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 The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.

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yanis la chouette




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MessageSujet: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:09

Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band is the eighth studio album by the English rock band the Beatles. Released on 1 June 1967, it was an immediate commercial and critical success, spending 27 weeks at the top of the albums chart in the United Kingdom and 15 weeks at number one in the United States. Time magazine declared it "a historic departure in the progress of music" and the New Statesman praised its elevation of pop to the level of fine art.[1] It won four Grammy Awards in 1968, including Album of the Year, the first rock LP to receive this honour.

In August 1966, the Beatles permanently retired from touring and began a three-month holiday from recording. During a return flight to London in November, Paul McCartney had an idea for a song involving an Edwardian era military band that would eventually form the impetus of the Sgt. Pepper concept. Sessions for what was to become the Beatles' eighth studio album began on 24 November in Abbey Road Studio Two with two compositions inspired from their youth, "Strawberry Fields Forever" and "Penny Lane", but after pressure from EMI, the songs were released as a double A-side single and were not included on the album.

In February 1967, after recording "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band", McCartney suggested that the Beatles should release an entire album that would represent a performance by the fictional Sgt. Pepper band. This alter ego group would give them the freedom to experiment musically. During the recording sessions, the band endeavoured to improve upon the production quality of their prior releases. Knowing they would not have to perform the tracks live, they adopted an experimental approach to composition, writing songs such as "With a Little Help from My Friends", "Lucy in the Sky with Diamonds" and "A Day in the Life". Producer George Martin and engineer Geoff Emerick's innovative recording of the album included the liberal application of sound shaping signal processing and, fulfilling a request from John Lennon, the use of a 40-piece orchestra performing aleatoric crescendos. Recording was completed on 21 April 1967. The cover, depicting the band posing in front of a tableau of celebrities and historical figures, was designed by the British pop artists Peter Blake and Jann Haworth.

Sgt. Pepper is regarded by musicologists as an early concept album that advanced the use of extended form in popular music while continuing the artistic maturation seen on the Beatles' preceding releases. It has been described as one of the first art rock LPs, aiding the development of progressive rock, and credited with marking the beginning of the Album Era. An important work of British psychedelia, the album incorporates a range of stylistic influences, including vaudeville, circus, music hall, avant-garde, and Western and Indian classical music. In 2003, the Library of Congress placed Sgt. Pepper in the National Recording Registry, honouring the work as "culturally, historically, or aesthetically significant".[2] That same year, Rolling Stone magazine ranked it number one in its list of the "500 Greatest Albums of All Time". As of 2011, it has sold more than 32 million copies worldwide, making it one of the best-selling albums in history. Professor Kevin J. Dettmar, writing in the Oxford Encyclopedia of British Literature, described it as "the most important and influential rock and roll album ever recorded".[3]

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Dernière édition par yanis la chouette le Mar 4 Oct à 10:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:09

La mort de l'État.

" La privatisation du monde affaiblit la capacité normative des États. Elle met sous tutelle les parlements et les gouvernements. Elle vide de leur sens la plupart des élections et presque toutes les votations populaires. Elle prive de leur pouvoir régulateur les institutions publiques. Elle tue la loi.
De la République, telle que nous l'avons héritée de la Révolution française, il ne reste désormais plus qu'un spectre."
- Jean Ziegler -
Publié en 2003 !

Réponses sur un autre avenir que la Terreur de Robespierre, la Restauration des Bourbons et la Dictature des Napoléons...

Sur les bords d'un fleuve, le Destin des nids nous lient à la coexistence et à la plus grande diversité. Sound of Scotland : Sean Connery et TAY, fleuve d’Écosse et surnom de Monsieur Tignard Yanis "Kounak" Cyril.

et

Certains éléments font un moment de solitudes. Cela aboutit à la chaîne de la chance. Désespérément aveuglette pour celui qui voudrait conduire son troupeau à l'abri d'une averse. Revenir aux quotidiens de monsieur tout le monde permettrai de sauver l'éthique du secourisme et de ses installations humaines autonomes et établis selon la date de la société civile et établit dans un écosystème élaboré sur l'existence du soi et du développement durable dans l'harmonie de l'espace. S'adapter à la syntaxe de la synthèse sans sombrer dans l'esclavage d'une barbarie, d'une idéologie et d'un mensonge.

et

Le feu soulève la poussière et permet lorsque il est naturel de faire revivre tout un système naturel oublié et donc méconnu: Surtout chez les insectes, les plus de six pattes et infiniment petit que ce soit dans les terres arides et humides. Nous , Scorpions connaîssont cette arme et ce remède lié à la mort et à la vie. L'eau, le feu, la terre et l'air réunis deviennent acier, hydrocarbure et poussières d'étoiles. Je médite sur les océans de lave et rumine sur les falaises infini des montagnes: Souligne le Dragon au visage de Novembre.

et

Le droit Français est de donner une situation sereine à ces citoyennes et citoyens dans le travail, la santé et le transport: Le Secourisme.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.

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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:10

Enquête DIVAVaccination : les généralistes prennent la parole
Linda Sitruk
| 29.09.2016

Alors que la concertation citoyenne engagée par la ministre de la Santé pour relancer le processus de vaccination en France touche bientôt à sa fin, la SFMG prend la parole et monte au créneau pour faire entendre la voix des généralistes dans ce processus. Sur la base des résultats de son enquête DIVA qui a analysé les facteurs influençant l’engagement des médecins dans la vaccination, elle énonce trois recommandations susceptibles d’aider le praticien à s’engager plus avant. Une démarche qui devrait trouver un écho. Dans un entretien accordé au « Généraliste », le Pr Alain Fisher, coordinateur de la concertation, place le généraliste en première ligne.

S’il fallait encore une preuve pour dénoncer la défiance de notre population à l’égard de la vaccination, une très récente enquête internationale conduite par les chercheurs du projet « Confiance dans les vaccins » de la London School of Hygiene and Tropical Medicine s’en est chargée. Elle révèle que la France se distingue des autres pays européens par une plus grande défiance envers les vaccins. Selon cette étude, quatre Français sur dix estiment en effet que les vaccins ne sont... que... hum...
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:10

3 October 2016

Oceans might not be thought of as magnetic, but they make a tiny contribution to our planet’s protective magnetic shield. Remarkably, ESA’s Swarm satellites have not only measured this extremely faint field, but have also led to new discoveries about the electrical nature of inner Earth.

The magnetic field shields us from cosmic radiation and charged particles that bombard Earth from the Sun. Without it, the atmosphere as we know it would not exist, rendering life virtually impossible.

Scientists need to learn more about our protective field to understand many natural processes, from those occurring deep inside the planet, to weather in space caused by solar activity. This information will then yield a better understanding of why Earth’s magnetic field is weakening.

Although we know that the magnetic field originates in different parts of Earth and that each source generates magnetism of different strengths, exactly how it is generated and why it changes is not fully understood.
Earth's protective shield

This is why, in 2013, ESA launched its trio of Swarm satellites.

While the mission is already shedding new light on how the field is changing, this latest result focuses on the most elusive source of magnetism: ocean tides.

When salty ocean water flows through the magnetic field, an electric current is generated and this, in turn, induces a magnetic response in the deep region below Earth’s crust – the mantle. Because this response is such a small portion of the overall field, it was always going to be a challenge to measure it from space.

Last year, scientists from the Swiss Federal Institute of Technology, ETH Zurich, showed that if it could be measured from space – never done before – it should also tell us something about Earth’s interior. However, this all remained a theory – until now.

Thanks to Swarm’s precise measurements along with those from Champ – a mission that ended in 2010 after measuring Earth’s gravity and magnetic fields for more than 10 years – scientists have not only been able to find the magnetic field generated by ocean tides but, remarkably, they have used this new information to image the electrical nature of Earth’s upper mantle 250 km below the ocean floor.
Magnetic field sources

Alexander Grayver, from ETH Zurich, said, “The Swarm and Champ satellites have allowed us to distinguish between the rigid ocean ‘lithosphere’ and the more pliable ‘asthenosphere’ underneath.”

The lithosphere is the rigid outer part of the earth, consisting of the crust and upper mantle, while the asthenosphere lies just below the lithosphere and is hotter and more fluid than the lithosphere.

“Effectively, ‘geo-electric sounding from space’, this result is a first for space exploration,” he continues.

“These new results are important for understanding plate tectonics, the theory of which argues that Earth’s lithosphere consists of rigid plates that glide on the hotter and less rigid asthenosphere that serves as a lubricant, enabling plate motion.”

Roger Haagmans, ESA’s Swarm mission scientist, explained, “It’s astonishing that the team has been able to use just two years’ worth of measurements from Swarm to determine the magnetic tidal effect from the ocean and to see how conductivity changes in the lithosphere and upper mantle.
Swarm constellation over Earth

“Their work shows that down to about 350 km below the surface, the degree to which material conducts electric currents is related to composition.

“In addition, their analysis shows a clear dependence on the tectonic setting of the ocean plate. These new results also indicate that, in the future, we could get a full 3D view of conductivity below the ocean.”

Rune Floberghagen, ESA’s Swarm mission manager, added, “We have very few ways of probing deep into the structure of our planet, but Swarm is making extremely valuable contributions to understanding Earth’s interior, which then adds to our knowledge of how Earth works as a whole system.”

The research paper was published in Science Advances on 30 September.
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:10

Solar System and Beyond
http://www.nasa.gov/content/planets-moons-and-dwarf-planets

La série se déroule en 2517, à une époque où l'humanité a abandonné une Terre surpeuplée aux ressources épuisées pour coloniser de nouvelles planètes et lunes qui ont été terraformées pour accueillir de nouvelles colonies. La série ne révèle pas si ces corps célestes sont tous localisés dans le même système stellaire, se contentant de préciser que le système de propulsion du Serenity est gravitationnel. Le film Serenity affirme, lui, que toutes les planètes et lunes sont regroupées dans un seul vaste système stellaire, et les documents de production du film indiquent qu'il n'y a pas de voyage supraluminique dans cet univers.

Les personnages font occasionnellement référence à la « Terre-qui-fut » et le film raconte que, bien avant les événements de la série, une importante population a émigré de la Terre vers un nouveau système stellaire dans des vaisseaux générationnels7 : « La Terre-qui-fut ne pouvait plus supporter notre nombre, car nous étions si nombreux ». Après un trajet si long qu'une génération entière a vécu à l'intérieur des vaisseaux spatiaux, les migrants se sont établis dans ce nouveau système stellaire comportant « des dizaines de planètes et des centaines de lunes ». L'écogenèse d'une quarantaine de nouveaux mondes a été entreprise : les premières planètes terraformées sont Londinium (pour Londres), Sihnon (pour Sino, ou chinois), puis Osiris. Sur ces planètes centrales, la vie est agréable, l'espérance de vie est de 120 ans, le taux d'analphabétisme est de 6 %.

Les colonies extérieures, en revanche, n'ont souvent reçu aucun soutien supplémentaire dans la construction de leurs civilisation, passée la phase initiale de terraformation. La conséquence de cette situation est que de nombreuses planètes et lunes externes ont des environnements secs et inhospitaliers, particulièrement adaptés au style western de la série.

Avant l'époque de la série, les planètes centrales s'étaient regroupées et avaient formé l'Alliance avec pour capitales Sihnon et Londinum, régie par un parlement et pouvant exercer sa volonté grâce à un conseil militaire ; les planètes extérieures conservant leur indépendance, jusqu'à ce que l'Alliance, dans un élan hégémonique, décide d'appliquer les mêmes règles à tous. La guerre dévastatrice qui s'ensuit dure six ans, voyant finalement la victoire de l'Alliance qui annexe tous les mondes jusque-là indépendants, après des affrontements sur des planètes comme Persephone, Shadow et Hera qui sont le théâtre de combats féroces. Shadow, où est né le jeune volontaire indépendantiste Malcolm Reynolds, personnage principal de Firefly, est dévastée cinq ans après qu'il a rejoint les « Manteaux bruns » (surnom donné aux indépendantistes ; Browncoats en anglais).


EU, Move Asylum-Seeking Children Out of Deplorable Detention in Greece!
http://www.thepetitionsite.com/fr/743/555/008/eu-move-asylum-seeking-children-out-of-deplorable-detention-in-greece/?taf_id=29528575&cid=fb_na

By: Susan V
Target: President of the European Commission Jean-Claude Juncker

In violation of Greek and International Law, unaccompanied migrant children are being detained in Greece under deplorable conditions.

Last week Human Rights Watch released a report documenting the routine lock up of children in "small, overcrowded, and unhygienic detention or jail cells for weeks and months," where there is little access to "basic care and services." Not only are the conditions unsanitary, adds HRW, sometimes these children who have fled from violence face more violence from police or from being held in cells with unrelated adults.

In addition to the already excessive time Greek law allows these children to be detained before being transferred to a shelter, HRW found some children were held even longer. One teen detainee reported that he "slept with rats," and another said he was held with adults who did drugs. A few of the children reported that they had been abused by the police.

Greece told HRW that it had to detain the children for their protection, but who could argue that anyone, especially children, need this kind of "protection"? To its credit, however, Greece has asked the EU to "make all unaccompanied children eligible for relocation," but the report says EU rejected that plea.

Sign this petition to insist the EU speed up the transfer of asylum seekers detained in Greece, as UN's High Commissioner for Refugees, Filippo Grandi has suggested.

Firefly est une série télévisée de space western américaine en 14 épisodesNote 1, créée par le scénariste et réalisateur Joss Whedon avec sa société de production Mutant Enemy. Whedon en a été le producteur exécutif avec Tim Minear.

L'action se déroule au XXVIe siècle, en 2517, après l'installation des humains dans un nouveau système stellaire, et suit les aventures de l'équipage renégat du Serenity, un vaisseau de classe Firefly. L'histoire dépeint les neuf personnages vivant sur le Serenity. Whedon a résumé la série comme « neuf personnes regardant l'obscurité de l'espace et voyant neuf choses différentes1. » Firefly explore ainsi les vies de ces personnes qui pour la plupart ont combattu dans le camp perdant d'une guerre civile et qui maintenant vivent en marge de la société, faisant partie d'une culture pionnière existant sur les franges de leur système stellaire. Dans ce futur, les deux seules superpuissances restantes, les États-Unis et la Chine, ont fusionné pour former le gouvernement central, appelé l'Alliance, dont la culture est une fusion des deux. Selon la vision de Whedon, « rien ne changera dans le futur : la technologie progressera, mais nous aurons toujours les mêmes problèmes politiques, moraux et éthiques qu'aujourd'hui2. »
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:11

La série comme le film tirent leur nom du type de vaisseau dans lequel vivent les personnages : en effet, le Serenity est un vaisseau de classe Firefly, qui ressemble de manière générale à une luciole (« firefly », en anglais), et dont la section arrière, ressemblant à un abdomen bioluminescent d'insecte, s'éclaire durant les phases d'accélération. Le vaisseau lui-même est nommé d'après la bataille de la Serenity Valley, à laquelle le sergent Malcolm Reynolds et son second Zoe Alleyne ont participé dans le camp perdant. Dans l'épisode Pilleurs d'épave, il est révélé que cette bataille est celle, décisive, qui a provoqué la défaite finale des Indépendantistes.

Au cours de la série, l'Alliance est montrée gouvernant le système stellaire via l'organisation centralisée des planètes « centrales », à la suite de son succès dans l'unification de toutes les colonies sous un seul gouvernement. Les commentaires audio du DVD suggèrent que l'Alliance est composée de deux principales planètes centrales, l'une où la culture occidentale est prédominante, l'autre étant pan-asiatique, ce qui justifie le mélange d'influences linguistiques et visuelles de la série. Si les planètes centrales sont sous contrôle ferme de l'Alliance, les planètes et lunes extérieures ressemblent au Far West américain du XIXe siècle, avec une très faible autorité gouvernementale. Les colons et réfugiés des mondes extérieurs ont une liberté relative par rapport au gouvernement central mais manquent des équipement de haute technologie qui existent sur les mondes centraux. De plus, les zones les plus excentrées du système (« the black ») sont habitées par les Ravageurs (en anglais Reavers), une horde de nomades cannibales devenus sauvages et bestiauxNote 3.

Les protagonistes de la série vivent dans ces mondes des marges, cherchant à échapper à l'influence de l'Alliance. L'épisode La Panne montre comment après la fin de la guerre, un « Browncoat » (partisan du camp indépendantiste), Malcolm Reynolds, achète un vieux vaisseau de transport qu'il appelle Serenity pour pouvoir continuer à vivre là où l'Alliance n'a encore que peu d'influence. Avec l'aide de Zoe Alleyne, son second, qui a combattu à ses côtés durant la guerre, il engage un équipage et se met à vivre de boulots plus ou moins légaux : contrebande, transport de fret ou bien charter ; pour Reynolds, le plus important est de continuer à voler et de rester libre.

L'une des intrigues principales de la série tourne autour de River Tam et son frère Simon. River est une enfant prodige, qui a servi de cobaye pour des expériences menées sur son cerveau par des scientifiques de l'Alliance, au sein d'une institution secrète gouvernementale. En conséquence, elle se montre schizophrène et entend souvent des voix. On apprend plus tard qu'elle possède en fait des capacités télépathiques. Simon abandonne sa carrière prometteuse de chirurgien dans un des meilleurs hôpitaux des mondes centraux pour la sauver de l'Alliance et ils deviennent tous deux des fugitifs. Dans le premier épisode de la série, Les Nouveaux Passagers, Simon embarque en tant que passager payant sa place et fait entrer River cachée dans une caisse. Whedon commente à ce sujet dans un commentaire DVD de l'épisode que toutes les séries qu'il crée ont pour thème la construction d'une cellule familiale8. Dans le dernier épisode, Objet volant identifié, le caractère « fracturé » de River est finalement redevenu entier, en partie parce que les autres l'ont acceptée dans la « famille » du vaisseau8.
Éléments caractéristiques de la série

La série mélange des éléments de space opera et de western, montrant l'avenir de l'humanité d'une manière différente de la plupart des programmes de science-fiction contemporains, notamment en ne montrant aucune bataille spatiale importante. Firefly se déroule dans un avenir multi-culturel, résultant de la fusion de la culture occidentale et des cultures d'Asie orientale, avec une division significative entre riches et pauvres. À la suite d'une alliance sino-américaine, le mandarin standard est la seconde langue courante. Il est utilisé dans les publicités et les personnages jurent souvent en mandarin. Selon le commentaire DVD de l'épisode Les Nouveaux Passagers, cela est dû au fait que la Chine et les États-Unis sont les deux superpuissances qui se sont étendues dans l'espaceNote 4,8.

Dans l'Église catholique romaine, l’indulgence (du latin indulgere, « accorder ») est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché déjà pardonné.

Le Code de droit canonique consacre aux indulgences le chapitre IV du titre IV portant sur le sacrement de pénitence. Le canon 992 définit l'indulgence comme : « la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l'action de l'Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints ». Cette définition est tirée de l'encyclique Indulgentiarum doctrina de Paul VI et reprise dans le Catéchisme de l'Église catholique au point 1471 suivie d'une explication.

L'ensemble des indulgences est présenté dans l'Enchiridion des indulgences publié par la Pénitencerie apostolique. Bien que toutes n'y puissent figurer.

On peut cerner la notion par :

son effet : remise des peines temporelles restant à satisfaire pour des péchés remis ;
sa forme : un acte de piété, de charité, de dévotion, etc., qui est substitué désormais aux extrêmes rigueurs pénitentielles exigées dans les premiers temps de l'Église ;
sa nature : l'Église se considérant gestionnaire en quelque manière du dépôt des mérites acquis par les saints et dispensatrice de la satisfaction du Christ.


Le jargon utilisé de la série comporte aussi des termes non utilisés dans la culture contemporaine, comme une adaptation de termes modernes, voire carrément des nouveaux mots. Par exemple, « shiny » est fréquemment utilisé à la place de « cool », et « gorram » comme juron. Le chinois écrit et parlé ainsi que le dialecte du far west est également employé. Un article sur la série commente que « les dialogues sont une puréeNote 5 bizarre de plaisanteries, de patois old timey de western, et de bribes de chinois4 ».

