission de télévision à la demande de Jean d'Ormesson, Jean Ferrat s'explique : « Je n'ai rien contre lui, contre l'homme privé. Mais c'est ce qu'il représente, [...] la presse de la grande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d'Ormesson16. »

En 1976, toujours directeur général du Figaro, il apporte son soutien au journaliste et responsable syndical (CGC) Yann Clerc qui aide Robert Hersant, le propriétaire du titre (depuis 1975), à éliminer toute opposition des journalistes après sa prise de pouvoir17. Il démissionne de son poste de directeur en 1977 face à l'ingérence rédactionnelle de Robert Hersant, nouveau propriétaire du quotidien. Il accepte une chronique régulière jusqu'en 1983 dans le nouveau supplément Le Figaro Magazine. Sa présence médiatique en fait une personnalité de l'intelligentsia de la droite française, et il prend ainsi part au débat sur le referendum de Maastricht dans un entretien avec le Président François Mitterrand. Il se consacre à l'écriture de nombreux romans qui échappent souvent aux conventions du genre romanesque, en particulier à la construction d'une intrigue autour de quelques personnages.

De nombreuses digressions, un défilé permanent d'anecdotes où se déploient l'humour et l'érudition du normalien, quelques motifs récurrents, en font une inlassable méditation sur le temps qui passe, qui peut prendre parfois aussi l'allure d'un traité de vie : La Gloire de l'Empire, Dieu, sa vie, son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout18.[style à revoir]

La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C'était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l'essai, où Jean d'Ormesson parle de lui-même, non sans force répétitions et confidences le plus souvent fictives, se dépeignant avec une vraie-fausse modestie face à toutes ces embûches qui voudraient nous priver du simple bonheur d'exister.

Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies (Casimir mène la grande vie), introduisant des personnages différents (Voyez comme on danse) ou brisant l'icône du d'Ormesson gai (Une fête en larmes).[style à revoir]

Jean d'Ormesson continue régulièrement sa collaboration à la rubrique « Débats et opinions » du journal Le Figaro. La première biographie à son sujet, écrite par Arnaud Ramsay, Jean d’Ormesson ou l'élégance du bonheur, a été publiée en 200919.

En 2003, l'académicien et son épouse Françoise sont soupçonnés d'avoir dissimulé 16 millions d'euros à l'administration fiscale française, mais le non-respect de procédures d'entraide judiciaire internationale provoque l'interruption des contrôles20.

En 2011, il devient le parrain des élèves qui ont, en 2010, intégré l'École nationale supérieure des techniques et de l'industrie des mines d'Alès21.

En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle22 ; la même année, il interprète le rôle de François Mitterrand dans Les Saveurs du palais, un film de Christian Vincent ; c'est la première fois qu'il se retrouve dans un rôle d'acteur. Il faut noter qu'il est la dernière personnalité reçue par François Mitterrand à l’Élysée.

En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a valu huit mois d'hospitalisation mais dont il est en rémission23,24. Il déclare, une fois remis : « J’avais une chance sur cinq de m’en sortir. », ajoutant : « Le cancer a rayé une année de ma vie. »25.

Le 27 novembre 2014, Jean d'Ormesson est fait grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République François Hollande.

En janvier 2015, les éditions Gallimard annoncent l'entrée de l'œuvre de Jean d'Ormesson au sein de la collection de la bibliothèque de la Pléiade.
Académie française

Jean d'Ormesson a été élu à l'Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil 12, succédant à Jules Romains, mort le 14 août 1972.

Il fait campagne pour défendre la réception sous la coupole de Marguerite Yourcenar, la première femme admise à l'Académie en 19806,26; il répond à son discours de remerciement en 1981 et reçoit également Michel Mohrt en 1986 et Simone Veil le 18 mars 2010.

Il est doyen d'élection de l'Académie française depuis la mort de Claude Lévi-Strauss en octobre 200927.
Pensée politique

Jean d'Ormesson se considère comme « un homme de droite — un gaulliste avéré, mais un gaulliste européen — qui a beaucoup d'idées de gauche : des idées d'égalité et de progrès, ce progrès qui est abandonné par la gauche à cause des écologistes28. »
Œuvre
Ouvrages

L'Amour est un plaisir, 1956O 1
Du côté de chez Jean, 1959O 2
Un amour pour rien, 1960O 3
Au revoir et merci, 1966O 4
Les Illusions de la mer, 1968O 5
La Gloire de l'EmpireO 6, 1971
Grand prix du roman de l'Académie française, premier grand succès d'édition de l'auteur.
Au plaisir de Dieu, 1974O 7
Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, 1978O 8
Dieu, sa vie, son œuvre, 1981O 9
Mon dernier rêve sera pour vous, 1982O 10
Jean qui grogne et Jean qui rit, 1984O 11
Le Vent du soir, 1985O 12
Tous les hommes en sont fous, 1986O 13
Le Bonheur à San Miniato, 1987O 14
Album de la Pléiade Chateaubriand, 1988O 15
Garçon de quoi écrire, 1989O 16, avec François Sureau.
Histoire du Juif errant, 1990O 17
Tant que vous penserez à moiO 18, 1992
Entretiens avec Emmanuel Berl.
La fureur de lire la presse, 1992O 19
La Douane de mer, 1994O 20
Presque rien sur presque tout, 1995O 21
Casimir mène la grande vie, 1997O 22
Une autre histoire de la littérature française, 1997O 23 - 1998O 24
Le Rapport Gabriel, 1999O 25
Voyez comme on danse, 2001O 26, prix Combourg.
C'était bien, 2003O 27
Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, 2003O 28
Une fête en larmes, 2005O 29
La Création du monde, 2006O 30
La vie ne suffit pas : Œuvres choisies, 2007O 31
Odeur du temps, 2007O 32
Qu'ai-je donc fait, 2008O 33
L'Enfant qui attendait un train, 2009O 34
Saveur du temps, 2009O 35
C'est une chose étrange à la fin que le monde, 2010O 36
La Conversation, 2011O 37
C'est l'amour que nous aimons, 2012O 38
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit, 2013O 39
Comme un chant d'espérance, 2014
Dieu, les affaires et nous, chronique d'un demi-siècle, 2015
Je dirai malgré tout que cette vie fut belleO 40, 2016
Prix JJ Rousseau de l'autobiographie 2016
Guide des égarésO 41, 2016

Filmographie

2001 : Éloge de l'amour de Jean-Luc Godard
2012 : Les Saveurs du palais de Christian Vincent : Le président de la République

Décorations

Legion Honneur GC ribbon.svg grand-croix de l'ordre national de la Légion d'honneur (2014)29.
Palmes academiques Commandeur ribbon.svg commandeur de l'ordre des Palmes académiques.
Ordre des Arts et des Lettres Commandeur ribbon.svg commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres.
BRA Order of the Southern Cross - Commander BAR.png commandeur de l'ordre national de la Croix du Sud du Brésil.

Notes et références
Notes

↑ L'Amour est un plaisir, Éditions Julliard, coll. « Press Pockets » (no 2337), 1985 (1re éd. 1956), 220 p. (ISBN 2266015370 et 9782266015370).
↑ Du côté de chez Jean, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 1065), 4 juillet 1978 (1re éd. 1959), 214 p. (ISBN 0785941061 et 9780785941064).
↑ Un amour pour rien, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 1034), 4 juillet 1978 (1re éd. 1960), 216 p. (ISBN 9782070370344).
↑ Au revoir et merci, Éditions Gallimard, 4 mars 1976 (1re éd. 1966), 255 p. (ISBN 9782070292721).
↑ Les Illusions de la mer, Le Livre de poche, coll. « Le Livre de poche » (no 4103), 1977 (1re éd. 1968), 349 p. (ISBN 9782253007302).
↑ La Gloire de l'Empire, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 889-890), 3 mai 1994 (1re éd. 1971), 692 p. (ISBN 9782070389414).
↑ Au plaisir de Dieu, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 1243), 1980 (1re éd. 1974), 476 p. (ISBN 9782070372430).
↑ Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, Éditions Gallimard, 1978, 303 p. (ISBN 9782070297962).
↑ Dieu, sa vie, son œuvre, Éditions Gallimard, coll. « Folio », 13 mai 1986 (1re éd. 1981), 496 p. (ISBN 9782070377350).
↑ Mon dernier rêve sera pour vous, Éditions JC Lattès, coll. « Romans contemporains », 1993 (1re éd. 1982), 444 p. (ISBN 2709640929 et 9782709640923).
↑ Jean qui grogne et Jean qui rit, Éditions JC Lattès, coll. « Romans contemporains », 2000 (1re éd. 1984), 424 p. (ISBN 9782709603164).
↑ Le Vent du soir, Éditions JC Lattès, coll. « Romans contemporains », 1985, 412 p. (ISBN 2709640880 et 9782709640886).
↑ Tous les hommes en sont fous, Éditions JC Lattès, coll. « Romans contemporains », 1986, 382 p. (ISBN 2709640902 et 9782709640909).
↑ le Bonheur à San Miniato, Succès du livre, 1987, 380 p. (ISBN 2738200109 et 9782738200105).
↑ Album Chateaubriand : iconographie, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la pléiade / Albums » (no 27), 1988, 359 p. (ISBN 2070111407 et 9782070111404).
↑ Jean d'Ormesson et François Sureau, Garçon de quoi écrire, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 2304), 1991 (1re éd. 1989), 407 p. (ISBN 2070384187 et 9782070384181).
↑ Histoire du Juif errant, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 2436), 22 janvier 1993 (1re éd. 1990), 629 p. (ISBN 9782070385782).
↑ Jean d'Ormesson et Emmanuel Berl, Tant que vous penserez à moi, Éditions Grasset, coll. « Les Cahiers rouges », 2003 (1re éd. 1992), 168 p. (ISBN 2246795060 et 9782246795063).
↑ La fureur de lire la presse, Fédération Nationale de la presse française (17 octobre 1992), cité dans « Le journal, un plaisir quotidien », Le Monde de l'éducation, Groupe Le Monde, no 216-221,‎ 1994, p. 15.
↑ La Douane de mer, Flammarion et Cie, coll. « Folio » (no 2801), 1995 (1re éd. 1994), 593 p. (ISBN 2070394611 et 9782070394616).
↑ Presque rien sur presque tout, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 3030), 1997 (1re éd. 1995), 407 p. (ISBN 2070403971 et 9782070403974).
↑ Casimir mène la grande vie, Éditions Gallimard, coll. « Folio », 1999 (1re éd. 1997), 256 p. (ISBN 2070407233 et 978-2070407231).
↑ Une autre histoire de la littérature française, t. I, NiL Éditions, 1997, 332 p. (ISBN 2-84111-064-8 et 9782841110643).
↑ Une autre histoire de la littérature française, t. II, NiL Éditions, 1998, 352 p. (ISBN 2-84111-103-2 et 9782841111039).
↑ Le Rapport Gabriel, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 3475), 1999, 446 p. (ISBN 2070417352 et 9782070417353).
↑ Voyez comme on danse, Éditions Robert Laffont, coll. « Romans français Laffont », 2001 (ISBN 2221120744 et 9782221120743).
↑ C'était bien, Éditions Gallimard, coll. « Folio » (no 4077), 2003, 268 p. (ISBN 207031653X et 9782070316533).
↑ Et toi mon cœur pourquoi bats-tu, Éditions Robert Laffont, coll. « Romans français Laffont », 2003 (ISBN 2221120736 et 9782221120736).
↑ Une fête en larmes, Éditions Robert Laffont, coll. « Romans français Laffont », 2005 (ISBN 2221112679 et 9782221112670).
↑ La Création du monde, Éditions Robert Laffont, coll. « Romans français Laffont », 2006 (ISBN 2221112687 et 9782221112687).
↑ La vie ne suffit pas : Œuvres choisies, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007, 1324 p. (ISBN 2221108841 et 9782221108840).
↑ Odeur du temps, Éditions Héloïse d'Ormesson, coll. « Chroniques », 2007, 475 p. (ISBN 2350870588 et 9782350870588).
↑ Qu'ai-je donc fait, Éditions Robert Laffont, coll. « Romans français Laffont », 2008 (ISBN 2221120728 et 9782221120729).
↑ L'enfant qui attendait un train, Éditions Héloïse d'Ormesson, 2009, 45 p. (ISBN 235087124X et 9782350871240).
↑ Saveur du temps, Éditions Héloïse d'Ormesson, coll. « Chroniques », 2009, 333 p. (ISBN 2350871142 et 9782350871141).
↑ C'est une chose étrange à la fin que le monde, Éditions Robert Laffont, 2010 (ISBN 2221123360 et 9782221123362).
↑ La Conversation, Éditions Héloïse d'Ormesson, 22 décembre 2011 (ISBN 2350871800 et 9782350871806).
↑ Jean d'Ormesson et Marc Lambron (préf.), C'est l'amour que nous aimons, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2012, 1286 p. (ISBN 2221128575 et 9782221128572).
↑ Jean d'Ormesson, Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2013, 264 p. (ISBN 9782221138335).
↑ Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, Éditions Gallimard, 2016 (ISBN 2070178293 et 9782070178292).
↑ Guide des égarés, Éditions Gallimard, 2016 (ISBN 2072694361 et 9782072694363).

Références

↑ Philippe Dufay, Jean d'Ormesson, Bartillat, 1997, p. 42.
↑ Son frère Henry est de cinq ans son aîné.
↑ Entretien [archive] avec Jacques Chancel, 15 juin 1978.
↑ a, b et c Savin Tristan, « Jean d'O - La nouvelle idole des jeunes » [archive], sur le site du magazine L'Express,‎ 1er octobre 2009 (consulté le 17 février 2015).
↑ « Olivier Le Fèvre d’Ormesson - Ormesson-sur-Marne » [archive], sur le site de la société TOPIC TOPOS EDITION NUMERIQUE de jean-Luc Flohic (consulté le 17 février 2015).
↑ a et b Empreintes - Jean d'Ormesson, documentaire de Frédéric Mitterrand diffusé sur France 5 le 14 mars 2008.
↑ Jean d'Ormesson, Thé ou Café, 14 juin 2014.
↑ « Jean d'Ormesson: "Le plus grand romancier, c'est Dieu !" » [archive], nicematin.com, 8 juin 2012.
↑ Marie-Andrée Lamontagne, « Famille d'écrivains » [archive], sur contacttv.net,‎ septembre 2005.
↑ Arnaud Ramsay, Jean d'Ormesson ou l'élégance du bonheur, Éditions Toucan, 2009, p. 127.
↑ « Quelques illustrations de la lignée des Béghin » [archive], sur le site personnel de Thierry Prouvost (consulté le 17 février 2015).
↑ Jean d'Ormesson, interviewé par Vincent Trémolet de Villers, « Jean d'Ormesson : "Hollande tombe dans les pièges qu'il a lui-même tendus" », Le Figaro, 2-3 avril 2016, page 14. « Je suis, moi-même, binational (j'ai un passeport libanais). ».
↑ Jean Garrigues, La France de la Ve République : 1958-2008, Armand Colin, 2008, p. 221.
↑ Inspiré d’un vers de Corneille « L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir ».
↑ Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF, 8 novembre 1971, 20 janvier 1972, 19 octobre 1973, 29 mars 1974, 12 juillet 1974, 13 décembre 1974.
↑ Jean Ferrat. Un chanteur censuré [archive] Ouest-France, 13 mars 2010.
↑ Le Figaro : Deux siècles d'histoire. Claire Blandin, 2007.
↑ Marie-Andrée Lamontagne, « Figaro-ci, Figaro-là » [archive], sur contacttv.net,‎ septembre 2005.
↑ « Une biographie pour Jean d'Ormesson, l'heureux élégant » [archive], Actua Litté.com, 7 février 2009 ; consulté le 23 mars 2010.
↑ « D'Ormesson évite le fisc » [archive], sur le site du magazine Le Point,‎ 19 janvier 2006 (consulté le 17 février 2015).
↑ Jean d'Ormesson, parrain de la promotion 2011 de l'École des mines d'Alès [archive].
↑ 18 intellectuels et artistes signent une tribune pour défendre Nicolas Sarkozy [archive].
↑ Mohammed Aissaoui, « Jean d'Ormesson se confie sur sa maladie » [archive], sur Le Figaro,‎ 24 septembre 2013.
↑ Marie Chaudey, « Jean d’Ormesson : « J’ai le culte des morts » [archive], sur La Vie,‎ 29 octobre 2013.
↑ « Jean d'Ormesson : « J'avais une chance sur cinq de me sortir du cancer » [archive], sur le site de la radio télévision suisse,‎ 4 juin 2014 (consulté le 29 août 2014).
↑ 1980 : Yourcenar à l'Académie [archive], article de l'Express.
↑ « Les quarante aujourd’hui : 37 membres : Composition de l’Académie au 31 octobre 2009 - Trier par élection » [archive], sur academie-francaise.fr (consulté le 4 août 2016)
↑ Jean d'Ormesson, interviewé par Nicolas Ungemuth, « Jean d'Ormesson : "J'ai beaucoup d'admiration pour les athées" », Le Figaro Magazine, semaine du 6 juin 2014, pages 137-139.
↑ Décret du 13 juillet 2014 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier [archive].

Pour approfondir
Bibliographie

Arnaud Ramsay, Jean d'Ormesson ou l’élégance du bonheur, Le Toucan, coll. « Biographies », 2009, 336 p. (ISBN 281000370X et 9782810003709)
Romaric Sangars, Suffirait-il d'aller gifler Jean d'Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?, Pierre-Guillaume de Roux, 2015, 109 p. (ISBN 2363711246 et 9782363711243)

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L'Univers dans le Cosmos !

L'ammoniac est un composé chimique, de formule NH3 (groupe générique des nitrures d'hydrogène). Dans les conditions normales de température et de pression, c'est un gaz noté NH3 gaz20. Il est incolore et irritant (d'odeur piquante à faible dose, il brûle les yeux et les poumons en concentration plus élevée).

Il est produit en quantités industrielles par le procédé Haber-Bosch à partir de diazote et de dihydrogène, il est l'un des composés les plus synthétisés au monde et utilisé comme réfrigérant, et pour la synthèse de nombreux autres composés (dont un grand tonnage d'engrais). C'est aussi un solvant liquide en usage pur, à 20 °C et 8 bars, soit NH3 liquide. Ce solvant ionisant permet de développer une chimie acido-basique, avec une constante d'ionisation :

Ki = [NH4+] [NH2-]

Dans le solvant protique NH3 liquide, le cation ammonium NH4+ est l'acide le plus fort alors que l'anion amide NH2- est la base la plus forte.

Sur le plan chimique, par la présence de son doublet électronique, c'est à la fois une base, un nucléophile, un ligand et un réducteur21. Sa propriété basique est mise à profit pour produire quantité de sels d'ammonium. Ses propriétés de nucléophile en font un réactif de base en chimie organique pour la préparation des amides, des imides, etc. Ses propriétés de ligand sont connues depuis le début de la chimie de coordination et le fameux débat scientifique entre Sophus Mads Jørgensen et Alfred Werner, qui attira l'attention du jury du prix Nobel, décerné de ce dernier. Enfin, sa propriété de réducteur lui permet d'être industriellement oxydé en acide nitrique et en hydrazine notamment, deux produits industriels de fort tonnage.

En génie chimique, le système air - NH3 - eau constitue un modèle très étudié de phases liquide-gaz, puisque l'ammoniac est un gaz très soluble dans l'eau, avec une solubilité 89,9 g pour 100 g d'eau à 0 °C et seulement 7,4 g à 96 °C. Le gaz est soluble dans l'eau, sous forme de NH3 aqueux faiblement dissocié en cations ammonium et anions hydroxyles, cette solution aqueuse est nommée ammoniaque22.

Sur un plan biologique, il joue un rôle physiologique majeur en agriculture car c'est par son intermédiaire que l'azote est artificiellement incorporé par les plantes. Chez l'animal, il est impliqué dans l'élimination de l'azote du corps et la régulation du pH sanguin.

L'ammoniac est un polluant de l'air qui contribue à l'eutrophisation et aux dépôts acides. Après une tendance à l'amélioration de 1990 à 201123, ses teneurs dans l'air semblent reparties à la hausse en Europe et en France, en raison des pratiques agricoles (donnée 2016)24. En 2011, l'Agriculture était sleon l'AEE responsable de 94% des émissions de NH 3 de toute l'Europe25. L'élevage en est la source principale (fumiers, lisiers)26,27. Normalement il n'est présent dans l'atmosphère qu'en faible quantité (hormis en présence d'une fermentation par des micro-organismes en milieu confiné ou d'une putréfaction en milieu anaérobie)

Il est le plus souvent piégé dans l'écorce terrestre, le plus souvent sous forme de sels ammoniacaux avec des minéraux bicarbonates, nitrates, nitrites, chlorures, phosphates... ou des matières organiques, charbons....

Sommaire

1 Histoire
2 Sens ancien et moderne
3 Nomenclature
4 Production industrielle
4.1 Anciennes méthodes de fabrication modernes
4.2 Méthode de fabrication pour l'avenir
5 Propriétés de la molécule d'ammoniac
6 Propriétés physicochimiques
7 Biochimie, Ammoniac dans l'environnement
7.1 Chez les plantes
7.2 Chez l'animal
7.3 Chez l'Homme
8 Utilisations
8.1 Réfrigération
8.2 Carburant
8.3 Détection des fuites
9 Toxicologie
10 Impact environnemental
11 Phrases de risque et conseils de prudence selon l'INRS
11.1 Référence ONU pour le transport des matières dangereuses
12 Notes et références
13 Bibliographie
14 Voir aussi
14.1 Articles connexes
14.2 Liens externes

Histoire

Il est indéniablement un alcali connu depuis l'Antiquité. Le chauffage des excréments frais ou le mélange de sel et d'urines permettaient, outre de le sentir, d'obtenir son action alcaline sur d'autres matières, au moins dès la XIIe dynastie égyptienne soit 2000 ans av. J.-C. Mais toute matière gazeuse reste mystérieuse et mal comprise, comme en témoigne le culte d'Amon, le dieu caché du clergé de l'antique Hermopolis, avant la XIe dynastie, puis à Thèbes, où il finit par être identifié à Rê28. Au Moyen Âge, les forgerons obtenaient cet alcali d'Amôn par distillation de cornes et sabots de bœufs. Le britannique Robert Boyle est le premier chimiste à avoir proposé des test de détection de ce gaz. La teinture de tournesol ou sirop de violette virant au bleu indiquait la présence de cet alcali gazeux29.