Tim Minear et Joss Whedon ont indiqué deux scènes qui, à leur sens, décrivent particulièrement clairement l'ambiance de la série8. L'une est dans le pilote d'origine, Les Nouveaux Passagers, quand Mal mange dans son assiette avec des baguettes et une tasse en étain occidentale et l'autre dans le second pilote L'Attaque du train, quand Mal est projeté à l'extérieur d'un bar au travers d'une fenêtre holographique9. Le making of du coffret DVD explique que le plan final du générique (où le Serenity vole au-dessus d'une horde de chevaux) comme une tentative de capturer « tout ce que vous avez besoin de comprendre sur la série en cinq secondes ».

L'un des points d'achoppement entre Whedon et la Fox était le ton de la série, surtout au sujet du personnage principal Malcolm Reynolds. La Fox a fait pression sur Whedon pour rendre Mal plus « jovial », car ils craignaient qu'il soit trop sombre dans le pilote d'origine, surtout au moment où il suggère qu'il pourrait envoyer Simon et River mourir dans le vide par le sas. De plus, la Fox n'était pas contente que la série montre des « moins-que-rien » qui « étaient écrasés par la politique » plutôt que les décideurs politiques eux-mêmes8,10.

Les indulgences sont dénoncées d'abord par John Wyclif (1320-1384) et Jan Hus (1369-1415), qui remettent en cause les abus. Parmi les abus ultérieurs, on peut citer l'indulgence accordée en 1506 pour quiconque aiderait à la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre. C'est également l'époque du scandale lié au dominicain Johann Tetzel, chargé en 1516-1517 de vendre les indulgences au nom d'Albert de Brandebourg, archevêque de Mayence, intéressé à la vente par une commission de 50 % promise par la Curie. On lui attribue alors le slogan : « Sobald das Geld im Kasten klingt, Die Seel’aus dem Fegfeuer springt » (« aussitôt que l'argent tinte dans la caisse, l'âme s'envole du Purgatoire »). La pratique des indulgences est donc de plus en plus perçue comme une forme de corruption au cours du XVIe siècle.
L'Antéchrist vu par Lucas Cranach l'Ancien : le pape vendant des indulgences

Martin Luther attaque, quant à lui, le principe même de la pratique dans ses 95 thèses de Wittenberg : selon lui, seul Dieu peut justifier les pécheurs. Il dénonce à la fois les indulgences pour les âmes du Purgatoire (thèses 8–29) et celles en faveur des vivants (thèses 30–68). Dans le premier cas, les morts étant morts, ils ne sont plus tenus par les décrets canoniques — à terme, c'est le Purgatoire lui-même qui est remis en cause. À ce sujet, Luther s'élève également contre le marchandage des indulgences et accuse l'Église de profiter de la peur de l'Enfer : « Ils prêchent l'homme, ceux qui disent qu'aussitôt tintera l'argent jeté dans la caisse, aussitôt l'âme s’envolera [du Purgatoire] » (thèse 27). Dans le deuxième cas, Luther souligne que la repentance seule vaut rémission des peines, sans nul besoin de lettres d'indulgence. Au contraire, selon lui, l'indulgence détourne les pécheurs de leur véritable devoir, la charité et la pénitence. La « querelle des Indulgences » est donc l'une des causes du schisme entre catholiques et protestants.

À l'époque des Lumières, Voltaire peut encore consacrer l'article « Expiation » des Questions sur l'Encyclopédie (1770-1772) à l'histoire et à la critique de la pratique. Il en retrace correctement l'origine aux « Barbares qui détruisirent l'Empire romain » et accuse le pape Jean XXII qui, selon lui, « faisait argent de tout », d'avoir appliqué le raisonnement aux péchés : « Après avoir ainsi composé avec les hommes, on composa ensuite avec Dieu ». Cependant, la critique pèse surtout sur les abus qui entachent la pratique, et se teinte de gallicanisme : Voltaire accuse cette tarification de ne pas avoir été approuvée par un concile.
Après la Réforme

L'Église catholique mettra, à la suite de la Réforme, un frein aux abus les plus criants. Ainsi, Léon X, dans sa condamnation de Luther, rappelle la distinction entre rémission de la peine temporelle et rémission du péché à proprement parler. Néanmoins, la pratique perdure jusqu'à nos jours, encadrée d'abord par la Congrégation des indulgences, créée par Clément VIII (1592–1605) et intégrée à la Curie romaine par Clément IX en 1669 — ses compétences sont transférées en 1908 au Saint-Office puis en 1917 à la Pénitencerie apostolique, qui en a toujours la charge.

Jusqu'au concile Vatican II, les paroissiens comportent encore, dans le chapitre consacré aux prières, une section sur les indulgences. Ainsi, le Paroissien des fidèles publie une liste d'invocations indulgenciées : les invocations « Mon Jésus, miséricorde ! » ou « Cœur agonisant de Jésus, soyez mon amour » correspondent à 100 jours de pénitence, tandis que « Saint Joseph, patron de la bonne mort, priez pour nous » équivaut à 300 jours
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:11

L'indulgence aujourd'hui

La doctrine des indulgences a été rappelée par le concile Vatican II puis la constitution apostolique Indulgentiarum doctrina de Paul VI, reprise dans le Code de droit canonique de 1983. Dans le Catéchisme de l'Église catholique de 1992 (§ 1471–1479), l'Église réaffirme son droit à octroyer les indulgences, « en vertu du pouvoir de lier et de délier qui lui a été accordé par le Christ Jésus » (§ 1478). Elle précise que l'indulgence libère seulement de la « peine temporelle » du péché et non de la « peine éternelle » — c'est-à-dire de la privation de la « vie éternelle », de la communion avec Dieu. De nouveau, elle rappelle que l'indulgence est accordée au pécheur non pas en vertu de ses pénitences seules, mais de la communion des saints.

Si la pratique est moins courante que par le passé, elle subsiste clairement : ainsi, le Catéchisme recommande toujours, avec l'aumône et les œuvres de pénitence, l'usage des indulgences en faveur des défunts (§ 1032). La principale indulgence est accordée à l'occasion du jubilé, dont elle est l'« un des éléments constitutifs » selon Jean-Paul II (bulle d'indiction Incarnationis mysterium, § 9.1). C'est à l'occasion du jubilé de l'an 2000 que la Pénitencerie apostolique a jugé bon de rappeler les conditions d'acquisition de l'indulgence. Dans tous les cas — indulgence plénière ou partielle —, le fidèle doit être en « état de grâce ».

Pour l'indulgence plénière, dont l'obtention est limitée à une fois par jour, sauf péril de mort, il doit3 :

avoir le désir de gagner l'indulgence ;
se détacher complètement du péché, même véniel ;
se confesser dans les vingt jours, environ, avant ou après l’œuvre indulgenciée ;
communier dans les vingt jours, environ, avant ou après l’œuvre indulgenciée ;
prier selon les intentions indiquées par le pape, ou prier aux intentions du pape ;
accomplir l'action à laquelle est attachée l'indulgence dans le temps prescrit (si l'indulgence est attachée à un jour ou une période particuliers).

Si ces actions ne sont que partiellement remplies, ou que le fidèle n'a pas les dispositions du cœur requises, l'indulgence n'est que partielle.

Il est également rappelé que l'indulgence ne peut être appliquée qu'à soi-même ou aux « âmes du Purgatoire » (par mode de suffrage), et non à d'autres personnes vivantes.
Accord luthéro-catholique sur la justification par la foi

En 1999, le Vatican a signé avec la Fédération luthérienne mondiale l'accord luthéro-catholique sur la justification par la foi. Les deux confessions manifestaient leur accord sur ce principe que seule la foi sauve.

Lors du jubilé de l'an 2000, l'Église catholique a attribué des indulgences, malgré les critiques des protestants4. La doctrine catholique des indulgences reste donc un point de friction avec les confessions chrétiennes protestantes. Pour l'Église catholique, la pratique des indulgences ne concerne que la remise des « peines temporelles » et ne remet donc pas en question la doctrine de la justification.
Quelques actes auxquels est attachée une indulgence plénière
Pour soi-même ou les défunts (par suffrage)

réciter le chapelet dans une église seul ou à plusieurs.
adorer le Saint-Sacrement5 pendant une demi-heure au moins. [réf. souhaitée]
une demi-heure de lecture de la Bible.
recevoir la bénédiction papale urbi et orbi, à Pâques, à Noël, ou lors de l'élection d'un nouveau pape, même par des moyens audiovisuels.
participer (dans un esprit de pèlerinage) aux Journées Mondiales de la Jeunesse (2011)
Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui participe dévotement, dans une église ou un oratoire, au chant ou à la récitation solennelle de :

1° l’hymne Veni Creator (" Viens Esprit Saint "), le premier de l’an (1er janvier) pour implorer l’aide divine pour tout le cours de l’année, ou encore en la solennité de la Pentecôte ; 2° l’hymne Te Deum (" A toi Dieu "), le dernier jour de l’année, en action de grâces à Dieu pour tous les bienfaits reçus tout au long de l’année6.
Uniquement pour les défunts

Visiter un cimetière pour y prier pour les défunts. Indulgence gagnable quotidiennement entre le 1er et le 8 novembre.

Plusieurs dévotions (liées à un saint, au Christ, au Sacré Cœur, etc.) ont aussi, par décret des papes, l'effet d'accorder une ou plusieurs indulgences après l'accomplissement quotidien d'une action, comme la récitation d'une prière.
Voir aussi
Articles connexes

Dimanche de la divine miséricorde
Pénitencerie apostolique
Réforme protestante
Accord luthéro-catholique sur la justification par la foi
Œcuménisme
Commerce des indulgences

Bibliographie

Jean Favier Philippe Levillain (dir.), Dictionnaire historique de la papauté, Paris, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-618577) ;
Émile Jombart, « Indulgences », Dictionnaire de droit canonique, Letouzey et Ané, Paris, vol. 5, 1950, p. 1331–1352 ;
Charles Journet, « La théologie des indulgences », Documentation catholique 63 (1966), col. 1885-1886 ;
Bertrand de Margerie, Le Mystère des indulgences, Paris, Lethielleux, 1999 ;
Manuel des indulgences - normes et concessions, Ed. P. Lethielleux ;
(de) Niklaus Paulus, Geschichte des Ablasses im Mittelalter, vom Ursprung bis zur Mitte des 14. Jahrhunderts, Paderborn, 2 vol., 1922–1923 ;
(la) Pénitencerie apostolique, Enchiridion indulgentiarum, Libreria Editrice Vaticana, 1999, 4e édition lire en ligne.

Liens externes

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les indulgences, sur Wikimedia Commons

Indulgentiarum doctrina
Rappel à caractère général sur les indulgences par la Pénitencerie apostolique
Autre document de synthèse de la Pénitencerie apostolique
Incarnationis mysterium, bulle d'indiction du jubilé de l'an 2000
Article « Expiation » du Dictionnaire philosophique de Voltaire
Texte du Communiqué commun officiel sur Port Saint-Nicolas.
Interview du père Daniel Moulinet (professeur de Théologie à l’Université Catholique de Lyon)

Notes et références

↑ Blair 2010, p. 13.
↑ Paroissien des fidèles, Desclée & Co, 1929, p. 17.
↑ http://www.vatican.va/roman_curia/tribunals/apost_penit/documents/rc_trib_appen_pro_20000129_indulgence_fr.html [archive]
↑ Dernier numéro de « Actualité des Religions », juste avant le rachat par le groupe Le Monde, Chronique de Geoffroy de Turckheim
↑ Année eucharistique : Indulgence plénière [archive] Article paru sur le site de l'Œuvre des Retraites de la Fraternité Saint-Pierre, article non-daté, consulté le 12 juin 2014
↑ (Enchiridion, § 26)

Bibliographie

(en) Ann M. Blair, Too much to know : Managing Scholarly Information before the Modern Age, New Haven, Yale University Press, 2010, 397 p. (ISBN 9780300165395)
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:12

Save Pygmy Elephants from Extinction! Tell PepsiCo to Stop Using Conflict Palm Oil Now!

By: Lacey Kohlmoos
Target: PepsiCo Chairperson and CEO, Indra Nooyi

There are only an estimated 1,500 Borneo pygmy elephants left in the world. Unless we do something now to stop the deforestation that has robbed them of their native habitat, they will be gone within decades.

Borneo pygmy elephants are smaller and rounder than the other Asian elephants. They have big ears and tails that are so long they sometimes drag on the ground. They are also a lot less aggressive than other elephants, prefering to roam the dense tropical forests of Malaysian Borneo than have anything to do with humans.

But in the last 40 years, half of the forest where the elephants live has been cut down for palm oil plantations. As a result, the friendly little pygmy elephants have come into greater contact with humans. And it hasn't gone well. They've been accidentally caught in snares laid by plantation workers for small game, but also purposefully hurt by palm oil plantation owners who consider them pests. In 2013, 14 pygmy elephants were poisoned by plantation owners. The only survivor of the herd was a three-month-old baby named Kejora who now lives in a wildlife sanctuary.

Vous l'ignorez: certains des plus profond républicains haïssent Trump et ses fils pour les massacres d'eléphants et autres qu'ils engendrent

PepsiCo uses a staggering 457,200 metric tons of palm oil every year for products such as Quaker Chewy Granola Bars, Lay's potato chips, and Cheetos. As one of the largest snack food companies in the world, they have the power to significantly reduce the demand for palm oil and help save the Borneo pygmy elephants from extinction. All they have to do is follow the lead of companies like Kellogg's and Mars, and stop using conflict palm oil.

While PepsiCo has said that it is commited to using sustainable palm oil, they haven't actually done anything to back up their commitment. But if we want to save the Borneo pygmy elephants, we need them to follow through on their promises.
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:12

La Bulgarie interdit le port du voile intégral dans les lieux publics

Le Parlement bulgare a adopté, vendredi, une loi interdisant « le port dans les lieux publics de vêtements dissimulant partiellement ou complètement le visage », alors que le pays enregistre une montée du salafisme.

Le Monde.fr avec AFP | 30.09.2016 à 22h06 • Mis à jour le 01.10.2016 à 07h37

Le Parlement bulgare a adopté, vendredi 30 septembre, une loi interdisant le port du voile intégral en public, devenant, avec la France et la Belgique, l’un des rares Etats européens où une telle disposition est en vigueur.

La nouvelle législation « interdit le port dans les lieux publics de vêtements dissimulant partiellement ou complètement le visage », sauf s’il est imposé par des raisons de santé ou par le caractère de la profession exercée. Les mosquées sont affranchies de cette interdiction. Les sanctions prévues sont une amende de 200 leva (100 euros) pour une première infraction, et de 1 500 leva (750 euros) pour chaque infraction suivante.
Montée du salafisme

La Bulgarie, majoritairement orthodoxe, compte environ 13 % de musulmans, issus des minorités turque et rom. Le voile intégral n’y était pas porté avant la montée en puissance récente de quelques prédicateurs salafistes comme Ahmed Moussa.

La ville de Pazardjik (dans le centre du pays), où le niqab a fait son apparition pour la première fois dans le quartier rom il y a trois ans, avait devancé la loi en avril en interdisant le port du voile intégral dans la commune. Huit femmes y ont été sanctionnées à ce jour et quatre autres villes se sont dotées d’une réglementation similaire.

L’adoption de la loi, à un mois de l’élection présidentielle du 6 novembre, a provoqué les vives protestations du parti de la minorité turque MDL, qui a reproché aux autres partis de « semer l’intolérance religieuse ». Les trente députés du MDL ont boycotté le vote.
Amnesty International réagit

Le gouvernement minoritaire de centre droit de Boïko Borissov a en revanche bénéficié du soutien d’une formation nationaliste, le Front patriotique, auteur de la proposition de loi. Celle-ci prévoyait initialement des peines de prison et la privation d’aides sociales pour les porteuses du voile intégral.

L’organisation non gouvernementale Amnesty International a vivement réagi, déclarant que « cette loi fait partie d’une tendance inquiétante d’intolérance, de xénophobie et de racisme en Bulgarie ». « Les femmes en Bulgarie devraient être libres de s’habiller à leur convenance et de porter la burka ou le niqab en tant qu’expression de leur identité et leur foi », a souligné vendredi le directeur Europe d’Amnesty.

et

Du latin indulgentia (« bienveillance, complaisance ») qui devint à l’époque classique « remise de peine, pardon » puis en bas latin « pardon des péchés ».
indulgence \ɛ̃.dyl.ʒɑ̃s\ féminin

Facilité à excuser et à pardonner les fautes, les défauts.
Mais ce qui, à meilleur droit, peut surprendre, c'est que le coup d’État ait pu trouver des juges enclins à l'indulgence, et même des admirateurs, non-seulement dans la partie du peuple la moins instruite, la plus aisée à abuser, la plus disposée à se passionner pour tout ce qui a les apparences de la force, mais encore dans des classes plus élevées, à qui l'on était certainement fondé à supposer un esprit plus clairvoyant, un sens plus droit et plus ferme. — (Charles Dunoyer, Le second empire et une nouvelle restauration, V.1, 1864, p.222)
Lorsque Maximilien demandait un comité de justice, le principe de la terreur était triomphant, et le parti de l'indulgence en très-faible minorité : […]. Au contraire Tallien se prononçait pour la justice, à une époque où les terroristes avaient perdu leur ancien pouvoir, et où presque tous les esprits étaient portés à l'indulgence. — (Philippe Le Bas, France: Annales historiques, T.2, 1843, p.415)
(Religion catholique) (Souvent au pluriel) Rémission des peines que les péchés méritent, accordée par l’Église sous certaines conditions.
Il y a encore un moyen de satisfaire à Dieu, qui consiste à gagner les indulgences. Les indulgences sont instituées pour relâcher la rigueur des peines temporelles dues au péché. — (M. Gousset, Instructions sur le rituel, V.2, 3e édit., 1839, p.337)
Le trafic des indulgences, qui devenait toujours plus intolérable, ne causa pas moins de préjudice à la cour romaine. Les pontifes français […] dispensèrent, à un prix excessif, toutes sortes de permissions scandaleuses. — (Emile Guers, Histoire abrégée de l'Église de Jésus-Christ, 1850, p.320)
"Luther met en cause l’automatisme de l'indulgence, le fait de payer comme une contravention après avoir commis un péché", explique Pierre-Olivier Léchot, professeur d’histoire moderne à la faculté de théologie protestante de Paris..— (Cécile HOYEAU – Les 95 thèses de Luther - Journal La Croix, p. 14, 11-12 octobre 2014)

Dérivés

indulgence plénière
indulgencier
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:12

clameur \kla.mœʁ\ féminin

Grand cri, cris confus de plusieurs personnes réunies.
Le bruit dans l’intérieur du château, bruit occasionné par les apprêts de la défense, devint plus considérable, et se changea en tumulte et en clameurs de plus en plus assourdissantes. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
La clameur fut si forte et si unanimement vocifératrice, qu'il fallut, malgré le froid, ouvrir les portières, car on ne s'entendait plus. — (Octave Mirbeau, Paysage d'hiver, dans La vache tachetée, 1918)
La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. — (Léo Ferré, Préface à Poètes..vos papiers!, 1956)
Quelle clameur justifiée une telle décision eût soulevée dans une démocratie où l'on avait le sentiment fondé que les classes riches étaient ménagées par le fisc! — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
(Figuré) — Tous deux durent revenir trois fois dans la clameur des cuivres et s'incliner devant la rampe, face au public dont les bravos, du haut en bas de la salle, crépitaient sans faiblir. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
(Figuré) Injure, outrage.
Et voilà notre poissarde qui s'échauffe, emplit l'air de ses clameurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
La clameur publique, L’indignation publique, manifestée de quelque manière que ce soit.