Il faut attendre l'essor de la pneumochimie à cuve à mercure pour faciliter sa préparation et son isolement par Joseph Priestley en 1774, par simple chauffage de sels d'ammonium avec de la chaux CaO et/ou du calcaire comme pierre à chaux30. En 1785, le chimiste Berthollet confère à ce corps chimique une formule équivalent de 1 azote pour 3 hydrogènes. Le mouvement d'oscillation de la molécule NH3 gaz, où l'azote passe entre la base triangulaire formée par les trois H pour atteindre sa double position en sommet de l'agencement pyramidal, a été découvert par le physicien alsacien Alfred Kastler31. Ce mouvement oscillant régulier, de la molécule d'ammoniac, est à l'origine de la première horloge atomique, du bureau of stantards aux États-Unis en 1948.
Sens ancien et moderne

Le terme d'origine adjectivale ammoniac qualifiait autrefois32 une substance médicinale (gomme) utilisée par les apothicaires, présentée comme suit en 1752 par le Dictionnaire français-Latin de Trévoux :

« Ammoniac ; une gomme dont on se sert en Pharmacie. Gummi ammoniacum. On nous l'apporte des Indes Orientales, & on croit qu'elle découle d'une plante umbellifére. Elle doit être en larmes séches, blanchâtres en dedans, un peu roussâtres en dehors, faciles à se fondre, gommeuses & résineuses, un peu amères, d'une odeur & d'un goût acre, tenant de l'ail. On en apporte aussi en masses remplies de petites larmes bien nettes & bien blanches. Cette gomme roussit en vieillissant ; Dioscoride & Pline en font mention. Dioscoride dit que l'ammoniac est le jus d'une espèce de férule qui croît en Afrique auprès de Cirène de Barbarie. La plante qui le porte, & sa racine, s'appellent Agafillis. Le bon ammoniac est haut en couleur, & n'est brouillé ni de raclure de bois, ni de sable, ni de pierres. Il a force petits grains comme l'encens, retire à l'odeur du castoreum, & est amer au goût (…) Pline appelle l'arbre dont il découle Métopion (…) L'ammoniac des Apoticaires est réduit en masse comme poix résine, au lieu d'être fraisé & menu comme de l'encens. On prétend qu'il servoit d'encens aux Anciens dans leurs sacrifices. Cette gomme entre dans plusieurs compositions ; elle est purgative, fondante, & résolutive, étant appliquée extérieurement. Gafer en tire un esprit & une huile, qui ont, à ce qu'il dit, de grandes vertus, lesquelles ne procèdent que du sel volatile qu'elle contient. Mais comme il est mêlé d'un acide qui empêche son activité, il donne le moyen de séparer ces deux esprits, lesquels sont capables, selon lui, de produire des effets tout différens (…) Il y a un sel qu'on appelle aussi armoniac, ou ammoniac ».

L'adjectif ammoniacque, attesté en 1575 dans les écrits français d'André Thevet, qualifie une gomme ou un sel ammoniac recueillis près du temple Ammon en Lybie33. Le sal ammoniac est simplement le salmiac purifié, facilement sublimable. La gomme est probablement un mélange de substance végétale molle ou pâteuse contenant du salmiac.

Guyton de Morveau forme, officiellement dans la nomenclature chimique française, en 1787 le substantif ammoniac, définissant le corps chimique. Le terme ammoniacal, caractérisant les solutions aqueuses d'ammoniac ou ammoniaque, est attesté toutefois vers 1748. Le mot ammonisation, désignant la transformation d'azote organique en azote ammoniacal, est attesté dans le vocabulaire commun par le Grand Larousse de 1933.
Nomenclature

D'après la nomenclature IUPAC, l'ammoniac est le plus simple des azanes34, ou hydrures d'azote acycliques.
Production industrielle
Réacteur chimique à haute pression et à parois d'acier utilisé pour la synthèse de l'ammoniac selon le procédé Haber-Bosch. Il a été construit en 1921 par BASF. En 2009, il est érigé à l'entrée de l'université de Karlsruhe en Allemagne.

La production industrielle de l'ammoniac se fait essentiellement par synthèse directe à partir de dihydrogène et de diazote. La mise au point est l'œuvre de la chimie allemande, encore secrète lorsqu'elle aboutit en 1913 avec le procédé Haber-Bosch, portant le nom de ses chimistes développeurs du catalyseur à base de Fe et Ni et du procédé en réacteur-tube à une température de 550 °C.

N 2 + 3 H 2 ⟶ 2 N H 3 Δ H 298 0 = − 92 , 2 k J / m o l {\displaystyle \mathrm {N_{2}+3H_{2}\longrightarrow 2\,NH_{3}\ \ \ \ \Delta H_{298}^{0}=-\,92,2\ kJ/mol} } \mathrm{N_2 + 3H_2 \longrightarrow 2\,NH_3 \ \ \ \ \Delta H^0_{298} = -\,92,2\ kJ/mol}

La synthèse de l'ammoniac est exothermique, dégageant 12,9 calories par mole à la pression atmosphérique. Elle implique deux gaz, l'azote et l'hydrogène. Dans les conditions « ambiantes », le produit final se présente sous la forme d'un gaz incolore (produisant une fumée de condensation à haute concentration) et dégageant une très désagréable odeur putride.

La production industrielle d'ammoniac, appelée banalement pour les besoins en engrais, était alors stratégique, car elle était capitale pour l'industrie d'armement et celle conjointe des explosifs, et dépendant alors essentiellement des exportations de nitrates du chili, de facto contrôlées par l'empire maritime britannique35. En 1901, la réaction avait été étudié par le chimiste français Le Chatelier, avec un catalyseur à base de Fe, K sur support d'alumine.

Le procédé Haber-Bosch, déjà amélioré au niveau cinétique par une pression modulée jusqu'à plus de 200 atmosphères pendant les années du conflit mondial, est récupéré par les nations alliées victorieuse, en particulier le groupe ONIA à Toulouse36. Les groupes chimiques français et italien peuvent investir afin de le modifier et perfectionner sur le continent. Ainsi apparaissent au moins quatre procédés dans l'entre-deux-guerres, attestant la vitalité du secteur des gaz industriels en France :

le procédé ONIA, fondé sur le procédé Haber-Bosch récupéré mais modifié en un process avec tube à catalyse à 500 °C et 300 atmosphères, en matière réfractaire et avec échangeur-récupérateur de chaleur. Il est à l'origine du procédé NEC des usines Kulhmann, au cours des années 1960 à La Madeleine-lès-Lille37.
le procédé Georges Claude, ainsi nommé en l'honneur de grand spécialiste français des gaz. Georges Claude perfectionne en 1918 la rentabilité du procédé allemand d'un facteur 15 et comprime le mélange gazeux de 800 à 1000 bars. De l'usine pionnière de Montereau le procédé sera adapté sur les sites de Saint-Étienne, Béthune, Grand-Quevilly, Mazingarbe. Le mélange est comprimé à 1000 atmosphères ou 1000 bars à une température entre 500 °C et 600 °C. Si la rentabilité est excellente, la dépense d'énergie est jugée importante.
le procédé Casale, à partir d'une température de mélange réactif abaissée à 460 °C et d'une pression de 400-450 atmosphères, promu dans les années 1960. Il était en vigueur en 1990 à Lens, Hénin-Liétard, Anzin ou Saint-Auban, et son évolution moins gourmande en énergie influence les installations récentes38.
le procédé Fauser, mis au point en Italie, adopté tardivement par ONIA dans son usine de Soulon, qui se fonde à partir d'un mélange à 250 atmosphères et 550 °C39.

Le procédé basse pression du Mont-Cenis se caractérise par une pression plus faible de 100 à 150 bars à une température avoisinant 430 °C.
La production industrielle d’ammoniac de 1946 à 2007

Dès les années 1960, le gaz industriel ammoniac est vendu dans des récipients en acier calibrés à une pression de 12 atmosphères. Par sa chaleur d'évaporation élevée à la température normale de 0 °C, il est nécessaire à l'industrie de la réfrigération.

Au cours des années 1990, un essor mondial des unités de productions des dérivés d'ammoniac et d'urée a chamboulé la géographie de la synthèse industrielle d'ammoniac, en corrélation avec la production et la demande d'engrais chimiques. En 2000, Trinité-et-Tobago possédait la plus grosse unité du monde, mais la concurrence est active : dès 1998, la région industriel du golfe persique surgit avec des unités à Abu Dhabi de 400 000 tonnes par an, au Qatar de 300 000 tonnes par an, à Oman... cette dernière région étant bien placée pour livrer le marché asiatique en croissance, absorbant plus du tiers de la productions mondiale de ces dérivés en 1999.

En effet, les pays, anciens ou actifs producteurs pétroliers, récupèrent leurs gaz naturels et le recyclent localement dans ses unités de productions d'ammoniac40. Dans la pratique, par exemple, le diazote est fourni par l'air et le dihydrogène par vaporeformage du méthane (gaz naturel).

C H 4 + N 2 + 2 H 2 O ⟶ 2 N H 3 + H 2 + C O 2 {\displaystyle \mathrm {CH_{4}+N_{2}+2\,H_{2}O\longrightarrow 2\,NH_{3}+H_{2}+CO_{2}} } \mathrm{CH_4 + N_2 + 2\,H_2O \longrightarrow 2\,NH_3 + H_2 + CO_2}

Qui peut se décomposer en :

production de dihydrogène par vaporeformage (voir l'article Dihydrogène) :

C H 4 + H 2 O ⟶ C O + 3 H 2 {\displaystyle \mathrm {CH_{4}+H_{2}O\longrightarrow CO+3\,H_{2}} } \mathrm{CH_4 + H_2O \longrightarrow CO + 3\,H_2}
C O + H 2 O ⟶ C O 2 + H 2 {\displaystyle \mathrm {CO+H_{2}O\longrightarrow CO_{2}+H_{2}} } \mathrm{CO + H_2O \longrightarrow CO_2 + H_2}

La production mondiale d'ammoniac, à partir de H2 et N2 a été estimée à 122 millions de tonnes en 2006. Exprimée le plus souvent en millions de tonnes d'azote N, elle approcherait de 136,5 en 201241.
Anciennes méthodes de fabrication modernes

Anciennement, il était fabriqué par des synthèses indirectes, à partir d'eaux ammoniacales. Ainsi l'ammoniac pouvait être obtenu par distillation du purin et du fumier, mais il l'était le plus communément à partir de minerai, lors de carbonisation de la houille, voire du coke après 1880. Il s'agit d'un sous-produit du traitement des gaz de fours à coke.

Au début du XXe siècle, différents procédés de synthèse ont été imaginés.
L'un d'entre eux se base sur l'hydrolyse de la cyanamide calcique, elle-même obtenue à partir du carbure de calcium.

C a O + 3 C ⟶ C a C 2 + C O {\displaystyle \mathrm {CaO+3\,C\longrightarrow CaC_{2}+CO} } \mathrm{CaO + 3\,C \longrightarrow CaC_2 + CO}
C a C 2 + N 2 ⟶ C a C N 2 + C {\displaystyle \mathrm {CaC_{2}+N_{2}\longrightarrow CaCN_{2}+C} } \mathrm{CaC_2 + N_2 \longrightarrow CaCN_2 + C}
C a C N 2 + 3 H 2 O ⟶ C a C O 3 + 2 N H 3 {\displaystyle \mathrm {CaCN_{2}+3\,H_{2}O\longrightarrow CaCO_{3}+2\,NH_{3}} } \mathrm{CaCN_2 + 3\,H_2O \longrightarrow CaCO_3 + 2\,NH_3}

L'autre utilise l'hydrolyse du nitrure d'aluminium, lui-même produit par nitruration à haute température de l'alumine.

A l 2 O 3 + N 2 + 3 C ⟶ 2 A l N + 3 C O {\displaystyle \mathrm {Al_{2}O_{3}+N_{2}+3\,C\longrightarrow 2\,AlN+3\,CO} } \mathrm{Al_2O_3 + N_2 + 3\,C \longrightarrow 2\,AlN + 3\,CO}
2 A l N + 3 H 2 O ⟶ A l 2 O 3 + 2 N H 3 {\displaystyle \mathrm {2\,AlN+3\,H_{2}O\longrightarrow Al_{2}O_{3}+2\,NH_{3}} } \mathrm{2\,AlN + 3\,H_2O \longrightarrow Al_2O_3 + 2\,NH_3}

Il faudra attendre 1913 pour voir apparaitre le procédé Haber-Bosch encore employé au XXIe siècle.

Notons que l'ammoniac est bien le gaz piquant qui caractérise les caves d'affinage de fromages, notamment les pâtes molles lavée à l'eau salée que sont le maroilles, le munster ou le géromé... soumises à l'action de fermentation bactérienne, via ses enzymes.
Méthode de fabrication pour l'avenir

Une voie biochimique d'avenir est l'usage d'enzymes nitrogénases, composants intimes de bactéries, qui catalysent la réduction de N2 en NH3.
Propriétés de la molécule d'ammoniac

L'ammoniac est une molécule pyramidale à base trigonale : l'atome d'azote (N) est au sommet et les trois atomes d'hydrogène (H) occupent les trois coins (sommets) de la base triangulaire équilatérale. Plus précisément, l'atome d'azote « monte » et « descend » entre ce « sommet » de la pyramide et celui de la pyramide opposée, traversant ainsi la base triangulaire des atomes d'hydrogène. Cette « oscillation » s'effectue à une fréquence fondamentale de 24 GHz et a été mise à contribution dans les premières horloges atomiques.
Propriétés physicochimiques

Odeur : très âcre et facilement reconnaissable, nocif par inhalation (mortel à hautes doses).

Inflammabilité et explosibilité : sous forte pression, l'ammoniac peut former un mélange explosif avec les huiles de lubrification, le mélange air-ammoniac s'enflamme et explose violemment.

Surchauffe de compression : la valeur élevée du rapport α=Cp/Cv = 1,335 à 0 °C limite rapidement le taux de compression admissible du fait des hautes températures des vapeurs de refoulement, températures qui risqueraient au-delà d'une température de 120 °C une altération des huiles de lubrification et la formation d'un mélange détonant.

Corrosion des métaux, joints et lubrifiants : attaque le cuivre et tous ses alliages. C'est la raison pour laquelle les installations frigorifiques fonctionnant à l'ammoniac sont réalisées avec des tuyauteries en acier.

Miscibilité et solubilité : très soluble dans l'eau et non miscible avec les huiles naphténiques et les huiles de synthèse. Lorsqu'il est dissous dans l'eau, le gaz ammoniac forme une solution aqueuse de ce gaz, nommée l’ammoniaque, et donne lieu à un équilibre peu dissocié. L'ion ammonium NH4+ en solution comporte alors un atome d'hydrogène aux quatre sommets du tétraèdre. En milieu aqueux, l'acide conjugué de l'ammoniac est l'ion ammonium, ce qui peut s'expliquer par le fait qu'une molécule d'ammoniac ait bien fixé ou capté un proton, dans le cadre de la théorie acide-base de Thomas Lowry et Joannes Brønsted.

Ammoniac base de Lewis

En 1923, à peine trois années après l'exposition des théories Lowry-Brønsted, le cas particulier de l'ammoniac, muni de son doublet électronique si caractéristique, a motivé les travaux de Gilbert Lewis.

Ammoniac soluté donneur de proton

En absence d'espèces chimiques comportant des hydrogènes acides (l'eau et les alcools inclus), l'ammoniac peut également perdre un proton, H+, et donner l'ion amidure, NH2-, qui est une base forte.

Ammoniac liquide, un solvant protique

La gamme de pH mesurable dans l'ammoniac liquide oscille entre 0 et 29. Dans ce solvant spécifique où l'ion amidure est la base la plus forte et l'ion ammonium l'acide le plus fort, l'acide acétique est dissocié totalement, et se comporte comme un acide fort.

Biochimie, Ammoniac dans l'environnement
L'ammoniac dans le cycle de l'azote

L'azote est nécessaire à la synthèse des acides aminés, qui sont les éléments constitutifs des protéines. Il est très abondant (75 % du volume de l'atmosphère), mais très peu d'êtres vivants savent l'utiliser directement. Dans l'écosystème, l'ammoniac est essentiellement présent sous sa forme acide, l'ion ammonium (NH4+). Il constitue la principale source d'azote assimilable, via les plantes et il est source de dystrophisation s'il est excessivement présent. En temps normal, dans l'environnement, il est transformé en nitrites puis en nitrates dans le cycle de l'azote. Notez que l'ammoniac peut être produit dans la nature à partir d'urée, produit ultime de déjection azotée du métabolisme cellulaire, par exemple des mammifères, par des bactéries et levures, ainsi que certaines plantes, activant l'enzyme uréase.

Dans l'atmosphère, après l'air, la forme la plus présente de l'azote est le gaz NH3 (ammoniac). Il y est d'abord issu des engrais chimiques et des parcs d'engraissement de l'élevage industriel, suivis de la combustion de la biomasse fossile (charbon, pétrole, gaz naturel) ou renouvelable (dont via les incendies de forêt)42. Il est rabattu au sol par les pluies qu'il acidifie et rend eutrophisantes43. Il acidifie secondairement le sol et contribue ainsi également à l'eutrophisation des milieux. Alors que la pollutions soufrée des années 1970-1980 a diminué, il est devenu la cause principale des pluies acides et de l'acidification des eaux douces.

En Europe, avec l'EMEP (European Monitoring and Evaluation Programme) et en application de la convention de Genève dite convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance et de son « protocole »44 sur l'acidification, l'eutrophisation et l'ozone, l'acidité des pluies fait l'objet d'un suivi, centralisé pour la partie française par EcoLab (Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement) , accueille le point focal national chargé de la modélisation des charges critiques atmosphériques)45.

En France, l'acidité des pluies a diminué globalement grâce à une forte diminution des émissions de SO2, mais leur teneur en ammoniac n'a pas diminué alertait le ministère de l'environnement en 201146, alors que le protocole de la convention demande aux États signataires d'appliquer « les meilleures techniques disponibles pour prévenir et réduire les émissions d'ammoniac énumérées dans le document d'orientation V adopté par l'Organe exécutif à sa dix-septième session (décision 1999/1) et tous amendements y relatifs » notamment par de « bonnes pratiques agricoles respectueuses de l'environnement »44. Son article 8 stipule que les parties doivent élaborer des « stratégies visant à réduire davantage les émissions de soufre, d'oxydes d'azote, d'ammoniac et de composés organiques volatils en se fondant sur les charges critiques et les niveaux critiques ainsi que sur les progrès techniques, et amélioration de la modélisation de l'évaluation intégrée pour calculer la répartition optimisée au niveau international des réductions des émissions compte tenu de la nécessité d'éviter des coûts excessifs pour quelque Partie que ce soit. Une importance particulière devrait être accordée aux émissions imputables à l'agriculture et aux transports »44.
Pour la France, second pays européen le plus émetteur d’ammoniac derrière la fédération de Russie, le niveau de 1990 avait été évalué à 814 000 tonnes de gaz NH3 par an, et la convention de Genève imposait de descendre sous un « plafond » de 780 000 t/an, soit un effort de -4 % 47 alors qu'on demandait à la Slovaquie qui émettait 62 000t/an de réduire ses émissions de 37%.

Au-delà de seuils qui diffèrent selon les espèces et leur environnement, l'excès d'ammoniac dans l'air ou dans un milieu est toxique et écotoxique.

Le gaz ammoniac (NH3) est source d'ammonium dans les précipitations (pluies, neiges, mais aussi rosée, brumes). De 1980 à 2008, les émissions de NH3 française n'ont diminué que de 4 % (source Citepa46). Le dépôts d’ammonium est indirectement acidifiant quand dans le sol il libère des ions H + par transformation en nitrites (NO2-) ou nitrates (NO3-), tout en eutrophisant le milieu où il s'est déposé 46 ; L'ammoniac n'étant pas la seule forme de l'azote en cause, l'étude de la pollution ammoniacale doit être faite dans le cadre d'une approche plus globale faisant le bilan des effets environnementaux en termes d'azote total.
Chez les plantes

Les plantes terrestres, pour la plupart, exploitent l'ammoniac et d'autres déchets azotés incorporés dans le sol par les matières en décomposition. Quelques-unes sont parasites ou hémiparasites d'autres plantes. D'autres, comme les légumineuses fixatrices d'azote, bénéficient de relations symbiotiques avec les rhizobiums qui créent ammoniac à partir de l'azote atmosphérique48, mais un excès d'ammoniac dans le sol ou même dans l'air peut en revanche avoir des effets négatifs sur de nombreuses espèces végétales42, dès que les effets toxiques du NH3 dépassent la vitesse et capacité de désintoxication in vivo des plantes qui y sont exposées.

À partir des sources agricoles ou industrielles, l'ammoniac se dépose en moyenne assez rapidement (dans les premiers 4 à 5 km après avoir été émis par sa source42). En contact avec les feuilles, le NH3 peut entraîner

des dommages foliaires visibles sur la végétation ;
un ralentissement de la croissance ;
une moindre productivité végétale ;
l'apparition de composés toxiques dans les tissus ;
une moindre tolérance et résilience face à la sécheresse et au gel ;
une moindre résistance aux parasites et insectes nuisibles ainsi qu'aux maladies causées par des micro-organismes (pathogènes) ;
une dégradation des associations symbiotiques ou mycorhizienne ;
une concurrence faussée entre espèces au détriment de la biodiversité et en faveur de quelques espèces ubiquistes ou résistantes.

Avant de retomber au sol, une partie du NH3 anthropique ou naturel aura déjà été convertie dans l'atmosphère en nanoparticules et en aérosols de NH4+ (ammonium) qui eux posent un problème à des échelles au moins régionales. En effet, selon les données scientifiques disponibles, la charge critique à ne pas dépasser pour les milieux les plus vulnérables (landes, tourbières, zones humides oligotrophes, et certains milieux abritant des cryptogames) serait de 5 à 10 kg d'azote total par hectare (charge par an en dépôt sec et/ou humide combinée de toutes les formes de l'azote atmosphérique). Les plantes autochtones sont les plus vulnérables ; les forêts semblent pouvoir supporter des charges plus élevées (de 10-20 kg/ha/an), plus ou moins selon les conditions édaphiques, mais la plupart des cryptogames (lichens, bryophytes, hépatiques) qu'elles hébergent y sont néanmoins très vulnérables au NH3 ainsi qu'à d'autres eutrophisants azotés. Sans doute parce que sélectionnées depuis des milliers d'années pour supporter les apports de fumiers et lisiers, les plantes cultivées sont celles qui supportent le mieux les retombées de NH3 42.

Ces seuils critiques sont très fréquemment dépassés dans les régions industrielles et d'agriculture intensive (un hectare cultivé peut perdre jusqu'à 40 kg/an d'azote sous forme d'ammoniac49).

Des synergies ou effets additionnels conjoints avec d'autres polluants (ozone et CO2 notamment qui semblent en augmentation presque partout) sont fortement suspectés mais avec des mécanismes toxicologiques et écotoxicologiques encore mal compris.
Chez l'animal

Chez l'animal, l'ammoniac joue un rôle à la fois dans la physiologie normale et anormale. Il est biosynthétisé travers le métabolisme des acides aminés normaux, mais est toxique (plus ou moins selon les espèces et la durée d'exposition) à des taux élevés50.

Chez les animaux aquatiques, l'ammoniac est directement évacué dans le milieu (ammoniotélisme). Chez les animaux terrestres, le foie transforme l'ammoniac en urée par une série de réactions faisant partie du cycle de l'urée. Certains, comme les oiseaux et les reptiles, l'évacuent sous forme d'acide urique.

Un dysfonctionnement hépatique, tels que celui observé chez l'homme avec la cirrhose, peut conduire à des quantités élevées d'ammoniac dans le sang (hyperammoniémie). De même, le fonctionnement défectueux des enzymes responsables de cycle de l'urée, tels que l'ornithine transcarbamylase, conduit à une hyperammoniémie. Cette hyperammoniémie contribue à la confusion mentale et peut conduire au coma de l'encéphalopathie hépatique, ainsi qu'à des maladies neurologiques (fréquentes chez les personnes présentant des anomalies du cycle de l'urée et des aciduries organiques51).

L'ammoniac participe chez les animaux aux équilibres acide-base normaux. Après la formation d'ammonium à partir de glutamine, l'α-cétoglutarate peut être décomposé en produisant deux molécules de bicarbonate qui deviennent disponibles comme « tampon » pour les acides alimentaires. L'ammonium est excrété dans les urines, entraînant une perte nette d'acide.

L'ammoniac peut se diffuser à travers les tubules rénaux, s'y combiner avec un ion hydrogène, et permettre ainsi l'excrétion supplémentaire d'acide 52.
Chez l'Homme

L'ammoniac inhalé est toxique au-delà d'un certain seuil.

Dans les régions cultivées, sa première source est l'engrais azoté (« de 0 à 90 % de la quantité totale d’azote ammoniacal apportée peut s'évaporer » sous forme d'ammoniac)49. En Europe, l'ammoniac volatilisé perdu par les engrais agricole (minéraux et organiques) est après la lixiviation le second poste de pertes d’azote. Jusqu'à 20 % des apports d’engrais minéraux (selon les formes, le sol et conditions d'apport) et jusqu'à 70% de la fraction ammoniacale des lisiers peuvent être perdus dans l'atmosphère, en quelques jours à quelques semaines après épandage53, avec jusqu'à 40 kg/an/hectare49.

Une directive européenne a fixé des seuils d'émission à ne pas dépasser (plafonds) pour réduire les émissions européennes de NH3 à horizon 2010 puis 2020. Le NH3 est l'un des principaux précurseurs de particules fines dont les effets sanitaires négatifs sont largement démontrés49.

Par ailleurs, en pathologie humaine, une augmentation de l'ammoniac sanguin est signe de dysfonctionnement du foie. En effet l'ammoniac issu de la dégradation des acides aminés est transformé en urée dans le foie, afin d'être éliminé de l'organisme (détoxication) ; toute dégradation de fonctionnement du foie entraîne donc une augmentation du taux d'ammoniac dans le sang.
Utilisations
Article détaillé : Utilisation de l'ammoniac en agriculture.

Sous forme gazeuse, l'ammoniac est utilisé par l'industrie pour la fabrication d'engrais, d'explosifs et de polymères. L'ammoniac, qui comporte 82 % d'azote, sert aussi d'engrais azoté ; il est injecté directement dans le sol sous forme d'ammoniac liquéfié sous pression.

On le trouve aussi dans la cigarette. Les fabricants l'ajoutent à la préparation du tabac en raison de sa faculté à faciliter et augmenter l'absorption de la nicotine, composé addictif du tabac.
Réfrigération

L'ammoniac est utilisé comme fluide frigorigène et est désigné par la référence R717.

La lettre R signifie réfrigérant.
7 : les fluides frigorigènes d'origine inorganique sont répertoriés dans la série des 700. Le chiffre des centaines est donc un 7.
17 : le chiffre des dizaines et celui des unités ici représentent la masse molaire de la molécule à savoir M(NH3)=17,0 g.mol-1.

L'ammoniac est très utilisé dans le secteur du froid industriel dans les installations à puissance importante (plusieurs centaines de kW). En raison de sa toxicité, il doit être confiné en salle des machines.

Il reste néanmoins un fluide frigorigène ayant des capacités thermodynamiques et thermiques excellentes malgré les contraintes qui lui sont liées.
Carburant

L'ammoniac est un vecteur énergétique car il permet de transporter de l'hydrogène sous une forme dont le stockage est relativement simple54. Il brûle difficilement dans l'air mais la combustion est facilitée par une décomposition partielle par passage sur un catalyseur. Il peut être utilisé comme carburant dans des moteurs adaptés, mais avec toutefois des problèmes encore à résoudre de corrosion, de catalyseur, d'additif s, d'émissions d'imbrûlés et une contribution à l'émission de NOx polluants.

En 1872, le docteur Émile Lamm, dentiste français émigré aux États-Unis, dépose plusieurs brevets sur un moteur à l'ammoniac et met ce système en application sur une des lignes de tramways de La Nouvelle-Orléans.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des véhicules (notamment des autocars en Belgique) ont fonctionné avec de l'ammoniac. Dans les années 1960, l'armée américaine s'y est intéressée dans le cadre du concept MED (Mobile Energy Depot) qui visait à produire directement les carburants sur le champ de bataille à partir de réacteurs nucléaires transportables55,56.

Au XXIe siècle, l'ammoniac fait l'objet de nouvelles études pour des moteurs classiques sans émissions de CO2 et pour le fonctionnement de piles à combustible.
Détection des fuites

Du fait de son odeur particulière, une fuite d'ammoniac est facilement identifiable à l'odorat. Techniquement, on utilisait une baguette soufrée, qui enflammée au voisinage d'émanation d'ammoniac produit une fumée blanche dense permettant ainsi de localiser l'origine de la fuite. De nos jours, cette technique est interdite dû au danger qu'elle représente. La recherche de fuite se fait, le plus souvent, à l'aide de détecteurs électroniques ou de papiers imbibés de phénolphtaléine. La recherche de fuite sur une installation ammoniac ne peut se faire qu'à l'aide d'un appareil respiratoire isolant du fait de sa très forte toxicité.
Toxicologie
Principaux symptômes de l'ammoniémie

Au-delà d'une certaine dose, par inhalation, ou à la suite d'une production par l'organisme lui-même (intoxication endogène par fonctionnement anormal du rein, du foie, des muscles, ou de l'intestin), l'ammoniac est toxique, induisant57 :

un altération des astrocytes, en modifiant les protéines astrocytaires (Glial fibrillary acidic protein)
une altération des échanges ioniques cellulaires
une altération des sécrétions des NT

L'origine d'une hyperammoniémie peut être directe (éventuellement génétiquement acquise) :
* une acidose (le plus souvent, production de NH4+ associée à un défaut d'élimination rénale)

une insuffisance hépatique sévère
une toxicose médicamenteuse (ex : valproate)
une prématurité, avec défaut de perfusion, liée à une immaturité hépatique (chez le bébé, dans les 24 à 72 heures suivant la naissance, se traduisant par des vomissements, une hypothermie, Hyperventilation et conduisant au coma).

L'origine peut aussi être indirecte57, avec :

une acidurie organique
un déficit de la B oxydation des AG
un déficit de la chaîne respiratoire

Le taux sanguin normal d'ammoniac est 11 à 45 µmol·l-1. Au-delà de 50 µmol·l-1, on peut parler d'hyperammoniémie (quelques centaines à plus de 1 000 µmol·l-1) qui peut être déclenchée par un changement important dans l'alimentation, un stress important, une infection, et se traduit par des douleurs abdominales, une hépatomégalie, cytolyse, IHC avec troubles digestifs (anorexie, un dégoût pour les mets protéinés en particulier viande et poisson), troubles neuropsychologiques (asthénie, somnolence…), troubles de l'humeur du comportement et de la personnalité (irritabilité…), de l'élocution, hallucinations, crises ataxiques ou convulsives puis coma hyperammoniémique). Ces symptômes n'étant pas spécifiques, le diagnostic peut être difficile à poser. Chez l'adulte, il peut être suggéré par un retard mental et/ou psychomoteur, des troubles du comportement, une microcéphalie avec atrophie cérébrale, un régime végétarien avec aversion pour les protéines, un syndrome de Reye57.

L’ammoniac étant labile, le prélèvement sanguin (au moins 1 ml de sérum en tube hépariné ou avec EDTA) doit être fait si possible lors d'une crise et rapidement transporté dans de la glace (en moins de 15 min) puis centrifugé et décanté le plus vite possible par un laboratoire prévenu de son arrivée. Il peut être conservé 2 heures à +4 °C ou 48 heures à −20 °C57. Le sang veineux en contient naturellement près de 2 fois plus que le sang artériel ou capillaire, et le nouveau-né en produit naturellement plus (34–102 µmol·l-1 pour le sang veineux, et 50 à 128 µmol·l-1 pour le sang artériel pour un nouveau-né de 3 jours) que l'enfant ou l'adulte57.

Le diagnostic différentiel doit faire éliminer57 :

d'autres formes d'encéphalite
l'épilepsie
une intoxication alimentaire
une porphyrie
la thrombose veineuse cérébrale
une tumeur cérébrale
etc.

Impact environnemental

Les impacts toxicologiques de l'ammoniac semblent assez bien connus, mais ses impacts écotoxicologiques, autres que liés à son caractère basique ou eutrophisant sont moins bien étudiés.

On sait que :

Les quantités d'ammoniac rejetées dans l'atmosphère en font l'un des principaux responsables de l'acidification de l'eau et des sols58, ainsi qu'un facteur favorisant les pluies acides59. En France et en Europe, le secteur de l'agriculture est à l'origine de 95 % des émissions d'ammoniac60. 80 % des émissions proviennent de la volatilisation des déjections animales ; les 20 % restants sont principalement liés à la production des engrais azotés et à leur épandage, difficile à adapter aux aléas climatiques60.
Il s'agit du principal responsable de l'eutrophisation des milieux aquatiques58.
Avec un GWP (global warming potential) de 061, l’ammoniac est un fluide frigorigène sans effet sur le réchauffement climatique, contrairement aux fluides frigorigènes type HFC couramment utilisés dans les climatiseurs et pompes à chaleur dont le GWP peut varier de 1 430 (R134a)61 à 3 900 (R404A)61.
De même, avec un ODP (potentiel de déplétion ozonique) de 062, l'ammoniac est un fluide frigorigène sans effet sur la couche d'ozone, contrairement aux fluides frigorigènes type HCFC dont le plus connu est le R22 encore courant dans les systèmes de climatisations anciens.
La production d'ammoniac est une grande consommatrice d'électricité, représentant jusqu'à 2% de la production mondiale63.
Dans l'eau, bien que considéré comme non-toxique aux doses où il est aujourd'hui présent, il semble discrètement affecter le métabolisme de tous téléostéens (l'infra-classe des Teleostei qui regroupe l'écrasante majorité des espèces de poissons actuels, soit environ 23 600 espèces actuellement connues), par exemple en diminuant les réflexes de ces poissons 64,65.
Une certaine toxicité est également constatée chez des animaux primitifs comme les amphipodes 66.

En France, les émissions d’ammoniac atmosphérique, estimées à 636 000 tonnes en 2012, baissent en moyenne de 0,5 % par an depuis 1980. Le protocole de Göteborg fixe un engagement de réduction des émissions d'ammoniac de 4 % en 2020 par rapport aux émissions de 2005, soit 636 000 tonnes par an67.
Phrases de risque et conseils de prudence selon l'INRS
Article détaillé : Signalisation des substances dangereuses.

R10 – Inflammable (relativement peu).

R23 – Toxique par inhalation.

R34 – Provoque des brûlures.

R50 – Très toxique pour les organismes aquatiques.

S9 – Conserver le récipient dans un endroit bien ventilé.

S16 – Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelle. Ne pas fumer.

S26 – En cas de contact avec les yeux laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un spécialiste.

S36/37/39 – Porter un vêtement de protection approprié, des gants et un appareil de protection des yeux/du visage.

S45 – En cas d’accident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (si possible lui montrer l’étiquette).

S61 – Ne pas rejeter dans l’environnement. Consulter les instructions spéciales / la fiche de données de sécurité.
Référence ONU pour le transport des matières dangereuses

Classe 2
numéros :
1005 (ammoniac anhydride)
3318 (ammoniac en solution aqueuse de densité inférieure à 0,880 à 15 °C contenant plus de 50 % d'ammoniac)
2073 (ammoniac en solution aqueuse de densité inférieure à 0,880 à 15 °C contenant plus de 35 % mais au maximum 50 % d'ammoniac)
Classe 8
numéro 2672 (ammoniac en solution aqueuse de densité comprise entre 0,880 et 0,957 à 15 °C contenant plus de 10 % mais au maximum 35 % d'ammoniac)

Notes et références

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↑ La structure électronique de l'azote satisfait la règle de l'octet, soit 5 électrons sur les couches orbitales de l'azote externe et 3 électrons entrant dans les liaisons moléculaires azote-hydrogène, donc associés aux 3 atomes d'hydrogène. Cette simple donnée quantique rend compréhensible sa réalité physique gazeuse. Sa densité par rapport à celle de l'air prise pour 1, est 0,5971, soit une masse volumique 0,77 10-3 g/cm³.
↑ Le doublet électronique explique facilement sa réactivité, notamment son comportement de base faible ou de réducteur, sa polarisabilité ou son rôle de ligand en chimie générale ou minérale, voire de nucléophile en chimie organique.
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↑ L'agencement de la molécule est pyramidale, avec distance N-H équivalant à 1 Å, et angle HNH de l'ordre de 107°.
↑ Dictionnaire français-latin de Trévoux ; Dictionnaire universel Francois et latin : Contenant La Signification Et La Definition tant des mots de l'une & de l'autre Langue, avec leurs differens usages, que des termes propres de chaque État & de chaque Profession, Édité à Paris, par la compagnie des libraires associés en 1752 (numérisé en Livre numérique Google)
↑ Il vient du mot latin ammoniacum, emprunté au grec ammôniakon, de même emploi. L'évolution médiévale a parfois engendré les termes synonymes armoniac ou armognac, voire armagnac.
↑ (en) « azanes [archive] », IUPAC, Compendium of Chemical Terminology (« Gold Book »), 2e éd. (1997). Version corrigée en ligne: (2006-).
↑ La production industrielle de l'ammoniac a ouvert la voie à une filière industrielle, qui se déploie vers les composés nitrés, par exemple par le biais de la fabrication d'acide nitrique via le procédé Ostwald. L'adsorption alcaline terminale de ce procédé pour récupérer les restes d'acide nitrique peut s'opérer avec une solution d'ammoniaque, pour obtenir du nitrate d'ammonium, à l'origine des engrais ammonitrates.
↑ Selon le formulaire Chimie technique rédigé par H. Ibert et traduit par Francis Pichon, pour les éditions Mac-Graw Hill, opus cité, le procédé Haber-Bosch classique se caractérise par une pression du mélange gazeux initial à proportions stœchiométriques, comprise entre 200 et 250 bars et une température optimale de 550 °C. Tant que les catalyseurs sont à base de Ni et de Fe, sur des supports d'oxydes d'aluminium et de silicates, et même si les températures et pressions des gaz sont modifiés largement, il est possible de classer l'ensemble de ces procédés dans la famille des procédés Haber-Bosch. Peu importe l'origine des gaz, le (di)azote N2 issus du gaz à l'air ou de procédés de fabrication d'azote liquide Linde, le gaz hydrogène H2 du gaz à l'eau ou par voies électrolytiques en milieu aqueux. Notons les progrès remarquables au cours du XXe siècle, mais à l'époque assez bien tenus secrets, pour l'obtention de support à grandes surfaces spécifiques. Ce qui permet des gains en termes de temps de passage et même d'énergie.
↑ Selon H. Ibert, opus cité, le procédé Haber Bosch modifié opte pour une pression plus élevée de 325 bars sans modifier la température. Le procédé de la Nitrogen Engineering Corporation, entreprise américaine, serait optimum à 300 bars et 550 °C.
↑ Selon H. Ibert, cité supra, le procédé italien Casale serait resté à des pressions de 600 bars pour 500 °C.
↑ Selon Ibert, cité supra, 250 bars et 550 °C.
↑ C'est aussi la volonté de l'Algérie en 2004.
↑ Pour une présentation actualisée des entreprises productrices et des pays producteurs, lire la fiche ammoniac de la Société chimique de France SCF, mise à jour par Jean-louis Vigne en 2014, lien externe cité.
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Bibliographie

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Voir aussi
Articles connexes

Ammoniaque
Amine
Amidure
Biochimies hypothétiques

Liens externes

Fiche ammoniac de la SCF mise à jour par Jean-louis Vigne en 2014
Expérience du jet d'eau : solubilité de l'ammoniac dans l'eau
Analyse documentaire avec questions sur La synthèse industrielle de l'ammoniac, académie de Paris
Un cours lorrain sur l'ammoniac et l'acide nitrique
La chimie de la guerre, épisode de la série "Savants et Militaires" par Robert Nardone, Universcience, France Télévisions, Enfin Bref production, 2012 : Un aperçu de la vie de Carl Bosch en 3 minutes 22 secondes.
Fiche toxicologique de l'INRS
Fiche internationale de sécurité
Fiche Aria retour d'expérience, no 31821 Incendie et explosion de gaz de synthèse d’ammoniac, 01/06/2006, Billingham, Grande-Bretagne
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Théories du Rien
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« Rien ne me rend heureuse... »
~ Vanessa à propos de sa vie sentimentale.
« J'ai souvent étudié le concept philosophique qu'est le rien. Malheureusement, Je n'en ai rien tiré. »
~ Sacha Guitry à propos de la philosophie.


Nous allons ensemble essayer de comprendre le sujet passionnant suivant: Qu'est-ce que le rien?
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[modifier] Par qui le rien a-t-il été créé ?

Le rien n'est pas arrivé là par hasard, il a forcément été créé. Vous connaissez-tous le proverbe: On n'a rien sans rien. Supposons que Dieu était là depuis toujours (Ne cherchez pas à savoir pourquoi, Big Brother et les Inquisiteurs me surveillent) . Un jour, peut-être s'est-il dit: "Pourquoi ne pas aller dans le rien?". Il trouva ça un peu vide et le remplit de conneries.
[modifier] De quoi le rien est-il composé ?

Ben oui, s'il n'y avait rien dans le rien, on ne l'appellerait pas rien, il n'aurait tout simplement pas de nom et n'existerait pas. Logique. Nous savons que le rien est infini. Donc, il n'a pas de limites, et nous pouvons affirmer que Le rien est immense. Mais si il est si grand que ça, pourquoi l'appelle t-on rien? Vu qu'il est immense, nous pouvons imaginer que le rien est composé de plein de petits riens, eux-mêmes composés de petits riens, eux-même composés de terriens et d'acariens.
[modifier] Pourquoi le rien est-il infini ?

Tout ce qui n'existe pas est rien. Et comme une infinité de choses n'existe pas alors le rien est infini. Simple, non?
[modifier] À quoi ressemble le rien?

Il est difficile de représenter le rien. Une image toute blanche ou noire ne serait pas le rien, puisque les couleurs sont quelque chose. Les photos ne marchent pas non plus, puisque le rien serait caché par la lumière du flash! La dÉsencyclopédie est donc dans l'impossibilité de vous fournir à vous, lecteur courageux, une photo du rien.
[modifier] Où est le rien ?

Nous avons démontré plus haut que le rien était immense, peut-être même infini. Or, l'infini lui même est infini. Donc, nous pouvons écarter la possibilité que le rien soit contenu ou contenant. Si un des deux n'était pas infini, il serait forcément dans l'autre. Logique. Mais, vu qu'ils sont tout les deux infinis, nous pouvons affirmer que Le rien est l'infini.
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et

Le lisier est un effluent agricole, mélange de déjections d'animaux d'élevage (urines, excrément) et d'eau, dans lequel domine l'élément liquide. Il peut également contenir des résidus de litière (paille) en faible quantité. Il est produit principalement par les élevages de porcs, de bovins et de volailles qui n'emploient pas, ou peu, de litière pour l'évacuation des déchets (dans le cas contraire, ils produisent du fumier). Le lisier peut s'utiliser comme engrais organique, et pose un problème d'élimination dans le cas des élevages hors-sol (par exemple sur caillebotis) concentrés dans un faible périmètre.

Sommaire

1 Production et composition des lisiers
2 Stockage du lisier
2.1 Gros réservoirs circulaires en béton
2.2 Réservoirs rectangulaires en béton
2.3 Silos en béton
2.4 Réservoirs circulaires en acier vitrifié
2.5 Réservoirs souples (ou citerne souple)
2.6 Fosses en terre
2.7 Systèmes à cellules de stockage multiples
2.8 Systèmes avec chasse d'eau
3 Aspects environnementaux
4 Procédé humicolae
5 Voir aussi
5.1 Bibliographie
5.2 Articles connexes
6 Références

Production et composition des lisiers

En France, en 2002, les déjections d'élevage animal incluant fumiers et lisiers représentaient au total 275 millions de tonnes, soit la moitié du total des déchets produits (570 millions de tonnes)1. Toutefois, les lisiers étant composés à plus de 90 % d'eau, la proportion ramenée aux matières sèches est nettement plus faible.

Concernant la production par animal, les chiffres sont très variables, et dépendent non seulement des animaux concernés, mais aussi, pour un animal tel que le porc, de son stade d'élevage, de la qualité de sa nourriture et des techniques d'élevage. Le volume des déjections est augmenté par l'eau de lavage des installations. Une truie peut produire jusqu'à 20 litres de déjections par jour, soit 25 litres après lavage, tandis qu'un porcelet en phase de post-sevrage ne produira que deux litres environ. Pour un canard, le chiffre est de 0,3 litre par jour.

Le lisier de porc contient des dérivés de l'azote, du phosphore, du potassium, mais aussi du calcium, du magnésium, du sodium, ainsi que des oligo-éléments : cuivre, zinc, manganèse, fer, soufre, bore, molybdène.

L'IFIP considère qu'en moyenne, un élevage de naisseur-engraisseur de 100 truies, produit par an, 7 870 kg d'azote et 5 496 kg de phosphates (P2O5)2.

En fonction du mode de stockage, un partie importante de l'azote peut s'évaporer dans l'atmosphère sous forme de composés ammoniacaux et après fermentation les déjections libèrent du méthane, le maximum étant atteint lorsque le stockage se fait sous forme de tas de fumiers traditionnels, pour les volailles où lorsque le lisier est exposé à l'air libre.

Lorsque la voie de l'épandage est retenu, les agriculteurs doivent procéder à des analyses pour déterminer le taux de matière sèche, afin de ne pas surdoser les épandages et d'autre part pour veiller à ce qu'il n'y ait pas de déséquilibre flagrant dans la composition du lisier. L'Institut technique du porc relayant une étude de 1999 montrait qu'aux doses habituellement pratiquées, de 170 kg d'azote par hectare, la teneur en cuivre et zinc se rapprochait ou dépassait les normes préconisées par le label écologique européen. Cela vient du fait que ces oligo-éléments favorisent la croissance des porcs, et étaient introduits dans l'alimentation par les fabricants, bien que le zinc ne soit pas censé être utilisé à cet effet. Le même auteur indique qu'aux États-Unis, l'utilisation du zinc était nettement plus courante, alors qu'aux Pays-Bas, les chiffres constatés étaient environ trois fois moindres, du fait d'une législation plus restrictive3.
Stockage du lisier
Gros réservoirs circulaires en béton

La structure la plus fréquente est le réservoir circulaire en béton (figure 1). C'est le type de construction qui fait l'usage le plus efficace du béton et de l'acier d'armature; les barres d'acier résistent aux pressions vers l'extérieur exercées par le Lisier lorsque le réservoir est plein et les parois de béton, conjuguées à la forme circulaire du réservoir, résistent à la poussée du sol lorsque le réservoir est vide.