Traductions
[Enrouler ▲]±

Allemand : Geheul (de)
Anglais : clamour (en), clamor (en)
Espagnol : alarido (es)
Espéranto : kriego (eo)
Hébreu ancien : זְעָקָה (*), צְעָקָה (*)
Ido : klamado (io)
Latin : clamor (la) masculin
Néerlandais : gil (nl), krijs (nl), schreeuw (nl)
Papiamento : gritu (*)
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:13

Un châtiment est un traitement violent qui est infligé en réponse à une attitude considérée comme répréhensible, immorale ou déplacée. Il consiste à imposer quelque chose de désagréable à une personne, dans le but de la rappeler à l'ordre et de la dissuader de conserver ce type d'attitude.

Il est infligé par l'autorité supérieure à l'égard de ceux qu'elle gouverne. Par exemple, un État avec ses citoyens, une armée avec ses prisonniers, un employeur avec ses employés, un enseignant avec ses élèves, un parent avec ses enfants ou un maître avec son animal de compagnie.

Motivations

Le châtiment (ou juridiquement la sanction) est motivé soit par le désir d'enseigner par la contrainte soit par la volonté de punir. La première motivation est illustrée par l'adage de la langue française « Qui aime bien, châtie bien ». La seconde explique les décisions de condamner un coupable à la peine de mort.
Châtiment corporel et châtiment moral

Il en existe deux grandes familles : corporel et moral. Le premier consiste à marquer le corps du châtié ; le second à placer le châtié dans une situation psychologiquement pénible.

Le premier peut être une simple marque sans conséquence à long terme telle qu'une gifle, mais peut aller jusqu'à l'exécution d'une peine de mort, parfois accompagné d'un supplice en public.

De même, le second peut être une privation légère ou une humiliation grave, par exemple l'obligation pour un prisonnier d'effectuer des actes interdits par sa religion.
Une marque de culture

La perception du châtiment par un groupe social est directement liée à la perception que ce groupe a de la faute, de sa prévention, voire sa réparation. Le châtiment est généralement gradué en fonction de la faute. C'est cette graduation qui varie selon les cultures et les époques. Le châtiment est compris de manière différente par les cultures judéo-chrétiennes, arabes et asiatiques. Au sein de la religion chrétienne il arrive que le niveau de châtiment, pour une même faute, diffère entre catholique et protestant. En Occident, le châtiment a évolué de l'Antiquité au XXIe siècle.

L'Antiquité voit la peine réflexive (en) souvent utilisée (coupable puni par un châtiment corporel par là même où il a fauté afin d'empêcher la récidive) : les condamnés comme incendiaires sont brûlés vifs, les voleurs ou ceux qui portent des coups ont la main coupée, le blasphémateur ou celui qui commet le crime de lèse-majesté par la parole a la langue coupée, les récidivistes ont l'essorillement, ablation totale ou partielle de l'oreille1.

Au Moyen Âge, la torture est aussi bien utilisée en tant que châtiment que pour obtenir des aveux. À partir du XIIIe siècle, la prison en tant que châtiment répressif et « thérapeutique » se développe par les lois séculières (roi, villes qui prescrivent l'enfermement dans les prisons laïques, de la geôle au cul-de-basse-fosse)2 mais aussi par le droit canon (enfermement dans les monastères), l'Église romaine n'ayant pas le droit de prononcer des peines capitales.

Dans Des délits et des peines publié en 1764, Cesare Beccaria fonde le droit pénal moderne en privilégiant la proportionnalité de la peine au délit. Il juge « barbare » la pratique de la torture et la peine de mort, et recommande de prévenir le crime plutôt que de le réprimer, amorçant ainsi le premier mouvement abolitionniste3. Pour les petits délits et contraventions, il recommande le système des amendes à la place des châtiments.

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

châtiment, sur le Wiktionnaire

Michel Foucault, Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 1975
Valérie Toureille, Crime et châtiment au Moyen Âge : Ve - XVe siècle, Seuil, 2013

Articles connexes

Sanction scolaire
Châtiment corporel
Châtiment moral
Les Châtiments est un recueil de poèmes satiriques de Victor Hugo

et, il y a

Le mot sanction est employé originellement en droit, mais son usage s'est étendu à la sociologie et aux sciences de l'éducation.

Il désigne à l'origine une confirmation faite par une autorité, qui peut être une autorité supérieure (roi, chef d'État) mais aussi le peuple vu comme société.

Il s'applique plus spécialement à la conséquence, positive ou négative, d'un comportement. C'est alors une peine infligée à ceux qui transgressent les normes, et une récompense accordée à ceux qui s'y conforment de manière exemplaire.

Sanction sociale

La sanction sociale, plus ou moins institutionnalisée, actualise les normes sociales et est constitutive du contrôle social.
Sanction éducative

La sanction éducative est l'acte par lequel un individu réputé légitime valide ou invalide les dires ou les actions d'un second individu - généralement un mineur - dont on considère qu'il est sous la responsabilité du premier. La sanction est relative aux normes de la situation sociale dans laquelle elle se situe : règles juridiques, cadres moral ou éthique pour sa version négative, idéaux et critères de valorisation pour sa version positive.
La sanction scolaire est une conséquence, positive ou négative, que l'enseignant applique à l'élève en fonction des actes de ce dernier.

Significations juridiques

La sanction est l'acte par lequel l'autorité supérieure approuve des textes et leur donne un caractère exécutoire : voir l'article sanction royale ;
Le mot de sanction est parfois employé pour certains de ces actes, voir l'article Pragmatique Sanction ;
La sanction est aussi une conséquence juridique d'une attitude ou d'un comportement. Elle peut être positive (le diplôme sanctionne la réussite à l'examen), mais elle est le plus souvent négative. En fonction de la nature du droit qui a été violé, on distingue les sanctions civiles, les sanctions administratives et les sanctions pénales
Pour la sanction pénale, voir sanction pénale en France
Pour la notion de sanction disciplinaire, voir droit disciplinaire en France.
En droit international public, on parle également de sanction pour les mesures prises par un État ou par la communauté internationale envers un autre État et pouvant se traduire par un embargo ou même par le recours à la force armée.

Bibliographie

Herbert Hart, The Concept of Law, Oxford University Press, London, 1961;
Gerd Spittler, Norm und Sanktion. Untersuchungen zum Sanktionsmechanismus, Walter, Olten-Freiburg, 1967;
Norberto Bobbio, Sanzione, Novissimo Digesto, UTET, Torino, XVI, Torino, 1969, 530-540;
Niklas Luhmann, Rechtssoziologie, Rowohlt, Reinbek bei Hamburg, 1972;
Ota Weinberger, Der Sanktionsbegriff und die pragmatische Auswirkung gesellschaftlicher Normen, in H. Lenk, Hrsg., Normenlogik, Verlag Dokumentation, Pullach bei München, 1974, 89-111;
Lawrence M. Friedman, The Legal System. A Social Science Perspective, Russel Sage Foundation, New York, 1975;
Norberto Bobbio, Dalla struttura alla funzione. Nuovi studi di teoria del diritto, Comunità, Milano, 1977;
Vilhelm Aubert, On Sanctions, in “European Yearbook in Law and Sociology”, 1977, 1-19;
Hans Kelsen, Allgemeine Theorie der Normen, Manzsche Verlags- und Universitätsbuchhandlung, Wien, 1979;
F. D’Agostino, Sanzione, "Enciclopedia del diritto", XLI, Giuffrè, Milano, 1989, 303-328;
Ota Weinberger, Rechtslogik, Duncker & Humblot, Berlin, 1989;
Charles-Albert Morand, Sanction, “Archives de Philosophie du droit”, XXXV, 1990, 293-312;
Heike Jung, Sanktionensysteme und Menschenrechte, Haupt, Bern-Stuttgart-Wien, 1992;
Juan Carlos Bayon, Sanction, Dictionnaire encyclopédique de théorie et de sociologie du droit, L.G.D.J., Paris, 1993, 536-540;
Realino Marra, Sanzione, "Digesto delle discipline privatistiche. Sezione civile", UTET, Torino, XVIII, 1998, 153-61.
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:13

Synopsis

La série comme le film tirent leur nom du type de vaisseau dans lequel vivent les personnages : en effet, le Serenity est un vaisseau de classe Firefly, qui ressemble de manière générale à une luciole (« firefly », en anglais), et dont la section arrière, ressemblant à un abdomen bioluminescent d'insecte, s'éclaire durant les phases d'accélération. Le vaisseau lui-même est nommé d'après la bataille de la Serenity Valley, à laquelle le sergent Malcolm Reynolds et son second Zoe Alleyne ont participé dans le camp perdant. Dans l'épisode Pilleurs d'épave, il est révélé que cette bataille est celle, décisive, qui a provoqué la défaite finale des Indépendantistes.

Au cours de la série, l'Alliance est montrée gouvernant le système stellaire via l'organisation centralisée des planètes « centrales », à la suite de son succès dans l'unification de toutes les colonies sous un seul gouvernement. Les commentaires audio du DVD suggèrent que l'Alliance est composée de deux principales planètes centrales, l'une où la culture occidentale est prédominante, l'autre étant pan-asiatique, ce qui justifie le mélange d'influences linguistiques et visuelles de la série. Si les planètes centrales sont sous contrôle ferme de l'Alliance, les planètes et lunes extérieures ressemblent au Far West américain du XIXe siècle, avec une très faible autorité gouvernementale. Les colons et réfugiés des mondes extérieurs ont une liberté relative par rapport au gouvernement central mais manquent des équipement de haute technologie qui existent sur les mondes centraux. De plus, les zones les plus excentrées du système (« the black ») sont habitées par les Ravageurs (en anglais Reavers), une horde de nomades cannibales devenus sauvages et bestiauxNote 3.

Les protagonistes de la série vivent dans ces mondes des marges, cherchant à échapper à l'influence de l'Alliance. L'épisode La Panne montre comment après la fin de la guerre, un « Browncoat » (partisan du camp indépendantiste), Malcolm Reynolds, achète un vieux vaisseau de transport qu'il appelle Serenity pour pouvoir continuer à vivre là où l'Alliance n'a encore que peu d'influence. Avec l'aide de Zoe Alleyne, son second, qui a combattu à ses côtés durant la guerre, il engage un équipage et se met à vivre de boulots plus ou moins légaux : contrebande, transport de fret ou bien charter ; pour Reynolds, le plus important est de continuer à voler et de rester libre.

L'une des intrigues principales de la série tourne autour de River Tam et son frère Simon. River est une enfant prodige, qui a servi de cobaye pour des expériences menées sur son cerveau par des scientifiques de l'Alliance, au sein d'une institution secrète gouvernementale. En conséquence, elle se montre schizophrène et entend souvent des voix. On apprend plus tard qu'elle possède en fait des capacités télépathiques. Simon abandonne sa carrière prometteuse de chirurgien dans un des meilleurs hôpitaux des mondes centraux pour la sauver de l'Alliance et ils deviennent tous deux des fugitifs. Dans le premier épisode de la série, Les Nouveaux Passagers, Simon embarque en tant que passager payant sa place et fait entrer River cachée dans une caisse. Whedon commente à ce sujet dans un commentaire DVD de l'épisode que toutes les séries qu'il crée ont pour thème la construction d'une cellule familiale8. Dans le dernier épisode, Objet volant identifié, le caractère « fracturé » de River est finalement redevenu entier, en partie parce que les autres l'ont acceptée dans la « famille » du vaisseau8.
Éléments caractéristiques de la série

La série mélange des éléments de space opera et de western, montrant l'avenir de l'humanité d'une manière différente de la plupart des programmes de science-fiction contemporains, notamment en ne montrant aucune bataille spatiale importante. Firefly se déroule dans un avenir multi-culturel, résultant de la fusion de la culture occidentale et des cultures d'Asie orientale, avec une division significative entre riches et pauvres. À la suite d'une alliance sino-américaine, le mandarin standard est la seconde langue courante. Il est utilisé dans les publicités et les personnages jurent souvent en mandarin. Selon le commentaire DVD de l'épisode Les Nouveaux Passagers, cela est dû au fait que la Chine et les États-Unis sont les deux superpuissances qui se sont étendues dans l'espaceNote 4,8.

Le jargon utilisé de la série comporte aussi des termes non utilisés dans la culture contemporaine, comme une adaptation de termes modernes, voire carrément des nouveaux mots. Par exemple, « shiny » est fréquemment utilisé à la place de « cool », et « gorram » comme juron. Le chinois écrit et parlé ainsi que le dialecte du far west est également employé. Un article sur la série commente que « les dialogues sont une puréeNote 5 bizarre de plaisanteries, de patois old timey de western, et de bribes de chinois4 ».

Tim Minear et Joss Whedon ont indiqué deux scènes qui, à leur sens, décrivent particulièrement clairement l'ambiance de la série8. L'une est dans le pilote d'origine, Les Nouveaux Passagers, quand Mal mange dans son assiette avec des baguettes et une tasse en étain occidentale et l'autre dans le second pilote L'Attaque du train, quand Mal est projeté à l'extérieur d'un bar au travers d'une fenêtre holographique9. Le making of du coffret DVD explique que le plan final du générique (où le Serenity vole au-dessus d'une horde de chevaux) comme une tentative de capturer « tout ce que vous avez besoin de comprendre sur la série en cinq secondes ».

L'un des points d'achoppement entre Whedon et la Fox était le ton de la série, surtout au sujet du personnage principal Malcolm Reynolds. La Fox a fait pression sur Whedon pour rendre Mal plus « jovial », car ils craignaient qu'il soit trop sombre dans le pilote d'origine, surtout au moment où il suggère qu'il pourrait envoyer Simon et River mourir dans le vide par le sas. De plus, la Fox n'était pas contente que la série montre des « moins-que-rien » qui « étaient écrasés par la politique » plutôt que les décideurs politiques eux-mêmes8,10.

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Moi, TAY La chouette effraie, Fyrefly, Luciole ou Mouche de Feu, çà m'as appris à voir ce que Lot n'as pas su voir dans Sodome et Gomore, que tant tout bien réside un mal et que dans un mal réside un bien; Il y a du bien dans le bien et du mal dans le mal; Celui qui laisse un membre de l'équipage derrière lui dans son propre intéret n'as rien à faire sur mon navire. c'est pas de moi, c'est de Malcolm Reynolds (« Mal »), capitaine du Serenity. J'ai toujours pensé de cette manière et même si le capitaine du Titanic à commis une erreur sur ce fameux record: Il a eu la décense de sombrer dans son navire car il est responsable d'une erreur mais pas de la globalité des évenements et en cela, il reste un homme d'Honneur et de Principe. Je vous le cojur mes ami"e"s Irlandais, Africains et Chinois.

Ecrit de
TAY
La chouette effraie
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:13

In November 1966, during a return flight to London from Kenya, where he had been on holiday with Beatles tour manager Mal Evans, McCartney had an idea for a song that eventually formed the impetus of the Sgt. Pepper concept.[15] His idea involved an Edwardian-era military band, for which Evans invented a name in the style of contemporary San Francisco-based groups such as Big Brother and the Holding Company and Quicksilver Messenger Service.[21] In February 1967, McCartney suggested that the Beatles should record an entire album that would represent a performance by the fictional band.[22] This alter ego group would give them the freedom to experiment musically. He explained: "I thought, let's not be ourselves. Let's develop alter egos."[23] Martin remembered:

"Sergeant Pepper" itself didn't appear until halfway through making the album. It was Paul's song, just an ordinary rock number ... but when we had finished it, Paul said, "Why don't we make the album as though the Pepper band really existed, as though Sergeant Pepper was making the record? We'll dub in effects and things." I loved the idea, and from that moment on it was as though Pepper had a life of its own.[24]

In 1966, the American musician and bandleader Brian Wilson's growing interest in the aesthetics of recording and his admiration for both record producer Phil Spector's Wall of Sound and the Beatles' album Rubber Soul resulted in the Beach Boys' Pet Sounds LP, which demonstrated his production expertise and his mastery of composition and arrangement.[25][nb 1] The author Thomas MacFarlane credits the release with influencing many musicians of the time, with McCartney in particular singing its praises and drawing inspiration to "expand the focus of the Beatles' work with sounds and textures not usually associated with popular music".[29] McCartney thought that his constant playing of the album made it difficult for Lennon to "escape the influence", adding: "It's very cleverly done ... so we were inspired by it and nicked a few ideas."[30][nb 2] Martin stated: "Without Pet Sounds, Sgt. Pepper never would have happened ... Pepper was an attempt to equal Pet Sounds."[32][nb 3]

Freak Out! by the Mothers of Invention has also been cited as having influenced Sgt. Pepper.[34] According to the author Philip Norman, during the Sgt. Pepper recording sessions McCartney repeatedly stated: "This is our Freak Out!"[35] The music journalist Chet Flippo states that McCartney was inspired to record a concept album after hearing Freak Out!, considered the first rock concept album.[36][34][nb 4]
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:14

Si « Le Généraliste » était paru en 1899Un hôpital flottant à New York
Alain Létot
| 03.10.2016




Le journal médical anglais, « The Lancet », a donné une intéressante description d’un navire-hôpital, entretenu à New York par une des associations de charité de cette ville, l’Union de Saint-Jean (St-John’s Guild). Ce bateau possède à l’arrière du pont inférieur deux salles contenant quinze hamacs et un lit ? Sur ce même pont se trouvent plusieurs cabines où se donnent des bains, douches, tubs, etc., à l’eau froide. Sur le pont supérieur, les femmes et les enfants restent à respirer l’air pur de la mer, si nécessaire pour de pauvres gens vivant toujours entassés dans cette grande ville de New York, très froide l’hiver et très chaude l’été. Les tout jeunes enfants reçoivent du lait pasteurisé ou stérilisé, tandis que ceux plus âgés prennent au milieu du jour un solide repas composé de ragoût et de pain avec du lait comme boisson.

Le personnel du bateau comprend un directeur, un capitaine, un médecin, deux surveillantes et une vingtaine d’infirmières et d’aides. Ce navire fait six fois par semaine une tournée en mer, de 9 heures du matin à cinq heures et demie du soir, et porte, pendant la belle saison, dans un seul voyage, jusqu’à 1 000 personnes, lesquelles sont admises sur la présentation d’un certificat délivré par un médecin et valable pour un ou plusieurs jours, selon le cas.

Disons enfin que, dans l’année 1896, on a ainsi promené en mer 16 934 femmes et 29 370 enfants, et, depuis l’année 1875 jusqu’aujourd’hui environ 800 000 personnes. L’éloquence de ces chiffres est bien la meilleure preuve de l’utilité d’œuvres de ce genre.

(« La Gazette médicale de Paris », 1899)
Source : Legeneraliste.fr
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:14

l’Union de Saint-Jean (St-John’s Guild).
À Alep, des hôpitaux bombardés, le droit humanitaire bafoué
Coline Garré
| 03.10.2016



Le plus grand hôpital des quartiers rebelles d'Alep a été bombardé ce samedi 1er octobre, pour la deuxième fois cette semaine. Selon la Syrian American Medical Society (SAMS) qui la gère, deux barils d'explosifs ont frappé cette structure, la plus grande du secteur où vivent 250 000 personnes, dont 100 000 enfants. « Il y a des informations sur l'utilisation d'une bombe à fragmentation », indique Adham Sahloul, un responsable de cette ONG.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) fait état d'un mort. Et de 220 depuis le début de l'offensive militaire du régime syrien et de son allié russe sur Alep Est, le 22 septembre. Il ne resterait plus que 6 structures hospitalières dans les quartiers rebelles, selon la SAMS, 4 selon Médecins du monde (MDM), tandis que les réserves d'eau et de nourriture sont extrêmement basses. Le 20 septembre, quatre membres de l'équipe médicale de l'Union des organisations de secours et de soins médicaux (UOSSM) ont été tués dans l'attaque du centre médical de Khan Touman. Un cinquième membre, un infirmier, est décédé des suites de ses blessures quelques jours plus tard.