Les réservoirs circulaires en béton peuvent être complètement souterrains ou être partiellement ou totalement hors-sol. L'agitation et le pompage sont habituellement assurés par une pompe placée dans le haut du réservoir et actionnée par la prise de force d'un tracteur. Si le réservoir est partiellement ou totalement hors-sol, il faut alors prévoir des rampes d'accès pour permettre au tracteur d'atteindre la pompe. Certains exploitants installent un bras articulé qui permet d'actionner la pompe d'une certaine distance en contrebas.

Ces réservoirs ont des profondeurs qui varient entre 3 et 5 m (10 et 16 pi), la profondeur la plus fréquente étant 3,6 m (12 pi). Leur diamètre peut aller jusqu'à 48 m (160 pi). Comme la capacité d'un tel réservoir n'est habituellement pas extensible, il vaut mieux prévoir une capacité suffisante pour que le réservoir puisse éventuellement répondre aux besoins accrus de la ferme.
Réservoirs rectangulaires en béton

On opte pour un réservoir rectangulaire lorsque le réservoir doit se situer sous un bâtiment abritant des animaux, qu'il doit être couvert ou lorsque l'espace disponible ne permet pas la construction d'un réservoir circulaire. Les parois verticales des réservoirs rectangulaires en béton doivent pouvoir résister à des contraintes considérables. Le plus souvent, on supporte ces parois en les surmontant d'un toit ou d'un caillebotis ou en les concevant comme des murs de soutènement (murs cantilevers ou à contreforts) .

Certains vices de conception ou de construction d'un réservoir rectangulaire souterrain peuvent entraîner l'affaissement des parois vers l'intérieur lorsque le réservoir est vide.
Silos en béton

Le Lisier peut aussi être stocké dans des « silos à Lisier », comme on les appelle parfois. Ce sont des structures circulaires de faible diamètre dont les parois peuvent s'élever à plus de 6 m (20 pi). Quelques-uns sont encore utilisés aujourd'hui, particulièrement sur les fermes porcines. Ces silos ont une capacité restreinte, soit moins de 1 000 000 L..

Inspecter minutieusement la structure de ces silos à la recherche de fuites, de corrosion des tuyaux de transfert ou de tout problème structural. Apporter les correctifs sans tarder ou mettre le silo hors-service et le remplacer par une nouvelle installation.

Les structures de stockage en béton recommandées de nos jours ont habituellement entre 3,3 m et 4,8 m (10 pi et 16 pi) de profondeur et sont à au moins 50 % enfouis dans le sol, ce qui réduit considérablement les risques d'affaissement étant donné que les pressions exercées sur les parois décroissent à mesure qu'on réduit la hauteur du réservoir. Ce type de structure offre aussi l'avantage de pouvoir être vidangé par le haut, ce qui élimine la nécessité d'une canalisation d'évacuation située sur les côtés ou au fond.
Réservoirs circulaires en acier vitrifié

Les réservoirs circulaires en acier vitrifié de grand diamètre font habituellement partie d'un système complet vendu avec la canalisation de transfert ainsi que le matériel de pompage et d'agitation. Ce système a une capacité extensible et peut même être déplacé.
Réservoirs souples (ou citerne souple)

L’aménagement de réservoirs souples à l’avantage d’avoir une capacité extensible jusqu’à 1500 m3 et une mobilité. C’est une solution facile à installer vendus avec les accessoires et les équipements nécessaires au transfert et de pompage. Ce type de solution peut être utile dans un environnement où il est difficile d’entreposer un moyen de stockage rigide. En effet l’atout majeur d’une citerne souple est qu’elle peut être conçue sur mesure et peut prendre toutes les formes souhaitées………. Ce type de structure offre aussi l'avantage de pouvoir être vidangé par le haut, ce qui élimine la nécessité d'une canalisation d'évacuation située sur les côtés ou au fond.
Fosses en terre

L'aménagement d'une fosse en terre est possible si les conditions de sol et la hauteur de la nappe phréatique et du sous-sol le permettent. Normalement, la profondeur de ces fosses rectangulaires aux parois en pente varie entre 3 et 4,2 m (10 et 14 pi). Leurs parois ont une pente de 1:2 (hauteur:largeur). Comme ces parois en pente augmentent la surface exposée aux précipitations, il faut prévoir un volume de liquide de 20 % supérieur. Ce volume de liquide additionnel entraîne une augmentation des coûts au titre des épandages.

Étant donné que la structure des fosses en terre dépend des caractéristiques du sol et de l'étanchéité des surfaces, il est important de faire toutes les vérifications nécessaires pour prévenir les pertes par infiltration et protéger ainsi l'environnement. La LGEN exige que la conception de toute structure de stockage en terre nouvellement construite ou agrandie soit confiée à un ingénieur ou à un géoscientifique professionnel. Ces professionnels possèdent l'expertise voulue pour garantir qu'on procède à des essais convenables et qu'on utilise les bonnes techniques de construction.

La vidange d'une fosse en terre s'effectue à partir d'une plate-forme, au moyen d'une pompe à arbre vertical ou à partir des côtés en pente, au moyen d'une pompe à arbre d'hélice incliné. Prendre garde, au cours de l'agitation, de ne pas provoquer l'érosion des parois en terre.

Si le sol n'a pas une teneur suffisante en argile, envisager l'installation d'un revêtement artificiel. Le revêtement peut être un enduit d'argile, de bentonite ou de plastique. Veiller à ce que le revêtement soit suffisamment protégé de la turbulence pendant l'agitation.
Systèmes à cellules de stockage multiples

Une série de deux ou trois cellules de stockage utilisées en séquence forment un système à cellules de stockage multiples. Un tel système traite en partie le Lisier en permettant à la matière sèche de se déposer et de se séparer du lisier dans les deux premières cellules.

Le lisier est transféré du bâtiment d'élevage à la première cellule de stockage. Quand celle-ci est pleine, le Lisier déborde dans la deuxième structure. Grâce à ce système, le gros de la matière sèche contenue dans le Lisier se dépose dans la première cellule, de telle sorte que le Lisier qui se trouve dans la deuxième aura une faible teneur en matière sèche. La teneur en matière sèche sera encore plus faible dans la dernière cellule si le système compte trois cellules.

On a recours aux systèmes à cellules de stockage multiples pour un certain nombre de raisons. Une très grosse structure peut être difficile à agiter, ce qui peut compliquer le retrait des sédiments qui s'y sont déposés. Dans les fermes qui utilisent des systèmes à cellules de stockage multiples, normalement seule la première cellule doit être agitée au moment de l'épandage.
Systèmes avec chasse d'eau

Certaines fermes laitières utilisent un système avec chasse d'eau. Ce système, qui compte plusieurs cellules de stockage, pompe le liquide de la dernière cellule jusqu'à un réservoir surélevé. Le réservoir libère le liquide d'un seul coup à la tête des allées du bétail. Cette chasse d'eau évacue le Lisier jusque dans une fosse de réception. Le contenu de la fosse est ensuite pompé ou évacué par drainage dans la première cellule de stockage. La capacité totale des systèmes de ce genre est habituellement de 40 % supérieure à celle d'un système à réservoir unique.

Des études indiquent que l'élimination du Lisier frais réduit considérablement la teneur en agents pathogènes. L'utilisation de systèmes à cellules de stockage multiples pourrait être un moyen de réduire les agents pathogènes en permettant à l'exploitant d'exclure le Lisier frais des réservoirs contenant les matières prêtes pour l'épandage.
Aspects environnementaux

Le lisier à faible dose n'est pas en soi polluant car l'azote (ammoniacal et organique) qu'il contient peut être rapidement absorbé par la végétation. Épandre des lisiers participe au cycle de l'azote, qui est un élément indispensable à la croissance des plantes.

La pollution provient d'un épandage excessif de lisier ou lorsqu'une forte pluie survient juste après l'épandage, avant que les plantes aient pu absorber les nitrates. Cet afflux d'eau lessive les nitrates vers les nappes phréatiques et/ou les cours d'eau et provoque des phénomènes d'eutrophisation, c'est-à-dire d'excès d'éléments nutritifs dans l'eau et de prolifération de végétaux que l'on appelle « marées vertes ».

Pour éviter ces pollutions, des mesures sont maintenant mises en œuvre :

les gros élevages doivent disposer de surfaces d'épandage suffisantes ou envisager des mesures d'exportation ou d'autres formes de valorisation ou de recyclage
les élevages doivent pouvoir stocker tout le lisier qu'ils produisent jusqu'à la fin de la saison pluvieuse
la prise en compte de la valeur fertilisante des lisiers et des fumiers a été améliorée par la formation et l'information des agriculteurs afin qu'ils limitent les apports totaux d'azote - par les lisiers, fumiers mais aussi les engrais chimiques - aux stricts besoins des plantes.
Des épandeurs à lisier performants (à rampe basse ou à pendillards) permettent désormais une application homogène et précise – même à petites doses – à ras de sol ou à faible hauteur. Ceux de dernière génération peuvent être équipés d’enfouisseurs qui assurent l’incorporation simultanée du lisier au sol4.

Pour mesurer la réalité de ces améliorations, il convient de consulter par exemple le site de l'agence de bassin Loire-Bretagne, par exemple : la proportion des captages d'eau conformes à la norme « nitrates » serait maintenant proche de 100 %.[réf. insuffisante]
Procédé humicolae

Le procédé humicolae est un équipement de traitement des lisiers notamment de volailles et de canards.

Il est composé d'un dispositif de séparation d'une partie des matières solides, et éventuellement d'un traitement de la partie liquide, avec alternance de phases d'aérobies et d'anaérobies pour assurer la dégradation des matières organiques et azotées puis la transformation des nitrates en diazote (phases anaérobies), suivi d'un bassin de décantation.

L'objectif du traitement est de limiter les rejets polluants et/ou les volumes d'effluents d'élevage à épandre. Le lisier contient 90 % d'eau et 10 % de matière organique[réf. souhaitée].
Voir aussi
Bibliographie

CHANTIGNY, M., D. ANGERS, P. ROCHETTE, C. POMAR, J. TREMBLAY et T. MORVAN (2005). Impact environnemental et valeur agronomique du lisier de porc en culture de maïs-grain : Calcul du bilan azoté réel au champ par le marquage isotopique à l’azote-15 (15N). Agriculture et Agroalimentaire Canada, Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures, Sainte-Foy, Québec.
CÔTÉ, D., T. S. TRAN, A. MICHAUD et C. BERNARD (1997). L’épandage du lisier en postlevée des cultures, une pratique efficace de conservation du sol et de l’eau dans un bassin à forte densité d’élevage. Sainte-Foy (Québec) : MAPAQ –Centre de recherche et d’expérimentation en sols.
CÔTÉ, D., M. GIROUX, A. NDAYEGAMIYE et S. P. GUERTIN (2002). Période d’épandage des engrais de ferme et risque environnemental. Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), Saint-Hyacinthe (Québec).
CÔTÉ, D., T. S. TRAN et C. BERNARD (1997). « Épandage en postlevée – Une utilisation judicieuse du lisier », dans Porc Québec 8 (1), mars 1997, p. 31-35.
HACALA, S., J.-B. DOLLE, A. LE GALL et A. VALLET (1999). Lisier ou fumier : quelle chaîne choisir de l’étable au champ.
MAJDOUB, R., C. CÔTÉ, M. LABADI, K. GUAY et M. GÉNÉREUX (2003). Impact de l’utilisation des engrais de ferme sur la qualité microbiologique de l’eau souterraine.

Articles connexes

Purin
Fumier
Compost
Fiente
Guano
Fertilisation
Élevage

Références

↑ [PDF]Les déjections avicoles [archive], ITAVI, septembre 2001
↑ [PDF] Composition et volume de lisier produit par le porc [archive] Pascal Levasseur, Techniporc vol. 21, no 4, 1998
↑ [PDF] Composition chimique détaillée des aliments et des lisiers de porc [archive], Pascal Levasseur, ITP, vol. 25, no 1, 2002
↑ [PDF]FERTILISANT MÉCONNU LE LISIER [archive],Pêcherie, Agriculture, Alimentation, Québec
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:55

La suite TCP/IP est l'ensemble des protocoles utilisés pour le transfert des données sur Internet. Elle est souvent appelée TCP/IP, d'après le nom de ses deux premiers protocoles : TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol). Ils sont inventés par Vinton G. Cerf et Bob Kahn. Le document de référence est RFC 1122.

Le réseau Arpanet adopte le 1er janvier 1983 la suite de protocoles TCP/IP qui sera la base d'Internet1.

Le modèle OSI, qui décompose les différents protocoles en sept couches, peut être utilisé pour décrire la suite de protocoles Internet, bien que les couches du modèle OSI ne correspondent pas toujours avec les habitudes d'Internet (Internet étant basé sur TCP/IP qui ne comporte que quatre couches2).
Chaque couche résout un certain nombre de problèmes relatifs à la transmission de données, et fournit des services bien définis aux couches supérieures. Les couches hautes sont plus proches de l'utilisateur et gèrent des données plus abstraites, en utilisant les services des couches basses qui mettent en forme ces données afin qu'elles puissent être émises sur un médium physique.

Le modèle Internet a été créé afin de répondre à un problème pratique, alors que le modèle OSI correspond à une approche plus théorique, et a été développé plus tôt dans l'histoire des réseaux. Le modèle OSI est donc plus facile à comprendre, mais le modèle TCP/IP est le plus utilisé en pratique. Il est préférable d'avoir une connaissance du modèle OSI avant d'aborder TCP/IP, car les mêmes principes s'appliquent, mais sont plus simples à comprendre avec le modèle OSI.

Sommaire

1 Couches TCP/IP
1.1 Couche physique
1.2 Couche de liaison de données
1.3 Couche réseau
1.4 Couche transport
1.5 Couche application
2 Notes
3 Voir aussi
3.1 Liens externes

Couches TCP/IP
Comparaison des modèles OSI et TCP/IP

Comme les suites de protocoles TCP/IP et OSI ne correspondent pas exactement, toute définition des couches TCP/IP peut être sujette à discussion.

Le terme de « pile » est souvent employé, traduit littéralement de stack TCP/IP, mais ce n'est pas dans le sens de la « pile » informatique qui désigne l'outil de base des langages de programmation évolués. Le mot français correspondant à stack est précisément « couche » dans ce contexte.

En outre, le modèle OSI n'offre pas une richesse suffisante au niveau des couches basses pour représenter la réalité ; il est nécessaire d'ajouter une couche supplémentaire d'interconnexion de réseaux (Internetworking) entre les couches Transport et Réseau. Les protocoles spécifiques à un type de réseau particulier, mais qui fonctionnent au-dessus de la couche de liaison de données, devraient appartenir à la couche réseau. ARP, et STP (qui fournit des chemins redondants dans un réseau tout en évitant les boucles) sont des exemples de tels protocoles. Toutefois, ce sont des protocoles locaux qui opèrent au-dessous de la fonction d'interconnexion de réseaux ; placer ces deux groupes de protocoles (sans parler de ceux qui fonctionnent au-dessus du protocole d'interconnexion de réseaux, comme ICMP) dans la même couche peut prêter à confusion.

Le schéma qui suit essaie de montrer où se situent divers protocoles dans le modèle OSI de l'ISO :
7 Application ex. HTTP, HTTPS, Gopher, SMTP, SNMP, FTP, Telnet, NFS
6 Présentation ex. ASCII, Unicode, MIME, XDR, ASN.1, SMB, AFP
5 Session ex. ISO 8327 / CCITT X.225, RPC, Netbios, ASP
4 Transport ex. TCP, UDP, SCTP, SPX, ATP
3 Réseau ex. IP (IPv4 ou IPv6), ICMP, IGMP, X.25, CLNP, ARP, RARP, OSPF, RIP, IPX, DDP
2 Liaison ex. Ethernet, Token Ring, PPP, HDLC, Frame relay, RNIS (ISDN), ATM, Wi-Fi, Bluetooth, ZigBee, irDA (Infrared Data Association)
1 Physique ex. techniques de codage du signal (électronique, radio, laser, …) pour la transmission des informations sur les réseaux physiques (réseaux filaires, optiques, radioélectriques …)

Habituellement, les trois couches supérieures du modèle OSI (Application, Présentation et Session) sont considérées comme une seule couche Application dans TCP/IP. Comme TCP/IP n'a pas de couche session unifiée sur laquelle les couches plus élevées peuvent s'appuyer, ces fonctions sont généralement remplies par chaque application (ou ignorées). Une version simplifiée des couches TCP/IP est présentée ci-après :
5 Application
« couche 7 » ex. HTTP, FTP, DNS
(les protocoles de routage comme RIP, qui fonctionnent au-dessus d'UDP, peuvent aussi être considérés comme faisant partie de la couche application)
4 Transport ex. TCP, UDP, SCTP
(les protocoles de routage comme OSPF, qui fonctionnent au-dessus d'IP, peuvent aussi être considérés comme faisant partie de la couche transport)
3 Réseau Pour TCP/IP il s'agit de IP,
(les protocoles requis comme ICMP et IGMP fonctionnent au-dessus d'IP, mais peuvent quand même être considérés comme faisant partie de la couche réseau ; ARP ne fonctionne pas au-dessus d'IP),
2 Liaison ex. Ethernet, Token Ring, etc.
1 Physique ex. la boucle locale (transmission par modulation sur lignes analogiques : lignes téléphoniques RTC, numériques, ADSL …), les grandes artères de communication (transmission par multiplexage, commutation, …), les réseaux de radiocommunication (radio, téléphonie sans fil, satellite, …)

Une autre approche du modèle TCP/IP consiste à mettre en avant un modèle en 2 couches. En effet, IP fait abstraction du réseau physique. Et ce n'est pas une couche application qui s'appuie sur une couche transport (représentée par TCP ou UDP) mais des applications. On aurait donc :
Applications
2 TRANSPORT
1 IP (Internet)
Accès réseau

Cette représentation est plus fidèle aux concepts d'IP. Rappelons que ce « modèle » est antérieur au modèle OSI et tenter de les faire correspondre peut induire en erreur. En effet, TCP introduit une notion de session, or TCP est au niveau TRANSPORT sur un modèle calqué sur l'OSI. Cette antériorité au modèle OSI explique aussi certaines incohérences comme l'implémentation d'un protocole de routage au-dessus d'UDP (RIP est implémenté sur UDP, alors qu'OSPF, arrivé après le modèle OSI et cette volonté de vouloir découper les thématiques par couches, s'appuie directement sur IP). DHCP est également implémenté sur UDP, niveau « applications » alors que c'est le rôle de la couche réseau de fournir une configuration de niveau 3.
Couche physique

La couche physique décrit les caractéristiques physiques de la communication, comme les conventions à propos de la nature du média utilisé pour les communications (les câbles, les liens par fibre optique ou par radio), et tous les détails associés comme les connecteurs, les types de codage ou de modulation, le niveau des signaux, les longueurs d'ondes, la synchronisation et les distances maximales.
Couche de liaison de données

La couche de liaison de données spécifie comment les paquets sont transportés sur la couche physique, et en particulier le tramage (i.e. les séquences de bits particulières qui marquent le début et la fin des paquets). Les en-têtes des trames Ethernet, par exemple, contiennent des champs qui indiquent à quelle(s) machine(s) du réseau un paquet est destiné. Exemples de protocoles de la couche de liaison de données : Ethernet, Wireless Ethernet, SLIP, Token Ring et ATM.

PPP (Point to Point Protocol) est un peu plus complexe, car il a été initialement spécifié pour fonctionner au-dessus d'un autre protocole de liaison de données

Cette couche est subdivisée en LLC et MAC par l'IEEE3.
Couche réseau

Dans sa définition d'origine, la couche de réseau résout le problème de l'acheminement de paquets à travers un seul réseau. Exemples de protocoles de ce type : X.25, et le Initial Connection Protocol d'ARPANET.

Lorsque deux terminaux communiquent entre eux via ce protocole, aucun chemin pour le transfert des données n'est établi à l'avance : il est dit que le protocole est « non orienté connexion ». Par opposition, pour un système comme le réseau téléphonique commuté, le chemin par lequel va passer la voix (ou les données) est établi au commencement de la connexion : le protocole est « orienté connexion ». Avec l'avènement de la notion d'interconnexion de réseaux, des fonctions additionnelles ont été ajoutées à cette couche, et plus spécialement l'acheminement de données depuis un réseau source vers un réseau destinataire. Ceci implique généralement le routage des paquets à travers un réseau de réseaux, connu sous le nom d'Internet. Dans la suite de protocoles Internet, IP assure l'acheminement des paquets depuis une source vers une destination, et supporte aussi d'autres protocoles, comme ICMP (utilisé pour transférer des messages de diagnostic liés aux transmissions IP) et IGMP (utilisé pour gérer les données multicast). ICMP et IGMP sont situés au-dessus d'IP, mais assurent des fonctions de la couche réseau, ce qui illustre l'incompatibilité entre les modèles Internet et OSI.

La couche réseau IP peut transférer des données pour de nombreux protocoles de plus haut niveau. Ces protocoles sont identifiés par un numéro de protocole IP (IP Protocol Number) unique. ICMP et IGMP sont respectivement les protocoles 1 et 2.
Couche transport

Les protocoles de la couche de transport peuvent résoudre des problèmes comme la fiabilité des échanges (« est-ce que les données sont arrivées à destination ? ») et assurer que les données arrivent dans l'ordre correct. Dans la suite de protocoles TCP/IP, les protocoles de transport déterminent aussi à quelle application chaque paquet de données doit être délivré.

Les protocoles de routage dynamique qui se situent réellement dans cette couche TCP/IP (puisqu'ils fonctionnent au-dessus d'IP) sont généralement considérés comme faisant partie de la couche réseau. Exemple : OSPF (protocole IP numéro 89).

TCP (protocole IP numéro 6) est un protocole de transport « fiable », orienté connexion, qui fournit un flux d'octets fiable assurant l'arrivée des données sans altérations et dans l'ordre, avec retransmission en cas de perte, et élimination des données dupliquées. Il gère aussi les données « urgentes » qui doivent être traitées dans le désordre (même si techniquement, elles ne sont pas émises hors bande). TCP essaie de délivrer toutes les données correctement et en séquence - c'est son but et son principal avantage sur UDP, même si ça peut être un désavantage pour des applications de transfert ou de routage de flux en temps-réel, avec des taux de perte élevées au niveau de la couche réseau.

UDP (protocole IP numéro 17) est un protocole simple, sans connexion, « non fiable » - ce qui ne signifie pas qu'il est particulièrement peu fiable, mais qu'il ne vérifie pas que les paquets soient arrivés à destination, et ne garantit pas leur arrivée dans l'ordre. Si une application a besoin de ces garanties, elle doit les assurer elle-même, ou bien utiliser TCP. UDP est généralement utilisé par des applications de diffusion multimédia (audio et vidéo, etc.) pour lesquelles le temps requis par TCP pour gérer les retransmissions et l'ordonnancement des paquets n'est pas disponible, ou pour des applications basées sur des mécanismes simples de question/réponse comme les requêtes DNS, pour lesquelles le surcoût lié à l'établissement d'une connexion fiable serait disproportionné par rapport au besoin.

Aussi bien TCP qu'UDP sont utilisés par de nombreuses applications. Les applications situées à une quelconque adresse réseau se distinguent par leur numéro de port TCP ou UDP. Par convention, des ports bien connus sont associés avec certaines applications spécifiques.

RTP (Real Time Protocol) est un protocole fonctionnant avec UDP ou TCP, spécialisé dans le transport de données possédant des contraintes temps réel. Typiquement, il sert à transporter des vidéos pour que l'on puisse synchroniser la lecture des images et du son directement, sans les stocker préalablement.

SCTP (Stream Control Transmission Protocol) a été défini en 2000 dans la RFC 4960, et un texte d'introduction existe dans la RFC 3286. Il fournit des services similaires à TCP, assurant la fiabilité, la remise en ordre des séquences, et le contrôle de congestion. Alors que TCP est byte-oriented (orienté octets), SCTP gère des « frames » (courtes séquences). Une avancée majeure de SCTP est la possibilité de communications multi-cibles, où une des extrémités de la connexion est constituée de plusieurs adresses IP.
Couche application
Flux de données dans les protocoles Internet

C'est dans la couche application que se situent la plupart des programmes réseau.

Ces programmes et les protocoles qu'ils utilisent incluent HTTP (World Wide Web), FTP (transfert de fichiers), SMTP (messagerie), SSH (connexion à distance sécurisée), DNS (recherche de correspondance entre noms et adresses IP) et beaucoup d'autres.

Les applications fonctionnent généralement au-dessus de TCP ou d'UDP, et sont souvent associées à un port bien connu. Exemples :

HTTP port TCP 80 ;
SSH port TCP 22 ;
DNS port UDP 53 (TCP 53 pour les transferts de zones et les requêtes supérieures à 512 octets) ;
RIP port UDP 520 ;
FTP port TCP 21 ;

Ces ports ont été assignés par l'Internet Assigned Numbers Authority (IANA).

Sous UNIX, on trouve un fichier texte servant à faire les correspondances port↔protocole : /etc/services.
Sous Windows, il se situe dans %SystemRoot%\System32\drivers\etc. Il se nomme services, on peut le lire avec le Bloc-notes.

Auth, BOOTP, BOOTPS, DHCP, Echo, Finger, FTP, Gopher, HTTPS, IRC, IMAP, IMAPS, Kerberos, QOTD, Netbios, NNTP, NFS, POP, POPS, RTSP, NTP, SFTP, SMTP, SNMP, SSH, Telnet, TFTP, WAIS, Webster, Whois, XDMCP.
Notes

↑ (en)TCP/IP Internet Protocol [archive]
↑ La spécification RFC 1122 [archive] qui définit TCP/IP ne fixe pas le nombre exact de couches et les avis divergent en ce qui concerne la prise en compte de la couche physique
↑ (en) http://standards.ieee.org/develop/regauth/tut/macgrp.pdf [archive]

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Modèle TCP-IP, sur Wikiversity

Liens externes

Réseaux TCP/IP, sur Wikibooks
(en) RFC 1122
TCP/IP pour les experts
Comparaison entre le modèle OSI et le modèle TCP/IP
Étude d'un cas du TCP-IP

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Couches du modèle OSI
7. Application

BGP DHCP DNS FTP Gopher H.323 HTTP IMAP IRC NFS NNTP POP3 RTSP SILC SIMPLE SIP SMTP SNMP SMB-CIFS SSH TCAP Telnet TFTP VoIP XMPP WebDAV SOAP LDAP

6. Présentation

AFP ASCII ASN.1 MIME NCP TDI TLV Unicode UUCP Vidéotex XDR

5. Session

AppleTalk NetBIOS RPC DTLS H.323 RSerPool SOCKS TLS

4. Transport

DCCP RSVP RTP SCTP SPX TCP UDP

3. Réseau

ARP Babel BOOTP CLNP ICMP IGMP IPv4 IPv6 IPX IS-IS NetBEUI OSPF RARP RIP X.25

2. Liaison

Anneau à jeton Token Bus ARINC 429 ATM AFDX Bitnet CAN Ethernet FDDI Frame Relay HDLC I²C IEEE 802.3ad (LACP) IEEE 802.1aq (SPB) LLC LocalTalk MIL-STD-1553 PPP STP Wi-Fi X.21

1. Physique

4B5B ADSL BHDn Bluetooth Câble coaxial Codage bipolaire CSMA/CA CSMA/CD DSSS E-carrier EIA-232 EIA-422 EIA-449 EIA-485 FHSS IEEE 1394 HomeRF IrDA ISDN Manchester Manchester différentiel Miller MLT-3 NRZ NRZI NRZM Paire torsadée PDH SDH SDSL SONET T-carrier USB VDSL V.21-V.23 V.42-V.90 Wireless USB 10BASE-T 10BASE2 10BASE5 100BASE-TX 1000BASE-T

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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:56

http://leclandesmouettes.bbflash.net/t95-zarathoustra-luc-ferry-et-l-exode

Les Marins, les Flottes et la Lune;

Dans un avenir proche les marins raconteront à ceux du ciel qui seront
devenus des marins de l'air tout comme les dragons de la Contre ou le retour.

"La Douce Lune s'est envolée dans l'Obscurité pour rejoindre d'obscur rivages :
Dans le peuple de la Nuit et des Jours, chacun s'oriente face aux merveilleuses
étoiles... Salvadis l'Albatros, Héritier de Magellan le Marin, sont là au cœur du typhon
et de la Douleur pour se laver les fautes de leurs pêchers et leurs espérances
en un monde sans esclaves de l'Heure: De l'autre coté du miroir, ce projette ceux qui
font serment du Clans des mouettes et de leurs enseignements." dit le marin et rajoute :

" Soupir et Soulagement parcours le cœur de Salvadis où s’échappent de sa poitrine dévêtu;
je la serre dans mes bras... il, elle ou moi y trouve un réconfort un refuge afin d'y oublier et
de réintégrer le flux de la Source : Il, elle ou moi n'oublie pas les hontes de la guerre,
de l'écologie et de la haine mais Salvadis n'est plus seul." dit le marin et aucune peur ne se
dégage de ses paroles devant son équipage...

"Barrières s’élèvent mais la belle Lune s'est échappée et envolée de ses rivages saupoudré de rayon
de soleil de chaleur; nous voilà seule devant notre destin, Équipage... Tel les musiciens du Titanic,
fantasme dans la chaleur, mon âme y retrouve la douceur et la Lune, sa fureur du silence... et pourtant;
je n'ai jamais été aussi proche et loin d'elle: La Destinée...

La Femme et L'Homme, alors s’aperçoit qu'elle ou il n'est plus un guide; elle est un mirage du moi...
C'est la Mort qui approche de tous en cet instant... Et pourtant, c'est là que le capitaine, dans l'immensité,
vieux, jeune ou mirage du cœur que malgré la tempête et la solitude, qui a eu ressource de ne pas s'échouer ! Celui qui nous a fait vivre en la voyant et en les voyant ! celui qui le destin permet d'écrire des pages et qui
devient celui qui retrouve la douceur de sa fureur de silence... La rage de vivre même si la mort l'invite !
Il vécut et vivra avec elle prés de vingt ans alors la colère fut de courte durée; la mort ne te laisse pas réfléchir."
dit le marin qui par ces paroles organise une tentative...

" Au loin, le Secouriste est aux aguets... Même si c'est fini... Il aperçoit un autre navire, une autre lumière : il, elle ou moi; Une sorte de frégate et d'oiseau... Il n'est pas citoyen, ni esclave et ni anarchiste... Il sourit et adresse
un "au revoir" à son équipage. Ce jeune Capitaine;, lui aussi se retrouve au milieu du Cimetière de remous et adresse des excuses à son équipages affolé et admiratif de sa volonté d'avoir essayer malgré la toute puissance du Destin... Chacun d'entre eux soupirât une prière dans la clarté d'une lune retrouvée les guidant dans la constitution de l'âme et de l'air..." Dit le marin en baissant les yeux vers le sol et levant le regard vers le ciel...

Ainsi naquit la fable de la République de la Lune et du Capitaine... Les récifs sont signes d'une présence antérieur, présente et à venir... La rose des sables, des glaces et du feu et la boussole.

écrit de
TAY
La chouette effraie.

Ainsi
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 9:58

Véritis Ciconia, la Cigogne verte ou la Lune
Constitution sur Le Secourisme et les Séismes.
Le juge Suprême de la République de l'Olivier.
http://leclandesmouettes.bbflash.net/f1-le-clans-des-mouettes
Ecoutez et faire signe aux scribes de Justice d'écrire : Les Hommes et les prophètes ont toujours condamné les peuples qui n'écoutent que les plus brave d'entre-eux.

Ces Hommes condamnent l'ingratitude, insouciance et le mépris... Ils rappellent les choses... Pour un enfant, Dieu est incarné dans le vent. Alors le prophète condamne les profiteurs et les ignorants.

Celui qui peut prétendre être la République, c'est celui qui veut rassembler autour d'un peuple et d'un enseignement... Ouvrir les Portes aux Laïques...

Pour cela, il faut réellement avoir une vision et une anticipation : Voir la Pauvreté et entendre l'embouteillage. Croire en Yahvé, celui qui n'a pas d'image, L’Éternel ! Celui qui a entendu sa naissance...


Non à l'Esclavage, Non à la Pauvreté, Non à la Torture , Non aux viols physiques et moraux, Non à la Séquestration...
https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t75-la-chouette-et-le-sacrifice

Se préparer à notre vérité, la connaissance est un outil. Le feu de l’Éternel est un phare où les marins ont un repaire. Ses étoiles, sa matière permettent aux sextants de trouver sens dans l’intrigante tempête... Sans roses des sables, la boussole n'indique rien ! Entendre sa plainte et sa soif de République... L'Egalité et ses Enfants ou le Peuple

TAY
La Chouette Effraie
http://leclandesmouettes.bbflash.net/f1-le-clans-des-mouettes
------------------------------------------------------------------------------------------------------
La naissance de Marseille par cette danseuse qui choisi son marié autour d'un feu
m'inspire de la force de la Nature sur le pouvoir... Ainsi Naquit le cercle de feu...
Par cette reconnaissance de de la citoyenneté féminine, elle acquiert de pouvoir choisir des mariés ou mariées en dehors de la cité... Ainsi Naquit le cercle de Feu et la restitution du vote des femmes dans les démocraties dite antiques. Le Contrat de Personne en Danger et les Ouvertures de la Justice et de l'Hygiène.

https://la-5ieme-republique.actifforum.com/t75-la-chouette-et-le-sacrifice


TAY
La chouette effraie
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

6 Μαΐου 2016

Στις 20-21 Μαΐου το α2-innohub στην Αθήνα και το π1-innohub στην Πάτρα ανοίγουν ταυτόχρονα τις πόρτες τους για να υποδεχτούν σε ένα δημιουργικό μαραθώνιο φοιτητές, νέους επιστήμονες, μηχανικούς, προγραμματιστές, νέους επαγγελματίες, δημιουργικούς ανθρώπους, οι οποίοι θα συναγωνιστούν σε ομάδες για την επίλυση των 54 προκλήσεων του παγκόσμιου διαγωνισμού ActInSpace με τη χρήση διαστημικών δεδομένων, δημιουργώντας σε 24 ώρες ένα καινοτόμο σχέδιο με ρεαλιστική λύση για την βέλτιστη αντιμετώπιση αυτών των προκλήσεων.
http://leclandesmouettes.bbflash.net/t19-gaia-ou-l-australie-et-le-mexique
Ο διαγωνισμός είναι ανοιχτός στο κοινό και δεν υπάρχει κόστος συμμετοχής, ωστόσο απαιτείται προεγγραφή.

Σκοπός του είναι η δημιουργία νέων καινοτόμων ιδεών και επιχειρηματικών πρωτοβουλιών με την αξιοποίηση διαστημικών τεχνολογιών και η καλλιέργεια του επιχειρηματικού πνεύματος.

Οι διαγωνιζόμενοι καλούνται να επιλέξουν μεταξύ των προκλήσεων, αυτή που τους ταιριάζει, και με την καθοδήγηση εμπειρογνωμόνων και διακεκριμένων μεντόρων να δημιουργήσουν το δικό τους project, το οποίο θα παρουσιάσουν σε επιτροπή στο τέλος της ημέρας.

Ο νικητής που θα αναδειχτεί από τον εθνικό διαγωνισμό στην Αθήνα και Πάτρα θα εκπροσωπήσει την Ελλάδα στον Ευρωπαϊκό τελικό στην Τουλούζη στις 29 Ιουνίου 2016.

Τελικό έπαθλο

Η νικήτρια ομάδα του παγκόσμιου τελικού του ActInSpace θα κερδίσει μια πτήση σε συνθήκες μηδενικής βαρύτητας με το αεροσκάφος όπου εκπαιδεύονται οι αστροναύτες της Novespace. Ακόμα μεταξύ των βραβείων περιλαμβάνονται ένα Voucher αξίας 100.000€ για δορυφορικά δεδομένα από την Airbus Defence and Space, ενώ ένας μεγάλος αριθμός ομάδων θα λάβει υποστήριξη για την περαιτέρω ανάπτυξη της ιδέας του και τη δημιουργία της δικής του start-up.

Εγγραφή

Οι ενδιαφερόμενοι σε Αθήνα και Πάτρα μπορούν να δηλώσουν συμμετοχή έως την Κυριακή 15 Μαΐου 2016: http://www.actinspace.org/en/inscription

To ΑctInSpace, που φέτος πραγματοποιείται ταυτόχρονα σε 27 πόλεις παγκοσμίως, διοργανώνεται από την Ευρωπαϊκή Υπηρεσία Διαστήματος (ESA), τη Γαλλική Υπηρεσία Διαστήματος (CNES), και το ESA BIC Sud France και υποστηρίζεται από την Airbus Defence and Space, την Airfrance/KLM και τη Novespace.

O εθνικός διαγωνισμός του ActInSpace υλοποιείται υπό το συντονισμό του Corallia, φορέα συντονιστή του si-Cluster, με την ευγενική χορηγία των μελών του si-Cluster: Alma Technologies, ESS, Planetek Hellas και GET, την υποστήριξη της ΕΒΙΔΙΤΕ, του IEEE SB NTUA και του IEEE SB University of Patras, την τεχνική υποστήριξη της Lancom και χορηγό επικοινωνίας το The TOC.

Διαβάστε ολόκληρο το Δελτίο Τύπου του si-Cluster εδώ.

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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 10:00

Sur une planete vingt fois plus grande que de la terre naquit la nature et les dragons. Nait de notre univers, elle est lié aussi aux portes de l'enfer. Si la justice est maitresse de l'enfer, les démons cherchent à renverser les juges: Ils décidérent de dresser les dragons pour détruire la Justice. Mais voilà, les dragons n'étant pas facile à attraper: Les créatures de mâl l'ensorceleur décidérent de détruire les arbres et toutes vies; Les Ents luttérent avec les pierres pour enrayer les démons... Ils allaient être vaincu quand les dragons vinrent à leurs secours. Cela se termina par la victoire de la nature et de la justice mais le mâl demeura car il est difficile de pouvoir le tuer. Les dragons vivérent durant des siécles dans une ile: pendant ce temps naquirent les elfes; les nains, les hommes, les centaures, les capricornes et les farfadets. Les loups-garous sont aparus après la deuxième guerre qui opposa les hommes aux elfes. Lilith l'impératrice fut enchanter par le mâl. Il l'emporta elle et sa fille Bastet aux grands déssarois du mari et du père qui est Adam, le partriarche des capricornes. Les elfes furnet envouter par la haine et voulurent plomger les autres espéces dans l'esclavage. Les dragons eux demeurent sur l'ile attendant l'heure de la justice. Dans la nature naquit un grand Loup, Brouillard... Par la suite, il va devenir Lycans... Haient des elfes, il trouvera refuge chez les magiciennes ou il rencontrera un homme devenu Lycan, Fenrir... Une guerre civile éclatera chez les elfes, Luciole qui est contre l'esclavage voudra relever l'honneur de ses péres; Un vieu magicien blanc lui confira une enfant et l'anneau de feu de Cirdan: Antinéa... Il l'aimera comme sa propre fille et elle grandira avec ses trois autres enfants: Hector, Yanis et Aryx. Elevé par les Ents, Ils lutteront contre l'esclavage. Antinéa a un chant merveilleux et a le pouvoir de parler aux dragons... Cela louve noire va attirer le désir de Mâl l'ensorceleur... Heureusement Croaw-croaw le corbeau est un grand ami et n'hésitera pas à la protéger avec les siens. Luciole sera sauvagement assassiné par les démons: Apparaitrons alors les Orcs de Shaïda. Louve noire, Les elfes ne pouront être totalement libérer de ce malheur, et certains d'entre-eux voudront exterminer les mouettes et leur archipel. Cela déclenchera la colére de Antinéa, de Seth le maléfique et des dragons. Avec les amazones et certains Lycans, Antinéa trouvera moyens avec Aryx et ses frères a sauvé les mouettes du massacre. Mais ce jour là, la nature décida de se venger de Mâl l'ensoceleur, de ses démons et des anges déchus. Tu trouveras d'autres indices sur http://yanis.tignard.free.fr http://www.atelier-yannistignard.com

La Contre est bien née avant Typhon et elle est un peu plus âgée que la Terre.

Les mouettes devenus magiciennes. Eh bien... Un évenement marque le monde sphérique et universelle des religions, des univers et de Yahvé marqua l'ensemble même de la création. Son cri devellopa une sorte de frayeur qui ne fut contenu que par Athéna la Vierge et Seth le Maléfique. Cet avertissement créa une nouvelle forme de créativité de la contré. Le cri de fureur avait laissé ce nom ainsi que celui de deux ces fréres, Pallas et Encélade. Son Nom est : Typhon / テュポン. "Elle raconte que Typhon, sorti des entrailles de la terre, porta la terreur aux plaines de l'éther; que les dieux prirent la fuite, et ne s'arrêtèrent qu'aux sept bouches du Nil. Elle ajoute que, toujours poursuivis par ce monstrueux enfant de la Terre, les immortels effrayés se dérobèrent à sa fureur, sous les formes de divers animaux. Jupiter, dit-elle, devint le chef de ce troupeau; et c'est depuis ce temps que la Libye, lui donnant des cornes recourbées, l'adore sous le nom d'Ammon. Le dieu de Délos prit la noire figure d'un corbeau; Bacchus se cacha sous la forme d'un bouc; on vit Diane se changer en chatte; et Junon en génisse. Vénus se couvrit de l'écaille d'un poisson, et Mercure emprunta les traits et l'aile de l'ibis.". Alors Athéna après la fuite de Zeus invoca prière auprés de Yahvé qui lui conseilla pour le bien de la vie et des couples terrestres. Il lui répondit le conseil de préparer tous animaux telle des amazones, des walkyries et des magiciennes. Athéna alors demanda à Seth le maléfique de prévenir toutes les féminins de la créativité afin d'organiser une défense héroïque devant celui qui bouleversa les enfers et libéra Mal l'ensorceleur. Tous les esprits sous la conduite d'Athéna la Vierge et des conseils de Yahvé rependirent la magie naturel issu depuis la naissance de Yahvé et de la Création. C'est ainsi que Seth le maléfique put revoir sa Douce Nephtys et comprendre l'erreur de certaines de ces décisions.
Origine du nom : Mythologique
Classe : Géant
Origine : le Tartare

Signes particuliers : Typhon possède de nombreux serpents parmi ses cheveux, son corps est enveloppé de plumes et le bas de son corps est similaire à celui d'un serpent géant.
Parents connus : Gaïa (mère), le Tartare (père), Ouranos (frère), Érèbe (frère), Éros (frère), Pontos (frère), Hypérion (neveu), Coeos (neveu), Crios (neveu), Cronos (neveu), Japet (neveu), Mnémosyne (nièce), Océan (neveu), Phoébé (nièce), Rhéa (nièce), Téthys (nièce), Théia (nièce), Thémis (nièce), Hécatonchire (neveu), Eurybie (nièce), Hadès (petit-neveu), Poséidon (petit-neveu), Zeus (petit-neveu), Prométhée (petit-neveu), Atlas (petit-neveu), Athéna (arrière-petite-nièce), Abel (arrière-petit-neveu), Artémis (arrière-petite-nièce), Apollon (arrière-petit-neveu).
Lieu d'entraînement : Inconnu
Caractère : Etant donné sa courte apparition, Typhon n'a pas été doté d'une identité propre. Tout ce que l'on peut en dire c'est que Typhon aime provoquer la mort et les désastres et qu'il a tout l'air d'être une brute épaisse.


_________________
Kounak le chat.... La.cinquieme.République
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 10:01

Resource ReSerVation Protocol (ou RSVP) est un protocole de la couche transport du modèle OSI1, permettant de réserver des ressources dans un réseau informatique.
Messages

Les différents types de messages échangés sont2 :

En provenance de l'émetteur :
PATH
PATHERR (erreur)
PATHTEAR (abandon du flot)
Du récepteur :
RESV
RESVERR
RESVTEAR

Notes et références

↑ Stéphane Lohier et Aurélie Quidelleur, Le réseau Internet - Des services aux infrastructures: Des services aux infrastructures, Dunod, 8 septembre 2010 (lire en ligne [archive])
↑ Eric Gressier-Soudan, Introduction à la problématique des Réseaux avec QoS - Eléments d'Architecture de l'Internet à QoS (lire en ligne [archive]), p. 36

Liens externes

(en) RFC 2205 Resource ReSerVation Protocol (RSVP) -- Version 1 Functional Specification
(en) RFC 2210 The Use of RSVP with IETF Integrated Services
(en) RFC 2211 Specification of the Controlled-Load Network Element Service
(en) RFC 2212 Specification of Guaranteed Quality of Service

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6. Présentation

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5. Session

AppleTalk NetBIOS RPC DTLS H.323 RSerPool SOCKS TLS

4. Transport

DCCP RSVP RTP SCTP SPX TCP UDP

3. Réseau

ARP Babel BOOTP CLNP ICMP IGMP IPv4 IPv6 IPX IS-IS NetBEUI OSPF RARP RIP X.25

2. Liaison

Anneau à jeton Token Bus ARINC 429 ATM AFDX Bitnet CAN Ethernet FDDI Frame Relay HDLC I²C IEEE 802.3ad (LACP) IEEE 802.1aq (SPB) LLC LocalTalk MIL-STD-1553 PPP STP Wi-Fi X.21

1. Physique

4B5B ADSL BHDn Bluetooth Câble coaxial Codage bipolaire CSMA/CA CSMA/CD DSSS E-carrier EIA-232 EIA-422 EIA-449 EIA-485 FHSS IEEE 1394 HomeRF IrDA ISDN Manchester Manchester différentiel Miller MLT-3 NRZ NRZI NRZM Paire torsadée PDH SDH SDSL SONET T-carrier USB VDSL V.21-V.23 V.42-V.90 Wireless USB 10BASE-T 10BASE2 10BASE5 100BASE-TX 1000BASE-T

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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 10:01

Le terme aérobie s'applique à un organisme vivant ou à un moteur qui a besoin de dioxygène pour vivre ou fonctionner.