L'ONU reconnaît que les habitants des quartiers devenus lignes de front subissent « la plus grave catastrophe humanitaire jamais vue en Syrie » ; « un niveau de sauvagerie qu'aucun humain ne devrait avoir à supporter », selon les mots de Stephen O'Brien, coordonnateur des secours d'urgence (OCHA) de l'ONU. Le conflit syrien a déjà fait 300 000 morts depuis 2011. Le président du Parlement européen Marin Schulz a condamné une « attaque abjecte contre l'hôpital d'Alep », la qualifiant de « crime de guerre ». Médecins sans frontières (MSF) a appelé Damas et Mouscou à mettre fin au « bain de sang ».

L'attaque contre l'hôpital « ne vient que confirmer l'urgence absolue d'une cessation des hostilités à Alep et d'un accès des populations civiles à l'aide humanitaire » a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.

Une trentaine de médecins résistent, des « braves » selon MDM

« Nous, Médecins du Monde, sommes tous des Médecins d'Alep », s'écrie dans les colonnes du « Monde » MDM. « La trentaine de médecins héroïques qui ont survécu et qui sont restés est dans l'impossibilité d'exercer des soins adaptés. Les blessés affluent, emmenés par des proches ou par les volontaires des "casques blancs" qui à chaque bombardement se ruent pour les sortir des gravats et leur apporter les premiers secours », décrivent la présidente de MDM le Dr Françoise Sivignon, le Dr Gérard Pascal et Fyras Mawazini, responsables de la mission Syrie, et les membres Julien Bousac et Quentin Peiffer.

Sous leur plume, se lit un exercice impossible et dangereux de la médecine de guerre : des opérations réalisées à même le sol, des amputations de sauvetage sans anesthésie, le manque de médicaments, de poches de sang, d'appareils, d'électricité, d'essence, et la vie sous les bombes. « Ces médecins, ces braves, se résignent à sauver ceux qui ont le plus de chance de survivre pendant que d'autres meurent sous leurs yeux », écrit l'ONG, qui dénonce « une guerre qui ne respecte plus aucune règle », « une escalade de la violence qui se fait en toute impunité ».

Multiplication des agressions contre les hôpitaux

De son côté, MSF a dénoncé la multiplication des agressions contre des hôpitaux en particulier en Syrie et au Yémen, un an après le bombardement de son hôpital à Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, où périrent 42 personnes, dont 14 personnels de santé.

« Au cours de l'année écoulée, nous avons enregistré 77 attaques contre des établissements médicaux soutenus ou opérés par MSF en Syrie et au Yémen : c'est sans précédent. Les hôpitaux font désormais partie du champ de bataille », s'est insurgée dimanche 2 octobre à Kaboul la présidente de l'organisation Meinie Nicolai. « En Syrie, les attaques contre les centres médicaux accueillant des civils et contre les ambulances sont systématiques », poursuit-elle.

Si la bavure de Kunduz a fait l'objet d'une enquête de la part de l'armée américaine, qui a reconnu une « erreur », la plupart de ces incidents meurtriers ne sont jamais suivis d'investigations, relève encore MSF. L'ONG est en cours de négociations avec les autorités pour reprendre son travail à l'hôpital de Kunduz.
Source : Lequotidiendumedecin.fr
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:15

Zoe Washburne

Née le 15 février 2484 à bord d'un vaisseau1, Zoe a combattu sous les ordres du sergent Malcolm Reynolds dans le camp indépendantiste durant la Guerre d'Unification et continue à le suivre maintenant qu'il est capitaine d'un vaisseau de transport. Elle partage sa conviction dans la corruption de l'Alliance et veut la liberté des planètes extérieures. Loyale envers son commandant et dangereuse guerrière, Zoe est la seule de l'équipage de Mal à l'appeler régulièrement « sir », un vestige de leur passé militaire. Elle fait une confiance inconditionnelle à Mal, mais a déjà parfois désobéi à ses ordres.

Zoe a épousé Wash, le pilote du Serenity, peu après qu'il eut rejoint l'équipage, bien qu'elle ait d'abord émis des réserves lors de son recrutement, affirmant qu'il l'ennuyait.

Bien que le style de vie de Zoe et Wash soit très dangereux, leur mariage se porte bien. Wash devient cependant jaloux de la proximité entre son épouse et Mal2. Zoe et Wash ont parlé d'avoir des enfants ensemble mais ce dernier est tué durant les événements du film Serenity. Il est cependant révélé dans le comic Serenity: Float Out que Zoe est enceinte de Wash, et elle accouche d'une petite Emma dans la mini-série de comics Serenity: Firefly Class 03-K64 - Leaves on the Wind.

Dans le livre Firefly: The Official Companion, le créateur de Firefly écrit que le nom de famille de Zoe avant son mariage était Alleyne (au moins à l'époque de la Guerre d'Unification) et qu'elle a pris le nom de Washburne après son mariage. Cela est confirmé dans une scène supprimée de Serenity, où un affichage la liste sous le nom de Caporal Zoe Alleyne. Dans le documentaire Re-Lighting the Firefly, son nom est donné comme Zoe Warren, qui est apparemment une version utilisée à un moment de l'écriture du film mais changée avant sa sortie.

Au moment de la bataille de la Serenity Valley, Zoe avait atteint le rang de Caporal. Elle et le Sergent Malcolm Reynolds ont été les seuls survivants de leur section dans cette bataille.
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Inara Serra est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Elle est jouée par Morena Baccarin.

Née à la fin du XXVe siècle sur Sihnon, Inara est une Compagne, c'est-à-dire une prostituée de haute distinction ayant une licence officielle d'une Guilde approuvée par l'Alliance, dont les prestations sont coûteuses et codifiées et qui sélectionne les clients qu'elle accepte de recevoir. Dans la société de l'Alliance, les Compagnons font partie de l'élite sociale, et tiennent souvent compagnie aux riches et aux puissants. Il y a un important cérémonial et une ritualisation entourant leurs services, qui s'étendent au-delà des relations sexuelles pour entretenir le bien-être psychologique et émotionnel de leurs clients.

À la fin de la série télévisée Firefly, la plupart de ce que les spectateurs savent à propos des Compagnes vient d'Inara elle-même et de quelques conversations avec et à propos d'autres Compagnes ou de femmes ayant subi la formation de cette guilde. Ces sources suggèrent que l'entraînement des Compagnes inclut la grâce physique et sociale, une pratique artistique et la psychologie. Les Compagnes choisissent elles-mêmes leurs clients et ceux qui se révèlent indélicats sont bannis des services de la guilde. Inara a plusieurs clients réguliers à travers les mondes de l'Alliance et prend aussi bien des clients masculins et féminins, bien que la plupart de ses clients sont des hommes.

Inara, une bouddhiste, était une étoile montante dans la Maison des Compagnons quand elle a soudain et inexplicablement tout laissé derrière elle pour voyager dans la bordure extérieure. Elle a laissé entendre qu'elle « voulait voir l'univers », bien qu'il soit fortement sous-entendu qu'elle avait d'autres raisons. Huit mois avant les événements du pilote Les Nouveaux Passagers, elle loue une des navettes du Serenity, ce qui lui fournit à la fois un moyen de transport planétaire et un lieu de travail. Bien qu'elle ait au début déplu à Malcolm Reynolds en affirmant avoir soutenu l'unification durant la guerre1, ils ont depuis tous les deux développé une attirance l'un pour l'autre, à laquelle ils résistent, officiellement pour des raisons professionnelles, et qui s'exprime sous forme de moqueries et parfois de querelles blessantes. Mal insulte constamment son choix de carrière mais se montre offensé quand d'autres le font, et il frappe notamment un client d'Inara dans l'épisode Le Duel, disant à celle-ci « Je ne respecte peut-être pas ton travail, mais il ne te respecte pas toi. »

Inara montre dans cet épisode une certaine maîtrise de l'escrime. Dans le film Serenity, elle prouve également qu'elle a reçu un entraînement d'arts martiaux et qu'elle sait se servir d'un arc et de flèches. Une scène proposée du film devait montrer Inara en train d'expliquer le maniement de l'arc aux autres filles de la maison des Compagnes, mais cette idée a été retirée car elle apparaissait trop comme une « Wonder Woman »2

Une intrigue secondaire concernant Inara était en arrière-plan de la série sans avoir pu être développée avant son annulation. Joss Whedon, dans le commentaire audio DVD de l'épisode pilote, explique que la seringue qu'Inara sort de sa boîte lors de la rencontre avec le vaisseau des Ravageurs n'est pas pour le suicide. Plus tard, dans l'épisode La Panne, lorsque Simon dit qu'il ne veut pas mourir sur le vaisseau, Inara répond qu'elle ne veut pas mourir tout court. Dans Mission secours, Nandi remarque qu'Inara ne vieillit pas. Le secret a été révélé dans une présentation à la DragonCon de 2008 où Morena Baccarin confirme qu'Inara était atteinte d'une maladie mortelle, ce qui est confirmé dans l'émission spéciale 10 ans de la série intitulée Firefly: Browncoats Unite diffusée sur la chaîne Science en novembre 20123. Dans la même émission, le scénariste Tim Minear explique que la seringue mystérieuse contenait une drogue qui causerait la mort de ses violeurs au cas où cette éventualité se produirait. Il a également affirmé que si la série n'avait pas été annulée, un épisode aurait montré Inara enlevée par de nombreux ravageurs, qui auraient tous été retrouvés morts par Mal, à cause des effets de cette drogue4.

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Kaywinnet Lee « Kaylee » Frye est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Elle est jouée par Jewel Staite. Kaylee a des compétences excellentes en mécanique malgré son absence de formation et est la mécanicienne du Serenity1,2,3. Elle est exceptionnellement joyeuse et enjouée, gardant le sourire même quand le moral de tout le monde est bas4,5,6,7.

ewel Staite décrit le caractère de son personnage comme bienveillant, doux, et « tout à fait sincère dans cette douceur », ajoutant qu'« elle aime être sur ce vaisseau. Elle aime tous ces gens. Et c'est la seule qui les aime tous incroyablement sincèrement8. »

Staite a dit au magazine Interview que « c'est une fille facile avec le cœur sur la main3. » À côté de ses compétences en mécanique qui lui permettent de tout réparer1, elle aime les choses féminines et est ennuyée que Mal ne voie pas qu'elle est autant une femme qu'une mécanicienne9 Cet aspect, récurrent dans la série, est particulièrement visible dans l'épisode Le Duel, quand il critique son désir d'acheter une belle robe car elle n'en aurait pas l'usage dans le cadre de son travail.

Un flashback dans l'épisode La Panne montre comment elle a rejoint l'équipage du Serenity après que le capitaine eut surpris Bester, son mécanicien de l'époque, en train de faire l'amour avec une jeune femme dans la salle des machines du vaisseau alors coincé au sol par une panne matérielle10. Bester prétend que le vaisseau est irréparable mais la jeune femme qui s'avère être Kaylee identifie et répare immédiatement la panne. Impressionné par ses capacités, Mal lui offre immédiatement la place de Bester11.

Quand Kaylee rencontre pour la première fois Simon Tam dans l'épisode pilote, elle est immédiatement attirée par ce docteur bien habillé. Quand elle reçoit plus tard une balle dans l'estomac tirée par un passager, Simon refuse de soigner sa blessure avant d'avoir la promesse que lui et sa sœur River seraient autorisés à rester sur le Serenity. Malgré cela, Kaylee est encore plus attirée par le docteur après qu'il l'ait sauvée12.

Jayne Cobb embarrasse à plusieurs reprises Kaylee en se moquant de son attraction pour Simon, souvent devant ce dernier13. Son attirance pour Simon ne débouche sur rien dans la série, même s'il est clair que ce sentiment est réciproque14. À plusieurs reprises, les deux personnages sont sur le point de se déclarer mais Simon fait sans s'en rendre compte une remarque blessante sur le vaisseau ou Kaylee elle-même. Simon finit par se déclarer à Kaylee dans le film Serenity, et la fin du film les montre tous les deux ensemble et ils sont en couple dans la mini-série de comics Serenity: Firefly Class 03-K64 - Leaves on the Wind qui se passe neuf mois plus tard.

Durant la Dallas Sci Fi Expo, Jewel Staite a dit que si la série avait continué, elle aurait aimé voir Kaylee et Simon avoir un bébé

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River Tam est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Elle est également le personnage principal de la série de courts métrages R. Tam Sessions. Elle est jouée par Summer Glau.

River est la sœur du docteur Simon Tam et une passagère du Serenity. Elle est instable mentalement à la suite des expérimentations de l'Alliance.

River est la sœur adolescente du docteur Simon Tam. C'est une enfant prodige, très intelligente et athlétique. Bien que Simon ait été un des meilleurs de son école de médecine, il dit avoir l'air d'un idiot en comparaison de sa sœur. Tous deux ont grandi ensemble, très proches l'un de l'autre, au sein de la famille Tam, sur la planète centrale de l'Alliance Osiris. Avec son excellent intellect et sa compréhension intuitive des notions complexes, elle est envoyée dans une école seulement connue comme « l'Académie » à 14 ans. Bien que ses parents et Simon pensaient que l'Académie était une école privée destinée à former les étudiants les plus prometteurs de l'Alliance, il s'agissait en fait d'une couverture pour une expérience gouvernementale visant à créer le parfait assassin. River a été le cobaye de médecins et scientifiques de l'Alliance, les expériences secrètes menées sur elle incluant une neurochirurgie intensive durant laquelle la majeure partie de son amygdale a été retirée, la laissant incapable de contrôler ses émotions1. Elle a des périodes abruptes d'instabilité mentale et possède des capacités d'intuition et psi, et les R. Tam Sessions laissent entendre que ces capacités existaient déjà à l'état latent avant son entrée dans l'école, sans qu'il soit expliqué quand et comment elle est devenue pleinement télépathe.

Malgré la surveillance de l'Alliance et l'isolement dans laquelle elle est maintenue, River parvient à masquer un appel à l'aide dans une lettre codée à destination de son frère. Celui-ci comprend le message et malgré le désaccord de ses parents qui le pensent paranoïaque, il parvient au bout de deux ans à faire évader sa sœur et à fuir jusqu'à Persephone, où ils embarquent tous les deux sur le Serenity.

Le film montre que River est extrêmement douée pour le combat à mains nues, et dans l'épisode Histoires anciennes elle tire trois coups d'une précision mortelle avec un pistolet, après un simple et bref coup d'œil au champ de bataille. À deux reprises, elle affronte seule des adversaires en large surnombre (20 à 30 à la fois) et parvient à les vaincre sans souffrir plus que des coupures superficielles. Le style de combat utilisé par River est un mélange de Kung-fu et de kickboxing, modifié pour lui donner un aspect plus « ballet » correspondant à la formation initiale de danseuse de Summer Glau, comme celle-ci le révèle dans plusieurs interviews2.
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:15

Malcolm « Mal » Reynolds est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Il est joué par Nathan Fillion.

C'est le capitaine et le propriétaire du Serenity. Son statut d'ancien combattant d'une faction opposée à l'Alliance le prédispose à vivre en marge de l'espace contrôlé par cette entité géopolitique. Il montre une loyauté féroce envers ceux qu'il considère comme faisant partie de son équipage.

La tâche principale que s'est assignée Malcolm est de garder son équipage en vie et son vaisseau en vol. Comme le note le show runner Tim Minear, « il s'agit simplement de s'en sortir. Cela a toujours été la définition de l'objectif de ce qu'est la série — s'en sortir. ». Dans Serenity, Mal dit de lui-même : « [Si le] vent souffle au nord, je vais au Nord. »

Des écrans visibles dans Serenity suggèrent que Mal serait né le 20 septembre 2468, ce qui lui ferait un âge de 49 ans au moment de la sérieN 1. Mal a été élevé par sa mère et « environ 40 mains » dans un ranch sur la planète Shadow. Bien que Mal semble ordinairement plus pratique qu'intellectuel, il surprend parfois l'équipage en montrant une certaine familiarité avec des œuvres littéraires allant des œuvres de Xiang Yu aux poèmes de Samuel Taylor Coleridge, bien qu'il n'ait par ailleurs aucune idée de « qui » est La Joconde.

Mal s'est engagé dans l'armée indépendantiste pendant la guerre d'unification contre l'Alliance et y a progressé jusqu'au grade de sergent. Zoe est restée à ses côtés pendant l'essentiel de la guerre et a survécu à de nombreux conflits avec lui. La série mentionne trois batailles, incluant celle de Du-Khang en 2510 (montrée dans un flashback dans Le Message et une longue campagne d'hiver sur New Kashmir (comme raconté par Zoe dans Histoires anciennes) où il commande une section. Mal a aussi été impliqué dans la campagne au sol durant la bataille de Sturges (montrée dans la mini-série de comics Serenity: Those Left Behind), qui selon Badger a été « la plus sanglante et la plus courte bataille de la guerre », bien que Mal la considère comme la seconde, et de loin, sur ces aspects. Mal a participé à de nombreuses autres batailles, mais le tournant pour lui et les Indépendantistes a été leur défaite physique et morale à la bataille de la Serenity Valley sur la planète Hera, Des informations à l'écran dans le film Serenity laissent entendre que Mal a reçu une promotion au grade de capitaine pendant cette bataille pour prendre le commandement d'un nombre croissant de soldats indépendantistes dont les officiers étaient morts aux mains de l'Alliance. Cela pourrait expliquer pourquoi dans l'une des scènes supprimées du pilote Les Nouveaux Passagers il est affirmé que Mal a commandé au moins 2 000 hommes. Dans Serenity, Reynolds est montré comme ayant été attaché à la 57th Overlanders Brigade, que Badger surnomme la « Balls & Bayonets Brigade », bien qu'il ne soit pas clair s'il s'agit d'un surnom réel ou forgé par Badger.

Après la guerre, Mal a acquis son propre vaisseau, un transport de classe Firefly modèle 03-K64 en mauvais état dont le précédent propriétaire était un nommé Capitaine Harbatkin (Mal n'a jamais pris la peine de changer les papiers d'enregistrement). Mal a donné au vaisseau le nom de Serenity en mémoire de la bataille décisive.

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Hoban « Wash » Washburne est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Il est joué par Alan Tudyk. C'est le pilote du Serenity et l'époux de Zoe

l est toujours appelé uniquement « Wash », la première syllabe de son nom de famille. Quand Mal l'interroge à ce sujet dans la novélisation du film Serenity, l'explication de Wash est « Pourquoi quiconque voudrait s'appeler Hoban ? ». Dans l'épisode La Femme du commandant, il révèle deux éléments de son passé : il choisit de devenir pilote car il a grandi sur une planète où l'atmosphère était si polluée que les étoiles n'étaient pas visibles, et il a passé un certain temps sur une lune où la principale forme de divertissement est de jongler avec des oies. Wash est montré comme un homme décontracté avec un humour pince-sans-rire, et a souvent une influence apaisante dans les débats enflammés. Ses actions peuvent parfois paraître lâches, mais Wash a prouvé de nombreuses fois qu'il pouvait recourir à la violence pour venir en aide au reste de l'équipage.

La novélisation du film donne des éléments supplémentaires sur le passé de Wash : après que son ami Mr. Universe eut truqué les résultats pour devenir premier de la classe devant Wash, Mr. Universe s'est assuré du silence de celui-ci en lui proposant ses services à chaque fois qu'il en aurait besoin. Dans le commentaire DVD de Histoires anciennes, Tudyk indique qu'il croit que Wash a servi en tant que pilote dans la Guerre d'Unification, bien que sans préciser dans quel camp. Tudyk a aussi plaisanté sur le fait que le vaisseau de Wash a été abattu dès son premier vol et qu'il a été enfermé dans un camp de prisonniers, où il a passé le reste de la guerre à amuser ses co-détenus en faisant du théâtre d'ombres. Plus tard, les talents de pilote de Wash lui ont valu une telle réputation qu'il est activement courtisé par de nombreux capitaines quand il rencontre Malcolm Reynolds. Wash accepte l'offre de ce dernier et embarque sur le Serenity, dont il épouse plus tard le second, Zoe.