Sommaire

1 En biologie
2 En aéronautique
3 Sport
4 Notes et références
5 Article connexe

En biologie

L’aérobie désigne la capacité (ou le besoin) d'un organisme (ou d'un micro-organisme) à se développer dans l'air ambiant. En termes plus techniques, on définit un organisme aérobie comme un être vivant dont la voie métabolique de production d'énergie peut utiliser le dioxygène O2 comme accepteur d'électron1.

Dans le monde vivant, il existe deux grandes sources d'énergie :

la lumière pour les organismes phototrophes, comme les plantes vertes et certaines bactéries
les composés organiques pour les organismes chimiotrophes, comme tous les animaux, la plupart des micro-organismes et les plantes non photosynthétiques.

L'extraction d'énergie des composés chimiques se fait chez les chimiotrophes par une série d'oxydoréductions, partant de composés organiques (comme le glucose) capables de donner des électrons, passant par une chaîne de transporteurs et aboutissant à un accepteur final d'électrons qui peut être l'oxygène, un composé organique ou minéral.

Aérobie obligatoire : lorsque le dioxygène O2 est obligatoire pour la vie, on parle d' aérobie stricte ou obligatoire. La demi équation d'oxydoréduction du couple O2/H2O est : O2 + 4 e− + 4 H+ = 2H2O.
C'est le cas de l'homme ou du bacille de Koch (BK), responsable de la tuberculose. C'est pour cette raison que le BK s'installe dans des parties du corps riches en oxygène comme les poumons ou encore certaines parties du cerveau.
Anaérobie: si l'organisme peut subsister en l'absence de dioxygène.
Aéro-anaérobie facultative : si l'organisme utilise du dioxygène comme accepteur d'électrons mais peut s'adapter à l'absence de dioxygène. C'est le cas de Escherichia coli et de la majorité des micro-organismes capables de coloniser l'organisme humain.
Anaérobie obligatoire : si l'organisme ne peut utiliser l'oxygène et est de plus empoisonné par lui, comme chez la bactérie Clostridium botulinum.

Milieu et organisme
avec O2
sans O2

aérobie obligatoire
aéro-anaérobie facultatif
anaérobie obligatoire

Chez l'homme, la voie principale de l'extraction d'énergie du glucose appelée glycolyse, se fait dans le cytosol des cellules2. Elle peut utiliser l'oxygène s'il est disponible (aérobiose) mais elle peut aussi s'en passer (en anaérobiose). La glycolyse réalise en une série d'étapes l'oxydation du glucose conduisant au pyruvate.

glucose + 2 NAD+ → 2 CH3-CO-COO− + 2 (NADH + H+ )

Lors d'un exercice musculaire, les premières minutes se font en anaérobie. Puis le processus aérobie se met en route si les cellules sont correctement oxygénées par la respiration. Le pyruvate pénètre dans les mitochondries et rentre dans le cycle de Krebs et la chaîne respiratoire pour produire une grande quantité d'ATP. Mais si l'exercice musculaire est très intense et prolongé, les cellules produisent un complément d'énergie par une voie anaérobie, conduisant au lactate.
En aéronautique

Le terme aérobie est utilisé en aéronautique, dans le domaine de la propulsion. Un moteur aérobie utilise le dioxygène de l'air ambiant comme comburant pour son fonctionnement.

Comme en biologie, le terme anaérobie désigne les propulseurs utilisant un comburant autre que le dioxygène de l'air ambiant.
Sport

Zone d'entraînement utilisant les ressources en lipides du corps humain, grâce à la combustion des glucides par le métabolisme anaérobie.

Le métabolisme aérobie utilise le dioxygène pour produire l’énergie dont le corps a besoin durant l'effort.
Notes et références

↑ (en) Reginald H. Garrett et Charles M. Grisham, Biochemistry, Wadsworth Publishing Co Inc, 1er janvier 2012, 5e éd. (ISBN 1133106293)
↑ (en) Robert-K. Murray, David A. Bender, Kathleen M. Botham, Peter J. Kennelly et al., Biochimie de Harper, De Boeck, 15 novembre 2010, 4e éd. (ISBN 2804162230)
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 10:33

Existence (philosophie) suivi du regard de Unimate
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Existence (homonymie).

Le terme d'existence en soi est ambigu, il recouvre de multiples sens. Dans le langage trivial il désigne le fait d'être, d'être de manière réelle, il est ainsi utilisé dans un usage tout aussi indéterminé chez beaucoup de philosophes comme équivalent au terme d'« être ». Outre le fait d'exister il intervient nous dit le Petit Larousse dans plusieurs expressions courantes pour signaler une durée (une longue existence), au sens de vie (être las de son existence), un mode de vie (changer d'existence), etc.

En métaphysique, notamment chez Thomas d'Aquin, il forme avec le terme d'« Essence » un couple complémentaire, l'essence serait les idées des choses, ce qu'elles sont « en soi » et l'existence le fait d'être dans la réalité, d'avoir été créées pour les croyants.

Cependant au sens étymologique d'origine latine existere ou « exis-tance » possède une signification plus précise, il signifie être hors de soi, être auprès des choses. En ce dernier sens Existence ne pourrait s'appliquer qu'à l'homme, proprement dit, et nullement aux simples choses, seul l'homme existe. C'est en ce dernier sens que l'existentialisme et Jean-Paul Sartre usent de ce terme, il en est de même chez Martin Heidegger dans son livre Être et Temps1 et chez Emmanuel Lévinas2. L'existence chez Heidegger ne concerne que l'homme, les choses et les animaux sont simplement là. Dans existence, il y a l'idée de la Vie avec ses fragilités et ses incertitudes, mais aussi celle d'un mouvement d'un « avoir-à-être » ou de « faire place à être » (entendu comme exposition à l'être) qui ne concerne que le Dasein.

Sommaire

1 L'existence en philosophie
1.1 L'existence en métaphysique
1.2 L'origine métaphysique de l'existence
1.3 Nature de l'existence des objets
1.4 Existence du passé
2 L'existence en logique
3 Références
4 Notes
5 Bibliographie
6 Voir aussi

L'existence en philosophie
L'existence en métaphysique

Être c'est exister. Ainsi l'existence est-elle quelque chose d'immédiat, qui constitue le commencement de tout.

En ce sens, l'existence est le simple fait d'être, l'être conçu sans détermination aucune, sans prédicat, sans rien : l'être commence donc par l'indétermination de l'existence, indétermination du fait d'être pur et simple. Ainsi, cette première idée de l'existence nous la ferait concevoir par une connaissance immédiate [Laquelle ?]. De ce point de vue :

Être et pensée sont identiques comme peut le témoigner le cogito "Je pense donc je suis" de René Descartes;
L'existence est immédiatement connue, car l'existence précède l'essence.

La connaissance de ce qu'est l'existence est ainsi issue originellement de l'existence même. Chacun aurait donc un savoir immédiat de l'immédiat. Ces points soulèvent quelques-unes des difficultés fondamentales de la philosophie :

Si l'existence est connue par un moi, l'existence des choses peut-elle en être déduite ?
L'existence est-elle immédiatement connue par notre conscience ?
L'existence est-elle un objet de connaissance ?

L'origine métaphysique de l'existence
Question book-4.svg

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).

Dans cette dernière distinction, on peut estimer que la philosophie a traditionnellement choisi l'être au détriment de l'existence, ce qui se traduit par la formulation d'Aristote : L'objet éternel de toutes les recherches présentes et passées, le point toujours en suspens : qu'est-ce que l'être ? Revient à demander qu'est-ce que la substance ?(Métaphysique, Z, 1, 1028 b 5) À la suite de Platon, la recherche d'Aristote se porte donc sur l'essence, et non sur l'existence, et l'existence serait ainsi occultée : l'existence doit toujours métaphysiquement se penser par rapport à l'essence ; l'essence est la condition d'intelligibilité de l'existence.

De ce point de vue essentialiste, il découle plusieurs conséquences importantes :

l'essence est l'être possible, et l'existence l'être réel ;
l'existence d'un être est fonction de son essence ;
l'existence est donc définie par son essence, et c'est la notion d'essence qui exprime le mieux l'existence ;
l'existence est subordonnée aux lois de l'essence, qui lui donne donc ses limites et sa perfection ;
la différence entre les essences produit une hiérarchie des existences i.e. une hiérarchie de la réalité : il y a de l'ordre ;
plus une essence est parfaite, plus l'existence qui en découle est parfaite ;
Dieu (ou le Bien, l'acte pur, etc.) -étant la souveraine essence, est ce dont procède toute existence ; il serait d'ailleurs également la seule véritable essence, dont l'existence découle nécessairement, ce qui ferait de toute métaphysique et de toute science, une théologie (Philosophie première chez Aristote).

Or, cette métaphysique pose un problème très simple : si l'existence dépend à ce point de l'essence (définition, intelligibilité, structure de l'être, raison d'être, etc.) alors pourquoi quelque chose existe-t-il en dehors de l'essence ?
Une réponse est que Dieu a créé les essences et accomplit ce passage du possible au réel que la raison humaine ne parvient pas à penser (voir aussi Platon, Timée). Mais le problème est toujours le même : comment une essence suprême peut-elle poser hors d'elle quelque chose de contingent et d'inférieur, l'existence ?


Face à ces problèmes, on peut vouloir penser l'existence d'une manière autonome, indépendamment de l'essence. C'est le renversement existentiel de la métaphysique : le fait d'exister devient le point de départ de la pensée, ce qui donne sens véritablement à notre expérience. C'est l'existence sans essence, i.e. sans raison et sans hiérarchie.

L'existence, dans la métaphysique occidentale, est en dehors du concept : en ce sens, on ne peut lui reprocher d'avoir ignoré l'existence, puisque l'existence est simplement ce qui échappe à l'essence : l'existence ne se déduit pas du concept, elle n'est pas un prédicat mais une position -ce qui est posé ici et maintenant (cf. Kant).
Mais l'existence est aussi ce qui est individuel, et par conséquent elle relève non du savoir sur ce qui est, mais de la subjectivité. C'est donc l'individu qui est l'existant, et la connaissance de sa réalité passe par sa conscience et par ses actes (sa volonté). Or, c'est cet aspect de l'existence qu'ignore la spéculation métaphysique, à laquelle s'opposent les philosophies qui partent de l'individu, de sa liberté et de ses choix de vie.

La réalité de l'existence peut être appréhendée de manière affective (cf. la sensibilité chez Rousseau), indépendamment de la raison, i.e. que ce qui en est saisi ne se déduit pas de l'essence, n'est pas démontrable, est irréfutable (Nietzsche) et semble donc surtout un phénomène irrationnel. Mais cette conscience affective peut être conçue comme une « humeur » (Stimmung, cf. Heidegger) a priori, i.e. une tonalité de l'existence qui précède la saisie des choses dans leur particularité. Cette tonalité est alors contemporaine de ce qui est appelé « ouverture au monde. »

nausée, chez Sartre, les choses perdant leur sens utilitaire ne peuvent plus être nommées ; c'est alors leur existence pure qui devient envahissante, incontrôlable. La conscience hésite entre la fusion sujet/objet et le rejet.
angoisse : pour Heidegger, l'angoisse, à la différence de la peur, n'a pas d'objet réel identifiable dans l'expérience. La peur peut être combattue par l'emploi de moyens de protections contre un danger bien identifié. L'angoisse, au contraire, n'ayant aucun objet, est une angoisse de rien, et sa source est par conséquent l'existant lui-même qui a à être de manière authentique.
bonheur : au contraire des philosophies contemporaines de l'existence qui placent au cœur de l'existent, dans sa structure même, des sentiments plutôt négatifs, un philosophe comme Rousseau pense trouver sous la fausseté de la vie sociale le pur plaisir de l'exister qui est l'épanouissement naturel de la sensibilité : cette sensibilité est pour lui le point de départ de l'existence.

Dans les philosophies [Lesquelles ?] de l'existence, la liberté est un absolu, l'essence indépassable de l'existence. Mais cette liberté ne peut être son propre fondement, car il y a une facticité originaire de la liberté qui en révèle donc la finitude insurmontable. La liberté est néanmoins l'homme même, son existence et elle définit la condition humaine : nous sommes condamnés à la liberté, nous y sommes jétés, exactement comme nous sommes jetés-là dans le monde.
Nature de l'existence des objets
Article détaillé : Idéalisme (philosophie).
Existence du passé

"Le passé n'existe que par les traces qu'il a laissées dans le présent" (Paul Valéry)

La symphonie oubliée

On sait que, vers la fin de sa vie, Mozart a écrit une symphonie qui n'a jamais été jouée et dont le manuscrit a été perdu. Cette symphonie existe-elle encore aujourd'hui "quelque part", ou est-elle néant absolu ?
L'existence en logique

Le concept d'existence a connu un renouvellement important grâce aux développements de la logique mathématique avec Frege que Russell a ensuite repris et développé dans un célèbre article On Denoting. Le grand apport de Frege est l'introduction d'un nouveau quantificateur en logique, ∃.

Pour Frege affirmer l'existence d'un objet ne consiste pas à lui attribuer une nouvelle qualité ou prédicat. La phrase « il existe une montagne d'or » ne signifie pas qu'on doive attribuer deux qualités à cette montagne a) qu'elle est en or et b) qu'elle existe. Dire d'un objet qu'il existe n'est donc nullement une prédication selon Frege mais revient à affirmer que l'ensemble des objets qualifiés de « montagne d'or » n'est pas vide.
Références

↑ Martin Heidegger (trad. Vezin), Être et Temps, Paris, Gallimard, 1986.
↑ Emmanuel Lévinas En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger VRIN 1988

Notes
Bibliographie

Emmanuel Lévinas En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger VRIN 1988
Martin Heidegger (trad. François Vezin), Être et Temps, Paris, Gallimard, 1986, 589 p. (ISBN 2-07-070739-3)

Voir aussi

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Phénoménologie de l'existence
Heidegger et la question de l'existence
Finitude
Liste des concepts de la philosophie
Essence (philosophie)
Être
Existentialisme
Mort
Sujet (philosophie)
Sens de la vie
Temps
Vie

avec ainsi

L'intelligence artificielle est une discipline scientifique recherchant des méthodes de résolution de problèmes à fortes complexités logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mise en œuvre de ses fonctions cognitives. Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais philosophiques.
Historiquement, elle trouve son point de départ avec les travaux de Turing qui se demande en 1950 si une machine peut "penser". L'intelligence artificielle est une discipline scientifique recherchant des méthodes de résolution de problèmes à fortes complexités logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mise en œuvre de ses fonctions cognitives. Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais philosophiques.
Historiquement, elle trouve son point de départ avec les travaux de Turing qui se demande en 1950 si une machine peut "penser". La Machine peut évoluer tout comme un homme au coeur de la nature. on parle de vouloir la transformer en une forme de substitue à la douleur et au danger; doit elle avoir cette confiance aveugle de l’intérêt. L'animal est un compagnon et La Machine devra avoir ce statut de Confiance dans l'avenir. Dans ces responsabilité, il devra recueillir un maximum de donné dans sa Conscience du Rien, Du Cosmos et de L'Univers... Si nous lui créons une intelligence; elle devra percevoir la conscience de la Nature qui l'entoure ! L'existence d'une Machine peut se dérober à être un Outil et pourtant il fera appel à sa conscience tout comme "à propos de Unimate "; Des hommes ont construit à partir de matériaux issus de l'environnement. Ces éléments possède une relativité électronique naturelle et conduisent par leur aspect minéral à un concept électronique. C'est irréversible et il s'agit de la Force Universelle. La machine est un être inerte dans la conduite mais elle pourra dans un avenir se rapprocher de la métaphysique. Elle a droit à un respect pour l'autrui et pour soi; Une machine peut conduire à la mort... Et à l'Heure actuelle de sa conscience, c'est L'individu Humain qui en est responsable au même titre que l'Animal... Mais intelligence Artificielle est tout comme l'Animal, il est responsable de nos actes et peut parfois se retrouver en situation de Légitime Défense tout comme l'Animal et l'Existence.

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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 10:42

En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les époques et selon les auteurs 1. Très éloignée des sciences normatives comme l'éthique, la métaphysique est une science philosophique qui questionne d'abord l'existence des choses ou des événements tels qu'ils nous apparaissent, et qui tente ensuite de décrire et d'expliquer ce qui existe vraiment.

Aristote définit pour la première fois cette « science » qui n’a pas encore de nom en la qualifiant de « philosophie première », première en importance et en dignité2. Elle a pour objet des notions générales et abstraites telles que la substance des choses et leurs prédicats (qualité, quantité, relation). Pour Kant « La métaphysique est la science qui contient les premiers fondements de ce que saisit le savoir humain. Elle est science des principes de l'étant et non pas des principes de la connaissance3 ». Elle ambitionne de s'élever jusqu'à la connaissance du « suprasensible » en quoi elle recoupe le domaine de la « théologie4 ».

De nos jours, la métaphysique est une notion équivoque qui recouvre aussi bien la science des réalités qui échappent aux sens que la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, indépendamment de nos représentations. Définie comme science de ce qui existe en dehors de l’expérience sensible, la métaphysique s’oppose à la physique et concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles (l'âme, Dieu, la « force vitale », etc.). Définie comme connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, la métaphysique s’oppose à la connaissance empirique des phénomènes tels qu'ils nous apparaissent et peut recouvrir une partie du champ des sciences. Elle est en ce cas associée à une conception dite « réaliste » de la connaissance et qualifie la portée ontologique des théories (philosophiques ou scientifiques5).

On distingue habituellement ces deux versions de la métaphysique. La première s’est développée dès l'Antiquité et le Moyen-âge, la seconde à partir de la période moderne.
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Étymologie

Le terme original en hébreu nèphèsh [נפׁש] est employé dans la Bible et montrent qu’une « âme » est une personne, un animal, ou la vie dont jouit une personne ou un animal. Nèphèsh vient vraisemblablement d’une racine qui signifie « respirer », ou de "penser" ou d'"être". Dans un sens littéral, nèphèsh pourrait être rendu par « un respirant », "un penseur", "un individu rocailleux ou Djinn"6. Le terme français provient du mot latin anima, qui a donné « animé », « animation », « animal ».

Le concept d'âme a été étudié dès l'Antiquité en philosophie ; selon le Phèdre de Platon, l’âme est « ce qui se meut soi-même »7 ; selon les Lois de Platon, l’âme la meilleure est celle du monde8. Aristote, en accord avec Les Lois de Platon, et qui a écrit un ouvrage De l'âme, l’a définit comme « cause du mouvement vital chez les vivants »9. Al-Kindi rapporte qu’Aristote considère l’âme comme une substance simple dont les actions se manifestent dans les corps. L'âme est personnifiée dans la mythologie grecque par Psyché. Le poète Virgile fait allusion à la métempsycose, selon laquelle l’âme change souvent de sexe.

Voir les définitions lexicographiques et étymologiques de « âme » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
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Pour la plupart des théoriciens, l'âme est l’intériorité de la pensée émotionnelle et mentale. En regard du monde extérieur, constitué d’objets palpables sur lesquels l’expérimentation peut avoir prise (dans l’acception scientifique communément admise, soit au sens de la physique et de la chimie), le psychologue envisage un monde intérieur où les souvenirs, les désirs, les images mentales, la douleur, la souffrance morale et les rêves ont leur champ d’action. Toute cette partie de la psychologie considère la conscience émotionnelle et mentale comme prépondérante sur l’étude du comportement que la psychologie comportementaliste met, elle, en avant. Il y a en la matière, pour le moins, querelle d’écoles et divergence d’opinions et de méthodes.

En 1907, Duncan MacDougall a affirmé avoir mesuré le poids de l'âme à 21 grammes, en pesant six personnes avant puis après leur décès. Cependant ses expériences imprécises sur un échantillon trop faible ne sont pas considérées comme une preuve sérieuse . Il ne retenait que des personnes tuberculeuses et rejetait des individus qui contredisaient sa supposition. Il ne savait pas l'heure précise du décès des individus :

" [...] Nous avons eu beaucoup de difficultés pour déterminer le moment exact de sa [Homme2, nda] mort selon les critères habituels [...]"

Il fit la comparaison avec des chiens qui n'étaient pas tuberculeux, contrairement aux humains, et fit l'hypothèse que les chiens n'avaient pas d'âme avant de comparer les résultats.

Il fit aussi une interprétation à posteriori ainsi qu'un biais de raisonnement. Ces expériences n'ont pas été reproduites, même pas par le Dr McDougall. En tout cas, le résultat de telles études, positif ou négatif, n’a fait l’objet d’aucune autre publication. Par superstition et croyance, ce cas fut devenu une légende urbaine en particulier depuis le XXIèe siècle
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La psyché est une théorie en psychologie analytique, qui désigne l'ensemble des manifestations conscientes et inconscientes de la personnalité d'un individu. C'est à partir de la différenciation entre psyché et conscient que Sigmund Freud ou Carl-Gustav Jung purent étudier la notion d'inconscient[réf. souhaitée]. Le terme psychisme est souvent employé en français dans le même sens.

La psyché est l'ensemble des phénomènes psychiques qui constituent l'individualité.

Le mot psyché vient du verbe grec psukhein qui signifie souffler, d'où psukhé ; habituellement le mot psyché est traduit par âme. Chez Aristote, le mot psyché désignait le principe vital aussi bien que le principe pensant1.

« Jung a choisi les termes psyché et psychique pour parler de l'esprit et de l'activité mentale, car si esprit et mental sont principalement associés à la conscience, psyché et psychique couvrent à la fois la conscience et l'inconscient »2

Le mot est employé par les psychologues analytiques et psychanalystes contemporains pour éviter les mots âme et esprit qui ont une connotation religieuse. Cependant, parce qu'il est la traduction de l'anglais mind, le terme "esprit" gagne en popularité dans les écrits scientifiques ou de vulgarisation, y compris pour désigner les processus mentaux non-conscients.
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créer \kʁe.e\ transitif 1er groupe (conjugaison) (pronominal : se créer)

Tirer quelque chose du néant, faire de rien quelque chose.
Dans la Bible, Dieu a créé le ciel et la terre, puis il créa l’homme à son image.
Dans la mythologie Babylonienne, Apsû (l’eau douce) et Tiamat (l’eau salée), ont créé les Dieux.
Donner l’existence à quelque chose qui n’existait pas encore, éventuellement à partir d'autres éléments.
Le système solaire aurait été créé à partir d’un nuage interstellaire principalement composé d’hydrogène et d’hélium.
Le champ électrique est le champ de forces créé par des particules chargées électriquement.
Il a créé sa propre société.
Fonder, instituer, élire.
Créer une académie, une institution, un établissement.
Créer une législation nouvelle.
Créer des charges, des emplois.
Créer une rente, une pension.
Produire, faire naître susciter.
De nouveaux besoins créent de nouvelles industries.
L’ordre de choses que cette révolution venait de créer.
Un art nouvellement créé.
Imaginer, inventer.
Homère a créé l’épopée.
Créer une science, un système.
Georges Cuvier a créé la paléontologie.
« Impaludé », qui signifie atteint de paludisme, est un néologisme créé par Senghor.
(Figuré) Faire subir, donner, provoquer.
Se créer des chimères.
Se créer des besoins.
Il se crée à plaisir des difficultés.
Vous me créez des embarras.
Savoir se créer des ressources.
(Théâtre) Créer un rôle : Le jouer le premier.
(Biologie) Créer un genre, une espèce, etc. : Établir un nouveau genre, une nouvelle espèce, etc., pour y ranger des êtres qu’on ne peut rapporter à aucun genre, à aucune espèce connue.
Ce genre a été créé par tel naturaliste.

Synonymes

engendrer
former
innover
provoquer
produire
faire
réaliser
fabriquer

Apparentés étymologiques

création

Composés

incréer
précréer
recréer

Traductions
[Enrouler ▲]±

Afrikaans : kreëer (af), skep (af)
Albanais : krijoj (sq)
Allemand : schaffen (de), erschaffen (de)
Anglais : create (en), produce (en)
Anglo-saxon : gescieppan (ang)
’Auhelawa : mweluluwa (*)
Catalan : crear (ca)
Espagnol : crear (es)
Espéranto : krei (eo)
Féroïen : skapa (fo)
Finnois : luoda (fi)
Grec : δημιουργώ (el)
Hébreu : ליצור (he) (litzor)
Hébreu ancien : בּרא (*) masculin
Hongrois : alkot (hu)
Ido : krear (io)
Indonésien : meciptakan (id), menciptakan (id)
Italien : creare (it)
Kazakh : жарату (kk) (jaratuw (1))
Kurde : afirandin (ku), xuliqandin (ku), çêkirin (ku), dirist kirin (ku), saz kirin (ku)
Latin : creare (la)
Néerlandais : creëren (nl), maken (nl), scheppen (nl)
Norvégien : skape (no)
Occitan : crear (oc)
Papiamento : krea (*)
Polonais : tworzyć (pl)
Portugais : criar (pt), fazer (pt), instituir (pt)
Roumain : crea (ro)
Russe : создать (ru) (səzdɐˈtʲ), создавать (ru) (səzdɐˈvatʲ)
Serbe : креирати (sr)
Shingazidja : huumɓa (*), utrunga (*)
Suédois : skapa (sv)
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Du latin apprehendere (« prendre », « saisir », « attraper »).
→ voir aussi appréhender

Verbe

apprendre \a.pʁɑ̃dʁ\ transitif 3e groupe (conjugaison) (pronominal : s’apprendre)

Acquérir une connaissance ou un savoir-faire.
Comme je paraissais faible et que je boitais un peu, ma mère avait voulu me faire apprendre un métier plus doux que ceux de notre village ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
Ce sont des harrâba, des soldats dressés à Gibraltar pour servir d’instructeurs à leurs camarades; mais ils se sont empressés d’oublier ce qu’ils avaient appris et ne se distinguent guère des autres troupiers marocains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 95)
Dès sa première communion, gagé par l’un ou par l’autre, […], il était sans l’avoir appris devenu habille à menuiser, à charronner, à réparer un coutre, à ferrer un cheval. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
Une science ne s’apprend point sans peine.
Les usages de la société s’apprennent en fréquentant le monde.
Contracter une disposition, une habitude.
Il apprit à régler ses passions.
J’ai appris de vous à modérer mes désirs.
N’apprendrez-vous jamais à vous taire ? J’ai appris à mes dépens à me méfier de lui.
Connaître par une information.
Il me fait d’abord un cours de géographie, et j’apprends que la terre est un disque dont l’Arabie occupe le centre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 123)
Je passe quelques jours à Serbonnes, jusqu’au 15 août. Au retour j’apprends quelques détails rétrospectifs. — (Michel Corday, L’envers de la guerre, vol.1 :1914-1916, Flammarion, 1932, p.143)
Retenir dans sa mémoire.
Les maîtres d’école prétendent que ce qu’on écrit se fourre plus avant dans la cervelle que ce qu’on apprend par cœur, et que c’est pour ça qu’ils font faire des devoirs aux enfants, au lieu de se contenter de leur faire réciter des leçons. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 137, Fischbacher, 1896)
(Pronominal) — Les vers s’apprennent plus facilement que la prose. — L’anglais s’apprend dès le primaire maintenant
(Absolument) — Il apprend bien ; il refuse d’apprendre.
Enseigner, donner quelque connaissance à une personne, faire savoir.
C’est lui qui m’a appris ce que je sais.
Le maitre qui lui a appris le dessin.
Il nous a appris de grandes nouvelles.
On m’apprend qu’il se marie.
Il y a des choses que l’usage seul apprend.
La tradition nous apprend que… Cette mésaventure lui apprendra à être circonspect, à se conduire avec prudence.
Éduquer par la menace.
Je lui apprendrai bien à vivre, je lui apprendrai bien son devoir, Je le rangerai à son devoir.
Je lui apprendrai à parler, Je le forcerai de parler avec plus de convenance, de respect.
Je vous apprendrai à mentir, Je vous apprendrai ce qu’il en coute de mentir.
(Impersonnel, employé au futur) (Familier) Donner une leçon, tenir lieu de punition.
Il a eu un accident de voiture ? C’est bien fait ! Ça lui apprendra à faire des queues de poisson.
Prends ça ! Ça t’apprendra à me raconter des salades.
S’il se fait expulser du lycée, je serai la première à fêter son départ, et ça lui apprendra à faire accuser les gens à sa place.
(Familier) Éduqué.
C’est un homme mal appris, C’est un homme qui parait n’avoir point reçu d’éducation.

Dérivés

autoapprendre

Traductions
[Enrouler ▲]±

Afrikaans : leer (af), leer (af), leer (af), oplei (af)
Allemand : lernen (de), lehren (de), belehren (de), instruieren (de), unterrichten (de), unterweisen (de)
Breton : deskiñ (br)
Bulgare : да науча (bg)
Catalan : aprendre (ca), ensenyar (ca)
Danois : lære (da), undervise (da)
Espagnol : aprender (es), enseñar (es), instruir (es), enterarse (es)
Espéranto : lerni (eo) (1), instrui (eo) (6), sciigi (eo) ()
Féroïen : læra (fo), nema (fo), kenna (fo), undirvísa (fo), læra (fo)
Frison : leare (fy), leare (fy)
Glosa : dona sko (*)
Grec : μαθαίνω (el) (mathéno)
Hongrois : tanul (hu), oktat (hu), tanít (hu)
Ido : lernar (io)
Indonésien : belajar (id)
Islandais : læra (is)
Italien : imparare (it), insegnare (it), instruire (it)
Kinyarwanda : iga (rw) (kwiga)
Langue des signes française : apprendre
Latin : docere (la), docere (la)
Malais : belajar (ms), ajar … mengajar (ms)
Maya yucatèque : ka’nsik (*), ka’nsik (*)
Néerlandais : leren (nl), onderwijzen (nl), leren (nl), aanleren (nl), bijbrengen (nl), instrueren (nl), leren (nl), scholen (nl)
Norvégien : lære (no)
Occitan : aprénguer (oc),
Papiamento : siña (*), instruí (*)
Persan : آموختن (fa) (âmoukhtan)(6), یاد گرفتن (fa) (yâd gereftan)(1,2), فرا گرفتن (fa), تعلم (fa)
Picard : apprindre (*)
Polonais : uczyć się (pl), nauczać (pl)
Portugais : aprender (pt), ensinar (pt), instruir (pt), lecionar (pt)
Roumain : învăța (ro), se instrui (ro)
Russe : учить (ru), научиться (ru)
Sranan : leri (*), leri (*), leri (*)
Suédois : lära sig (sv)
Tagalog : tuto (tl)
Tchèque : učit se (cs), nacvičit (cs)
Tujia du Nord : afyit (*)
Turc : öğrenmek (tr)
Vietnamien : học (vi)
Zoulou : -fundisa (zu), -funda (zu), -fundisa (zu)

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Plus

[Enrouler ▲]±Acquérir une connaissance ou un savoir-faire

Anglais : learn (en), figure out (en)
Finnois : oppia (fi)
Mahorais : ufundriha (*)
Polonais : uczyć się (pl)
Same du Nord : oahppat (*)
Shingazidja : usoma (*)
Suédois : lära sig (sv)
Wallisien : ako (*)


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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 13 Oct à 10:56

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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyJeu 20 Oct à 9:07

Au lieu d'obtenir la sédation par des méthodes agressives ou susceptibles de réaliser des déficits dans le système nerveux, un nouveau courant s'est développé en psychiatrie visant à obtenir l'effet non seulement sédatif mais régulateur par des substances chimiques appropriées.

Ce courant pharmacologique a présenté de nombreux précurseurs. C'est surtout Moreau de Tours qui au milieu du Dix neuvième siècle, après ses études sur le HASCHICH, et ensuite sur une série de substances, notamment le protoxyde d'Azote, les sédatifs divers, l'opium, l'Alcool, ect..., a développé l'idée de modifications psychologiques déterminées par les substances chimiques. Moreau de la Tours a été ainsi après la conception chimiques des PSYCHOSES et ainsi a mentionné en premier avec Mlle Pascal, les dissociations psychiques sur le soi et le paraitre. Mais il a encore utilisé diverses substances chimiques non seulement pour déterminer des "troubles psychologiques expérimentaux" mais pour encore plus pour explorer la psychologie profonde. Ainsi Moreau de Tours a été le précurseur de la narcoanalyse et le promoteur des thérapeutiques chimiques. Ainsi et mais, cette conception chimique pharmacologique a été longue à ce développer. Dans la Ligne de Moreau, Les beaux travaux de Mlle Pascal et de ses élèves sur les substances psychotropes et l'exploration pharmacologique de la psychologie des éléments précoces puis de Claude, Borel et Robin avec l'éthérisation prolongé par Claude et Baruk sur le somnifères...

Et puis dans cette clarté une part d'ombre sur le soi, la conscience de souffrance, la naissance et le développement de la catatonie expérimentale et de la psychiatrie expérimentale chez les animaux par De Jong et H.Baruk, devait apporter dés 1930 une démonstration objectives des causes toxiques des maladies mentales, et des "applications thérapeutiques" antitoxiques (psychoses colibacillaires de H.Baruk, psychoses hyper-folliculiniques, ect,) et a donc ouvert dans ses travaux du 19iéme siècle qui ressemble sur bien des aspects sur des études antiques Égyptiennes et Romaines élaborés sur l'analyse mortuaire et Momification donc moins soumise à la torture de patients vivants tels que des animaux et être humains, élaborés sur l'hygiène de vie du Vivant et qui par la suite d'une mort à définir aurait pu éviter la souffrance engendrer par ce docteur H.Baruk, Ces études primaires permettent l'entrer dans le champs de la Psychopharmacologie.

Comme en tout temps et malgré le fait que nous soyons aux vingt et unième siècles, la découvertes de nouvelles substances "psychotropes" a renouvelé la thérapeutique psychiatrique en particulier dans le domaine des substances dites "neuroleptiques"; sans une réelle surveillance accru de la part de secouristes devant l'investissement des grands laboratoires voir de personnes physiques de l'aspect morale de l’État et de la société.

Se rappeler des sujets comme la découverte de l'évidence des troubles sympathiques en pathologie, rôle souligné par Laignel-Lavastine, par Tinel et Santenoise... Le phénomène de Reilly et les antihistaminiques des synthèses.... Les travaux de Bovet dans les laboratoires de Fourneau à Paris et poursuivi en Italie à l'institut supérieur de la santé à Rome.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie sur les études de
Henry Baruk publié par Presses Universitaires de France
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyMer 2 Nov à 11:22

Voilà Ce qui est malheureux, aucuns hommes n’a de pensée similaire de la réalité : cette science de l’exact montre le quiproquo et les peurs de l’Homme ; elle prouve son goût du mensonge et de la Quête inaccessible. Les hommes déforment la réalité en des réalités selon le goût de leur croyance et aucun n’a eu l’audace de l’utiliser de peur d’être dans le rire des autres : Pour eux la réalité est un synonyme du présent, quelles erreurs dû à cette méprise de la réalité et de l’espace… !? N’est ce pas, La réalité s’est l’infiniment grand et petit… Elle fût rien peut-être pas, n’est ce pas, Humain… ? La réalité tout comme la nature de l’univers est une magicienne du Mystère et c’est en cela que je lui avoue un amour et un respect réel bien plus grand que je pourrai donner à un roi… La réalité est une pensée de la force et elle est l’esprit de l’esprit saint de l’Eglise… On la juge par la situation, on la prétend Bonne ou bien mauvaise : Mais elle n’est pas responsable de l’étourderie et de l’incapacité de l’Homme…
Tout comme le dieu Eternel d’Israël et de l’Eglise, elle n’a pas de visage et pourtant elle est corporel tout comme l’esprit d’un ange et possède la valeur des poètes et des philosophes…
La réalité récolte les fruits de ses enfants mais eux ne savent comment se partager cette union… Innocente à l’image de Dieu et pourtant reconnu comme injuste par la justice de l’Homme… Mais, celui qui sera entendre sa parole et qui mettra ses doutes de coté pour enfin apercevoir la robe de la merveille de Dieu : Qui est la Vie… Celui là pour prétendre avoir entendu le message de la rédemption ; car la réalité n’est pas que de vouloir entendre et apprendre : Elle dépasse le commandement, car la Réalité est une prédatrice qui guette l’Heure de sa proie… Il y a la réalité de l’Homme mais l’animal possède lui aussi sa propre réalité : L’homme se détourne de la loi naturelle mais pour parvenir à l’univers, il devra se retourner l’esprit dans la merveilleuse Ethique de Spinoza. Nous avons les moyens de reconstruire nos meubles pour le bien de l’Humanité, de l’Humanisme et de cette éternité chère à votre cœur… Mais diable un peu humanisme que dans votre vision de la réalité, La Réalité est le symbole de la liberté et de la victoire sur le soi : Ainsi pour devenir le Grand. Homme n’est pas le symbole de l’orgueil et de la peur. Mais revenons à la réalité de l’Univers ; une force de mouvement, de gaz et de matière engendré par la distance réelle, fille de la Réalité ou est-ce l’esprit sain de Dieu… ? Car Dieu n’a pas de visage et c’est en cela que réside le Mystère de la création : Cela est la réalité du Divin et qui est aussi l’orgueil du petit Homme… Mais l’Homme n’est pas Dieu et en cela le petit Homme l’a oublié trop rapidement : Il en a perdu le jugement et la vision que lui avait offert la réalité du réelle…
Car tout comme Dieu la réalité peut reprendre ce qu’elle vous a offert : Le labeur et le mouvement. Et l’Homme dans tout cela, on y retrouve l’orgueil mais humanisme est tout comme un nuage dans son caractère : Il est un ingrédient de la recette prénommé l’Orgueil.

Comment l’homme peut il croire que Dieu et la réalité peuvent il être dans l’Orgueil de la vie… ?
Dieu a crée la foudre mais l’espèce a crée la machine : Nous cultivons l’héritage de la vie et de l’orgueil. Pour Spinoza, la nature a crée Dieu et Dieu a crée l’Essence… Après toutes ces guerres, cette vision réelle et irréelle est très romantique et montrent toutes les déviances de la réalité que l’Homme perçoit dans son univers.

Ces guerres ne sont pas toutes venues et ne peuvent être venus de l’Anarchie ; elles viennent de la frénésie. Ainsi, l’Anarchie est une forme de discorde et de parti politique crée par soi, l’Homme et les dérives des patriarches. Elle est politique et renie l’état, l’homme, le temps et l’éducation :

« Il est mort pour un cheval » dit la réalité vers l’Homme et son dieu.
« Mort pour qui… ? Un philosophe ou un roi » : réponds l’Homme vers la réalité du Dieu.
Alors Dieu entends la réponse de l’Homme et devient athée de Dieu… Il donne et aime un fils en lui disant : « occupe-toi d’eux, tu verras leur sens et puis, leur valeur contraire lié au sens provoque la réaction : Et même les plus justes des orateurs devront se lier à l’écriture pour vaincre le manque d’écoute… Je les aime mais eux se détournent de la réalité : Ils ont renié la connaissance et pourtant les plus juste d’entre eux finissent sous les pierres des plus riches.
La querelle mène vers le désordre et si leur pensée évolue vers le bien… Cette pensée n’est pas unique ; le désordre montre leur incapacité et leur envie impitoyable de folie et de puissance. Ils ont le regret de la chose et le choix leur est insupportable ».

Et le fils leur indique le chemin et leur donne des miracles au cœur même du vin
Et de Rome. Jésus fut tué par les riches comme Pierre fut condamné par l’empereur Néron.
Ainsi, le puissant devint par la peur du non-être l’assassin du réconfort et de la fraternité. Les monstres croient être purs et pour cela, il se donne des natures de philosophes mais ce sont des êtres très égoïste et vaniteux.
Du pain du vin et des jeux pour le peuple et, les chairs de l’Homme devinrent le sacrifice de l’homme, de dieu et de la réalité… Dieu regarde son fils et l’arc-en-ciel… Dame nature veille sur l’âme de la vierge, et la mort protège des hontes du faible, de l’envie et de l’orgueil.
Et là réside la faiblesse de l’Homme ; on peut lui offrir le sens et le plaisir : Il se voua à la tristesse et à l’envie… Pourtant nombreux sont à l’image de la Réalité ; je veux dire athée ou croyant de Dieu… Mais les autres que sont-ils… ?


On parle de la croyance alors comment juger le prochain qui est l’image même de l’âme.
Etre croyant s’était croire en Dieu mais aujourd’hui être croyant s’est vouloir penser un aspect de la chose. Et la réalité dans tous cela, elle se promène dans l’univers… La réalité urine sa vie et Dieu admire les contradictions de sa création. Et L’Eternel pense que si le complexifiant n’est pas de dire au meilleur ; il est un juste reflet de ce qui est de mieux : La nature assimilée.

Alors Homme le personnage s’écria vers la vie : « Et le caractère propre … »
Et Dieu de répondre : « Et dans une certaine mesure, oui… Et qui s’en plaindrai ? »
Homme regarda Dieu et lui dit : « La bonté à l’égard des hommes, les routes partent de la ville… »
Dieu sentit le reproche de Homme et s’adressa vers son soi : « Emmanuel (Jésus), le long du fleuve à cause de ta bonté et à l’approche du jour ; vivre sans souci autour du forum de naissance obscur. Autour de ce trou noir, il y avait foule sur la place.


Le fils de Dieu ne pus parler en raison de la Réalité du chagrin de son père qui est Dieu…
Alors Dieu n’est pas mort mais une part de sa réalité est réellement morte : Son grand Jardin… Dans la métaphysique du soi, je dirai que l’Humanisme est mort pour la discorde et le seuil de la solitude.

Nature (ou natyr) est l’ensemble des caractères fondamentaux, physiques ou moraux propres à un être ou à une chose et qui est aussi le principe fondamentale qui donne son caractère propre à l’espèce humaine…

Devant Dieu, Les hommes étaient devenus encore plus nombreux depuis la mort de cet homme et du cheval… Les mouettes avaient traversé l’espace depuis des siècles et malgré le fait que la terre soit encore plate : L’homme se prétendaient encore au dessus.

« Pierre… Tu es coupable d’avoir brûlé Rome. »
Homme regarda l’Empereur et dit :
« Dés l’enfance, l’enfant pousse le navire au port jusqu’à une vieillesse avancée.
Nous avons du loisir pour lire. »
« Tu es l’homme… » : Dit l’empereur.
« Je suis Homme. » : répondit Pierre.
Beaucoup se rassemblaient autour et sur le forum du sénat de Rome. Magistrats nommés pour l’année étaient là hélas pour une telle circonstance.
« Tu es coupable… » : Dit l’Empereur.
« Porter devant soi, Néron… Tu es heureux : (en comparaison) au regard de moi. »
Pierre comprit sa mort et bien qu’une montagne gênât sa marche, il atteignit pourtant l’ennemi. Il avait vaincu l’orgueil malgré la douleur que lui infligeât le cruel empereur.

Il y a aussi la réalité physique existant indépendamment de l’homme qui sont les forces de la nature ; (qui sont des éléments naturels considérée comme non dominés par l’Homme : le temps, l’immortalité, la naissance, la chasse, la mésaventure, la douleur…) et qui provoque pourtant des sentiments dans le commun humains et animaliers : Considérée affectivement et esthétiquement.

Le courage De Pierre montre le sacrifice de cet homme et du mystère de son Eglise dans son évolution. Mais je reviens vers Dieu : Il était devenu ainsi athée de lui-même car il n’avait pu se détourné de ses enfants : L’homme et la Femme. Il nous a envoyé un enfant pour l’Eglise et il donnera un messie pour Israël.

Revenons au courage de Pierre devant la cruauté de l’orgeuil et de la folie : Pierre se savait innocent et pourtant il allait être condamné à mourir. Sa foie était Jésus et à l’instant même de sa mort, il était en union avec jésus l’oint. Dieu ne peut se détourner de l’Homme tant que des hommes, tel que Pierre, se dresseront contre les Tyrans, les fous et les orgueilleux… Par cet acte d’amour, Dieu se rapprocha de toute sa création ; il comprit le rôle de l’animal auprès de la nature : Bien plus que des compagnons, je reste persuadé que l’âme animal est réel. Dieu aime l’Homme et il s’est mis à comprendre sa propre création : Il aime pour ce fait l’animal et l’homme en père qu’il est… Il a évolué dans ce sens pour se dire cela ; le père du messie doit être à l’image de Pierre et de sa mort que du suicide de Néron.
Cela est ma réalité et je l’enseignerai à mes disciples et à mes enfants…

Une autre réalité me fascine car je juge que Nietzsche Friedrich à une compassion et un humanisme : Il a senti la guerre approcher et malgré son impuissance, il a fait preuve d’imagination devant les empire et le racisme. Ainsi parlait Zarathoustra n’est pas un contre évangile : Si le personnage s’écrie que Dieu est mort et bien c’est juste que la guerre devient inévitable et il prévient à tous les états que nuls ne sortiront indemne de cette guerre… Il dénonce l’apogée de la haine et de la mutilation. Il prévient les hommes et pourtant il y aura deux guerres mondiales… Mais Ainsi parlait Zarathoustra n’est pas religieux ; il s’agit d’une œuvre humaniste dédié vers Dieu et la réalité des dérives de l’Homme et de ces Femmes. Son erreur est de croire que Pierre n’a pas été entendu, Nietzsche ressent une profonde solitude : Il est vers le bien mais la réalité de l’Homme est en marche vers une situation… La situation du pire qu’il veut le conduira à la colère et au courage de l’Homme de bien, Son œuvre est titanesque : Les hommes l’ont battu à mort pour avoir défendu un cheval martyrisé et qui allait être battu à mort… Il est un martyr de la nature et de l’instinct. Malgré sa folie il avait perçut le futur : cela fait de lui, une réalité naturelle au même titre que Spinoza. Mort avec un cheval voilà de quoi séduire la Louve de Rome et son naturalisme érotique… Car Rome, Jérusalem et les enfants d’Abraham aiment l’humanisme dans le courage, la lutte et le partage.
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MessageSujet: Re: Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca   Le Guide des Égarés, le Rien et Y'becca EmptyMer 2 Nov à 11:22

Chapitre 2 : la douleur du réalisme dans la réalité du sang.