Wash meurt vers la fin du film Serenity, tué sur le coup par un harpon lancé par un vaisseau de Ravageurs. Ses derniers mots sont « I am a leaf on the wind, watch how I... », d'où dérive le titre de la mini-série de comics Serenity: Firefly Class 03-K64 - Leaves on the Wind, se passant près de neuf mois après sa mort, alors que River Tam lui a succédé à la place de pilote et que Zoe accouche de sa fille Emma Washburne. En hommage à Wash, sa collection de dinosaures en plastique reste sur la station de pilotage sur la passerelle du Serenity. La mort de Wash est également au centre d'un autre comic, Serenity: Float Out, où trois de ses amis qu'il avait connus avant de rejoindre l'équipage du Serenity font la cérémonie de baptême d'un vaisseau nommé Jetwash en sa mémoire.

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Jayne Cobb est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Il est joué par Adam Baldwin, qui a remporté en 2006 le SyFy Genre Award du meilleur acteur de second rôle/Télévision pour ce rôle1. C'est un mercenaire, membre de l'équipage du Serenity.

Jayne est un homme à la carrure impressionnante (Baldwin mesure 1,93 m), donnant au premier abord l'impression d'une brute mais qui fait régulièrement usage de bon sens et de ruse. Il est d'une loyauté douteuse vis-à-vis de ses camarades d'équipage. Adam Baldwin décrit son personnage comme « Sexe. Muscle. Humour. Truandage. Jayne. » Il le qualifie également de « gars pratique », expliquant son utilisation d'humour noir en expliquant qu'en cas de danger, il y a le choix entre « paniquer, pleurer et souiller son pantalon, ou faire une blague et essayer de survivre. »2.

Bien que se comportant souvent de manière brutale et simpliste, il montre parfois un caractère plus complexe et sensible. Dans le premier épisode Les Nouveaux Passagers, Jayne se joint à Book au moment de dire les grâces en silence. Dans Le Message, il est révélé que Jayne envoie l'argent gagné dans ses activités mercenaires à sa mère, qui l'utilise pour prendre soin d'un enfant malade nommé Mattie. Dans le même épisode, il porte fièrement un bonnet tricoté orange et jaune avec oreilles et pompon orange, juste parce que sa mère le lui a fait spécialement pour qu'il ne prenne pas froid alors qu'il voyage à travers l'espace, malgré les gentilles moqueries de ses camarades d'équipage. Adam Baldwin a vendu aux enchères le bonnet original utilisé dans la série lors d'une vente de charité au profit de la Marine Corps–Law Enforcement Foundation, pour un montant de 4 707,57 dollars3 et la Fox affirme posséder la propriété intellectuelle sur ce bonnet pour faire cesser le marché naissant de production de répliques4.

Dans Intrusion il éprouve de la honte après avoir vendu Simon et River Tam, et montre un franc dégoût quand il apprend ce que l'Alliance a fait à River. Dans Le Message, il est visiblement en colère quand il voit des parents récupérer le cadavre de leur fils et dans De la boue et des hommes, quand un jeune homme lui sauve la vie en sautant devant un tir de fusil qui lui était adressé. Jayne a également montré de la peur devant tout ce qui concerne les Ravageurs, une population de sauvages cannibales, ainsi que devant ce qu'il considère comme une mort inhumaine, comme être jeté dans l'espace. Dans La Panne, Jayne touche curieusement le gâteau d'anniversaire de Simon. Les commentaires DVD des épisodes La Panne et Histoires anciennes indiquent qu'Adam Baldwin a ajouté une compulsion tactile au personnage. Jayne tend à toucher, sentir et goûter les choses qui l'entoure, étant en contact permanent à son environnement. Même s'il a quelques coups d'un soir, Jayne n'est engagé dans aucune relation à long-terme, bien que Whedon mentionne dans les commentaires du film Serenity qu'il a un faible pour Kaylee. Ses sentiments pour elle peuvent être vus dans l'épisode pilote, quand il observe son opération chirurgicale, ainsi que dans son hostilité envers Simon, dont Kaylee est visiblement amoureuse. Jayne est dédaigneux envers Simon et River, qu'il voit comme un danger pour sa sécurité car ils pourraient attirer sur eux l'Alliance.

Jayne possède dans sa cabine un large arsenal, dont l'arme la plus puissante est un énorme fusil d'assaut surnommé Vera, qu'il essaie de troquer avec Mal contre Saffron, l'« épouse » de ce dernier dans La Femme du commandant. Il porte également souvent un dérivé de revolver LeMat, et a dans le film Serenity une mitrailleuse surnommée Lux.
Revolver LeMat, modèle dont dérive l'arme utilisée par Jayne dans la série.

Jayne est considéré comme une sorte de Robin des Bois par les habitants de Canton sur la Lune de Higgins (dans l'épisode De la boue et des hommes), qui lui ont érigé une statue au centre de la ville et chantent une chanson dédiée au « héros de Canton, l'homme qu'ils appellent Jayne » (The Ballad of Jayne Cobb), qui raconte comment « il volait au riche pour donner aux pauvres ». En réalité, Jayne a doublé son partenaire Stitch Hessian et a été forcé de jeter l'argent pour pouvoir s'échapper. Jayne finit par accepter l'hospitalité des habitants de la ville, mais se sent coupable qu'ils voient ses actions intéressées comme héroïques.

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Derrial Book, souvent appelé shepherd Book, est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity), joué par Ron Glass. C'est un shepherd, passager du Serenity qui donne fréquemment des avis et des perspectives de nature spirituelle aux membres de l'équipage.

Ses connaissances sur un certain nombre de sujets suggèrent qu'il a eu une vie agitée avant d'être pasteur : il est ainsi compétent sur des questions incluant le vol spatial, les armes à feu, le combat à main nues ou les activités criminelles. Son passé a également un lien avec l'Alliance : sa carte d'identité lui donne un accès prioritaire sur un vaisseau-hôpital de l'Alliance, et dans Le Message, il montre sa connaissance des procédures militaires de l'Alliance. Après les événements de la série, il quitte le vaisseau dans la mini-série de comics Serenity: Those Left Behind et s'installe dans une petite colonie sur la lune Haven, où il est tué en même temps que les autres colons par l'Opérateur dans le film Serenity.

Le comic Serenity: The Shepherd's Tale révèle le passé mystérieux du personnage : Book est en fait un homme nommé Henry Evans, qui a fui à l'adolescence un père alcoolique et violent. Il est recruté par le mouvement indépendantiste quelques années plus tard, après être devenu un petit criminel. Avant le début de la Guerre d'Unification, il infiltre les rangs de l'armée de l'Alliance après avoir tué un cadet nommé Derrial Book et pris son identité. Il connaît ensuite une progression fulgurante dans la hiérarchie, jusqu'à ce qu'il orchestre à lui seul la plus grande défaite de l'Alliance[évasif], causant la perte de plus de 4000 hommes en une seule manœuvre. Au lieu de lui infliger un procès formel, l'Alliance décide de cacher cette défaite et Book est abandonné pour y mourir sur une planète proche. Quelques années plus tard, Book a une révélation divine et rejoint une abbaye dont il sort quelques années plus tard pour prêcher sur de nouveaux mondes, et embarque à bord du Serenity.

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Le docteur Simon Tam est un personnage de la franchise Firefly (la série télévisée Firefly, le film Serenity et les comics Serenity). Il est joué par Sean Maher (et Zac Efron dans un flashback). C'est un passager du Serenity et le frère de River Tam. Ses compétences médicales sont régulièrement précieuses pour l'équipage.

Simon Tam a sacrifié ses biens et sa carrière de médecin pour arracher sa sœur River à un mystérieux programme expérimental.

Simon est le fils de Gabriel et Regan Tam, né fin novembre 2490 sur Osiris, une planète centrale dirigée par l'Alliance. Dans le script original de l'épisode Pilleurs d'épave, il est révélé que Simon a soutenu ce camp durant la Guerre d'Unification. Depuis son enfance, la famille de Simon avait de grands espoirs qu'il devienne médecin. Il est accepté à la meilleure académie médicale d'Osiris, et finit dans le top 3% de sa promotion, avant de finir son internat en huit mois au lieu d'un an. Il devient chirurgien traumatologue en résidence dans l'un des meilleurs hôpitaux de la capitale d'Osiris1.

Pendant ce temps, la petite sœur de Simon, River, rejoint une école d'élite de l'Alliance nommée l'Académie. Simon finit par comprendre que River dissimulait un appel à l'aide codé dans ses lettres à sa famille, et commence à chercher comment lui porter secours. Après deux années de tentatives infructueuses pour lui venir en aide, il est contacté par des gens d'un mouvement secret qui l'aident à la libérer. Pendant que Simon et River s'enfuient vers Persephone, l'Alliance gèle tous les comptes bancaires de Simon et lance un avis de recherche envers les deux fugitifs2,3.

Sur Persephone, Simon cherche un vaisseau pouvant l'embarquer avec sa sœur enfermée dans un caisson de stase, et embarque sur le Serenity. Après avoir appris l'histoire des Tam, Mal offre à Simon le poste de médecin de bord, que ce dernier accepte. En plus de soigner les fréquentes blessures des membres d'équipage, Simon passe beaucoup de temps avec River pour essayer de trouver un moyen de la soigner, et avec Kaylee qui se montre très attirée par lui. Les Tam sont toujours recherchés par l'Alliance mais parviennent à échapper à son attention, parfois de justesse3,4. Il y a également des tensions récurrente entre Simon et Jayne Cobb, qui finit par essayer de les vendre à l'Alliance dans l'épisode Intrusion, après que River l'aie agressé avec un couteau. Après l'incident dans Sains et Saufs, Simon est mieux reconnu en tant que membre d'équipage et dans De la boue et des hommes, lui et Kaylee partagent le premier moment où Simon révèle qu'il est lui aussi attiré par Kaylee. À la fin de la série, Simon se laisse plus aller, particulièrement en ce qui concerne Kaylee. Cela est souligné par son changement de costume : après l'épisode Intrusion, il s'habille de manière plus détendue, portant des pull-overs au lieu des chemises et vestons qu'il portait jusque là.

Dans le film Serenity, Simon est finalement parfaitement intégré à l'équipage, au point de se permettre de frapper Mal quand il met River en danger durant un cambriolage. Vers la fin du film, Simon avoue à Kaylee qu'il aurait aimé qu'ils aient une relation romantique au moment où ils se préparent à une bataille apparemment sans espoir contre les Ravageurs, et ils entament cette relation à la fin du film.
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:16

Les ruines qui ont abrité l'existence sont pleines d'histoires qu'elles voudraient bien raconter, mais elles ignorent le langage des hommes.

Laure du bout du monde
[ Pierre Magnan ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines

Ô terre, je t'offrirai davantage de pluie Distillée de ces deux ruines Que le jeune avril et toutes ses giboulées. Au plus sec de l'été je t'arroserai sans cesse, L'hiver, à chaudes larmes je ferai fondre la neige Et vivre sur ta face un éternel printemps, Si tu refuses de boire le sang de mes chers fils.

Titus Andronicus de William Shakespeare, Acte III, Scène 1.
[ Shakespeare ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




[Jésus console une mère éplorée par la conduite indigne de son fils.] La mère : Tu ne me maudis pas pour l'avoir engendré ? ! Jésus : Oh ! non ! Tu n'es pas responsable de son erreur et, sache-le pour ton réconfort, tu peux au contraire être cause de son salut. Les ruines des fils peuvent être réparées par les mères.

Maternite
[ Maria Valtorta ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




On avait l'impression de vivre seul au milieu de ruines parfaitement entretenues.

La ballade de l'impossible
[ Haruki Murakami ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




L'amour chez les vieillards a d'étranges racines, Et trouve, comme un lierre aux fentes des ruines, Dans ces cœurs ravagés par le temps et les maux, Cent brèches où pousser ses tenaces rameaux.

L'aventuriere (1860)
[ Émile Augier ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Les ruines d'une maison Se peuvent réparer : que n'est cet avantage Pour les ruines du visage !

Fables de j. la fontaine (édition 1853)
[ Jean de La Fontaine ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Nous ne comprenons guère les ruines que le jour où nous-mêmes le sommes devenus.

Poesie et prose: portrait et notice bibliographique (édition 1906)
[ Heinrich Heine ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Ni morte ni vive, elle est la fleur qui naît de la poitrine des morts et du songe des vivants. La grande fleur qui lentement chaque matin ouvre les yeux et regarde sans reproche le jardinier qui la coupe. A l'intérieur de sa tige tronquée le sang afflue lentement et monte dans l'air, torche silencieuse qui flambe sur les ruines de Mexico. Tout est naissance infinie.

Liberté sur parole (1958), octavio paz (trad. jean-clarence lambert), éd. gallimard, coll. poésie, 1966 (isbn 2-07-031789-7), partie ii. aigle ou soleil ? (1949-1950), aigle ou soleil ? etre naturel iii, p. 106 - liberté sur parole, 1929
[ Octavio Paz ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Je me relève et je me dis parfois que le passé est une fiction, qu'on peut en faire table rase, qu'on peut bâtir sur des ruines, et vivre sans fondations. Il m'arrive aussi de penser le contraire.

Falaises
[ Olivier Adam ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




A force de vivre seul, j'étais devenu d'une sensibilité semblable à un champ de ruines

L'empreinte a crusoe
[ Patrick Chamoiseau ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




On ne construit pas un bonheur sur les ruines d'une longue misère.

Vipere au poing
[ Hervé Bazin ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Les plaisirs de notre jeunesse, reproduits par notre mémoire, ressemblent à des ruines vues aux flambeaux.

Pensées, Refléxions et Maximes.
[ Chateaubriand ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




L'homme est un dieu en ruines.

Ralph Waldo Emerson Extrait de La nature
[ Emerson ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Ah ! jeunes gens, ne soyez pas si naïfs ! Votre nation, ainsi que la plupart des autres, construira des machines aussi longtemps que n’aura pas atteint son plein développement le gigantesque monstre économique dont la force croît et s’organise tous les jours à l’est et à l’ouest de l’Europe en ruines. Toute la puissance technique de l’univers est destinée à passer ainsi, tôt ou tard, entre les mains de l’organisation économique la plus puissante et la mieux outillée. La civilisation totalitaire et concentrationnaire se sera refermée sur vous.

La liberté, pour quoi faire ? de Georges Bernanos
[ Georges Bernanos ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Il paraît, après la guerre, tandis que Brest était en ruines, qu'un architecte audacieux proposa, tant qu'à reconstruire, que tous les habitants puissent voir la mer : on aurait construit la ville en hémicycle, augmenté la hauteur des immeubles, avancé la ville au rebord de ses plages. En quelque sorte on aurait tout réinventé. On aurait tout réinventé, oui, s'il n'y avait pas eu quelques riches grincheux voulant récupérer leur bien, ou non pas leur bien puisque la ville était de cendres, mais l'emplacement de leur bien. Alors à Brest, comme à Lorient, comme à Saint-Nazaire, on n'a rien réinventé du tout, seulement empilé des pierres sur des ruines enfouies.

Paris-Brest de Tanguy Viel
[ Tanguy Viel ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Le printemps est un barbare qui déchire les robes, s'engouffre dans les villes, saccage les citadelles de la raison. Le printemps est une cathédrale de feuillage et de désir qui surgit dans les ruines de l'hiver.

La fiancée des corbeaux, René Frégni, éd. Gallimard, 2011 (ISBN 978-2-07-013221-Cool, p. 113
[ René Frégni ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines




Je croirais aux commémorations quand les Allemands viendront pleurer nos morts et que nous irons nous agenouiller sur les tombes d'Algérie, quand les Arabes pleureront les Juifs égorgés et les Juifs, les Palestiniens abattus, quand les Amerloques se recueilleront sur les ruines japonaises et que les Nippons demanderont pardon aux dépouilles chinoises et aux femmes coréennes. .. Alors là seulement moi aussi j'irai pleurer les morts.

Monsieur Malaussène
[ Daniel Pennac ] Citations ruines - Citation et proverbe sur ruines
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:16

La reconstruction du centre historique de Dresde:
un enjeu d'identité

Les ruines de la Frauenkirche. www.top-berlin.net La Frauenkirche reconstruite, avril 2010. Maguelone Loublier


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1. La politique de reconstruction dans la Dresde communiste de l’après-guerre

La fin de la guerre a laissé place à un ensemble de ruines et il s’agit de reconstruire. Lorsque les communistes arrivent au pouvoir, ils lancent des concours d’architectes qui ne donnent pourtant que peu de résultat, comme le souligne Chloé Voisin : « Les autorités socialistes ont multiplié les concours d’architectes et n’ont finalement procédé qu’à des aménagements secondaires »[1]. Dès 1945, de multiples initiatives ont pour but de gérer cet amas de ruines : ainsi, en 1945, les conservateurs du Patrimoine prévoient la protection des ruines des châteaux, de la Frauenkirche, du Johanneum, du Cosel Palais et de l’Académie des Beaux-arts et des maisons bourgeoises de la Rampische Gasse. En 1962, un concours d’idées est lancé pour la Pragerstrasse dont la reconstruction et le réaménagement envisagés prévoient une grande étendue urbaine. Aucune des 38 propositions n’est retenue, mais un plan s’inspirant de plusieurs projets est élaboré, qui ne sera pourtant jamais entièrement abouti. En étudiant la reconstruction de la Pragerstrasse pendant la guerre froide et la perception de cette rue par la population de Dresde, Joachim Fischer souligne l’ambivalence des rapports à l’urbanisme de la RDA, entre « rejet étonnamment virulent de cet ensemble » et « fascination – secrète – qu’il exerce »[2]. Il cite ainsi les propos de l’historien Jürgen Paul en 1992, propos révélateurs du dénigrement de l’architecture soviétique après la chute du Mur et la Réunification : « La réalisation [de la Pragerstrasse dans les années 1960] est un échec sur le plan urbanistique et, sur le plan esthétique, une composition repoussante de cette partie de la ville pourtant si importante pour Dresde »[3].


Pragerstrasse, avril 2010
La Pragerstrasse, avril 2010. Maguelone Loublier




En effet, au sein de la population, la reconstruction de la ville menée par les autorités soviétiques a été perçue comme une seconde destruction : la stratégie de reconstruction privilégiée est celle du déblaiement de toutes les ruines et la construction de nouveaux bâtiments ; il n’est nullement question de suivre une politique de reconstruction du patrimoine culturel, comme le montrent les propos d’un planificateur de Dresde peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale : « La prise en considération du passé et de ce qui fut aimé –ce qui ne signifie rien de plus que la reconstruction de l’ancien – ne doit pas entrer maintenant en ligne de compte. La terreur des bombes a laissé la voie libre, il faut l’utiliser ! »[4]. L’exposition de 1946 « La Nouvelle Dresde » (« Das neue Dresden ») est révélatrice de cette politique : les différentes idées avancées sont présentées et soulignent la dissociation établie entre la reconstruction et la nouvelle construction de la ville, entre l’ancienne et la nouvelle Dresde. La nouvelle Dresde doit être construite sur le modèle d’une « grande ville socialiste » (« sozialistische Großstadt ») avec une structure fonctionnelle, de larges voies de communication et un lieu propice aux défilés entre la Postplatz et la Pirnaischer Platz.
Il s’agit bien de bâtir une nouvelle ville, fonctionnelle, avec de grands espaces, en complète opposition à l’ancienne, déjà mythifiée. Cette ligne politique de destruction de la grande ville (Auflösung der Großstadt) est développée dans les Seize principes de l’urbanisme de la RDA, texte voté par le Conseil des ministres le 27 juillet 1950 et qui donne une ligne de conduite à tout l’urbanisme de la RDA[5]. La décision de dégager définitivement les ruines du centre ville historique, notamment celles du Neumarkt, est prise, la nouvelle construction de l’Altmarkt, du Kulturpalast et de la Pragerstrasse est enclenchée, tandis que le centre ville historique est considéré comme un véritable corps étranger à la planification de Dresde en tant que « grande ville socialiste ». Seules les ruines de la Frauenkirche, sur insistance de la population, restent sur place et deviennent un mémorial de la paix.