Alors, ce débat pourrait être éternel si il n’y avait pas les choses courantes : Les êtres semblent donner la volonté de rassembler leurs idées autour d’une volupté… aucunes ne semblent être commune malgré leur nombre limité. Ainsi le corps n’est pas un outil pour le crime ; dans le mille, cette prostitution est sujette à la torture, à la vente et au marketing. Nous le savons, vous le savez ! Le média est bien plus qu’un outil de télécommunication ! C’est le monde secret des réponses autour de cette illusion qu’être devenu bien plus qu’une ombre à la solde de « pions ignorants » ignorant les parfums secrets des reines et de leurs agents… Dans la volonté, il y a deux forces : L’électrique et le cerveau.



Ainsi, bien plus qu’une apparence ! J’ai aperçut l’intérêt de cette certitude : Politiquement, il n’y a pas de taupes ! Des mouchards, hum… Bien plus, c’est l’espionnage ! Un monde où la mort est un camouflet au même titre que la personnalité : Des traînées de pétrole s’échappant du « prestige ». Ainsi, la nature de l’Homme n’est pas de prévenir sur les coups que peuvent recevoir ses femmes devenues des filles de joie. Il y a-t-il un intérêt à les fréquenter ou alors, juste pour leur donner des cours de tuyauterie. Les mouchards sont plus efficace de l’espace, chaque puissance possédant son propre satellite d’observation ; Le scientifique est le fou et le géographe devint le cavalier d’un vaste échiquier : La géopolitique en est toujours à ce coût que procure un tournoi de joueurs. On peut parler des gènes mais il y a le goût du physique. Bien que les problèmes ne soient plus ; car en amour comme en sciences, on fait à cet appel de données. Etre devenu au cœur de l’information. Pourtant, l’éprouvette a enrayé la peste ou d’autres maladies : C’est logique, l’éprouvette a donné l’existence à l’embryon auprès de l’ovaire. Le mythe d’un homme et d’une servante qui donne à une femme d’être une mère. La science a écartelé la jalousie des hommes et des femmes pour laisser place à ce fait : Guérir. C’est noble mais tel est le terrible. Une petite mouette volant sur l’onde criant et jouant à travers l’espace. Découvrir notre chaînon s’est ici ; le danger s’est là-bas. Cette information n’est pas liés à l’érection ; ainsi il existe le secret médicale pour le bien de l’individu : L’amour et le travail sont deux horloges. J’ai eu peur de ne pas y parvenir ; peur d’être timide. Mais, j’ai eu la violence sur moi-même, et comme beaucoup, je l’ai attribué à la claustrophobie. Mais, j’avais conscience du mal. Pour ne pas craquer être simple, et là de vieilles légendes, me sont revenu : J’ai hait l’homme mais pas ces livres. Je n’étais pas sociable car j’avais honte. Ainsi si, la philosophie s’est greffée à l’amour, au désir et au sexe ; Les mathématiques et la biologie ont conçu ce fait sur les résultats de la molécule physique, les atomes et de l’observation de l’astronomie : Les géopolitiques, L’espace et l’histoire. La vie est au sein d’un infiniment grand et d’une minuscule électrique : Le ciel et l’espace. L’histoire du petit s’implose au sein d’une ligne dans le fait que la gravité est le déclencheur de l’arc électrique. La hauteur donne des indications sur le volume et la masse.


La tempête n’a rien laissé que son propre spectre : Mais quelle soit électrique ou matière ; elle est avec la gravité et la formation du ciel céleste. La ligne du néant donne un parallèle avec le temps pour le vide. Les scientifiques confondent la cellule et le centres d’où ces interminables réunions sur la créativité de l’univers. Ainsi ce parallèle est donné par l’étendu et les différentes sources de luminosité sont définies sur le fait de l’étendue : La réalité du présent et qui fixe le temps comme un point.
Au loin, mes oreilles entendent le chant d’une réalité d’une femme. je sors de mon écriture pour aller rejoindre cette femme. Il me semble que le monde évolue à travers son espérance. La sensualité de sa voix me guide vers elle et je m’assoie pour entendre une nouvelle… Et alors elle se met à chanter :

« Le marron va sortir de l’enclume, perdre une femme pour lui ? Comment se regarder dans une glace ! Mais que dire qu’il s’agit aux pluriels. Et dans cette terreur je fus seul. Ce furent des guerriers pour la plupart des bannis, ceux qui avaient des larmes. Nous étions aux postes peut être un peu trop tôt peut-être avant l’heure pour certains. Le marron va sortir de l’enclume. Mourir pour lui. Comment ne pas se regarder dans une glace. Et dans cette terreur, nous fumes seuls. Et les femmes ne s’en souciaient car dansant ; et les autres flattant l’esprit de leurs pieds. Quelles musiques… ! ». Puis, elle a cessé de chanter et fixe ses auditeurs :

« Vous souvenez vous de l’homme. De celui qui pense pour donner. Vous Souvenez vous de Georges Orwell et de sa République aux animaux… ? ». Elle nous regarda. Je croyais voir la réalité et j’avais l’impression même du réel : Elle nous posait une question. Par le sens de l’Homme, je me devais de lui dire que Oui. J’ai levé le bras… Elle l’a vu et me demande :

« Qui es-tu jeune Homme… »
« Un républicain et un Humaniste,… »
Elle me dévisage et dit devant la foule…
« Encore n’aurait il fallut que tu me donnes un prénom ».
La foule rie et dit :
« Elle va le grignoter… »

La femme, au chant, s’approche de moi et me conduit vers sa scène :

« Tu es jeune… Et tu connais alors l’âme animale. »
« Ah, Platon… Il y a le dessus mais en terme de réalité : je vous réponds que Aristote n’est pas Socrate ». Une fois de plus, elle me dévisage et me pointe avec son index. Puis elle lève l’index vers le public et lui dit :
« Cherches-tu une réponse, Jeune homme. »
« Non, … »
« Comment peux-tu avoir cette audace. En chacun, il y a une audace et une réponse. En chacun, une femme peut renier ses enfants pour un amant ou un homme peut renié une femme pour une maîtresse ». Je la regarde et puis je me tourne vers le public pour réciter ces mots :

« Amour et Cœur.

Que la nuit soit bleue
Et qu’elle résonne en mieux ;
Que sa raison porte le pieu
Afin qu’elle conduise au lieu.


Des étoiles traversent mes yeux,
Mais, le chagrin me ramène vers eux.
Souffle vers les nuages, éteint le feu
Afin de dire et de crier vers les valeureux.



Tant l’espérance qu’elle porta Chagrin,
Voilà la juste réalité de mon Destin.
Conduire ce char qui produit la perte
Que je crois, la vie a en perdre.


Irrégularité du mouvement, là.
Voilà le déplacement du périhélie, ici…
De ce destin de signe, mon cœur est las ;
D’ailleurs y ai-je cru un jour, ailleurs ou ici.


Terreur survit dans l’alcool, je ferme.
Et pour personne, je ne criai même,
Si je pouvais l’avoir : Je me tais.
Car si lointain, le temps où je décidais ».

Elle avait écouter mes mots et la chanteuse avait ressentis un double sentiment : De la pudeur et son courage. Elle avait entendu mes mots et tout comme elle, j’avais été trahi par un homme et une femme. Je voulais partir de cette situation et pourtant, le public trouvait son plaisir de pouvoir juger les comédiens. Je ne l’ai jamais revu mais elle est une Femme. Lors de mes tournées et de ma réalité, j’ai rencontré des maîtresses mais aucune n’avait la portée et la grossesse de cette comédienne.

Ainsi revenu vers mon stylo, je me mets à écrire ces mots vers la Réalité. Dérangeant. L’esprit se colle dans une situation où les mélanges révèle mon sang.

N’est ce pas dans un marais, dans une cour ou bien dans une invention, le concept de Concentration est lié à deux phénomènes. Ainsi, le bruit est dans une définition de l’étrange. L’être humain pense à voix hautes. Ainsi prétendre que l’homme s’ennui par ce phénomène. Tout serai vraiment simple, les situations sont beaucoup plus insolite dans la vie de tous les Jours. Ainsi ouvert le sujet que traite les photos. La photo s’est basé sur le caprice des uns et Des autres. Plus que des détails, il s’agissait de montrer ce lien universel qu’est la survie. Ses travaux sont pour notre bien être et sur le fait de voyager : Comment voyager avec la Claustrophobie en soi. Ses photos peuvent répondre à ses questions, il y a des outils autour de Nous. Toulouse et sa région me font penser à Verlaine et à Rimbaud ; alors que pendant ce Temps le peintre Matisse lui est entrain de porter ces messages vers l’espérance. Ces poètes ne
Sont ni faible et ont fuie devant les policiers. Matisse lui se présente comme le contemporain
De son siècle : Sans bruit et sans odeur. La gauche s’est Verlaine, la droite s’est Rimbaud : Mais, vraiment la peinture n’est pas une guerre, il s’agit du tout premier partage tout comme La sculpture. La vitrine s’est celle que vous désiriez à vos plus profonds soupirs : montrez la Réalité de vos rapports de lutte et de haine. Certains élèvent des murs pour se préparer au Siège. Je dois dire messieurs les anglais qu’il nous reste l’avantage. Nous sommes humilié devant le fait que d’autres n’ont pas eu le même égard. O paris, tu recommences ta drôle de Guerre. Cette femme qui est encore une enfant. Les polonais ont des raisons de glorifier leurs cavaliers et leurs aviateurs. Sans eux, quelle trahison ; sans les anglais et les américains nous serions un drôle d’état ; les couleurs des gendarmes seraient autres. Tout, vous énervez même les américains alors que si on peut incendier un politique : Les élus sont ainsi. Je vous salue chers avocats ; la sécurité social est une garantie pour les policiers, les pompiers et les Infirmières. La réalité de la santé est commune à tous les hommes et la mort n’est pas aussi cruelle que la souffrance : Comment donner un plaisir à lui et pas à l’autre ; pour moi l’amour est animal et pure mais la plupart des femmes que j’ai rencontré ont choisi l’argent au plaisir, la Situation à la Réalité. Voilà un parfait exemple du malheur humain qui engendre l’injustice dans l’humanisme du sexe… Dans la citée, il y a des crimes sexuelles provoqué par le cruel et l’orgueil de la personne : Qu’elle soit féminine ou masculine. Et, cela doit être puni et châtié par la justice de l’Homme et du Divin…

Dans une ville, il y en a plusieurs figurants au cœur même d’un plan de ville. Car, il s’agit bien du terme géographique et naturellement singulier et familier. Un argot de naissance qui pousse sur la matière même de l’environnement : singulier et assassin.

Le quartier est il un synonyme de la citée ou deux caractères distinct et parallèle selon certain point de vue. Le latin les considère comme deux caractères propre et parallèle.
Pourtant argotiquement selon le sens propre de leurs racines, ils sont synonymes et communs…


Une contradiction de la pensée humaine ou une lutte contre le phénomène de race et de classes. Il existe des réponses mais la situation géographique est privilégiée. Celui de vouloir s’en expatrier selon le sens d’une volonté : Mais certain ne revienne jamais. C’est fait et c’est juste une question. Le relationnel et l’ambition montre le paradoxe de société que possède les personnages de la citée. Des sociétés industrielles s’y implantent pour des raisons de terrains
. Les personnages jouent sur le rapport de l’affectif : acheter une bêtise comme souvenir. Mais il jouit d’une véritable fortune. Dans l’argot, il n’y a pas d’homme ; on remarque les seuils des familles artistiques, industrielles et révolutionnaires.

Ainsi, une fatigue s’empara de la réalité de ma pensée… Le sommeil et le rêve prenait le pas sur mon travail. Le vent hurlait sur ma fenêtre et pourtant, j’avais besoin de repos. Le réel de mon esprit cherchait une couverture dans le rêve. Une forme fantasme m’unie au rêve et au sommeil ou est se un besoin naturel plus grand que l’amour. Je dirai que les deux phénomènes sont liés et pourtant parallèle : Un point centrale bien plus important que la situation et qui est lié au phénomène du paranormal hasard ; il s’agit de la vie. Un moment de création m’amène
à dire une éthique sur la situation de l’Homme : « De jeunes gens émergent très tôt dans l’aspect du religieux dans le Commonwealth, L’Afrique, L’Amérique et L’Asie. Ainsi, ces jeunes gens se retrouvent sur l’aspect d’une création lié à l’ordre auquel il appartient. Ils sont là bien plus que pour convertir, ils sont là pour amener la bonne parole vers le sacrifice. Ces convictions sont dues au fait à deux phénomènes liés au fait des choses du détachement de l’esprit sur le corps pour permettre à la raison d’oublier la souffrance due au fait d’apporter une éducation qu’elle soit vulgaire et réel.

Ainsi, l’homme ne peut apporter qu’un aspect des choses de l’événement sans pour autan donner réponse à l’adepte et au citoyen. Un doux parfum lié au mélange pourrait permettre pour certaines Loges, Sectes ou Démons une part de réponse pour permettre l’avènement de leur statut. Aucune forme d’intelligence ne peut exister au sein même de son travail, des douleurs dû au fait d’apporter un équilibre à son couple : Car dans cette forme de fanatisme, c’est l’épouse qui se révèle aussi meurtrière de son enfant que puisse l’être son mari qui lui aussi est composant et composé de cet armée de la raison et de l’âme : Le fantasme n’est pas une prohibition, l’épouse n’est plus une femme. Il ne faut pas vivre cela comme un engrenage.
Mais, la trahison est tout comme l’amour, un acte de présence de la vie humaine.

Mais pour le dictateur, c’est la faim qui l’intéresse mais pas le peuple. La pomme de terre a sauvé beaucoup de monde, sans elle, la sécurité sociale serait moins humaine : La pomme de terre devrai être inclus dans le service public et de santé. Cette loi s’appliquera dans l’espace et sur la lune. L’importance est que cela devra être soumis aux parlements d’état et de région.
Le droit de grève n’est pas remis en cause ; dans l’espace, il faut se faire entendre : L’homme applique la loi dans l’écoute du peuple et des tributs qui peuple son existence et ses villes. Mais, le clergé n’est pas coupable et innocent et il doit accepter le fait d’être un acteur et de plus d’avoir joué des coudes et des responsabilités. Cela doit cesser dans la république et je pense que juger la retraite par l’abandon : Et bien, il y a crime si il s’agit bien de celui qui a car l’usurpateur d’autrefois doit être jugé et pas assassiner. Car, la femme de l’autre n’était plus à ses yeux, et il n’est plus le seul.

Le clergé a toujours dit que celui qui parle au souhait d’être jugé deviendra à l’image de ce qu’il est réellement au plus secret de lui-même : Cette phrase est Yanis.
L’anarchiste qui crache sur son dieu ne l’est plus : il est autoritaire et affectueux et on peut critiquer l’homme et ses crimes. Cette phrase est de Yanis.
La femme ne l’est plus quand le père disparaît : Dote ou vote. Je maudirai celui qui parlera de ma fille comme d’un jouet. Je bénirai et je chérirais les enfants de mes fils et de mes filles. Je serai clément devant la situation mais mon fils, l’homme n’est pas une femme. Reconnais les tiens et ne sépare pas ta femme de ses parents. Dieu, l’éternel le veut ainsi. Soit gardien et veille sur le grenier qui est l’avenir de l’homme et de chacun. Ses mots sont là pour donner vie à cette justice de l’eau qu’il a promis aux tributs des fils d’Abraham. La loi basée sur la loi de la transpiration et des soins du sang. Je ne veut pas polémiquer mais l’alcool au volant est tout comme une simple étourderie qui provoque le fait de tuer : Cela n’est pas un faible mot mais durant la guerre frères de la terre et des pèlerinages qui s’en soucis. L’Inde est un mystère et le Pakistan est un verrou. Je souhaite que les chypriotes disent oui au référendum pour permettre à des frères séparés depuis tant d’années de refaire naître l’espoir de dire que la justice de l’eau se fera sans attentat. On doit respecter la solitude et le fait de devoir s’adresser aux sciences, aux prophètes et à l’éternel ». Le sort décida autrement mais le courage ne quitta pas mes veines : La République de l’olivier et la justice de l’eau vont harmoniser le monde contre les Tyrans et les milices.

Je ne pourrai lutter plus longtemps contre ma fatigue et ce qui sera écrit et qui constituera la suite de ces mots dans ce livre viendra du Demain : Alpha et Omega, ainsi est l’éternel.

Je me lève à cinq heures du matin pour aller travailler à Ramonville saint Agne, je parle des républiques d’Israël et de la Palestine. Je parle de l’Iran et de ses maudites caricatures. La peur se lit dans les yeux mais leurs cœurs sont armés de courage et de volonté. Ils expriment mal leur volonté mais aucun d’entre eux ne refusent le destin qui leur tend les mains… C’est qu’en principe, la loi orale devait se transmettre exclusivement de bouche à oreille : La loi orale est, Torah Chébeal Pé, la loi de la bouche… Ainsi, j’ai appris que le Talmud de Jérusalem a de tout temps été considéré comme inférieur à son homologue babylonien. Moins souvent recopié, il a été négligé par les grands commentateurs. Sa première édition imprimée fût l’œuvre de Bomberg (ou Bamberg) en 1524 à Venise, à partir d’un unique manuscrit (celui de Leyde, aujourd’hui conservé à la bibliothèque de cette ville). Une autre édition, apparemment fondée sur plusieurs manuscrits, vit le jour à Amsterdam, Ville natal de Spinoza et de son éthique. Au dix-neuvième siècle, le talmud de Jérusalem fut également publié à Jitomir et à Vilna par les soins dans cette ville de la famille Rom. Mais, on peut dire que d’une façon générale, les éditions du talmud de Jérusalem ont été si peu nombreuse parce que les savants qui travaillaient sur elle : Et que ces éditions posaient un lourd et grave problème.
Nous n’en possédons actuellement qu’une trentaine. On prétend et on affirme qu’elles ne peuvent se mesurer à celles du talmud de Babylone, tant dans leur précision que dans la qualité de leurs commentaires : Le rabbin Adin Steinsalltz prétends même que le Talmud de Jérusalem attends son rédempteur.

Voilà un lourd fardeau, il est immense mais je dirai se proverbe Français et Anglais : « Si les paroles s’envolent, les écrits demeurent ». Un premier aspect de notre réalité montre que les enfants d’Abraham se déchirent entre Frère et fils tel Horus et Seth, les égyptiens. Les sages savent la certitude de la loi orale, c'est-à-dire la Michnah et qui donne aux talmuds leurs caractères uniques et sacrés… Je ne suis pas raciste et ne considère aucun homme comme inférieur : Le coran est un Talmud arabe et islamique. Je sors de cette affirmation et je reviens vers le Midrach ainsi nous pourrions tous le devenir : enfants de Dieu. Ainsi il y a un aspect du vouloir et de la rédemption sans renier la femme qui est la votre et qui êtes sien à ses yeux.
Il fallait plus d’une génération pour mener cette œuvre à terme. Mais, la volonté d’un Homme surpasse les égarements de la Haine… Je pense toujours et encore à cette république de l’olivier, ami et fraternelle vers la République du Cèdre ou le Liban. Bien plus qu’un rêve, il s’agit d’une volonté qui pousse cette idée à devenir la réalité de l’Homme.

Bien sur je me soumettrai à cela, et mes compagnons de travail vous le diront : « Il connaît la loi. Un modèle élémentaire relativement simple sert de base pour l’examen et permet de tirer des déductions ou de vérifier si l’on n’est pas éloigné de la question fondamentale en s’égarant, par une abstraction de la pensée et de la réflexion, vers des problèmes obscurs.
Alors oui bien sur, mais par Jérusalem ; il n’est pas arabe et juif… C’est un français catholique. La faiblesse de toutes pensées, mais on sort de son sujet, abstraite, athée ou croyante repose sur le fait qu’elle a crée constamment de nouveaux mots et nouveaux concepts. C’est pourquoi, nous ne trouverons jamais de termes abstraits dans le talmud de Babylone. Attention, comme ceux-ci ne peuvent être définis qu’en faisant appel à des termes également abstrait, on ne peut jamais savoir s’ils sont totalement éloigné du sujet ou s’ils ont encore un sens concernant le problème traité. Il fait son travail, aime rire avec l’un et l’autre mais il ne rapporte pas les faits : il applique une loi… Mais, son rire prouve qu’il n’est pas un bavard ou un rapporteur, on le surnomme la chouette : Aussi grinçant qu’une porte de justice ;
Il est soumis aux lois naturelles et de la mort ».

Après avoir effectué l’œuvre de mon travail, je monte en salle de pause où je déjeune avec mes compagnons de travail. Malgré le présent, tout le passé résonne en mon cœur, nous partageons le café et le rire. C’est l’orgueil et la jalousie qui trahisse l’amitié. La présence est une démonstration qui révèle encore une ardente recherche de vérité. On tente souvent, lorsque nous détenons le pouvoir, de parvenir à des degrés de certitudes, qui ne peuvent en général être atteint qu’en Mathématiques : On raconte qu’un sage fit un jour une remarque qui révélait du mépris pour une méthode halakhique totalement rejetée. Après qu’on eut exposé la logique interne de la méthode, il se rendit sur les tombes de ses auteurs pour leur demander de lui pardonner de les avoir offensées. Les Sages ou le travail ne se contentent pas et ne se bornent pas à prouver par la méthode la plus simple qu’une explication est raisonnable ou hautement probable.

Après un bon café, je dois quitter mon travail : Je dois aller écrire comme le sommeil me réclame. Je brûle d’écrire. Je me rappelle du passé où est le présent de la réalité… ?

Dans la voiture, je pense mais devant le papier, qui va l’emporter : Quelle réalité va prendre mouvement dans le mécanisme de la Situation… ?

Oui… Tout comme la femme, je glisse de la situation vers la Réalité. Il y a une douleur qui abrite mon corps mais l’esprit est tout comme le masculin enfin presque : Une femme masque la fièvre de sa pensée et elle incarne la volupté de la résistance humaine. Je pense alors à deux grands amis : Antoine et Sylvie.

Elle s’efforce de prouver la validité de ses conclusions ; chère Sylvie, je pense à lui : Sans que puisse planer l’ombre d’un doute et sans que puisse subsister aucune autre possibilité d’explication. Pourtant, Sylvie, lorsque un rabbin a proposé une œuvre et preuve raisonnable et bien, un autre sage (voir le rabbin lui-même) va se mettre à rechercher une autre solution possible au même problème : Et, alors le rabbin doit devenir philosophe ; et si le philosophe doit mourir ; pour être compréhensif il devra être un poète ou sinon il sera soumis à une critique de la Réalité Absolue car il aura plongé dans la fatigue ou l’orgueil.

J’oubli le temps et m’évalue au choc : Nous sommes dans l’ère de la Distance. Et pourtant, une forme apparaît dans le contraire de l’homme. Il a des distances et c’est alors qu’apparaît le phénomène de vitesse. Le mouvement est en mesure de pieds, de pouce ou de kilomètres.
Ainsi on ne peut être critique que de soi-même ; celui qui croira lire cela en mes mots ; et bien il m’a très mal lu : Il y a un phénomène universitaire mais en aucun cas on ne doit mélanger la recherche de vérité à l’orgueil… La vérité de l’homme peut se tromper mais l’orgueil de l’Homme peut tricher : La justice n’est pas une boule de cristal ; et la boule de cristal n’est qu’un futur superflue…

(A suivre) Le 2 Juillet 2008


Ecrit de
TAY
La chouette effraie

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