2. Deux exemples de reconstruction de Dresde comme témoignage de la recherche d’identité et de la fondation d’un lieu de mémoire

L’exemple de la Frauenkirche


La reconstruction de la Frauenkirche est un exemple frappant de la recherche d’une identité chez les habitants de Dresde. La célèbre Eglise baroque, symbole de la ville, ne s’est pas effondrée tout de suite : sa coupole est encore visible le 14 février au matin et ne s’effondre que le 15, au grand désespoir des habitants de Dresde.




Alors que l’ensemble des autres ruines de la ville est rapidement déblayé par les autorités soviétiques, les ruines de la Frauenkirche sont laissées sur place et en l’état et décrétées monument national contre la guerre, tandis que ses cloches commémorent les bombardements en sonnant chaque année le 13 février à 21h45, heure à laquelle les premières bombes tombèrent sur la ville. La présence des ruines en plein coeur de la ville, qui a pu certes être perçue comme insupportable au quotidien,s’impose comme dénonciation des horreurs de la guerre et comme symbole de la souffrance du peuple allemand.
Les ruines de la Frauenkirche, 1967, Inger Sorensen. Gesellschaft Historischer Neumarkt Dresden/ Society of the Historical Neumarkt Dresden. www.neumarkt-dresden.de

Symbole de la culture allemande et de la gloire patrimoniale de Dresde, la Frauenkirche était la plus grande église protestante d’Allemagne avec son dôme haut de 95m surplombant la ville. Mais sa destruction en 1945 et le fait qu’elle soit restée en l’état, sans être reconstruite, pendant la guerre froide, la font entrer dans une double perspective identitaire : « le Neumarkt et la Frauenkirche sont en effet les symboles à la fois de la gloire passée de Dresde, de sa destruction à deux reprises (par les bombes alliées puis par les bulldozers socialistes) et de sa quête d’identité actuelle »[6]
Reconstruire la Frauenkirche acquiert ainsi une importante valeur symbolique pour les autorités et pour la population de Dresde. L’idée de la reconstruction remonte à 1990 sur une initiative d’historiens, d’artistes et d’habitants de Dresde, sous le nom de « Ruf aus Dresden », avec pour but de faire de l’église un lieu de mémoire rendant hommage aux victimes et un symbole de la réconciliation dans la foi. Après de nombreuses controverses, la reconstruction débute le 27 mai 1994 et s’achève le 30 octobre 2005. Le nombre de donateurs s’élèvent à 6300 personnes originaires de 23 pays différents, soutenues par la Dresdner Bank. Au total, 179,7millions d’euros seront versés, parmi lesquels plus de 100 millions de dons et 57,5 millions de financements par les autorités publiques. La reconstruction de la Frauenkirche est symboliquement importante : le projet a, en effet, sensibilisé les anciens responsables des bombardements : le « Dresden Trust » britannique a recueilli près de 500 000 euros de la part de différentes associations, tandis que le fils d’un aviateur anglais ayant participé aux bombardements a forgé la croix dorée placée en haut de la bâtisse. Fort de ce symbole de réconciliation, Jochen Kindermann, porte-parole de la fondation à l’origine du projet affirme : « l’église est un symbole de paix et de réconciliation ».[7]




La Frauenkirche reconstruite, avril 2010. Maguelone Loublier.

On peut remarquer la différence de couleur des pierres, entre les nouvelles pierres de grès utilisées pour la recontruction et les pierres d'origine, noircies par le temps et la pluie qui ont pu être récupérées.


Par ailleurs, la reconstruction de la Frauenkirche a donné l’impulsion décisive à la reconstruction du centre historique de Dresde et, à travers la reconstruction d’architecture ancienne, a permis à Dresde ainsi qu’à d’autres villes de l’ex-RDA de retrouver une certaine légitimité et un certain éclat en Allemagne par rapport aux villes de l’ex-RFA. Le témoignage d’un père de famille cité dans un article de Claire-Lise Buis montre l’importance symbolique et identitaire de la reconstruction de la Frauenkirche chez les habitants de Dresde :



« C’est important pour la ville, qui accueillera plus de touristes, mais surtout pour le symbole. L’Allemagne a su se reconstruire mais cela n’a rien à voir avec une revendication de grandeur arrogante »[8]


L’exemple du Neumarkt
Le Neumarkt, avril 2010. Maguelone Loublier

Un second exemple de reconstruction, celle du Neumarkt, s’inscrit dans une perspective différente de celle de la Frauenkirche. Dans la reconstruction du Neumarkt, un véritable débat public s’est instauré qui a vu l’opposition de deux politiques de reconstruction. D’une part, les partisans d’une reconstruction historicisante – composés de la majorité des habitants pour des raisons liées au traumatisme et à la mémoire de l’histoire allemande et pour des raisons esthétiques, ainsi que des touristes – tiennent « un discours mêlant émotion (de la destruction), mythe (du Neumarkt baroque), mémoire (habitante), beauté et fierté perdues de Dresde »[9]. A ce projet de reconstruction historicisante, s’opposent les partisans de la construction d’un bâtiment moderne rappelant la mémoire des évènements pour à la fois respecter un « devoir de mémoire » et faire œuvre contemporaine. C’est finalement le parti d’un Neumarkt historicisant qui est choisi au détriment du parti de la construction d’un bâtiment moderne mémoriel.


Cependant, il ne s’agit pas du même type de reconstruction que pour la Frauenkirche. En effet, Chloé Voisin rappelle la différence, difficilement traduisible en français, entre deux termes allemands qui désignent la reconstruction de bâtiment : die Rekonstruktion et der Wiederaufbau .Le premier terme désigne « la reconstruction d’un bâtiment dont il ne reste rien, et/ou dont les sources ne sont pas sûres ni bien documentées », tandis que le second terme désigne « la reconstruction patrimoniale d’un bâtiment dont il ne reste ne serait-ce qu’une ruine »[10]. Ainsi, la reconstruction de la Frauenkirche relève du Wiederaufbau, tandis que celle du Neumarkt se situe davantage du côté de la Rekonstruktion. En ce qui concerne le Neumarkt, le principe de Rekonstruktion pose un certain nombre de problèmes, notamment d’un point de vue historique et mémoriel, par le manque d’exactitude dans la reproduction et l’absence de plaque portant les dates de construction : « les faux anciens se veulent de vrais anciens »[11]. En effet, le plan du Neumarkt d’avant 1945 est repris, mais si l’on peut observer les « reproductions exactes de bâtiments détruits, exceptionnels du point de vue de l’histoire de l’art », « en réalité, seule leur façade ou la forme de leur cour sont reconstruites »[12]. Ainsi, la reconstruction du Neumarkt se concentre essentiellement sur les façades, dans une perspective purement esthétique. Ce sont donc des critères esthétiques, davantage qu’une quelconque exigence historique, qui sont privilégiés, ce qui reflète bien la complexité de l’identité de Dresde et de ses rapports à l’Histoire, notamment récente.





3. Dresde, à la recherche de son identité

En effet, le rejet de la période socialiste au profit d’un retour à la Dresde baroque masque mal le refoulement de l’après-guerre soviétique. En analysant le processus de reconstruction du Neumarkt, Chloé Voisin observe comment « une couche architecturale est dénigrée de tous sur le Neumarkt, celle d’origine socialiste ». Certes, contrairement à Berlin où le « Palais de la République » a été détruit en 2008, le Kulturpalast de Dresde reste en place, mais de nombreuses destructions de bâtiments socialistes, comme le Poliziepräsidium (l’Hôtel de police), ont été entreprises. « Cette strate disparaît peu à peu de ce territoire « historique », parce qu’elle est considérée comme illégitime »[13]. Se pose alors la question des choix entre les différentes strates de l’histoire : quel passé convient-il de réhabiliter ? Est-il légitime de refouler entièrement plusieurs décennies de son histoire ?


Dans l’article « L’Allemagne face à son histoire » Hélène Miard-Delacroix souligne que la réunification de l’Allemagne a conduit le pays à gérer un double passé.



« Du point de vue mémoriel et patrimonial, l’histoire de la RDA pose un problème à l’Allemagne réunifiée. Fallait-il gommer très vite toutes les traces du communisme, par exemple en débaptisant toutes les rues et places portant les noms des héros du bloc soviétique, comme on le fit après l’unification ? »[14].

L’important discrédit et le rejet de la période socialiste empêchent une véritable réflexion sur la mémoire et l’identité de Dresde, comme on peut le remarquer avec la reconstruction du centre historique : l’image mythique d’un Neumarkt baroque veut être donnée, mais cette démarche n’est pas sans ambiguïté car la reconstruction des bâtisses baroques s’accompagne de bâtiments plus tardifs, de maisons bourgeoises du XVIIIème et XIXème siècle, de styles très différents. Avec la reconstruction de la Frauenkirche et du Neumarkt, « l’idée que la compréhension de l’histoire ne peut passer que par une reconstruction de bâtiments disparus depuis plus de soixante ans et donc par l’effacement des stigmates de ces six décennies » est exprimée. « L’ « héritage bâti socialiste n’est pas perçu comme héritage », sentiment qui est accentué par la déception vis-à-vis de l’architecture de la Réunification, décrite par l’opinion publique comme gesichtslos, sans visage[15].


La reconstruction du centre-ville historique de Dresde ne participe donc pas d’une démarche historique pensée, mais révèle surtout la difficulté de la population à penser son passé et à se construire une identité propre qui ne passerait pas par le rejet de six décennies. En reconstruisant la ville d’avant 1945, c’est toute l’histoire de la guerre froide et de la RDA qui est effacée : une certaine image du centre-ville historique, en concordance avec ce qu’on s’imagine de la Dresde d’avant la seconde guerre mondiale est reconstruite : « une image plus qu’un sens de l’histoire »[16]. Chloé Voisin rappelle alors les propos de Rehberg : « Le mode de perception normal de la ville est celui de la comparaison avant/après : Dresde est perçue par le prisme de ce qu’elle fut et non de ce qu’elle est aujourd’hui »[17]. Cette tendance à refouler des pans entiers de l’Histoire, tout en construisant le mythe de la ville d’avant 1945, peut relever certes de stratégies de marketing, puisque la ville attire désormais un nombre croissant de touristes, mais témoigne aussi de la difficulté des Allemands à revenir sur leur passé et à retrouver une véritable identité sans se réfugier dans l’image mythique d’une Dresde baroque.
Quelle attitude adopter alors, s’interroge Christian Dupavillon dans son article « Que faire de nos ruines ? » :



« Faut-il effacer ces traces, les préserver, élever un monument, se limiter à une plaque commémorative ? L’alternative est embarrassante : considérer l’utilité de ces ruines comme la mémoire indélébile du passé ou souhaiter la reconstitution de l’édifice d’origine comme une destruction de la mémoire, comme un rejet probable de l’histoire, comme la prescription d’une amnistie. Aucune législation, aucune déclaration ne permet d’y répondre »[18].





Deux sens du mot « histoire » peuvent être pris en compte pour comprendre le phénomène mémoriel de la ville de Dresde : l’histoire comprise dans le sens de « suite d’évènements qui ont marqué une période » et dans celui de « mémoire que les générations postérieures conservent d’une période ». En s’interrogeant sur la mémoire des bombardements de Dresde et sur l’identité de cette ville qui se reconstruit, on observe « une tension entre l’histoire comme récit assumé par des historiens et l’histoire comme récit assumé par une mémoire habitante : car ce qui est en jeu, c’est la représentation matérielle d’un passé ou de l’interprétation que l’on en fait »[19]. La question de la mémoire conduit à poser celle de la représentation et du mythe. Ainsi, de nombreuses légendes ont accompagné les différentes tentatives depuis 1945 d’expliquer les évènements, car « le flou régnant autour des conditions de ce bombardement entretient les récits les plus divers et les plus exagérés »[20]. Ainsi, la question de l’éventuelle présence d’avions de tirs américains qui auraient sciemment fusillé les habitants de Dresde cherchant à échapper à l’incendie, la légende des Tieffliegerangriffe fait encore débat aujourd’hui.






[1]Chloé Voisin, « Le centre, la mémoire, l’identité. Des usages de l'histoire dans la (re) -construction du Nouveau marché de Dresde », Espaces et sociétés, 2007/3, 130, p. 87
[2]Joachim Fischer « La Prager Straße à Dresde », Histoire urbaine 2/2009 (n°25), p. 69
[3]Ibid., p. 69-70
[4]Voisin, « Le centre, la mémoire, l’identité », p. 93
[5]Minister für Aufbau, 1950
[6]Voisin, Le centre, la mémoire et l’identité, p. 88
[7]Cité par Claire-Lise Buis, « La Frauenkirche de Dresde. Une église, un symbole » in Réforme, n°3148, 27 octobre 2005
[8]Ibid.
[9]Voisin, « Le centre, la mémoire, l’identité »,p. 89
[10]Ibid. p. 90
[11]Ibid. p. 91
[12]Ibid. p. 90
[13]Ibid. p. 91
[14]Hélène Miard-Delacroix, « L’Allemagne face à son histoire », Revue internationale et stratégique 2009/2, n°74, p. 188
[15]Voisin, « Le centre, la mémoire, l’identité »,p. 94-95
[16]Ibid., p. 95
[17]Ibid., p. 99
[18]Christian Dupavillon, « Que faire de nos ruines ? », Le Monde du 27 mars 2005
[19]Voisin, "Le centre, la mémoire, l'identité", p. 88
[20]Ibid., p. 97
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:17

L'enthousiasme de la Reconstruction

Actualité Régions

Par par Emilie Charrel et , publié le 31/07/2003 à 00:00



Occupée par l'armée allemande et bombardée par les Alliés, Brest est dans quel état au lendemain de la guerre?

Brest fait partie de ces villes très meurtries par le conflit. Le réveil est douloureux: sur 16 500 bâtiments, environ 5 000 sont totalement détruits, et autant le sont à moitié. Les bombardements alliés débutent dès le mois de juin 1940, à l'arrivée des Allemands. Ils sont au début assez précis. Mais, en 1941, le pilonnage se fait plus massif, pour atteindre son point culminant en 1944. Les constructions civiles ne sont pas épargnées. En revanche, grâce à un accord entre les Allemands et les autorités locales, la population est évacuée. Seuls quelques vieilles personnes têtues, les volontaires et les réquisitionnés restent. Ainsi le bilan humain - de 1 500 à 2 000 victimes - est-il bien moins important que celui des infrastructures.

Qu'advient-il de tous ces sans-abri?

Les sinistrés sont installés dans des logements d'urgence. Ces baraques marquent indéniablement l'histoire sociale de la ville. Le voisinage étant assigné par l'administration, un ouvrier côtoie un ingénieur, un professeur, un médecin. Il y a, alors, une grande mixité. La plupart des réfugiés se sont véritablement approprié ces cités de baraques et en conservent souvent un bon souvenir. D'ailleurs, au moment du relogement, certains préfèrent y rester. Ces maisons de fortune permettent d'avoir un bout de jardin, ce qui n'est pas le cas dans le centre-ville. De plus, ces habitations sont gratuites. Le maire Georges Lombard (1959-1973), gaulliste indépendant, devra prendre des mesures assez fermes pour évacuer ces cités. La municipalité cesse d'entretenir les lieux pour chasser les «derniers des Mohicans», qui ne partiront, en fait, qu'en 1976 de ce qui sera devenu un véritable bidonville. Parallèlement, toujours à l'initiative de Georges Lombard, un grand ensemble s'élève à l'emplacement de la principale cité provisoire. On l'appelle Brest II, sur le modèle de Parly II, ville résidentielle des Yvelines.

Quelles sont les différences majeures entre le Brest d'avant-guerre et le Brest reconstruit?

La ville, dans les années 1930, est considérée comme l'une des plus insalubres de France. Elle n'a pas d'autre richesse économique que celle de la marine, dont elle dépend presque entièrement. La région est en plein exode rural. Les propriétaires d'immeubles louent les arrière-cours et les chambres sous grenier aux nouveaux arrivants. Sans eau courante, parfois même sans lumière, ces logements sont insalubres. Et, derrière les façades bourgeoises, on trouve les arrières d'immeubles très pauvres. Les habitants, d'origines sociale et géographique diverses, cohabitent dans des espaces très réduits. Cette ville plus que modeste fascine les écrivains et les poètes de l'époque. Le pittoresque social exalte leur imagination: après celle de Pierre Loti, à la fin du siècle précédent, les visions d'un Saint-Pol Roux ou d'un Pierre Mac Orlan. Ces artistes créent le mythe du Brest d'avant-guerre: grisaille, bars louches et relents d'alcool.

Au lendemain du conflit mondial, les urbanistes, marqués par les théories hygiénistes, prônent les valeurs d'une cité aérée. Les habitations doivent être ouvertes, ensoleillées le plus possible, pour éviter des maux comme la tuberculose, endémique à cette époque. Ces techniciens profitent largement des destructions dues aux bombardements et prônent une dédensification de l'ancien intra-muros. Seuls les propriétaires importants peuvent rester. Tous les autres sont écartés vers la périphérie. La plupart des Brestois, qui, hier, s'entassaient dans le centre, se retrouvent ainsi relégués dans les quartiers de proche banlieue. Cet éloignement a laissé une certaine amertume à l'égard des reconstructeurs, qui ont, en revanche, longuement et prudemment négocié avec les habitants relogés dans le centre-ville.

Comment s'organise la reconstruction?

Un architecte-urbaniste, Jean-Baptiste Mathon, est nommé à la tête de ce grand chantier. La légende veut qu'il ait entièrement dessiné et rebâti Brest. Il est désigné, en 1943, par la délégation générale à l'équipement national, sous le gouvernement de Vichy. Cette année-là, il ne vient que deux fois dans le Finistère. De façon un peu cynique, il attend sans doute que la guerre inflige ses derniers outrages à la ville et il se contente de s'inspirer des plans de son prédécesseur, Georges Milineau. Mais, dès 1945, il trace un plan de reconstruction qui découpe la ville en plusieurs îlots rectangulaires. Les négociations avec les propriétaires des immeubles concernés vont être ardues. Les urbanistes, pour leur part, aimeraient bien que l'Etat s'impose, contrairement à ce qui s'est passé après 1919. En fait, les pourparlers sont permanents entre le ministère de la Reconstruction et les propriétaires relogés au centre. Les élus, eux, n'ont pas vraiment voix au chapitre, tout en étant bien souvent partie prenante, à titre privé.

Des chefs d'îlot, qui doivent harmoniser la reconstruction, sont désignés. Mais ces derniers sont eux-mêmes parfois propriétaires sur d'autres parcelles et s'arrangent d'un îlot à l'autre pour faire ce qu'ils veulent. Bref, personne n'obéit, chacun apporte sa petite touche d'originalité. D'où l'étonnante diversité architecturale de la ville.

Quelles sont, finalement, les grandes réalisations de Jean-Baptiste Mathon?

Jean-Baptiste Mathon dessine la cité scolaire de Kerichen dans le style des barres et des tours de l'époque. Il pose également les bases de l'ensemble de la bibliothèque, du conservatoire de musique et de l'école des beaux-arts, dans un genre relativement plus élaboré.

Par ailleurs, il imagine une ville débarrassée de ses remparts, avec une large vue sur la mer, afin d'en faire la cité emblématique de la marine et de l'Etat. Contrairement à sa légende noire, qui le pose en moderniste destructeur, il souhaitait récupérer des constructions anciennes pour les remonter dans la ville neuve, à titre de mémoire de la ville ensevelie. Mais la Marine nationale le devança et utilisa tous les vestiges dans les murs de remblai de l'Arsenal.

D'autres architectes ont-ils marqué l'histoire de la ville?

Ouchacoff est sans doute le plus original. Descendant de Russes blancs, il crée, entre autres, l'immeuble du Comoedia. Ce dernier, tout en rondeurs et en vitres courbes, renferme un théâtre, des coulisses et des étages somptueux. Les autres architectes s'inspirent, la plupart du temps, d'un style haussmannien simplifié.

Mais un autre personnage marque de son empreinte l'histoire de la ville. Maurice Piquemal, celui que l'on surnomme alors «Mieux que bien», est ingénieur des travaux publics, délégué départemental du ministère de la Reconstruction. Et si Jean-Baptiste Mathon, l'urbaniste en chef de la reconstruction, a des préoccupations hygiénistes, l'ingénieur, lui, est obsédé par l'automobile et son avenir. Son but: adapter l'agglomération à cette dernière. Apparaît alors la nécessité de niveler la ville, auparavant très vallonnée, en ensevelissant des quartiers entiers sous des tonnes de gravats, et de construire des ponts plus larges, comme celui de l'Harteloire, qui sera son grand oeuvre.

Les projets les plus ambitieux ont même été lancés à cette époque. Sans succès.

C'est à Ernest Germain que l'on doit l'idée la plus singulière. Architecte (non diplômé par le gouvernement), il est le président du comité d'épuration à la Libération. Autant dire qu'il est influent. Il reprend à son compte un vieux dessein du XIXe siècle: transformer Brest en un port transatlantique. Pour concurrencer Le Havre dans le commerce avec les Amériques, il fallait un moyen de transport rapide: ce sera l'hydravion. Le dossier d'une base d'hydraviation implantée sur la rade est même présenté à Paris, mais il ne verra jamais le jour et Brest oublie bien vite ses destinées aéronautiques.

Ayant perdu une partie de sa vocation militaire, Brest doit trouver un autre moteur. Le maire Yves Jaouen (1953-1954 et 1954-1958), du Mouvement républicain populaire (MRP), crée alors des commissions extramunicipales composées d'intellectuels, de techniciens et de militaires, pour réfléchir à l'avenir de la commune. Elle ne sera plus jamais un grand port militaire, mais qu'en faire d'autre? Elle sera un pôle universitaire, tertiaire, et s'inscrira dans le mouvement de décentralisation industrielle alors en cours. Le concept se peaufine sous son mandat, mais le projet est réalisé par le maire suivant, Georges Lombard, à qui l'on doit l'édification de l'université de Bretagne occidentale et l'implantation de zones industrielles civiles.

Il reste de cette période féconde et mouvementée - les conflits sociaux étaient fréquents et très durs - des sentiments mêlés. L'enthousiasme de la reconstruction a fait place, dans les années 1970, à une nostalgie bien dans la tradition littéraire de Brest. Ce n'est que depuis quelques années que le deuil de la ville disparue semble en voie d'accomplissement. En témoignent la colorisation des immeubles reconstruits et, surtout, sous le mandat de Pierre Maille, maire PS, le réaménagement de la place de la Liberté, qui, pour la première fois depuis bientôt soixante ans, a vu les Brestois oser toucher à leur sous-sol meurtri et en exhumer des vestiges pour les mettre en valeur, à l'air libre.
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:22

La création de l'univers


L'univers existe depuis 15 milliards d'années. Un centième de seconde après le big-bang apparaissaient les particules atomiques, protons, neutrons, et électrons. Les noyaux de deutérium (assemblage de 1 proton, 1 neutron et 1 électron) se sont formés au bout de 1 seconde. Les noyaux d'hélium (2 protons, 2 neutrons) au bout de un quart d'heure. Puis la création va ralentir son rythme...

Les atomes les plus légers se sont formés 300.000 ans plus tard: atomes d'hydrogène (1 proton et 1 électron) et atomes d'hélium (2 proton, 2 neutrons, 2 électrons). Les nuages froids d'hydrogène et d'hélium se forment au bout de 1 million d'années.

Sous l'action de la gravitation, ces nuages se condensent et donnent naissance aux premières galaxies dans lesquelles naissent les premières proto-étoiles. Nous sommes alors 100 millions d'années après le Big-Bang.

Les étoiles et les planètes telles que nous les connaissons se sont formées au bout de 5 milliards d'années. Quant à la planète Terre, elle existe depuis 4,6 milliards d'années, soit plus de 10 milliards d'années après le Big-Bang.





Création de la vie sur Terre


Au début la Terre n'était qu'une boule de lave en fusion, avec une atmosphère de vapeur d'eau et de gaz toxiques. En se refroidissant, la surface s'est solidifiée en une croûte terrestre. Progressivement, la vapeur d'eau s'est condensée pour former des océans dans lesquels des bactéries ont commencé à apparaître et à se développer. Ces bactéries étaient faites d'une seule cellule, mais qui possédait déjà l'attribut essentiel de la vie: une chaîne d'ADN. Un milliard d'années plus tard, ces cellules se sont dotées d'un noyau. Cette organisation interne plus complexe allait ouvrir la voie à une coopération entre des cellules. Des groupes de bactéries vivant en symbiose sont allées jusqu'à former des assemblages permanents au sein desquels chaque cellule a commencé à se spécialiser. Ainsi, les organismes vivants complexes ne doivent pas leur existence à la compétition mais à son contraire, la coopération.

Les premiers organismes multicellulaires sont apparus sur Terre il y a 1,3 milliard d'années, soit 3 milliards d'années après la création de la planète, et 14 milliards d'années après le commencement de l'univers.

C'est alors que le rythme de la Création va à nouveau accélérer de manière fulgurante...

Désormais, nous ne parlerons plus en milliards d'années, mais en millions.
Les premiers "animaux", des mollusques sans coquille, des diatomées ou des coraux, apparaissent donc 500 millions d'années après les premiers organismes multicellulaires.

100 millions d'années plus tard, les coquillages se développent, tandis que des algues s'adaptent à la vie hors de l'eau pour créer les premières plantes. Encore 200 millions d'années et les premières créatures terrestres voient le jour, des insectes, des amphibiens, ou des reptiles. Pendant que les forêts d'arbres carbonifères prospèrent sous un climat tropical, des reptiles mutants se transforment en dinosaures. C'était y a 300 millions d'années. Pendant 240 millions d'années, ils régneront en maîtres sur la planète, dévastant les forêts, et empêchant des formes de vie plus évoluées de se développer, comme les premiers mammifères qui servaient de repas aux dinosaures.


L'ère des mammifères a pu commencer grâce à l'extinction des dinosaures, probablement à cause de la chute d'un astéroïde. La masse de poussières générées par le choc aurait voilé l'atmosphère abaissé la température terrestre de manière fatale aux dinosaures. Mais certains d'entre eux ont pu muter pour engendrer... les oiseaux.

L'expansion des mammifères s'est produite il y a seulement 50 millions d'années. Cela représente seulement les derniers 0,3% des 15 milliards d'années d'existence de l'univers.

Autre conséquence du refroidissement climatique, les forêts carbonifères ont cédé la place aux arbres que nous connaissons aujourd'hui. C'est le moment où les séquoias géants ont vu le jour.

L'apparition de l'homme


Les plus lointains ancêtres de l'homme (les australopithèques) sont apparus il y a 4 millions d'années. Des ancêtres plus proches (Lucy, homo habilis, puis homo erectus) ont commencé à utiliser des outils. Il y a 750.000 ans, ils ont maîtrisé le feu.

Désormais, nous changeons encore d'échelle de temps pour parler en milliers d'années, puis en années...

L'homme actuel (l'homo sapiens-sapiens), est apparu il y a 200.000 ans.
Cela représente 0,0013% de la durée d'existence de l'univers.

Sur ces 200.000 ans, 194.000 ans correspondent à ce que l'on appelle la "préhistoire". Les hommes de cette époque vivaient en groupes nomades, se nourrissant grâce à la cueillette, la chasse et la pèche. Ils ont conscience de la mort, ils utilisent un langage, ils sculptent des objets et créent des représentations artistiques qu'ils peignent sur des rochers.

Les dernières 10.000 années de cette période ont été marquées par une évolution majeure au Proche-Orient, ainsi qu'en Inde et en Chine: l'invention de l'agriculture, dont la conséquence a été la sédentarisation. Et donc la création de villages. Puis de villes. C'est là que s'achève la préhistoire et que commence l'histoire. A partir de cet instant, le destin de l'homme ne sera plus déterminé principalement par l'évolution biologique, mais par les idées et la culture.

Tout ce qui va suivre s'est passé pendant les 6000 dernières années,
soit 0,000045% de l'existence de l'univers.

Le temps de la Civilisation





Les premières villes, mais aussi l'écriture, l'agriculture intensive grâce l'irrigation, les administrations, l'argent, le commerce, tout cela été créé il y a 5300 ans par les Sumériens, qui vivaient dans la vallée de Sumer, le sud de l'actuel Irak.

Mais alors que les chasseurs-cueilleurs vivaient en équilibre avec leur environnement, les méthodes agricoles des Sumériens ont épuisé l'eau et entraîné une augmentation de la salinité des sols. Et la fertile vallée de Sumer est devenue un désert, obligeant les Sumériens à s'établir plus au Nord. C'est là qu'ils ont édifié la ville de Babylone, appelée depuis Bagdad. Une région verdoyante qui sera à son tour transformée en désert.

Un siècle après les Sumériens, une autre grande civilisation s'est développée en Egypte. La civilisation égyptienne est fascinante par la richesse et la complexité de sa culture, par son architecture, ses connaissances astronomiques, médicales ou techniques, et aussi, par son extraordinaire longévité.

La civilisation égyptienne a existé pendant plus de 2600 ans. En comparaison, l'empire romain ne s'est maintenu que pendant 700 ans.

Quant à notre civilisation industrielle, elle n'existe que depuis un peu plus de 200 ans.
Cela représente 0,0000013% de la durée d'existence de l'univers, et 0,0000044% de la durée d'existence de la Terre.

Si la durée d'existence de l'univers était représentée par la hauteur de la tour Eiffel, la civilisation humaine aurait 0,14 millimètres d'épaisseur, soit moins que la couche de peinture au sommet de la tour.




Chronologie de l'évolution

-15.000.000.000 ans: Big-Bang

-15.000.000.000 ans + 1/100è sec: protons, neutrons, électrons

-15.000.000.000 ans + 1 seconde: noyaux de deutérium (hydrogène lourd)

-15.000.000.000 ans + 1/4 d'heure: noyaux d'hélium

-14.999.700.000 ans: atomes d'hélium, atomes d'hydrogène

-14.999.000.000 ans: nuages froids de gaz cosmique

-14.900.000.000 ans: galaxies

-10.000.000.000 ans: formation des étoiles et des planètes

-4.600.000.000 ans: la Terre se forme; boule de lave en fusion, puis refroidissement

-4.100.000.000: 1ère chaîne de nucléotides

-4.000.000.000: roches les plus anciennes. Condensation de vapeur

-3.800.000.000: océans peu profonds, composés à base de carbone

-3.500.000.000: premières cellules bactériennes, ADN

-2.800.000.000: plaques tectoniques, dérive des continents. Photosynthèse de l'oxygène

-2.500.000.000: développement complet des bactéries

-2,200.000.000: cellules à noyau

-2.000.000.000: augmentation du taux d'oxygène dans l'atmosphère

-1.800.000.000: des cellules commencent à utiliser l'oxygène comme source d'énergie

-1.300.000.000: les bactéries fusionnent pour former des organismes composites (Protozoïque)

-1.500.000.000: le taux d'oxygène dans l'atmosphère atteint son niveau actuel: 21%

-1.000.000.000: reproduction sexuelle

-800.000.000: mitochondries, chloroplastes

-700.000.000: premiers animaux (mollusques sans coquilles)

-600.000.000: coquilles et squelettes

-500.000.000: premières plantes (Paléozoïque)

-400.000.000: premiers animaux terrestres (insectes, amphibiens...)

-300.000.000: dinosaures

-200.000.000: reptiles volants, premiers mammifères (Mésozoïque)

-160.000.000: séparation des plaques du continent unique (Pangée); début de la dérive des continents

-100.000.000: plantes à fleurs, premiers primates (Jurassique)

-70.000.000: la Terre est couverte de vastes forêts, et encore peuplée de reptiles monstrueux

-65.000.000: extinction des dinosaures (Crétacé)

-60.000.000: explosion de la biodiversité (Cambrien)

-50.000.000: expansion générale des mammifères (Cénozoïque)

-4.000.000: australopithèques (Australopithecus afarensis)

-3.200.000: Lucy

-3.000.000: des hommes-singes commencent à utiliser des outils

-2.500.000: diversification en plusieurs espèces d'Australopithecus

-2.000.000: apparition des 1ers hominidés - Homo habilis

-1.600.000: homo ergaster

-1.400.000: disparition des Australopithèques

-1.000.000: installation d'Homo erectus en Asie et en Europe

-750.000: maîtrise du feu

-250.000: formes archaïques de l'Homo Sapiens - disparition de l'Homo erectus

-200.000: apparition de l'homo sapiens moderne

-125.000: homme de Néanderthal - homo néanderthalensis

-100.000: homo sapiens moderne en Afrique et en Asie

-40.000: homo sapiens moderne en Europe (homme de Cro-Magnon)

-35.000: premières "écritures" paléolithiques - disparition des néanderthaliens

-10.000: sédentarisation et apparition de l'agriculture

-5600: naissance de l'architecture à Malte

-5300: écriture sumérienne

-5200: premières dynasties égyptiennes

-5000: hindouisme

-4800: pyramide de Kheops

-4600: déluge, d'après Gilgamesh

-3800: judaïsme

-3400: Toutânkhamon

-2800: Grèce antique

-2753: fondation de Rome

-2700 à -2500: déclin de l'Egypte

-2660: naissance du prophète Zoroastre - naissance du Japon

-2605: avènement de Nabuchodonosor

-2500: bouddhisme

-2350: naissance d'Alexandre le Grand

-2217: Hanibal

-2247: naissance de l'Empire chinois - début du règne du 1er empereur chinois

-2100: naissance de Jules César

-2000: naissance de Jésus

-535: presse de Gutemberg

-480: début de la science

-195: révolution industrielle

-55: maîtrise de l'énergie nucléaire

-25: invention du microprocesseur


(décompte par rapport à l'an 2000)

La création de l'univers


L'univers existe depuis 15 milliards d'années. Un centième de seconde après le big-bang apparaissaient les particules atomiques, protons, neutrons, et électrons. Les noyaux de deutérium (assemblage de 1 proton, 1 neutron et 1 électron) se sont formés au bout de 1 seconde. Les noyaux d'hélium (2 protons, 2 neutrons) au bout de un quart d'heure. Puis la création va ralentir son rythme...

Les atomes les plus légers se sont formés 300.000 ans plus tard: atomes d'hydrogène (1 proton et 1 électron) et atomes d'hélium (2 proton, 2 neutrons, 2 électrons). Les nuages froids d'hydrogène et d'hélium se forment au bout de 1 million d'années.

Sous l'action de la gravitation, ces nuages se condensent et donnent naissance aux premières galaxies dans lesquelles naissent les premières proto-étoiles. Nous sommes alors 100 millions d'années après le Big-Bang.

Les étoiles et les planètes telles que nous les connaissons se sont formées au bout de 5 milliards d'années. Quant à la planète Terre, elle existe depuis 4,6 milliards d'années, soit plus de 10 milliards d'années après le Big-Bang.





Création de la vie sur Terre


Au début la Terre n'était qu'une boule de lave en fusion, avec une atmosphère de vapeur d'eau et de gaz toxiques. En se refroidissant, la surface s'est solidifiée en une croûte terrestre. Progressivement, la vapeur d'eau s'est condensée pour former des océans dans lesquels des bactéries ont commencé à apparaître et à se développer. Ces bactéries étaient faites d'une seule cellule, mais qui possédait déjà l'attribut essentiel de la vie: une chaîne d'ADN. Un milliard d'années plus tard, ces cellules se sont dotées d'un noyau. Cette organisation interne plus complexe allait ouvrir la voie à une coopération entre des cellules. Des groupes de bactéries vivant en symbiose sont allées jusqu'à former des assemblages permanents au sein desquels chaque cellule a commencé à se spécialiser. Ainsi, les organismes vivants complexes ne doivent pas leur existence à la compétition mais à son contraire, la coopération.

Les premiers organismes multicellulaires sont apparus sur Terre il y a 1,3 milliard d'années, soit 3 milliards d'années après la création de la planète, et 14 milliards d'années après le commencement de l'univers.

C'est alors que le rythme de la Création va à nouveau accélérer de manière fulgurante...

Désormais, nous ne parlerons plus en milliards d'années, mais en millions.
Les premiers "animaux", des mollusques sans coquille, des diatomées ou des coraux, apparaissent donc 500 millions d'années après les premiers organismes multicellulaires.

100 millions d'années plus tard, les coquillages se développent, tandis que des algues s'adaptent à la vie hors de l'eau pour créer les premières plantes. Encore 200 millions d'années et les premières créatures terrestres voient le jour, des insectes, des amphibiens, ou des reptiles. Pendant que les forêts d'arbres carbonifères prospèrent sous un climat tropical, des reptiles mutants se transforment en dinosaures. C'était y a 300 millions d'années. Pendant 240 millions d'années, ils régneront en maîtres sur la planète, dévastant les forêts, et empêchant des formes de vie plus évoluées de se développer, comme les premiers mammifères qui servaient de repas aux dinosaures.


L'ère des mammifères a pu commencer grâce à l'extinction des dinosaures, probablement à cause de la chute d'un astéroïde. La masse de poussières générées par le choc aurait voilé l'atmosphère abaissé la température terrestre de manière fatale aux dinosaures. Mais certains d'entre eux ont pu muter pour engendrer... les oiseaux.

L'expansion des mammifères s'est produite il y a seulement 50 millions d'années. Cela représente seulement les derniers 0,3% des 15 milliards d'années d'existence de l'univers.

Autre conséquence du refroidissement climatique, les forêts carbonifères ont cédé la place aux arbres que nous connaissons aujourd'hui. C'est le moment où les séquoias géants ont vu le jour.

L'apparition de l'homme


Les plus lointains ancêtres de l'homme (les australopithèques) sont apparus il y a 4 millions d'années. Des ancêtres plus proches (Lucy, homo habilis, puis homo erectus) ont commencé à utiliser des outils. Il y a 750.000 ans, ils ont maîtrisé le feu.

Désormais, nous changeons encore d'échelle de temps pour parler en milliers d'années, puis en années...

L'homme actuel (l'homo sapiens-sapiens), est apparu il y a 200.000 ans.
Cela représente 0,0013% de la durée d'existence de l'univers.

Sur ces 200.000 ans, 194.000 ans correspondent à ce que l'on appelle la "préhistoire". Les hommes de cette époque vivaient en groupes nomades, se nourrissant grâce à la cueillette, la chasse et la pèche. Ils ont conscience de la mort, ils utilisent un langage, ils sculptent des objets et créent des représentations artistiques qu'ils peignent sur des rochers.

Les dernières 10.000 années de cette période ont été marquées par une évolution majeure au Proche-Orient, ainsi qu'en Inde et en Chine: l'invention de l'agriculture, dont la conséquence a été la sédentarisation. Et donc la création de villages. Puis de villes. C'est là que s'achève la préhistoire et que commence l'histoire. A partir de cet instant, le destin de l'homme ne sera plus déterminé principalement par l'évolution biologique, mais par les idées et la culture.

Tout ce qui va suivre s'est passé pendant les 6000 dernières années,
soit 0,000045% de l'existence de l'univers.

Le temps de la Civilisation





Les premières villes, mais aussi l'écriture, l'agriculture intensive grâce l'irrigation, les administrations, l'argent, le commerce, tout cela été créé il y a 5300 ans par les Sumériens, qui vivaient dans la vallée de Sumer, le sud de l'actuel Irak.

Mais alors que les chasseurs-cueilleurs vivaient en équilibre avec leur environnement, les méthodes agricoles des Sumériens ont épuisé l'eau et entraîné une augmentation de la salinité des sols. Et la fertile vallée de Sumer est devenue un désert, obligeant les Sumériens à s'établir plus au Nord. C'est là qu'ils ont édifié la ville de Babylone, appelée depuis Bagdad. Une région verdoyante qui sera à son tour transformée en désert.

Un siècle après les Sumériens, une autre grande civilisation s'est développée en Egypte. La civilisation égyptienne est fascinante par la richesse et la complexité de sa culture, par son architecture, ses connaissances astronomiques, médicales ou techniques, et aussi, par son extraordinaire longévité.

La civilisation égyptienne a existé pendant plus de 2600 ans. En comparaison, l'empire romain ne s'est maintenu que pendant 700 ans.

Quant à notre civilisation industrielle, elle n'existe que depuis un peu plus de 200 ans.
Cela représente 0,0000013% de la durée d'existence de l'univers, et 0,0000044% de la durée d'existence de la Terre.

Si la durée d'existence de l'univers était représentée par la hauteur de la tour Eiffel, la civilisation humaine aurait 0,14 millimètres d'épaisseur, soit moins que la couche de peinture au sommet de la tour.




Chronologie de l'évolution

-15.000.000.000 ans: Big-Bang

-15.000.000.000 ans + 1/100è sec: protons, neutrons, électrons

-15.000.000.000 ans + 1 seconde: noyaux de deutérium (hydrogène lourd)

-15.000.000.000 ans + 1/4 d'heure: noyaux d'hélium

-14.999.700.000 ans: atomes d'hélium, atomes d'hydrogène

-14.999.000.000 ans: nuages froids de gaz cosmique

-14.900.000.000 ans: galaxies

-10.000.000.000 ans: formation des étoiles et des planètes

-4.600.000.000 ans: la Terre se forme; boule de lave en fusion, puis refroidissement

-4.100.000.000: 1ère chaîne de nucléotides

-4.000.000.000: roches les plus anciennes. Condensation de vapeur

-3.800.000.000: océans peu profonds, composés à base de carbone

-3.500.000.000: premières cellules bactériennes, ADN

-2.800.000.000: plaques tectoniques, dérive des continents. Photosynthèse de l'oxygène

-2.500.000.000: développement complet des bactéries

-2,200.000.000: cellules à noyau

-2.000.000.000: augmentation du taux d'oxygène dans l'atmosphère

-1.800.000.000: des cellules commencent à utiliser l'oxygène comme source d'énergie

-1.300.000.000: les bactéries fusionnent pour former des organismes composites (Protozoïque)

-1.500.000.000: le taux d'oxygène dans l'atmosphère atteint son niveau actuel: 21%

-1.000.000.000: reproduction sexuelle

-800.000.000: mitochondries, chloroplastes

-700.000.000: premiers animaux (mollusques sans coquilles)

-600.000.000: coquilles et squelettes

-500.000.000: premières plantes (Paléozoïque)

-400.000.000: premiers animaux terrestres (insectes, amphibiens...)

-300.000.000: dinosaures

-200.000.000: reptiles volants, premiers mammifères (Mésozoïque)

-160.000.000: séparation des plaques du continent unique (Pangée); début de la dérive des continents

-100.000.000: plantes à fleurs, premiers primates (Jurassique)

-70.000.000: la Terre est couverte de vastes forêts, et encore peuplée de reptiles monstrueux

-65.000.000: extinction des dinosaures (Crétacé)

-60.000.000: explosion de la biodiversité (Cambrien)

-50.000.000: expansion générale des mammifères (Cénozoïque)

-4.000.000: australopithèques (Australopithecus afarensis)

-3.200.000: Lucy

-3.000.000: des hommes-singes commencent à utiliser des outils

-2.500.000: diversification en plusieurs espèces d'Australopithecus

-2.000.000: apparition des 1ers hominidés - Homo habilis

-1.600.000: homo ergaster

-1.400.000: disparition des Australopithèques

-1.000.000: installation d'Homo erectus en Asie et en Europe

-750.000: maîtrise du feu

-250.000: formes archaïques de l'Homo Sapiens - disparition de l'Homo erectus

-200.000: apparition de l'homo sapiens moderne

-125.000: homme de Néanderthal - homo néanderthalensis

-100.000: homo sapiens moderne en Afrique et en Asie

-40.000: homo sapiens moderne en Europe (homme de Cro-Magnon)

-35.000: premières "écritures" paléolithiques - disparition des néanderthaliens

-10.000: sédentarisation et apparition de l'agriculture

-5600: naissance de l'architecture à Malte

-5300: écriture sumérienne

-5200: premières dynasties égyptiennes

-5000: hindouisme

-4800: pyramide de Kheops

-4600: déluge, d'après Gilgamesh

-3800: judaïsme

-3400: Toutânkhamon

-2800: Grèce antique

-2753: fondation de Rome

-2700 à -2500: déclin de l'Egypte

-2660: naissance du prophète Zoroastre - naissance du Japon

-2605: avènement de Nabuchodonosor

-2500: bouddhisme

-2350: naissance d'Alexandre le Grand

-2217: Hanibal

-2247: naissance de l'Empire chinois - début du règne du 1er empereur chinois

-2100: naissance de Jules César

-2000: naissance de Jésus

-535: presse de Gutemberg

-480: début de la science

-195: révolution industrielle

-55: maîtrise de l'énergie nucléaire

-25: invention du microprocesseur


(décompte par rapport à l'an 2000)

La création de l'univers


L'univers existe depuis 15 milliards d'années. Un centième de seconde après le big-bang apparaissaient les particules atomiques, protons, neutrons, et électrons. Les noyaux de deutérium (assemblage de 1 proton, 1 neutron et 1 électron) se sont formés au bout de 1 seconde. Les noyaux d'hélium (2 protons, 2 neutrons) au bout de un quart d'heure. Puis la création va ralentir son rythme...

Les atomes les plus légers se sont formés 300.000 ans plus tard: atomes d'hydrogène (1 proton et 1 électron) et atomes d'hélium (2 proton, 2 neutrons, 2 électrons). Les nuages froids d'hydrogène et d'hélium se forment au bout de 1 million d'années.

Sous l'action de la gravitation, ces nuages se condensent et donnent naissance aux premières galaxies dans lesquelles naissent les premières proto-étoiles. Nous sommes alors 100 millions d'années après le Big-Bang.

Les étoiles et les planètes telles que nous les connaissons se sont formées au bout de 5 milliards d'années. Quant à la planète Terre, elle existe depuis 4,6 milliards d'années, soit plus de 10 milliards d'années après le Big-Bang.





Création de la vie sur Terre


Au début la Terre n'était qu'une boule de lave en fusion, avec une atmosphère de vapeur d'eau et de gaz toxiques. En se refroidissant, la surface s'est solidifiée en une croûte terrestre. Progressivement, la vapeur d'eau s'est condensée pour former des océans dans lesquels des bactéries ont commencé à apparaître et à se développer. Ces bactéries étaient faites d'une seule cellule, mais qui possédait déjà l'attribut essentiel de la vie: une chaîne d'ADN. Un milliard d'années plus tard, ces cellules se sont dotées d'un noyau. Cette organisation interne plus complexe allait ouvrir la voie à une coopération entre des cellules. Des groupes de bactéries vivant en symbiose sont allées jusqu'à former des assemblages permanents au sein desquels chaque cellule a commencé à se spécialiser. Ainsi, les organismes vivants complexes ne doivent pas leur existence à la compétition mais à son contraire, la coopération.

Les premiers organismes multicellulaires sont apparus sur Terre il y a 1,3 milliard d'années, soit 3 milliards d'années après la création de la planète, et 14 milliards d'années après le commencement de l'univers.

C'est alors que le rythme de la Création va à nouveau accélérer de manière fulgurante...

Désormais, nous ne parlerons plus en milliards d'années, mais en millions.
Les premiers "animaux", des mollusques sans coquille, des diatomées ou des coraux, apparaissent donc 500 millions d'années après les premiers organismes multicellulaires.

100 millions d'années plus tard, les coquillages se développent, tandis que des algues s'adaptent à la vie hors de l'eau pour créer les premières plantes. Encore 200 millions d'années et les premières créatures terrestres voient le jour, des insectes, des amphibiens, ou des reptiles. Pendant que les forêts d'arbres carbonifères prospèrent sous un climat tropical, des reptiles mutants se transforment en dinosaures. C'était y a 300 millions d'années. Pendant 240 millions d'années, ils régneront en maîtres sur la planète, dévastant les forêts, et empêchant des formes de vie plus évoluées de se développer, comme les premiers mammifères qui servaient de repas aux dinosaures.


L'ère des mammifères a pu commencer grâce à l'extinction des dinosaures, probablement à cause de la chute d'un astéroïde. La masse de poussières générées par le choc aurait voilé l'atmosphère abaissé la température terrestre de manière fatale aux dinosaures. Mais certains d'entre eux ont pu muter pour engendrer... les oiseaux.

L'expansion des mammifères s'est produite il y a seulement 50 millions d'années. Cela représente seulement les derniers 0,3% des 15 milliards d'années d'existence de l'univers.

Autre conséquence du refroidissement climatique, les forêts carbonifères ont cédé la place aux arbres que nous connaissons aujourd'hui. C'est le moment où les séquoias géants ont vu le jour.

L'apparition de l'homme


Les plus lointains ancêtres de l'homme (les australopithèques) sont apparus il y a 4 millions d'années. Des ancêtres plus proches (Lucy, homo habilis, puis homo erectus) ont commencé à utiliser des outils. Il y a 750.000 ans, ils ont maîtrisé le feu.

Désormais, nous changeons encore d'échelle de temps pour parler en milliers d'années, puis en années...

L'homme actuel (l'homo sapiens-sapiens), est apparu il y a 200.000 ans.
Cela représente 0,0013% de la durée d'existence de l'univers.

Sur ces 200.000 ans, 194.000 ans correspondent à ce que l'on appelle la "préhistoire". Les hommes de cette époque vivaient en groupes nomades, se nourrissant grâce à la cueillette, la chasse et la pèche. Ils ont conscience de la mort, ils utilisent un langage, ils sculptent des objets et créent des représentations artistiques qu'ils peignent sur des rochers.

Les dernières 10.000 années de cette période ont été marquées par une évolution majeure au Proche-Orient, ainsi qu'en Inde et en Chine: l'invention de l'agriculture, dont la conséquence a été la sédentarisation. Et donc la création de villages. Puis de villes. C'est là que s'achève la préhistoire et que commence l'histoire. A partir de cet instant, le destin de l'homme ne sera plus déterminé principalement par l'évolution biologique, mais par les idées et la culture.

Tout ce qui va suivre s'est passé pendant les 6000 dernières années,
soit 0,000045% de l'existence de l'univers.

Le temps de la Civilisation





Les premières villes, mais aussi l'écriture, l'agriculture intensive grâce l'irrigation, les administrations, l'argent, le commerce, tout cela été créé il y a 5300 ans par les Sumériens, qui vivaient dans la vallée de Sumer, le sud de l'actuel Irak.

Mais alors que les chasseurs-cueilleurs vivaient en équilibre avec leur environnement, les méthodes agricoles des Sumériens ont épuisé l'eau et entraîné une augmentation de la salinité des sols. Et la fertile vallée de Sumer est devenue un désert, obligeant les Sumériens à s'établir plus au Nord. C'est là qu'ils ont édifié la ville de Babylone, appelée depuis Bagdad. Une région verdoyante qui sera à son tour transformée en désert.

Un siècle après les Sumériens, une autre grande civilisation s'est développée en Egypte. La civilisation égyptienne est fascinante par la richesse et la complexité de sa culture, par son architecture, ses connaissances astronomiques, médicales ou techniques, et aussi, par son extraordinaire longévité.

La civilisation égyptienne a existé pendant plus de 2600 ans. En comparaison, l'empire romain ne s'est maintenu que pendant 700 ans.

Quant à notre civilisation industrielle, elle n'existe que depuis un peu plus de 200 ans.
Cela représente 0,0000013% de la durée d'existence de l'univers, et 0,0000044% de la durée d'existence de la Terre.

Si la durée d'existence de l'univers était représentée par la hauteur de la tour Eiffel, la civilisation humaine aurait 0,14 millimètres d'épaisseur, soit moins que la couche de peinture au sommet de la tour.




Chronologie de l'évolution

-15.000.000.000 ans: Big-Bang

-15.000.000.000 ans + 1/100è sec: protons, neutrons, électrons

-15.000.000.000 ans + 1 seconde: noyaux de deutérium (hydrogène lourd)

-15.000.000.000 ans + 1/4 d'heure: noyaux d'hélium

-14.999.700.000 ans: atomes d'hélium, atomes d'hydrogène

-14.999.000.000 ans: nuages froids de gaz cosmique

-14.900.000.000 ans: galaxies

-10.000.000.000 ans: formation des étoiles et des planètes

-4.600.000.000 ans: la Terre se forme; boule de lave en fusion, puis refroidissement

-4.100.000.000: 1ère chaîne de nucléotides

-4.000.000.000: roches les plus anciennes. Condensation de vapeur

-3.800.000.000: océans peu profonds, composés à base de carbone

-3.500.000.000: premières cellules bactériennes, ADN

-2.800.000.000: plaques tectoniques, dérive des continents. Photosynthèse de l'oxygène

-2.500.000.000: développement complet des bactéries

-2,200.000.000: cellules à noyau

-2.000.000.000: augmentation du taux d'oxygène dans l'atmosphère

-1.800.000.000: des cellules commencent à utiliser l'oxygène comme source d'énergie

-1.300.000.000: les bactéries fusionnent pour former des organismes composites (Protozoïque)

-1.500.000.000: le taux d'oxygène dans l'atmosphère atteint son niveau actuel: 21%

-1.000.000.000: reproduction sexuelle

-800.000.000: mitochondries, chloroplastes

-700.000.000: premiers animaux (mollusques sans coquilles)

-600.000.000: coquilles et squelettes

-500.000.000: premières plantes (Paléozoïque)

-400.000.000: premiers animaux terrestres (insectes, amphibiens...)

-300.000.000: dinosaures

-200.000.000: reptiles volants, premiers mammifères (Mésozoïque)

-160.000.000: séparation des plaques du continent unique (Pangée); début de la dérive des continents

-100.000.000: plantes à fleurs, premiers primates (Jurassique)

-70.000.000: la Terre est couverte de vastes forêts, et encore peuplée de reptiles monstrueux

-65.000.000: extinction des dinosaures (Crétacé)

-60.000.000: explosion de la biodiversité (Cambrien)

-50.000.000: expansion générale des mammifères (Cénozoïque)

-4.000.000: australopithèques (Australopithecus afarensis)

-3.200.000: Lucy

-3.000.000: des hommes-singes commencent à utiliser des outils

-2.500.000: diversification en plusieurs espèces d'Australopithecus

-2.000.000: apparition des 1ers hominidés - Homo habilis

-1.600.000: homo ergaster

-1.400.000: disparition des Australopithèques

-1.000.000: installation d'Homo erectus en Asie et en Europe

-750.000: maîtrise du feu

-250.000: formes archaïques de l'Homo Sapiens - disparition de l'Homo erectus

-200.000: apparition de l'homo sapiens moderne

-125.000: homme de Néanderthal - homo néanderthalensis

-100.000: homo sapiens moderne en Afrique et en Asie

-40.000: homo sapiens moderne en Europe (homme de Cro-Magnon)

-35.000: premières "écritures" paléolithiques - disparition des néanderthaliens

-10.000: sédentarisation et apparition de l'agriculture

-5600: naissance de l'architecture à Malte

-5300: écriture sumérienne

-5200: premières dynasties égyptiennes

-5000: hindouisme

-4800: pyramide de Kheops

-4600: déluge, d'après Gilgamesh

-3800: judaïsme

-3400: Toutânkhamon

-2800: Grèce antique

-2753: fondation de Rome

-2700 à -2500: déclin de l'Egypte

-2660: naissance du prophète Zoroastre - naissance du Japon

-2605: avènement de Nabuchodonosor

-2500: bouddhisme

-2350: naissance d'Alexandre le Grand

-2217: Hanibal

-2247: naissance de l'Empire chinois - début du règne du 1er empereur chinois

-2100: naissance de Jules César

-2000: naissance de Jésus

-535: presse de Gutemberg

-480: début de la science

-195: révolution industrielle

-55: maîtrise de l'énergie nucléaire

-25: invention du microprocesseur


(décompte par rapport à l'an 2000)

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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 4:26

Rêvé pour l'hiver




L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose

Avec des coussins bleus.

Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose

Dans chaque coin moelleux.




Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,

Grimacer les ombres des soirs,

Ces monstruosités hargneuses, populace

De démons noirs et de loups noirs.


Puis tu te sentiras la joue égratignée...

Un petit baiser, comme une folle araignée,

Te courra par le cou...


Et tu me diras: «Cherche!» en inclinant la tête,

- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête

Qui voyage beaucoup...

En Wagon, le 7 octobre 1870

-----------------------------------------------------------

Après le déluge



Aussitôt que l'idée du Déluge se fut rassise,
Un lièvre s'arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes et dit sa prière àl'arc-en-ciel à travers la toile de l'araignée.
Oh ! les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs qui regardaient déjà.
Dans la grande rue sale les étals se dressèrent, et l'on tira les barques vers la merétagée là-haut comme sur les gravures.
Le sang coula, chez Barbe-Bleue, - aux abattoirs,- dans les cirques, où le sceau de Dieublêmit les fenêtres. Le sang et le lait coulèrent.
Les castors bâtirent. Les "mazagrans" fumèrent dans les estaminets.
Dans la grande maison de vitres encore ruisselante les enfants en deuil regardèrent lesmerveilleuses images.
Une porte claqua, et sur la place du hameau, l'enfant tourna ses bras, compris desgirouettes et des coqs des clochers de partout, sous l'éclatante giboulée.
Madame*** établit un piano dans les Alpes. La messe et les premières communions secélébrèrent aux cent mille autels de la cathédrale.
Les caravanes partirent. Et le Splendide-Hôtel fut bâti dans le chaos de glaces et denuit du pôle.
Depuis lors, la Lune entendit les chacals piaulant par les déserts de thym, - et leséglogues en sabots grognant dans le verger. Puis, dans la futaie violette, bourgeonnante,Eucharis me dit que c'était le printemps.
- Sourds, étang, - écume, roule sur le pont, et par dessus les bois; - draps noirs etorgues, - éclairs et tonnerres - montez et roulez; - Eaux et tristesses, montez etrelevez les Déluges. Car depuis qu'ils se sont dissipés, - oh les pierres précieusess'enfouissant, et les fleurs ouvertes, ! - c'est un ennui ! et la Reine, la Sorcière quiallume sa braise dans le pot de terre, ne voudra jamais nous raconter ce qu'elle sait, etque nous ignorons.

---------------------------------

Ecrits Poétiques de
Arthur Rimbaud (1854 ; 1891)
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MessageSujet: Re: The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca.   The Beattles, Alep, Brest, Dresde et Y'becca. EmptyMar 4 Oct à 8:40

Processus de Paix des secouristes de la république de l'Olivier.

Je crois qu'à l'avenir, plus personne ne pourra recréer des bulles d'exclusions...
Pour cela, je ne peux me permettre de mettre à l'écart tout individu(e) et "État".

Je ne suis qu'une femme ou un homme humble qui en vous adressant ces ces vers,
espère qu'il puisse vous conduire vers l'expérience, le travail et la communauté...
La solitude augmente ou diminue le nervosité... Cela s'appelle le malheur...

Alors par décision, on recherche à se tranquilliser et remettre la balance sur le zéro;
alors par construction, on décèle la notion d'une fragile tolérance:
Celle d'insulter !

Par Yahvé, cela est une horreur et une erreur...

La République de l'Olivier dit :
"Oui à la gréve, Non à l'Esclavage..."
la constitution rajoute :
"Oui à la Bibliothèque et Non à la Faim."
et le peuple doit rajouter :
"Oui à l'écoute et Non aux viols physiques et moraux."

Alors le Novice du Secourisme prends en charge sa nouvelle fonction autre qu'un service
militaire mais basé aussi sur la protection du Bien et du Corps.

"Je suis Y'becca"

Ecrit de
TAY
La chouette effraie.
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